“Watch ye and pray, lest ye enter into temptation. The spirit truly is ready, but the flesh is weak.”
Mark 14:38
Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,24-27.10,1-5.
Frères, ne savez-vous pas que les coureurs du stade prennent tous part à la course, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez donc de manière à le remporter. Quiconque veut lutter, s'abstient de tout : eux pour une couronne périssable ; nous, pour une impérissable. Pour moi, je cours de même, non comme à l'aventure ; je frappe, non pas comme battant l'air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. Car je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous traversé la mer, et qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ. Cependant ce n'est pas dans la plupart d'entre eux que Dieu trouva son plaisir, puisque leurs corps jonchèrent le désert.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : " Le royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au point du jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Etant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour, il les envoya à sa vigne. Il sortit vers la troisième heure, en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire, et leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. " Et ils y allèrent. Il sortit encore vers la sixième et la neuvième heure, et fit la même chose. Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui stationnaient, et il leur dit : " Pourquoi stationnez-vous ici toute la journée sans rien faire ? " Ils lui disent : " C'est que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : " Allez, vous aussi, à la vigne. " Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. " Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. Quand vinrent les premiers, ils pensèrent qu'ils recevraient davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. En le recevant, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : " Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as traités comme nous, qui avons porté le poids du jour et la chaleur. " Mais lui, s'adressant à l'un d'eux, répondit : " Ami, je ne te fais point d'injustice : n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. Ne m'est-il pas permis de faire en mes affaires ce que je veux ? Ou ton œil sera-t-il mauvais parce que, moi, je suis bon ? Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers derniers. "
Par Saint Grégoire le Grand
(v. 540-590-604), pape de Rome et docteur de l'Église Homélies sur l'Évangile, n°19 (trad. Le Barroux)
« Allez, vous aussi, à ma vigne »
Le Seigneur ne cesse en aucun temps d'envoyer des ouvriers pour cultiver sa vigne : par les patriarches, puis par les docteurs de la Loi et les prophètes, enfin par les apôtres, il travaillait, en quelque sorte, à cultiver sa vigne par l'entremise de ses ouvriers. Tous ceux qui, à une foi droite, ont joint les bonnes œuvres ont été les ouvriers de cette vigne.
Les ouvriers du point du jour, de la troisième, de la sixième et de la neuvième heure désignent donc l'ancien peuple hébreu, qui, s'appliquant depuis le commencement du monde, à rendre un culte à Dieu avec une foi droite, n'a pas cessé, pour ainsi dire, de travailler à la culture de la vigne. Mais à la onzième heure, les païens sont appelés, et c'est à eux que s'adressent ces paroles : « Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? » Car tout au long de ce si grand laps de temps traversé par le monde, les païens avaient négligé de travailler en vue de la vie éternelle, et ils étaient là, en quelque sorte, toute la journée, sans rien faire. Mais remarquez, mes frères, ce qu'ils répondent à la question qui leur est posée : « Parce que personne ne nous a embauchés ». En effet, aucun patriarche ni aucun prophète n'était venu à eux. Et que veut dire : « Personne ne nous a embauchés pour travailler » sinon : « Personne ne nous a prêché les chemins de la vie » ?
Mais nous, songez que nous avons reçu la foi au sortir du sein de notre mère et entendu les paroles de vie dès notre berceau. que dirons-nous donc pour notre excuse, si nous nous abstenons des bonnes œuvres ?
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(Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,
fête dela Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
« Tu étais prêtre de notre Seigneur le Christ,* Lorsque tu fus arrêté et jeté en prison.* Tu convertis ton geôlier et guéris sa fille,* Et tu donnas ta vie à Dieu dans le martyre.*... Saint Valentin, prie le Miséricordieux* Qu'Il daigne accorder à nos âmes le salut! »
SA VIE :
Saint Valentin a vécu à Rome au IIIe siècle et ce fut un prêtre qui aida les martyrs durant la persécution de l'empereur Claude II le Gothique. La grande vertu et les activités catéchétiques du saint était devenus familiers. Pour cela, il fut arrêté et traduit devant la cour impériale.
"Pourquoi, Valentin, veux-tu être un ami de nos ennemis et rejeter notre amitié?" demanda l'empereur.
Alors le saint répondit:
-"Mon Seigneur, si tu savais le don de Dieu, tu serais heureux avec ton empire et tu rejetterais le culte des idoles et tu adorerais le vrai Dieu et Son Fils Jésus-Christ."
L'un de ces juges arrêta le saint et lui demanda ce qu'il pensait de Jupiter et de Mercure, et saint Valentin répondit hardiment:
-"Ils sont malheureux, et ils ont passé leur vie dans la corruption et le crime!"
Le juge cria rageusement, "Il blasphème contre les dieux et contre l'empire!"
L'empereur, cependant, continua ses questions avec curiosité, et trouva l'occasion bienvenue pour finalement apprendre ce qu'était la foi des chrétiens.
Saint Valentin, trouva alors le courage de l'exhorter à se repentir pour le sang des chrétiens qui avait été versé.
"Crois en Jésus-Christ, sois baptisé et tu seras sauvé, et dès ce moment la gloire de ton empire sera assurée ainsi que le triomphe de ton armée."
Claude fut convaincu, et dit à ceux qui étaient présents: -"Quel enseignement magnifique prêche cet homme!"
Mais le maire de Rome, mécontent, se mit à crier: -"Voyez comment ce chrétien induit en erreur notre Prince."
Alors Claude amena le saint vers un autre juge.
Il s'appelait Asterios, et il avait une petite fille qui était aveugle depuis deux ans. Entendant parler de Jésus-Christ, Qui est la Lumière du monde, il demanda à saint Valentin s'il pouvait donner cette lumière à son enfant.
Saint Valentin posa sa main sur ses yeux et pria: -"Seigneur Jésus-Christ, Lumière véritable, éclaire cet enfant aveugle!" Oh le grand miracle! L'enfant vit! Alors, le juge avec toute sa famille confessa le Christ. Ayant jeûné pendant trois jours, il détruisit les idoles qui se trouvaient dans sa maison et finalement, il reçut le saint baptême.
Lorsque l'empereur entendit parler de tous ces événements, il pensa d'abord à ne pas les punir, mais il pensa aussi qu'aux yeux des citoyens, il paraîtrait faible, ce qui le força à trahir son sens de la justice. Donc, saint Valentin et les autres chrétiens, après avoir été torturés, furent décapités le 14 Février de l'année 268 (ou 269).
Les reliques du saint à Athènes
Après son martyre, des chrétiens récupèrent le corps du saint et mirent un peu de son sang dans un flacon. Le corps du martyr fut déplacé et enterré dans les catacombes de Priscille, lieu de sépulture de la plupart des martyrs.
Au fil des ans, il fut en quelque sorte, "oublié" puisque presque tous jours, de nouveaux martyrs furent enterrés dans ces catacombes pendant plusieurs décennies.
La mémoire du martyre saint Valentin est toutefois restée forte, en particulier dans l'Eglise locale de Rome.
Officiellement, le souvenir de la saint Valentin a été créé en 496 par le pape saint Gélase.
Quinze siècles passent et nous arrivons à 1815, date à laquelle l'intention divine était de "déranger" le repos éternel du saint.
C'est ensuite que les reliques furent données par le Pape à un prêtre italien (selon la coutume de l'époque). Après cela, les reliques furent à nouveau "perdues" jusqu'en 1907 où nous les trouvons à Mytilène dans l'Eglise catholique romaine de Notre-Dame. Il semble que, après la mort du prêtre un de ses descendants avait hérité des reliques et avait émigré vers Mytilène, qui était alors une communauté florissante des chrétiens catholiques d'Europe occidentale. Elles y restèrent jusqu'en 1990 moment où elles furent déplacées à Athènes, à l'Eglise des saints François et Claire de la communauté italienne [catholique romaine], où elles sont encore à ce jour.
Saint Valentin le grec?
Nous devons d'abord dire qu'il n'y a pas suffisamment d'informations sur l'origine nationale du saint, même s'il ya d'autres preuves (ténues) que le saint était d'origine grecque. Par exemple, la plus ancienne représentation du saint, portant l'inscription "O ΑΓΙΟC BAΛΕΝΤΙΝΟC" en grec, est dans l'église de Notre-Dame l'Ancienne (Santa Maria Antiqua) du 6ème siècle qui était la paroisse des Grecs à Rome. L'église vénérait particulièrement des saints qui étaient Grecs et, plus généralement de l'Orient. La décoration et la rénovation de l'église ont été ordonnées par le pape grec Jean VII (705-707) et achevée par ses successeurs, y compris le dernier pape grec Zacharie (741-752). Mais c'est peut-être pas un hasard si, après dix-sept siècles, les reliques sont arrivées en Grèce. Cette question-ci nécessite encore des recherches.
Saint-Valentin: patron des amoureux
Outre les données historiques que nous avons pour la vie de saint Valentin, il existe diverses légendes d'accompagnement, telles que celles qui prétendent qu'il est le saint patron des amoureux.
Le saint avait la réputation d'être un artisan de paix, et un jour tout en cultivant des roses de son jardin, il entendit un couple se disputer très vigoureusement. Cela choqua le saint, qui a ensuite coupé une rose et s'est approché du couple pour lui demander de l'entendre. Même s'ils étaient découragés, ils obéirent au saint et par la suite, il leur offrit une rose qui leur serait vecteur de bénédiction . Immédiatement l'amour revint entre eux, et plus tard ils revinrent et demandèrent au saint de bénir leur mariage. Une autre tradition dit que l'une des accusations portées contre saint Valentin était qu'il n'avait pas respecté l'ordre de l'empereur, qui avait déclaré que les hommes qui ne s'étaient pas acquittés de leurs obligations militaires n'étaient pas autorisés à se marier; le saint lui avait béni le mariage de jeunes soldats chrétiens avec leurs bien-aimées.
Outre tout cela, le choix le plus probable de ce saint comme "saint des amoureux" est celui d'être associé à la fête païenne des Lupercales, festival de la fertilité, célébré par les Romains le 15 février. D'autres associent la célébration de cette fête avec la saison des amours des oiseaux durant cette période.
Cependant, certes, le saint n'a rien à voir avec le mercantilisme (marketing) des fleurs, des cadeaux et des centres laïques qui banalisent l'Eros, ce grand don de Dieu.
Saint-Valentin et l'Orthodoxie
Beaucoup, cependant, soulèvent l'objection que la Saint Valentin n'est mentionnée nulle part dans le calendrier de l'Eglise orthodoxe. En effet, le 14 Février dans le calendrier de l'Église sont commémorés Saints Auxence, Maron et les martyrs Nicolas et Damien. L'explication est simple: dans les temps anciens, les répertoires hagiographiques, biographies et martyrologes ont été écrits pour être principalement utilisés localement, et la renommée et la réputation d'un saint local, ne veut pas dire qu'elle s'étend aussi dans toute l'Eglise. Donc il peut y avoir des saints largement vénérés dans une région et complètement inconnus dans un autre, par exemple, saint Démètre, est célèbre dans toute l'Eglise d'Orient, et pourtant en Occident, il n'est pas du tout vénéré et il est presque inconnu, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas saint. Un autre exemple de l'Église moderne: saint Chrysostome de Smyrne († 1922) qui, en Grèce est connu, mais en Russie est totalement inconnu, mais cela ne signifie pas qu'il n'est pas saint.
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Tropaire de saint Valentin de Rome Tu es devenu tel les Apôtres en leurs terres, un successeur sur leur trône, trouvant en effet l'échelle spirituelle, O divinement inspiré. Dès lors, tu t'es mis à la suite du Verbe de Dieu par une vie de droiture, et a lutté pour la Foi jusqu'au sang. O martyr parmi les prêtres, saint Valentin, intercède auprès du Christ notre Dieu afin qu'Il sauve nos âmes.
Thou has become like the Apostles in their states, a successor to their throne, finding indeed the intelligential ladder, O thou God-inspired. Therefore, thou hast followed the Word of God in righteousness, and striven unto blood for the Faith. O martyr among priests, saint Valentine, intercede with Christ our God to save our souls.
Honorez les martyrs - Imitez les martyrs
Nous honorons nos saints, et saint Valentin en particulier, quand on imite leur courage de proclamer leur foi dans le Christ le Sauveur, même au prix de leur vie. Nous les honorons quand nous les supplions de faire appel à Dieu pour avoir pitié de nous et nous pardonner nos péchés. Nous les honorons quand ils sont nos modèles de la vie en Christ. Nous n'honorons pas les saints quand on mesure leur "valeur" par des amusements mondains et des festivités dans le meilleur des cas... Honorer les martyrs signifie les imiter! (http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/saint-valentin-hieromar…)
Saint Auxence
Le Mont fut pour Auxence ce que fut le Carmel pour le prophète Elie; sauf l'ascension finale, imitant sa croissance, le quatorze, il laissa pour le ciel cette vie. Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Tropaire, t. 1
Le désert fut ta cité, dans la chair tu fus un ange, * tes miracles te signalèrent, Père Auxence porteur-de-Dieu; * par le jeûne, les veilles et l'oraison * tu as reçu les charismes du ciel * pour guérir les malades et les âmes des fidèles qui accourent vers toi. * Gloire à celui qui t'a donné ce pouvoir, * gloire à celui qui t'a couronné, * gloire à celui qui, par tes prières, opère en tous le salut.
Kondakion, t. 2
Toi qui fis de la tempérance ta volupté * et refrénas les appétits de la chair, * tu as montré ta croissance dans la foi * et comme un arbre tu as fleuri au milieu du Paradis, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.
Ikos
Qui donc pourra décrire tes combats, * tes fatigues d'ascète, Père saint? * Dès l'enfance, pour mériter la jouissance de Dieu, * tu observas la loi du Seigneur; * tu t'es soumis à ses ordres, et tes exploits * t'ont fait paraître un nouveau Job à nos yeux; * du monde tu as été un habitant, * mais à la terre entière tu fus étranger; * tu t'exerças fidèlement au jeûne * et tu aimas les veilles, la pureté, * vénérable Auxence, Père aux-divines-pensées.
Exapostilaire (t. 3)
Par l'accroissement de tes combats, * tu as fait croître les talents que le Maître t'avait confiés; * tu les as portés au Seigneur et tu as entendu: * «Bon et fidèle serviteur» et ce qui suit; * en sa présence, Père théophore, sans cesse souviens-toi * des fidèles qui te vénèrent, saint Auxence, de tout cœur.
Persan d’origine, saint Auxence était né en Syrie, où son père s’était réfugié sous la menace de la persécution de Sapor (Shâpûr) II. Au temps de Théodose le Jeune (408-450), il vint s’installer à Constantinople et obtint un grade dans la garde impériale. Estimé de l’empereur et apprécié par tous pour sa piété et pour la pureté de ses mœurs, il se lia d’amitié avec des hommes illustres pour leurs vertus et leur ascèse, comme saint Marcien, le futur Économe de la Grande Église [10 janv.], Anthime et Sittas, avec lesquels il passait ses jours dans le jeûne et la prière, et la nuit dans de saintes veilles, le visage baigné de larmes. Aussi souvent qu’il le pouvait, ils se rendaient ensemble à l’église Sainte-Irène, qui avait été bâtie par les soins de Marcien, pour y prendre part aux vigiles. Ils allaient aussi fréquemment dans le quartier de l’Hebdomon, pour recevoir l’enseignement d’un stylite réputé, Jean. Comme la sainteté de vie d’Auxence et les miracles qu’il commençait déjà d’accomplir l’avaient rendu célèbre, il quitta la confusion du monde, et même ses amis, démissionna de l’armée terrestre pour s’enrôler dans les rangs de l’armée angélique et se retira au mont Oxeia, près de Chalcédoine, où il vécut, ignoré des hommes, revêtu d’une peau de poil, à l’exemple de saint Jean-Baptiste. Il fut cependant bientôt découvert par des enfants qu’il aida par miracle à retrouver leur troupeau égaré. Désireux de manifester leur reconnaissance, les parents des petits bergers bâtirent pour l’ascète une cellule près du sommet. Auxence fit cependant installer à l’extérieur une cage étroite, où il s’enfermait pour vaquer à la prière intérieure sans accorder aucun confort à son corps. Les visiteurs affluèrent, de jour en jour plus nombreux, vers la cellule du saint, en vue de recevoir ses instructions ou pour obtenir par sa prière la guérison de leurs maux. Auxence n’entrait en communication avec eux qu’à certaines heures, au travers d’une petite fenêtre, et il commençait toujours l’entretien en les incitant à rendre gloire à Dieu. Le reste du temps, il invitait ses visiteurs à écouter du dehors les prières ou les lectures qu’il faisait à l’intérieur. Lui-même éprouvé par une lutte quotidienne et sans merci contre les démons, il avait acquis le pouvoir de les chasser des possédés qui venaient demander le secours de ses prières. C’est ainsi qu’il délivra, au bout de trois jours de combat soutenu, une jeune fille qui avait été possédée à la suite de l’incrédulité de son père. Une autre fois, il guérit une dame de Nicomédie aveugle en lui touchant les yeux et en disant : « Que le Christ, la vraie Lumière, te guérisse ! » Et quantité de miracles semblables étaient ainsi accomplis par Dieu à la prière de son serviteur. Au bout de dix années, lorsque l’empereur Marcien réunit le ive Concile Œcuménique à Chalcédoine pour condamner l’hérésie d’Eutychès (451), il ordonna au célèbre ermite de se joindre à l’assemblée des saints Pères pour l’examen de la foi et la compréhension exacte des saints dogmes. Par humilité, Auxence refusa de se rendre au concile, en disant que l’enseignement doctrinal est l’affaire des évêques et non des moines. Comme il refusait de suivre les envoyés de l’empereur, ceux-ci commencèrent à mettre en doute son orthodoxie et envoyèrent des ouvriers pour ouvrir de force sa cage. Mais ceux-ci travaillèrent en vain. Après avoir fait une ferme confession de foi, le saint leur demanda de se mettre en prière. Il fit le signe de la Croix et, après qu’il eut répété à trois reprises : « Dieu soit béni ! » la cage s’ouvrit sans peine, et il accepta de les suivre. Son corps était cependant si exténué par les austérités qu’il fallut le transporter sur un chariot. En chemin, il délivra plusieurs possédés. Quand ils parvinrent au monastère de Philée, Auxence fut enfermé dans une cellule comme un criminel. De là, il fut transféré au monastère de saint Hypatios [17 juin], dans les faubourgs de Chalcédoine, où les moines le reçurent avec une extrême allégresse. L’empereur le convoqua au palais de l’Hebdomon, il le traita avec le plus grand respect et le pressa de donner son adhésion au Concile de Chalcédoine. Auxence, qui ignorait de quoi il avait été précisément question au Concile, lui promit de l’approuver s’il n’avait rien de contraire à la Foi des Pères de Nicée et s’il avait proclamé correctement le mystère de l’Incarnation de notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, de la Toute-Sainte et toujours Vierge Mère de Dieu. À ces mots, l’empereur plein de joie lui baisa la tête et l’envoya avec de grands honneurs à la Grande Église, où le patriarche lui fit lire les décisions du Concile. Le saint les approuva de tout cœur, en louant Dieu, puis il retourna au monastère des Roufianes. De là, il ne revint pas au mont Oxeia, mais alla s’installer sur une montagne plus sauvage et plus retirée, le mont Skopa, qui reçut par la suite le nom de Mont Saint-Auxence, et devint un centre réputé du monachisme byzantin. Ses disciples lui construisirent une nouvelle cage de planches avec seulement une petite fenêtre pour s’entretenir avec les visiteurs qui ne tardèrent pas à affluer. Les démons, craignant la puissance de sa prière, se rassemblèrent eux aussi là en masse, et l’assaillaient en le frappant jusqu’à lui en faire perdre la voix. Mais le bienheureux leur ripostait sans trouble, avec le signe de la Croix, et brillait ainsi de jour en jour davantage, comme un luminaire placé sur la montagne. Aux visiteurs qui venaient à lui du monastère des Roufinianes ou de plus loin, il prescrivait de chanter quelques hymnes forts courts de sa composition, qui joignaient la beauté de l’expression poétique à l’utilité de l’âme. Il exhortait souvent ses visiteurs jusqu’au soir sur la pratique des vertus et le renoncement aux vains plaisirs du corps ; puis, la nuit venue, après leur avoir offert une sobre réfection, il les renvoyait en paix. Il n’acceptait pas d’emblée les pèlerins qui demandaient à se consacrer, sous sa direction, à la vie monastique, mais il leur offrait une tunique de crin ou de peau qu’il avait portée, en leur disant : « Va, frère, là où le Seigneur te conduira ! » Pour les autres chrétiens, il les encourageait à passer la nuit qui précède le dimanche en veille et à chômer, non seulement le jour du Seigneur, en honneur de la Résurrection, mais à passer aussi le vendredi dans le jeûne et la prière, en mémoire de la Passion vivifiante. Un samedi, alors qu’il ouvrait la fenêtre de sa cage, il annonça à ceux qui étaient présents la mort de saint Syméon Stylite, la colonne de l’Église. Ses disciples notèrent le jour et l’heure, et ils purent constater par la suite que le fameux stylite était effectivement mort à ce moment précis, près d’Antioche. Une pieuse femme, dame de compagnie de l’impératrice Pulchérie, venait souvent auprès du saint pour le supplier de la revêtir de l’Habit monastique. Auxence finit par se soumettre à la volonté de Dieu et lui indiqua un endroit, au pied de la montagne, pour mener la vie ascétique. D’autres femmes de toutes conditions ne tardèrent pas à se joindre à elle, jusqu’à atteindre le nombre de soixante-dix. Le saint se vit contraint de leur faire bâtir une église et d’organiser un monastère qui reçut le nom de Trichinaréa, probablement à cause des grossières tuniques de crin qu’Auxence leur faisait revêtir. Chaque vendredi et chaque dimanche, il faisait venir les moniales pour les exhorter à persévérer dans les combats de la virginité, non seulement du corps mais surtout de l’âme. Il se rendait parfois lui-même auprès d’elles parcourant, malgré sa vieillesse et ses infirmités, le chemin escarpé qui menait au monastère avec la sveltesse d’un jeune homme. Un jour qu’il était parti inspecter les nouvelles constructions du couvent, il éleva d’ardentes prières à Dieu pour la bénédiction de la communauté et, de retour à sa cellule, il fut atteint d’une maladie qui l’emporta vers la patrie céleste en peu de jours (14 février 470). On accourut en grande foule, des villes et des déserts, pour ses funérailles. Les moines de Saint-Hypatios voulurent conserver ses précieuses reliques porteuses de grâce, mais elles revinrent finalement à ses filles spirituelles.
(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)
La Vierge Marie, d'un océan à l’autre… (I)
Le saviez-vous ? Lesamedi 28 janvier 2012a commencé un pèlerinage marial extraordinaire ! Extraits d’un entretien avec le professeur Thomas Ward, membre du Comité exécutif international deOcean to Ocean (d’un océan à l’autre):
Q - Qu'est-ce que « Ocean to Ocean » ? – R : C'est un pèlerinage en vue de remettre la civilisation de l'amour et de la vie entre les mains de la Mère de Dieu.
Q - Pourquoi le nom de « Ocean to Ocean » ? – R : C'est le pèlerinage d'une icône de la Mère de Dieu depuis l'Océan Pacifique, à Vladivostok, jusqu’ à l'Océan Atlantique, à Fatima, parce que l'attaque mondiale contre la vie, contre le mariage entre un homme et une femme et contre la famille, a pris une ampleur sans précédent. Nous ne pourrons surmonter la culture de mort sans la Mère de Dieu qui conduit ses fils et filles orthodoxes et catholiques à travailler ensemble pour faire naître la Civilisation de l'Amour fondée sur la famille, en ce troisième millénaire.
Q- : Pourquoi avoir choisi l'icône de Notre-Dame de Czestochowa (Pologne)? - R : Parce qu’elle est d’une tradition unificatrice entre Orient et Occident. Notre-Dame de Czestochowa est la patronne de ceux qui désirent restaurer les valeurs familiales.
Professeur Thomas Ward.
Entretien de CF News avec le professeur Thomas Ward, membre du Comité exécutif international deOcean to Ocean
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
On Discernment & Fanaticism
Elder Paisius the Athonite
By: Elder Paisius the Athonite
A Christian must not be fanatic; he must have love for and be sensitive towards all people. Those who inconsiderately toss out comments, even if they are true, can cause harm.
I once met a theologian who was extremely pious, but who had the habit of speaking to the (secular) people around him in a very blunt manner; his method penetrated so deeply that it shook them very severely. He told me once: “During a gathering, I said such and such a thing to a lady.” But the way that he said it, crushed her. “Look”, I said to him, “you may be tossing golden crowns studded with diamonds to other people, but the way that you throw them can smash heads, not only the sensitive ones, but the sound ones also.”
Let’s not stone our fellow-man in a so-called “Christian manner.” The person who – in the presence of others – checks someone for having sinned (or speaks in an impassioned manner about a certain person), is not moved by the Spirit of God; he is moved by another spirit.
The way of the Church is LOVE; it differs from the way of the legalists. The Church sees everything with tolerance and seeks to help each person, whatever he may have done, however sinful he may be.
I have observed a peculiar kind of logic in certain pious people. Their piety is a good thing, and their predisposition for good is also a good thing; however, a certain spiritual discernment and amplitude is required so that their piety is not accompanied by narrow-mindedness or strong-headedness. Someone who is truly in a spiritual state must possess and exemplify spiritual discernment; otherwise he will forever remain attached to the “letter of the Law”, and the letter of the Law can be quite deadly.
A truly humble person never behaves like a teacher; he will listen, and, whenever his opinion is requested, he responds humbly. In other words, he replies like a student. He who believes that he is capable of correcting others is filled with egotism.
A person that begins to do something with a good intention and eventually reaches an extreme point, lacks true discernment. His actions exemplify a latent type of egotism that is hidden beneath this behavior; he is unaware of it, because he does not know himself that well, which is why he goes to extremes.
Aujourd'hui Madame C de Villiers me signal l'anniversaire de la "naissance au Ciel" de Soeur Lucie de Fatima et nous invite à prier jusqu'au 22 Février qui coïncide , vous ne l'ignorez-pas, à la Fête, selon le Calendrier Occidental, de La Chaire de Saint Pierre à Antioche (Siège du Patriarcat Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient) . Je saisis donc l'occasion de vous inviter à la prière pour le Chef de l'Eglise Patriarcale et l'unité des fidèles de toute l'Eglise d'Antioche alors qu'une crise a surgie en son sein suite à la rébellion de six évêques* en disant, ne serait-ce qu'un "Je vous salue Marie" à cette intention jusqu'au 22 Février. Merci. Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.*Qu'est-ce que ces six évêques reprochent à leur Patriarche. -Je ne sais pas au juste. Il semblerait qu'ils reprochent à l'Eglise d'Antioche d'être actuellement centrée sur l'amour de l'argent et du pouvoir, ils mettraient en doute l'orthodoxie de la Foi du Patriarche qui, disent-ils, aurait embrassé le Coran...Qu'en est-il vraiment ? Un Pape de Rome l'avait fait avant lui, mais ce n'est pas un exemple à suivre ! Un tel geste constituerait une insulte au Seigneur et à tous ces Martyrs Chrétiens Orientaux ou Chrétiens Occidentaux qui donnent leur vie pour le Christ Unique Chemin, le Christ qui est La Vérité et la Vie..Prions, offrons et taisons-nous dans le silence nous obtiendrons tout...J'en appelle donc nos fidèles au calme, au silence et à la prière contemplative et aimante pour que, de cette épreuve, sorte un plus grand bien pour l'Eglise d'Antioche (Mère de toutes les Eglises Syriaques de par le monde) sachant que le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien...Prions-donc pour l'unanimité du Témoignage autour de nos Chefs et la réconciliation de tous ! "L'avenir est dans la paix et il n'y a pas d'avenir sans paix", disait en substance le Patriarche d'Antioche en s'exprimant sur la situation des Eglises en Inde. Songeons à tous ces ennemis qui, de l'extérieur, s'appuient sur nos divisions pour répandre la terreur ou entraver la liberté de conscience et de culte...
His Holiness Moran Mor Ignatius Aphrem II,
Patriarch of the Syriac Orthodox Church of Antioch: "On this occasion I would like that we pray today for the unity of the Church. I offer my thanksgivings to God: the Father, the Son and the Holy Spirit, the Lord of this Church. It is Him, who blesses her and preserves her from all misfortunes [disastrous events] and all divisions. Let us plea to God to stand with her and to preserve her. We also offer our many thanksgivings: the brothers, the honorable Metropolitans, the Priests and Deacons, who perceived the events, and that all of them gave a common standing [support] to the Patriarchate, and they did not accept what had happened. God preserve them, and give them a life of peace and wisdom. May they continue with their duty [office] and their service. We also express our many thanks to: our Priests, Deacons, the faithful people, explicitly to our young people, the youth who has shown in these past few days, how much they love their Church and how they are faithful to her. Not for my sake as a Patriarch, for I practice only my duty [office] and nothing more. They [the young people] have shown that they are standing with their Church, with their Churchfathers, with their elders, and praying for the Church. They do not accept [any] damage happening to the Church. May God bless them and preserve them all, and give them a beautiful life"
Seine Heiligkeit Moran Mor Ignatius Aphrem II, Patriarch der Syrisch-Orthodoxen Kirche von Antiochien: „Ich möchte, dass wir aus diesem Anlass heute für die Einheit der Kirche beten. Ich bringe meine Danksagungen Gott dar: dem Vater, dem Sohn und dem Heiligen Geist, dem Herrn dieser Kirche. Er ist es, der sie segnet und sie vor allen Unglücken [verhängnisvollen Ereignissen] und allen Spaltungen bewahrt. Flehen wir zu Gott, dass er mit ihr bleibt und sie bewahrt. Wir bringen [ferner] unsere vielen Danksagungen dar: den Brüdern, den ehrwürdigen Metropoliten, den Priestern und Diakonen, die die Geschehnisse wahrnahmen und es ihrerseits einen gemeinsamen Rückhalt gegenüber dem Patriarchat gab und sie es nicht hinnahmen, was geschehen ist. Gott segne und behüte sie und schenke ihnen ein Leben des Friedens und der Weisheit. Mögen sie mit ihrem Amt und ihrem Dienst fortfahren. Wir bringen zudem unsere vielen Danksagungen dar: unseren Priestern, Diakonen, dem gläubigen Volk, explizit unseren Jugendlichen, der Jugend, die in diesen vergangenen Tagen gezeigt haben, wie sehr sie ihre Kirche lieben und wie sehr sie ihr treu sind. Nicht meinetwillen als Patriarch, denn ich übe nur meine Pflicht aus und nichts anderes. Sie [die Jugendlichen] haben gezeigt, dass sie mit ihrer Kirche, mit ihren Kirchenvätern, mit ihren Ältesten standfest sind und für die Kirche beten. Sie nehmen es nicht hin, dass der Kirche Schaden widerfährt. Gott segne und behüte sie alle und schenke ihnen ein schönes Leben.“ (Übersetzung von Benyamin Tutuk)
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Sa Sainteté Moran Mor Ignatius Aphrem II,
Patriarche de l'Église syriaque orthodoxe d'Antioche:
«Je voudrais, en cette occasion, prier aujourd'hui pour l'unité de l'Église, et offrir mes actions de grâces à Dieu: Père, Fils et Saint-Esprit, le Seigneur de cette Église, c'est Lui qui la bénit et la conserve en elle-même et de tous malheurs [événements désastreux] ainsi que de toutes les divisions.
Supplions Dieu pour qu'Il se tienne avec elle et la préserve.
Nous rendons également grandement grâces à nos frères, les honorables Métropolitains, les Prêtres et les Diacres, qui ont perçu les événements, et tous ont donné un soutien commun au Patriarcat, et ils n'ont pas accepté ce qui s'était passé.
Dieu les préserve et leur donne une vie de paix et de sagesse. Puissent-ils continuer leur devoir et leur service. Nous remercions aussi nos prêtres, les diacres, les fidèles, et explicitement nos jeunes, ces jeunes qui ont montré ces derniers jours combien ils aiment leur Église et combien ils sont fidèles à elle. Pas pour moi comme patriarche, car je ne fais que mon devoir et rien de plus.
Ils [les jeunes] ont montré qu'ils sont debout avec leur Église, avec leurs Pères de l'Église, avec leurs aînés, et prient pour l'Église. Ils n'acceptent aucun dommage à l'Église.
Que Dieu les bénisse et les préserve tous, et leur donne une belle vie "
(Traduction Mor Philipose)
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
Rejoignez-nous pour prier avant les prochaines élections
qui impacteront nécessairement notre proche avenir national...
Que nous soyons une grande chaîne pour soutenir un véritable renouveau de notre pays, d’un pays se tournant vers ses racines pour en tirer le suc substantiel nécessaire à son redressement. La France paraît abattue, la France doit se relever pour l’honneur du Christ son Roi et l’expansion d’un Règne d’Amour et de Vérité, de Justice et de Paix que ce même Christ, notre Seigneur, est venu inaugurer dès ici-bas par Son Eglise !…
Le fils prodigue ou L’école du repentir
Par le Père Noël Tanazacq
Lorsqu’on entend l’expression « fils prodigue », elle résonne agréablement à nos oreilles, et on a presque de la sympathie pour ce personnage : c’est le danger de la « culture religieuse », qui édulcore le contenu et amoindrit la force du message évangélique. Il nous faut toujours revenir au sens profond, étymologique, des paroles du Verbe de Dieu et au caractère saisissant, prophétique et eschatologique des paraboles. En fait prodigue veut dire « dilapidateur ». Il vaudrait mieux dire : « le Fils perdu et retrouvé ». En quelques phrases, le Seigneur nous résume l’histoire spirituelle de l’humanité. Cette péricope correspond vraiment au temps liturgique, puisque nous sommes au début de la « montée » vers Pâques. Le Christ est vers la fin de Sa vie publique : Il ne cesse de parcourir les villes et villages de Galilée, pour y proclamer la Bonne nouvelle du Royaume de Dieu, essentiellement en paraboles. Les « publicains et gens de mauvaise vie1 s’approchaient de Jésus pour l’entendre » et « les pharisiens et les scribes murmuraient » parce qu’Il « les accueillait et mangeait avec eux » (Lc 15/1-2). C’est alors que le Seigneur, en réponse, raconte trois paraboles qui forment un ensemble : la Brebis perdue, la Drachme perdue et le Fils perdu2. L’homme qui a deux fils est le Père céleste. Les deux fils représentent selon la plupart des Pères, le monde angélique et l’humanité3. Mais on peut y voir aussi deux types d’hommes spirituels : ceux de la branche aînée et ceux de la branche cadette. Le fils cadet fait preuve d’une audace incroyable : il demande sa part d’héritage. C’est d’une audace folle, parce qu’on n’hérite qu’à la mort de son père. Seul l’Homme-image de Dieu est capable d’une pareille liberté ! Le père n’est donc pas tenu d’accepter. Mais le père lui-même fait preuve d’une incroyable bonté : il partage ses biens entre ses deux fils. Que sont ces « biens » ? C’est tout ce que nous recevons de Dieu : l’être, la vie, l’intelligence, la beauté, la force, et par-dessus tout la grâce. Deuxième évènement incroyable : le cadet quitte son père et s’éloigne de lui (« dans un pays lointain », c’est-à-dire loin du prototype divin, loin dans la dissemblance). Et là, il « vit sa vie », c’est-à-dire sans Dieu : il fait ce qui lui plaît et dilapide son héritage, « en vivant dans la débauche », c’est-à-dire qu’il gaspille la grâce en étant centré sur lui-même, sur ses biens, son plaisir, sa puissance. Lorsque le fils aîné reproche au cadet « d’avoir mangé le bien de son père avec des prostituées » (Lc 15, 30), cela signifie que le cadet a communié au monde et non à Dieu. Cette première partie correspond à Adam et Eve dans le Paradis, puis chassés dans le monde à cause de leur désobéissance. Nous pouvons considérer que ce pays lointain où il y a « une famine » et où l’homme vit en compagnie des porcs, représente simultanément la compagnie des démons et la nature devenue hostile à l’homme, pleine de ronces et d’épines (Cf. Genèse 3) : c’est la nature déchue dominée par Satan. Il y a une famine dans ce pays et le cadet a faim. C’est un élément essentiel de la parabole, dont le sens est spirituel. Loin de Dieu, l’homme ne peut qu’avoir faim, car seule la proximité de Dieu, l’amour de Dieu, la nourriture divine que sont le corps et le sang du Christ, le souffle de l’Esprit peuvent nourrir l’Homme-image de Dieu. L’Homme a une merveilleuse faiblesse : il ne peut vivre et s’accomplir qu’en Dieu, uni à Dieu. Tout homme qui s’éloigne de Dieu aura inévitablement « faim ». Quelle merveille que cette faim de Dieu ! C’est grâce à elle que s’accomplit le miracle : le fils cadet «entre en lui-même » (enfin !) : il n’a pas cessé de s’extérioriser, d’être hors de lui-même, de s’éloigner, et, enfin, il commence à s’intérioriser, à se recentrer, à se rapprocher du cśur de son être, le Saint-Esprit. Et là, dans le secret de son cśur, il commence à réfléchir sur lui-même, sur sa vie, sur sa souffrance, sur son père, sur le bonheur perdu. Et il commence un magnifique chemin de repentir : il se prépare intérieurement, et se purifie. Il ne réclamera rien, ne se fera pas plaindre, ne se justifiera pas, mais il confessera son péché : « Mon père, j’ai péché contre le Ciel et contre toi (contre la Divine Trinité et contre Toi, hypostase paternelle) puis il se repentira : « je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite-moi comme l’un de tes mercenaires ». Le Christ nous enseigne ici le secret de la pénitence, Il nous livre un trésor. La repentance du cadet est à la mesure de son péché. Il avait méprisé l’amour de son père, il avait refusé de lui ressembler, il avait voulu jouir de la grâce et de la puissance divines sans Dieu, et là, subitement, il redevient grand. Il dit : je ne suis plus digne d’être ton image, de jouir de ton intimité, de partager ta gloire ; traite-moi comme un simple serviteur, un étranger, quelqu’un qui est payé pour son service. C’est dans ce repentir que l’Homme retrouve sa grandeur, qu’il redevient image de Dieu. Le Christ nous révèle alors un élément capital des pensées divines : Il ouvre un coin du voile supra-céleste. Le Père attendait le retour de son fils, il scrutait l’horizon, il espérait le retour de celui qui demeure son image. Le Père l’aperçoit « alors qu’il était encore loin », c’est-à-dire alors qu’il n’est qu’au début du chemin de la repentance, en route vers le Ciel. Et il est « ému de compassion », c’est-à-dire plein de miséricorde, admirant l’effort intérieur de son fils cadet. Et non seulement cela, mais il court au devant de lui, c’est-à-dire qu’il abrège le très long chemin de retour vers la source, il le prend dans ses bras et lui donne le baiser de paix. Dés que l’intention profonde du repentir apparaît dans le cśur, le souffle du pardon n’est pas loin. Nous pouvons voir en cela une image de la venue du Christ dans le monde, qui a abrégé nos souffrances en voyant la foi d’Abraham, et dans le baiser donné par le Père une image de la venue de l’Esprit. Mais le Père lui a laissé le temps d’exprimer son repentir, il n’a pas fait comme s’il n’y avait pas eu de faute. Car c’est le repentir qui a permis au cadet de recevoir le pardon. Son repentir l’a libéré intérieurement. Et le pardon de son père l’a absous, lavé, restauré. Alors c’est la fête dans le Ciel, autour du Trône de Dieu. Le Père se réjouit parce que « mon fils qui était mort est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé ». Dans cette deuxième partie, nous avons toute l’histoire du salut accompli par le Christ : Il a ressuscité l’Homme et l’a fait asseoir sur le trône de Dieu. La suite de la parabole concerne le fils aîné : elle est complexe au plan théologique mais plus accessible au plan spirituel. A défaut d’en faire ici une exégèse détaillée, qui serait trop longue, on peut donner quelques pistes de réflexion. Ce fils aîné qui est toujours proche du père, qui lui est fidèle et qui partage tout avec lui, peut être vu comme le monde angélique fidèle à Dieu4. C’est l’opinion de la plupart des Pères. Mais le très long dialogue entre le père et le fils aîné, qui ressemble parfois à un affrontement, est mystérieux et pose des problèmes théologiques extrêmement difficiles. Par ailleurs ce fils aîné peut être compris aussi comme un type d’âme, celui de la « branche aînée ». Il s’agit de ceux qui ont toujours été fidèles à Dieu, qui n’ont jamais dérogé, jamais douté, qui ont consacré leur vie à l’Eglise, en prenant soin d’éviter les grands péchés qui coupent de Dieu. Ce sont des justes. On rencontre de ces belles âmes dans l’Eglise, non seulement des personnes, mais aussi parfois des familles, entièrement dévouées à Dieu. L’incroyable bonté de Dieu pour les méchants, alors que les justes subissent de grandes souffrances pour le Nom du Christ, peut constituer une épreuve spirituelle. Et leur âme peut être dans l’amertume. On en trouve de nombreux exemples dans la Bible : le roi David se plaint dans les psaumes de l’insolente chance des méchants, Job maudira le jour qui l’a vu naître, Tobie l’Ancien demandera à Dieu la mort ; quant au prophète Jonas, il s’enfuira car la bonté de Dieu vis-à-vis des impies le ridiculisera. Presque tous les justes expérimentent un jour cette amertume, cette tristesse face au mal triomphant, arrogant et impuni. Il n’y aura pas vraiment de réponse tant que l’éon de la chute ne sera pas achevé. Seul le Jugement dernier apportera une consolation, parce que l’iniquité sera manifestée en tant que telle devant la totalité de la création. Les méchants pourront être pardonnés, s’ils se repentent. Mais l’iniquité sera condamnée d’une façon universelle et définitive. Le fils aîné pourra alors se réjouir de la restauration de son frère cadet et les deux partageront la joie de leur Père.
P. Noël TANAZACQ, (Paris)
Notes : 1. C’est-à-dire ceux qui ne pratiquaient pas la Loi. 2. Curieusement, les deux dernières ne sont rapportées que par St Luc (où elles sont suivies de celle de l’Intendant avisé). Mais ces 3 paraboles forment un tout cohérent exceptionnellement important, parce qu’il nous initie à la pensée sotériologique de la Divine Trinité. 3. De même que la brebis perdue et la drachme perdue représentent l’humanité déchue, tandis que les 99 et 9 autres représentent le monde angélique. 4. Selon l’Apocalypse un tiers seulement du monde angélique a suivi Satan dans sa révolte; les deux tiers sont donc restés fidèles à Dieu depuis leur création : « ….c’était un grand dragon….Sa queue entraînait le tiers des étoiles du Ciel et les jetait sur la terre » (Apoc. 12, 4). https://www.apostolia.eu/…/le-fils-prodigue-ou-lecole-du-re…
L'Evêque selon St Ignace d'Antioche
(père Jean S. Romanidès )
Pour Ignace, l’évêque est le centre liturgique d’un groupement local de fidèles qui se réunissent ensemble dans l’amourepi to auto(au même endroit). L’apôtre, lui, parcourait l’univers pour fonder des Eglises. Saint Paul écrit : "Le Christ m’a envoyé non pour baptiser, mais pour annoncer l’Évangile" (1 Cor. 1, 17). Saint Ignace écrit : "Il n’est pas permis de célébrer un baptême ou de donner un banquet sans la présence de l’évêque" (Smyr. 8).
Il n’est pas possible de comprendre les origines de l’épiscopat en comparant les évêques aux apôtres et en tâchant de prouver qu’il n’y a, des uns aux autres, qu’une simple différence de noms. Tout au contraire, si l’on veut trouver la source et le fondement de l’épiscopat, il faut se reporter à la pratique liturgique de l’Église et à la doctrine de l’Église telle qu’elle se définit par cette vie liturgique, étroitement dépendante des doctrines bibliques concernant le Christ –christologie- et les démons –démonologie. Il apparaît comme indispensable de saisir le sens de la très concrète communion d’immortalité et d’amour dans le Christepi to auto(réalisée en un lieu précis), en tant qu’elle est la condition unique du salut : ce n’est qu’à ce prix qu’on peut comprendre la vie et la doctrine de l’Église des premiers temps.
Comme tous les fidèles communiaient à chaque Eucharistie, et qu’il était nécessaire de s’occuper des divers groupes de catéchumènes et de pénitents, il est bien évident que le corps des prêtres et celui des diacres étaient tout-à-fait indispensables, pour concélébrer avec l’évêque et former le conseil qui l’aidait dans la réglementation des pénitences, la préparation des catéchumènes et, d’une manière générale, dans le gouvernement et l’instruction de la communauté. Ce qui distingue le clergé du reste de la communauté, ce n’est pas un pouvoir individuel d’administrer les mystères, à titre de corps intermédiaire entre Dieu et l’homme. La communauté tout entière est le Corps du Christ, dans lequel Dieu en personne opère directement le salut par les mystères concrets. Le trait distinctif du clergé réside plutôt dans la responsabilité qui lui incombe de protéger les communiants, membres du Corps du Christ, de la contamination du démon. Pour ce faire, il ordonne comme il convient la réception, par le baptême, de nouveaux membres de l’Église, il protège à tout instant la vie du corps entier, en maintenant à l’extérieur l’esprit malin de la division et les motifs inavoués de l’individualisme.
Les représentants du clergé ne sont pas au-dessus du corps local, mais membres de ce corps, avec le charisme particulier qui fait d’eux le centre d’unité et la force de régulation qui protège et accroît (Eph. 4,11-13) la vie d’amour concret en Christ. Ignace écrit à Polycarpe : "Tiens ton poste avec tout le soin possible… préserve l’unité, ce bien que rien ne surpasse" (Pol. 1).
Syrisch-Orthodoxer Patriarch: Europa muss Christen in Syrien und im Irak mehr helfen
Politik Der Patriarch der Syrisch-Orthodoxe Kirche von Antiochien, Ignatius Aphrem II. Karim, hat im Gespräch mit derHeilbronner Stimmevon Europa eine stärkere Unterstützung für die christliche Minderheit in Syrien und im Irak gefordert.
Von Jens Dierolf
"Als Christen finden wir, dass unsere Anliegen nicht hoch genug angesiedelt sind auf der Agenda der europäischen Länder“, sagte Aphrem II. in einem Interview mit der „Heilbronner Stimme“. Gerade die Christen bekämen die Folgen einer gescheiterten westlichen Nahost-Politik zu spüren. „Wir fühlen uns häufig so, als ob wir geopfert werden beim Versuch, einen Regimewechsel herbeizuführen und die Karte der Region neu zu zeichnen“, kritisierte der Patriarch.
„Wenn keine wirklichen Anstrengungen unternommen werden, um den anhaltenden Exodus der Christen in Syrien und im Irak zu verhindern, wird es dort eines Tages keine christliche Existenz mehr geben. Diese Gefahr ist sehr real“, warnte das kirchliche Oberhaupt von mehr als 3,5 Millionen Gläubigen weltweit. Mehr als 40 Prozent der Christen in Syrien hätten das Land seit Beginn des Bürgerkrieges verlassen.
Patriarch Ignatius reist Ende der Woche zur Sicherheitskonferenz nach München. Dort nimmt er am Samstag an einer Diskussion der Hanns-Seidel-Stiftung über die Zukunft der Christen im Nahen Osten teil.
Schutz und Gehör benötigt
Die Rückkehr in die von der Terrormiliz befreiten Gebiete im Irak sei noch immer sehr gefährlich. Um wieder ein sicheres Leben von Christen zu ermöglichen, hält er internationalen Schutz für nötig. „Wir glauben, dass es Christen und anderen Minderheiten ermöglicht werden sollte, ihre eigene international geschützte Enklave zu bekommen. Das gilt vor allem für die Ninive-Ebene“, sagte Aphrem II. der „Heilbronner Stimme“. Er bat darum, dass die christliche Gemeinschaft mehr Gehör bei der internationalen Gemeinschaft findet und forderte eine stärkere Unterstützung von Hilfsprojekten in Syrien und im Irak, die das Ziel haben, dass Christen in ihrer jahrhundertealten Heimat bleiben können.
Um ein Zusammenleben zwischen den Religionen zu ermöglichen, forderte der Patriarch einen breiteren interreligiösen Dialog. Vor allem junge Menschen sollten diesen vorantreiben: „Es ist von existenzieller Bedeutung, den Dialog von der akademischen Ebene auf eine alltägliche Ebene zu bringen.“
Revision von Lehrplänen
Beim Kampf gegen die Radikalisierung nahm der Patriarch muslimische Geistliche in die Pflicht. „Zunächst sollte es eine klare Verurteilung der Ideologien von ISIS seitens der islamischen Zentren wie der Al-Azhar-Universität und anderen Einrichtungen geben. Zweitens ist eine Revision der islamischen religiösen Lehrpläne nötig, um sicherzustellen, dass es keine Interpretation des islamischen Textes zur Unterstützung der ISIS-Ideologien gibt.“
Le Patriarche Syriaque-Orthodoxe :L'Europe doit davantage aider les chrétiens en Syrie et en Irak
Le Patriarche de l'Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Ephrem II. Karim, a appelé à un soutien plus fort pour la minorité chrétienne en Syrie et en Irak, dans une interview avec le Heilbronner Stimme de l'Europe.
Par Jens Dierolf
Traduction google:
"En tant que chrétiens, nous constatons que nos préoccupations ne sont pas situés assez haut sur l'ordre du jour des pays européens", Ephrem II a dit. Dans une interview avec le "Heilbronner Stimme". Juste pourrait obtenir les chrétiens de se sentir les conséquences d'une politique occidentale au Moyen-Orient a échoué . "nous sommes souvent comme si nous sommes sacrifiés en essayant de provoquer un changement de régime et de redessiner la carte de la région", a critiqué le patriarche.
"Si pas de véritables efforts sont faits pour empêcher l'exode continu des chrétiens en Syrie et en Irak, il y aura là un jour plus l'existence chrétienne. Ce risque est bien réel, "la tête ecclésiastique de plus de 3,5 millions de fidèles monde mis en garde. Plus de 40 pour cent des chrétiens en Syrie ont quitté le pays depuis le début de la guerre civile.
Patriarche Ignace voyageant fin de la semaine à la Conférence sur la sécurité à Munich. Il participe à une discussion de la Fondation Hanns Seidel sur l'avenir des chrétiens au Moyen-Orient, le samedi.
a besoin de protection et de l'ouïe
Le retour à l'libéré des zones de milices terroristes en Irak est toujours très dangereux. Pour activer à nouveau une vie sûre des chrétiens, il est titulaire d'une protection internationale nécessaire. «Nous croyons que les chrétiens devraient être autorisés et d'autres minorités pour obtenir leur propre enclave protégée au niveau international. Cela est particulièrement vrai pour les plaines de Ninive », a dit Ephrem II. Le" Heilbronner Stimme ". Il a demandé que la communauté chrétienne trouve une voix plus forte dans la communauté internationale et a appelé à un soutien accru des projets d'aide en Syrie et en Irak, qui ont le but que les chrétiens peuvent vivre dans leur ancienne patrie.
Pour permettre la coexistence entre les religions, le Patriarche a appelé à un dialogue inter-religieux plus large. Les jeunes en particulier devraient renforcer ceci: «Il est d'une importance vitale pour stimuler le dialogue sur le niveau académique au niveau de tous les jours."
Révision des programmes
Dans la lutte contre la radicalisation du Patriarche a pris des religieux musulmans du droit. «D'abord, il devrait y avoir une condamnation claire des idéologies d'ISIS par les centres islamiques comme l'Université Al-Azhar et d'autres institutions. En second lieu, une révision des programmes d'enseignement religieux islamique est nécessaire pour assurer qu'il n'y a pas d'interprétation du texte islamique à l'appui des idéologies ISIS ".
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois
victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent
devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant
et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /
devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils
deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les
En France, l’incitation à travailler plus est faible, explique l’Insee dans une étude publiée lundi. La fraction d’une hausse de revenu d’activité mangée par les prélèvements obligatoires (impôts, cotisations sociales…) ou annulée par la baisse ou la perte d’une aide sociale (allocation personnalisée au logement…) «est élevée», écrivent les auteurs. En 2014, pour la moitié des actifs, plus de 57 % d’une augmentation de rémunération était absorbée par ces deux phénomènes !
Or, «un taux élevé peut conduire les individus à réduire leur temps de travail, à limiter leurs efforts pour obtenir une promotion ou développer une activité libérale ou entrepreneuriale, ou même sortir du marché du travail», expliquent les auteurs de l’étude.
Toutefois, les cas de très forte désincitation à travailler davantage sont «beaucoup moins fréquents en 2014 qu’à la fin des années 1990», grâce à la mise en place du RSA activité et de la prime pour l’emploi. Deux dispositifs financiers censés inciter à la reprise d’emploi aujourd’hui fondus dans la prime d’activité. [...]
Par ailleurs, les minima sociaux étant majorés pour les parents de familles monoparentales, ceux-ci font face à une incitation moins grande à travailler plus.
Nous vivons dans un temps où le confort peut rapidement devenir une idole.
La gratification instantanée est omniprésente avec la technologie.
Nous sommes constamment bombardés avec des annonces et des publicités qui nous rappellent à quel point notre vie pourrait être meilleure si nous avions un peu plus. Nous désirons tous un certain niveau de confort, mais le confort a également le potentiel de détériorer lentement notre vie spirituelle. Et souvent, nous ne le réalisons pas.
Le confort est subtile
La plupart d’entre nous connaissent l’histoire de David et Bath-Schéba : David portant ses désirs vers la femme d’un autre homme. Bien que cette histoire évoque l’infidélité, l’assassinat et la repentance, elle nous parle aussi d’un roi aveuglé par le confort.
L’année suivante, au temps où les rois se mettaient en campagne, David envoya Joab, avec ses serviteurs et tout Israël, pour détruire les fils d’Ammon et pour assiéger Rabba. Mais David resta à Jérusalem. 2 Samuel 11:1
« Mais David resta à Jérusalem », David a choisi de rester dans le confort de son palais au lieu de se rendre sur le champ de bataille. Son désir d’adultère a finalement abouti suite à une simple décision de rester en arrière, dans le confort.
Et cela peut aussi nous arriver quand nous permettons au confort de prendre le dessus dans nos vies. Les conséquences ne seront peut-être pas les mêmes que pour David, mais peu à peu nous pouvons tiédir et nous assoupir.
Nous oublions Dieu
Quand nos vies deviennent confortables, nous oublions à quel point nous avons désespérément besoin de Dieu. Nous nous engourdissons dans notre vie spirituelle. Comme David qui avait gagné beaucoup de batailles, accumulé des biens et gagné la confiance de son peuple, nous ressentons moins le besoin de Dieu dans nos vies.
Comme David, il nous est possible de dériver au milieu du confort. Nous nous concentrons tellement sur les bénédictions, que nous en oublions celui qui en est la source. Puis nous faisons quelques compromis. Pour David, ce fût un regard, qui le conduisit à l’adultère et au meurtre.
Mais, comme nous le révèle l’histoire de David, il y a toujours de l’espoir si nous décidons de changer, et de revenir vers le Seigneur.
Vivre pleinement
Vivre pleinement passe par l’inconfort. Dans l’inconfort, nous sommes dépendants de Dieu, à qui toutes choses sont soumises. Rien sur cette terre, aucun confort matériel ne pourra jamais remplacer la joie du Seigneur, la satisfaction et l’accomplissement que nous recevons en Dieu. La Bible nous rappelle constamment de demeurer vigilants, sobres et alertes pour ne pas voir notre vie spirituelle sombrer dans le sommeil.
Dieu veut toujours le meilleur pour nous, mais ce qui est le meilleur pour nous n’est pas toujours ce que nous désirons dans l’instant. Nous recherchons le confort et la gratification instantanée, mais Dieu désire voir dans nos coeurs la patience, la foi et la confiance en lui.
c'est d'abord se mettre dans un état d'accueil pour recevoir en soi la Parole de Dieu.
C'est se tenir longuement devant Lui, attendant qu'Il veuille bien nous adresser la parole.
C'est deviner de l'intérieur de Ses paroles tout le poids d'amour et d'intimité qu'Il veut passer en nous.
Jean Lafrance
Garder à l'esprit que si vous purifiez le cœur de vos péchés, vous aurez une récompense infinie, vous verrez Dieu, votre sublime Créateur, votre Providence. Le travail de purification du cœur est difficile, car c'est lié à de grandes privations et des afflictions ; et, par conséquent, la récompense est grande. "Bénis sont les purs de coeur, car ils verront Dieu" (Matt 5,8). Saint Jean de Cronstadt, ma vie en Christ
Bear in mind that for cleansing your heart from sins you will obtain an infinite reward - you will see God, your most gracious Creator, your Providence. The work of cleansing the heart is difficult, because ti is connected with great privations and afflictions; and, therefore, the reward is great. "Blessed are the pure in heart, for they shall see God" (Matt 5:8). St John of Kronstadt, My Life in Christ
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Note: L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
This Sunday February 12th is the commemoration of All Departed Clergy (Kohne) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.
Prions pour que l'intercession des Saints nous obtienne de grandir toujours davantage (Dans la loyauté aux Chefs que la Providence nous a donnés), dans l'unanimité du Témoignage Chrétien.
Aujourd'hui, des difficultés dont je ne connais pas l'exacte nature, ont surgies à l'intérieure de l'Eglise Patriarcale.
Une chose est sûre, nous devons, si nous voulons amasser avec le Christ, une entière loyauté aux Chefs que la Providence nous donne; sinon, nous dispersons avec l'adversaire, le diviseur...
Prions-donc pour l'unanimité du Témoignage autour de nos Chefs et la réconciliation de tous ! "L'avenir est dans la paix et il n'y a pas d'avenir sans paix", disait en substance le Patriarche d'Antioche en s'exprimant sur la situation des Eglises en Inde.
Songeons à tous ces ennemis qui, de l'extérieur, s'appuient sur nos divisions pour répandre la terreur ou entraver la liberté de conscience et de culte.
A mon sens, toutes les Eglises partageant l'ancienne mais toujours vivifiante Tradition Syriaque devraient trouver (L'Eglise Arménienne nous en montre le bon exemple puisqu'elle réussit à réunir dans l'unanimité du témoignage les Eglises qui partagent sa Tradition) un chemin pour exprimer toujours plus clairement le lien d'amour qui les unit à leur Eglise-mère à toutes...
Je vous invite à prier pour nos Pères, leur fraternité; particulièrement en ce moment pour le Patriarche d'Antioche et de Tout l'Orient qui doit affronter une rébellion.
Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, Métropolite de l'Eglise Syro-Orthodoxe francophone Chaise Dieu-Du-Theil ce 11.I.2017
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Dear friends. Aloho m'barekh.
Let us pray that the intercession of the Saints will oblige us to grow ever greater (in loyalty to the Chiefs whom Providence has given us), in the unanimity of the Christian testimony.
Today, difficulties which I do not know the exact nature have arisen within the Patriarchal Church.
One thing is certain, we must, if we wish to amass with Christ, an entire loyalty to the chiefs whom Providence gives us; If not, we disperse with the opponent, the divisor ...
Let us pray for the unanimity of the Testimony around our Chiefs and the reconciliation of all! "The future is in peace and there is no future without peace," said the Patriarch of Antioch in substance, expressing himself on the situation of the churches in India.
Let us think of all those enemies who, from the outside, rely on our divisions to spread terror or hinder freedom of conscience and worship.
In my opinion, all churches sharing the ancient but always invigorating Syriac Tradition should find (The Armenian Church shows us the good example because it succeeds in unanimously bringing together the churches that share its Tradition) a path To express more and more clearly the bond of love which unites them to their mother Church to all.
I invite you to pray for our fathers, their brotherhood; Especially at this time for the Patriarch of Antioch and All the East, who must face a rebelion.
Your faithfully devoted in Our Lord.
+ Mor Philipose-Mariam, Metropolitan of the Francophone Syro-Orthodox Church
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Je vous partage de nouveau cette image ancienne (10 Février 2016).C'était un beau témoignage de l'unanimité des Eglises qu'unit une même Tradition Syriaque autour des reliques d'un Saint dont la notoriété, déjà unanime en Orthodoxie, dépasse les frontières de l'Orthodoxie...
Livre de l'Apocalypse 11,19.12,1.10.
Le temple de Dieu s'ouvrit dans le ciel et l'arche de son alliance apparut dans son temple. Il y eut des éclairs, des clameurs, des coups de tonnerre, un tremblement de terre et une forte grêle. Puis il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Et j'entendis dans le ciel une voix forte Lui disait : " Maintenant le salut, la puissance et l'empire sont à notre Dieu, et l'autorité à son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Dieu.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 1,26-31.
En ce temps-là, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, vers une vierge qui était fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph ; et le nom de la vierge était Marie. Etant entré où elle était, il lui dit : " Salut, pleine de grâce ! Le Seigneur est avec vous ; vous êtes bénie entre les femmes. " Mais à cette parole elle fut fort troublée, et elle se demandait ce que pouvait être cette salutation. L'ange lui dit : " Ne craignez point, Marie, car vous avez trouvé grâce devant Dieu. Voici que vous concevrez, et vous enfanterez un fils, et vous lui donnerez le nom de Jésus."
"Afin que tout homme qui croit obtienne par Lui, la vie éternelle"
Par Saint Basile
(vers 330-379):
Traité sur le Saint Esprit, 14 (trad. Bible chrétienne, A. Sigier 1989, t. 1*, p. 227 rev.)
La figure est une manière d’exposer, par imitation, les choses quenous attendons. Par exemple, Adam est la préfiguration de l’Adam qui devait venir (1Co 15,45) et la pierre [au désert pendant l'Exode] est le Christ figurativement ; l’eau qui coule de la pierre est la figure de la puissance vivifiante du Verbe (Ex 17,6;1Co 10,4), car il a dit : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive » (Jn 7,37).
La manne est la préfiguration du « pain vivant qui est descendu du ciel » (Jn 6,51) ; et le serpent placé sur une hampe est la figure de la Passion, de notre salut consommé sur la croix, puisque ceux qui le regardaient étaient sauvés (Nb 21,9). De même, ce que dit l’Écriture des Israélites sortant d’Égypte a été raconté comme une préfiguration de ceux qui sont sauvés par le baptême ; car les premiers-nés des Israélites ont été sauvés…par la grâce accordée à ceux qui avaient été marqués du sang de l’agneau pascal et ce sang préfigurait le sang du Christ…
Quant à la mer et à la nuée (Ex 14), en ce temps-là elles conduisaient à la foi par l’admiration ; mais pour le futur, elles figuraient la grâce qui devait venir. « Qui est sage ? Il comprendra ces choses ! » (Ps 106,43) Il comprendra que la mer, préfigurant le baptême, séparait de Pharaon comme le baptême nous fait échapper à la tyrannie du diable. Jadis la mer a étouffé en elle l’ennemi ; aujourd’hui meurt l’inimitié qui nous séparait de Dieu. De la mer, le peuple est sorti sain et sauf ; et nous, nous remontons des eaux comme revivant d’entre les morts, sauvés par la grâce de Celui qui nous a appelés. Quant à la nuée, elle était l’ombre du don de l’Esprit, qui rafraîchit nos membres en éteignant la flamme des passions.
(Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,
fête dela Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
« Mon Dieu, je dépose à vos pieds mon fardeau de souffrances,
de tristesses, de renoncements ... et demande à votre Amour de transformer ces épreuves en joie et en sainteté pour ceux que j'aime, en grâce pour les âmes, en dons précieux pour votre Église. Dans cet abîme d'accablement physique, de dégoûts et de lassitude morale, de ténèbres où Vous m'avez plongé(e), laissez passer une lueur de votre triomphante clarté. Ou plutôt (car les ténèbres de Gethsémani et du Calvaire sont fécondes), faites servir tout ce mal au bien de tous. Aidez-moi à cacher le dépouillement intérieur et la pauvreté spirituelle sous la richesse du sourire et les splendeurs de la charité.
Lorsque la Croix se fait plus lourde, mettez votre douce main sous le fardeau posé par Vous-même sur mon âme et sur mon corps endolori. Seigneur, je Vous adore et suis encore, toujours, votre débiteur (débitrice), puisqu'en divin contre-pied à mes souffrances Vous avez mis l'Eucharistie et le Ciel. Alleluia ! »
Elisabeth Leseur(1866-1914),Journal et Pensées de chaque jour(18 juillet 1922), J. de Gigord, Paris, 1920.
Journée des Malades
Celui qui s'efforce de vaincre sa propre volonté par les moyens de l'obéissance et la prière suit une sage méthode ascétique. Sa renonciation aux choses externes indique sa lutte interne. Saint Marc l'ascète
He who tries to conquer his own will by means of obedience and prayer is following a wise ascetic method. His renunciation of external things indicates his inward struggle.' St. Mark the Ascetic
« Je convertirai les pécheurs. Adieu… »
Gilberte Degeimbre, dernière des 5 voyants des apparitions de Beauraing en Belgique, est décédée le10 février 2015à l'âge de 91 ans.
« Une époque se termine à Beauraing, celle du temps des voyants. Une autre époque s’ouvre, durant laquelle il s’agira de relayer le témoignage des voyants, de le communiquer autrement », commentait alors le Sanctuaire de Beauraing.
Rappelons que la Vierge Marie est apparue à Beauraing à 33 reprises, du29 novembre 1932au3 janvier 1933, à cinq enfants : Fernande, Gilberte et Albert Voisin, Andrée et Gilberte Degeimbre.
Mgr Charue, évêque de Namur, a reconnu le culte de Notre Dame de Beauraing le2 février 1943, et, six ans plus tard, le2 juillet 1949, le caractère surnaturel des faits. ?
Le premier message de la Vierge au Coeur d’or, c’est la prière : « Priez toujours ». La Vierge a également demandé une « chapelle ». Et en quittant les enfants, la Vierge dira notamment : « Je convertirai les pécheurs. Adieu. Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux. Priez toujours. Adieu. »
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Par Saint Grégoire le Grand
(v. 540-590-604),
pape de Rome et docteur de l'Église Homélies sur l'Évangile, n°19 (trad. Le Barroux)
« Pourquoi êtes-vous restés là toute la journée sans rien faire ? »
Nous pouvons répartir ces diverses heures du jour entre les âges de la vie de chaque homme.
Le petit jour, c'est l'enfance de notre intelligence.
La troisième heure peut s'entendre de l'adolescence, car le soleil y prend alors déjà, pour ainsi dire, de la hauteur, en ce que les ardeurs de la jeunesse commencent à s'y échauffer.
La sixième heure, c'est l'âge de la maturité : le soleil y établit comme son point d'équilibre, puisque l'homme est alors dans la plénitude de sa force.
La neuvième heure désigne la vieillesse, où le soleil descend en quelque sorte du haut du ciel, parce que les ardeurs de l'âge mûr s'y refroidissent.
Enfin, la onzième heure est cet âge qu'on nomme extrême vieillesse.
Puisque les uns sont conduits à une vie honnête dès l'enfance, d'autres durant l'adolescence, d'autres à l'âge mûr, d'autres dans la vieillesse, d'autres enfin dans l'âge très avancé, c'est comme s'ils étaient appelés à la vigne aux différentes heures du jour.
Examinez donc votre façon de vivre, frères, et voyez si vous avez commencé à agir comme les ouvriers de Dieu.
Réfléchissez bien, et considérez si vous travaillez à la vigne du Seigneur.
Celui qui a négligé de vivre pour Dieu jusqu'en son dernier âge est comme l'ouvrier resté sans rien faire jusqu'à la onzième heure.
« Pourquoi êtes-vous là toute la journée sans rien faire ? » C'est comme si l'on disait clairement :
« Si vous n'avez pas voulu vivre pour Dieu durant votre jeunesse et votre âge mûr, repentez-vous du moins en votre dernier âge. Venez quand même sur les chemins de la vie ».
N'est-ce pas à la onzième heure que le larron est venu ?
(Lc 23,39s)
Ce n'est pas par son âge avancé, mais par son supplice qu'il s'est trouvé arrivé au soir de sa vie.
Il a confessé Dieu sur la croix, et il a rendu son dernier souffle presque au moment où le Seigneur rendait sa sentence.
Et le Maître du domaine, admettant le larron avant Pierre dans le repos du paradis, a bien distribué le salaire en commençant par le dernier.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
LA COLERE:
La pression qui s’exerce sur l’homme contemporain est telle qu’il est souvent dans une tension extrême et que la moindre provocation qu’il ressent fait naître rapidement en lui la colère qui est un péché. Les causes peuvent en être un enfant qui ne nous écoute pas, un conjoint qui nous contredit, un automobiliste qui nous coupe la route ou fait seulement mine de le faire… tout cela nous donne aussitôt un motif de nous mettre en colère.
Cette colère naissante est un péché, même si elle ne s’extériorise pas ou n’est pas perçue par celui qui l’a provoquée, car elle nuit à notre âme et à notre cœur. C’est évidemment le diable, celui qui se nourrit de toute division, qui la suscite, désirant nous faire entrer en tentation …
Le Sauveur nous met pourtant très sévèrement en garde en des termes sans ambigüité contre la colère qui fait naître les conflits verbaux allant jusqu’à l’emploi d’insultes : «Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère sans raison contre son frère mérite d'être puni par les juges ; que celui qui traite son frère de ‘Raqa !’, de ‘Vaurien!’ mérite d'être puni par le sanhédrin ; et que celui qui le traite de ‘Fou’ ! mérite d'être puni par le feu de la géhenne. » (Matt 5:22).
Personne n’a de mauvaises pensées sans qu’elles ne corrompent leur cœur qui doit être la demeure de Dieu… Je conseille à mes pénitents de prononcer trois ou cinq "Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur." avant même d'exprimer leur colère, que ce soit en paroles ou en gestes, voire avant même qu’elle ne se développe mentalement. En prononçant aussitôt cette prière et en se concentrant avec humilité sur le mot pécheur, dès qu’apparaît la colère, celle-ci s’apaisera. Beaucoup ont ainsi réussi à améliorer leur vie, leurs relations familiales et leurs relations avec les autres et même leur vie intérieure.
Tous les conflits de ce monde ont leur origine dans une colère ininterrompue. Quelqu’un est en colère et blesse l’autre qui lui répond par une violence d’une force plus grande encore. Une fois que cet enchaînement infernal a démarré, on ne peut l’arrêter que par la prière – une prière authentique.[...]
Le Nom de Jésus est doux à prononcer. Il chasse les démons et fait revenir les anges dans votre cœur et dans votre esprit, il vous fait supporter les autres avec douceur.
(P. Georges Calciu confesseur et père spirituel roumain (1925-2006) (version française de Maxime le minime d'un article de The Orthodox Word No.261))
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
(v. 130-v. 208), évêque à Lyon, théologien et martyr Contre les hérésies IV,13,3 (trad. SC 100, p. 525s rev)
La Loi enracinée dans nos cœurs
Il y a des préceptes naturels de la Loi qui donnent déjà la justice ; même avant le don de la Loi à Moïse des hommes observaient ces préceptes, et ils étaient justifiés par leur foi et plaisaient à Dieu.
Ces préceptes-là, le Seigneur ne les a pas abolis, mais étendus et accomplis.
C'est ce que prouvent ces paroles :
« Il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas d'adultère.
Mais moi, je vous dis : Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis l'adultère avec elle dans son cœur. »
Et encore :
« Il a été dit : Tu ne tueras pas.
Mais moi, je vous dis : Quiconque se met en colère contre son frère sans motif en répondra au tribunal » (Mt 5,21s)... Et ainsi de suite.
Tous ces préceptes n'impliquent ni la contradiction ni l'abolition des précédents, mais leur accomplissement et leur extension. Comme le Seigneur le dit lui-même :
« Si votre justice ne dépasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux » (Mt 5,20).
En quoi consistait-il, ce dépassement ?
D'abord, à croire non plus seulement au Père, mais aussi à son Fils dorénavant manifesté, car c'est lui qui mène l'homme à la communion et à l'union avec Dieu.
Ensuite, à ne pas dire seulement, mais à faire — car « ils disaient et ne faisaient pas » (Mt 23,3) — et à se garder non seulement des actes mauvais, mais même de leur désir.
En enseignant cela, il ne contredisait pas la Loi, mais il accomplissait la Loi et enracinait en nous les prescriptions de la Loi...
Prescrire de s'abstenir non seulement des actes défendus par la Loi, mais même de leur désir, n'est pas le fait de quelqu'un qui contredit et abolit la Loi ; c'est le fait de celui qui l'accomplit et l'étend.
LE REPENTIR ET L’ACTUALITÉ
Le salut du monde –
Le chrétien se préoccupe, non seulement de son propre salut, mais de celui du monde entier, de ceux qui croient et de ceux qui ne croient pas, et même des ennemis de Dieu. Or, le seul obstacle au salut, est le péché. Et il n’y a pas d’autre remède au péché que le repentir – pénitence, ou mieux : « conversion ». Les saints de notre temps (Nectaire, Silouane, Païssios et tant d’autres) en donnent l’exemple. Le repentir ne consiste pas seulement à acquérir de la part de Dieu le pardon pour soi et pour le monde. Il consiste à extirper de soi les racines du péché que nous voyons dans le monde et, surtout, en nous-mêmes.
Les répercussions universelles du péché
Le péché est « un phénomène spirituel, métaphysique », dont les « racines… se trouvent dans la profondeur mystique de la nature spirituelle de l’homme ». Son essence est, « non la transgression d’une norme éthique, mais un éloignement de la vie éternelle et divine pour laquelle l’homme a été créé et à laquelle il est appelé par nature ».
Il « s’accomplit avant tout dans la mystérieuse profondeur de l’esprit humain », par les pensées ; et il a des conséquences sur l’homme tout entier. Il « se répercute sur l’état psychique et physique de l’homme qui l’a commis (…) ; il déborde inévitablement les limites de la vie individuelle du pécheur, pour alourdir le poids du mal qui pèse sur la vie de toute l’humanité et, par conséquent, il affecte la destinée du monde entier.
« Ce n’est pas seulement le péché de notre ancêtre Adam qui eut des conséquences d’une portée cosmique ; mais tout péché, manifeste ou secret, de chacun d’entre nous se répercute sur la destinée du monde entier » (Citations de l’archimandrite Sophrony, Starets Silouane, 1973, p. 33-34).
Connaissance des raisons
Le repentir est l’acquisition de la connaissance intime de la condition humaine et des causes de sa souffrance et de sa mort – réponse à la question : Comment en sommes-nous arrivés là ? Dans les époques de barbarie – violente, cruelle ou confortable par tyrannie du plaisir égoïste – le chrétien qui se convertit ressent profondément la conséquence du péché – la perte de la grâce, pour lui-même et pour le monde. Il tend alors à rompre avec toute pensée pécheresse elle-même, afin de ne plus alourdir le fardeau des hommes. Au contraire, celui qui s’élève par une vie pure, élève l’humanité entière.
La puissance de l’humilité
Le repentir est surtout l’acquisition de l’humilité. Tous les maux qui affectent les hommes et les autres créatures – la création entière – ont leur source dans l’orgueil. C’est pourquoi celui ou celle qui, par le repentir, devient humble comme l’est le Seigneur de gloire, contribue au salut du monde. Ainsi, devant les évènements que présente l’actualité, la réponse chrétienne est, pour beaucoup, un incessant « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu, fais miséricorde au pécheur que je suis ! » Celui qui s’est totalement humilié par un incessant repentir, laisse la place à la souveraineté de l’action miséricordieuse du Seigneur.
(Source: Sagesse Orthodoxe)
DISCORDE FAMILIALE…
1) il n’est pas étonnant que votre fils ait pensé devoir soutenir son épouse. Vous vous trouvez ainsi seule devant deux personnes.
2) il est vrai que l’on peut parler selon sa conscience tout en conservant la douceur. En revanche, dire qu’il faut « tout exprimer » n’est pas tout à fait juste, ou alors il faudrait un amour immense pour que la vérité que l’on exprime ne soit pas meurtrière et que, au contraire, elle serve à l’édification de ceux à qui on la dit. Nous devons acquérir d’abord l’amour, et ensuite dire toute la vérité. C’est ce qu’a fait le Christ. Il a dit toute la vérité; mais, dans le même temps, Il était disposé à monter sur la croix pour ceux à qui Il disait la vérité.
3) nous avons tort de tomber dans la colère, même pour un bon motif; seule la douceur inspirée par l’amour que l’on a pour ceux qui nous contredisent peut être efficace; c’est l’exemple que donne le Christ. Et la douceur n’est pas la mollesse: c’est la force de l’humilité.
4) le problème vient du fait que vous n’aimez pas encore cette personne. Demandez au Christ de vous donner la grâce de aimer votre belle-fille comme Il l’aime lui-même; en effet, sur la Croix, Il a donné sa vie pour elle, comme pour vous, et comme pour votre fils. Quand vous l’aimerez, vous ne serez plus en rivalité avec elle par rapport à votre fils.
5) je pense que vous êtes bien inspirée quand vous écrivez: « Est-ce une épreuve ? Pour abattre mon orgueil (cette belle-fille m’humilie, mon fils m’humilie) ? Pour me montrer qu’il faut aimer Dieu avant tout (plus que son fils !) ? Pour que je prie pour la conversion de cette personne? Pour éprouver ma foi ? Pour me montrer mes péchés (moi qui me croyais bonne chrétienne et qui n’aime pas cette femme ! ) ? Alors à quoi bon les prières si l’on ne peut aimer tout le monde ? »
Vous apportez vous-même la réponse à votre interrogation. Si une personne devient humble comme le Christ Dieu est humble, elle devient invulnérable à toutes les attaques venues des hommes ou des démons; et elle peut alors aimer, non seulement ses amis, mais ses ennemis. Pour ces derniers, elle éprouve même un amour douloureux, de la compassion, parce qu’elle sent combien ils sont malheureux et prisonniers de la haine: elle les voit plus malheureux qu’elle n’est elle-même. Le Malin, qui est principalement l’esprit de division, ne peut pas s’infiltrer dans une famille où au moins une personne a acquis l’amour du Christ.
6) nous devons prier pour cette personne, votre belle-fille, et prier pour elle avec humilité et avec amour; répondre à la domination par l'humilité. Nous pouvons prier ensemble pour elle, en disant par exemple :
"Seigneur Jésus Christ notre Dieu, aie pitié de ta servante N... ; protège-la, convertis-la et sauve-la !"
Mais il faut prier en éprouvant dans son cœur beaucoup de tendresse et de compassion, afin que cette prière soit vraie, et qu'elle rejoigne la compassion que le Seigneur a pour toutes ses créatures. Nous prierons ainsi ensemble pour votre fils (avec son prénom) et sa compagne. Vous verrez comme le Seigneur vous sauvera de la haine et de la violence. David, dans son psaume 50/51, dit: "délivre-moi du sang versé", c'est-à-dire de la violence et il ajoute que le sacrifice agréable à Dieu c'est un "esprit brisé", un "cœur humilié" par le repentir et l'humiliation volontaire par amour pour Dieu et pour le prochain. 02/02/2013 Discorde familiale Page 2 sur 2 7) l'humilité nous délivre de tout désir de pouvoir et de toute dépendance à l'égard du pouvoir d'autrui. Vous pouvez rappeler le respect dû aux anciens et aux parents, mais dans cet esprit-là seulement. 8) vous posez une autre question : pourquoi, ayant prié, n’avons-nous pas été exaucés? - Nous pouvons faire à Dieu des demandes minuscules ou immenses, la disposition de notre cœur est fondamentale. Si nous le prions d’un cœur pur, sans passion et sans péché, Il nous exaucera. Mais si nous le prions en voulant lui imposer notre volonté, Il se gardera de nous exaucer, afin d’éviter un mal plus grand que celui dont nous nous plaignons. Nous devons le prier avec humilité, c’est-à-dire sans aucun désir de pouvoir ni sur lui, ni sur autrui, ni sur nous-mêmes. Satan, qui est l’esprit d’orgueil, de domination et de discorde, ne peut rien contre la prière humble.
(Source: Sagesse Orthodoxe)
BAPTÊME, CHRISMATION, COURONNEMENT : COMMENT LES PRÉPARER ?
Faut-il préparer ? –
Les mystères de l’Église, ou sacrements, reposent tous sur la synergie divino humaine : volonté et liberté divines, d’une part, volonté et liberté humaines, d’autre part. L’union totale, quoique sans confusion, des énergies incréées (ou grâce) et des énergies créées, réalise le mystère du Christ, vrai Dieu et vrai Homme. La préparation éveille la conscience et la responsabilité devant le Seigneur, et permet une vraie participation à la célébration du mystère, dans l’unité du saint Esprit.
Comment préparer ?
La confiance dans l’Église, dans ses serviteurs et dans ses membres institue le projet (date, lieu, etc.). La présentation à la communauté (à partir du 40ème jour pour un nouveau-né et à une date à choisir pour la chrismation ou pour le mariage) révèle la dimension ecclésiale des sacrements. Dès lors, dans chaque célébration (divine liturgie, vêpres, matines, etc.), seront nommées les personnes : le catéchumène dans la prière prévue, les candidats au couronnement, dans la litanie instante. Ces personnes sont ainsi portées par la prière de l’Église. Il peut en être de même pour ceux qui se préparent à l’ordination.
Quel programme ?
D’abord la prière pour les personnes et de celles-ci pour elles-mêmes ; ensuite, la bénédiction de la maison, par exemple ; la participation régulière aux offices dominicaux ; la rencontre des membres de la paroisse ; l’apprentissage du culte (offrandes, gestes, réponses liturgiques). La connaissance est, non didactique, mais initiatique : tout sacrement relève d’un chemin ; la communion, par exemple, s’inscrit dans une démarche et une expérience eucharistiques (jeûne, confession des péchés, absolution, petite règle personnelle ou « canon »). Toutefois, l’étude, la réflexion, l’acquisition d’un savoir biblique, d’une culture catéchétique, ont une importance. L’ignorance n’est pas une vertu. Les chrétiens ont toujours été instruits, jusqu’à une époque récente, et souvent de façon orale, de la tradition biblique et apostolique. Ils apprennent à rendre compte de leur foi et de leur vie.
Parrains et témoins
Normalement choisis par le prêtre qui préside la préparation et la célébration (cf. P. A. Schmemann), ils le seront en tout cas en accord avec lui. Ils ont une grande responsabilité dans l’accompagnement des nouveaux chrétiens et des nouveaux époux : ils leur transmettent la tradition et les soutiennent par leur écoute et leurs conseils ; au même titre que les pasteurs, ils exercent une paternité. Membres actifs de l’Église orthodoxe, témoignant avec dignité du sacrement auquel ils ont eux-mêmes été illuminés, ils signent le registre paroissial avec le prêtre et le diacre, attestant la responsabilité dont ils sont conscients. Si, pour des raisons sentimentales ou familiales, sont associées des personnes non orthodoxes, elles ne se substituent pas aux témoins ou aux parrains orthodoxes.(Source: Sagesse Orthodoxe
Dimanche de prière pour tous les prêtres défunts (Dimanche après le « Jeûne de Ninive)
Saint Qurbana
Actes 20:26-38 :
26 J’atteste aujourd’hui devant vous que je suis pur du sang de tous,
27 car je n’ai rien négligé pour vous annoncer tout le dessein de Dieu.
28 Veillez sur vous-mêmes, et sur tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis responsables, pour être les pasteurs de l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang.
29 Moi, je sais qu’après mon départ, des loups redoutables s’introduiront chez vous et n’épargneront pas le troupeau.
30 Même du milieu de vous surgiront des hommes qui tiendront des discours pervers pour entraîner les disciples à leur suite.
31 Soyez donc vigilants, et souvenez-vous que, durant trois ans, nuit et jour, je n’ai cessé, dans les larmes, de reprendre chacun d’entre vous.
32 Et maintenant, je vous confie à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui a le pouvoir de construire l’édifice et de donner à chacun l’héritage en compagnie de tous ceux qui ont été sanctifiés.
33 Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne.
34 Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.
35 En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
36 Quand Paul eut ainsi parlé, il s’agenouilla et pria avec eux tous.
37 Tous se mirent à pleurer abondamment ; ils se jetaient au cou de Paul et l’embrassaient ;
38 ce qui les affligeait le plus, c’est la parole qu’il avait dite : « Vous ne verrez plus mon visage ». Puis on l’accompagna jusqu’au bateau.
I Thessaloniciens 4: 13 :
13Frères, nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance.
5: 11 :
11Ainsi, réconfortez-vous mutuellement et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites déjà.
Saint Matthieu 24, 42-51 :
42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
47 Amen, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens.
48 Mais si ce mauvais serviteur se dit en lui-même : “Mon maître tarde”,
49 et s’il se met à frapper ses compagnons, s’il mange et boit avec les ivrognes,
50 alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas,
51 il l’écartera et lui fera partager le sort des hypocrites ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
PREPARONS-NOUS DES A PRESENT AU PROCHAIN CARÊME
« Prenons garde à nous-mêmes, frères, soyons vigilants, tant que nous avons le temps. Pourquoi nous négliger ? Faisons quelque bien, pour trouver du secours au temps de l'épreuve. Pourquoi gâcher notre vie ? Nous entendons tant d'instructions : peu nous importe, nous les méprisons. Sous nos yeux nos frères nous sont enlevés, et nous n'y prêtons pas attention, tout en sachant que nous aussi, nous approchons peu à peu de la mort. [...] Nous voyons sans frayeur que nous perdons le temps. Comment ne nous rappelons-nous pas ce mot du vieillard : « Celui qui perd de l'or ou de l'argent, peut en retrouver, mais celui qui perd du temps, n'en retrouvera pas. (1) » De fait nous chercherons, sans la trouver, une seule heure de ce temps. Combien désirent entendre une parole de Dieu et ne le peuvent ? Et nous qui les entendons si souvent, nous les méprisons et ne sortons pas de notre torpeur. Dieu sait si je suis stupéfait de l'insensibilité de nos âmes. Nous pouvons être sauvés et nous ne le voulons pas. Nous pouvons en effet arracher nos passions tant qu'elles sont jeunes, mais nous n'en avons point souci. Nous les laissons se durcir en nous jusqu'au dernier degré du mal. Je vous l'ai dit souvent, autre chose est de déraciner une plante qu'on arrache d'un seul coup, autre chose de déraciner un grand arbre (2). »
1.Apopht. Nau265 :ROC1909, p. 369 (cf.PL 73, 939 A). - 2. Cf. Barsanuphe,Nic.552 ; S. Jean Chrysostome,Hom.11in 1 Cor., n°5 (PG61, 93).
Dorothée de Gaza(VIème s.),InstructionXI, 114,in"Œuvres spirituelles", SC 92, Éditions du Cerf, Paris, 1963.
Have you ever wondered you killed God?
All you or I have to do for the answer is look n the mirror. Christ gave us an example to follow. He taught us how to treat our brothers and sisters. He also taught how to love our enemies. Many appear to either not have been listening, have their fingers in their ears, or have really bad memories. It is past time to change that. We need to return to Christ and His ways. We need to remember what hospitality and love and caring means. We need to just set with our brothers and sisters and all our neighbors, just listen, and walk with them, and also eat with them.
Tomorrow here and in many places people will walk up the steps to their church, stepping over the beggar, failing to see the face of Christ, really failing to see Christ Himself. They may make some comments about how terrible it is that the government must do something about the beggars,the homeless,the poor, and just about everyone else other themselves. And they will walk into the church wanting to call it Christian and expect to find Christ in the chalice. He is not there and never will be here there. Stop calling yourself a Christian. until you start living your life as Christ expects us and taught us and set the example for us.
I have been told more than once that there is no homeless problem in Plymouth and that there is no drug problem n Plymouth. It is always some place else. The problem is that we have killed off God. We still call ourselves Christians but fail in ever way to follow the example of Christ. And we fail to see and listen,
I get to see the face of Christ every day. I get to see Christ Himself. And I invite each of you to come and see and meet Him also. I invite each of you to join me and set down with our brothers and sisters, to listen to them, to walk with them, and to eat with them.
Vous êtes-vous déjà demandé si vous avez tué Dieu ?
Tout ce que vous ou je dois faire pour la réponse, c'est regarder dans le miroir. Le Christ nous a donné un exemple à suivre. Il nous a appris à traiter nos frères et sœurs. Il a aussi appris à aimer nos ennemis. Beaucoup semblent ne pas avoir écouté, ont leurs doigts dans leurs oreilles, ou ont de très mauvais souvenirs. Il est temps de changer ça. Nous devons retourner au Christ et à ses manières. Nous devons nous souvenir de l'hospitalité et de l'amour et de la prise en charge. Nous devons juste fixer avec nos frères et soeurs et tous nos voisins, écouter, et marcher avec eux, et manger avec eux. Demain ici et dans de nombreux endroits, les gens vont marcher jusqu'à leur église, marcher sur le mendiant, échouer pour voir le visage du Christ, vraiment échouer pour voir le Christ lui-même. Ils peuvent faire quelques commentaires à propos de la terrible situation que le gouvernement doit faire pour les mendiants, les sans-abri, les pauvres, et pour tout le monde d'autres eux-mêmes. Et ils vont entrer dans l'église en voulant l'appeler Christian et s'attendre à trouver le Christ dans le calice. Il n'est pas là et ne sera jamais là. Arrête de t'appeler Christian. Jusqu'à ce que tu commences à vivre ta vie comme le Christ nous attend et nous l'a appris et a donné l'exemple pour On m'a dit plus d'une fois qu'il n'y a pas de problème sans abri à Plymouth et qu'il n'y a pas de problème de drogue dans C'est toujours un endroit d'ailleurs. Le problème, c'est que nous avons tué Dieu. Nous nous appelons toujours des chrétiens, mais nous ne pouvons jamais suivre l'exemple du Christ. Et nous ne pouvons pas voir et écouter, Je vais voir le visage de Dieu tous les jours. Je vais voir le Christ lui-même. Et je vous invite à venir voir et à le rencontrer. Je vous invite à vous joindre à moi et à nous mettre en jeu avec nos frères et soeurs, pour les écouter, marcher avec eux, et manger avec eux.
Toute pratique ascétique qui est sans amour est étrangère à Dieu. Saint Maxime le Confesseur, Traité de la vie ascétique
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Note: L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
'Grace has been given mystically to those who have been baptized into Christ; and it becomes active within them to the extent that they actively observe the commandments. Grace never ceases to help us secretly; but to do good - as far as lies in our power - depends on us.'
St. Mark the Ascetic
Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 10,17-18.11,1-2.
Mes frères, que celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. Car ce n'est pas celui qui se recommande lui-même qui est un homme éprouvé ; c'est celui que le Seigneur recommande. Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais oui, vous me supportez. J'ai conçu pour vous une jalousie de Dieu ; car je vous ai fiancés à un époux unique, pour vous présenter au Christ comme une vierge pure.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages. Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ; mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! " Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. " Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. " Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! " Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. " Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
Par l'Abbé Duquesne
(1732-1791) L'Évangile médité - 270eméditation
L'époux arrive par surprise
Surprise certaine. Si encore l’époux faisait avertir, si on criait : Préparez-vous, il viendra bientôt ; mais non, on dit : Le voici, il arrive, allez … Surprise générale. Il vient quand personne ne l’attend, quand tout le monde dort, au milieu de la nuit…
Surprise agréable pour les vierges sages qui se trouvent prêtes, surprise désespérante pour les vierges folles qui ne sont pas préparées. Quel désespoir pour les pécheurs que la mort surprend dans le péché ! Quelle sera leur confusion, lorsqu’au jour de la résurrection générale, ils ne pourront cacher l’état affreux dans lequel leur âme paraitra ! Et comment paraitre devant l’époux ? Que faire ? Où aller ? A qui s’adresser ? Les autres, pleins de mérites, se présentent avec joie. Communiquez-nous de vos mérites, leur dit-on ; mais les mérites ne se communiquent pas, chacun ici reçoit selon ses œuvres. Que n’ai-je fait comme vous, illustres saints ! Il m’était pourtant si facile de suivre leurs traces ! Que de jours perdus en vains amusements ou à satisfaire mes passions. Le temps n’est plus, ce temps précieux, que ne puis-je le racheter !
Saint Peter Damaskin writes about the general and particular gifts of God and says: "The general gifts consist of four elements and all which result from them, as all the wonderful and awesome works of God outlined in Holy Scripture. The particular gifts are those gifts which God bestows upon every man individually whether it be riches for the sake of charity or poverty for the sake of patience with humility; whether it be authority for the sake of justice and the strengthening of virtues or subjugation and slavery for the sake of the expeditious salvation of the soul; be it health for the sake of helping the infirm or illness for the sake of the wreath of patience; be it understanding and skill in gain for the sake of virtue or weakness and lack of skill for the sake of submissive humility. All of this, even though it appears contrary to one another, nevertheless, it is by its purpose very good." In conclusion, St. Peter Damaskin says that we are obligated to give thanks to God for all gifts and with patience and hope to endure all tribulations and evil consequences. For all of that which God gives us or permits to befall us, benefits our salvation.
Prologue from Ochrid
Ce 10 février, l'Église en France
(Et particulièrement dans le Diocèse de Seez où se trouve l'abbaye d'Almenèche ) nous fêtons
Sainte Scholastique
(+ 543)
sœur jumelle de Saint Benoit.
Nous n'oublions pas Saint Maron, fils de la Tradition Syriaque telle qu'elle se transmit au Liban et désormais St patron de cette chère Nation Libanaise et qui était fêté hier au Liban.
Cette année, il sera solennisé le dimanche le plus proche, soit le 12..
STE SCOLASTIQUE :
Tropaire (ton 8) :
En toi, mère, la divine Image se reflète exactement ; tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ ; et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, pour s'occuper plutôt de l'âme immortelle ; c'est ainsi que ton esprit se réjouit, bienheureuse Scholastique avec les anges.
Saint Grégoire le Grand, Pape de Rome (590 à 604), parle ici de Sainte Scholastique, la propre sœur de saint Benoît, qui alla voir son frère trois jours avant de mourir:
La sœur de Benoît, nommée Scholastique, consacrée dès l'enfance à Dieu tout-puissant, avait l'habitude de venir voir son frère une fois par an. L'homme de Dieu descendait à sa rencontre non loin de la porte, dans une dépendance du monastère. Un jour, elle vint comme de coutume, et son vénérable frère descendit avec des disciples pour la voir. Toute la journée se passa à louer Dieu et à parler de choses saintes. Les ombres de la nuit tombaient quand ils prirent leur repas. On était encore à table à parler de choses saintes et il se faisait tard, quand la religieuse sa sœur pria Benoît en ces termes : « Je t'en prie, ne me quitte pas cette nuit, jusqu'au matin parlons des joies de la vie céleste. » II répondit : « Que dis-tu là, ma sœur ! Rester hors du monastère, je ne le peux absolument pas. » Le ciel était alors d'une sérénité parfaite, sans un nuage. La religieuse, à ce refus de son frère, posa sur la table ses mains, les doigts entrelacés, et inclina la tête dans ses mains pour prier Dieu. Quand elle la releva, ce fut un éclat violent d'éclairs, tonnerre, pluie diluvienne, tant et si bien que ni le vénérable Benoît ni les frères qui l'accompagnaient ne pouvaient franchir le seuil du lieu où ils se trouvaient.
Alors l'homme de Dieu commença à se plaindre, tout triste : « Que Dieu tout-puissant te pardonne, ma sœur ! Qu'est-ce que tu as fait là ? » Elle répondit : « Voilà ! Je t'ai prié, et tu n'as pas voulu m'écouter. J'ai prié mon Seigneur, et il m'a écoutée. Maintenant donc, si tu peux, sors ! Laisse-moi, et rentre au monastère. » Mais lui ne pouvait sortir au-delà du toit. Il n'avait pas voulu rester de bon gré, il resta là de force. Et voilà comment ils passèrent toute la nuit à veiller, en se rassasiant mutuellement de saints propos sur la vie spirituelle. Ce n'est pas étonnant qu'une femme en cette occasion ait été plus forte que lui : elle voulait voir plus longtemps son frère. Selon la parole de Jean, Dieu est amour (1 Jn 4,8), et par un jugement tout à fait juste, elle fut plus puissante parce qu'elle aima davantage.
Le lendemain, avant le lever du soleil, l'orage étant complètement passé, ils se quittèrent pour ne plus se revoir en ce monde. Trois jours après, sainte Scholastique assembla ses filles, leur recommanda, avec sa douceur ordinaire, de continuer à servir Dieu avec générosité; puis, bénissant le Seigneur dans l'effusion de son cœur, plein d'amour et d'allégresse, elle rendit sa belle âme à son Créateur, sans maladie et sans souffrance, le 10 février 518.
Au même moment, saint Benoit qui priait à la fenêtre de sa cellule, aperçut cette âme bienheureuse monter au ciel sous la forme d'une colombe environnée d'une éblouissante lumière.
Ravi de cette vision, il récita un cantique d'actions de grâces, puis envoya quelques-uns de ses disciples pour lever le corps de la Sainte; le fit placer dans le tombeau préparé pour lui-même, « afin, dit saint Grégoire, que le même sépulcre réunit les corps de ceux dont les âmes avaient été si intimement unies pendant leur vie ».
Cette union dernière ne se fit pas longtemps attendre, car saint Benoit mourut quarante jours après sa soeur, le 21 mars 543.
Saint Jean Maron:
Moine au Liban, il est considéré comme le "père de l'Église Maronite" (✝ 410) Il vécut en anachorète dans le nord du Liban dans la région actuelle d'Homs. Il s'était construit une petite hutte à côté d'un temple païen abandonné, mais en fait il passait tout son temps en plein air, s'exposant volontairement à toutes les intempéries.
Après sa mort, un Monastère s'élèvera sur son tombeau et "Mar Maroun" deviendra un grand lieu de pèlerinage. Ce Monastère sera la capitale religieuse d'une partie des Chrétiens de Syrie qui furent appelés "ceux de Maroun" ou Maronites.
Ils conservèrent ce nom quand, pour éviter d'être exterminés par les Musulmans envahisseurs, ils se réfugièrent dans les montagnes du Liban.
L'Église Maronite compte actuellement près de deux millions de fidèles regroupés en un patriarcat rattaché à l'Eglise de Rome .
Saint Maroun est fêté le 9 Février au Liban, cette année, il sera solennisé le dimanche le plus proche, soit le 12.
"A l’exemple de Saint Maron, et sous l’influence de sa vie édifiante, beaucoup de disciples vouèrent une bonne partie de leur existence à la Prière, tandis que d’autres s’isolaient sur les cimes des montagnes, ou se cloîtraient dans les grottes pour communier avec le Divin.
La renommée et la sainteté de Maron étaient si grandes que Saint Jean Chrysostome lui dépêcha une lettre vers l’an 405 qui témoignait du respect qu’il vouait au Saint et demandait "d’intercéder pour lui dans sa Prière." (Source: vie de Saint Maron - Opus Libani)
"Sur la montagne près d’Apamée en Syrie, vers 423, Saint Maron, ermite, qui se donna de tout son cœur à une pénitence et une vie intérieure profonde. Sur sa tombe fut construit un Monastère célèbre, d’où tire son origine la nation qui plus tard portera son nom." (Martyrologe romain).
'Those who profess to be Christ's will be recognized by their actions. For what matters is not a momentary act of professing, but being persistently motivated by faith.'
St. Ignatius of Antioch
Ce fruit qui nous sauve
Laissons le très doux chapelet étreindre la journée tout entière de la vie. Ce chapelet qui, à travers le cœur de Marie, dépose notre histoire dans la vie du Christ, et sa vie dans notre quotidien.
Le chapelet est la prière des derniers, des pauvres, des simples : c’est pour ça que c’est la prière de Marie. Elle a un cœur grand comme l’humanité justement parce qu’elle est petite et humble. Quand nous prions la Vierge, nous nous tournons vers ce cœur maternel et humain qui bat pour le monde entier.
Lorsque nous répétons avec foi les paroles d’Elisabeth, en disant : « Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles est béni », nous revoyons la Vierge enceinte. Nous accueillons de ses bras ce fruit béni qu’elle nous donneaujourd’hui, afin de nous libérer de nos peurs et de tout ce qui ne nous plaît pas en nous ; ce fruit qui nous nourrit et qui nous sauve.
Sœur Elvira, la Sœur des drogués
Extrait de son livre L’étreinte, Histoire de la Communauté du Cenacolo, Editions des Béatitudes, pages 60-61
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
PRIERES POUR LA FRANCE:
« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux »
(Matthieu, 18)
Tout au long de cette neuvaine, du 18 février au 22 avril 2017, nous serons ensemble, réunis dans la prière, pour présenter au Seigneur la France à l’occasion des élections présidentielles.
9 samedis de prière.
9 thèmes de prière pour la France par 9 personnalités.
9 semaines avant le 1er tour des élections présidentielles, le Sanctuaire de L'Ile-Bouchard, la Communauté de l'Emmanuel et le mensuel Prier vous proposent une Neuvaine de Prière pour la France.
Chaque semaine des témoins vous proposerons une action de grâce, vous soumettrons leur rêve pour la France et vous inviteront à réciter une prière qui leur tient à cœur.
Vous pouvez découvrir les 4 premiers intervenants sur cette courte vidéo.
Les textes évoquent ensuite laPrésentation au Templepour accomplir le rite de rachat du premier-né.Syméonprophétise qu'elle connaîtra la douleur (Lc 2, 21-35). Plus tard se produira l’épisode de la disparition deJésusà l’âge de douze ans (Lc 2, 41-51), lors de la montée annuelle auTemple de Jérusalem: alors que ses parents repartaient pourNazareth, l'enfant était resté dans leTemplepour discuter avec les docteurs de la loi.
Marie apparaîtra à nouveau quand Jésus assistera auxNoces de Cana(Jn 2, 1-11), puis une fois où elle était à sa recherche alors qu’il enseignait (Mc 3, 31-35), enfin au moment de lacrucifixion. Son fils la confiera avant de mourir à son disciple préféréJean.
« Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. »
"Voulez-vous que nous allions arracher l'ivraie ?"
- Non!
Ardent, le zèle des serviteurs paraît excessif au jugement du maître. Ils voudraient arracher tout de suite ; l'herbe mauvaise. « Non, vous risqueriez d'arracher en •même temps le bon froment. » Dans la réforme du mal, j'emploierai comme vous, ô Jésus, les moyens suivants :
1° Patience. — Dieu lui-même nous en donne l'exemple. Le monde l'offense, et il supporte le monde, parce que, s'il y a des hommes pervers, il en est de bien vertueux, II nous a supportés nous-mêmes quand nous l'avons offensé ; il ne nous a point anéantis comme il aurait pu le faire, parce que nous n'aurions pas pu tirer de nos défaillances les fruits d'humilité, de pénitence, de plus grand amour qui en pouvaient sortir. Tous les grands pénitents, de la Madeleine à Augustin, ont pratiqué de magnifiques vertus, dont leurs désordres furent l'occasion, et qui auraient été inexistantes si la justice divine les eût frappés sans délai. Un acte de charité donne plus de gloire au Seigneur, que ne lui en enlèvent plusieurs péchés mortels.
Soyons donc patients avec nous-mêmes. Vouloir aller trop vite relève plus d'un subtil orgueil que d'un véritable désir de perfection. Après une défaite, au lieu de nous dépiter, de nous assombrir, reprenons-nous doucement et fortement'; recommençons à marcher ; la vie est un combat, elle n'est pas une victoire, c'est-à-dire, qu'elle est une succession de succès et de revers. Prenons-en notre parti ; veillons seulement à toujours croire à la possibilité de la victoire finale, donc à la poursuivre toujours. « Vous posséderez vos âmes dans la patience. » (Luc., 21, 19).
Soyons patients avec les autres. « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.» Ce que nous n'obtenons pas aujourd'hui, nous l'aurons demain ou après-demain, ou plus tard. Il ne faut pas facilement croire à la mauvaise volonté des êtres, plutôt faut-il penser à leur faiblesse, et redouter de les heurter, de les décourager. « Lapatience fait l'œuvre parfaite.» ( Jac., 1, 4). Désirons le bien du prochain avec ardeur, mais avec calme ; ce n'est point contradictoire.
J'adore, ô Jésus, la longanimité avec laquelle vous m'avez supporté. Je vous en remercie de toute mon âme, vous suppliant d'en user ainsi jusqu'à la fin de ma vie, vous promettant de faire tout mon possible pour réparer mes défectuosités et m'améliorer sans cesse.
2° Bonté. — La patience est déjà une forme de la bonté, mais elle n'est pas la seule. Quand on est bon, on ne se borne pas à supporter le mal, on compatit encore aux défauts d'où il procède, et l'on cherche à y remédier. Dieu ne s'irrite pas violemment de nos péchés, il nous les pardonne, et il nous donne des grâces, pour que nous les réparions, pour que nous les remplacions par des vertus. Il n'abandonne pas sur la route le pauvre voyageur demi-mort ; bon Samaritain, il panse ses plaies, il le confie à son Eglise afin qu'elle lui applique sa rédemption. Jésus n'a maudit ni le traître Judas, ni Pierre le renégat, ni ses bourreaux ; il leur a dit des paroles, il a fait pour eux des gestes, qui pouvaient les arracher à leurs erreurs.Prier pour ceux qui le faisaient mourir, promettre le paradis à un blasphémateur qui vient à peine de cesser ses insultes. Voilà de la bonté, voilà des procédés divins, reconnaissons et admirons les.
O Père des cieux, je vous appelle : « le bon Dieu», et, Jésus m'a dit : « Personne n'est bon que Dieu». J'ai bénéficié de votre bonté plus que je ne l'imagine. Je vous en rends grâces et je vous supplie de me traiter ainsi jusqu'à la fin de ma vie, que je m'efforcerai de rendre digne de votre miséricorde.
"Ramassez et liez les mauvaises herbes afin de lesjeter au feu.
L'heure viendra, ô Jésus, où il faudra mettre de l'ordre ; le départ sera fait entre le bien et le mal. Contre celui-ci s'exercera la vengeance du feu. Il y aura trois sortes de feu.
1° Le feu présent. — Le feu a toujours été le symbole des châtiments divins, depuis qu'il le fut effectivement pour Sodome et Gomorrhe, et que, sous l'ancienne loi, il dévorait les blasphémateurs et les sacrilèges. Dans sa prédication Jésus en parle, notamment en prêchant l'enfer, puis en condamnant l'arbre infécond : « Tout arbre qui ne fructifie pas sera coupe et jeté au jeu. » (Matt., 13,10).
Sans attendre l'éternité, il y a dès ici-bas, pour les pauvres êtres qui s'obstinent lâchement dans le mal, un feu terrible. D'abord, celui de leurs passions, qui les enfièvrent, les dévorent, les tourmentent : ambitions déçues, désirs insatisfaits, jalousies impuissantes, colères vaines. Puis, celui des conséquences de leurs pécjiés. Quelque endurci que soit un malheureux, il a des heures terribles de tourments de conscience, de hontes secrètes, de dégoût profond, d'effroi devant la mort inévitable, d'épouvanté à la pensée des inéluctables jugements de l'Eternel. C'est un enfer anticipé ; il conduit parfois au suicide.
O mon Dieu, gardez-moi de ce malheur ; que, par votre miséricorde, je puisse plutôt dire : « Notre gloire, c'est le témoignage de notre conscience. » (2 Cor., 1, 12).
2° Le feu futur. — C'est l'enfer. Il existe. Il n'y a que les fous qui s'en moquent, que les ignorants qui le nient, que les damnés d'avance qui le bravent. Jésus l'a prédit, et
« si le monde passe, sa parole demeure éternellement. »
Aux endurcis jusqu'à la fin de leur péché, il dira : « Allez au feu éternel» ; un feu qui brûle sans consumer, qui torture l'âme aussi bien que le corps. Quand on y réfléchit, on ne peut comprendre que, pour un instant de jouissance brutale et basse, on s'expose à une éternité de tourments atroces.
Y a-t-il des damnés ? Certainement. Et Dieu ne les a pas poussés en enfer ; ce n'est pas lui qui damne, on se damne. Ce feu, c'est encore le purgatoire. Il existe. N'y pas croire serait une hérésie. Et les pauvres âmes qui y sont détenues y souffrent comme les damnés, la peine du dam. sauf, et c'est immense, les affres de l'éternité. Elle ne voient pas Dieu qu'elles désirent ardemment. Elles souffrent la peine des sens ; un feu mystérieux les martyrise.
O Seigneur, où irai-je à l'heure de ma mort ? Angoissante question à laquelle je puis répondre, puisque «où l'arbre penche, il tombe ». Je vous adresse le cri du dies irae : « Indignes sont mes prières, mais vous, soyez plein
de bénignité, que je ne sois pas consumé dans le feu perpétuel.» !
3° Le feu de la charité. — Pour se préserver du premier, atténuer du second la violence, sinon l'éviter, devra être incandescent le feu de la charité. De celui-là le Christ a dit : « Je suis venu allumer le feu sur la terre, je ne désire rien tant que de le voir s'étendre.» (Luc., 12, 49).
Dans son principe l'amour est un feu : « Feu vivant, charité», dit 1’hymne Veni Creator. Il l'est dans l'âme qui en vit ; « la charité du Christ nous brûle », écrit saint Paul. Aussi consume-t-il les scories, purifie-t-il l'atmosphère.
En réalité, le péché est un refus d'amour, puisqu'il consiste dans la révolte de la volonté, et que la volonté est toute l'âme. L'amour est don de soi à Dieu ; le pécheur ne veut pas se donner. Voilà pourquoi l'amour répare le péché, il compense, même en son extension, selon la teneur du second commandement, semblable au premier : « La charité couvre la multitude des péchés.» (1 Petr., 4, 8). Jetons-nous dans ce feu, l'ivraie de notre vie y sera détruite.
O Jésus, votre Cœur est « fournaise ardente de charité», communiquez-m'en une étincelle et qu'elle m'embrase.
"Mettez le blé dans mon grenier."
Si l'on doit détruire les herbes mauvaises, ô Jésus, on doit surtout conserver avec soin le bel et bon froment. Aussi, prudent et prévoyant, le père de famille recommande-t-il à ses serviteurs d'y veiller. 1° Quel est le beau froment, 2° Dans quel grenier le placer ?
1° Le beau froment. — C'est le fruit d'un labeur généreux. Le grain est lourd, il possède des qualités nutritives sérieuses. Aussi, concourra-t-il à la bonne santé, à la vigueur de l'homme, lui permettant de bien remplir sa tâche. Le travail important de l'âme, c'est son application réaliser surnaturellement son devoir. De quoi résulte un double bien : l'affermissement de ses vertus, l'augmentation de ses mérites.
Nos vertus sont naturelles ou surnaturelles et infuses. Les secondes s'appuient sur les premières en les utilisant et en les transportant sur un plan supérieur. Des unes/ et des autres, l'exercice s'impose sans cesse à celui qui I veut suivre imperturbablement la voie droite. Difficiles à leur début, les actes nécessités par cet exercice deviennent progressivement moins pénibles; ils arrivent à j être même aisés, et l'on bénéficie de vertus acquises autorisant vers l'idéal de la sainteté une montée dilatée et épanouie.
Alors apparaît le mérite, c'est-à-dire, un droit concédé par la miséricorde de Dieu à une récompense surnaturelle. Celle-ci peut consister dans des grâces actuelles précieuses, éclairantes, fortifiantes ; elle peut être une augmentation de cet inestimable trésor qu'est la grâce habituelle ; elle peut enfin, atteindre son sommet par l'introduction dans ta gloire. Il est magnifique le bon froment qui, semé en la terre des âmes, par l'amour de Dieu, en peut sortir abondant et fort,
O mon Dieu, vous l'avez fécondé le champ de mon cœur ; vous y versez constamment des grains riches et abondants. Ne permettez pas que je rende vos faveurs inutiles ; mais faites que je leur fasse produire cent pour lins que je vous glorifie par ma générosité, en m'enrichissant de vertus et de mérites.
2° Le grenier. — Nous possédons de belles récoltes, mais saint Paul nous donne un grave avertissement : « Nous portons ce trésor dans des vases fragiles, afin qu'il paraisse que cette souveraine puissance vient de Dieu et non pas de nous. » (2 Cor., 4, 7). La négligence peut laisser se perdre nos profits ; les voleurs que sont nos passions leur font courir des risques ; abritons-les sans retard, dans le Sacré-Cœur de Jésus.
Sainte Marguerite-Marie écrit : « Si vous êtes dans un abîme d'infidélité' et d'inconstance, allez vous jeter dans celui de fermeté et de stabilité du Cœur de Jésus, notre vrai et fidèle ami, qui vous apprendra à lui être fidèle et constant,
comme il l'a toujours été à nous aimer.» Excellent conseil, qui n'est qu'un écho des recommandations du Maître lui-même. Nous n'oublions pas sa comparaison du cep et des branches. « Sans moi, vous ne pouvez rien faire. — Demeurez dans mon amour.» (Joan., 15, 5, 19). C'est par une vie d'union profonde au Christ que nous mettons en sécurité dans son âme; nos vertus et nos mérites; Ce qu'il garde est bien gardé. Et c'est dans son Cœur que accumulent nos richesses pour le jour où elles seront définitivement placées dans le ciel. Il nous montrera, alors, qu'il en était le gardien, puisqu'il énumérera lui-même nos mérites. « J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; soif, et vous m'avez donné à boire... ». (Mail.,25, 35).
O Jésus, tous mes biens sont de vous ; je les remets à votre divin Cœur, sûr ainsi, non seulement de ne pas les perdre, mais encore, de les voir s'augmenter jusqu'à l'éternité.
(Source: Extrait deSTELLA MATUTINA Mgr A. Gognon (1947))
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois
victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent
devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant
et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /
devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils
deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les
héritiers de la gloire des cieux.
Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone
de St Thomas se retrouvera à Lourdes pour un Pèlerinage
Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire
de l'Apparition de la "belle dame" à Bernadette (Devenue
depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,
fête dela Ste Bernadette.
Nous prierons pour tous ceux et celles qui
n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société
française elle aussi bien malade et la paix du monde bien
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Note: L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
To thank God for your defense of the Faith, we greet you with the title of "Crown of the Syriacs" and "Defender of the Orthodox Faith" On the day of your feast, please pray for us weak sinners so that we may follow your example with fidelity and courage! Please pray for our Mother Church, our local Church and her Metropolitan! Please accompany each of our priests, each of our brothers and sisters, with your intercession! Saint Severus of Antioch, Pray for us!
Restaurateur de l'Orthodoxie, il nous a laissé de belles homélies.
"C’est pour nous que le Christ fut baptisé.
En effet, il remplit notre baptême de lumière, de vie et de sainteté.
Il s’est constitué la route pour la venue de l’Esprit Saint en nous.
L’Esprit est venu vers Lui comme sur les prémices de notre race, afin de passer aussi sur ceux qui sont de la même race, quand ils sont rendus parfaits par le baptême".
(St Sévère d’Antioche - Homélie 84)
Chers amis. Aloho m'barekh.
Aujourd'hui, tandis que s'achèvent les exercices spirituels du "Jeune de ninive", nous célébrons St Sévère d'Antioche, défenseur de la Foi Orthodoxe, défenseur de la Tradition Apostolique. Il est l'auteur de l'hymne au Verbe Incarné que nous proclamons à chaque Messe lorsque débute à proprement parler la "Messe des fidèles".Je vous propose, à la fin de cette lettre, une courte prière à ce grand Docteur de l'Orthodoxie Orientale (vraiment apostolique).
Dans l'Église Universelle sont entre autres célébrés aujourd'hui :Sainte Apolline (invoquée contre les maux de dents ),Saint Cyrille d'Alexandrie et en certains lieux St Paul 1er ermite .
PRIÈRE À SAINT SÉVÈRE D'ANTIOCHE :
Saint Sévère le Grand (538+), vous êtes l'une des gloires de ce Siège d'Antioche vers lequel regardent filialement toutes les Églises de notre Tradition Syro - Orthodoxe pour en recevoir la fidélité à la Tradition reçue des Apôtres.
Pour rendre grâce à Dieu de votre défense de la Foi, nous vous saluons du titre de "couronne des Syriaques" et de "défenseur de la Foi orthodoxe"
Au jour de votre fête, veullez prier pour nous faibles pécheurs pour que nous puissions suivre ton exemple avec fidélité et courage ! Veuillez prier pour notre Eglise mère, notre Eglise locale et son Métropolite ! Veuillez accompagner de votre intercession chacun de nos prêtres, chacun de nos frères et soeurs !
Saint Sévère d'Antioche, Priez pour nous !
Chers amis, pensez particulièrement au Père Isaac qui me remplace aujourd'hui à Nantes et qui sera le weekend prochan à Angoulême (Jauldes). Après m'être finalement très peu reposé, je devrai interrompre ma retraite pour assumer dimanche la Messe au Monastère et, le 16 Février, conduire à Lourdes les Pèlerins de Normandie. Soyons en union de prières !
Votre fidèlement dévoué en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose, Métropolite, de l'Ermitage Sainte Barbe à Chaise-Dieu-Du-Theil*
*L'Ermitage Sainte Barbe (Initialement maison de ma Grand-Mère Paternelle) qui sert de Maison d'accueil des Pèlerins qui viennent au Monastère, fut bénit en 2006 par Son Eminence Joseph Mor Koorilose (MISC)
Par Saint Maxime de Turin
(?-v. 420), évêque CC Sermon 53, sur le Ps 117 ; PL 57,361 (trad. coll. Icthus, vol. 10, p. 256)
« Le Verbe était la lumière véritable qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jn 1,9)
Ce jour que fit le Seigneur (Ps 117,24) pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ, dis-je, est un jour sans nuit, un jour sans fin ; partout, elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure. Le Christ est le jour, dit l'apôtre Paul : « La nuit est avancée, le jour approche » (Rm 13,12). La nuit est avancée, dit-il, elle précède le jour. Entendez là que, dès que paraît la lumière du Christ, les ténèbres du diable se dispersent et la nuit du péché ne la suit pas ; la splendeur éternelle chasse les ombres d'hier, et arrête le progrès sournois du mal.
L'Écriture atteste que le jour du Christ illumine le ciel, la terre, l'enfer. Il brille sur la terre : « Il était, dit Jean, la véritable lumière qui éclaire tout homme venant au monde » (Jn 1,9). Il luit dans les enfers. « Sur le peuple qui habitait le pays de l'ombre de la mort, dit le prophète, la lumière resplendit » (Is 9,1). Et dans les cieux, ce jour demeure, comme le dit David : « Sa postérité demeurera en tous les siècles, son trône subsistera aussi longtemps que le jour du ciel » (Ps 89,37).
Dear friends. Aloho m'barekh. Today, as the spiritual exercises of the ninive fast are completed, we celebrate St Severus of Antioch, defender of the Orthodox Faith, defender of the Apostolic Tradition. He is the author of the hymn to the Incarnate Word which we proclaim at each Mass when the Mass of the Faithful begins. I propose to you, at the end of this letter, a short prayer to this great Doctor of the Oriental Orthodoxy (truly apostolic). In the Universal Church are celebrated today: Holy Apolline (invoked against the toothache), Saint Cyril of Alexandria and in some places St Paul the 1st hermit. PRAYER TO SAINT SÈVÈRE D'ANTIOCHE: Saint Severus the Great (538+), you are one of the glories of this Seat of Antioch to which all the Churches of our Syro-Orthodox Tradition look filiably to receive fidelity to the Tradition received from the Apostles. To thank God for your defense of the Faith, we greet you with the title of "Crown of the Syriacs" and "Defender of the Orthodox Faith" On the day of your feast, please pray for us weak sinners so that we may follow your example with fidelity and courage! Please pray for our Mother Church, our local Church and her Metropolitan! Please accompany each of our priests, each of our brothers and sisters, with your intercession! Saint Severus of Antioch, Pray for us! Dear friends, think especially of Father Isaac who is replacing me today in Nantes and who will be next weekend in Angoulême (Jauldes). After finally being very little rested, I will have to interrupt my retreat to assume Sunday Mass in the Monastery and, on February 16, lead to Lourdes the Pilgrims of Normandy. Let us be in union of prayers! Your faithfully devoted in Our Lord. + Mor Philipose, Metropolitan, from the Hermitage Sainte Barbe to Chaise-Dieu-Du-Theil *
* The Sta Barba Hermitage (Initially home of my paternal Grandmother), which serves as the Home of the Pilgrims who come to the Monastery, was blessed in 2006 by His Eminence Joseph Mor Koorilose (MISC)
Sévère d'Antioche : Comment le Christ nous porte...
"Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho(Lc 10, 30). Le passage concerne toute l'humanité. Celle-ci, par suite de la prévarication d'Adam, quitta le séjour élevé, calme, sans souffrance et merveilleux du paradis, nommé à bon droit Jérusalem - nom qui signifie la Paix de Dieu - et descendit vers Jéricho, pays creux et bas, où la chaleur est étouffante. Jéricho, c'est la vie fiévreuse de ce monde. Enfin un Samaritain vint à passer le Samaritain voyageur qui était le Christ - car il voyageait vraiment - vit celui qui gisait. Il ne passa pas outre, car le but propre qu'il avait donné à son voyage était denous visiter(Lc 1, 69), nous pour qui il est descendu sur la terre et chez qui il a logé. Sur les plaies il versa du vin, le vin de la Parole. Puis il chargea le blessé sur une bête de somme - signifiant par là qu'il nous élève au-dessus des passions bestiales, lui qui, également, nous porte en lui-même, faisant de nous les membres de son corps. Ensuite, il conduisit l'homme jusqu'à l'hôtellerie. Il donne ce nom d'hôtellerie à l'Eglise, devenue le lieu d'habitation et le réceptacle de tous. Nous ne lui entendons pas dire, en effet, au sens restreint de l'ombre légale et du culte en figure :L'Ammonite et le Moabite n'entreront pas dans l'assemblée de Dieu(Dt 23, 4), mais bien :Allez, enseignez toutes les nations(Mt 28, 19). (Homélie cathédrale 89, cité in H. de Lubac,Catholicisme, Cerf, Paris, 1947 p. 377-379)
Dans ce commentaire de Lc 10, 30, l'histoire du "bon Samaritain", il n'y a pas loin pour l'homme d'aujourd'hui entre l'hôtellerie (lieu où les pauvres, les blessés qui voyageaient étaient soignés : hôtel et hôpital viennent du même mot latin : hospitalem) et "l'hôpital de campagne" du pape François qui dépeint ainsi l'Eglise :
"Je vois avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le coeur des fidèles, la proximité, la convivialité. Je vois l’Église comme un hôpital de campagne après une bataille. Il est inutile de demander à un blessé grave s’il a du cholestérol ou si son taux de sucre est trop haut ! Nous devons soigner les blessures. Ensuite nous pourrons aborder le reste. Soigner les blessures, soigner les blessures…" ("Interview du Pape François aux revues culturelles jésuites", réalisée par le P. Antonio Spadaro, sj, inEtudes, octobre 2013, p. 14***).
O mon Dieu, depuis la chute de Lucifer il y eut toujours des ennemis en face de vous. C'est un mystère, vous, amour infini, vous n'avez voulu créer que de l'amour, et la haine est sur la terre, séparant les hommes, en dressant beaucoup contre vous ! Les meilleurs parmi nous ont des antagonistes qui cherchent à leur nuire.
1° L'ennemi. — Malheureuse réalité, nous avons toujours un implacable, un irréconciliable ennemi dans le démon. Il nous en veut comme hommes, il nous en veut surtout comme chrétiens, parce que nous pouvons arriver à l'éternelle béatitude dont il est pour jamais privé, banni qu'il est du royaume de Celui auquel il a refusé de se soumettre. Aussi il tâche dé nous nuire par tous les moyens. .
Il en a plusieurs à sa disposition, ne serait-ce que la possibilité que Dieu lui laisse d'atteindre notre sensibilité, notre imagination, notre mémoire. Puis, il a des suppôts à son service qui, par une parole, une attitude, une démarche, peuvent nous faire beaucoup de mal.
Nous avons fait effort, nous nous sommes établis sur un plan supérieur que nous croyons solide, et, soit par une insinuation perfide, soit par une bourrasque violente, tout est renversé.
Il s'en prend à nous, il s'attaque aussi à nos œuvres, qu'il s'agisse de notre devoir d'état, bien établi, dirigé, qu'il s'agisse de notre part dans l'action catholique.
Nous avons travaillé avec foi, noua nous sommes appliqués de notre mieux, nous nous sommes dévoués généreusement, et tout est contrarié, rien ne réussit, d'où, peuvent nous saisir le doute, le découragement, une lassitude paralysante.
Gardons-nous, soyons forts. Les Proverbes nous donnent un programme auquel ' nous devons nous attacher obstinément :
« L'homme sage est fort, docte, solide(24, 5), et la. sagesse, saint Jacques nous a avertis qu'on l'obtient quand on la demande « dans la foi, sans hésitation. »
O Jésus, accordez-moi la vigueur d'âme qui me maintiendra invincible contre les assauts sournois de mon ennemi.
2° Il sema de l'ivraie/ — La « zizanie » dont parle le texte est ainsi nommé parce que ses grains peuvent donner le vertige de l'ivresse. Assez semblables à ceux du froment, ils sont en général de couleur noirâtre. Mêlés en partie notable à la nourriture, ils peuvent causer la mort.
Comparaison expressive ! Il ne fait pas autre chose, l'ennemi, que de semer en notre âme des mensonges qui nous enchantent, nous grisent, nous amènent à perdre pied, et finalement nous jettent à terre. Les raisonnements sur lesquels nous avons appuyé notre orientation vertueuse sont ébranlés, -nous semblent exagérés sinon erronés ; la porte est ouverte au relâchement, tout danger nous menace. Voilà pourquoi il est important d'être fidèle à une oraison qui nous garde en contact avec une lumière pleine et limpide, que les nuages n'arrivent pas à obscurcir.
Même tactique en ce qui concerne nos œuvres, nos travaux. L'ennemi s'y insinue, il suscite des difficultés là où nous pensions être aidés, il crée des incompréhensions, il occasionne des blâmes, il nous jette ainsi dans le doute sur la route que nous suivons, le dégoût pour notre dévouement que nous estimons inutile, il s'efforce de nous incliner vers la paresse ou l’égoïsme.
Restons surnaturels, ne regardons que Dieu, ne cherchons que lui et n'ayant pas peur, allons toujours de l'avant : faisons notre devoir tranquillement, sans nous préoccuper du résultat.
O Jésus, je comprends que je dois être toujours sur le qui-vive. Je vous implore avec confiance, défendez-moi de l'ennemi perfide, ne permettez pas qu'il me trouve jamais endormi:
Quand grandit la semence, apparut la zizanie.
Seigneur Jésus, si la ressemblance entre l'ivraie et le froment est si grande, au début surtout, qu'il faille attendre la formation de l'épi pour bien se rendre compte de la présence des parasites, il y a donc un danger latent. D'où je conclus que je dois :
1° Me défier. — Nous avons tous fatalement des défauts ; nul ne vient parfait en ce monde : « Je jus conçu dans l'iniquité. » (Ps. 50, 7). Ces défauts dépendent du tempérament et physique, et moral. On ne rencontre jamais une nature pleinement équilibrée ; une faculté se développe presque toujours au détriment d'une autre ; de là des déficiences parfois regrettables.
Ces défauts peuvent venir encore de notre hérédité, de notre éducation, de notre ambiance. Multiples et profondes sont les influences qui émanent de ces sources et qui laissent jusqu'au bout leur frappe sur notre âme. S'il en est de favorables à la vertu, il en est beaucoup d'autres qui lui sont contraires.
Enfin, une troisième cause de mal, c'est le démon qui, astucieux, habile, exploite les deux premières et nous poursuit obstinément par les mêmes tentations.
Il arrive alors que les mauvaises herbes poussent plus vite que les bonnes. Nos imperfections ne sont pas détrônées par nos vertus ; elles nous suivent toute notre vie. et parce que, en vieillissant, à moins qu'on ait l'habitude d'une sévère discipline, on se surveille moins, elles apparaissent dans un relief malheureux. Ne voit-on pas des personnes de piété, pas très jeunes, médisantes, critiques, ou violentes, irascibles, ou avares, regardantes, ou immortifiées, sensuelles... D'où pour quelques-uns, une sorte de scandale auquel il faut prendre garde. A mesure que s'avancent les années, nous devrions progresser. Ceux avec lesquels nous vivons sont en. droit de nous demander une édification qu'il serait désastreux de ne point leur donner. Ne laissons pas l'ivraie grandir avec le bon grain.
O mon Dieu, maintenez ardente ma volonté d'être un de ne tolérer en moi nul laisser-aller, d'être docile à saint Paul qui recommande de « ne donner nul étonnement à personne, pour ne point faire mésestimer la religion. » (2 Cor., 6, 8).
2° M'y opposer. — Convaincus de nos misères, travaillons dès le début à les débusquer, à les combattre.
Débusquer. Cela exige une sérieuse attention sur soi, une introspection assidue, l'habitude des examens consciencieux. Il est précieux le « Connais-toi toi-même» de l'antique sagesse. Qui s'ignore, ne voit pas son mal, n'en suit pas le développement, est bien incapable d'y remédier.
Nous devons, évidemment, pratiquer toutes les vertus, mais il en est qui, plus que d'autres, nous préoccuperont, parce qu'elles sont l'antithèse de nos défauts. On n'en fait pas le discernement avec légèreté.
Combattre. Connaissant l'ennemi, nous emploierons contre lui une énergie farouche et tenace, ne nous décourageant jamais de nos défaites inévitables, qui doivent plutôt stimuler notre activité, si nous nous en relevons plus humbles qu'humiliés, plus défiants de nous-mêmes, mais plus confiants en la grâce de Dieu.
Enfin, soit de la surveillance à exercer, soit de l'effort à produire, nous ne nous départirons jamais ; nulle trêve dans cette lutte ; nous mourrons avec notre tempérament, il exigera jusqu'au bout l'attitude qui nous en fera tirer parti selon le plan providentiel.
O Jésus, lumière et force de mon âme, remplissez-la de votre clarté, de votre charité divine, afin qu'elle réalise sa perfection telle que vous l'attendez d'elle.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Note: L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).
Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
"It is better to repent after sin than to be proud for having done what is right"
« Il vaut mieux se repentir après avoir péché que de s’enorgueillir pour avoir fait ce qui est juste »
The three-day fast of Nineveh commemorates the three days Jonah spent in the belly of the fish & also the repentance of the city of Nineveh. Jonah runs away from God & from the mission that was entrusted to him. Jonah was cast into the sea & in the belly of the whale Jonah cries out to God. Jonah proclaims his message: “in 40 days Nineveh will be overthrown.” The people fast & pray. The king also prays & commands the whole city to call on God in the hopes that God would relent & withdraw his anger. God withholds his judgment due to their repentance & prayers. The Three Day Fast is in a way our preparation for the Great Lent. St. Jerome writes:“Fasting is not merely a perfect virtue: it is the foundation of all the other virtues; it is sanctification, purity, and prudence, – virtues without which no one can see God.”
From the qolo hymn of Monday morning prayers: "The Almighty called Jonah And sent him to Nineveh To preach – that wrath and destruction would come to them. The Ninevites heard his voice; They took their refuge in repentance, And God had mercy on those who called Him"
Chers amis.Aloho m'barekh
Etant donné l'état de délabrement de ma santé à tous les niveaux, suite au désengagement des uns et des autres à l'intérieur de notre métropolie, il est nécessaire que, pour une fois, je ne m'oublie pas et prenne le temps de me retirer pour, s'il plait à Dieu, me reconstituer avant , dans l'année, ainsi que je vous y ai tant de fois préparés et que je vous l'ai annoncé lors de l'AGE de dimanche dernier, me retirer définitivement de la direction de notre Eglise métropolitaine pour trouver la paix .
Ceci étant conforme aux dispositions que j'ai exprimées en Octobre et en Juillet de l'année dernière aux Autorités Supérieures de notre Tradition Syro-Orthodoxe.
Cela fait de nombreuses années que je supporte, au jour le jour, l'insupportable,continuer de patienter serait cautionner l'inadmissible que ce soit en France ou en Afrique. Tel n'est pas le rôle d'un évêque.
Pour l'heure, je suis brisé et ne puis envisager de poursuivre la route pour n'avoir que des devoirs à accomplir vis à vis de ceux qui n'auraient que des droits, méprisant constamment le service de l'autorité de toutes les manières possibles,leurs promesses et engagements maintes fois réitérés en privé tout comme lors des réunions ecclésiastiques et jamais assumés, ainsi que les fidèles du Christ qui nous honorent de leur confiance...
Il importe donc que je me retire pour me reprendre et me fortifier. Si je voyais que les dégâts sont tels que je ne puis reprendre, vous en seriez avertis lors de la Messe du premier dimanche de Mars.
D'ici-là, étant terrassé, épuisé, je me vois au regret de ne pouvoir honorer aucun des engagements pastoraux que j'avais pris pour ce mois de Février.
Vous êtes priés de vous renseigner au Monastère pour savoir s'ils peuvent ou non être honorés.
Puisse cette période pénitente du "petit Carême des Ninivites" mette chacun fasse à sa conscience et ses responsabilités !
Il est très probable que, selon les conseils qui me seront donnés, pour mieux mettre à profit cette période de retrait, je m'abstienne d'assumer cette "newsletter"
Je vous remercie pour l'attention que vous aurez porté à ce courrier.
Votre respectueusement dans le Seigneur.
+Mor Philipose-Mariam, métropolite, Brévilly ce 6.II.2017
Mardi du Jeûne de Ninive
Soirée :
Saint Luc 4:24-32 :
24 « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.
25 En vérité, je vous le dis : Au temps du prophète Élie, lorsque pendant trois ans et demi le ciel retint la pluie, et qu’une grande famine se produisit sur toute la terre, il y avait beaucoup de veuves en Israël ;
26 pourtant Élie ne fut envoyé vers aucune d’entre elles, mais bien dans la ville de Sarepta, au pays de Sidon, chez une veuve étrangère.
27 Au temps du prophète Élisée, il y avait beaucoup de lépreux en Israël ; et aucun d’eux n’a été purifié, mais bien Naaman le Syrien. »
28 À ces mots, dans la synagogue, tous devinrent furieux.
29 Ils se levèrent, poussèrent Jésus hors de la ville, et le menèrent jusqu’à un escarpement de la colline où leur ville est construite, pour le précipiter en bas.
30 Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin.
31 Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat.
32 On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité.
Matin :
Exode 22: 28 – 30 :
28 Tu ne tarderas pas à offrir le fruit de tes champs et de ton pressoir. Le premier-né de tes fils, tu me le donneras.
29 Tu feras de même pour ton bœuf et ton petit bétail : le premier-né restera sept jours avec sa mère ; le huitième jour, tu me le donneras.
30 Vous serez pour moi des hommes de sainteté. Vous ne mangerez pas la viande d’une bête déchirée par un fauve dans la campagne ; vous la jetterez aux chiens.
Michée 1:1-16 :
01 PAROLE DU SEIGNEUR qui fut adressée à Michée de Moréshèth, au temps de Yotam, d’Acaz et d’Ézékias, rois de Juda – ce qu’il a vu au sujet de Samarie et de Jérusalem.
02 Vous, tous les peuples, écoutez ! Sois attentive, terre et toute ta richesse ! Dieu, le Seigneur, va témoigner contre vous, le Seigneur, du haut de son temple saint.
03 Voici que le Seigneur sort du lieu où il demeure ; il descend, il foule les sommets de la terre.
04 Les montagnes fondent sous ses pas, les vallées se fendent, comme la cire en présence du feu, comme l’eau qui coule sur une pente.
05 Tout cela, à cause de la révolte de Jacob, à cause des péchés de la maison d’Israël. Qui donc est la révolte de Jacob ? N’est-ce pas Samarie ? Qui donc est le lieu sacré de Juda ? N’est-ce pas Jérusalem ?
06 « Je ferai de Samarie un champ de décombres, une terre où planter des vignes. Je ferai rouler ses pierres au fond du ravin ; ses fondations, je les mettrai à nu.
07 Toutes ses statues seront brisées, tous les cadeaux qu’elle a reçus seront brûlés. Toutes ses idoles, je les réduirai à rien : elles avaient été amassées avec les gains de prostituée, gains de prostituée elles redeviendront. »
08 C’est pourquoi je vais me lamenter, moi, Michée, et hurler, je vais marcher déchaussé et nu. Je ferai une lamentation, comme les chacals, je pousserai des cris de deuil, comme les autruches.
09 Car le coup porté par le Seigneur est sans remède, il atteint jusqu’à Juda, il frappe jusqu’à la porte de mon peuple, jusqu’à Jérusalem !
10 Dans Gath, ne le publiez pas, ne faites pas entendre vos pleurs ! Mais à Beth-Léafra, roulez-vous dans la poussière !
11 Va-t’en, honteuse et nue, habitante de Shafir ! Elle ne sortira plus, l’habitante de Saanane ! Lamente-toi, Beth-ha-Ésel : tout appui t’est retiré.
12 L’habitante de Maroth est privée de bonheur. Car le Seigneur fait descendre le malheur jusqu’aux portes de Jérusalem.
13 Attelle au char le coursier, habitante de Lakish, – ce fut bien là l’origine du péché pour la fille de Sion, comme ce fut l’occasion des révoltes d’Israël.
14 On donnera donc des cadeaux d’adieu pour Morésheth-Gath, et les ateliers de Beth-Akzib ne seront que déception pour les rois d’Israël.
15 Je ferai de nouveau venir contre toi le conquérant, habitante de Maréshah ! Jusqu’à Adoullam s’en ira la gloire d’Israël.
16 Arrache tes cheveux, rase-toi le crâne, fille de Sion, à cause des fils qui faisaient ta joie ! Que ta tête devienne chauve comme celle du vautour, car ils sont exilés loin de toi !
Jonas 2:1-10 :
01 Le Seigneur donna l’ordre à un grand poisson d’engloutir Jonas. Jonas demeura dans les entrailles du poisson trois jours et trois nuits.
02 Depuis les entrailles du poisson, il pria le Seigneur son Dieu.
03 Il disait : Dans ma détresse, je crie vers le Seigneur, et lui me répond ; du ventre des enfers j’appelle : tu écoutes ma voix.
04 Tu m’as jeté au plus profond du cœur des mers, et le flot m’a cerné ; tes ondes et tes vagues ensemble ont passé sur moi.
05 Et je dis : me voici rejeté de devant tes yeux ; pourrai-je revoir encore ton temple saint ?
06 Les eaux m’ont assailli jusqu’à l’âme, l’abîme m’a cerné ; les algues m’enveloppent la tête,
07 à la racine des montagnes. Je descendis aux pays dont les verrous m’enfermaient pour toujours ; mais tu retires ma vie de la fosse, Seigneur mon Dieu.
08 Quand mon âme en moi défaillait, je me souvins du Seigneur ; et ma prière parvint jusqu’à toi dans ton temple saint.
09 Les servants de vaines idoles perdront leur faveur.
10 Mais moi, au son de l’action de grâce, je t’offrirai des sacrifices ; j’accomplirai les vœux que j’ai faits : au Seigneur appartient le salut.
Nahum 1:1-14 :
01 PROCLAMATION sur Ninive. Livre de la vision de Nahoum, du village d’Elqosh.
02 Un Dieu jaloux et vengeur, tel est le Seigneur ! Il se venge, le Seigneur, il est empli de fureur ! Le Seigneur se venge de ses adversaires, lui, il garde rancune à ses ennemis.
03 Le Seigneur est lent à la colère, et sa puissance est grande, mais il ne laisse absolument rien d’impuni, lui, le Seigneur. Dans l’ouragan et la tempête, son chemin ! La nuée est la poussière que soulèvent ses pas.
04 Il menace la mer et la dessèche, il fait tarir tous les fleuves. Le Bashane et le Carmel sont flétris, flétrie, la fleur du Liban !
05 Les montagnes tremblent devant lui, les collines chancellent, la terre se soulève devant sa face, le monde et tous ses habitants.
06 Devant son indignation, qui peut tenir ? Qui peut se dresser devant l’ardeur de sa colère ? Sa fureur se répand comme le feu, et les rochers se brisent devant lui.
07 Le Seigneur est bon, c’est une forteresse au jour de la détresse. Il protège ceux qui se réfugient en lui,
08 quand déborde le flot impétueux. Il réduit à néant ceux qui se dressent contre lui, il poursuit ses ennemis jusqu’aux ténèbres.
09 Quelle idée vous faites-vous du Seigneur ? C’est lui qui réduit à néant Ninive ; vous ne connaîtrez pas une nouvelle détresse.
10 Tels des fourrés d’épines enchevêtrées, tels des liserons entrelacés, tes ennemis seront dévorés comme de la paille bien sèche.
11 Le voici loin de toi celui qui trame le mal contre le Seigneur, l’homme aux projets de vaurien.
12 Ainsi parle le Seigneur : Si nombreux et si prospères soient-ils, ils seront fauchés et ils disparaîtront. Si je t’ai humiliée, désormais je ne t’humilierai plus.
13 Et maintenant, je vais briser le joug qui pèse sur toi, et rompre tes chaînes.
14 Voici ce que le Seigneur a décrété contre le roi de Ninive : Nulle descendance ne perpétuera ton nom. De la maison de tes dieux je supprimerai les idoles, qu’elles soient sculptées ou en métal fondu. Je te prépare un tombeau car tu es méprisable.
Isaïe 57: 13-19 :
13 Qu’elles te délivrent, lorsque tu crieras, tes collections d’idoles ! Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais qui s’abrite en moi héritera le pays et possédera ma sainte montagne !
14 Et l’on dira : « Frayez, frayez la route, préparez le chemin ! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
15 Car ainsi parle Celui qui est plus haut que tout, lui dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite une haute et sainte demeure, mais je suis avec qui est broyé, humilié dans son esprit, pour ranimer l’esprit des humiliés, pour ranimer le cœur de ceux qu’on a broyés.
16 Car je ne serai pas, pour toujours, en procès, ni sans cesse irrité ; sinon devant moi l’esprit défaillirait ainsi que les êtres à qui j’ai donné le souffle.
17 À cause de ses profits coupables, je me suis irrité contre mon peuple ; je l’ai frappé en me détournant, j’étais irrité : il suivait, en renégat, le chemin de son cœur.
18 Ses chemins, je les ai vus, mais je le guérirai, je le conduirai, je le comblerai de consolations, lui et les siens qui sont en deuil ;
19 et, sur leurs lèvres, je vais créer la louange. Paix ! La paix à celui qui est loin, et à celui qui est proche ! – dit le Seigneur. Oui, ce peuple, je le guérirai.
Actes 8: 9-25 :
09 Il y avait déjà dans la ville un homme du nom de Simon ; il pratiquait la magie et frappait de stupéfaction la population de Samarie, prétendant être un grand personnage.
10 Et tous, du plus petit jusqu’au plus grand, s’attachaient à lui en disant : « Cet homme est la Puissance de Dieu, celle qu’on appelle la Grande. »
11 Ils s’attachaient à lui du fait que depuis un certain temps il les stupéfiait par ses pratiques magiques.
12 Mais quand ils crurent Philippe qui annonçait la Bonne Nouvelle concernant le règne de Dieu et le nom de Jésus Christ, hommes et femmes se firent baptiser.
13 Simon lui-même devint croyant et, après avoir reçu le baptême, il ne quittait plus Philippe ; voyant les signes et les actes de grande puissance qui se produisaient, il était stupéfait.
14 Les Apôtres, restés à Jérusalem, apprirent que la Samarie avait accueilli la parole de Dieu. Alors ils y envoyèrent Pierre et Jean.
15 À leur arrivée, ceux-ci prièrent pour ces Samaritains afin qu’ils reçoivent l’Esprit Saint ;
16 en effet, l’Esprit n’était encore descendu sur aucun d’entre eux : ils étaient seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus.
17 Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent l’Esprit Saint.
18 Simon, voyant que l’Esprit était donné par l’imposition des mains des Apôtres, leur offrit de l’argent
19 en disant : « Donnez-moi ce pouvoir, à moi aussi, pour que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. »
20 Pierre lui dit : « Périsse ton argent, et toi avec, puisque tu as estimé pouvoir acheter le don de Dieu à prix d’argent !
21 Tu n’as aucune part, aucun droit, en ce domaine, car devant Dieu ton cœur manque de droiture.
22 Détourne-toi donc de ce mal que tu veux faire, et prie le Seigneur : il te pardonnera peut-être cette pensée que tu as dans le cœur.
23 Car je le vois bien : tu es plein d’aigreur amère, tu es enchaîné dans l’injustice. »
24 Simon répondit : « Priez vous-mêmes pour moi le Seigneur, afin que rien ne m’arrive de ce que vous avez dit. »
25 Quant à Pierre et Jean, ayant rendu témoignage et proclamé la parole du Seigneur, ils retournèrent à Jérusalem en annonçant l’Évangile à un grand nombre de villages samaritains.
Romans 1: 18 – 32 :
18 La colère de Dieu se révèle du haut du ciel contre toute impiété et contre toute injustice des hommes qui, par leur injustice, font obstacle à la vérité.
19 En effet, ce que l’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, car Dieu le leur a montré clairement.
20 Depuis la création du monde, on peut voir avec l’intelligence, à travers les œuvres de Dieu, ce qui de lui est invisible : sa puissance éternelle et sa divinité. Ils n’ont donc pas d’excuse,
21 puisque, malgré leur connaissance de Dieu, ils ne lui ont pas rendu la gloire et l’action de grâce que l’on doit à Dieu. Ils se sont laissé aller à des raisonnements sans valeur, et les ténèbres ont rempli leurs cœurs privés d’intelligence.
22 Ces soi-disant sages sont devenus fous ;
23 ils ont échangé la gloire du Dieu impérissable contre des idoles représentant l’être humain périssable ou bien des volatiles, des quadrupèdes et des reptiles.
24 Voilà pourquoi, à cause des convoitises de leurs cœurs, Dieu les a livrés à l’impureté, de sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leur corps.
25 Ils ont échangé la vérité de Dieu contre le mensonge ; ils ont vénéré la création et lui ont rendu un culte plutôt qu’à son Créateur, lui qui est béni éternellement. Amen.
26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions déshonorantes. Chez eux, les femmes ont échangé les rapports naturels pour des rapports contre nature.
27 De même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec les femmes pour brûler de désir les uns pour les autres ; les hommes font avec les hommes des choses infâmes, et ils reçoivent en retour dans leur propre personne le salaire dû à leur égarement.
28 Et comme ils n’ont pas jugé bon de garder la vraie connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une façon de penser dépourvue de jugement. Ils font ce qui est inconvenant ;
29 ils sont remplis de toutes sortes d’injustice, de perversité, de soif de posséder, de méchanceté, ne respirant que jalousie, meurtre, rivalité, ruse, dépravation ; ils sont détracteurs,
30 médisants, ennemis de Dieu, insolents, orgueilleux, fanfarons, ingénieux à faire le mal, révoltés contre leurs parents ;
31 ils sont sans intelligence, sans loyauté, sans affection, sans pitié.
32 Ils savent bien que, d’après le juste décret de Dieu, ceux qui font de telles choses méritent la mort ; et eux, non seulement ils les font, mais encore ils approuvent ceux qui les font.
Saint Matthieu 24: 36-46 :
36 Ce jour et cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges des cieux, pas même le Fils, mais seulement le Père, et lui seul.
37 Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme.
38 En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ;
39 les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme.
40 Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé.
41 Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée.
42 Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient.
43 Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra.
45 Que dire du serviteur fidèle et sensé à qui le maître a confié la charge des gens de sa maison, pour leur donner la nourriture en temps voulu ?
46 Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi !
"Extra Ecclesiam nulla salus."
(Saint Cyril d'Alexandrie, ndt) Hors de l'Église, il n'y a pas de Salut, car le Salut, c'est justement l'Église.
Parce que le Salut, c'est la révélation du parcours de tout un chacun qui croit au nom du Christ.
Cette révélation ne se retrouve que dans l'Église. Parce que l'Église, en tant que Corps du Christ, dans son organisme théanthropique (divino-humain, ndt), le mystère de l'Incarnation, le mystère des "deux Natures", uni de manière indissoluble, s'accomplit continuellement. (P. Georges Florovski, "La catholicité de l'Église")
Extra Ecclesiam nulla salus.
Outside the Church there is no salvation, because salvation is the Church.
For salvation is the revelation of the way for everyone who believes in Christ's name.
This revelation is to be found only in the Church.
In the Church, as in the Body of Christ, in its theanthropic organism, the mystery of incarnation, the mystery of the "two natures," indissolubly united, is continually accomplished. (Fr. Georges Florovsky)
Jeûne ou "Carême" de Ninive:
Hier, lundi 6 février commançait le "Carême de Ninive" (Tren-Bshabo d'sawmo d-Ninwoyé) conformément au calendrier liturgique de l'église Malankare Orthodoxe. Ce jeûne de trois jours des Ninivites commémore les trois jours que le prophètre Jonas passa dans le ventre du poisson et le repentir de la ville pénitente de Ninive, préfiguration des trois jours passés par le Christ Sauveur pour embrasser de l'oeuvre de Sa Rédemption les âmes justes avant de les entraîner dans Sa Résurrection Glorieuse.
Après que Jonas se fut éloigné de Dieu et de la mission qu'Il lui confia, il fut jeté à la mer et demeura dans le ventre d'une baleine, c'est alors qu'éprouvé, Jonas tourne son coeur vers Dieu et crie vers Lui.
Libéré,Jonas obéit enfin à l'injonction divine et proclame son message : " dans 40 jours, Ninive sera renversée." si les gens ne jeûnent et ne prient .
Le Roi lui-même écoute le divin oracle et se met à prier et jeûner avec l'ensemble de la ville qui se tourne vers Dieu et Le supplient dans l' espoir que Dieu relâchera sa colère et fera miséricorde.
C'est ainsi que Dieu manifesta Sa Miséricorde en "révisant" Son jugement en raison de leur sincère repentir et de leurs ferventes prières .
Ces trois jours de jeûne sont une façon de nous préparer à l'entrainement du Ggrand et Saint Carême.
Saint . Jérôme écrit :
-" Le jeûne n'est pas seulement parfaitement vertueux : C'est la fondation de toutes les autres vertus ; il conduit à la sanctification, à la pureté et la prudence, ces vertus sans lesquelles personne ne peut voir Dieu."
De l'hymne "qolo" des prières du lundi matin :
-" Le tout-Puissant a appelé Jonas et l' envoya à Ninive pour prêcher, que la colère et la destruction menaçait d'arriver. Les Ninivites ont entendirent sa voix, ils se réfugièrent dans le repentir,et Dieu eut pitié de ceux qui l'appelaient "
« C'est un bon signe que des Occidentaux se tournent vers l'Orthodoxie.
Le fait que certains d'entre eux vénèrent aussi les saints qui vécurent en Occident avant le schisme catholique montre que le Saint-Esprit les illumine pour qu'ils retournent à la place qu’ils ont quittée.
L’Occident demeurais dans l'Eglise Orthodoxe jusqu'après les sept "Conciles œcuméniques"*.
Tant les Orthodoxes que les Catholiques sont coupables du schisme, parce qu'autant les uns que les autres ont manqué d'amour mutuel, mais au moins les Orthodoxes ont conservé la Foi.
Le schisme a été l'œuvre de Satan, parce que si nous n'avions pas été séparés, le témoignage chrétien face au monde aurait été titanesque, et le diable n'aurait pas réussi à nous obséder de toutes les affaires présentes. »
(Paroles prononcées le 24 Juillet (6 août) 2003 par le père Dionyius (Ignat) du Skite de Colciu, sur la Sainte Montagne de l'Athos. L'Ancien Dionysius, âgé de 94 ans, a été moine athonite depuis 1926.)
*On peut considérer en effet que les Chalcédoniens, quoique n'en restant pas à la lettre des Trois Grands Saints Conciles Oeucuméniques de Nicée, Constantinople et Ephèse ( Expression de la Foi Apostolique) demeurent dans, comme l'exprime un auteur Arménien Orthodoxe,"Dans les frontières de l'Orthodoxie" (Rectitude de la Foi).
UNE PRIERE DU MATIN Pour s’éveiller en beauté…
Grégoire de Nazianze († 390) était un auteur prolixe. Son oeuvre compte non seulement nombre de discours théologiques mais encore plusieurs centaines de poèmes dogmatiques, moraux, historiques et autobiographiques. La prière du matin que nous publions est extraite des Poèmes sur sa vie.
oici l’aurore Voici mes mains Ô mon Dieu Je te les donne.
Les œuvres de la nuit Ne pas les faire miennes Ne pas y consentir.
Mon désir, cette journée Te l’offrir sans réserve Rester inébranlable Libre de tout péché.
Je rougis, à mon âge Être encore mauvais Et partager ta table.
Vois mon désir Ô mon Christ Avec toi Le chemin est aisé.
Source :
Extrait des Poèmes sur sa vie (PG 37, 1284, trad. L. Fritz).
Mercredi du Jeûne de Ninive
Soirée :
Saint Luc 11:
5-13 :
05 Jésus leur dit encore : « Imaginez que l’un de vous ait un ami et aille le trouver au milieu de la nuit pour lui demander : “Mon ami, prête-moi trois pains,
06 car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir.”
07 Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : “Ne viens pas m’importuner ! La porte est déjà fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner quelque chose.”
08 Eh bien ! je vous le dis : même s’il ne se lève pas pour donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut.
09 Moi, je vous dis : Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
10 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
11 Quel père parmi vous, quand son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu du poisson ?
12 ou lui donnera un scorpion quand il demande un œuf ?
13 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père du ciel donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
29-32 :
29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Matin :
Exode 23: 1 -9 :
01 « Tu ne répandras pas de vaines rumeurs. Tu ne prêteras pas main forte au méchant en lui servant de témoin à charge.
02 Tu ne suivras pas la foule pour faire le mal ; et quand tu déposeras dans un procès, tu ne t’aligneras pas sur son opinion pour faire dévier le droit.
03 Tu ne favoriseras pas un faible dans son procès.
04 Quand tu rencontreras, égaré, le bœuf ou l’âne de ton ennemi, tu devras le lui ramener.
05 Si tu vois l’âne de celui qui te déteste crouler sous la charge, tu ne le laisseras pas à l’abandon mais tu lui viendras en aide.
06 Tu ne feras pas dévier le droit du malheureux qui s’adresse à toi lors de son procès.
07 Tu te tiendras éloigné d’une cause mensongère. Ne tue pas l’innocent ni le juste, car je ne justifie pas le méchant.
08 Tu n’accepteras pas de présent, car le présent aveugle les clairvoyants et compromet la cause des justes.
09 Tu n’opprimeras pas l’immigré : vous savez bien ce qu’est sa vie, car vous avez été, vous aussi, des immigrés au pays d’Égypte.
Sophonie 1:
11 :
11Hurlez, habitants du Maktèsh, car tout le peuple de Canaan est anéanti, ils sont supprimés, tous ceux qui brassent de l’argent.
2: 4 :
04Voyez ! Gaza va être abandonnée, Ascalon sera dévastée. Ashdod, en plein midi, sera dépeuplée, Écrone sera déracinée.
Jonas 3: 1 à 10 :
01 La parole du Seigneur fut adressée de nouveau à Jonas :
02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. »
03 Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
04 Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
05 Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
06 La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
07 Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
08 Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
09 Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
10 En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise, Dieu renonça au châtiment dont il les avait menacés.
Isaïe 41: 17-26 :
17 Les pauvres et les malheureux cherchent de l’eau, et il n’y en a pas ; leur langue est desséchée par la soif. Moi, le Seigneur, je les exaucerai, moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
18 Sur les hauteurs dénudées je ferai jaillir des fleuves, et des sources au creux des vallées. Je changerai le désert en lac, et la terre aride en fontaines.
19 Je planterai dans le désert le cèdre et l’acacia, le myrte et l’olivier ; je mettrai ensemble dans les terres incultes le cyprès, l’orme et le mélèze,
20 afin que tous regardent et reconnaissent, afin qu’ils considèrent et comprennent que la main du Seigneur a fait cela, que le Saint d’Israël en est le créateur.
21 Vous, les dieux, présentez votre défense, – dit le Seigneur, avancez vos arguments, – dit le Roi de Jacob.
22 Qu’ils approchent et nous annoncent ce qui doit arriver ! Les événements passés, que furent-ils ? Faites-en l’annonce : nous y prêterons attention et nous en connaîtrons la suite. Ou bien, parlez-nous de l’avenir !
23 Annoncez-nous ce qui viendra, et nous saurons que vous êtes des dieux ! Allons ! Bien ou mal, mais agissez ! Cela nous troublerait, nous aurions peur !
24 Or, vous n’êtes rien, et votre œuvre, moins que néant ; abominable, celui qui vous choisit !
25 Du nord j’ai fait surgir un homme, et il est venu ; depuis l’orient, il se réclame de mon nom ; il piétine les gouverneurs comme de la boue, comme l’argile foulée par le potier.
26 Qui l’avait annoncé dès le commencement pour que nous le sachions, dès les temps anciens, pour que nous disions : « C’est juste » ? Mais nul ne l’a annoncé, ne l’a fait entendre ; nul n’a entendu vos paroles.
Saint jacques 1: 13-27 :
13 Dans l’épreuve de la tentation, que personne ne dise : « Ma tentation vient de Dieu. » Dieu, en effet, ne peut être tenté de faire le mal, et lui-même ne tente personne.
14 Chacun est tenté par sa propre convoitise qui l’entraîne et le séduit.
15 Puis la convoitise conçoit et enfante le péché, et le péché, arrivé à son terme, engendre la mort.
16 Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés,
17 les présents les meilleurs, les dons parfaits, proviennent tous d’en haut, ils descendent d’auprès du Père des lumières, lui qui n’est pas, comme les astres, sujet au mouvement périodique ni aux éclipses.
18 Il a voulu nous engendrer par sa parole de vérité, pour faire de nous comme les prémices de toutes ses créatures.
19 Sachez-le, mes frères bien-aimés : chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère,
20 car la colère de l’homme ne réalise pas ce qui est juste selon Dieu.
21 C’est pourquoi, ayant rejeté tout ce qui est sordide et tout débordement de méchanceté, accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes.
22 Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion.
23 Car si quelqu’un écoute la Parole sans la mettre en pratique, il est comparable à un homme qui observe dans un miroir son visage tel qu’il est,
24 et qui, aussitôt après, s’en va en oubliant comment il était.
25 Au contraire, celui qui se penche sur la loi parfaite, celle de la liberté, et qui s’y tient, lui qui l’écoute non pour l’oublier, mais pour la mettre en pratique dans ses actes, celui-là sera heureux d’agir ainsi.
26 Si l’on pense être quelqu’un de religieux sans mettre un frein à sa langue, on se trompe soi-même, une telle religion est sans valeur.
27 Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde.
Romains 15: 24-33 :
24 quand je me rendrai en Espagne. En effet, j’espère bien que je vous verrai en passant, et que je recevrai de vous l’aide nécessaire pour me rendre là-bas quand j’aurai d’abord un peu profité de cette rencontre avec vous.
25 Maintenant, je m’en vais à Jérusalem pour le service des fidèles.
26 Car la Macédoine et la Grèce ont décidé un partage fraternel en faveur des pauvres de la communauté de Jérusalem.
27 Elles ont pris cette décision en effet, car elles ont une dette envers eux : puisque les nations ont reçu une part des biens spirituels des fidèles de Jérusalem, elles leur sont à leur tour redevables d’une aide matérielle.
28 Quand donc j’aurai accompli ce service, après leur avoir remis en bonne et due forme le fruit de ce partage, je m’en irai en Espagne en passant par chez vous.
29 Et je le sais bien : quand je me rendrai chez vous, c’est avec la pleine bénédiction du Christ que je viendrai.
30 Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus Christ et par l’amour de l’Esprit, à soutenir mon combat en priant Dieu pour moi,
31 afin que j’échappe à ceux qui, en Judée, refusent de croire, et que mon service à Jérusalem soit bien accepté par les fidèles.
32 Alors je pourrai, par la volonté de Dieu, arriver chez vous dans la joie et prendre du repos au milieu de vous.
33 Que le Dieu de la paix soit avec vous tous. Amen.
Saint-Luc 11 :27-36 :
27 Comme Jésus disait cela, une femme éleva la voix au milieu de la foule pour lui dire : « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri ! »
28 Alors Jésus lui déclara : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
29 Comme les foules s’amassaient, Jésus se mit à dire : « Cette génération est une génération mauvaise : elle cherche un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que le signe de Jonas.
30 Car Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l’homme pour cette génération.
31 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que les hommes de cette génération, et elle les condamnera. En effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
32 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
33 Personne, après avoir allumé une lampe, ne la met dans une cachette ou bien sous le boisseau : on la met sur le lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière.
34 La lampe de ton corps, c’est ton œil. Quand ton œil est limpide, ton corps tout entier est aussi dans la lumière ; mais quand ton œil est mauvais, ton corps aussi est dans les ténèbres.
35 Examine donc si la lumière qui est en toi n’est pas ténèbres ;
36 si ton corps tout entier est dans la lumière sans aucune part de ténèbres, alors il sera dans la lumière tout entier, comme lorsque la lampe t’illumine de son éclat. »
Saint Qurbana :
II Pierre 2: 1-18 :
01 Mais il y eut aussi des prophètes de mensonge dans le peuple, comme il y aura parmi vous des maîtres de mensonge, qui introduiront des hérésies menant à la perdition et renieront le Maître souverain qui les a rachetés. Ils préparent pour bientôt leur perdition.
02 Beaucoup les suivront dans leurs débauches ; à cause d’eux, suivre le chemin de la vérité fera l’objet d’outrages,
03 et dans leur cupidité, ils vous exploiteront par des discours factices ; leur condamnation est en cours depuis longtemps, et leur perdition n’est pas en sommeil.
04 Car Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais il les a livrés, enchaînés, aux ténèbres infernales, où ils sont gardés pour le jugement.
05 Il n’a pas non plus épargné le monde des origines, mais, quand il a fait venir le déluge sur le monde des impies, il a protégé huit personnes, dont Noé qui proclamait la justice.
06 Il a condamné aussi les villes de Sodome et Gomorrhe à la catastrophe en les réduisant en cendres ; il en a fait un exemple pour montrer aux impies ce qui les attend.
07 Mais il a délivré Loth, le juste, accablé par la conduite débauchée de ces gens dévoyés :
08 en effet, avec ce qu’il voyait et entendait, ce juste, en habitant au milieu d’eux, mettait, jour après jour, son âme de juste à la torture, à cause de leurs actions contraires à la loi.
09 Le Seigneur peut donc délivrer de l’épreuve ceux qui pratiquent la piété, mais les injustes, il les garde pour le jour du jugement afin de les punir,
10 ceux-là surtout qui, par convoitise impure, suivent les inclinations de la chair et dédaignent la seigneurie de Dieu. Présomptueux, arrogants, ils outragent sans trembler les anges appelés « Gloires »,
11 alors que d’autres anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre ceux-ci un jugement outrageant de la part du Seigneur.
12 Ces gens-là sont comme des bêtes privées de raison, engendrées par la nature pour être capturées et détruites ; outrageant ce qu’ils ignorent, ils seront détruits comme ces bêtes seront détruites ;
13 ils subiront l’injustice comme salaire de leur injustice. Ils pensent trouver leur plaisir à vivre dans les délices en plein jour, ils ne sont que taches et défauts, en se délectant de leurs tromperies quand ils font bombance avec vous.
14 Ils ont les yeux remplis du désir d’adultère et sont insatiables de péchés. Ils séduisent les âmes mal affermies, ils ont le cœur exercé à la cupidité : ce sont des enfants de malédiction.
15 Abandonnant le droit chemin, ils se sont égarés en s’engageant sur le chemin de Balaam fils de Bosor ; celui-ci fut heureux de recevoir un salaire d’injustice,
16 mais il reçut une leçon pour sa transgression : une bête de somme sans voix s’est mise à parler avec une voix humaine et s’est opposée à la folie du prophète.
17 Ces gens-là sont des sources sans eau, des brumes chassées par la tempête ; l’obscurité des ténèbres leur est réservée.
18 En proférant des énormités vides de sens, ils séduisent, par des convoitises nées de la chair, par les débauches, ceux qui viennent à peine d’échapper aux gens qui vivent dans l’égarement.
I Thessaloniciens 5: 12-24 :
12 Nous vous demandons, frères, de reconnaître ceux qui se donnent de la peine parmi vous, ceux qui, dans le Seigneur, vous dirigent et vous donnent des avertissements ;
13 estimez-les infiniment avec amour en raison de leur travail. Vivez en paix entre vous.
14 Nous vous en prions, frères : avertissez ceux qui vivent de façon désordonnée, donnez du courage à ceux qui en ont peu, soutenez les faibles, soyez patients envers tous.
15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais recherchez toujours ce qui est bien, entre vous et avec tous.
16 Soyez toujours dans la joie,
17 priez sans relâche,
18 rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.
19 N’éteignez pas l’Esprit,
20 ne méprisez pas les prophéties,
21 mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ;
22 éloignez-vous de toute espèce de mal.
23 Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ.
24 Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.
Saint Matthieu 12: 38-50 :
38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
42 Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération, et elle la condamnera ; en effet, elle est venue des extrémités de la terre pour écouter la sagesse de Salomon, et il y a ici bien plus que Salomon.
43 Quand l’esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides en cherchant où se reposer, et il ne trouve pas.
44 Alors il se dit : “Je vais retourner dans ma maison, d’où je suis sorti.” En arrivant, il la trouve inoccupée, balayée et bien rangée.
45 Alors il s’en va, il prend avec lui sept autres esprits, encore plus mauvais que lui ; ils y entrent et s’y installent. Ainsi, l’état de cet homme-là est pire à la fin qu’au début. Voilà ce qui arrivera à cette génération mauvaise. »
46 Comme Jésus parlait encore aux foules, voici que sa mère et ses frères se tenaient au-dehors, cherchant à lui parler.
47 Quelqu’un lui dit : « Ta mère et tes frères sont là, dehors, qui cherchent à te parler. »
48 Jésus lui répondit : « Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? »
49 Puis, étendant la main vers ses disciples, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
50 Car celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
Augustin d’Hippone :
Lettre 26 (extraits)
La « Lettre 26 » date de 395. Elle est adressée au jeune Licentius, fils de l’ami Romanien qui avait jadis confié son éducation à Augustin dont il devint le disciple bien-aimé. Licentius est un adolescent très attachant, espiègle, intelligent. Augustin mettait en lui de grands espoirs, mais déjà le jeune homme était trop attiré par la poésie. Plus tard, il abandonna les études et mena une vie instable de dilettante. Cette lettre est la réponse à l’envoi d’un long poème de sa composition.
her Licentius, les chaînes de ce monde sont lourdes et n’apportent qu’une fausse douceur, des chagrins certains et un douteux plaisir ; de durs labeurs et un repos toujours inquiet. Elles nous accablent de misères et ne nous donnent qu’un vain espoir de bonheur.
Voilà les liens dans lesquels tu te laisses prendre, auxquels tu présentes ton cou, tes poignets, tes pieds, en te laissant subjuguer par les honneurs de ce monde, en pesant tes actions sur le seul profit que tu en retires…
Peut-être me répondras-tu comme l’esclave dans la comédie de Térence : « Ah ça ! Tu radotes toujours des paroles de sagesse ! » Accueille-les cependant pour qu’il soit dit que je les sème et non que je les répands en vain. Et si, pendant que je chante, tu danses sur un autre air, je n’en éprouverai pas de peine, car l’air en lui-même n’est pas sans charme, même s’il laisse immobile celui pour lequel on le chante avec tant d’amour.
J’ai trouvé dans tes lettres quelques paroles qui m’ont touché, mais il m’a paru inutile de les prendre au sérieux alors que ta manière de faire me remplit d’un aussi grave souci. Si tes vers n’étaient pas aussi bien tournés, si les règles de la métrique n’y étaient pas observées, s’ils choquaient l’oreille de l’auditeur, tu en aurais honte et tu n’hésiterais pas à les corriger, à les rétablir dans leur mesure et leur cadence selon les règles de l’art. Eh bien ! Lorsque ta vie se passe dans le désordre, quand tu n’es plus en harmonie avec les lois de ton Dieu, lorsque ta conduite ne correspond plus au désir de tes amis et à l’éducation que tu as reçue, penses-tu que ce soit là une chose à laisser de côté et à négliger ? Crois-tu que le son de ta bouche est plus utile pour toi que tout le reste, et qu’offenser les oreilles du Seigneur par des moeurs désordonnées soit chose plus légère que d’exciter contre toi la colère des grammairiens par des syllabes mal arrangées ?…
… Écoute ce que dit l’Evangile. Jésus se tenait debout et criait : Venez à moi vous tous qui peinez, et je vous soulagerai. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes (Mt 11, 28-30). Si ces paroles ne dépassent pas tes oreilles et ne pénètrent pas dans ton cœur, quels ordres, Licentius, peux-tu attendre d’Augustin qui n’est comme toi qu’un serviteur ? Ne doit-il pas plutôt gémir de voir sans résultat ceux que te donne le Seigneur lui-même ? Que dis-je, des ordres ? C’est une invitation, c’est une prière qu’il fait…
Va en Campanie, apprends de Paulin, ce serviteur de Dieu, quelle grandeur et quel faste il a rejetés loin de lui, sans la moindre hésitation, pour se mettre sous le joug du Christ, avec d’autant plus de courage et de générosité que son humilité a été plus profonde…
À quoi bon cette agitation, cette instabilité ? Pourquoi prêter l’oreille au murmure trompeur des voluptés qui tuent l’âme, pourquoi te détourner de nous ?…
Si tu avais trouvé un calice d’or enfoui dans la terre, tu en ferais don à l’Eglise de Dieu. Or, tu as reçu de Dieu des talents qui sont un or spirituel, et tu les consacres aux passions, devenant une proie de Satan ! Ne le fais pas, je t’en supplie. Puisses -tu comprendre combien je suis malheureux et combien je souffre en t’écrivant tout cela. Aie du moins compassion de moi si tu n’as plus à cœur tes propres intérêts.
Source :
Augustin d’Hippone, Ces frères que tu m’as donnés, lettres de saint Augustin choisies et présentées par soeur Douceline, orante de l’Assomption, « Fontaine vive », Le Centurion, Paris 1983, p. 80-82.
Par Saint Jérôme
(347-420), prêtre, traducteur de la Bible, docteur de l'Église Homélie sur les Evangiles (Catena Aurea)
"Nous avons tout quitté pour te suivre"
Comme il ne suffit pas de tout abandonner, Pierre ajoute ce qui est le caractère propre de la perfection : « Nous vous avons suivi». Nous avons fait ce que vous avez ordonné; quelle sera donc notre récompense ? Jésus leur dit : « Je vous le dis en vérité, que pour vous qui m'avez suivi », etc ... Il ne dit pas : « Pour vous qui avez quitté toutes choses » mais : « Pour vous qui m'avez suivi », ce qui est le caractère propre des Apôtres et des vrais fidèles.
Ces paroles du Sauveur peuvent encore recevoir cet autre sens : « Vous qui m'avez suivi, vous serez assis au jour de la régénération », c'est-à-dire lorsque les morts ressusciteront incorruptibles du sein de la corruption (1Co 15), vous serez assis sur les trônes des juges pour condamner les douze tribus d'Israël, parce que, témoins de votre foi, elles ont refusé d'en être les imitateurs.
Voici donc le sens de ces paroles : Celui qui aura abandonné pour Jésus-Christ les biens temporels, recevra les biens spirituels, qui seront aux premiers, en valeur et en mérite. Ces paroles : « Celui qui abandonnera » se rapportent à ces autres : « Je suis venu séparer l'homme d'avec son père ». Ceux donc qui, pour la foi chrétienne, et pour la prédication de l'Évangile, auront méprisé toutes les richesses et les voluptés de la terre, ceux-là recevront le centuple, et posséderont la vie éternelle.
L'hospitalité d'Abraham, Novgorod, fin XVe siècle
La « Trinité » de saint André Roublev
par père Lev Gillet (Un Moine de l’Église d’Orient)
L’icône de la Trinité d’André Roublev (1) est souvent considérée comme le point culminant de l’iconographie russe, et ceux-là même qui sont peu préparés à percevoir l’exquise beauté de son dessin et de son coloris et à pénétrer la profondeur de son symbolisme ne peuvent manquer d’être impressionnés par la fraîcheur, la tendresse, l’émotion contenue de ce chef-d’œuvre. Celui-ci a donné lieu à une abondante littérature, où l’accent a été mis sur l’histoire et la technique plutôt que sur l’interprétation spirituelle. C’est à ce dernier point de vue que nous aimerions nous placer maintenant. Nous voudrions essayer de répondre en termes très simples à cette question que nous dit de la Sainte Trinité l’icône de Roublev ?
Pour fixer les idées, nous rappellerons le dispositif d l’icône. Trois anges, reconnaissables à leurs ailes, sont assis autour d’une table. Sur cette table est posé un plat. Dans le fond, un paysage s’esquisse plutôt qu’il ne se précise. Nous y voyons un arbre et un édifice. Il s’agit d’une représentation de l’épisode décrit au chapitre 18 de la Genèse. Le Seigneur, y est il dit, apparut à Abraham dans la plaine de Mambré, sous la forme de trois hommes (la Bible ne prononce pas ici le mot « anges »). Abraham les invita à se reposer et leur offrit un repas. La tradition patristique a vu en ces trois visiteurs un figure des trois personnes divines. À sa suite, la tradition iconographique byzantine a choisi de représenter la Trinité sous l’aspect des trois hommes, devenus des anges, assis à la table d’Abraham. L’icône de Roublev s’insère donc dans une longue tradition consacrée. Mais peut-être nous parle-t-elle plus que ne le font les autres anneaux de cette chaîne.
Remarquons tout d’abord le rythme ou mouvement circulaire qui semble entraîner tous les éléments de l’icône. La position des sièges, entrevus latéralement, celle de leurs marchepieds, la position même des pieds des deux anges du premier plan, l’inclinaison de leurs têtes : tout cela évoque, suggère un mouvement « dirigé » (dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre). Ce mouvement se manifeste aussi bien à l’arrière-plan. L’arbre infléchit vers la gauche (du spectateur), comme sous le souffle d’un vent fort. À gauche encore s’infléchissent les pans coupés de la toiture de l’édifice. Ce rythme exprime la circulation et la communication de la même vie divine entre les trois personnes. Mais celles-ci ne se retranchent pas dans un système clos. Leur rythme est un rythme d’adoption, d’effusion, de don, de générosité et de grâce. Leur condescendance admet, invite dans le cercle divin l’être créé, - mais il y demeurera distinct et à sa propre place. En courbant l’arbre, le mouvement circulaire de la vie divine atteint la nature. En infléchissant le toit de l’édifice (lequel à en juger par son style général et plus spécialement par celui de la fenêtre et de la porte, est une église), il atteint l’humanité priante, l’humanité à sa plus haute puissance. Le monde « adopté » constitue en quelque sorte la périphérie. Les trois personnes demeurent le centre. Cela est indiqué par une subtile dégradation des couleurs. Les tons foncés - bleu, grenat, orange, vert - des vêtements des anges sont entourés du jaune-feu plus léger des ailes et des sièges et de la pâle transparence dorée de l’arrière-plan. La réalité maximale est celle des trois personnes. « Je suis celui qui suis » (Ex 3,14).
Regardons maintenant les traits des trois personnes. Elles n’ont pas d’âge, et cependant elles produisent une impression de jeunesse. Elles n’ont pas de sexe, et cependant elles unissent la robustesse précise à la grâce. Les physionomies et les gestes n’ont pas été « construits » en vue du charme, et cependant le charme qui se dégage est immense. D’autres symboles trinitaires - par exemple l’Ancien des jours, l’agneau, la colombe, trois hommes assis sur un même trône - ont été représentés. Mais, à notre avis, aucune représentation n’est aussi apte que l’icône de Roublev à « introduire » le croyant dans la réalité vivante des trois personnes. Pourquoi ? Parce que Roublev a su exprimer d’une manière unique l’éternelle jeunesse et l’éternelle beauté des trois. En théorie, on sait bien tout cela. Mais quand au lieu d’un vieillard à barbe et chevelure de neige et d’une impénétrable colombe, on retrouve, grâce à une œuvre d’art, la beauté et la jeunesse du Fils dans le Père et dans le Paraclet, on reçoit comme une révélation pratique, non de concepts, mais d’attitudes. Désormais l’on « voit » différemment, on « approche » différemment, on « sent » les trois différemment, car il nous a été maintenant suggéré qu’ils sont autres, non point que ce que nous croyions, mais que ce que nous imaginions (d’ailleurs plus ou moins malgré nous). Et, dans notre nouvelle vision - celle de l’éternelle jeunesse et beauté, celle de l’indescriptible charme des trois - il y a plus de chaleur, plus d’attrait, plus de joie, plus de réalité personnelle que dans la « peinture abstraite » que nous avions déduite des schémas théologiques. « Tes yeux verront le Roi dans sa beauté » (Is 33,17).
Chacun des trois anges porte en main un bâton allongé et très mince. C’est que chaque personne divine est un voyageur, un pèlerin. Seul le Verbe s’est fait chair, mais il s’est fait chair par la puissance et le vouloir du Père et de l’Esprit. À aucun moment les deux autres personnes n’étaient étrangères à l’œuvre de salut du Fils, à aucun moment elles ne cessent de venir jusqu’à nous et d’agir sur nous d’une manière invisible. L’icône met en lumière la participation de toute la Sainte Trinité à l’Incarnation. Les trois bâtons constituent une déclaration et une promesse. Ils déclarent que les trois sont déjà venus vers les hommes. Ils promettent que les trois viendront encore. Notre Dieu en trois personnes vient, vient à jamais.
Le terme de cette venue est l’habitation des trois personnes parmi les hommes. C’est pourquoi les trois anges ont accepté l’hospitalité d’Abraham. Ils sont assis à sa table, près de sa tente (Gn 18,1-2), sous un arbre (Gn 18,3). L’arbre et l’église représentés sur l’icône signifient encore l’arbre et la tente du récit biblique. L’icône évoque la vie divine des trois, mais elle la met en rapport avec une table humaine, avec les besoins humains. Les trois personnes veulent être pour nous plus que des visiteurs ou des hôtes de passage. Il y a une habitation de la Trinité dans l’âme des serviteurs de Dieu. Le repas du royaume messianique s’y accomplit invisiblement. « Si quelqu’un m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui et lui avec moi » (Ap 3,20). « Nous viendrons à lui, et nous ferons en lui notre demeure » (Jn 14,23).
Mais qu’y a-t-il sur cette table autour de laquelle les anges sont assis ? Un plat y est posé. Nous discernons mal ce qu’il contient. Toutefois l’étude de l’icône faite avec des moyens appropriés décèle la tête d’un veau. Abraham avait fait préparer pour ses hôtes trois mesures de fleur de farine, un jeune veau à la chair tendre, du beurre et du lait (Gn 18,6-8). Est-ce donc cette offrande du patriarche que le plat veut indiquer ? Dans le récit de la Genèse, les anges sont venus chez Abraham pour lui annoncer la promesse divine dont Isaac est l’objet. Abraham lui-même se tient debout auprès des anges durant leur repas, et Sarah est tout près, sous la tente. Mais l’icône ignore la présence d’Abraham.
Le mets offert aux anges et posé sur la table acquiert une signification qui dépasse infiniment le geste hospitalier du patriarche. Il ne s’agit plus ici d’Abraham et d’Isaac. Nous devons chercher au veau immolé un autre et plus haut sens. Dieu prescrira plus tard à Aaron d’offrir un jeune veau en sacrifice pour le péché (Lv 9,2,11), un même holocauste associera un veau et un agneau, tous deux sans tache et âgés d’un an (Lv 9,3,12). Plus tard encore le Sauveur lui-même, dans une parabole, racontera comment le père de l’enfant prodigue fit tuer un veau pour le festin par lequel il célébra le retour de son fils (Lc 15,23). Ainsi le veau de l’icône est un signe de sacrifice et de salut. Et par là l’icône nous fait approcher du mystère de la Rédemption. Car ces trois termes, Trinité, Incarnation, Rédemption, ne sont point séparables. Par quelque mystère que nous commencions à contempler l’œuvre divine, cette contemplation (appuyée non sur notre raison, mais sur la Révélation) appellera les autres mystères en vertu d’une nécessité interne. Le pèlerinage des trois anges porteurs de bâtons de voyage ne serait pas complet s’il n’aboutissait au Calvaire. L’icône évoque donc le conseil des trois personnes divines en vue de la rédemption du genre humain. Au lieu d’un plat posé sur une table, c’est une croix que le peintre eût pu dresser au milieu des trois anges. Une spiritualité de l’Incarnation ou de la Trinité est mensongère, si elle ne maintient le Sang du Rédempteur au centre de l’œuvre du salut. Et voilà pourquoi il est juste et suggestif que les bâtons des anges soient si minces, presque comme des fils, et colorés de rouge. Car le même fil écarlate qui fut un gage de salut pour Rahab la prostituée (Jo 2,17 ; 6,23) relie notre faiblesse au Sang précieux versé pour nous.
Maintenant que nous savons sur quel objet précis l’icône concentre l’attention des trois anges, observons les nuances qu’expriment leurs attitudes respectives. Ils se ressemblent étonnamment. Leurs traits sont presque identiques. Et cependant leur regard et leur geste manifestent la manière propre dont chacun d’eux approche le mystère de la Rédemption (2). L’ange qui fait face au spectateur et qui, par rapport à celui-ci, est assis au-delà de la table représente le Père. Sa main désigne le plat ; elle suggère le sacrifice, elle y invite. Mais ce geste de la main est esquissé plutôt qu'affirmé; ce n'est pas un geste ouvert, mais un geste retenu et comme rétractile. Et le regard, chargé de tristesse, se détourne. L'ange assis devant et à droite de la table, toujours par rapport au spectateur, représente le Fils. Le regard du Fils est, lui aussi, triste. Mais il ne se détourne pas. Tandis que la tête s'incline doucement en signe d'acceptation, les yeux, à la fois fascinés et mortellement tristes - « Mon âme est triste jusqu'à la mort » ( Mt 26,36) - se fixent sur le plat. La main se tend vers celui-ci ; mais là encore, le geste est contenu, retenu ; il n'est pas hésitant, il est en quelque sorte explorant, tâtonnant. Toute l'attitude exprime un fiat obéissant, résigné, douloureux.
L'ange assis à gauche, devant la table, représente le Paraclet. C'est bien le cas de dire le Paraclet plutôt que l'Esprit, car c'est ici que la troisième personne exerce suprêmement son ministère de consolateur. Les mains ne se tendent pas directement vers le plat, quoique deux doigts de la main droite semblent pointer vers lui ; les deux mains tiennent avec une sorte de solennité le mince bâton rouge en face du Fils. C'est comme si ce bâton lui était présenté pour lui parler de pèlerinage terrestre et de sang répandu. Les yeux fixent le visage du Fils. Ils ont une expression navrée. L'attention de la troisième personne est profondément, totalement concentrée sur ce que le Fils va faire. Tout l'être du troisième ange exhale en silence la sympathie et la pitié. Quiconque a des difficultés à se représenter l'Esprit comme personnel devrait contempler longuement ce troisième ange de l'icône. La contemplation globale de celle-ci serait d'ailleurs singulièrement efficace pour aider à comprendre combien la Trinité est à la fois une et distincte.
Par rapport au plat posé sur la table, les trois anges ont un geste et un regard différent. Mais une harmonie parfaite - le même fiat – anime, leur décision intérieure. Rien n'est ici « commandé » du dehors, imposé par l'une des trois personnes. Il y a seulement acquiescement unanime des trois à une exigence de leur générosité, commune obéissance à une loi de leur être appliquée jusqu'aux conséquences dernières : « Il n'est pas de plus grand amour que de donner sa vie » (Jn 15,13). L'icône - que cela soit bien entendu - exprime de manière anthropomorphique des réalités (pitié, douleur, etc.) que l'on ne peut attribuer à Dieu dans le sens où on les attribue aux hommes ; nous avons ici, peints sur une image, des symboles très inadéquats, mais que le langage divin a lui-même consacrés.
Une dernière remarque. Rien ne distinguerait l’une de l’autre les physionomies des trois anges, si ce n’était la relation que chaque physionomie exprime à l’égard de l’« autre ». Nous avons ici trois générosités qui ne sont ni opposées ni juxtaposées, mais « posées » l’une par rapport à l’autre - posées non devant l’autre, mais en l’autre, de sorte que c’est dans cette relation d’amour que chaque personne divine « se trouve » en tant que distincte, s’affirme et jouit de son bonheur. Chaque personne divine tend vers l’autre comme vers le terme où elle obtient sa plénitude. L’icône de Roublev, par ce qu’elle nous fait entrevoir du mystère de la Trinité, nous révèle le mystère de la charité suprême que notre charité créée ne saurait rejoindre, mais dont elle peut recevoir son inspiration et son orientation.
André Roublev n’entendait pas suggérer des pensées, mais bien une prière. Notre rencontre avec la plus célèbre de ses œuvres ne sera ce qu’il eût voulu qu’elle fût que si, prenant à cette occasion un plus profond contact avec les trois personnes, nous répétons, prosternés, les paroles d’Abraham aux divins visiteurs, dans la plaine de Mambré : « Mon Seigneur, si maintenant j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe pas outre, je t’en prie, loin de ton serviteur » (Gn 18, 3). Et si, nous accueillons les trois de tout notre cœur, nous pourrons, comme Abraham, recevoir de leur bouche l’assurance que cette expérience bénie, loin d’être un épisode isolé, nous sera accordée de nouveau : « Certainement je reviendrai à toi » (Gn 18,19).
Un Moine de l’Église d’Orient, Extrait de la revue Irénikon, n° 26, 1953, reproduit dans Contacts, n° 116, 1981.
NOTES
1. Le moine André Roublev vécut approximativement de 1370 à 1430. L’icône de la Trinité fut peinte vers 1410 pour le monastère de la Sainte Trinité et de Saint Serge, près de Moscou. Elle a été restaurée en 1906 et 1918.
2. Nous n’ignorons pas que l’identification des trois anges a été discutée. Certains interprètes ont voulu voir le Christ, et non le Père, dans l’ange central. Nous croyons que l’identification de l’ange central et du Père est conforme à la plus ancienne, à la plus constante tradition orientale, et nous pourrions apporter des preuves à l’appui. En ce qui concerne l’icône même de Roublev, nous citerons la grande autorité d’Alpatoff en faveur de cette identification.
Un homme sema de la bonne semence en son champ.
(1/3)
La comparaison du semeur revient plusieurs fois sur vos lèvres, ô Jésus. Elle convenait à vos auditeurs et elle est aussi intelligible pour nous tous.
"Hors de lui, il n'y a rien et il ne peut rien y avoir. Dans Fange, dans l'homme, dans l'animal, dans la plante, dans la pierre, dans tous les ordres de créatures, se trouve de l'être, donc, son œuvre. Nul autre que lui ne peut créer. «Je suis celui qui suis. . — C'est Dieu, ce ne peut être que Dieu car, de tous les dons, quels qu'ils soient, il est l'auteur. ' Tout est une forme de la vie, quelque chose de l'être, et nous savons ce qu'il a dit à Moïse : «1° Le semeur11 a créé dans le ciel les anges, sur la terre les vermisseaux, dit saint Augustin, il n'est pas plus petit en ceux-ci, plus grand en ceux-là ». L'univers que nous apercevons, renferme des merveilles que nous ne connaîtrons jamais, et il n'est pas le seul ; il y en a peut-être d'autres plus magnifiques, que lui.
Au-dessus de tout plane le grand Semeur. Il a, pour ainsi dire, lancé la vie, et; dès qu'il a commencé, il ne cesse plus de le faire, car, s'il s'arrêtait de créer, ce serait l'anéantissement, ce serait le néant. Grave et splendide pensée : « En lui, nous vivons, nous nous mouvons, nous sommes.» (Act., 17, 28). Nous sommes l'effet d'une cause qui est Dieu ; tout en nous vient de lui, et notre corps avec ses, organes, et notre âme avec ses facultés. Dans nos travaux, nous ne faisons qu'utiliser le labeur même de Dieu, même si nous réalisions un chef-d'œuvre où apparaîtrait du génie.
Nous devrions être en adoration constante ; tous les battements de notre cœur nous redisent le mot d'Isaïe : « Dieu, le Seigneur éternel qui a créé les frontières de la terre, qui ne se fatigue, ni ne se lasse. » (40, 28). Puis, être attentifs à tout rapporter à Dieu ; tout en nous étant de lui est à lui. Une pensée, un sentiment, une action contraire» à sa volonté, c'est une injustice, c'est la mort, car ce n'est pas de lui, de la semence qu'il profuse à pleines mains.
O mon Dieu, tenez-moi bien ; imposez-vous à ma raison, à mon cœur, que je sois moi-même bonne semence.
2° La semence. — C'est l'être, mais, plus exactement, l'être pour la vie. Distinguons, en effet, l'existence de la vie en son sens profond. Celle-ci, saint Jean nous la définit : « En lui était la vie et la vie était la lumière des hommes. » (I, Joan., 4).
Tout ce qui n'est pas esprit existe mais ne vit pas positivement. L'animal, la plante vont au néant. L'âme humaine remonte à sa source, elle est immortelle. Aussi bien, dans la création, tout se ramifie autour d'elle. « Tout est à vous, écrit saint Paul, vous au Christ, le Christ à Dieu. » (I Cor., 3, 23). La terre et tous les règnes de la création n'existent qu'à cause de l'homme, et ainsi, entrent dans l'ordre de la vie que l'homme possède, par quoi il a quelque chose de Dieu, auquel il communie pour toujours au terme de son existence.
Cependant, à ce moment, bien que son âme ne cesse pas d'être, elle risquerait de ne pas jouir de la vraie vie qui est lumière, amour, dans le cas où elle se serait soustraite volontairement, obstinément à la bonne semence de cette lumière et de cet amour que nous communique la grâce. Elle conserverait l'existence, mais plus la vie : épouvantable malheur, la mort éternelle.
Recevons avec un soin extrême cette bonne semence de la grâce ; le divin Semeur ne nous la ménage pas, car il veut notre vie ; sans cela, il ne nous aurait pas créés.
O Jésus, je vous en prie, dilatez mon cœur, répandez-y largement votre bonne semence et qu'elle y prenne de profonde racines.
Alors que les hommes dormaient.
O Jésus, vous avez dit : « Celui qui agit mal, fuit la lumière». Les mauvais coups se font la nuit. Ce n'est pas quand les hommes sont éveillés que s'approche le malfaiteur. Il y a donc à se défier, à prendre des précautions suivantes :
1° Sommeil permis. — II faut bien qu'on dorme, c'est dans l'ordre de la nature, pour se reposer et reprendre des forces. C'est vrai du point de vue physique ; ce l'est moins du point de vue moral. Et cependant, on peut admettre que, soit dans le labeur qu'imposé la poursuite des vertus, soit dans celui que réclame le dévouement surnaturel, il y ait des heures de relâche, ou, plus exactement, de moins grande activité. Saint Jean se récréait en caressant une colombe.
Tendre la volonté constamment, c'est la tendre outre mesure. Il y a une grande différence entre tension et attention. Une âme doit toujours faire attention pour se maintenir sur la voie montante, mais elle n'a pas à réaliser sans trêve ni merci la tension de ses puissances. Il y a des résultats acquis qui permettent de respirer et de repartir plus vigoureusement. Un essoufflement, de quelque ordre qu'il soit, n'est jamais bon.
Toutefois, ces phases plus modérées, plus calmes, ne signifient pas qu'on lâche la partie, ni qu'on se départisse d'une vigilance que tout impose. Il y a telle attitude sereine qui n'empêche pas qu'on interroge toujours la conscience. Ainsi ne court-on aucun risque et l'on peut en un certain sens, dormir.
Mon Dieu, je veux toujours faire effort, donner plus, donner mieux, et si je me sens un peu las, c'est en vous que je me reprendrai, et certes, sans danger, tout au contraire : «Dans là paix, et sur son Cœur, je m'endormirai et me reposerai. » (Ps., 4, 9).
2° Sommeil défendu. — Dormir, c'est s'arrêter de travailler, fermer les yeux, perdre conscience de ce qui se passe au-dedans et au-dehors. Lorsque, dans le domaine moral, cette perte de conscience s'appelle négligence, indifférence, laisser-aller, désintéressement, le sommeil est coupable, il peut même l'être gravement, car il constitue un danger.
Nous ne devons pas oublier, en effet, que notre ennemi mortel ne dort jamais, il est toujours à l'écoute, il est toujours à l'affût, et ne laisse passer aucune occasion favorable à ses desseins infernaux de porter atteinte à nos .résultats acquis, finalement de nous perdre.
Qu'on mette de côté systématiquement les moyens de dompter ses passions, de pratiquer la vertu ; qu'on soit moins vigilant sur soi-même, qu'on veille avec moins de soin sur. la route qu'on doit suivre, et une tentation arrivera, lus insidieuse ou plus violente, qui nous fera tomber, u moins rétrograder, et un coup de vent soufflera plus perfide ou plus' brutal, qui dispersera ou affaiblira les profits de longs mois d'un labeur intelligent et généreux.
Ne nous endormons donc jamais, en ce sens répréhensible. Le « veillez et priez » du Maître est le mot d'ordre nécessaire de l'âme soucieuse de sa perfection. Nous connaissons le mot de saint Augustin : « Qui dit, une fois, cela suffit, périt». On ne prend pas suffisamment au sérieux le proverbe banal : « Qui n'avance pas, recule. »
O Jésus, tenez-moi toujours en éveil ; ne permettez pas que je ferme les yeux à la lumière. Si je me repose que ce soit dans votre amour. En lui, les nuits sont lumineuses.
(Source: Extrait deSTELLA MATUTINA Mgr A. Gognon (1947))
Jeudi / La fin des trois jours du Carême
Avant le Saint Qurbana :
Genese 18: 23-33 :
23 Abraham s’approcha et dit : « Vas-tu vraiment faire périr le juste avec le coupable ?
24 Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les faire périr ? Ne pardonneras-tu pas à toute la ville à cause des cinquante justes qui s’y trouvent ?
25 Loin de toi de faire une chose pareille ! Faire mourir le juste avec le coupable, traiter le juste de la même manière que le coupable, loin de toi d’agir ainsi ! Celui qui juge toute la terre n’agirait-il pas selon le droit ? »
26 Le Seigneur déclara : « Si je trouve cinquante justes dans Sodome, à cause d’eux je pardonnerai à toute la ville. »
27 Abraham répondit : « J’ose encore parler à mon Seigneur, moi qui suis poussière et cendre.
28 Peut-être, sur les cinquante justes, en manquera-t-il cinq : pour ces cinq-là, vas-tu détruire toute la ville ? » Il déclara : « Non, je ne la détruirai pas, si j’en trouve quarante-cinq. »
29 Abraham insista : « Peut-être s’en trouvera-t-il seulement quarante ? » Le Seigneur déclara : « Pour quarante, je ne le ferai pas. »
30 Abraham dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, si j’ose parler encore. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement trente ? » Il déclara : « Si j’en trouve trente, je ne le ferai pas. »
31 Abraham dit alors : « J’ose encore parler à mon Seigneur. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt ? » Il déclara : « Pour vingt, je ne détruirai pas. »
32 Il dit : « Que mon Seigneur ne se mette pas en colère : je ne parlerai plus qu’une fois. Peut-être s’en trouvera-t-il seulement dix ? » Et le Seigneur déclara : « Pour dix, je ne détruirai pas. »
33 Quand le Seigneur eut fini de s’entretenir avec Abraham, il partit, et Abraham retourna chez lui.
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Josué 7: 6 à 20 :
06 Josué déchira ses vêtements ; devant l’arche du Seigneur, il tomba face contre terre ; lui et les anciens d’Israël y restèrent jusqu’au soir. Ils répandirent de la poussière sur leur tête.
07 Alors Josué dit : « Ah ! Seigneur Dieu, pourquoi as-tu forcé ce peuple à passer le Jourdain ? Est-ce pour nous livrer aux mains des Amorites et nous faire périr ? Si seulement nous avions décidé de rester en deçà du Jourdain !
08 Je t’en prie, Seigneur, que puis-je dire, maintenant qu’Israël a battu en retraite devant ses ennemis ?
09 Les Cananéens et tous les habitants du pays l’apprendront. Ils se tourneront contre nous pour retrancher notre nom de la terre. Que pourras-tu faire alors pour ton grand nom ? »
10 Le Seigneur dit à Josué : « Relève-toi ! Pourquoi rester effondré ?
11 Israël a péché ; ils ont transgressé l’alliance que je leur avais prescrite, et même ils ont pris ce qui était voué à l’anathème, ils l’ont volé, dissimulé et mis dans leurs affaires.
12 Les fils d’Israël ne pourront pas faire face à leurs ennemis, ils battront en retraite : à présent, ils sont devenus anathèmes. Je cesserai d’être avec vous si vous n’éliminez pas du milieu de vous celui qui est devenu anathème.
13 Lève-toi, sanctifie le peuple. Tu diras : “Sanctifiez-vous pour demain, car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Un anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas faire face à tes ennemis, tant que vous n’aurez pas écarté l’anathème du milieu de vous.”
14 Au matin, vous vous approcherez par tribus. Et la tribu que le Seigneur aura désignée s’approchera par clans. Et le clan que le Seigneur aura désigné s’approchera par familles. Et la famille que le Seigneur aura désignée s’approchera, homme par homme.
15 Celui qui sera désigné comme anathème sera brûlé, lui et tout ce qui lui appartient, puisqu’il a transgressé l’alliance du Seigneur et commis en Israël un acte insensé. »
16 De bon matin, Josué se leva et fit approcher Israël par tribus : la tribu de Juda fut désignée.
17 Il fit approcher les clans de Juda : le clan des Zarhites fut désigné. Il fit approcher le clan des Zarhites, homme par homme : Zabdi fut désigné.
18 Alors, il fit approcher sa famille, homme par homme : Akane, fils de Karmi, fils de Zabdi, fils de Zèrah, de la tribu de Juda, fut désigné.
19 Josué dit à Akane : « Mon fils, glorifie le Seigneur, Dieu d’Israël, et rends-lui grâce ; révèle-moi ce que tu as fait, ne me cache rien. »
Jonas 4: 1 à 11 :
01 Jonas trouva la chose très mauvaise et se mit en colère.
02 Il fit cette prière au Seigneur : « Ah ! Seigneur, je l’avais bien dit lorsque j’étais encore dans mon pays ! C’est pour cela que je m’étais d’abord enfui à Tarsis. Je savais bien que tu es un Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment.
03 Eh bien, Seigneur, prends ma vie ; mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
04 Le Seigneur lui dit : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère ? »
05 Jonas sortit de Ninive et s’assit à l’est de la ville. Là, il fit une hutte et s’assit dessous, à l’ombre, pour voir ce qui allait arriver dans la ville.
06 Le Seigneur Dieu donna l’ordre à un arbuste, un ricin, de pousser au-dessus de Jonas pour donner de l’ombre à sa tête et le délivrer ainsi de sa mauvaise humeur. Jonas se réjouit d’une grande joie à cause du ricin.
07 Mais le lendemain, à l’aube, Dieu donna l’ordre à un ver de piquer le ricin, et celui-ci se dessécha.
08 Au lever du soleil, Dieu donna l’ordre au vent d’est de brûler ; Jonas fut frappé d’insolation. Se sentant défaillir, il demanda la mort et ajouta : « Mieux vaut pour moi mourir que vivre. »
09 Dieu dit à Jonas : « As-tu vraiment raison de te mettre en colère au sujet de ce ricin ? » Il répondit : « Oui, j’ai bien raison de me mettre en colère jusqu’à souhaiter la mort. »
10 Le Seigneur répliqua : « Toi, tu as pitié de ce ricin, qui ne t’a coûté aucun travail et que tu n’as pas fait grandir, qui a poussé en une nuit, et en une nuit a disparu.
11 Et moi, comment n’aurais-je pas pitié de Ninive, la grande ville, où, sans compter une foule d’animaux, il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas encore leur droite de leur gauche ? »
Saint Qurbana :
Saint-Jacques 4: 7-17 :
07 Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au diable : il s’enfuira loin de vous.
08 Approchez-vous de Dieu, et lui s’approchera de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; esprits doubles, purifiez vos cœurs.
09 Reconnaissez votre misère, prenez le deuil et pleurez ; que votre rire se change en deuil et votre joie en accablement.
10 Abaissez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera.
11 Frères, cessez de dire du mal les uns des autres ; dire du mal de son frère ou juger son frère, c’est dire du mal de la Loi et juger la Loi. Or, si tu juges la Loi, tu ne la pratiques pas, mais tu en es le juge.
12 Un seul est à la fois législateur et juge, celui qui a le pouvoir de sauver et de perdre. Pour qui te prends-tu donc, toi qui juges ton prochain ?
13 Vous autres, maintenant, vous dites : « Aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous y passerons l’année, nous ferons du commerce et nous gagnerons de l’argent »,
14 alors que vous ne savez même pas ce que sera votre vie demain ! Vous n’êtes qu’un peu de brume, qui paraît un instant puis disparaît.
15 Vous devriez dire au contraire : « Si le Seigneur le veut bien, nous serons en vie et nous ferons ceci ou cela. »
16 Et voilà que vous mettez votre fierté dans vos vantardises. Toute fierté de ce genre est mauvaise !
17 Être en mesure de faire le bien et ne pas le faire, c’est un péché.
Ephésiens 5: 3-21 :
03 Comme il convient aux fidèles la débauche, l’impureté sous toutes ses formes et la soif de posséder sont des choses qu’on ne doit même plus évoquer chez vous ;
04 pas davantage de propos grossiers, stupides ou scabreux – tout cela est déplacé – mais qu’il y ait plutôt des actions de grâce.
05 Sachez-le bien : ni les débauchés, ni les dépravés, ni les profiteurs – qui sont de vrais idolâtres – ne reçoivent d’héritage dans le royaume du Christ et de Dieu ;
06 ne laissez personne vous égarer par de vaines paroles. Tout cela attire la colère de Dieu sur ceux qui désobéissent.
07 N’ayez donc rien de commun avec ces gens-là.
08 Autrefois, vous étiez ténèbres ; maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière –
09 or la lumière a pour fruit tout ce qui est bonté, justice et vérité –
10 et sachez reconnaître ce qui est capable de plaire au Seigneur.
11 Ne prenez aucune part aux activités des ténèbres, elles ne produisent rien de bon ; démasquez-les plutôt.
12 Ce que ces gens-là font en cachette, on a honte même d’en parler.
13 Mais tout ce qui est démasqué est rendu manifeste par la lumière,
14 et tout ce qui devient manifeste est lumière. C’est pourquoi l’on dit : Réveille-toi, ô toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et le Christ t’illuminera.
15 Prenez bien garde à votre conduite : ne vivez pas comme des fous, mais comme des sages.
16 Tirez parti du temps présent, car nous traversons des jours mauvais.
17 Ne soyez donc pas insensés, mais comprenez bien quelle est la volonté du Seigneur.
18 Ne vous enivrez pas de vin, car il porte à l’inconduite ; soyez plutôt remplis de l’Esprit Saint.
19 Dites entre vous des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez le Seigneur et célébrez-le de tout votre cœur.
20 À tout moment et pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus Christ, rendez grâce à Dieu le Père.
21 Par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres
Saint-Luc 12:
54S’adressant aussi aux foules, Jésus disait : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive.
-13: 9 :
« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
03 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
04 Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
05 Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
06 Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
07 Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
Thomas d'Aquin
(1225-1274), théologien dominicain, Saint et Docteur de l''Église latine
Prière quotidienne devant le crucifix:
« Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi »
Que je ne désire rien en dehors de toi... Donne-moi souvent de porter mon cœur vers toi et, quand je faiblis, de peser ma faute avec douleur, avec un ferme propos de me corriger.
Donne-moi, Seigneur Dieu, un cœur vigilant que nulle pensée curieuse n'entraîne loin de toi un cœur noble que nulle affection indigne n'abaisse un cœur droit que nulle intention équivoque ne dévie un cœur ferme que nulle adversité ne brise un cœur libre que nulle passion violente ne domine.
Accorde-moi, Seigneur mon Dieu, une intelligence qui te connaisse, un empressement qui te cherche, une sagesse qui te trouve, une vie qui te plaise, une persévérance qui t'attende avec confiance et une confiance qui te possède à la fin.
Accorde-moi par la pénitence d'être affligé de ce que tu as enduré, d'user en chemin de tes bienfaits par la grâce, de jouir de tes joies surtout dans la patrie par la gloire.
Ô toi qui, étant Dieu, vis et règnes dans tous les siècles.
Amen.
La sagesse vous sauvera,
par elle vous ne serez pas attrapé par les loups.
Et la bonté vous sauvera, car par elle vous ne deviendrez pas des loups.
(bx Patriarche Pavle de Serbie)
Wisdom will save you so that you are not taken by wolves, and goodness will save you so that you do not become wolves. Patriarch Pavle of Serbia
Note: L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde. ¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles , nous n'exigeons aucun fixe. Les offrandes sont libres et non obligatoires. Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
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Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
This Monday February 6th is the 'Monday of Nineveh Lent' (Tren-bshabo d'sawmo d-ninwoyé) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.
Ne l'oubliez-pas ! Aujourd'hui commence le Jeûne de Ninive .
En 2017, du 6 au 8 Février
« Il vaut mieux se repentir après avoir péché que de s’enorgueillir pour avoir fait ce qui est juste »
"It is better to repent after sin than to be proud for having done what is right"
The three-day fast of Nineveh commemorates the three days Jonah spent in the belly of the fish & also the repentance of the city of Nineveh. Jonah runs away from God & from the mission that was entrusted to him. Jonah was cast into the sea & in the belly of the whale Jonah cries out to God. Jonah proclaims his message: “in 40 days Nineveh will be overthrown.” The people fast & pray. The king also prays & commands the whole city to call on God in the hopes that God would relent & withdraw his anger. God withholds his judgment due to their repentance & prayers. The Three Day Fast is in a way our preparation for the Great Lent. St. Jerome writes:“Fasting is not merely a perfect virtue: it is the foundation of all the other virtues; it is sanctification, purity, and prudence, – virtues without which no one can see God.”
From the qolo hymn of Monday morning prayers: "The Almighty called Jonah And sent him to Nineveh To preach – that wrath and destruction would come to them. The Ninevites heard his voice; They took their refuge in repentance, And God had mercy on those who called Him"
The Holy Bible readings from the Church Lectionary are as follows: Evening: St. Matthew 12: 31-41
Morning: Numbers 5: 5-10 Jonah 1:1-2:1; 3:6-4:4 Isaiah 19: 17-22 Acts 7:37-43 Colossians 1:3-13 St. Matthew 7: 1-12
Ce lundi 6 février est le Lundi du "Carême de Ninive" (Tren-Bshabo d'sawmo d-Ninwoyé) conformément au calendrier liturgique de l'église Malankare Orthodoxe. Ce jeûne de trois jours des Ninivites commémore les trois jours que le prophètre Jonas passa dans le ventre du poisson et le repentir de la ville pénitente de Ninive.
Après que Jonas se fut éloigné de Dieu et de la mission qu'Il lui confia, il fut jeté à la mer et demeura dans le ventre d'une baleine, c'est alors qu'éprouvé, Jonas tourne son coeur vers Dieu et crie vers Lui.
Libéré,Jonas obéit enfin à l'injonction divine et proclame son message : " dans 40 jours, Ninive sera renversée." si les gens ne jeûnent et ne prient .
Le Roi lui-même écoute le divin oracle et se met à prier et jeûner avec l'ensemble de la ville qui se tourne vers Dieu et Le supplient dans l' espoir que Dieu relâchera sa colère et fera miséricorde.
C'est ainsi que Dieu manifesta Sa Miséricorde en "révisant" Son jugement en raison de leur sincère repentir et de leurs ferventes prières .
Ces trois jours de jeûne sont une façon de nous préparer à l'entrainement du Ggrand et Saint Carême.
Saint . Jérôme écrit :
-" Le jeûne n'est pas seulement parfaitement vertueux : C'est la fondation de toutes les autres vertus ; il conduit à la sanctification, à la pureté et la prudence, ces vertus sans lesquelles personne ne peut voir Dieu."
De l'hymne "qolo" des prières du lundi matin :
-" Le tout-Puissant a appelé Jonas et l' envoya à Ninive pour prêcher, que la colère et la destruction menaçait d'arriver. Les Ninivites ont entendirent sa voix, ils se réfugièrent dans le repentir,et Dieu eut pitié de ceux qui l'appelaient "
Les lectures saintes de la Bible de l'église lectionnaire sont les suivantes : Soirée : Saint -.. Matthieu 12 : 31-41 Bonjour. Numéro 5 : 5-10 Jonah 1:1-2:1 ; 3:6-4:4 Isaiah 19 : 17-22 Actes 7:37-43 Colossiens 1:3-13 Saint -.. Matthieu 7 : 1-12
"À l'exemple du prophète Jonas, il est très tentant de s'enfuir devant les difficultés que présente parfois la mission que Dieu nous confie, mais Celui qui prend soin du ciel et de la terre, ne saura-il prendre soin de nous pour mener à bien notre mission ? Seigneur, donne-nous le courage, la confiance et surtout la soumission à ta volonté pour aller prêcher ta Parole divine même à « Ninive » de nos jours !"
Je vous invitais ces jours-ci à prier pour Dayroyo Youhanon qui a quitté Paris pour une nouvelle mission.
Puissent ces paroles qu'il laissait sur Facebook le 4 février dernier nous inspirer et nous stimuler à purifier nos coeurs en ce "Jeûne de Ninive" pour vivre, à l'exemple du Verbe incarné, uniquement selon la Volonté du Père Céleste!
C'est en suivant ce chemin que nous nous réaliserons, par la grâce du Saint Esprit ...Confiance !
Lundi du Jeûne de Ninive (Après le 1er dimanche qui suit le 2 Février)
Nous revivons liturgiquement, par ce petit "Carême" de trois jours, le repentir du peuple de Ninive suite à la prédication du prophète Jonas. Ce carême débute trois semaines avant le début du Grand Carême.
Soirée
Saint Matthieu 12: 31-41 :
31 C’est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné.
32 Et si quelqu’un dit une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un parle contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni en ce monde-ci, ni dans le monde à venir.
33 Prenez un bel arbre, son fruit sera beau ; prenez un arbre qui pourrit, son fruit sera pourri, car c’est à son fruit qu’on reconnaît l’arbre.
34 Engeance de vipères ! comment pouvez-vous dire des paroles bonnes, vous qui êtes mauvais ? Car ce que dit la bouche, c’est ce qui déborde du cœur.
35 L’homme bon, de son trésor qui est bon, tire de bonnes choses ; l’homme mauvais, de son trésor qui est mauvais, tire de mauvaises choses.
36 Je vous le dis : toute parole creuse que prononceront les hommes, ils devront en rendre compte au jour du Jugement.
37 D’après tes paroles, en effet, tu seras reconnu juste ; d’après tes paroles tu seras condamné. »
38 Quelques-uns des scribes et des pharisiens lui adressèrent la parole : « Maître, nous voudrions voir un signe venant de toi. »
39 Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas.
40 En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l’homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.
41 Lors du Jugement, les habitants de Ninive se lèveront en même temps que cette génération, et ils la condamneront ; en effet, ils se sont convertis en réponse à la proclamation faite par Jonas, et il y a ici bien plus que Jonas.
Matin
Nombres 5: 5-10 :
05 Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
06 « Parle aux fils d’Israël : Lorsque un homme ou une femme commet l’un ou l’autre péché envers autrui, se rendant ainsi infidèle au Seigneur, ces gens-là sont coupables.
07 Ils confesseront le péché qu’ils ont fait. Le coupable restituera entièrement l’objet du délit, il ajoutera un cinquième de sa valeur, et donnera le tout à celui envers qui il est coupable.
08 Si ce dernier a disparu sans avoir de parent proche à qui restituer l’objet du délit, l’objet du délit restitué au Seigneur ira au prêtre ; il y aura en outre le bélier d’expiation pour le rite d’expiation sur le coupable.
09 Toute part prélevée concernant les choses saintes que les fils d’Israël consacreront et apporteront au prêtre, lui reviendra.
10 À chacun les choses saintes qu’il a consacrées. Mais ce qu’il donne au prêtre est au prêtre. »
Jonas 1:1 – 17 :
01 LA PAROLE DU SEIGNEUR fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï :
02 « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, et proclame que sa méchanceté est montée jusqu’à moi. »
03 Jonas se leva, mais pour s’enfuir à Tarsis, loin de la face du Seigneur. Descendu à Jaffa, il trouva un navire en partance pour Tarsis. Il paya son passage et s’embarqua pour s’y rendre, loin de la face du Seigneur.
04 Mais le Seigneur lança sur la mer un vent violent, et il s’éleva une grande tempête, au point que le navire menaçait de se briser.
05 Les matelots prirent peur ; ils crièrent chacun vers son dieu et, pour s’alléger, lancèrent la cargaison à la mer. Or, Jonas était descendu dans la cale du navire, il s’était couché et dormait d’un sommeil mystérieux.
06 Le capitaine alla le trouver et lui dit : « Qu’est-ce que tu fais ? Tu dors ? Lève-toi ! Invoque ton dieu. Peut-être que ce dieu s’occupera de nous pour nous empêcher de périr. »
07 Et les matelots se disaient entre eux : « Tirons au sort pour savoir à qui nous devons ce malheur. » Ils tirèrent au sort, et le sort tomba sur Jonas.
08 Ils lui demandèrent : « Dis-nous donc d’où nous vient ce malheur. Quel est ton métier ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays ? De quel peuple es-tu ? »
09 Jonas leur répondit : « Je suis Hébreu, moi ; je crains le Seigneur, le Dieu du ciel, qui a fait la mer et la terre ferme. »
10 Les matelots furent saisis d’une grande peur et lui dirent : « Qu’est-ce que tu as fait là ? » Car ces hommes savaient, d’après ce qu’il leur avait dit, qu’il fuyait la face du Seigneur.
11 Ils lui demandèrent : « Qu’est-ce que nous devons faire de toi, pour que la mer se calme autour de nous ? » Car la mer était de plus en plus furieuse.
12 Il leur répondit : « Prenez-moi, jetez-moi à la mer, pour que la mer se calme autour de vous. Car, je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. »
13 Les matelots ramèrent pour regagner la terre, mais sans y parvenir, car la mer était de plus en plus furieuse autour d’eux.
14 Ils invoquèrent alors le Seigneur : « Ah ! Seigneur, ne nous fais pas mourir à cause de cet homme, et ne nous rends pas responsables de la mort d’un innocent, car toi, tu es le Seigneur : ce que tu as voulu, tu l’as fait. »
15 Puis ils prirent Jonas et le jetèrent à la mer. Alors la fureur de la mer tomba.
16 Les hommes furent saisis par la crainte du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice accompagné de vœux.
Isaïe 19: 17-22 :
17 Le pays de Juda sera objet d’effroi pour l’Égypte : chaque fois qu’on l’évoquera, elle sera terrifiée à cause du projet que le Seigneur de l’univers a lui-même formé contre elle.
18 Ce jour-là, il y aura au pays d’Égypte cinq villes pour parler la langue de Canaan et prêter serment au Seigneur de l’univers ; l’une d’elles se nomme « Ville-du-Soleil ».
19 Ce jour-là, il y aura un autel pour le Seigneur au centre du pays d’Égypte, et près de sa frontière une stèle pour le Seigneur.
20 Ce sera un signe, un témoin, pour le Seigneur de l’univers dans le pays d’Égypte : quand ils crieront vers le Seigneur devant ceux qui les oppriment, il leur enverra un sauveur, un défenseur qui les délivrera.
21 Le Seigneur se fera connaître de l’Égypte et l’Égypte connaîtra le Seigneur, ce jour-là ; elle le servira par des sacrifices et des offrandes, elle fera des vœux au Seigneur et les accomplira.
22 Le Seigneur frappera l’Égypte, il frappera et guérira. Elle reviendra au Seigneur qui l’écoutera et la guérira.
Actes 13: 6 à 12 :
06 Ayant traversé toute l’île jusqu’à Paphos, ils rencontrèrent un mage, un faux prophète ; c’était un juif du nom de Barjésus,
07 qui vivait auprès du proconsul Sergius Paulus, un homme avisé. Celui-ci fit venir Barnabé et Saul car il avait le désir d’entendre la parole de Dieu.
08 Alors, en face d’eux se dressa Élymas « le mage » – car ainsi se traduit son nom –, qui cherchait à détourner le proconsul de la foi.
09 Mais Saul, appelé aussi Paul, rempli d’Esprit Saint, le fixa du regard et dit :
10 « Toi qui es plein de toute sorte de fausseté et de méchanceté, fils du diable, ennemi de tout ce qui est juste, n’en finiras-tu pas de faire dévier les chemins du Seigneur, qui sont droits ?
11 Maintenant, voici que la main du Seigneur est sur toi : tu vas être aveugle, tu ne verras plus le soleil jusqu’au moment fixé. » Et aussitôt tombèrent sur lui brouillard et ténèbres ; il tournait en rond, cherchant une main pour le guider.
12 Alors le proconsul, ayant vu ce qui s’était passé, devint croyant, car il était frappé par l’enseignement du Seigneur.
Colossiens 1: 3-13 :
03 Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment.
04 Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
05 dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile
06 qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
07 Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
08 il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
09 Depuis le jour où nous en avons entendu parler, nous ne cessons pas de prier pour vous. Nous demandons à Dieu de vous combler de la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
10 Ainsi votre conduite sera digne du Seigneur, et capable de lui plaire en toutes choses ; par tout le bien que vous ferez, vous porterez du fruit et vous progresserez dans la vraie connaissance de Dieu.
11 Vous serez fortifiés en tout par la puissance de sa gloire, qui vous donnera toute persévérance et patience. Dans la joie,
12 vous rendrez grâce à Dieu le Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints, dans la lumière.
13 Nous arrachant au pouvoir des ténèbres, il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé
Saint Matthieu 7: 1-12 :
01 « Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ;
02 de la manière dont vous jugez, vous serez jugés ; de la mesure dont vous mesurez, on vous mesurera.
03 Quoi ! tu regardes la paille dans l’œil de ton frère ; et la poutre qui est dans ton œil, tu ne la remarques pas ?
04 Ou encore : Comment vas-tu dire à ton frère : “Laisse-moi enlever la paille de ton œil”, alors qu’il y a une poutre dans ton œil à toi ?
05 Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère.
06 « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
07 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira.
08 En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.
09 Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ?
10 ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ?
11 Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
12 « Donc, tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Hope you all have a blessed Fast of Nineveh! The link to the Nineveh Prayers in English can be found here: http://ds-wa.org/fast-of-nineveh-prayers.html; Also, if you need to refer back to the tutorial of the hymns from the Facebook Live video, you can find them broken down by the day and hour here: https://www.youtube.com/watch…
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
SAINT(S) DU JOUR:
Sainte Tite Évêque et disciple de Saint Paul († 1er s.)
Saint Tite naquit de parents idolâtres et dut sa conversion à saint Paul. La sainteté, le zèle, la vie admirable de celui que le grand Apôtre appelait son fils et qu'il appela bientôt son frère fit qu'il l'associa à son ministère; il le choisit comme son interprète auprès des Grecs.
Il n'est rien de touchant comme les expressions pleines de tendresse et d'affection dont il se sert chaque fois que dans ses lettres il parle de son disciple. Étant venu à Troade pour les intérêts de l'Évangile, il nous dit qu'il n'eut point l'esprit en repos parce qu'il n'y trouva pas ce frère aimé. Ailleurs il s'exprime en ces termes: "Celui qui console les humbles, Dieu, nous a consolé par l'arrivée de Tite."
Nous voyons aussi Tite accompagner son maître à Jérusalem et assister avec lui au premier Concile. C'est alors que les Juifs convertis voulurent le forcer à se faire circoncire et qu'il réclama, en refusant avec énergie, la liberté de l'Évangile pour lui et les gentils.
Des divisions et des scandales s'élevèrent dans l'Église de Corinthe; pour les faire cesser, saint Paul envoya son fidèle disciple qui l'avait suivi à Éphèse. Tite fut accueilli avec respect et vénération par l'Église de Corinthe, il remit tout dans l'ordre, et, après avoir fait un bien immense à la chrétienté, il vint rejoindre saint Paul en Macédoine et lui rendre compte de sa mission et de ses heureux résultats. Le maître, heureux et content, renvoya, quelques temps après, le disciple à Corinthe porter les aumônes qu'il avait recueillies lors de son premier voyage et pour préparer les esprits des fidèles à recevoir quelques Macédoniens que saint Paul se proposait de leur mener lui-même.
Six années durant, Tite accompagna saint Paul dans ses voyages, prêchant l'Évangile avec lui et déployant un zèle infatigable pour gagner des âmes à Jésus-Christ. Quand, après sa sortie de prison, en 63, saint Paul eut évangélisé l'île de Crète, il y laissa Tite pour continuer son oeuvre.
En 64, saint Paul, qui ne pouvait se passer de Tite et qui avait besoin de lui pour l'édification des Églises nouvellement fondées, lui écrivit, dans le courant de l'automne, la lettre que nous avons à son adresse; il lui mandait de partir aussitôt que seraient arrivés ceux qu'il envoyait pour le remplacer et de venir le rejoindre à Nicopolis en Épire, où il devait passer l'hiver.
Nous le retrouvons en 65, prêchant l'Évangile aux Dalmates. Après la mort de saint Paul il retourna en Crète, gouverna sagement cette Église et évangélisa toutes les îles voisines. Plein de mérites et de jours, il s'endormit dans le Seigneur, à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans. Pie IX a fixé la célébration de sa fête au premier jour libre après le 4 janvier.
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Sainte Dorothée Vierge et martyre († 304)
Le martyre de la vierge Dorothée nous offre encore une belle page de l'histoire des premiers siècles de l'Église. Elle était née à Césarée, en Cappadoce, où elle faisait l'étonnement des païens et l'édification des chrétiens par ses rares vertus.
Saisie comme chrétienne, elle parut les yeux baissés, mais avec fermeté, devant son juge: « Quel est ton nom? lui demande-t-il. -- Je me nomme Dorothée. -- Je t'ai fait mander pour sacrifier à nos dieux immortels. -- Je n'adore que le Dieu du Ciel, car il est écrit: "Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu ne serviras que Lui." -- Écoute-moi et sacrifie, c'est le seul moyen d'éviter le chevalet. -- Les souffrances du chevalet ne durent qu'un instant, mais elles me feront éviter des supplices éternels. »
Le juge la fait étendre sur le chevalet pour l'intimider, mais elle réitère sa profession de foi:
« Pourquoi retardes-tu mon bonheur? Je suis chrétienne! Je n'aspire qu'à voir Celui pour qui j'affronte les tourments et la mort.
-- Et qui est Celui que tu désires ? -- C'est le Christ, le Fils de Dieu. -- Ce sont là des folies, sacrifie et tu seras heureuse. -- Non, je ne sacrifierai point aux démons, je suis l'épouse du Christ et je brûle de m'unir à Lui dans les Cieux. »
Elle est alors livrée à deux malheureuses femmes qui avaient récemment apostasié; mais loin d'être ébranlée par elles, elle leur fit sentir l'énormité de leur faute, les convertit et assista bientôt à leur martyre.
Dorothée, à son tour, fut de nouveau étendue sur le chevalet. "Jamais, je n'ai été si heureuse, dit-elle au milieu des tourments, car j'ai rendu au Christ deux âmes que le démon Lui avait ravies." Et se tournant vers le juge: "Misérable, lui dit-elle, te voilà vaincu, toi et tes idoles!"
Elle fut condamnée à être frappée du glaive. "Je Vous rends grâces, s'écria-t-elle, ô céleste Amant des âmes, de ce que Vous m'appelez en Votre Paradis."
Comme on la menait à la mort, un païen, nommé Théophile, la pria, par raillerie, de lui envoyer "des fruits ou des roses du jardin de son Époux". Elle le lui promit. Avant de recevoir le coup mortel, elle se mit à genoux et pria. Aussitôt parut un enfant portant trois beaux fruits et des roses fraîches, bien qu'on fût en février, et il les porta, de la part de Dorothée, à Théophile, qui confessa Jésus-Christ et subit le martyre ce jour même en rendant grâces à Jésus-Christ.
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Saint Gaston.
évêque d’Arras.
+ 540
Vaast latinisé en Gaston, était un ermite mais il avait été choisi par Clovis pour être son catéchiste.
Il joua donc un grand rôle jusqu’au baptême royal. Puis Clovis le nomma évêque d’Arras.
Cette ville d’origine romaine et déjà christianisée était retournée au paganisme, la cathédrale était envahie de ronces, et derrière l’autel Vaast trouva un ours qui s’était installé.
Il l’apprivoisa mais le chassa, et depuis, chaque année, les enfants d’Arras fêtent l’ours de saint Vaast.
Il rétablit peu à peu le culte chrétien dans cette région où il resta évêque pendant 40 ans ! Mais dès sa mort Arras perdit son évêque au profit de Cambrai et ce pour un demi millénaire !
Heureusement sur le tombeau du saint fut crée une grande abbaye qui a subsisté jusqu’à la Révolution.
Pourquoi l’Eglise l’appelle « Porte du ciel toujours ouverte » …
Dans sa grande sagesse l'Eglise, experte en humanité, offre à ses fidèles des mots d'une grande confiance pour l'heure décisive (" Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous à l'heure de notre mort... "). Mais ce n'est pas comme une régression nostalgique vers un âge infantile que nous prions la Vierge. C'est au contraire comme une projection vers un avenir où nous savons que notre Mère nous précède et nous attend.
Si nous prions Marie à l'heure de notre mort c'est aussi parce qu'elle seule, depuis le jour de son Assomption, a rejoint dans la gloire du ciel, avec son corps et son âme, son Fils Jésus. De sorte qu'elle est à-même de nous accueillir comme une " bonne maîtresse de maison ", dans le Paradis.
Elle a accompli pleinement le cours d'une destinée humaine. Elle nous précède, elle nous attend, elle nous accueillera, nous l'espérons. C'est pourquoi la liturgie de l'Église l'appelle " Porte du ciel toujours ouverte " et nous supplie de regarder l'étoile pour atteindre le port de toute félicité.
Ma devise est : toute à Jésus par Marie, Médiatrice de toutes grâces.
Quoi de plus essentiel ? Dieu nous a donné Jésus par Marie, donc il faut aller à Marie pour atteindre Jésus. On plaît beaucoup à Jésus quand on aime tendrement et fidèlement sa tendre Mère.
Cette Mère bien-aimée me fut plus qu'une étoile, elle est un phare devant mes pas.
L'âme unie à Marie avance tous les jours vers les sommets de la perfection. Quel exemple de vie intérieure à puiser dans la vie de l'âme de Marie ! Marie est la toute-puissante et miséricordieuse Médiatrice qui veille avec un tendre amour sur ses enfants très chers et sur les pauvres pécheurs : car elle l'aime aussi, l'enfant de ses douleurs.
C'est par Marie et avec Marie et en Marie que j'irai à Jésus et serai toute à Lui. Si l'on savait de quelle délicieuse et intime union goûtent et jouissent les âmes qui vivent dans la compagnie de la divine Mère de Jésus, notre Mère.
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
JE SUIS DANS UNE PÉRIODE, NON DE DOUTE MAIS D’INSUFFISANCE SPIRITUELLE. J’AIMERAIS QUELQUES CONSEILS (LECTURE, PRATIQUE SPIRITUELLE)
(…)
Valeur des prières fixes –
Gardez, ou reprenez, la pratique de dire vos prières du matin (et éventuellement du soir) régulièrement, sans chercher forcément le « ressenti ». Le Seigneur ne fait pas toujours sentir sa présence dans notre cœur de façon palpable. Mais notre part est d’accomplir notre vocation de baptisé en lui offrant notre temps et le meilleur de nous-mêmes par obéissance spirituelle, par fidélité, par union avec tous ceux qui prient, de façon un peu impersonnelle, mais humble et sincère. S’Il veut faire ressentir sa présence, Il le fera; mais, nous, montrons-lui notre amour et disons-le-lui avec les mots que ses saints nous ont transmis. Nos Frères aînés juifs accomplissent la tradition juive avec fidélité, sans se poser la question du ressenti.
On connait par le cœur
Le cœur est fait pour connaître Dieu et le prochain par l’amour ! Et nous savons que les saints, comme le prophète Elie, ont ressenti un violent amour pour le Seigneur. Aussi attendons-nous légitimement que se manifeste en nous un sentiment sincère, quelquefois bouleversant, à l’égard des personnes, divines ou humaines, à qui nous déclarons notre amour. Une maman qui dit à son enfant qu’elle l’aime éprouve un profond mouvement intérieur. Et il en est de même pour cet enfant quand il dit: « Maman, je t’aime! » C’est pourquoi nous avons constamment sous les yeux la sainte icône de la Mère de Dieu, l’icône de l’amour mutuel; et le Seigneur se laisse aimer comme un enfant par sa mère humaine… et Il est comme un enfant qui exprime, comme il le peut, quelquefois sans encore parler, son amour et sa confiance absolue… Le Christ nous apprend ainsi la voie de la prière. Ayez cette icône avec vous quand vous voulez prier.
La Prière du Nom
Ce qui pourrait vous aider, ce serait, d’une part, de dire les prières plus lentement, avec attention, de tout votre cœur, en croyant vraiment que le Christ est présent par son saint Esprit: si vous parlez à quelqu’un qui est présent, vous lui parlez en vérité. Ainsi, dans la prière, cela parait simple à dire, essayons de « penser à ce que nous disons »! Cet effort, au fond, normal, contribue à l’union de l’intelligence et du cœur.
D’autre part, sans négliger jamais les prières fixes qui nous viennent des saints prophètes (les psaumes de David, par exemple) et des saints Pères – ceux qui méprisent ces prières finissent par dévier -, essayez de dire la Prière du Nom de Jésus. Pour faire cela, il vous serait utile de vous adresser à une personne un peu expérimentée, car le risque de s’égarer est réel. Mais, ce n’est pas une raison pour renoncer avant d’avoir commencé : en effet, l’expérience de la Prière de Jésus nous permet de retrouver les prières fixes du patrimoine de l’Église d’une façon neuve et sincère. Ceci est vrai pour la divine liturgie elle-même: si nous pratiquions davantage la Prière du Nom, notre façon de célébrer, quelle que soit la place qui est la nôtre dans l’Église, serait très différente: beaucoup plus vraie, plus sincère, plus réelle, plus consciente de la présence du Christ en nous et devant nous, par le saint Esprit.
Les lectures
Quant aux lectures, il est difficile d’en conseiller. Il vaut mieux prier le plus souvent possible et faire l’expérience concrète de nos limites et de la grâce qui est en nous; et il vaut mieux un enseignement oral, adapté à notre « pointure ». En tout cas, la lecture quotidienne du saint Évangile est indispensable, si, toutefois, elle est précédée d’une prière au saint Esprit afin qu’Il illumine notre intelligence et notre cœur. En effet, sans l’aide du saint Esprit, nous ne pouvons communier à la Parole personnelle de Dieu. Si vous avez quelqu’un que vous considérez comme votre père ou votre mère spirituelle, c’est à cette personne qu’il appartiendra de vous conseiller une lecture.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix ,
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn
Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.
UN NOUVEL EVÊQUE SYRIAQUE ORTHODOXE POUR LA BELGIQUE, LA FRANCE ET LE LUSEMBOURG
Chers amis, Aloho m'barekh.
L'Eglise Patriarcale d'Antioche et de Tout l'Orient vient de donner à la France et la Belgique un nouvel Évêque.
Merci au Seigneur, origine de toutes les grâces!
Nous félicitons le nouvel élu.
Frères et soeurs de France et de nos missions africaines, prions pour le succès de son ministère !
Puisse le Seigneur le bénir surabondamment et la Mère de Miséricorde être à ses côtés comme elle le fût toujours pour le Christ Bon Pasteur !
Les prières du clergé de notre Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma et de ses fidèles en France et en Afrique, accompagneront Mor Georges pour que soit confortée l'orthodoxie de la Foi et se réalise pleinement l'unanimité du témoignage chrétien. Votre fidèlement en Notre-Seigneur.
+Mor Philipose,métropolite.
نهنىء سيادة الأسقف مار جرجس كورية، تعيينه مطرانا نائبا بطريركيا لأبرشية بلجيكا وفرنسا ولوكسمبورغ، بارخمور سيدنا الحبيب مار جرجس، ونصلي أن يمنحه الرب القوة والحكمة ليدير المرعيث بالتقوى ومخافة ربنا على الإيمان الأرثوذكسي القويم
We congratulate His Eminence Bishop Mar Georges Gawreh, appointed bishop Patriarchal Vicar for the Diocese of Belgium, France and Luxembourg, Barekhmor beloved abun 'ma'alyo Mor Georges, and we pray that the Lord gives him strength and wisdom to manage The Diocese with piety and fear of the Lord on the True Orthodox Faith. Amîn +
SI LE SEIGNEUR EXISTAIT, IL N'Y AURAIT PAS TOUTES CES CRUAUTES...
« Le Seigneur dit : “Sors (de la caverne) et tiens-toi sur la montagne, devant le Seigneur ; voici, le Seigneur va passer.” Il y eut devant le Seigneur un vent fort et puissant qui érodait les montagnes et fracassait les rochers ; le Seigneur n’était pas dans le vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre ; le Seigneur n’était pas dans le tremblement de terre. Après le tremblement de terre, il y eut un feu ; le Seigneur n’était pas dans le feu. Et après le feu une voix de fin silence. Alors, en l’entendant, Elie se voila le visage avec son manteau ; il sortit et se tint à l’entrée de la caverne. Une voix s’adressa à lui : “Pourquoi es-tu ici, Elie ?” ».(1 Rois 19 : 11 – 13)
Écouter sa voix intérieure
Dieu demande à Elie de sortir de la caverne, de ne pas rester cloîtrer en lui, de s’ouvrir au monde, à l’autre mais aussi à lui-même. Car Dieu ne se trouve pas uniquement dans les grandes théophanies prophétiques mais aussi dans une voix de fin silence, dans un faible murmure en soi. Cette voix de fin silence, ne serait-elle pas la conscience invitant à faire Alliance avec soi-même, avec les autres, avec Dieu ? Comment conclure cette triple alliance relationnelle ? Comment la pérenniser ? Cette alliance n’invite-t-elle pas à se poser la question essentielle du sens ultime de l’existence que Dieu pose comme en miroir au prophète, mais qui résonne en chacun de nous : pourquoi es-tu ici Elie ?
Si donc, il existe un Dieu désirant se faire connaître, où se placerait-il sinon dans notre moi le plus intime, d’où parlerait-il au quotidien sinon de l’intérieur, nous montrant la voie du Bien par notre conscience : « S’il existait hors de l’univers une puissance régissant tout, elle ne pourrait se révéler à nous comme étant l’un des faits au sein de l’univers, pas plus que l’architecte d’une maison ne saurait être un mur, un escalier ou le foyer de cette maison qu’il aurait construite. La seule façon dont nous pourrions espérer qu’elle se manifeste serait donc dans notre être intérieur, une influence ou un ordre nous incitant à adopter une certaine conduite. »[1]
Dieu n’existe pas car il y a trop d’injustices ?
Or, il nous faut constater que certains ne croient pas en Dieu, certains n’écoutent pas cette voix intérieure. L’argument principal de l’athéisme s’opposant à l’existence de Dieu est souvent l’évocation de l’existence du Mal, or il ne tient pas philosophiquement.
Car s’il est vrai que de manière superficielle, l’étalage des injustices et des cruautés quotidiennes semblent montrer qu’il n’existe pas de Dieu et certainement pas un Dieu bon comme le professe le christianisme, il faut sans doute revenir d’un pas en arrière dans le raisonnement. En effet, si l’on dit cela, c’est qu’on a, de fait, l’idée de ce qu’est la justice, de ce qu’est l’altruisme, la générosité, la miséricorde : « Mais d’où peut bien me venir cette idée de juste et d’injuste ? On ne peut définir une ligne courbe qu’en possédant la notion de ligne droite. À quoi est-ce que je comparais cet univers quand je l’appelais injuste ? Si tout le spectacle était mauvais et insensé de A à Z, pourquoi donc moi, acteur supposé, je réagissais si violemment contre ce spectacle ? »[2]
Dieu nous dirige vers le Bien
Dieu murmure donc en moi, me dirigeant vers le Bien et cela remet le christianisme dans sa juste perspective. Car le christianisme est intrinsèquement un combat contre l’oppression et contre l’injustice qui règne au-dehors et au-dedans. Le christianisme est ontologiquement un combat pour la Vie et pour l’Amour.
S’il base sa vie sur la prière, la contemplation et la force que Dieu voudra lui donner, le chrétien est avant tout un être d’action mettant ses dons et ses compétences au service des autres, des plus faibles et de la vérité.
Le vrai chrétien ne cède jamais aux préjugés et aux passions mais agit toujours avec équanimité et compassion. Ce qui ne l’empêche pas de mener d’épiques combats afin que règne la justice et que triomphe le Bien.
Le chrétien est le défenseur de la vie
À l’image du Christ, le chrétien est le défenseur de la vie, de la lumière et de l’amour de Dieu dans le monde contre les forces de haine et d’enténèbrement. L’ennemi contre lequel il lutte est celui du genre humain et les légions qu’il affronte portent les noms d’égoïsme, de culture de mort, d’iniquité, de haine, de cupidité, d’obscurantisme, de coercition et de mensonge. Au contraire d’une religion de la fuite, le christianisme est un état d’être, une disposition de l’âme de ceux qui ne craignent pas de s’exposer pour la défense de Celui qui est Vie.
Et les champs de bataille ne manquent pas en ce début du IIIemillénaire : exclusion, utilitarisme, chosification de l’être, culture mortifère, racisme, schisme entre les chrétiens, faim et pandémie dans le monde, persécutions, destruction de l’environnement, mise en place d’une culture matérialiste basée sur l’égoïsme et la compétition outrée, montée en puissance des intégrismes et de certaines dictatures… autant de visages que prend l’ombre aujourd’hui et qu’il faut combattre sans répit.
À chacun de trouver les champs de bataille où Dieu l’appelle
Et on ne peux que se rappeler des mots d’Etty Hillesum formalisant avec sensibilité ce que les Pères de l’Église appelait la synergie entre l’Homme et Dieu : « Je vais T’aider mon Dieu, à ne pas t’éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d’avance. Une chose cependant m’apparaît de plus en plus claire : ce n’est pas Toi qui peux nous aider, mais nous qui pouvons T’aider – et ce faisant nous aider nous-mêmes. »[3]
Le christianisme puise sa force dans la prière, les sacrements et la conscience de Dieu mais cette force s’exprime toujours par l’action aux services des autres. Cette action chrétienne pour l’Humanité, pour la Vie et la dignité des personnes peut revêtir une infinité de formes selon les charismes de chacun : action sociale, action humanitaire, politique, artistique, littéraire, enseignement… À chacun également de trouver sa Mission de Vie qui lui permette d’exprimer sa manière singulière d’agir en Dieu pour les autres.
[1] C.S.Lewis,Les fondements du christianisme,Ed. Aimé Viala, 2013, p 35
[3] Prière du dimanche matin, 12 juillet 1942, référence :Une vie bouleversée,Seuil 1985 et 1988, p. 166.
(Source:Aleteia)
TON ÂME A T-ELLE UN PRIX ?
1°nature de l'ame.
On connaît la valeur d'un objet à sa nature.« Qu'est-ce qu'une âme », une âme en état de grâce surtout ?
C'est un esprit infiniment plus précieux que toutes les créatures privées de raison, car pour elle « ont été créés le ciel, la terre et tout ce qu'ils renferment ».
C'est un esprit immortel « comme Dieu » : toutes les créatures matérielles se dissoudront en poussière, l'âme leur survivra.
C'est « un esprit capable de connaître les beautés et toutes les perfections de Dieu » : les êtres sans raison, si ravissants qu'ils soient, ne peuvent s'élever jusqu'à celui qui les a faits.
C'est un esprit libre : l'âme est maîtresse de ses actions « elle peut donner son amour à qui bon lui semble », et si elle le donne à Dieu, il exauce tous ses désirs.
C'est un abîme dont rien de créé ne peut combler les profondeurs. « Présentez-lui toutes les richesses et tous les trésors du monde, rien de cela ne la contentera. Dieu l'a faite pour lui, il n'y a que lui qui soit capable de remplir ses vastes désirs. En lui, elle a tous les biens et les plaisirs qu'elle peut souhaiter sur la terre et dans le ciel. »
C'est « un esprit que Dieu a créé à son image et ressemblance, afin de se sentir plus porté à l'aimer et qu'en la contemplant il se contemplât lui-même. Aussi lui donne-t-il les noms les plus tendres : il l'appelle son enfant, sa sœur, sa bien-aimée, son épouse, son unique, sa colombe ».
« L'occupation de l'âme ici-bas est la même que celle des anges dans le Ciel : servir et glorifier Dieu dans chacune de ses actions. »
Une âme en état de grâce « est l'objet des complaisances des trois Personnes divines ».
Elle sera un jour « lumineuse du bonheur de Dieu même », elle le verra face à face et « chantera ses louanges pendant des siècles sans fin ».
« Notre, âme est si noble » et si grande « que le bon Dieu n'a voulu la confier qu'à un prince de sa cour céleste ».
« Elle est si précieuse que, dans toute sa sagesse, le Fils de Dieu n'a point trouvé de nourriture qui fût digne d'elle que son corps adorable », point de breuvage qui lui convînt que son sang.
« Dieu l'estime tant, que, eût-elle été seule au monde, Jésus-Christ serait mort pour elle et aurait créé exprès pour elle son paradis. » « Vous m'êtes si agréable, dit un jour Nôtre-Seigneur à sainte Thérèse, que, quand il n'y aurait point de Ciel, j'en créerais un pour vous seule. »
«O mon corps, s'écrie saint Bernard,que vous êtes heureux de loger une âme ornée de si belles qualités !»
Tel est le prix de l'âme, que «Dieu a pleuré sa perte avant même d'avoir des yeux» et de s'être fait homme : « il a emprunté pour cela les yeux des prophètes ». Voyez : « Amos, fait retentir les rues et les places publiques de ses gémissements », et appelle les pécheurs à la pénitence. Jérémie se coupe les cheveux, il les jette loin de lui en signe de deuil et pousse vers le ciel des cris éplorés, parce que Dieu a abandonné son peuple prévaricateur (1). Joël pleure la désolation de Jérusalem comme un jeune homme la mort de son épouse (2). Ces prophètes — et tous ont été de même — ont pleuré au nom de Dieu les péchés de leur peuple et les âmes qui se perdaient. Ne les imiterons-nous pas ?
« On pleure la perte d'un procès, la mort d'un enfant, la privation d'un plaisir. » Qu'est-ce que cela en comparaison de la perte de son âme ?
Si vous sentiez, après votre péché, « l'étendue de votre malheur », vous seriez inconsolable. « Larmes précieuses, dit saint Bernard, mais que vous êtes rares ! »
Oh ! Mettons « tous nos soins à conserver la beauté de notre âme » ; faisons comme «les saints qui ont tant souffert » pour se sauver. (1) Jerem., VII, 29. (2) Joël, 1,8.
2°ce que notre ame a coûté a jésus-christ.
On connaît la valeur d'un objet à ce qu'il coûte, aux travaux que l'on accomplit, aux dangers auxquels on s'expose pour se le procurer.A ce second signe jugez du prix de votre âme.
Vous étiez les ennemis de Dieu, les esclaves du démon : qu'a fait le Fils de Dieu pour vous racheter ? Il est descendu du Ciel et « a pris un corps semblable au nôtre, il a épousé notre nature et ses infirmités sauf le péché » ; il a reposé à Bethléem, sur un peu de paille, il a fui en Égypte, il a obéi pendant trente ans à deux de ses créatures, il a répandu des larmes de sang au Jardin des Oliviers. Et maintenant « voyez-le pris, lié, garotté par ses propres enfants ; on l'attache à la colonne » de la flagellation, et les bourreaux se lassent à le frapper sans pouvoir lasser la patience de leur victime ; on le « couronne d'épines », et leurs pointes entrent douloureusement dans son front ; on l'oblige à porter le bois de son sacrifice, et chacun de ses pas est marqué d'une chute ; on le dépouille de ses vêtements et il s'étend lui-même sur le bois de sa croix ; on enfonce les clous dans ses pieds et dans ses mains, et il ne profère aucune parole de plainte ni de « murmure ». O mon âme, regarde ce que tu vaux : un Dieu a vécu dans le travail et la pauvreté, il est mort dans d'affreuses tortures pour te racheter : tu vaux le sang d'un Dieu.
Et toutefois Jésus ne s'en est pas tenu là. « Pour guérir notre âme quand elle a eu le malheur d'être blessée par le péché, pour la fortifier dans le combat, il a institué les Sacrements ; il s'est exposé lui-même à bien des outrages » en restant avec nous dans l'Eucharistie et en voulant y être notre nourriture. Pour nous guider dans la vérité, il a établi son Église et a chargé ses ministres de veiller sur nous avec une maternelle tendresse. Pouvait-il mieux nous montrer la valeur et la beauté de notre âme ?
« Comment se fait-il donc que nous en fassions si peu de cas » et que nous la défigurions par le péché ? O âme coupable, toi qui fus le sanctuaire de l'Esprit-Saint et de toutes les vertus, qu'es-tu devenue ? Le repaire du démon et de tous les vices. Oh ! Je conçois que Jésus-Christ ait pleuré sur toi : «Il a pleuré sur ton orgueil, en voyant que tu ne cherchais que les honneurs et l'estime du monde ; il a pleuré sur tes haines et tes vengeances, lui qui est mort pour ses ennemis ; il a pleuré sur tes impuretés, en voyant combien ce péché te déshonore et te plonge dans la boue. Il a pleuré sur tous tes crimes. »
Pleurons avec Jésus, faisons pénitence, purifions-nous dans les larmes de la contrition. Animés par les souffrances de Jésus-Christ, les martyrs ont enduré tous les tourments plutôt que de perdre leur âme : ils encomprenaient le prix, ils savaient combien Dieu l'aimait, quelle récompense il lui réservait pour l'éternité. Regardons la croix, nous aussi :elle nous dira ce que nous valons, et ni les biens, ni les plaisirs, ni la mort ne seront capables de nous faire vendre au démon une âme qui a tant coûté à Jésus-Christ.
3° CE QUE LE DÉMON FAIT POUR LA PERDRE.
Le démon,en effet,convoite notre âme,et c'est le troisième signe auquel nous en pouvons connaître le prix. Quand un objet excite universellement la jalousie, que tout le monde le désire ou s'efforce de l'acquérir, c'est une preuve évidente de sa valeur.
Or, que ne fait pas le démon pour s'emparer de notre âme ? Il la tente continuellement. Il nous tente par lui-même, par les mauvais exemples, par l'attrait des plaisirs, par les passions qu'il excite en nous : il met tout en œuvre pour nous faire tomber ; il fait sans relâche le siège de notre âme, et les soldats qu'il emploie pour y pénétrer sontl'orgueil, la vanité, la jalousie, la vengeance, l'impureté, le dégoût de la prière, le monde avec ses fausses maximes et ses voluptés mensongères. Que de mauvaises pensées il suggère, que de désirs honteux il fomente dans certains cœurs ! Repoussé, il revient à la charge et ne se décourage jamais. Il nous a attaqués tout seul et a essuyé une défaite : il attendra le moment opportun et fondra sur nous avec de nombreux renforts. Il n'épargne personne, « et les plus grands saints sont ceux qui ont été le plus tentés ».
'Pourquoi tous ces efforts ? Ah ! Il sait « la beauté et la valeur d'une âme, et il consentirait à souffrir deux enfers s'il le fallait, pourvu qu'à ce prix il réussît à l'entraîner avec lui. Si, après quatre mille ans de tentations, il nous gagnait, dit saint Augustin, il compterait pour rien toute sa peine. Il dit lui-même par la bouche d'un possédé, que, tant qu'il y aurait un homme sur la terre, il le tenterait, parce que, ajouta-t-il, je ne supporte pas que des chrétiens, après tant de péchés, puissent encore espérer le Ciel que j'ai perdu par une seule désobéissance ».
N'est-ce pas .une honte que le démon fasse plus pour perdre notre âme que nous ne faisons pour la sauver ? Et en effet, quelle estime pratique en avons-nous ? « Quand nos animaux sont dans l'écurie, nous leur donnons à manger ; nous avons soin de fermer les portes de crainte que les voleurs ne nous les prennent ; s'ils sont malades, nous allons chercher le médecin pour les soulager ; nous sommes touchés quelquefois jusqu'au cœur en les voyant souffrir. » Le faisons-nous pour notre âme ? Avons-nous soin de la nourrir par la grâce, par la fréquentation des sacrements ? Avons-nous soin d'en bien fermer les portes, de crainte que les voleurs ne lui ravissent la grâce ? Hélas ! Disons-le à notre confusion : nous la laissons périr de misère ; nous la laissons déchirer par nos ennemis, qui sont nos passions ; nous laissons toutes les portes ouvertes ; le démon de l'orgueil ou de la sensualité vient, il entre, il salit, il pourrit cette pauvre âme. « Ah !Pauvre âme, nous dit saint Augustin,que l'on t'estime peu de chose! Un orgueilleux te vend pour une pensée d'orgueil ; un avare pour une pièce de terre ; un ivrogne pour un verre de vin ; un vindicatif pour une pensée de vengeance ! »
« Nous venons de voir combien notre âme est quelque chose de grand, combien Dieu l'aime, combien il a souffert pour la sauver, les biens qu'il lui prépare dans l'autre monde, toutes les ruses, tous les pièges que le démon lui tend afin de la perdre ! Veillons donc sur nous » de peur d'être surpris ; « prions pour connaître nos tentations », et avoir la force d'y résister ; combattons les tentations d'orgueil « en nous humiliant et en nous abaissant devant Dieu », les tentations contre la sainte vertu « en tâchant de mortifier notre corps et tous nos sens », les tentations de dégoût dans nos prières en en faisant encore davantage et avec une attention plus soutenue ». Heureux qui aura sauvé son âme : il possédera Dieu toute l'éternité.
Sermon sur leIXedimanche après Pentecôte.Les larmes de Jésus.(Curé d’ARS)