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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 04:53

Fifth Wednesday of Great Lent

 

Mercredi, 29 mars 2017

Evening:

St. Mark 6:30-46

Morning:

Deuteronomy 31: 16-23

Isaiah 41: 8-17

Acts 5:1 - 6 I

Corinthians 10: 1-13 St.

Matthew 14: 14-23

__________

Fifth Thursday of Great Lent

Jeudi, 30 mars 2017

 

Evening:

St. Matthew 14: 23 -36

Morning:

Genesis 50: 14-22

Isaiah 42:1-9

Acts 19:8-12

Colossians3: 1-17

St. Mark 6:47-56

orthodoxwayoflife: “ This is a rare icon in the Orthodox Church: it is called “The first steps of Jesus”. It’s amazing!:

"My thoughts regarding human freedom come down to the following: in and of itself, freedom is a great gift of God; in and of itself, freedom is the ability to choose. God did not program us for good (by the way, that often destroys faith in people who say: ‘Why does God not punish sinners? Where is God, when such things as wars and crimes are happening?'). God did not program us for good in the same way that we set an alarm clock for a given time. He could have done this; He could have created an amazing community of happy and holy people. But then these people would not have been holy and happy by their own choice, but by the program embedded in them. The image of God would not be in them; they would have been created otherwise [since God has free will - Ed.]. But God desired to create us according to His image, to imbed in us the breath of His life. This led to the fact that man has the ability to choose."
(His Holiness Patriarch Kirill of Moscow )

Méditation 1:

 

Livre d'Isaïe 1,16-19.

Parole du Seigneur Dieu : Lavez-vous, purifiez-vous. Otez de ma vue vos actions mauvaises. Cessez de faire le mal, 
apprenez à bien faire ; recherchez la justice, redressez l'oppresseur, faites droit à l'orphelin, défendez la veuve. 
Venez et discutons ensemble. Si vos péchés sont comme l'écarlate, ils deviendront blancs comme la neige ! s'ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. 
Si vous obéissez de bon cœur, vous mangerez les biens de votre pays. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 9,1-38.

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme aveugle depuis sa naissance. 
"Maître, lui demandèrent ses disciples, est-ce que cet homme a péché, ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ?" 
Jésus répondit : "Ni lui, ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. 
Il faut, tandis qu'il est jour, que je fasse les œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. 
Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde." 
Ayant ainsi parlé, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, puis il l'étendit sur les yeux de l'aveugle, et lui dit : 
"Va, lave-toi dans la piscine de Siloé (mot qui se traduit : Envoyé)." Il partit, se lava, et s'en retourna, voyant clair.
Les voisins, et ceux qui l'avaient vu auparavant demander l'aumône, disaient : "N'est-ce pas là celui qui était assis et mendiait ?" 
Les uns répondaient : "C'est lui" ; d'autres : "Non, mais il lui ressemble." Mais lui disait : "C'est moi." 
Ils lui dirent donc : "Comment tes yeux ont-ils été ouverts ?" 
Il répondit : "Un homme, celui qu'on appelle Jésus, a fait de la boue, il l'a étendue sur mes yeux, et m'a dit : Va à la piscine de Siloé et lave-toi. J'y ai été, et, m'étant lavé, j'ai recouvré la vue." 
"Où est cet homme ?" lui dirent-ils. Il répondit : "Je ne sais pas." 
Ils menèrent aux Pharisiens celui qui avait été aveugle. 
Or, c'était un jour de sabbat que Jésus avait ainsi fait de la boue et ouvert les yeux de l'aveugle. 
A leur tour, les Pharisiens lui demandèrent comment il avait recouvré la vue, et il leur dit : "Il m'a mis sur les yeux de la boue, je me suis lavé, et je vois." 
Sur cela quelques-uns des Pharisiens disaient : "Cet homme n'est pas envoyé de Dieu, puisqu'il n'observe pas le sabbat." D'autres disaient : "Comment un pécheur peut-il faire de tels prodiges ?" Et la division était entre eux. 
Ils dirent donc de nouveau à l'aveugle : "Et toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ?" Il répondit : "C'est un prophète." 
Les Juifs ne voulurent donc pas croire que cet homme eut été aveugle et qu'il eût recouvré la vue, jusqu'à ce qu'ils eussent fait venir les parents de celui qui avait recouvré la vue. 
Ils leur demandèrent : "Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ?" 
Les parents répondirent : " Nous savons que c'est bien là notre fils, et qu'il est né aveugle ; 
Mais comment il voit maintenant, nous l'ignorons, et qui lui a ouvert les yeux, nous ne le savons pas. Interrogez-le lui-même ; il a de l'âge, lui-même parlera de ce qui le concerne." 
Ses parents parlèrent ainsi, parce qu'ils craignaient les Juifs. Car déjà les Juifs étaient convenus que quiconque reconnaîtrait Jésus pour le Christ serait exclu de la synagogue. 
C'est pourquoi ses parents dirent " Il a de l'âge, interrogez-le." 
Les Pharisiens firent venir une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et lui dirent : "Rends gloire à Dieu. Nous savons que cet homme est un pécheur." 
Celui-ci répondit : " S'il est un pécheur, je l'ignore ; je sais seulement que j'étais aveugle, et qu'à présent je vois." 
Ils lui dirent : "Qu'est-ce qu'il t'a fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ?" 
Il leur répondit : "Je vous l'ai déjà dit et vous ne l'avez pas écouté : pourquoi voulez-vous l'entendre encore ? Est-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ?" 
Ils le chargèrent alors d'injures, et dirent : "C'est toi qui es son disciple ; nous, nous sommes les disciples de Moïse. 
Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci nous ne savons d'où il est." 
Cet homme répondit : "Il est étonnant que vous ne sachiez d'où il est, et cependant il m'a ouvert les yeux. 
Nous savons que Dieu n'exauce point les pécheurs ; mais si quelqu'un l'honore et fait sa volonté, c'est celui-là qu'il exauce. 
Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. 
Si cet homme n'était pas de Dieu, il ne pourrait rien faire." 
Ils lui répondirent : "Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous fais la leçon ?" Et ils le chassèrent. 
Jésus apprit qu'ils l'avaient ainsi chassé, et l'ayant rencontré, il lui dit : 
"Crois-tu au Fils de l'homme ?" Il répondit : "Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ?" 
Jésus lui dit : "Tu l'as vu ; et celui qui te parle, c'est lui-même." 
"Je crois, Seigneur" dit-il, et se jetant à ses pieds, il l'adora. 

 

Нерукотворени Образ Христов:


Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les Hérésies V,15,2-4 (trad. SC 153, p. 205-211) 

 

« Il est l'image du Dieu invisible ; c'est en lui que tout a été créé ; tout a été créé par lui et pour lui »
(Col 1,15-16)

 

      Lorsqu'il a eu affaire à l'aveugle-né, ce n'était plus seulement par une parole, mais par une action que le Seigneur lui a rendu la vue.

Il n'agit pas ainsi sans raison ni au hasard, mais afin de faire connaître la Main de Dieu qui, au commencement, avait modelé l'homme.

Et c'est pourquoi, lorsque ses disciples lui ont demandé par la faute de qui, de lui-même ou de ses parents, cet homme était né aveugle, le Seigneur a déclaré :

« Ni lui n'a péché, ni ses parents, mais c'est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Ces « œuvres de Dieu », c'est d'abord la création de l'homme, car l'Écriture nous le décrit bien comme une action :

-« Et Dieu prit du limon de la terre, et il modela l'homme » (Gn 2,7).

C'est pour cela que le Seigneur a craché à terre, a fait de la boue et en a enduit les yeux de l'aveugle.

Il montrait par là de quelle façon avait eu lieu le modelage originel, et, pour ceux qui étaient capables de comprendre, il manifestait la Main de Dieu qui avait pétri l'homme à partir du limon. 

      Et parce que, dans cette chair modelée selon Adam, l'homme était tombé dans la transgression et avait besoin du bain de la nouvelle naissance (Tt 3,5), le Seigneur a dit à l'aveugle-né, après lui avoir enduit les yeux de boue :

-« Va te laver à la piscine de Siloé ».

Il lui accordait ainsi à la fois le remodelage et la régénération opérée par le bain.

Aussi, après s'être lavé, « il s'en revint, voyant clair », afin de reconnaître celui qui l'avait remodelé et d'apprendre en même temps quel était le Seigneur qui lui avait rendu la vie. 

      Ainsi celui qui, au commencement, avait modelé Adam et à qui le Père avait dit :

-« Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance » (Gn 1,26), celui-là même s'est manifesté aux hommes à la fin des temps et a remodelé les yeux de ce descendant d'Adam.

 

 

 :

 

 Pas de panique, mais il y a urgence ! 


« Dieu ne regarde pas comme les hommes : les hommes regardent l’apparence, mais le Seigneur regarde le cœur. » (1S 16, 7)


Ce verset  tiré du premier livre de Samuel, nous invite tous et chacun à une conversion profonde et urgente :

-celle de notre regard, de la façon dont nous regardons tous ceux qui nous entourent. Et il y a une urgence !
Bien souvent, nous nous arrêtons aux apparences, nous jugeons à l’aune de nos critères sociaux, affectifs ou autres. Et cela est normal, il ne faut pas en avoir peur. La première réaction liée à notre regard, nous ne la maîtrisons pas complètement !

 Décidons de regarder l'autre avec amour 
C'est bien joli de le vouloir, mais ensuite qu’est-ce que je fais  de ce regard ? Est-ce que je prononce un jugement sur telle personne que j’enferme alors dans une case, ou bien est-ce que c’est un moyen de lui vouloir du bien, alors même que j’ai pu être désarçonné de prime abord ?


Le regard de Jésus qui vit en communions constante  à la patience du Père Céleste va au-delà des défauts et voit la personne . Aprenons-donc de notre Chef, de notre modèlé à  ne pas nous arrêtez pas à la superficie des choses ,à ne pas enfermer une personne dans tel ou tel moment de sa vie (Fut-il délictueux ou pécamineux), éloignons-nous des travestissements mondains qui nous portent au "paraître" et nous éloignent de l'être, qui nous portent à maquiller en quelque sorte notre âme pour sembler meilleurs. Au contraire, à la suite du Christ "Doux et humble de coeur", soyons de ces cœurs qui discernent et transmettent le bien sans se lasser. 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je pense à une personne que j’ai pu enfermer par un regard et un jugement trop rapide et sans miséricorde. Je demande la grâce de l’humilité pour revoir mon jugement qui s’est peut-être fait trop rapidement et selon les apparences...

A Humble Jesus Christ Holy Tuesday...:

Mes pensées concernant la liberté de l'homme sont celles-ci :

en soi, la liberté est un grand don de Dieu; en soi, la liberté est la capacité à choisir. Dieu ne nous a pas programmés pour faire le bien (soit dit en passant, cela détruit souvent la foi chez les gens qui disent : " Pourquoi Dieu ne punit-Il pas les pécheurs? Où est Dieu, quand des guerres et des crimes sont en train de se produire?") Dieu ne nous a pas programmés pour faire le bien de la même façon que nous programmons l'alarme sur un réveil pour sonner à une heure précise. Il aurait pu le faire; Il aurait pu créer une communauté formidable de gens heureux et saints. Mais ces gens n'auraient pas été saints et heureux de leur propre choix, mais par le programme qui leur aurait été intégré. L'image de Dieu ne serait pas en eux; elles auraient été créées autrement [puisque Dieu a le libre-arbitre absolu, ndt]. Mais Dieu a voulu nous créer selon Son image, pour nous insuffler le souffle de Sa vie. Ce qui a conduit au fait que l'homme a la capacité de choisir."
Sa sainteté le patriarche Kirill de Moscou

The Risen Christ - Othodox Icon art - Ανάστασις IC XC:

Urgence élections,
 Prière pour la France:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

Urgence élections :
 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Amîn.

Saints du jour:

Mercredi, 29 mars 2017

SAINT EUSTACHE
(ou Eustaise)
Abbé
(+ 629)
 
 

 

     Issu d'une noble famille burgonde, Eustaise naquit dans le pays de Langres, sans doute dans le Bassigny (Haute-Marne). Nous ne savons rien de ses parents, sauf qu'il était le neveu par sa mère de Miétius (ou Michus), évêque de Langres. Dès son plus jeune âge, il fut élevé par Colomban lui-même. On ne sait pas comment il connut Colomban, mais celui-ci eut bientôt fait d'apprécier ses grandes qualités et en fit son minister. «Ses progrès furent si grands en vertu et en science qu'on le jugea capable d'enseigner ». Telle était la confiance qu'il sut inspirer au saint Irlandais, que celui-ci se reposa sur lui d'une des parties les plus difficiles de sa charge, à savoir la direction de l'école du monastère. 

 

     Après l’expulsion de Colomban de Luxeuil en 610 avec ses compagnons irlandais, Eustaise fut, avec Attala et Cagnoald, un de ceux qui rejoignirent Colomban, sans doute à Metz, à la Cour de Théodebert. Nous les retrouverons ensuite sur les chemins de l'exil, à travers la Suisse, puis au bord du lac de Constance, à Bregenz (Autriche), où ils eurent permission de s'installer. En 612, au moment de quitter Bregenz, Colomban ordonna à Eustaise de rentrer à Luxeuil et d'y relever Attala et Waldolène qui avaient gouverné le monastère comme prepositi en son absence. 

 

     Le roi Clotaire, à la tête des trois royaumes mérovingiens, décida d'envoyer Eustaise à Bobbio pour tenter de décider Colomban à revenir à Luxeuil. Invoquant son âge, ce dernier déclina la royale invitation. Au retour, sur le chemin de Luxeuil il s’arrêta au monastère Saint-Maurice d’Agaune (Suisse) d'où il ramena, non sans difficultés, l'ermite Amatus (futur saint Amé).  

 

   Eustaise partit évangéliser les populations au bord du Doubs et jusqu’aux confins du Danube en fondant des monastères (Cusance dans le Doubs, Weltenburg, en Bavière). C’est sous son abbatiat et celui de son successeur saint Valbert que le monastère de Luxeuil devint une école monastique de réputation européenne, pépinière de saints et de bâtisseurs de monastères à travers la Gaule. Il dut combattre l’hérésie du moine Agrestius qui avait déjà converti Saint Amé et Saint Romaric et que Sainte Fare avait rejetée.

 

Les fondations de cette époque vécurent selon la règle de saint Colomban, probablement déjà assouplie en se mêlant avec celle de Saint Benoit.

 

Il mourut le 29 mars 629 et il fut enterré dans l’église Saint Pierre de Luxeuil. Ses reliques furent rassemblées avec celle de saint Valbert au cours du VIIIe siècle.

 

 
(Source:Vie de saint Colomban et de ses disciples, Adalbert de Vogüé, Vie de saint Eustaise, Vie monastique n°19, Abbaye de Bellefontaine)

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Sainte Gladys

Veuve et ermite

(Ve s.)

 

Gladys, prénom toujours apprécié dans le monde anglo-saxon, était princesse du Pays de Galles.

Elle et son mari Gondlée étaient devenus des saints, non sans peine. Gondlée, chef de clan, avait enlevé sa future épouse, dont la fidélité conjugale fut loin d'être exemplaire.

 

Or le fils de tels parents, Cadoc, se manifesta très vite, au contraire, comme un saint authentique. Il eut assez d'influence pour amener ses parents à quitter leur existence brutale.

 

Devenue veuve, Gladys se convertit et se fit ermite, vivant dans la prière et la pénitence au bord de la rivière Ebbwé, dans l'Ouest de l'Angleterre. Elle termina sa vie dans la paix de la conversion du cœur.

 

Quant à son fils, devenu moine, il fonda un monastère dans la région de Cardiff, puis se réfugia avec ses moines en Armorique, notre Bretagne, lors de l'invasion des tribus saxonnes. Ayant rencontré saint Gildas, le moine Cadoc portera l'Évangile dans la région de Vannes en Morbihan.

 

Ainsi, le fils et la mère se sont retrouvés par la miséricorde du Seigneur qui « écrit droit avec les lignes courbes de nos vies ».

 

De retour en Angleterre, Cadoc prend soin de ses compatriotes, les Celtes des comtés orientaux combattant les conquérants saxons, qui le livrent au martyre à Weedon. Il avait mené jusqu'au bout le beau combat de la foi. Le prénom Cadoc, ou encore Kadeg, a d'ailleurs le sens, en celtique, de "combattant valeureux".

 

Cette notice fait référence au dictionnaire hagiographique intitulé Dix mille saints et rédigé par les bénédictins de Ramsgate en Angleterre (Éditions Brépols).

 



(Source principale : lejourduseigneur.com (« Rév. x gpm »).)

 

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Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
La Genèse au sens littéral, 4, 11-13 [21-24] (trad. Bibliothèque Augustinienne, t. 48, DDB 1972, p. 307s rev.) 

 

« Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi, je suis à l'œuvre »

Christ, the Creator of this World.:

 

Nous voudrions expliquer comment sont également vrais deux textes : celui de la Genèse où il est écrit que Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres et celui de l'Évangile où le Seigneur, par qui toutes choses ont été faites, dit :

-« Mon Père est à l'œuvre jusqu'à maintenant, et moi aussi je suis à l'œuvre »...

L'observation du sabbat a été prescrite aux juifs pour préfigurer le repos spirituel que Dieu promettait aux fidèles qui feraient de bonnes œuvres.

Repos dont le Seigneur Jésus Christ... a confirmé le mystère par sa sépulture.

Car c'est le jour du sabbat qu'il a reposé dans le tombeau... lorsqu'il avait consommé toutes ses œuvres... 

On peut penser que Dieu s'est reposé d'avoir créé les divers genres de créatures, parce qu'il n'a plus créé ensuite de nouveaux genres, mais...

que, même en ce septième jour, il n'a pas cessé de gouverner le ciel, la terre et tous les autres êtres qu'il avait créés ; sinon, ils auraient aussitôt sombré dans le néant. Car la puissance du Créateur, la force du Tout-Puissant, est la cause par laquelle subsiste toute créature...

Il n'en est pas en effet de Dieu comme d'un architecte : la maison est achevée, celui-ci s'en va et...

l'œuvre subsiste ; au contraire, le monde ne pourrait subsister, ne serait-ce l'instant d'un clin d'œil, si Dieu lui retirait son appui... 

C'est ce que dit l'apôtre Paul quand il est venu annoncer Dieu aux Athéniens :

-« En lui nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac 17,28)... En effet, nous ne sommes pas en Dieu comme sa propre substance, au sens où il est dit qu'« il a la vie en lui-même » ; mais, puisque nous sommes autre chose que lui, nous ne pouvons être en lui que parce qu'il agit ainsi :

« Sa Sagesse s'étend avec force d'un bout du monde à l'autre et elle gouverne l'univers » (Sg 8,1)... 

Les œuvres bonnes que Dieu a faites (Gn 1,31), nous les voyons ; son repos, nous le verrons après avoir accompli nos bonnes œuvres.

____________ L’image contient peut-être : une personne ou plus, océan, plein air, nature et eau

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PRIERE:

Ô Dieu qui cultivez la beauté et qui plantez la bonté - rendez fécond mon esprit stérile, dans Votre miséricorde.

Ô Christ, montant sur la croix par le cœur de Votre amour - Vous m'avez tiré du gouffre des passions - Tu m'avez relevé et redirigé vers les cieux.

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Ô Christ, étendant Vos  mains sur la croix - Vous avez embrassé toutes les nations qui étaient loin de Vous - Vous les avez ramenées près de Votre puissance.

Gloire soit au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Unité des trois Personnes, Trinité plus haute que l'être - Unique Divinité, Père, Fils et Esprit droit - sauvez ceux qui Vous vénèrent.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.

Amîn

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Qui parmi ceux qui sont nés de la terre - pourrait dignement te célébrer, Vierge Mère - Tu es la seule élue et toute bienheureuse entre les femmes.

Gloire à Vous , ô notre Dieu, gloire à Vous.

Jésus élevé sur la croix, le côté percé - Vous avez bu le fiel pour moi - qui par la transgression Vous ai couvert d'amertume.

Ô Dieu qui cultivez la beauté et qui plantez la bonté - rendez fécond mon esprit stérile, dans Votre miséricorde

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Prayer of Repentance of St. Mary of Egypt

 

while standing in front of the icon of the Theotokos at the Church of the Holy Sepulcher in Jerusalem.

“O Lady, Mother of God, who gave birth in the flesh to God the Word, I know, O how well I know, that it is no honour or praise to thee when one so impure and depraved as I look up to thy icon, O ever-virgin, who didst keep thy body and soul in purity.

Rightly do I inspire hatred and disgust before thy virginal purity. But I have heard that God Who was born of thee became man on purpose to call sinners to repentance. Then help me, for I have no other help. Order the entrance of the church to be opened to me.

Allow me to see the venerable Tree on which He Who was born of thee suffered in the flesh and on which He shed His holy Blood for the redemption of sinners an for me, unworthy as I am.

Be my faithful witness before thy son that I will never again defile my body by the impurity of fornication, but as soon as I have seen the Tree of the Cross I will renounce the world and its temptations and will go wherever thou wilt lead me.”

Jeudi, 30 mars 2017

Saint Jean le Sinaïte,

Aucun texte alternatif disponible.

surnommé Climaque

 

J

ean naît vers 575. Sa vie se déroula donc pendant les années où Byzance, capitale de l'empire romain d'Orient, connut la plus grande crise de son histoire. A l'improviste, le cadre géographique de l'empire se transforma et le torrent des invasions barbares fit s'effondrer toutes ses structures. Seule tint bon la structure de l'Église, qui continua pendant ces temps difficiles à exercer son action missionnaire, humaine et socio-culturelle, en particulier à travers le réseau des monastères, dans lesquels œuvraient de grandes personnalités religieuses, comme celle, précisément, de Jean Climaque.

 

Jean vécut et raconta ses expériences spirituelles dans les montagnes du Sinaï, où Moïse rencontra Dieu et Elie en entendit la voix. On conserve des informations le concernant dans une brève Vita (pg 88, 596-608), écrite par le moine Daniel de Raito : à seize ans, Jean, devenu moine sur le mont Sinaï, y devint le disciple de l'abbé Martirio, un « ancien » ; c'est-à-dire un « sage ». Vers vingt ans, il choisit de vivre en ermite dans une grotte au pied de la montagne, dans un lieu appelé Tola, à huit kilomètres du monastère de Sainte-Catherine. Mais la solitude ne l'empêcha pas de rencontrer des personnes souhaitant avoir une direction spirituelle, ainsi que de se rendre en visite dans plusieurs monastères à Alexandrie. En effet, sa retraite d'ermite, loin d'être une fuite du monde et de la réalité humaine, déboucha sur un amour ardent pour les autres (Vita 5) et pour Dieu (Vita 7).

 

Après quarante ans de vie érémitique vécue dans l'amour pour Dieu et pour son prochain, des années pendant lesquelles il pleura, il pria, il lutta contre les démons, il fut nommé higoumène du grand monastère du mont Sinaï et revint ainsi à la vie cénobitique, dans un monastère. Mais, quelques années avant sa mort, nostalgique de sa vie d'ermite, il laissa à son frère, moine dans le même monastère, la conduite de la communauté.

Il meurt après 650.

On possède de lui deux œuvres ascétiques « l'Échelle de perfection », d'où son surnom de Climaque, et le « Livre au Pasteur ».

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape émérite de l'Eglise de Rome SS  Benoît XVI :

 >>> Jean Climaque

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Ayant solidement sur l'échelle, Climaque, 
disposé tes vertus comme autant de degrés, 
tu gagnas, en montant, l'état paradisiaque. 
Le trente, de ce monde, Jean, tu émigrais. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

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Tropaire, t. 8

Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le désert stérile, / par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, / par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier: / vénérable Père, saint Jean, prie le Christ notre Dieu / de sauver nos âmes.

Lucernaire, t. 8

Sans cesse, vénérable Père, saint Jean, / tu chantas à pleine voix les louanges de Dieu, / méditant ses paroles inspirées / pour les faire fructifier sagement; / et, devenu riche de la grâce d'en-haut, / tu méritas la béatitude sans fin.

Par les flots de tes larmes, illustre Père, saint Jean, / ton âme fut purifiée / et par tes veilles de toute la nuit / tu as trouvé grâce auprès de Dieu, / tu es monté vers son amour, / Père bienheureux, vers le charme de sa beauté; / et maintenant tu en jouis, dans l'allégresse sans fin.

Sur les ailes de l'esprit, vénérable Père, saint Jean, / vers Dieu tu es monté par la foi, / abandonnant le désordre de ce monde agité; / prenant ta croix, tu as suivi le Christ, / maîtrisant sous le frein de l'ascèse les élans de ton corps / par la force qui émane du saint Esprit.

Cathisme, t. 4

Ayant solidement fixé les vertus / comme degrés vers le ciel, / tu montas, dans la piété, / vers l'immensité de la contemplation; / toi qui mis au pilori les embûches des démons, / tu gardes tous les hommes de leurs méfaits; / Jean Climaque, échelle des vertus, / intercède auprès du Christ, / vénérable Père, pour le salut du genre humain.

Kondakion, t. 1

Toi qui nous offres comme impérissables fruits / les enseignements de ton livre, Père saint, / tu adoucis les cœurs des fidèles s'en approchant / avec sobriété, bienheureux Jean; / il est vraiment l'échelle conduisant / de terre vers l'immortelle gloire des cieux / les âmes de ceux qui te vénèrent fidèlement. 
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars30.html

(Source:Père Duloisy)

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Texte complet de l'Echelle de Saint Jean Climaque 
http://livres-mystiques.com/partieTE…/…/Echelle/climaque.htm

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He is best known as the author of the Ladder of Divine Ascent, a treasury of spiritual wisdom which is read in its entirety in monasteries during every Lenten season.

 He is also commemorated on the Fourth Sunday of Great Lent.

 

  Nothing is known of his life before he entered the monastery at Mount Sinai (now St Katherine's Monastery) at the age of sixteen; he remained there until his death at the age of eighty. After he first arrived, he spent nineteen years in strict obedience to his spiritual father, Martyrios. When Martyrios died, John retired to a nearby cave, where he lived in the strictest asceticism for twenty years. (It was during these years that he wrote the Ladder.) He reluctantly returned to the monastery when he was made abbot by the brethren, and spent the rest of his days guiding his spiritual children in the way of salvation.

 

  Once he heard a monk criticize him for speaking too much; rather than reproach the monk, he himself kept silence for a full year, never uttering a word until the brethren begged him to speak again. At another time a large company of pilgrims came to Mt Sinai. At supper they all saw a young man, dressed as a Jew, serving at table and giving orders to the other servants, then suddenly disappearing. When they wondered among themselves what this could mean, John said 'Do not try to look for him; that was the prophet Moses serving you in his own home.'

 

  When the holy abbot knew that his death was approaching, he appointed his own brother, George, as his successor. George grieved the approaching death of his beloved brother, but St John told him that, if he was found worthy to stand close to God after his death, he would pray that George be taken up to heaven in the same year. So it happened: ten months after St John's death, George reposed in the Lord.

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Croix_louange_2a.jpg

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 98 (trad. Brésard, 2000 ans C, p. 172 rev.) 

 

« Jeune homme, je te l’ordonne, lève-toi »

 

      Nous trouvons dans l’Évangile trois morts ressuscités visiblement par le Seigneur, mais des milliers invisiblement.

La fille du chef de la synagogue (Mc 5,22s), le fils de la veuve de Naïm et Lazare (Jn 11) sont le symbole des trois sortes de pécheurs que le Christ ressuscite aujourd’hui encore.

La jeune fille était encore dans la maison de son père ; le fils de la veuve de Naïm n’était plus dans la maison de sa mère, mais pas encore dans le tombeau ; Lazare était enseveli. 

      Il y a donc des gens dont le péché reste dans le cœur, mais qui ne l’ont pas commis en acte.

Ils ont consenti au péché, le mort est à l’intérieur de l’âme, il n’est pas encore transporté au-dehors.

Or, il arrive souvent que des hommes fassent cette expérience en eux-mêmes : après avoir entendu la parole de Dieu, le Seigneur semble leur dire :

« Lève-toi. »

Ils condamnent le consentement qu’ils ont donné au mal, et ils reprennent souffle pour vivre dans le salut et la justice.

D’autres, après le consentement, vont jusqu’à l’acte ; ils transportent le mort qui était caché dans le secret de leur demeure et l’exposent devant tous. Faut-il désespérer d’eux ?

Le Sauveur n’a-t-il pas dit à ce jeune homme :

« Je te l’ordonne, lève-toi » ?

Ne l’a-t-il pas rendu à sa mère ?

Il en est ainsi de celui qui a agi de la sorte : s’il est touché et remué par la parole de vérité, il ressuscite à la voix du Christ, il est rendu à la vie.

Il a pu faire un pas de plus dans la voie du péché, mais il n’a pas pu périr pour toujours. 

      Quant à ceux qui s’enchaînent dans des habitudes mauvaises au point de leur ôter même la vue du mal qu’ils commettent, ils entreprennent de défendre leurs actes mauvais, ils s’irritent quand on les leur reproche.

Ceux-là, écrasés sous le poids de l’habitude du péché, sont comme ensevelis dans le tombeau.

Cette pierre placée sur le sépulcre, c’est la force tyrannique de l’habitude qui accable l’âme et ne lui permet ni de se lever ni de respirer. 

      Écoutons donc, frères très chers, et faisons en sorte que ceux qui vivent, vivent, et que ceux qui sont morts, revivent.

Que tous ces morts fassent pénitence.

Que ceux qui vivent, conservent cette vie, et que ceux qui sont morts se hâtent de ressusciter.

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« La sainteté de la vie chrétienne n'est pas fondée sur l'amour d'une loi abstraite, mais sur l'amour du Dieu vivant, d'une Personne divine, Jésus-Christ,

le Verbe de Dieu incarné, qui nous a rachetés et délivrés des ténèbres du péché. Elle est fondée également sur l'amour de nos frères dans le Christ. Il s'ensuit que notre vie morale n'est pas formaliste, qu'elle ne consiste pas seulement en une simple fidélité au devoir. C'est avant tout une question de gratitude personnelle, d'amour et de louange. C'est une morale « eucharistique », un code d'amour fondé sur la reconnaissance et la compréhension de notre vie nouvelle dans le Christ, une compréhension profonde de la divine miséricorde qui nous fait tous partager les fruits de la mort et de la résurrection du Christ. Ceci implique une prise de conscience du fait que notre vie chrétienne est, en réalité, la vie du Christ ressuscité, actif et fécond à tous les moments dans nos âmes. Notre morale est alors centrée sur l'amour, la louange et le désir de voir Notre Seigneur pleinement glorifié dans nos vies et dans le milieu auquel nous appartenons.

[...] Le  Sauveur ressuscité communique à notre être le plus profond tous les mouvements de grâce et de charité qui nous font partager Sa vie divine. Notre réponse est donc la réponse aux suggestions délicates et aimantes de l'amour personnel du Seigneur pour nous. Le comprendre, c'est non seulement transférer notre attention de nous à Lui, mais c'est aussi éveiller dans nos cœurs un amour plus profond, plus vital, une foi plus féconde et plus dynamique. C'est remplir notre vie chrétienne de l'inexprimable chaleur de la gratitude ; c'est prendre conscience de la signification du terme « fils de Dieu » parce que le Fils unique du Père nous a aimés jusqu'à mourir pour nous sur la Croix, afin que nous soyons unis dans Son amour. »


Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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TOUS LES PREMIERS DIMANCHES DU MOIS, AU MONASTÈRE SYRIAQUE DE CHANDAI , PÈLERINAGES à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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La Vierge fait jaillir la grâce du sein de Dieu 

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La maternité de la Sainte Vierge s’exerce dans le domaine de la transmission de la grâce. Elle est Mère, Mère du Christ, Mère du Christ total, elle est co-rédemptrice ; elle est par conséquent associée à la production de la grâce avec le Christ.

Elle est immaculée, par conséquent toute sainte, toute belle : Dieu ne lui refuse rien. Elle est la reine assise à sa droite à laquelle il ne peut rien refuser. Puissance d’intercession extraordinaire qui lui permet de faire jaillir de Dieu la grâce, comme elle veut, à cause de sa sainteté, parce qu’elle est la plus belle des créatures, un prodige dans le ciel.

La Vierge ne produit pas la grâce, mais elle la fait jaillir du sein de Dieu.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Qui est Marie pour Jésus ?  

Bienheureux Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus

Notes,  1er mars 1964

Dans le cahier de l’Institut Notre Dame de vie, ‘Je veux demander pour vous l’Esprit Saint’, Editions du Carmel, page 33

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Trentième Jour

Prions pour nos bienfaiteurs, afin que le bon Dieu leur rendre tout le bien qu’ils nous font.

Saint Joseph était reconnaissant

Il s’était accoutumé à voir la main bienfaisante du bon Dieu s’ouvrir, à chaque instant, pour lui donner quelque chose. Le jour dont il jouissait, l’air qu’il respirait, le pain qu’il gagnait, les forces qu’il possédait… il savait que tout cela venait de Dieu, et il le remerciait à chaque instant. Cette élévation continuelle de son cœur reconnaissant l’entretenait dans une joie continuelle. – Comme lui, ne recevons-nous pas tout du bon Dieu ? Oh ! si nos yeux s’ouvraient, comme ils s’ouvriront au ciel, nous verrions la Providence attentive à nous entourer de bien-être, de paix, de joie… Remercions-la aujourd’hui, et ne lui déplaisons en rien…

Voudrions-nous commettre une faute, au moment même où Dieu nous fait du bien ?
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LA LETTRE DE GUILLAUME ANJOU:
Mor Philipose
 
Saviez-vous que 30% de tout le trafic web mondial est lié à la pornographie ? Selon un récent sondage IFOP, 51% des jeunes entre 13 et 17 ans sont allés sur des sites pornographiques en 2017. Depuis 2014, la proportion de filles a doublé, comptant maintenant pour 37%. 

La pornographie semble n'épargner personne, promue par une puissante industrie et de puissants lobbies exerçant des pressions dans la politique, les médias, la culture...

C'est une réalité, de nombreux chrétiens et responsables religieux sont concernés par ce péché. En plus de l'impureté et de l'infidélité que cela peut représenter dans un couple, regarder des contenus pornographiques, c'est aussi participer activement à l'industrie de l'esclavage et du trafic humain.

Bien sur, ce péché devient très rapidement une addiction et ceux qui s'y sont livrés en deviennent "esclaves". En terme d'addiction, la pornographie aurait les mêmes effets sur le cerveau que l'héroïne.

Prions pour les chrétiens, les pasteurs, les prêtres et tout leader qui regardent des contenus pornographiques et qui en sont devenus les esclaves.

Prions pour qu'ils trouvent le courage de parler à quelqu'un de confiance qui pourra les accompagner et les aider à retrouver leur dignité. 

Prions pour qu'ils placent leur foi dans le Seigneur, afin d'être pardonnés, entièrement délivrés et restaurés.

Envoyé avec amour,

Guillaume
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SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
Le gouvernement Écossais augmente la prise en charge des traitements de l’infertilité par FIV
Le Ministre Ecossais de la santé publique, Aileen Campbell, a indiqué que son gouvernement s’était engagé à assurer un accès équitable à la fécondation in vitro (FIV) suite aux recommandations formulées par le National Infertility Group....
 
 
Une neuroprothèse permet à Bill Kochevar, tétraplégique, de commander son bras par la pensée
Suite à l’implantation d’une neuroprothèse dans son cerveau, Bill Kochevar, tétraplégique, peut réutiliser son bras et sa main droite pour boire et manger.   Pour le Dr Bolu Ajiboye, premier signataire de la publication, « ‘c’...
 
 
Mum, Dad & Kids : une initiative citoyenne européenne pour faire face à l’ingérence européenne sur les sujets sociétaux
L’Union européenne réalise un « énorme travail quotidiennement à Bruxelles, dont l’impact est très important sur notre propre législation ». Ce travail concerne notamment « l’ensemble des sujets anthropologiques et sociétaux »,...
 
 
Marisol Touraine veut améliorer la « santé sexuelle » des français
Le ministre de la Santé Marisol Touraine a lancé mardi une initiative baptisée « stratégie globale d’amélioration et de promotion de la santé sexuelle...
 
 
1,6% des bébés nés aux États-Unis ont été conçus via une technologie de procréation assistée
Un nombre croissant de femmes américaines utilisent des traitements de fertilité pour concevoir un bébé. Les femmes attendent plus longtemps pour avoir des enfants et se marier, ou évitent le mariage, et les progrès de la technologie mettent à...
 
 
 

  AGENDA

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L'attaquant d'Arsenal témoigne

à nouveau de sa foi dans le

journal "L'Équipe".

Alors que l’attaquant vient d’éliminer le Luxembourg avec l’équipe de France grâce à ses deux buts, Olivier Giroud fait parler de lui tant pour son exploit sportif que pour sa foi. En juin dernier, dans une courte vidéo réalisée par la Fédération Française de Football à l’occasion de l’Euro 2016, il s’exprimait déjà ouvertement au sujet de sa foi : « Je passe un petit moment avec Jésus, ça te met le smile ».

Ce week-end, dans une interview au journal L’Équipe, Olivier Giroud partage sa manière de prier et l’origine de son tatouage latin, issu des Psaumes, qu’il porte sur le bras : « Je partage chaque jour un échange avec Jésus, ça me permet de bien entamer ma journée » (…) « Il m’arrive de prier en plein match. Parfois, tout ne va pas comme tu voudrais, tu sollicites l’aide de Jésus. Ça me fait du bien pour me reconcentrer, me focaliser sur l’essentiel. Lui parler me permet de faire le vide. Ça ne dure que quelques secondes, mais ça m’aide à évacuer ma frustration »

 
 
 

 

Et pour cause : le fameux tatouage que porte le numéro 9 de l’équipe de France n’est autre que cet extrait du Psaume 22 : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». De quoi faire fructifier toutes les défaites… Et remporter toutes les victoires !

(Source:ALETEIA)

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INVITATION(S):

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Chers amis. Aloho m'barekh.

 

Comme je le fais inlassablement depuis le rapt des deux Prélats,

j'encourage clergé, fidèles et amis de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma à se montrer solidaire de l'Eglise Patriarcale et de l'Eglise Grecque-Orthodoxe.

Cette fois, ce sera en répondant, par leur présence fraternelle, à l'initiative décrite ci-dessous.

 

 Personnellement, le 22 Avril, étant retenu par la desserte de notre paroisse de Dordogne,je m'unirai à cette initiative en célébrant à cette intention la Quadisha Qurbana (le St Sacrifice de la Messe) à 

*Périgueux(La Chapelle Faucher) le 22 à 10h30 et

*Angoulême (Jauldes) le 23 à 10h30.

 

Tous les fidèles et amis de la région Aquitaine sont invités à participer à l'une ou l'autre de ces Messes.

Votre fidèlement dans le Christ, notre Seigneur.

 

+Mor Philipose, Métropolite,Chandai ce 29.III.2017

 

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LE COIN DU CATECHISME

ET DE ...LA TRANSMISSION FAMILIALE:

 

Théobule
  
 La résurrection de Lazare 
  
Théobule

Marthe, Marie et leur frère Lazare sont des amis de Jésus. Ils habitent à Béthanie.
Lazare est tombé malade.
Les deux sœurs envoient quelqu’un dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
« La maladie de Lazare ne le fera pas mourir ; elle doit servir à montrer la puissance de Dieu et la gloire de son fils. »
Jésus aime Marthe, Marie et Lazare. 
Pourtant, quand il apprend que Lazare est malade, il attend 2 jours avant de dire à ses disciples :
« Retournons en Judée, à Béthanie. »
Quand Jésus arrive, Lazare est au tombeau depuis quatre jours déjà.
Béthanie est à une demi-heure de marche de Jérusalem et beaucoup de Juifs sont venus pour consoler Marthe et Marie de la mort de leur frère. 
Marthe vient à Jésus : 
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que maintenant encore, Dieu t’accordera tout ce que tu lui demanderas. »
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela, Marthe ? »
« Oui, je le crois : tu es le Christ, le Fils de Dieu. »
Puis elle part appeler sa sœur Marie :
« Le maître est là, il t’appelle. »
Marie se lève rapidement et part rejoindre Jésus. 
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il voit que tous pleurent, Jésus est bouleversé d’une émotion profonde et il pleure aussi.
Ils se rendent alors au tombeau. 
« Enlevez la pierre »
Puis il lève les yeux au ciel :
« Père, je te remercie parce que tu m’as exaucé.
Je sais que tu m’écoutes toujours et je voudrais que tous ces gens me reconnaissent comme ton fils. »
« Lazare, viens dehors ! »

« Déliez-le et laissez-le aller ! »
C’est ainsi que beaucoup de Juifs présents ont cru en lui. 


(Évangile selon saint Jean, chapitre 11, versets 1 à 45 )

LA  JOIE

la joie est la délectable expérience d'une sensation de plaisir provoquée par un bien dont on jouit effec­tivement ou par la perspective d'un bien dont on peut raisonnablement espérer qu'on l'obtiendra.

Il peut y avoir tout à la fois des joies naturelles et des joies spirituelles.

Les joies naturelles, ce sont, par exemple, les joies éprouvées pendant la jeunesse avant que les déceptions aient endurci l'âme, ou la joie qui découle d'une bonne santé lorsqu'on absorbe des aliments agréables, ou la joie du succès lorsqu'on a gagné quelque combat, ou les joies affectives lorsque le cœur se sent aimé.

Toutes ces joies naturelles sont intensifiées par les joies spirituelles et placées ainsi sur des bases plus durables. Aucun bonheur terrestre ne pourrait être permanent et complet s'il n'était associé à une bonne conscience.

 

La joie spirituelle confère, au milieu des boulever­sements de la vie, la sérénité d'humeur, la sérénité que conserve la montagne lorsqu'un orage éclate. 

Aux yeux d'un homme qui n'a jamais enraciné son âme dans le Divin, le moindre ennui prend tout de suite une importance excessive.

Il lui est impossible de concentrer toutes ses forces sur un seul objet, car trop de choses le troublent.

 

La joie ne doit pas être confondue, avec un accès de bonne humeur. L'accès est un épisode, la joie est une habitude. L'hilarité est comme un météore, la gaieté est comme une étoile ; l'hilarité est un grésil­lement de brindilles, la joie est un brasier.

 

Parce qu'elle a un caractère permanent, la joie rend plus aisées les actions difficiles.

Au terme d'une longue étape, les soldats seraient moins alertes s'ils n'étaient entraînés par la musique. Un cœur joyeux s'accom­mode facilement d'un joug et trouve les fardeaux légers.

 

Aucune infirmière ne peut se rendre véritablement utile dans une chambre de malade, si elle n'a pas l'esprit allègre. En fait, avant qu'elle y soit admise, on devrait exiger deux choses : qu'elle ait déjà subi une intervention chirurgicale et qu'elle ait le sens de l'humour.

 

L'intervention afin qu'elle sache ce que représente la douleurle sens de l'humour afin qu'elle sache comment diffuser de la joie. Il n'est rien qui prolonge plus sûrement la durée d'une maladie qu'un visage revêche.

 

La joie relève beaucoup plus de la vie affective que de la raison. L'allégresse d'un chef de famille est sti­mulée et soutenue beaucoup plus sûrement par sa femme et ses enfants qu'elle ne pourrait l'être par une simple opération de l'intellect.

Penché sur un berceau, un père se sent confronté avec les attributs de l'Être Éternel qui a répandu sur l'enfant sa ten­dresse et son amour.

L'aptitude à se réjouir est toujours une excellente manière d'éprouver la condi­tion morale de l'homme.

Aucun homme ne peut être extérieurement heureux, s'il est intérieurement mal­heureux. 

Lorsqu'un sentiment de culpabilité pèse sur l'âme, aucune somme de plaisir venue de l'exté­rieur ne peut compenser la perte de la joie intérieure. De même que le chagrin accompagne le péché, de même la joie est la compagne de la sainteté.

La joie, on peut l'éprouver tout à la fois dans la prospérité et dans l'adversité. Dans la prospérité, elle découle non des biens dont nous jouissons, mais de ceux que nous espérons ; non des plaisirs que nous ressentons, mais de la promesse de ceux auxquels nous croyons sans les voir.

Les richesses peuvent s'accumuler, mais celles que nous espérons sont celles que les mites ne dévorent pas, que la rouille ne ronge pas, que les voleurs ne dérobent pas.

Et même dans l'adversité, il peut y avoir de la joie, si l'on est bien assuré que le divin Maître lui-même est mort sur la Croix, comme condition préalable à saRésurrection.

 

Si la joie n'est point aujourd'hui un phénomène commun, c'est parce que des âmes timides n'ont pas le courage de s'oublier et de consentir des sacrifices à autrui, ou encore parce que des sympathies plus étroites font apparaître comme vaines les promesses les plus brillantes du monde à venir.

Dans la mesure où l'espérance qu'apporte la croyance en Dieu et au salut de l'âme disparaît de la vie,disparaît en même temps la joie, et l'on en revient au désespoir des païens. 

Les Grecs et les Romains de jadis voyaient toujours une ombre sur leur chemin et un squelette à leurs pieds. Parlant un jour de la vie, un fameux poète grec a dit qu'il vaudrait mieux n'être jamais né et que la meilleure chose à faire était de quitter cette vie aussi vite que possible. Voilà qui est tout à fait à l'opposé de ce que saint Paul ordonnait :

«Réjouis-toi toujours dans le Seigneur, et je le dis de nouveau : réjouis-toi ! »

 

(Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen))

Genesis 18:20-33:

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Then the Lord said, “The outcry against Sodom and Gomorrah is so greatand their sin so grievous that I will go down and see if what they have done is as bad as the outcry that has reached me. If not, I will know.”

The men turned away and went toward Sodom, but Abraham remained standing before the Lord. Then Abraham approached him and said: “Will you sweep away the righteous with the wicked? What if there are fifty righteous people in the city? Will you really sweep it away and not spare the place for the sake of the fifty righteous people in it? Far be it from you to do such a thing—to kill the righteous with the wicked, treating the righteous and the wicked alike. Far be it from you! Will not the Judge of all the earth do right?”

The Lord said, “If I find fifty righteous people in the city of Sodom, I will spare the whole place for their sake.”

Then Abraham spoke up again: “Now that I have been so bold as to speak to the Lord, though I am nothing but dust and ashes, what if the number of the righteous is five less than fifty? Will you destroy the whole city for lack of five people?”

“If I find forty-five there,” he said, “I will not destroy it.”

Once again he spoke to him, “What if only forty are found there?”

He said, “For the sake of forty, I will not do it.”

Then he said, “May the Lord not be angry, but let me speak. What if only thirty can be found there?”

He answered, “I will not do it if I find thirty there.”

Abraham said, “Now that I have been so bold as to speak to the Lord, what if only twenty can be found there?”

He said, “For the sake of twenty, I will not destroy it.”

Then he said, “May the Lord not be angry, but let me speak just once more. What if only ten can be found there?”

He answered, “For the sake of ten, I will not destroy it.”

When the Lord had finished speaking with Abraham, he left, and Abraham returned home.

 

15 | by ШКОЛА ПРОСОПОН / PROSOPON SCHOOL:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(mis à jour ) de fin Mars et Avril :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

_________

 

-PARIS: ATTENTION  la "Permanence pastorale et réception des fidèles  des Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois est en Avril 2017 reculée au Vendredi 7 et Samedi 8 Avril en raison du WE des RAMEAUX 

Le Samedi 8 AVRIL

RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

(En mai, retour à la normale: Vendredi 5 et Samedi 6). 

________________

NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Mars au soir au 31 Mars au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 2 Avril et 7 Mai, PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.* .

Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-N-D de Miséricorde,Notre-Dame de L'Epine , N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes), Mont St Odile, Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"), Le 11, N-D d'Autun, - Le 12, N-D d'Espis, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

 

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

_____________________________

 

 

NANTES :Jeudi 6 Avril, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 2 Avril * (En raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE) et le 23 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22  *. . .

ALSACE, SUISSE,LYONNAIS, SUD-EST :Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 24 (28 Messe à Belfort) et le 30, Messe dominicale à Lyon*.


 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 1er Mai et le 3

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE

 

PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST

 

SIMPLE...

 

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères

 

humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le

 

"premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

 

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour

 

l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet

 

immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une

 

intention de prière en l'envoyant à l'adresse

 

suivante:

 

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Méditation 2:

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,31-47.

En ce temps-là, Jésus disait aux Juifs : « Si c’est moi qui me rends témoignage, mon témoignage n’est pas vrai ; 
c’est un autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu’il me rend est vrai. 
Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean le Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. 
Moi, ce n’est pas d’un homme que je reçois le témoignage, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. 
Jean était la lampe qui brûle et qui brille, et vous avez voulu vous réjouir un moment à sa lumière. 
Mais j’ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir ; les œuvres mêmes que je fais témoignent que le Père m’a envoyé. »
Et le Père qui m’a envoyé, lui, m’a rendu témoignage. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face, 
et vous ne laissez pas sa parole demeurer en vous, puisque vous ne croyez pas en celui que le Père a envoyé. 
Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez y trouver la vie éternelle ; or, ce sont les Écritures qui me rendent témoignage, 
et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! 
La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; 
d’ailleurs je vous connais : vous n’avez pas en vous l’amour de Dieu. 
Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; qu’un autre vienne en son propre nom, celui-là, vous le recevrez !
Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ? 
Ne pensez pas que c’est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c’est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. 
Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, car c’est à mon sujet qu’il a écrit. 
Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » 

 



Par Saint Ephrem

(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Commentaire de l'Évangile concordant, 1, 18-19 ; SC 121 (trad. SC, p. 52-53) 

 

« Vous scrutez les Écritures... ; or ce sont elles qui me rendent témoignage »

 

La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de toutes parts, te tend des fruits bénis ; elle est comme ce rocher ouvert dans le désert, qui devient pour tout homme, de toutes parts, une boisson spirituelle :

« Ils ont mangé un aliment spirituel, et ils ont bu un breuvage spirituel »

(1Co 10,3 ; Ex 17,1s). 

Que celui qui obtient en partage une de ces richesses n'aille pas croire qu'il n'y a dans la parole de Dieu que ce qu'il y trouve ; qu'il se rende compte plutôt qu'il n'a été capable d'y découvrir qu'une seule chose parmi bien d'autres.

Enrichi par la parole, qu'il ne croie pas que celle-ci est appauvrie ; incapable d'épuiser sa richesse, qu'il rende grâces pour sa grandeur.

Réjouis-toi, parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce que la richesse de la parole te dépasse. 

Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de son impuissance à épuiser la source.

Mieux vaut que la source apaise ta soif, plutôt que ta soif n'épuise la source.

Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif.

Si, au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.

Rends grâces pour ce que tu as reçu et ne murmure pas pour ce qui demeure inutilisé.

Ce que tu as pris et emporté est ta part ; mais ce qui reste est aussi ton héritage.

----------

 

 Nous avons une mission de médiateur 


« Moïse apaisa le visage du Seigneur son Dieu en disant : « Pourquoi, Seigneur, ta colère s'enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte par la vigueur de ton bras et la puissance de ta main ? Reviens de l'ardeur de ta colère, renonce au mal que tu veux faire à ton peuple. [...] Et le Seigneur renonça au mal qu'il avait voulu faire à son peuple. » (Ex 32, 11-12.14)


Cet épisode de l’histoire de Moïse est assez mystérieux ! Plusieurs fois, Dieu se met en colère contre son peuple qu’Il conduit durant sa traversée au désert : à cause de son infidélité, de ses péchés, de son idolâtrie, de ses plaintes…Et plusieurs fois aussi, Moïse intervient auprès de Yahvé pour prendre la défense du peuple et détourner la colère de Dieu. 

Et Dieu, à la prière de Moïse, « renonce au mal qu’il voulait faire à son peuple ».


Moïse intercède, Moïse est médiateur entre Yahvé et le peuple, et sa prière est efficace.

C’est une fonction proprement sacerdotale - le curé d’Ars disait du prêtre qu’il donnait Dieu aux hommes, et les hommes à Dieu -, mais elle n’est pas réservée qu’aux prêtres. 

Chaque baptisé, en vertu de son  baptême, a aussi une mission de médiateur.

 L'homme ne se sauve pas seul 
Tous, nous pouvons et nous devons intercéder les uns pour les autres. Depuis mon Baptême-Chrismation Je suis inséré dans cette grande chaîne de la communion des saints, je suis responsable du salut de mon âme d’abord, mais aussi de celui des autres.Je ne puis être missionnaire si je ne me sanctifie pad !  Et ma prière, aussi modeste soit-elle, est puissante sur le cœur de Dieu.
Mystérieusement, Dieu réclame ma prière pour accomplir son dessein de Salvifique.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

 Je prends la résolution de prier pour une personne en difficulté. Je suis intercesseur pour elle, et je suis sûr que Dieu répond à ma prière selon ce qui est bon elle, pour son salut, et ma propre sanctification !

 

« J'appelle "moine" l'homme qui, dans tous les temps, dans tous les lieux et dans toutes les choses, suit exactement la loi du Seigneur, et se conforme parfaitement à sa sainte volonté. »

                         (L'échelle sainte de Saint Jean Climaque, premier degré, 11).

 

Current Christians are more militant. If the church is silent to avoid confrontation with the government, if the Metropolitans silent, if the monks hold their peace, then who will speak? (Saint Paisius the Athonite)/ Les Chrétiens actuels ne sont plus combattifs. Si l'Église garde le silence afin d'éviter la confrontation avec le gouvernement, si les métropolites gardent le silence, si les moines gardent leur paix, alors qui parlera? (Saint Païssios l'Athonite)

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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 19:31

Annunciation by Icon Writer, Lyuba Yatskiv |  LiveJournal:

"To be poor financially is in a way much easier than to be poor inwardly, to have no attachments. This is very difficult to learn and something which happens gradually, from year to year. You really learn to value things, to look at people and see the radiant beauty which they possess — without the desire to possess them. To pluck a flower means to take possession of it, and it also means to kill it. Seeking to preserve rather than destroy all that is beautiful is surely a primary aspect of becoming the Gospel. It is giving a living witness to the Beatitudes, starting with the first: “Blessed are the poor in spirit."
(Metropolitan Anthony Bloom )

______________________________________________

Fifth Tuesday of Great Lent

 
Evening:
 
 
 
St. Mark 3:1-12
 
 
 
 
 
 
Morning:
 
 
 
 
 
 
Exodus 14: 21-31
 
 
 
 
 
 
Isaiah 40: 12-24
 
 
 
 
 
 
Acts 18: 18 -28
 
 
 
 
 
 
Romans 1:26-32 
 
 
 
St. Mark 5: 1 -20

Livre de l'Exode 32,7-14.

En ces jours-là, le Seigneur parla à Moïse en ces termes : "Descend de la montagne, car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d'Égypte, s'est corrompu. 
Ils se sont bien vite détournés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, et ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël, voici ton Dieu, qui t'a fait monter du pays d'Égypte." 
Yahweh dit à Moïse "Je vois que ce peuple est un peuple au cou raide. 
Maintenant laisse-moi : que ma colère s'embrase contre eux et que je les consume ! Mais je ferai de toi une grande nation." 
Moïse implora Yahweh, son Dieu, et dit : "Pourquoi, Yahweh, votre colère s'embraserait-elle contre votre peuple, que vous avez fait sortir du pays d'Égypte par une grande puissance et par une main forte ? 
Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C'est pour leur malheur qu'il les a fait sortir, c'est pour les faire périr dans les montagnes et pour les anéantir de dessus la terre ? Revenez de l'ardeur de votre colère, et repentez-vous du mal que vous voulez faire à votre peuple. 
Souvenez-vous d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, vos serviteurs, auxquels vous avez dit, en jurant par vous-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, et tout ce pays dont j'ai parlé, je le donnerai à vos descendants, et ils le posséderont à jamais." 
Et Yahweh se repentit du mal qu'il avait parlé de faire à son peuple. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 7,14-31.

En ce temps-là, alors qu'on était déjà au milieu de la fête, Jésus monta au temple et se mit à enseigner. 
Les Juifs étonnés disaient : "Comment connaît-il les Écritures, lui qui n'a point fréquenté les écoles ?" 
Jésus leur répondit : "Ma doctrine n'est pas de moi, mais de celui qui m'a envoyé. 
Si quelqu'un veut faire la volonté de Dieu, il saura si ma doctrine est de Dieu ou si je parle de moi-même. 
Celui qui parle de soi-même, cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, est véridique, et il n'y a point en lui d'imposture. 
Est-ce que Moïse ne vous a point donné la Loi ? Et nul de vous n'accomplit la loi. 
Pourquoi cherchez-vous à me faire mourir ?" La foule répondit : "Vous êtes possédé du démon ; qui est-ce qui cherche à vous faire mourir ?" 
Jésus leur dit : "J'ai fait une seule œuvre, et vous voilà tous hors de vous-mêmes ? 
Moïse vous a donné la circoncision, non qu'elle vienne de Moïse, mais des Patriarches,
Et vous la pratiquez le jour du sabbat. Que si, pour ne pas violer la loi de Moïse, on circoncit le jour du sabbat, comment vous indignez-vous contre moi, parce que, le jour du sabbat, j'ai guéri un homme dans tout son corps ? 
Ne jugez point sur l'apparence, mais jugez selon la justice." 
Alors quelques habitants de Jérusalem dirent : "N'est-ce pas celui qu'ils cherchent à faire mourir ? 
Et le voilà qui parle publiquement sans qu'on lui dise rien. Est-ce que vraiment les chefs du peuple auraient reconnu qu'il est le Christ ? 
Celui-ci, néanmoins, nous savons d'où il est ; mais quand le Christ viendra, personne ne saura d'où il est." 
Jésus, enseignant dans le temple, dit donc à haute voix : "Vous me connaissez et vous savez d'où je suis !…et pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu : mais celui qui m'a envoyé est vrai : vous ne le connaissez point. 
Moi, je le connais, parce que je suis de lui, et c'est lui qui m'a envoyé." 
Ils cherchèrent donc à le saisir ; et personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n'était pas encore venue. 
Mais beaucoup, parmi le peuple, crurent en lui et ils disaient : "Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n'en a fait celui-ci ?" 

 

Holy Napkin:

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermons sur Saint Jean, n° 28 

 

« Son heure n'était pas encore venue »

 

« La fête juive des Tentes approchait. Les frères de Jésus lui dirent : Ne restez pas ici, allez en Judée, pour que vos disciples là-bas voient les œuvres que vous faites.

Jésus leur dit : Mon temps n'est pas encore venu, tandis que pour vous le temps est toujours bon » (Jn 7,2-6).

Jésus répond ainsi à ceux qui lui conseillaient de rechercher la gloire :

« le temps de ma gloire n'est pas encore venu ».

Voyez la profondeur de cette pensée : ils le poussent à rechercher la gloire, mais lui veut que l'humiliation précède l'élévation ; c'est par l'humilité qu'il veut se frayer un chemin à la gloire.

Les disciples qui voulaient être assis l'un à sa droite et l'autre à sa gauche (Mc 10,37) recherchaient la gloire humaine eux aussi : ils ne voyaient que le terme du chemin, sans considérer le chemin qui devait y conduire.

Le Seigneur les a donc rappelés à la véritable route, pour qu'ils parviennent à la patrie comme on doit le faire. La patrie est élevée mais la route est humble.

La patrie, c'est la vie du Christ ; la route, c'est sa mort.

La patrie, c'est la demeure du Christ, la route, c'est sa Passion. 

Ayons donc le cœur droit ; le temps de notre gloire n'est pas encore arrivé. Écoutons dire à ceux qui aiment ce monde, comme les frères du Seigneur :

« Votre temps est toujours bon, le nôtre n'est pas encore venu ».

Osons le dire, nous aussi.

Nous qui sommes le Corps de notre Seigneur Jésus Christ, nous qui sommes ses membres, nous qui le reconnaissons avec joie comme notre chef, redisons ces paroles, puisque c'est pour nous qu'il a daigné les dire le premier.

Quand ceux qui aiment le monde insultent notre foi, disons-leur :

« Votre temps est toujours bon, le nôtre n'est pas encore venu. »

L'apôtre Paul, en effet, nous a dit :

« Vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu ».

Quand viendra notre temps ?

« Quand le Christ, notre vie, apparaîtra, alors vous apparaîtrez, vous aussi, avec lui dans la gloire » (Col 3,3). 

« Notre vie est cachée en Dieu avec le Christ ».

On pourrait bien dire pendant l'hiver : cet arbre est mort, par exemple un figuier, un poirier ou tout autre arbre fruitier ; pendant tout l'hiver, il semble privé de vie.

Mais l'été sert de preuve et permet de juger s'il est vivant. Notre été à nous, c'est la révélation du Christ.

Dieu viendra manifestement, notre Dieu ne se taira pas.

Theotokos:

 Renouvelons notre vie de baptisé 


« Cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre, et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent. » 

(Ez 47, 9)


Grâce au pouvoir vivifiant de l'eau les animaux s’abreuvent, le poisson est abondant, les arbres fruitiers se multiplient.
On peut voir dans cette eau un rappel la grâce de notre baptême.

C’est cette vie baptismale que le Seigneur nous appelle à renouveler tout au long de ce carême, afin de nous préparer justement à renouveler les promesses de notre baptême lors de la Vigile qui approche. 
Bien souvent, hélas, cette grâce purifiante par l'eau baptismale et sanctifiante par le feu du St Esprit sont lésés  lorsque nous contristons et Le Premier Né, et l'Esprit Vivificateur en souillant la Source baptismale par les eaux boueuses de nos péchés...

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je prends donc aujourd'hui la résolution de reprendre conscience de la grâce immense que j’ai d’avoir été baptisé et, si je ne m'en souviens plus, je me renseigne sur la date précise de mon baptême. Si par ailleurs je ne suis pas baptisé dans l'Eglise Orthodoxe, je me renseigne pour savoir si j'ai été "Baptisé dans l'Eau et l'Esprit Saint", ou dans l'eau purificatrice seulement...Auquel cas,je pense à préparer ma Chrismation (Confirmation) pour répondre au désir du Premier Né, du Christ mon Seigneur, afin d'être  "baptisé dans l'Eau et l'Esprit-Saint"...
Je prie spécialement tout au long de cette journée pour toutes les personnes qui n’ont pas encore reçu le baptême ou qui se préparent à le recevoir.

"Être pauvre financièrement, c'est bien plus facile que d'être pauvre intérieurement, de ne pas avoir d'attachements. C'est quelque chose de très difficile à apprendre et qui arrive progressivement, année après année. Vous apprenez à vraiment apprécier les choses, à regarder les gens et à voir la beauté radieuse qu'ils possèdent - sans le désir de les posséder. Cueillir une fleur, c'est en prendre possession, et ça veut aussi dire la tuer. Chercher à préserver plutôt que de détruire tout ce qui est beau, c'est sûrement un aspect primordial de l'Évangile. Il en offre un témoin vivant dans les Béatitudes, en commençant par la première : " Bienheureux les pauvres en esprit."
(Métropolite Antoine (Bloom) de Sourozh)

____________

"Like a farmer who sees his fruits well ripened and prudently hastens to gather them that they might not be the least bit spoiled, so dost Thou also, O Saviour, gather Thy chosen ones who have labored righteously.

"Yet we, who are slothful and weak-willed, remain hardened, and our fruits never ripen; for we have not the resolve to labor without sparing ourselves, in order to ripen in good works and rightly be gathered into the storehouse of life."

(St. Ephraim the Syrian,"A Spiritual Psalter")

SAINT(S) DU JOUR:

 

Saint Gontran
( Roi des Francs en Bourgogne ( +592) Le premier Saint Roi de la Maison de France )

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Gontran était le petit fils de Clovis et de Clotilde, à 36 ans à la mort de son père Clotaire Ier, il reçut les royaumes de Bourgogne et d’Orléans, s’installa à Chalon-sur-Saône et gouverna avec une certaine sagesse, réussissant à repousser les invasions lombardes.

 La période était troublée et la famille se déchirait, c’est l’époque des crimes de Frédégonde et Brunehaut. Il s’efforça de calmer ses frères, et après leur mort il se déclara protecteur de ses neveux dont il se trouvait l’arbitre mais dont il se contenta de maintenir les ambitions en équilibre.

 

 

Malgré trois mariages il n’eut comme enfant survivant qu’une fille, qui devint religieuse ; aussi il choisit comme héritier Chidebert II, à qui il s’adresse sur la miniature du XVème s. ci-contre.

 

 

Il fut le premier roi franc que l'Église admit au nombre des saints, ce qui ne signifie pas qu'il fut un modèle.  Il répudia sa première femme, eut des  concubines, se montra brutal au point de tuer son médecin… tous les vices de son siècle ! Mais il se montra généreux envers les pauvres, dota les églises et les monastères, réunit des conciles et termina sa vie à l’abbaye de Saint Marcel de Chalon, qu’il avait fondée. Peu après sa mort, "le bon roi Gontran" fut proclamé saint par le peuple.

 

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Il répara les fautes de sa jeunesse par une exemplaire charité.

Auriez-vous préféré qu'il eût bien commencé 
et qu'il eût mal fini? La voie qu'il a suivie 
est celle du pécheur ayant, puis, embrassé 
la sainte pénitence au milieu de sa vie. 
Si bien il réussit qu'on loua sa bonté, 
et ce saint, le vingt-huit, vers le ciel est monté.

Tropaire, ton 6

Le roi de Bourgogne Gontran * a mérité le titre de bon roi: * par sa bienveillance envers tous, * il a racheté les erreurs de sa jeunesse dissolue; * par son repentir et ses oeuvres de charité * il a fait oublier ses crimes passés; * en réconciliant ses frères et en oubliant les offenses de ses ennemis, *il s'est conduit en véritable disciple du Christ; * il a soutenu par ses généreuses fondations * l'Eglise qui chante en lui désormais * l'illuminateur des Alpes, le champion de la piété * et le défenseur des orthodoxes enseignements.
http://orthodoxievco.net/ecr…/vies/synaxair/mars/gontran.pdf

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 Sainte Gündelinde

(+750) * Abbesse en Alsace * Nièce de Sainte Odile

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Tropaire ton 4

C’est en toi, bienheureuse Mère Gundelinde, que l’image de Dieu s’est conservée sans altération; car prenant Ta croix tu as suivi le Christ; Tu as appris aux hommes par tes actions, à mépriser le corps qui passe, et à s’appliquer aux soins de l’âme qui est immortelle: Aussi désormais ton esprit bienheureux participe à la félicité des Anges.
http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/mars/gundelinde.pdf
L'abbaye de Niedermunster
https://fr.wikipedia.org/…/Abbaye_Sainte-Marie_de_Niedermun…
http://www.mur-paien.fr/Insolite%20-%20Niedersmunster.htm

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Saint Hilarion le Jeune.

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A la terre Hilarion rend le terrestre corps 
afin de posséder, bienheureux héritage, 
la terre que les doux reçoivent en partage. 
Des élus, le vingt-huit, il a connu le sort. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 8

En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: / afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; / et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, / pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; / c'est ainsi que ton esprit se réjouit, / saint Hilarion, avec les Anges dans le ciel.

Cathisme, t. 4

Au Seigneur tu as consacré ta vie, Bienheureux, / et tu fus vraiment un excellent prêtre du Christ; / après d'innombrables et pénibles efforts, / joyeusement tu es passé vers les demeures du ciel / et maintenant tu fais jaillir sur nous des flots de guérisons.

Ayant pris sur lui le joug du Christ dès son enfance, saint Hilarion se purifia de toutes les passions par l'ascèse et la prière continuelle. Il était si compatissant envers les pauvres, qu'il lui arrivait souvent de leur donner son seul vêtement et de continuer, nu, sa route. Humble, affable et d'humeur toujours enjouée, il fut placé à la tête du monastère du Pélécète, au Mont Olympe de Bithynie, au temps de la pérsécution iconoclaste. Son expérience de la contemplation de l'image du Christ, lui permit de confesser avec audace le bien-fondé de la vénération des saintes icônes et de supporter maintes persécutions de la part des tyrans (vers 754). En récompense de ces combats pour la vertu et la vérité, Dieu lui accorda la gloire éternelle et fit jaillir de son tombeau quantité de miracles.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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He took up the monastic life when very young, and lived as a recluse for many years, and gained the grace to heal sicknesses and drive out demons by his prayers.

Later he became abbot of the Monastery of Pelekete in Bithynia. During the reign of the Emperor Leo the Isaurian, he and his monastery steadfastly upheld the holy icons, and were fiercely persecuted.

Hilarion and his forty monks were exiled to a prison near Ephesus, where the Saint reposed.

Troparion — Tone 5

Adorned with gladness of soul / As a pure vessel of the wisdom of Christ, / You were a reflection of the life in God. / Therefore you are resplendent with the light of virtues, / O Father Hilarion, / And you guide us unerringly to the salvation of our souls!

Kontakion — Tone 4

Righteous Hilarion, like a fruitful olive tree that has blossomed, / with your oil you mystically make radiant those who sing to you: / “Rejoice, unwavering rule of the righteous.”

 

 

 

 

« A la Sainte Vierge de s'en occuper » 

Charles Péguy (1873-1914), écrivain mystique français, fut tout d’abord athée et proche du socialisme avant de se convertir au Christianisme. Il priera alors toute sa vie pour la conversion de son épouse. Il mourra au combat pendant la guerre de 14-18. Son épouse acceptera le baptême un an plus tard.

En juin 1912, son fils, Pierre, tombe gravement malade. Péguy fait un vœu et va en pèlerinage à Chartres.

« Mon vieux, écrit-il à son ami Lotte, j'ai senti que c'était grave... J'ai fait un pèlerinage à Chartres... J'ai fait 144 km en trois jours... On voit le clocher de Chartres à 17 km sur la plaine... Dès que je l'ai vu, ça a été une extase. Je ne sentais plus rien, ni la fatigue, ni mes pieds. Toutes mes impuretés sont tombées d'un seul coup, j'étais un autre homme. J'ai prié une heure dans la cathédrale le samedi soir; j'ai prié une heure le dimanche matin avant la grand-messe... J'ai prié comme je n'avais jamais prié, j'ai pu prier pour mes ennemis... Mon gosse est sauvé, je les ai donnés tous trois à Notre Dame. Moi, je ne peux pas m'occuper de tout... Mes petits ne sont pas baptisés. A la Sainte Vierge de s'en occuper. » 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
La cathédrale de Chartres  

Tiré de La Médaille Miraculeuse, N°65

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Vingt-septième Jour

Prions que le bon Dieu nous pardonne tous nos soupçons à l’égard du prochain.

Saint Joseph agissait avec simplicité

Il voyait les choses telles qu’elles se présentaient, ne cherchant jamais s’il n’y avait pas quelque intention méchante qu’on eût voulu lui cacher. A Bethléem, par exemple, on lui disait : « Nous n’avons pas de place » et, si la pensée lui venait qu’on le repoussait parce qu’il était pauvre, il la chassait et il répétait simplement : « Ils n’ont pas de place ! » - A Nazareth, que de choses faites par Jésus et Marie, et dont le motif lui échappait ! Il les acceptait simplement, et il se disait : Jésus et Marie ne peuvent ni faire ni vouloir le mal. – Que de calme, que de bonheur apporterait dans une âme cette manière de penser !

Je vous le demande, ô S. Joseph, faites-moi la grâce de ne juger jamais ceux que je ne dois pas juger, et de ne jamais chercher des intentions mauvaises chez les autres.
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Vingt-huitième Jour

Prions, afin d’obtenir la grâce de ne pas agir avec trop de précipitation.

Saint Joseph était prudent

La prudence ne détruit pas la simplicité ni la droiture ; elle est un rempart pour l’une et pour l’autre. – S. Joseph ne se liait pas d’amitié avec tout le monde, il attendait, il observait avant d’ouvrir son âme. – S. Joseph comptait sur la Providence, mais il savait que la Providence n’intervient que lorsqu’on a fait, soi-même, tout ce qu’on pouvait, et il agissait comme si tout dépendait de lui. – S. Joseph se savait protégé par Jésus et Marie, mais il évitait toute occasion de mal, parce qu’il savait que le bon Dieu ne fait pas des miracles pour ceux qui s’exposent volontairement. Trois choses dans lesquelles j’ai besoin de vous imiter, ô S. Joseph : le choix de mes amis, la continuité dans mon travail, la fuite des occasions.

Je veillerai sur moi, je vous invoquerai pour que vous me veniez en aide.
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LE PÉCHÉ : PARLONS-EN

L’hérésie –

L’idée de péché est souvent rapportée au domaine moral. Mais il est bon de rappeler que le péché est l’éloignement ou la séparation de Dieu avant d’être l’infraction à une règle ; du reste le péché n’existe que par rapport à Dieu : « devant toi seul j’ai péché », dit le prophète David. Ainsi la réalité du péché est d’abord théologique, comme le montre le livre de la Génèse : le Malin détourna l’homme de l’adoration du vrai dieu, l’attira vers lui-même, lui faisant honorer une créature à la place du Créateur, comme l’explique saint Maxime le Confesseur. Les conséquences de cette hérésie originelle – l’idolâtrie, perversion de la connaissance – sont immenses : la discorde, la souffrance et la mort.

Les fruits

Saint Paul développe cet enseignement dans l’épître aux Romains (1, 18-31) : les hommes qui, « connaissant pourtant Dieu », ne le glorifient pas comme tel et, au contraire, « se fourvoient dans leurs vains raisonnements », sont livrés « aux convoitises de leur cœur », parce qu’ils « ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge, adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement : Amen ! » Suit une longue liste de péchés découlant de cette ignorance ou méconnaissance de Dieu : séparation de l’homme et de la femme, errance de l’intelligence, injustice, cupidité, méchanceté, envie, meurtre, médisance, hostilité à Dieu, orgueil, créativité dans le mal, inintelligence, sécheresse de cœur…

Se tromper

On peut être trompé au sujet de Dieu ; on peut se tromper de dieu. Certains entretiennent une vision fausse de Dieu, celle, par exemple d’un dieu mutilant, vengeur, culpabilisant et surtout arbitraire ; ils confessent éventuellement des doctrines incompatibles avec la foi biblique, ou se trompent sur l’identité de Jésus Christ, le réduisant au statut de simple homme… Les conséquences dans le comportement sont là : si Dieu est vengeur, pourquoi pardonner ? Si la réincarnation est vraie, je suis en train de payer par mon karma les fautes d’une vie antérieure, la Résurrection et le déliement de la mort du péché n’existent pas. Si Jésus n’est qu’un homme, même supérieur, en quoi peut-Il me sauver, et en quoi ses commandements peuvent-ils être vivifiants pour moi et pour ma famille ? Si la Trinité n’est pas vraie, comment parler d’amour ?

L’insensibilité mortelle

Certains, dans des situations où ils souffrent et font souffrir les autres – c’est généralement ce que fait le péché – ne réagissent plus quand on les sollicite avec une parole de l’Évangile : celui-ci ne leur parle pas dans leur vie parce que Celui qui parle ici n’est pour eux qu’un homme et n’a pas l’autorité d’un dieu. La question « qui est Jésus Christ ? » est la première à poser par rapport au péché. Certaines personnes n’ont pas le sentiment d’avoir un problème particulier avec Dieu, qu’elles ne connaissent pas ou très mal, ou qui n’a pas de réalité pour eux, qui n’est pas vrai. Il est souvent difficile également de faire appel à la foi de la communauté parce que, lorsqu’on erre dans le domaine de la foi, on est généralement prisonnier de sa propre individualité et de ses propres opinions sur la Divinité, et ainsi assez imperméable à la foi des autres. La lèpre décrite par le saint Évangile est une extrême insensibilité à la Vérité.

Mise à niveau

Le Carême, préparation des catéchumènes à confesser la vraie foi, est, pour les baptisés, le temps de la réévaluation de la foi et de la doctrine qu’ils professent. Vérifions que nous sommes cohérents : nous disons liturgiquement le Symbole de la foi et, peut-être, « in petto », dans notre cœur, nous confessons tout autre chose, ou bien nous sommes rongés par le doute. Une telle schizophrénie théologique est pathogène, sachons-le. Les maladies de notre âme et de notre corps, les pathologies du comportement, sont engendrées par l’ignorance ou la méconnaissance de Dieu ; par la dispersion et diverses formes d’idolâtrie ; par toutes sortes de contresens et de contrefaçons. Les personnes contrefaites, dans l’Évangile, signifient la déformation de l’âme par la méconnaissance de Dieu.

Santé et vérité

C’est pourquoi, en ce temps, l’acquisition du repentir (« donne-moi de voir mes fautes ! »), la vérification personnelle dans les échanges que nous avons avec nos prêtres, la catéchèse communautaire, le sacrement de l’onction, l’écoute de la Parole et de toutes les paroles que dit le Verbe dans les offices liturgiques, sont de toute urgence. La paralysie du Paralytique entrave le mouvement naturel de ressemblance à Dieu. La restauration de la vision juste de Dieu, par une vraie rencontre avec lui, rend au corps intérieur sa souplesse et sa mobilité naturelles.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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    L’ÉGOTISME

 

L’ÉGOTISME est le mensonge en action : il suppose que les fantaisies, les passions et les désirs instinctifs de l'égotiste ont un droit de priorité sur la loi morale, sur la fraternité des autres êtres humains et sur la volonté même de Dieu.

L'égotiste est comme un balan­cier qui affirmerait ses droits contre ceux de la pen­dule, ou comme un nuage en rébellion contre le ciel, ou comme un bras qui s'acharnerait à ignorer le corps dont il fait partie.

Comme il ne fait que ce que lui inspirent ses propres aspirations égoïstes, l'égotiste finit par détester tout ce qu'il fait. Il est comme l'enfant qui se lamente, dans une école progressiste :

« Suis-je vraiment obligé de faire tout ce dont j'ai envie ? »

On en arrive ainsi, parfois, à se haïr soi-même. Le petit garçon qui a dévoré toute la crème glacée pré­parée pour l'ensemble de la famille en vient à haïr jusqu'à la seule vue de cette sorte de crème glacée; mêlé à cette haine de l'aliment, proprement animale et « conditionnée », il y a le dégoût moral que le petit garçon éprouve pour lui-même, parce qu'il a commis le péché de gourmandise. 

 

Cette haine de soi, c'est le châtiment moral qui nous est infligé pour notre glou­tonnerie, exactement comme l'aversion pour la crème glacée est l'effet physique, animal, de la même infrac­tion.

 

Les hommes qui éprouvent jusqu'à la nausée ce dégoût de soi, se frappent instinctivement la poitrine, comme pour chasser le mal de la citadelle intérieure de leur âme.

Les athées sont plus enclins que les croyants à ce sentiment ; comme ils n'admettent pas la miséricorde et l'amour de Dieu qui nous en guérira, ils poussent parfois le dégoût que leur inspire leur personne jusqu'au stade final du suicide.

 

L'auto destruction est une projection, un reflet extérieur de la tragédie intérieure au cours de laquelle le petit moi a défié tout ce qui était plus grand que lui et en est arrivé, épuisé par les effets de cette rébellion, à une haine anormale de la vie.

Saint Pierre et Judas se sont l'un et l'autre insurgés contre la vie lorsqu'ils ont renié Nôtre-Seigneur ; l'un et l'autre avaient été mis en garde contre une pareille révolte ; l'un et l'autre ont été appelés des « démons » en raison de leur crime ; et l'un et l'autre se sont repentis.

Mais Judas s'est « repenti en lui-même », il a dressé son propre moi contre sa propre personne dans les vaines souffrances du désespoir. 

 

Saint Pierre, lui, s'est repenti dans le sein du Seigneur, il s'est délivré du mal par son humilité et il a retrouvé la joie.

 

C'est seulement en subordonnant le moi à quelque chose qui est plus élevé que le moi que l'on peut se guérir du désespoir ; car cette humilité débarrasse l'âme à la fois de l'orgueil et du jugement personnel,elle fait place nette pour l'afflux de la Vérité et de l'Amour divins.

 

« Quiconque s'abaisse sera élevé ; et quiconque s'élève sera abaissé »...

 

Mais la haine de soi est l'exaltation du moi dont on fait un juge amer et sans appel. Tant que l'écriteau « A louer » reste accroché à une âme pleine de préoccupations égoïstes, le Divin Locataire ne peut pas emménager.

 

On trouve un moyen d'éprouver l'authenticité de l'humilité dans notre attitude à l'égard des flat­teurs. Quiconque aime la publicité est un orgueilleux qui cherche à se justifier devant les hommes ; l'homme humble, lui, rapporte toutes les louanges à Dieu.

 

S'il a des dons, il sait que c'est Dieu qui les lui a octroyés et qu'ils doivent être utilisés à servir leur véritable Maître. 

Il est comme une fenêtre qui se satisfait de laisser les rayons de soleil du Bon Dieu la traverser, sans que l'envie la prenne de prétendre que la lumière est sa propre création. 

 

Un homme humble accepte tout à la fois les louanges et les blâmes comme des dons de Dieu : l'amertume et la douceur sont envoyées l'une et l'autre par Celui qui est amour. Comme le disait Job :

 

«Le Seigneur m'a tout donné, le Seigneur m'a tout repris. Loué soit le Seigneur ! »

 

L'égotiste, en revanche, n'arrive pas à s'oublier, même s'il a conscience de sa propre petitesse et qu'il en souffre : il croit possible de dissimuler cette infé­riorité en se vantant sans arrêt lui-même. 

 

L'homme humble s'est abandonné à Dieu ; il est préservé du désespoir, car il sait qu'il est aimé par l'Amour lui-même.

 

L'égotiste se plaint constamment de ce que les autres ne l'aiment pas assez ; il n'arrive pas à comprendre qu'il en est ainsi, parce qu'il a fait de sa personne le centre de l'universSes malheurs — comme presque toutes les autres formes de l'infortune — viennent d'un refus entêté de renoncer à sa propre obstination.

 

Nos meilleurs moments sont ceux où nous nous oublions pour être aimable avec autrui. Ces menus instants d'abdication sont des actes d'humilité authen­tique :

 l'homme qui s'abandonne se trouve, et il trouve son bonheur.

La haine de soi et le désespoir sont des maladies auxquelles seuls les égotistes sont prédisposés. 

 

Le remède à ces maux est toujours le même : l'humilité. 

Et cela signifie qu'il faut aimer Dieu plus que nous-mêmes.

(Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen))

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PORTER SA CROIX A LA SUITE DU CHRIST
(Par le Métropolite Philarète (Voznesensky) )
Au cours de la Divine Liturgie d'aujourd'hui nous avons tous entendu ce que notre Seigneur Jésus-Christ a dit, chaque chrétien doit porter sa croix: "Quiconque veut être mon disciple doit se renier et prendre sa croix et me suivre". Lui-même porta une croix, toute sa vie, et pas seulement au Golgotha ​​où Il porta Sa lourde croix de bois, sur laquelle Il allait bientôt être crucifié. Il porta une croix, toute sa vie! Il portait une croix en étant le Fils de Dieu. Le Dieu infini, uni à la nature humaine et, comme Dieu-homme, Il vécut parmi les gens, Il partagea avec eux leur vie. Cela ne suffisait pas: Il a apporté à la terre une somme d'amour et de miséricorde. Il a pardonné à tout le monde, n'a jugé personne, a effectué d'innombrables actes miraculeux de miséricorde, d'amour, de pardon et de guérison. Et plus Il déversait cette Lumière d'amour parmi le peuple, plus Ses ennemis aigris se pressaient autour de lui, le haïssant d'une haine satanique, jusqu'à ce que finalement ils Le clouent sur la Croix.
 
Comme vous l'avez entendu, il a été affirmé qu'un chrétien ne peut le suivre s'il ne prend sa croix et ne Le suit. Comme saint Théophane le Reclus l'a enseigné, cette très sainte croix est triple. Une partie de cette croix est l'ensemble des difficultés que l'homme doit porter, désireux de vivre une pieuse vie chrétienne et voyant qu'il ne réussit pas, parce que ses mauvaises habitudes et ses péchés habituels le contrôlent et le soumettent à eux-mêmes. 
Il en est souvent ainsi: l'âme d'un homme, est ardente, dans l'espoir d'une bonne vie chrétienne, mais ses péchés habituels, toutes ces habitudes qu'il a nourries, le tirent inexorablement vers elles. Et où qu'il aille, cela le suit partout. Pour cette raison, saint Théophane lui-même compare la condition d'un individu pécheur à celle d'une personne sur les épaules de laquelle, dans le dos, a été attaché un cadavre en décomposition, puant, et pourrissant. Il est lié, et partout où cette personne peut courir, tout cela reste avec elle. Il en est ainsi de notre nature pécheresse. "On ne peut échapper à soi" comme l'a dit un jour un russe.
 
La deuxième croix est constituée par les efforts de toutes les luttes et difficultés de notre vie terrestre. C'est ce qui est si souvent appelé notre CROIX - à savoir ces afflictions, les infirmités, les deuils, etc. Mais ici, je dois souligner que si, en fin de compte, l'homme fait face à toutes ces épreuves humblement et docilement, en les acceptant comme envoyées par la Providence de Dieu pour son propre bien, il accepte tout différemment. 
Tant qu'il grogne, résiste et enrage, son âme ne sera jamais en repos. Mais quand il s'arrête de grommeler, recevant humblement et docilement ces épreuves de la main droite de Dieu, il verra que, bien que tout autour de lui soit apparemment pareil, il est lui-même différent: il accepte toutes ces afflictions et difficultés avec calme, avec la conviction chrétienne, que c'est ainsi que cela doit être! Notre Seigneur et Père Céleste ne vous donnera pas une pierre au lieu de pain, et quand Il vous donne des afflictions, cela signifie que vous devez les supporter d'une manière chrétienne.
 
La troisième partie, la troisième croix, est, selon saint Théophane (et il est célèbre pour ses œuvres spirituelles) la croix de ces tentations qui attaquent un homme quand il a surmonté l'attrait des péchés de tous les jours, comme il en a été de même avec les grands athlètes spirituels. 
Ils ont été bien au-delà de la séduction des péchés classiques. Puis viennent la force et l'abîme de la tentation la plus dangereuse - la tentation de l'orgueil. Et puis parfois, ils faiblissent dans leur lutte contre ces tentations de la pensée orgueilleuse. Cette croix est à juste titre, connue seulement de ceux qui ont à la porter, comme ce même saint Théophane l'a noté. Mais d'une façon ou d'une autre, notre devoir est de porter notre croix, car le Seigneur ne connaît pas d'autres disciples [que ceux qui portent leur croix]. Amen.
 
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
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LA RELIGION EST-ELLE MORTE ?
ship-and-church
 
 
 
Père Stephen : 
En août 2007, j'ai écrit un article sur l'athéisme chrétien. A l'époque je cherchais à décrire le phénomène étrange du christianisme moderne - celui dans lequel la vie comme nous la vivons et la vie comme nous disons que nous croyons qu'elle est, sont deux choses distinctes. Ce n'est pas un problème d'hypocrisie, mais de navigation du christianisme vers des lieux éloignés dans lesquels toute activité spirituelle significative est accomplie en un lieu autre que celui où nous vivons.
 
Ainsi, le salut est quelque chose d'accompli dans l'histoire (sur la Croix) ou dans l'esprit de Dieu (une expiation juridique ou de médecine légale!) ou n'importe où ailleurs qu'ici et maintenant. Les sacrements deviennent des monuments commémoratifs, un témoignage à la Divine absence plutôt qu'à la Divine Présence. L'initiation dans l'Église est accomplie par une ordonnance qui est simplement vue comme un signe, un acte public d'obéissance dans lequel rien ne se passe (à l'exception peut-être de l'emplacement qui est hors du monde).
 
Le résultat de cette bifurcation de la foi est un monde vide dans lequel nous pouvons parler de "la mort de la religion." Les chrétiens modernes ont une relation à la foi à peu près comme ils ont une relation avec un point de vue politique. En effet, dans de nombreuses églises modernes, la substance de la foi est elle-même l'objet d'un débat politique. Ce que Dieu veut que nous fassions en tant que créatures sexuées, par exemple, est une question de perception culturelle et de persuasion, pas de révélation. De telles approches du christianisme garantissent seulement que le christianisme moderne en Amérique sera simplement cela: c'est-à-dire américain. Les églises deviennent la constitution transposée dans la prière (avec tous les différents points de vue de la constitution représentés par les dénominations diverses ou leurs différentes tendances). Nous devenons une nation de l'église rouge, bleue, et aucune d'elles n'a de relation avec l'Eglise, plénitude de Celui qui remplit tout en tous.
 
Cela transforme également l'Eglise en un instrument politique, ou la politique en un instrument ecclésial. Ainsi, la victoire d'un parti ou la défaite d'un autre est considérée comme une victoire de signification religieuse. En période de campagne électorale, les deux principaux partis se souciaient de "foi" et en général ils se sont retrouvés considérés en retour par les croyants.
 
Mais la vérité est que le christianisme avec un Christ mis de côté, n'est pas du tout le christianisme. Le christianisme qui peut être affecté par un changement des vents de la politique n'est pas du tout le christianisme. La nef de l'Eglise a été lancée contre la marée du paganisme romain et contre le vent de la domination grandissante de l'État dans toute la vie. Le sang de plusieurs milliers d'êtres a été versé avant que le vent ne change et ne permette une certaine liberté à l'Église - et pourtant l'Église à contre-courant et contre le vent était plus forte lorsque les vents et les marées changeaient que quand elle avait commencé son voyage. Car l'Eglise vogue sur la marée et le vent qui souffle dans ce monde, sans se soucier des conditions météorologiques politique des royaumes voués à l'échec.
 
La capacité de se repentir et de marcher en union avec la Lumière Divine de Dieu est aussi valable dans le goulag que dans la classe moyenne américaine qui bénéficie d'une liberté quasi illimitée. Car "là où l'Esprit du Seigneur, là est la liberté" (2 Cor. 3,17).
 
La mort de la religion, de la religion chrétienne véritable, se produit lorsque le Dieu qui s'est fait chair et a habité parmi nous, est considéré comme le Dieu qui s'est retiré (ayant accompli son œuvre ici-bas) et se trouve seulement dans l'aire éloignée de la pensée théologique. Il n'est pas étonnant que, dans la stérilité de l'athéisme chrétien le vide d'une vie spirituelle authentique doive être rempli par la vacuité de la vie politique.
 
Le parti Républicain est mort. Le parti Démocrate est mort. Aucun d'eux ne peut vous donner la vie. Ils appartiennent à un monde qui se meurt. Ce qui reste est ce qui a été établi par Dieu et fait toujours voiles dans les vents et la marée qui obéissent à Sa voix.
 
Il est un Royaume de Dieu, il se trouve dans une communion avec le Père, par le Fils dans l'Esprit Saint. Il n'est pas éloigné de nous, mais il est venu parmi nous. Il se manifeste dans les vies humaines et brûle d'un feu spirituel dans les sacrements de l'Église. Il guérit les malades, ressuscite les morts, chasse les démons et donne gratuitement ce qu'il a reçu gratuitement. Il ne connaît pas de pays autre que la plénitude de Dieu qui fait de la femme stérile la mère réjouie d'enfants, qui apporte l'eau dans le désert et change l'eau en vin.
 
La religion n'est pas morte, seule la fausse caricature de religion engendrée dans l'illusion du monde moderne est morte.
 
"Que Dieu se lève, que ses ennemis soient dispersés. Que ceux qui le haïssent fuient devant Sa face. "Et tous ces ennemis vivent en moi et en nous tous et Dieu doit naître en nous et chasser l'ennemi qui est en nous. Que Son règne vienne, que Sa volonté soit faite. Laissez la nef de l'Eglise voguer droit et dans la fidélité et savoir que le vent souffle où il veut.
 
Gloire à Dieu en toutes choses!
 
 
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après le Blog Glory to God for All Things
http://fatherstephen.wordpress.com/

Christ, the Creator of this World.:

Bruxelles :
La Marche pour la Vie fait un triomphe au Professeur Mercier
Pour sa 8ème édition, la Marche pour la Vie belge avait un invité d’honneur : le Professeur Stéphane Mercier, chargé de cours à l’UCL, qui a été suspendu par son université pour avoir rappelé que l’avortement est un meurtre.  Devant une foule d’environ 3000 personnes – une participation en nette hausse par rapport aux années précédentes – M. Mercier a affirmé que s’il était présent c’était en croyant et en philosophe, pour défendre les plus fragiles de la société. Le courageux professeur a cité saint Thomas More, préférant perdre ses honneurs plutôt que renier sa foi :  “je défends la liberté de la conscience, je défends  les droits de la vérité et au soir de notre vie c’est cette vérité qui nous jugera pour savoir si nous avons agit par amour pour elle, la Vérité éternelle de Dieu, et par amour aussi pour notre prochain”. Un discours sans complexe qui a rencontré les vivats de l’assistance !

 

Pour signer la pétition de soutien au Professeur Mercier, c’est ici.

(Source:www.ultramontain.be/)

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Pétition aux autorités de l'Université Catholique de Louvain

Désavouer le Pr Mercier c’est renoncer à témoigner la foi chrétienne dans le monde !

 

Signer la pétition

NN.SS. Joseph de Kesel (Grand Chancelier), Jean-Pierre Delville, Rémy Vancottem et Guy Harpignies, détenteurs du Pouvoir Organisateur,

 

M. Jean Hilgers (Président du Conseil d’administration) et Pr Vincent Blondel (Recteur),

 

Les soussignés souhaitent vous exprimer respectueusement leur étonnement et leur perplexité suite à la déclaration officielle de l’UCL se désolidarisant d’un texte de cours du Pr Stéphane Mercier qui ne fait qu’exprimer la position officielle de l’Église catholique en ce qui concerne l’avortement, qualifié de « crime abominable » par le Concile Vatican II.

 

Pour réparer cette faute grave, nous vous demandons de faire publier un communiqué officiel déclarant qu’en tant qu’université catholique, l’UCL rejoint entièrement et unanimement les positions de son chargé de cours.

 

Il en va de son intégrité propre et de la défense de son titre et de l’Institution qu’elle représente à travers celui-ci : l’Église catholique.

 

Pour honorer son titre de catholique, l’UCL se doit de respecter, en effet, les critères fixés par le Pape Jean-Paul II dans sa Constitution apostolique sur les Universités Ex Corde Ecclesiae, elle-même basée sur la Déclaration sur l’éducation chrétienne Gravissimum Educationis du Pape Paul VI :

 

  • Pour remplir sa vocation de recherche de la vérité, une université catholique doit faire en sorte que les disciplines enseignées et les recherches conduites gardent le lien essentiel avec la Vérité suprême qui est Dieu et assurer qu’elles soient utilisées pour le bien authentique des individus et de la société humaine ;

 
  • Pour représenter effectivement une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans le monde de la culture et que ses étudiants puissent devenir de vrais témoins de la foi dans le monde, une université catholique doit rester fidèle au message chrétien tel qu’il est présenté par l’Église ;
  • Pour contribuer réellement à l’agrandissement du trésor croissant de la connaissance humaine, les professeurs d’une université catholique doivent s’efforcer de « situer le contenu, les objectifs, les méthodes et les résultats de la recherche de chaque discipline dans le contexte dune vision cohérente du monde » et « être des témoins et des éducateurs d’une vie chrétienne authentique, qui manifeste l’intégration réalisée entre foi et culture, entre compétence professionnelle et sagesse chrétienne ».

C’est précisément cette vocation d’une université catholique que le Pr Stéphane Mercier s’est efforcé de respecter dans ses cours et c’est par cette fidélité qu’il est aujourd’hui jeté dans la tourmente, avec la connivence trouillarde de son propre employeur, l’Université Catholique de Louvain.

 

En désavouant le Pr Mercier, l’UCL se désavouerait elle-même et mériterait le dur avertissement de Notre-Seigneur aux Apôtres : « Vous êtes le sel de la terre; mais si le sel s'affadit, avec quoi le salera-t-on ? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors pour être foulé aux pieds par les hommes. » (Mt, 5, 13).

 

Sincères salutations,

{votre nom}

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Icônes coptes contemporaines Banne:

 
 
SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
Née d’une PMA en Espagne, ses « deux mamans » divorcent, que devient-elle ?
« Que se passe-t-il pour un enfant né d’une procréation médicalement assistée (PMA) en Espagne quand il y a divorce au sein d’un couple lesbien ? » Il s’agit d’ « un cas non prévu » par la loi Taubira en 2013, que le tribunal de...
 
 
Créer des cellules sanguines à partir de cellules souches, une alternative crédible au don de sang ?
Des chercheurs de l’université de Bristol au Royaume-Uni ont publié dans la revue Nature communications des résultats « prometteurs »  sur la production de globules rouges en laboratoire. De précédentes recherches se heurtaient...
 
 
Connecter les cerveaux aux ordinateurs, nouveau projet d’Elon Musk
Elon Musk  a lancé une nouvelle start-up, Neuralink, pour développer une technologie reliant nos cerveaux aux ordinateurs. Cette jeune entreprise, enregistrée en juillet 2016 en Californie comme compagnie de recherche médicale, aurait...
 
 
Russie : vers une interdiction de la GPA ?
Un sénateur russe, Anton Belyakov, a proposé d’interdire la pratique de la Gestation pour Autrui (GPA) en Russie. Selon lui, les lois actuelles protègent peu les acteurs de la GPA et le procédé peut nuire aux enfants qui en sont issus. Il...
 
 
PMA, GPA : « je peux le faire » donc « je dois le faire » ?
A l’approche de la présidentielle, l’ « accès à la procréation médicalement assistée (PMA) des couples de femmes et des célibataires » est de nouveau revendiquée, notamment par le gynécologue obstétricien René Frydman et un certain...
 
 
   AGENDA

Info VA. Lundi dernier, en pleine affaire Fillon, Nicolas Sarkozy a prononcé un discours à huis-clos au Palais de Justice devant 300 ténors du barreau de Paris, dont Valeurs actuelles a pu se procurer le contenu.

L'ancien président critique vertement l’influence exercée sur la justice par le “pouvoir médiatique”.

Nicolas Sarkozy n’était pas là en tant qu’ancien président, mais, “simplement, comme avocat”. Le lundi 20 mars dernier, l’ancien chef de l’Etat remettait la légion d’honneur à l’avocat Jean- Yves Le Borgne. L’intervention a lieu, à huis-clos, devant 300 ténors du barreau. “Trente-cinq minutes au milieu d’un silence religieux puis un tonnerre d’applaudissements” raconte un témoin à Valeurs actuelles, qui a pu se procurer le discours prononcé devant les hommes de loi.

“Eric Woerth avait été condamné par le tribunal médiatique”

La remise de décoration est symbolique, et prend encore plus de poids dans l’actualité de la droite, celle de Nicolas Sarkozy et de François Fillon en particulier. Car Jean-Yves Le Borgne était, dans l’affaire Bettencourt, l’avocat d’Eric Woerth, alors ministre du gouvernement Fillon et accusé de conflit d’intérêts.

Nicolas Sarkozy raconte : “Voilà une affaire qui aura fait couler beaucoup de mauvaise encre. Eric Woerth était coupable. La chose était entendue. Elle avait été tranchée par certains observateurs. Eric Woerth était coupable. La chose était jugée avant même d’être instruite. Il était mon ministre.  Il était mon ami. C’était là certainement des circonstances aggravantes.
 
Eric Woerth avait été condamné par le tribunal médiatique et vous, cher Jean-Yves, vous l’avez fait relaxer par un tribunal judiciaire”. Il s’agit là du tribunal correctionnel de Bordeaux, et l’orateur avait lui-même bénéficié d’un non-lieu dans cette affaire.

Nicolas Sarkozy se lance alors dans une critique sévère du système judiciaire français :

“Qui arrêtera l’ingérence du pouvoir médiatique dans le fonctionnement de l’autorité judiciaire ? Qui arrêtera l’instrumentalisation des procédures par le pouvoir médiatique ? Qui aura suffisamment de courage pour écrire le J’accuse qui manque à notre siècle ?”

Il continue : “Qui aura le courage de dénoncer la peine médiatique qui s’abat sur celui qui, parfois, n’a même pas été encore entendu par la justice elle-même ? Qui aura le courage de dire qu’il existe deux peines automatiques et qui ne sont pourtant inscrites dans aucun article du Code Pénal mais qui s’appliquent à tous les justiciables ayant le malheur d’avoir quelque notoriété. : L’inadéquation du temps judiciaire avec le temps médiatique et la publicité de l'instruction dont le secret n’est plus qu’une fable…”

“Comment justifier que le secret des sources du journaliste soit devenu un principe de droit ?”

La justice peut-elle tout se permettre ? Les avocats de François Fillon ont tancé sévèrement les juges en charge de l’enquête dans l’affaire Penelope, notamment pour la violation de la séparation des pouvoirs après la perquisition du bureau de l’ancien Premier ministre à l’Assemblée nationale.

Nicolas Sarkozy se lance alors dans un plaidoyer pour que les droits de la défense soient en adéquation avec ceux de l’accusation : “Aucune démocratie, aucun état de droit, ne peut tolérer qu’un pouvoir n’ait pas d’autres mesures de contrôle que lui-même et la seule conscience de ceux qui l’exercent.

A l’indépendance de la justice, à l’inamovibilité des juges et à l’inviolabilité du secret de l’instruction doit correspondre le respect de droits équivalents pour la défense. Ce n’est pas parce que la robe de l’avocat est noire quand celle du magistrat se teinte de rouge que ces deux robes n’ont pas droit au même respect, à la même déférence et aux mêmes immunités dans le sens le plus ancien et le plus noble de ce terme”.

L’ancien président s’en prend aussi au secret des sources journalistiques, qui permet aux journalistes de violer le secret de l’instruction en toute impunité sans jamais être menacés : “Comment justifier que dans notre pays le secret des sources du journaliste soit devenu, par la loi, non plus un simple précepte déontologique mais un principe de droit alors que dans le même temps le secret professionnel des avocats peut faire, à tout moment, l’objet d’une perquisition voire d’un interrogatoire dans le cadre d’une garde à vue ?” interroge Nicolas Sarkozy.

 
 

Comment prétendre, et à bon droit, obtenir d’un côté la sanctuarisation du métier de journaliste et refuser, à l’avocat, au médecin, au prêtre lui-même, le respect du secret professionnel ou de la confession.

La justice doit, bien sûr, chercher la vérité et pour cela elle dispose de moyens d’investigation nombreux et puissants mais elle ne peut ni inventer des intentions en renversant la charge de la preuve, ni arracher par la force et l’intimidation ce qu’elle doit obtenir par l’instruction, la déduction et la confrontation des points de vue”.

 

source

The Resurrection of Christ:

 
Publié le lundi 20 mars 2017 à 17:58  
DAESH ET LE SUPPLICE DES CHRÉTIENS D’ORIENT :
« J’AI ÉTÉ VIOLÉE 30 FOIS CE MATIN »

L’auteur et reporter français Frédéric Pons livre ses vérités à propos du « premier génocide du XXIe siècle ». Une situation qui en incombe largement à l’occident, coupable selon lui d’avoir méprisé les peuples et minimisé les mouvements rebelles en Syrie notamment.

Les constats qu’il a opérés sur le terrain ne font pas décolérer le reporter Frédéric Pons. Ce spécialiste du Moyen-Orient a enquêté sur le sort des Chrétiens dans cette région du monde déchirée par la guerre. Il publie un ouvrage aux éditions Calmann-Lévy, intitulé « Le martyre des chrétiens d’Orient ; portraits et témoignages ». Une façon de dresser un tableau peu élogieux à l’égard des ingérences internationales, qui ont selon lui fermé les yeux trop longtemps sur les massacres en cours. Citant plusieurs rapports d’ONG qui alertent sur la situation, il prétend désormais, fort de ses écrits, qu’on « ne pourra pas dire qu’on ne savait pas ». Au delà des assassinats ciblés, des tueries de masse, des enlèvements, des vols, de l’exode forcée et des familles volontairement séparées, l’auteur évoque plus précisément les viols perpétrés par Daech, ainsi que la réduction à l’esclavage de nombreuses femmes. « Des centaines et probablement des milliers » de chrétiennes en auraient été victimes, affirme Frédéric Pons. Des femmes qui se retrouvent aujourd’hui stériles ou enceintes de leurs bourreaux.

>> Relire :Le témoignage choc d'Assiatou, 14 ans, séquestrée puis violée

Un rapport établirait l’ampleur des attaques menées depuis cinq ans. 126 églises ont été ciblées et 1 131 chrétiens ont été tués jusqu’en 2014. « C’est un génocide au regard des lois qui relèvent du traité de Rome, signale l’auteur. Les bébés sont parfois arrachés à leurs mères dès l’accouchement. On leur dit qu’ils vont être adoptés par des familles musulmanes ». Leur devenir est obscur, mais le spécialiste est persuadé qu’ils sont ensuite élevés comme des enfants soldats. Frédéric Pons poursuit sur la destinée des jeunes filles enlevées : « Les chefs de Daech choisissent les plus jolies après avoir vérifié leur virginité, pour les garder ou les revendre : 60 euros environ pour une femme de 30-40 ans, 160 euros pour un enfant de 1 à 9 ans, chrétienne ou yézidie ».

Les chrétiens représentent « 3/4 des victimes pour motifs religieux »

Les témoignages de celles qui en réchappent, ou parviennent à un téléphone pour quelques instants tout au plus, ont été collectés ci et là. L’auteur cité les informations qu’a récoltées une députée yézidie. Cette dernière a reçu des dizaines d’appels terribles en provenance de captives. Parmi les propos les plus durs : « J’ai été violées 30 fois ce matin », lâché par l’une d’elle. Témoin du désespoir de ces demoiselles, certains imploreraient même qu’on bombarde les lieux où elles se situent, afin de mettre un terme définitif à leur calvaire . Certains chrétiens d’Orient donnent d’ailleurs d’autres billes de compréhension, en révélant que les musulmans les « qualifient depuis toujours de Nassirya, de Nazaréens », un « terme insultant dans leur esprit ». Pons rappelle en outre que les chrétiens « représentent les ¾ des victimes pour motifs religieux » dans le monde et estime à 270 le nombre de chrétiens tués chaque jour dans la soixantaine de pays où leur foi est réprimée.

>> Relire :Pour Marianne James, il est « difficile d'être chrétien et de droite »

Une dernière question demeure : Qu’est-il fait pour leur venir en aide ? Là encore, le ton est donné par l’auteur, qui jette un discrédit sur les puissances occidentales, coupables de passivité et de mauvais choix diplomatiques. « L’échec américain et européen a démontré que les bons sentiments ne font pas une bonne politique, écrit-il. (…) Pour avoir ignoré les facteurs immatériels et spirituels, pour avoir négligé la longue évolution historique de ces terres de vieilles civilisations, pour avoir méprisé les peuples, les décideurs occidentaux portent une immense part de responsabilité dans le malheur des pays arabo-musulmans, et dans donc le calvaire des chrétiens d’Orient ». Las, même dans l’accueil des populations opprimées, le bât blesse. La France ne fait évidemment pas exception. Beaucoup de demandes de passeports échouent. Pour celles qui aboutissent, commencent alors un vrai parcours du combattant. La touche d’espoir naît finalement de la bouche d’un réfugié lui-même. Omar déclare ainsi : « On a compris qu’à côté de la France officielle ; il y avait des Français. Nous en avons rencontré qui nous ont tellement aidés ».

INVITATION(S):

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Aucun texte alternatif disponible.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-Le 7, N-D de Miséricorde

Départ du Monastère le 8 pour les Sanctuaires d'Alsace.:

Basilique Notre-Dame de l'Epine.JPG

-Notre-Dame de L'Epine (coucher à Masevaux ou Thann)

HOUPPACH-115

-Le 9, N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

thann-04-droit d'auteur français-moments

- Le 10, Mont St Odile,

Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins") ,

- Le 11, N-D d'Autun (Coucher à Angoulême)

- Le 12, journée de détente à Angoulême ,

Cath st pierre.jpg

- Le 13 N-D d'Espis ,

- Le 14, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) le 14 à Jauldes.

saint-Théobald-collégiale église-thann-08-droit d'auteur français-moments

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

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PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA

Du 7 au 16 Octobre 2017

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1500 euros*  (200 euros d’arrhes à l’inscription/ Inscriptions closes le 1er Septembre.)

Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St

Thomas"* à FATIMA

Fátima - Centenário

Sanctuaires visités:

NOTRE-DAME DE LOURDES

NOTRE-DAME DE GARABANDAL

CHRIST MIRACULEUX DE LIMPIAS

SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE

NOTRE DAME DE FATIMA

SITE HISTORIQUE ET NOTRE-DAME DE L'ESCORIAL

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Programme:

*Samedi 7 Octobre: Départ du Monastère après la Messe d'envoi du Pèlerinage à 7h. Déjeuner "tiré du sac". Dîner à la "Maison Notre-Dame (Jauldes), coucher à Angoulême.

*Dimanche 8 Messe à Jauldes, déjeuner et départ pour LOURDES. Dîner et Coucher à LOURDES.

*Lundi 9 JOURNEE DE PELERINAGE A LOURDES, déjeuner et coucher sur place.

*Mardi 10, départ de LOURDES pour NOTRE-DAME DE GARABANDAL, déjeuner "tiré du sac", coucher sur place.

*Mercredi 11, matinée de Pèlerinage à GARABANDAL, déjeuner, départ pour LE CHRIST MIRACULEUX DE LIMPIAS, départ pour SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE (Coucher)

*Jeudi 12, matinée de Pèlerinage à SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE, déjeuner et départ pour FATIMA, couché sur place.

*Vendredi 13 Journée complète de Pèlerinage à NOTRE-DAME DE FATIMA (Déjeuner, diner, coucher)

*Samedi 14, départ pour l'ESCORIAL, Visite du Site historique et Pèlerinage à NOTRE-DAME DE L'ESCORIALE, départ pour LOURDES (Coucher sur place).

*Dimanche 15, LOURDES. Messe, déjeuner et départ pour ANGOULÊME. Diner à Jauldes et coucher à Angoulême.

*Lundi 16, petit déjeuner et retour au Monastère. Déjeuner "tiré du sac". Retour dans l'après-midi.

INSCRIPTION :

Madame, Mademoiselle, Monsieur, Père, Sœur :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Adresse complète :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

M’inscrits pour le Pèlerinage du Centenaire des Apparitions de la Très Sainte Vierge à FATIMA (Préciser si vous  désirez une chambre seule (Supplément de 10 euros par nuit) et verse dès aujourd’hui 200 euros d’arrhes  (non remboursables en cas de désistement).

Fait à :………………………………………………………….Date :……………………………………………………………

Signature :

 

 

*Plus nous serons nombreux et plus nos partenaires seront "compréhensifs", plus cette participation estimative sera revue à la baisse. Par ailleurs, ne vous privez-pas en raison de moyens trop justes de participer à ces moments de grâce.

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CAISSE DE SOLIDARITE

Que tous ceux qui le peuvent envoie au Monastère une obole (solidaire (Aussi minime soit-elle) pour aider leurs frères et sœurs Pèlerins; ces derniers prieront pour eux et "Le Seigneur qui connaît le secret des cœurs" les bénira...

ADRESSE :

Métropolie de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel :asstradsyrfr@laposte.net

L’ÉGLISE FAIT-ELLE DE LA POLITIQUE ?

Au fil des jours - 02 avril 2011:

L’Église : qu’est-ce à dire ? –

Quand nous prononçons le nom de l’Église, nous nommons le grand sacrement du Corps du Christ rempli du saint Esprit, l’institution divino humaine et charismatique née de la Pâque du Verbe et de la Descente de l’Esprit. Nous reconnaissons un organisme vivant formé par tous ceux qui confessent la vraie foi, qui sont baptisés, oints de l’Onction royale et participants à la sainte Eucharistie. Les évêques, les prêtres, les diacres et tout le Peuple saint de Dieu forment le corps ecclésial.

Distinction…

Comme telle, l’Église est un peuple consacré à Dieu, un peuple saint et mis à part pour le service et le témoignage de la Parole. Le Christ, Tête de ce Corps et Chef de son propre peuple, est très clair sur cette question : les baptisés ne sont pas « du monde » (Jn 15, 19) ; ils sont appelés à « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mat 22, 21). Aucune confusion, aucune compromission n’a la bénédiction du Seigneur. À ce titre, l’Église ne fait pas de politique, elle ne s’identifie à aucun parti de droite et de gauche – notamment en période électorale… Elle ne donne pas d’indication de vote. Elle ne soutient pas un pouvoir ou un autre. Et elle n’attend pas non plus le soutien de tel ou tel pouvoir. Elle ne sacralise pas le pouvoir, et le pouvoir politique n’a pas à justifier son existence. C’est une saine – et sainte – distinction. Historiquement, le maintien de ce discernement a été – et est –  une ascèse permanente et difficile… L’instrumentalisation de l’un par l’autre a pesé et pèse lourd.

…sans séparation

« Rendez à César » veut tout de même dire accomplir ses devoirs de citoyen. Le Christ et son Église enseignent la loyauté politique. Ils enseignent que personne dans ce monde n’a de pouvoir sans la permission de Dieu – y compris quand l’exercice de ce pouvoir constitue une épreuve pour les citoyens et en particulier pour les chrétiens. Rien dans ce monde n’advient sans la volonté ou la permission de Dieu. Aussi l’Église en ses membres s’engage-t-elle à témoigner de l’amour et de la volonté de Dieu en toute circonstance. Le Christ a aimé le monde jusqu’à donner sa vie pour son Salut. Les baptisés sont « dans le monde » (Jn 17, 15), et ils y sont parce qu’ils y sont envoyés pour une mission de témoignage. Le chrétien prend fait et cause pour l’homme, suivant l’exemple du Christ Dieu qui s’est mis du côté de l’homme – s’interposant entre l’homme et l’homme…

La citoyenneté

Les saints payent l’impôt (Mat 22, 17), ils votent, ils élisent et ils sont éligibles. Ils peuvent agir pour la volonté et l’amour de Dieu en étant membre de conseils municipaux, d’assemblées nationales, en exerçant un ministère public. Par leur engagement politique – oui : politique – ils contribuent à la sanctification de la société civile, à la manifestation de la justice et de la miséricorde divine. Les moines eux-mêmes, morts volontairement à ce monde, et soulignant ainsi de façon extrême la distinction Église-société, prient pour le monde et pour le pays, parce que les défunts intercèdent pour les vivants. Quand ils sont revenus de la mort à la vie, en spirituels véritables, ils sont aptes à conseiller et à éclairer tous ceux qui veulent agir dans le monde pour l’amour de Dieu et du prochain.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

 

Religious icon of Santa Famiglia:

Je vous propose la prière suivante pour notre Pays:


Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

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Saint Michael and the Dragon in an initial Q by an Unkown master German, Würzburg, about 1240-50:

Urgence élections :
 Prière pour la France à saint Michel
 
Saint Michel, grand Prince de la milice céleste, établi par la Providence divine le protecteur spécial de la France, souvenez-vous que vous l’avez faite grande entre toutes les nations, que vous l’avez établie sentinelle de la foi et soldat de Dieu dans le monde. Glorieux Archange, vous que nos rois ont autrefois proclamé patron de la France, protégez-nous contre tous nos ennemis ; nous vous conjurons de nous placer tous sous votre impénétrable protection. Protégez toujours l’Eglise et la France ! Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force et de sa grandeur. Éclairez les incrédules, rassurez les timides, fortifiez les faibles, encouragez les bons, secourez-nous tous et rendez-nous meilleurs et plus chrétiens. Ainsi soit-il.

Modern Orthodox Icons: http://www.versta-k.ru/en/catalog/8/:

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 5,1-16.

À l’occasion d’une fête juive, Jésus monta à Jérusalem.
Or, à Jérusalem, près de la porte des Brebis, il existe une piscine qu’on appelle en hébreu Bethzatha. Elle a cinq colonnades, 
sous lesquelles étaient couchés une foule de malades, aveugles, boiteux et impotents. 
[...]
Il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. 
Jésus, le voyant couché là, et apprenant qu’il était dans cet état depuis longtemps, lui dit : « Veux-tu être guéri ? » 
Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine au moment où l’eau bouillonne ; et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. » 
Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton brancard, et marche. » 
Et aussitôt l’homme fut guéri. Il prit son brancard : il marchait ! Or, ce jour-là était un jour de sabbat. 
Les Juifs dirent donc à cet homme que Jésus avait remis sur pieds : « C’est le sabbat ! Il ne t’est pas permis de porter ton brancard. » 
Il leur répliqua : « Celui qui m’a guéri, c’est lui qui m’a dit : “Prends ton brancard, et marche !” » 
Ils l’interrogèrent : « Quel est l’homme qui t’a dit : “Prends ton brancard, et marche” ? » 
Mais celui qui avait été rétabli ne savait pas qui c’était ; en effet, Jésus s’était éloigné, car il y avait foule à cet endroit. 
Plus tard, Jésus le retrouve dans le Temple et lui dit : « Te voilà guéri. Ne pèche plus, il pourrait t’arriver quelque chose de pire. » 
L’homme partit annoncer aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri. 
Et ceux-ci persécutaient Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. 

 



Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Sur les mystères, 24s (trad. bréviaire rev.) 

 

« Est-ce que tu veux retrouver la santé ? »

 

Le paralytique de la piscine de Bézatha attendait un homme [pour l'aider à descendre dans la piscine].

Lequel, sinon le Seigneur Jésus, né de la Vierge ?

Avec sa venue, il n'y avait plus seulement une simple préfiguration qui guérissait quelques individus, mais la vérité elle-même qui guérissait tous les hommes.

C'est donc lui dont on attendait qu'il descende, lui de qui Dieu le Père a dit à Jean Baptiste :

« Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre du ciel et demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint » (Jn 1,32)...

Pourquoi l'Esprit est-il descendu alors comme une colombe, sinon pour que tu voies, pour que tu reconnaisses que la colombe envoyée hors de l'arche par Noé le juste était l'image de cette colombe-là, et pour que tu y reconnaisses la préfiguration du sacrement du baptême ? ...

Est-ce que tu peux encore hésiter dans le doute, alors que le Père proclame pour toi de façon indubitable dans l'Évangile :

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j'ai mis tout mon amour » (Mt 3,17) ; alors que le Fils le proclame, lui sur qui l'Esprit Saint s'est manifesté sous la forme d'une colombe ; alors que l'Esprit Saint le proclame aussi, lui qui est descendu sous la forme d'une colombe ; alors que David le proclame :

-« La voix du Seigneur sur les eaux, le Dieu de gloire a tonné, le Seigneur sur les eaux innombrables » (Ps 28,3) ?

L'Écriture atteste aussi qu'aux prières de Gédéon, le feu est descendu du ciel et, de nouveau, à la prière d'Élie, le feu a été envoyé pour consacrer le sacrifice (Jg 6,21 ; 1R 18,38). 

Ne considère pas le mérite personnel des prêtres, mais leur fonction...

Crois donc que le Seigneur Jésus est là, invoqué par la prière des prêtres, lui qui a dit :

-« Quand deux ou trois sont réunis, je suis là, moi aussi » (Mt 18,20).

À plus forte raison, là où est l'Église, là où sont les mystères, c'est là qu'il daigne nous accorder sa présence.

Tu es donc descendu dans le baptistère.

Rappelle-toi ce que tu as dit : que tu crois au Père, que tu crois au Fils, que tu crois en l'Esprit Saint...

Par un même engagement de ta parole, tu es tenu de croire au Fils de la même manière que tu crois au Père, de croire en l'Esprit Saint de la même manière que tu crois au Fils, avec cette seule différence que tu professes qu'il faut croire en la croix du seul Seigneur Jésus.

Agion Oros - Mount Athos: 0057 – The Miraculous Icon of Panagia Pantanassa –...:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(mis à jour ) de fin Mars et Avril :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

_________

 

-PARIS: ATTENTION  la "Permanence pastorale et réception des fidèles  des Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois est en Avril 2017 reculée au Vendredi 7 et Samedi 8 Avril en raison du WE des RAMEAUX 

Le Samedi 8 AVRIL

RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

(En mai, retour à la normale: Vendredi 5 et Samedi 6). 

________________

NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 29 Mars au soir au 31 Mars au matin (prenez Rdv avec lui 07 87 11 06 03 par sms).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 22 Avril (En raison de la Semaine Sainte) *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 2 Avril et 7 Mai, PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE et aux Sts du Kérala.* .

Du 7 au 15 Mai, Pèlerinage Marial du "Mois de Marie".

Sanctuaires visités:

-N-D de Miséricorde,Notre-Dame de L'Epine , N-D de Houppach (Masevaux) et St Ubald (Thann/St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes), Mont St Odile, Notre-Dame de Neubois,

Notre-Dame de Thierenbach ("Route des vins"), Le 11, N-D d'Autun, - Le 12, N-D d'Espis, N-D de Toutes-Grâces et St Ubald (Vénération de la relique de St Ubald est invoqué contre toutes influences malfaisantes) 

 

Clôture des inscriptions le 23 Avril/ Offrande estimée 300 euros.

_____________________________

 

 

NANTES :Jeudi 6 Avril, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 2 Avril * (En raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE) et le 23 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 22  *. . .

ALSACE, SUISSE,LYONNAIS, SUD-EST :Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 24 (28 Messe à Belfort) et le 30, Messe dominicale à Lyon*.

 


 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 1er Mai et le 3

 

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

Icon of The Last Supper. Jesus and St. John.:

CONFIER DES INTENTIONS DE

 

PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST

 

SIMPLE...

 

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères

 

humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le

 

"premier né d'une multitude de frères" et  à Son amour pour tous les hommes…

 

A  travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour

 

l’humanité.

 

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet

 

immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

 

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une

 

intention de prière en l'envoyant à l'adresse

 

suivante:

 

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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27 mars 2017 1 27 /03 /mars /2017 19:00

 

Quelques écrits de Saint Grégoire de Narek

Gregoirenarek

(v. 944-v. 1010), moine et poète arménien 

During iconoclast heresy, icons were taken from people. When soldiers cut the icon of a pious Nicean widow, blood flowed. God told her to cast the icon in the sea; it stood upright and sailed west. Soon Mount Athos Iveron monks saw a pillar of light on the sea; it lasted several days. Virgin Mary told them only a monk named Gabriel was worthy to take it. The icon was put in the sanctuary but found at the gate several times. Virgin Mary told monks she would protect them, not otherwise. (Feb 12):

« Vous ne pourrez donc croire à moins d'avoir vu des signes et des prodiges ? »

« Celui qui invoquera le Nom du Seigneur, 
celui-là sera sauvé » (Jl 3,5 ; Rm 10,13). 
Quant à moi non seulement je l'invoque 
mais avant tout je crois à sa grandeur. 

Ce n'est pas pour ses présents 
que je persévère dans mes supplications, 
mais parce qu'il est la Vie véritable 
et qu'en lui je respire ; 
sans lui il n'y a ni mouvement ni progrès. 

Ce n'est pas tant par les liens de l'espérance 
que par les liens de l'amour que je suis attiré. 
Ce n'est pas des dons, 
mais du Donateur dont j'ai toujours la nostalgie. 
Ce n'est pas à la gloire que j'aspire, 
mais c'est le Seigneur glorifié que je veux embrasser. 
Ce n'est pas la soif de la vie qui toujours je me consume, 
mais le souvenir de celui qui donne la vie. 

Ce n'est pas après le désir du bonheur que je soupire, 
que du plus profond de mon cœur j'éclate en sanglots, 
mais c'est par désir de celui qui le prépare. 
Ce n'est pas le repos que je cherche, 
mais c'est le visage de celui qui apaisera mon cœur suppliant. 
Ce n'est pas pour le festin nuptial que je languis, 
mais c'est du désir de l'Époux. 

Dans l'attente certaine de sa puissance 
malgré le fardeau de mes péchés, 
je crois avec une espérance inébranlable 
et en me confiant dans la main du Tout Puissant, 
que non seulement j'obtiendrai le pardon 
mais que je le verrai lui en personne, 
grâce à sa miséricorde et à sa pitié 
et, bien que je mérite parfaitement d'être proscrit, 
que j'hériterai du ciel.

( Le Livre de prières, 12,1 (trad. SC 78, p.102 rev.) )

 :

___________________

« Afin d'être vraiment les enfants de votre Père..., car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons »

Nombreuses sont mes dettes et dépassant tout chiffre,
cependant elles ne sont pas si étonnantes que ta miséricorde.
Multiples sont mes péchés,
mais ils sont toujours moindres, comparés à ton pardon...
Que pourra faire un peu de ténèbres
à ta lumière divine ?
Comment une petite obscurité peut-elle rivaliser
avec tes rayons, toi qui es grand !
Comment la concupiscence de mon corps fragile
pourra-t-elle être mise en balance
avec la Passion de ta croix ?
Que peuvent paraître aux yeux de ta bonté, ô Tout-Puissant,
les péchés de tout l'univers ?
Voici qu'ils sont...comme une bulle d'eau
qui par la chute de ta pluie abondante,
disparaît aussitôt...

C'est toi qui donnes le soleil
aux méchants et aux bons,
et fais pleuvoir pour tous deux indistinctement.
Pour les uns la paix est grande à cause de l'attente de la récompense ;...
mais à ceux qui ont préféré la terre,
tu pardonnes par miséricorde :
tu leur donnes aussi un remède de vie avec les premiers ;
tu attends toujours leur retour à toi. 

( Livre de prières, n°74 (trad. SC 78, p. 389)  )

BIG C CATHOLICS: Special Indulgences for the Jubilee Year of Mercy:

_____________________________

« Recevez l'Esprit Saint »

Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous,
Créateur des êtres visibles et invisibles,
toi qui sauves et raffermis,
qui prends soin et pacifies,
Esprit puissant du Père...,
tu partages le même trône, la même gloire,
la même action créatrice que le Père...
Par ton intermédiaire il nous a été révélé
la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ;
parmi ces Personnes toi aussi tu es reconnu être l'une d'elles,
toi l'incompréhensible...

Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1,2) :
en planant sur les eaux
avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude,
tu as déployé tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés,
et par là tu nous as révélé le mystère de la fontaine baptismale...
Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur (cf. Credo)
toutes les natures de tout ce qui existe,
tous les êtres, à partir du néant.
Par toi sont renouvelés par la résurrection
tous les êtres créés par toi,
au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas
et le premier jour de la Terre des vivants.

Celui qui a même nature que toi,
Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né,
a obéi à toi, dans notre nature, comme à son Père,
unissant sa volonté à la tienne.
Il t'a annoncé comme vrai Dieu,
égal et consubstantiel à son Père très-puissant...
et il a fermé la bouche de ceux qui te résistaient,
en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12,28),
alors qu'il a pardonné ce qui était contre lui.

Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous,
qui a été livré à cause de nos péchés
et est ressuscité pour notre justification (Rm 4,25).
À lui gloire par toi,
et à toi louange avec le Père tout-puissant,
dans les siècles des siècles.
Amen. 

( Le Livre de prières, n° 33 (trad. SC 78, p. 206)  )

christmisericorde:

_____________________________

« A l'instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu »

Il fut un temps où je n'étais pas, et tu m'as créé.
Je n'avais pas prié, et toi, tu m'as fait.
Je n'étais pas encore venu à la lumière, et tu m'as vu.
Je n'avais pas paru, et tu as eu pitié de moi.
Je ne t'avais pas invoqué, et tu as pris soin de moi.
Je n'avais pas fait un signe de la main, et tu m'as regardé.
Je n'avais pas supplié, et tu m'as fait miséricorde.
Je n'avais pas articulé un son, et tu m'as entendu.
Je n'avais pas soupiré, et tu as prêté l'oreille.

Tout en sachant ce qui allait m'arriver actuellement,
tu ne m'as pas dédaigné.
Ayant considéré avec tes yeux prévoyants
les fautes du pécheur que je suis,
tu m'as cependant façonné.
Et maintenant, moi que tu as créé,
moi que tu as sauvé,
moi qui a été l'objet de tant de sollicitude,
que la blessure du péché, suscité par l'Accusateur,
ne me perde pas pour toujours !...

Liée, paralysée,
courbée comme la femme qui souffrait,
mon âme malheureuse reste impuissante à se redresser.
Elle fixe la terre sous le poids du péché,
à cause des durs liens de Satan...
Penche-toi vers moi, seul Miséricordieux,
pauvre arbre pensant qui est tombé.
Moi qui suis desséché, fais-moi refleurir
en beauté et splendeur,
selon les paroles divines du saint prophète (Ez 17,22-24)...
Toi, seul Protecteur,
veuille jeter sur moi un regard
sorti de la sollicitude de ton amour indicible...
et de rien tu créeras en moi la lumière même. (cf Gn 1,3) 

( Le Livre de prières, n°18 (trad. SC 78, p. 123 rev.)  )

miłosierdzie ikona - Szukaj w Google:

________________________________________

« Descends vite »

Je ne me suis pas élevé de cette terre misérable,
Comme Zachée le publicain,
Sur l'arbre élevé de la sagesse
Pour te contempler dans ta divinité.

La courte taille de l'homme spirituel en moi
N'a pas grandi par de bonnes œuvres :
Tout au contraire, elle a diminué sans cesse
Jusqu'à me faire retourner à boire du lait comme les enfants (cf 1Co 3,2).

En prenant la parabole à l'envers,
Je suis monté sur l'arbre de la sensualité
Par l'amour des choses de ce monde au goût agréable,
Comme un autre Zachée sur un autre figuier.

De là, grâce à ta parole puissante,
Fais-moi descendre en hâte comme lui ;
Viens loger dans la maison de mon âme,
Et, avec toi, le Père et le Saint Esprit.

Fais que ce corps qui a causé du tort à mon âme
Lui rende le quadruple en service
Et donne la moitié de ses biens
A mon libre arbitre appauvri,

Afin que selon ta parole de salut adressée à Zachée,
Je sois digne d'entendre ta voix moi aussi,
En étant moi aussi fils d'Abraham,
Suivant la foi de notre patriarche.

( Jésus, Fils unique du Père, 668-673 ; SC 203 (trad. SC p. 169 rev.)  )

Christ icon detail by Aleksandr Stal’nov:

______________________________

 

Les scribes et les pharisiens se mirent à lui en vouloir terriblement et le harcelaient"

Avec une crainte mêlée d’allégresse, j’estime souhaitable de dire ici quelque chose des souffrances que tu as endurées pour moi, toi le Dieu de tous !

Debout au tribunal des hommes que tu avais créés,
dans une nature qui était la mienne,
tu n’as pas parlé, toi qui donnes la parole ;
tu n’as pas élevé la voix, toi qui crées la langue ;
tu n’as pas crié, toi qui ébranles la terre...
Tu n’as pas livré à la honte
celui qui te livrait aux tourments de la mort ;
tu n’as pas opposé de résistance lorsqu’on te liait,
et lorsqu’on te souffletait, tu ne t’es pas indigné.
Lorsqu’on crachait sur toi, tu n’as pas injurié,
et lorsqu’on te donnait des coups de poing,
tu n’as pas frémi.
Lorsqu’on se moquait de toi, tu ne t’es pas mis en colère,
et lorsqu’on te bafouait, tu n’as pas altéré ton visage (Is 50,7)…
Loin de te donner un instant de répit, toi la source de vie,
aussitôt ils t’ont préparé, pour le porter,
l’instrument de la mort.
Tu l’as reçu avec magnanimité,
tu l’as pris avec douceur,
tu l’as soulevé avec patience ;
tu t’es chargé, comme si tu étais un coupable,
du bois des douleurs !   

( Le Livre de prières, n°77 ; SC 78 (trad. SC p. 414 rev.)  )

 

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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 06:23

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"Silence - a medicine that cures the soul." (Monk Ferapont of Optima)
Fr. John

Deuxième livre des Rois 4,1-7.

En ces jours-là, une femme s'adressa en criant à Elisée, le prophète, et lui dit : « Ton serviteur, mon mari, est mort, et tu sais qu'il craignait le Seigneur : or son créancier est venu prendre mes deux enfants afin qu'ils soient ses esclaves. »
Elisée lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, qu'as-tu à la maison ? » Elle répondit : « Ta servante n'a rien du tout à la maison, si ce n'est un vase d'huile. » 
Il dit : « Va demander au dehors des vases à tous tes voisins, des vases vides ; n'en emprunte pas trop peu. 
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes enfants ; tu verseras de ton huile dans tous ces vases, et ceux qui seront pleins, tu les mettras de côté. » 
Alors elle le quitta. Elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils approchaient d'elle les vases, et elle versait. 
Lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : « Approche encore de moi un vase. » Mais il lui répondit : « Il n'y a plus de vase. » Et l'huile s'arrêta. 
Elle alla le rapporter à l'homme de Dieu, et il dit : « Va vendre l'huile et paie ta dette ; et tu vivras, toi et tes fils de ce qui restera. » 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 18,15-22.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. 
S'il ne t'écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que toute chose se décide sur la parole de deux ou trois témoins.
S'il ne les écoute pas, dis-le à l’Église ; et s'il n'écoute pas même l’Église, qu'il soit pour toi comme le païen et le publicain. 
En vérité, je vous le dis, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. 
Encore, en vérité, je vous le dis : si deux d'entre vous sont d'accord pour demander sur terre une chose quelconque, ils l'obtiendront de mon Père qui est dans les cieux. 
Car où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux. 
Alors Pierre s'approchant lui dit : " Seigneur, si mon frère pèche contre moi, combien de fois lui pardonnerai-je ? Jusqu'à sept fois ? " 
Jésus lui dit : " Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à septante fois sept fois. 

 


Mère Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité, canonisée par l'Eglise Romaine-catholique."No Greater Love" (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 117 rev.) 
 

« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel » : le sacrement de réconciliation

 

L'autre jour, quelqu'un, un journaliste, m'a posé une question étrange :

« Vous-même, allez-vous en confession ?

–-Oui, je vais en confession chaque semaine, ai-je répondu. –-

Dieu doit être plus qu'exigeant si vous-même avez à vous confesser ». 

C'était à mon tour de lui dire :

« Il arrive parfois à votre propre enfant de mal agir.

Que se passe-t-il quand il vous annonce :

' Papa, je suis désolé !

' Que faites-vous ?

Vous prenez votre enfant dans vos bras et vous l'embrassez. Pourquoi ?

Parce que c'est votre façon de lui dire que vous l'aimez.

Dieu fait la même chose.

Il vous aime tendrement ».

Si nous avons péché ou si nous avons commis une faute, faisons en sorte que cela nous aide à nous rapprocher de Dieu.

Disons lui humblement :

« Je sais que je n'aurais pas dû agir ainsi, mais même cette chute, je te l'offre ». 

Si nous avons péché, si nous avons fauté, allons vers lui et disons-lui :

« Je regrette ! Je me repens ! »

Dieu est un père qui prend pitié.

Sa miséricorde est plus grande que nos péchés.

Il nous pardonnera.

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 Dieu est plus grand que nos fautes 


« Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ? »

(Mt 18, 32-33)


Dieu qui nous envoie par Marie et l'Esprit Saint son Fils Monogène (Seul engendré) pour prendre sur Lui nos fautes, qu'en Lui nous soyons pardonnés, que nous mourrions au péché et vivions pour le Père comme "Fils adoptifs", pardonne largement nos fautes, il ne se lasse jamais de nous faire revenir vers lui. "Nos péchés ne peuvent pas troubler l'océan de Vos Miséricorde" affirme St Ephrem dans l'Office Syriaque ! En effet, Dieu est plus grand que nos erreurs et nos manquements, Il sait même les utiliser pour notre bien , sans ces imperfections et ces fautes, toute oeuvre bonne serait pourrie en nous par l'orgueil...

Qui peut se glorifier de n’avoir aucune dette envers Dieu ? Qui peut prétendre rembourser le prix de ses erreurs ? Personne, sinon le Christ qui les détruit sur le bois de la croix."Par Lui la mort et ses oeuvres ont a été mises à mort" (St Ephrem)

 Ne nous inquiétons pas tant d'être faibles que de ne pas savoir  aimer ! 
Nous ne devons donc pas nous inquiéter d’être faibles et mendiants de miséricorde : prenons le bon larron et Marie-Madeleine pour exemples et nous marcherons assurément vers le Ciel.

Comme un grain de sable ne pèse pas autant que beaucoup d'or, la justice équitable de Dieu ne pèse pas autant que sa compassion.(St Isaac le Syrien)
En revanche, nous serons jugés sur notre capacité à aimer, à transformer nos vies, à donner largement ce que nous avons reçu.

Ce n’est pas notre perfection qui plait à Dieu, mais la cohérence car si, dans l'humilité, nous sommes cohérent, Dieu vient au secours de notre faiblesse et nous revêt de Sa Sainteté: "Tu Solus Sanctus", Vous seul êtes Saint chante le "Gloria" latin! "Soyez parfait comme votre Père Céleste est parfait" exige de nous le Fils Monogène, "premier né d'une multitude de frères", chose impossible si Dieu ne nous enveloppe pas de la Grâce du Saint Esprit, de l'Esprit de Sainteté que le Christ Tête du Corps nous communique afin que nous puissions dire comme Paul: "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi": Le Christ "Seul Saint".

Ainsi ne sommes nous pas revêtus d'une pseudo perfection personnelle, mais de la Grâce unitive.

"La Gloire de Dieu c'est l'homme vivant. L'homme vivant de Dieu dans le temps pour Lui être uni dans l'éternité"(St Irénée)

Dans le Christ nous sommes pardonnés, par Lui la grâce sanctificatrice nous est communiquée gratuitement. Si nous sommes  pardonnés, chacun  doit savoir faire à son tour miséricorde.

De même qu'une source qui coule d'abondance ne saurait être bouchée par une poignée de poussière, de même la compassion du Créateur ne saurait être vaincue par la malice des créatures.

Celui qui garde le ressentiment quand il prie est comme un homme qui sème dans la mer et espère moissonner.(St Isaac le Syrien)

Nous devons donc troquer la médiocrité de l’hypocrisie partagée par tant d'hommes et de "d'Eglise" qui rendent un contre Témoignage (Puisse Dieu et les secours de vos prières nous en préserver car nul n'en est à l'abri !) et tant d'hommes et de femmes "politiques"  qui ne servent pas le "Bien commun" pour vivre dans l’humilité du pécheur pardonné et qui reçoit tous biens de l'Amour Provident du meilleur des Pères...

 Aujourd'hui, je fais un pas  pour grandir en humilité et laisser mon coeur être dilaté par l'Amour Divin                                                         

Je me souviens de la dernière personne envers qui j’ai manqué de charité et de miséricorde.

J’en demande pardon au Seigneur, et je regarde comment je peux "réparer" cette relation abîmée. Je demande la grâce d’avoir le courage et l’humilité d’aller voir cette personne et de lui demander pardon et, si ce n'est pas possible, de poser un acte de charité par une "oeuvre de miséricorde". 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

 

4. Mon enfant,

souviens-toi nuit et jour de celui qui t’annonce la parole de Dieu ;

honore-le comme le Seigneur, car là où est annoncée sa seigneurie, là est aussi le Seigneur.

Recherche chaque jour la compagnie des saints, afin de te réconforter par leurs paroles.

Tu ne provoqueras pas de division, mais tu pacifieras ceux qui se battent.

Tu jugeras avec justice, tu ne feras pas acception de la personne en reprenant les fautes.

Tu ne t'inquiéteras pas de savoir si une chose arrivera ou non.

Ne tiens pas les mains étendues quand il s’agit de recevoir, et fermées quand il faut donner.

Si tu possèdes grâce au travail de tes mains donne pour le rachat tes péchés.

Ne balance pas ni ne murmure avant de donner car tu connaîtras un jour celui qui sait récompenser dignement.

Ne repousse pas l’indigent, mets tout en commun avec ton frère et tu ne diras pas que cela est à toi, car si vous êtes en communion pour ce qui est immortel combien plus pour les biens périssables ?

Tu ne retireras pas la main de dessus ton fils ou de ta fille, mais dès l'enfance tu leur enseigneras la crainte de Dieu.

Tu ne commanderas pas avec aigreur à ton esclave ou à ta servante qui espèrent dans le même Dieu, de peur qu’ils n’en perdent la crainte de Dieu qui est au-dessus des uns et des autres ;

car il n’appelle pas suivant la qualité de la personne, mais il vient sur ceux que l’Esprit a préparés.

Et vous, esclaves, vous serez soumis à vos seigneurs comme à une image de Dieu, avec respect et avec crainte.

Tu haïras toute hypocrisie et tout ce qui déplaît au Seigneur.

Ne mets pas de côté les commandements du Seigneur, mais garde ceux que tu as reçus sans rien ajouter ni rien retrancher.

Dans l’assemblée, tu confesseras tes fautes et tu n’iras pas à la prière avec une conscience mauvaise.

Tel est le chemin de la vie.

_________________

Le silence est le remède qui guérit les âmes.
(moine Therapont d'Optina)

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SAINT(S) DU JOUR:

 

21 Mars:

 

 

SAINT BENOÎT
Père des Moines d'Occident 
(480-547)


Benoît naquit dans une petite ville des montagnes de l'Ombrie, d'une des plus illustres familles de ce pays. Le Pape saint Grégoire assure que le nom de Benoît lui fut providentiellement donné comme gage des bénédictions célestes dont il devait être comblé. 

Craignant la contagion du monde, il résolut, à l'âge de quatorze ans, de s'enfuir dans un désert pour s'abandonner entièrement au service de Dieu. Il parvint au désert de Subiaco, à quarante milles de Rome, sans savoir comment il y subsisterait; mais Dieu y pourvut par le moyen d'un pieux moine nommé Romain, qui se chargea de lui faire parvenir sa frugale provision de chaque jour. 

Le jeune solitaire excita bientôt par sa vertu la rage de Satan; celui-ci apparut sous la forme d'un merle et l'obséda d'une si terrible tentation de la chair, que Benoît fut un instant porté à abandonner sa retraite; mais, la grâce prenant le dessus, il chassa le démon d'un signe de la Croix et alla se rouler nu sur un buisson d'épines, tout près de sa grotte sauvage. Le sang qu'il versa affaiblit son corps et guérit son âme pour toujours. Le buisson s'est changé en un rosier qu'on voit encore aujourd'hui: de ce buisson, de ce rosier est sorti l'arbre immense de l'Ordre bénédictin, qui a couvert le monde. 

Les combats de Benoît n'étaient point finis. Des moines du voisinage l'avaient choisi pour maître malgré lui; bientôt ils cherchèrent à se débarrasser de lui par le poison; le saint bénit la coupe, qui se brisa, à la grande confusion des coupables. 

Cependant il était dans l'ordre de la Providence que Benoît devînt le Père d'un grand peuple de moines, et il ne put se soustraire à cette mission; de nombreux monastères se fondèrent sous sa direction, se multiplièrent bientôt par toute l'Europe et devinrent une pépinière inépuisable d'évêques, de papes et de saints. 

Parmi ses innombrables miracles, citons les deux suivants: Un de ses moines avait, en travaillant, laissé tomber le fer de sa hache dans la rivière; Benoît prit le manche de bois, le jeta sur l'eau, et le fer, remontant à la surface, revint prendre sa place. Une autre fois, cédant aux importunes prières d'un père qui le sollicitait de ressusciter son fils, Benoît se couche sur l'enfant et dit: 
"Seigneur, ne regardez pas mes péchés, mais la foi de cet homme!" Aussitôt l'enfant s'agite et va se jeter dans les bras paternels. 

La médaille de saint Benoît est très efficace contre toutes sortes de maux. On l'emploie avec un grand succès pour la guérison et la conservation des animaux.

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LE   CHEMIN   DU   BONHEUR…    

(3)

L'HUMILITÉ

La cause principale de l'infortune intérieure est l'égotisme ou l’égoïsme.

Celui qui se donne de l'impor­tance en se vantant démontre en réalité qu'il ne vaut pas grand-chose. L'orgueil est une tentative pour créer l'impression que nous sommes ce que effective­ment nous ne sommes pas.

 

Combien les gens seraient plus heureux si, au lieu d'exalter leur moi à l'infini, ils le réduisaient à zéro.

Ils découvriraient ainsi l'infini véritable, grâce à la plus rare des vertus modernes : l'humilité.

L'humilité est la vérité sur nous-mêmes. Un homme d'un mètre quatre-vingts qui dit « Je n'ai qu'un mètre cinquante» n'est pas humble.

Un bon écrivain n'est pas humble s'il affirme : « Je ne suis qu'un gribouilleur. »

On ne tient de tels propos que pour provoquer un démenti et recevoir des compliments.

Autrement humble est celui qui déclare :

«S'il est vrai que j'ai quelque talent, c'est un don de Dieu et je Lui en rends grâce. »

Plus la maison est haute, plus les fondements sont profonds ; plus les altitudes morales auxquelles nous aspirons sont élevées, plus grande est l'humilité.

Comme le dit saint Jean-Baptiste lorsqu'il vit Nôtre-Seigneur :

« Je dois m'abaisser, il doit s'élever. »

Les fleurs disparaissent humblement pendant l'hiver pour se réfugier dans les racines maternelles.

Mortes aux yeux du monde, elles subsistent sous la terre dans une humble humilité, hors de portée du regard des hommes.

Mais parce qu'elles se sont humiliées, elles seront exaltées et glorifiées au printemps suivant.

C'est seulement lorsqu'une boîte est vide qu'on peut la remplir ; c'est seulement lorsque le moi est dégonflé que Dieu peut répandre ses bienfaits.

Certains sont déjà tellement farcis de leur propre moi qu'il est impossible que l'amour du prochain ou l'amour de Dieu pénètre en eux.

Constamment préoccupés de leur personne, ils se font repousser par tout le monde.

L'humilité, au contraire, nous rend réceptifs aux dons d'autrui. Vous ne pouvez pas me donner si je ne prends pas. 

C'est le preneur qui fait le donateur. De même, Dieu doit trouver un preneur avant de se faire dona­teur, et si l'on n'est pas assez humble pour recevoir ses dons, alors on ne reçoit rien.

 

 

Un homme possédé du démon fut amené, un jour, à l'un des Pères du Désert. Lorsque le saint eut ordonné au démon de s'enfuir, le démon demanda :

 

— Quelle différence y a-t-il entre les brebis et les boucs que le Seigneur mettra à sa  droite et à sa gauche, le jour du Jugement dernier ?

— Je suis un de ces boucs, répondit le saint. Le démon dit alors :

— Votre humilité m'oblige à partir. Beaucoup de gens se demandent :

— J'ai peiné pendant des années pour les autres, et même pour Dieu. Qu'est-ce que cela m'a rapporté ? Je continue à n'être rien.

La réponse est qu'ils ont gagné quelque chose : ils ont acquis la conscience de leur propre insignifiance et de grands mérites pour la vie future. Un jour, deux hommes étaient dans une carriole. L'un d'eux dit :

— Il n'y a pas assez de place pour vous sur ce siège.

— Qu'importé, répondit l'autre. Nous nous aime­rons un peu plus l'un l'autre, et il y aura assez de place.

 

Demandez à un homme : « Êtes-vous un saint ? » S'il répond par l'affirmative, vous pouvez être tout à fait certain qu'il n'en est pas un.

 

L'homme humble se concentre sur ses propres erreurs et non sur celles des autres ; il ne voit chez son prochain que le bien et la vertu.

Il ne porte pas ses fautes derrière, mais devant lui. Les défauts du voisin, il les porte dans un sac sur son dos afin de les ignorer.

L'orgueilleux, au contraire, se plaint de tout le monde, et il est convaincu qu'on lui fait du tort, qu'on ne l'apprécie pas à sa valeur.

Lorsque l'homme humble est mal traité, il ne se plaint pas ; il sait qu'il est traité mieux qu'il ne le mérite. Du point de vue spirituel, celui qui est fier de son intelligence, de ses talents, de son verbe, et qui n'en rend jamais grâce à Dieu, cet homme-là est un voleur ; il a accepté des dons de Dieu sans reconnaître le Donateur.

Les épis de blé qui portent les grains les plus riches sont toujours ceux qui s'inclinent le plus bas.

L'homme humble n'est jamais découragé ; en revanche, l'or­gueilleux choit dans le désespoir.

L'homme humble conserve la ressource de recourir à Dieu ; l'orgueilleux n'a que son propre moi qui s'est effondré.

En matière d'humilité, une des plus ravissantes prières est celle de saint François :

« Seigneur, fais de moi l'instrument de ta paix.

Là où il y a de la haine, qu'il y ait de l'amour;

là où il y a préjudice, qu'il y ait pardon;

là où il y a doute, qu'il y ait foi;

là où il y a désespoir, qu'il y ait espérance;

là où il y a des ténèbres, qu'il y ait de la lumière;

là où il y a de la tristesse, qu'il y ait de la joie.

0 divin Maître, faites que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler;

à être compris qu'à comprendre;

à être aimé qu'à aimer.

Car c'est en donnant que nous recevons,

en pardonnant que nous sommes pardonnes;

en mourant que nous naissons

à la Vie Éternelle. »  

A suivre…

Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen)

_____________________

La terre russe, foulée par la Mère de Dieu 

Богородица Гора нерукосечена:

Serge Boulgakov qui, au plus fort du déchaînement de l'athéisme, demanda au patriarche Tikhon de devenir prêtre et fut ordonné le jour de la Pentecôte 1918, a publié un curieux dialogue, « Le Festin des dieux », dans le recueil « De profundis », consacré par les théologiens et les penseurs russes à la Révolution. On y lit :

L'Homme de lettres : « Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ? La Russie est vivante. Le Christ la parcourt, comme jadis, sous une figure d'esclave, sans apparence ni beauté. (…) Et l'âme russe reconnaît sa voix et avec une joie ineffable se jette à ses pieds. En dehors de cette foi, de cette espérance, il n'y a plus rien chez nous. La terre russe a été foulée par les pas de la Mère de Dieu. »

L'errant conclut : « Un homme de mes proches m'a raconté qu'aux jours d'Octobre (1917), alors qu'il priait avec ferveur l'image de la Mère de Dieu, dans son cœur résonnaient d'une manière absolument claire ces paroles : la Russie est sauvée.

(…) Oui, il ne faut pas craindre pour la Russie, car la Russie est sauvée par la force de la Mère de Dieu. Et cela, croyez-le, toute la Russie orthodoxe le sent clairement. »

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie de Nazareth  

Extraits du recueil De profundis, sur Serge Boulgakov, paru en octobre 1918 à Moscou, et dont on ne connaît que deux exemplaires en Occident. Il a été réédité à Paris par Ymca Press, 1967. Le festin des dieux y occupe les pages 107-171.

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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Bientôt le 25 Mars: l'Annonciation...

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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SAINT JOSEPH PROTECTEUR DE LA VIE:

Quand le roi Hérode, assoiffé de pouvoir et de sang, voulu s’en prendre à la vie de l’enfant Jésus, c’est grâce au cœur décidé et à la main bienveillante de Joseph que Dieu le sauva de l’assassinat. C’est de cette manière que Joseph mit en œuvre sa fuite en Égypte et permit à Marie et à Jésus de survivre. Il faut donc apprendre à contempler dans Joseph le protecteur de la fragilité de la vie, toute faible et sans défense, comme le fut Jésus encore nourrisson protégé par son père de cœur.

On peut avec ce regard contempler de nombreux aspects de la vie de Joseph, comme le souligne le journal allemand kath.net, pour saisir cette dimension dans toute son ampleur :

Ainsi, lorsque Marie, sa fiancée, tomba enceinte sous l’action du Saint-Esprit, Joseph de Nazareth accepta de prendre Marie avec lui. Elle était pourtant tombée enceinte avant leur mariage et pas avec lui, il aurait donc pu prendre la naissance de Jésus comme un déshonneur et souhaiter répudier Marie. Il a pourtant décidé de protéger Marie et son enfant qui allait naître. L’exemple de saint Joseph est ainsi là pour nous rappeler que toute vie dans le sein de la mère est déjà sacrée et mérite les plus belles attentions et toute la protection de cette figure bienveillante et paternelle.

Saint Joseph, l’intercesseur privilégié des travailleurs auprès de Dieu 

Le fils de Dieu, qui n’était pas né exactement comme tout le monde, partageant la condition des hommes devait, selon le dessein de Dieu, connaître la vie calme et simple d’une famille parmi d’autre. Uni à Marie, Joseph a pris à cœur son rôle de père au sein de cette sainte famille. Contempler Joseph dans son rôle de père, c’est se souvenir que tous les enfants ont besoin d’un cœur aimant, d’une enfance remplie de douceur et de sécurité et c’est prier pour tous les enfants exploités et abusés. Saint Joseph et sainte Marie la mère de Dieu montrent auprès de Jésus l’immense dignité de l’enfance et le caractère sacré et rayonnant de cette étape de la vie.

Joseph a également su transmettre à Jésus la simplicité du travail. Il a montré au Seigneur Jésus Christ le travail de ses mains de charpentier et lui a montré la patience et la volonté de tous ces artisans du quotidien. Contempler Joseph, c’est ainsi également prier pour que chaque homme ait un travail qui lui convient et dans lequel il trouve la possibilité de faire fructifier de manière plus belle son humanité et ses talents de chrétien au cœur de la création et de l’action. Saint Joseph est ainsi l’intercesseur privilégié des travailleurs auprès de Dieu. L’Église, suivant l’héritage de ce simple charpentier qui éleva le fils de Dieu dans l’admiration du travail bien fait, a mis la dignité du travailleur au cœur de son enseignement sur la société. Chaque fois que la dignité et les droits des travailleurs sont malmenés, les chrétiens doivent réagir en prophètes et rappeler l’immense valeur aux yeux de Dieu des hommes et des femmes qui travaillent.

Ne jamais perdre de vue le salut de tous les hommes

Dans son village de Galilée, Joseph était très attentif aux merveilles de la création. La proximité de Jésus avec la nature vient aussi de son éducation au sein de sa famille. La contemplation de la beauté de la création et sa préservation est une véritable mission pour les chrétiens. Saint Joseph nous enseigne ainsi comment voir une bienheureuse proximité avec la création au service du bien et du salut de tous les hommes.

Enfin saint Joseph est honoré comme le saint patron des mourants. Il a vu en effet son fils connaître le pire des supplices en priant pour lui et sans perdre son espérance pour la vie éternelle. Le souci des malades et des souffrants et donc l’une des plus belles œuvres de la miséricorde de Dieu. Il s’agit de ne jamais perdre de vue le salut de tous les hommes afin de conduire à la paix dans la contemplation de l’amour de Dieu tous les hommes et les femmes qui souffrent et peuvent se sentir abandonnés, des hommes autant que de Dieu. Saint Joseph nous rappelle donc le soutien et la présence continue dont ont besoin les personnes qui souffrent : il s’agit là encore de se faire le gardien de son prochain, de la vie et de l’amour.

Saint Joseph, prie pour nous ! Époux de Marie, père de cœur de Jésus, nous, les fiancés prêts à fonder une famille à ton exemple, les enfants qui voudraient un père comme toi, les malades et les mourants qui ont tant besoin d’attention, nous te prions d’intercéder auprès de Jésus pour nous donner la grâce de suivre ton chemin de sainteté au service de l’amour et de la miséricorde de Dieu, Amen.

(Source Aleteia)

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L'UNIQUE ECHEC


« Que nous croyons ou non, nous appartenons à Dieu,

que nous le sentions ou que nous ne le sentions pas,

Il existe.

Il est mon moi, Il est mon Dieu,

Il est mon Seigneur.

Et dans les moments qui nous paraissent sombres,

parfois terribles, même au cœur des périodes où Dieu n'existe pas pour nous, Dieu existe.


Quand nous pensons être un homme raté,

lorsque nous voyons que notre travail ne porte

aucun fruit, quand les années semblent passer inutilement,

le Christ demeure mon Christ.

Il est Celui Qui tout entier s'est donné à chacun d'entre nous, il est dès lors impossible

pour nous qu'il y ait quelque échec, sauf un,

l'unique échec : que nous cessions d'être en relation avec ''Celui qui est''

(Exode, 3, 14) »
(Archimandrite Aimilianos higoumène du monastère de Simonos Pètra (Athos) de 1974 à 2000 * Sous les ailes de la Colombe * Editions Ormylia)

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Saint Augustin et la fin du (des) temps.

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« Si le présent était toujours présent, s'il n'allait pas rejoindre le passé,

il ne serait pas du temps,

il serait l'éternité.

Donc, si le présent, pour être du temps,

doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu'il est aussi lui qui ne peut être qu'en cessant d'être ?

Si bien que ce qui nous autorise à affirmer que le le temps est, c'est qu'il tend à n'être plus. »


(Saint Augustin, Confessions, XI)

Aucun texte alternatif disponible. (Source: Père Duloisy sur F-B)

 

IRAK,DIEU FAIT SON OEUVRE...

L’État islamique s’est fait un chemin à travers l’Irak et la Syrie, dévastant des villes entières, décimant des familles. Dans la détresse de ces circonstances, les chrétiens sont restés fidèles et consacrés au Seigneur, et leur témoignage est impressionnant.

Ryan Mauro, un analyste de la sécurité nationale pour Clarion Project et professeur de contre-terrorisme à la Liberty University, a déclaré au journal Breitbart : « nous voyons la destruction tout autour de nous », après avoir traversé la ville antique de Qaraqosh. Les “soldats de Daech” ont fait des ravages partout, mais leur cible préférée demeurait les chrétiens. Ils ont renversé les maisons des chrétiens et les églises ne sont plus que des carcasses brûlées. Cependant, les chrétiens restent fermes.

“Nous ne vénérons pas un Dieu de bâtiment. Notre Dieu est ici.”

Raconte un chrétien irakien en pointant vers son cœur.

Certains disent même que leur foi est encore plus ferme qu’auparavant. Ryan Mauro raconte :

« Ceux avec qui je me suis promené à Qaraqosh ont insisté sur le fait que leur foi est encore plus forte qu’elle ne l’était avant, et ont promis de rouvrir l’église brûlée, et de la remplir avec une foule encore plus grande qu’auparavant. Pour eux, Dieu va utiliser cet enfer qu’ils ont enduré pour accomplir un miracle. »

Alors qu’ils ne savent pas ce que l’avenir leur réserve, de nombreux chrétiens et des combattants sur les lignes de front se tournent vers l’Amérique pour obtenir de l’aide.

« Les Kurdes, la minorité kurde Kakai, et les chrétiens m’ont demandé avec passion de transmettre une requête au président Trump. Ils souhaitent qu’ils viennent personnellement les visiter, et que les États-Unis fournissent un soutien politique et militaire, ainsi qu’une zone de sécurité pour les persécutés. Les minorités devraient immédiatement devenir un objectif officiel de la politique américaine. »

Il y a un an, John Kerry reconnaissait l’existence du génocide des minorités religieuses en Irak et en Syrie.

“Mon propos d’aujourd’hui vient confirmer mon premier jugement, l’État islamique est responsable d’un génocide dans certaines zones, à l’encontre des yazidis, des chrétiens et des musulmans chiites. L’EI affirme lui-même qu’il commet des génocides, au travers de son idéologie et de ses actions.”

Lors de son discours, le secret d’Etat américain avait annoncé que s’il était “important de mettre un nom sur ces crimes, l’essentiel était de les faire cesser”.

Pour Ewelina Ochab, une avocate pour la défense de la liberté et des droits de l’homme, et auteur du livre “Never Again: Legal Responses to a Broken Promise in the Middle East”, (Plus jamais : Réponses légales à une promesse non tenue au Moyen-Orient), estime que l’administration n’a pas été la hauteur de ses promesses. Alors que la reconnaissance officielle du génocide a été « la première et la plus importante étape vers la justice, la réconciliation et  la guérison”, elle n’a pour le moment rien signifié. Les engagements n’aurait pas été tenu, et le manque de volonté politique est flagrant. Elle conclut ainsi :

“Les victimes ne seront pas aidées avec de simples promesses. Et le temps est compté. »

(Source :https://www.infochretienne.com/chretien-persecute-daech-dieu-utilisera-cet-enfer-operer-miracle/ )

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I am extremely glad to bring these pictures to you from the ICON Educational Excellence Award distribution event that took place at St. Mary's Unity Chapel of Thrissur Diocese Headquarters of Malankara Orthodox Syrian Church.

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We gave away 34 Educational Excellence Award Certificates and cash along with the brochure explaining the activities of ICON to the selected deserving students in Thrissur and Palakkad revenue districts.

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This event was arranged in connection with the Catholicate Day Cover Distribution for Thrissur diocese parishes.

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All the priests of the diocese and representatives of the parishes attended the function.

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I initially gave a detailed statement about the work of ICON charities and about its volunteers.

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I urged the students and their parents present to pray for the work of ICON and also to take it as a moral challenge that they, when educated and start living their lives, work for the welfare of not only them, but also of others as this award was given by people who love and care for others.

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I also asked them to be vigilant against any kind of divisive forces in the society in the name of religion, cast, race and sex.

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They were challenged to do well in their studies as the people are sharing their hard earned money with them.

 

We offered Travel Bursary from charity wing of the diocese to the scholarship beneficiaries and their parents accompanied them.

 

 
   
 
GÈNÉTHIQUE VOUS INFORME
 
 
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INVITATION(S):

___________________

Dandrieu_Billot_de_Lochner-dfd42

 

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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PELERINAGE DU CENTENAIRE A FATIMA

Du 7 au 16 Octobre 2017

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1500 euros  (200 euros d’arrhes à l’inscription/ Inscriptions closes le 1er Septembre.)

Pèlerinage Syriaque des "Chrétiens Francophones de St

Thomas"* à FATIMA

Fátima - Centenário

Sanctuaires visités:

NOTRE-DAME DE LOURDES

NOTRE-DAME DE GARABANDAL

CHRIST MIRACULEUX DE LIMPIAS

SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE

NOTRE DAME DE FATIMA

SITE HISTORIQUE ET NOTRE-DAME DE L'ESCORIAL

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Programme:

*Samedi 7 Octobre: Départ du Monastère après la Messe d'envoi du Pèlerinage à 7h. Déjeuner "tiré du sac". Dîner à la "Maison Notre-Dame (Jauldes), coucher à Angoulême.

*Dimanche 8 Messe à Jauldes, déjeuner et départ pour LOURDES. Dîner et Coucher à LOURDES.

*Lundi 9 JOURNEE DE PELERINAGE A LOURDES, déjeuner et coucher sur place.

*Mardi 10, départ de LOURDES pour NOTRE-DAME DE GARABANDAL, déjeuner "tiré du sac", coucher sur place.

*Mercredi 11, matinée de Pèlerinage à GARABANDAL, déjeuner, départ pour LE CHRIST MIRACULEUX DE LIMPIAS, départ pour SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE (Coucher)

*Jeudi 12, matinée de Pèlerinage à SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE, déjeuner et départ pour FATIMA, couché sur place.

*Vendredi 13 Journée complète de Pèlerinage à NOTRE-DAME DE FATIMA (Déjeuner, diner, coucher)

*Samedi 14, départ pour l'ESCORIAL, Visite du Site historique et Pèlerinage à NOTRE-DAME DE L'ESCORIALE, départ pour LOURDES (Coucher sur place).

*Dimanche 15, LOURDES. Messe, déjeuner et départ pour ANGOULÊME. Diner à Jauldes et coucher à Angoulême.

*Lundi 16, petit déjeuner et retour au Monastère. Déjeuner "tiré du sac". Retour dans l'après-midi.

INSCRIPTION :

Madame, Mademoiselle, Monsieur, Père, Sœur :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Adresse complète :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

M’inscrits pour le Pèlerinage du Centenaire des Apparitions de la Très Sainte Vierge à FATIMA (Préciser si vous  désirez une chambre seule (Supplément de 10 euros par nuit) et verse dès aujourd’hui 200 euros d’arrhes  (non remboursables en cas de désistement).

Fait à :………………………………………………………….Date :……………………………………………………………

Signature :

 

 

 

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(Source:Fr. John Kouki  )

Agion Oros - Mount Athos: 0057 – The Miraculous Icon of Panagia Pantanassa –...:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Aucun texte alternatif disponible.
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 et le 19 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale.

ATTENTION: La visite Pastorale en ALSACE initialement prévue en Mars est reportée en fin Avril (Veuillez vous inscrire).
 

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Par Isaac le Syrien

(7e siècle), moine près de Mossoul 
Discours spirituels, 1ère série, no. 58 (trad. Touraille, DDB 1981, p. 312) 

 

« Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ? »

 

La compassion, d'un côté, et le jugement de simple équité, de l'autre, s'ils demeurent dans une même âme, sont comme un homme adorant Dieu et les idoles dans une même maison.

La compassion est le contraire du jugement de simple justice. Le jugement strictement équitable implique l'égale répartition d'une mesure semblable pour tous.

Il donne à chacun ce qu'il mérite, pas plus ; il ne penche ni d'un côté ni de l'autre, ne discerne pas dans la rétribution.

Mais la compassion est suscitée par la grâce, elle se penche sur tous les êtres avec une même affection, elle se garde de la simple rétribution envers ceux qui sont dignes du châtiment, et elle comble au-delà de toute mesure ceux qui sont dignes du bien. 

La compassion est donc du côté de la justice, le jugement simplement équitable est du côté du mal...

Comme un grain de sable ne pèse pas autant que beaucoup d'or, la justice équitable de Dieu ne pèse pas autant que sa compassion.

Comme une poignée de sable tombant dans le grand océan sont les fautes de toute chair en comparaison de la providence et de la pitié de Dieu.

De même qu'une source qui coule d'abondance ne saurait être bouchée par une poignée de poussière, de même la compassion du Créateur ne saurait être vaincue par la malice des créatures.

Celui qui garde le ressentiment quand il prie est comme un homme qui sème dans la mer et espère moissonner.

 

Close up of the Most Holy Lady of Jerusalem aka Panagia Ierosolymitissa is a…:

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20 mars 2017 1 20 /03 /mars /2017 09:19

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A brother asked one of the Fathers, What shall I do? My thoughts are always turned to lust without allowing me an hour’s respite, and my soul is tormented by it. He said to him, Every time the demons suggest these thoughts to you, do not argue with them. For the activity of demons always is to suggest, and suggestions are not sins, for they cannot compel; but it rests with you to welcome them, or not to welcome them. Do you know what the Midianites did? They adorned their daughters and presented them to the Israelites. They did not compel anyone, but those who consented, sinned with them, while the others were enraged and put them to death. It is the same with thoughts.

The brother answered the old man, What shall I do, then, for I am weak and passion overcomes me?? He said to him, Watch your thoughts, and every time they begin to say something to you, do not answer them but rise and pray; kneel down, saying, Son of God, have mercy on me.

Then the brother said to him, Look, Abba, I meditate, and there is no compunction in my heart because I do not understand the meaning of the words. The other said to him, Be content to meditate. Indeed, I have learned that Abba Poemen and many other Fathers uttered the following saying, The magician does not understand the meaning of the words which he pronounces, but the wild animal who hears it understands, submits, and bows to it. So it is with us also; even if we do not understand the meaning of the words we are saying, when the demons hear them, they take fright and go away.

The Sayings of the Desert Fathers

Livre de l'Ecclésiastique 45,1-5.

Il a été aimé de Dieu et des hommes : sa mémoire est en bénédiction. 
Dieu lui a donné une gloire semblable à celle des saints, il l'a rendu grand par la terreur qu'il inspira aux ennemis. 
Par sa parole, il a fait cesser des prodiges. Il l'a glorifié devant les rois, il lui a donné un commandement devant son peuple et il lui a montré sa gloire.
A cause de sa foi et de sa douceur, il l'a sanctifié et l'a choisi entre tous les hommes. 
Il lui a fait entendre sa voix et l'a introduit dans la nuée. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 1,18-21.

Marie, mère de Jésus, ayant épousé Joseph, il se trouva, avant qu'ils eussent habité ensemble, qu'elle avait conçu par l'opération du Saint-Esprit.
Joseph, son mari, qui était juste et ne voulait pas la diffamer, se proposa de la répudier secrètement. 
Comme il était dans cette pensée, voici qu'un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : " Joseph, fils de David, ne craint point de prendre chez toi Marie ton épouse, car ce qui est conçu en elle est du Saint-Esprit. 
Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras pour nom Jésus, car il sauvera son peuple de ses péchés. " 

Mother of God “of the Sign”:

Prière pour demander la vue

 

Que le Seigneur Jésus touche nos yeux, comme ceux de l’aveugle.

Alors, nous commencerons à voir dans les choses visibles celles qui sont invisibles.

Qu’il nous ouvre les yeux pour que nous regardions, non pas les réalités actuelles, mais les grâces à venir.

Qu’il ouvre les yeux de notre cœur pour que nous puissions contempler Dieu en Esprit, par Jésus Christ le Seigneur, à qui appartiennent la puissance et la gloire pour les siècles des siècles.  

Amen.

 

(Origène)

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 La sainteté est une histoire d'amour 


« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. »

(Mt 1, 20)


Hier nous méditions le riche Lectionnaire proposé par notre Tradition Syriaque pour le Quatrième Dimanche du Grand Carême" ( DE LA FEMME CANANÉENNE/SAWME RABO/VALIYA NOMBU)  Aujourd’hui Aujourd'hui , nous nous tournons avec les fils et filles de l'glise d'Occident vers un mariage, celui de Marie avec Joseph.

Si l’on fait attention au missel latin, on se rend compte que cette fête est une solennité Mariale, dont le nom exact est « Saint Joseph, époux de la vierge Marie ».

Il est important de saisir qu’un saint ne se construit jamais seul ; la sainteté est toujours une histoire d’amour, avec le Christ bien sûr, comme nous l’avons médité hier, mais également avec les personnes qui nous entourent.

C'est pourquoi, il est tellement important que notre Monastère, s'il veut survivre et se pérenniser, à l'école des deux grands "Docteurs de la charité" que sont Saint Jacques de Saroug et Augustin d'Hippone soit, avec ses familiers, un "Foyer d'Amour de Charité".

 La sainteté se communique 
On ne peut pas comprendre Joseph sans Marie, la sainteté se communique, elle laisse une trace dans les cœurs qu’elle rencontre.

Ainsi nous sommes redevables à Dieu, aux saints, à nos parents qui nous ont donné la vie, qui nous ont fait connaitre le Christ, à toutes les personnes qui nous ont confortés dans notre foi.

C’est bien cela la grande communion des saints, nous sommes des héritiers.
Saurons-nous à notre tour transmettre ce que nous avons reçu ?

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je prends le temps de rendre grâce pour toutes les personnes par lesquelles Dieu a su travailler mon cœur. Je remercie mon ange gardien que j’ignore trop souvent, mon saint patron, et tous les saints qui me marquent tout particulièrement. Enfin je renouvelle mon amour filial envers la vierge Marie Mère du Verbe de Vie qui s'est fait mon frère pour qu'avec elle et  Joseph, je sache accueillir Le fruit de l'Esprit qui la prit sous Son ombre ...

Ô Marie, Mère de Miséricorde, "porte du salut", ouvrez mon coeur à l'accueil:

*de la Volonté du Père,

*de l'action du Saint Esprit

pour présenter au monde le Christ son salut. 

 

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« Ce qui importe surtout, ce n'est pas telle ou telle observance,

tel ou tel ensemble de pratiques morales, mais notre renouveau, notre « création nouvelle » dans le Christ (1).

C'est lorsque nous sommes unis au Christ dans « la foi qui opère par la charité » (2) que nous possédons en nous le Saint-Esprit, source de tout amour et de tout acte bon.

La vie chrétienne n'est pas seulement une vie dans laquelle nous nous efforçons de nous unir à Dieu par la pratique de la vertu.

C'est plutôt une vie dans laquelle, attirés par l'Esprit-Saint de Dieu, dans le Christ, nous essayons d'exprimer notre amour et notre conversion par des actes de vertu.

Étant unis au Christ, nous cherchons, avec toute la ferveur possible, à Le laisser manifester Sa vertu et Sa sainteté dans nos vies.

Efforçons-nous donc de faire disparaître les obstacles que l'égoïsme, la désobéissance et l'attachement à ce qui est contraire à Son amour dressent devant Lui. »

1. Épitre aux Galates, 6, 15. - 2. Ibid., 5, 6.

Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

 

Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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2. Second commandement de l'enseignement :

Tu ne tueras pas, tu ne seras pas adultère, tu ne souilleras point de garçons, tu ne commettras ni fornication, ni vol, ni magie, ni sorcellerie, tu ne tueras pas d’enfants par avortement ou après la naissance, ni ne convoiteras ce qui est à ton prochain.

Tu ne parjureras pas, ni ne feras de faux témoignage, ni ne médiras, ni ne garderas de rancune.

Tu seras sans duplicité, en pensées et en paroles, car le double langage est un piège de mort.

Ta parole ne sera ni mensongère ni vaine, mais pleinement agissante.

Tu ne seras ni avare, ni rapace, ni hypocrite, ni méchant, ni orgueilleux.

Tu ne formeras pas de mauvais dessein contre ton prochain.

Tu ne haïras personne, mais tu reprendras les uns, tu prieras pour eux, et tu aimeras les autres plus que ta vie.

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Lutter contre les pensées induites (Apophtegmes)
 
Un frère demanda à l'un des Pères, "que dois-je faire? Mes pensées sont toujours orientées vers le désir charnel, sans me laisser une heure de répit, et mon âme est tourmentée par ça.
Il lui dit : "chaque fois que les démons te suggèrent ces pensées, ne discute pas avec eux. Car l'activité des démons, c'est toujours de suggérer, et les suggestions ne sont pas des péchés, car elles ne peuvent pas contraindre. Mais cela dépend de toi de les accueillir ou de ne pas les accueillir. Sais-tu ce que les Madianites ont fait? Ils parés leurs filles et les ont présentées aux Israélites. Ils n'ont contraint personne, mais ceux qui ont consenti, ont péché avec elles, tandis que les autres ont été furieux et les ont mis à mort. C'est la même chose avec les pensées.
Le frère répondit à l'ancien, "que dois-je faire, alors, car je suis faible et la passion me vainct??"
Il lui dit, "surveille tes pensées, et à chaque fois qu'ils commencent à te dire quelque chose, ne réponds pas, mais lève-toi et prie, agenouille-toi, dis, 'Fils de Dieu, aie pitié de moi'."

Alors le frère lui répond, "Abba, vois donc, je médite mais il n'y a nulle componction dans mon cœur parce que je ne comprends pas le sens des mots."
L'autre lui dit "Contente-toi de méditer. En effet, j'ai appris que Abba Poemen et de nombreux autres Pères ont prononcé le dicton suivant : 'le magicien ne comprend pas le sens des mots qu'il prononce, mais l'animal sauvage qui l'entend, lui il comprend, se soumet et s'incline. Ainsi en est-il également avec nous, même si nous ne comprenons pas le sens des mots qu'on prononce, quand les démons les entendent, ils prennent peur et s'en vont.

(Sentences des Pères du Désert)

SAINT(S) DU JOUR:

20 Mars:

 

Saint Rémi évêque de Strasbourg

(+ 20 mars 783)

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Tropaire ton 4

La vérité de tes oeuvres t'a manifesté à ton peuple comme la règle de la foi, l'image de la douceur, le maître de la tempérance. Par l'humilité tu as acquis les choses sublimes, par la pauvreté la richesse. O Rémi, père et hiérarque, intercède auprès du Christ-Dieu pour qu'Il sauve nos âmes.

Fils de Hugues, comte d'Alsace et neveu de sainte Odile, fut élevé à l'abbaye de Munster, près Colmar, où il se fit religieux et devint abbé.

Il fit le pèlerinage de Rome où le pape Adrien 1er l'ayant accueilli favorablement, lui donna les reliques des saintes Sophie, Foi, Espérance et Charité, martyres.

A son retour, Rémi plaça ces reliques dans le monastère qu'il avait fait construire pour des chanoinesses à Eschau, au confluent de l'Ill et du Rhin.

Il venait d'être nommé évêque de Strasbourg .

En 778, dans son testament il constitua comme son héritière universelle, la bienheureuse vierge Marie qu'il suppliait de veiller elle-même à l'exécution de ses dernières volontés. Rémi mourut le 20 mars 783.

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Ste Claudia et ses compagnes
Martyrisées à Amide, en Asie mineure
(4ème siècle)

A

lexandra, Claudia, Euphrasie, Matrone, Julienne, Euphémie, Théodosie, Derphutaet une de ses sœurs, ses six compagnes martyres, sous Dioclétien. Elles étaient venues défendre des chrétiens devant le gouverneur d'Aminsos en Cappadoce. Les soldats se ruèrent sur elles et les dépouillèrent de leurs vêtements pour s'en amuser et les exposer à la risée de la foule. Puis ils les fouettèrent avec des verges pour les déchirer. Elle furent finalement jetées dans une fournaise.

 

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Saint Wulfran
Evêque de Sens
(7ème s.)

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Martyrologe Romain : Au monastère de Fontenelle, vers 700, la mise au tombeau de saint Vulfran. Moine élu évêque de Sens, il entreprit, après quelques années, de porter l’annonce de l’Évangile au peuple de la Frise et, revenu au monastère de Fontenelle, il y termina ses jours.

 

Saint Wulfran était fils d’un officier du roi Dagobert. ll passa quelques années a la cour sous Clotaire III et sainte Bathilde, sa mère; mais il n’échoua point contre les écueils où la vertu des courtisans fait si souvent naufrage. Il sut allier les devoirs de son état avec la pratique des maximes de l’Évangile. Il avait une estime particulière pour les vrais serviteurs de Dieu. Ayant été élevé sur le siège de Sens en 682, il se livra tout entier aux fonctions de l’épiscopat; mais à peine eut-il gouverné son diocèse deux ans et demi, qu’il résolut de le quitter pour aller prêcher la foi dans la Frise, à l’exemple de plusieurs missionnaires anglais qui travaillaient de ce côté-là. Il s’y rendit donc après avoir fait une retraite, et ses
prédications eurent les plus heureux succès. Un grand nombre de personnes, parmi lesquelles on comptait le fils du roi Radhod, se convertirent et reçurent le baptême.
Ce saint sauva la vie à un malheureux nommé Ovon, destiné par le sort à être immolé aux idoles. Ayant été pendu, il resta deux heures à la potence de sorte que tout le monde le croyait mort; mais la corde ayant cassé par la vertu des prières de Wulfran, Ovon tomba par terre et se trouva plein de vie. Le saint à qui on le donna, l'instruisit des vérités de la religion. Ovon fut depuis moine et prêtre de Saint-Wandrille. Wulfran rendit aussi la vie à deux enfants qu'on avait jetés dans la mer en l'honneur des idoles du pays. Notre saint se retira ensuite au monastère de Saint-Wandrille, où il mourut en 720.

Pratique : Ayez une estime particulière pour ceux qui procurent la gloire de Dieu

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Saint Herbert

(ermite anglais.

+687)
 

C’était un moine de Melrose.

 Il est associé à son ami Cuthbert, lui aussi moine à Melrose au sud d’Edimbourg puis évêque de Kindisfarne près de St Andrew en Ecosse.

Ils sont enterrés dans la cathédrale de Durham.

Ils ont joué un rôle important dans la romanisation de l’église anglo-saxonne.

SI TOUS LES CHRÉTIENS DU MONDE…

Le carême de tous – 

Cette année, tous les chrétiens célèbreront la Résurrection le même jour, c’est-à-dire le 16 avril. Cette occurrence providentielle se produira à nouveau le 20 avril 2025. Ce sera à nouveau l’occasion de se préparer ensemble à la proclamation fondamentale et de se réjouir ensemble en annonçant que le Christ est ressuscité ! Et nous annoncerons, comme il est prévu de le faire cette année, la résurrection du Seigneur, ensemble, sur les parvis et sur les places publiques – ensemble…

Expériences d’unité

Les chrétiens de tous bords peuvent, dans le concret, par l’action, avoir une commune expérience d’unité. Tous les chrétiens peuvent avoir une position commune en ce qui concerne la torture, la peine de mort, et autres situations qui déshumanisent l’homme, ou encore dans le domaine écologique. Récemment, les 14, 15 et 16 mars, le Colloque annuel des Facultés a réuni des chrétiens pour répondre ensemble à la question « Comment parler du péché en 2017 ? »  Les interventions et les discussions ont montré que, en se référant à la parole de Dieu, les chrétiens sont capables d’une réflexion commune. Quand le climat est celui de l’amitié, de l’estime réciproque et du respect, ils sont tout à fait en mesure de s’aimer sans être d’accord sur tout.

Le jeûne

Nous n’aurons pas avant longtemps l’occasion de le faire : chrétiens de partout, jeûnons ensemble, autant que nous le pouvons, puisque nous sommes entrés ensemble dans le Carême. Sur la planète entière, imaginez que tous les chrétiens, quels qu’ils soient, participent au jeûne qui est en fait celui du Christ. Imaginons – il est encore temps de commencer, « ouvriers de la dernière heure » ! – que tous les chrétiens jeûnent et prient pour eux-mêmes et pour le monde : n’est-ce pas la première façon de prendre en charge les souffrances du monde où nous le Christ nous a envoyés ? N’est-ce pas une action commune, une expérience d’unité de la communauté de ceux qui confessent la Résurrection ? Bien sûr, l’œcuménisme est caractérisé par le dialogue et par le témoignage mutuel, et par des formes de témoignage commun : nous devons « parvenir à l’unité de la foi et à la communion du saint Esprit » (liturgie selon saint Jean Chrysostome). Mais, parlons d’un œcuménisme pratique, de l’action : or, la première action n’est-elle pas celle qui nous engage comme nous engagent le jeûne et la prière ? N’est-ce pas une commune et planétaire démarche de repentir ?

L’appel de l’Esprit

Le grand appel de l’Esprit résonne dans la conscience prophétique de l’Église : jeûner et prier pour soi et pour le monde ; pour nos communautés elles-mêmes ; pour la guérison de nos membres ; pour le renouveau de la Foi ; pour atteindre une commune confession de la foi apostolique. Si tous les chrétiens du monde… Remplissons les points de suspension ! On se prend à rêver d’une immense force spirituelle mondiale, d’une immense manifestation de l’amour de Dieu sur la terre, d’une grande solidarité, d’un œcuménisme de l’ascèse et du repentir. Le repentir dans le jeûne et la prière est la première action quand on consulte un peu son écran pour y connaître les événements quotidiens, dans notre pays, au Moyen Orient et sur la planète entière. Sans repentir, il n’y a pas de changement de mentalité. Et, sans jeûne, il n’y a pas de repentir sérieux, parce que le jeûne engage l’homme complet, corps et âme, esprit et cœur. Le jeûne est la première action du Christ après son immersion dans le Jourdain et avant toute prise de parole.

Commençons

On se prend à rêver de la royauté de l’Esprit – qu’advienne ton règne ! Elle nous donnerait à tous la vision de Dieu en tout et la force d’un témoignage vivant – le génie de renouveler notre expérience du Christ : « Le christianisme ne fait que commencer », titre un livre de Père Alexandre Men, un martyr de notre temps. Eh bien, tous les chrétiens du monde, commençons donc ! Si nous n’avons pas commencé, il est tout à fait temps de s’y mettre en cette deuxième moitié du saint et grand Carême…

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Pourquoi la saint Joseph ne tombe-t-elle pas le 19 mars en 2017 ?

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Habituellement, on célèbre la saint Joseph le 19 mars. Mais pas cette année ! On vous explique pourquoi...

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 1,16.18-21.24.
Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle fut engendré Jésus, que l’on appelle Christ.
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret.
Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit.

Le  calendrier liturgique de l'Eglise romaine-catholique considère la fête de Saint Joseph comme une solennité.

On appelle solennité les fêtes les plus importantes de la communauté chrétienne qui sont célébrées avec un éclat particulier. Celles-ci sont plus importantes que les dimanches du temps ordinaire et du temps de Noël.

Par contre les dimanches de l’Avent, du Carême et du temps pascal sont prééminents dans l’ordre liturgique par rapport aux solennités.

Aussi, lorsque la Saint Joseph ou l’Annonciation quelques jours plus tard, également considérée comme une solennité, tombent un dimanche de carême, on les fête le lendemain. Ainsi, cette année la Saint Joseph se fête le 20 mars 2017.

En savoir plus sur saint Joseph :

Saint Joseph, le charpentier de Nazareth, fut le père putatif de Verbe fait chair du  Fils de Dieu, par lui assumant l'autorité paternelle, le Père (Même si Marie était aussi de la descendance de David), le Christ peut être dit "Fils de David".

Comme il  a veillé sur Jésus et sur Marie à Nazareth,  on désigne souvent saint Joseph comme le saint patron des familles, des pères de famille, des artisans, des travailleurs, des mourants et de l’Eglise universelle, Ste famille de Dieu sur cette terre.

En raison de sa qualité d’homme juste et sage, de nombreux catholiques demandent son intercession pour discerner leur vocation, rencontrer le bon époux ou la bonne épouse. On confie aussi à sa prière les affaires matérielles importantes comme la recherche d’un emploi ou d’un logement.

Le Pape de Rome SS Jean-Paul II, qui voyait en saint Joseph le modèle du témoin du Royaume de Dieu, en l’appelant « minister salutis » dans son exhortation apostolique Redemptoris Custo, l’a désigné comme patron du troisième millénaire et de la nouvelle évangélisation.

Si la Saint Joseph est habituellement le 19 mars, la piété chrétienne a consacré tout le mois de mars à saint Joseph, le chef de la Sainte famille.

(Inspiré d'un article Aletieia)

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Dix-neuvième Jour

Prions en union avec Jésus, Marie et Joseph priant à Nazareth.

Saint Joseph fut toujours innocent

Dieu, qui le destinait à être le compagnon de Marie, lui inspira pour la pureté de son âme la plus active vigilance ; il aima la retraite et la prière ; il mena une vie laborieuse et pénible ; il soumit son corps et son esprit à la volonté des autres, et plus tard ne se sépara presque jamais de Jésus et de Marie.

Ces moyens sont à notre portée… Je vous confie mon innocence, ô S. Joseph ! entourez-la de la retraite, de la prière, du travail, de la soumission ; et dans ce petit sanctuaire que vous lui aurez fait, où ne parviendront ni les joies ni les plaisirs du monde, conduisez-y Jésus et Marie. Je vous le demande pour votre fête, en récompense de ma communion et de ma sagesse d’aujourd’hui. Je dirai pieusement une prière à S. Joseph.
_________________
 

AVEC JOSEPH LE JUSTE ET A L'ECOLE D'AUGUSTIN, CONTEMPLE L'OEUVRE DE DIEU EN TA VIE...

(Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermons sur l'évangile de Jean, n°15, 6-7 (trad. AELF rev.)
 )

Il a tout donné pour toi
 

Jésus fatigué par la route s'assit sur la margelle du puits ; c'était environ la sixième heure.

Là commencent les mystères ; ce n'est pas sans raison que Jésus est fatigué, lui la Force de Dieu...

C'est pour toi que Jésus s'est fatigué en chemin. Nous trouvons Jésus, qui est la force même ; nous trouvons Jésus qui est faible ; Jésus fort et faible. Fort parce que

« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et le Verbe était Dieu »...

Veux-tu voir la force de Dieu ?

« Tout a été fait par lui et sans lui rien n'a été fait »

(Jn 1,1-2), et il a tout fait sans peine.

Qui de plus fort que celui qui a fait tout l'univers sans effort ?

Veux-tu connaître sa faiblesse ?

« Le Verbe s'est fait chair et il a habité parmi nous » (Jn 1,14). 

La force du Christ t'a créé ; la faiblesse du Christ t'a recréé.

La force du Christ a donné l'existence à ce qui n'était pas ; la faiblesse du Christ a fait que ce qui était ne périsse pas.

Il nous a créés par sa force, il nous a recherchés par sa faiblesse.

C'est par sa faiblesse qu'il nourrit ceux qui sont faibles, comme la poule nourrit ses petits :

« Combien de fois, dit-il à Jérusalem, ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ? » (Lc 13,34)... 

Telle est l'image de la faiblesse de Jésus fatigué de la route.

Sa route c'est la chair qu'il a prise pour nous.

Quel autre chemin prendrait-il, celui qui est partout, qui est partout présent ?

Où va-t-il et d'où vient-il, sinon habiter parmi nous et pour cela il a pris chair ?

En effet, il a daigné venir à nous pour se manifester dans la forme de serviteur, et le chemin qu'il a choisi, c'est de prendre notre chair.

C'est pourquoi « la fatigue du chemin » n'est rien d'autre que la faiblesse de la chair.

Jésus est faible dans sa chair, mais toi, ne te laisse pas aller à la faiblesse.

Toi, sois fort dans sa faiblesse à lui.

Parce que « ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes » (1Co 1,25).

La faiblesse du Christ est notre force.

 

 Le Christ nous rejoint dans notre humanité 
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » (Jn 4, 10)
Comprenons que le Christ nous rejoint dans notre humanité, qu’il vient à notre rencontre, qu’il est proche, il s'est fait notre Frère.

 Notre relation au Christ est vitale 
La seule chose vraiment nécessaire dans notre vie, c’est notre relation au Christ, plus vitale encore que l’eau qui rassasie nos corps mortels.

C’est ainsi que l’on peut voir l’eau couler du côté transpercé du Seigneur sur la croix. 

Nous ne pouvons rien donner si nous ne recevons pas tout de lui.

Recevons et répondons à l'appel à la fidélité en Jésus, c'est bien le lieu de la rencontre avec Dieu.
Le Christ est l’unique source, l’unique Époux et l’unique sanctuaire.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je cherche les espaces de ma vie où je tente de vivre par moi-même, pensant pouvoir me passer du Christ.

Je Lui confie ma fatigue et Lui demande d’être vraiment le cœur de ma vie. Je peux prendre un temps de prière pour contempler la figure du Christ qui est vraiment l’Époux bien-aimé et renouveler mon désir de m’unir à Lui pour toujours.

COMBAT DE CARÊME : COURRIER DE CŒUR…

Message d’un surfeur –

« […] Nous nous allons comme Dieu le veut dans sa grande miséricorde. Je suis juste en train d’écrire ce message comme un appel au secours car tellement de choses se passent pendant ce carême. C’est un moment où le combat est vraiment assidu et où nous pouvons vite sombrer dans une mélancolie dangereuse. C’est vraiment la première fois que je ressens tout ceci, la tristesse et la joie. Le doute et la confiance. L’amour de Dieu et le vide. Cela fait tellement mal d’être loin de toute cette chaleur. Cela fait tellement souffrir quand on laisse notre orgueil nous guider et nous dire que nous sommes seuls. L’âme est faite pour vivre avec l’Amour et la consolation de Dieu, elle n’est jamais seule. Je ne veux pas m’éloigner, je ne veux pas sombrer dans la tristesse. Je veux être dans la joie de vivre pour le Seigneur. Mais cela est combattu par les ténèbres intérieures qui ressortent dans ces moments de faiblesse. J’ai besoin de vos prières, je ne sais pas vers qui me tourner. Je n’ose pas en parler à mon entourage car je ne veux pas alourdir leur peine. […] Tellement d’illusions dans cette vie ici-bas qu’elle nous laisse un goût amer. J’ai rencontré des amis formidables, mais certains s’éloignent, quittent la place qui était dans notre cœur. Ils laissent un trou avec un goût amer ; on essaye de le remplir avec les fleurs de l’humilité mais ce sont les pleurs qui surviennent d’abord. Je n’arrive pas à imaginer ce que doit ressentir notre Seigneur qui est Amour quand une de ses brebis s’éloigne de son cœur. Il doit être tellement triste pour son serviteur. L’humain expérimente aussi, de façon réduite, ce goût amer. Quand on prend du recul, on voit la souffrance du monde, et cela nous plonge dans un désespoir. On recherche les lumières et les phares, les ports qui nous accueillent mais on doit passer sur des îles remplies d’illusions, par des monstres qui engloutissent les navires. Priez pour moi, pour nous, le monde, telle est la plus basique des charités que Dieu pourrait nous demander à nous pêcheurs dont je suis le premier. Pardonnez-moi pour tout, priez pour moi […] »

Le logiciel de la consolation

[…] souvenons-nous toujours que nous sommes aimés du Seigneur. Nous sommes ses bien-aimés, ses enfants chéris, ses amis et ses frères. Quand viennent les tentations de la part du Malin (tristesse, découragement, doute, convoitise, jalousie, colère, etc.), sachons que nous sommes les chéris de Dieu. Ce que dit le Père céleste de son Fils Jésus, Il le dit également de nous : « voici mon enfant bien-aimé ! » (Mat 3, 17 ). Nous sommes les enfants d’Israël, les fils et les filles de Dieu, parce que, par le baptême et par la sainte chrismation, nous avons été engendrés du Père céleste par le saint Esprit. Pensons à cela avec enthousiasme ! Si nous n’y pensions pas, nous serions vraiment ingrats.

Cliquer sur « louange »

Comment activer ce souvenir ? Cliquer sur Louange, sur Glorification, sur Rendre grâce à Dieu, sur Gratitude ou Reconnaissance. La mémoire affiche alors sur l’écran de notre esprit une liste de prières par lesquelles nous connecter sur le site angélique de la louange. Quelles sont ces prières du fichier Joie ?

“Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi!” ; « Gloire à toi pour tous et pour tout ! » ; « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton indicible compassion, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton incompréhensible sagesse, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à la justesse de tes jugements, Seigneur, gloire à toi ! ». Suivant le temps liturgique, nous articulons cette louange : « Gloire à ta glorieuse Nativité, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ton divin baptême, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta glorieuse Présentation, Seigneur, gloire à toi ! » ; « Gloire à ta divine conception… », « Gloire à ta Passion glorieuse… », « Gloire à ta sainte Résurrection… », «… à ta divine ascension… », « à ton retour glorieux … », etc. Et surtout la Doxologie : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, paix sur la terre, bienveillance parmi les hommes… »

Cliquer sur Réjouis-toi

Pensons à nous réjouir avec la Mère de Dieu et les saints. Le site d’allégresse comporte les prières suivantes : « Réjouis-toi, vierge Mère de Dieu, réjouis-toi ! », ou, plus développé : « Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, Marie pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ! Tu es bénie parmi toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes ! » Et, nous adressant aux saints : « Réjouis-toi, saint Père et pontife Nicolas, réjouis-toi ! » ou : « Réjouissez-vous tous les saints, réjouissez-vous ! »

Cliquer sur Bonheur des autres

Glorifions et louons Dieu comme nous respirons et le Malin n’aura pas d’emprise sur nous. Ce qui est surtout gratifiant c’est de glorifier Dieu pour autrui : « Gloire à toi pour ton serviteur ou ta servante Untel ou Unetelle, Seigneur, gloire à toi ! ». Nous avons appris du Sauveur à bénir au lieu de maudire ; et, tout particulièrement, à bénir nos ennemis, ce qui nous purifie de toute passion et de tout péché.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

J'avais besoin de ce câlin pour trouver mon chemin 

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Franco Gedda est le responsable de l'école de vie du Cenacolo, à Lourdes (France). Il se souvient d'une grâce reçue à la Grotte, en 2001, alors qu'il était lui-même un jeune accueilli au sein du Cenacolo. Voici ce que dit Franco :

« Je me suis drogué pendant vingt-trois ans. Je voulais m'en sortir. J'ai eu la chance d'entrer dans la communauté Cenacolo en 2000.  Le 11 février 2001, je suis arrivé à Lourdes. Au bout de quelques mois, je me trouvais à la Grotte. J'étais encore triste, et pas vraiment guéri de la drogue. C'était une veillée de Pâques. Un jeune handicapé s'est tourné vers moi et m'a embrassé. J'ai compris que la Vierge était là et m'accompagnait pour sortir de l'emprise de la drogue et consolider mon chemin à travers cette rencontre, d'un jeune moins chanceux que moi pour la santé, mais connaissant déjà la joie de la foi.

Depuis, chaque fois que je suis à la Grotte je remercie Marie qui m'a envoyé cet ange gardien et je revois son sourire. Je pense que Jésus et Marie savent ainsi nous surprendre et nous donner un coup de pouce à travers un clin d'œil. J'avais  besoin ce jour-là de ce câlin pour trouver mon chemin. »

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Je me sens à 3000 mètres d'altitude, dans l'air pur  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

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3. Mon enfant,

fuis tout ce qui est mal et tout ce qui lui est semblable.

Ne sois pas irascible, car la colère mène au meurtre ;

ni jaloux, ni querelleur, ni violent,

car c’est de là que viennent les meurtres.

 

Mon enfant,

ne sois pas habité par la convoitise, car la convoitise mène à la fornication, ni par la vulgarité, ni par des regards sans gêne, car tout cela engendre les adultères.

 

Mon enfant,

ne suis pas le vol des oiseaux, car cela mène à l’idolâtrie,

ni les incantations, ni les calculs astrologiques, ni les purifications superstitieuses, refuse même de les voir et de les entendre,

car tout cela engendre l’idolâtrie.

 

Mon enfant,

ne sois pas menteur, car le mensonge mène au vol,

ni avide d’argent ou de vaine gloire, car tout cela engendre des vols.

 

Mon enfant,

ne sois pas ronchonneur car cela mène au blasphème,

ni insolent, ni malveillant, car tout cela engendre des blasphèmes.

Au contraire sois doux, car les doux auront la terre en héritage.

Sois patient, miséricordieux, sans malice, paisible, bon et tremble continuellement aux paroles que tu as entendues.

Tu ne t’élèveras pas toi-même,

tu n’ouvriras pas non plus ton âme à la présomption.

Ton âme ne se joindra pas aux orgueilleux, mais tu fréquenteras des justes et des humbles.

Tu accueilleras comme autant de biens les événements qui t’arrivent, sachant que rien ne se fait sans Dieu.

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

_____________________________________________________

LE   CHEMIN   DU   BONHEUR…  

(2)

ÊTRE  CONTENT DE SON SORT

Être satisfait  de   son   sort   n'est   pas   une   vertu innée.   On  n'y parvient  qu'en  déployant beaucoup de volonté et d'application pour refréner des désirs illicites ;  aussi est-ce un art que bien peu de gens prennent la peine d'étudier. Comme il y a dans le monde d'aujourd'hui des millions d'êtres insatisfaits,  pourrait être très utile  d'analyser à  leur intention les quatre causes principales de l'insatisfaction et de suggérer des moyens d'y remédier.

 

La cause fondamentale de l'insatisfaction est l'égotisme — oul'égoïsme — qui érige le moi en cellule primordiale autour de laquelle tout le reste de l'univers doit pivoter.

 

La deuxième cause de l'insatisfaction est l'envie qui nous amène à considérer les biens ou les talents d'autrui comme s'ils nous avaient été dérobés.

 

La troisième cause est la cupidité, soit un besoin désordonné de posséder davantage pour compenser le vide de notre cœur.

 

La quatrième cause l'insatisfaction est la jalousie, provoquée parfois par la mélancolie et la tristesse, parfois aussi par la haine de ceux qui ont ce que nous désirerions pour nous-mêmes.

 

Une des plus grandes erreurs que l'on puisse commette est de s'imaginer que la satisfaction de nos aspirations puisse venir de quelque chose qui nous soit extérieur plutôt que de la qualité de l'âme.

 

Il y avait une fois un petit garçon qui désirait seulement une bille ; lorsqu'il eut la bille, il ne désira plus qu'un ballon; lorsqu'il eut le ballon, il ne voulut plus qu'une tou­pie ; lorsqu'il eut la toupie, il ne convoita plus qu'un cerf-volant ; et lorsqu'il eut la bille, le ballon, la toupie et le cerf-volant, il n'en fut pas heureux pour autant.

 

Essayer de rendre heureuse une personne insatisfaite équivaut à tenter de remplir d'eau un tamis. Quelle que soit la quantité d'eau que vous versez, elle s'écoule plus vite que vous ne pouvez y pourvoir.

 

Et la satisfaction ne peut dépendre non plus d'un changement de résidence. Il y a des gens qui s'ima­ginent que s'ils se trouvaient dans un autre endroit du globe, ils y rencontreraient une plus grande paix de l'esprit. Un jour qu'il faisait très chaud, un poisson rouge dans son bocal et un canari dans sa cage se mirent à parler.

 

— Comme je voudrais, dit le poisson rouge, m'ébattre comme ce canari. Ah ! Si seulement je pouvais être dans sa cage...

— Comme ça serait agréable, dit le canari, d'évoluer dans cette eau fraîche où nage le poisson rouge... Soudain, une voix se fit entendre :

— Canari, tu peux descendre dans l'eau. Et toi, poisson, monte dans la cage !

 

Immédiatement, les deux animaux permutèrent. Mais ni l'un ni l'autre n'en trouvèrent pour autant le bonheur, car, à l'origine, Dieu avait assigné à chacun d'eux la place qui convenait à ses aptitudes, qui était la mieux adaptée à sa nature.

 

Pour accéder à un sentiment de satisfaction, la condition essentielle est de demeurer en deçà de limites bien déterminées. Tout ce qui n'excède pas ces limites a de fortes chances d'être paisible. Quoi de plus tranquille, par exemple, qu'un jardin entouré de murs ?

On y est coupé du reste de l'univers, et en contemplant le monde par les portails, on éprouve une impression d'éloignement qui donne à cette vision un caractère enchanteur.

De même, si l'âme humaine est maintenue en deçà de certaines limites (c'est-à-dire si elle n'est ni avare, ni cupide, ni présomptueuse, ni égoïste), elle se trouve, elle aussi, enfermée dans un contentement paisible et ensoleillé.

L'homme satis­fait, limité et bridé par les circonstances, transforme ces contraintes mêmes en remède à son effervescence. Et peu importe que le jardin ait un hectare ou trois, qu'il soit ou non ceint de murs.

Ce qui compte, c'est que nous vivions en deçà de ses limites, petites ou grandes, pour avoir l'esprit en repos et le cœur en joie.

 

On parvient donc partiellement à ce sentiment de contentement de soi grâce à la foi, c'est-à-dire en connaissant le sens de la vie et en étant assuré que, quelles que soient les épreuves, elles viennent d'un Père qui est Amour. En deuxième lieu, pour accéder au contentement, il faut également avoir bonne conscience. 

Si le moi intérieur est malheureux par suite d'échecs moraux et de fautes qui n'ont point été expiées, rien de ce qui vient de l'extérieur ne peut apporter de repos à l'esprit. La troisième et dernière condition consiste à refréner nos désirs et à limiter nos plaisirs. Ce que nous aimons avec excès nous apporte souvent un excès d'afflictions.

Le contente­ment de soi accroît nos satisfactions et diminue nos misères.

Tous les maux deviennent plus légers si nous les endurons patiemment, alors que les plus grands bienfaits peuvent être empoisonnés par l'insa­tisfaction.

 

Les misères de l'existence sont déjà assez grandes et profondes pour que nous n'y en ajoutions pas de notre chef, sans nécessité.

 

Être satisfait de notre condition terrestre n'est point incompatible avec le désir d'améliorer notre sort. A l'homme le plus pauvre, le Christianisme n'enseigne pas seulement d'être content de son sort, il lui dit aussi de « s'appliquer à son travail ».

 

Le con­tentement ordonné, c'est pour le temps présent. Aujourd'hui, l'homme est pauvre, et, pour ce jour-là, la foi lui enjoint de s'en satisfaire ; mais il se peut que pour demain, il soit préférable de se libérer de la pauvreté, et l'homme pauvre travaille, en consé­quence, en vue d'une prospérité accrue.

Il peut très bien ne pas réussir. Si sa pauvreté dure encore le lendemain, il l'accepte, et ainsi de suite, jusqu'à ce que le soulagement se produise. 

 

Le contentement est donc relatif à notre état présent et non point absolu par rapport aux exigences d'ensemble de notre nature. Un homme satisfait n'est jamais pauvre, même si ses ressources sont extrêmement réduites. L'homme insatisfait n'est jamais riche, quels que soient les biens dont on puisse le combler. 

A suivre

Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen)

CATÉCHÈSE ET BAPTÊME DES ADULTES

Monseigneur Hiérothée – 

Le métropolite Hiérothée de Naupacte est bien connu par les publications qu’il a faites dans un grand nombre de langues et qui sont au nombre de plus de deux cents. Infatigable pasteur, homme de prière, il connaît le Seigneur par expérience. Et il maîtrise le langage, les mots, pour parler de celui qu’il connaît parce qu’il vit avec lui depuis de nombreuses années. Époque étonnante et paradoxale que la nôtre : une telle ignorance de Dieu, quelquefois l’hostilité, une culture biblique très faible, une chrétienté qui semble quelquefois en déroute, une Orthodoxie parfois essoufflée et frileuse – et en fait, l’abondance des saints et des pères spirituels, des fidèles magnifiques dans toutes les Églises, un véritable renouveau de l’Orthodoxie et une grand enthousiasme spirituel ! Drôle d’époque…

L’édition

Le livre en grec date déjà de 1992. La traduction française que nous avons sous les yeux, et qui est due au prêtre Pierre Deschamps, date de quelques années, et a été finalement imprimée et rendue accessible en 2016. L’intérêt principal de ces pages est qu’elles ont été conçues pour l’homme contemporain cherchant Dieu, cherché par Dieu, et parvenant finalement, grâce à la miséricorde du saint Esprit, à rencontrer le Seigneur Jésus Christ. Jésus Christ, le Dieu Homme, est l’homme de la rencontre, comme le montrent de nombreux passages du saint Évangile.

La catéchèse

Or, quand notre contemporain arrive au Christ, soit pour demander le baptême, soit pour être reçu dans son Église par la confession de la Foi, la sainte chrismation et la non moins sainte eucharistie, il est normal que les prêtres se consacrent à lui et répondent aux questions de son cœur et de son intelligence. Cette catéchèse des adultes est l’instrument missionnaire dont on besoin, non seulement nos prêtres, mais tous les fidèles conscients qui veulent être dignes de ceux qui cherchent la vie dans le Christ.

Le contenu du livre

La table de matières est instructive. La préface traite de la catéchèse en général, comme service issue de la Tradition de l’Église. Ensuite, il y a deux belles parties, dont la première est sous le signe du Fils prodigue : tout homme qui vient vers Dieu, vers le Père, en fait, revient vers lui. La conversion est un retour, une réconciliation. La deuxième partie est une explication du Symbole de la Foi : quand nous préparons nos amis à entrer dans l’Église, qu’avons-nous d’autre à faire, que de lire et d’interpréter avec eux cette magnifique charte de la foi chrétienne ? Et puis, il y a ensuite des questions et des réponses, un chapitre sur la célébration du saint baptême, et un dernier qui parle de l’accompagnement après le baptême.

Accompagner les baptisés

De ce petit chapitre nous avons choisi un extrait bien utile, selon nous. « Il y a un grand danger à ce que les nouveaux baptisés soient scandalisés par la mauvaise conduite des autres orthodoxes… C’est pourquoi le prêtre-catéchète doit préparer les catéchumènes à faire face à cette situation… Si quelqu’un ne porte pas attention à sa propre vie, il peut perdre la grâce reçue avec le baptême et devenir pire que les incroyants. Ceci arrive parce que le baptême et la venue de la grâce divine ne suppriment pas la liberté de l’homme… le nouveau baptisé doit apprendre que l’Église est un corps composé de différents membres qui luttent pour parvenir à la perfection et à la sanctification, que le saint baptême est le commencement d’un voyage et non sa conclusion… Malgré les différents scandales, les saints existent… D’ailleurs, il est possible que ceux qui aujourd’hui pêchent, demain se repentent et soient sauvés » (p. 195-197).

Catéchèse et Baptême des adultes, Métropolite de Nafpactos Hierotheos, monastère de la Nativité de la Vierge 321 00 Levadia – B.P. 107 – GRECE. Courriel : pelagia@pelagia.org

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων" ( pokrov icon - Google zoeken  ΜΡ.ΘΥ__Παναγία " Η Πλατυτερα των Ουρανων"  ( Our Lady of the Sign:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Notre Dame du Mont Carmel - images saintes:

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Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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18 mars 2017 6 18 /03 /mars /2017 07:47

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ACT OF FAITH
My God, I firmly believe all the truths which You have revealed and that You teach by Your Holy Church, because you can neither deceive nor deceive us.

ACT OF HOPE
My God, I hope with a firm confidence that You will give me, by the merits of our Lord Jesus Christ, your grace in this world and eternal happiness in the other, because You promised and You are Always faithful in Your promises.

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The Lord is my life here below; The Lord is my deliverance from eternal death; The Lord is my life without end in heaven; The Lord is my cleansing and the liberation of my countless sins; It is my sanctification.
The Lord is my strength at the moments of my weakness, my relief in anguish, my hope in discouragement and distress; The Lord is the vivifying fire that warms my coldness; The Lord is my light in the darkness, my peace in trouble; The Lord is my defender in temptations.
It is my thought, my desire, my activity; He is the torch of my soul and my body, my food, my drink, my garment, my shield, my armor. The Lord for me is all. O my soul, do not cease to love and thank the Lord!
"My soul, bless the Lord, and let all that is in me bless his holy name. My soul, bless the Lord and be careful not to forget his innumerable blessings. He forgives all your iniquities, he who heals all your infirmities; It is He who redeems the life of death, who crowns you in his mercy and in his compassionate goodness; It is he who satisfies your desire with your goods. (Ps 102).

(Saint John of Kronstadt in "My Life in Christ")

+++

Le Seigneur est ma vie ici-bas ; le Seigneur est ma délivrance de la mort éternelle; le Seigneur est ma vie sans fin au ciel; le Seigneur est ma purification et la libération de mes péchés sans nombre; Il est ma sanctification. 
Le Seigneur est ma force aux moments de ma faiblesse, mon soulagement dans l'angoisse, mon espérance dans le découragement et dans la détresse; le Seigneur est le feu vivifiant qui réchauffe ma froideur; le Seigneur est ma lumière dans l'obscurité, ma paix dans le trouble; le Seigneur est mon défenseur dans les tentations. 
Il est ma pensée, mon désir, mon activité; il est le flambeau de mon âme et de mon corps, ma nourriture, ma boisson, mon vêtement, mon bouclier, mon armure. Le Seigneur pour moi est tout. Ô mon âme, ne cesse pas d'aimer et de remercier le Seigneur ! 
« Mon âme, bénis le Seigneur et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom. Mon âme, bénis le Seigneur et garde-toi d'oublier ses innombrables bienFaits. C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, lui qui guérit toutes tes infirmités; c'est Lui qui rachète la vie de la mort, lui qui te couronne dans sa miséricorde et dans ses compatissantes bontés; c'est lui qui rassasie de biens ton désir. » (Ps 102).

(Saint Jean de Cronstadt in ''Ma vie en Christ'')

Holy Face:

 

Livre de la Genèse 27,6-39.

En ces jours-là, Rebecca dit à Jacob son fils : "J'ai entendu ton père qui par­lait ainsi à Esaü, ton frère : 
Apporte-moi du gibier et fais-m'en un bon plat, afin que je le mange et que je te bénisse devant Yahweh avant de mourir. 
Maintenant, mon fils, écoute ma voix dans ce que je vais te commander. 
Va au troupeau et prends-moi deux beaux chevreaux ; j'en ferai pour ton père un bon plat, selon son goût, 
et tu le porteras à ton père, et il en mangera, afin qu'il te bénisse avant de mourir." 
Ja­cob répondit à Rebecca, sa mère : " Voici, Esaü, mon frère, est velu, et moi j'ai la peau lisse. 
Peut-être que mon père me touchera, et je passerai à ses yeux pour m'être joué de lui, et j'attirerai sur moi une malédiction au lieu d'une bénédiction. " 
Sa mère lui dit : " Je prends sur moi ta malédiction, mon fils. Ecoute seu­lement ma voix et va me prendre les chevreaux. " 
Jacob alla les prendre et les apporta à sa mère, qui en fit un bon plat, selon le goût de son père. 
Et Rebecca prit les habits d'Esaü, son fils aîné, les plus beaux, qu'elle avait dans la maison, et elle en revêtit Jacob, son fils cadet. 
Puis elle lui couvrit les mains de la peau des chevreaux, ainsi que la partie lisse du cou. 
Et elle mit dans la main de Jacob, son fils, le bon plat et le pain qu'elle avait préparés. 
Il vint vers son père et dit : Mon père ! ' - " Me voici, dit Isaac ; qui es-tu, mon fils ? " 
Jacob répondit à son père : « Je suis Esaü, ton premier-né ; j'ai fait ce que tu m'as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi et mange de ma chasse, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac dit à son fils : " Comment as-tu trouvé si vite, mon fils ? " Jacob, répondit : " C'est que Yahweh, ton Dieu, l'a fait venir devant moi. " 
Et Isaac dit à Jacob : " Approche donc, que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es bien mon fils Esaü, ou non. " 
Jacob s'étant approché d'Isaac, son père, celui-­ci le toucha et dit : " La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d'Esaü. " 
Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d'Esaü, son frère, et il le bénit. 
Il dit " C'est bien toi qui es mon fils Esaü ? " 
-"C'est moi", répondit Jacob. Et Isaac dit : " Sers-moi, que je mange du gibier de mon fils et que mon âme te bénisse. " Jacob le servit, et il mangea ; il lui pré­senta aussi du vin, et il but. 
Alors Isaac, son père, lui dit : " Appro­che-toi donc et baise-moi, mon fils. " 
Ja­cob s'approcha et le baisa ; et Isaac sentit l'odeur de ses vêtements, et il le bénit en disant : " Voici, l'odeur de mon fils est comme l'odeur d'un champ qu'a béni Yah­weh. " 
Que Dieu te donne de la rosée du ciel et de la graisse de la terre, et abondance de froment et de vin ! 
Que des peuples te servent, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit qui te maudira, et béni soit qui te bénira ! 
Isaac avait achevé de bénir Jacob, et Jacob venait de quitter Isaac, son père, lorsqu'Esaü, son frère, revint de la chasse. 
Il prépara, lui aussi, un bon plat, et l'apporta à son père ; et il dit à son père : " Que mon père se lève et mange de la chasse de son fils, afin que ton âme me bénisse. " 
Isaac, son père, lui dit : " Qui es-tu ? " Il répondit : " Je suis ton fils, ton pre­mier-né, Esaü. " 
Isaac fut saisi d'une terreur extrême, et il dit : "Qui est donc celui qui a chassé du gibier et m'en a apporté ? J'ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l'ai béni ; et il sera béni en effet. " 
Lorsqu'Esaü eut entendu les paroles de son père, il jeta un grand cri, une plainte très amère, et il dit à son père : 
" Bénis-moi, moi aussi, mon père. " Isaac dit : " Ton frère est venu avec ruse, et il a pris ta bénédiction. " 
Esaü dit : " Est-ce parce qu'on l'appelle Jacob qu'il m'a supplanté deux fois ? Il a pris mon droit d'aînesse, et voilà maintenant qu'il a pris ma bénédiction ! " Il ajouta : " N'as-­tu pas réservé pour moi une bénédic­tion ? " 
Isaac répondit et dit à Esaü : " Voici, je l'ai établi ton maître et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, et je l'ai pourvu de froment et de vin ; et pour toi donc, que puis-je faire, mon fils ? 
Esaü dit à son père : " N'as-tu que cette seule bénédiction, mon père ? Bénis-moi, moi aussi, mon père ! " Et Esaü éleva la voix et pleura. 
Isaac, son père, lui répondit : " Privée de la graisse de la terre sera ta demeure, privée de la rosée qui descend du ciel. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15,11-32.

En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens et aux scribes cette parabole : "Un homme avait deux fils. 
Le plus jeune dit à son père : " Mon père, donne-moi la part de biens qui doit me revenir. " Et il leur partagea son avoir. 
Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout réalisé, partit pour un pays lointain, et il y dissipa son bien en menant une vie de prodigue. 
Lorsqu'il eut tout dépensé, survint une grande famine dans ce pays, et il commença à sentir le besoin. 
Et il alla se mettre au service d'un habitant de ce pays, qui l'envoya dans ses champs paître des porcs. 
Et il eût bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les porcs, mais personne ne lui en donnait. 
Alors, rentrant en lui-même, il dit : " Combien de mercenaires de mon père ont du pain en trop, et moi, ici, je meurs de faim ! " 
Je me lèverai et j'irai à mon père, et je lui dirai : Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; 
je ne suis plus digne d'être appelé ton fils : traite-moi comme l'un de tes mercenaires. " 
Et il se leva et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit ; et, touché de compassion, il courut, se jeta à son cou, et le couvrit de baisers. 
Le fils lui dit : " Mon père, j'ai péché contre le ciel et envers toi ; je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. " 
Mais le père dit à ses serviteurs : " Vite, apportez la plus belle robe et l'en revêtez ; mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds ; 
et amenez le veau gras, tuez-le ; et mangeons, festoyons : 
car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " Et ils se mirent à festoyer. 
Or son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il approcha de la maison, il entendit de la musique et des chœurs. 
Ayant appelé un des serviteurs, il s'enquit de ce que cela pouvait être. 
L'autre lui dit : " Votre frère est arrivé, et votre père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré bien portant. " 
Mais il se mit en colère, et il ne voulait pas entrer. Son père sortit pour l'en prier. 
Et il répondit à son père : " Voilà tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un ordre de toi, et jamais tu ne m'as donné, à moi, un chevreau pour festoyer avec mes amis. 
Mais, quand est revenu ton fils que voilà, qui a dévoré ton avoir avec des courtisanes, tu as tué pour lui le veau gras ! " 
Il lui dit : " Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. 
Mais il fallait festoyer et se réjouir, car ton frère que voici était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il a été retrouvé. " 

 

 

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Enseignement du Seigneur aux nations par les douze Apôtres.

 

1. Il y a deux chemins : l’un de la vie, l’autre de la mort ;

et il y a une grande différence entre les deux chemins.

Le chemin de la vie est celui-ci : en premier, tu aimeras le Dieu qui t’a créé, en second ton prochain comme toi-même ; et tout ce que tu ne veux pas qu’il te soit fait, toi non plus ne le fais pas à autrui.

Et l’enseignement signifié par ces paroles est celui-ci : Bénissez ceux qui vous maudissent et priez pour vos ennemis, jeûnez pour ceux qui vous persécutent.

Quel don y a-t-il en effet si vous aimez ceux qui vous aiment ! Les païens n’en font-ils pas autant ? Mais vous, aimez ceux qui vous haïssent, et vous n’aurez pas d’ennemi.

Abstiens-toi des désirs charnels et corporels.

Si quelqu’un te donne une gifle sur la joue droite, présente lui l’autre aussi, et tu seras parfait ; si quelqu'un te requiert pour faire un mille, fais-en deux avec lui ; si quelqu’un t’enlève ton manteau, donne-lui encore ta tunique ; si quelqu’un t’a pris ton bien, ne le réclame pas, car tu n’en as pas le pouvoir.

À tout ceux qui t’implorent donne et n'exige rien, car le Père veut qu’il soit fait part à tous de ses propres dons. Bienheureux celui qui donne selon le commandement car il est sans reproche.

Malheur à celui qui prend !

Certes si le besoin l’oblige à prendre, il est sans reproche mais s’il n’est pas dans le besoin, il rendra justice du motif et du but pour lesquels il a pris ; il sera mis en prison, examiné sur sa conduite et il ne sortira pas de là qu’il n’ait rendu le dernier quart d’as.

Mais il a été dit également à ce sujet : Laisse ton aumône se mouiller de sueur dans tes mains, jusqu’à ce que tu saches à qui tu donnes.

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DES PASSIONS INGUERISSABLES...

"non pas faute de pouvoir, mais faute de vouloir"

par St Jean Chrysostome 

Les passions inguérissables ?

"Comme il y a des blessures incurables qui ne cèdent ni aux remèdes énergiques ni à ceux qui ont pour effet d'adoucir;

de même quand une âme est une fois devenue captive du démon, qu'elle s'est livrée à quelque péché et qu'elle ne veut plus même comprendre son intérêt, alors on a beau lui prodiguer les instructions et les conseils, c'est peine perdue, et elle ne retire pas plus d'utilité de l'exhortation que si le sens de l'ouïe était mort en elle,

ce qui arrive non pas faute de pouvoir,

mais faute de vouloir.

C'est en quoi les vices de la volonté diffèrent des infirmités du corps. Car pour ce qui est du corps les affections qui viennent de la nature sont la plupart du temps inguérissables;

il en est tout autrement de la volonté libre.

Si mauvais que l'on soit, on peut, si l'on veut, changer et devenir bon, et l'on peut également, quoique bon, glisser au mal si l'on se néglige."

 

S JEAN CHRYSOSTOME

(Homélie XIX sur la Genèse) 

Christ as the Ancient of Days, Gospel book, Byzantine, 1297, tempera on vellum, Cambridge University Library, Cambridge:

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 Dieu est fidèle et miséricordieux 


De nouveau, tu nous montreras ta miséricorde, tu fouleras aux pieds nos crimes, tu jetteras au fond de la mer tous nos péchés ! 

(Mi 7, 19)


Le prophète Michée nous offre une belle méditation sur la miséricorde de Dieu. Le cœur de Dieu est grand.

Il manifeste sa puissance en faisant miséricorde, en pardonnant les péchés.

Il manifeste sa fidélité dans le pardon de nos infidélités et de nos révoltes.

 Seigneur, montrez-nous nos infidélités ! 
Cette intuition du prophète trouvera sa réalisation la plus haute et la plus concrète dans le mystère de la passion de Jésus, notamment dans ce cri du crucifié : 

« Père pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »

En méditant sur la miséricorde de Dieu, demandons lui de nous montrer nos infidélités pour que nous nous laissions réconcilier par lui en recevant sacramentellement le pardon qu'Il nous a acquit.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

À la lumière de l’amour fidèle de Dieu manifesté dans la croix, je fais un examen de conscience approfondi et m'achemine vers le Sacrement de la Miséricorde. 

 

 

 

 

Par Saint André de Crète

(660-740), moine et évêque 
Grand canon de la liturgie orthodoxe pour le carême, 1ère ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 111s) 

 

« Ici, je meurs de faim ! Je vais retourner chez mon père »

 

Par où commencer à pleurer les œuvres de ma vie ? 
Quels seront les premiers accents de ce chant de deuil ? 
Accorde-moi, ô Christ, dans ta miséricorde, le pardon de mes péchés... 

Tel le potier pétrissant l'argile, 
tu m'as donné, mon Créateur, chair et os, souffle et vie. 
Seigneur qui m'as créé, mon juge et mon Sauveur, 
aujourd'hui ramène-moi vers toi. 

O mon Sauveur, devant toi je confesse mes fautes. 
Je suis tombé sous les coups de l'Ennemi, 
Voici les plaies dont mes pensées meurtrières, 
comme des brigands, ont meurtri mon âme et mon corps (Lc 10,30s). 

J'ai péché, Sauveur, mais je sais que tu aimes l'homme. 
C'est ta tendresse qui nous châtie 
et ta miséricorde est ardente. 
Tu me vois pleurer et tu viens à moi 
comme le Père accueille le fils prodigue. 

Dès ma jeunesse, ô mon Sauveur, j'ai méprisé tes commandements. 
J'ai passé ma vie dans les passions et l'inconscience. 
Je crie vers toi : avant que vienne la mort, 
sauve-moi... 

Dans le vide j'ai dissipé le patrimoine de mon âme. 
Je n'ai pas les fruits de la ferveur, et j'ai faim. 
Je crie : Père, plein de tendresse, viens à moi, 
prends moi dans ta miséricorde. 

Celui que les voleurs ont assailli (Lc 10,30s), 
c'est moi au milieu de l'égarement de mes pensées. 
Elles me frappent, elles me blessent. 
Mais penche-toi sur moi, Christ Sauveur, et guéris-moi. 

Le prêtre me vit et se détourna. 
Le lévite me vit, nu et souffrant, mais passa outre. 
Mais toi, Jésus né de Marie, 
Tu t'arrêtes et tu me secours... 

Je me jette à tes pieds, Jésus, 
j'ai péché contre ton amour. 
Décharge-moi de ce fardeau trop lourd 
et dans ta miséricorde, accueille-moi. 

N'entre pas eu jugement avec moi, 
ne dévoile pas mes actions, 
ne scrute pas motifs et désirs. 
Mais dans ta compassion, ô Tout Puissant, 
ferme les yeux sur mes fautes et sauve-moi. 

Voici le temps du repentir. Je viens à toi. 
Décharge-moi du lourd fardeau de mes péchés 
et, dans ta tendresse, donne-moi les larmes du repentir.

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Pas de couronne sans victoire préalable.
Pas de victoire sans effort,
Pas d'effort sans guerre,
Pas de guerre sans ennemis.

Saint Jean Maximovitch, archevêque de Bruxelles, Shangaï puis San Francisco

 

No crown is without victory,
No victory without the effort,
No effort without warfare,
No warfare without enemies.

Sv. Joan Shangaïski

Prière de Saint Patrick :
Aucun texte alternatif disponible.
J’avance sur ma route avec la force de Dieu pour me protéger, 
La sagesse de Dieu pour me diriger, 
L’œil de Dieu pour me guider, 
L’oreille de Dieu témoin de mon langage.

Que la parole de Dieu soit sur mes lèvres,

Que la main de Dieu me garde, 
Que le chemin qui mène à Dieu s’étende devant moi,

Que le bouclier de Dieu me protège

Que l’armée invisible de Dieu me sauve de toutes les embuches du démon

De tout vice qui pourrait me réduire en esclavage 
Et de tous ceux qui me veulent du mal,

Au cours de mon rapide ou long voyage, 
seul ou avec la multitude.

Que le Christ sur ma route me garde de la prison mégarde du feu

De la noyade ou de la blessure provoquée par la colère de l’ennemi

Afin qu’une moisson fructueuse
puisse accompagner ma mission.

Christ devant moi, Christ derrière moi, 
Christ sous moi, Christ sur moi 
Christ en moi et à mes côtés, 
Christ autour et alentour 
Christ à ma gauche et à ma droite 
Christ avec moi le matin, avec moi le soir 
Christ dans chaque cœur qui pensera à moi 
Christ sur chaque lèvre qui parlera de moi 
Christ sur chaque regard qui se posera sur moi 
Christ dans chaque oreille qui m’écoutera.

Sur ma route me conduisant vers le roi d’Irlande et sa colère, 
J’invoque le pouvoir de la Trinité Sainte, 
Par ma foi dans la Triade 
Par ma foi dans le Père 
Dans la divinité éternelle du Créateur

(Adaptation de la prière de Saint Patrick pour le chant 
Par Maxime Kovalevsky)

SAINTS DU JOUR:

16 mars :

 

Saint martyr Sabin l'Egyptien

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De son mâle courage il a donné la preuve, 
Sabin, dans l'eau jaunie d'un fatidique fleuve. 
Sous les flots du Scamandre le martyr Sabin 
s'en va, prenant le seize son ultime bain. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené / a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; / animé de ta force, il a terrassé les tyrans / et réduit à l'impuissance l'audace des démons; / par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Cathisme, t. 3

Sublime Athlète victorieux, / portant les armes pour défendre la vérité, / illustre Témoin du Christ, / héraut de la divine Trinité, / pour ceux qui te vénèrent implore la grâce du ciel; / accorde par tes prières la paix / à tous ceux qui ne cessent de chanter / la sainte mémoire de tes luttes de martyr.

Kondakion, t. 2

Divine plante, immarcescible fleur, / rameau porteur de nombreux fruits, / théophore Sabin, remplis de ta joie / les fidèles vénérant ta mémoire sacrée / et sans cesse intercède pour nous tous auprès de Dieu.

VIE DU SAINT:

Issu d’une des principales familles d’Hermopolis sur le Nil, saint Sabin s’était rendu célèbre par son activité en faveur du christianisme, c’est pourquoi, dès le déclenchement de la grande persécution de Dioclétien (303), il fut recherché par les hommes de l’empereur. Il s’était réfugié avec six autres chrétiens, dans une petite cabane à quelque distance de la cité, où ils persévéraient dans le jeûne et la prière. Dénoncés par un mendiant à qui Sabin avait fait l’aumône, ils furent amenés, chargés d’entraves, auprès du gouverneur Arien, en-dehors de la ville. Celui-ci, constatant l’audace du saint, le fit cruellement flageller jusqu’au sang, dans l’espoir de le faire céder. Comme il gardait le silence malgré les questions du gouverneur, un des hommes déclara que Sabin avait perdu l’esprit. Le martyr lui répondit alors : « Il n’en est rien, j’ai toute ma raison, et c’est bien pour cela que je me refuse à abandonner le Christ pour sacrifier aux démons ! » Comme la troupe devait traverser le fleuve pour entrer dans la ville, les eaux en furent soudain violemment agitées, comme par une tempête, et le bateau sur lequel se trouvaient le gouverneur et Sabin échappa de justesse au naufrage. Aussi, dès qu’ils furent parvenus à destination, Arien fit-il comparaître le saint à son tribunal en l’accusant d’avoir employé des artifices magiques pour échapper à la justice. Il le fit étendre à terre, les membres attachés à quatre piquets, et lui fit passer sur tout le corps des torches enflammées. Mais le saint n’en cessait pas pour autant de confesser que le Christ était sa seule espérance et exhortait le gouverneur à ne pas tarder davantage pour le livrer à la mort qui allait être pour lui l’entrée dans la vie éternelle. La sentence ayant été finalement prononcée, il fut embarqué sur un bateau jusqu’au milieu du fleuve et fut précipité dans les flots avec une lourde pierre attachée aux pieds, après avoir prédit dans une dernière prière que son corps serait retrouvé trois jours plus tard. En effet, trois jours après, des chrétiens retrouvèrent son corps sur la berge et l’ensevelirent dignement avec la pierre qui avait servi à son supplice.
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

17 mars :

Saint Patrick, Evêque

et Illuminateur de l'Irlande

Aucun texte alternatif disponible.

Tropaire ton 4

Tu es hautement glorifié, O Christ notre Dieu /
Qui a établit notre père Patrick /
comme Illuminateur de l'Irlande et porte-flambeau sur la terre, /
et par lui Tu guides une multitude vers la vraie Foi /
O Seigneur Miséricordieux, gloire à Toi

Autre Tropaire ton 4

Comme docteur et pasteur suprême, Saint Patrick, tu as montré le chemin qui mène vers la vie ; et, comme chef d'Eglise, tu as illuminé ta patrie ; l'ayant fait renaître par l'Esprit-Saint, tel un olivier au paradis spirituel, en Sainteté tu as fait croître tes enfants ; c'est pourquoi, te vénérant comme le compagnon des Apôtres et des Pontifes Saints, nous te prions d'intercéder auprès du Christ Dieu pour qu'il accorde à nos âmes la grâce du Salut.

 

VIE DU SAINT:

Cet apôtre de l'extrême Occident naquit en Grande-Bretagne vers l'an 383, au sein d'une famille celte romanisée et depuis longtemps chrétienne. Fils de prêtre, son père, Calpurnius, était Diacre et avait en même temps la charge de décurion1. Il possédait un domaine (villa) prospère et laissa son fils passer ses premières années dans la frivolité, sans grand souci des choses de Dieu. Lorsque Patrick eut seize ans, il fut capturé, avec de nombreux autres habitants de la région, par des pirates et vendu en Irlande à un propriétaire terrien qui lui assigna la garde de ses troupeaux dans la montagne. Les rigueurs de l'exil en cette terre étrangère et presque entièrement adonnée au paganisme, et le contact avec la nature tournèrent son coeur vers Dieu, et il commença à mener une vie de pénitence, passant ses jours et la plus grande partie de ses nuits dans la prière, à genoux sur la terre gelée ou détrempée par les pluies, sans en ressentir aucune gêne, tant son âme était remplie de divines consolations.

Au bout de six années de cette captivité qui était devenue paradis de délices, il entendit une nuit une voix qui lui disait : « Tu as bien fait de jeûner et de prier, Dieu a entendu ta prière, va maintenant, retourne dans ta patrie, ton bateau est prêt! » Plein de confiance, il prit alors la fuite et, marchant au hasard pendant plus de 320 kilomètres, il parvint à un port et s'embarqua sur un bateau de marchands païens. Au bout de trois jours, ils débarquèrent sur une terre déserte et inconnue22 et se mirent en marche, à la recherche d'une habitation. Ils errèrent pendant près d'un mois en proie à la faim, et finalement demandèrent à Patrick d'intercéder auprès de son Dieu pour les sauver. Dès que le jeune chrétien éleva les mains, un troupeau de porcs apparut et les hommes purent en abattre pour se rassasier. Après diverses tribulations, Patrick parvint à regagner sa patrie, où il fut de nouveau enlevé par des pirates, mais il retrouva la liberté au bout de deux mois, conformément à une prédiction qu'il avait reçue.

Ayant regagné la demeure familiale, il eut une nouvelle vision un personnage céleste du nom de Victorius se présenta devant lui en montrant un paquet de lettres. Ouvrant la première, il lut : « Voix de l'Irlande! Saint garçon, nous te prions de venir encore marcher parmi nous. » Et il crut alors entendre la voix des hommes de la forêt de Foclut, où il avait passé ses années de captivité. Ressentant en lui l'appel de Dieu, il décida de se préparer à évangéliser ces barbares, après avoir complété au préalable sa formation ecclésiastique négligée dans sa jeunesse. Il se rendit alors en Gaule, séjourna dans divers centres monastiques, en particulier à Lérins, et demeura pendant près de quinze ans à Auxerre pour suivre l'enseignement de Saint Germain (cf. 31 juillet), qui l'ordonna Diacre.

PATRICK 17 MARS

Lorsque Saint Germain revint de sa mission en Angleterre où il avait lutté contre les hérétiques pélagiens (429), il ramena des nouvelles sur le grand besoin de missionnaires pour la terre d'Irlande. Saint Pallade3, Diacre de Rome, fut alors consacré Evêque par le Pape Célestin 1er(431) dans le but de gouverner et d'organiser les Chrétiens dispersés d'Irlande. Mais celui-ci se heurta immédiatement à de grandes difficultés, il fonda seulement trois Eglises et fut surpris par la mort au bout de quelques mois. Saint Patrick reçut alors la consécration épiscopale des mains de Saint Germain, avec mission d'évangéliser les barbares d'Irlande. Il était en effet bien préparé à cette tâche, non seulement par l'appel de Dieu, mais aussi parce qu'il connaissait bien la langue et les moeurs de ces peuplades. Se souvenant de ses péchés de jeunesse, il hésita à accepter l'Ordination, mais une nouvelle vision vint lui confirmer que telle était la volonté du Seigneur.

A la tête d'une petite troupe de Clercs, il débarqua dans l'île, à ]`endroit même où Saint Pallade était lui aussi arrivé, et il se rendit sans tarder à une grande assemblée que tenaient périodiquement les chefs de clans. Il prêcha intrépidement le Christ devant ces farouches guerriers et parvint à en convertir quelques-uns, obtenant ainsi la conversion de leurs peuples, et des terrains pour y fonder des Eglises et des Monastères. Il parcourut toute l'Irlande, surtout dans sa partie nord, proclamant infatigablement la parole de Dieu, en s'adressant de préférence d'abord aux chefs de clans et aux rois locaux. C'est ainsi qu'il put convertir les rois de Dublin, de Munster et les sept fils du roi de Connaught. Il se heurtait partout à l'opposition des druides, qui usaient contre l'Apôtre de leurs sortilèges magiques, mais par la puissance de Dieu, Patrick les réduisait à limpuissance et il en convertit même certains qui devinrent des Prêtres pieux et zélés pour l'évangélisation de leurs frères. Après avoir prêché dans le royaume d'Oriel, il fonda un Monastère à Armagh, qui fut le centre de ses voyages missionnaires et devint par la suite le siège archiépiscopal de l'Irlande. Affrontant violences, menaces et dangers de toutes sortes dans un mépris complet de lui-même et sans faire aucun cas de ses capacités personnelles, Patrick traversait ces terres inhospitalières en laissant Dieu parler par son intermédiaire. Bien qu'il dédaignât les artifices de l'éloquence, sa parole, tout imprégnée de références et de citations de l'Ecriture Sainte, avait une force divine pour amener au Christ non seulement le peuple mais aussi les bardes qui, se faisant moines, mirent au service de l'Evangile leurs talents poétiques et composèrent des hymnes si belles que les Anges se penchaient, dit-on, du haut du Ciel pour les écouter. Ordonnant Prêtres et Evêques, Saint Patrick organisa la nouvelle Eglise, en respectant avec sagesse les caractères originaux du peuple irlandais. Ses Evêques n'avaient pas en général leur siège dans les cités mais dans les monastères, lesquels connurent dans les générations suivantes un essor considérable et firent de l'Irlande une nouvelle Thébaïde, d'où sortirent quantité de moines, hardis missionnaires et voyageurs infatigables, qui contribuèrent grandement à la ré-évangélisation de l'Europe après les invasions barbares4.

Qu'il soit en séjour dans un de ces monastères-évêchés ou en voyage, Saint Patrick ne manquait jamais à l'accomplissement de sa règle quotidienne de prière, qui consistait en la récitation complète du Psautier, avec tous les Cantiques de l'Ancien Testament et d'autres textes inspirés comme l'Apocalypse de Saint Jean. Il faisait cent fois le signe de croix à chaque heure du jour, et quand il rencontrait une croix sur son chemin, il descendait de son char pour se prosterner devant elle. Dans ces tournées missionnaires, il faillit plus d'une fois être tué par ses opposants, mais l'Ange de son Eglise le tirait du danger pour le profit des fidèles. Lui qui avait connu les souffrances de la servitude, il se faisait le défenseur des populations en proie aux incursions des pirates, et il excommunia Coroticus, le chef d'une horde bretonne, qui, débarquant au milieu d'une peuplade baptisée la veille, avait massacré plusieurs néophytes et en avait capturé d'autres pour les vendre en esclaves. Quelques mois après Coroticus, qui avait refusé de se repentir, fut frappé d'aliénation mentale et mourut dans le désespoir.

Parvenu à l'âge de quatre-vingts ans, Saint Patrick se retirant un peu au bout de trente années d'épiscopat, écrivait dans sa Confession « Je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en Sa présence depuis que je L'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de Dieu a grandi en moi, et jusqu'à présent, par la grâce du Seigneur, j'ai gardé la Foi ( ... ). Lui qui a si souvent pardonné ma sottise et ma négligence pour répondre à ce que l'Esprit m'inspirait, a eu pitié de moi en faveur de milliers et de milliers d'hommes, parce qu'Il voyait que je Lui étais disponible. Plaise à Dieu que mes fils me dépassent en oeuvres plus élevées et en fruits de salut ! Ce sera ma gloire, car "un fils sage est la gloire de son père" (Prov. 10:1). Mes bien-aimés, c'est vous et non vos richesses que j'ai recherchés. Ce qui m'avait été donné gratuitement, je l'ai distribué de même. A vous vos biens, à moi les fatigues et les dangers, et je suis allé vers vous et partout à cause de vous, même jusqu'aux régions où. nul n'était jamais venu baptiser. Par la grâce de Dieu, j'ai tout accompli avec vigilance et de grand coeur pour votre salut ( ... ). Le Christ Seigneur fut pauvre pour nous, et moi, pauvre et malheureux, je m'attends chaque jour à être assassiné, pris au piège ou réduit en servitude; mais, à cause des promesses du ciel, je ne redoute rien de tout cela, me jetant moi-même dans les mains de Dieu tout-puissant qui m'a choisi pour cette mission (...). Comment Lui rendrais-je tous Ses bienfaits envers moi? et s'il m'est arrivé de réaliser quelque oeuvre bonne pour mon Dieu que j'aime, que nul ne dise que c'est l'ignorant que je suis qui l'a faite, mais que ce fut un don de Dieu. Je Lui demande de m'accorder de verser mon sang pour Son Nom, dussé-je être privé de sépulture et que mon cadavre, déchiré en lambeaux, fût abandonné en pâture aux oiseaux de proie et aux bêtes féroces »5.

Avant son repos, qui lui avait été annoncé par Dieu, Patrick entreprit une dernière tournée d'inspection. Apercevant au bord du chemin un buisson qui brûlait sans se consumer, il s'approcha et entendit un Ange qui lui annonçait, entre autres promesses, qu'il devrait juger le peuple irlandais au dernier jour. Il retourna à Saul, en Uldie, et s"endormit en paix, accompagné par les hymnes des Armées célestes, le 17 mars 461. On plaça ensuite son corps sur un char traîné par deux boeufs sauvages qui s'arrêtèrent dans un endroit où l'on creusa sa sépulture et qui fut appelé par la suite Down-Patrick6

L'Irlande devenue, grâce aux labeurs de Saint Patrick, l'île des saints, le vénère avec ferveur comme son principal protecteur et lui a consacré plus de deux cents églises. Son culte se répandit aussi largement dans tout l'Occident.

1. Membre de l'administration locale responsable de la perception des impôts.
2. Selon certains il s'agirait d'une région de Gaule récemment dévastée par les barbares. selon d'autres plus probablement d'une région de Grande-Bretagne.
3. Mémoire le 6 juillet.
4. Cf. en particulier les notices de St Columba d'lona (9 juin) et de St Colomban de Luxeuil (21 nov.).
5. St Patrick, Confession, 44-59 (SC 249, 118-128).
6. Une tradition irlandaise rapporte que peu avant son repos le Saint visita Sainte Brigitte (cf. le1er fév.) et lui demanda de tisser le linceul dans lequel il fut inhumé.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars17bis.html

 

L’image contient peut-être : 1 personne Acathiste à notre père parmi les Saints, Patrick Illuminateur de l'Irlande

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent : 
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 2

Vivant sans cesse dans le Ciel sur cette terre* Dans une vision un ange de Dieu parut* Qui t’annonça qu’un bateau t’attendait au port* Confiant dans les promesses de Son envoyé* Tu marchas longtemps et tu atteignis la mer* Et tu pus voguer vers le salut en disant : Alléluia !

Ikos 2

Lorsque tu débarquas tu dus marcher longtemps* Avec les païens qui composaient l’équipage* Et alors que les vivres vinrent à manquer* Un miracle les nourrit et les convertit* Par la puissance de ta prière au Seigneur* Vers Qui nous nous nous tournons pour te louer ainsi :
Réjouis-toi manifestation de l’approbation de Dieu
Réjouis-toi confiance inébranlable dans la Providence
Réjouis-toi abandon confiant à la volonté du Christ
Réjouis-toi effacement devant les décrets du Très Haut
Réjouis-toi acceptation volontaire du plan divin
Réjouis-toi thaumaturge par la puissance du Seigneur
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 3

Or retourné chez toi tu fus encore ravi* Mais Dieu t’avertit que tu serais délivré* Tu sentis sur ton âme Sa sollicitude* Car Il avait pour Son Eglise des projets* Où ta ferveur et ta foi feraient des miracles* Il fit appel à toi et tu lui répondis : Alléluia !

Ikos 3

L’Esprit en toi intercédant pour l’Hibernie* Tu étais sans cesse appelé sur ses rivages* Et lorsque tes parents furent assassinés* Tu fus pris comme esclave mais la Providence* Te fit racheter en Gaule par des chrétiens* Tu devins moine à Saint Martin et nous disons :
Réjouis-toi prémisse du monachisme des pays celtes
Réjouis-toi au tombeau de Martin tu découvris la Vie
Réjouis-toi tu grandis spirituellement près d’un saint
Réjouis-toi par l’ascèse tu fus son disciple parfait
Réjouis-toi comme disciple tu as égalé le maître
Réjouis-toi tu fus comblé de grâces par le Seigneur Dieu
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 4

Mais sans discontinuer les visions divines* Te demandaient de retourner vers l’Hibernie* Après quatre années tu quittas le monastère* Et traversant la mer tu parvins à Temair* Où tu voulais apporter le Saint Evangile* Priant jeûnant prêchant et chantant vers le Christ : Alléluia !

Ikos 4

Mais devant l’hostilité tu revins en Gaule* Où tu devins le disciple de Saint Germain* Et neuf ans tu vécus à l’île de Lérins* Te préparant par l’oraison à ta mission* Puis étant ordonné évêque pour l’Irlande* Tu partis en Erin où l’on te proclama :
Réjouis-toi qui devins disciple du hiérarque d’Auxerre
Réjouis-toi qui suivis ses pas sur le chemin de l’ascèse
Réjouis-toi qui partis vivre ensuite à l’île des saints moines
Réjouis-toi émule des pères orants dans leur refuge
Réjouis-toi appel de la prière pure irrésistible
Réjouis-toi réponse de sainteté à la vocation
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 5

Fort longtemps tu entendis dans ton âme pieuse* La voix suppliante des enfants de l’Erin* Qui te demandaient de venir les délivrer* Des ténèbres oppressantes du paganisme* Aussi lorsque tu arrivas sur l’île verte* Le chœur des hôtes célestes chanta vers Dieu : Alléluia !

Ikos 5

Armé de l’Evangile et de ta foi ardente* Tu dus affronter l’assemblée de tous les druides* Et tu prêchas devant les nobles et le peuple* Et par tes paroles de feu tu fis merveilles* Amenant des âmes nombreuses au Seigneur* Et les Apôtres chantèrent à l’un des leurs :
Réjouis-toi apôtre à la bouche d’or qui prêche la Vie
Réjouis-toi prédicateur qui montre la Voie du Salut
Réjouis-toi pasteur intrépide au sein des loups des païens
Réjouis-toi médecin de l’âme aux onguents spirituels
Réjouis-toi pilote expert qui mène vers le havre saint
Réjouis-toi guide accompli sur le chemin du Paradis
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 6

Alors ce fut un ensemble de grands miracles* Qui sema sur la terre d’Irlande la foi* Délivrés à jamais des liens du paganisme* Les enfants d’Erin recevaient tous la Lumière* De celui qui autrefois était leur esclave* Et remerciant Dieu ils psalmodiaient vers le Ciel : Alléluia !

Ikos 6

Prédicateur intrépide au langage clair* Tu expliquas aux adorateurs du Malin* Les mystères subtils de la foi orthodoxe* Et prenant dans ta main sainte un trèfle à trois feuilles* Tu montras le symbole de la Trinité* Et les hôtes du Paradis te proclamèrent :
Réjouis-toi infatigable propagateur du Royaume
Réjouis-toi incarnation sainte des vertus d’éloquence
Réjouis-toi conviction adamantine de la foi droite
Réjouis-toi certitude enthousiaste de la Vérité
Réjouis-toi écho des merveilles à venir par ton verbe
Réjouis-toi vase précieux de la Sainte Trinité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 7

De temps en temps te retirant en solitaire* Tu t’adonnais à une ascèse très sévère* Préparant ton corps et ton âme pour la lutte* Et les combats à venir de l’Eglise Sainte* Tu ne ménageas ni ta peine ni ton temps* Psalmodiant sans cesse devant le Dieu d’Amour : Alléluia !

Ikos 7

Sur la montagne qui porte à présent ton nom* Comme le prophète Moïse au Sinaï* Tu demeuras quarante jours dans la prière* Intercédant sans cesse auprès du Dieu du Ciel* Pour le salut de tous les enfants de l’Irlande* Et rassemblés les saints des pays celtes disent :
Réjouis-toi qui connus souvent le face à Face avec Dieu
Réjouis-toi qui comme Jacob lutta avec le Très Haut
Réjouis-toi qui obtins de Lui nombreuses bénédictions
Réjouis-toi comme le prophète tu vécus la Présence
Réjouis-toi le salut de tes fils était ton seul souci
Réjouis-toi pasteur aimant des brebis logiques d’Erin
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 8

Quand tu combattais par le jeûne et la prière* Un saint ange du Seigneur se manifesta* T’annonçant que ta fidélité et ton zèle* Avaient obtenu pour toi la faveur de Dieu* Et tel Moïse descendant du Sinaï* Tu remercias Dieu pour ton peuple en Lui disant : Alléluia !

Ikos 8

Du sud au nord tu fis disparaître la nuit* La chassant par la Lumière de l’Evangile* Et de nouvelles brebis vinrent s’agréger* Au saint troupeau racheté par le sang du Christ* Tu menas vers la Terre Promise par Dieu* Les âmes de tous ceux qui s’exclament vers toi :
Réjouis-toi toi qui eus le Christ sans cesse devant tes yeux purs
Réjouis-toi toi qui eus Dieu le Père dans ton cœur à jamais
Réjouis-toi toi qui eus l’Esprit pour toujours au bord de tes lèvres
Réjouis-toi qui fus sur la terre comme une église vive
Réjouis-toi qui fus un oratoire de la Trinité
Réjouis-toi qui fus un tabernacle de bénédictions
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 9

Dans l’Hibernie débarrassée du paganisme* Tu fis fleurir dans l’Eglise le monachisme* Donnant toi-même l’exemple de ton ascèse* Et abritant la multitude en ta prière* Tu as suscité de nombreuses vocations* De moines et de moniales chantant vers dieu : Alléluia !

Ikos 9

Par ta prédication du Royaume du Christ* Tu inspiras Sainte Brigitte de Kildare* Qui devint moniale et fondas en Hibernie* Le premier monastère féminin de l’île* Et qui partages avec toi le patronage* De l’Irlande qui te chante du haut des cieux :
Réjouis-toi dissipation des ténèbres de l’ignorance
Réjouis-toi fondation de sainteté en terre d’Irlande
Réjouis-toi modèle de vie pour les filles de l’Erin
Réjouis-toi icône du Christ pour les fils de l’Hibernie
Réjouis-toi première borne sur la route de leur foi
Réjouis-toi luminaire qui reflète l’Autre Soleil
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 10

Plus de trente ans tu combattis le bon combat* Donnant aux fidèles rassemblés par ton zèle* Des faveurs et des bénédictions du Seigneur* Manne céleste où tu puisais par ta prière* Et tu gardas pour toi la dure vie d’ascèse* Qui rompt le corps mais libère l’âme qui chante : Alléluia !

Ikos 10

Chaque jour tu chantais le psautier de David* Et par le signe saint de la Croix vénérable* Tu te biffais au monde pour l’Eternité* Prosterné devant le seul Dieu et le seul Roi* Dont tu fis à jamais l’intendant de ta vie* Et le chœur des élus du Royaume te clament :
Réjouis-toi ascèse incarnée de la prière sans fin
Réjouis-toi maîtrise impeccable du corps et de l’Esprit
Réjouis-toi sacrifice consenti pour le bien de l’âme
Réjouis-toi vision de l’avenir qui annule le monde
Réjouis-toi anticipation vécue du Royaume saint
Réjouis-toi élan de l’éphémère vers l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 11

Apôtre infatigable de la Vérité* Allant visiter les paroisses d’Ultonie* Tu connus par révélation ta mort prochaine* Un ange te dit que tu mourrais en chemin* Tu achevas tes derniers devoirs de hiérarque * Dans un couvent de moniales qui psalmodiaient : Alléluia !

Ikos 11

Pendant ta visite à la perle d’Hibernie* Une lumière apparut dans le cimetière* Tu demandas à Brigitte d’interprêter* Et elle prédit qu’un saint y reposerait* Tu lui demandas de préparer ton linceul* Et les saints du Ciel entonnèrent tes louanges :
Réjouis-toi lutteur infatigable dans le bon combat
Réjouis-toi athlète victorieux des luttes sacrées
Réjouis-toi soldat infatigable de la sainte Grâce
Réjouis-toi stratège parvenu à l’ultime bataille
Réjouis-toi comme Syméon tu pus partir dans la paix
Réjouis-toi tes jours s’achèveront dans l’Eternité
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 12

En ce jour fixé pour toi par la Providence* Tu t’étendis sur ta couche et dans l’oraison* Tu reçus les saints mystères de ton disciple* Puis tu bénis une ultime fois tes enfants* Avant de rejoindre la Lumière éternelle* Où les justes clament sans cesse vers Dieu : Alléluia !

Ikos 12

Lorsque l’on ensevelit ton corps précieux* Dans le linceul qu’avait tissé sainte Brigitte* On entendit les anges chanter pour ton âme* Et l’on sentit la bonne odeur du Paradis* Manifester ta faveur auprès du Seigneur* Et les élus du Ciel se mirent à chanter :
Réjouis-toi qui fus en même temps dans la terre et aux cieux
Réjouis-toi qui passas de la mort à la vie éternelle
Réjouis-toi qui poursuivis ton œuvre par l’intercession
Réjouis-toi recours des pécheurs dans la tourmente du monde
Réjouis-toi baume d’oraison sur les blessures des âmes
Réjouis-toi remède éprouvé qui manifeste la Grâce
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 13

Tu fus enchaîné comme esclave par les hommes* Mais tu te libéras de ta captivité* En acceptant pour seul maître le Seigneur Christ* Tu acquis à grand prix la perle du salut* Et ta vie toute entière témoigne du Dieu* Vers Qui nous chantons avec toi à pleine voix : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! ( Ce Kondakion est répété trois fois !)

Ikos 1

A seize ans tu fus enlevé par des barbares* Tu devins esclave dans la verte Hibernie* Et ton cœur alors indifférent au salut* S’ouvrit soudain à la pure Grâce de Dieu* Tu passas six années en prières ferventes* Admiré par les saints du Ciel qui te chantèrent :
Réjouis-toi qui as compris enfant l’exil de notre vie
Réjouis-toi qui te revêtis de la prière zélée
Réjouis-toi qui pris dans le temps le chemin d’éternité
Réjouis-toi offrande pure et chaste de ta jeune vie
Réjouis-toi consécration précoce à l’unique salut
Réjouis-toi gloire incommensurable de la verte Erin 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Kondakion 1

Au quatrième siècle de l’ère chrétienne* Tu naquis le seize des calendes d’Avril* D’un père diacre et fils d’un prêtre du Christ* Et d’une mère parente de Saint Martin* Illustre apôtre de la terre d’Hibernie* A présent la chrétienté entière te clame : 
Réjouis-toi ô saint Patrick illuminateur de l’Irlande !

Prière à Saint Patrick Illuminateur de l'Irlande

Ô saint Patrick moine exemplaire* Hiérarque sans pareil et missionnaire insigne* Intercède pour nous auprès du Seigneur notre Dieu* Afin qu’il nous accorde par tes saintes prières devant Son Trône* D’imiter dans notre faible mesure les vertus chrétiennes* Dont tu fis preuve dans ta vie*
Qu’Il nous accorde une foi ardente et zélée* Pour que nous cheminions dans cette existence* Comme tu le fis avec le seul souci du salut en Christ* Qu’Il nous donne la fermeté et la fidélité* Dans l’observation des commandements* Et l’ascèse nécessaire pour parvenir au havre de paix*
Père saint d’une multitude de saints* Supplie-Le par la force de ton oraison bénie* De venir en aide à notre peu de foi* Et de nous permettre de marcher dans tes traces* Malgré notre indignité et notre médiocrité*
Saint bienheureux qui prêchas par l’exemple de ta vie* Sois notre guide et notre mentor* Dans le cheminement vers l’ultime destination* Où règnent le Père le Fils et le Saint Esprit* Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles*Amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu et de notre Père parmi les saints Patrick Illuminateur de l’Irlande par Claude Lopez-Ginisty
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2010/07/acathiste-notre-pere-parmi-les-saints.html

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Saint Alexis l'Homme de Dieu

(+ 383)

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Homme de Dieu, toi seul sur terre ayant joui 
de cet illustre nom, quel honneur inouï 
au ciel recevras-tu, qui de gloire redonde? 
Le dix-sept, Alexis s'en va pour l'autre monde. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous. Amen.

Tropaire, t. 4

T'élevant sur les vertus et purifiant ton esprit, / tu as atteint l’objet suprême de ton désir; / l'absence de passions fut la parure de ta vie, / étonnante fut l'ascèse que d'un cœur pur tu embrassas; / demeurant dans la prière tel un ange incorporel, / comme soleil tu as brillé / sur le monde, bienheureux Alexis.

Kondakion, t. 4

Célébrant en ce jour avec foi / la sainte fête du bienheureux Alexis, / chantons-lui: Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Ikos

Qui serait capable de chanter dignement / et de louer les saintes vertus, / la patience, la chasteté, / la douceur, la tempérance d'Alexis, / l'assiduité de sa prière, la vie rude qu'il mena, / et son immense humilité? / De la sorte devenu le compagnon des Anges, dans le ciel / sans cesse il intercède en faveur du monde entier; / c'est pourquoi tous les fidèles en ce jour / lui font entendre leur louange en disant: / Réjouis-toi, pur joyau des Moines saints.

Exapostilaire, t. 3

Merveille! comment sur le seuil de tes parents / tu résistas si longtemps comme l'acier / à l'impulsion de la nature sans fléchir, / malgré les larmes de ta famille, bienheureux Alexis?

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VIE DU SAINT:

Saint Alexis naquit à Rome, au temps de l'empereur Arcadius (395-408), d'un noble et pieux sénateur nommé Euphimien et de sa femme Aglaïs, au terme de longues années d'une douloureuse stérilité. Il reçut la meilleure éducation et, quand il parvint à maturité. Ses parents organisèrent son mariage avec une jeune fille en vue de la noblesse romaine. La nuit même des noces, au moment de rejoindre son épouse dans la chambre nuptiale, Alexis, qui n'était épris que de la sainte et parfaite virginité, lui murmura quelques mots à l'oreille, lui remit son anneau et s'enfuit secrètement. S'étant embarqué sur un navire en se confiant à la Providence, il parvint jusqu'à Laodicée et de là il se joignit à une caravane de marchands qui allait à Edesse en Mésopotamie. Il s'y arrêta dans une église consacrée à la Mère de Dieu et y demeura dix-sept ans dans le narthex, couvert de vêtements pauvres et déchirés, et nourri par la charité des fidèles qui venaient à l'église pour prier. Entre-temps, son père avait envoyé ces serviteurs dans toutes les directions à sa recherche, pendant que sa mère, revêtue d'un sac, demeurait prostrée et inconsolable, et que son épouse, imitant l'amour de la tourterelle pour son époux, guettait l'arrivée de quelque nouvelle. Quelques-uns des envoyés d'Euphimien parvinrent jusqu'à Edesse, ils passèrent devant Alexis et lui donnèrent l'aumône, bien loin de soupçonner qu'il s'agissait de leur noble maître, tant son corps avait été transformé par l'ascèse et les mauvais traitements qu'il supportait avec action de grâces par amour de Dieu.
Au terme de cette longue ascèse menée en secret, la Mère de Dieu apparut un jour au sacristain de l'église, en lui demandant d'y faire entrer l'Homme de Dieu. Se voyant découvert et désormais exposé aux honneurs des hommes, Alexis prit de nouveau la fuite et s'embarqua sur un navire en direction de Tarse; mais les vents contraires, ou plutôt la Providence divine, poussèrent le navire jusqu'au port de Rome. Le Saint se soumit à ce signe divin et se dirigea sans retard vers la maison familiale, où il demanda l'aumône, comme un mendiant, à son père qui sortait. Sans reconnaître son fils bien-aimé, Euphimien, qui avait encore plus de propension qu'auparavant pour la charité depuis cette perte douloureuse, ordonna à ses serviteurs de fournir un abri à ce pauvre homme et de le nourrir des restes de sa table aussi longtemps qu'il le voudrait. L'Homme de Dieu demeura encore dix-sept années à la porte de la maison paternelle en subissant, sans un mot de protestation, et même avec plaisir, les outrages et les moqueries des valets. Quant il sentit que le jour de son départ de cette terre approchait, il demanda qu'on lui apporte du papier et de l'encre, et c'est la plume à la main, en rédigeant toute l'histoire de sa vie, qu'il s'endormit pour rejoindre les demeures éternelles.
Le même jour, comme on célébrait la Liturgie dans la basilique Saint-Pierre, sous la présidence du Pape et en présence de l'empereur Honorius (395-423) et d'une grande foule, une voix se fit entendre de l'Autel, qui clamait : « Cherchez l'Homme de Dieu : il priera pour la ville et pour vous tous. Car déjà il sort du corps! » Comme toute la foule s'était mise en prière, la voix se fit entendre de nouveau pour révéler qu'il se trouvait dans la demeure d'Euphimien. Lorsque l'imposant cortège, avec l'empereur et le Pape en tête, parvint à la maison, le serviteur qui subvenait à ses besoins révéla que le mendiant qui se tenait depuis tant d'années à la porte, distribuait sa nourriture aux plus pauvres que lui et ne se nourrissait que le dimanche d'un peu de pain et d'eau, en restant imperturbable et même joyeux quand les autres serviteurs le couvraient d'outrages. On se rendit à sa cabane et on le trouva déjà mort, tenant un papier en main. Lorsqu'on le lut en public, tous restèrent muets de stupéfaction devant la manière admirable dont ce serviteur de Dieu avait combattu contre la nature pour obtenir les biens qui sont au-dessus de la nature. L'Empereur et le Patriarche, voyant les larmes et les lamentations des parents du Saint, leur conseillèrent de se réjouir plutôt et d'exulter pour avoir donné le jour à un tel Saint qui allait régner avec le Christ pour l'éternité. La foule s'empressait autour du lit mortuaire, les aveugles recouvraient la vue, les sourds entendaient, les muets glorifiaient Dieu à haute voix, les esprits mauvais s'enfuyaient, le tout dans un tel tumulte que le cortège funèbre ne pouvait avancer. L'empereur fit alors jeter des pièces d'or, dans l'espoir que la foule se détournerait du cercueil pour les ramasser. Mais il n'en fut rien, et le peuple méprisa l'or corruptible pour recevoir la grâce incorruptible en touchant le corps du Saint. Finalement, il fut déposé dans la basilique de Saint Boniface2 dans un cercueil rehaussé d'or et de pierres précieuses, d'où se répandait avec profusion un baume délicieusement parfumé qui guérissait toutes sortes de maladies3.

1. Malgré la grande ressemblance de cette vie avec celle de St Jean le Calyvite (cf. 15 janvier), nous gardons ici la distinction traditionnelle de ces deux saints très populaires.
2. Selon d'autres sources. les funérailles eurent lieu à Saint-Pierre, le 17 juillet 383.
3. Le précieux chef de St Alexis est vénéré à la Sainte-Lavra de Kalavryta dans le Peloponnèse.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars17.html

 

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(Source: Fr. John Kouki  )

18 mars :

 

Saint Cyrille, archevêque de Jérusalem

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Commemoration of the dhukrono of St. Cyril of Jerusalem (+386)

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

 

Mor Koorilose was born around 315AD in Jerusalem.

He was ordained priest by St.Maximus, bishop of Jerusalem.

Priest Cyril was entrusted with the instruction of the Catechumens & those who had received Baptism.

He is remembered for his "Catecheses" eighteen instructional addresses given to the candidates for baptism during Lent, & five given to the newly baptized after Easter.

St. Cyril became bishop of Jerusalem in 349AD.

This was at a time when there were troubles arising from Arianism. The Orthodox concept of the Holy Trinity– the threefold godhead of the Father, the Son & the Holy Spirit was being challenged by Arians. St. Cyril was an ardent supporter of St. Meletius Patriarch of Antioch (+381), who defined the Son as of the same substance as the Father; “three persons are conceived in the mind, but we speak as if addressing one” In the second ecumenical synod, St. Cyril the bishop of Jerusalem, took his place with the Patriarchs of Alexandria and Antioch. St. Cyril is considered as a doctor of the Church. He is not to be confused with St. Cyril of Alexandria who is remembered in the 5th Dypthic (thubden).

(Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church")

Today as we remember the Saint and ask for his Intercession, let us pray for all the catechumens & those inquiring into Holy Orthodoxy that they may join us in the True Faith amîn.

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Comme en la parabole, ayant fait fructifier 
le talent que ton Maître a voulu te confier, 
tu montes, le dix-huit, Cyrille, à tire-d'aile 
vers la joie du Seigneur, en serviteur fidèle. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire,t. 3

Ayant revêtu l'ornement divin, / tu resplendis comme lumineuse colonne de la foi, / héritant la grâce des Apôtres en Sion; / aussi tu excellas dans la doctrine et largement / de ta sagesse distribuas le talent. / Père et pontife Cyrille, tu intercèdes maintenant pour nous tous.

Cathisme, t. 8

Enrichi par la sagesse du Verbe, tu fis jaillir / de ta bouche les ondes vivantes de tes enseignements / pour en abreuver l'esprit des croyants; / conduisant ton troupeau sous la houlette de Dieu, / sur les verts pâturages de sa connaissance tu l'as nourri; / c'est pourquoi nous t'acclamons comme Pasteur et grand Docteur, / pontife Cyrille, et comme champion de la foi, / te priant d'intercéder auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur ta mémoire sacrée.

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

Kondakion, t. 1

Ta langue, sous la divine inspiration, / illumina les peuples, Père saint, / leur enseignant le culte de l'unique Trinité / indivise par nature, mais distinguée en trois personnes; / c'est pourquoi nous fêtons dans l'allégresse ta mémoire sacrée, / en te désignant comme intercesseur auprès de Dieu.

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VIE DU SAINT:

Notre Saint Père Cyrille naquit probablement à Jérusalem, vers 315, de parents pieux et Orthodoxes. Il fut ordonné Prêtre par l'Archevêque Saint Maxime1 qui le chargea de la formation des Catéchumènes. Homme de paix, humble et doux, plus préoccupé de l'édification des fidèles que des interminables controverses doctrinales qui déchiraient l'Eglise après le Concile de Nicée, il évitait d'employer le mot « consubstantiel » (homoousios)2 mais partageait pleinement la Foi Orthodoxe. Cette réserve fit croire aux ariens qu'il était de leur parti et, lorsqu'à la mort de Maxime (347), il fut élu par le peuple pour lui succéder, le métropolite arien de Césarée de Palestine, Acace, dont dépendait alors Jérusalem3, agréa l'élection et l'ordonna Evêque. Mais il dut bientôt reconnaître amèrement sa méprise4, car le nouvel Evêque enseignait clairement la Doctrine Orthodoxe sur la divinité du Fils et Verbe de Dieu en expliquant le Symbole de Foi aux Catéchumènes dans ses Catéchèses baptismales5. Tel le Bon Pasteur, il gouverna avec sagesse la Ville Sainte qui, grâce aux constructions entreprises par Saint Constantin le Grand, retrouvait une nouvelle gloire et attirait un grand nombre de pèlerins venus de toutes les extrémités du monde chrétien. En 351, il fut témoin comme tous les habitants de l'apparition merveille d'une immense Croix lumineuse dans le ciel, du Golgotha au Mont des Oliviers, et il écrivit à l'empereur Constance pour l'en informer6. Il contribua aussi à l'organisation des fêtes et des processions dans les Lieux saints, qui deviendront le fondement de maintes fêtes générales de l'Eglise. Quelques années après, il présenta au Métropolite de Césarée une requête, dans laquelle il demandait la reconnaissance des privilèges apostoliques de Jérusalem, que les Pères du Concile de Nicée avaient reconnus sans les définir exactement. Cette revendication déclencha la haine d'Acace qui, sous prétexte qu'en temps de famine Cyrille avait vendu des Vases Sacrés et des Ornements Liturgiques de la Basilique de la Résurrection pour nourrir les pauvres, le convoqua à son tribunal ecclésiastique, en vue de le condamner. Comme Cyrille ne se rendait pas à ses convocations réitérées, il le déposa et le fit expulser par la force de Jérusalem, en mettant à sa place un arien. Saint Cyrille fit appel, demandant que l'affaire soit soumise à une autorité ecclésiastique supérieure; et, en attendant, il trouva refuge à Tarse, en Cilicie, auprès de l'Evêque Silvain. En dépit des menaces d'Acace, celui-ci l'accueillit fraternellement et lui demanda de prêcher au peuple qui l'écoutait avec enthousiasme, comme un homme vraiment apostolique. Le concile réuni à Séleucie en 359 lui rendit justice et déposa Acace. Mais la sentence n'eut pas le temps d'être mise à exécution, car le Métropolite de Césarée, se précipitant à Constantinople, fît pression auprès de l'empereur Constance pour qu'il annule la décision du concile, et il fit confirmer la déposition de Cyrille par un conciliabule d'évêques ariens (360).

Lorsque, peu après, Julien l'Apostat prit le pouvoir, Saint Cyrille put profiter des mesures de tolérance religieuse prises par l'empereur afin de préparer sa restauration du paganisme, et il rejoignit son siège avec tous les autres Evêques exilés au temps de Constance. Mais ce ne fut que pour affronter de nouvelles tribulations. Incités par l'empereur, les païens de Gaza se soulevèrent alors contre les Chrétiens, en faisant de nombreuses victimes, puis ils détruisirent le Monastère de Saint Hilarion (cf. 21 oct.) et dispersèrent ses moines. Comme l'Apostat voulait démontrer la fausseté des Prophéties du Christ concernant la ruine définitive du Temple de Jérusalem (cf. Mat. 24:2), détruit par les Romains sous Tite, il permit aux Juifs de le reconstruire. Mais, conformément à la prédiction de Saint Cyrille, les travaux furent bientôt arrêtés par un terrible tremblement de terre, qui renversa même les fondations de l'ancien Temple, et un feu, sortant des fondements, consuma certains ouvriers, en mutila d'autres, laissant à tous les marques les plus visibles de la colère divine.

Après la disparition de Julien, le calme étant rétabli, Cyrille put reprendre son oeuvre pastorale et, à la mort d'Acace, il fit élire son neveu comme Métropolite de Césarée. Mais, par leurs intrigues, les ariens convainquirent l'empereur Valens (364-378) de déposer le Saint Evêque de Jérusalem et de le condamner à un nouvel exil, ainsi que tous les autres Evêques bannis sous Constance (367). A la mort de Valens, Saint Cyrille put regagner son diocèse, au bout de douze ans d'absence, mais il eut la douleur de découvrir que certains orthodoxes, influencés par les calomnies des ariens, refusaient de le reconnaître comme leur Evêque légitime et de communier avec lui. C'est pour cette raison que le Concile d'Antioche (379) envoya Saint Grégoire de Nysse (cf. 10 janv.) pour rétablir la paix dans le diocèse de Jérusalem. Ayant échoué, celui-ci se retira découragé et plein de tristesse, laissant Saint Cyrille affronter seul, avec foi et espérance, les divisions dans la Maison de Dieu. Il prit part au IIe Concile OEcuménique (381) réuni par l'empereur Théodose, et contribua à la condamnation définitive de l'arianisme et de ses diverses variantes. Au terme de ses sessions le Concile reconnut solennellement les combats de l'Evêque de Jérusalem pour la cause de l'Orthodoxie. De retour dans sa cité Saint Cyrille put jouir pour peu de temps de la paix qu'il avait restaurée au prix de tant de labeurs, et il s'endormit en 386, après trente-cinq ans d'épiscopat, dont seize se passèrent en exil.

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1. Commémoré dans l'Eglise latine le 5 mai.
2. Cf. la notice de St Athanase. le 18 janv.
3. Réduite à l'état de simple bourgade après sa destruction par les romains, et sa communauté chrétienne ayant été dispersée au temps des persécutions, Jérusalem, nommée Allia, avait été soumise ecclésiastiquement à Césarée, capitale administrative de la Palestine.
4. Comme un peu plus tard les ariens qui avaient favorisé l'élection de St Mélèce d'Antioche (cf. 12 fév.).
5. Ces Catéchèses, dont il existe plusieurs traductions françaises, restent un des meilleurs exposés de la Foi Orthodoxe et un document de la plus grande importance pour la connaissance de la pratique liturgique de l'Eglise ancienne. fidèlement préservée dans l'Eglise Orthodoxe d'aujourd'hui. Prononcées pendant la période de quarante jours avant Pâques, préparatoire au Baptême, elles comportent une Procatéchèse, dix-huit catéchèses baptismales, interprétant le Symbole et les fondements de la Foi Orthodoxe, et cinq catéchèses mystagogiques, réservées aux initiés qui venaient d'être baptisés à Pâques, dans lesquelles l'Evêque explique les Rites Sacrés du Baptême et de l'Eucharistie.
6. Ce miracle est commémoré le 7 mai.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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Par Saint Bernard

(1091-1153), moine cistercien et docteur de l'Église 
Sermon 30 sur le Cantique des Cantiques (trad. Beguin, Seuil 1953, p. 362 rev.) 

 

Le mystère de la vigne de Dieu

 

Frères, si dans la vigne du Seigneur nous voyons l'Église, ce n'est pas une mince prérogative de l'Église que d'avoir étendu ses limites sur toute la terre... 

J'entends par là cette foule des premiers croyants dont il est dit « qu'ils n'étaient tous ensemble qu'un cœur et qu'une âme » (Ac 4,32)...

Car la persécution ne l'a pas si brutalement déracinée quelle n'ait pu être replantée ailleurs et louée à d'autres vignerons, qui, la saison venue, lui ont fait porter des fruits. Elle n'a pas péri, elle a changé de sol ; mieux, elle y a gagné en force ainsi qu'en étendue, comme la vigne bénie du Seigneur.

Frères, levez donc les yeux, et vous verrez

« que son ombre a couvert les collines, que ses pampres sont des cèdres de Dieu, qu'elle a étendu ses sarments jusqu'à la mer et ses rejetons jusqu'au fleuve »

(Ps 79,11-12). 

Ce n'est pas surprenant : elle est l'édifice de Dieu, le champ de Dieu (1Co 3,9).

C'est lui qui la féconde, qui la propage, la taille et l'émonde, afin qu'elle produise davantage.

Il ne va pas laisser sans soins une vigne que sa main droite a plantée (Ps 79,16) ; il ne va pas abandonner une vigne dont les pampres sont les apôtres, dont le cep est Jésus Christ, et dont lui, le Père, est le vigneron (Jn 15,1-5).

Plantée dans la foi, elle plonge ses racines dans la charité ; labourée par l'obéissance, fertilisée des larmes du repentir, arrosée par la parole des prédicateurs, elle regorge d'un vin qui inspire la joie et non l'inconduite, vin de toute douceur, qui réjouit vraiment le cœur de l'homme (Ps 103,15)...

Fille de Sion, console-toi en contemplant ce grand mystère ; ne pleure pas ! Ouvre ton cœur pour accueillir toutes les nations de la terre !

 Contemplons la providence divine 


Jacob aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, parce qu’il était le fils de sa vieillesse, et il lui fit faire une tunique de grand prix. En voyant qu’il leur préférait Joseph, ses autres fils se mirent à détester celui-ci, et ils ne pouvaient plus lui parler sans hostilité. 

(Gn 37, 3-4)


L’histoire de Joseph est particulièrement dramatique : un jeune garçon qui est vendu par ses frères qui le jalousent.

Par la suite, Jospeh deviendra un homme puissant en Égypte.

Il accueillera même ses frères fuyant la famine en Canaan, Il leur pardonnera et leur permettra de vivre.

Cette histoire est une magnifique illustration de la grandeur et de la profondeur de la providence divine, et ce sans miracle particulier de Dieu.

 Confions-nous au Seigneur 
Dieu guide l’histoire des hommes. D’un mal, d’un péché, il peut faire jaillir un bien. D’un crime, il peut faire jaillir la vie. Ce sera éminemment le cas dans la passion du Christ où la mort de Jésus sur la croix, qui est en soi un crime abominable et un terrible échec, donne la vie et le salut au monde entier.


En méditant sur cet épisode de la vente de Joseph par ses frères, demandons au Seigneur de faire grandir notre foi en sa providence. Il est le maître des temps et de l’histoire. Confions-nous à lui avec confiance.
 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je médite les actes de foi et d’espérance. 
  ACTE DE FOI
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Vous avez révélées et que Vous enseignez par Votre Sainte Église, parce que vous ne pouvez ni Vous tromper ni nous tromper.
  ACTE D'ESPÉRANCE
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Vous me donnerez, par les mérites de Notre Seigneur Jésus-Christ, Votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que Vous l’avez promis et que Vous êtes toujours fidèles dans Vos promesses.

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L’image contient peut-être : texte (Source: Fr. John Kouki  )

Georges Prêtre, célèbre chef d'orchestre 

Божия Матерь Знамение(нерушимая стена)...the SECOND MESSIAH of GOD - HELEN ELENA…:

Georges Prêtre, célèbre chef d'orchestre né le 14 août 1924 à Waziers (Nord de la France) et décédé le 4 janvier 2017 , était non seulement un homme brillant, mais il avait une foi chrétienne profonde. Ainsi, alors que son épouse Gina, qui lui a survécu, était très gravement malade, il accomplit pour implorer sa guérison un pèlerinage à pied de Castres à Lourdes.

Ses obsèques ont eu lieu en l'église de Naves tout près de Castres (France). Évoqué en effet partout, avec raison, comme un enfant du nord, Georges et Gina s'étaient pris d'affection pour le pays castrais où il s'est éteint.

Avant même d'évoquer l'extraordinaire chef d'orchestre qu'il fut, il a été omis dans nombre d'articles et d'émissions qui ont été consacrés à son œuvre et à sa personnalité, que Georges Prêtre fut tout au long de sa vie un homme d'une foi catholique rayonnante. On ne peut donc être surpris que le faire-part familial de son décès ait été annoncé comme " un rappel à Dieu ".

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La musique baroque, Vivaldi, Monteverdi, Haendel... J.S. Bach  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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« Dieu s’est fait homme pour que l’homme se fasse Dieu.

Ces mots puissants, qui sont prononcés pour la première fois par saint Irénée le sont à nouveau dans les écrits de saint Athanase, saint Grégoire de Naziance et saint Grégoire de Nysse. Les Pères et les théologiens orthodoxes l’ont répété à chaque siècle avec autant d’emphase, résumant dans cette sentence : la véritable essence du christianisme : une descente ineffable de Dieu jusqu’aux limites ultimes de notre condition déchue, même jusqu’à la mort… une descente de Dieu qui ouvre aux hommes un chemin d’ascension vers la vision illimitée ou l’union des êtres créés avec la Divinité. » 1

Le théologien Olivier Clément auteur de plusieurs discours du pape Jean Paul II surenchérit :

« (En tant que croyant), je crois à la résurrection de la chair. C’est le credo des apôtres. Qu’est-ce qu’une personne, sinon un visage donné à la matière du monde ? Je pense que viendra un moment où l’Esprit soufflera si fort que toutes les haines, les bêtises, les séparations, les cruautés seront balayées et le monde apparaîtra transfiguré. Chacun de nous s’inscrira dans cette matière du monde transfiguré, et ce sera la résurrection de la chair  chaque personne, dans ce qu’elle a d’unique, assumant le monde transfiguré. Nous avons un pressentiment de cela dans ce que disent les Évangiles, d’une manière balbutiante, sur la condition du Christ entre sa résurrection et son ascension. Quand il échappe aux modalités du temps et de l’espace déchus, qui séparent et isolent. Il est, par exemple, présent dans plusieurs endroits à la fois. Le corps de gloire et le corps de résurrection sont une seule et même chose. La personne puise dans le monde glorifié un corps de gloire. Et c’est le monde glorifié qui sera son corps de gloire. L’âme, le corps, l’esprit sont tous les trois appelés à l’éternité par la médiation de la personne en Dieu et à travers le cosmos transfiguré. Tout sera transfiguré, notre corps et notre intelligence. Évidemment, on ne peut exprimer cela qu’au travers de petits récits ayant l’air naïf, sinon idiot.



Je pense par exemple à un très beau passage de Mereskovski dans un de ses livres. Il parle d’un vieil homme qui dit : Pour moi, le royaume de Dieu, c’est très simple. J’aimais beaucoup ma femme, alors je pense qu’elle sera là et tout sera comme c’était dans les moments les plus beaux. Et il n’y aura pas de mort, pas de séparation. Voilà. C’est ce que nous pressentons tous dans certains moments de joie et de plénitude. Mais ils s’effacent et finalement vient la mort. Imaginez que ces instants ne s’effacent pas, qu’il n’y ait plus de mort ! » 2

Est-il pertinent de faire un parallèle entre la déification de l’être, qui est indéniablement une évolution ontologique radicale, et le transhumanisme ? Pourrait-on dire que l’Esprit agit dans sa transformation de l’être et du monde via notre action donc, pourquoi pas, au travers de la technologie ?

Le théologien Ronald Cole-Turner explique que dans la théologie des Pères de l’Église, Adam et Ève représentent toute l’humanité. Ils sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Irénée de Lyon précise toutefois que ce premier couple d’humain est au début de son existence fort immature, le processus créatif n’est pas encore pleinement réalisé. Pour ce faire, il doit s’unir au Christ, seul véritable et complète image de Dieu qui doit amener l’espèce humaine à sa destinée ultime. La Chute ne met pas fin au plan de déification de l’être humain : « L’humanité dans son ensemble est sur le chemin de la transformation de son incomplétude présente jusqu’à un mode d’existence unifié, glorieux, éternel et transcendant participant à une Nature nouvelle, transformée et déifiée » 3.

L’humanité glorifiée en Dieu participera par Grâce à la Nature du Père, guérie des maux qui jettent la division, péché, ignorance et mortalité, mais restera une créature.


Lire aussi : L’homme serait-il dépassé par les conséquences de ses propres innovations techniques ?


On se souvient qu’à la Chute de l’humanité, Dieu vêtit l’homme d’une tunique de peau. Pour Grégoire de Nysse, ce verset biblique indique un changement de nature de l’être humain. De créature immortelle ouverte à la Présence, à l’Inspiration de Dieu et des anges, l’homme devient mortel, sujet à l’immoralité, à la maladie et à la mort. Mais cette tunique de peau ne signifie pas uniquement notre assujettissement aux contingences du monde, elle contient aussi le remède et tout ce par quoi l’homme s’implique dans le monde : politique, science, médecine, art… L’homme peut donc légitimement œuvrer à son bien-être sans, qu’à priori, une limite doive être mise à cette action méliorative. Toute réalisation positive étant, d’un point de vue chrétien, inspirée par Dieu. La technique n’est donc pas mauvaise en elle-même d’un point de vue théologique. Néanmoins, les moyens mis en œuvre dans la recherche, les applications des nouvelles technologies et la philosophie qui les sous-tendent doivent être discutées et considérées avec discernement.


1 Vladimir Lossky, À l’image et à la ressemblance de Dieu, Paris, éd. Aubier-Montaigne, coll. « Le Buisson Ardent », 1967, p. 97.

2 Olivier Clément, « Orthodoxie : le mystère de la personne » in Clé Magazine, sd.

3 Ronald Cole-Turner, « Technology and Eschatology » in Metanexus, 1/19/2011.

(Source: Aleteia)

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Quinzième Jour

Prions, afin que le bon Dieu nous donne, aujourd’hui, l’occasion de nous dévouer pour quelqu’un.

Saint Joseph était dévoué

Le dévouement, c’est le don de soi-même ; dès le moment qu’il fut uni à Marie, S. Joseph ne s’appartint plus. Il est tout à Jésus, il est tout à Marie ! Faut-il accompagner Marie chez Elisabeth, faut-il la conduire à Bethléem, il est prêt ; faut-il fuir en Egypte, il est prêt ; faut-il modifier toute sa manière de voir, retourner à Nazareth, quand son dessein est de rester à Jérusalem, il est prêt.

Soyez mon modèle, ô S. Joseph ! que je sois tout au bon Dieu d’abord, puis tout à mon devoir, à l’obéissance, à la charité ; que je ne me fasse jamais prier pour rendre service.
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Seizième Jour

Prions, pour réprimer les moments d’humeur que nous pourrions éprouver.

Saint Joseph avait habituellement le sourire aux lèvres

Seule, la perte de Jésus pouvait lui causer de la douleur, et la présence de Jésus était pour lui une source intarissable de bonheur. Représentez-vous Joseph revenant, le soir, d’un travail fait loin de sa famille. Le sourire ne l’a pas quitté, il emporte avec lui l’image de Jésus, mais quel délicieux retour ! Marie l’attendait avec cet empressement calme et joyeux d’un cœur qui aime toujours d’une nouvelle manière. Jésus l’attendait, et il court au-devant de son Père, lui tend ses petits bras, et son Père le soulève avec tendresse, le baise avec respect et pleure de joie. C’était, chaque jour, de nouvelles et ineffables jouissances. Joseph le ressentit tous les jours de sa vie, les angoisses du Calvaire furent réservées à Marie.

Ô Jésus, moi aussi je puis être toujours content, parce que je puis, comme S. Joseph, vous posséder par la communion tous les jours de ma vie.

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Dix-septième Jour

Prions pour toutes les personnes qui sont chargées du salut des âmes.

Saint Joseph était rempli de zèle pour la gloire de Dieu

Nous n’avons aucun détail sur l’apostolat de S. Joseph, mais nous pouvons bien comprendre qu’il ne laissait aucune occasion de parler de Jésus. Est-ce qu’on ne parle pas de ceux qu’on aime ? « Son séjour en Egypte, dit un auteur, fut l’occasion de conversions nombreuses. » Le vrai Dieu n’est pas connu ! disait Marie, et les voilà l’un et l’autre priant d’abord, puis attirant à eux par leur affabilité ; puis développant les mystères de la foi, s’inquiétant peu d’être quelquefois repoussés ou même méprisés !

Exemple pour nous ! Une bonne parole, un mot de piété coûtent peu à dire… L’âme, peut-être, sur qui tombera cette parole, n’attendait plus que cette impulsion pour être à Dieu. Oh ! disons tous les jours quelque chose du bon Dieu.
Dix-huitième Jour

Prions pour les personnes qui sont trop susceptibles.
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Saint Joseph était patient

Patient dans sa pauvreté habituelle qui devait lui être pénible, parce qu’elle l’empêchait de donner à Jésus les soulagements que son cœur eût voulu lui donner… Il ne s’en plaignait pas. Patient dans son travail de tous les jours qui, pour lui, comme pour tous, devait avoir ses heures de monotonie, de fatigue et de dégoût, il ne le laissait jamais.

Deux leçons importantes : contre les accidents ou les maux de notre condition, soyons patients pour les supporter, nous n’y pouvons rien ; contre le dégoût de notre travail, apportons plus de fermeté, plus de constance ; Dieu comptera nos efforts… Je ferai aujourd’hui un acte d’abandon à la Providence.

 

 

Le pape de Rome: François 1er a appelé les prêtres de sa juridiction à recourir à des exorcistes locaux s'ils rencontrent des "désordres spirituels" dans le confessionnal.

Le pape recommande aux confesseurs de recourir aux exorcistes

Le pape François a recommandé vendredi aux prêtres de ne pas hésiter à recourir à des exorcistes locaux lorsqu'ils sont témoins de grands désordres spirituels dans le confessionnal. 

Un bon confesseur, affirma t-il,doit être "un homme de discernement", en particulier lorsqu'il est confronté à "de véritables désordres spirituels", a souligné l'évêque de Rome devant des prêtres participant à une formation proposée par la pénitencerie apostolique, l'un des trois tribunaux du Vatican. 

Le pape a estimé et rappelé à la prudence du fait  que ces désordres peuvent être pour une large part "psychiques" et devraient donc être pris en compte "à travers une saine collaboration avec les sciences humaines".  

"Chasser les démons". 

Néanmoins, le confesseur "ne devra pas hésiter à se référer", au sein de son diocèse, à "des exorcistes", "choisis avec beaucoup de soin et de prudence".

L'exorcisme, auquel Jésus avait recours selon la tradition des Évangiles, revient à "chasser les démons", forces du mal qui "possèdent" une personne.

La pratique n'est pas admise ou appréciée par tous dans l'Eglise de Rome.

Faire part des crimes et des pêchés graves. 

Dans une messe célébrée à la mémoire du prêtre martyr Jacques Hamel, prêtre du Diocèse de Rouen égorgé par des djihadistes dans son église en 2016, le pape avait déjà souligné que tuer au nom de Dieu était "satanique".

Chaque année, la "Pénitencerie apostolique" organise une semaine de cours pour aider les prêtres à confesser les fidèles.

Ce tribunal permet en particulier à des confesseurs de signaler des pêchés graves comme des profanations ou des crimes.

En fin d'après-midi, le pape de Rome  présida une célébration pénitentielle dans la basilique Saint-Pierre, au cours de laquelle il est allé lui-même se confesser avant d'aller  s'installer dans un confessionnal pour entendre la confession de plusieurs fidèles.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

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LE CHEMIN DU BONHEUR

introduction

Ces chapitres ont été écrits dans un but parti­culier, avec une méthode spéciale et un esprit bien déterminé. Leur dessein est d'apporter aux cœurs la consolation, le soulagement et l'espérance, aux âmes la vérité et la lumière, aux volontés le bien, la force et la fermeté.

La méthode consiste à appliquer des principes éternels de morale et de spiritualité aux problèmes fondamentaux de la vie contemporaine de l'individu et de la société. L'esprit de ce livre est l'esprit de charité : amour de Dieu et amour du prochain.

Quant à cette préface, elle se propose d'exposer les postulats de base sur lesquels se fonde cet ouvrage :

 Le fait qu'on accorde de nos jours une place exces­sive à la politique indique qu'au lieu de gouverner, le peuple est gouverné.

La complexité de notre civilisation nous contraint à nous incorporer dans des ensembles de plus en plus vastes ; nous sommes devenus si anxieux de diriger ce qui nous est extérieur que nous négligeons de diriger nos propres personnes. 

Pourtant, la clef du progrès social, on la trouve toujours dans l'amélioration de l'individu.

Refaites l'homme et vous referez son univers. Nous avons terriblement besoin de restaurer la dignité de l'homme, de lui rendre le sens de l'honneur.

Cela le préservera de s'aplatir lâchement devant ceux qui menacent de le réduire en esclavage, lui donnera le courage de défendre ce qui est juste, seul, s'il le faut, seul contre le reste du monde, si c'est le reste du monde qui a tort.

 De même que la société est façonnée par l'homme, de même, de son côté, l'homme est façonné par ses pen­sées, par ses décisions, par ses choix.

Rien n'arrive jamais dans ce monde qui n'ait déjà pris naissance dans le cerveau d'un homme: les matériaux du gratte-ciel ne font que parachever le rêve de l'architecte.

Même la matière dont est faite notre personne physique est asser­vie a nos pensées: les psychologues reconnaissent que notre corps peut éprouver de la fatigue simplement parce que notre esprit est fatigué.

Les soucis, l'anxiété, la peur, la lassitude, tout cela se ressent physiquement, la fatigue de l'esprit nous apparaît comme une fatigue corporelle.

Une des raisons fondamentales de la lassitude de l’esprit est ce conflit que l'on constate chez chacun de nous entre notre idéal et notre réalité, entre ce que nous devrions être et ce que nous sommes, entre nos aspira­tions et ce que nous possédons, entre notre capacité de compréhension et les mystères incompréhensibles de l’univers. 

Une maison qui est divisée contre elle-même ne peut subsister; cette perpétuelle tension que l'on constate chez l'homme ne peut être acceptée et rendue supportable que si l'on s'abandonne à Dieu. 

Alors, quoi qu'il puisse arriver, on l'accueille comme un don d’amour: impossible de se sentir frustré puisqu'on n’est plus animé de tumultueux désirs égoïstes.

La société ne peut être sauvée que si l'homme est délivré de ses insupportables conflits, et l'homme ne peut en être débarrassé que si son âme est sauvée. 

Il n’y a pas très longtemps, les hommes avaient mis tous leurs espoirs de bonheur dans le progrès matériel; cette lubie d'optimisme superficiel a maintenant pris fin; le lourd fardeau des soucis et des angoisses que nous inspire l'avenir de la race humaine et des individus a rendu aux hommes la conscience de leur âme.

 

 Notre bonheur consiste à satisfaire les aspirations de notre être. Chaque homme sait, et il le sait par expé­rience personnelle, parce qu'il ne parvient pas à apaiser sa propre fringale, qu'il est prédisposé, par sa nature, à désirer trois choses qu'il n'arrive jamais à avoir en quantité suffisante. Il veut vivre, non point pendant les quelques minutes qui suivent, mais toujours, et sans que la vie soit menacée par la vieillesse et la maladie. 

Il veut aussi accéder à la vérité, mais sans être forcé de faire un choix entre les vérités des mathématiques ou de la géographie, ce qu'il veut, c'est toute la vérité.

Enfin, il a besoin d'amour, mais point avec une limite de temps, point un amour accompagné de satiété et de déceptions, il veut un amour qui soit une éternelle extase.

Ces trois choses, on ne les trouve pas ici-bas dans leur intégrité: notre vie terrestre est assombrie par la mort, la vérité se mélange à l'erreur, l'amour à la haine. 

Mais les hommes savent qu'ils n'aspireraient pas à ces choses dans toute leur pureté s'il n'y avait aucune pos­sibilité de jamais y accéder. 

Alors, comme ils sont doués de raison, ils recherchent la source d'où découlent ces fragments confus et imparfaits de vie, de vérité et d'amour.

C'est exactement comme si l'on recherchait dans une chambre la source de la lumière : elle ne peut pas venir de dessous une chaise où la lumière est mêlée d'ombres et d'obscurité.

Mais elle peut venir du soleil où la lumière est pure, sans ombres ni obscurité pour l'assombrir.

Pour rechercher la source de l'amour, de la lumière, de la vérité, il nous faut aller au-delà des limites de ce monde enténébré, jusqu'à une Vérité qui ne soit pas mêlée à son ombre, l'erreur, jusqu'à une Vie qui ne soit pas mêlée à son ombre, la mort, jusqu'à un Amour qui ne soit pas mêlé à son ombre, la haine.

Nous devons chercher la Vie Pure, la Vérité Pure, l'Amour Pur, et c'est là la définition même de Dieu.

La Vie  de DIEU est suffi­samment personnelle pour qu'il puisse être un Père; Sa Vérité est assez personnelle et compréhensive pour qu'il soit un Fils ; Son Amour est si profond et si plein de spiritualité qu'il est un Esprit.

Quand il y aura assez d'hommes qui, par ce chemin, auront accédé au bonheur, ils trouveront un autre che­min qui mène à la fraternité.

Et la paix sociale  sera au rendez-vous.

(Extrait de : LE CHEMIN DU BONHEUR  (Mgr fultonJ. sheen))

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Mais si un homme et une femme se marient afin d'être des compagnons pour le voyage de la terre au Ciel, alors leur union leur apportera grande joie ainsi qu'à leur entourage.
saint Jean Chrysostome

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LE COIN DES EXPERTS
 
 
 Délit d’entrave à l’IVG : Suppression du délit d’opinion mais contrôle de l’information, la décision en demi-teinte du Conseil Constitutionnel
 
Grégor Puppinck-Interview
 17 Mars 2017
La loi élargissant le délit d’entrave au numérique a été validée jeudi par le Conseil Constitutionnel avec deux réserves : si la décision préserve la liberté d’opinion, notamment sur Internet, elle...
 
 
SYNTHÈSES DE PRESSEDU JOUR
 
 
Le Conseil Constitutionnel juge conforme le délit d'entrave mais émet deux réserves
Saisis par 60 députés et 60 sénateurs, les « Sages » du Conseil Constitutionnel ont jugé jeudi la loi sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG « conforme à la Constitution la loi relative à l'extension du délit d'entrave à l'interruption...
 
 
L’avortement décriminalisé au Royaume-Uni
Le 13 mars, l’avortement a été décriminalisé au Royaume Uni. Un changement « symbolique » qui « ne changera pas le nombre et la fréquence des avortements », autorisés depuis 1967 dans ce pays. Jusque-là réalisé « sous un...
 
 
Les soins palliatifs doivent prendre en compte les besoins spirituels et religieux de la personne
Au Royaume Uni, l’Institut national pour la santé vient de rendre public « un guide sur l’accompagnement de la fin de vie ». C’est dans ce pays où l’euthanasie est interdite qu’est né le concept de « soins palliatifs », « à la faveur...
 
 
Cellules souches : des attentes démesurées conduisent à des scandales
Aux Etats-Unis, trois femmes de 72, 78 et 88 ans ont perdu la vue après avoir subi en 2015 des injections de cellules souches dans les yeux pour soigner leur DMLA, « une perte progressive et irréversible de la vision ». Les injections...
 
 
FIV à trois parents : première licence britannique
Au Royaume Uni, la Human Fertilisation and Embryology Authority a accordé une première licence au centre de fertilité de Newcastle pour réaliser des FIV à trois parents. Le centre prévoit les premières naissances en 2018, pour des...
 
 
   AGENDA
 A Noter
  
Femme 2.0 - Féminisme et transhumanisme : quel avenir pour la femme ?

Femme 2.0

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INVITATION(S):

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 twitter 
 
 
"NON A L'EUGENISME"
 
 

Guillaume 
de ThieulloyChers amis,

À l'approche de la Journée mondiale de la trisomie, le mardi 21 mars 2017, la fondation Jérôme Lejeune diffuse la pétition Stop Discriminating Down.

 

Aujourd'hui, 96% des enfants détectés trisomiques avant la naissance sont avortés. Un nouveau test prénatal risque d'aggraver ces dérives eugénistes.

 
 
 
Signez vite la pétition
pour porter la voix des plus faibles!

Cliquez ici pour accéder au formulaire en ligne.

 
 
http://stopdiscriminatingdown.com/fr/signer-la-petition-internationale/
 

feature10-icon1Qu'est-ce que Stop Discriminating Down ?

 

Le projet Stop Discriminating Down. a émergé fin 2015. Renate Lindeman, maman néerlandaise d'un enfant atteint de trisomie 21, s'oppose alors à l'arrivée d'un nouveau test de détection prénatale des enfants trisomiques aux Pays-Bas. Consciente que l'enjeu dépasse son pays, elle demande à la Fondation Jérôme Lejeune de lancer un mouvement international pour réveiller les consciences, les professionnels de la santé, exiger du courage des responsables politiques, une approche en vérité des médias.

 

feature10-icon1La pétition ?

 

Concrètement, Stop Discriminating Down demande aux responsables internationaux des droits de l'homme de protéger les trisomiques et d'exiger que les gouvernants cessent les politiques eugénistes.

 

Merci de votre aide et de votre soutien!

Guillaume de Thieulloy

Directeur du Salon beige

 
 
 
50 000 personnes ont déjà signé la pétition. Et vous ?
 
 
http://stopdiscriminatingdown.com/fr/signer-la-petition-internationale/
 

PS : Pour nous aider, vous pouvez aussi diffuser nos informations. Pour cela, le plus simple est de vous abonner à notre newsletter quotidienne ou à notre synthèse hebdomadaire et de les faire suivre à  vos proches. Rejoignez vite les milliers d'abonnés : plus ces lettres seront lues, plus nos convictions seront présentes dans le débat public.


A voir aussi: les campagnes en cours du Salon beige :

«Faisons gagner nos convictions»
➠ cliquez ici pour promouvoir les principes non négociables.

 

 

«Centenaire de la première apparition de Fatima»
➠ cliquez ici pour rejoindre ou organiser une veillées de prières proche de chez vous.


 

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Prière de Saint Ephrem pour le

 

Grand Carême:

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté,

 

d'abattement, de domination et de vaines

 

paroles.


 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.


 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.


(12 fois, avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

 

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez

 

pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de

 

domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

 


(grande métanie à la fin)

 

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

Christ by Icon Writer, Lyuba Yatskiv |  LiveJournal:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Ange de la Sainte-Face:
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

This Sunday March 19th is the

'Fourth Sunday' of the Great Lent (sawme rabo/valiya nombu)

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according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

Today the Church commemorates the miraculous healing of the Cananite woman's daughter (kna`nayto).

 

"Then Jesus answered and said unto her, O woman, great is thy faith: be it unto thee even as thou wilt. And her daughter was made whole from that very hour" (Matthew 15,28).

The faith of this woman is an example for the faithful. It should be remembered, alone with perseverance and strength to turn to the Lord [...]

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"Da antwortete Jesus und sprach zu ihr: Frau, dein Glaube ist groß. Dir geschehe, wie du willst! Und ihre Tochter war geheilt von jener Stunde an" (Mt 15,28).

Als Vorbild dient der Glaube dieser Frau den Gläubigen. Es soll daran erinnern, dass der Mensch sich mit Beharrlichkeit und Festigkeit dem Herrn allein zuwenden soll [...]

St. Matthew's Gospel recounts the meeting of Christ with the Cananite woman. She pleads to Christ to save her daughter who is vexed by the devil. She cries out, "Have mercy on me, O Lord, thou Son of David" She asks for nothing more but mercy from the Lord. We are all dependant on the mercy of Christ, for it is He alone who can comfort us. As a mother, her earnest prayer is for the wellbeing of her child. Today let us pray especially for our children, so that our Lord & Saviour Jesus Christ may show mercy upon them. May they be healed of all afflictions which plague them spiritually, physically & emotionally.

 

The Holy Bible readings from the Church Lectionary are:

Evening:
Mark 7:24-37

Morning:
Luke 7:1-10

Before Holy Qurbono:
I Samuel 7:10-17
Numbers 17:1 - 8
Isaiah 56:1-7

Holy Qurbono:
Acts 4:1-12
Romans 7:14-25
Matthew 15:21-31

Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)

Saint Qurbana

    • Actes 4: 1 – 12 :
  • 01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
  • 02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
  • 03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
  • 04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
  • 05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
  • 06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
  • 07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
  • 08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
  • 09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
  • 10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
  • 11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
  • 12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
    •  
    • Romains 7: 14 à 25 :
  • 14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
  • 15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
  • 16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
  • 17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
  • 19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
  • 20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
  • 21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
  • 22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
  • 23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
  • 24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
  • 25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
    •  
    • Saint Matthieu 15:21-31 :
  • 21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
  • 22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
  • 23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
  • 24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
  • 25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
  • 26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
  • 27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
  • 28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
  • 29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
  • 30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
  • 31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
    •  

 

Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Discours sur les psaumes, Ps 85, 3 ; CCL 39, 1178 (trad. Orval) 
 

La vraie richesse et la vraie pauvreté

 

Quand je dis que Dieu n'incline pas son oreille vers le riche, n'allez pas en déduire, mes frères, que Dieu n'exauce pas ceux qui possèdent or et argent, domestiques et domaines. S'ils sont nés dans cet état et occupent ce rang dans la société, qu'ils se souviennent de cette parole de l'apôtre Paul : « Recommande aux riches de ce monde de ne pas céder à l'orgueil » (1Tm 6,17). Ceux qui ne cèdent pas à l'orgueil sont pauvres devant Dieu, qui incline son oreille vers les pauvres et les nécessiteux (Ps 85,1). Ils savent, en effet, que leur espérance n'est pas dans l'or ou l'argent ni dans ces choses dont on les voit regorger pour un temps. Il suffit que les richesses ne causent pas leur perte et que, si elles ne peuvent rien pour leur salut, elles n'y soient du moins pas un obstacle... Quand donc un homme méprise tout ce qui sert d'aliment à son orgueil, il est un pauvre de Dieu ; et Dieu incline vers lui son oreille, car il sait le tourment de son cœur. 

Sans doute, frères, ce pauvre Lazare couvert d'ulcères, qui gisait à la porte du riche, a été porté par les anges dans le sein d'Abraham ; voilà ce que nous lisons et croyons. Quant au riche qui était vêtu de pourpre et de lin fin et festoyait splendidement chaque jour, il a été précipité dans les tourments de l'enfer. Est-ce vraiment le mérite de son indigence qui a valu au pauvre d'être emporté par les anges ? Et le riche a-t-il été livré aux tourments par la faute de son opulence ? Il faut le reconnaître : en ce pauvre c'est l'humilité qui a été honorée, et ce qui a été puni dans le riche, c'est l'orgueil.

________________

Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église?

An icon of St. John of Kronstadt
 
 
 
 
Par Saint Jean de Cronstadt: 
 
Pourquoi est-il nécessaire de prier chez soi et d'assister à l'office divin à l'église? Eh bien, pourquoi est-il nécessaire pour vous de manger et de boire, de faire de l'exercice, ou de travailler chaque jour? Afin d'entretenir la vie du corps et de lui donner des forces. 
Il est donc aussi absolument nécessaire de prier afin d'entretenir la vie de l'âme, de renforcer l'âme qui est malade du péché, et de la purifier, de même que l'on emploie certains aliments et certaines boissons pour purifier le corps. 
Si vous ne priez pas, vous agissez d'une manière inconsidérée et très peu sage, en renforçant votre corps par tous les moyens, mais en négligeant votre âme. Les meilleurs moments sur terre, sont ceux pendant lesquels nous méditons sur les choses célestes, ou bien lorsque nous reconnaissons la vérité et la défendons. C'est alors seulement que nous vivons vraiment. 
C'est pour cette raison qu'il est vital pour notre âme que nous nous élevions souvent au-dessus de la terre, et que nous montions vers les Cieux, là  où se trouve seulement notre vie véritable…
Notre cœur meurt spirituellement chaque jour. Seule une prière ardente, pleine de larmes peut le rétablir et le ramener à la vie. Si nous ne prions pas avec ferveur chaque jour, nous pouvons facilement et rapidement être vaincus par la mort spirituelle.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
Saint Jean de Cronstadt
My Life in Christ 
(Ma Vie en Christ)
Editions de Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y. 
USA 
 

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία ( by joeatta78 on DeviantArt:

L’image contient peut-être : 3 personnes

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 18:51

 :

Third Wednesday of Great Lent,

mercredi, 15 mars 2017

Evening:

St. Luke 9: 44-50, 57-62

Morning:

Leviticus 25: 35-46
I Samuel 9: 18-27
Isaiah 65: 16-25
Acts 13: 1-3
Ephesians6: 1-9
St. Luke1 2: 32-40

____________________________________

 

Troisième mercredi du Grand Carême

Mercredi, 15 mars 2017

Soir:

Saint Luc 9: 44-50, 57-62

Matin:

Lévitique 25: 35-46
I Samuel 9: 18-27
Esaïe 65: 16-25
Actes 13: 1-3
Ephésiens6: 1-9
Saint Luc 1 2: 32-40

 

-----------------------------------------------

Holy Napkin:

 Tous, nous somme blessés 


"Lorsque tu vas présenter ton offrande sur l'autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande là, devant l'autel, va d'abord te réconcilier avec ton frère."  

(Mt 5, 23-24)


À des degrés divers, notre vie a été marquée par des relations qui nous ont blessés : un parent, un conjoint, un enfant, un ami ont pu trahir notre confiance, nous faire injustement souffrir comme nous-même sommes capables de le faire...

Ces situations se prolongent parfois dans le temps et même lorsqu'elles sont terminées, elles continuent à nous tourmenter.

 Ne renonçons jamais à pardonner et, parce que ce n'est pas facile, demandons la grâce de pouvoir le faire. 
Le pardon peut être long et difficile. Il convient parfois de mettre à distance les personnes qui nous veulent du mal.

Mais nous ne devons jamais renoncer à la perspective du pardon ! Le pardon, dans certains cas, n'est pas tant un acte ponctuel qu'un long chemin à parcourir ! C'est pourquoi je demande toujours à ceux qui viennent me confier leurs difficultés de dire ne serait-ce qu'un "Je vous salue Marie" par jours pour celui ou celle qui l'a blessé d'une quelconque manière.
 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

J'offre ma prière pour quelqu'un à qui j'ai du mal à pardonner. Si j'ai la chance dans ma vie de ne pas avoir de grand acte de pardon à poser, j'offre ma prière ou pose une action en faveur de quelqu'un que j'ai du mal à supporter

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Par Youssef Bousnaya

(v. 869-979), moine syrien 
Vie et doctrine de Rabban Youssef Bousnaya par Jean Bar Kaldoum (trad. Chabot in Deseille, Evangile au désert, Cerf 1999, p. 325) 

 

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »

 

La miséricorde est l'image de Dieu, et l'homme miséricordieux est, en vérité, un Dieu habitant sur la terre.

De même que Dieu est miséricordieux pour tous, sans distinction aucune, de même l'homme miséricordieux répand ses bienfaits sur tous également.

Mon fils, sois miséricordieux et répands des bienfaits sur tous, afin de t'élever au degré de la divinité...

Prends garde de te laisser séduire par cette pensée que tu pourrais trouver attrayante :

« Il vaut mieux que je sois miséricordieux pour celui qui est attaché à la foi que pour celui qui nous est étranger ».

Ce n'est pas là la miséricorde parfaite imitant Dieu qui répand ses bienfaits sur tous, sans jalousie,

« qui fait également lever son soleil et descendre sa pluie sur les bons et sur les méchants »

(Mt 5,45)... 

« Dieu est amour » (1Jn 4,8) ; son essence est amour, et son amour est son essence même.

Par son amour, notre Créateur a été poussé à produire notre création.

L'homme qui possède la charité, c'est vraiment Dieu au milieu des hommes.

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Saint Longin martyr, 

le Centurion qui se tenait près de la Croix.

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Tropaire, t. 4

Ton Martyr, Seigneur, pour le combat qu'il a mené * a reçu de toi, notre Dieu, la couronne d'immortalité; * animé de ta force, il a terrassé les tyrans * et réduit à l'impuissance l'audace des démons; * par ses prières sauve nos âmes, ô Christ notre Dieu.

Kondakion, t. 4

Faisant mémoire en ce jour * de l'illustre martyr Longin, * l'Eglise exulte de joie * et, jubilante, s'écrie: * Ô Christ, tu es ma force, ma puissance, mon soutien.

Ikos

Voyant se couvrir de ténèbres le ciel, * trembler la terre, se fendre les rochers * et qu'en deux le voile du Temple se déchirait, * lorsque le Christ souffrait sa divine Passion, * le centurion le reconnut comme véritable Fils de Dieu * supportant cela dans la tendresse de son cœur, * lui l'Impassible par nature, celui qui soutient l'univers * glorieusement avec le Père et l'Esprit saint * et le maintient comme Dieu véritable et comme Roi; * alors Longin s'écria, plein de joie: * Ô Christ, tu es ma force, ma puissance, mon soutien.

Exapostilaire, t. 2

Voyant le Seigneur et Dieu de l'univers * s'endormir volontairement sur la croix * et l'entière création trembler au moment de sa Passion, * avec le bon Larron tu reconnus en lui le Fils de Dieu * et pour lui te laissas immoler avec joie; * désormais en excellent martyr, saint Longin, tu intercèdes pour nous tous.

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VIE DU SAINT:

Saint Longin vécut sous le règne de l'empereur Tibère (15-34 ap. J-C.). Il était orginaire de Cappadoce et servait dans l'armée romaine comme centurion sous les ordres de Pilate, le gouverneur de la Judée. C'est à lui et à ses hommes qu'on commanda d'exécuter la Sainte Passion de Notre Sauveur Jésus-Christ et de garder le tombeau, de crainte que les disciples ne viennent dérober Son corps pour faire croire à Sa Résurrection. C'est ainsi que Longin fut le témoin de tous les Miracles étonnants qui accompagnèrent la Passion du Christ: le tremblement de terre, l'obscurcissement du soleil, le déchirement du voile du Temple, les rochers qui se fendirent, les tombeaux qui s'ouvrirent et les corps de nombreux Saints des temps anciens qui ressuscitèrent et se montrèrent à tous... En voyant ces prodiges, les yeux du coeur du centurion s'ouvrirent et il s'écria d'une voix forte: « Vraiment, il était fils de Dieu!» (Mat. 27:54; Mc 15:39). Lorsque, le troisième jour, les gardes du tombeau furent témoins de l'apparition de l'Ange aux Saintes Femmes, ils furent pris d'une grande terreur et restèrent comme morts. Quelques uns d'entre-eux allèrent rapporter aux grands-prêtres juifs ces événements. Ceux ci se rassemblèrent avec les anciens et, ayant délibéré, décidèrent de donner à Longin et ses hommes une forte somme d'argent, afin qu'ils fassent courir le bruit que les disciples étaient venus de nuit dérober le corps pendant que les gardes dormaient. Mais, désormais illuminés de la lumière de la foi en la Résurrection, Longin et deux de ses soldats refusèrent cet argent. Il abandonna alors sa charge de centurion et quitta l'armée pour se rendre dans sa patrie, la Cappadoce, et y propager la Bonne Nouvelle à l'imitation des Apôtres. Apprenant cela et incité par l'argent et les cadeaux des Juifs avides de vengeance, Pilate écrivit à l'empereur Tibère pour dénoncer Longin.

La Providence voulut que, sans le savoir, les hommes envoyés à la recherche de Longin par Tibère en Cappadoce s'arrêtèrent dans la maison où s'était réfugié le centurion déserteur, pour y demander l'hospitalité et y prendre quelques renseignements sur Longin qu'ils n'avaient jamais vu.

C'est le Saint lui-même qui les reçut avec tous les soins qu'ont les disciples du Christ pour l'étranger. En conversant, ils lui révélèrent le but de leur voyage. Longin ressentit une immense joie à cette nouvelle et Manifesta alors envers ses hôtes une délicatesse encore plus grande. Il les installa confortablement, puis alla, avec une grande sérénité, préparer son tombeau et ce qui était nécessaire à ses funérailles. Il alla chercher ses deux compagnons qui avaient fui avec lui la Palestine et les décida à s'offrir avec lui au Martyre. Il revint ainsi vers ses hôtes et leur révéla qu'il était Longin, celui qu'ils cherchaient pour l'exécuter. Les envoyés de l'empereur restèrent stupéfaits de l'audace du Saint et montrèrent un profond chagrin de devoir accomplir leur sombre besogne sur celui qui leur avait offert une telle hospitalité. Mais c'est le Saint lui-même qui les implora de ne pas tarder davantage à les réunir lui et ses compagnons à leur Seigneur et Maître. La mort dans l'âme les envoyés de l'empereur tranchèrent donc la tête des trois disciples du Christ et envoyèrent le chef de Longin à Jérusalem, afin que Pilate et les juifs soient assurés qu'il avait été effectivement exécuté. La tête du Saint fut ensuite jetée dans une fosse à fumier qui se trouvait aux abords de Jérusalem.

De nombreuses années plus tard, une noble et riche dame de Cappadoce, qui était soudainement tombée malade et avait perdu l'usage de la vue, se rendit en pèlerinage dans la ville sainte, en compagnie de son fils unique, afin d'y prier pour sa guérison. Mais une fois arrivée dans la ville, son fils vint à mourir, ajoutant une détresse plus grande au malheur de la pauvre femme. Une nuit, saint Longin lui apparut en songe et lui révéla l'endroit où était enfouie sa tête, en lui promettant qu'elle recevrait la guérison de cette précieuse relique. Après avoir cherché avec empressement, la pieuse femme trouva la tête du saint martyr et reçut effectivement la guérison de sa cécité par la divine grâce déposée dans la relique du saint. Ce ne fut pas seulement ses yeux corporels qui s'ouvrirent, mais Dieu lui accorda aussi de voir des yeux de son âme que son fils se tenait aux côtés de saint Longin dans la demeure des bienheureux. Réconfortée et pleine de reconnaissance envers Dieu, qui sait rendre au centuple à ceux qu'il éprouve, elle déposa la relique du saint martyr et le corps de son fils dans une châsse qu'elle ramena en Cappadoce et déposa dans une église qu'elle fit construire en l'honneur du Saint.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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Saint Zacharie Pape orthodoxe de Rome

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(+ 752)

Tropaire ton 3

Fils de l'Hellade, évêque en la ville de Rome,*
Tu défendis l'Eglise contre l'hérésie*
Qui voulait faire disparaître les icônes.*
Tu soutins l'œuvre missionaire en Germanie*
Conduite par saint Boniface de Mayence.*
Saint Zacharie, prie le Christ de sauver nos âmes!

http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/zacharie.htm
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Zacharie.htm

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Saint Aristobule

Apôtre de la Grande-Bretagne

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Tropaire ton 5

Acclamons Stachys, Apelle, Amplias, 
Urbain, Narcisse et Aristobule:
comme une harpe à six cordes de l'Esprit 
qui chantent les dons merveilleux de Dieu à l'humanité. 
Et comme des apôtres divins, qui prient pour nous.

Frère du Saint Apôtre Barnabé, Saint Aristobule faisait partie des Soixante-Dix Disciples du Seigneur. Il suivit fidèlement Saint Paul dans ses voyages missionnaires2, en l'assistant avec amour et apprenant à son école à proclamer l'Evangile du Salut aux païens. Il fut envoyé par celui-ci en mission dans les îles britanniques, qui étaient alors habitées par de sauvages populations idolâtres. Cest au prix de maintes afflictions que le Saint Apôtre remplit sa mission, parfois torturé, d'autres fois traîné sur la place publique et offert en risée à la foule. Mais il combattit vaillamment et fonda des Eglises, dans lesquelles il plaça des Prêtres et des Diacres qu'il avait ordonnés. Après avoir ainsi semer les germes de la vie chrétienne, qui ne devait porter des fruits que plusieurs siècles plus tard, Saint Aristobule s'endormit en paix3.

1. Il est également commémoré le 31 octobre.
2. Dans l'Epître aux Romains St Paul demande de saluer « ceux de la maison d'Aristobule » (Rom. 16:10). En se fondant sur ce texte, certains ont pensé qu'Aristobule devait être un noble, peut-être même parent d'Hérode Agrippa 1er, qui avait des Chrétiens parmi ses serviteurs.
3. Selon certains il aurait souffert le martyre en Grande-Bretagne

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

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Saint Aristobule de Grande Bretagne (Titre complet: en grec, Aghios Apostolos Aristovoulos, Martyras, kai Protos Episkopos Vretannias; en Gallois, Arwystli Hen Episcob Cyntaf Prydain; en Latin: Sanctus Aristobulus Senex, Apostolus, Martyr, Episcopus Primus Britanniae; en anglais, Saint Aristibule the Old, Apostle, Martyr, and First Bishop of Britain.)
Saint Aristobule, est un des apôtres des Septante, vénéré pour avoir apporté la Foi Orthodoxe sur les rivages de la Grande Bretagne.
Aussi appelé saint Aristobule, Apôtre de la Grande Bretagne, est un saint juif chypriote, compté parmi les soixante-dix disciples, avec les Apôtres Urbain de Macédoine, Stachys, Ampliatus, Apelle d'Héraklion et Narcisse d'Athènes, il a aidé Saint André. Saint Aristobule était aussi le frère de l'apôtre Barnabé.
Il prêcha l'Evangile en Grande-Bretagne comme premier évêque et là, il reposa paisiblement dans le Seigneur. 
Avant cela, il prêcha l'Évangile aux Celtes du Nord de l'Espagne, aux Celtibères, tandis qu'il se rendait en Grande-Bretagne. 
La renommée de l'Apôtre Aristobule était telle était parmi les celtes brittoniques qu'une région fut nommée d'après lui: Arwystli, qui devint plus tard un petit royaume médiéval britannique, et qui existe encore à ce jour comme canton, ou plus précisément, cantref (terme gallois) dans le comté de Powys, au Pays de Galles. 
Il est peut-être évoqué par saint Paul et est identifié avec Zébédée, le père des saints Jacques et Jean. Hippolyte écrivant en 160 après Jésus-Christ les martyrologes de l'Eglise grecque, (et autres) déclare qu'il a prêché en Grande-Bretagne. On croit qu'il fut martyrisé au pays de Galles, bien qu'il n'existe pas de documentation à cet effet. 

http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/saint-aristobule-apotre…

 

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Icône de saint Élie

Icône du Prophète Élie au désert
(cf. 1 Rois 17, 6)
(Russe, École du Nord, XVe siècle)

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Père Lev Gillet

 

LE JEÛNE COMME COMBAT SPIRITUEL

Qu'est-ce que le jeûne pour nous, chrétiens ? C'est notre incorporation à cette expérience du Christ lui-même, par laquelle il nous libère de notre entière dépendance envers la nourriture, la matière et le monde.

Jeûner ne signifie qu’une chose : avoir faim, jusqu’à la limite de la condition humaine qui dépend entièrement de la nourriture, et là, ayant faim, découvrir que cette dépendance n’est pas toute la vérité au sujet de l’homme, que la faim elle-même est avant tout un état spirituel et que, finalement, elle est en réalité la FAIM DE DIEU....

Nous avons besoin avant tout d'une préparation spirituelle à cet effort du jeûne. Elle consiste à demander aide à Dieu et à centrer notre jeûne sur Dieu. C'est par amour de Dieu que nous devrons jeûner. I1 nous faut redécouvrir notre corps comme temple de la divine présence, retrouver un respect religieux du corps, de la nourriture, du rythme même de la vie.

Père Alexandre Schmemann


QUATRE PAROLES DE JÉSUS SUR LE JEÛNE

Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable. Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim. Et, s'approchant, le tentateur lui dit : "Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains." Mais il répondit : "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (Matthieu 4, 1-4)

Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : "Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus." Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : "Il a trépassé !" Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : "Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ?" Il leur dit : "Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne." (Marc 9, 25-29)

"Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre, comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour que les hommes voient bien qu'ils jeûnent. En vérité, je vous le dit : ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."(Matthieu 6, 16-18)

Les Pharisiens et leurs scribes dirent à Jésus : "Les disciples de Jean jeûnent fréquemment et font des prières, ceux des Pharisiens pareillement, et les tiens mangent et boivent !" Jésus leur dit : "Pouvez-vous faire jeûner les compagnons de l'époux pendant que l'époux est avec eux ? Mais viendront des jours... et quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là." (Luc 5, 33-35)


LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR LE JEÛNE

L’enseignement de Jésus concernant le jeûne est très important pour nous assurer que nos efforts de jeûne porteront fruit. Car le jeûne n’est pas sans danger ; il peut devenir lui-même occasion de chute et, plutôt que d’être un moyen de s’approcher de Dieu, le jeûne peut même nous en éloigner.

Les juifs pratiquaient le jeûne comme ascèse personnelle et collective, comme nous l’apprennent l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans le Nouveau Testament, nous voyons que les disciples de Jean le Baptiste, ainsi que ceux des Pharisiens, jeûnaient et que Jésus lui-même, avant d’entreprendre sa vie publique a jeûné pendant quarante jours. À la suite de ce jeûne il a été tenté par Satan (Mt 4, 1-11; Lc 4, 1-13). Voilà donc la première leçon à retenir des récits évangéliques concernant le jeûne : Jésus nous enseigne l’importance du jeûne par l’exemple de son propre jeûne avant de commencer sa vie publique. Ce n’est pas par hasard que la première tentation de Jésus concerne justement la nourriture, car le Malin cherche à éprouver Jésus là où il perçoit un point faible, là où Jésus a volontairement affaibli son corps humain ; l'Évangile nous dit qu'après avoir jeûné pendant quarante jours, Jésus « eut faim ». Et le Tentateur suggère à Jésus de combler sa faim en exerçant son pouvoir divin de changer des pierres en pain. La réplique de Jésus pour écarter la tentation est tirée du Deutéronome : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt 8, 3).

Ici, le « pain » ne signifie pas seulement la nourriture dont l'homme a besoin pour la vie de son corps, mais plutôt tout ce qui « nourrit » les sens, tout ce qui convient au corps. Dans son sens plus large le « pain » est également tout ce qui est créé, toute créature, tout ce qui nourrit l'affectivité et l'intellect de l'homme. Bref, tout ce qui n’est pas Dieu lui-même. Ainsi que le corps de l’homme se nourrit d’aliments physiques pour survivre, l’esprit de l’homme, créé à l'image de Dieu, se nourrit de la parole de Dieu, donc de Dieu lui-même. Pour accéder à toute la noblesse de sa nature humaine créée à l'image et faite à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), l'homme a besoin de la nourriture spirituelle que constitue la parole de Dieu.

La réponse de Jésus à Satan dénonce le mensonge du Malin, que l’homme peut se nourrir des créatures, qu’il peut trouver la vie éternelle pour laquelle il a été créé ailleurs qu’en Dieu lui-même. C’est le même mensonge que le Tentateur proféra à Adam : Vous ne mourrez pas ! Dieu le sait : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais (Gn 3, 5). Alors qu’Adam, le premier homme, a mangé du fruit interdit à l’invitation du Malin, espérant ainsi trouver la vie éternelle sans Dieu, et qu’il a entraîné la chute de l’humanité, le Christ, le nouvel Adam, refoule le mensonge du Malin et expie la faute d’Adam, rétablissant l’humanité sur la bonne voie, celle voulue par Dieu depuis toute éternité : que l’homme trouve sa nourriture en Dieu lui-même, devenant véritablement « enfant de Dieu », partageant la vie divine.

Les circonstances du jeûne de Jésus nous aident également à comprendre le sens spirituel du jeûne. Le jeûne de Jésus eut lieu « au désert », c’est-à-dire dans un lieu aride, solitaire, éloigné des villes et des hommes, là où il n’y a que peu de végétation et d’eau. Aujourd’hui, on dirait qu’il y a peu de « distractions » - ce qui nous « distrait » de Dieu. C’est ainsi que doit être le « lieu » de notre jeûne, loin des « distractions », nous permettant d’entrer dans le « désert », à la fois le désert physique, ne serait-ce que notre chambre, et le désert spirituel, celui de notre cœur, afin de nous préparer à la rencontre avec Dieu : le désert est le lieu où je suis seul avec Dieu.

Le désert est aussi le lieu de la tentation : le moment le plus propice à la rencontre avec Dieu est aussi le moment où le Malin cherche à nous faire chuter, car il sait que c’est au désert que nous avons la possibilité de rejoindre la grâce divine. Si Jésus a été tenté suite à son jeûne, comment pensons-nous nous échapper de la tentation ? Le jeûne, la privation des plaisirs des sens, est accompagné de tentations, non seulement celle d’abandonner le jeûne, mais d’autres encore - il ne faut pas oublier que Jésus subit deux autres tentations après celle du pain.

Si donc le jeûne entraîne de tels risques, comment pouvons-nous nous préparer pour la lutte inévitable ? Jésus nous donne une réponse dans le texte de l’Évangile de Marc : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne (Mc 9, 25-29). Jésus nous enseigne ici à associer la prière au jeûne, si nous voulons expulser les « esprits impurs » qui cherchent à s’installer en nous. Nous acquérons les bénéfices du jeûne seulement si le jeûne est complété par la prière, un effort de prière supplémentaire pendant la période du jeûne - se nourrir en Dieu, s’unir à lui par la prière. L’effort ascétique, la maîtrise de soi, de ses « passions » comme diraient les Pères du désert, doit être associé à la prière ; les deux sont essentiels pour le progrès spirituel.

Le deuxième texte de l’Évangile de Matthieu (Mt 6, 16-18), qui fait partie du Sermon sur la Montagne, est une mise en garde concernant une des tentations accompagnant le jeûne. Le jeûne n’est pas un but en soi et de nos jours on pratique le jeûne pour toute sorte de raisons qui ne relèvent pas du domaine spirituel. Le jeûne peut devenir lui-même une occasion de chute. Jésus souligne en particulier le risque de vaine gloire en faisant allusion à ceux qui s'assurent que leur jeûne soit remarqué par les hommes. Notre jeûne doit être un acte devant Dieu et non devant les hommes, pas même nos confrères dans la foi. Celui qui jeûne se place devant Dieu, son jeûne est une offrande à Dieu, et non aux hommes.

Dans le texte de l’Évangile de Luc (Lc 5, 33-35), les Pharisiens essaient d’embarrasser Jésus en lui reprochant que ses disciples ne jeûnent pas, alors que ceux de Jean le Baptiste et des Pharisiens jeûnent souvent. Sans répondre directement, Jésus demande s’il est approprié que les compagnons de l’époux jeûnent pendant que l’époux est avec eux - c’est-à-dire à l’occasion du mariage proche. La réponse qui s’impose est « non », le jeûne n’est pas approprié à ce moment-là, mais, comme l’indique Jésus en disant qu’ils jeûneront lorsque l’époux ne sera plus avec eux. L’époux c’est Jésus lui-même, et pendant qu’il est avec ses disciples, ils sont nourris et rassasiés par sa présence ; ils les comble du pain de vie de sa parole. Quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. Le jeûne n'a de sens que pour celui qui sait ce qui est la nourriture ou y aspire de tout son être, et qui, dans la privation, souffre de l'absence de ce qui le rassasie.

Donc il y a des moments pour jeûner, et des moments pour ne pas jeûner - quand l’époux est avec nous. L'année liturgique étant un rappel de la vie de Jésus, de la Mère de Dieu et des saints, l’Église orthodoxe indique certains jours et certaines périodes pour le jeûne, quand nous sommes dans l'attente de l'Époux, et certaines périodes où le jeûne n’est pas indiqué - quand « l’Époux est avec nous », surtout les jours des grandes fêtes liturgiques, même chaque dimanche, le jour de la Résurrection du Christ. Même pendant le Grand Carême, le jeûne n’est pas total tous les jours, car il y un allégement du jeûne les samedis et dimanches.

L’enseignement le plus important à retenir est peut-être la nécessité d’associer la prière au jeûne, la prière afin de pouvoir accomplir l’effort nécessaire, mais encore plus important, la prière en tant que rapprochement de Dieu - le jeûne nous présente la possibilité de nous unir d’avantage à Dieu par la prière : « La prière est une conversation de l’intelligence avec Dieu » (Évagre le Pontique, Chapitres sur la prière, 3).


DEUX FAÇONS DE JEÛNER

Il y a deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l'Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l'homme. Le premier peut être appelé jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l'abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.

Le jeûne total, de par sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d'attente, de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l'attente spirituelle de l'accomplissement, à l'ouverture de tout l'être à la joie qui approche.

C'est pourquoi, dans la tradition liturgique de l'Église, nous trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l'Épiphanie ; et surtout, c'est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L'Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l'Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.

Le jeûne total n'est pas seulement un jeûne des membres de l'Église, c'est l'Église elle-même qui jeûne, en attente du Christ qui vient à elle dans l'Eucharistie, dans les grandes fêtes célébrant l'oeuvre du salut, et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.

Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme « ascétique ». Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s'établit lorsque l'esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l'homme.

C'est seulement par un lent et patient effort que l'homme découvre qu'il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l'esprit. C'est nécessairement et par sa nature même un long effort soutenu. Le facteur « temps » est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. Le succès de ce jeûne ascétique dépend précisément de l'application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l'ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.

Père Alexandre Schmemann


LA JOIE DE L'ÂME :

PAROLES DES PÈRES DU DÉSERT SUR LE JEÛNE

Abba Joseph interrogea abba Poemen : " Comment faut-il jeûner ? " Abba Poemen lui dit : " Pour ma part, je préfère que celui qui mange chaque jour mange peu afin de ne pas se goinfrer. " Abba Joseph lui dit : " Lorsque tu étais plus jeune, ne jeûnais-tu pas deux jours de suite, abba ? " Et le vieillard lui dit : " En vérité, même trois jours, et quatre, et toute la semaine. Et tout cela, les Pères l’éprouvèrent comme ils en étaient capables ; et ils trouvèrent préférable de manger chaque jour, mais en petite quantité ; et ils nous livrèrent la voie royale, qui est légère. " (Paroles 127, 27)

Un samedi de fête, il arriva que les frères mangent à l’église des Kellia. Et comme on présentait le plat de bouillie, abba Helladios l’Alexandrin se mit à pleurer. Abba Jacques lui dit : " Pourquoi pleures-tu, abba ? " Il répondit : " Parce que c’en est fini de la joie de l’âme, c'est-à-dire le jeûne, et que voilà maintenant le contentement du corps. " (Abba 81)

Un jour à Scété fut donné ce commandement : Jeûnez cette semaine. Or il se trouva que des frères vinrent d’Égypte chez abba Moïse et il fit pour eux un peu de cuisine. Voyant la fumée, les voisins dirent aux clerc : " Voici que Moïse a violé le commandement en faisant cuire quelque chose chez lui. " Ceux-ci dirent : " Quand il viendra, nous-mêmes lui parlerons. " Le samedi venu, les clercs, sachant la pratique excellente de Moïse, lui dirent devant tout le monde : " Ô abba Moïse, tu as laissé tomber le commandement des hommes et gardé celui de Dieu ! " (Abba 109)

Abba Euloge disait à son disciple : Enfant, exerce-toi à rétrécir peu à peu ton ventre par le jeûne. Car de même qu’une outre étirée devient plus mince, ainsi également le ventre quand il reçoit beaucoup d’aliments. Mais s’il en reçoit peu, il se rétrécit et exige toujours peu. (Abba 74)

Abba Isidore le prêtre dit : Si vous pratiquer régulièrement le jeûne, ne vous gonflez pas d’orgueil, mais si vous vous glorifiez de cela, mangez plutôt de la viande. Il vaut mieux pour l’homme de manger de la viande que se gonfler d’orgueil et se glorifier. (Paroles 81, 4)


L'ascèse personnelle, familiale et paroissiale, en particulier dans la prière et dans le jeûne, est caractéristique de l'Orthodoxie.

Père Justin Popovitch


COMMENT JEÛNE-T-ON ?

Pour le Grand Carême, l'Église orthodoxe propose une préparation progressive et pédagogique au jeûne. Ainsi, une semaine avant l'entrée dans le Grand Carême, elle indique de faire abstinence d'abord de viande, puis au début du Grand Carême, les laitages, les œufs, les graisses et le vin seront à leur tour supprimés de l'alimentation et le « régime de croisière » sera ainsi en place pour toute la Sainte Quarantaine.

Pendant le Grand Carême, tous les jours, on s'abstient en principe de tout produit animal (viande, poisson, œufs, laitage...), de graisses et de vin (sauf le samedi et le dimanche étant le sabbat et le jour de la Résurrection).

Les mercredi et vendredi hors temps de Carême on s'abstient de tout produit animal et dérivés ainsi que de d'huile et de vin. Les mercredi et vendredi de Carême on s'abstient de toute nourriture jusqu'au coucher du soleil, mercredi étant le jour où Judas trahit le Seigneur et vendredi le jour où le Seigneur fut crucifié.

À chacun aussi de trouver le « lieu » de son jeûne et de retrancher parmi les plaisirs et les dépendances qui le tyrannisent et l'éloignent de Dieu : aliments, sommeil, télévision, bavardage, médisance...

À chacun aussi de trouver de quelle façon son jeûne sera nourri dans la prière ainsi que dans la charité. Pendant le Grand Carême, l'Église propose des offices, en particulier le Canon de Saint André de Crête et la Liturgie des Présanctifiés, qui aident les fidèles à vivre le Carême comme expérience spirituelle d'ascèse personnelle en préparation de la Semaine Sainte. La prière personnelle est ainsi renforcée par la participation en communauté chrétienne à la prière de l'Église.


QUAND JEÛNE-T-ON 
DANS L'ÉGLISE ORTHODOXE ?

L'Église propose de jeûner :

diambleu.gif le mercredi et le vendredi de chaque semaine (sauf aux semaines de Pâques, de Pentecôte, de Noël, du Pharisien et du Publicain, et de Carnaval)

diambleu.gif durant le Grand Carême et la Semaine Sainte

diambleu.gif durant le Carême des Saints apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte au 28 juin)

diambleu.gif durant le Carême de la Dormition (du ler au 14 août)

diambleu.gif durant le Carême de Noël (l'Avent) (du 15 novembre au 24 décembre)

diambleu.gif la veille de la Théophanie (5 janvier), le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août), et le jour de l'Exaltation de la Croix (14 septembre).

Les jours recommandés pour le jeûne total sont la veille de la Théophanie (5 janvier), le Vendredi Saint, le Samedi Saint, le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août),· et le jour de l'Exaltation de la Très Sainte Croix (14 septembre).

Le vin et l’huile sont permis :

diambleu.gif les samedis et les dimanches du Grand Carême

diambleu.gif les mardis, les jeudis, les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël

diambleu.gif les samedis et les dimanches pendant le jeûne de la Dormition.

Le poisson, le vin et l’huile sont permis :

diambleu.gif les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël

diambleu.gif le jour de l’Annonciation et le dimanche des Rameaux.


Père Lev Gillet

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Les Églises orthodoxes, en général, donnent des directives plutôt que des prescriptions littérales. L'Eglise Catholique unie par l'Orthodoxie de la Foi et la Grâce du St Esprit (Véhiculée principalement par les Sacrements)  indique des buts, elle montre des modèles, elle dit ce à quoi l'on doit tendre; mais elle laisse chaque conscience juge de ce que, en présence d'une tradition devenue règle, l'adaptation aux circonstances personnelles commande ou permet.

Père Lev Gillet

« Cherchons dans le fruit de la Bienheureuse Vierge ce que nous désirons » 

Nativity of the Lord by Wicky Verbeek:

En mangeant le fruit défendu, Ève a enfreint l’image et la ressemblance à Dieu. Dans le fruit béni de son sein, Marie, et avec elle tous les chrétiens, a trouvé ce que Ève cherchait : l’union à Dieu à travers le Christ et la ressemblance avec Lui. Ève cherchait le plaisir et la joie, mais elle a trouvé la douleur et la nudité. Dans le fruit du sein de la Vierge nous trouvons grâce et salut : celui qui mangera ce fruit aura la vie éternelle.

Ève cherchait la beauté qui passe et prit un fruit de la mort, Marie a donné à l’humanité le fruit le plus beau que les anges contempleront : il est le plus beau parmi les fils des hommes (cf. Ps 44,3.) parce qu’il est la splendeur de la gloire du Père (Hb 1,3). Jésus, le Seigneur.

Donc « cherchons dans le fruit de la Bienheureuse Vierge ce que nous désirons parce que c’est cela le fruit béni par Dieu. La Vierge est donc bénie mais son fruit, Jésus, est encore plus béni » ( Thomas d’Aquin, Commentaire au ‘Je vous salue Marie’).

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
De Nazareth à une maternité universelle  

Mgr Francesco Follo

Le Vatican, 30 décembre 2016, Zenit

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Aucun texte alternatif disponible.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

INCINÉRATION ET RÉSURRECTION

Le carême de Pâques –

En ce temps béni, nous nous renouvelons dans l’expérience fondamentale de la tradition biblique : la gestion de la vie et de la mort. « La mort n’a plus de pouvoir sur nous », confesse l’apôtre Paul. Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob est le Dieu des vivants et des morts. Ceux-ci ne sont pas anéantis : ils reposent jusqu’au jour de la résurrection finale – résurrection corporelle de tous les vivants de tous les siècles et de tous les temps. Le grand Carême est le renouveau de la grâce baptismale : or, le baptême est la consécration du corps par l’immersion dans la vie du Christ ; la chrismation est sa sanctification par l’onction de l’Esprit ; et l’eucharistie le divinise de l’intérieur. Le baptême t’intègre au peuple d’Israël, corps mystique dont le Christ Dieu est la tête.

La mémoire

Nous savons par la Foi que le corps humain, et de façon éminente celui des baptisés, est le temple de la Divinité. Il est également le corps d’une personne créée. Chaque atome, la plus infime parcelle ou poussière ou cendre de ce corps porte à jamais une information relative à cette personne dont ce corps est le corps, et véhicule la mémoire du Christ dont il est un membre. On pourrait à ce sujet introduire le concept de « code hypostatique ». Cela veut dire que, à la Résurrection, non seulement les ossements de la vision d’Ézéchiel (6, 5), mais la moindre parcelle, marquée du nom de sa personne et signée du sceau du Christ et du don du saint Esprit, répondra à l’appel de ce nom (cf. Apocalypse 7, 5-8). Ceux qui auront été détruits par des cataclysmes et des incendies, dévorés par des bêtes, ou brûlés dans les camps de la mort, ressusciteront corporellement, parce qu’il n’y a pas de corps anonyme. Dieu, comme le rappelle saint Irénée, n’a rien créé pour le néant : Il a tout créé pour la transfiguration et la vie éternelle. Le feu lui-même n’anéantit pas : il accélère la dissociation des éléments. Mais il n’y a pas de comparaison sérieuse entre la destruction accidentelle d’un corps par un incendie et le fait de le brûler volontairement comme le font certaines religions ou l’inspirent des philosophies pour lesquelles la vie corporelle n’est rien, n’est qu’illusion.

L’interdit

Il est strictement interdit aux chrétiens de pratiquer l’incinération. Le Saint-Synode de l’Église roumaine l’a rappelé à plusieurs reprises par décrets canoniques du 15 juin 1928, du 20 février 1933 et, plus récemment, du 5 juillet 2012. Les prêtres qui, sollicités d’une façon ou d’une autre, participent ou organisent des funérailles pour des personnes qui ont choisi, ou pour lesquelles on a choisi l’incinération, sont l’objet de sanctions graves : suspension ou déposition. Il est demandé aux pasteurs d’informer rigoureusement les fidèles que choisir pour soi ou pour autrui l’incinération revient à renoncer à la sépulture chrétienne. Leur ministère consiste à aider les fidèles à garder la tradition chrétienne, qui a invariablement été celle de l’inhumation.

Le sens biblique

Interdire, ou permettre, ne suffisent pas. Nous sommes appelés à enseigner le sens biblique de la vie et de la mort, et la valeur éminente du corps. La vie tout entière du baptisé est intégrée à l’existence du Christ, le Dieu d’Israël « fait chair » et « fait homme » (Symbole de Nicée-Constantinople). Quand il est conçu, on lit l’évangile de l’Annonciation ou conception humaine du Verbe ; pendant la gestation, la communauté de Foi prie pour celle qui est enceinte et l’enfant qu’elle porte ; quand il naît, le prêtre lit l’évangile de la naissance de Jésus Christ ; à la fin de la semaine, le nom est donné à l’enfant et l’on écoute l’évangile de Luc 2 ; à 40 jours, l’enfant est présenté à l’Église comme le Sauveur au Temple (Luc 2, 22ss) ; il sera, par le baptême et l’onction chrismale, assimilé à la mort et à la vie du Christ ; il sera uni à lui en se nourrissant de son corps et de son sang. À 12 ans, on peut, fêter l’anniversaire du baptême de l’enfant et lire Luc 2, 41-52. Toute la vie de l’enfant d’Israël qu’est le baptisé est façonnée sur la vie du Maître. Quand il meurt, c’est dans l’espérance de la résurrection, puisque le Christ est ressuscité. Et il est soigné, veillé et inhumé comme le fut le Christ puisqu’il ressuscitera comme lui. Or le Christ ne fut pas incinéré, la Mère de Dieu non plus, aucun des prophètes et des saints ne le fut. En revanche, les apostats, de l’empereur Julien à Robespierre, firent brûler les ossements des saints pour extirper la vie biblique.

L’anthropologie

Loin du nihilisme (il n’a rien que la vie corporelle et rien après elle), ou du dualisme (l’âme est immortelle, le corps méprisable), la foi biblique confesse que Dieu a donné au corps toute sa valeur en l’appelant au Salut. Le corps n’est pas pour la mort ; il est pour la vie. L’âme n’est pas dans le corps comme dans un réceptacle impersonnel ou une prison : elle habite celui-ci ; d’une certaine façon elle l’est. Et l’esprit, cette insufflation initiale qui fait vivre l’âme, même s’il est rendu à Dieu au moment de l’expiration, n’a pas traversé le corps et l’âme de telle personne sans les vivifier et les informer. Quant à l’Esprit en Personne, Il a sanctifié tout le composé humain. Si nous vénérons le corps et les ossements des saints, c’est bien parce qu’ils sont déifiés par l’Incarnation du Verbe, sanctifiés par l’onction de l’Esprit et nourris par le corps et le sang de Dieu.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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Icône de la Trinité

Seigneur tout-puissant,
Dieu de nos pères Abraham, Isaac et Jacob,
et de leur sainte descendance ;
Toi qui as fait le ciel et la terre et toute leur splendeur ;
qui arrêtas la mer par la parole de Ton commandement ;
Toi qui fermas l’abîme et le scellas par Ton Nom terrible et glorieux ;
tout l’univers Te craint et frémit devant Ta puissance,
car nul ne peut soutenir la majesté de Ta gloire,
ni supporter l’ardeur de Tes menaces contre les pécheurs.
Mais la grâce de Ta promesse est immense et insondable ;
car Toi, Seigneur, Tu es le Très-Haut,
compatissant, lent à la colère et riche en pitié ;
Tu t’affliges des actions mauvaises des hommes.
Toi, Seigneur, Dieu des justes,
Tu n’as pas établi la pénitence pour les justes :
Abraham, Isaac et Jacob qui n’ont point péché contre Toi,
mais Tu as établi la pénitence pour moi, pécheur,
car j’ai commis des péchés plus nombreux que le sable de la mer ;
mes fautes ont abondé, Seigneur, elles ont abondé,
et je ne suis pas digne de lever les yeux
pour regarder la hauteur du ciel,
à cause de mes fautes sans nombre.
Courbé sous une lourde chaîne de fer,
incapable de lever la tête à cause de mes péchés,
je n’ai pas de répit, car j’ai provoqué Ta fureur et fait le mal devant Toi,
sans accomplir Ta volonté ni garder Tes préceptes.
Maintenant, je m’incline en mon cœur, implorant Ta bonté :
J’ai péché, Seigneur, j’ai péché, et ma faute, moi je la connais ;
suppliant, je T’implore :
Pardonne-moi, Seigneur, pardonne-moi,
ne me fais point périr avec mes péchés,
ne me garde pas rancune à jamais
pour mes actions mauvaises,
ne me condamne point aux demeures souterraines,
car Toi, Seigneur, Tu es le Dieu des pénitents.
En moi aussi, Tu feras voir Ta bonté,
car Tu me sauveras, moi indigne, selon Ta grande miséricorde ;
et moi, je Te louerai à jamais, tous les jours de ma vie,
car toute puissance Te chante dans les cieux
et Ta gloire t’appartient pour les siècles des siècles.
Amen.

(Prière de Manassé, Roi de Juda * , principalement en Carême)

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L’icône de la Trinité d’Andreï Roublev : explication, interprétation

Andreï Roublev a peint cette icône entre 1422 et 1427… Qui sont ces Personnages ? Que signifient les couleurs de leurs vêtements, leur posture, et les divers éléments représentés? Nous vous proposons ici quelques points de repère…

Icône de la Trinité

 

Remarquons tout d’abord que les trois personnages représentés sont jeunes, image de la jeunesse éternelle de Dieu. Ils ont l’apparence des trois « anges » qui ont rendu visite à Abraham, au chêne de Mambré (Gn 18). Or, la figure de l’Ange est souvent utilisée dans l’Ancien Testament pour renvoyer à Dieu Lui-même. Exemple en Ex 3,2 où « l’Ange de Yahvé » apparaît à Moïse, et ensuite, c’est « Yahvé » lui-même qui voit Moïse faire un détour pour voir (Ex 3,4)…

Tous les trois ont un cercle de lumière, identique, qui illustre leur gloire, identique. Le Fils la reçoit du Père de toute éternité en « Unique Engendré » : « Et le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa tente parmi nous, et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu’il tient du Père comme Unique-Engendré, plein de grâce et de vérité » (Jn1,14). L’Esprit Saint la tient tout à la fois du Père et du Fils dont il procède : « il reçoit même adoration et même gloire » (Crédo)…

            Ils se laissent deviner par ce qui est peint au dessus d’eux :

– A gauche, le Père, avec au-dessus de lui, une maison :

Le Père - Roublev la Maison du Père (Jn 14,22). Il porte dessous un vêtement bleu ciel, signe de sa nature divine. Un autre, presque transparent, le recouvre presque entièrement : le Père invisible pour nous, insaisissable, mystérieux… « Presque transparent », car à travers lui, le bleu ciel se laisse bien deviner, mais cet autre vêtement est aussi légèrement de couleur dorée, en harmonie avec celle des ailes et plus largement avec celle de l’atmosphère qui les entoure tous les Trois : « Dieu est Lumière », « Splendeur et Majesté ». Et le Père, dont le Fils est engendré en « Lumière née de la Lumière » (Crédo), et dont l’Esprit procède (Crédo) a cette primauté de « Lumière » dans l’Amour qui les unit… Cet attribut, lui convient donc tout particulièrement…

– Au centre, le Fils 

Le Fils - Roublev Il regarde vers le Père, car « il est né du Père avant tous les siècles » (Crédo) : il se reçoit du Père en Fils de toute éternité… « Engendré, non pas créé, il est de même nature que le Père » (Crédo), d’où le vêtement bleu ciel qu’il porte lui aussi. Mais ce dernier est posé sur un autre de couleur rouge, symbole du sang, et donc de sa nature humaine de chair et de sang : le Christ est tout à la fois vrai Dieu (bleu ciel) et vrai homme (rouge sang). Mais si le bleu ciel est sur le rouge sang, c’est pour signifier que le Mystère de sa divinité se reconnaît sur la base de son humanité, par son humanité, en regardant bien cette humanité assumée par Celui qui est Fils, « l’Unique Engendré » (Jn 1,14.18) de toute éternité… Le calice est lui aussi rempli de « rouge » en signe de l’offrande que le Christ fera de lui-même en son humanité lors de sa Passion, pour notre salut… « Tandis qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés » (Mt 26,26-28).

Calice Roublev

           Remarquer aussi que les contours extérieurs des personnages de gauche et de droite dessinent un calice, avec le Christ au centre, offert…

Et si le Fils est bien la victime, « l’Agneau immolé » (Ap 5,6), qui « enlève le péché du monde » (Jn 1,29) par son sacrifice, il est aussi le Prêtre parfait (Hb 2,17 ; 3,1 ; 4,14-15 ; 5,5-6 ; 6,20 ; 7,26…), symbolisé ici par l’étole jaune qu’il porte sur son vêtement rouge, et ce jaune est de même couleur que le jaune des ailes des trois personnages, et du fond plus clair : « Dieu est Lumière » (1Jn 1,5), et le Prêtre est justement celui qui fait le lien entre le ciel et la terre… « Voilà ce qui est bon et ce qui plaît à Dieu notre Sauveur, lui qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car Dieu est unique, unique aussi le médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus, homme lui-même, qui s’est livré en rançon pour tous » (1Tm 2,3-6). Cette étole est d’ailleurs posée sur son vêtement rouge, comme l’est la cape bleu ciel… C’est donc une nouvelle fois par son humanité que le Christ se révèle être le Prêtre parfait, l’unique « médiateur » entre Dieu et les hommes…

Au dessus du Christ, nous voyons « l’arbre de vie », qui, dans le récit de la Genèse, symbolise le don de la vie éternelle (Gn 3,9), un don offert gratuitement, par amour, en surabondance : « Yahvé Dieu fit à l’homme ce commandement : « Tu peux manger à satiété de tous les arbres du jardin. Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, de mort tu mourras » (Gn 2,16-17). La notion de connaissance renvoyant dans la Bible à celle d’expérience, Dieu invite donc ici l’homme à ne pas faire l’expérience du mal, car son fruit immédiat sera « la mort » au sens de privation d’une plénitude de Vie symbolisée par le fruit de l’arbre de vie… Notons le terme « commandement » employé ici ; Jésus le reprendra en disant : « Je sais que son commandement », le commandement du Père, « est vie éternelle » (Jn 12,50). Autrement dit, Dieu nous « commande » de vivre, un verbe qui insiste très fortement sur « sa volonté », son « désir profond », et c’est pour cela qu’il nous invite fortement à choisir la vie et non la mort : « Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je te propose la vie ou la mort… Choisis donc la vie, pour que toi et ta postérité vous viviez, aimant Yahvé ton Dieu, écoutant sa voix, t’attachant à lui ; car là est ta vie » (Dt 30,15-20). « Choisir », un verbe qui renvoie à notre liberté que Dieu respecte infiniment tout en nous suppliant de faire le bon choix, car il ne désire qu’une seule chose, notre vie. Il nous a tous créés pour que nous participions à la Plénitude de sa Vie éternelle…

Mais dans cette parabole du jardin d’Eden, Adam et Eve, qui nous représentent tous, vont faire le mauvais choix, et, par suite de leur désobéissance, ils vont se priver eux-mêmes de l’accès illimité à l’arbre de vie, et à tous les autres arbres du jardin… Mais tout ce que nous avons perdu par suite de nos fautes, nous le retrouvons gratuitement, par amour, grâce à Celui qui est venu nous rejoindre en notre humanité pour que nous puissions retrouver avec Lui le fruit de « l’arbre de vie », qui représente la Plénitude de cette vie éternelle pour laquelle nous avons tous été créés… Dieu nous a en effet tous créés pour que nous soyons nous aussi, et cela selon notre condition de créature, ce que Lui Il Est de toute éternité… Il Est « le Vivant » par excellence ? Il veut, de toute la force de son Être, et il est infini, que nous soyons à notre tour des « vivants », en ayant part, gratuitement, à sa Plénitude même ! Ainsi va « l’Amour » (1Jn 4,8.16)… Et puisque l’Amour ne supporte pas de voir la souffrance de l’être aimé sans réagir, l’Amour vient, jour après jour, en Jésus Christ à la rencontre des pécheurs que nous sommes, pour nous proposer et nous proposer encore la Plénitude de sa Vie. Grâce à elle, nous retrouverons ce Bonheur profond qui est Paix et Joie, une Paix et une Joie que nous avions perdues par suite… « Souffrance et angoisse à toute âme qui fait le mal » (Rm 2,9)… « « Viens, suis-moi ». Mais le jeune homme riche s’en alla, tout triste, car il avait de grands biens » (Lc 18,18-23)… Hélas, ces biens-là n’apportent pas le vrai bonheur… Seul le Don de Dieu, ce Don gratuit que le Père veut faire à tout homme, par Amour, peut nous l’apporter… « Je conclurai avec eux une alliance éternelle : je ne cesserai pas de les suivre pour leur faire du bien… Je trouverai ma joie à leur faire du bien, de tout mon cœur et de toute mon âme » (Jr 32,39-41). Telle est donc la volonté de Dieu : que nous « soyons » bien, au sens fort, en participant à sa Plénitude, comme Lui-même « Est » bien (Ex 3,14), de toute éternité… « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite » (Jn 15,11). Alors, si « le salaire du péché, c’est la mort » avec son cortège de souffrance, de détresse, de tristesse (Rm 2,9 ; 5,12) « le don gratuit de Dieu », par Amour puisqu’Il n’Est qu’Amour, « c’est la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rm 6,23). « Le voleur ne vient que pour voler, égorger et faire périr. Moi, je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn 10,10).

Et cet arbre de vie penche vers la Maison du Père, il indique la Maison du Père… Toute vie, en effet, vient du Père et retourne au Père qui est la Source première, éternelle, de la vie, celle du Fils et de l’Esprit Saint, et la nôtre… « Comme le Père a la vie en lui-même, de même a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même… Et de même que le Père qui est vivant m’a envoyé et que je vis par le Père, de même celui qui me mange », celui qui me recevra par sa foi, « lui aussi vivra par moi… En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle » (Jn 5,26 ; 6,57 ; 6,47)…

 

 A droite, le Saint Esprit, 

L'Esprit Saint - Roublev Il a lui aussi un vêtement bleu, en signe de cette nature divine qui est aussi pleinement la sienne. Mais si le Fils regarde vers le Père de qui il se reçoit de toute éternité en « Fils Unique Engendré » (Jn 1,14 ; 1,18), l’Esprit Saint regarde tout à la fois vers le Père et vers le Fils de qui il se reçoit à son tour comme « celui qui procède du Père et du Fils » (Crédo)… Son vêtement vert est de même couleur que l’herbe verte du sol sur lequel repose le Trône de Dieu. « Ainsi parle Yahvé : Le ciel est mon trône, et la terre l’escabeau de mes pieds » (Is 66,1). Dieu est présent partout, au ciel et sur la terre… « La Gloire de Yahvé remplit toute la terre » (Nb 14,21 ; Ps 72,19), « de l’Amour de Yahvé la terre est pleine » (Ps 33,5). Cette identité de couleur entre ce vêtement de l’Esprit Saint et la terre ne peut que souligner son lien avec cette terre et son action envers elle… « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements ; et je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de Vérité, que le monde ne peut pas recevoir, parce qu’il ne le voit pas ni ne le reconnaît. Vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure auprès de vous; et en vous il sera » (Jn 14,15-17), par ce Don qu’il ne cesse de faire de Lui-même. Toute l’œuvre de l’Esprit Saint, Troisième Personne de la Trinité, consiste en effet à nous communiquer « l’Esprit Saint – nature divine » (« Dieu Est Esprit » (Jn 4,24), « Dieu est Saint » (cf. Is 6,3)), cette nature divine que le Fils reçoit du Père de toute éternité, cette même nature divine que Lui reçoit du Père et du Fils de toute éternité. « Lui me glorifiera », nous dit Jésus, « car c’est de mon bien qu’il recevra et il vous le communiquera. Tout ce qu’a le Père est à moi. Voilà pourquoi j’ai dit que c’est de mon bien qu’il reçoit et qu’il vous le communiquera » (Jn 16,14-15). Ce lien entre l’Esprit Saint et la terre rejoint l’explication habituelle de la couleur verte en contexte chrétien : couleur de l’espérance qui est le fruit de l’action concrète de l’Esprit Saint dans les cœurs. Et qu’y fait-il ? « L’Esprit vivifie » (Jn 6,63), « l’Esprit donne la vie » (Ga 5,25), et en nous communiquant cette vie, il nous donne un avant goût, un « quelque chose » (Elisabeth de la Trinité), un « je ne sais quoi » (Ste Thérèse de Lisieux) de la vie même du Ciel, qui ne peut que nous faire désirer cette participation totale où nous verrons notre Rédempteur de nos yeux de chair, dans la Lumière de l’Esprit, et cela pour toujours… « Que le Dieu de l’espérance vous donne en plénitude dans votre acte de foi la joie et la paix, afin que l’espérance surabonde en vous par la puissance de l’Esprit Saint » (Rm 15,13).

Au dessus du Saint Esprit, l’auteur a figuré comme une vague de Lumière… Cette vague évoque sa Force (Ac 1,8 ; 2Tm 1,7) et sa Puissance (Lc 1,35 ; 4,14). Mais une vague ne peut que renvoyer à de l’eau, mais cette fois, il s’agit de l’Eau Vive (Jn 4,10-14 ; 7,37-39), Eau Vive qui vivifie (Jn 6,63 ; Rm 8,2 ; 2Co 3,6 ; Ga 5,25), mais aussi l’Eau Pure qui purifie (Ez 36,25-28 ; 1Co 6,11 ; Tt 3,4-7). Et cette vague est couleur de Lumière, car « Dieu est Lumière » (1Jn 1,5). L’Eau Pure qui purifie est cette Lumière qui nous purifie de toute forme de ténèbres : «  La lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jn 1,5). Mais puisque « Dieu est Lumière » (1Jn 1,5), l’Eau Vive également est cette Lumière qui nous communique « la Lumière de la vie » (Jn 8,12), une Lumière qui est Vie… Alors, notre vocation à être « à l’image et ressemblance de Dieu » (Gn 1,26-28) en « reproduisant l’image du Fils » (Rm 8,29) sera pleinement accomplie : « En Lui était la Vie, et la Vie était Lumière » (Jn 1,4)… Il en sera de même pour nous… Cette vague exprime ainsi toute la mission du Saint Esprit : « Dieu est Amour » (1Jn 4,8.16), et « aimer, c’est tout donner et se donner soi-même » (Ste Thérèse de Lisieux ; cf. Jn 3,35 pour le Père et le Fils). L’Esprit Saint est ainsi tout particulièrement celui qui donne, qui nous donne, ce qu’Il Est de toute éternité… Et « Dieu Est Esprit » (Jn 4,24). Et « Dieu est Saint » (cf. Is 6,3). L’Esprit Saint Personne divine ne cesse donc de donner ce qu’Il Est Lui-même, et Il Est esprit, et Il Est Saint : il donne ainsi « l’Esprit Saint » nature divine, cette nature divine que possède le Père de toute éternité, cette même nature divine que possède le Fils de toute éternité en tant qu’il la reçoit du Père en « Unique Engendré », « de même nature que le Père » (Crédo), cette nature divine que l’Esprit Saint, Troisième Personne de la Trinité reçoit du Père et du Fils en tant « qu’il procède du Père et du Fils » (Crédo), de toute éternité… Il est bien ainsi « le Seigneur qui donne la vie » (Crédo) en donnant « l’Esprit Saint – nature divine » qui est Lumière et Vie…

Cette vague lumineuse ne peut aussi qu’être symbole de Force, la Force de l’Esprit Saint : « Vous allez recevoir une force, celle de l’Esprit Saint qui descendra sur vous » (Ac 1,8). Cette Force est participation à celle-là même du Christ, Force de dire « je vous aime » à ceux-là même qui le tuent… « Ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un Esprit de Force, d’Amour et de maîtrise de soi » (2Tm 1,7). Grâce à lui, en comptant sur lui, en nous appuyant sur lui, le commandement de l’Amour devient possible… « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs, afin de devenir fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous réservez vos saluts à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5,43-48), et la perfection du Père est celle de l’Amour, un Amour qui ne se laisse pas arrêter par le mal, et cela d’autant plus que le mal détruit, fait du mal à celui qui le commet : il ne peut que le plonger dans la souffrance (Rm 2,9). Et lorsque Dieu voit un des ses enfants souffrir, quelle que soit l’origine de sa souffrance, il est bouleversé de compassion jusqu’au plus profond de lui-même. Et son Amour se fait encore plus pressant pour celui qui, alors en a le plus besoin… « Là où le péché a abondé », et avec lui « souffrance et angoisse » (Rm 2,9), là aussi le remède a surabondé, « la grâce a surabondé » (Rm 5,20). A nous maintenant d’offrir toutes nos souffrances à Dieu, et de nous repentir avec son aide et son soutien. Alors, avec Lui et grâce à Lui, à nouveau, nous serons « bien »… « Soyez » donc, grâce au « Don de Dieu » (Jn 4,10 ; 1Th 4,8), au Don de son Esprit (Jn 20,22) et donc de son Amour (Jn 4,24 et 1Jn 4,8.16 ; Rm 5,5 ; Ga 5,22) « miséricordieux comme votre Père est Miséricordieux » (Lc 6,36 ; Bible des Peuples). « Montrez-vous compatissants, comme votre Père est compatissant » (Lc 6,36 BJ). « Soyez pleins de bonté comme votre Père est plein de bonté » (Parole de Vie). « Soyez généreux comme votre Père est généreux » (TOB)…

Icône de la Trinité

Notons aussi que les Trois sont assis sur un même trône, qui semble se confondre, du moins pour les personnages de droite et de gauche, avec la table de l’autel, un autel qui traditionnellement renvoie à la Présence de Dieu Lui‑même… Le trône, la table de l’offrande semblent être une seule et même réalité, et c’est bien en s’offrant sur la Croix, soutenu par le Père (Jn 17,1) et la Puissance de l’Esprit (Ac 1,8) que le Christ manifestera le Mystère de sa Royauté, non pas une royauté terrestre, mais une royauté divine, celle de l’Amour… Avec Lui et par Lui, l’Amour se révèle comme étant Tout Puissant : malgré les incroyables souffrances que les hommes lui ont fait subir, il n’y a jamais répondu par le mal ou la violence, mais par le silence habité par l’offrande de lui-même, et par ces Paroles : « Père, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font »… Amour des hommes… « Père, entre tes mains je remets mon esprit », Amour du Père… « Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe! Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui se fasse ! » Mais non, « il faut que le monde reconnaisse que j’aime le Père et que je fais comme le Père m’a commandé », avait-il dit peu avant sa Passion (Lc 23,34 ; 23,46 ; Lc 22,42 ; Jn 14,31). Et le Père lui a demandé d’être fidèle jusqu’au bout à sa mission de manifester « les entrailles de Miséricorde de notre Dieu » (Lc 1,78), « jusqu’au bout » (Jn 13,1), jusqu’à l’extrême de l’amour toujours offert à ceux-là même qui le tuaient… Il faut être « fort » pour agir ainsi, incroyablement « fort » : telle est la Toute Puissance de Dieu, Toute Puissance de l’Amour, Toute Puissance de la Miséricorde, comme me chante la Vierge Marie : « Le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1,49-50). Et ressuscité, il reviendra bénir ceux-là même qui criaient « Crucifie le ! Crucifie le ! » (Lc 23,21) : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères a glorifié son serviteur Jésus que vous, vous avez livré et que vous avez renié devant Pilate, alors qu’il était décidé à le relâcher. Mais vous, vous avez chargé le Saint et le Juste; vous avez réclamé la grâce d’un assassin, tandis que vous faisiez mourir le prince de la vie. Dieu l’a ressuscité des morts : nous en sommes témoins… Vous êtes, vous, les fils des prophètes et de l’alliance que Dieu a conclue avec nos pères quand il a dit à Abraham : Et en ta postérité seront bénies toutes les familles de la terre. C’est pour vous d’abord que Dieu a ressuscité son Serviteur et l’a envoyé vous bénir, du moment que chacun de vous se détourne de ses perversités » (Ac 3,13-15 et 3,25-26).

Icône de la Trinité Enfin, les Trois dessinent un cercle, en signe de perfection : perfection de Dieu, perfection de leur unité dans la Communion d’une même Lumière, d’un même Esprit, d’un même Amour… Si Jésus a dit « moi et le Père nous sommes un » (Jn 10,30), en tant qu’unis l’un à l’autre dans « l’unité de l’Esprit » (Ep 4,3), dans « la communion de l’Esprit Saint » (2Co 13,13), on pourrait dire aussi : « Moi, le Père et l’Esprit Saint, nous sommes un »…

Et dans cette unité de l’Amour, où chacun ne regarde que l’autre, ne vit que pour l’autre, le plus grand est le plus petit… En effet, le Père n’est pas en position centrale, mais sur le côté, tout comme l’Esprit Saint… Et au centre, le Christ, mais Lui et l’Esprit Saint ne cessent de regarder le Père et de dire ainsi par leur seul regard que c’est avant tout Lui qui compte… Sans le Père, le Fils et l’Esprit Saint ne Sont rien, ils ne peuvent rien… « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui même, qu’il ne le voie faire au Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement… Je ne puis rien faire de moi-même » (Jn 5,19-20.30). « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29), et au même moment « Maître et Seigneur »… Mais un Maître et un Seigneur au pied de ses disciples, au pied de tout homme, pour le servir, le laver, et lui « donner la seule vraie nourriture qui demeure en vie éternelle » (Jn 6,27)… « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c’est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j’ai fait pour vous. En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. » « Or, je suis au milieu de vous comme celui qui sert ». « Sachant cela, heureux êtes‑vous, si vous aussi faites de même » à votre tour (Jn 13,13-17 ; Lc 22,27)…

D. Jacques Fournier

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POURQUOI LES CHRETIENS SE PROSTERNENT-ILS ?

Par le Père Jean Breck

 
 
 
Les prosternations peuvent sembler un exercice curieux et discutable à assumer pour les chrétiens. Elles ont pourtant une place essentielle dans l'itinéraire spirituel qui mène à travers l'ascèse du Grand Carême à la joie pascale.
 
Un professeur à l'Université Sarah Lawrence, avait pris l'habitude d'amener certains de ses élèves au Séminaire Saint Vladimir, pour les initier au culte orthodoxe.
C'était toujours une vision agréable de la voir arriver avec le groupe de jeunes hommes et femmes tandis que la communauté se rassemblait dans la chapelle du séminaire. Fait intéressant, elle avait choisi de leur offrir cette introduction un mercredi après-midi du Grand Carême, au cours de la Liturgie des Dons Présanctifiés. Comme on pouvait s'y attendre, les réactions de la part des étudiants avaient été mitigées. Avec les nombreuses prosternations faites par les membres de la congrégation pendant le service, ces réactions comprenaient une part de surprise, ou de divertissement, ou même de scandale.
 
Les gestes physiques sont considérés avec beaucoup d'ambivalence par de nombreux Américains. En Europe Occidentale, personne n'est surpris ni offensé lorsque des adolescents, par exemple, se saluent dans la rue en s'embrassant sur la joue: deux, trois ou quatre fois (le protocole limite cela néanmoins à une fille et un garçon, ou une fille et une autre fille).
Si j'entre dans un restaurant et que je rencontre un ami orthodoxe, instinctivement, on a tendance à se saluer en s'embrassant de la même manière. Le regard sur le visage des autres clients, toutefois, est généralement un regard choqué ou d'égarement:
"Nous ne faisons pas cela dans notre société."
Nous orthodoxes le faisons cependant.
 
Nous faisons aussi des prosternations, tant dans nos temps de prière personnelle et liturgique que dans nos services, en particulier durant le Grand Carême.
Pourquoi faisons-nous cela?
Est-ce quelque chose d'étrange qui nous vient de la spiritualité monastique traditionnelle, avec son insistance sur la rigoureuse discipline ascétique?
Ou bien est-ce une pratique qui a une valeur spéciale pour toute personne qui souhaite entrer sérieusement, profondément, dans la vie en Christ?
Est-ce, en d'autres termes, un exercice particulier, accompli peut-être pour avoir quelques avantages pour la santé, comme une sorte de yoga chrétien?
Ou est-ce une pratique qui génère une transformation réelle et positive dans notre vie, qui est à la fois physique et spirituelle?
 
Les Américains sont de nos jours très familiarisés avec les prosternations faites par les musulmans lors de leur rituel de prière quotidienne*, nous en voyons des images presque tous les jours dans les médias.
La plupart ne savent pas que les chrétiens orthodoxes pratiquent la même discipline, en se mettant à genoux dans un lieu de culte et en touchant la tête au sol, avant de se relever pour se tenir dans l'attitude habituelle de la prière.
Ils seraient étonnés de voir ces moines, par exemple, qui font littéralement des centaines de prosternations au cours d'un service de vêpres ordinaires (un spectacle banal au monastère de la Sainte Dormition dans le Michigan, comme dans de nombreuses collectivités semblables).
Ils seraient tout aussi surpris de voir des laïcs "ordinaires" se prosternant à plusieurs reprises pendant tout l'office des Complies de la première semaine du Grand Carême, avec le Canon pénitentiel de saint André de Crête.
Mais là encore, c'est ce que nous, les orthodoxes faisons. Pourquoi?
 
Une belle réponse à la question apparaît dans les écrits du grand évêque hésychaste, Théoliptos de Philadelphie (1322).
 
"Ne négligez pas la prosternation, a-t-il enjoint à ses enfants spirituels. "Elle fournit une image de la chute de l'homme dans le péché et exprime la confession de notre péché. Se lever, en revanche, signifie le repentir et la promesse de mener une vie de vertu. Que chaque prosternation soit accompagnée d'une invocation noétique du Christ, de sorte que par la chute devant le Seigneur avec l'âme et le corps vous puissiez gagner la grâce du Dieu des âmes et des corps. "
 
L'importance des prosternations, du point de vue de l'évêque Théoliptos, est beaucoup plus spirituelle que physique. En se penchant sur nos genoux, nous supposons une attitude d'humilité devant le Dieu à Qui nous offrons notre prière. En nous agenouillant, puis en touchant notre front sur le sol, nous reconnaissons nos péchés, nous créons une image vivante de notre chute dans le péché. Notre posture elle-même représente un aveu de cet état, un rappel à notre esprit de notre pauvreté spirituelle, de notre sensibilité aux passions de l'avarice, la luxure, la colère et la malice.
 
Lorsque nous nous nous abaissons avec le corps et l'esprit, nous confessons ainsi le Nom au-dessus de tout nom, le Nom qui "maintient l'univers", comme le Pasteur d'Hermas l'exprime, et nous maintenons notre monde personnel de même: "Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur! "
 
Puis, lorsque nous nous mettons debouts, cette confession à la fois du Christ et de notre péché devient le symbole du corps, une promesse virtuelle, que le changement se produira dans notre vie. Nous nous engageons à la repentance, à un tournant de l'Adam ancien au nouveau. La transformation intérieure signifié par ce geste, bien sûr, ne naît pas comme un résultat de nos prosternations, et pas même à la suite de notre décision de nous repentir. Comme chaque aspect de notre vie chrétienne, cette transformation - le pouvoir d'agir sur notre engagement - est un don de la Grâce qui descend "d'en haut, du Père des lumières."
 
Ce passage de l'Épître de saint Jacques (1:17), cependant, doit être lu dans son contexte, si bien exprimé dans l'Epitre: 
 
"A quoi cela sert-il, mes frères, si un homme dit qu'il a la foi mais n'a pas les œuvres ? Sa foi [seule] peut-elle le sauver?... Montre-moi ta foi, indépendamment de tes oeuvres, et moi par mes oeuvres je te montrerai ma foi... Car comme le corps en dehors de l'esprit est mort, ainsi la foi sans les œuvres est morte. "
 
Quand on considère les disciplines ascétiques comme le jeûne et les prosternations, il est essentiel que nous nous souvenions de telles paroles. Ces disciplines peuvent effectivement opérer une transformation intérieure, en purifiant et en dirigeant notre intellect et notre esprit vers "la seule chose nécessaire" (Luc 10:42). Mais elles ne sont jamais des fins en elles-mêmes. Comme les saints Pères l'enseignent à plusieurs reprises, elles existent dans le seul but de nous conduire au Christ, Qui Seul guérit nos blessures, pardonne notre péché, et nous attire dans la communion éternelle avec Dieu et avec les autres.
 
Le dernier mot, lorsque nous sommes déterminés à assumer une discipline sérieuse du Carême, nous est donné par notre Seigneur Lui-même. S'élevant contre l'hypocrisie des chefs religieux qui suivaient la lettre de la Loi et qui ignoraient son esprit, Il a déclaré:
 
"Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites! vous payez la dîme de la menthe, de l'aneth et du cumin, et vous négligez les questions importantes de la Loi, la justice et la miséricorde et la foi; celles-ci, vous auriez dû les accomplir, sans négliger les autres"
(Mt 23:23).
 
Les pratiques ascétiques, notamment pendant les périodes de carême, sont bonnes et même nécessaires, si nous voulons entrer pleinement dans l'esprit de la fête, et laisser l'Esprit lui-même œuvrer avec Sa grâce transformante et Sa puissance dans notre vie. Mais ces pratiques ne peuvent jamais êtres seules impliquées. Un de leurs objectifs les plus fondamentaux, en dehors de la valeur spirituelle qu'elles nous offrent, c'est de nous entraîner dans des actes de justice et de miséricorde envers ceux qui nous entourent. Il s'agit, avant tout de faire celles-ci, sans pour autant négliger les autres.
 
Version française Claude Lopez-Gionisty d'après http://byztex.blogspot.com/ 
 

 

Mariyam Petrayus, une femme aveugle chrétienne d’une soixantaine d’années, a dû franchir des dizaines de kilomètres pour atteindre la sécurité du camp Sewdiman dans le Kurdistan.

 

Elle vivait depuis trois ans sous la domination de Daech à Mossoul. Elle a récemment pris la fuite au cours des combats qui font rage, en ce moment même, dans le but de libérer la ville. Elle a raconté à Rudaw, de quelle manière elle a résisté aux injonctions de Daech pour se convertir à l’islam. Son témoignage et cette vidéo nous rappellent que les combats ne sont pas terminés à Mossoul…

“Il m’a dit : ‘Pourquoi ne te convertis-tu pas à l’islam ? Pourquoi es-tu chrétienne ?’. Je lui ai dit que chacun a sa religion, et personne ne la quitte. Je lui ai dit ‘Je ne veux pas devenir quelqu’un comme toi’. Il m’a dit : ‘Pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?’ Je lui ai dit : ‘Tu ne dis pas tes prières, tu tues des humains, tu pèches et tu harcèles les gens’.”

Prions pour Mossoul toujours en proie aux combats.
Prions pour les civils qui vivent toujours au coeur du conflit.
Prions pour les chrétiens qui subissent aujourd’hui encore les pressions et la persécution de l’extrémisme.

(Source: https://www.infochretienne.com/)

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LA SAINTE LAURE DE SAINT SABAS DANS LE DÉSERT DE JUDÉE

Nous nous trouvons dans la Laure de Saint Sabas, un des plus anciens monastères de l’Église Orthodoxe, et peut-être le plus important, car ce fût ce monastère qui a joué un grand rôle dans le développement de l’ascétisme, de la manière d’adorer la Trinité, de la Théologie… ainsi que dans la sauvegarde de la foi Orthodoxe vis-à-vis des hérésies.

Saint Sabas est devenu moine à l’âge de 8 ans dans son pays natal de Cappadoce dans l’Asie Mineure, et à l’âge de 18 ans il est venu en Terre Sainte et a été placé au service de Saint Euthyme le Grand. En 478 il est venu dans cet endroit après une indication reçue par un ange, et après quelques années il a commencé à créer sa propre communauté de moines. À cette époque, la première petite église fut bâtie, appelée la ‘’Théoctiste’’ (c’est-à-dire bâtie par Dieu Lui-même) église consacrée à Saint Nicolas. Lorsque celle-ci ne fût plus assez grande pour la communauté, Saint Sabas bâtit alors la Grande église, la principale du monastère, en l’honneur de l’Annonciation de la Vierge, laquelle fût inaugurée en 502.

À part ce monastère, Saint Sabas en a fondé plusieurs autres, ainsi que des laures. Les plus importants sont les monastères de Kastelli, de Dokimi, de Gadara, de Nikopolis, de Spileon et de Skholario, ainsi que les laures d’Eptastomo et la Nouvelle Laure. Comme il est souvent dit, Saint Sabas et Saint Théodose ‘’ont conduit tous les moines vers le Royaume des Cieux”.

Saint Sabas est devenu très connu dans le Monde entier grâce à sa sainteté. Il est mort en 532, et quelques années plus tard son corps inhumé fût retrouvé intact. Les Croisés du pape l’ont ramené en Occident, mais en 1964, par un miracle, Saint Sabas lui-même demanda à des représentants du Vatican de ramener son corps à sa Laure, ce qui fût fait en Octobre 1965.

La rencontre de Saint Sabas avec des anges semble être quelque chose de normal pour lui : c’est justement un ange qui lui a suggéré de venir habiter dans cet endroit précis;

(Source:"Sagesse Orthodoxe")

> lire la suite : Monastère de Saint Sabas

INVITATION(S):

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Carrefour invite : "Les religions dans le conflit israélo-palestinien : partie du problème, partie de la solution ?" lundi 27 mars 20h à Paris 11e

Les religions sont intimement mêlées à l’histoire et à l’actualité d’Israël et des territoires Palestiniens.  
 
  • La Judée et la Samarie font partie des territoires palestiniens, certains courants et partis religieux israéliens souhaitent la constitution d'un « grand Israël » qui irait de la Méditerrannée jusqu’au Jourdain
  • La terre a été foulée par le Prophète Muhammad et pour certains musulmans, "la bannière de l’islam devrait y flotter"
  • Et Jérusalem est bien sûr une ville sainte pour les 3 monothéismes
 
Pourtant, les religions apparaissent également comme des ressources positives pour la résolution du conflit israélo-palestinen :
 
  • Pour les 3 monothéismes, la terre n’appartient pas aux hommes mais à Dieu. Les hommes devraient en être les gestionnaires ou les « jardiniers »
  • Les croyants placent leur action sous le regard de Dieu. Ils sont donc ou devraient être des artisans de paix, à la recherche de la justice et de la vérité. Leurs valeurs devraient les inciter à développer l’amour du prochain et le partage, en préparation de « l’évaluation finale »
 
Pour en débattre, deux intervenants : 
 
  • Edgar LALOUM, franco-israélien et juif, spécialiste du conflit israélo-palestinien
  • Tarik ABOU NOUR, Imam, hafiz*, théologien, responsable des relations avec les traditions musulmanes à l’association "Artisans de paix"
 
Le débat sera animé par Marc LEBRET, chrétien engagé dans le dialogue interreligieux. 
 
Lieu 
 
 
Eglise Notre-Dame d’Espérance 
 salle Persévérance (4e étage)
47, rue de la Roquette 11e
Entrée par l’impasse située à droite de l’église (ne pas rentrer dans l’église).  
Métro Bréguet-Sabin, Bastille ou Voltaire
PAF : 5€, tarif social : 2€. 
 
Inscription indispensable Marc.Lebret@icloud.com
 
* Le hafiz connaît le Coran par coeur. 

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Plusieurs dates à retenir ce mois-ci :

- 20 mars : Conférence à l’ONU à Genève : « Un monde sans trisomiques ?

- 21 mars : Conférence au Parlement européen à Bruxelles.

- 25 mars : Journée exceptionnelle autour du Cardinal Sarah à Paris, Conférence et Messe pour la vie célébrée à l’occasion du 23e anniversaire du rappel à Dieu du Professeur Jérôme Lejeune.

Tous les détails de ces journées sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune.

Et si ce n'est déjà fait, n'oubliez pas de signer la pétition "Stop Discriminating Down".

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

----------------------------------------------

Aucun texte alternatif disponible.

Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE

 

(Prévisionnel )DE MARS :

 

PIEUX CARÊME À VOUS !

 

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

 

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

Prières aux Saints en Syriaque (Manière Malankare)

Aucun texte alternatif disponible.

Third Thursday of Great Lent

jeudi, 16 mars 2017

Evening:

St. Luke 13: 18-30

Morning:

Numbers 12: 1-10
II Chronicles 26: 16-21
Micah 6: 1-8
St. James4: 1-17
Philippians1: 1-11
St. Mark 9:30-42

_______________________________

 

Troisième jeudi du Grand Carême

Jeudi, 16 mars 2017

Soir:

Saint Luc 13: 18-30

Matin:

Nombres 12: 1-10
II Chroniques 26: 16-21
Micah 6: 1-8
St. James4: 1-17
Philippiens1: 1-11
Saint Marc 9: 30-42

________________________________

 

  Abraham obéit dans la foi 
En ces jours-là, le Seigneur dit à Abram : 

« Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va vers le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrai grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. (Gn 12, 1-2)

 Le Seigneur appelle le "père des croyants" à tout quitter : son pays, sa famille et lui promet un pays et une descendance qui deviendra une grande nation. Et voici qu'au delà de la "raison raisonnante" Abraham obéit , il le fait dans une foi éperdue et confiante... Sans doute était-il  résigné: Il terminerai sa vie sans descendance, auprès des siens, humilié, traité comme un réprouvé, mais voici Dieu fait irruption dans sa vie et Il l’appelle à le suivre dans la confiance.

 Sortons de notre zone de confort 
Et cet appel inouï est assorti d’une promesse inouïe. Pour nous aussi, l'avenir devrait être confié à l'amour provident de notre Dieu... 

En ce temps de Carême, demandons donc au Seigneur de nous faire grandir dans la foi. 

Demandons lui de nous aider à sortir de nos résignations et de nos zones de confort pour NOUS ABANDONNER EN TOUTE CONFIANCE.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je m'arrête un instant pour les discerner et je  nomme dans ma prière mes zones de confort et mes sécurités, mes attachements matériels, affectifs, tous ces liens qui finalement m'entravent et  m’empêchent d’être davantage disponible à la volonté de Dieu.

Je demande à Dieu de m'aider à m'en libérer par la puissance de Son Esprit Saint afin de pouvoir enfin vivre pleinement  l'aventure à laquelle il m'appelle... 

 

Prière de Saint Ephrem pour le

 

Grand Carême:

 

 

Seigneur et maître de ma vie,

 

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté,

 

d'abattement, de domination et de vaines

 

paroles.


 

(grande prostration)


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.


 

(grande prostration)


Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande prostration)

 

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.


(12 fois, avec petites Inclinations)


puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

 

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez

 

pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de

 

domination et de vaines paroles.


Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité,

 

de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes

 

fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous

 

êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

 


(grande métanie à la fin)

 

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

L’image contient peut-être : 3 personnes

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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12 mars 2017 7 12 /03 /mars /2017 22:08

Aucun texte alternatif disponible.

Holy and adorable Trinity - keep safe from any condemnation those who come in the third week of fasting - and give them in the following on the right path - to keep all Your commandments - May we in innocence and praise come to see Your glorious Resurrection.

Glory to You now and ever and ever and ever. Amin

Mother of God, protection of the faithful - joy of the tormented and afflicted, our immense consolation - does not cease with the angels and our brothers the saints to pray to Him who was born supernaturally from your womb - to deliver us from the Harsh condemnation at the hour of judgment.

Sainte et adorable Trinité - gardez saufs hors de toute condamnation ceux qui arrivent dans la troisième semaine du jeûne - et donne leur dans la suite sur le bon chemin - de garder tous Vos commandements - Puissions nous dans l'innocence et les louanges parvenir à voir Votre glorieuse Résurrection.

Gloire à Vous maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Mère de Dieu, protection des fidèles - joie des tourmentés et des affligés, notre immense consolation - ne cesse pas, avec les anges et nos frères les saints, de prier Celui qui naquit surnaturellement de ton sein - pour qu'Il nous délivre de la dure condamnation à l'heure du Jugement.

Mother of God the Joy of All Who Sorrow 27×35 cm, catalog of St Elisabeth…:

Third Monday of Great Lent

lundi, 13 mars 2017

Morning
Genesis 18: 20-33
Judges 6:11-21
Acts 28:1-10
OR
Revelations 2: 1 - 7
I Timothy 6: 1-12
St. Mark 2:13-22

___________________________________

 

Troisième lundi du Grand Carême

Lundi, 13 mars 2017

Matin
Genèse 18: 20-33
Juges 6: 11-21
Actes 28: 1-10
OU
Apocalypse (Révélations) 2: 1 - 7
I Timothée 6: 1-12
Saint Marc 2: 13-22

_________________________________________

 

 Invités à renouveler notre regard 


Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. 

(Lc 6, 36-37)


En ce temps de Carême, Jésus nous invite à la miséricorde. Il nous invite à renouveler notre regard sur nous-même et sur les autres.

Il nous invite à un regard large et bienveillant, à un regard sur les événements et sur les personnes qui rejoigne la patience bienveillante du Seigneur, le regard même de Dieu.

 Demandons la grâce de la bienveillance 
L’esprit du monde et les médias diffusent un regard de défiance, de dérision ou d’accusation. Demandons au Seigneur la grâce de la bienveillance.

Ce ne sera jamais une faiblesse, ni une compromission devant le péché ou le mal.

Elle nous  permettra de nous rappeler que nous sommes, nous aussi, nous surtout, pécheurs et que le pécheur vaut bien plus que son péché.Elle nous ouvrira à la grâce d'une véritable conversion personnelle, conversion sans laquelle nous ne pouvons prétendre travailler au salut du monde...

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je contemple les regards miséricordieux de Jésus dans les Évangiles. Le regard de Jésus sur la femme adultère, sur Pierre au moment de son reniement, sur le bon larron au moment de la crucifixion, etc. Avec l'aide de Dieu, je décide de poser un regard bienveillant sur une personne qui m'est partculièrement antipatique ou sur un évènement en particulier qui me déconcerte.

Résultat de recherche d'images pour "Icône de la Crucifixion"

 

Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Homélies sur S. Jean, 12 (trad. Bibliothèque augustinienne, DDB 1969, t. 71, p. 655 rev.) 

 

« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je suis »

 

Le Christ a pris la mort, il l'a attachée à la croix, et les hommes mortels ont été délivrés de la mort.

Ce qui était arrivé symboliquement autrefois, le Seigneur le rappelle :

« De même que Moïse à élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l'Homme soit élevé, afin que tous ceux qui croient en lui ne périssent pas, mais qu'ils aient la vie éternelle »

(Jn 3,14).

Mystère profond !...

Le Seigneur ordonna en effet à Moïse de fabriquer un serpent d'airain, de l'élever sur un bois au milieu du désert et d'avertir le peuple d'Israël que, si quelqu'un était mordu par un serpent, il regarde le serpent élevé sur le bois.

Ils regardaient et ils étaient guéris

(Nb 21,6-9). 

Que représentent les serpents qui mordent?

Les péchés qui proviennent de la mortalité de la chair. Et quel est le serpent qui est élevé ?

La mort du Seigneur en croix.

En effet, comme la mort est venue par le serpent (Gn 3), elle a été symbolisée par l'effigie d'un serpent.

La morsure du serpent donne la mort ; la mort du Seigneur donne la vie.

Qu'est-ce à dire ?

Pour que la mort n'ait plus aucun pouvoir, on regarde la mort. Mais la mort de qui ?

La mort de la Vie, si on peut parler de la mort de la Vie, et comme on peut le dire, l'expression est merveilleuse.

Est-ce que je vais hésiter à dire ce que le Seigneur a daigné faire pour moi ?

Le Christ n'est-il pas la Vie?

Et pourtant le Christ a été crucifié.

Le Christ n'est-il pas la Vie ?

Et pourtant le Christ est mort. Dans la mort du Christ, la mort a trouvé la mort...; la plénitude de la Vie a englouti la mort, la mort a été anéantie dans le corps du Christ.

C'est ce que nous dirons à la résurrection quand, triomphants, nous chanterons:

« Mort, où est ta puissance ? Mort, où est ton aiguillon ? »

(1Co 15,55).

________________

ΜΡ.ΘΥ__Παναγία     Εικόνα της Παναγίας «Πάντων θλιβομένων» λειτουργεί από τον Αλέξανδρο Lavdanskogo ( Журнал некорректного изографа (фарисея и сноба по совместительству):

Par Saint Théophane le Reclus: 

"Voici qu'est arrivé le Carême, mère de la chasteté".

Et quelle période vivions-nous avant?

Celle de l'errance. Notre âme errait avec tout ce qui séduisait son regard: visages, objets, voluptés peccamineuses.

Chacun de nous a sa propre passion qu'il cherche à satisfaire.

C'est le moment d'en finir.

Trouve ta Dalila qui t'emprisonne et te livre aux ennemis.

Abandonne-la.

Tu auras alors plus que Samson: tu recouvreras non seulement tes cheveux - les bonnes pensées - et ta force - celle de la volonté, mais tes yeux s'ouvriront, eux aussi: ton esprit contemplera le Seigneur, tu verras toi-même et tout ce qui t'entoure à la vraie lumière.

Voici venir le temps favorable !

Voici le jour du salut !

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SAINT(S) DU JOUR:

Lundi, 13 mars 2017

Saint Epiphane d'Égypte

Résultat de recherche d'images pour "Saint Epiphane d'Égypte"

Mor Epiphanius naquit au le village de Besanduk près d'Elethropolis en Palestine. Besandouk est dans le voisinage de Gaza.

Bien jeune, saint Epiphanius suivit une vie monastique en Egypte.

Il était attiré par ce mode de vie ascétique qui suivait le modèle et le conseil de Saint Hilarion.

Il a fonda un Monastère (Dayaro) près de Besanduk quand il n'avait qu'une vingtaine d'année et y est resta pendant trente ans.

Il apprit à parler cinq langues: Le grec, l'hébreu, le syriaque, le copte et le latin.

A cause de ce fait ,Saint Jérôme l'appelait «un pentaglot» .

Il était  proche associé du patriarche Saint Paulinos d'Antioche qui avait pris une position sévère contre les hérésies d'Arius et a protégeait le Credo de Nicée.

Ainsi, dans sa lettre (contre toutes les hérésies) aux croyants d' Arabie, il affirmait clairement  sa croyance en «"mère de Dieu" toujours vierge».

Les prêtres et beaucoup d'autres en  Pamphilie  cherchèrent son aide pour résister et vaincre les hérésies d'Arius.

Bien qu'il n'ait pas assisté au Synode convoqué à Constantinople en 381, la déclaration des décisions prises dans ce Synode reprenait textuellement le texte du Credo  existant en l'église de Salamine.

Saint Epiphanius a également parlé avec véhémence contre Origène, et désigné Origène comme «l'ancêtre des hérésies d'Arius».

Saint Epiphanius a souligné l'importance de l'Église dans ses enseignements.

«L'Eglise seule, dit-il, a reçu le contenu de la Tradition, et c'est dans son enseignement et sa décision que le fidèle trouve la vérité».

Il enseigne ainsi "l'Église est construite sur le fondement de la foi de Pierre comme une roche inébranlable ".

(Biographie Courtesy: "Martyrs, Saints et prélats de l'Église orthodoxe syriaque")

 

Mor Epiphanius was born in Besanduk village near Elethropolis, Palestine. Besanduk is in the neighbourhood of Gaza.While very young, St. Epiphanius followed a monastic life in Egypt. He was attracted to the ascetic life that followed the model and advice of St. Hilarion. He founded a dayaro near Besanduk when he was in his twenties and stayed there for thirty years.He gained the ability to speak five languages; Greek, Hebrew, Syriac, Coptic and Latin. St. Jerome called him ‘a pentaglot’ on account of this.

He was a close associate of Patriarch St. Paulinos of Antioch who took a stern stand against the heresies of Arius and protected the Nicaea Creed. In his letter (against all heresies) to the believers in Arabia he clearly asserted his belief in ‘The virgin mother of God’.Priests and many others in Pamphilia sought his help to resist and defeat the heresies of Arius. Even though he did not attend the Synod convened at Constantinople in AD 381, the declaration of the decisions taken in that Synod was a verbatim declaration of the Creed that existed in the church of Salamis. St. Epiphanius also spoke vehemently against Origen, & described Origen as ‘the forefather of Arius’ heresies’.

St. Epiphanius stressed the importance of the Church in his teachings. “The Church alone, he says, has received the content of tradition, and it is in her teaching and decision that the faithful finds the truth.” He teaches thus, ‘the Church is built upon the foundation of the unshaken faith of the rock, St.Peter.’

Biography Courtesy: "Martyrs, Saints, and Prelates of the Syriac Orthodox Church"

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SAINTE EUPHRASIE
Vierge
(382-412)

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Sainte Euphrasie était de race royale, et son père occupait l'une des charges les plus importantes à la cour de Constantinople. Après la mort de ses saints parents, elle renonça à une brillante alliance, et fit distribuer aux pauvres ses immenses richesses pour ne penser plus qu'à servir Jésus-Christ. C'est un monastère de la Thébaïde qui eut la joie de la recevoir, et elle en devint bientôt, malgré sa jeunesse, l'édification et le modèle. 

Dès sa douzième année, elle pratiqua les jeûnes du monastère, et ne mangea qu'une fois le jour; plus tard, elle demeura jusqu'à deux ou trois jours sans prendre de nourriture; elle put même parfois jeûner sans manger, une semaine entière. Les occupations les plus viles avaient sa préférence: cette fille de prince balayait le couvent, faisait le lit de ses soeurs, tirait de l'eau pour la cuisine, coupait du bois, et faisait tout cela avec une joie parfaite. 

Pour éprouver son obéissance, l'abbesse lui commanda un jour de transporter d'un endroit du jardin à l'autre d'énormes pierres que deux soeurs ensemble pouvaient à peine mouvoir. Elle obéit sur-le-champ, saisit les pierres les unes après les autres et les transporta sans difficulté au lieu indiqué. Le lendemain, elle dut les reporter à leur première place. Pendant trente jours on l'employa au même travail, sans qu'on put remarquer sur son visage aucune marque d'impatience. 

Le démon, furieux de voir tant de vertu dans une frêle créature, lui fit une guerre acharnée. Un jour, il la jetait dans le puits où elle tirait de l'eau; une autre fois il la renversait sur la chaudière d'eau bouillante où elle faisait cuire le maigre repas de ses soeurs; mais la jeune sainte appelait Jésus à son secours et se riait des vains efforts de Satan. Les attaques les plus terribles furent celles où le malin esprit lui représentait, pendant son sommeil, les vanités et les plaisirs du siècle qu'elle avait quittés; mais elle en triomphait par un redoublement de mortifications et par le soin de découvrir à son abbesse tous les pièges de son infernal ennemi. 

L'existence d'Euphrasie était un miracle perpétuel; car, malgré ses effrayantes austérités, elle n'était jamais malade, et son teint ne perdit rien de sa beauté ni de sa fraîcheur. Pendant un an, on ne la vit jamais s'asseoir, et elle ne prit qu'un peu de sommeil sur la terre nue. Dieu lui accorda le don de guérir les sourds-muets et de délivrer les possédés.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

Sainte Mathilde (ou Maud) , impératrice

(+14 mars 968)

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Tropaire ton 4

Sainte Mathilde, tu t’adonnas à la vie de prière,
ton coeur fut saisi de compassion 
et tu partageas avec les plus pauvres. 
A la fin de ta vie tu supportas la contrariété, l'humiliation et l'injustice. 
Maintenant demande à Dieu pour nous la patience dans l'épreuve. 
http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/mathilde.pdf

Épouse d'Henri Ier, roi de Germanie, ils formaient un couple très uni, priant ensemble. Ils eurent cinq enfants.

 

Devenue veuve en 936, elle chercha à réconcilier les deux ainés de ses enfants qui se disputaient la couronne de leur père. Ne pouvant être écoutée, elle se retira dans un monastère de Westphalie, jusqu'à ce que ses fils, honteux de leurs actes, la rappellent.

 

L'aîné Othon alla se faire sacrer Empereur d'Allemagne à Rome, et Mathilde profita de sa régence pour fonder nombre d'églises, de monastères et d'hôpitaux.

_______________________________

Saint Benoît de Nursie

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Après avoir bridé haut et court les passions, 
Benoît lâche ici-bas les brides de la vie. 
Jusqu'au ciel humblement son échelle gravie, 
le quatorze, il mérite les acclamations. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 1

Tu as montré la vérité de ton nom / par tes combats d'ascète, Père théophore Benoît; / ayant fleuri comme un fils de bénédiction, / tu devins une règle, un modèle pour tous ceux / qui ont à cœur d'imiter ta sainte vie / et s'écrient à l'unisson de leurs voix: / Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui opère en tous, par tes prières, le salut.

Cathisme, t. 1

En moine, tu menas vertueuse vie, / de manière agréable au Seigneur / et tu reçus le pouvoir des guérisons, / accomplissant d'étonnantes merveilles, Benoît. / Ayant formé un monastère saint, / tu menas vers Dieu une multitude de sauvés. / Gloire à celui qui t'illumina, / gloire à celui qui t'a couronné, / gloire à celui qui par toi opère en tous les guérisons.

Kondakion, t. 6

La divine grâce fut ton riche trésor / et tu conformas tes œuvres à ton nom; / Benoît, tu t'es montré un serviteur du Christ notre Dieu / dans les jeûnes et l'oraison; / l'Esprit saint t'a comblé de ses dons, / et tu mis en fuite l'ennemi; / en toi les malades ont trouvé un médecin / et nos âmes, un défenseur toujours prompt.

VIE DU SAINT:

Notre saint Père Benoît vit le jour vers 480, à Nursie, petite ville de province située dans les montagnes au nord-est de Rome, au sein d'une famille chrétienne pieuse et aisée. Envoyé à Rome pour ses études, celui qui avait acquis dès son enfance la sagesse d'un vieillard, désireux de plaire à Dieu seul, dédaigna les plaisirs du monde et ses vaines promesses, pour se mettre en quête du saint habit monastique.

Comme il s'était arrêté dans la bourgade d'Effide, sa nourrice, qui l'avait suivi avec l'attachement d'une mère, emprunta un crible en terre cuite pour nettoyer le grain, en vue de préparer du pain. Mais le vase se brisa en tombant à terre. Voyant le chagrin de sa nourrice, le jeune garçon se mit à prier avec larmes et lorsqu'il se releva il lui remit l'objet intact. Dans leur admiration pour ce miracle, les habitants suspendirent le crible à la porte de l'église. Mais, craignant de se voir privé de la faveur divine par la vaine gloire des hommes, Benoît s'enfuit alors clandestinement et se retira à Subiaco, dans une grotte perchée à plus de six cents mètres d'altitude, où il demeura inconnu des hommes, sauf d'un moine cénobite, Romain, qui l'avait revêtu du saint habit monastique et venait lui apporter en secret des provisions qu'il économisait sur sa propre portion.

Au bout de trois ans Dieu, qui ne voulait pas laisser cachée sa vertu, révéla la cachette de son serviteur à un Prêtre qui, le jour de Pâques, vint lui apporter de la nourriture. Benoît, qui avait oublié toute notion du temps, le salua en disant : « Je sais bien que c'est Pâques, puisque j'ai l'honneur de te voir! » Peu après des bergers le découvrirent à leur tour et, dès lors, un grand nombre de personnes vint lui rendre visite pour recevoir une parole de salut.

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Un jour, alors que le Saint priait seul, le démon lui apparut sous la forme d'un merle noir et, aussitôt après, il fut terriblement assailli par les feux de la tentation chamelle, à tel point qu'il était presque décidé à quitter sa solitude lorsque, sous l'impulsion de la Grâce, il se jeta nu dans un buisson d'orties et de ronces, et remporta ainsi, par la douleur, une victoire définitive sur la volupté. Gratifié par Dieu de l'impassibilité de la chair, il pouvait à bon droit devenir dès lors maître de vertu pour les autres, comme un homme mûr.

Le supérieur du Monastère voisin de Vicovaro étant venu à mourir, les moines insistèrent auprès de Benoît et parvinrent à le convaincre de prendre leur direction. Mais, dès que celui-ci voulut leur imposer une stricte discipline évangélique, qui se heurtait à leur conduite tortueuse, ils commencèrent à murmurer contre lui et en vinrent même à tenter de l'empoisonner. Mais aussitôt que l'homme de Dieu fit le signe de croix au-dessus de la carafe contenant le breuvage de mort qu'on lui présentait, celle-ci se brisa. Le visage serein et l'âme en paix, sans aucune haine pour ses ennemis, il quitta ceux qui étaient incorrigibles et retourna au désert, pour habiter avec lui-même et veiller constamment sur son coeur en présence de son Créateur, sans laisser l'oeil de son âme répandre ses regards à l'extérieur. ,

Comme il allait croissant en vertus et dans la contemplation, il attira à lui de nombreux disciples et des nobles de Rome vinrent lui confier leurs fils : Maur (cf. le 27 janvier) et l'enfant Placide2. Il les organisa en douze monastères, répartis aux alentours et comportant chacun douze moines, à la tête desquels se trouvait un supérieur qui rendait compte à l'homme de Dieu de tout ce qui concernait la vie commune et l'avancement spirituel de chaque moine. Benoît était à la fois leur père spirituel et le modèle vivant de la parfaite observance monastique. Il subvenait à tous leurs besoins matériels par l'assistance de la grâce divine et, discernant les pensées secrètes de leur coeur, il n'hésitait pas, dans son amour paternel, à les corriger, parfois par des peines corporelles, pour leur faire quitter leurs mauvaises habitudes.

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Ses vertus et de tels miracles suscitèrent cependant de nouvelles tribulations au Saint. Un Prêtre nommé Florent, pris de jalousie à son égard sous la suggestion du diable, se mit à répandre sur lui toutes sortes de calomnies, en vue d'éloigner ses visiteurs, et il alla même jusqu'à lui envoyer, un jour, un pain empoisonné. En recevant ce cadeau maléfique, Benoît le tendit à un corbeau, qui avait coutume de venir prendre sa pitance de sa main, et lui ordonna d'aller le jeter dans un lieu où personne ne pourrait le trouver. Le Prêtre indigne n'en cessa pas pour autant de dresser des embûches au Saint et, voyant qu'il ne pouvait rien contre Benoît lui-même, il entreprit de faire tomber ses disciples en envoyant sept jeunes filles danser nues sous leurs regards, dans le jardin du monastère. Craignant de devenir cause de chute pour ses frères, Benoît décida de ne pas résister davantage au méchant et, après avoir donné ses dernières recommandations aux supérieurs des monastères, il quitta Subiaco à la tête d'un petit groupe de disciples (vers 529). Quand il apprit, quel que temps après, la mort accidentelle de Florent, l'Homme de Dieu se lamenta sincèrement sur lui et soumit à la pénitence un de ses disciples qui s'en était réjoui.

Ils parvinrent au Mont Cassin, montagne élevée située à mi-chemin entre Rome et Naples, au sommet de laquelle se trouvait un temple jadis dédié au culte d'Apollon. Le Saint commença par briser l'idole et renversa l'autel pour transformer le temple en une église dédiée à Saint Martin de Tours (cf. 11 novembre). Il rasa les bois, où les habitants se livraient encore aux cultes idolâtres et réussit à les convertir par sa parole apostolique. Criant de dépit et maudissant Benoît, Satan essaya de dresser des embûches aux moines dans la construction du monastère, mais chaque fois la puissance de Dieu le mettait en déroute.

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Le roi des Ostrogoths, Totila, qui ravageait alors l'Italie par une guerre sanguinaire, voulant éprouver l'esprit prophétique du Saint, envoya à sa place son écuyer revêtu de tous ses ornements royaux, mais dès qu'il vit apparaître le brillant équipage, l'homme de Dieu cria : « Quitte, mon fils, ce qui ne t'appartient pas! » Totila vint alors en personne se prosterner aux pieds du Saint qui le releva lui-même, lui reprocha ses mauvaises actions et lui prédit qu'il trouverait la mort après dix ans de règne dans Rome. Cette prédiction se réalisa exactement, en 556.

Une autre fois, il apparut en songe au supérieur qu'il avait désigné pour un monastère à Terracine, et il lui indiqua tous les emplacements des bâtiments conventuels qu'il devait construire.

En temps de disette, il fit, par sa prière, abonder le blé et l'huile au monastère, afin de laisser ses moines vaquer sans soucis à l'oeuvre de Dieu, à laquelle rien ne doit être préférable3. Il avait organisé la louange de Dieu avec mesure, pour qu'elle soit accessible à tous, en se fondant sur la tradition des Pères d'Orient et sur les usages romains de son temps. Constamment uni à Dieu par la prière, il n'en dédaignait pas pour autant le travail manuel avec ses moines. Un jour, en revenant des champs, il vit à la porte du monastère le corps inanimé d'un enfant que son père avait déposé là. Poussé par sa compassion, Benoît supplia le Seigneur au nom de la foi de ce père éploré, et l'enfant reprit vie. Les paroles mêmes du Saint avaient une puissance divine et elles avaient aussi le pouvoir de châtier ou de délier les âmes des défunts.

En ces temps de guerres et d'invasions, il prédit qu'au dépérissement de Rome, naguère capitale du monde, devait succéder la destruction du Mont Cassin par les Lombards (583). C'est peut-être en ayant en vue cette prophétie que, sur la fin de ses jours, il rédigea sa Règle, document admirable de discernement spirituel et d'une sobriété toute latine, qui devint la véritable charte des moines d'Occident4. En se fondant sur les écrits des Saints Pères : Pachôme, Basile et Cassien, et sur les institutions monastiques qu'il avait adoptées dans son propre monastère, il y expose les principes et les lois de fonctionnement d'un monastère cénobitique.

Pour Saint Benoît le monastère est l'Eglise en résumé et une école où l'on apprend le service du Seigneur5 sous la conduite de l'Abbé et au moyen de la sainte obéissance aux commandements évangéliques. C'est là qu'en persévérant jusqu'à la mort et en prenant part, par la patience, à la Passion de notre Seigneur Jésus-Christ, que les moines pourront progresser de vertu en vertu afin d'atteindre son Royaume éternel. Si, dans les débuts, il leur faut faire violence à la nature rétive, dans la mesure où ils se libéreront de leur égoïsme leur coeur se dilatera et ils pourront courir dans la voie des préceptes de Dieu avec une ineffable douceur d'amour.

Tout comme l'Evêque dans l'église locale, l'Abbé tient dans le monastère la place du Christ6, et il doit rendre compte devant Dieu de l'obéissance de ses disciples, en donnant tout son soin à les instruire, certes par sa parole mais surtout par l'exemple de sa propre vie. Père spirituel plein d'amour, il doit aussi savoir tempérer sa douceur par une juste sévérité et, s'il a toute autorité dans le domaine spirituel, il doit agir avec conseil en ce qui concerne la vie matérielle de la communauté et doit répartir les responsabilités entre les différents "officiers". Après avoir exposé les instruments des bonnes oeuvres, les vertus monastiques et les degrés de l'humilité qui nous fait accéder à la charité, c'est-à-dire l'union avec Dieu, Saint Benoît définit comment doivent être célébrés les Offices divins du jour et de la nuit, et précise qu'on doit s'y tenir, en présence de Dieu et des Anges en psalmodiant de telle sorte que notre esprit soit en accord avec notre voix8.

Il passe ensuite en revue tous les aspects de la vie comunautaire, en relevant de manière infaillible tout ce qui pourrait être occasion de chute ou de négligence dans les devoirs sacrés des moines : les repas, le sommeil, les vêtements, les services ménagers, le travail manuel, les sorties du monastère, la réception des hôtes, et les rapports des frères entre eux et avec les étrangers. Rien n'échappe à sa sollicitude pastorale et en quelques mots il précise ce qu'il convient de faire pour que tout s'accomplisse « dignement et dans l'ordre » (I Cor. 14:40).

Finalement, après avoir humblement rappelé que cette Règle ne saurait être qu'une ébauche et le commencement de la vie spirituelle, il renvoie à l'enseignement des Saints Pères ceux qui désirent se livrer à la contemplation pour atteindre la patrie céleste.

Quelque temps après le merveilleux et ultime entretien du saint avec sa sœur sainte Scholastique9 et le décès de celle-ci, alors qu'il se tenait de nuit à sa fenêtre en prière, il vit soudain une lumière fulgurante repousser les ténèbres et, au cœur de cette lumière, il contempla le monde entier comme ramassé sous un seul rayon de soleil. Elevé au-dessus du monde et hors de lui-même par son union au Créateur, Benoît pouvait en effet contempler toute la création, tout ce qui est au-dessous de Dieu, dans la lumière divine qui jaillissait de son coeur. Ayant atteint les confins de la vie future, il vit alors, dans cette lumière, l'âme de Germain, l'Evêque de Capoue, qui s'envolait vers le ciel. Saint Benoît appartenait dès lors plus au ciel qu'à la terre et, ayant annoncé le jour de sa mort, il ordonna qu'on ouvrît son tombeau, dans lequel avait été déposé quelque temps plus tôt le corps de sa soeur, puis il fut saisi d'une violente fièvre. Il se fit conduire à l'oratoire, reçut la Sainte Communion et, se tenant debout, soutenu par des frères, il éleva les mains vers le ciel et rendit son dernier soupir en murmurant les paroles d'une ultime prière (vers 560). Le même jour des frères virent un chemin jonché de riches tapis et illuminé d'innombrables torches s'élever de son monastère jusqu'au ciel, et un vénérable vieillard apparut au sommet pour leur révéler que c'était par là que le Saint était passé pour rejoindre sa patrie céleste. Les miracles abondèrent par la suite auprès des Reliques de Saint Benoît. Mais après la destruction du monastère par les Lombards, celles-ci furent oubliées, jusquà ce que des moines du Monastère de Fleury-sur-Loire viennent les prendre, au début du VIIIe siècle, pour les transférer dans leur monastère, où l'on peut encore les vénérer de nos jours (Saint-Benoît-sur-Loire).

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1. Nous résumons le Livre II des Dialogues de St Grégoire, qui lui est entièrement consacré.
2. Mémoire le 5 octobre dans l'Eglise latine.
3. Règle de Saint-Benoît, 43.
4. Cf. Notice de St Benoît d'Aniane au 12 février.
5. Règle, Prologue.
6. Ibidem.
7. Idem, 2.
8. Idem, 19.
9. Cf. la notice de celle-ci, le 10 février
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsm…/mars14bis.html

 

 

 

His name, Benedictus, means "Blessed" in Latin. He was born in 480 in Nursia, a small town northeast of Rome. He had only rudimentary schooling: he wrote later of his fear that through book-learning he might 'lose the great understanding of my soul.' At an early age he fled to a monastery where he was tonsured; he then withdrew to a remote mountain, where he lived or several years in a cave, perfecting himself in prayer. His only food was some bread brought to him by Romanus, the monk who had tonsured him. When he became known in the area, he fled his cave to escape the attentions of the pious; but flight proved useless, and in time a community of monks formed around him. He was granted many spiritual gifts: he healed the sick and drove out evil spirits, raised the dead, and appeared in visions to others many miles away.

 

  Benedict founded twelve monasteries, most famously that at Monte Cassino. Initially, each monastic house had twelve monks, to imitate the number of the Twelve Apostles. The Rule that he established for his monks was based on the works of St John Cassian and St Basil the Great, and became a standard for western monasteries. Thus he is sometimes called the first teacher of monks in the West.

 

  Six days before his death, the Saint ordered that his grave be opened, gathered all his monks together, gave them counsel, then gave his soul back to God on the day that he had predicted. At the moment of his death, two monks in different places had the same vision: they saw a path from earth to heaven, richly adorned and lined on either side with ranks of people. At the top of the path stood a man, clothed in light and unspeakably beautiful, who told them that the path was prepared for Benedict, the beloved of God. In this way, the monks learned that their abbot had gone to his rest.

Après avoir connu le pire, il n'y a rien à craindre 

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Condamnée à mourir à 12 ans du fait d'une maladie rare du système respiratoire, Frédérique Lemarchand a passé son enfance à l'hôpital. Les médecins étaient unanimes, et ses parents aussi avaient lâché prise et avaient déjà fait leur deuil.

La vie – et Notre 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

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SUR LES DEMONS,

par Saint Jean Chrysostome :

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PREMIÈRE HOMÉLIE SUR LES DÉMONS.

Contre  ceux qui prétendent que les démons gouvernent les choses humaines; — contre ceux qui s'irritent contre les châtiments infligés par Dieu et qui se scandalisent da la prospérité des méchants et du bonheur des justes.

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AVERTISSEMENT ET ANALYSE.

 

La similitude des sujets nous fait placer à la suite l'une de l'autre les trois homélies sur les démons ; chacune d'elles traite de l'impuissance du démon, prouve qu'il ne gouverne pas le monde et qu'il n'apporte dans la vie humaine trouble et malheur qu'en raison de la faiblesse et de la lâcheté des hommes. Dans l'édition de Morel, ces homélies sont séparées et placées en des endroits fort éloignés l'un de l'autre : ainsi celle qui est chez nous la première se trouve dans l'édition de Morel la 63° du tome V; la seconde se trouve la 25° du tome Ier; la troisième se trouve la dernière du tome II; mais il semble que Morel les a ainsi séparées au hasard plutôt qu'à dessein. — Dans l'édition de Savilius, les deux premières se suivent dans le tome VI; mais la troisième est placée un peu plus loin, bien que les meilleurs catalogues la joignent à la seconde, comme le réclame du reste la concordance du sujet et du temps.

La première fut prononcée certainement après le dimanche où le saint docteur fit sur l’Obscurité des prophéties son deuxième et si long discours. — Au commencement de l'homélie, il répète successivement tout ce qu'il atteste avoir dit à la fin du discours, à savoir que les saints et les saintes rappelaient avec des marques de douleur et de détestation le souvenir de leurs propres péchés et non pas celui des péchés d'autrui; il reprend les mêmes exemples et les mêmes pensées dans le même ordre. — Tillemont objectait qu'on ne retrouvait pas l'exemple tiré du fait de saint Pierre qui s'écriait : Eloignez-vous de moi, Seigneur, parce que je suis un pécheur; mais la leçon d'un très-ancien manuscrit montre qu'il faut le rétablir dans le discours sur l'Obscurité des prophéties. — Du reste, s'il est certain que la première homélie sur le démon ne vient, dans l'ordre du temps, qu'après l’homélie sur l'Obscurité des prophéties, il n'est nullement certain qu'elle vienne avant la deuxième homélie sur le démon : on ne peut pas même dire si elle fut écrite dans le même temps ou à une autre époque.

La troisième homélie sur le démon fut prononcée le surlendemain, de la seconde, comme le prouvent les premiers mots de l’exorde. —Toutes deux traitent la même question. — Aussi sont-elles désignées à la suite l'une de l'autre dans le catalogue édité par Servilius et dans le vieux manuscrit de Colbert.

Pour résumer, il est certain que la première homélie sur le démon fut prononcée peu de jours après les homélies sur l'Obscurité des prophéties et que la seconde fut prononcée deux jours avant la troisième; mais le fut-elle avant la première et quel temps s'écoula entre l'une et l'autre, c'est ce qu'on ne saurait dire. — Quoiqu'il en soit, nous pouvons affirmer qu'elles furent toutes prononcées à Antioche, puisqu'il y est question de l'évêque Flavien; mais en quelle année, on l'ignore, on ne peut même en faire une conjecture plausible. — Tillemont remarque qu'un passage de la seconde semble se rapporter à la vingt-unième homélie au peuple d'Antioche : c'est l'endroit où saint Jean Chrysostome dit que le matin il a déjà prêché aux catéchumènes le même sujet, le renoncement au démon : or, c'est précisément ce qu'il fait dans cette vingt-unième homélie qui dût être prononcée en 387 ou 388.

Mais l'éditeur bénédictin fait remarquer ici : 10 que, de 386 à 398; saint Jean Chrysostome dut faire au moins deux fois par an une instruction aux catéchumènes sur le renoncement à Satan; et par conséquent qu'il peut faire allusion à tout autre passage qu'à celui qui nous est conservé dans la vingt-unième homélie; 20 que la seconde homélie sur le démon, prononcée en présence de l'évêque Flavien, ne doit pas être assignée à l'année 387, puisque Flavien était à Constantinople pendant le carême de cette même année.

Stilting, dans la nouvelle édition de D. CEILLIER, indique le mois de mars 386.

La traduction latine de la première et de la seconde homélie est de Fronton-le-Duc, légèrement retouchée; celle de la troisième et de l'éditeur bénédictin.

 

1° Saint Chrysostome rappelle et résume le second discours qu'il avait prononcé le dimanche précédent sur l'obscurité des prophéties; il félicite ses auditeurs sur ce que la longueur démesurée de ce discours, au lieu de les fatiguer n'avait fait que montrer (148) combien ils étaient avides d'entendre la parole de Dieu. — 2° Apologie de la divine Providence, premier chef : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré ses dons, c'est nous qui les avons laissé perdre, deuxième chef: nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs; ceux de la bienheureuse éternité. — 3° Quand même Dieu nous aurait ôté nos privilèges après notre péché, sans les remplacer par d'autres, il aurait encore agi providentiellement et pour notre bien. — 4° Application de ce principe à la confusion des langues, ce châtiment a été utile aux hommes. — 5° Du mal moral et du mal physique, de leur différence; que celui-ci est le remède de celui-là. — 6° Ce que feraient les démons si le monde leur était livré. — 7° Pourquoi sur deux méchants l'un est-il puni et l’autre non? — 8° Conclusion et exhortation à ne pas accuser la providence de Dieu.

 

1. Je craignais que, fréquemment entendue, ma parole ne vous devînt fastidieuse; je vois que le contraire est arrivé : elle a produit en vous, non pas la fatigue, mais un désir plus vif; non pas la satiété, mais un plaisir mieux senti. Vous éprouvez ce que, dans leurs banquets profanes, ressentent ordinairement les gens qui aiment le vin : plus ils boivent, plus ils aiguisent leur soif; de même plus nous avons distribué avec abondance l'enseignement, plus nous avons enflammé votre ardeur, votre zèle, votre amour. C'est pourquoi, tout convaincu que je suis de mon extrême indigence, je ne laisserai pas d'imiter la conduite d'un hôte généreux et opulent, en nous offrant la table toujours servie et la coupe toujours pleine de la doctrine de vérité. Et de fait je vous vois, après l'avoir épuisée jusqu'à la dernière goutte, vous retirer en emportant encore la soif : sans doute je vous ai de tout temps connus tels, mais mieux encore depuis le dernier dimanche. Que vous soyiez insatiables de la parole divine; j'en ai eu la preuve en ce jour-là où je vous ai montré qu'il faut ne jamais parler mal les uns des autres; en ce jour où je vous ai indiqué une matière sur laquelle vous pourriez en toute sûreté vous livrer à votre penchant pour la critique, quand je vous exhortais à poursuivre de malédictions vos propres fautes et à ne pas rechercher curieusement celles d'autrui; en ce jour où je faisais comparaître devant vous les saints qui, sévères à eux-mêmes, se montraient indulgents pour les autres; ainsi vous avez entendu saint Paul qui disait: Je suis le premier des pécheurs; après avoir été blasphémateur, persécuteur, impie, j'ai trouvé grâce devant Dieu; saint Paul qui s'appelait lui-même un avorton indigne du nom d'apôtre (I Tim. I, 15-13; 1 Cor. XV, 8); et saint Pierre qui disait au Christ :Retirez-vous de moi, Seigneur, je ne suis qu'un pécheur (Luc, V, 8); et saint Matthieu qui, même au temps de son apostolat, se nommait lui-même un publicain (Matth. X, 3) ; et David qui s'écriait : Mes iniquités se sont élevées plus haut que ma tête et m'ont écrasé comme un lourd fardeau (Ps. XXXVII, 5) ; et Isaïe qui poussait ce douloureux gémissement: Je suis impur et j'ai des lèvres souillées (Isaïe, VI, 5) ; et les trois enfants dans la fournaise qui confessaient et déclaraient qu'ils avaient péché, trangressé la loi, méprisé les ordres de Dieu; et Daniel enfin qui se livrait à une douleur semblable. Ce jour-là, après avoir cité tous ces saints personnages, j'ai interpellé aussi les personnes à langue mauvaise, ces mouches calomniatrices comme je les appelais en employant une comparaison qui me paraît légitime : pareils à ces insectes qui s'attachent aux plaies et les sucent, ces sortes de gens mordent aux péchés du prochain, ils y puisent des germes de maladie qu'ils communiquent ensuite à ceux qui vivent autour d'eux. Les personnes qui tiennent une conduite opposée, je les nommais les abeilles : celles-ci, au lieu de recueillir des poisons, s'appliquent à composer le miel d'une excellente piété et pour cela elles volent habituellement sur les prairies spirituelles où fleurissent les vertus des saints.

C'est en ce jour, dis-je, que vous avez témoigné d'une ardeur infatigable. En effet comme mon discours s'allongeait, se prolongeait indéfiniment, au delà de mes limites accoutumées, plusieurs de mes amis commençaient à craindre que, sous la surabondance de mes paroles, votre zèle ne s'éteignit; le contraire est arrivé : votre coeur n'était que plus enflammé et votre désir plus ardent. Mais la preuve ? La voici 1 A la fin du discours les applaudissements étaient plus vifs et les acclamations plus fortes. C'était comme à la fournaise : au commencement le foyer ne donne qu'une lumière peu brillante, mais, dès que la flamme a saisi tout le bois préparé pour l'alimenter elle s'élance à une hauteur immense; ainsi en arriva-t-il ce jour là. Au commencement, l'assemblée ne se montrait pas très-émue; mais, quand le discours se fut développé, se fut emparé de toute sa matière, quand il eut répandu largement la vérité, alors le désir de tout entendre embrasa les esprits et les applaudissements éclatèrent avec force. Aussi, bien (149) que je ne fûsse préparé que pour une courte instruction, je dépassai la mesure; ou plutôt, non, je ne dépassai pas la mesure; car j'ai l'habitude de mesurer la quantité de l'enseignement, non pas au nombre des mots que je prononce, mais à la ferveur de ceux qui m'écoutent. Celui qui ne parle qu'à des auditeurs dégoûtés a beau les prêcher avec concision, il a toujours l'air de les ennuyer; celui au contraire, qui les trouve en éveil, attentifs et ardents, peut s'étendre longuement : il ne rassasiera pas leurs désirs.

 

Mais, comme il se rencontre au milieu d'une si grande foule des personnes d'une intelligence plus lente et plus faible qui ne peuvent suivre le discours dans tout son développement, je veux leur donner un bon conseil quand elles ont reçu ce qu'elles sont capables de porter et recueilli ce qui leur est suffisant, qu'elles se retirent. Nul ne les oblige, nul ne les contraint à demeurer ici plus longtemps qu'il ne leur est utile. Qu'elles ne me mettent donc pas dans la nécessité de finir mon discours trop tôt. Vous êtes rassasié, c'est bien, mais votre frère a encore faim ; vous êtes désaltéré, j'en conviens, mais votre frère a encore soif. C'est pourquoi d'une part il faut que votre frère ne surcharge pas votre faiblesse en vous obligeant à recevoir plus que vous ne pouvez et que, de l'autre, vous ne soyez pas un obstacle à son zèle en l'empêchant de recevoir tout ce qu'il peut.

2. Dans les banquets profanes, il en est de même : les uns s'y rassasient plus vite, les autres plus lentement. Ceux-ci ne blâment pas ceux-là et ceux-là ne condamnent pas ceux-ci. Quitter de bonne heure un festin profane, c'est chose louable; quitter de bonne heure le festin spirituel, c'est chose, sinon louable, du moins excusable. Là, cesser trop tard est une faute et une honte ; ici, se retirer un peu plus tard, c'est une action qui mérite éloge et recommandation. Pourquoi ? Là, c'est la gourmandise qui fait le retardement; ici, la constance et la persévérance proviennent d'une faim spirituelle et d'une soif divine.

Mais c'est assez d'exorde. Arrivons à cette dette que j'ai laissée en arrière depuis ce jour dont je parlais tout à l'heure. Qu'est-ce donc que nous disions ? Nous disions que les hommes avaient, à l'origine du monde, l'unité de langage comme l'unité de nature : ceux-ci ne parlaient pas une langue et ceux-là une autre.

D'où est venue la diversité des langues ? De la lâcheté de ceux qui avaient reçu le don de Dieu. Nous avons exposé ces deux choses: la bonté de Dieu démontrée par l'unité du langage, et l'ingratitude de ses serviteurs démontrée par la diversité des langues. Dieu prévoyait que nous abuserions de son don, il nous l'accorda cependant; et nous qui l'avons reçu nous avons montré, par la façon dont nous l'avons gardé, combien nous en étions indignes. Voici donc mon premier chef d'apologie : ce n'est pas Dieu qui nous a retiré son don, c'est nous qui l'avons laissé perdre. Voici le second : nous avons reçu dans la suite des dons meilleurs que ceux que nous avons perdus, puisque, à la place de la vie laborieuse de ce monde, Dieu nous accorde la vie bienheureuse de l'éternité, et qu'en remplacement des épines et des ronces il fait germer dans nos âmes les fruits de l'Esprit-Saint. Rien n'était plus vil que l’homme, rien n'est devenu plus noble; il occupait la dernière région des créatures intelligentes; les pieds ont pris la place de la tête, ils ont été installés par privilège sur le trône même du roi. De même qu'un seigneur généreux et magnifique, voyant un naufragé qui n'a pu sauver des flots que son pauvre corps tout nu, le reçoit à bras ouverts, le couvre de splendides vêtements et le pousse aux honneurs les plus élevés, ainsi Dieu à traité notre nature. L'homme avait perdu tout ce qu'il possédait, ce franc-parler, cette intimité, cette vie familière, toute cette existence pleinement heureuse dont il jouissait au paradis en société avec Dieu; il était sorti de là, comme d'un naufrage, tout nu. Mais Dieu l'accueillit, l'habilla, le prit par la main et pas à pas le conduisit jusqu'au ciel. Et pourtant un tel naufrage ne méritait guère la pitié. Ce n'était pas la violence du vent, mais la lâcheté du nautonnier qui avait provoqué la tempête.

Toutefois, sans s'arrêter à cette considération, Dieu, touché de la grandeur d'un tel désastre, eut compassion de l'homme qui s'échouait à l'entrée du port, et il le traita avec autant de bonté que s'il eût sombré en pleine mer faillir au paradis, c'était faire naufrage au milieu du port. Et pourquoi? Parce que l'homme chancela et succomba dans le temps où il n'était encore assailli ni par les chagrins, ni par les soucis, ni par les fatigues, ni parles peines, ni par les flots innombrables des passions. Pareil à ces malfaiteurs qui, dans leurs courses (150) à travers l'Océan, attaquent avec une pointe de fer les flancs d'un navire et introduisent dans sa cale les ondes de la mer, le démon, voyant voguer heureusement la nef du premier homme, je veux dire son âme comblée de biens innombrables, l'aborda en s'armant de quelques paroles perfides comme d'un fer imperceptible, la transperça, en pilla tous les trésors et la coula elle-même à fond. Mais Dieu sut tirer de ce désastre un profit plus grand que la perte ; il éleva notre nature jusqu'aux honneurs de la royauté. C'est pourquoi saint Paul s'écrie : Il nous a ressuscités avec lui, il nous a fait asseoir à sa droite au plus haut des cieux, afin de montrer aux siècles à venir les richesses surabondantes de sa grâce et de sa bonté pour nous. (Ephés. II , 6.) Que dites-vous, grand apôtre? L'événement est arrivé, il a reçu son accomplissement, et vous dites: « afin de montrer aux siècles à venir ! » N'a-t-il donc pas montré déjà! Oui, il a montré, non pas à tous les hommes, mais à nous qui sommes croyants : l'infidèle n'a pas encore vu ce prodige. Un jour, toute la race des hommes, comparaissant ensemble devant son Maître, contemplera stupéfaite ce qui se sera accompli, et nous-mêmes le verrons plus clairement. Dès à présent nous croyons; mais la vue et l'ouïe ne nous donnent pas de ce miracle des notions également complètes; en effet, quand nous entendons raconter les magnificences royales de la pourpre, du diadème, des parures en or et du trône, nous sommes sans doute ravis d'admiration; mais c'est bien autre chose quand nous contemplons de nos propres yeux le prince lui-même siégeant sur son trône sublime au milieu de tous ses courtisans assemblés. Ainsi en sera-t-il du Fils unique de Dieu , lorsque les cieux se déploieront comme une draperie et que le Roi des anges, entouré des multitudes célestes, descendra vers nous. Alors, nos yeux nous feront saisir plus fortement et plus pleinement ce miracle. Imaginez ce que sera pour nous de contempler notre nature humaine transportée par les chérubins et escortée par toute l'armée angélique.

3. Considérez quelle sagesse et quel soin met saint Paul à chercher des expressions qui puissent rendre l'amour de Dieu pour les hommes ! Il ne dit pas simplement la grâce ni simplement les richesses de l'amour divin : que dit-il? Les richesses surabondantes de la grâce dans la bonté divine. (Eph. II, 7.) Et avec tout cela il ne trouve pas encore une expression qui soit à la hauteur de ce qu'il veut dire. Essayez de retenir entre vos mains un corps fluide; y missiez-vous cent mains, il coule et vous échappe. Ainsi en est-il de la bonté de Dieu. Quelles que soient la magnificence et l'ampleur des expressions dont vous voudrez la revêtir, vous ne parviendrez pas à l'y renfermer; son immensité échappera toujours aux misérables étreintes de vos paroles. Saint Paul en fit l'épreuve; et sentant l'énergie de son langage vaincue parla grandeur du sujet, il cessa de lutter, et se résuma en un seul mot. Lequel? Grâces soient à Dieu pour son inénarrable don! (II Cor. IX, 15.) En effet, aucune langue ne peut exprimer ni aucun esprit concevoir la divine Providence: c'est pourquoi l'Apôtre l'appelle un don inénarrable, et qu'ailleurs il affirme qu'elle est au-dessus de toute conception; voici sa phrase: La paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs. (Phil. IV, 7.)

 

J'ai développé les deux moyens apologétiques en faveur de la divine Providence, que j'avais annoncés: le premier, ce n'est pas Dieu qui nous a repoussés, c'est nous qui l'avons abandonné; le second, nous avons reçu plus que nous n'avons perdu. Je veux en ajouter un troisième: Quel est-il? Lors même que Dieu ne nous eût pas rendu plus que nous n'avions perdu, lors même qu'il se fût borné à nous enlever ce qu'il nous avait accordé, t'eût été assez pour faire ressortir les soins de sa providence envers nous, supposé, bien entendu, que nous lui eussions fourni un motif légitime de sévérité. Ce n'est pas seulement en donnant, mais encore en ôtant ce qu'il a donné que Dieu fait preuve d'amour. Une réflexion sur le paradis va nous le montrer clairement. Il nous donna le paradis, ce fut de sa part pure bonté; nous nous en sommes rendus indignes, ce fut de la nôtre sottise et ingratitude; il retira son présent à ceux qui ne le méritaient plus, ce fut encore par charité. Mais, direz-vous, quelle charité peut-il y avoir à reprendre ce qui a été donné? — Attendez que vous ayez tout entendu ! Songez un peu à ce qu'eût été Caïn, s'il eût habité le paradis après son fratricide ! Après avoir été chassé de cette bienheureuse demeure, après avoir été condamné au travail et aux misères de la vie, voyant sur sa tête la mort planer comme une menace perpétuelle, et devant ses yeux le malheur de ses parents, et sous ses pas les vestiges de la colère divine; si enfin enveloppé par tant de maux, il se précipita dans un tel excès de (151) méchanceté qu'il ne connut plus les lois de la nature, qu'il oublia la communauté de naissance et d'origine, qu'il égorgea celui qui ne lui avait fait aucun tort, qu'il versa le sang de son frère et en souilla sa main, qu'il résista au Seigneur qui l'exhortait à la paix, qu'il outragea son Créateur et déshonora ses parents, songez, s'il eût habité encore le paradis, songez à quelles horreurs d'iniquité il se fût emporté ! Si, retenu par tant de freins, il regimba jusqu'au meurtre, en quel abîme ne se fût-il pas précipité, ces obstacles une fois enlevés ?

Voulez-vous encore par l'exemple de notre commune mère apprendre combien il nous fut utile de quitter le séjour du paradis ? Eh bien! examinez ce que fut Eve avant la chute et ce qu'elle devint après ! Avant, elle jugea le diabolique séducteur, le détestable démon plus digne de foi que Dieu et ses prescriptions: à la première vue de l'arbre interdit, elle foula aux pieds la loi portée par le Seigneur; mais, après l'expulsion, combien elle fut meilleure et plus sage. Ayant enfanté un fils, elle dit : Par la grâce de Dieu, j'ai acquis un homme. (Gen. IV, 1.) C'est au Seigneur qu'elle recourt immédiatement, à ce même Seigneur qu'elle avait naguère méprisé; elle n'attribue la naissance de son fils ni aux lois de la nature ni à celles du mariage; c'est au Maître de la nature qu'elle porte sa reconnaissance, à lui qu'elle rend grâces. Elle, qui auparavant avait induit en péché son mari, elle édifia plus tard son fils et lui imposa un nom destiné à lui rappeler toujours qu'il était un présent de Dieu; et, quand elle devint mère encore une fois, elle s'écria : Dieu m'a suscité un rejeton à la place d'Abel que Caïn a tué. (Gen. IV, 25.) Elle garde souvenir de son malheur; mais, au lieu de s'en irriter, elle bénit Dieu, elle donne à son fils un nom qui exprime la faveur divine et qui fournit à cet enfant un motif perpétuel d'enseignement. Ainsi, en retirant ses présents, Dieu en accorde d'autres plus nombreux et plus grands : chassée du paradis, la femme apprend par son exil à connaître Dieu, elle gagne plus qu'elle ne perd. — Nais, s'il nous était avantageux de perdre le paradis, à quoi bon nous le donner dans le commencement? — Mon ami, ce fut pour donner une utile leçon à notre lâcheté. Si nos premiers parents eussent bien connu Dieu, bien veillé sur eux-mêmes, bien pratiqué la prudence et la modération, ils fussent demeurés en possession de leur dignité originelle; (151) mais, parce qu'ils déshonorèrent le don qu'ils avaient reçu, il leur fut utile de s'en voir dépouillés. Pourquoi Dieu les combla-t-il de ses dons dans le principe? Ce fut pour montrer qu'il nous aime, qu'il est toujours prêt à nous porter aux plus magnifiques honneurs; nous au contraire, nous sommes partout les propres auteurs de nos châtiments et de nos peines, nous nous privons par notre propre lâcheté des biens qui nous ont été accordés. Ainsi, un bon père de famille commence par permettre à son fils le séjour dans sa maison et la jouissance dans tous ses biens ; mais si plus tard il le voit se laisser corrompre par l'honneur même qu'il lui fait, il l'éloigne de sa table, il l'écarte de sa présence, il l'exile souvent loin de son toit afin que ce misérable enfant, instruit par cette chute et corrigé par cette humiliation, se rende digne de rentrer dans la maison et de prendre part à l'héritage paternel : voilà comment Dieu s'est conduit envers nous. Après avoir donné à l'homme le paradis, il l'en chassa, quand l'homme se fut montré indigne d'une telle faveur; il l'en chassa, afin que ce coupable, devenu par l'exil et par la honte meilleur et plus sage, méritât d'y rentrer. Quand il le vit corrigé, il le rappela en lui disant : Aujourd'hui tu seras avec moi en paradis. (Luc, XXIII, 43.) Comprenez-vous maintenant que c'est le fait d'une admirable Providence, non pas précisément de nous avoir donné le paradis, mais de nous en avoir chassés? Si l'homme ne l'eût pas quitté, il n'eût pas pu se montrer digne d'y rentrer.

4. Gravez donc profondément ces principes dans votre mémoire; et, si vous le voulez bien, appliquons-nous au sujet qui s'étend devant nous. Dieu donna aux hommes un langage unique : ce fut par bonté. Mais les hommes, au lieu d'employer convenablement ce don, en prirent occasion pour se jeter dans tous les excès de la folie. Dieu le leur retira : ce fut justement. En effet si la communauté de langage suffit pour les porter à un tel degré de démence qu'ils entreprirent de bâtir une tour qui s'élevât jusqu'au ciel, s'ils n'eussent pas été punis sur-le-champ, n'eus sent-ils pas conçu la prétention de s'emparer du gouvernement même du ciel? C'était impossible, je le sais; mais enfin, à ne considérer que leur intention, ils se rendirent coupables de cette criminelle impiété. Dieu, qui prévoyait ces conséquences, mit entre eux la division en divisant les (152) langues ; il le fallait, puisqu'ils avaient mal usé de 'l'unité du langage. Et considérez bien, je vous prie, la douce et bénigne charité de Dieu : Ils n'ont qu'un langage entre tous, dit-il, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci! (Gen. XI, 6.)

Pour quel motif, au lieu d'en venir brusquement à diviser les langues, avance-t-il d'abord une explication, une excuse, comme s'il avait à plaider sa cause devant un tribunal? Certes, personne ne pouvait lui demander : « qu'avez-vous fait? » Il a pouvoir et droit de faire tout ce qu'il veut. Néanmoins, comme s'il avait à rendre compte, il met en avant l'apologie de sa conduite afin de nous enseigner la pratique de la bonté et de la charité envers les hommes. Si le maître s'excuse devant des esclaves, et des esclaves qui l'ont offensé, à plus forte raison sommes-nous obligés de nous excuser les uns vis-à-vis des autres, lors même que nous avons eu à souffrir les plus graves injustices ! Voyez donc, je vous prie, comment Dieu s'excuse : Ils n'ont, dit-il, qu'un seul langage, et voilà qu'ils entreprennent de faire ceci (Ibid.) ! comme s'il disait : « que personne, en voyant la confusion des langages, ne m'en fasse un reproche; que personne ne s'imagine qu'elle ait été inhérente à la nature humaine dès le commencement de la création ! Le langage est un, la même langue est commune à tous (Ibid.); mais ils n'ont pas usé comme il faut de ce don.» Et, pour comprendre que Dieu ne voulait pas tant punir la faute déjà commise que corriger d'avance par une sage précaution les fautes futures, entendez ce qu'il ajoute : Mais maintenant ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent (Gen. XI); paroles dont voici le sens : « Si je ne les châtie pas, si je n'arrête pas le progrès de leurs péchés dès le début, ils ne mettront jamais fin à leurs crimes. » C'est en effet ce que signifient ces mots : « Ils ne réussiront à rien de tout ce qu'ils entreprennent, » c'est-à-dire, qu'ils ajouteront crimes sur crimes. Telle est la nature du mal : s'il n'est réprimé dès ses premiers commencements, pareil à la flamme qui dévore du bois sec, il s'élance à des hauteurs effrayantes. Voyez-vous que ce fut l'oeuvre d'une rare miséricorde que de nous ôter l'unité du langage ? la confusion des langues nous empêcha de nous enfoncer davantage dans l'iniquité. Retenez et fixez dans vos souvenirs cette pensée : que Dieu nous est bon et charitable, non-seulement quand il nous comble de bienfaits, mais aussi quand il nous punit; le châtiment compte pour une large part dans les oeuvres de sa bonté, il est un des caractères principaux de sa providence. Lors donc que vous voyez la famine, la peste, la sécheresse, les pluies incessantes, les bouleversements dé saisons ou tout autre fléau frapper le genre humain, ne murmurez pas, ne maudissez pas; adorez au contraire l'Auteur de toutes ces choses, et admirez sa sollicitude pour nous. Celui qui fait tout cela châtie le corps pour sauver l'âme. — Mais, dira-t-on, est-ce vraiment Dieu qui fait tout cela ? — Oui, c'est Dieu. Quand toute la ville et toute la terre seraient en face de moi, je n'hésiterais pas à le dire. Puisse ma voix retentir plus éclatante que la trompette! puissé-je moi-même m'élever au-dessus de tout le genre humain afin de proclamer hautement que c'est Dieu qui fait tout cela ! Ce n'est point par forfanterie que je parle ainsi; j'ai à côté le Prophète qui s'écrie et dit : Il n'y a dans la cité aucun mal, que le Seigneur ne l'ait fait. (Amos, III, 6.) Mais ce mot « le mal » est équivoque : je veux examiner la valeur exacte de l'un et de l'autre sens qu'on lui attribue, de crainte que l'ambiguïté d'une expression ne vous induise à confondre des choses essentiellement différentes et tomber dans des opinions blasphématoires.

5. Il y a un mal qui est vraiment le mal, comme la fornication, l'adultère, l'avarice, et mille autres abominations dignes de tout châtiment et de tout supplice. Il y a un autre mal, qui, à parler juste n'est pas le mal, quoiqu'il en porte le nom, comme la famine, la peste, la mort, la maladie et le reste de ce genre : tout cela n'est pas le mal. C'est pourquoi j'ai dit qu'il en porte seulement le nom. Si elles étaient vraiment le mal, ces choses ne pourraient devenir pour nous le principe d'une foule de biens; elles répriment notre orgueil, aiguillonnent notre paresse, stimulent notre activité, excitent notre attention. Lorsque le Seigneur les faisait périr, dit l'Ecriture, ils le recherchaient, ils revenaient sur leurs pas, ils accouraient à lui dès le matin. (Psal. LXXVII, 34.) L'Ecriture appelle ici mal ce qui nous corrige, ce qui nous fait honneur, ce qui nous rend plus zélés, ce qui nous mène à la sagesse, et non ce qui mérite condamnation et châtiment. Celui-ci n'est pas l'oeuvre de Dieu, mais l'oeuvre de notre libre volonté, et c'est pour le supprimer que celui-là fut établi. Le Prophète appelle (153) donc mal ces afflictions qui résultent pour nous du châtiment; mais il leur donne ce nom pour se conformer à l'opinion vulgaire des hommes plutôt que pour exprimer leur nature réelle : c'est parce que nous avons l'habitude d'appeler mal, non-seulement, les rapines et les adultères, et le reste pareil, mais encore toutes sortes de calamités que le Prophète emploie cette expression : Il n'y a aucun mal dans la cité, que le Seigneur ne l’ait fait. (Amos, III, 6.) Et Dieu signifia le même sens en disant par Isaïe : Moi, Dieu, qui fais la paix et qui produis le mal. (Isaïe, XLV, 7.) Ici encore il appelle mal les calamités de cette vie terrestre. Le Christ insinue dans l'Evangile la même signification en disant à ses disciples : A chaque jour suffit son mal, c'est-à-dire son affliction, sa misère. (Matth. VI, 3l,) Il ne faut pas approuver le médecin seulement, lorsqu'il conduit ses malades à la promenade dans les bosquets et les prairies, lorsqu'il les envoie aux bains et aux piscines, lorsqu'il leur ordonne un régime succulent; mais quand il leur impose la diète, les tourments de la faim et de la soif, quand il les retient au lit, quand il fait de leur chambre une vraie prison, quand il les enferme dans un rempart de couvertures, et les prive même de la lumière; quand il taille, tranche et brûle, quand il leur fait avaler les drogues les plus amères, alors encore il est médecin. Comment donc ! il ne serait pas absurde d'appeler médecin cet homme qui nous fait tant de mal, tandis que Dieu, s'il nous envoie quelque chose de ce genre., comme la faim ou la mort, nous le blasphémerons et nous lui dénierons le gouvernement providentiel du monde 1 Eh certes! Dieu est le vrai médecin, le seul médecin du corps et de l'âme : c'est pour çela que souvent, quand il surprend notre nature à s'enfler dans une orgueilleuse prospérité et à couver la fièvre du péché, il la guérit de ses maladies par la pauvreté, la disette, la mort, les chagrins et autres remèdes à lui connus. — Mais dit-on, les pauvres seuls ont à souffrir de la faim ! — Fort bien! mais il ne dispose pas seulement de la faim pour nous châtier, il a cent autres procédés;  s'il a corrigé plus d'une fois le pauvre par la faim, il a corrigé aussi le riche et le voluptueux par les accidents, les maladies, les morts subites. Il est habile, et il ne manque pas de ressources variées pour nous sauver.

Ainsi font encore les magistrats : ils n'ont pas seulement des honneurs et des couronnes à donner, et des largesses à distribuer aux habitants des villes ; ils ont aussi à punir, et souvent. C'est pourquoi ils tiennent toujours aiguisé le glaive de la justice, toujours prêts les cachots, les roues, les chevalets, les bourreaux, les mille sortes de supplices. Ce qu'est le bourreau pour le magistrat, la faim l'est pour Dieu elle est ce bourreau impitoyable qui nous force à réfléchir et à nous retirer du vice. Les cultivateurs tiennent la même conduite: ils ne se bornent pas à enfouir la racine de la vigne et à l'entourer d'une barrière; mais ils taillent et tranchent autour du cep de nombreux rejets aussi ont-ils besoin de la serpe autant que de la houe. Et pourtant nous ne songeons pas à les blâmer; nous les approuvons d'autant plus que nous les voyons abattre plus de membres inutiles et pourvoir à la vigueur de ceux qui restent par l'élagage des mauvais. Ne serait-il pas absurde de louer la conduite du père, du médecin, du juge et du cultivateur, de ne blâmer ni le père qui chasse de sa maison son fils, ni le médecin qui fait souffrir son malade, ni le juge qui punit le coupable, ni le cultivateur qui émonde sa vigne, tandis que nous poursuivrions de critiques et de récriminations sans fin ce Dieu, qui, pour nous tirer de cette ivresse où le vice nous a plongés, permet que la migraine nous travaille la tête ? Ne serait-ce pas le comble de la démence que de refuser au maître cette justification que nous octroyons volontiers à des hommes, ses serviteurs comme nous?

 

6. Je dis tout cela à l'intention de certains critiques de la Providence : je crains qu'en regimbant contre l'éperon ils n'ensanglantent eux-mêmes leurs pieds, et qu'en jetant des pierres au ciel ils ne se blessent au front. Mais j'ai à traiter une question plus sérieuse encore sans chercher davantage si c'est pour notre bien que Dieu nous a dépouillés de ses dons, je dis seulement que, s'il nous a ôté ce qu'il nous a donné, nul n'a droit de le trouver mauvais : car Dieu est maître de son bien. Dans le monde, nous témoignons à l'homme qui nous a fait l'avance de quelque argent une sincère reconnaissance pour tout le temps qu'il veut bien, nous laisser son prêt, et nous ne songeons pas à nous fâcher à cause du temps où il nous retirera ce qui lui appartient. Mais quand Dieu voudra nous redemander son bien, (154) le blâmerons-nous, dites-moi ? Ne serait-ce pas de la dernière sottise ? Ce n'est pas ce que fit le grand et généreux patriarche Job ! Il remercia le Seigneur non-seulement après avoir reçu ses dons, mais encore après en avoir été dépouillé, il dit : Le Seigneur m'a donné, le Seigneur m'a ôté: que son nom soit béni dans tous les siècles! (Job, I, 21.) Si nous sommes obligés, nous aussi, à rendre à Dieu des actions de grâces pareilles dans l'une comme dans l'autre fortune, si le retrait des faveurs accordées ne nous est pas moins utile que leur concession, quelle indulgence mériterons-nous, quand ce Maître si bon, si doux, si attentif, ce Maître plus habile que tous les médecins, plus indulgent que tous les pères, plus équitable que tous les juges, nous le payerons d'ingratitude et nous le maudirons au lieu de l'adorer? Quels hommes seraient plus insensés et plus stupides que ceux qui, au milieu d'un arrangement si parfait de toutes choses, nieraient que nous sommes gouvernés par une sagesse providentielle? Ainsi, ceux qui prétendraient que le soleil est froid et obscur donneraient par là même une preuve évidente de folie; de même ceux qui mettraient en doute la Providence s'exposeraient bien davantage à l'accusation de démence. Le soleil est moins brillant que la divine Providence n'est éclatante : et toutefois il y a des gens qui osent dire que les démons gouvernent nos affaires.

Ah ! vous avez un doux Maître ! il aime mieux rester en butte à vos blasphèmes que de vous faire éprouver, en vous abandonnant aux démons, la façon dont les démons vous gouverneraient; s'il le faisait, vous reconnaîtriez par votre propre expérience quelle est leur méchanceté. Mais je puis tout de suite vous la représenter comme en un petit modèle. Certains possédés, sortis des sépulcres, étant un jour accourus à la rencontre de Notre-Seigneur, les démons- le conjurèrent de permettre qu'ils entrassent dans les corps de pourceaux qui se trouvaient là : le Seigneur les y autorisa, et sur-le-champ ces animaux prenant leur course se précipitèrent dans les flots du lac. (Matth. VIII, 28.) Voilà comment les démons gouvernent. Et certes ils n'avaient pas querelle avec ces pourceaux; mais contre vous ils ont engagé une guerre implacable, un combat à outrance, contre vous ils nourrissent une haine immortelle. Puisqu'ils n'ont pas pu tolérer même un instant ces animaux avec lesquels ils n'avaient rien à démêler, que ne nous feraient-ils pas a nous leurs ennemis, à nous qui les blessons sans cesse, s'ils nous tenaient sous leurs mains? De quels maux irrémédiables ne nous écraseraient, ils pas? Dieu permit qu'ils se ruassent dans cette troupe de pourceaux, afin de montrer aux gens raisonnables par l'exemple de ces animaux sans raison jusqu'à quel excès se porte la malice .des démons. Il devient manifeste pour tout le monde que les démons agiraient sur les possédés comme sur les pourceaux, si Dieu ne prenait soin de ces malheureux jusque dans leurs fureurs maniaques.

Maintenant donc, quand vous verrez un homme agité du démon, adorez d'une part le Seigneur, et de l'autre reconnaissez la méchanceté de l'esprit infernal : car les possédés vous offrent un exemple de ces deux choses, bonté de Dieu, perversité du démon: la perversité du dé. mon qui tourmente l'âme dont il s'est emparé, la bonté de Dieu qui contient et réprime cet envahisseur brutal dont tout le désir est de précipiter l'homme dans l'abîme, qui l'empêche de déployer en entier sa funeste puissance,qui ne l'autorise à employer de violence que ce qui suffit à corriger l'homme et à manifester la scélératesse du diable. Voulez-vous voir encore par un exemple de quelle manière gouverne le démon, quand Dieu le tolère à exercer quelque peu sa puissance ? Eh bien ! rappelez à vos souvenirs les troupeaux de Job, ses boeufs et ses brebis qu'il fit tous périr en un clin-d'oeil, rappelez-vous la mort lamentable des enfants du patriarche, et les plaies hideuses qui rongèrent son corps , et vous reconnaîtrez la cruauté, la barbarie, la haine féroce de Pes. prit mauvais, et vous apprendrez avec certitude que, si Dieu livrait le monde à son pouvoir, il saccagerait et ruinerait tout, il nous ferait subir le même sort qu'aux pourceaux, aux boeufs et aux brebis dont il est question, il trouverait au-dessous de ses forces de nous épargner pendant une seule minute. Sous le gouvernement des démons, nous ne serions pas en meilleure situation que les possédés : que dis-je ! nous serions en pire état, car Dieu ne livre pas complètement ces malheureux à la tyrannie diabolique, autrement ils auraient à souffrir de plus terribles maux que ceux qu'ils endurent. le demanderais volontiers aux gens qui émettent de pareilles opinions quelle confusion ils découvrent dans l'ordre présent des choses pour en attribuer la direction au démon ? Certes ne (155) voyons-nous pas depuis tant et tant d'années le soleil parcourir quotidiennement et régulièrement sa carrière, les groupes si variés des étoiles conserver leur disposition respective, la lune suivre invariablement ses phases, le jour et la nuit se succéder sans interruption, tous les êtres enfin sur nos têtes et sous nos pieds, pareil à un choeur harmonieux, ou plutôt mieux et plus exactement qu'en un choeur, conserver chacun son rang propre et ne rien changer à l'ordre dans lequel Dieu les a créés tous dès le commencement.

7. Mais, dit-on, à quoi nous sert que le ciel, le soleil, la lune, les astres et tout le reste soient soumis à un arrangement parfait, si nos propres affaires sont pleines de confusion et de désordre? — Quelle confusion, mon ami? et quel désordre? — Voici un homme qui s'enrichit, qui commet les violences, les rapines et les fraudes, qui dévore chaque jour le bien des pauvres; et pourtant il n'éprouve aucun accident fâcheux. En voilà un autre qui vit modestement, qui pratique la tempérance et la justice, qui s'entoure de toutes les vertus; et pourtant il est frappé par la maladie, par la pauvreté et par tous les maux. — Voilà donc ce qui vous scandalise ! — Oui, c'est cela ! — Mais, mon cher, si vous voyez punis un bon nombre de ceux qui vivent de rapines, et si vous voyez comblés de biens plusieurs de ceux qui vivent dans la piété, pourquoi n'en louez-vous pas Dieu? — Parce que cela me scandalise encore davantage. Pourquoi, sur deux méchants, l'un est-il puni pendant que l'autre échappe au châtiment et poursuit tranquillement sa route? Et pourquoi, sur deux justes, l'un est-il honoré pendant que l'autre demeure sous le poids des afflictions? — Cela est une des dispositions fondamentales de la Providence. Si tous les méchants étaient punis sur cette terre et tous les bons récompensés, le jour du jugement ne servirait à rien. Si au contraire aucun méchant n'était puni et aucun juste récompensé sur cette terre, les méchants deviendraient plus méchants encore, parce qu'ils auraient plus de paresse et de lâcheté que les bons; c'est alors que ceux qui veulent blasphémer auraient beau jeu pour accuser Dieu et pour nier sa providence. En effet, si dès lors qu'ils voient quelques méchants punis et quelques bons récompensés, ils ne laissent pas de prétendre que les affaires humaines ne sont nullement régies par la Providence divine; à quelles paroles et à quels propos ne s'emporteraient-ils pas, si cela même n'avait plus lieu? Tel est le motif pour lequel Dieu punit certains méchants et épargne les autres,récompense certains justes et laisse les autres. Il ne punit pas tous les méchants afin de vous prouver que la résurrection doit avoir lieu; il en punit quelques-uns afin d'inspirer aux autres une frayeur salutaire et de les rendre plus attentifs à leurs devoirs. Il récompense quelques justes, afin d'exciter par ces honneurs les autres à la vertu; il ne les récompense pas tous afin de vous enseigner qu'un temps viendra où il donnera à chacun la rémunération. Si tous recevaient sur cette terre ce qu'ils ont mérité, ils n'ajouteraient plus foi au dogme de la résurrection; si nul ne recevait ici-bas ce qu'il a mérité, plusieurs en deviendraient plus négligents. Ainsi donc, en punissant les uns et non les autres, Dieu agit pour le bien des uns et des autres; il réprime les vices de ceux-ci, il rend ceux-là plus sages encore par l'exemple du châtiment qu'il inflige. Ce raisonnement sort manifestement de certaines paroles du Christ. Comme on venait de lui annoncer qu'une tour en s'écroulant avait écrasé plusieurs hommes, il répondit : Quoi! pensez-vous que ceux-ci seulement étaient pécheurs ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne faites pénitence, vous souffrirez les mêmes maux. (Luc, XIII, 4.)

Comprenez-vous que, dans ce cas, les uns périrent à cause de leurs péchés et que les autres furent épargnés, non pas qu'ils fussent innocents, mais afin qu'ils devinssent meilleurs en suite du châtiment infligé à d'autres? — S'il en est ainsi, dit-on, ceux qui ont été frappés sont victimes d'une injustice, parce qu'ils auraient pu aussi se convertir et se rendre meilleurs. — Si Dieu eût prévu qu'ils fussent venus à pénitence, il ne les eût pas châtiés : en effet, s'il ne laisse pas de supporter avec une extrême patience un grand nombre de personnes qu'il sait ne devoir tirer aucun profit de sa bonté; s'il fait pour eux et leur offre tout ce qui dépend de lui pour les retirer de leur folie, serait-il possible qu'il privât du fruit de la conversion ceux que la punition d'autrui rendrait meilleurs? Les premiers ne sont donc victimes d'aucune injustice, puisque leurs afflictions sur la terre ne font que réprimer leur méchanceté et alléger proportionnellement tes peines qu'ils auront à subir dans l'autre vie ; (156) les seconds, ceux qui sont épargnés en ce monde, n'ont pas à se plaindre davantage; il eût été en leur pouvoir, s'ils l'eussent voulu, de tourner à leur propre conversion la bonté de Dieu, de bénir sa patience, de révérer sa douceur, de revenir à la vertu et de tirer de la punition d'autrui le gain de leur propre salut. S'ils se sont obstinés dans leurs vices, ne mettez pas Dieu en cause, puisqu'il ne les supporte patiemment que pour les ramener à lui : ce sont eux qui se rendent indignes du pardon, eux qui n'emploient pas comme ils doivent la longanimité de Dieu.

Mais ce n'est pas le seul motif que j'aie à faire valoir pour rendre raison de ce que les pécheurs ne sont pas tous punis en cette vie j'en ai un autre qui n'a pas moins de force. Lequel donc? C'est que, si Dieu frappait le pécheur aussitôt que le péché est commis, le genre humain aurait disparu depuis longtemps et ne serait pas arrivé par la succession continue des générations jusqu'au temps actuel. Pour apprécier la justesse de mes paroles, écoutez le Prophète : Seigneur, dit-il, si vous comptez toutes les iniquités, qui pourra subsister? (Psal. CXXIX, 3.) Examinons, si vous le voulez, cette parole. Laissant de côté l'inspection minutieuse de l'existence de chaque homme (car il est impossible de connaître en détail la vie de tous), traduisons en votre présence les péchés que tous nous sommes assurément sujets à commettre et nous verrons avec certitude que, si nous étions toujours punis pour chacune de ces fautes, nous aurions péri depuis longtemps. Celui qui appelle son frère fou est voué à la géhenne du feu, dit l'Evangile (Matth. V, 22) ; or y a-t-il parmi vous une seule personne qui ne se soit rendue coupable de ce péché ? Fallait-il, pour cela, livrer tous les hommes à la mort? En ce cas, depuis longtemps et bien longtemps le genre humain serait détruit. Celui qui jure, dit encore l'Evangile, même s'il jure selon la vérité, fait une oeuvre de l'esprit mauvais. (Matth. V, 37.) Or qui n'a jamais juré? je dirai plus :qui n'a jamais parjuré? Celui qui regarde une femme d'un oeil libertin, dit Notre-Seigneur, commet un véritable adultère. (Matth. V, 28.) Or n'est-il pas aisé de rencontrer nombre de gens coupables de ce péché? Dès lors que ces fautes que nous confessons sont tellement graves, dès lors surtout que chacune d'elles prise à part nous vaut un supplice inévitable, si vous supputez encore et si vous ajoutez vos péchés occultes, vous apprendrez à reconnaître cette bonne et gracieuse providence de Dieu qui se garde de vous infliger le châtiment à la mesure de vos crimes. S'il vous arrive de voir tel ou tel commettre la rapine et la fraude sans recevoir sa punition, commencez par examiner votre conscience, discuter votre vie, et rechercher vos propres fautes; alors vous comprendrez qu'il vous est avantageux, à vous tout le premier, que chacun de nos péchés ne soit pas châtié sur-le-champ. Hélas ! beaucoup d'entre nous ne sont si sévères dans leurs sentences que parce qu'ils considèrent les autres plutôt qu'eux-mêmes; laissant de côté notre situation personnelle, nous contrôlons celle de notre prochain. Ne faisons plus de la sorte, agissons tout à l'opposé : quand nous verrons quelque juste affligé, rappelons-nous Job. Quelque saint que soit un homme, il ne le sera jamais plus que Job, jamais autant à beaucoup près; et, quand il souffrirait des maux par milliers, il ne souffrira jamais autant que ce patriarche,

8. Saisis de ces pensées, n'allez plus récriminer contre le Seigneur ; vous comprenez bien que si Dieu laisse l'homme juste sous le poids de telles calamités, ce n'est pas qu'il l'abandonne, mais c'est qu'il veut le couronner et le glorifier de plus en plus. Et, si vous voyez un pécheur puni, souvenez-vous du paralytique qui pendant trente ans fut cloué sur son grabat. (Joan. V, 5.) C'est pour ses péchés qu'il fut livré à la maladie; écoutez le Christ qui l'atteste en ces termes : Voilà que tu es guéri ne pêche plus, de peur qu'il ne l'arrive quelque chose de pire (Ibid.) Ainsi, ou bien nous payons en ce monde la dette de nos fautes quand nous sommes punis, ou bien nous recevons de quoi tresser notre immortelle couronne, quand nous souffrons malgré une vie constamment juste. C'est pourquoi, que nous vivions dans le péché ou dans la vertu, l'affliction nous est utile: tantôt elle nous rend dignes d'une gloire plus brillante, tantôt elle nous rend plus sages et allège notre châtiment futur. Que nous puissions, en subissant notre peine sur cette terre et en supportant tout avec actions de grâces, adoucir les rigueurs de notre punition dans l'autre vie, j'en appelle à saint Paul: écoutez sa parole. Voici pourquoi il y a parmi vous beaucoup de malades et de languissants, beaucoup qui dorment du sommeil de la mort si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne (157) serions pas jugés de Dieu; et même lorsque nous sommes jugés de la sorte, le Seigneur nous châtie durant cette vie, afin que nous ne soyions pas condamnés avec le monde dans l'éternité. (I Cor. XI, 30, 32.)

Maintenant, tout étant bien compris, raisonnez avec une prudente sagesse sur la providence divine et fermez la bouche à ceux qui la nient. Si quelque événement dépasse la portée de notre compréhension, n'allons pas pour cela nous imaginer que nos affaires ne sont plus dirigées par la volonté de Dieu; mais, contents d'apercevoir en certaines parties sa présence, laissons le champ libre à son infaillible sagesse dans celles qui nous échappent. S'il est impossible à un homme ignorant de comprendre les procédés ingénieux d'un art fout humain, à plus forte raison est-il impossible à l'intelligence humaine de comprendre l'infini de la providence de Dieu. Car ses jugements sont inscrutables et ses voies ne peuvent être suivies. (Rom. XI, 33.) Toutefois, comme nous pouvons conclure de quelques détails pour l'ensemble, la certitude et l'évidence de notre foi, rendons de tout grâces à Dieu. Du reste, il y a encore pour ceux qui tiennent à philosopher sur la providence un argument irréfutable : demandons à nos adversaires : « Est-ce que Dieu existe ? » S'ils répondent que Dieu n'existe pas, ils ne sont pas dignes d'une réplique ; ceux qui nient l'existence de Dieu ne méritent pas qu'on leur réponde plus que ne le méritent les fous. Un navire, chargé d'un petit nombre de matelots et de passagers, ne peut pas, fût-ce seulement l'espace d'un stade, faire bonne route si le pilote ne tient pas le gouvernail en main combien à plus forte raison ce monde immense, qui renferme tant de corps, composé d'éléments divers, n'aurait-il pas subsisté depuis tant de siècles sans une providence qui le gouvernât, le conservât, le dirigeât tout entier. Si, respectant le témoignage universel que rendent les hommes et l'expérience que donnent les faits eux-mêmes, ils confessent l'existence de Dieu, disons-leur : si Dieu existe (comme de fait il existe), il s'ensuit qu'il est juste; s'il ne l'était pas, il ne serait pas Dieu ; s'il est juste, il doit rendre à chacun selon son mérite. Or, nous voyons qu'ici-bas tous ne reçoivent pas selon leurs oeuvres : donc il est nécessaire que nous puissions espérer une autre rémunération qui mette dans tout son jour la justice éternelle, et qui rende à chacun ce qui lui est dû en proportion de son mérite. Ce raisonnement nous mène à conclure non-seulement la providence, mais encore le dogme de la résurrection. Pénétrés de ces idées, méditons nous-mêmes avec soin et enseignons aux autres ces deux grandes vérités : providence et résurrection. Appliquons tout notre zèle à fermer la bouche à ceux qui ont la rage de blasphémer contre Dieu et glorifions le Seigneur en toutes choses. De la sorte, nous mériterons de plus en plus sa gracieuse protection, nous obtiendrons abondamment son secours, nous nous affranchirons du vrai mal, nous acquerrons les biens éternels par la grâce et la charité de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Treizième Jour

Prions, pour que le bon Dieu nous donne le désir de faire bien aimer la Sainte Vierge.

Saint Joseph avait une tendre affection pour Marie

Il l’aimait à cause de ses vertus. « Marie, dit un pieux auteur, était aux plus petits soins pour S. Joseph ; elle s’informait de ses goûts, de son travail, de ses besoins ; elle veillait à ce que rien ne lui manquât ; elle était toujours disposée à faire sa volonté. » Le cœur de Joseph comprenait ces délicatesses et il cherchait à prouver sa reconnaissance. Il aimait surtout Marie, parce qu’elle était la mère de Jésus !

N’ai-je pas, moi aussi, les mêmes raisons pour aimer Marie ?... Ah ! si je cherchais à examiner ce que Marie fait pour moi, ne la verrais-je pas aux petits soins ? N’est-ce pas Marie qui me donne Jésus ? Aussi, je vous aime, je vous aime, ô Marie !
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Quatorzième Jour

Prions pour les personnes trop délicates qui ne veulent rien supporter

Saint Joseph a été éprouvé par les souffrances

Jésus n’a pas épargné les douleurs à sa Mère, il ne devait pas les épargner à celui qu’il appelait son Père sur la terre… La douleur purifie les coupables, elle sanctifie les justes. Ne méditons que sur celle qui fut la plus déchirante : la perte de Jésus… Perdre Jésus avec cette pensée : il est peut-être à cette heure entre les mains qui doivent lui donner la mort, et je ne le verrai plus… et cette autre encore plus terrible : je l’ai perdu, peut-être par ma faute ! Oh ! qui dira ce que ces pensées éveillent d’angoisses dans une âme tendre, aimante, dévouée !... Ajoutez à la douleur de Joseph, la vue des larmes, des terreurs, des inquiétudes de Marie désolée. Pauvre Père ! qui pleure, lui aussi, et dit à Dieu : « Mon Dieu ! rendez à Marie son Jésus et prenez ma vie ! »

Attendez-vous à souffrir… mais demandez la grâce à S. Joseph de n’avoir pas à souffrir de la perte de Jésus.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

Byzantin Hagiography Workshop:

TRAVAILLER TOUJOURS SOUS LE REGARD DU CHRIST

Nous voulons Dieu dans les usines, 
Nous le voulons à l'atelier,
Près des métiers et des machines,
Dans les bureaux sur les chantier.

 
 
 
Un de nos vieux amis a travaillé pendant des années comme directeur du personnel dans une grande usine de machines à coudre suisse. Il passait ses journées confronté à des travailleurs mécontents, avec leurs demandes incessantes et souvent des attitudes hostiles. Son siège devant ceux qui venaient se plaindre,  était disposé en face de son bureau de telle sorte qu'il pouvait porter son regard  sur le mur du fond derrière eux. Là, il avait placé un crucifix. Il était hors de la vue de ses visiteurs. Il pouvait cependant le voir, et, par conséquent il pouvait les entretenir et  toute la conversation dans la présence et la puissance de la Croix. Il  rendit un travail impossible plus tolérable, dit-il, et il apprit à placer tout le monde, dont lui-même, à la lumière rayonnante du Christ crucifié et ressuscité.
 
Nous pouvons faire la même chose. Au cours de ce pèlerinage de carême en particulier, nous pouvons "combler l'écart" entre ce que nous croyons et la manière dont nous nous comportons, en adoptant une attitude de prière continuelle. Comme notre ami dans l'usine de machines à coudre, nous pouvons grandir en service, dans la charité et la compassion, en nous plaçant calmement, patiemment, mais avec persistance nous-mêmes et les uns les autres en présence de Celui qui est "partout présent et Qui remplit toutes choses, "
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
A Lenten Possibility
Written by the Very Rev. John Breck 

DE CONCERT AVEC LES ANGES...

 

Quand les journalistes ont demandé à ce petit garçon de 8 ans comment il a réussi à extraire son papa écrasé sous une voiture, JT Parker a une réponse très simple : “Les anges” !

L’expérience de JT Parker et de son papa a été mise en lumière la semaine dernière, par la Croix Rouge américaine du Grand Idaho, quand le jeune garçon est devenu l’un des 11 héros 2017, « East Idaho Real Heroes ». L’été dernier, Stephen Parker réparait sa voiture chez lui, avec ses fils JT (8 ans) et Mason (17 ans), au moment où le cric a lâché et où la voiture s’est écrasée sur le père de famille. Malheureusement le fils aîné, Mason venait de rentrer soigner une plaie qu’il avait à la main au moment où le drame s’est produit.

“Je ne pouvais pas bouger du tout. J’étais totalement pris au piège, puis je me suis évanoui.”

Mason n’entendait pas les appels à l’aide. JT a alors replacé le cric lui-même et a sauté sur la poignée pour surélever la voiture. Malgré ses 25 kilos, la voiture a commencé à s’élever à nouveau. Il a ensuite pu retrouver Mason qui a appelé les secours.

Stephen avait 13 côtes cassées, mais aucun dommage interne. Pour la famille, il est impossible que JT ait pu réussir à actionner le cric avec ses 25 kilos. Ils ont même demandé à JT de relever la voiture avec le cric, mais il n’y est pas arrivé. Et quand les journalistes lui demandent d’où lui est venue cette force, la réponse est simple : “Les anges”. Pour Jodi, la maman :

« C’est un miracle. Il n’y a pas d’autres façons de le décrire… Il n’y a aucun moyen pour que ce petit garçon ait pu le faire. Je ressens que j’ai la responsabilité maintenant de dire aux gens qu’il existe encore des miracles. »

La rédaction

Source : CNN via:https://www.infochretienne.com/

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nuit des temoins grande

Communiqué

Pour la 9ème année consécutive, l’Aide à l’Église en Détresse (AED) organise du 23 au 27 mars 2017, la « Nuit des Témoins », des soirées dédiées à ceux qui souffrent de persécution à cause de leur foi. Au cours de ces soirées rendant hommage aux chrétiens persécutés, les portraits des prêtres et religieux tués dans l’année au Mexique, en République démocratique du Congo, en France et dans d’autres pays seront portés en procession. Trois personnalités apporteront leur témoignage inédit sur la situation des chrétiens en Syrie, au Niger et en Corée du Nord, pays qui font l’actualité :

  • Père Jacques MOURAD (Syrie) : « Soit tu te convertis, soit on te décapite! » Cette phrase, le Père Jacques, moine syrien, l’a entendue pendant les cinq mois durant lesquels il a été otage de l’État islamique en 2015.
  • Mère Marie-Catherine KINGBO (Niger) : « Plus d’une fois, nous avons été victimes de jets de pierre sur notre toit, et la croix que nous portons gêne !» témoigne la supérieure de la congrégation des Servantes du Christ, fondatrice de cette communauté en pleine région musulmane.
  • Père Philippe BLOT (Corée du Nord) : « Je ne peux plus rester dans le silence, je dois parler pour eux !» Depuis six ans, le Père Blot, missionnaire, risque sa vie pour aider des réfugiés Nord-Coréens à fuir leur pays. Il est devenu leur porte-parole.

Pour leur hommage aux chrétiens persécutés et répondre à l’invitation de prière du Pape pour ce mois de mars, l’AED se rendra dans 5 villes :

  • Reims : Jeudi 23 mars à 20 h, église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet
  • Paris : Vendredi 24 mars à 20 h, cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau (messe à 18 h 15)
  • Sainte Anne d’Auray : Samedi 25 mars à 20 h 30, basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène
  • Monaco : Dimanche 26 mars à 20 h 30, église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi
  • Perpignan : Lundi 27 mars à 20 h, chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

Retrouvez tous les détails sur l’événement et nos trois témoins ici 

nuit des temoins aed - copie

We Christians...should watch our heart even when our eyes are closed in sleep; as the Song of Songs says of the Church, 'I sleep, but my heart is awake.' Therefore the apostles warns us earnestly and wisely: 'Persevere in prayer and be watchful in it' - meaning that, when God sees we are attentive at prayer, we can obtain what we ask of Him. St Cyprian of Carthage - The Lord's Prayer

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CATECHESE:

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Jeunes mariés, apprenez à parler à votre épouse! (saint Jean)
 
Ne parle jamais à ta femme de façon banale, mais avec des compliments, avec respect et beaucoup d'amour. Dis-lui que tu l'aimes plus que ta propre vie, parce que cette vie présente n'est rien, et que ton seul espoir est que vous traversiez ensemble cette vie-ci d'une manière telle que dans le monde à venir, vous serez unis dans l'Amour parfait.

Dis-lui, "notre temps ici est bref, éphémère, mais si nous sommes agréables à Dieu, nous pouvons échanger cette vie contre celle du Royaume à venir. Ensuite, nous serons parfaitement unis à la fois avec le Christ et l'un avec l'autre, et notre bonheur n'aura pas de fin. J'apprécie ton amour par dessus tout, et rien ne pourrait m'être aussi amer ou douloureux que si nous étions désaccord. Même si je devais tout perdre, tout malheur me sera tolérable si seulement tu veux bien me rester fidèle."

Montre-lui que tu apprécie sa compagnie, et que tu préfères être à la maison que sortir au marché. Manifeste-lui ton estime en présence de vos amis et de vos enfants. Loue-la pour ses bonnes actions, montre ton admiration. Et si elle devait faire quelque chose de stupide, conseille-la patiemment. Priez ensemble à la maison. Allez ensemble à l'église; et quand vous en revenez à la maison, discutez ensemble de la signification des Lectures et prières. Si votre mariage est ainsi, votre perfection rivalisera avec celle des plus saints des moines.
Saint Jean Chrysostome, A propos du mariage chrétien

 


St. John Chrysostom’s advice to young husbands: Speaking with your wife . . . .

Never speak to your wife in a mundane way but with compliments, with respect and with much love. Tell her that you love her more than your own life, because this present life is nothing, and that your only hope is that the two of you pass through this life in such a way that in the world to come, you will be united in perfect love.

Say to her, ‘Our time here is brief and fleeting, but if we are pleasing to God, we can exchange this life for the Kingdom to come. Then we will be perfectly one both with Christ and with each other, and our pleasure will know no bounds. I value your love above all things, and nothing would be so bitter or painful to me as our being at odds with each other. Even if I lose everything, any affliction is tolerable if you will be true to me.’

Show her that you value her company, and prefer being at home to being out at the marketplace. Esteem her in the presence of your friends and children. Praise and show admiration for her good acts; and if she ever does anything foolish, advise her patiently. Pray together at home and go to Church; when you come back home, let each ask the other the meaning of the readings and the prayers. If your marriage is like this, your perfection will rival the holiest of monks.
Saint John Chrysostom

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

----------------------------------------------

Aucun texte alternatif disponible.

 
Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

28 MARS:

Pèlerinage à Lisieux et Dozulé

(Départ après la Messe de 7h, retour vers 19h)

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Third Tuesday of Great Lent

mardi, 14 mars 2017

Evening:
St. Mark 10: 17-27

Morning:
Exodus 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbs 3: 1-12
St. James 1: 27-2: 13
Ephesians 2: 1-18
St. Mark 4:1-20

___________________________

Troisième mardi du Grand Carême

Mardi, 14 mars 2017

Soir:
Saint Marc 10: 17-27

Matin:
Exode 20: 1-19
Job 31: 1-15
Proverbes 3: 1-12
Saint Jacques 1: 27-2: 13
Éphésiens 2: 1-18
Saint Marc 4: 1-20

___________________________

 Pour exister nous voulons être le plus grand 
Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé. 

(Mt 23, 11-12)


Le péché joint à nos blessures personnelles font que nous aimerions toujours nous distinguer des autres…et très souvent pour être au-dessus d'eux en les condamnant d'autant plus sévèrement que nous n'acceptons pas ces failles ou ces défauts qui gisent en nous-même et qu'ils nous renvoient comme par un effet de miroir étant entendu que "l'enfer, c'est les autres". 

Nous avons tellement besoin de nous rassurer, de sentir que nous valons quelque chose ! Finalement l’orgueil est le signe d’une grande pauvreté.Il faut donc nous reconnaître dans ce qui constitue la vérité de notre être pour confier au Seigneur l'eau de nos vies afin qu'il guérisse nos blessures et transforme cette eau parfois souillée en un vin capiteux.

 Le plus grand dans l'Eglise et la Société est celui qui sert 
Dans l’Évangile, Jésus nous donne la clef : le plus grand est celui qui sert. Et Jésus joint l’exemple à la parole en se mettant à genoux devant ses disciples pour leur laver les pieds le soir du jeudi saint.

Nous avons là , en Eglise, mais aussi pour la Société Civile,  l’exemple de ce que doit être la véritable autorité,  l’authentique pouvoir : celui qui a le pouvoir est celui qui sert. 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je vis mon autorité de Métropolite, d'Evêque, de Prêtre, de,Parent  comme un véritable service des autres et non comme un pouvoir sur les autres. "Nous ne sommes pas des "dresseurs de chiens", nous édifions une société fraternelle ! 

Dans cet esprit, je rends un service concret à quelqu'un.

Спас в Силах 1660-е годы. Москва. Дерево, левкас, темпера; ковчег. Из деисусного чина. 132,5х95,3 см kotlovka.ru Сокровища ЦАК МПДА:

Par Saint Paschase Radbert

(?-v. 849), moine bénédictin 
Commentaire sur l'évangile de Matthieu, 10, 23 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 153 rev.) 

 

« Vous n'avez qu'un seul maître, le Christ »

 

Si quelqu'un trouve bon de désirer une haute charge dans l'Église (cf 1Tm 3,1), qu'il désire l'œuvre que celle-ci permet de réaliser et non l'honneur qui lui est attaché ; qu'il désire aider et servir tous les hommes, plutôt qu'être aidé et servi par tous.

Car le désir d'être servi procède de l'orgueil, comme celui des pharisiens, et le désir de servir naît de la sagesse et de l'enseignement du Christ.

Ceux qui cherchent les honneurs pour eux-mêmes sont ceux qui s'élèvent, et ceux qui se réjouissent d'apporter leur aide et de servir sont ceux qui s'abaissent pour que le Seigneur les élève. 

Le Christ n'a pas parlé ici de celui que le Seigneur élève, mais il a dit :

« Celui qui s'élève lui-même sera abaissé », de toute évidence par le Seigneur.

Il n'a pas parlé non plus de celui que le Seigneur abaisse, mais il a dit : « Celui qui s'abaisse volontairement sera élevé », en conséquence, par le Seigneur...

Ainsi, à peine le Christ s'est-il réservé tout particulièrement le titre de « maître » qu'il invoque la règle de sagesse en vertu de laquelle

« celui qui veut devenir grand doit être le serviteur de tous » (Mc 10,43)...

Cette règle, il l'avait exprimée en d'autres termes :

« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur »

(Mt 11,29). 

Dès lors, quiconque veut être son disciple ne doit pas tarder à apprendre cette sagesse du Christ, car « tout disciple accompli sera comme son maître »

(Lc 6,40).

Au contraire, celui qui aura refusé d'apprendre la sagesse enseignée par le Maître, loin de devenir un maître, ne sera même pas un disciple.

 :

Ô Marie,Mère de Miséricorde ,ô Marie, Trône de la Sagesse, priez pour nous qui avons recours à vous !

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11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 13:33

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“Those who do not speak the words of God with humility must be advised that when they apply medicine to the sick, they must first inspect the poison of their own infection, or else by attempting to heal others, they kill themselves.”

St Gregory the Great

Second Saturday of Great Lent

Saturdy, 11 march 2017:

Before Holy Qurbana:

Deuteronomy 30: 1 -7

Isaiah 35: 1-10
-----------

Holy Qurbana:

Acts 13: 37 -52

II Corinthians 8: 1- 9

St. Mark 1:21-31

_________________________________________

Deuxième samedi du Grand Carême

Samedi, 11 mars 2017:

Avant Saint Qurbana:

Deutéronome 30: 1-7

Isaïe 35: 1-10
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Saint Qurbana:

Actes 13: 37-52

II Corinthiens 8: 1-9

Saint Marc 1: 21-31

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Aucun texte alternatif disponible.

 

Par Saint Jérôme

(347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église 
Homélies sur Marc, n°6, SC 494 (p. 165,167,161,172, trad. SC)
 

 

Le Christ, annoncé par la Loi et les prophètes, unique Sauveur du genre humain.

 

« Et Pierre répondit à Jésus :

Rabbi il est bon que nous soyons ici. »

Quand je lis les Écritures et que je comprends spirituellement quelque enseignement sublime, moi aussi je ne veux pas descendre de là, je ne veux pas descendre à des réalités plus humbles : je veux faire dans mon cœur une tente pour le Christ, la Loi et les prophètes.

Mais Jésus qui est venu pour sauver ce qui était perdu, qui n’est pas venu pour sauver ceux qui sont saints mais ceux qui se portent mal, sait que, s’Il reste sur la montagne, s’Il ne redescend sur terre, le genre humain ne sera pas sauvé. 

« Et aussitôt regardant tout autour d’eux, ils ne virent personne. »

Quand je lis l’Évangile et que j’y vois des témoignages de la Loi et des prophètes, c’est le Christ seul que je considère :

je n’ai vu Moïse, je n’ai vu les prophètes, que pour comprendre qu’ils parlaient du Christ.

Lorsqu’enfin j’arrive à la splendeur du Christ et que j’aperçois en quelque sorte la lumière resplendissante du soleil éclatant, je ne peux voir la lumière d’une lanterne.

Si l’on allume une lanterne en plein jour, peut-elle éclairer ?

SI le soleil brille, la lumière d’une lanterne est invisible : ainsi, en présence du Christ, la Loi et les prophètes, en comparaison, sont totalement invisibles.

Je ne critique pas la Loi et les prophètes, bien plutôt je les loue parce qu’ils annoncent le Christ ; mais je lis la Loi et les prophètes sans vouloir m’enfermer dans la Loi et les prophètes, mais afin de parvenir, à travers la Loi et les prophètes, au Christ.

À Lui, avec le Père et l’Esprit Saint, gloire et majesté pour l’infinité des siècles des siècles. Amen.

 

 La foi ne nous met pas à l'abri des problèmes 
"Il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes." 
Une phrase célèbre en Occident, une citation de sainte Thérèse d'Avila ne dit-elle pas ?

- "Si c'est ainsi que vous traitez vos amis Seigneur, je comprends que vous en ayez si peu !" 

En effet, notre foi chrétienne ne nous met à l'abri de rien : maladie, déconvenues familiales, problèmes financiers, drames en tous genres…Et ceci, n'est que le lot de tout un chacun par lequel nous pouvons nous unir au Chef du Corps de l'Eglise: le Christ Roi des Martyrs, mais que dire de ceux de nos frères et soeurs d'Orient qui sont souvent appelé à le suivre jusqu'au don suprême de leur vie pour que, tombant en terre, la semence humaine soit source missionnaire pour l'Eglise!...

Chrétiens ou non chrétiens, nous sommes logés à la même enseigne. Le Seigneur nous l'enseigne : la foi n'est pas une assurance tous risques !

 La foi est un compagnonnage avec le Christ 
Alors, à quoi bon être chrétien ?

La foi naît de la rencontre avec Jésus-Christ, et avec l'être aimé, nous partageons tout, en l'occurrence la joie de la Transfiguration et la souffrance de la Passion.

La foi n'est pas un parapluie dans la tempête, elle est un compagnonnage de tout instant avec le Christ Tête de l'Eglise, le Nouvel Adam. Nous sommes ses frères, ses soeurs, recevant de Lui la Vie dans l'Esprit, si nous nous plaçons résolument dans la dynamique de conversion à laquelle Il nous invite, nous devenons "Sel de la terre", "Lumière du monde".

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je choisis de tourner mon regard vers le Seigneur. Je pense à lui avant de penser à moi et, si je suis tenté de me recroqueviller sur mes petits "bobos", je m'engage davantage dans le Service de Ses Frères et Soeurs, mes Frères et soeurs...

Je lui dis ma joie de tout partager avec lui le souci du salut du monde, je veille à ne pas le blesser, à ne pas faire comme s'il n'était pas là, bref je l'aime !

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La prière
par P. Christophe Klitou 
Ainsi, nous devrions regarder nos infirmités et nos difficultés comme des bénédictions de Dieu car elles sont souvent pour nous un ressourcement de notre foi. Nous devrions nous rappeler que rien dans notre vie n'arrive sans raison. Cela ne signifie pas que les maladies et les ennuis viennent de Dieu. Ils sont le résultat et les conséquences de la chute, mais en les acceptant comme une bénédiction, nous les utilisons pour notre croissance spirituelle. Lorsque des problèmes de santé surviennent Les gens disent souvent dans leur cœur : Pourquoi moi ô Dieu, pourquoi as-Tu permis que cela arrive à moi, de toutes les personnes qui crois en Toi, qui vais à l'église chaque dimanche, pourquoi as-Tu gardé en bonne santé cette personne qui ne croit pas en Toi, et qui plus est a agi avec moi de cette façon. Cette attitude révèle que nous n'avons que l'amour de nous-mêmes, notre principale préoccupation, c'est nous et cela révèle certainement notre manque de foi en Dieu. D'autre part, si nous acceptons tout comme un dessein de Dieu, alors nos peines, nos faiblesses deviennent des instruments qui nous aident à nous rapprocher de l'amour de Dieu. C'est pourquoi les personnes saintes ne prient jamais pour leurs afflictions, mais seulement pour obtenir la miséricorde de Dieu. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas prier pour les autres quand ils sont dans le besoin. Prier pour les autres est un acte d'amour et comme Dieu est amour et aime toute l'humanité, alors nous devons aussi montrer notre amour envers l'humanité tout entière. Le moyen le plus pratique pour nous de montrer de l'amour pour les autres est de prier pour eux.
Habituellement, la première phase où quelqu'un va demander l'intervention de Dieu est comme nous l'avons déjà dit, lorsque ou bien eux-mêmes ou bien un proche est atteint d'une maladie grave. C’est alors qu'ils se souviennent de Dieu et recherchent un miracle. S'il n'y avait pas la maladie alors ils ne se souviendraient pas qu'il y a un Dieu, aussi la maladie est en fait une bénédiction: elle oblige la personne à accepter qu'il y a un Dieu et pour la première fois ils tendent la main vers Dieu pour demander son aide. Une communion avec Dieu a commencé là où avant cela n’existait pas. Dans ces premières phases de la prière Dieu répond souvent et donne à la personne plus d'occasions de le rechercher. Si la personne répond positivement alors Dieu, lentement, le guide vers ce qui est nécessaire à son salut.(Source:"Religion Orthodoxe")

 

Chers amis. Aloho m'barekh.
Ce samedi 12 mars , à Paris, la Fédération européenne pour la vie « Un de nous » organise son premier Forum européen pour la Vie, afin de « débattre, rencontrer des personnalités et des citoyens de nombreux pays, se mobiliser, lancer une force d’action en Europe », Je n'ai pas eu le temps, parcourant la France de long en large pour desservir nos paroisses, "relais paroissiaux", visiter les malades et personnes isolées (En raison du manque de prêtres dont souffre notre Métropolie ), de me renseigner de l'échos que les autres juridictions Orthodoxes entendent donner à cet événement pourtant essentiel. 
En ce qui concerne notre Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma, je rappelle à notre clergé et nos fidèles et amis leur devoir d'amour et de vérité à soutenir par tous les moyens possibles, notamment la prière, cette initiative cruciale.
En cette période du "Grand Carême", je leur rappelle aussi qu'il convient à des Chrétiens dignes de ce nom d'ordonner les actes de leur vie à la doctrine vivifiante de la très Sainte Foi.
Que ce soutien que nous voulons apporter à cette belle initiative entre donc pour tous et chacun dans la dynamique de conversion qui doit être notre "ici et maintenant".
"C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le jour du salut"!...
Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose, métropolite. Nantes ce 9.III.2017

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Dear friends. Aloho m'barekh.
This Saturday, March 12, in Paris, the European Federation for Life "One of us" is organizing its first European Forum for Life to "debate, meet people and citizens of many countries, mobilize, 'Action in Europe', I have not had the time, traveling through France to and from our parishes, "relais paroissiaux", to visit the sick and isolated people (Due to the lack of priests suffering from our metropolis) , To learn from the echoes that the other Orthodox jurisdictions intend to give to this event, however essential.
With regard to our Metropolis of the Francophone Syro-Orthodox Church, Mar Thoma, I remind our clergy and our faithful and friends of their duty of love and truth to support by all possible means, including prayer, this crucial initiative .
In this period of "Great Lent," I also remind them that it is appropriate for Christians worthy of the name to order the acts of their lives to the life-giving doctrine of the Most Holy Faith.
That this support that we want to bring to this beautiful initiative thus enters for all and everyone in the dynamic of conversion which must be our "here and now".
"Now is the favorable time, now is the day of salvation"! ...
Your faithfulness in Our Lord.
+ Mor Philipose, Metropolitan. Nantes ce 9.III.2017

 

De même qu'une personne ne remarque pas quand elle grandit du stade d'enfant à celui d'adulte, ainsi la croissance spirituelle d'une personne se déroule de manière totalement invisible pour elle.
saint Barsanuphe d'Optina

 

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SAINT(S) DU JOUR:

Samedi 11:

 

SAINT FIRMIN

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Évêque d'Amiens et martyr 
(IVe siècle)

        Le père et la mère de saint Firmin, qui étaient des plus  riches et des plus considérables de la ville de Pampelune, en Espagne,  au IVe siècle, furent convertis à la foi par saint Honestus, prêtre de  Toulouse et disciple de saint Saturnin. Convaincus que de la première  éducation dépend ordinairement le reste de la vie, ils mirent leur fils  entre les mains de ce saint ecclésiastique, qui l'instruisit et le prit  pour compagnon de ses courses apostoliques. 

        Prêtre à  vingt-quatre ans, Firmin eut tant de succès dans ses prédications, que  saint Honorat, successeur de saint Saturnin à Toulouse, l'ordonna évêque,  pour évangéliser les païens. L'évêque missionnaire parcourut les  Gaules, évangélisa Agen, Clermont, Angers, Beauvais, essuyant plusieurs  fois la persécution, battu de verges, chargé de chaînes dans les  cachots.

        Amiens fut la dernière et la plus glorieuse  étape de l'apôtre, qui y fixa son siège. Dès les premiers jours, le  sénateur Faustinien fut converti avec toute sa famille. Firmin joignait  aux charmes de son éloquence le témoignage invincible d'une multitude de  miracles. Un jour, c'est un homme borgne qui en est l'objet ; le  lendemain, ce sont deux lépreux ; puis des aveugles, des boiteux, des  sourds, des muets, des paralytiques, des possédés du démon. Peu de temps  après son arrivée, les temples de Jupiter et de Mercure furent  complètement déserts. Firmin eut la tête tranchée.

 

Saint Sophrone, patriarche de Jérusalem

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Ayant gardé la loi jusqu'au moindre iota, 
Sophrone dans la gloire jusqu'au ciel monta. 
Son esprit restant sauf, sous les ans il succombe 
et Sophrone, le onze, descend vers la tombe. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Selon la sagesse ayant dès l'enfance mené ta vie, / tu méritas, vénérable Sophrone, la grâce de l'Esprit; / rayonnant de splendeur épiscopale, / tu t'illustras comme interprète de la foi. / Intercède à présent pour les fidèles te vénérant.

Cathisme, t. 4

De tes paroles tu ornas l'Église du Christ, / par tes œuvres tu honoras ta ressemblance avec Dieu, / par ta sagesse, Sophrone, Père saint, / tu éclairas le monde entier / et les grâces de ton enseignement / ont resplendi sur l'univers; / c'est pourquoi nous célébrons fidèlement ton souvenir.

Kondakion, t. 8

Toi qui as lutté avec un zèle divin / et dont la bouche a répandu les véritables enseignements, / toi qui as affermi l'Église par l'excellence de ton gouvernement / et l'as confiée à la communauté monastique des lieux saints, / vénérable Sophrone, patriarche de Jérusalem, / tu as publié de sages discours pour notre instruction, / et c'est à leur clarté que nous te chantons: / Réjouis-toi, brillante gloire de la vraie foi.

___________

VIE DU SAINT:

Notre saint Père Sophrone naquit à Damas, la patrie des mélodes, vers 550. Doué de rares aptitudes intellectuelles et d’un grand talent poétique, il y fit ses études et obtint le titre de « sophiste » . Demeurant insatisfait par les sciences et désirant une plus haute perfection, il entreprit un pèlerinage en Palestine, en vue de vénérer les Lieux saints et de s’entretenir avec les ascètes vivant dans les monastères et dans les déserts. Il parvint au monastère fondé par saint Théodose [11 janv.] et y trouva là l’homme selon son cœur, Jean Moschos. Compatriote de Sophrone et de peu plus âgé que lui, celui-ci y était devenu moine et, par sa grande austérité de vie, il avait acquis, en plus de la connaissance de la philosophie et des sciences « du dehors », une admirable sagesse spirituelle. Il devint pour Sophrone, qui était resté dans l’état de laïc, non seulement le frère et le compagnon mais encore le maître et le père spirituel. Unis par cette sainte amitié, les deux serviteurs de Dieu décidèrent de se rendre à Alexandrie (578), afin d’y acquérir une formation philosophique plus complète auprès des savants qui s’y trouvaient, mais surtout pour y rencontrer des saints ascètes, « philosophes du Saint-Esprit ». Rendant visite un jour à l’un d’eux, le vénérable vieillard leur dit : « Fuyez, mes enfants, parce que le temps approche ! Habitez dans une cellule, où vous voudrez. Vivez dans la sobriété et dans la quiétude (hésychia), en priant sans cesse ; et j’ai l’espoir que Dieu vous enverra sa connaissance pour illuminer vos esprits… » . Ces paroles furent décisives pour inciter Sophrone à abandonner définitivement la vaine recherche de la sagesse humaine, et les deux amis entreprirent dès lors de vivre en étrangers et pèlerins à la recherche de la Jérusalem d’En-Haut, en recueillant partout où ils passeraient les enseignements et les traditions des saints Pères.
De retour en Palestine, Sophrone fit sa profession monastique au monastère de Saint-Théodose, et ils repartirent bientôt pour le Mont Sinaï, qui était alors illustré par de grands luminaires de la science ascétique comme saint Jean Climaque [30 mars]. Au bout de dix ans, ils reprirent leur vie errante à travers les déserts d’Égypte et de Palestine, pour y cueillir les fleurs de leur Pré Spirituel. Sous la menace de l’invasion perse (vers 603), ils passèrent en Phénicie, visitèrent Antioche et les déserts monastiques de Syrie, Tarse (Cilicie) et Séleucie, puis ils revinrent en Égypte et restèrent plusieurs années à Alexandrie pour venir en aide, par leur éloquence et leur science théologique, au patriarche saint Euloge [13 fév.] et à son successeur saint Jean le Miséricordieux [12 nov.] dans la lutte contre les monophysites. Ils réussirent à décupler le nombre des églises appartenant aux orthodoxes à Alexandrie et ramenèrent également beaucoup de villages et de monastères dans le sein de l’Église. Pendant ces tournées missionnaires, ils ne manquaient pas de rassembler d’autres récits édifiants qui nous donnent une vivante image de la vie religieuse de cette époque. Atteint d’une maladie des yeux, saint Sophrone en fut miraculeusement guéri par l’intervention des saints Anargyres Cyr et Jean [31 janv.]. En signe de reconnaissance, il rédigea un grand recueil de leurs miracles, dans lequel il montre que c’est seulement dans la communion de l’Église que l’on peut trouver la grâce. Au cours de l’une de leurs visites, ils rencontrèrent un Ancien qui leur dit : « Rien d’autre dans l’Église n’a causé les schismes et les hérésies, sinon le fait que nous n’aimons pas pleinement Dieu et notre prochain » .
En 614, la nouvelle leur parvint que Jérusalem était tombée entre les mains des Perses, au prix de sanglants massacres et de pillages sans limites, et que le patriarche Zacharie [21 fév.] avait été emmené en exil avec la précieuse Croix. Les derniers temps semblaient arrivés et la recommandation de fuir ce monde, qu’ils avaient reçue au début de leur vie monastique, se faisait d’autant plus pressante que l’invasion perse menaçait maintenant l’Égypte. Saint Jean le Miséricordieux alla se réfugier à Chypre, sa patrie, où il mourut en 620, et les deux moines philosophes se rendirent à Rome, en s’arrêtant en route à Samos et à Chypre pour y rencontrer des hommes de Dieu. Pendant ce séjour à Rome, Jean, sentant sa fin prochaine, se mit à rédiger avec l’aide de Sophrone le compte-rendu des entretiens spirituels qu’ils avaient rassemblés depuis des années. Puis il quitta le tumulte de cette vie pour passer à la quiétude éternelle (619), en recommandant à son frère et fils spirituel d’aller déposer son corps au monastère du Sinaï. Imitant Joseph qui emporta le corps du patriarche Jacob d’Égypte dans la terre de leurs pères (Gn 50), Sophrone s’embarqua avec douze condisciples. Mais, ayant appris qu’il était impossible d’accéder au Sinaï à cause des incursions arabes, ils allèrent inhumer le corps au monastère de Saint-Théodose, où Sophrone s’installa pour y achever la rédaction du Pré Spirituel et d’autres œuvres, comme les Vies de saint Jean le Miséricordieux et de sainte Marie l’Égyptienne [1er avr.].
Vers 627, Sophrone dut fuir de nouveau, cette fois-ci sous la menace de la conquête arabe, et il alla se réfugier avec d’autres moines en Afrique du Nord. C’est là que saint Maxime le Confesseur [21 janv.], fuyant pour sa part son monastère de Chrysopolis devant l’invasion perse qui approchait de Constantinople, se joignit à eux, dans le monastère de fortune qu’ils avaient fondé, et se lia d’une profonde amitié spirituelle avec Sophrone qu’il appelle : « Mon seigneur béni, mon père et maître… » . C’est à son école que saint Maxime, le grand docteur de la Personne du Christ, qui jusque-là avait exercé surtout la profondeur de son esprit pour réfuter les doctrines origénistes, comprit que tout le mystère de la divinisation de l’homme et la réalité de notre salut résident dans la relation des deux natures, divine et humaine, en l’unique Personne du Verbe incarné, et qu’il forgea les armes nécessaires pour engager la lutte contre une nouvelle forme de l’hérésie monophysite : le monothélisme , imaginée par l’empereur Héraclius et le patriarche de Constantinople Serge dans l’espoir de rallier l’Égypte dissidente.
En 633, Sophrone retourna en Égypte, malgré son âge avancé, afin de lutter sur place pour la vraie foi. Refusant tout compromis sous prétexte d’obtenir une unité politique de l’Empire menacé de toutes parts par les Perses et les Arabes, il enseignait qu’il faut confesser deux opérations naturelles du Christ, et non pas une, puisqu’Il est à la fois Dieu et homme. Comme le patriarche Cyrus demeurait obstinément dans son hérésie, Sophrone se rendit alors à Constantinople pour se jeter aux pieds du patriarche Serge, en le suppliant de revenir au dogme confessé par le saint Concile de Chalcédoine, car la formule dogmatique de compromis qu’il avait proposée, sans réaliser l’union espérée, faisait dire aux hérétiques : « Ce n’est pas nous qui communions avec Chalcédoine, mais plutôt Chalcédoine avec nous ! » Serge feignit de résoudre l’affaire, en interdisant de parler ni d’une, ni de deux opérations dans le Christ ; mais celle-ci devait rebondir quelques années plus tard, au temps de la confession de saint Maxime.
Lorsqu’à l’issue de cette mission, Sophrone revint à Jérusalem qui, restaurée grâce aux efforts de saint Modeste [16 déc.], était en deuil de son patriarche, les habitants, les clercs et les moines unanimes le contraignirent à accepter cette charge, « à cause de l’intégrité de sa foi ». Soumis à la volonté de Dieu, le vieillard entreprit de soutenir la foi de son peuple, menacée par les hérésies, et de raviver son espérance ébranlée par les invasions, dans des sermons et des hymnes liturgiques où la beauté poétique se met au service de la profondeur des dogmes. Dès son élection, il rédigea, selon l’usage, une Lettre synodique qu’il envoya aux patriarches de Rome et de Constantinople, pour leur proposer la communion de leurs Églises respectives dans la même foi. Cet admirable document est un exposé complet de la doctrine de l’Église sur la Personne du Christ. Le saint patriarche y confesse un seul et même Christ, Fils unique de Dieu, qui opère les œuvres de chaque nature, divine et humaine, conformément aux propriétés respectives de celles-ci. C’est le même Christ qui, sans confusion ou mélange (comme le supposent les monophysites) et sans séparation (comme l’impliquent les nestoriens), opère en tant que Dieu les miracles, et qui souffre en tant qu’homme, nous ouvrant ainsi, à nous autres hommes, la possibilité d’être unis en Lui à Dieu par la grâce du Saint-Esprit.
Saint Sophrone, dont toute la vie avait été placée sous le signe de la proximité des derniers temps, accédait au siège de Jérusalem au moment de la levée inattendue de l’Islam qui, unifiant les tribus arabes, s’abattait sur l’Empire chrétien en saccageant villes et campagnes. Damas fut prise peu de temps après son élection (637), et quelques mois plus tard, au début de 638, c’est la Ville Sainte elle-même qui tombait aux mains des envahisseurs. Le saint patriarche, presque nonagénaire, obtint du calife Omar qu’il y entrât en pèlerin et non en conquérant, et qu’il garantît la sauvegarde des sanctuaires chrétiens. Accablé par les fatigues de la confession de foi et par l’affliction de voir la cité sainte aux mains des infidèles, saint Sophrone se retira une dernière fois, pour rejoindre la Jérusalem d’En-Haut, la Ville de la Paix, qui ne connaît ni trouble ni variation, le 11 mars 638 (ou 639).

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

Sophronios was born in Damascus to an eminent family, and was well educated in his youth. Discontented with the wisdom of the world, he entered monastic life in the monastery of St Theodosius, where he became the lifelong friend and disciple of John Moschos. Together they visited the monasteries and hermitages of Egypt; and later wrote down their discoveries among the holy monks in the classic Spiritual Meadow.

 

 After the death of his teacher, St Sophronius travelled to Jerusalem, which had just been liberated from the Persians. He was there to see the Precious Cross returned from Persia by the Emperor Heraclius, who carried it into Jerusalem on his back.

 

A few years later, in 634, St Sophronius was elected Patriarch of Jerusalem, where he served his flock wisely for three years and three months. He was zealous in the defence of Orthodoxy against the Monothelite heresy: He convoked a Council in Jerusalem which condemned it before it was condemned at the Sixth Ecumenical Council.

 

 The holy Patriarch even travelled to Constantinople to rebuke the Patriarch Sergius and Emperor Heraclius, who had embraced the Monothelite error.

  The years of peace were few for the Holy Land; for just as the Persian Empire was decisively defeated by Heraclius, the followers of Islam erupted out of Arabia, conquering most of North Africa and the Middle East in a few years.

 

The Saint was so grieved by the capture of Jerusalem in 637 by the Caliph Omar that begged God to take him, so that he might not live to see the desecration of the holy places. His prayer was granted, and he reposed in peace less than a year later.

 

St Sophronios is the author of the Life of Saint Mary of Egypt, appointed to be read in the churches during every Great Lent. He also wrote the service of the Great Blessing of the Waters. Some have attributed the Vesperal hymn "Gladsome Light" to him, but we know that it dates from before the time of St Basil the Great, who mentions it in his writings. It seems though, that St Sophroniossupplemented the hymn, and that its present form  is due to him

12 mars :

Saint Grégoire Pape orthodoxe de Rome

(+ 12 mars 604)

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Tropaire ton 2

Fils de sainte Sylvie, tu renonças au monde*
Et devins moine de l'ordre de saint Benoît.*
Tu reçus le sacerdoce et œuvras pour Dieu.*
Devenu hiérarque de la ville de Rome,*
Tu as combattu le schisme et les hérésies.*
Saint Grégoire, intercède pour notre salut!

VIE DU SAINT:

Saint Grégoire est né à Rome vers l'an 540. Son grand-père était le Pape Félix; sa mère et ses tantes, Silvia Tarsilla et Emiliana, ont également été comptées parmi le chœur des saints par l'Église romaine. Ayant reçu une éducation profane brillante, il a atteint les plus hauts offices de l'état. Menant une vie qui plaîsait à Dieu, il aspirait au monachisme de toute son âme. Après la mort de son père, saint Grégoire a dépensé toute sa fortune à la construction de six monastères. A Rome, il fonda un monastère au nom de l'apôtre saint André le Protoclyte [Premier-Appelé] et, après avoir échangé ses palais pour une cellule étroite, il reçut la tonsure monastique. Puis, sur une commission du pape Pélage II, saint-Grégoire a longtemps vécu à Byzance. C'est là qu'il écrivit son "Commentaire sur le livre de Job". Après la mort du pape Pélage, saint Grégoire fut élu à la cathèdre romaine. Se considérant comme indigne, le saint pendant sept mois ne pouvait pas se résoudre à accepter un tel ministère responsable, et c'est seulement en cédant aux instances du clergé et du troupeau qu'il accepta la consécration.
Gouvernant sagement l'Église, le hiérarque Grégoire planta inlassablement la Parole de Dieu. Saint Grégoire compila en langue latine l'ordo de la Liturgie des Présanctifiés (utilisée durant le Grand Carême), qui avant lui n'était connue que dans la tradition orale. Confirmé par le VIe concile œcuménique, cet ordo fut accepté par toute l'Église orthodoxe.
Il lutta avec zèle contre l'hérésie des donatistes, et convertit à la vraie foi les habitants païens de Grande-Bretagne et les Goths, qui étaient partisans de l'hérésie arienne.
Le hiérarque Grégoire a laissé derrière lui de nombreux ouvrages. Après l'apparition de son livre, Conversations ou Dialogues sur la vie et les miracles des Pères italiens, (autrement connu sous le nom de Dialogues) le hiérarque a commencé à être appelé le "dialogue", c'est-à.dire " celui qui mène un dialogue, un interlocuteur". Sa "Règle pastorale" (ou "Ministère pastoral") jouit d'une renommée particulière. Dans ce travail, le hiérarque Grégoire décrit en détail l'image du véritable pasteur. En outre, 848 de ses lettres de contenu moral sont parvenues jusques à nous.
Le hiérarque Grégoire a dirigé l'Église romaine pendant treize ans, en prenant soin de tous les besoins de son troupeau. Il fut distingué par un amour hors du commun pour les pauvres, pour lesquels il fut digne d'une vision du Seigneur Lui-même.
Le hiérarque mourut en l'an 604. Son reliques reposent dans la cathédrale du saint Apôtre Pierre au Vatican.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après le site de L'église Saint-Jean-Baptiste, Waahington, DC
http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/saint-gregoire-le-grand…


Lettre de Saint Grégoire à l'Empereur de Constantinople

(livre 7, lettre 33) : 
« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.

L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. »

Lettre de Saint Grégoire à Euloge, patriarche d’Alexandre : 
« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !

Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…) Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier.

A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi !

Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »

 

Lettre de Saint Grégoire à l’Empereur de Constantinople

(livre 5, lettre 20, édition bénédictine) :


« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ?

Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ?

-Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…) 
« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel !

 

Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »

 

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Gregory was born in Rome to a wealthy senatorial family. He received a good education in secular and spiritual learning, and became Prefect of Rome. While still in the world, he used his great wealth mostly for the good of the Church, building six monasteries in Sicily and another in Rome itself.

 

 At this monastery, dedicated to the Apostle Andrew, Gregory was tonsured a monk. He was appointed Archdeacon of Rome, then, in 579, Papal legate to Constantinople, where he lived for nearly seven years. He returned to Rome in 585 and was elected Pope in 590.

 

  He is famed for his many writings, his generous charity (he gave almost all his income to the poor, and often invited the poor to share his table), and for initiating missionary work among the Anglo-Saxon peoples. The Liturgy of the Presanctified Gifts, celebrated on Wednesday and Friday evenings during Great Lent, was compiled by him.

 

 St Gregory introduced elements of the chanting that he had heard in Constantinople into Western Church chant: The Gregorian Chant which beautified the Western churches for many years is named for him. Its system of modes is related to the eight tones of the Eastern church. He is called 'the Dialogist' after his book The Dialogues, an account of the lives and miracles of Italian saints.

Saint Syméon le Nouveau Théologien

(+ 12 mars 1022)

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Tropaire ton 4

O saint père Syméon, tu reçus en ton âme la divine illumination.
Tu fus dévoilé au monde comme une radieuse lumière dispersant toute ténèbre.
Tu appelle toute l'humanité à chercher la Grâce du Saint Esprit, qu'elle avait perdue.
O juste père! Prie Christ notre Dieu, afin qu'Il nous accorde abondante miséricorde!

VIE DU SAINT:

Parmi les astres qui brillent innombrables dans le firmament spirituel de l'Eglise, trois seulement ont été jugés dignes du titre de Théologien: Saint Jean l'Evangéliste, le Disciple Bien-Aimé, qui, en se penchant sur la poitrine du Seigneur, y a puisé l'Eau vive de la connaissance du Verbe de Dieu; Saint Grégoire de Nazianze (cf 25 janvier) qui, après avoir contemplé d'un oeil intérieur purifié le Mystère de la Sainte Trinité, l'a proclamé en mettant à son service le meilleur de l'éloquence hellénique; et enfin Saint Syméon le Nouveau Théologien qui, après avoir été plongé dans la lumière de l'Esprit Saint, fut envoyé par Dieu, tel un nouveau Prophète, dans une société byzantine bien nantie, au christianisme formaliste et officiel, pour y témoigner que tout Chrétien digne de ce nom est appelé à être lui aussi illuminé, et à devenir fils de Dieu dans le Saint-Esprit.

Né en 949 à Galatée, en Paphlagonie (Asie Mineure), au sein d'une famille de la noblesse aisée et influente dans les milieux politiques, Saint Syméon fut envoyé à l'âge de douze ans à Constantinople pour y poursuivre ses études, en vue d'entrer ensuite au service de l'empereur. Renonçant à cette carrière prometteuse et abandonnant ses études, il mena pendant quelque temps une vie frivole; mais le Seigneur l'ayant prit en pitié, ne le laissa pas glisser vers la corruption, et Il le tira de ce précipice par l'entremise de lectures spirituelles. Le jeune garçon se mit alors à la recherche d'un saint homme capable de le guider sur le chemin du Salut, malgré les paroles décourageantes de son entourage qui lui assurait qu'un tel Saint n'existait pas à cette époque. Persévérant néanmoins dans sa recherche, il découvrit ce père spirituel en la personne d'un moine qui vivait en reclus au Monastère du Studion, Syméon le Pieux. Celui-ci refusa de le recevoir comme moine et se contenta de lui donner à lire le livre de Saint Marc l'Ascète (cf. 5 mars). Aussitôt qu'il l'ouvrit, il tomba sur la phrase suivante : « Si tu cherches la guérison, prends soin de ta conscience, et fais tout ce qu'elle te dictera, et tu trouveras du profit ». Recevant cette parole comme un oracle divin, il se mit aussitôt à l'oeuvre et suivit sa conscience qui l'exhortait à se sacrifier par amour du Christ, en prolongeant chaque jour davantage ses jeûnes et ses veilles, jusqu'au chant du coq. Ainsi emporté sur les ailes d'un saint désir, il ne tarda pas à recevoir le premier témoignage de la faveur de Dieu en une merveilleuse vision de la lumière incréée, qui le transporta comme en-dehors du monde et de son propre corps. Rempli d'une grande joie et baigné de chaudes larmes, il ne cessait de crier, sans se lasser, le Kyrie eleison et, au coeur de cette lumière, il vit alors son père spirituel Syméon qui se tenait à la droite d'une nuée lumineuse et lui enseignait l'art de la prière sans distraction.

Toutefois, cette première expérience de la gloire de Dieu n'ayant pas été fondée sur les assises de l'impassibilité, il retomba peu à peu dans la tiédeur et le relâchement, dont il se repentira par la suite devant Dieu comme d'un grand péché. Pendant six ou sept ans, il continua d'entretenir des relations avec son père spirituel, mais sans s'arracher au monde et à ses vanités. Le Seigneur eut néanmoins à nouveau compassion de son élu et, le « prenant par les cheveux », Il l'arracha à la fange de ce monde pour l'établir devant Sa face. Profitant d'une mission dans son pays natal, il régla ses affaires, dit adieu à ses parents et revint en hâte à la capitale pour se confier entièrement à son père selon Dieu, avec une confiance sereine et une totale obéissance. On lui assigna comme cellule un petit réduit sous l'escalier de la cellule de Syméon, où il s'appliquait à méditer sur ses péchés et à faire de la sainte componction, qu'il avait acquise dans le monde en fréquentant les tombeaux, un état permanent et stable de son âme. Il accomplissait les services les plus avilissants dans un parfait retranchement de sa volonté propre, regardant son père spirituel comme le Christ Lui-même et baisant avec dévotion tout endroit où il s'était tenu en prière, comme si c'était le Saint des Saints. Ainsi protégé par sa prière, il pouvait repousser sans crainte les assauts des démons de la peur, de la paresse, de l'impureté et de l'envie, qui s'acharnaient contre lui afin de le décourager.

Etranger à tous et gardant un constant silence, il se tenait debout pendant les Offices Liturgiques, le regard à terre, en versant d'abondantes larmes à l'audition des textes sacrés. Certains moines s'irritèrent pourtant des rapides progrès de ce novice, qu'ils considéraient comme une condamnation de leur propre tiédeur, et ils l'accusèrent auprès de l'Higoumène d'entretenir des relations trop étroites avec son père spirituel. Comme il avait eu recours à la prière de ce dernier pour être fortifié dans cette épreuve, celui-ci lui assura qu'il recevrait bientôt d'en haut une grâce deux fois plus grande que la sienne. De fait, sitôt rentré dans sa cellule ce soir-là, une lumière céleste vint s'emparer de son intellect pour le ravir dans la joie indescriptible de l'amour divin et, bien qu'il fût peu instruit, Dieu lui accorda dès lors une telle sagesse que tous ses compagnons s'en étonnaient. Mais de tels dons surnaturels ravivèrent la haine des envieux, et ceux-ci parvinrent à le faire chasser du Studion.

Il entra alors comme novice dans le petit Monastère de Saint Mamas, tout en gardant Syméon le Pieux comme père spirituel. Tonsuré moine par lui et ayant reçu le nom de Syméon, il entreprit de nouvelles ascensions spirituelles, en se consacrant complètement à la quiétude, à la prière et à la méditation des Divines Ecritures, et en ne nourrissant son corps que de quelques herbes. Sa cellule, d'où il ne sortait que pour assister aux Offices Divins, était une véritable fournaise ardente,dans laquelle il se plongeait tout entier pour y être transformé en une pure flamme d'amour et d'où le Seigneur le ravissait fréquemment en de sublimes extases. Dans un de ses plus beaux discours", Syméon se compare à un malheureux qui, après être tombé dans un gouffre rempli de boue, en a été tiré de force par le Seigneur miséricordieux et qui, à travers maintes embûches et difficultés, a été conduit par la main de son père spirituel vers les sources d'eaux, afin de s'y laver et de s'y purifier, et d'aveugle devenir voyant des choses spirituelles. En effet, dans la mesure où se purifiait son regard intérieur, il était gratifié de visions lumineuses de plus en plus claires. D'une lumière semblable à un soleil sans forme, qu'il voyait briller au-dessus des cieux et qui lui ôta le voile de l'insensibilité, il vit peu à peu le visage du Christ se distinguer plus nettement et fut finalement emporté hors de son corps, dans une extase ineffable, au cours de laquelle le Christ lui parla en l'appelant son frère et son ami. Mais ce ne fut qu'après de nombreuses autres visions que, tombant un jour en larmes pour vénérer une Icône de la Mère de Dieu, il comprit qu'il possédait consciemment, au-dedans de son coeur, cet Amour en personne (hypostasié) qu'est le Seigneur.

Au bout de deux ans, l'Higoumène, constatant ses admirables progrès, le fit ordonner Prêtre. Le jour de son Ordination, le Saint-Esprit descendit comme une lumière simple et sans forme pour couvrir le Sacrifice et pendant tout le reste de sa vie sacerdotale, il ne célébrait jamais la Liturgie sans avoir une telle vision. Entouré d'une nuée lumineuse, son visage prenait alors une expression angélique, et nul ne pouvait le fixer du regard quand il bénissait le peuple. L'Higoumène étant mort un an à peine après son Ordination, Syméon fut élu supérieur par les moines de Saint-Mamas, avec l'approbation du Patriarche Nicolas Chrysobergès (vers 980). Héritant d'un monastère qui avait été réduit à servir de cimetière pour les séculiers et où la vie monastique était fort relâchée, il entreprit de faire reconstruire tous les bâtiments, excepté l'église, et, tâche autrement plus difficile, d'entraîner ses disciples à le suivre dans son ardente recherche de Dieu. Comme la tradition de Saint Théodore Studite le prescrivait, il prononçait trois fois par semaine des catéchèses enflammées, pour réveiller l'ardeur de ses moines. Il ne se contentait pas d'y rappeler les principes de la vie cénobitique mais, tel « un pauvre rempli d'amour fraternel » qui, après avoir reçu une obole, court avec joie pour la montrer à ses compagnons de misère, en les exhortant à s'empresser eux aussi pour profiter de la générosité de son bienfaiteur, Syméon leur dévoilait les merveilles accomplies en lui par Dieu et leur affirmait avec force que c'est dès cette vie qu'il nous faut tous parvenir à la vision du Royaume des cieux. C'est ce profond désir de faire participer ses frères à la grâce reçue qui explique le caractère de confidences personnelles de ses écrits, si rare dans la littérature patristique.

Ce « Zèle indomptable » dont Syméon faisait preuve entraîna l'opposition et les remarques ironiques de certains de ses moines qui auraient préféré une vie religieuse plus confortable et qui le condamnaient comme vantard. Les résistances allèrent croissant jusqu'au jour où une trentaine d'entre eux se révoltèrent contre lui et l'interrompirent violemment au cours d'une de ses catéchèses, en se ruant sur lui comme des bêtes sauvages avec l'intention de le jeter en dehors du monastère. Restant immobile, souriant et serein devant ses adversaires, Syméon les arrêta dans leur élan, et ils s'enfuirent de l'église dans un grand tapage pour aller porter plainte auprès du Patriarche Sisinnios (995-998). Ce dernier examinant l'affaire justifia entièrement le Saint et fit exiler les moines révoltés. Mais l'amour paternel de Syméon ne laissa pas les brebis se perdre hors de son bercail. Il fit abroger la sentence et alla lui-même à la recherche de chacun des rebelles, leur demandant pardon et les suppliant de regagner le monastère.

La paix revenue après ces tristes événements, il reprit la direction de son monastère qui devint bientôt un des hauts lieux spirituels de la capitale, attirant des pieux laïques en grand nombre et des disciples venus de loin. Malgré ses charges pastorales Syméon ne se distrayait pas de son labeur ascétique et, trois fois par jour, à heures fixes, il se retirait dans sa cellule pour en baigner le sol de ses larmes. Les larmes étaient en effet devenues pour lui une seconde nature et elles avaient fait épanouir, comme des fleurs délicates, la charité, la compassion envers tous, la patience dans les épreuves et un aspect attirant et gracieux de son visage illuminé par la joie intérieure de l'Esprit. A la suite d'une nouvelle vision lumineuse, il avait reçu le charisme de la théologie et, quand il n'était pas ravi en extase, il passait ses nuits à composer d'admirables Hymnes à l'amour divin, qui restent un des plus précieux témoignages des effets de la Grâce dans l'âme d'un Saint. La diffusion de ses écrits et de ses enseignements permit à de nombreuses âmes de retrouver la ferveur de l'époque des Saints Pères et prépara de loin le triomphe de l'Hésychasme comme doctrine officielle de l'Eglise Orthodoxe.

En 1005, pressé par son amour de Dieu, Syméon démissionna librement de sa charge, après un higouménat de vingt-cinq ans, et laissa son disciple Arsène, qu'il avait longuement éprouvé dans l'obéissance, pour lui succéder. Quant à lui, il se retira dans une cellule isolée, afin de s'adonner à la Sainte hésychia, et de soutenir par sa prière, tel Moïse sur la montagne (cf. Exode 17:11), les combats de ses moines. Devenu par l'habitude de la contemplation familier des spectacles divins, il fut alors initié à la connaissance des événements futurs et de l'état ultime de la création. Une nuit, il fut transporté dans la lumière qui pénétra tous les membres de son corps et le rendit tout entier feu et lumière, et il entendit une voix d'en haut lui annoncer que cette gloire qui le transfigurait était celle-là même qui sera réservée aux élus lors de la résurrection générale. C'est ainsi, possédé par l'Esprit Saint et devenu dieu par la Grâce, qu'il rédigeait ses traités théologiques et mystiques.

Mais, bien qu'il eût atteint la perfection, il devait encore être éprouvé par de nouvelles tribulations. Depuis le repos de son père spirituel, Syméon le Studite, il avait fait peindre son Icône et avait rédigé en son honneur un Office Liturgique qu'il faisait célébrer solennellement chaque année, au jour de la mémoire de cet homme apostolique, dans un grand concours de fidèles venus de toutes parts. Cette coutume était déjà pratiquée depuis plus de seize ans lorsqu'Etienne, l'ancien Métropolite de Nicomédie devenu syncelle du Patriarche, homme d'une grande science et d'une influence considérable dans les milieux officiels, ayant pris ombrage de la renommée acquise par Saint Syméon dans toute la ville, comme homme de Dieu et Théologien des dogmes de l'Esprit, chercha une occasion pour le discréditer. Il le provoqua d'abord par une subtile question théologique, mais il reçut du Saint une éblouissante réponse en vers, dans laquelle il rappelait au syncelle que ce n'est que par l'expérience de l'Esprit qu'on peut vraiment parler de Théologie. Cette réponse déclencha la haine implacable de l'Evêque qui répandit d'odieuses calomnies contre Syméon, en l'accusant d'honorer comme un Saint un homme pêcheur. Finalement, à force d'intrigues, Etienne parvint à faire condamner l'homme de Dieu à l'exil (1009).

Laissé seul, en plein hiver, sur une colline déserte de la région de Chrysopolis (Propontide), Syméon rendit grâce à Dieu et envoya une lettre de remerciements au syncelle pour les épreuves qu'il lui avait procurées. En recevant cette missive, Etienne, au comble de la rage, fit perquisitionner la cellule de celui qui, dépouillé de tout, « trouvait lourd à porter le fardeau même de sa chair », en le soupçonnant d'y avoir caché de l'or. Pour toute réponse Syméon adressa à son "bienfaiteur" une nouvelle lettre de remerciements. Ayant trouvé un oratoire en ruine dédié à Sainte Marine, il y célébrait avec ponctualité les Offices monastiques et s'y adonnait paisiblement à la prière. Mais pendant ce temps les disciples et admirateurs du Saint dans la noblesse intercédèrent en sa faveur auprès du Patriarche et, après une nouvelle comparution devant le Synode, pendant laquelle Syméon se refusa à faire aucune concession en ce qui concernait le culte de son père spirituel, le pontife le renvoya en paix, en disant : « A coup sûr, tu es un vrai studite, plein d'amour pour ton père spirituel; mais tu as aussi leur obstination et peut-être est-elle digne d'éloge? »

De retour à Sainte-Marine pour s'y consacrer à la sainte quiétude, il reçut quantité de dons qui lui permirent, malgré les embûches suscitées par les démons, de transformer l'endroit en un monastère qui attirait tous les Chrétiens zélés de la capitale lorsqu'il y célébrait avec faste la Fête de Saint Syméon le Pieux. Sous l'inspiration de l'Esprit il y poursuivait la composition de ses hymnes et rédigea des apologies pour enseigner que ni pardon des péchés, ni sanctification ne peuvent être accordés sans la venue consciente en nous de la grâce du Saint-Esprit. Cette grâce ne le transportait pas seulement en de sublimes ravissements, mais elle accomplissait aussi quantité de miracles pour le soulagement de ses disciples et la consolation de ses visiteurs.

Parvenu à un grand âge, il fut atteint d'une longue et douloureuse maladie des entrailles qui le tenait immobilisé sur sa couche. Malgré cette infirmité, un de ses disciples le vit un jour soulevé de terre et entouré d'une lumière indescriptible pendant qu'il était en prière. Au terme de ses combats, il obtint la délivrance qu'il désirait et rejoignit le choeur des Saints, le 12 mars 1022, en ayant prédit exactement la date de son décès et celle du transfert de ses Reliques, trente ans plus tard.

Après avoir glorifié Dieu en lui-même pendant sa vie, Saint Syméon fut glorifié par Lui après sa mort par de nombreux miracles, mais plus encore par les délices spirituelles que procurent jusqu'à nos jours ses écrits à tous ceux qui ont soif du Dieu vivant.

Aucun texte alternatif disponible.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

 

 

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Tu m'as réveillé de Ton souffle divin

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Tu m'as séduit par Ta beauté,
Par Ton amour Tu m'as blessé
Tu m'as transformé du tout au tout
Je vis Ton visage et j'eus peur
Quelque doux et accessible qu'il m'apparut
Mais devant Ta beauté je m'extasiai
Et je fus frappé de stupeur, ô Trinité mon Dieu !
Identiques sont les traits en chacun des Trois
Et les Trois sont un unique visage, mon Dieu
Qui a nom l'Esprit, le Dieu de l'univers
...et Toi, ô mon Dieu, Tu m'enlaçais davantage
Tu m'embrassais davantage
Davantage Tu me serrais dans tes bras !
Dans le sein de Ta gloire, ô mon Dieu
Dans la frange de Ton manteau
Tu m'attirais tout entier
Tu me couvrais de Ta lumière !
Ô profondeur de Tes mystères
Ô sublimité de Ta gloire
Ô ascension, ô divinisation, ô richesse
Ô éclat indicible de Tes paroles
Mystères dont ceux qui les voient
Ne peuvent saisir la beauté !

(Prière mystique * Saint Syméon le Nouveau Théologien)

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« C'est l'heure de vous réveiller enfin du sommeil... » !

(Rom.13,11)

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"Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance."

Jean 10,10

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"Si quelqu'un entend mes paroles et n'y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.

Celui qui me rejette et n'accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j'ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour."

Jean 12, 47-48

« Enquête exclusive » :

Survivre ou mourir : la tragédie des chrétiens d'Orient,

Dimanche12 mars, sur M6, à 23 h

 

Des chrétiens ont décidé de rester en Irak et en Syrie

malgré la guerre et les persécutions. Comment survivent-ils ? Un reportage entre espoir et tragédie.

(Source: "Famille Chrétienne)

 

Une fois n’est pas coutume. « Enquête exclusive », le magazine d’information racoleur présenté par Bernard de La Villardière, change de style dans un excellent numéro consacré aux chrétiens d’Orient. Un reportage au ton juste, où la gravité ne verse jamais dans le sensationnalisme et laisse place à l’espérance.

La caméra escorte à travers l’Irak et la Syrie, parfois à quelques encablures des hordes de Daech, ces martyrs de la foi chrétienne qui ont décidé de rester là où leurs ancêtres évangélisés par saint Thomas priaient déjà le Dieu Trinitaire, bien avant l’arrivée de l’islam. Elle accompagne également une famille de Mossoul qui a pris la douloureuse décision de fuir les persécutions pour trouver refuge à Versailles.

Les premières images sont celles, joyeuses, d’un mariage célébré à Erbil. Après une messe en araméen dans une église pleine à craquer, les festivités nous feraient presque oublier les longs calvaires successifs des chrétiens d’Orient. Un commentaire nous le rappelle : « Au début du XXe siècle, un quart des habitants du Moyen-Orient étaient chrétiens. Ils sont à peine 3 % aujourd'hui, soit 10 millions de chrétiens pour 320 millions de musulmans. » Le journaliste n’hésite pas à parler d’une « disparition programmée » accélérée par la chute du régime de Saddam Hussein en 2003, le conflit syrien en 2011, puis l’arrivée de l’État islamique en 2014.

Après la fête, la désolation. Églises dynamitées ou rasées, effigies religieuses martelées, écritures saintes déchirées ou brûlées les fidèles de retour dans leurs villes doivent tout reconstruire.Vincent, un jeune bénévole français de l’œuvre d’Orient, leur prête main-forte et vient coordonner la construction d’un stade. Partie de foot improvisée opposant des prêtres en soutane à de jeunes fidèles. La vie continue malgré tout en Irak. À Alep aussi. Dans la cathédrale éventrée par les tirs de roquettes, le Père Ades prépare la messe de Noël. Au milieu des gravats se dresse une crèche de fortune confectionnée par les fidèles. Signe d’une aube nouvelle ? On l’espère à l’heure où Mgr Jeanbart, l’archevêque de la ville meurtrie, appelle ses fidèles exilés à rentrer chez eux.  

Élisabeth Caillemer

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Prière, miséricorde et jeûne

Les trois ne font qu'un


Et se donnent mutuellement vie
Le jeûne est l'âme de la prière,
La miséricorde est la vie du jeûne.
Celui qui prie doit jeûner:
Celui qui jeûne doit avoir pitié...
Le jeûne ne porte pas de fruit
S'il n'est pas arrosé par la miséricorde ;
Le jeûne se dessèche par la sécheresse de la miséricorde ;
Ce que la pluie est pour la terre, la miséricorde l'est pour le jeûne.

 

(Saint Pierre Chrysologue)

 

 

 

Mes frères, nous commençons aujourd'hui le grand voyage du Carême. Emportons donc dans notre navire toute notre provision de nourriture et de boisson, en plaçant sur la caisse la miséricorde abondante dont nous aurons besoin. Car notre jeûne a faim, notre jeûne a soif, s'il ne se nourrit pas de bonté, s'il ne se désaltère pas de miséricorde. Notre jeûne a froid, notre jeûne défaille, si la toison de l'aumône ne le couvre pas, si le vêtement de la compassion ne l'enveloppe pas.

Frères, ce que le printemps est pour les terres, la miséricorde l'est pour le jeûne : le vent doux printanier fait fleurir tous les bourgeons des plaines ; la miséricorde du jeûne fait pousser toutes nos semences jusqu'à la floraison, leur fait porter fruit jusqu'à la récolte céleste. C

 

e que l'huile est pour la lampe, la bonté l'est pour le jeûne. Comme la matière grasse de l'huile allume la lumière de la lampe et, avec une aussi faible nourriture, la fait luire pour le réconfort de toute une nuit, ainsi la bonté fait resplendir le jeûne : il jette des rayons jusqu'à atteindre le plein éclat de la continence.

 

Ce que le soleil est au jour, l'aumône l'est pour le jeûne : la splendeur du soleil accroît l'éclat du jour, dissipe l'obscurité des nuées ; l'aumône accompagnant le jeûne en sanctifie la sainteté et, grâce à la lumière de la bonté, chasse de nos désirs tout ce qui pourrait être mortifère.

 

Bref, ce que le corps est pour l'âme, la générosité en tient lieu pour le jeûne : quand l'âme se retire du corps, elle lui apporte la mort ; si la générosité s'éloigne du jeûne, c'est sa mort.

 

 

Saint Pierre Chrysologue (v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église
Sermon 8 ; CCL 24, 59 ; PL 52, 208 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 59 rev.)

Elle comprend l'homme pécheur et elle l'aime 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Marie Trône de la Sagesse"

Marie est un signe lumineux et un exemple attirant de vie morale  [...] et elle mérite le titre de "Trône de la Sagesse".

Marie partage notre condition humaine, mais dans une transparence totale à la grâce de Dieu. N'ayant pas connu le péché, elle est en mesure de compatir à toute faiblesse. Elle comprend l'homme pécheur et elle l'aime d'un amour maternel.

Voilà pourquoi elle est du côté de la vérité et partage le fardeau de l'Eglise dans son rappel des exigences morales à tous et en tout temps. Pour la même raison, elle n'accepte pas que l'homme pécheur soit trompé par quiconque prétendrait l'aimer en justifiant son péché, car elle sait qu'ainsi le sacrifice du Christ, son Fils, serait rendu inutile.

Aucun acquittement, fût-il prononcé par des doctrines philosophiques ou théologiques complaisantes, ne peut rendre l'homme véritablement heureux : seules la Croix et la gloire du Christ ressuscité peuvent pacifier sa conscience et sauver sa vie.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Mère de tout pécheur repentant  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

Aucun texte alternatif disponible.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Onzième Jour

Prions, afin que le bon Dieu nous pardonne tout le mal que nous avons fait par nos médisances.

Saint Joseph était charitable dans ses paroles

Ici encore, quelles scènes édifiantes dans chacune des conversations qui, au moment du repos, venaient procurer à la Ste Famille un agréable délassement ! On y parlait du prochain, sans doute, mais avec quelle bonté ! Joseph savait-il un fait pénible, et humiliant, peut-être… comme on excusait le coupable, comme on n’appelait plus sa faute qu’un moment de faiblesse, comme on cherchait ensemble les moyens de la faire oublier, comme toujours on priait pour la pauvre âme égarée ! Mais une habitude bien sainte était celle que quelques Docteurs attribuaient à S . Joseph de recueillir toutes les actions dignes de louanges, et d’augmenter, en les racontant, la bonne opinion qu’on avait de ceux qui en étaient les auteurs.

Ne puis-je pas faire ainsi tous les jours ? Ô S. Joseph, aidez-moi à guérir mon esprit de sa tendance à critiquer, à soupçonner, à penser mal. Aidez-moi à trouver toujours des raisons pour excuser ; à aimer surtout à faire connaître le bien que font ceux qui sont autour de moi 
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Douzième Jour

Prions, afin que les personnes que nous avons choisies pour amies soient bien pieuses.

Saint Joseph avait une tendresse toute particulière pour Jésus

C’est qu’il connaissait ce qu’était cet Enfant bien-aimé. Jésus paraissait petit, faible…, et il cachait, sous ces apparences, sa force, sa puissance, sa majesté !... Plus Joseph le contemplait, l’étudiait, plus il se sentait ravi d’admiration devant tant de bonté pour les hommes… Il y avait des heures où ce saint patriarche se serait prosterné devant son petit Enfant en l’appelant son Dieu ! d’autres heures où il restait comme anéanti, sans pouvoir prononcer une parole ; c’était quand Jésus lui disait : Mon Père !

Modèle de mes communions, ô S. Joseph, donnez-moi votre respect, votre amour si tendre et si ardent pour jésus… J’ai le même Dieu que vous !

 

 

Par Saint Ephrem

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(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église 
Sermon sur la Transfiguration (attrib.) 1,3-4 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 37) 

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis tout mon amour »

 

Il les emmena sur la montagne pour leur montrer la gloire de sa divinité et leur faire connaître qu'il était le Rédempteur d'Israël, comme il l'avait montré par ses prophètes... Ils l'avaient vu manger et boire, se fatiguer et prendre du repos, s'assoupir et dormir, subir l'effroi jusqu'aux gouttes de sueur, toutes choses qui ne semblaient guère en harmonie avec sa nature divine et ne convenir qu'à son humanité. Voilà pourquoi il les emmena sur la montagne, afin que le Père l'appelle son Fils et leur montre qu'il était vraiment son Fils, et qu'il était Dieu. 

Il les emmena sur la montagne et il leur montra sa royauté avant de souffrir, sa puissance avant de mourir, sa gloire avant d'être outragé et son honneur avant de subir l'ignominie. Ainsi, lorsqu'il serait pris et crucifié, ses apôtres comprendraient qu'il ne l'avait pas été par faiblesse, mais par consentement et de plein gré pour le salut du monde. 

Il les emmena sur la montagne et leur montra, avant sa résurrection, la gloire de sa divinité. Ainsi, lorsqu'il ressusciterait d'entre les morts dans la gloire de sa divinité, ses disciples reconnaîtraient qu'il ne recevait pas cette gloire en récompense de sa peine, comme s'il en avait besoin, mais qu'elle lui appartenait bien avant les siècles, avec le Père et auprès du Père, ainsi que lui-même le dit à l'approche de sa Passion volontaire : « Père, glorifie-moi de la gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde » (Jn 17,5). 

"Produisez donc un fruit digne du repentir

et ne vous avisez pas de dire en vous-mêmes: "Nous avons pour père Abraham." Car Je vous le dis, Dieu peut, des pierres que voici, faire surgir des enfants à Abraham. Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres; tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit va être coupé et jeté au feu."
Mt 3,8-10 3,8 :

Le repentir, la confession et le baptême conduisent à des fruits dignes de repentir, un mode de vie cohérent avec le royaume de Dieu (Voir Gal 5,22-25). Si une vie féconde ne suit pas, sacrements et discipline spirituelle sont inutiles. Ainsi, dans de nombreuses icônes du Baptême du Christ, on voit une hache est en train de découper un arbre stérile (v. 10).
3,9 :

L'avertissement "de ces pierres (hébr. "ebanim") Dieu peut suciter des enfants (hébr. "banim") est jeu de mots. Dieu n'admettra pas des enfants stériles dans Sa maison, mais adopte d'autres enfants, ceux du monde des païens."
Orthodox Study Bible 

 

"Acquérons des fruits de repentance, une vraie humilité, le regret spirituel, un coeur doux et miséricordieux qui aspire à la pureté."
(Saint Grégoire Palamas)



Matthew 3:8-10
Therefore bear fruits worthy of repentance,† and do not think to say to yourselves, ‘We have Abraham as our father.’ For I say to you that God is able to raise up children to Abraham from these stones.† And even now the ax is laid to the root of the trees. Therefore every tree which does not bear good fruit is cut down and thrown into the fire.

'3:8 Repentance, confession, and baptism lead to fruits worthy of repentance, a way of life consistent with the Kingdom of God (see Gal 5:22-25). If a fruitful life does not follow, sacramental acts and spiritual discipline are useless. Thus in many icons of the Baptism of Christ, an ax is pictured chopping a fruitless tree (v. 10).
3:9 The warning that from these stones (Heb. 'ebanim) God can raise up children (Heb. banim) is a play on words. God will not admit fruitless children into His house, but adopts other children from the Gentiles.'
(The Orthodox Study Bible - Thomas Nelson)

(Source: St Materne)

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Deux jeunes nantais bientôt en route pour aider les Chrétiens d’Orient

10/03/2017 – 10h00 Nantes (Breizh-Info.com) – Vincent a tout juste 18 ans et Sophie 19 ans. A l’âge où beaucoup de leurs copains usent les bancs de la fac ou les manettes de leur console, ces deux jeunes nantais ont décidé d’agir concrètement contre les persécutions en Orient. Ils ont décidé de rejoindre cette région du monde avec l’association SOS Chrétiens d’Orient. Leur objectif : aider les populations locales, notamment les Chrétiens d’Orient, à se sortir de la misère causée par les guerres et les persécutions religieuses. Pour réaliser ce rêve, ils ont lancé un appel aux dons.

Les deux jeunes ont saisi une opportunité d’aider les Chrétiens d’Orient

Les traits encore jeunes mais le regard décidé, Vincent nous explique avoir choisi de se rendre au Proche-Orient pour dépasser ses limites et fuir le train-train. « Cela fait longtemps que je voulais partir en mission humanitaire. Quand j’ai su qu’on pouvait aller aider les Chrétiens d’Orient, ça m’a tout de suite branché ! Je suis intérimaire depuis quelques semaines et j’ai donc décidé de mettre cette activité en pause le temps de partir. »

Pour Sophie, c’est un peu différent. « Cela faisait longtemps que je connaissais l’association. J’ai eu plusieurs amis qui sont déjà partis avec SOS Chrétiens d’Orient et ça m’avait vraiment motivée. Comme j’ai un semestre de césure suite à une réorientation, j’en profite pour partir. »

 
Des familles un peu anxieuses mais fières

Vincent est très enthousiaste sur ce qui les attend sur place : « Là-bas, on va réaliser de nombreuses choses : reconstruction, aide aux populations, cours de lecture, etc. J’espère acquérir de nouvelles compétences mais, surtout, revenir grandi humainement. Je suis chrétien et cela me rend heureux d’aller aider les Chrétiens d’Orient persécutés. »
Sophie renchérit : « Je sais que beaucoup d’activités sont possibles auprès des populations locales. Ca va vraiment être très intéressant. Personnellement, j’aimerais vraiment aider à la reconstruction. »

Vincent et Sophie vont aider les Chrétiens d'Orient

Face à une décision forte de leur enfant, les familles les soutiennent, avec un peu d’anxiété !
Vincent avoue que sa famille a peur pour lui. Malgré tout, il assure qu’elle le soutient : « Même s’ils sont un peu effrayés, ils sont derrière moi. Ils sont très contents que je m’engage dans une expérience aussi enrichissante. »
Même constat chez Sophie : « Ma famille me soutient même si ma mère a un peu d’appréhension. Ils sont plutôt sereins car l’association est très fiable. Il n’y a jamais eu de problèmes. »
Lors d’une première réunion préalable à Paris, Sophie et Vincent ont en effet déjà été briefés une première fois sur la sécurité. SOS Chrétiens d’Orient n’a jamais eu de souci avec ses volontaires et souhaite que tout continue ainsi.

Un appel au don de 500 € par personne pour rejoindre les Chrétiens d’Orient

Sur internet, les deux amis ont décidé de mettre en ligne une cagnotte virtuelle. Chacun peut, via sa carte bancaire, faire un don pour permettre à Sophie et Vincent de partir vivre leur rêve au Proche-Orient.
Ils espèrent récolter 500 € chacun.

Sophie explique le chiffrage du budget : « Beaucoup de dépenses sont déjà prises en charge par SOS Chrétiens d’Orient et nos familles. Cependant, le billet d’avion aller/retour coûte cher. Et on doit prévoir large car l’association prend nos billets au dernier moment pour éviter les annulations de dernière minute. Du coup, les prix des billets sont souvent assez hauts. Le budget tient également compte du voyage aller/retour jusqu’à Paris puis à l’aéroport. » De toute manière, Vincent est formel : « Si jamais on a plus que nécessaire, tout ce qui n’ira pas dans le trajet sera reversé à l’association SOS Chrétiens d’Orient ! »
Leur départ étant prévu dans environ un mois, ils espèrent que la cagnotte sera bien remplie avant la date fatidique.

Voilà donc une belle aventure qui attend les jeunes nantais. N’hésitez pas à les soutenir !

Propos recueillis par Nicolas Faure
Crédit Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2017 Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine

La maternité de Marie appelait la paternité de Joseph 

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En ce mois de mars qui est traditionnellement dans l’Eglise le mois de saint Joseph,  et en ce premier jour de la neuvaine au saint époux de la Vierge Marie, méditons sur le mystère de la paternité de Joseph, auprès de Marie.

En effet, le mystère de la maternité de Marie est tellement grand qu'il a quelque peu jusqu'ici laissé dans l'ombre le mystère de la paternité de Joseph. Il nous convient de l'affirmer avec force : la maternité de Marie à l'égard de Jésus appelait la paternité de Joseph, qui en est inséparable et y puise sa source et sa grandeur. Inséparable, non pas comme un complément surajouté, mais comme partie intégrante d'une même fonction parentale à l'égard de Jésus.

C'est même par le lien de la paternité de Joseph que Jésus est reconnu comme relié à son ascendance davidique, la descendance généalogique se transmettant par voie masculine (voir Mt 1, 1 et 16... 20).

Joseph ayant accueilli de tout cœur dans sa vie Marie son épouse, et le mystère de l'enfant conçu en elle (Mt 1,24), c'est conjointement qu'ils vont se consacrer à leur tâche envers Jésus et le préparer à sa mission, elle comme mère, lui comme père.

 

 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Joseph, le dépositaire du mystère de Dieu  

Père Jean Hémery

Marie de Nazareth

Genesis 5:1-24

This is the written account of Adam’s family line.

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When God created mankind, he made them in the likeness of God. He created them male and female and blessed them. And he named them “Mankind” when they were created.

When Adam had lived 130 years, he had a son in his own likeness, in his own image; and he named him Seth. After Seth was born, Adam lived 800 years and had other sons and daughters. Altogether, Adam lived a total of 930 years, and then he died.

When Seth had lived 105 years, he became the father of Enosh. After he became the father of Enosh, Seth lived 807 years and had other sons and daughters. Altogether, Seth lived a total of 912 years, and then he died.

When Enosh had lived 90 years, he became the father of Kenan. After he became the father of Kenan, Enosh lived 815 years and had other sons and daughters. Altogether, Enosh lived a total of 905 years, and then he died.

When Kenan had lived 70 years, he became the father of Mahalalel.After he became the father of Mahalalel, Kenan lived 840 years and had other sons and daughters. Altogether, Kenan lived a total of 910 years, and then he died.

When Mahalalel had lived 65 years, he became the father of Jared. After he became the father of Jared, Mahalalel lived 830 years and had other sons and daughters. Altogether, Mahalalel lived a total of 895 years, and then he died.

When Jared had lived 162 years, he became the father of Enoch. After he became the father of Enoch, Jared lived 800 years and had other sons and daughters. Altogether, Jared lived a total of 962 years, and then he died.

When Enoch had lived 65 years, he became the father of Methuselah.After he became the father of Methuselah, Enoch walked faithfully with God 300 years and had other sons and daughters. Altogether, Enoch lived a total of 365 years. Enoch walked faithfully with God; then he was no more, because God took him away.

(Source: Drs Gewargis AcisSyriac Aramaic studies )

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The Reading from the Holy Gospel according to St. John 15:1-7

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The Lord said to his disciples, “I am the true vine, and My Father is the vinedresser. Every branch in Me that does not bear fruit He takes away; and every branch that bears fruit He prunes, that it may bear more fruit. You are already clean because of the word which I have spoken to you. Abide in Me, and I in you. As the branch cannot bear fruit of itself, unless it abides in the vine, neither can you, unless you abide in Me.

“I am the vine, you are the branches. He who abides in Me, and I in him, bears much fruit; for without Me you can do nothing. If anyone does not abide in Me, he is cast out as a branch and is withered; and they gather them and throw them into the fire, and they are burned. If you abide in Me, and My words abide in you, you will ask what you desire, and it shall be done for you.”

Glory to Thee, O Lord, glory to Thee

(Source: Drs Gewargis AcisSyriac Aramaic studies )

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Repentez-vous, 
car le Royaume des Cieux est proche 
 
(Matthieu 17, 1)
 
Nous souhaitons à tous les chrétiens orthodoxes, à tous nos lecteurs et lectrices,
un saint grand Carême qui les remplisse d'un grand Amour pour le Christ.

PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Troisième dimanche du Grand Carême

(Dimanche du Paralytique)

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Third Sunday of Great Lent (Paralytic/Palsy Sunday) (msharyo)

Evening:
Luke 5:17-26

Morning:
John 5:1-18
Before Holy Qurbana
Ezekiel 34:1-16
Exodus 4:10-17
II Kings 2:1- 11
Isaiah 5:20-25

Holy Qurbana:
Acts 5:12-16; 19:8-12
Romans 5:1-11
2 Corinthians 12:7-10
Mark 2:1-12

Saint Qurbana

    • Actes 5:12-16 :
  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
    • 19: 8 -12 :
  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
    •  
    • Romains 5:1-11 :
  • 01 Nous qui sommes donc devenus justes par la foi, nous voici en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
  • 02 lui qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la gloire de Dieu.
  • 03 Bien plus, nous mettons notre fierté dans la détresse elle-même, puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
  • 04 la persévérance produit la vertu éprouvée ; la vertu éprouvée produit l’espérance ;
  • 05 et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné.
  • 06 Alors que nous n’étions encore capables de rien, le Christ, au temps fixé par Dieu, est mort pour les impies que nous étions.
  • 07 Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait il à mourir pour un homme de bien.
  • 08 Or, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
  • 09 À plus forte raison, maintenant que le sang du Christ nous a fait devenir des justes, serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu.
  • 10 En effet, si nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils alors que nous étions ses ennemis, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés en ayant part à sa vie.
  • 11 Bien plus, nous mettons notre fierté en Dieu, par notre Seigneur Jésus Christ, par qui, maintenant, nous avons reçu la réconciliation.
    •  
    • 2 Corinthiens 12: 7-10 :
  • 07 Ces révélations dont je vous parle sont tellement extraordinaires que, pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime.
  • 08 Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi.
  • 09 Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » C’est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure.
  • 10 C’est pourquoi j’accepte de grand cœur pour le Christ les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions et les situations angoissantes. Car, lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.
    •  
    • Saint-Marc 2:1-12 :
  • 01 Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison.
  • 02 Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.
  • 03 Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes.
  • 04 Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé.
  • 05 Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
  • 06 Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes :
  • 07 « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? »
  • 08 Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ?
  • 09 Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ?
  • 10 Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… – Jésus s’adressa au paralysé –
  • 11 je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. »
  • 12 Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. »
    •  

Ne pensez à rien et ne faites rien sans un but orienté vers Dieu. Car voyager sans destination, c'est un vain effort.
Saint Marc l'Ascète

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« Suffit-il du jeûne et des signes extérieurs de la pénitence ?

Non, non, mais il faut changer de vie. En voulez-vous une preuve. Écoutez ce que dit le Prophète. Après avoir parlé de la colère de Dieu et du jeûne des Ninivites, il nous apprend que Dieu leur pardonna, et nous en dit le motif. Dieu vit leurs œuvres (Jon. 111, 10), dit-il. Et quelles œuvres ? Leurs jeûnes ? Leurs habits de pénitence ? Rien de tout cela ; il n'en est pas même fait mention. Tous, dit le Prophète, abandonnèrent leurs voies perverses, et le Seigneur se repentit de les avoir menacés de si grandes calamités. Vous le voyez, ce n'est pas le jeûne qui les arrache au danger ; c'est le changement de vie qui apaise le Seigneur et le leur rend favorable. Si je vous dis ces choses, ce n'est point pour vous faire mépriser le jeûne, mais bien pour vous porter à l'estimer davantage. Ce qui relève le jeûne, ce n'est pas l'abstinence de nourriture, mais la fuite du péché. Ne voir dans le jeûne qu'une privation de nourriture, c'est lui faire outrage. Si vous jeûnez vraiment, montrez-le par vos œuvres ! Quelles seront ces œuvres, me demandez-vous ? Si vous voyez un pauvre, ayez pitié de lui ; si vous voyez votre ennemi, réconciliez-vous avec lui ; si votre ami accomplit une action digne d'éloge, ne lui portez point envie ; si vos yeux aperçoivent une belle femme, ne vous arrêtez point. Ce n'est pas seulement notre bouche qui doit jeûner, mais nos yeux, nos oreilles, nos pieds, nos mains, tous nos membres. Que nos mains jeûnent, c'est-à-dire qu'elles soient pures de toute rapine et de toute avarice. Que nos pieds jeûnent, c'est-à-dire qu'ils s'abstiennent de courir à des spectacles illicites. Que nos yeux jeûnent, c'est-à-dire qu'ils s'habituent à ne jamais lancer de regards immodestes, à ne jamais se fixer avec curiosité sur des objets dangereux. Les yeux vivent de spectacles ; s'ils sont illégitimes et défendus, le jeûne en souffre et le salut de l'âme est en péril : légitimes et permis, ils sont un ornement du jeûne. Ne serait-il pas absurde en effet de se priver d'une nourriture d'ailleurs permise, et de rassasier cependant ses yeux d'un aliment qui leur est interdit ? Vous ne mangez point de viande ? Eh bien ! ne vous nourrissez point d'impureté par vos yeux. Que les oreilles jeûnent aussi ; et leur jeûne consiste à n'écouter ni médisances ni calomnies. Vous ne prêterez point l'oreille aux vains discours (Exod. XXIII, 1), dit la sainte Écriture.

Que la bouche jeûne, en s'abstenant de toute parole déshonnête et injurieuse. A quoi bon nous priver de la chair des oiseaux et des poissons, si nous déchirons, si nous dévorons nos frères ? Le médisant dévore la chair de son frère, il déchire la chair du prochain. Et c'est pourquoi saint Paul dit cette parole terrible : Si vous vous déchirez et si vous vous dévorez les uns les autres, ne voyez-vous pas que vous allez vous faire mourir les uns les autres (Gal V, 15) ? Vos dents ne se sont point enfoncées dans la chair, mais votre médisance, votre soupçon, s'est enfoncé dans les âmes, vous les avez blessées ; vous les avez accablées de mille maux, la vôtre, celle qui vous écoute et beaucoup d'autres. Celui qui vous entend médire, ne l'avez-vous point rendu pire qu'il n'était ? Pécheur, il péchera plus facilement encore, depuis qu'il a rencontré son pareil ; juste, les péchés d'autrui lui donneront de l'arrogance et de l'orgueil, et il aura de lui-même une haute opinion. Bien plus, c'est l’Église tout entière que vous avez blessée. Ceux qui vous écoutent, ce n'est pas à un seul qu'ils imputent les fautes dont vous parlez, mais à tout le peuple chrétien. »

St Jean Chrysostome, Troisième Homélie sur les statues (4-5). Œuvres complètes Tome II, Traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864.
(Texte intégral)

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« Il ne faut jamais rester au seuil de son âme :
il faut entrer à l'intérieur, y descendre, y réfléchir, y méditer, y travailler, et s'y laisser travailler. »
Marthe Robin (1902-1981)

« Certaines gens qui prennent la vie spirituelle au sérieux gaspillent tous leurs efforts à élever l'échafaudage, à le rendre de plus en plus solide et durable sans s'occuper de l'édifice lui-même. Ils agissent ainsi par une sorte de crainte inconsciente des véritables responsabilités de la vie chrétienne qui sont solitaires et intérieures, difficiles à exprimer même indirectement, et presque impossibles à communiquer à qui que ce soit. [...]

Le travail le plus important, le plus authentique et le plus durable du chrétien s'accomplit dans les profondeurs de son âme. Il est invisible à tous, même à celui en qui il s'opère. Dieu seul le voit. Ce travail est d'ailleurs moins une question de fidélité à des idéaux généraux connus qu'à la foi : c'est l'acte intérieur, angoissé, presque désespérément solitaire, par lequel nous affirmons notre soumission totale à Dieu en saisissant Sa parole et la révélation de Sa volonté dans les profondeurs de notre être, et en obéissant à l'autorité qui Le représente.

[...] Notre foi est alors un don total au Christ en qui nous plaçons toute notre espérance et par lequel nous attendons toute force et toute sainteté de Son amour miséricordieux. »


Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. III), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 08:49

Byzantine ivory plaque. Cleveland Museum of Arts:

Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce mercredi, 8 mars 2017
Evening:
St. Matthew 18: 1-11
Morning:
Exode 34: 1-17
Proverbes 7: 1-11
Zacharie 8: 1-8
II I St Jean 1: 1-15
I Corinthiens 8: 1-13
St. Luc 11: 1-13
8 mars :
Journée des femmes
« MARIS, AIMEZ VOS FEMMES,
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comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » 
(Lettre du saint Apôtre Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 25 à 33)
escenas de corte “Cristo coronando a Romano III y Eudoxia” (s. XI):

 

Premier livre des Rois 19,3-8.

En ces jours-là, Elie vint à Bersabée, qui appartient à Juda, et y laissa son serviteur.
Pour lui, il alla dans le désert l'espace d'une journée de marche ; arrivé là, il s'assit sous un genêt et demanda pour lui la mort, en disant : « C'est assez ! Maintenant, Yahweh, prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères ! » 
Il se coucha et s'endormit sous le genêt. Et voici qu'un ange le toucha et lui dit : « Lève-toi, mange. » 
Il regarda, et voici qu'il y avait à son chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche d'eau. Après avoir mangé et bu, il se recoucha. 
L'ange de Yahweh vint une seconde fois, le toucha et dit : « Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. » 
Il se leva, mangea et but, et, avec la force que lui donna cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, à Horeb. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 12,38-50.

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens répondirent à Jésus en disant : " Maître, nous voudrions vous voir faire un miracle. "
Il leur répondit : " Une génération mauvaise et adultère réclame un signe : il ne lui sera donné d'autre signe que le signe du prophète Jonas. 
Car de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre du poisson, ainsi le Fils de l'homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. 
Les hommes de Ninive se dresseront, au jour du jugement, avec cette génération et la feront condamner, car ils ont fait pénitence à la prédication de Jonas, et il y a ici plus que Jonas.
La reine du Midi se lèvera, au jour du jugement, avec cette génération et la fera condamner, car elle est venue des extrémités de la terre pour entendre la sagesse de Salomon, et il y a ici plus que Salomon.
Lorsque l'esprit impur est sorti d'un homme, il va par des lieux arides, cherchant du repos, et il n'en trouve point. 
Alors il dit : " Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti. " Et revenu, il la trouve libre, nettoyée et ornée. 
Alors il s'en va prendre avec lui sept autres esprits plus mauvais que lui, et, étant entrés, ils y fixent leur demeure, et le dernier état de cet homme devient pire que le premier. Ainsi en sera-t-il pour cette génération mauvaise. " 
Comme il parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient dehors, cherchant à lui parler. 
Quelqu'un lui dit : " Voici votre mère et vos frères qui se tiennent dehors, et ils cherchent à vous parler. " 
Il répondit à l'homme qui lui disait cela : " Qui est ma mère et qui sont mes frères ? " 
Et étendant la main vers ses disciples, il dit : " Voici ma mère et mes frères. 
Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est pour moi frère, sœur et mère. " 

 



Par Dom  Columba Marmion

(1858-1923), abbé de l'Ordre Bénédictin, béatifié par l'Eglise Romaine. L'union à Dieu dans le Christ d'après les lettres de direction de Dom Marmion (Dom R. Thibaut, Eds DDB, p. 19, rev.) 
 

Faire la volonté de Dieu

 

Vous savez que quand nous sommes en état de grâce, Jésus demeure toujours dans notre cœur.

Son grand désir est d'être tout pour nous.

Il semble que ce soit un rêve trop beau pour être vrai que Jésus si Bon, si Puissant, si Tendre, veuille être notre frère, et cependant, c'est Lui-même qui nous le dit :

« Quiconque fait la Volonté de mon Père qui est au Ciel, Je serai pour lui un frère, une sœur, une mère. »

Ce sont les paroles mêmes de Jésus. 

Donc, pour arriver au bonheur d’avoir Jésus comme notre frère, notre ami le plus intime, il faut faire la Volonté de son Père. Eh bien !

Quelle est cette Volonté ?

D'abord éviter le péché, et, si nous y tombons par faiblesse, en demander pardon aussitôt.

Ensuite, faire toutes nos actions pour Lui.

Il est si bon qu'Il accepte nos moindres actions faites pour Lui. Vous connaissez vos devoirs ; il reste de les sanctifier en les consacrant à Dieu.

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Σχετική εικόνα:

« Il faut passer par le désert, et y séjourner pour recevoir la grâce de Dieu :

c'est là qu'on se vide, qu'on chasse de soi tout ce qui n'est pas Dieu et qu'on vide complètement cette petite maison de notre âme pour laisser toute la place à Dieu seul...

Les Hébreux ont passé par le désert, Moïse y a vécu avant de recevoir sa mission, saint Paul au sortir de Damas a été passer trois ans en Arabie, [...] saint Jérôme, saint Jean Chrysostome, se sont préparés au désert...

C'est indispensable...

C'est un temps de grâce...

C'est une période par laquelle toute âme qui veut porter des fruits doit nécessairement passer...

Il lui faut ce silence, ce recueillement, cet oubli de tout le créé au milieu desquels Dieu établit en elle son règne et forme en elle l'esprit intérieur...

La vie intime avec Dieu...

La conversation de l'âme avec Dieu dans la foi, l'espérance et la charité...

Plus tard l'âme produira des fruits exactement dans la mesure où l'homme intérieur se sera formé en elle...

Si cette vie intérieure est nulle, il y aura beau avoir du zèle, de bonnes intentions, beaucoup de travail, les fruits sont nuls ; c'est une source qui voudrait donner la sainteté aux autres mais qui ne peut, ne l'ayant pas ; on ne donne que ce qu'on a et c'est dans la solitude, dans cette vie, seul avec Dieu seul, dans ce recueillement profond de l'âme qui oublie tout le créé pour vivre seule en union avec Dieu, que Dieu se donne tout entier à celui qui se donne ainsi tout entier à Lui... Donnez-vous tout entier à Lui seul, [...] et Il se donnera tout entier à vous.

En cela ne craigniez pas d'être infidèle à vos devoirs envers les créatures ; c'est au contraire le seul moyen pour vous de les servir efficacement : regardez saint Paul, saint Benoît, saint Patrice, saint Grégoire le Grand, tant d'autres ; quel long temps de recueillement et de silence !

Montez plus haut : regardez saint Jean Baptiste, regardez Notre Seigneur...

Notre Seigneur n'en avait pas besoin mais Il a voulu nous donner l'exemple...

Rendez à Dieu ce qui est à Dieu... »

Bx Charles de Foucauld, extrait d'une Lettre à Henri de Castries, 19 mai 1898.
L'expérience de Dieu avec Charles de Foucauld, Introduction et textes choisis par Marcel Nadeau, Fides, 2004.

Charles de Foucauld,silence,recueillement

  Cela se passait au Moyen Orient  
"La reine de Saba est venue de l'extrémité du monde pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon." (Lc 11, 31)
Vous vous souvenez de l'évangile en lequel, Jésus, notre Seigneur évoquait deux figures de l'Ancien Testament :

*le prophète Jonas qui a prêché la parole de Dieu à Ninive (Il n'y a pas si longtemps que, dans nos Eglises de Tradition Syriaque, nous revivions ce temps de grâces du "Jeune de Ninive) et

*la reine de Saba, venue visiter Salomon, le fils du roi David, connu pour sa grande sagesse.

Sont également évoqués deux endroits. 

*Ninive, aujourd'hui Mossoul, en Irak, se trouve sur les bords du Tigre. Cette ville, il y a peu encore, faisait la une de l'actualité.

Quant au royaume de Saba, il se trouvait très probablement dans l'actuel Yémen.

  Et ce sont nos frères qui souffrent  
La situation des chrétiens qui vivent dans ces pays est, au mieux, critique, au pire dramatique. Ils sont pourtant les témoins d'un christianisme plus ancien que celui de nos pays occidentaux qui reçurent d'Evêques et de Moines missionnaire la Lumière de l'Evangile ! Pourtant, cet occident aujourd'hui décadent qui se croit encore "civilisé" a assisté dans son ensemble, sans ciller, à leur quasi disparition.
Les chrétiens persécutés sont nos frères. Quand un membre souffre, dit saint Paul, c'est tout le corps qui souffre. Dans la communion des saints, nous leur sommes étroitement unis.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je fais un petit sacrifice (sur la nourriture, sur l'usage d'internet…) en union avec tous les chrétiens persécutés à travers le monde, et spécialement au Moyen Orient. La petite privation que je choisis librement est une manière de porter spirituellement leur souffrance et de rappeler que, dans le corps du Christ, nous sommes tous solidaires les uns des autres !

Joyeux est mon cœur

Comme les ailes des colombes sur leurs petits

et les becs de leurs petits tournés vers leurs becs,

ainsi les ailes de l'Esprit sont sur mon cœur.

Joyeux est mon cœur,

il tressaille tel un enfant

qui tressaille dans le sein de sa mère.

J'ai cru, c'est pourquoi j'ai trouvé le repos,

car Il est véridique Celui en qui je crois.

Il m'a comblé de bénédictions

et ma tête est tournée vers Lui.

Me séparer de Lui,

ni l'épée, ni le glaive ne le peuvent.

Amen. 

Odes de Salomon (début du II ième siècle)

NOTE: Les « Odes de Salomon » sont  un recueil de quarante-deux poèmes chrétiens composés en syriaque par un chantre inconnu au début du IIe siècle et utilisées dans la liturgie par des communautés chrétiennes de la caste sacerdotale de Jérusalem.

SAINT(S) DU JOUR:

 

9 mars:

Les Quarante Saints et glorieux Martyrs de Sébaste.

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Nous complétons, Seigneur, par nos jambes cassées 
ce qui manqua jadis à ta crucifixion, 
nous les Quarante ayant souffert notre passion 
à Sébaste, le neuf, sur les ondes glacées. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Apostiches des Vêpres ton 6

Par des cantiques célébrons, / fidèles, les Quarante Martyrs / et chantons-leur à pleine voix: / victorieux Athlètes du Christ, réjouissez-vous, / Hésychius, Méliton, Smaragde, Héraclius, / Domnus, Eunoique, Valens et Vivien; / réjouissez-vous, Claude et Priscus, / Jean, Théodule, Eutychius, / Hélian, Sisinius et Xanthias; / réjouissez-vous, Angias et Kyrion, / avec Aèce, Lysimaque et Flavius, / Acace, Ekdikios, Alexandre et Elie; / réjouissez-vous, Candide, Théophile, Cyrille et Sacerdon; / réjouissez-vous, Nicolas, Valère et Philoctémon, / Khude, Sévérien en même temps qu'Aglaius. / Par le crédit que vous avez auprès du Christ notre Dieu, / illustres Martyrs, sans cesse priez-le / pour qu'il sauve les fidèles célébrant / de tout cœur votre mémoire sacrée.

Tropaire, t. 1

Par les souffrances que les Saints endurèrent pour toi / laisse-toi fléchir, ô notre Dieu; / guéris toutes nos douleurs, / Seigneur ami des hommes, nous t'en prions.

Cathisme, t. 5

La parure des saints Martyrs, la multitude sacrée / des Quarante divinement rassemblés, / en nos hymnes acclamons-la maintenant; / car, éprouvés par le froid et le feu, / ils se sont montrés les soldats du Christ notre Roi, / auprès duquel ils intercèdent pour notre salut.

Cathisme, t. 8

En martyrs, ayant servi dans l'armée du Christ, / en athlètes, ayant fait toucher la terre à l'ennemi, / par vos œuvres, vous avez accompli la parole du Prophète, / car vous êtes vaillamment passés par le feu et par l'eau, / trouvant ainsi votre repos, la vie éternelle; / c'est pourquoi, ayant reçu votre couronne depuis le ciel, / Bienheureux, vous jubilez avec les chœurs des Anges incorporels. / Illustres Martyrs, intercédez auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.

Kondakion, t. 6

Ayant laissé à ce monde toute armée, / vous vous êtes attachés au Maître des cieux, / vous les Quarante Martyrs, / car étant passés par le feu et par l'eau, / vous avez reçu, Bienheureux, / la gloire céleste et les couronnes méritées.

Ikos

Devant celui qui est porté sur un trône de feu / et déploya le ciel comme une peau, / qui établit la terre solidement / et rassembla les eaux en un seul lieu, / qui fit sortir toute chose du néant / et procure à tous le souffle de vie, / qui permet aux Archanges de le chanter / et par les Anges se laisse glorifier, / et qui par tous est adoré, / le Christ tout-puissant, notre Créateur et notre Dieu, / je me prosterne et, tout indigne que je sois, / lui adresse ma prière, en demandant / l'éloquence qui me rende capable de chanter, moi aussi, / avec foi les saints Martyrs / dont il a fait des vainqueurs en leur donnant / la gloire céleste et les couronnes méritées.

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HISTOIRE DES SAINTS MARTYRS DE SEBASTE:

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Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias. Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! »
Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer.
Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager.
Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien.
Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie.
Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1.
La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré2.

1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine (cf. 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur.
2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars09.html

 

They were all soldiers under one general, taken captive in the time of Licinius for their faith in Christ. They were stripped naked and cast onto a frozen lake at Sebastia in Pontus. They endured the entire night, encouraging each other to be patient. Some accounts say that their persecutors placed warm baths in their sight on the shore to entice them to renounce Christ.

 

 Finally one of their number, broken by his sufferings, apostatized and left the company. One of the guards, named Aglaius, saw in a vision thirty-nine wreaths descending from heaven onto the heads of the faithful sufferers, and was moved to declare himself a Christian.

 

 He was immediately sent to join the martyrs on the frozen lake, keeping the number of forty complete. In the morning all of them, almost dead, were cast into fire, and their remains thrown in the lake.

 

 On the third day the martyrs appeared to Peter, the local bishop, and told him to search for them in the lake. The bishop went to the lake on a dark night with his clergy, and one account says that the bones of the martyrs rose to the surface and burned there like a candle. The relics were gathered and given honourable burial.

 

  This is the most common account. The Prologue gives a somewhat different version, in which the martyrs were made to stand, not on the frozen lake, but in the freezing waters.

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La manière la plus simple de vivre la prière  

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C'est le propre de l'amour de se répéter grâce à des paroles simples et chaleureuses. (…) Si tu t'aperçois que tu trouves bonheur et paix en prenant ton chapelet* et en te plongeant dans une prière rythmique et répétitive, sois heureux.

Si tu réussis à réciter le chapelet entièrement sans te préoccuper de penser, mais seulement heureux d'être paisiblement avec la Mère de Jésus, réjouis-toi, car tu es sûrement sous l'action de l'Esprit et cela seul compte lorsque l'on prie....

Pour celui qui ne comprend rien à la vie spirituelle, le Rosaire est synonyme de prière mécanique. Pour qui est "spirituel" et avancé dans le chemin de la prière, le chapelet est la manière la plus simple de s'aider à vivre la prière concrètement et longtemps.

Je ne crains pas d'affirmer que celui qui aime ce genre de prière et qui se trouve à son aise en récitant le Rosaire* est un contemplatif, ou sûrement sur la voie de la contemplation.

Donc, prenez garde à ne pas dénigrer ce que vous ne connaissez pas. Le Rosaire est un mode de prière universel. Nous le trouvons, en effet, dans toutes les religions révélées.

*Ce qui est dit du "Rosaire de N-D" vaut à fortiori pour la "Prière du coeur" dite aussi "Prière de Jésus"

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Prier spontanément chaque jour (Mère Teresa)  

Carlo Carretto

Dans son livre : "Toi qui as cru",

Recueil marial 1986

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

____

 

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Par Saint Benoît

(480-547), moine,  
Règle de Saint Benoît, XX (trad. Dom Schmitz, Maredsous, p. 86, rev.) 

 

Efficacité de la prière

 

Si, lorsque nous avons une requête à présenter aux puissants de la terre, nous ne les abordons qu’avec humilité et respect, à plus forte raison faut-il supplier le Seigneur Dieu de l’univers en toute humilité et pureté de dévotion.

Sachons bien que ce n’est pas l’abondance des paroles mais la sincérité du cœur et les larmes de la componction qui nous rendront dignes d’être exaucés.

La prière doit donc être brève et pure, à moins que, peut-être, la grâce de l’inspiration divine ne nous incline à la prolonger.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Huitième Jour

Prions pour les âmes qui se laissent dominer par le désir de plaire.

Saint Joseph était pauvre et il aimait sa pauvreté

Il l’aimait parce que c’était la position dans laquelle le bon Dieu l’avait placé, et qu’il voulait tout ce que voulait le bon Dieu, et puis parce que, par l’effet d’une grâce particulière, il comprenait tout l’embarras, toutes les inquiétudes que donnent les richesses.
 
Jésus lui avait dit, dans ses entretiens particuliers, « que le pauvre qui travaille et se résigne, trouve plus facilement le chemin du ciel ».
Aimons, nous autres, la position dans laquelle nous sommes, faisons taire ces désirs de posséder et de paraître qui, maintenant peut-être, sont peu impérieux, mais qui viendront plus tard tourmenter notre cœur ; et si nous manquons quelquefois de quelque chose, oh ! qu’il est doux alors de dire au bon Dieu, comme devait le dire S. Joseph :
 
J’attends, de votre Providence, notre pain pour demain !

Une petite enfant disait à Dieu, pour ses parents : « Mon Dieu, que nous ayons toujours le nécessaire, mais rien de plus ! »
Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Saint Joseph, Toi qui est mort entre  les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père 
dans la Paix et la certitude du Salut: 


Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham 
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut ! 


Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée, 
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.

 

Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes : 
( les nommer) 
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.

 
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés. 
Obtiens-nous la grâce  de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations  et maintiens-nous  
dans l'Espérance.
 

Amîn

 

 

 

 

 

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The mercy of God and the unborn child

I am often in contact with people who have sadly faced the experience of loss of a child through miscarriage or still-birth. Indeed, it is an experience which many people have shared, and bear silently. As many as 1 in 6 pregnancies end in miscarriage, among those women who are aware they are pregnant. While 1 in 200 pregnancies end in a still birth. This is an all to common and painful memory to many of those we worship with, and perhaps to ourselves also.

It is made all the more painful when misrepresentations of the teaching of the Church are offered. This might be the teaching of Augustine that all unbaptised infants, which includes those who are not born to life, are condemned and will be damned in Hell, and the wrath of God is directed towards them even if their punishment is light. I believe absolutely that Augustine was completely wrong in making such statements and misunderstood the effects of sin in the world and the mercy of God towards men. We should remember that Augustine was not considered a Father of the Church in the East. His views on salvation are not those of our great Fathers. Indeed, when Cassian brought the Eastern teaching of salvation to the West he was opposed by Augustine.

Another disturbing teaching, which I believe misrepresents the Orthodox faith and our loving Heavenly Father, is the un-Scriptural idea that there is some place, other than Heaven and Hell, which will be the final destination for infants who could not be baptised. In the Medieval Roman Catholic Church this place was called Limbo. But is has been rejected by Pope Benedict XVI who considered it no more than a theological opinion. Indeed, Limbo was developed in the Middle Ages because the harsh teaching of Augustine was unbearable to so many.

A development of this late Roman Catholic idea of Limbo, a place where those infants who could not be baptised would not be able to see the glory of God in Christ, has been the popular idea that unbaptised infants will be blind in eternity. I can hardly think of anything more contrary to the honour and glory of God, that he should be considered the author and cause of an eternal disability. It seems to me to be a garbled explanation of the Catholic idea that the unbaptised infants would not have the Beatific Vision.

What do I want to say to those who have lost a child before birth? It is that God is love, and does not create anything that he does not say of it that it is good. More than that, the issue which these other views are trying to deal with, is that of Original Sin. But Orthodoxy does not teach such a doctrine. St Cyril and St Severus both insist – we are born mortal but not sinful. And many of the Fathers teach explicitly that a young child cannot be said to sin, and is entirely innocent. How much more the child who is never born into life. There is no sin in an unborn child’s life which could possibly require any punishment.

Yet we face the issue that the Scripture teaches us that baptism is required for union with God, which is the meaning of salvation. This is surely true. When someone accepts the claims of Christianity then they must be baptised. But it is a serious mistake to imagine that God is bound by the methods he requires us to use. Union with God is offered to us in baptism, but God can unite whomsoever he wills by his own word. We must be baptised, but God knows no limits in his grace.

Indeed, our Lord Jesus teaches us that we must be converted and become as little children if we wish to enter the Kingdom of Heaven. But a little child does not need to be converted, to change her mind, because it has not yet resisted and rejected God. The unborn child is guilty of no sin, and has committed no sin, and her unformed mind has not turned from God. What is lacking in union with God, and this is the gift of God, and is not restricted to baptism, even if those of us who are able to ask, “What must I do?”, hear the words, believe and be baptised. Nor even is this clear instruction an absolute rule, as if God is bound by the invitation he offers us, since an infant cannot believe at all, but is still baptised.

St Gregory of Nyssa has a few words to say on this subject. He says that a life of blessedness belongs to the one whose spiritual sight is clear, and that in mankind this requires great effort and the grace of God to overcome sin, but it belongs already to the infant and is lost by us as we grow into sinfulness. He says…

The innocent babe has no such plague before its soul’s eyes obscuring its measure of light, and so it continues to exist in that natural life; it does not need the soundness which comes from purgation, because it never admitted the plague into its soul at all.

He goes on to suggest that the soul of an unborn infant, and even the infant reposing not long into their life, could not possibly suffer any torment because there is nothing in them at all deserving of it, and their infant soul is still turned towards God. Yet there is this difference. The soul of one who has spent his life in overcoming sin, and in hard-won repentance and many experiences of God’s grace, will participate in the blessedness of Paradise and of Heaven with a different character than the one who never sinned, never needed to repent, and has no experience of the grace of sanctification. Yet the blessedness is one, even if the participation is different.

And the dear and saintly Pope Timothy of Alexandria, addressing a woman who had lost three of her children, says…

I was in great grief, mourning and lamenting, as though I saw your small children, and at the same time I heard he voice of the Creator of us all admonishing me, saying, ‘Do you suppose, O man, that your tender mercy is greater than mine? Do you suppose I have no compassion equal to your own, and that I do not say, “Let the children come unto me, for to such belongs the Kingdom of Heaven”.

Do we doubt the mercy of God towards all those he has made, and especially those who have not drawn breath before passing away. St Timothy encourages the bereaved woman to remind herself when she feels her pain the most…

After a short time I will not be left separated from my child, if I am also worthy of the Kingdom of Heaven, then I will not be far from them forever.

This is a blessed truth, of which I am convinced. That our Lord has not created any to be condemned because left without the possibility of baptism in the womb. And that each one who passes to life even before breath is sinless and innocent in the eyes of God. He will unite to himself those he has made and called to himself before birth. And of the blessed state in which they wait, St Timothy recounts a miracle he heard from the mouth of St Dioscorus, in which a young boy had been bitten by a poisonous snake and died, and being restored to life by Abba Longinus, the young boy said…

O father, I am burned by the love of the greenery which my soul saw, I have never eaten anything like it, nor is the eye of man able to look at it, or the mouth of man to describe it. I saw a man of shining appearance, and he took me into the Garden of Eden, and I saw trees which bear many fruits. Then he took me to the presence of the Lord Jesus Christ, and he commanded that they take me to the children who are like me…

In this happy and blessed place the souls of all infants wait in peace and joy. God has made them and called them to himself. Gathered up those who are especially loved by him. The words of St Timothy are a comfort…

Your child was living, and now God has taken her to himself, where there is no death, so that they might live with him forever… their souls fly due to the greatness of the taste of their happiness.

From the experience of love to a experience of even more overwhelming and unceasing love. From the experience of blessedness to even greater experience of blessedness. The pain of loss and separation tempered by the hope and expectation of reunion and of the fulfillment of love in eternity. The mercy of God knows no bounds, and those fragile, innocent, sinless souls created in love to participate in his love are preserved in love now and forever, and wait to greet us and embrace us in love.

(Source:http://www.stgeorgeministry.com/ )

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LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

Chers amis, 

Les apôtres voient souvent Jésus se mettre à l’écart pour prier. Ils perçoivent que c’est pour lui une source de paix et de joie. 
Ils ont envie de faire comme Lui. Mais prier, ça ne va pas de soi, alors Jésus leur enseigne le Notre Père.

Redécouvrons et méditons cette prière que nous disons souvent.


Théobule vous propose également de découvrir l'évangile de dimanche prochain :La Transfiguration

Bonne semaine avec Théobule 

Frère Benoît 

Jésus enseignait ses disciples :
« Vous donc, priez ainsi : 
Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne, 
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du Mal.
Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi.
Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »


(Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, versets 9 à 15)

 

"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte dans sa langue originelle le Syriaque-Araméen, la langue que parlait Jésus:

ܐܒܘܢ


ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ


Version en phonétique:

Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.

 

-Notre Père, qui êtes aux cieux

Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

Car à vous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

C’est le fait de déstabiliser nos conceptions initiales qui nous permet d’apprendre.

C’est le fait de regarder objectivement nos erreurs qui nous permet de ne plus les reproduire, et donc de progresser. Nous commençons peu à peu à intégrer cela intellectuellement, et à soulager la culpabilité de nos enfants face à leurs erreurs. Mais qu’en est-il de nous-mêmes ?

Un dicton de centre de formation dit :

« La faute s’expie, mais l’erreur se corrige. »

Pour nous chrétiens, ce dicton peut résonner en profondeur, car nous savons que l’expiation est en Jésus. Il a pris nos fautes à la croix et nous sommes justifiés en lui.

Et nos erreurs alors ?

Comme celles de nos enfants, ne seraient-elles pas normales, inhérentes à notre apprentissage, à notre croissance et à notre cheminement ?

Tout comme nos jeunes enfants qui veulent absolument vérifier que le feu brûle en approchant leur main, ou notre adolescent qui s’acharne à faire ce que nous lui déconseillons, nous commettons des erreurs, parfois même alors que notre entourage nous avertit.

Est-ce une faute, un péché qui devrait être pardonné, expié ?

Ne s’agirait-il pas plutôt d’une erreur de parcours qu’il va désormais falloir regarder en face pour essayer de ne pas la reproduire dans un autre contexte, et continuer notre chemin avec une corde de plus à notre arc ?

Et si on essayait d’appliquer dans nos vies ce principe pédagogique simple et consensuel, enseigné à tous les professeurs ?

Si on rétablissait le statut de l’erreur dans nos vies ?

Si on regardait nos propres erreurs avec bienveillance, sachant qu’elles sont normales et font simplement partie de notre apprentissage de la vie ?

Si on essayait de les corriger, quitte à devoir assumer quelques ratures visibles, plutôt que de culpabiliser dans l’attente d’une rédemption qui n’est peut-être pas nécessaire ?

N’est-il pas dit que Dieu est notre père et que nous sommes ses enfants ? (Source Info Chrétienne)

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Depuis Madagascar, l’appel à l’aide du Père Pedro: « Celui qui aide vite, aide deux fois »

C’est désormais une certitude. La situation à Madagascar est grave. Les populations les plus défavorisées sont en danger, toujours plus fragilisées. Dans certaines régions, les dévastations sont considérables.

Faire un don

Si l’heure n’est pas encore au bilan, nous savons déjà que les besoins seront énormes. Dans cette perspective, Info Chrétienne Compassion a déclenché une campagne de dons, afin d’apporter rapidement une aide substantielle aux ONG locales, déjà sur le terrain depuis des années. Dans ce cadre-là, notre équipe a contacté Père Pedro, impliqué depuis 27 ans dans le soutien des plus démunis, à la lumière de l’Évangile. Son association, Akamasoa est venue en aide à 500 000 malgaches, 3 000 habitations ont été construites, 25 000 personnes habitent dans les villages, et plus de 12000 enfants sont à ce jour scolarisés dans leurs écoles. Pour Père Pedro, la vitesse avec laquelle Info Chrétienne souhaite réagir à la catastrophe d’Enawo est »exemplaire », car :

« Celui qui aide vite, aide deux fois. »

Père Pedro a répondu à Info Chrétienne dans un bouleversant courrier, que nous choisissons de vous faire connaître aujourd’hui. Il confirme les informations reçues : « Beaucoup de pluie, de glissements de terrain, des bas quartiers sous les eaux et des gens déjà affamés ».

Père Pedro se joint à l’appel à la mobilisation d’Info Chrétienne pour Madagascar :

« La vitesse avec laquelle vous voulez réagir est exemplaire. On a toujours dit que celui qui aide vite, aide deux fois. Nous ne connaissons pas encore exactement l’ampleur des dégâts puisque nous sommes en plein milieu du cyclone actuellement, mais je peux imaginer qu’ils seront importants partout où passera ce cyclone dévastateur…

Nous sommes prêts à recevoir et partager l’aide que vous pourriez récolter avec vos moyens de communications, pour les plus pauvres de nos frères et sœurs de Madagascar, victimes du Cyclone Enawo. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés quand nos frères souffrent et manquent de tout, d’eau potable, de riz, de couvertures, de vêtements et de médicaments.

Je souhaite de tout cœur que votre appel au secours en faveur des victimes du cyclone Enawo soit entendu en France par les personnes généreuses et sensibles à la détresse des autres.

En tant qu’humain et ensuite en tant que croyants, nous ne pouvons pas rester indifférents, c’est pourquoi je me joins à vous pour affirmer votre appel au secours à ceux qui nous tendent la main pour être secourus, et qui vivent dans des situations inhumaines.

Mais la façon la plus pratique, rapide et directe d’aider, c’est d’envoyer une aide financière, puisqu’envoyer des aides par container, elles vont trainer trop longtemps et elles arriveront trop tard avec tous les ennuis qu’on connait à la douane.

C’est formidable de voir la foi et la fraternité traduites en actes !

Que le Seigneur bénisse votre action, la branche humanitaire du site Info Chrétienne et tous ceux qui vont adhérer ! »

Père Pedro

Info Chrétienne Compassion est un relais fiable entre vos dons et des organisations humanitaires chrétiennes sérieuses et dignes de confiance. Toutes les actions réalisées grâce vos dons à Info Chrétienne Compassion feront systématiquement l’objet d’un rapport détaillé, publié sur Info Chrétienne.

Mobilisons-nous pour Madagascar.

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Prophétie d'Isaie
 
 Le saint prophète Isaïe
 
"Le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées, Va ôter de Jérusalem et de Juda Tout appui et toute ressource, Toute ressource de pain Et toute ressource d'eau, le héros et l'homme de guerre, Le juge et le prophète, le devin et l'ancien, le chef de cinquante et le magistrat, Le conseiller, l'artisan distingué et l'habile enchanteur.
 
 
Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, Et des enfants domineront sur eux.
 
 
Il y aura réciprocité d'oppression parmi le peuple; L'un opprimera l'autre, chacun son prochain; Le jeune homme attaquera le vieillard, Et l'homme de rien celui qui est honoré.On ira jusqu'à saisir son frère dans la maison paternelle: Tu as un habit, sois notre chef! Prends ces ruines sous ta main! -
 
 
Ce jour-là même il répondra: Je ne saurais être un médecin, Et dans ma maison il n'y a ni pain ni vêtement; Ne m'établissez pas chef du peuple!
 
 
 
Jérusalem chancelle, Et Juda s'écroule, Parce que leurs paroles et leurs oeuvres sont contre le Seigneur , Bravant les regards de sa majesté. L'aspect de leur visage témoigne contre eux, Et, comme Sodome, ils publient leur crime, sans dissimuler. Malheur à leur âme! Car ils se préparent des maux.
 
 
Dites que le juste prospérera, Car il jouira du fruit de ses oeuvres.
 
 
Malheur au méchant! il sera dans l'infortune, Car il recueillera le produit de ses mains.
 
 
Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, Et des femmes dominent sur lui; Mon peuple, ceux qui te conduisent t'égarent, Et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches.
 
 
Le Seigneur se présente pour plaider, Il est debout pour juger les peuples.
 
 
Le Seigneur entre en jugement avec les anciens de son peuple et avec ses chefs: Vous avez brouté la vigne! La dépouille du pauvre est dans vos maisons!
 
 
De quel droit foulez-vous mon peuple, et écrasez-vous la face des pauvres? Dit le Seigneur, le Seigneur Dieu des armées."
 
Prophétie du saint Prophète Isaïe chap.3 vers. 1-15
A PROPOS DE  LA CONFESSION
vierge au manteau

La confession est certainement pour chaque prêtre consciencieux l'un des aspects les plus délicats et les plus difficiles de son ministère pastoral.

Il y trouve d'une part le seul véritable objet de son activité pastorale : l'âme de l'homme pécheur, mais qui se tient devant Dieu. Mais d'autre part il acquiert la conviction que le Christianisme d'aujourd'hui est devenu purement nominal.

Les concepts les plus élémentaires pour un Chrétien, de péché et de repentir, de réconciliation avec Dieu et de naissance à la vie nouvelle semblent s'être vidés de leur sens.

Ces mots continuent d'être employés, mais leur contenu est loin du sens sur lequel est fondée notre foi chrétienne.


Une autre source de difficultés est l'incompréhension pour la majorité des Orthodoxes, de l'essence même du sacrement de pénitence.

En pratique, nous trouvons deux approches opposées de ce sacrement : l'une juridique et formelle, l'autre psychologique.


Dans le premier cas, la confession est comprise comme une simple énumération des infractions à la loi, après quoi est donnée l'absolution des péchés et la personne est admise à la communion.

La confession est alors réduite au minimum et dans certaines églises (en Amérique) elle est même remplacée par une formule générale que le pénitent lit dans un texte imprimé.

Cette optique met l'accent sur le pouvoir du prêtre d'absoudre et remettre les péchés et cette absolution est considérée comme valable "en elle-même" quel que soit l'état de l'âme du pénitent.

Si dans cet aspect des choses nous avons affaire à une tendance "latinisante", l'autre approche peut se définir comme "protestante".

La confession devient alors une conversation d'où doit venir une aide, la solution des "problèmes" et des "questions".

C'est un dialogue, mais pas le dialogue de l'homme avec Dieu, non : le dialogue de l'homme avec un conseiller réputé sage et expérimenté, disposant d'une panoplie de réponses toutes prêtes à toutes les questions de l'homme...

Dans ces deux approches, on observe à l'évidence un obscurcissement et une déformation de la vraie manière orthodoxe de comprendre la sacrement ode la confession.


Cette déformation a plusieurs raisons. Et sans avoir la possibilité de les énumérer toutes, ni même esquisser brièvement l'histoire très compliquée du développement dans l'Eglise du sacrement de pénitence, quelques remarques préliminaires s'imposent, avant de tenter d'indiquer une solution possible au problème que pose la confession.

A l'origine, le sacrement de pénitence était compris comme la réconciliation et la réunion à l'Eglise des excommuniés, c'est-à-dire des chrétiens exclus de l'assemblée (ecclesia) du Peuple de Dieu, de l'Eucharistie comme sacrement de l'assemblée, comme participation au Corps et au Sang du Christ.

L'excommunié, c'est celui qui ne peut pas participer à l'oblation, et qui pour cette raison ne participe pas non plus à la "koinonia", à la communauté, à la communion.

Et la réconciliation avec l'Eglise de l'excommunié était un long processus qui se terminait par la rémission des péchés, attestant le repentir, la condamnation du pécheur de son péché, le refus de son péché, par conséquent la réunion à l'Eglise.

Le pouvoir d'absoudre et de remette les péchés n'était pas conçu comme un pouvoir en soi, indépendant du repentir.

Il était compris comme le pouvoir de témoigner du repentir accompli et par conséquent du pardon et de la réunion à l'Eglise c'est-à-dire du repentir et de son fruit : la réconciliation avec Dieu dans l'Eglise...

L'Eglise, en la personne du prêtre, atteste que le pécheur s'est repenti et que Dieu "l'a réconcilié et uni" avec l'Eglise en Jésus-Christ.

Et malgré toutes les modifications extérieures dans la pratique du sacrement de pénitence, c'est bien de cette façon originelle de comprendre le sacrement qui reste le point de départ pour l'explication orthodoxe du sacrement.


Mais cela n'exclut pas le fait que, et cela depuis le début, le ministère pastoral dans l'Eglise incluait obligatoirement le SOUCI DES AMES, c'est-à-dire la direction de la vie spirituelle des hommes et l'aide dans la lutte contre le péché et le mal.

Mais au début, pourtant, ce souci des âmes n'avait pas de rapport direct avec le sacrement de pénitence. Et ce n'est que sous l'influence du monachisme dont la théorie et la pratique de la guidance spirituelle était fortement développée que le souci des âmes s'est inséré progressivement dans la confession.

Et la sécularisation toujours croissante, la laïcisation de la société ecclésiale ont fait de la confession pratiquement la seule forme de guidance spirituelle.

Après la conversion de l'empereur Constantin, l'Eglise a cessé d'être une minorité de fidèles héroïques et s'est presque entièrement fondue dans le monde (d'où le "laïc" en grec "laïkos" qui est l'homme vivant dans le monde le peuple (laos).

Cette Eglise s'est trouvée confrontée à une masse de chrétiens de nom et le changement radical dans la pratique eucharistique de la communion générale comme manifestation de l'unité du peuple de Dieu à la communion plus ou moins fréquente et "privée" a entraîné la métamorphose de la façon de comprendre la pénitence.

De sacrement de réconciliation des excommuniés de l'Eglise, elle est devenue le sacrement régulier des membres de l'Eglise. Et les théologiens se sont mis à souligner non plus l'aspect pénitentiel comme voie du retour à l'Eglise, mais la rémission des péchés comme pouvoir de l'Eglise...


Mais l'évolution du sacrement de pénitence ne s'est pas arrêtée là.

La laïcisation de la société chrétienne signifiait avant tout qu'elle adoptait des façons de voir humanistes et pragmatiques qui ont considérablement obscurci la façon chrétienne de comprendre le péché et le repentir.

La compréhension du péché comme rupture avec Dieu et avec la seule vie véritable - avec Lui et en Lui - a été obscurcie par un légalisme moraliste et ritualiste dans lequel le péché a été ressenti comme une infraction formelle à la loi.

Mais dans une société auto-satisfaite et qui idolâtre l'homme, avec son étiquette de "convenances" et de "succès", même cette loi s'est peu à peu transformée. Elle a cessé d'être la norme absolue et s'est réduite à un code généralement admis et relatif de règles morales.


Si dans les premiers siècles le chrétien avait toujours conscience d'être un pécheur pardonné et conduit, sans aucun mérite de sa part, dans le Palais de l'Epoux, ayant reçu une vie nouvelle et devenu participant du Royaume de Dieu, le chrétien actuel, puisqu'aux yeux de la société il était "une personne honorable", a perdu peu à peu cette conscience.


Sa vision des choses exclut les notions mêmes de vie ANCIENNE et de vie NOUVELLE. Bien sur, il fait de temps à autre des "mauvaises actions" mais c'est "naturel" dans la vie, et cela n'entame en rien son autosatisfaction...

La société dans laquelle nous vivons, la presse, la radio, etc, nous dit à longueur de journée que nous sommes intelligents, beaux, gentils et que nous vivons dans la meilleure des sociétés possibles et les "chrétiens", hélas, prennent cela au sérieux, prennent cela pour argent comptant...


La laïcisation a fini par gagner aussi le clergé. On a fini par comprendre le prêtre comme une sorte de serviteur de ses paroissiens, au service de leurs besoins spirituels. Et la paroisse tout entière, comme organisation, veut que le prêtre soit le miroir dans lequel les gens peuvent contempler leur propre perfection.

Est-ce que le prêtre ne doit pas tout le temps remercier quelqu'un et faire l'éloge des efforts, du soutien matériel et de la générosité ?

Les péchés sont cachés dans le "secret de la confession" rigoureux et intime, tandis qu'à la surface tout va très bien.

Et voilà cet esprit d'autosatisfaction, d'apaisement moral, qui pénètre notre vie ecclésiale de part en part.

Le succès de l'Eglise se mesure à son succès matériel, à sa fréquentation, à la quantité d'organisations paroissiales et para-ecclésiales.

Mais dans tout cela, où y a-t-il place pour la repentance ?

Elle aussi est presque absente de l'organisation même de la prédication et de l'activité de l'Eglise.

Le prêtre appelle ses paroissiens à plus d'ardeur, à des "succès" de plus en plus grands, à l'observation des règles et des coutumes, mais lui-même ne perçoit déjà plus le monde "comme" la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse (1Jn 2, 16) ; mais il ne croit pas lui-même que l'Eglise est vraiment le salut pour les brebis perdues, et non une institution religieuse pour la satisfaction modérée des "besoins spirituels" modérés des "membres actifs de la paroisse"...

Dans pareilles conditions spirituelles, dans une situation aussi pseudo-chrétienne, la confession ne peut naturellement être rien d'autre que ce qu'elle est devenue : ou bien l'un des devoirs religieux" qu'il faut accomplir x fois dans l'année pour être en règle avec une norme canonique abstraite, ou bien un entretien avec le prêtre, pour "discuter" de telle ou telle "difficulté" (difficulté, justement, et non péché, parce qu'une difficulté conscientisée comme un péché cesse par là-même d'être une difficulté...), qui reste d'habitude entière parce que sa seule solution serait justement d'accepter la doctrine chrétienne du péché et du pardon.

Est-il possible de rétablir la compréhension et la pratique orthodoxe de la confession ? Oui, si nous avons le courage de commencer à la rétablir en profondeur et non en surface.


Et ici le point de départ, comme dans toute vie ecclésiale, doit être la prédication, l'enseignement.

D'un certain point de vue, toute la doctrine de l'Eglise est un seul appel à la repentance au sens le plus profond de ce mot : c'est-à-dire une nouvelle naissance, à une réévaluation de toutes les valeurs, à une nouvelle vision et à une nouvelle compréhension de toute la vie à la lumière du Christ.

Et il n'est pas nécessaire de prêcher tout le temps sur le péché, de juger et de condamner, car c'est seulement quand l'homme entend l'appel authentique et le contenu de la Bonne Nouvelle, quand commence à s'ouvrir, la profondeur divine, la sagesse et la portée totale de cette Nouvelle, ce n'est qu'alors que l'homme devient capable de repentir.

Le véritable repentir chrétien, c'est avant tout de ressentir l'abîme qui le sépare de Dieu et de tout ce que Dieu a donné et révélé à l'homme, de la vie véritable.

Ce n'est qu'en voyant le Palais de Dieu, tout orné, que l'homme comprend qu'il n'a pas la robe nuptiale pour y entrer...

Notre prédication est trop souvent comme un impératif abstrait : il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela ; mais une énumération de prescriptions et d'ordres n'est pas une prédication.

La prédication est toujours une découverte, au début du sens positif et de la lumière de l'enseignement du Christ et uniquement par rapport à Lui des ténèbres et du mal du péché.

Seul le sens rend la prescription, la règle, le commandement convaincant et vivifiant. Mais la prédication doit inclure évidemment, une critique en profondeur du sécularisme dans lequel nous vivons, des idées dont, inconsciemment, nous nous imprégnons et nous vivons.

Les Chrétiens sont appelés à lutter continuellement contre des idoles qui sont si nombreuses aujourd'hui : "matérialisme", "chance", "succès", etc.

Car encore une fois, ce n'est qu'en replaçant le monde à sa juste place, profondément, chrétiennement, le monde, la vie et la culture, que le concept de péché prend son vrai sens comme avant tout une déviation de tout le courant de la conscience, de l'amour, des intérêts, des aspirations...

Comme culte des valeurs qui ne sont pas des vraies valeurs... Mais cela présuppose- que le prêtre soit lui-même libéré de l'asservissement à "ce monde" et de l'identification à lui, cela suppose qu'il mette la vérité éternelle et non des "considérations pratiques" au cœur même de son service pastoral...

La prédication et l'enseignement doivent être porteurs d'un principe prophétique, d'un appel à tout considérer et tout apprécier par les yeux du Sauveur Lui-même.


Ensuite, la confession doit être replacée dans le cadre du mystère de la pénitence (metanoïa) ; chaque sacrement comprend au moins trois moments constitutifs : la préparation, le rite lui-même, et enfin son "accomplissement".

Et bien que, comme on l'a dit plus haut, toute la vie et toute la prédication de l'Eglise soient en un certain sens une préparation à la repentance, un appel au repentir, l'exigence et la tradition d'une préparation toute spéciale des pénitents au sacrement n'en demeure pas moins.


Il existe depuis toujours dans l'Eglise des temps pénitentiels : les carêmes. Ce sont des périodes où la liturgie elle-même devient en quelque sorte l'école du repentir, la préparation de l'âme à la fois à voir la beauté céleste du Royaume et à s'attrister sur la distance qui nous sépare du Royaume.


Tous les offices du Grand Carême par exemple, sont tout entiers un soupir de repentance et cette radieuse tristesse dont ils brillent et nous communiquent l'image, est presque intraduisible en paroles mais pourtant si évidente et si effective, de ce qu'est et ce qu'accomplit dans notre âme le repentir véritable...


C'est pourquoi le carême est un temps où il importe de faire porter la prédication sur le sacrement de pénitence. L'ordo des lectures, des psaumes, des hymnes, des prières et des inclinations tout cela donne infiniment et toute cette prédication doit "coller" à la vie, aux gens, à ce qui s'accomplit dans leur vie en ce jour, à cette heure.

Le but est de les éveiller à une véritable atmosphère de repentance, de les obliger à se concentrer non sur un péché particulier, mais sur l'état de péché, de limitation, de pauvreté spirituelle de toute leur vie, d'inventer pour cette vie des "moteurs" intérieurs... En quoi réside leur trésor ?

Vers quoi leur cœur tend-il ? Comment considèrent-ils et quel usage font-ils du temps précieux de la vie que Dieu leur a donnée ? Pensent-ils à la fin vers laquelle ils s'acheminent irrévocablement ?

Celui qui ne serait-ce qu'une fois dans sa vie a réfléchi à toutes ces questions et qui a compris, ne serait-ce qu'à la limite de sa conscience, que toute la vie ne peut être donnée qu'à Dieu, celui-là est déjà sur le chemin du repentir qui est déjà en soi porteur d'une force de renouveau, de conversion, de retour...

Dans cette préparation, il faut inclure une explication du rite de la confession, des prières, de l'absolution, etc…


Le rite de la confession comprend :

1) les prières avant la confession,

2) l'appel à la repentance,

3) l'aveu des fautes du pénitent et le mandement à celui-ci et

4) l'absolution.

 

 

II ne faut pas omettre les prières avant la confession. La confession n'est ni une conversation d'homme à homme ni une auto-analyse rationnelle. L'homme peut dire . "J'ai péché", sans éprouver le moindre repentir.

Et si tous les sacrements comportent une sorte de changement, dans le sacrement de pénitence s'accomplit la transformation d'un "aveu des fautes" formel et humain en un repentir chrétien, où le pénitent, par la grâce, comprend le péché dans sa vie et aussi l'amour total de Dieu pour l'homme, un amour qui englobe tout.

Ce changement ne peut s' opérer qu'avec l'aide du Saint Esprit et son "épiclèse", l'invocation du Saint Esprit pour qu'Il nous donne cette aide, et cette épiclèse, ce sont les prières avant la confession.


Ensuite, vient l'appel à la repentance. C'est la dernière exhortation.

"Voici, mon enfant, le Christ est invisiblement présent...". Mais au moment décisif où le prêtre affirme la présence du Christ, comme il est important que lui, le prêtre, ne fasse pas obstacle au pécheur !

Dans le sacrement de pénitence, le prêtre n'est pas un "procureur" non plus qu'un témoin sans voix et passif. IL EST L'IMAGE DU CHRIST, c'est-à-dire Celui Qui assume les péchés du monde, qui porte cette miséricorde et cette compassion infinie que seul le cœur de l'homme peut découvrir.

Le métropolite Antoine Khrapovitski définissait l'essence même du sacerdoce comme l'amour compatissant. Et la pénitence est le sacrement de réconciliation et d'amour, et non de "jugement" et de condamnation.

C'est pourquoi la meilleure forme d'appel à la repentance sera que le prêtre, s'identifie lui-même avec le pénitent : "Nous avons tous péché devant Dieu...".


La confession elle-même peut bien sur prendre diverses formes. Mais comme le pénitent ne sait souvent pas comment commencer, le prêtre a le devoir de l'aider : c'est pourquoi la forme du dialogue est la plus commode et la plus naturelle.

Et bien que tous les péchés se réduisent en fin de compte à un seul : l'absence d'un véritable amour de Dieu, de foi et d'espérance en Lui, on peut partager la confession en trois grandes" régions du péché".


Notre attitude envers Dieu : les questions sur la foi elle-même, ses faiblesses, les doutes et les altérations, la prière, le jeune, les offices.

Trop souvent la confession se réduit à une énumération d'actes immoraux et on oublie que la racine de tous les péchés est justement là : dans le domaine de la foi et de la relation vivante et personnelle à Dieu.


L'attitude envers le prochain : l'égoïsme et l'égocentrisme, l'indifférence envers le gens, l'absence d'amour, d'intérêt, d'attention, la cruauté, l'envie, les racontars...

Dans ce domaine tous les péchés doivent être effectivement "individualisés" pour que le pécheur sente et voie dans l'autre, dans celui contre qui il a péché, un frère, et qu'il voie dans son propre péché une atteinte à "l'union dans l'amour" et la fraternité...


L'attitude envers soi-même : les péchés et séductions de la chair, contraire à l'idéal chrétien de pureté et d'intégrité, le respect du corps comme temple du Saint Esprit, scellé et sanctifié dans l'onction chrismale.

L'absence de désir et d'effort pour "approfondir" sa vie , les divertissements bon marché, la boisson, l'irresponsabilité dans l'accomplissement de son devoir dans la vie les dissensions familiales...

Nous ne devons pas oublier que le plus souvent nous avons affaire à des gens qui ne savent pas ce que c'est que s'éprouver soi-même et sa conscience, et dont toute la vie est déterminée par des idées et des habitudes dictées par le conformisme et donc privées de repentir authentique.

Le but du confesseur est de détruire cette auto-satisfaction bourgeoise et superficielle, de placer l'homme en face de la sainteté et de la grandeur du dessein de Dieu sur lui, d'éveiller en lui la conscience que toute la vie est une lutte et un combat...

Le christianisme est la "voie étroite" et l'acceptation du fardeau, de l'exploit et de la peine de cette voie étroite ; sans comprendre et accepter cela il n'y a aucun espoir de christianiser notre vie ecclésiale...


Le dialogue de la confession s' achève par un mandement. Le prêtre doit appeler le pénitent à changer sa vie, à refuser le péché.

Le Seigneur ne pardonne pas, tant que le pécheur ne veut pas d'une nouvelle vie, d'une vie meilleure, ne décide pas d'entamer la lutte contre le péché et le difficile retour à "l'image de la gloire ineffable" en lui-même.


Nous savons que ce n'est pas possible en évaluent humainement, froidement nos forces avec réalisme. Mais à cet "impossible", le Christ a déjà répondu :

-"Ce qui est impossible à l'homme, est possible à Dieu..

Ce qui nous est demandé, c'est, le désir, l'effort, la décision." Le Seigneur nous aidera.


C'est alors et alors seulement que la solution est possible car en lui s'accomplit tout ce qui l'a précédé, la préparation, les efforts, la lente croissance du repentir dans l'âme.

Je le répète, selon la perspective orthodoxe il n'y a pas d'absolution pas là où il n'y a pas de repentir. Dieu ne reçoit pas l'homme qui n'est pas venu vers Lui.

Et "venir à Lui" signifie se repentir, se convertir, porter un autre jugement sur la vie et sur soi-même.

Voir dans l'absolution des péchés uniquement un pouvoir du prêtre et efficace quelles que soient les circonstances où les paroles de l'absolution sont prononcées, c'est dévier vers la magie sacramentelle, condamnée par tout l'esprit et la tradition de l'Eglise orthodoxe.


C'est pourquoi l'absolution des péchés est impossible si l'homme, premièrement, n'est pas orthodoxe, c'est-à-dire s'il nie ouvertement et consciemment les dogmes essentiels de l'Eglise et s'il persiste à vouloir demeurer dans son état évident de péché : par exemple la vie dans l'adultère, un métier déshonnête, etc… et si enfin il dissimule ses péchés ou s'il ne voit pas qu'il est dans le péché.

Père Alexdandre Schmemann  

Source: www.orthodoxa.org

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piece en ivoire carolingienne 9iéme représentant des hommes d'armes portant une lamellaire. piece en ivoire du tresor de la Cathédrale de Nancy,representant des gardes du St.Sepulcre:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS !

HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi tous les Vendredis après-midi et Samedi matin précédent le 1er dimanche de chaque mois. Ces samedis après-midi sont suivis d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère  à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE ,le 19 (St Joseph), le Samedi 25 (Annonciation) * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 (Annonciation) *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Lectionnaire Orthodoxe Malankare pour ce jeudi, 9 mars 2017:
 

Evening:
St. Luc 16: 1-13
Morning:
Nombres 16: 1-10
Isaie 20: 20-25
Actes 10:34-48 I
Corinthiens 9: 1-12
St. Luc 18:1-8
St. Mathieu 18: 18-22

LES QUARANTE MARTYRS DE SEBASTE:
In c. 320, forty Christian soldiers in the Roman 'Thundering legion' became martyrs at Sebastia on the banks of River Kizil in Lesser Armenia (today in Central Turkey).
During the persecution unleashed by the Emperor Licinius on Christians, the Governor Agricolaus commanded soldiers to worship idols. Having disobeyed the command, the soldiers were tortured and imprisoned.
Subsequently, they were martyred by being left naked on the ice of a frozen pond, with baths of hot water on the banks as a temptation to renounce their faith.
One of them succumbed to the temptation and his place was taken by a heathen soldier of the guard, who confessed his faith. Their bodies were stacked together on a pyre and burnt to ashes.
Their ashes were recovered by Empress Pulcheria (399-453). Their martyrdom is narrated by St. Basil of Caesaria, St. Gregory of Nyssa and in works attributed to St. Ephrem the Syria
 
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Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit

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 qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.

Tu T'es livré et soumis aux meurtriers - Mené au jugement, frappé par les mains que tu avais crées - crucifié, moqué, transpercé, Seigneur - Tu as souffert dans ton corps en ta compassion, pour nous sauver.

Les peuples des anges furent effrayés de Te voir sur la croix - Les astres cachèrent leur lumière - la terre trembla, l'univers fut renversé - Seigneur, sous le blasphème contre Toi - Mais par ta Passion, Dieu, Tu as fait notre salut.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Dans l'Etre, l'Unité est indivisible - Mais la Trinité plus que divine unie dans la Nature - est partagée dans les Personnes - Indivisible elle est divisée - Une elle est Trois - Elle est le Père, le Fils et l'Esprit vivant - Elle garde l'univers.

Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Qui a jamais entendu qu'une Vierge ait porté un enfant - qu'elle ait été mère sans l'homme ? - Marie, tu as accompli le prodige - Mais me diras-tu comment ? - Ne sonde pas les profondeurs de mon enfantement - Il est tout à fait véritable - Mais le comprendre dépasse l'intelligence humaine.

Gloire à Toi, notre Dieu, gloire à Toi.

Ta blessure nous a guéris des passions du péché - Car élevé sur la croix, Tu as meurtri l'ennemi, l'origine du mal - Mais rends nous dignes sans être condamnés - de traverser le temps du jeûne et de parvenir à ta Résurrection.

Dans le buisson sur la montagne du Sinaï Moïse te vit - qui sans être brûlée conçus dans ton sein le feu de la Divinité - Daniel te vit dans la montagne intacte - Isaïe annonça que tu serais le rameau qui s'élève de la racine de David.

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Aucun texte alternatif disponible.

Par Saint Jean-Marie Vianney

(1786-1859), prêtre de l'Eglise Lyonnaise, curé d'Ars 
Sermon pour le 3e dimanche après la Pentecôte 

« Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération »

 

Mes frères, si nous voulons parcourir les différents âges du monde, nous voyons partout la terre couverte des miséricordes du Seigneur, et les hommes enveloppés de ses bienfaits.

Non, mes frères, ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon ; mais c'est Dieu lui-même qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui...

Il attend les pécheurs à la pénitence, et il les invite par les mouvements intérieurs de sa grâce et par la voix de ses ministres. 

Voyez comment il se comporte envers Ninive, cette grande ville pécheresse.

Avant d'en punir les habitants, il commande à son prophète Jonas d'aller, de sa part, leur annoncer que, dans quarante jours, il allait les punir.

Jonas, au lieu d'aller à Ninive, s'enfuit d'un autre côté. Il veut traverser la mer ; mais, bien loin de laisser les Ninivites sans avertissement avant de les punir, Dieu fait un miracle pour conserver son prophète, pendant trois jours et trois nuits dans le sein d'une baleine, qui, au bout de trois jours, le vomit sur la terre. Alors le Seigneur dit à Jonas :

« Va annoncer à la grande ville, que dans quarante jours elle périra ».

Il ne leur donne point de conditions. Le prophète, étant parti, annonça à Ninive que dans quarante jours elle allait périr. 

À cette nouvelle, tous se livrent à la pénitence et aux larmes, depuis le paysan jusqu'au roi.

« Qui sait, leur dit le roi, si le Seigneur n'aura pas encore pitié de nous ? »

Le Seigneur, les voyant recourir à la pénitence, semblait se réjouir d'avoir le plaisir de les pardonner.

Jonas, voyant le temps échu pour les punir, se retira hors de la ville, afin d'attendre que le feu du ciel tombât sur elle.

Voyant qu'il ne tombait pas :

« Ah ! Seigneur, s'écrie Jonas, est-ce que vous m'allez faire passer pour un faux prophète ?

Faites-moi plutôt mourir.

Ah ! je sais bien que vous êtes trop bon, vous ne demandez qu'à pardonner !

–- Eh quoi !

Jonas, lui dit le Seigneur, tu voudrais que je fisse périr tant de personnes qui se sont humiliées devant moi ?

Oh ! non, non, Jonas, je n'en aurais pas le courage ; au contraire, je les aimerai et les conserverai. »

 

La prière est le lieu du refuge pour tout souci, une fondation pour la bonne humeur, une source de constante joie, et une protection contre toute tristesse.
Saint Jean Chrysostome
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Le souvenir des torts subis, c'est ce qui nourrit la rancoeur, nous fait garder notre péché, et haïr la droiture.
Saint Jean Climaque
 
Triptico de marfil,Francia siglo  XIII,encontrado en la Iglesia de San Sulpicio de Tarn  Museo de la Edad Media Francia:
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