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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 16:27

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POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Oeuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection –

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour – 8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui.

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

__________________________

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FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable.

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

 

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

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L'offrande pour l'inscription à la

Messe perpétuelle

célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières)

pour les défunts de vos familles ou de vos amis en notre

Monastère métropolitain et que vous inscrivez à notre

 

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"Fraternité de prière pour les défunts"

est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.

 

ADRESSE

pour demandes de Messe et inscription de vos défunts à notre "FRATERNITE DE PRIERE POUR LES DEFUNTS"

(Dyptiques):

 

Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ô Mère de Miséricorde, intercédez pour nos défunts, que purifiés par l'Amour Divin, ils reposent dans le Christ ressuscité notre Chef en l'attente de la résurrection finale lorsque toutes choses seront récapitulées en Lui !

_________________

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Prière à Saint Joseph pour nos défunts

Saint Joseph, Toi qui est mort entre  les bras du Verbe de Vie qui prit chair de ta virginale épouse, tu étais entouré de Jésus et de Marie, inséparable et pourtant séparé par la mort, ta confiance en Jésus t'a fait passer vers le Père 
dans la Paix et la certitude du Salut: 


Ô toi dernier des Patriarches, entré dans le sein d'Abraham 
avec la bénédiction de Jésus , tes yeux ont vu le Salut ! 


Tu as attendu et espéré la Résurrection dans la Foi la plus éclairée, 
la plus confiante, la plus unie à la Volonté divine.

 

Nous te confions nos défunts, nous te confions telles personnes : 
( les nommer) 
mène-les avec Marie vers Jésus notre résurrection.

 
Qu'ils soient accueillis dans l'intimité de la Trinité Sainte avec la multitude des des frères et soeurs de Jésus-Christ, la multitude des Rachetés. 
Obtiens-nous la grâce  de la Foi et de l'Espérance, par ton exemple, console-nous des séparations  et maintiens-nous  
dans l'Espérance.
 

Amîn

 

 

 

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  Nous avons l'impression de ne pas savoir prier  
"Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui êtes aux Cieux, que Votre  nom soit sanctifié ; que Votre règne arrive ; que Votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel…" (Mt 6, 9-10)
Notre vie de prière , pour beaucoup de Chrétiens, s'apparente souvent à une série de frustrations : Il ont l'impression de ne pas savoir prier, d'avoir l'esprit ailleurs, d'attendre désespérément des consolations, des sensations qui ne viennent pas.

D'aucun regrettent de ne pas connaître l'expérience de tel ou tel grand mystique, de telle personne qui, elle, semble avoir découvert le secret de la prière ?

  Mais la prière est plus simple que nous l'imaginons !  
Est-ce que nous ne nous faisons pas illusion sur ce que devrait être une "bonne" prière ?

Notre Seigneur Jésus-Christ, nous apprend à prier, non pas à travers de grandes envolées ou de grands discours, mais avec des mots simples, ordinaires, d'une banalité presque déroutante… La prière est plus simple que nous l'imaginons ! Reprenons ces mots que le Seigneur nous a donnés.

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je choisis de dire une prière simple, ordinaire. Je peux par exemple réciter un "Notre Père" en m'attachant au sens des paroles. Même si j'ai l'impression de ne pas ressentir grand-chose, de pas "savoir y faire", je remercie le Seigneur : ma pauvre prière touche le Seigneur Dieu, soyons-en sûr, c' est une vraie prière !

Changer le monde avec un oui 

The Annunciation ~ You are the beginning of salvation for all of us on earth,  Virgin Mother of God. For the great Archangel Gabriel, God's minister, Was sent from heaven to stand before you to bring you joy: Therefore, we all cry to you: Rejoice, O unwedded Bride.  www.theorthodoxicon.com:

Avez-vous des objectifs spirituels pour cette nouvelle année ? Si c’est le cas, suivre l’exemple de Marie peut vous aider. Elle est passée du statut de future mariée ordinaire à celui de femme devant relever un défi spirituel éprouvant. 

Lorsque Marie accepta cette grossesse miraculeuse, elle savait probablement que personne ne la croirait. Si Joseph avait décidé de ne pas l’épouser, elle aurait été humiliée publiquement. Elle était déterminée à sacrifier sa propre réputation pour répondre à l’appel de son destin…

La plupart d’entre nous a des rêves et des idées précises sur la façon dont l’année 2017 devrait s’écouler. Mais si rien ne se passe comme prévu, et que tout change en un clin d’œil ? Marie est ouverte aux changements dans sa vie personnelle.

Marie a risqué sa vie en acceptant cette maternité hors du commun et elle ne fut plus jamais la même. Elle a changé l’Histoire en s’engageant à grandir personnellement et spirituellement. Il est incroyable de voir à quel point chacun d’entre nous peut changer le monde, simplement en ayant le courage de dire « oui ».

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Dans la maison de Nazareth, la vie de prière en famille  

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

 

J. Tcheurekdjean:

 

La prière de protection : Auguste Reine des cieux.

Auguste Reine des Cieux, 
Souveraine Maîtresse des Anges, 
Vous qui, dès le commencement, avez reçu de Dieu le pouvoir et la mission d'écraser la tête de Satan, nous Vous le demandons humblement : 
envoyez vos légions célestes pour que, 
sous vos ordres et par votre puissance, 
elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l'abîme.

“Qui est comme Dieu ?”

O bonne et tendre Mère, Vous serez toujours notre amour et notre espérance! 
O divine Mère, envoyez les Saints Anges pour me défendre et repousser loin de moi le cruel ennemi!

Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous!

Historique de la prière :

“Le 13 janvier 1864, le vénérable père Louis Cestac (fondateur de la Congrégation des « Servantes de Marie », décédé en 1868), accoutumé aux bontés de la Très Sainte Vierge Marie, fut subitement frappé comme d’un rayon de clarté divine. 
Il vit des démons répandus sur la terre, y causant des ravages inexprimables. 
En même temps, il eut une vision de la Très Sainte Vierge Marie. 
Cette bonne Mère lui dit qu’en effet les démons étaient déchaînés dans le monde, et que l’heure était venue de la prier comme Reine des Anges, et de lui demander d’envoyer les légions saintes pour combattre et terrasser les puissances de l’enfer”.

" Ma Mère, dit le prêtre, vous qui êtes si bonne, ne pourriez-vous pas les envoyer sans qu’on vous le demande ?
- Non, répondit la Très Sainte Vierge, la prière est une condition posée par Dieu même pour l’obtention des grâces 
– Eh bien ma Mère, reprit le prêtre, voudriez-vous m’enseigner vous-même comment il faut prier ? – Et il reçut de la Très Sainte Vierge Marie la prière : « Auguste Reine ».

Mon premier devoir, écrit l’abbé Cestac, fut de présenter cette prière à Mgr Lacroix, évêque de Bayonne, qui daigna l’approuver.

Ce devoir accompli, j’en fit tirer 500 000 exemplaires, j’eus soin de les envoyer partout ». 
“Nous ne devons pas oublier de dire que, lors de la première impression, les presses se brisèrent par deux fois”.

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Septième Jour

Prions pour les pauvres âmes qui éprouvent beaucoup de répugnance à obéir.

Saint Joseph était soumis à tous les ordres qu’on lui donnait

Soumis au prince qui l’appelle à Bethléem, et il obéit malgré la peine qu’il dut éprouver en voyant Marie fatiguée. Soumis à l’Ange qui l’envoie en Egypte, et il obéit malgré la perte qu’il devait subir dans son travail : Dieu le veut ! se disait-il à chaque ordre reçu, accomplissant sa volonté.


Ce qu’on nous commande n’a jamais pour nous les résultats pénibles qu’essuya S. Joseph. Comme lui, sachons dire : Ce commandement me dérange, m’ennuie, me fatigue, mais Dieu le veut : accomplissons sa volonté !
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Pourquoi vis-tu dans la négligence, mon âme, asservie au péché ?

hiérarchie céleste:

- Pourquoi ne vas-tu pas vers Celui qui peut te guérir ?

- Voici le temps favorable, voici le vrai jour du salut

- Lève toi.

Lave ton visage dans les larmes du repentir - allume ta lampe à l'huile de la bonté - Que tu puisses trouver près du Christ le pardon et le grand amour.

Comblés au matin de Ta miséricorde, Seigneur, nous avons été dans la joie et l'allégresse, tous les jours de notre vie.

Nous avons été remplis de joie, à la place des jours où Tu nous avais humilié, des années où nous connûmes le malheur.

Jette les yeux sur Tes serviteurs et sur Tes oeuvres, et guide leurs fils.

Pourquoi vis-tu dans la négligence, mon âme, asservie au péché ?

- Pourquoi ne vas-tu pas vers Celui Qui peut te guérir ?

- Voici le temps favorable, voici le vrai jour du salut

- Lève toi.

Lave ton visage dans les larmes du repentir - allume ta lampe à l'huile de la bonté - Que tu puisses trouver près du Christ le pardon et le grand amour.

Que la splendeur du Seigneur notre Dieu soit sur nous ; dirige l'oeuvre de nos mains.

Tes martyrs, Seigneur, imitant les ordres des anges - résistèrent aux tourments comme des Incorporels - Ils n'avaient que l'espoir de la réjouissance des biens promis

- Par leurs prières, Christ notre Dieu - Donne à la paix à ce monde qui est l'oeuvre de Tes mains, et à nos âmes le grand amour.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Nous te disons bienheureuse, Vierge Mère de Dieu - et nous te glorifions, fidèles, nous te le devons - cité inébranlable, rempart indestructible - ferme protection et refuge de nos âmes.

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Si vous ne parvenez pas à être un artisan de paix, au moins, essayez de ne pas semer la discorde.
(Saint Isaac le Syrien )

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

 

LA SAINTE LUMIERE A JERUSALEM

 

Tous les Orthodoxes connaissent l'existence de la cérémonie pascale pendant laquelle le Prêtre allume son cierge à la lampe à huile du Sanctuaire et en chantant le cantique "Venez, recevez la lumière" il distribue la lumière pascale aux fidèles.

 

Cette cérémonie religieuse se passe à Jérusalern dans l'Eglise Orthodoxe de la Résurrection, où se trouve le St. Sépulcre d'une façon telle qu'elle bouleverse les âmes des Chrétiens.

 

Le Samedi Saint, à midi, le Patriarche Orthodoxe de Jérusalem, ou un autre Archevêque Orthodoxe, entre dans le Saint Sépulcre, il récite des prières spéciales et attend. L'attente est tantôt longue, tantôt courte. Dans l'Eglise, qui est dans l'obscrité, la foule des fidèles répète continuellement à haute voix: "Seigneur aie pitié" (Kyrie Eleison). A un certain moment la Sainte Lumière jaillit du fond du Saint Sépulcre d'une façon surnaturelle, miraculeuse et allume la petite lampe à huile qui s'y trouve.

 

L'Archevêque après avoir lu certaines prières allume les deux faisceaux de 33 cierges qu'il tient et ensuite il distribue la Sainte Lumière aux milliers de fîdèles qui la reçoivent avec grande émotion, au bruit des carillons de cloches, des acclamations, dans un enthousiasme effréné.

 

La Sainte Lumière n'est pas seulement distribuée par l'Archevêque, mais elle agit aussi toute seule. Elle apparaît en dehors du St Sépulcre ayant une lueur d'une nuance totalement différente de la lumière naturelle. Elle étincelle, elle court comme un éclair, vole comme une colombe autour du baldaquin du St Sépulchre et allume les lampes à huile qui pendent éteintes devant le baldaquin. Elle tourbillonne d'un bout à l'autre de l'Eglise de la Résurrection, elle va à certaines de ses chapelles, comme par exemple celle du Calvaire, qui se trouve au-dessus du baldaquin du St. Sépulchre et allume leurs lampes à huile. Elle allume aussi quelques cierges que tiennent certains chrétiens. En effet il y a des pélerins très pieux qui, chaque fois qu'ils ont assisté à cette cérémonie, ont vu leurs cierges s'allumer tous seuls !

...

Cette lumière divine présente aussi quelques particularités : Dès son apparition elle a une nuance bleuâtre et ne fait pas de brûlure. Aux premiers instants de son apparition on peut lui faire toucher le visage, la bouche ou les mains sans aucun mal. Cela est une preuve de sa provenance divine et surnaturelle. Il faut noter aussi qu'elle apparait seulement par l'invocation d'un Archevêque Orthodoxe. Chaque fois que des prélats hétérodoxes ont essayé de la faire paraître, ils ont échoué.

L'apparition de la Sainte Lumière est un évènement qui a lieu chaque année devant des milliers de témoins visuels. Personne ne peut le contester. Par contre cet évènement miraculeux peut fortifier ceux qui ont une foi faible. Il y a des cas récents très émouvants de quelques Juifs qui ont cru au Christ après avoir vu la Sainte Lumière et qui disaient à leurs compatriotes : "Qu'attendez-vous encore le Messie ? Le Messie est venu."

 

Cette vie de Saints est tirée du : "Triode de Carême", Diaconie Apostolique 1993

 

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 09:42

 :

"...When all men become saintly, no special leaders will be needed: no authority, no state, no law, no punishment."
St. Nikolai Velimirovic

Ce Lundi 6 Mars, c'est le second Lundi du Grand Carême

(sawme rabo/valiya nombu),

conformément au Calendrier de l'Eglise Malankare Orthodoxe.

Voici les Lectures du jour:

Matin:
Genèse 35: 1 - 5
II Samuel 16: 5-12
Osée 2: 21-3: 5
Saint Jacques 4: 7-5: 6
I Timothée 2: 1-15
Saint Luc 6: 27-36

Holy Face:

This Monday March 6th is the 'Second Monday' of the Great Lent (sawme rabo/valiya nombu) according to the liturgical calendar of the Syriac Orthodox Church.

We are now in the Second week of the Great Lent.

In St. Luke's Gospel, our Lord and saviour Jesus Christ instructs His disciples on how a true believer should behave. Christ says "But I say unto you which hear, Love your enemies, do good to them which hate you" This is a very powerful command, one which isn't easily followed. But to be a Christian is to be selfless, to put others before ourselves & "unto him that smiteth thee on the one cheek offer also the other" Christ specifically says "to those who hear" because there are many who boast of their faith, but when commanded to act in a way that puts themselves second, the instruction falls on deaf ears. At first glance, we can easily claims to follow all these instructions but only upon deep reflection do we understand the magnitude of what Christ asks from us.Today let us ask 'Lord, what wilt thou have me to do?'

The Holy Bible readings for this day are:

Morning:
Genesis 35: 1 - 5
II Samuel 16: 5-12
Hosea 2:21-3: 5
St. James 4: 7-5: 6
I Timothy 2: 1-15
St. Luke 6:27-36

Tone of the Day: 2

author, Ivanka Demchuk  Ukraine:

  Comme on se retrouve !  
« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, et tous les anges avec lui, alors il siégera sur son trône de gloire. »
Cet épisode évangélique nous montre le Christ juge, séparant les brebis des chèvres, les justes des mauvais.

Ceux qui reçoivent en héritage le royaume des cieux sont ceux qui ont concrètement pratiqué la charité : 

« J'avais faim et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger et vous m'avez accueilli ; j'étais nu et vous m'avez habillé… »

Cela ne vous rappelle rien ?

Nous retrouvons ici les œuvres corporelles de miséricorde .

  Qu'avons-nous fait des grâces reçues pour les partager avec nos frères ?  
Combien de grâces n'avons nous reçues de nos prêtres, de nos frères et soeurs engagés dans la mission qui incombe à notre Métropolie (Archidiocèse)?

Que faison-nous pour prendre nos responsabilité à la vie de ce Diocèse, de cette Eglise Métropolitaine, en France et en Afrique ? ...

Attendons-nous de tout recevoir d'autrui sans rien donner? ...Il y aurait ceux qui n'ont que des devoirs (Qu'ils accomplissent avec amour) et ceux qui n'auraient que des droits (Induisant  par leur inertie, voir leur désengagement, le refroidissement de l'Amour chez les premier et, à long terme, leur retrait...)....

Que de dévouements de tous les instants, que de proximités fraternelles qui ne rencontrent qu'ingratitudes et indifférences !...

Nous avons tous reçu beaucoup du Seigneur à travers notre évêques, nos quelques prêtres,nos frères fidèles laics engagés bénévolement dans le fonctionnement du Diocèse.

QUE FAISONS-NOUS CONCRETEMENT POUR APPORTER NOTRE CONTRIBUTION A L'EDIFICATION DE "LA MAISON COMMUNE", DE LA FAMILLE ?

Nous avons reçu, sachons donner... Faisons mémoire des grâces reçues à l'intérieur de notre Eglise Métropolitaine Syro-Orthodoxe Francophone pour les réactualiser, en vivre et partager !

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je fais mémoire d'une grâce que le Seigneur m'a accordée ces derniers temps, au cours de l'année écoulée de vie dans notre famille Diocésaine, ou même à une époque plus lointaine. Je ne cherche pas à la réactiver artificiellement : on ne met pas la main sur les dons de Dieu ! Mais j'en remercie le Seigneur du plus profond de mon cœur et vois comment cette grâce reçue peut orienter ma journée et, si possible m'engager davantage à répondre Amour pour Amour.

Resurrection - contemporary icon:

Par St Syméon le Nouveau Théologien

(v. 949-1022), moine grec 
Chapitres théologiques, gnostiques et pratiques, § 92s (trad. SC 51, p. 110 rev.) 

 

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Si quelqu'un donne une obole à quatre-vingt-dix-neuf pauvres, et puis injurie, frappe ou renvoie un seul qui reste les mains vides, sur qui retombe ce traitement, sinon sur celui qui a dit, qui ne cesse de dire, et qui dira un jour :

« Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » ?...

Il est en effet dans tous ces pauvres, celui qui est nourri par nous en chacun des plus petits.

Pareillement, si quelqu'un donne aujourd'hui à tous tout le nécessaire et demain, alors qu'il peut encore le faire, négligera des frères et les laissera périr de faim et de soif et de froid, c'est comme s'il avait laissé mourir et méprisé celui qui a dit :

« Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait »... 

Si le Christ a daigné prendre le visage de chaque pauvre, s'il s'est identifié à tous les pauvres, c'est pour que personne parmi ceux qui croient en lui ne s'élève au-dessus de son frère..., mais qu'il l'accueille comme le Christ, l'honore et utilise toutes ses ressources pour son service, comme le Christ a versé tout son sang pour notre salut...

Peut-être que tout cela semblera pénible à beaucoup et il leur semblera raisonnable de se dire :

« Qui peut faire tout cela, soigner et nourrir tous ceux qui en ont besoin et ne négliger personne ? »

Mais qu'ils écoutent saint Paul qui déclare :

« La charité du Christ nous presse, quand nous pensons qu'un seul est mort pour tous, et qu'ainsi tous ont passé par la mort »

(2Co 5,14).

"...Lorsque tout le monde sera devenu saint,

alors il n'y aura plus besoin de dirigeants particuliers :

plus d'autorité,

plus d'État,

plus de loi,

plus de sanctions."
(Saint Nicolas Velimirovic )

Sainte Geneviève : un spectacle missionnaire

SAINT(S) DU JOUR:

Le 6.III.2017:

 

Saintes Perpétue et Félicité
Martyres († 203)

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P

erpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave.

Elles  avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage.  L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des  catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature,  Saturnin, Révocat et Secondule. Pendant plusieurs mois, ils connurent la  prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans  l'incertitude du sort exact qui les attendait.

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Félicité  était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père  de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom  de l'amour maternel. Quant à Félicité, elle mit au monde une petite  fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était  martyrisée et l'enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville.

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Comme  leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du  cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse.  Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères  torturées. On les acheva en les égorgeant.

 

Selon les « acta » de leur martyre, des témoins disaient : « Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie. »

 

Le  culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité :  leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait  qu'elles fussent des catéchumènes les font figurer en tête des martyres  mentionnées dans la première prière eucharistique de la liturgie latine.

Elles sont fêtées par les Église d'Orient le 1er février.

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Saint Fridolin,

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Père-Abbé du monastère Saint-Hilaire de Poitiers et du monastère de Säckingen en Allemagne.

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Tropaire ton 4

Venu d'Irlande, tu te fixas à Poitiers,
Puis, guidé par saint Hilaire, tu partis 
Pour évangéliser l'Alsace et la Lorraine. 
Enfin le saint te fit t'installer sur une île 
Du lac de Constance où tu fis deux monastères. 
Saint Fridolin, prie Dieu qu'Il ait pitié de nous !

http://orthodoxievco.net/ecrits/…/synaxair/mars/fridolin.pdf

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MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Sixième Jour

Prions pour les pauvres âmes qui éprouvent beaucoup de répugnance à obéir.

Saint Joseph était soumis à tous les ordres qu’on lui donnait

Soumis au prince qui l’appelle à Bethléem, et il obéit malgré la peine qu’il dut éprouver en voyant Marie fatiguée. Soumis à l’Ange qui l’envoie en Egypte, et il obéit malgré la perte qu’il devait subir dans son travail : Dieu le veut ! se disait-il à chaque ordre reçu, accomplissant sa volonté.

Ce qu’on nous commande n’a jamais pour nous les résultats pénibles qu’essuya S. Joseph. Comme lui, sachons dire : Ce commandement me dérange, m’ennuie, me fatigue, mais Dieu le veut : accomplissons sa volonté !

 

 

Le Rosaire lui a permis de ne pas devenir fou ! 

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Un jeune soldat américain était jeté sans ménagement dans une prison étouffante en pleine jungle gisait sur le sol sale, à demi-conscient. Il était régulièrement frappé, toutes les heures. Cette brutalité constante venait sans justification, sans pitié, sans fin.

Et pourtant… Cloué au sol il avait tracé un dessin par terre d’un doigt tremblant, une croix. Alors, presque imperceptiblement, ses lèvres mises à murmurer : Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous… et chaque jour il méditait les mystères joyeux douloureux et glorieux du Rosaire. C’est ce qui lui a permis de ne pas devenir fou dans ces temps d’une incompréhensible dureté !

Juste après ma conversion au catholicisme, je pensais que le Rosaire était juste une prière de dévotion belle et profonde. C’est le témoignage poignant de ce soldat qui m’a fait comprendre que c’était beaucoup plus. C’est une prière pendant lequel les mots s’effacent peu à peu pour nous faire entrer « dans le silence de l’amour divin ».

Ce soldat torturé a réalisé que le Rosaire était une rencontre avec le Seigneur, qui lui a permis de rester en vie. Et si nous percevions le Rosaire de la même façon ?

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Le chapelet des sept joies de Marie  

Tod Worner

Médecin, catholique converti. Ecrit pour le blog A Catholic Thinker.

Aleteia

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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POURQUOI LA PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS EN CARÊME ?

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Alors que nous sommes engagés à nous dévouer davantage à notre prochain par les "Oeuvres de Miséricordes" pendant le Carême, notamment en prenant effectivement part à nos responsabilités à l'intérieur du Diocèse, de la Paroisse..., nous sommes également invités à ne pas négliger nos frères défunts qui nous ont précédés dans le temps sur le chemin d'éternité, le chemin de l'Eglise...

Foi dans la résurrection –

Le jour du grand Retrait (Shabbat, Septième jour), le Seigneur de gloire est descendu par son âme dans les enfers (Shéol) et en a tiré les morts de tous les siècles depuis Adam et Ève (cf. icone du Samedi saint).

Tout samedi est associé à ce « repos » divin qui précède la Résurrection.

La victoire sur la mort a eu lieu dès le vendredi, par la mort volontaire du Verbe Créateur, et le samedi quand Il vint dans le royaume des morts en tant que Maître de la vie : elle a été manifestée de façon glorieuse au petit matin du troisième jour – 8ème Jour et Jour Un.

Prier pour les défunts le samedi atteste la Résurrection, ainsi que la glorieuse descente du saint Esprit, et, donc, le sens nouveau de la mort corporelle :

« leur âme jouira du repos bienheureux ! »,

« Heureux ceux que Tu as élus, que Tu as pris, Seigneur, avec toi ! ».

Lignée des ancêtres

Comme l’exprime surtout le premier de ces samedis, la prière inscrit les vivants dans la famille des justes de tous les temps et de tous les lieux, suivant une impressionnante généalogie spirituelle.

La prière pour les défunts atteste l’unité dans la Foi à travers les siècles, elle participe à "guérir" les blessures généalogiques qui peuvent impacter nos vies.

Intercession

La communauté des croyants est l’avocate des défunts et agit pour le soulagement de leurs peines :

« à Vos serviteurs défunts, accordez, Seigneur, le repos ! » ; « pardonnez-leur tout péché volontaire et involontaire ».

L’Église prie pour le pardon des défunts et leur accueille au Paradis, dans l’attente de la Résurrection universelle.

D’après le témoignage de certains saints (Macaire le Grand), la prière pour les défunts allège les souffrances de ceux qui se sont endormis dans leurs péchés ; elle peut les arracher à l’enfer.

Cette prière est indispensable car les défunts ne peuvent rien pour eux-mêmes : ils dépendent totalement de la miséricorde divine et de l’amour que la communauté leur manifeste dans la prière de supplication.

Le Christ-Tête

En lui, tous ceux, vivants et défunts, qui mettent leur espoir en lui et qui le confessent vrai Dieu et vrai Homme, sont en communion.

Le Fils unique et Verbe de Dieu s’est fait par l’Incarnation, le Chef de tous.

Toute l’humanité est en lui.

Quand nous lui confions les défunts, nous reconnaissons sa seigneurie sur eux et l’unité de l’humanité en lui.

La prière souligne, de plus, l’unité de la communauté des croyants :

unité de foi, d’espérance et d’amour.

Une grande chaleur se dégage de l’Église envers ses propres membres, membres du Christ, qu’ils soient justes ou pécheurs.

La prière pour les défunts donne une place importante tout d'abord à l'intercession de la Mère du Verbe de Dieu qui s'incarna en elle par la puissance du Saint Esprit, mais aussi aux martyrs et aux autres saints, qui qui s'unissent aux vivants afin d'intercéder pour ceux qui se sont endormis .

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FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS ,

POURQUOI ?

 

La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père,

comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).

 

 

C'est un bien spirituel inestimable. 

ELLE N'A PAS DE PRIX!

 

Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts,vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :

 

 

En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie (Archidiocèse) de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".

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L'offrande pour l'inscription à la 

Messe perpétuelle 

célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) 

pour les défunts de vos familles ou de vos amis en notre

Monastère métropolitain  et que vous inscrivez à notre 

"Fraternité de prière pour les défunts" 

est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.

 

ADRESSE

pour demandes de Messe et inscription de vos défunts à notre "FRATERNITE DE PRIERE POUR LES DEFUNTS"

(Dyptiques):

 

Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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Ô Mère de Miséricorde, intercédez pour nos défunts, que purifiés par l'Amour Divin, ils reposent dans le Christ ressuscité notre Chef en l'attente de la résurrection finale lorsque toutes choses seront récapitulées en Lui !

 

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)

On Sunday March 5th 2017 Archbishop His

Eminence Mor Georges Kourieh was installed as

the Patriarchal Vicar of Belgium, France and

Luxembourg for the Syriac Orthodox Church.

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The installation ceremony (Suntroniso) of HE Mor Georges Kourieh took place at Mor Izozel Syriac Orthodox Church Brussels, Belgium. It was attended by multiple Prelates from the Syriac Orthodox Church and sister churches, dozens of priests and thousands of faithful from across the Syriac dioceses in Europe.

Axios! Axios! Axios! 
Barekmor Sayidna Georges Congratulations Abun mal'yo! We wish Your Eminence all the best on this blessed day & pray that you are kept in good health to shepherd the Syriac Orthodox faithful in the Patriarchal Vicariate of Belgium, France and Luxembourg.

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Le dimanche 5 mars 2017, l'archevêque Mor

Georges Kourieh a été installé en tant que

Vicaire Patriarcal de la Belgique, de la France et

du Luxembourg pour l'église Syriaque

Orthodoxe  d'Antioche et de Tout l'Orient.

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Chers amis. Aloho m'barekh

Pendant que nous célébrions le deuxième dimanche du Grand Carême, se déroulait la cérémonie d'installation (suntroniso) de Son Eminence  Mor Georges Kourieh en

l'église Syriaque Orthodoxe de Bruxelles en Belgique.

Il a été assisté par plusieurs prélats de l'église Syriaque-Orthodoxe (De l'Eglise Patriarcale) et d'Eglises sœurs, des dizaines de prêtres et des milliers de fidèles d'autres diocèses Syriaques Orthodoxes  en Europe.

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"Axios! Axios! Axios! 
Barekmor Sayidna  !" 

Comme nous l'avions exprimé lors de sa nomination et de sa Consécration épiscopale, notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone, née de l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe Malankare, assure Son Eminence le nouveau représentant de l'Eglise Patriarcale* de nos prières ferventes pour le succès de sa mission et pour l'unanimité du Témoignage Chrétien. 

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Nous demandons, une fois de plus, à nos clercs et fidèles en France et en Francophonie de prier pour ce nouveau Vicaire Patriarcal dans l'amour du Christ Tête de l'Eglise et de Ses frères, lesquels sont trop souvent malmenés par nos divisions, manques d'unanimité et divisions qui sont hélas le fruit des orgueils humains.

Votre fidèlement, à l'exemple des Saints Pères, dans le Service du Seigneur et du bien de vos âmes.

+Mor Philipose, métropolite, Chandai ce 5.III.2017

 

*L'Eglise Patriarcale, Syriaque-Orthodoxe d'Antioche et de Tout l'Orient est et demeurera l'Eglise-mère de toute Eglise locale de Tradition Syro-Orthodoxe dans le monde. Comme Eglise-source, nous lui devons tous amour et respect.

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L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout

 

Dear friends. Aloho m'barekh

While we were celebrating the second Sunday of Lent, there was the installation ceremony (suntroniso) of His Eminence Mor Georges Kourieh in

The Syriac Orthodox Church of Brussels in Belgium.

He was assisted by several prelates of the Syriac-Orthodox Church and Sister Churches, dozens of priests and thousands of faithful from other Orthodox Syriac dioceses in Europe.
"Axios, Axios, Axios!
Barekmor Sayidna! "

As we expressed during his appointment and his Episcopal Consecration, our local Syro-Orthodox Francophone Church, born of the missionary impulse of the Syrian Orthodox Malankare Church,  assures His Eminence the new representative of the Patriarchal Church * of our fervent prayers for the success of his mission and for unanimity Of the Christian Testimony.

Once again, we ask our clerics and faithful in France and in the Francophonie to pray for this new Patriarchal Vicar in the love of Christ the Head of the Church and His brothers, who are too often mistreated by our divisions, Lack of unanimity and divisions which are, alas, the fruit of human pride.

Your faithfulness, following the example of the Holy Fathers, in the service of the Lord and the good of your souls.

+ Mor Philipose, Metropolitan, Chandai ce 5.III.2017

* The Patriarchal, Syriac-Orthodox Church of Antioch and All the East is and will remain the mother church of any local Syrian-Orthodox Church in the world. As the Church-source, we owe her all love and respect.

 

Fêtes Religieuse et Société Laïque...

Coptic Art Revealed:

Par Madame Elisabeth Berh-Sigel : 

Conférence donnée le 12 février 1989
à la Fraternité d’Abraham,
organisme de dialogue interreligieux à Paris

Comment célébrer les fêtes religieuses, comment vivre l’« an de grâce du Seigneur » – pour reprendre le titre du livre récemment publié d’un spirituel orthodoxe [un Moine de l’Église d’Orient, père Lev Gillet] – alors que nous sommes investis de toutes parts par le climat laïque d’une société et d’une culture sécularisées ? La question se pose aux croyants, quoique de façon différente, à l’Ouest comme à l’Est, dans tous les pays techniquement développés où triomphe une civilisation technico-scientifique, dans les sociétés capitalistes comme dans les régimes socialistes. Le défi est adressé aux juifs et aux musulmans comme aux chrétiens. Nous sommes réunis aujourd’hui pour voir comment nos différentes communautés religieuses réagissent à cette question, afin d’examiner si pour tous elle pose les mêmes problèmes, les invitant à une prise de conscience commune de l’essentiel, qui constitue l’unique nécessaire. À l’occasion de cette prise de conscience, j’apporte ici les réflexions et le témoignage d’une chrétienne orthodoxe qui vit en France.

Laïcité et sécularisation

Les communautés orthodoxes en France ont largement bénéficié du principe de laïcité de l’état. Il leur a permis de s’implanter et de se développer en France dans un climat de liberté dont les Églises orthodoxes ont rarement joui ailleurs, ni dans les états où l’orthodoxie est la religion officielle, ni là où elle est combattue ou à peine tolérée, au nom de l’idéologie totalitaire marxiste.

La laïcité est la neutralité de l’état républicain par rapport à toute religion, avec plus ou moins de souplesse ou de rigidité. Elle bannit la religion des services dont l’état assume la responsabilité, telle l’éducation nationale. Mais en revanche, désacralisant et déconfessionnalisant l’état, elle assure la liberté de conscience ainsi que, pour toutes les formes de vie religieuse y compris celles qui sont minoritaires, la possibilité de se développer selon leur genre propre. Sous le régime de la laïcité, des dizaines de paroisses et de lieux de culte orthodoxe ont pu s’ouvrir en France et la théologie orthodoxe y a connu un renouveau qui a fécondé l’ensemble de la pensée chrétienne.

Entre laïcité et sécularisation, il y a une relation certaine. Mais le premier terme concerne surtout les relations entre l’état et les institutions religieuses. Le second terme désigne un phénomène culturel beaucoup plus complexe et plus varié. La sécularisation est liée à la prédominance, voire même à un certain impérialisme, de la raison instrumentale qui permet à l’homme de s’affirmer " maître et possesseur de la nature " selon la célèbre expression de Descartes. La sécularisation implique un nouveau rapport à la réalité, à propos duquel le philosophe allemand Max Weber parle de " désenchantement de la nature ". Désenchantement fécond dans la mesure où il a permis un progrès et un développement des sciences et des techniques et la naissance d’une culture ouverte comme l’est la culture occidentale, échappant à l’enfermement de la tutelle cléricale. Désenchantement cependant également redoutable, dans la mesure où il fait de l’homme, coupé de toute transcendance, un orphelin perdu dans un univers dépourvu de tout sens. L’on poursuit alors, comme dit Sartre, " une passion inutile dans un monde absurde. "

Je voudrais citer ici Olivier Clément :

La culture occidentale est une culture ouverte, qui tend à récapituler toutes les autres, tous les arts, tous les mythes. Sa philosophie est une philosophie de l’autre, accueilli dans son altérité. Politiquement, la sécularisation est liée à la démocratie : personne n’a le droit d’imposer sa vérité, il n’y a pas d’idéologie d’état, celui-ci ne peut prétendre détenir un savoir total. (Contacts, n°144, 1988, pp. 280-281.)

Mais la sécularisation a aussi des effets ambigus, redoutables. La civilisation de production-consommation contribue à prolétariser le tiers-monde. La culture occidentale, au moment même où elle tend à assumer toutes les expériences du temps et de l’espace humains, déstructure les autres cultures, et finalement son propre héritage. Le développement de la raison instrumentale désintègre les grandes références symboliques. "

C’est ici, au niveau de cette érosion des symboles qui nous structurent par les acides de la raison instrumentale, que se situe la question de statut des fêtes religieuses au sein d’un monde massivement sécularisé.

Partir du sens des fêtes religieuses

Compris comme simple commémoration d’événements passés, inatteignables par l’investigation scientifique en leur signification profonde, les fêtes deviennent insignifiantes pour un grand nombre de nos contemporains, même quand elles figurent encore sur le calendrier. Une enquête récente a révélé que près de cinquante pourcent des français interrogés à l’occasion d’une enquête sur la culture religieuse en France ignorent le lien entre la fête de Pâques et la Résurrection du Christ, quatre-vingts pourcent le lien de la fête de la Pentecôte avec l’effusion de l’Esprit sur la première communauté chrétienne. Si, sans doute à cause de la crèche traditionnelle, la relation entre Noël et la naissance de Jésus reste présente dans les esprit, cette fête devenue avant tout occasion d’échange de cadeaux et de réveillon traditionnel, est pourtant largement détournée de son sens spécifiquement religieux.

Les résultats de l’enquête sont évidemment différents quand les sondés sont des catholiques pratiquants. Mais ceux-ci ne représentent aujourd’hui plus qu’une minorité, un " reste ".

Minorité encore plus insignifiante statistiquement, les orthodoxes n’ont pas été sondés. On ignore donc totalement quelle est la proportion de ceux d’entre eux pour lesquels les grandes fêtes chrétiennes restent signifiantes. Ne voulant me risquer à des comparaisons avec d’autres chrétiens ou d’autres croyants, je me bornerais à décrire ce que je connais le moins mal : comment, résistant à l’érosion de la sécularisation, une petite paroisse orthodoxe francophone à Paris tente de vivre collectivement les grandes fêtes qui structurent l’année liturgique, malgré les difficultés inhérentes à sa situation minoritaire mais aussi grâce aux ressources trouvées dans une tradition qui a préservé le sens biblique de la fête. Sa célébration est une anamnèse, la mémoire actualisant et anticipant les hauts faits de Dieu, d’un Dieu qui, comme le dit l’anaphore de la liturgie de saint Jean Chrysostome : " Du néant a amené l’homme à l’être et ne cesse d’agir jusqu’à ce qu’il l’ait élevé au ciel et qu’il lui ait fait don du Royaume à venir. " Les fêtes jalonnent l’année liturgique, tendent à rendre actuelle l’histoire du salut pour chacun et pour tous.

Parmi les difficultés spécifiques, mineures mais non négligeables, que doivent affronter les orthodoxes vivant en Occident, il y a celle d’un calendrier différent de celui de l’Église d’Occident dont le calendrier civile laïc garde encore la mémoire. Je n’entrerai pas dans une explication de l’origine de ces différences, qui a abouti à des clivages tels que cette année par exemple les orthodoxes célébreront Pâques le 30 avril, un mois après leurs frères catholiques et protestants, et à la veille de la fête civile du travail, donc dans une atmosphère qui, dans la société globale, n’aura rien de pascal.

Autre difficulté pour les orthodoxes : la dispersion de ceux qui habitent en province, souvent très loin d’un lieu de culte. Même à Paris, une paroisse comme celle dont je fais partie [la paroisse de la Sainte Trinité, dans la crypte de la cathédrale Saint-Alexandre-Nevski] ne correspond malheureusement pas à une aire géographique. Pour assister aux offices liturgiques, la plupart d’entre nous doivent accomplir des trajets importants. Néanmoins, dimanche après dimanche et surtout aux grandes fêtes, notre église est parfois pleine à déborder. Il est vrai que le local n’est pas immense, juste convenable pour une paroisse qui compte de l’ordre de 150 à 200 membres réguliers auxquels s’ajoutent quelques passants. En ce temps de solitude de l’individu dans une société éclatée, cette modestie constitue un avantage : notre communauté est encore une grande famille où l’on se connaît par son nom. Les liturgies festives sont suivies d’agapes où, après avoir communié ensemble au Corps et au Sang du Christ, nous partageons aussi les nourritures terrestres apportées par chacun, dans une atmosphère de joie et de louange telle que la souhaitait l’apôtre saint Paul quand il écrit aux Éphésiens : " Soyez remplis de l’Esprit, chantant ensemble… rendant grâce en tout temps " (Ép 5, 18).

J’en viens à l’essentiel : la prise de conscience du sens profond de la dynamique interne des fêtes qui jalonnent et structurent le temps de l’Église. À cette condition seulement, à condition d’être vécue comme expression d’une dynamique divine, d’un mystère auquel l’homme tout entier est appelé à participer, les fêtes chrétiennes, cessant de n’être qu’un folklore désuet, peuvent rester signifiantes pour l’homme et pour la femme modernes.

Membres de l’Église orthodoxe, nous sommes les héritiers d’une tradition liturgique dont le puissant symbolisme et la poésie sont porteurs de cette dynamique dans laquelle nous sommes appelés à entrer. Encore faut-il, au delà d’un ritualisme sclérosé, d’un plaisir purement esthétique ou d’un sacramentalisme magique, saisir le sens des fêtes. Vivre, vivre réellement les fêtes de l’année liturgique, c’est pour le chrétien participer à l’accomplissement en Christ par l’Esprit, du dessein mystérieux du Dieu créateur, Rédempteur et Libérateur de l’humanité. C’est, chaque année à nouveau, personnellement et collectivement, devenir Christ avec le Christ, homme avec les hommes, porter en lui les fardeaux communs, vaincre la mort par l’amour fort comme la mort, recevoir les arrhes de l’Esprit en l’attente ardente, espérante et active de la Jérusalem nouvelle qui descendra du ciel. À condition d’être vécues ainsi, la fête de Noël – à laquelle l’Église orthodoxe associe celle de l’Épiphanie, fête de la lumière de la révélation trinitaire – la fête austère du Grand Carême, préparant celle de la Mort et de la Résurrection du Christ, la fête de la Pentecôte et celle de la Transfiguration dans la pleine lumière de l’été spirituel, deviendront à nouveau dans notre vie des phares qui éclairent la route, le quotidien, lui donnant, au delà du non-sens rationnel, son sens divin.

Nous remercions Olga Lossky de nous avoir communiquer
ce texte inédit des archives d’Élisabeth Behr-Sigel.

(Source:Religion Orthodoxe)

LE JEÛNE

Nous entrons dans le Grand Carême, vivons-le avec ferveur et générosité, avec, dans nos prières, une intention pour notre communauté paroissiale.

Prions sans nous décourager, –

gardons en mémoire les personnages que nous présentent les saints évangiles et qui ont obtenu gain de cause par leur persévérance et leur foi : Zachée (Luc 19, 1 ss), le centurion (Mat 8, 5 ss), le lépreux (Mc 1, 40-42), la femme hémorroïsse (Mat 9, 20-22), la femme syro phénicienne (Mc 7, 24 ss), Jaïre le chef de synagogue, les deux aveugles (Mat 9, 27- 31), ceux de Jéricho (Mat 20, 2934), l’ami importun (Luc 11, 5 ss) et la veuve importune : « Et Il leur disait une parabole sur ce qu’il fallait prier sans cesse et ne pas se décourager » (Luc 18, 1 ss) etc.

Les paroles du Maître :

« Veillez donc et priez en tous temps » (Luc 21, 36), « Et moi, Je vous le dis : demandez et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l’on vous ouvrira. (…) » (Luc 11, 9 ss), « De même, Je vous le dis en vérité, si deux d’entre vous, sur la terre, unissent leurs voix pour quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père qui est aux cieux. (…) » (Mat 18, 19-20)… Et avec la prière, bien sûr, le jeûne, sachant que « Quand à cette espèce (de démons), on ne la fait sortir que par la prière et le jeûne » (Mat 17, 21).

L’archimandrite Émilianos (du monastère de Simonos-Petra sur la Sainte-Montagne) a écrit au sujet de cette parole : « Il existe une interprétation de ce passage : ce genre de démon ne peut sortir de l’âme d’un homme, s’éloigner de lui et cesser d’agir en lui, que si cet homme est en état de prière et qu’il jeûne. Mais il y a également une autre interprétation, fondamentale et plus profonde, où est analysé le sens de sortir : Je suis arrivé à mon terme, j’ai atteint mon but. L’homme, puisqu’il est sorti de Dieu, ne peut revenir à son point de départ, c’est-à-dire à Dieu, que par la prière et le jeûne. Dieu se révèle à ceux qui prient, qui supplient et qui jeûnent. »

La Bible et les Pères

Ne négligeons pas le jeûne : bien que délaissé [quelquefois] de nos jours en Occident, il a une très grande importance dans la tradition biblique et une place prépondérante dans la tradition patristique : saint Isaac le Syrien ( « Chacun sait une chose, c’est que toute lutte contre le péché et le mal commence par le travail du jeûne », « Quiconque méprise le jeûne sera faible, sans vigueur pour toute bonne œuvre, car il lui manque l’arme avec laquelle tous les athlètes divins ont obtenus la victoire ») ; saint Jean Climaque et tous nos pères dans la foi, jusqu’aux nombreux spirituels de notre Église orthodoxe contemporaine comme, cité plus haut, le hiéromoine Émilianos : « Le jeûne est une tradition de notre Église. Si nous ne jeûnons pas nous ne sommes pas chrétiens. Par quel moyen le prophète Élie est-il monté aux Cieux ? Quand Moïse a-t-il vu Dieu ? Comment l’apôtre Paul a-t-il reçu l’appel divin ? Et Barnabé ? Tous jeûnaient. À quel moment Pierre vit-il la nappe descendre de la Jérusalem céleste ? Lorsqu’il jeûnait. Donc, nous aussi, observons ce qui nous est transmis par la tradition de notre Église » (« Catéchèses et discours »).

L’humilité

Et : « L’Église orthodoxe est très profondément ascétique, et ceux qui n’aiment pas l’ascèse et sont amis de la mollesse et du confort n’ont pas de place en elle ! » (Épiphane, Géronda d’Athènes). Parole un peu sévère, mais bien équilibrée par la suivante : « Ne vous faite pas violence avec orgueil pour pratiquer l’ascèse au-delà de vos forces, car vous en retireriez de l’angoisse. Le Christ est, non pas un tyran, mais un père plein de tendresse, et Il se réjouit du combat que nous menons avec zèle. » « Si nous ne pouvons pas mener une grande ascèse ou si même nous ne pouvons accomplir aucune pratique ascétique, du moins reconnaissons-le humblement et demandons à Dieu de nous faire miséricorde. Si cet humble aveu ne nous aidait pas, le Christ ne nous le demanderait pas » (« Fleurs du Jardin de la Mère de Dieu » du moine athonite Païssios).

 

Le jeûne – une anthologie proposée par P. Philippe Calès (Brest)

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

IC.XC & Σηματα των 4 Ευαγγελιστων:

Ô Maître et Seigneur notre Dieu,

Qui es Grand et Eternel, dont la gloire est admirable.

Toi qui gardes fidèlement ton Alliance et ta pitié envers ceux qui t’aiment de tout leur cœur. Toi qui nous as délivrés de nos péchés par ton Fils unique Jésus-Christ, notre Seigneur, la Vie du monde.

Toi, l’espoir de ceux qui cherchent un refuge ; les secours de ceux qui crient vers toi.

Toi devant qui se tiennent des myriades de saints Anges et d’Archanges, les Chérubins et les Séraphins…

Purifie nos âmes, nos corps, nos esprits, nos cœurs, nos yeux, notre intelligence, nos pensées, nos consciences, afin qu’avec un cœur pur, un esprit éclairé, une âme illuminée, un visage sans confusion, une foi sincère, une charité parfaite et une espérance inébranlable, nous osions avec confiance et sans crainte nous adresser à toi, ô Père Saint qui es aux cieux et dire :

"Notre père qui êtes aux cieux…"

Ange de la Sainte-Face:

Livre d'Ézéchiel 34,11-16.

Parole du Seigneur Dieu : Maintenant, je vais moi-même prendre soin de mes brebis, et je veillerai sur elles.
Comme un berger veille sur son troupeau, quand il est au milieu des brebis dispersées, ainsi, je veillerai sur mes brebis et je les retirerai de tous les endroits où elles furent dispersées un jour de brouillard et d'obscurité.
Je les ferai sortir des pays étrangers, je les rassemblerai, et je les conduirai dans leur pays; je les mènerai paître sur les montagnes d'Israël, dans les vallées, près de tous les lieux habités.
Je les ferai paître dans de bons pâturages, et leur bercail sera sur les hauteurs d'Israël. Là elles reposeront dans de belles pairies, et brouter dans de gras pâturages, sur les monts d'Israël.
C'est moi qui ferait paître mon troupeau, et c'est moi qui les ferai reposer. Parole du Seigneur Dieu !
Je chercherai celle qui était perdue, je ramènerai celle qui était égarée, je panserai celle qui est blessée, et je fortifierai celle qui est malade ; je veillerai sur celle qui est grasse et forte; je veux les paître avec justice, dit le Seigneur tout-puissant.

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,31-46.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s'assiéra sur le trône de sa gloire.
Toutes les nations seront rassemblées devant lui, et il séparera les uns d'avec les autres, comme le pasteur sépare les brebis d'avec les boucs,
et il mettra les brebis à sa droite et les boucs à sa gauche.
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : " Venez, les bénis de mon Père : prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la création du monde.
Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli ;
nu, et vous m'avez vêtu ; j'ai été malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison, et vous êtes venus à moi. "
Alors les justes lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, et vous avons-nous donné à manger ; avoir soif, et vous avons-nous donné à boire ?
Quand vous avons-nous vu étranger, et vous avons-nous recueilli ; nu, et vous avons-nous vêtu ?
Quand vous avons-nous vu malade ou en prison, et sommes-nous venus à vous ? "
Et le Roi leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. "
Alors il dira aussi à ceux qui seront à sa gauche : " Allez-vous-en loin de moi, les maudits, au feu éternel, qui a été préparé pour le diable et pour ses anges.
Car j'ai eu faim, et vous ne m'avez pas donné à manger ; j'ai eu soif, et vous ne m'avez pas donné à boire ;
j'étais étranger, et vous ne m'avez pas recueilli ; nu, et vous ne m'avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m'avez pas visité."
Alors eux aussi lui répondront : " Seigneur, quand vous avons-nous vu avoir faim, ou avoir soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne vous avons-nous pas assisté ? "
Alors il leur répondra : " En vérité, je vous le dis, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous ne l'avez pas fait. "
Et ceux-ci s'en iront au supplice éternel, et les justes à la vie éternelle. "

Par St Syméon le Nouveau Théologien

(v. 949-1022), moine grec 
Chapitres théologiques, gnostiques et pratiques, § 92s (trad. SC 51, p. 110 rev.) 
 

« C'est à moi que vous l'avez fait »

 

Si quelqu'un donne une obole à quatre-vingt-dix-neuf pauvres, et puis injurie, frappe ou renvoie un seul qui reste les mains vides, sur qui retombe ce traitement, sinon sur celui qui a dit, qui ne cesse de dire, et qui dira un jour : « Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits, c'est à moi que vous l'avez fait » ?... Il est en effet dans tous ces pauvres, celui qui est nourri par nous en chacun des plus petits. Pareillement, si quelqu'un donne aujourd'hui à tous tout le nécessaire et demain, alors qu'il peut encore le faire, négligera des frères et les laissera périr de faim et de soif et de froid, c'est comme s'il avait laissé mourir et méprisé celui qui a dit : « Toutes les fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait »... 

Si le Christ a daigné prendre le visage de chaque pauvre, s'il s'est identifié à tous les pauvres, c'est pour que personne parmi ceux qui croient en lui ne s'élève au-dessus de son frère..., mais qu'il l'accueille comme le Christ, l'honore et utilise toutes ses ressources pour son service, comme le Christ a versé tout son sang pour notre salut... Peut-être que tout cela semblera pénible à beaucoup et il leur semblera raisonnable de se dire : « Qui peut faire tout cela, soigner et nourrir tous ceux qui en ont besoin et ne négliger personne ? » Mais qu'ils écoutent saint Paul qui déclare : « La charité du Christ nous presse, quand nous pensons qu'un seul est mort pour tous, et qu'ainsi tous ont passé par la mort » (2Co 5,14).

___________________________________
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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5 mars 2017 7 05 /03 /mars /2017 07:14

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Premier samedi du Grand Carême

Nota:

St.Ephrem memory is commemorated annually in the Syrian Orthodox Churches on the first Saturday of the Great Lent.

Saint Qurbana :

    • Actes 12:1-24 :
  • 01 À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal.
  • 02 Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter.
  • 03 Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain.
  • 04 Il le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
  • 05 Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance.
  • 06 Hérode allait le faire comparaître. Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats ; il était attaché avec deux chaînes et des gardes étaient en faction devant la porte de la prison.
  • 07 Et voici que survint l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes lui tombèrent des mains.
  • 08 Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales. » Ce que fit Pierre. L’ange ajouta : « Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. »
  • 09 Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange était bien réel ; il pensait qu’il avait une vision.
  • 10 Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville. Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux. Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue, et aussitôt l’ange le quitta.
  • 11 Alors, se reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »
  • 12 S’étant repéré, il se rendit à la maison de Marie, la mère de Jean surnommé Marc, où se trouvaient rassemblées un certain nombre de personnes qui priaient.
  • 13 Il frappa au battant du portail : une jeune servante nommée Rhodè s’approcha pour écouter.
  • 14 Elle reconnut la voix de Pierre et, dans sa joie, au lieu d’ouvrir la porte, elle rentra en courant annoncer que Pierre était là, devant le portail.
  • 15 On lui dit : « Tu délires ! » Mais elle soutenait qu’il en était bien ainsi. Et eux disaient : « C’est son ange. »
  • 16 Cependant Pierre continuait à frapper ; ayant ouvert, ils le virent et furent dans la stupéfaction.
  • 17 D’un geste de la main, il leur demanda le silence et leur raconta comment le Seigneur l’avait fait sortir de la prison. Il leur dit alors : « Annoncez-le à Jacques et aux frères. » Puis il sortit et s’en alla vers un autre lieu.
  • 18 Au lever du jour, il y eut une belle agitation chez les soldats : qu’était donc devenu Pierre ?
  • 19 Hérode le fit rechercher, sans réussir à le trouver. Ayant fait comparaître les gardes, il donna l’ordre de les emmener au supplice. Puis, de Judée, il descendit à Césarée, où il séjourna.
  • 20 Hérode était en conflit aigu avec les habitants de Tyr et de Sidon. S’étant mis d’accord, ceux-ci vinrent se présenter devant lui. Après avoir gagné à leur cause Blastos, le chambellan du roi, ils sollicitaient une solution pacifique, car leur contrée dépendait du domaine royal pour son approvisionnement.
  • 21 Au jour fixé, Hérode, ayant revêtu les habits royaux et siégeant à la tribune, se mit à les haranguer.
  • 22 Le peuple l’acclamait à grands cris : « C’est la voix d’un dieu, et non d’un homme ! »
  • 23 Mais soudain, l’ange du Seigneur le frappa, parce qu’il n’avait pas rendu gloire à Dieu. Rongé par les vers, il expira.
  • 24 La parole de Dieu était féconde et se multipliait.
    •  
    • Romains12: 10-21 :
  • 10 Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres.
  • 11 Ne ralentissez pas votre élan, restez dans la ferveur de l’Esprit, servez le Seigneur,
  • 12 ayez la joie de l’espérance, tenez bon dans l’épreuve, soyez assidus à la prière.
  • 13 Partagez avec les fidèles qui sont dans le besoin, pratiquez l’hospitalité avec empressement.
  • 14 Bénissez ceux qui vous persécutent ; souhaitez-leur du bien, et non pas du mal.
  • 15 Soyez joyeux avec ceux qui sont dans la joie, pleurez avec ceux qui pleurent.
  • 16 Soyez bien d’accord les uns avec les autres ; n’ayez pas le goût des grandeurs, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne vous fiez pas à votre propre jugement.
  • 17 Ne rendez à personne le mal pour le mal, appliquez-vous à bien agir aux yeux de tous les hommes.
  • 18 Autant que possible, pour ce qui dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes.
  • 19 Bien-aimés, ne vous faites pas justice vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu. Car l’Écriture dit : C’est à moi de faire justice, c’est moi qui rendrai à chacun ce qui lui revient, dit le Seigneur.
  • 20 Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents.
  • 21 Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien.

 

    • Saint-Jean 4:46-54 :
  • 46 Ainsi donc Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
  • 47 Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver ; il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
  • 48 Jésus lui dit : « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ! »
  • 49 Le fonctionnaire royal lui dit : « Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure ! »
  • 50 Jésus lui répond : « Va, ton fils est vivant. » L’homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il partit.
  • 51 Pendant qu’il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre et lui dirent que son enfant était vivant.
  • 52 Il voulut savoir à quelle heure il s’était trouvé mieux. Ils lui dirent : « C’est hier, à la septième heure, (au début de l’après-midi), que la fièvre l’a quitté. »
  • 53 Le père se rendit compte que c’était justement l’heure où Jésus lui avait dit : « Ton fils est vivant. » Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
    • 54 Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu’il revint de Judée en Galilée.

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"Si vous saviez Qui marche à vos côtés sur le chemin

que vous avez choisi, la peur vous serait impossible."

 

3 MARS:

 La cohérence dans tout ça ? 
« Le jour où vous jeûnez, vous savez bien faire vos affaires, et vous traitez durement ceux qui peinent pour vous. Votre jeûne se passe en disputes et querelles, en coups de poing sauvages. Ce n’est pas en jeûnant comme vous le faites aujourd’hui que vous ferez entendre là-haut votre voix. » (Is 58, 3-4)
La première lecture que nous méditons aujourd’hui nous invite à être cohérents dans notre façon d’agir.
Il arrive parfois que nous ayons de bons désirs dans la vie mais que nous nous laissions de bonnes marges de manœuvres pour laisser vivre le vieil homme en nous. Par exemple, je cherche généreusement à donner plus de temps à Dieu dans la prière, mais je continue à critiquer allègrement ceux qui m’entourent, à porter des jugements sans pitié sur ceux qui me dérangent.
 
 Plus que la cohérence : l'unité 
Or Dieu nous invite véritablement à construire, avec sa grâce, une profonde unité de vie dans tout ce que nous faisons au quotidien !
 

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

J'essaie d’identifier ce recoin de mon cœur que j’ai laissé à la merci du vieil homme qui est en moi. Je l’offre au Seigneur afin que, par sa grâce, je grandisse toujours plus dans l’unité de tout mon être.

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4 MARS:

 Nous avons besoin d'être guéris... 
« Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. » (Lc 5, 32)
La collecte de ce jour demande au Seigneur de regarder notre faiblesse, la faiblesse de notre condition de pécheur. Non pour nous accabler, mais pour nous faire prendre conscience que nous sommes malades, que notre âme, blessée par le péché, a besoin de guérison.

 ... car le péché blesse notre âme 
Dans la vie naturelle, une blessure est visible, et nous mettons, à raison, beaucoup d’énergie pour faire en sorte qu’elle cicatrise au plus vite.
Dans la vie spirituelle, les choses se voient moins, nous avons souvent du mal à réaliser que le péché abîme en nous cette vie divine qui demande à s’épanouir. L’âme est blessée, affaiblie par tous ces liens de complicité au péché. Seul Jésus, par la grâce de sa Rédemption, peut venir guérir en profondeur nos maladies spirituelles.

 Alors courons chez le médecin ! 
Avec Isaïe, nous pouvons comparer l’âme renouvelée par la grâce à « un jardin bien irrigué, une source où les eaux, en plein désert, » ne manquent jamais.
Quels moyens avons-nous pour aller à la rencontre du divin médecin, Jésus ?

  • La prière, oxygène vivifiante de l’âme, ce contact intime avec le Seigneur.
  • Les sacrements, en particulier ceux que l’on appelle les sacrements de guérison : l’Eucharistie et la Confession.
Ah ! Si nous pouvions voir les effets bienfaisants de ces grâces reçues,appliquées avec une telle délicatesse sur nos âmes par Jésus, nous y courrions sans jamais nous lasser !

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je prends la ferme résolution de prévoir une belle confession au cours de ce Carême. Je m’engage à aller présenter avec confiance, humilité et vérité toutes ces blessures de mon âme qui ont besoin d’être apaisées par le sacrement de la miséricorde !

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  Prenons du recul par rapport à notre vie  
"En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l'Esprit pour être tenté par le diable." (Mt 4, 1)
Pendant le "Grand Carême" nous suivons nous voyons Jésus s'enfoncer dans le désert pour y être tenté pendant 40 jours. Nous connaissons bien cet épisode évangélique. Comment le lisons-nous ? Comme un de ces passages familiers mais totalement étrangers à ce que nous, chrétiens du XXIè siècle, serions appelés à vivre ?
Retenons que Jésus, avant de commencer son ministère public, décide d'aller seul au désert pour porter comme "Fils de l'Homme", nouvel Adam les sollicitations auxquelles tout homme est soumis par le Démon.

  Une étape nécessaire  
Dans nos vies, nous avons besoin de prendre des moments de "retraite", de des moments de recul, de réflexion pour examiner à la lumière des tentations du Christ au désert quelles sont nos priorités en cette vie. Rendons-nous un culte authentique à Dieu en Esprit et en vérité" ou sommes nous ici ou là attachés à l'idolâtrie des biens temporels...

Ce peut-être une retraite de quelques jours ou, à l'échelle d'une journée, un temps de prière un peu prolongé. Ce recul n'est pas une fuite de la réalité, mais il permet d'accueillir avec profondeur spirituelle et sérénité tous les événements, y compris douloureux pour les vivre selon l'évangile

  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Je me ménage un moment où, seul, je peux relire les situations de ma vie qui me préoccupent particulièrement et qui mobilisent souvent mon énergie et mes pensées. Je les offre au Seigneur, je les contemple à la lumière de son amour et de ma vocation à la vie éternelle. Je remets à leur juste place les difficultés et souffrances que je porte !

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SAINT(S) DU JOUR:

Vendredi 3:

 

 

Saint Gwénolé (ou Guénolé) 
Fondateur de l'abbaye de Landévennec
(v. 460 - 532)

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Né  vers 460 à Ploufragran (Côtes-d'Armor, France), ou à Plouguin  (Finistère), Gwénolé était le troisième fils de sainte Gwenn et de saint  Fracan, frère de saint Jacut et de saint Guethenoc. Il fut confié à  saint Budoc en 470 au monastère de l'île Lavret.

 

À  24 ans, saint Patrick lui apparaît, le dissuade de s'embarquer pour  l'Irlande, et le prie de fonder un nouveau monastère. Il part avec onze  compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de  Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec  actuellement, qui devint un grand centre de la vie spirituelle de  Bretagne.

 

Après  sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique.  Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer  chaque soir « leur père saint Guénolé ». De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.

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Par Richard Rolle

(v. 1300-1349), ermite anglais 
Le Chant d'amour, 32 (trad. SC 168, p. 357 / Orval rev.) 

 

« Je suis venu appeler...les pécheurs, pour qu'ils se convertissent. »

 

Le Christ en croix appelle à grands cris... Il offre la paix, il s'adresse à toi, désireux de te voir embrasser l'amour... : Considère ceci, bien-aimé ! Moi le Créateur sans limite, j'ai épousé la chair pour être capable de naître d'une femme. Moi, Dieu, je me suis présenté aux pauvres comme leur compagnon. C'est une mère humble que j'ai choisie. C'est avec les publicains que j'ai mangé. Les pécheurs ne m'ont pas inspiré d'aversion. Les persécuteurs, je les ai supportés. J'ai fait l'expérience des fouets, et c'est « jusqu'à la mort de la croix que je me suis abaissé » (Ph 2,8). « Qu'aurais-je dû faire que je n'aie fait ? » (Is 5,4) J'ai ouvert mon côté à la lance. Mes mains et mes pieds, je les ai laissé transpercer. Ma chair ensanglantée, pourquoi ne la regardes-tu pas ? Ma tête inclinée (Jn 19,30), comment n'y prêtes-tu nulle attention ? J'ai accepté d'être compté au nombre des condamnés, et voici que, submergé de souffrances, je meurs pour toi, afin que toi, tu vives pour moi. Si tu ne fais pas grand cas de toi-même, si tu ne cherches pas à te tirer des filets de la mort, repens-toi, du moins à présent, à cause de moi qui ai répandu pour toi le baume tellement précieux de mon propre sang. Regarde-moi sur le point de mourir, et arrête-toi sur la pente du péché. Oui, cesse de pécher : tu m'as coûté si cher ! 

Pour toi je me suis incarné, pour toi aussi je suis né, pour toi je me suis soumis à la Loi, pour toi j'ai été baptisé, accablé d'opprobres, saisi, garrotté, couvert de crachats, moqué, flagellé, blessé, cloué à la croix, abreuvé de vinaigre, et enfin pour toi immolé. Mon côté est ouvert : saisis mon cœur. Accours, enlace mon cou : je t'offre mon baiser. Je t'ai acquis comme ma part d'héritage, en sorte que nul autre ne t'ait en sa possession. Remets-toi tout entier à moi qui me suis tout entier livré pour toi.

Samedi 4:

Chers amis. Aloho m'barekh. 
N'oubliez pas aujourd'hui la mémoire de notre grand Docteur Syriaque

Saint Ephrem,

« La Harpe du Saint Esprit »

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Éphrem le Syrien (vers 306-373)
par  (Source:http://www.patristique.org/ )

Vous trouverez ici le chapitre sur saint Éphrem de Nisibe publié dans le manuel de patrologie de Sœur Gabriel Peters.

  • Toi seul, Jésus, et ta Mère, vous êtes beaucoup plus beaux que tout ! Pas de souillure en toi, Seigneur, et pas de tache en ta Mère !
    Carm. Nisib., 27,44
  • Chœur de harpes,
    Demeures de cithares,
    O clameurs d’hosannas,
    O Église des hymnes !
    La clôture qui l’entoure,
    C’est la paix qui vient tout pacifier !
    Hymne sur le Paradis, 11, 3
  • Donne-nous gratitude,
    O Bon,
    de ta Bonté
    Hymne sur le Paradis, 13, 2

I. Vie

La célébrité de saint Éphrem fut si grande en Orient que les légendes se multiplièrent à son sujet et que bien des œuvres empruntèrent son nom. Il n’est pas facile aujourd’hui de reconstituer les données authentiques.

Voici le peu qui doit être retenu : Éphrem est né en Mésopotamie à Nisibe ou dans les environs vers 306. Sa famille était sans doute chrétienne : « Je suis né dans le chemin de la vérité » écrit-il [1].

2Diacre et moine2

3À Nisibe3

Il fut ordonné diacre et le demeura toute sa vie. Il fut moine aussi, sans que l’on puisse bien déterminer quelle fut sa forme de vie monastique : il professe une grande admiration pour l’érémitisme mais il est sûr qu’il en fit le sacrifice.

  • Le désert est bien meilleur que les lieux habités pour celui qui cherche l’honneur de Dieu… si l’aigle fait son nid dans une maison, la fumée le prend aux yeux… le fauve qui s’approche des murailles y perd sa peau… Regardez les animaux et fuyez les maisons, o homme des montagnes !
    Lettre aux moines, 3

Sans doute vivait-il en compagnie de quelques ascètes, il est certain qu’il fut très austère : tout son idéal en témoigne.

3À Édesse3

En 363, il dut quitter Nisibe tombée aux mains des Perses. Il s’établit alors à Édesse où il demeura jusqu’à sa mort.

Le diacre Éphrem eut une intense activité pastorale tant à Édesse qu’à Nisibe. Il prêchait et enseignait par la parole et l’écrit. Sans doute fut-il maître de chœur à Édesse, il est selon toute probabilité le fondateur de l’école catéchétique d’Édesse après avoir été le principal animateur de celle de Nisibe. C’est précisément la certitude de son activité pastorale incessante qui amène à penser que sa formule de vie monastique fut souple. Il vécut dans la pauvreté et la virginité au service de L’Église Il fut dans l’Église de Syrie le défenseur de l’orthodoxie contre l’hérésie arienne.

Il mourut le 9 juin 373.

II. Œuvres

Éphrem est poète toujours, ce poète est aussi un exégète et un théologien. Des poésies et hymnes innombrables lui sont attribuées car il fit école en Orient. On commence seulement à étudier systématiquement et de manière critique son œuvre. Nous retiendrons l’essentiel :

  • Un Commentaire du Diatesseron de Tatien, c’est-à-dire de l’évangile concordant.
  • De nombreux Traités, Discours et Hymnes, la plupart en vers.
    • Contre les hérésies
    • 87 Hymnes sur la foi (contre les ariens)
      Quand le navire étend ses rames en forme de croix, et forme de ses deux vergues un sein où le vent s’engouffre - quand il déploie la croix - alors la voie est ouverte pour sa course.
      O pur sein des voiles, image du Corps de notre Rédempteur qui était rempli de l’Esprit sans lui avoir imposé ni limites ni fermeture, de l’Esprit qui réside dans les voiles de lin. Les âmes habitées par l’Âme reçoivent la vie !
      De fide, 18, 8-10
    • 15 Hymnes sur le paradis.
  • Adam nu était beau,
    sa femme diligente
    peina à lui tisser
    un habit de souillures !
    Le Jardin le voyant
    et le trouvant hideux
    dehors le repoussa !
    Mais pour lui par Marie
    fut faite tunique neuve [2].
    Vêtu de cette parure,
    et selon la promesse
    le Larron resplendit :
    Revoyant en son image Adam,
    le Jardin l’embrassa !
    Hymne 4,4-5
  • Dedans le Paradis
    dansent les estropiés
    qui ne pouvaient marcher !
    Les paralytiques qui ne pouvaient même ramper
    s’envolent dans les airs !
    Dès le sein maternel,
    les aveugles et les sourds
    souffraient de leur misère !
    Affamés de lumière,
    Ils ne pouvaient voir ni entendre !
    Beauté du Paradis
    épanouit leurs yeux,
    Chant de cithares
    console leurs oreilles.
    Hymne 7, 13
  • C’est selon qu’ici-bas
    chacun rend pur son œil
    qu’il pourra contempler
    la gloire du Très-Grand.
    C’est selon que chacun
    ouvre ici ses oreilles
    qu’il pourra accueillir
    la Sagesse de Dieu !
    C’est selon que chacun
    rend large ici son cœur
    qu’il pourra pour sa part
    recevoir ses trésors !
    Car avec mesure le Seigneur sans mesure
    alimente chaque être,
    il adapte à nos yeux
    la vue de sa Vision,
    sa Voix à nos oreilles.
    Sa bénédiction répond à notre faim !
    Sa Science à notre langue !
    Les biens déborderont de son Don.
    De l’Eden, saveurs toujours nouvelles,
    arômes triomphants,
    jaillissante vigueur,
    couleurs épanouies !
    Hymne 9, 26-27
  •  

Ces citations permettront de se faire une idée de la poésie théologique d’Éphrem, riche en images mais aussi en doctrine : le Paradis est d’ailleurs rendu à l’humanité dans L’Eglise plus beau et splendide que l’Eden qui en était la figure :

  • D’une part, il planta le jardin splendide !
    de l’autre, il bâtit l’Église pure
    Hymne 7
  • Au-dedans de l’Eglise il implanta le Verbe.
    Hymne 7

Le nouvel Adam, l’Homme qui détruit la faute et ouvre le Paradis, c’est le Christ et Éphrem chante inlassablement sa louange :

  • Béni qui par sa Croix
    ouvrit la porte du Paradis.
    Refrain de l’Hymne 6
  • Béni soit celui qui fit la joie d’Adam.
    Hymne 9, 6
  • Béni soit celui qui délia nos liens
    afin que son image ne restât prisonnière !

    Béni qui nous donna parabole
    du retour au logis !
    Hymne 13, 4 et 8
  • Ah ! Gloire au Jardinier
    de l’Arbre-Humanité !
    Hymne 14,13

• 21 Hymnes sur les azymes (sur Pâques). • 52 Hymnes sur l’Eglise. • 51 Hymnes sur la virginité. • 8 Hymnes sur la crucifixion. • 88 Carmina Nisibena

Ces poèmes, écrits à Nisibe selon le titre qui les désigne, forment un recueil qui réunit de nombreux poèmes : seuls les 21 premiers furent rédigés à Nisibe et parlent d’ailleurs de la guerre des Perses et des sièges subis par la ville. 8 poèmes ont été perdus.

Voici un extrait dont la note d’humour n’est pas absente le diable se plaint d’avoir appris en vain l’Écriture !

  • Avec peine, j’ai appris par cœur ce psaume pour prendre le Seigneur au filet avec son psaume. C’est bien en vain que j’ai appris ma leçon !
    Carmina Nis., 35, 4 (sur la tentation du Christ)

Éphrem est encore l’auteur de nombreux chants liturgiques, de sermons en vers et en prose et d’une lettre aux moines.

Conclusion

Saint Éphrem que l’on appelle Éphrem de Syrie, Éphrem de Nisibe ou Éphrem d’Édesse est le plus grand poète de Syrie. Sa poésie servit de modèle non seulement en Syrie mais aussi dans le monde hellénistique.
Il est évident que le langage théologique d’Éphrem qui n’a rien de spéculatif et qui ignore les subtilités philosophiques n’a pas la précision des grands théologiens de la patristique grecque mais dans son jaillissement d’images bibliques, Éphrem développe une théologie très sûre. Sa dévotion à Marie est notoire. Éphrem s’adresse toujours à la masse du peuple et il fut, par ses chants, un éducateur remarquable du sens chrétien. Il a, comme les Cappadociens, une perception profonde de la transcendance divine

  • Je n’ai pas eu l’audace de parler de ton Fils
    O Tout-Secret,
    J’ai entouré le Verbe d’une frontière de silence
    Puisque j’ai respecté ta génération
    Fais que j’habite en ton Paradis,
    Que tout homme qui t’aime
    loue ton être secret !
    Hymne sur le Paradis, 4, 11

L’Orient lui a décerné le nom de « cithare du Saint-Esprit ».

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Poet, teacher, orator & defender of the faith Mor Aphrem was born in A.D. 306 in Nisibis, modern day Turkey (North-west of Mosul, Iraq). He was ordained deacon in c. A.D. 338 and served the Bishop of Nisibis, Mor Yac'ub, who participated in the Synod of Nicaea (AD 325). He lived as a solitary & never entered into Priesthood remaining a deacon till death. 

Ephrem wrote exclusively in Syriac, the Edessene dialect of Aramaic, but his works were translated into Armenian & Greek, & via the latter into Latin and Slavonic. Much of Ephrem's exegetical, dogmatic & ascetic works are in verse form. Tradition tells us that Ephrem heard the heretical ideas put into song first & in order to counteract them made up his own hymns. He wrote several polemical works refuting the heresies of Marcion, Bardaisan, Mani, the Arians & the Anomoeans. He wrote widely regarded Biblical commentaries on Genesis and the Diatesseron. His writings extensively employ typology & symbolism. 

St. Ephrem the Syrian, left us in Syriac hundreds of hymns & poems on the faith that inflamed & inspired the whole Church. His memory is revered by all, Syriac Orthodox, and Nestorians/Chaldean.They call him the "sun of the Syrians," ( Shemsho d’Suryoye) & the "harp of the Holy Spirit" (Kenoro d’Ruho) His liturgical poetry had a great influence on Greek hymnography as well. The Catholic Church has declared him 'Doctor of the Holy Church' 

St.Ephrem departed to his heavenly abode on 9th of June, A.D. 373. His memory is commemorated annually in the Syrian Orthodox Churches on the first Saturday of the Great Lent.

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Qu'il intercède pour nous, pour notre Metropolie ses prêtres, moines et fidèles ! 

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St Lucius Ier , pape de Rome

(† 254)

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Successeur en 253 de saint Corneille, il fut presque aussitôt exilé pour sa foi au Christ durant la persécution de l'empereur Valérien (253-260). Mais ensuite, par une disposition divine, il revint indemne dans son Église, confesseur invincible de la foi. Saint Cyprien l’a célébré par de grandes louanges. Il est inhumé au cimetière romain de saint-Calixte.

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Saint Gérasime
L’anachorète du Jourdain 
(† 475)

Commémoration : 
L’Église orthodoxe le 04 mars.
Martyrologium Romanum le 05 mars (dies natalis).

G

 érasime naît dans la province de Lycie (Cappadoce), à la fin du IVe siècle, et entra dès son enfance dans un monastère cénobitique. Après avoir été initié aux règlements de la vie commune, le désir ardent de Dieu le conduisit en des lieux déserts où il se nourrissait de plantes poussant là naturellement, et il passait ses jours et ses nuits à lutter contre les esprits des ténèbres et les passions de la chair. De là, il se rendit en Terre Sainte pour entreprendre de plus grands combats dans les lieux sanctifiés par la présence de tant de saints ascètes et nouveaux Apôtres. Après avoir vénéré les sanctuaires de Jérusalem, il se dirigea vers l'âpre désert de la Mer Morte, qu'il civilisa par ses vertus, et attira à lui un grand nombre de disciples.

Pendant les temps troublés qui agitèrent les moines de Palestine, après le Concile de Chalcédoine (451) et entraînèrent vers l'hérésie plus de dix mille d'entre eux, Gérasime, victime de sa grande simplicité, se laissa séduire lui aussi quelque temps par l'éloquence trompeuse du monophysite Théodose qui s'était emparé du siège épiscopal de Jérusalem, à la place de St Juvénal. Mais, rencontrant St Euthyme dans le désert de Rouba, il réalisa son erreur, accueillit avec humilité son enseignement et revint à l'Orthodoxie pour devenir, tant par sa vie que par ses enseignements, un fervent défenseur de la Vraie Foi. Par la suite, il garda de fréquentes relations avec le grand Euthyme et, chaque année, il partait avec lui pour le désert profond, afin de passer tout le Carême, jusqu'au dimanche des Palmes, dans le jeûne le plus austère et la prière permanente. Pendant la semaine il s'abstenait de toute nourriture et ne se contentait, le dimanche, que de la Sainte Communion.

Comme ses disciples devenaient plus nombreux, il condescendit à leur faiblesse et alla fonder une laure (établissement monastique chez les orthodoxes ou catholiques de rite oriental) dans un endroit plus clément, sur les rives du Jourdain, dans laquelle il alliait harmonieusement la vie communautaire et la solitude, offrant ainsi à tous une saine émulation dans les combats de la vertu. Le samedi et le dimanche, ermites et cénobites se réunissaient dans l'église pour célébrer la Divine Liturgie et participer aux Saints Mystères. Après le repas commun, suivi de quelque conversation spirituelle ou d'une conférence de leur Père Gérasime, ils recevaient les fournitures nécessaires à leur travail manuel, un pain, quelques dattes et une cruche d'eau, et chacun repartait en silence pour mener son combat, seul devant Dieu. Ces ermites menaient une vie si austère qu'ils n'avaient dans leur cellule ni lampe, ni rien pour allumer du feu. Gérasime leur enseignait comment mettre tout leur soin à cultiver « l'homme caché du cœur » et à élever leur âme vers la contemplation des mystères divins. Ils étaient si dépouillés de tout attachement aux choses du monde qu'ils avaient comme règle, quand ils sortaient, de laisser leur cellule ouverte à quiconque entrerait pour prendre ce dont il avait besoin.

St Cyriaque l'Anachorète qui, trop jeune encore pour entreprendre les combats du désert, avait été envoyé par St Euthyme auprès de Gérasime pour devenir son disciple, racontait qu'un jour, après avoir été averti de nuit par la vision d'une colonne de feu qui s'élevait au ciel, son Ancien lui annonça que St Euthyme venait de décéder et qu'ils devaient se rendre à ses funérailles, après une longue marche dans le désert jusqu'à Jéricho.

On rélie à Gérasime, l’histoire non moins célèbre du lion. Un jour il se promenait sur la rive du Jourdain quand, soudain, un lion terrifiant se présenta devant lui, hurlant de douleur et lui montrant sa patte enflée, car une pointe de roseau s'y était enfoncée. Plein de cette même compassion que Dieu éprouve envers toutes Ses créatures, Gérasime retira l'épine, nettoya la plaie et la banda, puis il congédia la bête. Mais le lion, plein de reconnaissance, ne voulut plus quitter l'homme de Dieu; il le suivait partout comme un disciple exemplaire et, converti de sa férocité naturelle, il ne mangeait plus que du pain et des légumes. Il avait même reçu une obédience et était chargé de conduire l'âne du monastère pour le faire paître sur les rives du fleuve. Un jour, échappant à la surveillance du lion, l'âne s'éloigna et fut capturé par des chameliers qui venaient d'Arabie. Le lion revint au monastère tout triste et la tête baissée. Gérasime, croyant qu'il avait mangé l'âne, le réprimanda sévèrement et le condamna à faire désormais le travail de la bête de somme, en portant l'eau du fleuve au monastère. Quelque temps après, le chamelier qui avait pris l'âne étant de nouveau de passage dans la région, se trouva par hasard en face du lion. En reconnaissant l'âne, le lion fonça aussitôt sur lui et, le prenant par la bride avec trois chameaux à la suite, il le ramena avec joie au monastère en frétillant de la queue de joie. Son innocence ayant été reconnue, le lion, qui avait reçu le nom de Jourdain, vécut dès lors dans la laure inséparable du Saint et ami de tous les moines.

Au bout de cinq ans, quand Gérasime s'endormit dans le Seigneur (5 mars 475), Jourdain était absent de la laure. Lorsqu'à son retour, les moines lui apprirent la mort de l'Ancien, il refusa de manger et, tournant çà et là, il poussait de grands rugissements de désespoir. Comme les moines ne parvenaient pas à le consoler, l'un d'eux l'invita à le suivre pour voir l'endroit où on avait enterré le Saint. Aussitôt qu'il approcha de la tombe, le lion se prosterna avec le moine et, frappant violemment sa tête contre terre, il mourut sur place en poussant un grand rugissement.

La laure de Gérasime est restée pendant longtemps un des hauts lieux du monachisme palestinien, jusqu'à sa destruction au XIIIe siècle. Prenant avec eux les reliques du Saint, les moines s'installèrent alors dans la laure de Calamon qui prit le nom de Saint Gérasime.

 

Saint Pierre Chrysologue

(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
Sermon 9 ; CCL 24,64 ; PL 52, 211 (trad. Matthieu commenté, DDB 1985, p. 50 rev.) 

 

« Ceux-là ont touché leur récompense »

 

« Évitez de pratiquer votre justice devant les hommes. » Pourquoi ? « Pour ne pas être remarqué par eux. » Et s'ils vous ont remarqué, qu'en sera-t-il pour vous ? « Vous n'aurez pas de récompense auprès de votre Père qui est aux cieux. » Frères, ici le Seigneur ne porte pas de jugement, mais il expose. Il met en lumière la ruse de nos pensées ; il met à nu les dispositions secrètes des âmes. À ceux qui méditent injustement sur la justice, il indique la mesure d'une juste rétribution. La justice qui se place devant les yeux des hommes ne peut pas attendre du Père son salaire divin. Elle a voulu être vue, et elle a été vue ; elle a voulu plaire aux hommes, et elle a plu. Elle a le salaire qu'elle a voulu ; la récompense qu'elle n'a pas voulu avoir, elle ne l'aura pas... 

« Quand tu fais l'aumône, ne le claironne pas devant toi, comme font les hypocrites. » « Claironner », c'est le terme juste, parce qu'une aumône de cette sorte est un acte guerrier plutôt que pacifique. Elle passe tout entière dans son cri, elle n'a rien à voir avec la miséricorde. Elle est du pays de la désunion, elle n'a pas été nourrie par la bonté. C'est un trafic pour la parade, non un commerce chaste... « Toi donc, quand tu fais l'aumône, ne le claironne pas devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues ou dans les rues, afin d'être glorifié par les hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont touché leur récompense. » Vous avez entendu : l'aumône faite dans une assemblée, sur les places publiques, dans les carrefours, n'est pas une dépense faite pour le soulagement des pauvres, mais elle est placée devant le regard des hommes pour s'attirer leur estime... Fuyons l'hypocrisie, mes frères, fuyons-la... Elle ne soulage pas le pauvre ; la plainte de l'indigent lui est un prétexte pour rechercher plus activement une gloire spectaculaire. Elle gonfle sa louange de la souffrance du pauvre.

 

Par Saint Pierre Chrysologue

(v. 406-450), évêque de Ravenne, docteur de l'Église 
Homélie sur la prière, le jeûne et l'aumône ; PL 52, 320 (trad. B R rev.) 

 

« Alors ils jeûneront »

 

Il y a trois actes, mes frères, en lesquels la foi se tient, la piété consiste, la vertu se maintient : la prière, le jeûne, la miséricorde. La prière frappe à la porte, le jeûne obtient, la miséricorde reçoit. Prière, miséricorde, jeûne, les trois ne font qu'un et se donnent mutuellement la vie. En effet, le jeûne est l'âme de la prière et la miséricorde est la vie du jeûne. Que personne ne les divise ; les trois ne peuvent pas se séparer. Celui qui en pratique seulement un ou deux, celui-là n'a rien. Donc, celui qui prie doit jeûner, et celui qui jeûne doit avoir pitié. Qu'il écoute l'homme qui demande et qui en demandant souhaite être écouté ; celui qui ne refuse pas d'entendre les autres lorsqu'on le supplie, celui-là se fait entendre de Dieu. 

Celui qui pratique le jeûne doit comprendre le jeûne, c'est-à-dire il doit sympathiser avec l'homme qui a faim, s'il veut que Dieu sympathise avec sa propre faim. Celui qui espère obtenir miséricorde doit faire miséricorde ; celui qui veut bénéficier de la bonté doit la pratiquer ; celui qui veut qu'on lui donne doit donner... Sois donc la norme de la miséricorde à ton égard : si tu veux qu'on te fasse miséricorde de telle façon, selon telle mesure, avec telle promptitude, fais toi-même miséricorde aux autres, avec la même promptitude, la même mesure, de la même façon. 

Donc la prière, la miséricorde, le jeûne doivent former un seul parrainage pour nous recommander à Dieu, doivent former un seul plaidoyer, une seule prière en notre faveur sous cette triple forme.

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Par Sr Faustine Kowalska

(1905-1938), religieuse Romaine-catholique Polonaise canonisée par le Pape de Rome Jean-Paul II.
Petit journal, § 949-950 

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« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau furent sauvés »

 

Miséricorde divine, qui nous accompagnes pendant toute la vie, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui nous enveloppes particulièrement à l'heure de notre mort, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui nous donnes la vie éternelle, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, présente à chaque instant de la vie, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui nous protèges du feu de l'enfer, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui convertis des pécheurs endurcis, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, merveille pour les anges, inconcevable pour les saints, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, insondable dans tous les mystères divins, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui nous relèves de toute misère, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, source de notre bonheur et de notre joie, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, nous appelant du néant à l'existence, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui portes dans tes mains tout ce qui existe, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, couronnant tout ce qui existe et existera, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, en laquelle nous sommes tous plongés, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, doux apaisement des cœurs tourmentés, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, seul espoir des âmes désespérées, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, repos des cœurs, paix au milieu des frayeurs, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, délice et merveille des âmes saintes, j'ai confiance en Vous. 
Miséricorde divine, qui nous donnes l'espérance contre toute espérance, j'ai confiance en Vous. 

Ô Dieu éternel, dont la miséricorde est insondable et le trésor de compassion inépuisable, regardez-nous avec bonté et comblez-nous de Votre miséricorde pour que nous ne désespérions pas dans les moments difficiles, que nous ne perdions pas courage, mais que nous nous soumettions avec grande confiance à Votre sainte volonté qui est l'amour et la miséricorde même.

 

MOIS DE SAINT JOSEPH:
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Vendredi 3 :
Troisième Jour

Prions, pour expier nos infidélités aux inspirations de la grâce.

Saint Joseph était fidèle à la grâce

Il connaissait que l’inspiration qu’il avait venait du ciel, quand il s’agissait de faire plaisir à Jésus, et quelque peine que lui coutât ce qu’il croyait utile à Jésus, il le faisait toujours… Ne croyons pas que la vie de S. Joseph se soit écoulée sans secousse et sans sacrifice… Si Dieu demandait de nous ce qu’il a demandé de lui, nous comprendrions combien fut méritoire sa fidélité. Nous aussi, nous sentons souvent une voix qui nous dit : Jésus serait content, si tu agissais de telle manière, si tu faisais tel sacrifice.

Oh ! promettons à S. Joseph que nous ferons, aujourd’hui, tout ce que notre conscience nous dira de faire pour contenter Jésus.
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Samedi 4:
Quatrième Jour

Prions pour les personnes portées à la paresse et à la nonchalance.

Saint Joseph travaillait avec ardeur

Il savait que son travail était nécessaire à Jésus ; aussi quel bonheur de pouvoir se dire à chaque instant du jour : C’est pour Jésus ! c’est pour Marie ! Notre travail, à nous, servira Jésus, si nous le voulons. Chaque ligne étudiée ou écrite, chaque devoir, chaque petite action matérielle peut devenir, entre les mains de notre Ange, la monnaie spirituelle qui achètera des âmes à Jésus, comme le travail de Joseph devenait la monnaie qui achetait du pain à Jésus !

Aujourd’hui, j’offrirai toutes mes actions pour la conversion des pécheurs.
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Dimanche 5:

Cinquième Jour

Prions, pour expier les péchés qui se commettent à cette heure.

Saint Joseph priait avec piété

Le soir, le matin, souvent dans le jour, il se réunissait à Jésus et à Marie, et ensemble ils disaient leurs prières au bon Dieu… C’était Jésus qui présidait… Marie et Joseph répondaient. Oh ! comme il y avait de piété, modestie, attention, bonheur ! Si nous avions été là, nous aussi, nous aurions bien prié… Ne le pouvons-nous pas encore ?

Je penserai, aujourd’hui, que je suis au milieu de la Sainte Famille, j’écouterai la prière comme si Jésus la faisait, j’y assisterai avec recueillement, et je répondrai sans empressement, sans précipitation, sans élever trop la voix et sans omettre aucune des paroles indiquées.

 
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« Si quelqu'un veut me suivre, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. »
(Mt 16, 24 ; Lc 9, 23)

« Nous ne deviendrons saints qu'en nous acceptant, en assumant l'entière responsabilité de nos vies telles qu'elles sont, avec leurs désavantages et leurs limites, et en nous soumettant à l'action purifiante et transformante du Sauveur.
[...]
La haine de soi morbide, qui passe parfois pour de l'humilité, ne renferme aucun bien. Un idéal spirituel teinté d'une horreur manichéiste du corps et des choses matérielles ne renferme aucune espérance. Un angélisme qui n'est qu'un raffinement d'égoïsme infantile ne peut donner ni liberté spirituelle ni sainteté.

Et cependant nous devons, en même temps, maîtriser nos passions, pacifier notre esprit avec une humilité et une abnégation profondes, pouvoir dire NON, fermement et définitivement, à nos désirs excessifs, et mortifier même certains de nos besoins légitimes, pour nous discipliner.

Le travail qui consiste à nous donner à Dieu [...] est profondément sérieux et n'admet pas de compromis. Il ne suffit pas de méditer sur une voie permettant d'arriver à la perfection par le sacrifice, la prière et le renoncement au monde.

Il faut vraiment jeûner, prier, renoncer à nous-mêmes et devenir des hommes intérieurs si nous voulons un jour entendre la voix de Dieu en nous. Il ne suffit pas d'essayer de devenir parfaits au moyen d’œuvres actives et de croire que les observances et les devoirs [...] suffisent, par eux-mêmes, à transformer nos vies dans le Christ. Celui qui se contente de « travailler » pour Dieu extérieurement n'a peut-être pas, pour Lui, cet amour intérieur qui est indispensable à la véritable perfection, qui cherche non seulement à Le servir mais à Le connaître, à s'unir à Lui dans la prière, à s'abandonner à Lui dans la contemplation. »

Thomas Merton (1915-1968), Vie et Sainteté (chap. II), Traduit par Marie Tadié, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1966.
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Il Guérissais, chassais les démons...

Jésus guérit le paralytique

 

 

Jésus guérit le paralytique
de la piscine de Béthesda

 

Les Évangiles nous racontent que pendant sa vie publique Jésus accomplit beaucoup de miracles, dont les plus fréquents sont les guérisons des malades : les aveugles, les paralysés, les lépreux, les sourds… À plusieurs reprises aussi, Jésus guérit des personnes possédées, chassant les démons qui les affligent. Puis, parmi les miracles les plus frappants, à trois reprises Jésus ressuscite des morts : le fils de la veuve de Naïn, la fille de Jaïre, et son ami Lazare, ceci juste avant sa Passion. Ces miracles ont plusieurs buts, dont le plus évident est peut-être de démontrer le pouvoir de Jésus sur la vie et la mort pour l’édification de ceux qui leur en sont témoins et de ceux à qui l’Évangile est annoncé.

Puis les miracles manifestent la compassion de Jésus – plusieurs fois les Évangiles signalent que Jésus a eu compassion des malades et de leurs proches, une réaction très humaine devant la souffrance d’autrui. Cette compassion, autant elle peut être un noble sentiment humain, est elle-même un reflet et une manifestation de la miséricorde divine. Car le sens des miracles dépasse le cadre humain, puisque Jésus est l’incarnation du Verbe de Dieu, devenu homme pour guérir l’humanité entière de sa maladie principale : le péché, l’éloignement de Dieu, dont la manifestation ultime est la mort. Et avec la mort, tout ce qui lui est relié : la maladie, le vieillissement, la souffrance…

Souvent Jésus lie explicitement la guérison spirituelle à la guérison physique : " Va, dit-il, et ne pèche plus ". Il faut donc voir dans les guérisons de Jésus le sens spirituel : ce sont nous qui sommes aveugles, sourds, paralysés, peut-être possédés par un démon, voire " morts " spirituellement. Alors Jésus, qui a tout pouvoir au ciel et sur la terre, peut nous guérir de nos maladies spirituelles. Il nous faut vouloir être guéris : " Veux-tu guérir ? " dit-il au paralytique de la piscine de Béthesda. Et il nous faut vouloir suivre le souhait de Jésus : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. "

Nous avons choisi quatre parmi les guérisons effectuées par Jésus, deux instances où Jésus chasse les démons, et les trois résurrections dont nous parlent les Évangiles. Les textes évangéliques sont suivis d’une méditation par le Moine de l’Église d’Orient, le Père Lev Gillet, extrait de son livre L’an de grâce du Seigneur : Un commentaire de l’année liturgique byzantine.

LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA

(Jean 5, 1-5) (3e dimanche après Pâques)

Après cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem. Or il existe à Jérusalem, près de la Probatique, une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. Sous ces portiques gisaient une multitude d'infirmes, aveugles, boiteux, impotents, qui attendaient le bouillonnement de l'eau. Car l'ange du Seigneur descendait par moments dans la piscine et agitait l'eau ; le premier alors à y entrer, après que l'eau avait été agitée, se trouvait guéri, quel que fût son mal. Il y avait là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant étendu et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : " Veux-tu guérir ? " L'infirme lui répondit : " Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine, quand l'eau vient à être agitée ; et, le temps que j'y aille, un autre descend avant moi. " Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche. " Et aussitôt l'homme fut guéri ; il prit son grabat et il marchait. Or c'était le sabbat, ce jour-là. Les Juifs dirent donc à celui qui venait d'être guéri : " C'est le sabbat. Il ne t'est pas permis de porter ton grabat. " Il leur répondit : " Celui qui m'a guéri m'a dit : Prends ton grabat et marche. " Ils lui demandèrent : " Quel est l'homme qui t'a dit : Prends ton grabat et marche ? " Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; Jésus en effet avait disparu, car il y avait foule en ce lieu. Après cela, Jésus le rencontre dans le Temple et lui dit : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. " 

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Le récit de la guérison du paralytique est lu à la liturgie, comme Évangile du dimanche (Jean 5, 1-15). À Jérusalem, près de la piscine de Béthesda, Jésus voit une foule de malades et d’infirmes qui attendent que l’eau soit agitée par un " ange du Seigneur " : ce phénomène se produisait à certains intervalles, et le premier malade qui descendait alors dans la piscine était guéri. Parmi ces malades se trouve un homme souffrant de paralysie depuis trente-huit ans. Jésus lui demande s’il veut être guéri. Il répond qu’il n’a personne pour le faire descendre dans la piscine et qu’il est toujours devancé par quelque autre. Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche ". L’homme est immédiatement guéri. Les Juifs protestent, parce que cette guérison a été opérée le jour du sabbat. Jésus retrouve l’homme dans le Temple et lui dit : " Ne pèche plus : il t’arriverait pire encore ".

La signification immédiate de cet Évangile est la puissance souveraine de Jésus sur la maladie. Secondairement Évangile fait allusion au lien entre le mal physique et le péché : il n’est pas dit clairement que cet homme a été infirme parce qu’il a péché, mais Jésus déclare qu’il a péché et que, s’il pèche encore, une conséquence encore plus terrible se produira. Comme nous devrions être reconnaissants de ce que Dieu, dans sa miséricorde, ne laisse pas toujours nos péchés répétés avoir des répercussions douloureuses sur notre corps !

Enfin Évangile d’aujourd’hui suggère un certain rapport entre deux ordres de choses. D’une part, il y a cette descente périodique et attendue de l’ange dans la piscine, ce mouvement des eaux, cette possibilité de guérison à celui qui descend le premier. D’autre part, il y a la guérison immédiate d’un homme, opérée par Jésus lui-même, sans descente dans l’eau, On pourrait dire que le premier type de guérison correspond à l’élément " institutionnel " dans l’Église, aux divers canaux de grâce (sacrements, rites, sacerdoce, discipline, etc.) que la communauté chrétienne met à la disposition de tous ses membres et qu’il serait aussi dangereux qu’impie de nier ou de sous-estimer. Le deuxième type de guérison correspond au contact direct, sans intermédiaire, de l’âme avec son Sauveur : il serait également dangereux et impie de nier ou de sous-estimer la possibilité de ce contact. Si saintes et si utiles que soient les institutions ecclésiastiques, aucune institution n’est, à strictement parler, indispensable, puisque le Seigneur peut, lorsqu’il le juge bon, agir sur les hommes en se passant d’elles. Les réalités spirituelles ne sont pas limitées à leurs signes extérieurs. La réalité importe infiniment plus que le signe.


L’AVEUGLE-NÉ (Jean 9, 1-40)
(5e dimanche après Pâques)

En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : " Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? " Jésus répondit : " Ni lui ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu. Tant qu'il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où nul ne peut travailler. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. " Ayant dit cela, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, enduisit avec cette boue les yeux de l'aveugle, et lui dit : " Va te laver à la piscine de Siloé " (ce qui veut dire : Envoyé). L'aveugle s'en alla donc, il se lava et revint en voyant clair.

Les voisins et ceux qui étaient habitués à le voir auparavant, car c'était un mendiant, dirent alors : " N'est-ce pas celui qui se tenait assis à mendier ? " Les uns disaient : " C'est lui. " D'autres disaient : " Non, mais il lui ressemble. " Lui disait : " C'est moi. " Ils lui dirent alors : " Comment donc tes yeux se sont-ils ouverts ? " Il répondit : " L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a enduit les yeux et m'a dit : "Va-t'en à Siloé et lave-toi. " Alors je suis parti, je me suis lavé et j'ai recouvré la vue. " Ils lui dirent : " Où est-il ? " Il dit : " Je ne sais pas. "

On le conduit aux Pharisiens, l'ancien aveugle. Or c'était sabbat, le jour où Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. A leur tour les Pharisiens lui demandèrent comme il avait recouvré la vue. Il leur dit : " Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. " Certains des Pharisiens disaient : " Il ne vient pas de Dieu, cet homme-là, puisqu'il n'observe pas le sabbat " ; d'autres disaient : " Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ? " Et il y eut scission parmi eux. Alors ils dirent encore à l'aveugle : " Toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ? " Il dit : " C'est un prophète. " Les Juifs ne crurent pas qu'il eût été aveugle tant qu'ils n'eurent pas appelé les parents de celui qui avait recouvré la vue. Ils leur demandèrent : " Celui-ci est-il votre fils dont vous dites qu'il est né aveugle ? Comment donc y voit-il à présent ? " Ses parents répondirent : " Nous savons que c'est notre fils et qu'il est né aveugle. Mais comment il y voit maintenant, nous ne le savons pas ; ou bien qui lui a ouvert les yeux, nous, nous ne le savons pas. Interrogez-le, il a l'âge ; lui-même s'expliquera sur son propre compte. " Ses parents dirent cela parce qu'ils avaient peur des Juifs ; car déjà les Juifs étaient convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pour cela que ses parents dirent : " Il a l'âge : interrogez-le. "

Les Juifs appelèrent donc une seconde fois l'homme qui avait été aveugle et lui dirent : " Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. " Lui répondit : " Si c'est un pécheur, je ne sais pas ; je ne sais qu'une chose : j'étais aveugle et à présent j'y vois. " Ils lui dirent alors : " Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? " Il leur répondit : " Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre à nouveau ? Est-ce que, vous aussi, vous voudriez devenir ses disciples ? " Ils l'injurièrent et lui dirent : " C'est toi qui es son disciple ; mais nous, c'est de Moïse que nous sommes disciples. Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il est. " L'homme leur répondit : " C'est bien là l'étonnant : que vous ne sachiez pas d'où il est, et qu'il m'ait ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais si quelqu'un est religieux et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. " Ils lui répondirent : " De naissance tu n'es que péché et tu nous fais la leçon ! " Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors. Le rencontrant, il lui dit : " Crois-tu au Fils de l'homme ? " Il répondit : " Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? " Jésus lui dit ; " Tu le vois ; celui qui te parle, c'est lui. " Alors il déclara : " Je crois, Seigneur ", et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : " C'est pour un discernement que je suis venu en ce monde : pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles. " Des Pharisiens, qui se trouvaient avec lui, entendirent ces paroles et lui dirent : " Est-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ? " Jésus leur dit : " Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais vous dites : Nous voyons ! Votre péché demeure. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Dimanche dernier — le dimanche de la Samaritaine — nous chantions à la liturgie l’antienne de communion suivante : " Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, porte de la divine lumière [c’est-à-dire la Vierge Marie], car Jésus après avoir disparu dans le tombeau, s’est levé encore plus lumineux que le soleil, illuminant par cela tous les croyants ". Il y a là un retour au thème théologique et liturgique de la lumière, qui est si caractéristique de la spiritualité byzantine ; il y a là, plus particulièrement, un rappel du lien entre le Résurrection du Christ et l’illumination des consciences : car un fait extérieur, fut-il même la Résurrection de notre Sauveur, n’a de valeur pratique pour les âmes que s’il peut se traduire en elles par une augmentation de cette Lumière intérieure qui doit diriger toute notre vie. La lumière du Christ est un thème pascal essentiel. C’est ce thème que développe le cinquième dimanche après Pâques, appelé " Dimanche de l’aveugle ", où la commémoraison de la guérison d’un aveugle introduit l’idée de notre propre cécité et de notre guérison.

Nous entendons, à la liturgie, le récit évangélique de la guérison de l’aveugle (Jean 9, 1-38). Jésus rencontre un homme, aveugle de naissance ; ayant fait une mixture de boue et de salive, Jésus envoie l’homme se layer dans la piscine de Siloé. L’homme recouvre la vue et devient l’objet de la curiosité hostile et des questions insidieuses des Pharisiens. Ceux-ci peuvent bien déclarer que Jésus est un pécheur : l’homme proteste qu’un pécheur n’a pas la puissance de rendre la vue à un aveugle. Expulsé par les Pharisiens, l’ancien aveugle est retrouvé par Jésus (ce n’est pas lui qui retrouve Jésus, mais c’est Jésus qui le retrouve, et ce fait est riche de sens). Jésus lui demande s’il croit au Fils de Dieu. " Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui  ? ". Jésus répond : " Tu le vois ; c’est celui qui te parle " (On se rappellera la phrase toute semblable dite par Jésus à la Samaritaine). " Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui ".

Cet épisode est une illustration de la phrase du prophète Isaïe : " Alors les yeux des aveugles se dessilleront " (Isaïe 35, 5), et d’une parole de Jésus lui-même : " L’Esprit du Seigneur... m’a envoyé annoncer aux aveugles le retour à la vue " (Luc 4, 18). Il est certain que la cécité physique, tout en étant l’objet de la sollicitude de Jésus (et l’on sait combien les maladies des yeux causent de souffrances en Orient), symbolise ici la cécité spirituelle dont Jésus délivre les hommes. Mais la guérison, dans Évangile que nous venons de lire, n’est pas séparable de la bonne volonté et de la foi sincère de l’aveugle. Le commentaire le plus autorisé de cet épisode nous est donné par l’Église elle-même, qui, dans deux des antiennes de ce dimanche, s’exprime ainsi :

" Christ, notre Dieu, Soleil de Justice qui dépasse tout entendement, toi qui, en le touchant, a ouvert les yeux de l’aveugle-né, ouvre les yeux de nos âmes et fait de nous des enfants de lumière... ".

" Je viens vers toi, ô Christ, les yeux de l’âme aveuglés comme l’aveugle-né et je crie vers toi avec repentir Tu es la Lumière à la suprême clarté pour tous ceux qui sont dans les ténèbres ".


LES DIX LÉPREUX (Luc 17, 12-19)
(29e dimanche après la Pentecôte)

A son entrée dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et s'arrêtèrent à distance ; ils élevèrent la voix et dirent : " Jésus, Maître, aie pitié de nous. " A cette vue, il leur dit : " Allez vous montrer aux prêtres. " Et il advint, comme ils y allaient, qu'ils furent purifiés. L'un d'entre eux, voyant qu'il avait été purifié, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix et tomba sur la face aux pieds de Jésus, en le remerciant. Et c'était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit : " Est-ce que les dix n'ont pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé, pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet étranger ! " Et il lui dit : " Relève-toi, va ; ta foi t'a sauvé. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Évangile du vingt-neuvième dimanche (Luc 17, 12-19) raconte comment Jésus guérit dix lépreux, dont un seul — qui était Samaritain — le remercia. Jésus s’étonna de ce que, seul, cet étranger lui ait rendu grâces : " Où sont les neuf autres ? ". Nous pourrions tirer de cet Évangile quatre principales leçons. D’abord, le devoir de la reconnaissance envers Dieu, l’importance de " sa glorification " pour tous les biens que nous avons reçus : le remerciement occupe-t-il dans notre prière la place qui lui revient ? Ne demandons-nous pas plus que nous ne remercions ? Puis le contraste entre l’ingratitude des neuf lépreux juifs et la reconnaissance sincère, exprimée d’une manière si vive — " glorifiant Dieu à haute voix... il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, en le remerciant " — du Samaritain : les hommes dont la croyance est moins vraie que la nôtre ne sont-ils point parfois plus agréables à Dieu que nous-mêmes, parce que leur cœur apprécie mieux les dons divins ? Et encore le rapport que Jésus établit entre la foi et la guérison : " ...ta foi t’a sauvé.. Avons-nous une foi telle qu’elle puisse nous guérir ? Et enfin l’analogie entre la lèpre et le péché. Chez les Hébreux, l’idée de lèpre et l’idée de souillure morale s’associaient facilement. Sommes-nous purs et guéris de toute lèpre, de tout péché ? Si nous ne le sommes pas, disons-nous du moins, avec ces dix lépreux : " Jésus, Maître... aie pitié de nous "  ?

 


LE PARALYTIQUE DE CAPHARNAÜM (Marc 2, 1-12)
(2e dimanche de Carême)

Comme il était entré de nouveau à Capharnaüm, après quelque temps on apprit qu'il était à la maison. Et beaucoup se rassemblèrent, en sorte qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. On vient lui apporter un paralytique, soulevé par quatre hommes. Et comme ils ne pouvaient pas le lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent la terrasse au-dessus de l'endroit où il se trouvait et, ayant creusé un trou, ils font descendre le grabat où gisait le paralytique. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Mon enfant, tes péchés sont remis. " Or, il y avait là, dans l'assistance, quelques scribes qui pensaient dans leurs cœurs : " Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? " Et aussitôt, percevant par son esprit qu'ils pensaient ainsi en eux-mêmes, Jésus leur dit : " Pourquoi de telles pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile, de dire au paralytique : Tes péchés sont remis, ou de dire : Lève-toi, prends ton grabat et marche ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, - je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton grabat et va-t'en chez toi. " Il se leva et aussitôt, prenant son grabat, il sortit devant tout le monde, de sorte que tous étaient stupéfaits et glorifiaient Dieu en disant : " Jamais nous n'avons rien vu de pareil. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile de ce jour (Marc 2,1-12) relate la guérison du paralytique de Capharnaüm. Jésus lui pardonne ses péchés, et, comme les scribes s’étonnent de ce qu’un autre que Dieu puisse pardonner les péchés, il répond : " Quel est le plus facile, de dire au paralytique : tes péchés sont pardonnés, ou de lui dire : lève-toi, prends ton grabat et marche ?... Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, je te l’ordonne... lève-toi, prends ton grabat et rentre chez toi ". Le thème central de cet épisode est la puissance à la fois de pardon et de guérison que possède le Seigneur Jésus. Puis il y a l’affirmation — plus, la démonstration — que la guérison et le pardon ne doivent pas être séparés. Le paralytique, couché sur son lit, a été déposé aux pieds du Christ. Or la première parole de Jésus n’est pas :" Sois guéri ", mais : " Tes péchés te sont pardonnés ". Dans nos maux physiques, avant même d’implorer la délivrance matérielle, nous devons prier pour notre purification intérieure, pour l’absolution de nos fautes. Enfin Jésus ordonne au paralytique guéri d’emporter son lit à la maison. D’une part, la foule sera mieux convaincue de la réalité du miracle si elle voit cet homme rendu assez fort pour porter son grabat. D’autre part, celui qui a été pardonné, intérieurement changé par Jésus, doit montrer à ceux de sa maison, par quelque signe évident (non plus en portant un lit, mais par les paroles, les actes, les attitudes), que c’est un homme nouveau qui reprend place dans son entourage.


LE POSSÉDÉ GÉRASÉNIEN (Luc 8, 26-39)
(23e dimanche après la Pentecôte)

Ils abordèrent au pays des Géraséniens, lequel fait face à la Galilée. Comme il mettait pied à terre, vint à sa rencontre un homme de la ville, possédé de démons. Depuis un temps considérable il n'avait pas mis de vêtement ; et il ne demeurait pas dans une maison, mais dans les tombes. Voyant Jésus, il poussa des cris, se jeta à ses pieds et, d'une voix forte, il dit : " Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en prie, ne me tourmente pas. " Il prescrivait en effet à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car, à maintes reprises, l'esprit s'était emparé de lui ; on le liait alors, pour le garder, avec des chaînes et des entraves, mais il brisait ses liens et le démon l'entraînait vers les déserts. Jésus l'interrogea : " Quel est ton nom ? " Il dit : " Légion ", car beaucoup de démons étaient entrés en lui. Et ils le suppliaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme. Or il y avait là un troupeau considérable de porcs en train de paître dans la montagne. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans les porcs. Et il le leur permit.

Sortant alors de l'homme, les démons entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans le lac et se noya. Voyant ce qui s'était passé, les gardiens prirent la fuite et rapportèrent la nouvelle à la ville et dans les fermes. Les gens sortirent donc pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent l'homme dont étaient sortis les démons, assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus ; et ils furent pris de peur. Les témoins leur rapportèrent comment avait été sauvé celui qui était démoniaque. Et toute la population de la région des Géraséniens pria Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient en proie à une grande peur. Et lui, étant monté en barque, s'en retourna. L'homme dont les démons étaient sortis le priait de le garder avec lui, mais il le renvoya, en disant : " Retourne chez toi, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi. " Il s'en alla donc, proclamant par la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile du 23e dimanche après la Pentecôte (Luc 8, 26-39) décrit la guérison d’un possédé dans le pays des Géraséniens. Tantôt on tenait cet homme lié par des chaînes ; tantôt il fuyait au désert et habitait dans des sépulcres (une vie dominée par l’esprit du mal n’est-elle pas déjà un tombeau ?). Voyant Jésus, le possédé se prosterne devant lui et le prie de ne pas le tourmenter, car Jésus avait commandé au démon de sortir de cet homme (qui parle maintenant comme s’il s’identifiait avec le démon lui-même). Du moins le démon, puisqu’il doit être expulsé, demande-t-il à Jésus de ne pas l’envoyer " dans l’abîme ", c’est-à-dire dans I’Hadès où, d’après la conception juive, les démons subissent leurs souffrances, mais de l’autoriser à entrer dans un troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne. Jésus y consent. Les démons (plutôt que le démon) abandonnent le possédé, entrent dans les porcs, et le troupeau tout entier se jette dans le lac de Galilée. L’homme qui avait été possédé est maintenant guéri, assis aux pieds de Jésus. Mais les Géraséniens effrayés prient Jésus de s’éloigner : la présence du Christ n’est-elle pas toujours un danger pour notre vie privée et nos affaires ? Ne requiert-elle pas de nous de trop durs changements ?

Cet épisode, pour beaucoup de lecteurs de l’Évangile, n’est pas sans difficultés. Il y a d’abord la question de la possession diabolique. Tous ces cas de possession diabolique dont parlent les Évangiles ne seraient-ils pas des cas de maladies nerveuses ? Les démons existent-ils ? Peuvent-ils posséder des hommes ? La science ne peut fournir aucune réponse à ces questions. Il est hors de doute que Jésus croyait à un esprit du mal personnifié et capable de prendre possession des individus. Que souvent, dans l’histoire ultérieure du christianisme, on ait attribué à des influences diaboliques ce qui relevait simplement de la pathologie mentale, nous l’admettons bien volontiers. Mais on ne saurait retrancher des Évangiles les cas de possession qu’en vertu d’une interprétation toute subjective et arbitraire. L’envoi des démons dans le troupeau de porcs semble aussi à beaucoup de lecteurs un mythe assez grossier. Sans prétendre pénétrer ce qui demeurera un mystère, nous inclinerions à voir surtout dans la fin malheureuse du troupeau de porcs un " signe " : Jésus suggère que l’abandon à la puissance du mal conduit toujours à la mort et à la perte totale, avec, dans les derniers moments, un certain caractère de fureur.

Insistons sur quelques aspects secondaires de l’épisode. Jésus demande au possédé : " Quel est ton nom ? " Il y a là plus qu’une simple question ; une thérapeutique est déjà incluse dans ces paroles. Car Jésus veut ramener le possédé, qui a parlé comme s’il ne faisait qu’un avec le démon, à la conscience de sa propre identité ; il veut lui rendre le sens de sa personnalité et de son indépendance. Chaque fois qu’un pécheur s’est enfoncé dans l’habitude jusqu’à sembler être dirigé par les puissances mauvaises, Jésus veut qu’avant toute autre chose le pécheur se dissocie de ces puissances et se souvienne de son nom propre, le nom que Dieu lui a donné : " Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi... " (Isaïe 43, 1). En ce nom, par lequel Dieu nous appelle, se trouvent notre vraie liberté et notre vraie vocation. Le possédé répond à Jésus : " Mon nom est légion ", et l’Évangile explique : " parce que beaucoup de démons étaient entrés en lui ". L’homme avait peut-être vu une légion romaine, cette force inexorable, à la fois multiple et unifiée.

De même, si nous nous laissons aller au péché, nous devenons " légion " ; nos instincts, nos images mentales, tous nos éléments psychiques acquièrent une indépendance chaotique ; la volonté affaiblie par chaque chute n’est plus en état de les ressaisir et de les coordonner ; notre personnalité entière se dissocie, se désintègre. Dieu seul peut rassembler et réparer ces fragments brisés. " Rassemble mon cœur... ", comme nous le lui demandons dans le Psaume 86 (v. 11). Plus tard, quand le possédé a été guéri, il prie Jésus de le garder auprès de lui ; mais Jésus lui dit de retourner dans sa maison et d’y déclarer ce que Dieu avait fait pour lui. Et l’homme rentre " publiant dans la ville entière ce que Jésus avait fait pour lui ". La plupart des chrétiens ne sont pas appelés à suivre Jésus au sens matériel du mot et à devenir des disciples itinérants, mais ils ont un apostolat normal à exercer dans leur milieu immédiat et quotidien, dans le milieu de leur famille et de leur travail : cet apostolat ne consiste pas à " prêcher ", il consiste à rendre un témoignage personnel, à partager avec d’autres une expérience authentique, à " déclarer " et à " publier " ce que Jésus a fait pour eux.


 

LE MUET POSSÉDÉ (Marc 9, 17-29)
(4e dimanche de Carême)

Quelqu'un de la foule dit à Jésus : " Maître, je t'ai apporté mon fils qui a un esprit muet. Quand il le saisit, il le jette à terre, et il écume, grince des dents et devient raide. Et j'ai dit à tes disciples de l'expulser et ils n'en ont pas été capables. " - " Engeance incrédule, leur répond-il, jusques à quand serai-je auprès de vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ? Apportez-le-moi. Et ils le lui apportèrent. Sitôt qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant qui tomba à terre et il s'y roulait en écumant. Et Jésus demanda au père : " Combien de temps y a-t-il que cela lui arrive ? " - " Depuis son enfance, dit-il ; et souvent il l'a jeté soit dans le feu soit dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous. " - " Si tu peux ! ... reprit Jésus ; tout est possible à celui qui croit. " Aussitôt le père de l'enfant de s'écrier : " Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! "

Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : " Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus. " Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit, et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : " Il a trépassé ! " Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : " Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ? " Il leur dit : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. "

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Évangile (Marc 9,16-30) décrit la guérison d’un fils muet, possédé du démon, que son père amène à Jésus. Le Seigneur dit au père : " Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit ". Le père s’écrie, avec des larmes : " Je crois, mais aide mon incrédulité ". Nous ne pourrions trouver une meilleure formule pour exprimer en même temps l’existence de notre foi et la faiblesse de cette foi. Mais sommes-nous capables de pleurer avec des larmes ardentes quand nous disons à notre Sauveur : " Je crois... mais aide mon incrédulité ! ". Jésus a pitié du père. Il accepte une telle foi. Il guérit le fils. Les disciples, parlant au Maître en particulier, lui demandent pourquoi eux-mêmes n’ont pu chasser ce démon. Jésus répond : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière ". N’allons pas croire qu’une abstinence prolongée et des prières répétées suffisent à donner cette force que les disciples ne possédaient pas encore. La prière et le jeûne, au sens le plus profond de ces mots, signifient la renonciation radicale à soi-même. la fixation de l’âme dans cette attitude de confiance et d’humilité qui attend tout de la miséricorde de Dieu, la soumission de notre volonté à la volonté du Seigneur, la remise de notre être tout entier entre les mains du Père. Celui oui — par la grâce de Dieu — atteint cet état peut chasser les démons. Ne pourrions-nous pas faire au moins les premiers pas dans cette voie ? Si nous essayons, nous serons étonnés des réussites que nous obtiendrons.


LE FILS DE LA VEUVE DE NAÏN (Luc 7, 11-17)
(20e dimanche après la Pentecôte)

Et il advint ensuite qu'il se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui. Quand il fut près de la porte de la ville, voilà qu'on portait en terre un mort, un fils unique dont la mère était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville. En la voyant, le Seigneur eut pitié d'elle et lui dit : " Ne pleure pas. " Puis, s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent. Et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi. " Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler. Et il le remit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple. " Et ce propos se répandit à son sujet dans la Judée entière et tout le pays d'alentour.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

L’Église, en ce 20e dimanche après la Pentecôte, nous montre la compassion de Jésus remportant une victoire sur la mort. Jésus traverse la ville de Naïn ; il rencontre le cortège funèbre du fils unique d’une veuve ; ému à la vue du chagrin de la mère, il dit a celle-ci de ne pas pleurer ; et, touchant le cercueil, il commande au jeune homme de se lever. Le mort se redresse, commence à parler, et Jésus le remet à sa mère. Le peuple, saisi de crainte, rend gloire à Dieu (Luc 7, 11-17).

Le thème de cette lecture de Évangile, nous l’avons dit, est la compassion de Jésus. C’est par un pur hasard que Jésus rencontre ce cortège funèbre. Jésus est étranger à Naïn, étranger à la famille que le deuil a frappé. Il n’y a, semble-t-il, aucune raison pour que Jésus veuille manifester sa puissance spécialement à Naïn. Ou plutôt il y a une raison, une seule raison : c’est que Jésus, voyant la douleur de la mère, " eut pitié d’elle ". La première parole de Jésus n’est pas le commandement donné au mont, mais la parole de consolation adressée à la mère : " Ne pleure pas ". Et, quand le jeune homme se lève, nous ne lisons pas dans Évangile que Jésus lui ait parlé (quoique sans doute il lui ait parlé), mais nous lisons que Jésus " le donna à sa mère ". On remarquera que Évangile dit " le donna ", et non " le rendit ". Jésus, en ressuscitant le jeune homme avait acquis un droit particulier de possession sur lui, et c’est un don gracieux qu’il fait maintenant à la mère.

Les Évangiles rapportent trois résurrections opérées par Jésus : celle du fils de la veuve de Naïn, celle de la fille de Jaïre, celle de Lazare. Dans les trois cas, il semble que c’est premièrement la compassion de Jésus envers la douleur des proches qui est la cause du miracle. Les trois cas nous manifestent Jésus aimant et compatissant. Si cet élément de compassion doit être tout d’abord souligné, il ne faut pas méconnaître que les miracles de résurrection ont aussi une autre cause : ils manifestent que le Messie a tout pouvoir sur la vie et la mort.

Quelques détails de Évangile d’aujourd’hui mettent en lumière ce pouvoir : ainsi l’attitude d’autorité de Jésus qui, d’un signe, arrête le cortège ; la forme solennelle et impérative de ses paroles : " Je te l’ordonne, lève-toi  " ; et le fait que l’évangéliste, qui, dans les premiers versets du même chapitre, parle simplement de " Jésus " emploie maintenant le mot "  Seigneur  " : car il s’agit de la rencontre du Seigneur de la vie avec la mort et la douleur humaine.

Remarquons que les trois cas de résurrection rapportés par les Évangiles couvrent tous les aspects physiques successifs de la mort. Jésus ressuscite la fille de Jaïre encore couchée sur son lit, il ressuscite le fils de la veuve de Naïn que l’on emporte dans un cercueil, il ressuscite Lazare déjà enseveli et décomposé : La seigneurie de Jésus sur la mort est complète ; cela s’applique aux aspects différents de la mort spirituelle aussi bien qu’à ceux de la mort physique, et les récits évangéliques de résurrection indiquent symboliquement comment Jésus rend la vie aux pécheurs.

Il faudrait enfin être plus attentif qu’on ne la généralement été au rôle joué par les femmes dans les cas de résurrection. Ici, c’est le chagrin de la mère qui émeut Jésus (et l’on pourrait dire que la veuve de Naïn a une place plus importante que son fils dans Évangile d’aujourd’hui). La femme de Jaïre joint ses larmes à celles de son mari. Marthe suggère à Jésus qu’il pourrait ressusciter son frère. Il en est de même hors des Évangiles. Pierre ressuscite Dorcas sur les instances des veuves de Lydda (Actes 9, 36-41). Élie ressuscite le fils de la veuve de Zarephat à cause de la douleur de la mère (1 Rois 17, 18-23). C’est aussi à cause de la mère qu’Élisée ressuscite le fils de la Sunnamite (2 Rois 4, 18-37). L’auteur de l’Épître aux Hébreux a donc raison d’écrire : " Des femmes ont retrouvé leurs morts par la résurrection " (Hébreux 11, 35). Peut-être ces passages, comme Évangile d’aujourd’hui, jettent-ils une lumière voilée sur un aspect du ministère spirituel des femmes. La conversion des pécheurs est semblable à la résurrection des monts ; or la prière des femmes, en particulier des mères et des femmes dont la vie est entièrement offerte et consacrée à Dieu, a souvent une valeur d’intercession singulièrement efficace, et, en ce sens, une vie cachée et contemplative peut être une vie apostolique.


L’HÉMORROÏSSE ET LA FILLE DE JAÏRE (Luc 8, 41-56)
(25e dimanche après la Pentecôte)

Et voici qu'arriva un homme du nom de Jaïre, qui était chef de la synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le priait de venir chez lui, parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, qui se mourait. Et comme il s'y rendait, les foules le serraient à l'étouffer. Or une femme, atteinte d'un flux de sang depuis douze années, et que nul n'avait pu guérir, s'approcha par derrière et toucha la frange de son manteau ; et à l'instant même son flux de sang s'arrêta. Mais Jésus dit : " Qui est-ce qui m'a touché ? " Comme tous s'en défendaient, Pierre dit : " Maître, ce sont les foules qui te serrent et te pressent. " Mais Jésus dit : " Quelqu'un m'a touché ; car j'ai senti qu'une force était sortie de moi. " Se voyant alors découverte, la femme vint toute tremblante et, se jetant à ses pieds, raconta devant tout le peuple pour quel motif elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant même. Et il lui dit : " Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. " Tandis qu'il parlait encore, arrive de chez le chef de synagogue quelqu'un qui dit : " Ta fille est morte à présent ; ne dérange plus le Maître. " Mais Jésus, qui avait entendu, lui répondit : " Sois sans crainte, crois seulement, et elle sera sauvée. " Arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, si ce n'est Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père et la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se frappaient la poitrine à cause d'elle. Mais il dit : " Ne pleurez pas, elle n'est pas morte, mais elle dort. " Et ils se moquaient de lui, sachant bien qu'elle était morte. Mais lui, prenant sa main, l'appela en disant : " Enfant, lève-toi. " Son esprit revint, et elle se leva à l'instant même. Et il ordonna de lui donner à manger. Ses parents furent saisis de stupeur, mais il leur prescrivit de ne dire à personne ce qui s'était passé.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Pentecôte nous enseigne la confiance dans les cas qui semblent désespérés. Cet Évangile (Luc 8, 41-56) groupe deux épisodes. Une femme atteinte depuis douze ans d’une perte de sang et qu’un long traitement médical n’avait pu soulager touche Jésus et est guérie. Nos maladies du corps et de l’âme ne sont donc pas incurables, si graves et si longues qu’elles aient été. Et même lorsqu’il s’agit d’une mort spirituelle apparente, il faut espérer contre toute espérance. La fille de Jaïre, chef d’une synagogue, semblait morte. Lorsque Jésus dit qu’elle n’était pas monte, mais endormie, on le tourna en dérision. Mais lui, prenant la jeune fille par la main, lui commanda de se lever, et elle se leva. Ainsi il ne faut désespérer ni de nous-mêmes ni d’aucun autre, lorsque l’apparence de la mort spirituelle s’établit. Il ne faut jamais dire : "  Avec moi, ou avec celui-ci, ou avec celle-là, il n’y a plus rien à faire ". Dans ces cas extrêmes, on ne doit plus compter sur les interventions humaines : on doit laisser Jésus seul agir sur l’âme pécheresse : " Il ne laissa personne entrer... et... prenant sa main... ". Ce grand message d’espoir, qui coïncide plus ou moins avec le début de l’Avent, montre que nous pouvons harmoniser avec ce temps liturgique des portions de l’Écriture fixées indépendamment de lui. Évangile d’aujourd’hui nous parle lui aussi, à sa manière, de la victoire de la lumière sur les ténèbres.


LA RÉSURRECTION DE LAZARE (Jean 11, 1-45)
(Samedi de Lazare)

Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux sœurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! "

A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. "

Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. Jésus n'était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre. Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! " Lorsqu'il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l'avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. Il dit : " Où l'avez-vous mis ? " Il lui dirent : " Seigneur, viens et vois. " Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : " Voyez comme il l'aimait ! " Mais quelques-uns d'entre eux dirent : " Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ? "

Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C'était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. Jésus dit : " Enlevez la pierre ! " Marthe, la sœur du mort, lui dit : " Seigneur, il sent déjà : c'est le quatrième jour. " Jésus lui dit : " Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? " On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit : " Père, je te rends grâces de m'avoir écouté. Je savais que tu m'écoutes toujours ; mais c'est à cause de la foule qui m'entoure que j'ai parlé, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. " Cela dit, il s'écria d'une voix forte : " Lazare, viens dehors ! " Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : " Déliez-le et laissez-le aller. " Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.

Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)

Le samedi de Lazare occupe une place très spéciale dans le calendrier liturgique. Il est en dehors des quarante jours de pénitence du Carême ; il est aussi en dehors des jours douloureux de la Semaine sainte, — ceux inclus entre le lundi et le vendredi. Avec le dimanche des Rameaux, il forme un court prélude joyeux aux jours douloureux. Un lien topographique l’unit au dimanche des Rameaux : Béthanie est le lieu de la résurrection de Lazare et aussi le point de départ de l’entrée de Jésus à Jérusalem. L’événement que commémore ce samedi est la résurrection de Lazare. Cet événement, nous le verrons, est très chargé de sens. Il est mystérieusement lié à la résurrection du Christ lui-même ; il joue, par rapport à celle-ci, le rôle d’une prophétie en acte. On pourrait dire que Lazare ressuscité nous est présenté, au seuil des fêtes de Pâques, comme le précurseur de Jésus-Christ vainqueur de la mort, de même que Jean baptisant était, à la veille de l’Épiphanie, le précurseur du Messie qui allait être révélé. Mais, outre sa signification principale par rapport à la résurrection du Christ, la résurrection de Lazare a des aspects secondaires sur lesquels notre méditation s'arrêtera utilement.

Évangile (Jean 11, 1-45) relate l’épisode de la résurrection de Lazare. L’interprétation de cet événement nous est donnée par l’Église dans les chants de matines. Écoutons cette interprétation :

" Quand tu as voulu... ô mon Sauveur, vérifier ta glorieuse Résurrection, tu as délivré Lazare de l’Hadès... ". Ici se trouve exprimée la signification principale de la résurrection de Lazare. Élie a été, comme dit le poème sacré dans un langage un peu étrange, mais saisissant, la " vérification " anticipée de la résurrection du Christ, une épreuve préliminaire de la puissance de Jésus sur la mort. " Le Christ a délivré tes captifs, ô mort, dans la personne de Lazare... Avant ta mort, tu as ébranlé la puissance de la mort ". L’Église établit un certain lien entre cette victoire du Christ sur la mort et l’entrée triomphale à Jérusalem qui sera commémorée demain. " Mort, où est ta victoire  ?... Nous lui offrons les branches de la victoire triomphale... Comme les enfants, nous portons les insignes de la victoire et nous t’acclamons, toi, vainqueur de la mort ".

En second lieu, la résurrection de Lazare annonce la résurrection des morts, conséquence de la résurrection de Jésus : " Ô Christ, quand tu as ressuscité Lazare d’entre les morts, tu as établi le principe de la résurrection universelle... Tu l’as ressuscité, toi le donateur de vie, confirmant de la sorte la résurrection du monde... Par l’intermédiaire de ton ami, tu as présagé la délivrance de l’humanité de la corruption ". Le samedi de Lazare est en quelque sorte la fête de tous les morts. Il nous apporte l’occasion de confirmer et de préciser notre foi en la résurrection. Notre Seigneur, en rectifiant l’état d’esprit de Marthe, nous donne au sujet de nos défunts un enseignement précieux. Jésus avait dit à Marthe : " Ton frère ressuscitera ", Marthe lui répondit : " Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour ". Et Jésus dit : " Je suis la Résurrection ". La foi de Marthe était inadéquate sur deux points. Marthe projetait dans le futur, et dans le futur seulement, la résurrection de son frère. Puis elle ne concevait cette résurrection que par rapport à une sorte de loi générale. Mais Jésus indique que la résurrection est un fait déjà présent, parce que lui-même est (et non pas produit) la Résurrection et la Vie. Nos défunts vivent par et dans le Christ. Leur vie est liée à la présence personnelle de Jésus et se manifeste en elle. Si nous cherchons à nous unir en esprit à un mort que nous avons aimé, ne cherchons pas à nous le rendre vivant par notre imagination, mais entrons en contact avec Jésus, et en Jésus nous le trouverons.

Troisièmement, la résurrection de Lazare est une merveilleuse illustration du dogme christologique. Elle nous montre comment, dans la personne de Jésus, la nature divine et la nature humaine s’unissent sans se confondre : " Ô Christ, par ta venue au tombeau de Lazare tu as confirmé, pour nous, tes deux natures... ". D’une part, en Jésus, l’homme peut céder à l’émotion et s’affliger de la perte d’un ami : " ... Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : Comme il l’aimait ! ". D’autre part, Dieu, en Jésus, peut commander à la mort avec autorité : " Il cria d’une voix forte : Lazare sors. Le mort sortit... ".

Enfin, la résurrection de Lazare incite le pécheur à espérer que, même s’il est spirituellement mort, il pourra revivre : " De même je te prie, toi l’ami des hommes, de me ressusciter, moi qui suis mort par mes passions... ". Parfois cette résurrection spirituelle semble aussi impossible que celle de Lazare : " Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour... ". Mais tout est possible à Jésus, — convertir le pécheur le plus endurci comme ressusciter un mort : " Jésus dit : enlevez la pierre... ".

Voilà ce que nous apprendrons, si nous allons en ce samedi à Béthanie, à la tombe de Lazare. Mais ce n’est pas Lazare que nous voulons voir. Nous voulons rencontrer à Béthanie Jésus et commencer avec lui, auprès de lui, cette Semaine sainte. Jésus nous y invite et nous attend. Marthe vint dire en secret à sa sœur : " Le Maître est là, il te demande ". Et Marie, " à cette nouvelle, se lève en hâte et va vers lui ". Le Maître m’appelle. Il veut que, pendant les jours de sa Passion, je ne le quitte pas. Il veut, en ces jours, se révéler à moi — qui peut-être " sens déjà " — d’une manière nouvelle et suprême. Maître, je viens.

(Source: Religion Orthodoxe)

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Pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Saint Ephrem le Syrien"

Marie est notre mère, c'est entendu. Elle est la mère du genre humain, la nouvelle Eve. Mais elle est aussi sa fille. L'ancien monde, le douloureux monde, le monde d'avant la grâce l'a bercée longtemps sur son cœur désolé - des siècles et des siècles - dans l'attente obscure, incompréhensible d'une "virgo genitrix"...

Des siècles et des siècles, il a protégé de ses vieilles mains chargées de crimes, ses lourdes mains, la petite fille merveilleuse dont il ne savait même pas le nom. Une petite fille, cette reine des anges! Et elle l'est restée, ne l'oublie pas!... . Notre pauvre espèce ne vaut pas cher, mais l'enfance émeut toujours ses entrailles, l'ignorance des petits lui fait baisser les yeux. (…)  La Vierge était l'innocence. (…)

Oui, mon petit, pour la bien prier, il faut sentir sur soi ce regard qui n'est pas tout à fait celui de l'indulgence - car l'indulgence ne va pas sans quelque expérience amère - mais de la tendre compassion, de la surprise douloureuse, d'on ne sait quel sentiment encore, inconcevable, inexprimable, qui la fait plus jeune que le péché, plus jeune que la race dont elle est issue et, bien que Mère par la grâce, Mère des grâces, la cadette du genre humain. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
 

Georges Bernanos

Journal d'un curé de campagne (Plon 1936), éditions « Le livre de poche », Paris, 1966, p. 180 et p. 182

Marie de Nazareth

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Le gouvernement a lancé une campagne d'information sur l'application de la nouvelle loi fin de vie, confirmant nos alertes sur une interprétation euthanasique de cette loi avec :
- le droit à "une sédation profonde et continue jusqu'au décès" présenté comme un prétendu « droit à dormir avant de mourir ».
- les "directives anticipées contraignantes " confuses pouvant conduire à des actes contraires à la déontologie médicale sous la pression de l'émotion.
 
Alliance VITA a décidé de réagir à cette campagne pour dénoncer la vision réductrice d'une question complexe et la confusion entretenue entre la sédation et l'euthanasie.

Guide des directives anticipées VITA

Alliance VITA,Guide,directives anticipéesAfin de lever toute ambiguïté sur les dérives d’interprétation, Alliance VITA a choisi d’éditer un guide des directives anticipées, inspiré des retours d’expérience de son service d’écoute SOS fin de vie, et avec l’aide de son réseau de soignants.

Alliance VITA,Guide,directives anticipéesCe guide pratique se veut une aide à la compréhension et la rédaction des directives anticipées, dans le respect de l’éthique médicale, récusant à la fois l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie.

 

Il comprend 3 parties :

- un guide illustré des démarches à suivre pour faire connaitre ses directives anticipées,

- un formulaire à personnaliser qui rassemble l'ensemble des éléments indispensables à la prise en compte de ces directives,

- une carte à découper et conserver dans son porte-feuille.

 

Ce guide est gratuit et accessible au téléchargement via le lien ci-dessous :

 

Téléchargez et Imprimer

 

Nous vous invitons à télécharger et compléter le formulaire

pour vous-même et à le faire connaître largement autour de vous.

 

Pour les personnes ne disposant pas d'imprimante, vous pouvez nous adresser une demande d'envoi de la brochure papier par courrier postal.

 

Source : Alliance VITA.

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Eastern & Oriental Orthodox Prelates Attend Luncheon in Honor of Patriarch Ignatius Aphrem II

by ORTHODOXY COGNATE PAGE on MARCH 2, 2017

in FEATURED, FEATURED NEWS, NEWS

Syriac Orthodox Patriarchate – 2/3/17

Luncheon in Honor of His Holiness at the Armenian Church – New York

His Holiness Patriarch Mor Ignatius Aphrem II was invited to a special luncheon in his honor at St. Vartan Armenian Orthodox Cathedral and the Headquarters of the Archdiocese in New York.

The heads of the Oriental Orthodox and Eastern Orthodox (Byzantine) Churches in Eastern USA were invited to attend the luncheon.

His Holiness was accompanied by their Eminences Mor Dionysius Jean Kawak, Patriarchal Vicar for the Eastern USA, Mor Teethose Yeldo, Archbishop of the Malankara Archdiocese for Northern America, Mor Silvanos Ayub, Archbishop of the Knanaya Regions in Europe and America, Very Rev, Raban Joseph, Patriarchal Secretary and Media Office Director, Very Rev. Fr. Joseph Chamoun and Rev. Dn. George Kiraz.

His Eminence Archbishop Khajag Barsamian, Armenian Orthodox Primate for the Armenian Diocese of Eastern USA, welcomed His Holiness and assured him of the support of the Armenian Apostolic Church and all the Orthodox Churches in his mission. He expressed the solidarity and prayers of the heads of the churches present in the meeting.
His Holiness thanked His Eminence for his support and spoke about the current situation of Christians in the Middle East. He also spoke about the ecumenical role of the churches in the Middle East and their common witness for Christ in their deeds and humanitarian actions in the face of the different crises in Syria and Iraq.

Source:

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 

Aucun texte alternatif disponible.

Deuxième dimanche du Grand Carême (dimanche de la guérison du lépreux)

Saint Qurbana.

    • Actes 5:12-16:
  • 12 Par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon.
  • 13 Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ;
  • 14 de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur.
  • 15 On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre.
  • 16 La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.
    •  
    •  19 :8-12 :
  • 08 Paul se rendit à la synagogue où, pendant trois mois, il prit la parole avec assurance ; il discutait et usait d’arguments persuasifs à propos du royaume de Dieu.
  • 09 Certains s’endurcissaient et refusaient de croire ; devant la multitude, ils dénigraient le Chemin du Seigneur Jésus. C’est pourquoi Paul se sépara d’eux. Il prit les disciples à part et s’entretenait chaque jour avec eux dans l’école de Tyrannos.
  • 10 Cela dura deux ans, si bien que tous les habitants de la province d’Asie, Juifs et Grecs, entendirent la parole du Seigneur.
  • 11 Par les mains de Paul, Dieu faisait des miracles peu ordinaires,
  • 12 à tel point que l’on prenait des linges ou des mouchoirs qui avaient touché sa peau, pour les appliquer sur les malades ; alors les maladies les quittaient et les esprits mauvais sortaient.
    •  
    • Actes 9:22-31 :
  • 22 Mais Saul, avec une force de plus en plus grande, réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ.
  • 23 Assez longtemps après, les Juifs tinrent conseil en vue de le supprimer.
  • 24 Saul fut informé de leur machination. On faisait même garder les portes de la ville jour et nuit afin de pouvoir le supprimer.
  • 25 Alors ses disciples le prirent de nuit ; ils le firent descendre dans une corbeille, jusqu’en bas, de l’autre côté du rempart.
  • 26 Arrivé à Jérusalem, Saul cherchait à se joindre aux disciples, mais tous avaient peur de lui, car ils ne croyaient pas que lui aussi était un disciple.
  • 27 Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux Apôtres ; il leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur, qui lui avait parlé, et comment, à Damas, il s’était exprimé avec assurance au nom de Jésus.
  • 28 Dès lors, Saul allait et venait dans Jérusalem avec eux, s’exprimant avec assurance au nom du Seigneur.
  • 29 Il parlait aux Juifs de langue grecque, et discutait avec eux. Mais ceux-ci cherchaient à le supprimer.
  • 30 Mis au courant, les frères l’accompagnèrent jusqu’à Césarée et le firent partir pour Tarse.
  • 31 L’Église était en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie ; elle se construisait et elle marchait dans la crainte du Seigneur ; réconfortée par l’Esprit Saint, elle se multipliait.
    •  
    • Romains 3: 27 :
    • 27 Alors, y a-t-il de quoi s'enorgueillir ? Absolument pas. Par quelle loi ? Par celle des œuvres que l’on pratique ? Pas du tout. Mais par la loi de la foi.
    •  4 : 5 :
    • 05 Au contraire, si quelqu’un, sans rien accomplir, a foi en Celui qui rend juste l’homme impie, il lui est accordé d’être juste par sa foi.
    •  
    • Saint Luc 5: 12-16 :
  • 12 Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
  • 13 Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
  • 14 Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
  • 15 De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
  • 16 Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
    • 4: 40 -41 :
  • 40 Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
  • 41 Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
    •  

 

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St. Luke's Gospel recounts the instances where Christ healed individuals suffering from various diseases.

The most important being the healing of the Leper. Leprosy at the time of Christ, was a terrible disease with a near total failure rate. To have leprosy was a death sentence due to the lack of adequate treatment we now have.

Worse yet was that those who suffered from leprosy became social outcasts & rejected from their community.

Those who had leprosy were thought to have so as a punishment from God for their sins.

The Leper was in a state of continuous suffering, both physically and emotionally.

However, inspite of his misfortune his faith in Christ the healer was unshakeable.

Our Lord didn't once hesitate to lay his hands on the Leper to heal him of his affliction.

Often times in a time of suffering we lose faith & end up isolated from everyone.

Instead, let us put our trust in Christ the healer as the heavenly physician will see our faith & save us from suffering.

The Holy Bible readings from the Church Lectionary are:

Evening:
Mark 1:32-45

Morning:
Mark 9:14-29

Before Holy Qurbono :
Genesis 7: 6-24

II Kings 5:1-14
Isaiah 33:2-9
Jeremiah 50:4-7; 15:15-21

Holy Qurbono:
Acts 5:12-16;19:8-12
Acts 9:22-31
Romans 3:27-4:5
St. Luke 5:12-16; 4:40-41

__________________

Celui qui s'occupe des péchés d'autrui, ou nourrit des soupçons et en juge son frère, n'a même pas encore commencé à se repentir, ou à s'examiner lui-même afin de découvrir ses propres péchés.
Saint Maxime le Confesseur

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Par St Isaac le Syrien

(7e siècle), 
Discours ascétiques, 1ère série, n° 85 (trad. DDB 1981, p. 424) 

 

« Alors le démon le quitte »

 

De même que le désir de la lumière suit les yeux sains, de même le désir de la prière suit le jeûne mené avec discernement.

Quand un homme commence à jeûner, il désire communier à Dieu dans les pensées de son esprit.

En effet le corps qui jeûne ne supporte pas de dormir toute la nuit sur sa couche.

Quand le jeûne a scellé la bouche de l'homme, celui-ci médite en état de componction, son cœur prie, son visage est grave, les mauvaises pensées le quittent ; il est l'ennemi des convoitises et des vaines conversations.

Jamais on n'a vu un homme jeûner avec discernement et être asservi au désir mauvais.

Le jeûne mené avec discernement est une grande demeure abritant tout bien... 

Car le jeûne est l'ordre qui a été donné dès le commencement à notre nature, pour la garder de manger le fruit de l'arbre (Gn 2,17), et c'est de là que vient ce qui nous trompe...

C'est par là aussi que le Sauveur a commencé, quand il s'est révélé au monde dans le Jourdain.

Après le baptême en effet, l'Esprit l'a mené dans le désert, où il a jeûné quarante jours et quarante nuits. 

Tous ceux qui partent pour le suivre font désormais de même : c'est sur ce fondement qu'ils posent le commencement de leur combat, car cette arme a été forgée par Dieu...

Et quand maintenant le diable voit cette arme dans la main d'un homme, cet adversaire et tyran se met à craindre.

Il pense aussitôt à la défaite que lui a infligée le Sauveur dans le désert, il s'en souvient, et sa puissance est brisée.

Il se consume dès qu'il voit l'arme que nous a donnée celui qui nous mène au combat.

Quelle arme est plus puissante et ranime autant le cœur dans sa lutte contre les esprits du mal ?


 

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28 février 2017 2 28 /02 /février /2017 20:51

.ΜΡ.ΘΥ__Παναγιa:

"O Holy Church,Praise the Son who by His fast taught her children to fight Satan.The gluttony which killed our father Adam.Through that great– transgression. Of the Lord's commandment. Has now been expelled…Barekmor"

Chers amis. Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse )

Alors que nos frères et soeurs de rite latin entrent aujourd'hui en Carême par l'émouvante cérémonie des cendres , nous continuons l'entraînement du Grand Carême.

Nous célébrerions dimanche dernier le 1er dimanche du Grand Carême et, lundi, l'Office de Réconciliation (Tellement significatif ) qui en marquait l'entrée.

Ce soir à Jauldes, je réunirai,après leur travail (À 18h 30 ) , les fidèles qui voudront manifester leur solidarité fraternelle avec les Chrétiens d'autres confessions qui entrent en Carême.

N'oublions-pas qu'en ce mois de Mars l'Occident Chrétien prie particulièrement St Joseph, modèle des âmes contemplatives.

Ce sera aussi pour nous ce soir de nous confier à son intercession et le moyen de me manifester notre proximité avec tous ces Chrétiens avec lesquels, dans l'unanimité du Témoignage et la richesse des Traditions diverses nous ne formons qu'une seule et grande famille :l'Église du Christ.

Ces fidèles réunis ce soir autour de moi manifesteront leur proximité priante et filiale alors que je m'apprête demain à accomplir une visite des fidèles du Limousin en allant à Paris où j'assumerai vendredi et samedi une "permanence pastorale" avant de faire (samedi après midi ) le ramassage des fidèles de Paris et sa région pour le Pèlerinage mensuel à N-D de Miséricorde et aux Sts du Kerala au Monastère.

Merci Seigneur pour l'amour qui unit ensemble clergé et fidèles en une seule et sainte famille !

Abouna Isaac a déjà commencé une "permanence pastorale " à Caen au bénéfice des fidèles de notre "relais paroissial St Michel ".

Aujourd'hui mercredi, Cécile Lepla assure le Catéchisme au Monastère.

Je vous laisse ici cette belle méditation de Saint Sévère d'Antioche, défenseur de la Foi orthodoxe, qu'elle soit en ce Saint Temps une lumière sur vos pas pour mieux vivre l'Evangile de Vérité, d'Amour, de Justice et de Paix !

Votre fidèlement dévoué en Notre Seigneur. Aloho m'barekh !

+ Mor Philipose , Jauldes ce 1.III.17 
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Meditation by Mor Severus for Luke 4: 1-13

Fasting does not bring tablets of stone, but brings us to the love of Christ Himself, God, the Legislature and the King, Who fasted this fast for us.
When was the healing doctor in need of medication?

The drugs do not really benefit the patients. How can the One Who never knew sin be laid among patients?

for our sake and for the sake of our salvation He was glorified, and fasted for us, and not for necessity. The Apostle Paul testifies about this and says, " For you know the generous act of our Lord Jesus Christ, that though he was rich, yet for your sakes he became poor, so that by his poverty you might become rich"

(2 Corinthians 8: 9).
God is not in need of anything. And by His grace to us, He became poor for us while He is the Rich One...
The Incarnate God did not fast for necessity, but He fasted to teach us. When He was hungry, it was truly His will, for He is Who drives the laws of nature.
Similarly, when He came to bind the strong through the greatness of His divine power and take his weapons, "But when one stronger than he attacks him and overpowers him, he takes away his armor in which he trusted and divides his plunder" (Luke 11:22), this was indeed for us, we who were under the control of Satan. Christ took the trial Himself and repelled the enemy’s attacks, replying in a modest and human manner to his cunning words.

And through that, He gave us the teachings that we should follow during the battles, and gave us exercises that make us transcend towards perfection, as well as break the enemy's strength.

The Apostle Paul says: “Because he himself was tested by what he suffered, he is able to help those who are being tested.”

(Hebrews 2:18)

By drawing to us the manner we should face our trials, Our Lord Jesus Christ gives us a powerful support that is enough to repel the tempter.

Christ’s experience was not then because of weakness.

How could this trial be from weakness if it gave support for those being tested?

 

(From Cathedral Homily 105 of Mor Severus about Great Lent)

 

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Méditation par Mor Severus

pour Luc 4: 1-13


Le jeûne n'apporte pas de tablettes de pierre, mais nous amène à l'amour du Christ Lui-même, Dieu, le Législature et le Roi qui assuma ce jeûne pour nous.
Quand donc le médecin soignant a-t-il besoin de médicaments? Les médicaments ne profiteraient pas vraiment aux patients.

Comment celui qui n'a jamais connu le péché peut-il être compté parmi les malades?


Pour notre bien et pour notre salut, il a été glorifié, et a jeûné.

/Il a jeûné/ pour nous et non pour ses besoins. L'Apôtre Paul en témoigne et dit:

«  Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. »
(2 Corinthiens 8: 9).


Dieu n'a besoin de rien. Et par sa grâce pour nous, il devint pauvre pour nous alors qu'il est le riche ...


Le Dieu Incarné ne jeûna pas par nécessité, mais pour nous enseigner.

Quand Il eut faim, c'était vraiment Sa volonté, car Il est Celui Qui dirige les lois de la nature.


De même, quand il vint lier les forts par la grandeur de sa puissance divine et prendre ses armes, (Ainsi qu'il est écrit:)

"  Mais si un plus fort survient et triomphe de lui, il lui enlève son armement auquel il se fiait, et il distribue tout ce dont il l’a dépouillé. "

(Luc 11:22), c'était bien pour nous qui étions sous le contrôle de Satan! 

Le Christ a assumé Lui-même la sentence et repoussé les attaques de l'ennemi, en répondant avec modestie et d'humaine manière à ses paroles astucieuses.


C'est grâce à cela, qu'Il nous a donné les enseignements que nous devrions suivre lorsque nous livrons batailles, et nous nous donne les exercices qui nous conduisent vers la perfection et nous permettent de briser la force de l'ennemi.


L'Apôtre Paul dit:

 "Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. "
(Hébreux 2:18)


En nous attirant dans la manière dont nous devrions faire face à nos épreuves, Notre Seigneur Jésus-Christ nous donne un puissant soutien qui suffit à repousser le tentateur.

La faiblesse n'induisait pas l'expérience assumée par le Christ .

Comment ce procès pourrait être dû à la faiblesse s'il soutient ceux mis qui sont testés?
 

(De la Cathédrale Homélie 105 de Mor Severus au sujet du Grand Carême)

/Traduction par votre serviteur/

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This Wednesday March 1st

is the '1st Wednesday of the Great Lent' (sawme rabo/valiya nombu) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

In the Gospel of St. Matthew our Lord chastises those who fast to keep up appearances in public & glorify themselves in society.

Instead, Christ tells us

"That thou appear not unto men to fast, but unto thy Father which is in secret: and thy Father, which seeth in secret, shall reward thee openly."

Religious fasting is a duty required of the disciples of Christ.

Our fast should be between us and the heavenly father, not for public display.

Our righteousness in secret will be rewarded publicly in the eyes of others by God's grace.

Hymn from the Eniyono of Tuesday Saphro (morning prayer): Syriac- Lekh Netkashaf

"O Holy Church,Praise the Son who by His fast taught her children to fight Satan.The gluttony which killed our father Adam.Through that great– transgression. Of the Lord's commandment. Has now been expelled…Barekmor"

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Matthew 6: 19-24
St. Luke 16: 14-18

Morning:
Genesis 1: 14-18
Isaiah 13: 6-13
St. James 2 : 1 - 13
Romans 2:7-24
St. Matthew 6: 25-34

Tone of the day for hymns: 5

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«O Sainte Église, Louez le Fils qui, par son jeûne, a enseigné à ses enfants à combattre Satan.

La gourmandise qui tua notre père Adam par la grande transgression du commandement du Seigneur est maintenant  expulsée ... Barekmor"

  Méfions-nous du « c'est comme ça »  
Alors que nos frères et soeurs de rite latin entrent aujourd'hui en Carême par l'émouvante cérémonie des cendres , nous continuons l'entraînement du Grand Carême, il nous faut demander une grâce au Seigneur,tout de suite et avec FORCE !  Il nous faut demander la grâce du VÉRITABLE désir d’arriver à Pâques avec un cœur prêt à recevoir la grâce de la Résurrection.

Que notre fidélité personnelle fasse honneur à

 

ceux de nos frères et soeurs qui, de par le monde,

 

subissent le 

 

Martyr pour le Christ Chemin, Vérité et Vie.

 
En effet, l'un des dangers de la vie spirituelle est de croire que rien ne peut vraiment changer, que tout reste pareil quoi qu'il arrive : c’est « comme ça » et finalement tout va bien « comme ça » ! Et c'est « comme ça » qu'on s'installe doucement, voire confortablement, dans une vie chrétienne médiocre...

  Faisons grandir notre amitié avec le Seigneur  
Soyons en sûrs, Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Cette période liturgique nous adresse à tous et chacun un appel pressant à la conversion :

En effet,le chrétien est appelé à revenir à Dieu « de tout son cœur » (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec son Seigneur. 

"C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant

 

le temps du salut"!

 

Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les

 

témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre

 

Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la

 

Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le

 

Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . 

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  Aujourd'hui, je fais un pas                                                          

Alors que nos frères de rite occidental recevront aujourd'hui les cendres, je réunirai,après leur travail (Ce soir à Jauldes à 18h 30 ) , les fidèles qui voudront manifester leur solidarité fraternelle avec les Chrétiens d'autres confessions qui entrent en Carême.

Avec nos frères et soeurs de Rite latin, demandons au Seigneur la grâce de nous engager chacun un peu plus profondément encore dans ce temps d’heureuse contrition avec détermination, en nommant un effort particulier (bienveillance, fidélité à la prière, la patience…)
Et je 
crois avec force que le Seigneur va m’aider tout au long de ce Carême à préparer mon cœur, par la fidélité à cet effort, à recevoir la grâce de sa joie pascale !

 

Seigneur et maître de ma vie,

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

(grande prostration)

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois, 
avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

 

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Livre de Joël 2,12-19.

Voici ce que dit le Seigneur : Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, dans les larmes et dans des gémissements.
Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à Yahweh, votre Dieu ; car il est miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté, et il s'afflige du mal qu'il envoie. 
Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui une bénédiction, l'offrande et la libation pour Yahweh, notre Dieu ? 
Sonnez de la trompette en Sion, publiez un jeûne, convoquez une assemblée. 
Assemblez le peuple, publiez une sainte réunion, rassemblez les vieillards, réunissez les enfants et les nourrissons à la mamelle. Que le nouvel époux quitte sa chambre, et l'épouse son pavillon. 
Qu'entre le portique et l'autel, les prêtres, ministres de Yahweh, pleurent, et qu'ils disent : " Yahweh, épargnez votre peuple, et ne livrez pas votre héritage à l'opprobre, pour être l'objet des moqueries des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples : où est leur Dieu ? " 
Yahweh a été ému de jalousie pour son pays, et il a eu pitié de son peuple. 
Yahweh a répondu et dit à son peuple : Voici que je vais vous envoyer le blé, le vin nouveau et l'huile, et vous en serez rassasiés et je ne ferai plus de vous un sujet d'opprobre parmi les nations. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,16-21.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste comme les hypocrites, qui s'exténuent le visage afin que les hommes s'aperçoivent qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils ont reçu leur récompense.
Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, 
afin qu'il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est présent dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. 
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les voleurs percent les murs et dérobent. 
Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni la teigne ni les vers ne consument, et où les voleurs ne percent pas les murs ni ne dérobent. 
Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. 

 

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Saint Maxime de Turin

(?-v. 420), évêque 
Sermon 28, PL 57, 587s = CC Sermon 35, p.136s (trad. Les Pères dans la foi, Migne 1996, p. 92s) 

 

Quarante jours qui nous conduisent vers le baptême dans la mort et la résurrection du Christ

 

« Au moment favorable, je t'ai exaucé ; au jour du salut je t'ai secouru » (Is 49,8).

L'apôtre Paul continue la citation par ces mots :

« Le voici maintenant le moment, le voici maintenant le jour du salut » (2Co 6,2).

A mon tour je vous prends à témoin, voici venus les jours de la rédemption, voici venu en quelque sorte le moment de la cure spirituelle ; nous pouvons soigner toutes les souillures de nos vices, toutes les blessures de nos péchés, si nous prions constamment le médecin de nos âmes, si... nous ne négligeons aucune de ses prescriptions... 

Le médecin est notre Seigneur Jésus, qui a dit :

« C'est moi qui fais mourir, c'est moi qui fais vivre »

(Dt 32,39).

Le Seigneur fait d'abord mourir, puis redonne la vie. Par le baptême, il détruit en nous adultères, homicides, crimes et vols ; puis il nous fait revivre, en hommes nouveaux dans l'immortalité éternelle.

Nous mourons à nos péchés, évidemment par le baptême, nous reprenons vie dans l'Esprit de vie...

Livrons-nous à notre médecin avec patience pour recouvrer la santé.

Tout ce qu'il aura décelé en nous d'indigne, de souillé par le péché, de rongé par les ulcères, il le taillera, le coupera, le retirera pour ne laisser subsister en nous, une fois éliminées toutes les blessures du démon, que ce qui appartient à Dieu. 

Voici la première de ses prescriptions :

consacrer quarante jours au jeûne, à la prière, aux veilles.

Le jeûne guérit la mollesse, la prière nourrit l'âme religieuse, les veilles repoussent les pièges du diable.

Après ce temps consacré à toutes ces observances, l'âme, purifiée et éprouvée par tant de pratiques, parvient au baptême.

Elle reprend des forces en se plongeant dans les eaux de l'Esprit : tout ce qui avait été brûlé par les flammes des maladies renaît de la rosée de la grâce du ciel...

Par une nouvelle naissance, nous renaîtrons autre. 

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« « Qu'importe à l'homme de gagner l'univers, s'il vient à perdre son âme ? » (1)

S'il perd son âme, qu'aura-t-il en échange ?... L’Évangile nous montre quelle sécurité offrent les trésors de la terre : « Ne thésaurisez pas en ce monde, disait Notre-Seigneur à ses disciples, car ici-bas la rouille et les vers détruisent les trésors, et les voleurs fouillent le sol qui le recèle et les dérobent. » (2) Et dussions-nous les conserver toujours, ces trésors de la terre, dans quelle mesure satisferaient-ils les aspirations de notre âme, faite pour les délices toutes spirituelles de Dieu Lui-même ?

Laissons-nous pénétrer de cet enseignement divin et donnons tout notre cœur à Celui qui est le seul trésor de notre éternité : « Car là où est votre trésor, là est aussi votre cœur. » (3) La vie s'en va très vite, la mort approche chaque jour ; l’Église veut que nous y pensions sans cesse, envoyant devant nous au ciel, tous nos désirs. Ne soyons pas comme ces mondains si terrestres qu'ils voudraient s'éterniser ici-bas, ne concevant et, en conséquence, ne convoitant que les jouissances animales : « Ils sont comparables à des animaux sans raison et leur sont devenus semblables. » (4)

C'est là le sort de l'homme charnel qui ne comprend pas l'esprit de Dieu ; mais notre vocation toute spirituelle nous crée le devoir quotidien de réagir contre ces tendances dégradantes, et l'austérité plus grande du temps du Carême doit accroître notre énergie dans cette lutte à soutenir contre la nature et l'enfer : « Faites, Seigneur, que dans nos combats contre la malice infernale, nous soyons munis des secours de la mortification. » (5) Nous Vous le demandons par le tout-puissant Vainqueur que Vous avez envoyé du ciel pour opérer notre délivrance : « Le Seigneur m'a envoyé du ciel un libérateur, qui a confondu mes oppresseurs. » (6)

Ô Vierge, qui êtes une armée rangée en bataille contre les esprits de l'abîme, faites-nous triompher dans les combats de l'amour ! »


1. Matth. XVI, 26. - 2. Matth. VI, 19. - 3. Matth. VI, 21. - 4. Ps. XLVIII, 13. - 5. Oraison après les Cendres. - 6. Graduel.

Méditations cartusiennes pour tous les jours de l'année par un Chartreux, Tome premier (Mercredi des Cendres, Second Point), Imprimerie de Parkminster, Partridge Green, Sussex, 1920.

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Premier Jour

Prions, afin que pendant ce mois il ne se commette pas de péché grave (Qui coupe la relation avec Dieu, Source et Finalité de nos vies) dans notre famille

Saint Joseph est le protecteur des enfants

Les enfants lui rappellent Jésus dans son jeune âge, alors qu’il lui était permis de le caresser, de le soigner, de se dévouer pour lui avec plus de sollicitude.
Enfants, si vous voulez rester innocents, aimez à travailler, à prier, à vous récréer sous le regard paternel de S. Joseph.
Représentez-vous ce bon vieillard se penchant vers vous, écartant le démon, attendant vos demandes, et allant lui-même les présenter à Jésus, qui ne refuse rien à son Père de la terre… Chaque année, au mois de mars, on voit des conversions, on a à signaler des faveurs particulières obtenues par S. Joseph.

(RESOLUTION: Je mettrai aujourd’hui par écrit les grâces que je veux obtenir par l’intercession de S. Joseph ; je les lui rappellerai tous les jours, et je m’imposerai quelques petites pratiques de piété en son honneur.)
____________________________
 
Deuxième Jour

Prions, afin que nous ne nous laissions pas aller, aujourd’hui, à des moments de mauvaise humeur.

Saint Joseph était affectueux pour tous

Comme on devait s’aimer dans cette petite maison de Nazareth où l'Amour de Charité unissait les coeurs pour le salut du monde !
Mon Dieu, le ravissant tableau qui se présente à mon regard :
*Marie cherchant tout ce qui peut plaire à Jésus ;
*Jésus devinant tout ce qui peut contenter Marie ;
*Joseph contemplant l'oeuvre du salut commençant sous ses yeux et faisant tout ce qu’il peut, pour que tout concourt à sa réalisation !
Ô délicieux intérieur, qu’il nous serait si facile de renouveler au milieu de nous !
Que faisons-nous de notre faculté d’aimer, si nous ne l’employons pas à rendre heureux ceux qui nous entourent en favorisant leur union à Dieu et, de ce fait, leur épanouissement personnel?

Comme vous, aujourd’hui, S. Joseph, je ferai tout ce que je pourrai, afin que personne ne souffre de rien.

 

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Poème:

En ce carême
Je voudrais entrer chez Toi,
Avec en bouche un « je t’aime »
À chanter sous tous les toits ;

Je voudrais t’offrir ma gerbe
De fleurs épanouies de foi,
Jeûner de tout sauf ton Verbe
Qui me comble à chaque fois.

En ce jour du Mardi gras
Je tomberai sous ta Grâce,
Délaisserai l’apparat
Pour suivre déjà ta Trace…

Jusqu’à ce profond désert
Qui, du mal, me purifie,
Où mon ombre au front couvert
À ton Éclat se confie.

Et durant quarante jours
Je te tiendrai compagnie ;
J’aurai pour pain ton Amour,
Pour bain, ta Source infinie.

Avec toi je ferai face
Aux tentations du Malin ;
Je verrai ta Sainte Face
Briser son attrait vilain.

En cette entrée en carême
Je voudrais franchir le seuil
Et me placer sous le thème
Du pardon et de l’accueil.

Je voudrais réduire en Cendres
Ma haine et ma vanité,
Grimper et ne plus descendre,
Au mont de la sainteté.

Je voudrais prendre ta Voie,
Déchargé et démuni,
Faire du jeûne une Joie
Qui allège et rajeunit.

Dans le désert du carême
De rigueur je me repais
Pour recevoir un baptême
De fraîcheur, de dons, de paix.

En cette entrée en carême
J’entre dans ton Sacré-Cœur
Pour m’embaumer de son Chrême
Et fleurir d’un nouveau cœur.

Durant cette traversée
Je connaîtrai ta Saison ;
Par ta manne déversée
J’engloutirai l’horizon.

Sous ton insondable tente
Je vivrai ta Vérité ;
J’entendrai ta voix qui chante
L’hymne de la charité.

Je goûterai l’espérance,
J’absorberai tes vertus ;
Déjà pendant que j’y pense
Tous mes soucis se sont tus !

À ma sortie du carême
J’entrerai dans ta Cité,
Rassasié de ton « Je t’aime »
Et le corps ressuscité.

 

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Nul n'est vraiment riche, sinon celui qui porte toujours le Christ et Sa grâce en son coeur.
(St Jean de Cronstadt, Ma vie en Christ )

 

There is no one richer than the man who always bears Christ and His grace in his heart.
St John of Kronstadt, My Life in Christ

 

SAINT(S) DU JOUR:

1er Mars:

Saint Aubin

Évêque d'Angers

(469-549)

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La  vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque  d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages  contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui  de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de  l'authenticité la plus exacte.

 

Albinus  - dont nous avons fait Aubin - naquit près d'Hennebont, à Languidic,  sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était  peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez  puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses  premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne  tardèrent pas à éclore.

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Tout  jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de  la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer  dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de  copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de  Nantilly, près de Saumur.

Saint  Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus  tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint  Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la  professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils  étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. A  Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.

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Aubin,  dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en  particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa  naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de  trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus  grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme,  marchaient joyeusement vers la sainteté.

 

Il  y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque  d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour  lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs  instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps  appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus.  Saint Mélairce, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ;  uni depuis longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut  lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on  le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint  Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.

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Dès  lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra  tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur  les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus  humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa  paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des  barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon  évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le  plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les  biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait.  Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre  Nolasque, des Vincent de Paul.

 

Cette tendre charité, Dieu montrait par des miracles continuels combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il  guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ;  il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses  parents désolés.

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Pourtant  la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique,  qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance  humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles,  que Dieu lui avait si libéralement accordé.

Dans  le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la  beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la  lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt  accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la  ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse  enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant  l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait  effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient  tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour  intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut  arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le  traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte,  lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule  mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et  vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas  poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea  une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de  sauver ainsi la vertu d'une vierge.

A  cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils  de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par  leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le  concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de  cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant  impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques.  Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint  Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les  attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la  pureté et châtia les coupables.

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Ainsi  agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant  en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant  vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la  sentence d'excommunication.

Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.

 

Peut-être,  pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le  troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de  Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et  énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du  concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit  aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et,  contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils  l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer,  comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait  excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la  messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa  d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je  suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ;  vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour  la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.

 

Douloureusement  atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait  outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint  Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet.  Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus  haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand  on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances  pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.

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Saint  Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau  concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités  l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer :  c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.

A  son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge  que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir  toujours entouré de reconnaissance et de vénération.

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Saint Jean Cassien

choisi par Dieu pour apporter l'éclairage du monachisme oriental à l'Occident

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Cassien, passé de terre en le céleste chœur, 
comme une cassolette embaume, pour sa gloire. 
Une fois valant quatre, nous faisons mémoire 
le vingt-neuf février de ce moine au grand cœur. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 8

En toi, vénérable Père, la divine Image se reflète exactement: * afin de lui ressembler, tu as pris ta croix et tu as suivi le Christ; * et par ta vie tu nous apprends à mépriser la chair, qui passe et disparaît, * pour s'occuper plutôt de l'âme qui vit jusqu'en la mort et par-delà; * c'est ainsi que ton esprit se réjouit, * bienheureux Cassien, avec les Anges dans le ciel.

Cathisme, t. 4

Devenu moine, tu t'es consacré au Seigneur * et dans la splendeur de tes vertus * comme un soleil tu brillas, * illuminant d'inépuisable façon, * sous l'éclairage de tes divins enseignements, * les cœurs de tous ceux qui te vénèrent, Cassien; * sans cesse intercède auprès du Christ pour les fidèles qui t'acclament avec ferveur.

Kondakion, t. 2

Désireux des biens suprêmes, Père saint, * tu t'es uni aux êtres d'en-haut; * par la divine élévation de tes vertus, * tu as fait de ton âme un char de feu; * Cassien, toi qui sur terre as vécu comme un Ange, * tu fus agréable au Créateur de l'univers.

 

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VIE DE ST JEAN CASSIEN:

 

Notre Père Jean Cassien, destiné par Dieu à apporter à l’Occident les lumières du monachisme oriental, naquit par un heureux effet de la Providence, aux confins des deux mondes, en Scythie Mineure, dans la région des bouches du Danube (l’actuelle Dobroudja, en Roumanie), vers 365. Issu d’une famille distinguée, il suivit avec succès le cours des études classiques ; mais, comme il était altéré d’une soif ardente pour la perfection, il renonça encore jeune aux attraits trompeurs de la vie mondaine pour se rendre en Terre Sainte, en compagnie de son ami Germain, son « frère, non par la naissance, mais en esprit », et ils devinrent moines dans un monastère de Bethléem . Après avoir été initiés aux rudiments de la vie cénobitique et s’être informés sur le mode de vie des moines de Palestine, de Mésopotamie et de Cappadoce, ressentant en eux-mêmes le désir d’une plus grande perfection, ils résolurent de partir pour les déserts d’Égypte, auprès des anachorètes, dont ils avaient entendu vanter les exploits par saint Pinuphe [27 nov.], qui s’était réfugié dans leur monastère pour fuir la bonne renommée. Leur supérieur leur accorda avec quelques réticences sa bénédiction, en leur faisant promettre de revenir promptement. Après avoir admiré l’ordre et le mode de vie des communautés cénobitiques du Delta du Nil, Jean et Germain s’enfoncèrent dans le désert. Partout où ils passaient, ils recherchaient avec avidité les saints solitaires, afin de vénérer en eux la splendeur de la grâce et la variété de ses fruits, et pour les interroger longuement sur la science de l’âme .
Réalisant que pour assimiler leur céleste enseignement, il leur faudrait passer un long temps à partager la vie de ces serviteurs de Dieu et embarrassés par leur promesse, les deux voyageurs soumirent leur problème à l’abbé Joseph qui, au terme d’une nuit de veille, leur assura qu’il leur serait plus avantageux de rester en Égypte, sans se soucier d’un engagement absolu pris avec témérité. Rassurés par l’Ancien, ils restèrent donc sept années en Égypte, poursuivant avec zèle leur enquête spirituelle. De lieu en lieu, ils parvinrent jusqu’au fameux désert de Scété, fondé par saint Macaire, « le désert glorieux, digne d’être célébré entre tous » , où luttait dans l’ascèse un grand nombre de moines, parmi lesquels s’illustraient en particulier les saints Abbas Moïse, Sérapion, Théonas, Isaac et le prêtre Paphnuce. Ce dernier les édifia grandement quand il leur dit qu’il ne suffit pas au moine de renoncer corporellement au monde en se dépouillant de ses biens pour s’adonner au soin de son âme dans l’ascèse et le silence, mais qu’il faut accomplir aussi le « second renoncement », qui consiste à se dépouiller de ses habitudes d’autrefois et de ses passions, par une lutte longue et patiente, pleine d’embûches, qui conduit à la pureté du cœur. Tel est le but du moine : s’entretenir sans cesse avec Dieu par la prière continuelle que l’intelligence, non dispersée dans les soucis du monde, élève avec tranquillité et paix dans le sanctuaire purifié du cœur. Et la fin de son œuvre, c’est la vie éternelle, l’union avec Dieu, dont on peut déjà, ici-bas, acquérir les arrhes par la sainte charité. En effet, parvenu au terme du « second renoncement », et l’âme toute tendue vers le seul désirable, le moine doit encore accomplir le « troisième renoncement », qui renferme toute perfection et consiste à bannir tout souvenir de ce monde pour se laisser emporter par Dieu vers les demeures éternelles, dans un sentiment de joie ineffable et un flot de lumière divine .
« Alors, l’amour parfait de Dieu passant en notre cœur par la vertu de la prière pure, sans forme ni parole, Dieu sera tout notre amour et tout notre désir, toute notre recherche et l’âme de tous nos efforts, toute notre pensée, notre vie, notre discours et notre respiration même. L’unité qui existe du Père avec le Fils et du Fils avec le Père s’écoulera dans l’intime de notre âme, et de même que Dieu nous aime d’une charité vraie et pure, et qui ne meurt point, nous Lui serons unis par l’indissoluble lien d’une charité sans défaillance… Ce sera, autant qu’il est possible sur la terre, l’accomplissement de la parole de l’Apôtre : Dieu, tout en tous, et devenus pleinement fils par une communication si parfaite du Père, nous pourrons dire, à l’imitation de Celui qui est Fils et héritier par nature : Tout ce qu’a le Père est à moi (Jn 16, 15). Tel est le terme de toute perfection : que l’âme soit à ce point délestée des pesanteurs charnelles, qu’elle monte chaque jour vers les sublimités des réalités spirituelles, jusqu’à ce que toute sa vie, tout le mouvement du cœur deviennent une prière unique et ininterrompue… Cette prière ne s’occupe à la considération d’aucune image, davantage, elle ne s’exprime point par la parole ni avec des mots ; mais elle jaillit dans un élan tout de feu, un ineffable transport du cœur, une joie impétueuse de l’esprit. Ravie hors des sens et de tout le visible, c’est alors par des gémissements inénarrables et des soupirs que l’âme s’épanche vers Dieu » .
Ainsi instruits des cimes de la vie monastique et contemplant leur vivante réalisation chez ces illustres anachorètes, les deux amis s’adonnèrent avec une grande rigueur à la vie contemplative pendant ces années passées à Scété. Dans le silence de sa cellule, saint Cassien put éprouver lui-même l’âpre combat de l’âme éprise de Dieu contre les pensées passionnées et contre les démons jaloux, en particulier contre la tentation de l’acédie (« ennui ») qui tourmente les ermites en vue de leur faire quitter leur retraite. De cette expérience personnelle et de l’enseignement du grand Évagre , qu’il rencontra à Nitrie, il tira une fine doctrine du combat spirituel et des huit passions fondamentales : la gourmandise, la fornication, l’avarice, la colère, la tristesse, l’acédie, la vaine gloire et l’orgueil .
Sept années ayant passé, Jean et Germain regagnèrent Bethléem, où ils obtinrent de leur supérieur la permission de vivre désormais définitivement dans le désert, et ils retournèrent avec empressement en Égypte. Mais ils ne purent y retrouver la quiétude nécessaire à la contemplation, car l’ardeur véhémente de l’archevêque d’Alexandrie, Théophile, contre les moines taxés d’origénisme, avait partout semé le trouble et l’effroi, si bien qu’un groupe de trois cents moines finit par s’enfuir de Nitrie. Jean et Germain suivirent une cinquantaine d’entre eux qui avaient décidé de chercher refuge à Constantinople, à l’ombre du grand saint Jean Chrysostome (vers 401). Dès qu’il les vit, discernant d’un regard infaillible la qualité de leurs âmes, le saint archevêque réussit à convaincre Germain de recevoir de ses mains la prêtrise et Cassien le diaconat. Conquis par l’éclat de la sainteté de Chrysostome et par sa sublime éloquence, Cassien se plaça avec une tendre ferveur sous sa direction spirituelle, acceptant de sacrifier la quiétude du désert pour tirer profit de la présence d’un tel maître. Mais peu de temps après, saint Jean Chrysostome, victime de la vindicte de Théophile , ayant été envoyé en exil, Cassien et Germain furent envoyés en mission à Rome, en compagnie de l’évêque Pallade , par le clergé et le peuple, pour transmettre au pape Innocent Ier une lettre d’appel en faveur du saint archevêque injustement déposé (405).
Au cours de son séjour d’une dizaine d’années à Rome, saint Cassien se lia d’une étroite et durable amitié avec l’archidiacre et futur pape Léon [18 févr.] qui, par la suite, confiant en ses connaissances théologiques lui demanda de rédiger un exposé du dogme de l’Incarnation contre Nestorius . Ayant été élevé au sacerdoce, il se rendit à Marseille, en Gaule, où il fonda pour les hommes le monastère de Saint-Victor, sur le tombeau d’un martyr du IIIe siècle, et pour les vierges celui du Saint-Sauveur (415). En ascète éprouvé et en père plein de discernement pastoral, il adopta pour les moines qui s’y empressaient l’authentique tradition qu’il avait reçue des Pères d’Orient, en tenant compte des conditions de vie propres à la Gaule, du climat et du caractère de ses habitants. Puis, à la requête de saint Castor, évêque d’Apt, il rédigea ses Institutions Cénobitiques pour les monastères que celui-ci avait fondés en Provence . Il y décrit le mode de vie des moines d’Égypte, en modérant ce qu’il y avait de trop rigoureux pour les moines gaulois à l’aide des institutions en vigueur en Palestine, en Cappadoce et en Mésopotamie. Car, écrit-il : « Si l’on pratique ce qui est raisonnablement possible, l’observance est également parfaite, même avec des moyens inégaux ». Il décrit ensuite les remèdes aux huit passions fondamentales, qui conduisent l’âme à la perfection de la vertu. Par la suite, il compléta cet enseignement spirituel par ses Conférences, dans lesquelles il expose, à l’intention des ermites qui vivaient à Lérins et sur les îles d’Hyères, les étapes supérieures du combat pour la pureté du cœur et la contemplation, en prêtant son enseignement aux grands anachorètes qu’il avait rencontrés en Égypte. Saint Cassien donna ainsi au monachisme gaulois naissant son armature doctrinale, en l’abreuvant aux sources vivifiantes des Pères du Désert .

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En disciple fidèle des grands docteurs cappadociens et de saint Jean Chrysostome, saint Jean Cassien s’éleva alors contre la séparation excessive que saint Augustin avait établie entre la nature humaine et la grâce, en vue de lutter contre l’hérésie pélagienne. En effet, bien que tout don excellent et toute grâce viennent Dieu, le Père des Lumières (Jc 1, 17), la liberté humaine, créée à l’image de la liberté absolue de Dieu et renouvelée par le saint baptême, est appelée à répondre et à collaborer (synergie) avec la grâce divine pour produire en l’âme les fruits salutaires des saintes vertus, à tel point qu’on peut dire avec saint Jean Chrysostome que : « L’œuvre de Dieu est de donner la grâce, celle de l’homme de présenter la foi » . Les partisans extrémistes de saint Augustin réagirent violemment contre cette doctrine des moines provençaux — qui n’était que l’expression de l’enseignement traditionnel des Pères grecs — et accusèrent saint Cassien de la prétendue hérésie « semi-pélagienne » . Ennemi du bruit et de la dispute, le saint ascète, « ayant appris, dans l’intimité de la contemplation divine, le secret d’une paix constante et douce, et d’une sérénité tranquille », se tint en silence, sans chercher à se justifier. Il remit en paix son âme à Dieu, vers 435. Considéré comme un saint par ses contemporains, il est vénéré depuis par tous les moines d’Occident comme leur Père et l’un de leurs plus grands docteurs. Ses précieuses reliques sont gardées jusqu’à nos jours à l’abbaye Saint-Victor de Marseille.

(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

Saint John Cassian

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the Roman was born around 360, probably in Lesser Scythia (in Dacia Pontica).

His pious Christian parents gave him an excellent classical education, and also instructed him in the Holy Scriptures and in the spiritual life.

St John entered a monastery in the diocese of Tomis, where his friend and relative St Germanus labored as an ascetic. In 380, desiring to venerate the Holy Places, St John went to Jerusalem with his sister and his friend St Germanus. The two monks stayed at a Bethlehem monastery, not far from where the Savior was born.

After five years at the monastery, Sts John and Germanus traveled through the Thebaid and the desert monasteries of Sketis for seven years, drawing upon the spiritual experience of countless ascetics. The Egyptian monks taught them many useful things about spiritual struggles, prayer, and humility. Like honeybees they journeyed from place to place, gathering the sweet nectar of spiritual wisdom. The notes St John made formed the basis of his book called CONFERENCES WITH THE FATHERS in twenty-four chapters.

Returning to Bethlehem for a brief time, the spiritual brothers lived for three years in complete solitude. Then they went back to Egypt and lived there until 399. Because of the disturbances caused by Archbishop Theophilus of Alexandria to the monasteries along the Nile, they decided to go to Constantinople, after hearing of the virtue and holiness of St John Chrysostom. The great hierarch ordained St John Cassian as a deacon and accepted him as a disciple. John and Germanus remained with St John Chrysostom for five years, learning many profitable things from him.

When Chrysostom was exiled from Constantinople in 404, Sts John Cassian and Germanus went to Rome to plead his case before Innocent I. Cassian was ordained to the holy priesthood in Rome, or perhaps later in Gaul. After Chrysostom’s death in 407, St John Cassian went to Massilia [Marseilles] in Gaul (now France). There he established two cenobitic monasteries in 415, one for men and another for women, based on the model of Eastern monasticism.

At the request of Bishop Castor of Aptia Julia (in southern Gaul), Cassian wrote THE INSTITUTES OF CENOBITIC LIFE (De Institutis Coenobiorum) in twelve books, describing the life of the Palestinian and Egyptian monks. Written between 417-419, the volume included four books describing the clothing of the monks of Palestine and Egypt, their schedule of prayer and services, and how new monks were received into the monasteries.The last eight books were devoted to the eight deadly sins and how to overcome them. Through his writings, St John Cassian provided Christians of the West with examples of cenobitic monasteries, and acquainted them with the asceticism of the Orthodox East.

Cassian speaks as a spiritual guide about the purpose of life, about attaining discernment, about renunciation of the world, about the passions of the flesh and spirit, about the hardships faced by the righteous, and about prayer.

St John Cassian also wrote CONFERENCES WITH THE FATHERS (Collationes Patrum) in twenty-four books in the form of conversations about the perfection of love, about purity, about God’s help, about understanding Scripture, about the gifts of God, about friendship, about the use of language, about the four levels of monasticism, about the solitary life and cenobitic life, about repentance, about fasting, about nightly meditations, and about spiritual mortification. This last has the explanatory title “I do what I do not want to do.”

Books 1-10 of the CONFERENCES describe St John’s conversations with the Fathers of Sketis between 393-399. Books 11-17 relate conversations with the Fathers of Panephysis, and the last seven books are devoted to conversations with monks from the region of Diolkos.

In 431 St John Cassian wrote his final work, ON THE INCARNATION OF THE LORD, AGAINST NESTORIUS (De Incarnationem Domini Contra Nestorium). In seven books he opposed the heresy, citing many Eastern and Western teachers to support his arguments.

In his works, St John Cassian was grounded in the spiritual experience of the ascetics, and criticized the abstract reasoning of St Augustine (June 15). St John said that “grace is defended less adequately by pompous words and loquacious contention, dialectic syllogisms and the eloquence of Cicero (i.e. Augustine), than by the example of the Egyptian ascetics.” In the words of St John of the Ladder (March 30), “great Cassian reasons loftily and excellently.” His writings are also praised in the Rule of St Benedict.

St John Cassian lived in the West for many years, but his spiritual homeland was the Orthodox East. He fell asleep in the Lord in the year 435. His holy relics rest in an underground chapel in the Monastery of St Victor in Marseilles. His head and right hand are in the main church.

Reference: O.C.A.

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Jeudi 2 mars 2017

Prions pour les ados !
Mor Philipose-Mariam,

Suzanne m'a écrit pour me proposer de prier pour les ados, c'est effectivement un sujet de prière très important ! Je suis l'heureux papa de quatre enfants, dont deux ados, un garçon et une fille. C'est une période de la vie très spéciale où s'assemblent les fondations de l'adulte en devenir.

Être adolescent en 2017 est un sacré défi, pour les ados et pour leurs parents. YouTube, Snapchat, Instagram, Facebook, Twitter, ... ont remplacé la télé, qui était finalement bien plus facile à contrôler ! Ils se retrouvent confrontés à toutes sortes de rencontres, d'images, d'informations, d'échanges. Ils ont besoin d'un réel accompagnement pour comprendre, interpréter et choisir ce qu'ils voient et ce qu'ils lisent. 

Quatre grands défis attendent nos ados : le défi social, le défi moral, le défi spirituel et le défi scolaire. 

Prions pour que les ados expérimentent la valeur des vraies relations, d'abord dans la famille, puis au sein de leur groupe d'amis. Prions pour que Dieu accorde aux ados qui souffrent de solitude ou qui ne vivent que des relations numériques la joie de vraies relations !

Prions pour que les ados se construisent avec des repères moraux sur la famille, le couple, la sexualité et l'amitié. Prions pour les ados accros à la pornographie ou entrainés dans des expériences sexuelles, ils ont vraiment besoin du secours de Dieu. 

Prions pour que les ados grandissent dans une foi personnelle en Jésus et qu'ils y demeurent. Prions pour les ados qui ne connaissent pas Dieu, afin qu'ils puissent entendre parler de Jésus.

Prions pour que les ados s'épanouissent dans leur scolarité, se réjouissent d'apprendre et apprécient la valeur travail. Prions pour les ados en difficulté scolaire en raison de profils atypiques, de besoins spécifiques ou du rejet de leurs camarades afin qu'ils reçoivent l'aide dont ils ont besoin. 

Envoyé avec amour, 

Guillaume

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Dans une seule fusion d’amour 

Icon:

La Vierge Marie m’a fait comprendre ce que, jusqu’ici, je n’avais pas compris en profondeur. C’est que, pendant la Passion, le saint Esprit s’est comme incarné en Marie.

Par Lui, le Père et Marie se rejoignaient intimement et ne faisaient qu’un. La Passion de Jésus était aussi la Passion du Père, la Passion du Père était vécue dans Marie. 

Le Père lui a emprunté, pour ainsi dire, son cœur humain pour souffrir en elle, avec elle, par elle, la Passion de leur Fils, de leur enfant, dans une seule fusion d’amour.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Marie et Gethsemani (le mont des Oliviers)  

Rolande Lefebvre, Mystique française

Dans 365 méditations sur la Vierge Marie, Presses de la renaissance, 12 janvier

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Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur le Lévitique, n°7 ; PG 12, 476s (trad. Bible chrétienne, I) 

 

« Beaucoup viendront de l'Orient et de l'Occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du Royaume des cieux »

 

« Je ne boirai plus du fruit de la vigne, dit le Christ, jusqu'au jour où je le boirai avec vous, nouveau, dans le Royaume de mon Père » (Mt 26,29).

Si quelqu'un de vous écoute avec des oreilles purifiées, il peut entrevoir le mystère ineffable... :

le Sauveur attend, pour boire du vin avec nous ; il nous attend pour se réjouir. Jusqu'où attendra-t-il ?

Jusqu'à ce qu'il ait consommé son œuvre, jusqu'à ce que nous soyons tous soumis au Christ, et le Christ à son Père (1Co 15,28).

Puisque tous, nous sommes membres de son Corps, on peut dire qu'en quelque manière il n'est pas soumis, tant que nous ne sommes pas soumis d'une soumission parfaite, tant que moi, dernier des pécheurs, je ne suis pas soumis.

Mais quand il aura consommé son œuvre et amené toute créature à son achèvement parfait, alors on pourra dire qu' « il est soumis » en ceux qu'il soumet à son Père, ceux en qui il a consommé l'œuvre que son Père lui avait confiée, pour que Dieu soit tout en toutes choses (1Co 15,28)... 

Et les saints aussi, qui nous ont précédés, nous attendent, lents et paresseux que nous sommes ; leur joie n'est pas parfaite, aussi longtemps qu'il y a lieu de pleurer nos péchés.

L'apôtre m'en est témoin, qui dit :

-« Dieu a voulu qu'ils n'arrivent pas à l'achèvement sans nous » (Hé 11,40). Vois donc : Abraham attend ! Isaac, Jacob et tous les prophètes nous attendent, pour posséder avec nous la béatitude parfaite...

Si tu es saint, tu auras la joie en sortant de cette vie, mais cette joie ne sera pleine que quand il ne manquera plus aucun membre du Corps que nous devons former tous ensemble. Toi aussi, tu attendras les autres, comme tu es attendu.

Or, si toi, qui n'es qu'un membre, tu ne peux pas avoir la joie parfaite quand un autre membre est absent, combien plus notre Seigneur et Sauveur, qui est à la fois l'auteur et la tête du Corps entier ? ...

Alors nous serons parvenus à cette maturité dont l'apôtre Paul dit :

« Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

Alors notre grand prêtre boira le vin nouveau dans le ciel nouveau, sur la terre nouvelle, dans l'homme nouveau, avec les hommes nouveaux, avec ceux qui chantent le cantique nouveau.

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L'AMOUR DE CHARITE

 

Mère de Dieu et Christ Sauveur

Saint Silouane l'Athonite : De l'Amour


 

Sur l’Amour de Dieu

Crainte et tremblement saisissent mon âme quand je désire écrire sur l’amour de Dieu. Mon âme est pauvre et sans force pour décrire l’amour du Seigneur. L’âme est dans la crainte, mais, en même temps, elle aspire à écrire au moins quelques mots sur l’amour du Christ. Les écrire est écrasant pour mon esprit, mais l’amour m’y contraint.

Quand la grâce est en nous, notre esprit s’enflamme et s’élance vers le Seigneur jour et nuit, car la grâce unit l’âme à Dieu dans l’amour ; elle l’aime et ne veut pas s’arracher à lui, car elle n’arrive pas à se rassasier de la douceur du Saint-Esprit. Et il n’y a pas de fin à l’amour de Dieu.

Je connais un homme que le Seigneur a visité de sa grâce. Si le Seigneur lui avait demandé : « Veux-tu que je te donne une grâce plus abondante encore ? », à cause de la faiblesse de sa chair il lui aurait répondu : « Tu vois, Seigneur, que si tu me donnes davantage, j’en mourrai. » Car l’homme est limité et ne peut supporter la plénitude de la grâce.

Amour et Larmes

Seigneur miséricordieux, que ton amour pour moi, pécheur, est grand ! Tu m’as donné de te connaître ; tu m’as donné de goûter ta grâce. « Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon » (Ps 33,9). Tu m’as donné de goûter ta bonté et ta miséricorde, et insatiablement, jour et nuit, mon âme est attirée vers toi. L’âme ne peut oublier son Créateur, car l’Esprit divin lui donne les forces d’aimer celui qu’elle aime ; elle ne peut s’en rassasier, mais désire sans trêve son Père céleste.

Bienheureuse l’âme qui aime l’humilité et les larmes, et qui hait les pensées mauvaises.

Bienheureuse l’âme qui aime son frère, car notre frère est notre propre vie.

Bienheureuse l’âme qui aime son frère : elle sent en elle la présence de l’Esprit du Seigneur ; il lui donne paix et joie, et elle pleure pour le monde entier.

Mon âme s’est souvenue de l’amour du Seigneur, et mon cœur s’est réchauffé. Mon âme s’est abandonnée à une profonde lamentation, car j’ai tant offensé le Seigneur, mon Créateur bien-aimé. Mais il ne s’est point souvenu de mes péchés ; alors mon âme s’est abandonnée à une lamentation encore plus profonde pour que le Seigneur ait pitié de chaque âme et la prenne dans son Royaume céleste.

Et mon âme pleure pour le monde entier. Je ne puis me taire sur le peuple que j’aime jusqu’aux larmes. Je ne puis garder le silence, car mon âme souffre continuellement pour le peuple de Dieu, et, avec des larmes, je prie pour lui. Je ne puis, frères, ne pas vous proclamer la miséricorde de Dieu et les ruses de l’Ennemi.

L’Amour du Prochain

Si l’on pense du bien de son frère et que le Seigneur l’aime, et particulièrement si tu penses que le Saint-Esprit vit dans son âme, tu es proche de l’amour de Dieu. La grâce vient de tout ce qui est bon. Mais elle vient surtout de l’amour pour nos frères.

Mon âme souffre et je verse des flots de larmes : j’ai compassion des hommes qui ne connaissent pas la douceur de l’humble attendrissement du cœur. Mon âme a un grand désir : que la miséricorde du. Seigneur soit avec tous les hommes, afin que le monde entier, tous les hommes sachent avec quelle tendresse le Seigneur nous aime, comme ses enfants très chers.

Quarante ans se sont écoulés depuis que la grâce du Saint-Esprit m’a appris à aimer les hommes et toute la création ; elle m’a aussi dévoilé les ruses de l’Ennemi qui, par tromperie, accomplit son mal dans le monde.

L’Amour est hors du Temps

L’amour n’est pas soumis au temps, il garde toujours sa force. Certains hommes pensent que le Seigneur a souffert par amour pour les hommes, mais comme ils ne trouvent pas cet amour dans leur âme, il leur semble que cela a eu lieu dans un lointain passé. Mais quand l’âme connaît l’amour divin par le Saint-Esprit, elle ressent clairement que le Seigneur est un Père pour nous, qu’il est notre parent le plus proche et le plus intime.

Amour et Joie

Il n’y a pas de félicité plus grande que d’aimer Dieu de toute son intelligence, de tout son cœur et de toute son âme, ainsi que l’a commandé le Seigneur, et son prochain comme soi-même. Lorsque cet amour remplit l’âme, tout la réjouit ; mais quand il se perd, l’homme ne trouve pas de repos, il se trouble et accuse les autres de l’avoir offensé. Il ne comprend pas que c’est lui le coupable : il a perdu l’amour de Dieu, il a jugé ou haï son frère. La grâce vient de l’amour pour notre frère, et c’est par l’amour pour notre frère qu’on la garde. Mais si nous n’aimons pas notre frère, la grâce divine ne viendra pas dans notre âme.

Les Degrés de l’Amour de Dieu

Je voudrais dire quelques mots, pour autant que la grâce divine me le permette, sur les degrés de l’amour divin. Lorsque l’homme craint d’offenser Dieu par quelque péché, c’est le premier degré d’amour. Celui dont l’esprit n’est pas troublé par les pensées, se trouve au second degré d’amour, plus élevé que le premier. Au troisième degré, plus élevé encore, l’homme perçoit nettement la grâce dans son âme. Enfin, lorsqu’un homme porte la grâce du Saint-Esprit aussi bien dans son corps que dans son âme, c’est l’amour parfait. Le corps de celui qui garde cette grâce deviendra une relique ; c’est le cas des saints martyrs, des prophètes, des saints ascètes et d’autres grands saints.

Celui qui demeure à ce degré n’est plus séduit par l’amour d’une jeune fille qui, d’ordinaire, ravit tout le monde, car la douceur de l’amour divin fait oublier à l’âme tout ce qui est terrestre. La grâce du Saint-Esprit porte l’âme à aimer le Seigneur totalement, et, dans cette plénitude de l’amour pour le Seigneur, l’âme est détachée du monde, bien qu’elle vive encore sur terre.

Nous sommes fiers de notre intelligence, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas demeurer dans cette grâce. Elle s’éloigne de l’âme, et alors l’âme a soif d’elle, et avec des larmes elle la cherche à nouveau. Elle pleure et se lamente, et elle crie vers le Seigneur : « Dieu miséricordieux, tu vois la tristesse de mon âme et comme je languis après toi. »

Il n’y a pas sur terre d’homme aussi doux et plein d’amour que notre Seigneur Jésus Christ. En lui est notre joie et notre allégresse. Aimons-le, il nous introduira dans son Royaume et nous verrons sa gloire.

Celui qui craint le péché aime Dieu ; celui qui éprouve un sentiment d’humble attendrissement, aime davantage ; celui qui a dans l’âme lumière et joie, aime plus encore ; mais celui qui porte la grâce dans le corps et dans l’âme a atteint l’amour parfait. Telle est la grâce que le Saint-Esprit donnait aux martyrs, et elle les aidait à supporter toutes les souffrances.

Donner aux Pauvres

Un jour de Pâques, après les vêpres célébrées dans la grande église de l’Intercession de la Sainte Vierge, je revenais chez moi au moulin. Sur le chemin se tenait un ouvrier. Lorsque je m’approchai de lui, il me pria de lui donner un œuf. Je n’en avais pas, mais retournai au monastère ; je pris deux œufs chez mon père spirituel, et en donnai un à l’ouvrier. Il me dit : » Nous sommes deux. » Je lui donnai aussi l’autre, et quand je m’éloignai de lui, je me mis à pleurer par compassion pour tous ceux qui sont pauvres, et j’eus pitié du monde entier et de toute créature.

Une autre fois, à Pâques également, j’allais de la porte principale du monastère aux bâtiments de la Transfiguration et je vois venir à ma rencontre, en courant, un petit garçon d’environ quatre ans, au visage joyeux – la grâce divine égaye les enfants. J’avais un œuf et le lui donnai. Cela lui fit plaisir, et il courut vers son père pour lui montrer son cadeau. Et pour cette bagatelle, je reçus de Dieu une immense joie. Je fus saisi d’amour pour chaque créature de Dieu, et l’Esprit divin se fit entendre dans mon âme. Revenu chez moi, je priai longuement avec des larmes, par compassion pour le monde entier.

L’Amour de la Création

Il faut avoir un cœur compatissant et aimer non seulement les hommes, mais encore respecter toute créature, tout ce qui a été créé par Dieu. Sur l’arbre, tu as vu une feuille verte, et, sans nécessité, tu l’as arrachée. Certes, ce n’est pas un péché. mais tout de même mon cœur s’attriste. Le cœur qui aime a compassion pour toute créature. Mais l’homme, quelle créature sublime ! Si tu vois qu’il s’est égaré et qu’il se perd, prie pour lui et pleure, si tu le peux ; mais si tu ne le peux pas, alors soupire au moins pour lui devant Dieu. Le Seigneur aime l’âme qui agit ainsi, car elle devient semblable à lui.

L’Amour des Ennemis

À moins de prier pour les ennemis, l’âme ne peut pas avoir de paix. L’âme à laquelle la grâce de Dieu a enseigné à prier, aime avec compassion toute créature, et tout particulièrement l’homme. Sur la Croix, le Seigneur a souffert pour les hommes, et son âme a été dans l’agonie pour chacun de nous.

Le Seigneur m’a appris l’amour des ennemis. Privés de la grâce divine, nous ne pouvons pas aimer les ennemis, mais l’Esprit Saint apprend à aimer ; et alors on aura de la compassion même pour les démons, car ils se sont détachés du bien, ils ont perdu l’humilité et l’amour de Dieu.

Je vous en supplie, faites un essai. Si quelqu’un vous offense, ou vous méprise, ou vous arrache ce qui vous appartient, ou persécute l’Église, priez le Seigneur en disant : » Seigneur, nous sommes tous tes créatures ; aie pitié de tes serviteurs et tourne-les vers le repentir. » Alors, tu porteras perceptiblement la grâce dans ton âme. Au commencement, force ton cœur à aimer tes ennemis ; le Seigneur, voyant ta bonne intention, t’aidera en tout, et l’expérience elle-même t’instruira. Mais celui qui pense du mal de ses ennemis, l’amour de Dieu n’est pas en lui, et il n’a pas connu Dieu.

Quand tu prieras pour tes ennemis, la paix viendra sur toi ; et lorsque tu aimeras tes ennemis, sache qu’une grande grâce divine vit en toi ; je ne dis pas qu’elle soit déjà parfaite, mais elle est suffisante pour le salut. Si, par contre, tu injuries tes ennemis, c’est le signe qu’un esprit mauvais vit en toi et qu’il introduit dans ton cœur de mauvaises pensées ; car, comme l’a dit le Seigneur, c’est du cœur que jaillissent les bonnes ou les mauvaises pensées.

L’Amour de Mère de Dieu

Voici ce que pense mon âme : si moi, qui aime si peu mon Dieu, j’ai une si forte nostalgie du Seigneur, quelle devait être l’affliction de la Mère de Dieu lorsqu’elle resta sur la terre après l’Ascension du Seigneur. Elle ne nous a pas confié par écrit l’affliction de son âme, et ce que nous savons de sa vie terrestre n’est que peu de chose ; mais il faut admettre que nous ne pouvons saisir la plénitude de son amour pour son Fils et son Dieu.

Le cœur de la Mère de Dieu, toutes ses pensées et toute son âme étaient occupés du Seigneur ; mais il lui fut donné quelque chose d’autre encore : elle aimait les hommes et priait ardemment pour eux, pour les nouveaux chrétiens, demandant que le Seigneur les fortifie ; elle priait pour le monde entier afin que tous les hommes soient sauvés. Cette prière était sa joie et sa consolation sur la terre.

Nous ne comprenons pas dans sa plénitude l’amour de la Mère de Dieu, mais nous savons que –

Plus grand est l’amour, 
plus grandes sont les souffrances de l’âme ;
Plus complet est l’amour, 
plus complète est la connaissance ; 
Plus brûlant est l’amour, 
plus ardente est la prière ; 
Plus parfait est l’amour, 
plus sainte est la vie.

Aucun de nous ne parvient à la plénitude de l’amour de la Mère de Dieu, et nous avons besoin du repentir d’Adam. Mais nous saisissons en partie cet amour, comme il nous est révélé dans l’Église par le Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit et l’Amour

Le Seigneur nous a donné, à nous pécheurs, le Saint-Esprit, sans nous demander aucun paiement ; mais à chacun de nous, comme à l’apôtre Pierre, il dit : « M’aimes-tu ? » (cf. Jn 21,15-17). Ainsi le Seigneur n’attend de nous que l’amour, et il se réjouit lorsque nous venons à lui. Voici la miséricorde du Seigneur pour l’homme : dès que l’homme cesse de pécher et qu’il s’humilie devant Dieu, le Seigneur lui pardonne tout et lui donne la grâce du Saint-Esprit et la force de vaincre le péché.

Le Seigneur a donné l’Esprit Saint sur la terre, et c’est par l’Esprit Saint que l’Eglise a été affermie. Le Saint-Esprit ne nous a pas seulement dévoilé ce qui est sur terre, mais aussi ce qui est au Ciel. Par le Saint-Esprit nous avons connu l’amour du Seigneur. L’amour du Seigneur est ardent. Les saints apôtres étaient remplis d’amour, ils ont parcouru le monde entier et leur esprit n’avait de cesse que tous les hommes connaissent le Seigneur. Les prophètes, ces hommes aimés de Dieu, furent inspirés par le Saint-Esprit, et c’est pourquoi leur parole était puissante et agréable, car toute âme désire entendre la parole du Seigneur.

Ô ! miracle. Même moi qui suis un si grand pécheur, le Seigneur ne m’a pas méprisé, mais il m’a donné de le connaître par le Saint Esprit.

Donne-moi, Seigneur, un esprit humble pour que je te rende toujours grâce d’avoir envoyé sur la terre le Saint-Esprit. Et je me souviens de lui. Il m’aide lui-même à me souvenir constamment de lui.

Ô Esprit Saint ! Ô Grand Roi ! Que te donnerai-je en retour, moi qui ne suis que terre et péché ? Tu m’as révélé un mystère insondable ; tu m’as donné de connaître le Seigneur, mon Créateur ; tu m’as fait connaître de quel immense amour il nous aime.

D’une manière insaisissable, le Saint-Esprit donne la connaissance à l’âme. Dans le Saint-Esprit l’âme trouve le repos. Le Saint-Esprit réjouit l’âme et la remplit d’allégresse sur terre. Quelle joie et quelle allégresse y aura-t-il donc au Ciel ? Par le Saint-Esprit, nous avons appris à connaître l’amour de Dieu, mais là-haut il sera parfait. Ô ! quel homme faible je suis ! J’ai seulement connu l’amour de Dieu dans sa perfection, mais je n’arrive pas à l’acquérir. Chaque jour mon âme pleure, et je pense sans cesse : « Je n’ai pas encore obtenu ce que recherche mon âme. »

Extrait du livre de l’archimandrite Sophrony,
Starets Silouane, Moine du Mont Athos 1866-1938
Éditions Présence, 1973. pp. 328-350, passim

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 

VINCENT LAMBERT, PRIVE DE TRAITEMENT MEDICAL  DEPUIS TRENTE ET UN JOURS S'ACCROCHE...

AIDONS-LE AVANT Qu'IL NE SOIT TROP TARD!

Vincent Lambert a été au cœur d’une affaire judiciaire passionnée en 2010, liée au débat sur l’euthanasie en France. Plongé dans le coma, à la suite d’un accident de la route, il a été la victime totémique d’une tentative de banalisation de l’euthanasie. En avril 2013, l’équipe médicale, après avoir consulté sa femme, mais sans l’avis de ses parents, frères et sœurs, décidait de le laisser mourir de soif et de faim.

Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, constatant l’absence de consultation de la famille, avait pu annuler la décision. Mais, en septembre 2013, le CHU obtenait un nouvel arrêt des soins. L’équipe médicale, la femme de Vincent Lambert, son neveu et six de ses huit frères et sœurs souhaitaient l’arrêt des soins contre l’avis des parents de Vincent et de deux de ses frères et sœurs.

La Cour européenne des droits de l’homme approuvait, bien entendu, la cessation des soins, comme étant « conforme » à l’article 2 de la convention européenne des droits de l’homme…

Le 9 octobre 2015, la justice administrative rejetait finalement la demande d’arrêt des traitements, estimant que seul son médecin traitant pouvait prendre cette décision.

Aujourd’hui, malgré 31 jours sans alimentation en avril et mai 2013, Vincent Lambert est toujours en vie, il s’accroche. Malgré le manque de soin prolongé, Vincent Lambert a tout de même trouvé la force de tenter quatre fois de parler à ses parents, et encore une fois devant deux aide-soignantes, qui en ont été impressionnées. Il est peut-être temps d’aider ce garçon qui veut manifestement vivre.

Vincent Lambert ne reçoit, malheureusement, toujours pas la rééducation à l’alimentation par la bouche dont il a besoin, ni les soins de kinésithérapie ou la mise au fauteuil. Vincent est toujours prisonnier de sa chambre et de son lit, alors qu’il pourrait parfaitement en sortir pour être transféré vers un établissement spécialisé.

1700 patients sont dans la situation de Vincent Lambert en ce moment en France. Il est un espoir pour eux.

Source : http://www.jesoutiensvincent.com/

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LE COIN DU CATECHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:

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LE CARÊME DES ENFANTS:

Théobule

"Le Carême, c’est se faire plus proche de Dieu, apprendre à aimer un peu plus. Cela commence par la prière.

Pour nous aider, Jésus nous donne quelques conseils."


(Frère Benoît  , des Père Dominicains)

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Aucun texte alternatif disponible.

Jésus enseignait ses disciples :
« Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense.
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta chambre, ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret.
Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’en parlant beaucoup, ils se feront mieux écouter et ils seront exaucés.
Ne les imitez donc pas car votre Père sait bien ce qu’il vous faut avant que vous le lui demandiez. »


(Évangile selon saint Matthieu, chapitre 6, versets 5 à 8 )
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LA PRIÈRE DU CŒUR,PEUT-ON LA DIRE EN COMMUNAUTE ?
 
 
PEUT-ON DIRE LA PRIÈRE DU CŒUR EN GROUPE ?
Monastère MaldonePrière solitaire –

La prière du Nom, prière de Jésus, prière du Cœur, suivant les diverses dénominations, est celle des ermites.

Quelquefois ceux-ci disent cette prière sur le chapelet avec leur disciple.

Pendant que l’un dit à haute voix la Prière, l’autre est prosterné, ou assis, ou agenouillé, dans une intériorisation maximale de la prière.

Ensuite, on alterne, celui qui la disait à haute voix devient silencieux et l’autre prend le relais, le temps d’un chapelet, par exemple.

C’est une prière liée au retrait, au silence, à la solitude volontaire – une prière non liturgique.

Prière communautaire

À partir de l’expérience de la Prière dite dans l’ermitage par l’Ancien et ses disciples, a pu se développer celle qui consiste à dire le chapelet en un groupe plus important.

L’exemple le plus connu est celui du monastère Saint-Jean-le-Précurseur en Angleterre :

-le chapelet, dit avec un nombre important de personnes, devient un office communautaire qui remplace bien souvent les offices liturgiques, en tout cas pendant la semaine.

Cette méthode a l’avantage que l’on se passe de livres et de partitions, et qu’on apprend à se rendre mutuellement le service de dire à haute voix les invocations :

-celui qui en est chargé les prononce, non pour lui-même, mais pour les frères. Dans le cas d’une récitation communautaire de la prière du Nom, la formule est rigoureusement « Seigneur Jésus Christ Fils de Dieu aie pitié de nous » et non « de moi, pécheur ».

Formes de la prière

Il faut savoir que, dans le contexte communautaire comme dans la solitude, la formule du Nom de Jésus a donné naissance à d’autres formes de la prière répétitive, celle qu’on adresse à la Mère de Dieu (« très sainte Mère de Dieu, sauve nous – ou sauve-moi, pécheur ! ») et à un saint (« saint Père et Pontife Nicolas, prie Dieu pour nous – ou pour moi pécheur !»).

Elle a donné naissance également au chapelet d’intercession, où l’on prie pour les vivants et les défunts – « Seigneur Jésus Christ notre Dieu (notez la formule différente), aie pitié de tes serviteurs Untel et Untel… ! » ou « très sainte Mère de Dieu, sauve tes serviteurs… »).

Discernement

Dans ces diverses situations, le discernement est important. Plusieurs conditions sont importantes afin de ne pas perdre un temps précieux, de s’égarer ou de tomber dans l’illusion.

Premièrement, il est indispensable d’être membre de l’Église.

En effet, c’est en celle-ci que nous est transmise toute la grâce  du saint Esprit, ainsi que l’expérience vivante des saints Pères.

La prière, même solitaire, même érémitique, est la prière de l’Église. Cela veut dire que l’on confesse ce que l’Église confesse :

-c’est pourquoi le Symbole de foi traditionnel est généralement dit avant de commencer le chapelet.

Ensuite, il est indispensable de se confesser régulièrement afin de révéler et de reconnaître ce qui advient dans le cadre de la prière – pensées, sentiments, etc.

Pour cela, on a vraiment besoin d’un père plus expérimenté avec lequel on a une relation d’obéissance spirituelle.

Ses conseils, ses avertissements, son expérience, sa connaissance de la tradition des saints Pères, sont infiniment utiles.

En paroisse

L’expérience paroissiale de la prière du chapelet existe.

Cela correspond à un véritable office hérité généralement du monastère cité plus haut.

Il peut avoir lieu à la suite d’un office comme celui de vêpres.

On peut le trouver également dans telle ou telle famille de paroissiens, par exemple pendant le grand Carême.

Mais, en tout cas, il ne remplacera pas les offices classiques et il supposera toujours la bénédiction du prêtre responsable et la présence d’une personne expérimentée.

Celle-ci peut intervenir si l’on se trompe dans les mots, si l’on adopte un ton sentimental, dès qu’une déformation affecte la transmission authentique de l’expérience.

(Source: Sagesse Orthodoxe)

Ne les oublions pas ! Continuons de prier inlassablement pour leur libération...

Dimanche 28 Février 2016, lectionnaire pour le Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne), accordé au Calendrier liturgique de l'Eglise Orthodoxe Malankare

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS ! HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi 3 et Samedi 4 suivie d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère le samedi 4 à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER/CHAROLAIS: Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

 

 

*MESSES À 10H 30
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Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez .

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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This Thursday March 2nd is the '1st Thursday of the Great Lent'

according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

The Gospel of St. Matthew chapter 7 contains many important direct instructions from our Lord to His disciples.

The first is 'judge not, lest ye be judged' We are told to not hasten into judgment of others, but rather examine our own follies which may be as great as a beam in the eye. Secondly, Christ explains that "For every one that asketh receiveth; & he that seeketh findeth; & to him that knocketh it shall be opened.

" Prayer is the only way of receiving God's abundant grace.

Let us utilize this blessed fasting season to pray unceasingly to the Lord asking that His will be done in our lives, seeking His mercy at the hour of judgment & knocking on the door of repentance.

Finally Christ says, "Therefore all things whatsoever ye would that men should do to you, do ye even so to them: for this is the law and the prophets."

The 'Golden Rule' given to us by our Saviour fulfills the law given to Moses, & should therefore be the basis of our behaviour as a Christian.

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Matthew 7: 1-12

Morning:
Exodus 22:5-6
I Kings 18: 16 -24
II Kings 17: 7 - 23
Isaiah 36: 1-7, 37: 1-7
St. James 2: 14 - 26
Romans 2: 28 - 3: 8
St. Matthew 7: 13-27

Tone of the day: 1 

 

 

St. Veronica / St. Veronika:

  Elle nous dérange, cette Croix...  
Jésus disait à ses disciples : « Il faut que le Fils de l'homme souffre beaucoup […]. Celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour, et qu'il me suive. » (Lc 9, 22-23)
Cette présence de la Croix dans nos vies est pour nous quelque chose de très mystérieux et souvent douloureux. Pourtant, Dieu lui a laissé une large place dans le plan de la Rédemption, dans le salut de chacune de nos vies.
En effet, il a permis que chacune de nos souffrances, vécue à sa suite - et même davantage, EN LUI - soit porteuse de grâces pour nous, pour ceux que nous aimons, pour le monde entier.

Par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour", nous trouvons la force de porter nos croix, comme membres de Son "Corps Mystique" à la suite du Christ Tête de ce Corps. .. Sans la lumière et la force de l'Esprit Saint, laissés a nos seules forces humaine, l'épreuve de "nos croix" serait absurde..., insupportable ...  

  Mais elle peut devenir source de grâces !  
Mais à une condition ! Que notre cœur, bien qu’endolori ou même déchiré, soit encore ouvert à l’AmourCe ne sont pas les coups sur Jésus qui ont sauvé le monde, ce sont l’Amour du Père et de Ses frères humains pour la rédemption desquels Son Père l'envoya et et l'obéissance, et la confiance, du "Nouvel Adam"  qui, au milieu de ces coups, jaillissaient de son cœur humain !Sa Mère, la "Nouvelle Eve" Lui étant toute unie "Un seul cour une seule âme avec Lui", tendue vers la réalisation des desseins du Père, notre guérison, notre rédemption...

« Je vis, mais ce n'est plus moi,c'est le Christ qui vit en moi » (Ga 2,20).

Demandons le zèle apostolique:

"Si tu es saint, tu auras la joie en sortant de cette vie, mais cette joie ne sera pleine que quand il ne manquera plus aucun membre du Corps que nous devons former tous ensemble. Toi aussi, tu attendras les autres, comme tu es attendu."(Origène)

  Aujourd'hui, je fais un pas...                                                             

Par un acte de foi et d’amour, je remets à l'Amour Provident du Seigneur Dieu une souffrance particulière qui m'habite en étant sûr que par cet acte je travail "main dans la main" avec le Christ qui s'est fait mon Frère pour le salut du monde, que  de cet acte peuvent jaillir des  grâces de salut, de délivrance et de guérison pour moi ou ceux que j’aime.

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27 février 2017 1 27 /02 /février /2017 10:11

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"This is the pure fast, for it obtains for us. The wings of the Spirit which lift us – to heaven. When you fast, be chaste and pure and full of love. Let your mouth and your heart be free from – all deceit. Be filled with – love for your brother. And love those – who hate and hurt you. Then the Lord will hear your pray’r and show – you mercy"

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" C'est le pur jeûne qui  obtient pour nous les ailes de l'esprit pour nous élever vers le paradis.

Quand tu jeûnes, sois chaste et pur et plein d'amour.

Que votre bouche et votre cœur soient libres de toute tromperie.

Sois rempli d'amour pour ton frère. Et aime ceux - qui te détestent et te font du mal.

Dès lors le seigneur entendra votre prière et show - vous fera miséricorde"

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Chers amis. Aloho m'barekh.

A Jauldes (En Charente) comme au Monastère (En Normandie), et, espérons-nous dans nos paroisses du Cameroun aussi bien qu'au point de mission d'Abouna Seraphim en Malaisie (Priez très fort pour ce prêtre méritant, moine du Monastère N-D de Miséricorde, qui assure en ce Pays Musulman une présence Chrétienne alors que son Métropolite l'avait pourtant rappelé en son Monastère il y a deux ans pour , retour qui fut impossible en raison du refus de nos autorités de lui accorder son visa.) nous étions en communion pour, après le "Dimanche des Noces de Cana",

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dès les premières Vêpres (Ramsho/ Sandhya Prathana) du Lundi nous célébrions l'émouvant Office de "Shubqono" (Le Service de la Réconciliation) pour l'entrée dans le Grand  Carême.

Ceux qui suivent mon "Facebook" auront remarqué que j'y ai publié le texte de ce bel Office Liturgique.

Ce travail initialement adapté de la traductions en prose de l’original Syriaque par le RP Bébé Varghese et Bede Griffiths trouvés dans l'Ordre des prières des grandes fêtes (Eglise orthodoxe malankare Publications de 2013) et « The Book of Common Prayer » de l'Eglise syrienne (Gorgias Press, 2005), respectivement, a été traduit, pour les besoins de la Métropolie (Archidiocèse) de l’Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma par une équipe composée du Rd Père Isaac, de Madame Martine DERKMAN, traductrice principale, et de Mademoiselle Thérèse RIBREAU.

Un grand merci donc à Madame Derkman et à Mademoiselle Ribreau pour leur précieux travail et de mise en forme sous la supervision d’Abouna Isaac.

Le texte tel que nous vous le livrons dans le livret édité par le Monastère Syriaque a été  publié avec ma bénédiction pour une utilisation interne à l’Eglise en France, en Afrique francophone et dans l’ensemble de la Francophonie.

Si d’aucun voulaient utiliser ce texte liturgique, qu’ils veuillent bien ne pas le faire sans l’autorisation du Métropolite et du "Conseil de l’Eglise ».

Nous prions pour que ce livret puisse aider nos fidèles Syro-Orthodoxes francophones à participer et à comprendre les hymnes liturgiques tellement signifiantes qui ont été composées par les Pères de nos Églises de Tradition Syriaque pour ce  "Service de la réconciliation" (Shubqono) destiné à commencer le Grand Carême.

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Ce "Grand Carême", l'Église Syriaque Orthodoxe d'Antioche

 

l'observe  au cours des 48 jours précédant Pâques.

 

La date de Pâques est fixée en fonction du calendrier dans

 

cette Eglise-mère de toutes les Chrétientés Syro-Orthodoxes

 

de par le monde selon le "Calendrier Julien", tant au Moyen-

 

Orient que dans la  diaspora des Chrétiens Syriaques dépendant

 

de la Juridiction Patriarcale.

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L'Église Orthodoxe Malankare  et ses missions (Dont notre Eglise

 

locale) suit depuis 1953  le "Calendrier grégorien" comme les

 

Eglises d'Occident.

 

En cette année 2017 les deux calendriers correspondent pour

 

célébrer Pâques ensemble.

Partout aujourd'hui dans les Eglises de Tradition Syriaque ce  "Service de la réconciliation" (Shubqono) était donc célébré. 

Chers amis Heureux et Saint Carême 2017 ! Heureuse montée vers Pâque !

Prions intensément en ce Saint Carême alors que notre pays se

prépare à une échéance électorale qui impactera son avenir,

prions pour que notre fidélité personnelle fasse honneur à

ceux de nos frères et soeurs qui, de par le monde, subissent le 

Martyr pour le Christ Chemin, Vérité et Vie, prions  pour la

paix du monde par la conversion de l'humanité à accomplir enfin

la volonté de son Dieu, le Dieu d'Amour, de Vérité et de

Justice.

 

Satan se croit victorieux car il a aveuglé de nombreuses âmes

par ses séductions mais rien n'est perdu.

 

Frères et soeurs, la victoire sur son règne est entre nos mains :

-Intercédez et priez le Chapelet de la "Prière du Coeur" (Prière

de Jésus, le Chapelet Orthodoxe), priez le Chapelet de la Très Ste

Vierge Marie pour la conversion de tous les enfants de Dieu qui

vivent dans les ténèbres et  le péché!

 

Oui, pieux et Saint Carême à tous!

 

 "C'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le

temps du salut"!

 

Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . .

 

Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse ) ! Votre fidèlement dévoué .

+ Mor Philipose-Mariam

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കർത്താവേ!
വെടിപ്പോടെ നോമ്പ് നോൽപ്പാനും സന്തോഷത്തോടെ നിന്റെ നോമ്പിനെ വരവേല്ക്കുവാനും ഞങൾക്കു കൃപ ചെയ്യണമെ

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Que personne ne s'afflige qu'il a chuté encore et
 
toujours plus.
 
Car le Pardon s'est levé et Il est sorti de la
 
tombe.
 
(Saint Jean Chrysostome)
 
Résultat de recherche d'images pour "Icône Copte de la Résurrection"
 

Par Saint Grégoire le Grand

(v. 540-590-604), pape orthodoxe de Rome et docteur de l'Église 
Homélie 2 sur l'Evangile (trad. Luc commenté, DDB 1987, p. 140 rev.) 

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi »
 

Remarquons-le, c'est quand Jésus approche de Jéricho que l'aveugle recouvre la vue.

Jéricho signifie « lune », et dans l'Ecriture Sainte la lune est le symbole de la chair vouée à disparaître ; à tel moment du mois elle décroît, symbolisant le déclin de notre condition humaine vouée à la mort.

C'est donc en approchant de Jéricho que notre Créateur rend la vue à l'aveugle.

C'est en se faisant notre proche par la chair, qu'il a revêtue avec sa mortalité, qu'il rend au genre humain la lumière que nous avions perdue.

C'est bien parce que Dieu endosse notre nature que l'homme accède à la condition divine. 

Et c'est très justement l'humanité qui est représentée par cet aveugle, assis au bord du chemin et mendiant, car la Vérité dit d'elle-même :

« Je suis le chemin »

(Jn 14,6).

Celui qui ne connait pas l'éclat de la lumière éternelle est bien un aveugle, mais s'il commence à croire au Rédempteur, alors il est « assis au bord du chemin ».

Si, tout en croyant en lui, il néglige d'implorer le don de la lumière éternelle, s'il refuse de le prier, il reste un aveugle au bord du chemin ; il ne se fait pas demandeur...

Que tout homme qui reconnaît les ténèbres qui font de lui un aveugle, que tout homme qui comprend que la lumière éternelle lui fait défaut, crie du fond de son cœur, qu'il crie de tout son esprit :

« Jésus, fils de David, aie pitié de moi. » 

------------------------------------------------------------------------------
 

PRIÈRE DE SAINT NERSÈS SNORHALI SUR LA PARABOLE DE L'ARBRE STÉRILE POUR LE CARÊME ET EN TOUS TEMPS:

Prière de Saint Nersès Snorhali sur la parabole de l'arbre stérile pour le Carême et en tous temps:

Une prière de Saint Nersès Snorhali *

sur la parabole de l'arbre stérile

pour le Carême et en tous temps:

 


 

« Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir »

 

Ô Seigneur , ne me maudissez-pas comme le figuier

(cf Mt 21,19), 
bien que je sois semblable au figuier stérile, 
de peur que le feuillage de la foi 
ne soit desséche avec le fruit de mes œuvres. 

mais fixez-moi dans le bien
comme le sarment sur la sainte Vigne, 
dont prend soin ton Père cé
leste

(Jn 15,2) 
et que , par la croissance,  l'Esprit par la croissance. 

Dès lors, l'arbre que je suis, stérile en fruits savoureux, 
mais fécond en fruits amers, 
ne l'arrachez pas de Votre vignoble, 
mais changez-le, en transformant le fumier.

 

 

*(1102-1173), patriarche arménien 
Jésus, Fils unique du Père, §677-679 ; SC 203 

+++

Prière de Saint Nersès Snorhali sur la parabole de l'arbre stérile pour le Carême et en tous temps:

« Tout ceci, nous vous l’écrivons pour que notre joie
soit complète » (1 Jn 1, 4)

Méditons ajourd'hui, en ce début de Carême

et de prières pour la France:

L'Evangile de la Vie est fait pour construire

la "Cité des hommes"

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Notre-Dame de Guadalupe"

sur "Hozana", méditation de Mgr

Éric Aumonier , évêque de l'Eglise

Romaine-catholique

"Hélas quand on occulte le vrai, on ne fait de bien à
personne. À moins d’avoir la conscience
complètement anémiée, la mère sait le plus souvent,
- ce n’est pas une culture bourgeoise et ringarde qui
le lui a dit, mais sa conscience - elle sait que ce n’est
pas une chose qu’elle jette.

L’aide-t-on à comprendre
que s’il y a une victime, ce n’est pas d’abord elle, mais
c’est l’enfant ?


On voit bien que dans ce drame, l’anesthésie des
consciences ne peut remplacer la guérison de l’âme.


Nous savons bien et nous ne nous lassons pas de le
dire et de le redire :

*une société qui traite les plus
faibles et les plus petits et les plus démunis de ses
membres, incapables de se défendre, comme des
objets inutiles, ou utiles seulement comme matériau
de recherche scientifique pour le bien-être du reste
le plus riche de l’humanité et des laboratoires de
production rentables, une telle société est suicidaire.


Nous savons aussi que la clef de la vie d’une société
est sa capacité à éduquer sur la vie humaine, comme
belle et digne d’être vécue.

Cela nous oblige certes à
rendre la terre de plus en plus habitable.

Cela ne se
fera pas seulement en faisant la chasse à la pollution,
mais en laissant prévaloir la générosité, l’entraide et
la vraie solidarité, et en leur donnant les moyens de
se développer.

C’est-à-dire en encourageant
le développement et en soulignant la place
irremplaçable de la famille.


Déclaration de Mgr Aumônier en novembre 2006"

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Dans ma vie

La défense de la vie est une vraie question de
société sur laquelle nous devrions plus souvent
interpeller nos élus. On s’occupe des
chômeurs, des mal-logés, des malades mais qui
pensera aux enfants à naître ?


Témoin du jour Notre Dame de Guadalupe

Apparue en 1531 à un Indien pauvre du Mexique, la
Vierge de Guadalupe est représentée enceinte, ce qui
en fait la sainte patronne des enfants à naître. Ayons
à coeur de la prier souvent pour que les parents de
ces enfants aient le courage de les garder.

Intention

Pour les personnes âgées, malades et vulnérables,
qu’elles puissent trouver la guérison selon la
volonté de Dieu, et que nos médecins ne
considèrent jamais l’euthanasie
comme une réponse ou un remède à un appel à
l’aide.

 

Ma prière

Merci Seigneur pour toutes ces familles qui me
donnent le bel exemple d’une joie fraternelle et
d’un amour véritablement chrétien.

 
 
 
A l'instar de Marie...   Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur (cf Luc 2,19)
 
Non, mon Père, la Vierge Marie va sauver la France 

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En décembre 1947, la France est au bord de la guerre civile. Au matin du 8 décembre, le Père Finet  (Père du Foyer de Charité de Châteauneuf de Galaure (Drôme) et père spirituel de Marthe Robin, entre dans la chambre de cette dernière et lui déclare : « Marthe, la France est foutue ». Elle lui répond aussitôt avec fermeté : « Non, mon Père, la Vierge Marie va sauver la France, à la prière des petits enfants ».

Or ce même 8 décembre, à 13 h, dans l’église Saint-Gilles de L’Île-Bouchard, près de Tours la Vierge Marie se manifeste pour la première fois, et demande que les petits enfants prient pour la France « en grand danger ».

Le soir du mardi 9 décembre 1947, le Comité communiste national de grève, pourtant en position de force pour perpétrer un coup d’Etat, décide soudain la reprise du travail. Elle sera effective et généralisée à tout le territoire le vendredi 12 décembre !

Le pire, une guerre civile, a été évité par l’intervention de la Vierge Marie.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
L’île Bouchard  

L’équipe de Marie de Nazareth

Sources :

http://trinite.1.free.fr

http://www.famillechretienne.fr

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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Seigneur et maître de ma vie,

ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
 

(grande prostration)
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

 

(grande prostration)
Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.

(grande prostration)

Ô Dieu, purifiez-moi , pêcheur.
(12 fois,
avec petites Inclinations)
puis , une nouvelle fois, la prière toute entière :

Seigneur et maître de ma vie, ne m'abandonnez pas à l'esprit d'oisiveté, d'abattement, de domination et de vaines paroles.
Mais accordez-moi l'esprit d'intégrité, d'humilité, de patience et d'amour, à moi Votre serviteur.

Oui, Seigneur Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni dans les siècles des siècles. Amîn.


(grande métanie à la fin)

(Prière de Saint Ephrem pour le Carême)

"At the time of darkness, more than anything else kneeling is helpful." (St. Isaac the Syrian.)

Ah ! Il est grand temps que le Carême arrive ! 

Conseil pour le Carême

Qu’à cela ne tienne, dit le Ciel impatient ! Le voici maintenant qui surgit en ce premier jour à portée de volonté pour prendre notre haine et la jeter dans la marmite du diable, cette fournaise de bêtise et de méchanceté d’où elle est sortie.

En vérité, en vérité, je vous le dis : pendant ces quarante jours qui nous séparent de Pâques, il sera inutile que nous multiplions les prières et les eucharisties, il sera inutile que nous jeûnions des meilleurs desserts, il sera inutile que nous dressions des chèques aux oeuvres sociales, il sera inutile que nous formions de pieuses résolutions, si notre coeur – allons-y, notre coeur français – ne se décide pas à déverser dès aujourd’hui un torrent d’indulgence et de miséricorde sur tout homme, fût-il monstrueux dans ses pensées et son agir, jusqu’à désirer ardemment son salut éternel ! Ça, c’est du christianisme à l’état pur !

Et c’est cette pureté vécue pleinement par Notre Seigneur Jésus-Christ que Dieu attend de vous et de moi. Certains crieront à l’injustice, et, pire encore, décrèteront que les coupables doivent payer cher dans l’éternité leurs mauvais choix, et que si Dieu pardonnait de grand coeur à des assassins et à des blasphémateurs, sa justice en serait entachée. Quel blasphème ! Et que nous sommes loin ici du Lac de Tibériade !

Prions donc plus que jamais pour que tous les Français se rendent à la sagesse de l’Évangile et que, parmi eux, les catholiques que nous prétendons être se tiennent résolument à la hauteur de notre Mère Marie qui, sur le Calvaire, au milieu des insultes et des crachats, répondit à la haine qui maculait le torse de son Fils par une étrange dignité et par la démesure illogique de son amour.

Père Zanotti Sorkine

Cliquer le lien pour Télécharger toute la méditation

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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JE SUIS CHRÉTIEN (SOURCE: "SAGESSE ORTHODOXE)
Solidarité avec les martyrsCrucifixion Moscou - fin 14e

Tous les chrétiens entrent en Carême, par le jeûne, le repentir et la prière – vaste manifestation planétaire, deuil mondial, sous la bannière : « Je suis chrétien ! » Pendant 40 jours, nous allons le dire, solidaires des nouveaux martyrs, ces brebis d’abattoir  qu’on égorge pour la foi. Saints et victorieux martyrs Milad, Abanub, Maged, Yusuf, Kirollos, Bishoy, Somaily, Malak, Tawadros, Girgis, Mina, Hany, Bishoy, Samuel, Ezat, Loqa, Gaber, Esam, Malak, Sameh et l’ouvrier anonyme, priez Dieu pour nous ! Assassinés pour l’Évangile, nous sommes avec vous : « Je suis chrétien ! » Je porte la croix dans le monde ; je l’arbore sur mon église, sur ma maison, dans ma voiture : « Je suis chrétien » ! Je défile en esprit avec des milliards de témoins sur toute la face de la terre pour dire Non à la persécution des croyants, pour ne pas abandonner le Christ au Calvaire ; pour dire Oui à la foi et aux commandements du Sauveur, pour rendre hommage aux assassinés du 18 février, et à tous les autres immolés, parce qu’ils étaient chrétiens…

Avec les victimes du cynisme

« Je suis chrétien », solidaire également des âmes assassinées dans nos pays de consumérisme. Sous nos yeux, dans les rues de nos grandes villes, l’affiche du « 1er site des rencontres extraconjugales », est exhibée, à l’arrière des autobus, par un service public de transports urbains ! Toutes les grandes surfaces nous demandent, pour des raisons commerciales, si nous avons « la carte de fidélité » : on promeut ici, pour les mêmes raisons, l’infidélité. Celle-ci, selon cette entreprise, « est dans l’air du temps. Aussi, notre parti pris est d’ancrer la nouvelle identité [de notre marque] au cœur même de la notion d’infidélité : le mariage ». Quand l’impudence et le cynisme sont soutenus par les Institutions, la République, dont l’article 212 du Code civil dit que « les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours et assistance », est en état d’autodestruction. Il est suicidaire pour une société de saper les bases qui la fondent, en l’occurrence le mariage et la famille. « Je suis chrétien » : je défile en esprit pour dire Non à ce qui fait du mal à l’être humain, à ce qui atomise la société, à ce qui conduit à la mort.

Le repentir

Plus fort que les pétitions ou les parades de rue, « Je suis chrétien » est la bannière de tous ceux qui, en ce temps de Carême, entrent dans le repentir, dans le jeûne et la prière. Innombrable manifestation des silencieux en faveur des âmes qu’on égorge quand, dans d’autres régions du globe, ce sont les corps que l’on saigne. Le repentir se désolidarise du péché, et connaît la haine de ce qui sépare l’homme de Dieu, et l’homme de l’homme. « Je suis chrétien » n’annonce pas seulement que je suis là, que ce que l’on fait à d’autres, c’est à moi qu’on le fait, directement ou indirectement. Les prophètes anciens de notre Israël dénonçaient la corruption, la compromission, l’idolâtrie qui menacent la survie du peuple de Dieu.

L’appel de l’Esprit

Les grands hiérarques, les Chrysostome ou les Ambroise de Milan, dénonçaient l’exploitation des faibles et les tortures infligées aux saints. « Je suis chrétien » dénonce, non pas les personnes, mais les fautes, l’injustice, la violence et la perversion organisées, la torture et le meurtre légalisés. Mais le Christ Seigneur ne s’est pas contenté de dénoncer les erreurs : Il est monté sur la Croix pour ceux dont Il stigmatisait les fautes. Le chrétien entre dans le jeûne et le repentir pour le monde. Mais, il se met également, comme le Christ lui-même, au rang des pécheurs : je n’ai pas fait cela ; mais j’aurais pu le faire. « Je suis chrétien » s’articule en « Je suis pécheur ! » Que tous les chrétiens du monde entrent ensemble dans le jeûne et la prière ! – tel est l’appel de l’Esprit, la réponse à toute méchanceté, à toute cruauté, à toute corruption.

Victoire de l’humilité

Les saints et les martyrs sont victorieux, non par un moralisme hypocrite, mais par l’humilité, solidaires des pécheurs, des assassins et des cyniques pervers dont la place est réservée dans les tourments sans fin. Torturés d’un côté du globe par des couteaux, et, de l’autre, par la promesse de plaisirs sans fin, face à l’impunité de leurs tortionnaires, ils sont vainqueurs par la fidélité : rien ne saurait les séparer du Christ. (Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 22 février 2015)

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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Le miracle de la Transfiguration

est l’un des plus beaux joyaux de la Révélation chrétienne. C’est une scène d’une particulière densité et d’une grande richesse d’évocation. Les trois Apôtres qui en furent les témoins privilégiés en ont gardé un souvenir impérissable. Et comme nous comprenons bien leur émotion, puis leur enthousiasme, à la vue de ce Jésus qui dans l’existence quotidienne était si simple si familier, si semblable aux autres hommes et qui brusquement leur laisse entrevoir l’éblouissante splendeur de sa divinité.

Certes, auparavant, ils devinaient bien que leur Maître était plus qu’un homme. Pierre avait même fait au nom des Douze cette magnifique profession de Foi : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu Vivant… » Mais de cette vérité, dans le cours de la vie ordinaire ils n’étaient que trop portés à l’oublier.

Or, maintenant qu’ils voient se révéler, dans un éclair de gloire, le Christ qui est « le Fils Bien-Aimé du Père », le Sauveur annoncé par les prophètes (représentés ici par Moïse et Elie) ils comprennent mieux le privilège inouï qui est le leur : de vivre avec Jésus et dans son amitié, de pouvoir à chaque instant rencontrer Son Regard, écouter Sa Parole, lui parler, lui demander lumière et réconfort. Et dans la plénitude de joie qu’ils éprouvent, ils voudraient éterniser cette minute exceptionnelle : « Seigneur il fait si bon ici, restons-y ».

Rêve chimérique que Jésus va dissiper, car l’homme ici-bas ne doit pas vivre habituellement sur le Thabor et dans les ravissements de l’extase… La plaine le réclame pour le combat et le travail. Mais dorénavant toute leur existence (qui restera dans le détail des heures, monotone et pénible) apparaîtra merveilleusement transfigurée par cette minute de lumière inoubliable.

Chers frères et sœurs, nous qui n’avons pas eu comme les Apôtres la ferveur de voir le Christ Glorifié, nous avons cependant une lumière capable de transfigurer, toute notre vie : c’est la lumière intérieure, la lumière surnaturelle de la Foi…

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Il est clair que si nous projetons sur notre vie un regard simplement humain, elle nous apparaît plutôt maussade, presque toujours en grisaille et même à certaines heures absurde et cruelle. Nous sommes aux prises, en effet, avec tant et tant de difficultés. Trop souvent nous avons l’impression d’être emportés par la vague déferlante des évènements qui nous dépassent. Notre travail quotidien peut nous paraître fastidieux et, à la longue, exaspérant. Et ceux qui nous entourent, y compris ceux que nous aimons peuvent alourdir encore notre épreuve. Dieu lui-même peut nous sembler lointain, absent des prières par lesquelles nous cherchons à le rejoindre, étrangement neutre et indifférent au drame de notre existence.

Mais si nous projetons sur cette vie humaine les clartés de la Foi, alors tout est changé, tout peut se transfigurer, comme un paysage morose qui s’anime, se colore et se met à sourire à la lumière du soleil.

Car la Foi, voyez-vous, nous donne une autre vision du monde et de l’aventure humaine : elle nous permet de faire cette découverte enthousiasmante à savoir que Dieu, s’il reste invisible n’est pas lointain, mais tout proche, présent partout et surtout en nous-mêmes par le mystère de la Grâce sanctifiante, et qu’il nous enveloppe constamment de sa Tendresse. Nous découvrons que Dieu, apparemment silencieux et détaché nous aime, chacune et chacun, d’un amour éperdu et s’occupe par sa Providence du détail de nos vies…

D’ailleurs n’avons nous pas la preuve la plus convaincante de cette proximité du Seigneur et de son prodigieux amour dans le Mystère de l’Eucharistie.

Jésus réellement présent nuit et jour dans le Tabernacle de nos églises. Jésus qui par la Communion Eucharistique dépose en nous le germe de notre future glorification, nous plonge davantage dans l’intimité divine et resserre nos liens d’amour avec tous nos frères.

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Et dans cette lumière qui vient d’En-Haut nous découvrons également que nos démarches quotidiennes, si insignifiantes à première vue, que notre travail le plus banal, qu’en un mot tout ce qui occupe nos journées, tout cela peut être divinisé, tout cela peut avoir un retentissement éternel si toutefois, bien sûr, nous nous efforçons de la vivre en union avec le Christ, si toutefois nous nous efforçons de l’accomplir comme le Christ lui-même l’accomplirait s’il était à notre place.

Enfin grâce à cette lumière surnaturelle de la Foi nous découvrons que nos souffrances, qu’elles soient physiques, morales ou spirituelles, (ces souffrances qui nous révoltent aussi longtemps qu’elles nous semblent absurdes) que nos souffrances ont un sens : qu’elles peuvent devenir utilisables et porter beaucoup de fruits si nous savons les unir aux souffrances du Sauveur : Mystère de Compassion, de Corédemption dont la Vierge Marie est le plus bel exemple.

Malheureusement ces vérités si réconfortantes, nous les oublions trop facilement et cela parce que nous ne savons pas (ou ne cherchons) pas assez à nous élever jusqu’au niveau d’une foi vraiment divine.

Notre comportement, nos réactions ressemblent trop souvent au comportement et aux réactions de ceux qui ne partagent pas cette Foi. Trop souvent c’est l’humain qui prédomine en nous.

Et il faut bien reconnaître que la démarche du croyant n’est pas facile, car les réalités invisibles ne sont ni tangibles, ni mesurables, elles n’atteignent pas nos sens.

Nous ne pouvons pas voir de nos yeux, ni toucher de nos mains le monde surnaturel dans lequel, pourtant, nous baignons.

Dieu, l’Ame, la Grâce, la Communion des Saints, le Ciel : ces réalités là, ni l’analyse chimique, ni le scanner, ni les explorations interplanétaires ne peuvent les atteindre…

Et il faut ajouter que les instants où Dieu par une lumière spéciale devient « sensible au cœur », ne sont jamais dans notre vie que des minutes brèves. La joie comblante de la Transfiguration fut, pour les Apôtres, de courte durée. Et s’imaginer que les Saints vivaient toujours en extase avec le ciel ouvert devant les yeux est une grosse erreur.

Pour les Saints, comme pour nous la vie terrestre a été une épreuve et un combat spirituel dans l’obscurité. Il reste que pour nous, comme pour eux, la Foi doit être ce phare dans la nuit, ce rayon de lumière qui permet d’avancer sans s’égarer sur le chemin montant, étroit et escarpé, qui mène à Dieu.

Et puisque la Foi dépend de la Grâce et de notre bonne volonté, puisque la Grâce nous est toujours offerte, il dépend finalement de nous que notre Foi chrétienne devienne plus forte, plus surnaturelle, plus rayonnante.

Faisons donc cet effort durant ce temps de Grâce qu’est le Carême.

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Ne restons pas dans les ténèbres, alors que nous pouvons marcher sous le grand soleil de Dieu.

Et puisque nous connaissons bien notre faiblesse, redisons souvent cette profonde prière qui fut inspirée à un paysan du temps de Jésus :

« Seigneur, je crois, mais viens en aide à mon incrédulité ».

Oui, Seigneur, c’est bien vrai, trop souvent nous sommes des croyants incroyants ou peu croyants…

Accorde-nous, par Marie ta Très Sainte Mère qui est le Modèle incomparable de la Foi, de dépasser le stade d’une foi imparfaite, réveille notre Foi, trop souvent somnolente pour que notre existence monotone et éprouvée soit toute entière illuminée par Ta Présence, par Ta Vie en nous, en attendant le jour éternel où nous te serons semblables parce que nous te verrons tel que tu es dans les splendeurs de la Bienheureuse Trinité.

 

Amen

(Abbé Pierre Cousty)

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Ce que je veux dire aux prédicateurs
 
dans le Corps du Christ, 
comme chrétien laïc (tou laou, "du peuple") est-ceci...

 

Nous ne venons pas à l'église pour entendre des histoires drôles.
Nous ne voulons pas être divertis.
Nous n'avons pas besoin de connaître le contexte culturel.
Nous ne sommes pas intéressés par ce que disent les érudits de la Bible.
Parlez nous hébreu et grec quand cela approfondit le sens réel,
mais ne le faites pas juste pour impressionner.
Nous savons que vous êtes allés au séminaire,
mais peu nous importe qui a dit ceci ou cela.
Nous voulons entendre la Parole Vivante que vous êtes censé communiquer.
Nous voulons l'entendre simplement et directement.
Nous voulons savoir ce que Jésus peut faire avec nous, 
si nous le laissons aux commandes.
Nous vous voulons que vous nous disiez "vous "devriez", 
ou nous faire vos débiteurs.
Il suffit de parler de la Parole de Vérité qui nourrit les enfants,
que nous sommes tous devant le trône du Père.
Nous voulons grandir à l'image du Maître.
Juste semer la graine de la façon qu'Il veut la semer.
Ne vous pressez pas si l'Esprit veut se faire attendre,
ne faites pas  traîner les choses si courte et douce est la Parole.
Ouvrez la bouche pour prêcher ce que vous pratiquez vous-mêmes.
Nous pouvons voir à travers la rhétorique plus clairement que vous ne le pensez.
Pourquoi perdre notre temps, et celui de Dieu? 
Restez à niveau,
puisque chaque colline et montagne, sera abaissée par Lui,
quand Il reviendra rétribuer Ses serviteurs.
Vous ne voulez pas rejoindre les boucs quand ils iront à Sa gauche.
 
Romanòs
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
Lazare sortant du tombeau
 
 
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Mardi 9 FÉVRIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:
 

LE COIN DU CATECHISME ...

 

ET DE

 

 

LA TRANSMISSION

 

FAMILIALE...

 

COLORIAGES ET BELLE HISTOIRE:

 

La Parabole du  fils perdu:

Les pharisiens n’étaient toujours pas convaincus par les histoires de Jésus.

Ils se refusaient à croire que Dieu est prêt à accueillir les pécheurs qui regrettent leurs fautes.

Alors, Jésus raconta une troisième histoire.

« Il était une fois un riche fermier qui avait deux fils. L’aîné était un garçon sérieux et travailleur, qui aidait son père aux travaux des champs.

Mais le plus jeune ne voulait pas rester à la maison.

Il rêvait de parcourir le monde et de mener la grande vie.

Apprenant qu’il hériterait un jour de la moitié du domaine, il ne voulut pas attendre plus longtemps.

Il alla trouver son père et lui dit :

« Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient ».

Son père accepta et lui donna généreusement une grosse somme d’argent. Peu de temps après, le fils quitta la maison et partit vers un pays lointain où il dépensa sans compter son argent pour les femmes, le jeu et la boisson ».

Bientôt, il ne lui resta plus un sou.

C’est alors que la famine s’abattit sur le pays.

Le jeune homme désirait s’établir quelque part, et il se mit à chercher du travail.

Finalement, il en trouva un comme gardien de cochons dans une petite ferme.

Le-fils-prodigue-1.jpg

 Mais il était tellement affamé que lui qui jadis avait pris de somptueux repas maigrissait et faiblissait de jour en jour. 

Il était tellement affamé qu’il aurait été heureux de manger les caroubes qu’il était censé donner aux cochons ! Il se dit alors :

« Pendant que les ouvriers de mon père ont à manger en abondance, moi je suis ici à mourir de faim !

Je vais rentrer chez moi, aller vers mon père et lui dire combien je regrette. Il ne m’accueillera sans doute pas comme son fils, mais il me trouvera du travail dans sa ferme ».

Le lendemain, il prit donc le chemin du retour.

Tandis qu’il était encore loin, son père, qui gardait les troupeaux, l’aperçut.

« Ce jeune garçon si maigre et en haillons marche comme mon fils ! » se dit-il. Quand l’homme fut plus près, il reconnut son fils. Le-fils-prodigue-2.jpgIl était fou de joie de le revoir, et ému par son état misérable. Il courut à sa rencontre, le prit dans ses bras et l’embrassa ».

Jésus poursuivit :

le jeune homme lui dit alors :« Père, pardonne-moi. J’ai péché contre Dieu et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils ».

Mais le père ordonna à ses serviteurs :

« Vite, apportez la plus belle robe. Mettez-lui des chaussures aux pieds et mon anneau au doigt. Tuez le veau que nous avons engraissé pour une grande occasion. Préparons un grand festin et faisons la fête ! Cette nuit-là, il y eut une grande fête, avec des danses et de la musique, et le vin coula à flots ».

Le-fils-prodigue-3.jpgLe retour du fils perdu

Jésus poursuivit l'histoire :

« Pendant ce temps, le fils aîné était aux champs, en train de travailler dur. Il entendit la musique et les rires. Que se passe-t-il ? demanda-t-il à l’un des serviteurs. Ton père donne une fête en l’honneur de ton frère, répondit le serviteur. Il est revenu sain et sauf ».

Le frère aîné se mit en colère et refusa de participer à la fête.

« J'ai travaillé pour toi comme un esclave pendant toutes ces années, dit-il à son père. Je n’ai jamais désobéi à un seul de tes ordres ni rien fait de mal. Tu ne m’as jamais rien donné pour faire la fête. Et maintenant, ton autre fils, qui a gaspillé tout ton argent à mener la belle vie, revient sans un sou et en haillons, et tu fais tuer pour lui le veau gras ! »

"Mon fils, répondit le père, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Soyons donc joyeux, faisons la fête ! Ton frère qui était mort est revenu à la vie ! Il était perdu, il est retrouvé ! » »

Après cette parabole, Jésus espérait que les pharisiens accepteraient et comprendraient ce qu’il leur enseignait.

Comme le généreux père de la parabole qui pardonne à son fils, Dieu le Père pardonne à ses enfants qui se repentent de leurs fautes et reviennent à lui.

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Prisonnier_des_Indiens.pdf

Source : http://www.biblenfant.org

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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This Tuesday February 28th is the '1st Tuesday of the Great Lent' (sawme rabo/valiya nombu) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.

The Gospel of St. Luke recounts the meeting of Christ with Satan following the formers 40 day fast in the desert. Satan assumes in His weakened physical state, He will succumb to temptation, asking a hungered Christ to turn the stone to bread. Our Lord answers, "It is written,That man shall not live by bread alone, but by every word of God." The Word of God is our sword, & faith in that Word is our shield. We should reject at once every opportunity of sinful gain or advancement, as a price offered for our souls; we should seek riches, honours, & happiness in the worship and service of God only.

Hymn from the Qaumo of Praise of Tuesday Lilyo (Midnight Prayer) Syriac-Lok Moriyo Qorenan:

"This is the pure fast, for it obtains for us. The wings of the Spirit which lift us – to heaven. When you fast, be chaste and pure and full of love. Let your mouth and your heart be free from – all deceit. Be filled with – love for your brother. And love those – who hate and hurt you. Then the Lord will hear your pray’r and show – you mercy"

The Holy Bible readings for this day are:

Evening:
St. Luke 4: 1 - 15

Morning:
Exodus 32: 30- 35
Hosea14: 1 - 9
Isaiah 30:1-4
St. James1: 12-27
Ephesians 4: 32- 5: 21
St. Matthew 6: 1-6

______________________________________

 

Ce mardi 28 février est le «1er mardi du Grand Carême» (sawme rabo / valiya nombu)

 conformément au calendrier liturgique de l'Église Syrienne Malankare Orthodoxe.

______

Les lectures saintes de la Bible pour ce jour sont les suivantes :

Soirée :
Saint. Luc 4 : 1-15

Du Matin:
Exode 32 : 30
Osée 14: 1-9
Isaie 30:1-4
Saint Jacques 1: 12-27
21-5 : 21
Saint Matthieu 6 : 1-6


Le ton de la journée : 1

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 07:24

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This Sunday February 26th is the Sunday of the Feast of Cana (qotné da-gleeylo) according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church. 

It's the first Sunday  of the Great* Lent(sawme rabo/valiya nombu) leading to Passion Week(hasho). This day is also known as Pethurtho which means 'to return' in Syriac.

The Church extolls us to return to God through fasting & prayers. 

St. John's Gospel recounts the very first miracle of our Lord's public ministry.

At a wedding in the region of Cana, Christ transforms water into wine when it is found short in supply. Let also be transformed by the miraculous grace of our Lord & take this time to prepare for His glorious Resurrection. 

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The Holy Bible readings from the Church Lectionary are as follows:
Evening:
St. John 2: 1- 11

Morning:
St. Luke 16: 1-18

Before Holy Qurbono:
Genesis 9:12-21
Joel 2:12-20
Isaiah 58: 6-14

Holy Qurbono:
Acts 11:19-26
Ephesians 4:17-32
St. John 2:1-11

*6 Sundays

Aucun texte alternatif disponible.

 

 

Livre de l'Ecclésiastique 24,9-12.

Dès le commencement et avant tous les siècles il m'a créée, et je ne cesserai pas d'être jusqu'à l'éternité.
J'ai exercé le ministère devant lui dans le saint tabernacle, et ainsi j'ai eu une demeure fixe en Sion. 
De même, il m'a fait reposer dans la cité bien-aimée, et dans Jérusalem est le siège de mon empire. 
J'ai poussé mes racines dans le peuple glorifié, dans la portion du Seigneur, dans son héritage. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 11,27-28.

En ce temps-là, tandis que Jésus parlait à la foule, une femme élevant la voix du milieu de la foule, lui dit : Heureux le sein qui vous a porté, et les mamelles que vous avez sucées ! 
Mais il lui dit : " Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! " 

 


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Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Les Confessions, IX, 10 

 

" Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! "

 

Supposons qu'en quelqu'un se taisent les agitations de la chair, que se taisent toutes les illusions de la terre, des eaux, de l'air, et même les cieux. Supposons que l'âme elle-même fasse silence et se dépasse en ne pensant plus à soi : silence des songes et silence des rêveries de l'imagination.

Supposons qu'en quelqu'un toute langue, tout signe passager, fasse silence, que tout se taise — car pour qui peut l'entendre, toutes choses disent :

-« Nous ne nous sommes pas faites nous-mêmes ; notre Créateur c'est celui qui demeure éternellement » (cf Ps 99,3.5).

Supposons donc que, cela dit, toute chose fasse silence, dressant l'oreille vers son Créateur, et que lui seul parle, non par ses œuvres mais par lui-même, nous faisant entendre sa Parole sans une langue de chair ou la voix d'un ange ou le fracas d'une nuée (Ex 19,16) ou le clair-obscur d'une parabole.

Si lui-même, que nous aimons dans ces choses, se faisait entendre sans elles et si notre pensée atteignait la Sagesse éternelle qui demeure au-dessus de tout, ne serait-ce pas alors l'accomplissement de cette parole :

-« Entre dans la joie de ton Maître » ? (Mt 25,21)

 

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(Le dimanche 19,consacré dans notre Tradition Syro - Orthodoxe à la prière pour tous les fidèles défunts, nous le passions à Lourdes. Après la Messe, ce furent des moments de partage fraternels autour d'un repas, le lundi,avant de reprendre la route une tournée pastorale pour donner le Sacrement de l'Onction des malades dans une famille amie. )

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• Votre soutien dans la prière pendant le Carême •
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« À tout moment, chaque fois que je prie pour vous
tous, c’est avec joie que je le fais »
 

 

(st. Paul Apôtre aux Philippiens, 1,4)

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Seigneur, j'ai appris le mystère de Votre providence -j'ai compris Vos œuvres et j'ai glorifié Votre Divinité .

Levée comme l'aurore, la grâce du jeûne nous apporte maintenant - le temps du repentir qui dissipe les ténèbres des fautes.

Nourrissons les pauvres, recevons l'amour avec amour - et lavons dans les eaux divines du jeûne les souillures de l'âme.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Anges célestes priez Celui qui nous donne la bonté - de recevoir dans Son immense compassion notre pauvre repentir.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Ô Sainte et Souveraine, Mère de Miséricorde, pur apaisement de ceux qui ont péché - par ton intercession et ta médiation maternelle déchire ce qu'ont écrit mes fautes.

Seigneur, j'ai appris le mystère de Votre providence -j'ai compris Vos œuvres et j'ai glorifié Votre Divinité

 

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Toute l'accumulation de vos offenses ne

surpasse pas

 

la multitude des miséricordes de Dieu :

 

vos blessures ne seront jamais incurables

 

pour l'habileté du Grand Médecin.


(Saint Cyril de Jérusalem)

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Méditons:

Est-il possible (...) quand on

 

est habité par le

 


doute et la révolte devant

 

l’épreuve, de continuer à

 


se sentir enfant bien-aimé

 

du Père comme le Christ

 


nous l’a révélé ?

 

Comment croire en cette proximité du Dieu de

tendresse quand la souffrance ou la


douleur deviennent insupportables ?

 

C’est ici que la présence d’une communauté de

compassion et de guérison est si importante.

Il existe tant de personnes qui se  à la visite des

malades,au soutien des personnes qui ont dans

leur famille un parent handicapé ou en grande

souffrance psychique.

 

Que celles-ci soient conscientes du rôle


irremplaçable de compassion que le Seigneur

leur confie par son Église.

Elles peuvent apparaître comme des icônes de

la compassion du Père pour


des personnes qui se sentent complètement


abandonnées par leur Dieu.

 

C’est pourquoi il est


important que les responsables des diocèses et

des paroisses soient particulièrement vigilants à

assurer ce soutien fraternel aux plus fragiles

d’entre nous.


(Source: Extrait d’Ombres et Lumière n°171, septembre-octobre 2009 )

 

Les gens sont souvent déraisonnables, illogiques et centrés sur eux-mêmes,
Pardonne les quand même…

Si tu es gentil, les gens peuvent t’accuser d’être égoïste et d’avoir des arrières pensées,
Sois gentil quand même…

Si tu réussis, tu trouveras des faux amis et des vrais ennemis,
Réussis quand même…

Si tu es honnête et franc, il se peut que les gens abusent de toi,
Sois honnête et franc quand même…

Ce que tu as mis des années à construire, quelqu’un pourrait le détruire en une nuit,
Construis quand même…

Si tu trouves la sérénité et la joie, ils pourraient être jaloux,
Sois heureux quand même…

Le bien que tu fais aujourd’hui, les gens l’auront souvent oublié demain,
Fais le bien quand même…

Donne au monde le meilleur que tu as, et il se pourrait que cela ne soit jamais assez,
Donne au monde le meilleur que tu as quand même…

Tu vois, en faisant une analyse finale, c’est une histoire entre toi et Dieu, cela n’a jamais été entre eux et toi.

Mère Térésa

Dans ma vie

Nous confondons souvent charité et pitié,


dans un sens assez péjoratif.

 

Comme si


compatir aux souffrances d’autrui était


hypocrite.

 

Bien évidemment, nous ne


pouvons pas prendre la place de ceux qui


souffrent, mais nous pouvons ne pas les


laisser seuls,

 

nous pouvons les distraire de


leur souffrance, les aider à l’offrir,

 

prier pour


elles et ainsi être comme ces saintes femmes


pansant les plaies du Christ. 

 

Intention

Pour que nos yeux s'ouvrent afin que nous


puissions voir plus clairement la dignité de tous les


êtres humains, ceux qui sont nés comme ceux qui


doivent naître.

 

Ma prière

Aidez-moi ô Christ à ne pas me contenter d’une foi


purement intellectuelle et à me consacrer par des


actes concrets de charité aux autres pour ne pas


oublier que sans les oeuvres la foi serait vaine.

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SAINT(S) DU JOUR:

 

 

SAINT MATTHIAS
Apôtre

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This Saturday in France is celebrated the memory of Saint Mathias who was yesterday Friday February 24th according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church.   


On ne peut guère douter que saint Matthias n'ait été un des soixante-douze disciples de Jésus-Christ; du moins est-il certain qu'il s'attacha de bonne heure à la personne du Sauveur, et qu'il ne S'en sépara point depuis Son Baptême jusqu'à Son Ascension.

Les fidèles étant assemblés pour attendre la descente du Saint-Esprit, saint Pierre leur dit que, pour accomplir l'Écriture, il fallait choisir un douzième Apôtre à la place de Judas. Matthias et Joseph, appelé Barsabas, que sa piété extraordinaire avait fait aussi surnommer le Juste, furent jugés dignes de cette éminente dignité. 

On se mit aussitôt en prières, afin de connaître la Volonté du Ciel, après quoi on procéda à l'élection par la voie du sort. Matthias ayant été désigné, on ne douta plus que Dieu ne l'eût choisi pour remplir la place vacante par la mort du traître Judas. 

Nous n'avons rien de certain sur les actions de saint Matthias; on sait seulement qu'après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, il alla prêcher l'Évangile de Jésus-Christ, et qu'il consacra le reste de sa vie aux travaux de l'apostolat. 

Clément d'Alexandrie rapporte que, dans ses instructions, il insistait principalement sur la nécessité de mortifier la chair en réprimant les désirs de la sensualité; leçon importante qu'il tenait de Jésus-Christ, et qu'il mettait lui-même en pratique.

Les Grecs prétendent, d'après une ancienne tradition exprimée dans leurs ménologes, que saint Matthias prêcha la foi vers la Cappadoce et les côtes de la mer Caspienne; ils ajoutent qu'il fut martyrisé dans la Colchide, à laquelle ils donnent le nom d'Éthiopie. Les Latins célèbrent sa fête le 24 février. 

On garde une partie de ses reliques à l'abbaye de Saint-Matthias de Trèves, et à Sainte-Marie-Majeure de Rome. Mais les Bollandistes disent que les reliques de Sainte-Marie-Majeure qui portent le nom de saint Matthias, pourraient ne point être de l'Apôtre, mais d'un autre saint Matthias, évêque de Jérusalem vers l'an 120.

(Source: L'Année Chrétienne, Tome I, p. 253, 254)

St. Matthew, one of the twelve Apostles, is the author of the first Gospel. This has been the constant tradition of the Church and is confirmed by the Gospel itself. He was the son of Alpheus & was called to be an Apostle while sitting in the tax collector’s place at Capernaum. Before his conversation he was a publican, ie., a tax collector by profession. He is to be identified with the “Levi” in the Gospels of Mark and Luke. 

St. Matthew can be considered as the prototype of a sinner saved by the grace of Christ. He was a tax collector, despised by the Jewish people for collaborating with the Roman Empire. Yet our Lord chose him to be among His Holy Apostles saying to those who questioned His choice, "I came not to call the righteous, but sinners to repentance." Mark 2:17 KJV 

The Holy Bible readings for the Feast of an Apostle according to Church Lectionary are as follows:


Evening:
St. Matthew 9: 35 - 10: 10

Morning:
St. Matthew 19: 27 - 30

Before Holy Qurbono:
Genesis 12 : 1 - 9
Daniel 1: 8 - 21
Isaiah 43: 1 - 7

Holy Qurbono:
Acts 1: 12 - 14
I Corinthians 12: 28 - 13: 10
St. Luke 6: 12 - 23

For full biography: http://www.copticchurch.net/synaxarium/2_12.html#2

_____________________________

St Césaire de Nazianze
(† 369)

Frère cadet de saint Grégoire de Nazianze,  il le suivit dans les grands centres culturels de son époque où il  apprit, avec succès, les mathématiques, l'astronomie, la philosophie,  donnant toutefois préférence à la médecine. Nommé médecin du palais  impérial à Constantinople, il fut l'un des rares chrétiens à ne pas  avoir été exilé par Julien l'Apostat. Sous le règne de Valens, il fut  nommé questeur des finances publiques à Nicée. Ce n'est que plus tard  qu'il demandera le Baptême, rendant son âme à Dieu quelque temps plus  tard. Son frère, saint Grégoire le théologien, prononcera son éloge  funèbre, dont nous avons encore le texte dans la Patrologie grecque. 

Au quatrième essai je pus boire… 

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Le jeudi 25 février 1858 a lieu la 9e apparition de la Sainte Vierge Marie à sainte Bernadette Soubirous, à Lourdes (France). Trois cents personnes sont présentes. Bernadette raconte :

"Elle me dit d'aller boire à la source (…). Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. Elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai."

Devant la foule qui lui demande: "Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ? Bernadette répond :

"C'est pour les pécheurs."

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Fontaines et piscines  

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

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L'ENFANCE SPIRITUELLE

 

Par Hermas (2e siècle) 
Le Pasteur,

parabole 9, 24.29 (trad. coll. Icthus, vol.1, p. 230 rev.; cf SC 53, p.341) 
 

« Laissez les enfants venir à moi..., car le Royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent »

 

Le Pasteur m'a montré une montagne où les herbes étaient vertes et riantes ; tout était florissant, et des troupeaux et des oiseaux y trouvaient leur nourriture.

Il m'a dit :

« Les croyants venus d'ici ont toujours été simples, innocents, heureux, sans aucun ressentiment les uns contre les autres, mais au contraire toujours contents des serviteurs de Dieu.

Revêtus du saint esprit des vierges, pleins de compassion pour tous les hommes, ils ont subvenu, à la sueur de leur front, aux besoins de tous leurs semblables, sans murmure ni hésitation.

Voyant leur simplicité et toute leur candeur enfantine, le Seigneur a fait prospérer tout le travail de leurs mains et a béni toutes leurs entreprises...

À vous tous qui agissez ainsi, restez tels que vous êtes et votre prospérité ne disparaîtra jamais »... 

Puis il m'a montré une belle montagne toute blanche :

« Ici les croyants ressemblent aux tout petits enfants qui n'ont pas la moindre idée du mal ; comme eux, ils n'ont jamais su ce que c'est que la méchanceté, mais ils ont toujours gardé l'innocence de leur enfance.

Ces hommes iront sûrement habiter dans le Royaume de Dieu, car ils n'ont pas violé les commandements de Dieu, mais ils ont persévéré tous les jours de leur vie dans la candeur et les sentiments de leur enfance.

Vous tous qui persévérez dans cette voie et serez « comme des petits enfants », sans malice, vous serez glorifiés plus que tous les autres, car tous les petits enfants sont glorieux devant Dieu et les premiers à ses yeux.

Bienheureux donc vous qui repousserez la malice pour vous revêtir de l'innocence ; les premiers de tous, vous vivrez pour Dieu. »

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LE SAINT CARÊME

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1. Une tradition apostolique

Carême est un mot qui vient du latin quadragesima et qui signifie « quarantième ». Le Saint Carême de Pâques correspond à une période reposant sur la pratique du jeûne, sur la récitation des oraisons et sur l'accomplissement de l'aumône. 
 Nous ne pouvons pas dire que le Carême de Pâques correspond à 40 jours de jeûne, car dans certaines Eglises d'Orient, le Carême de Pâques correspond à 50 jours de jeûne, et pour d'autre voir à 48 jours de jeûnes. 
Dans l'Eglise romaine, nous faisons pénitence durant quarante jours en mémoire des quarante jours de jeûne de Notre Seigneur Jésus Christ dans le désert, où il fut tenté par le Démon, ainsi que des quarante jours de jeûne de Moïse sur le Mont Thabor avant que le Créateur lui remette les tables de la loi. Les quarante jours ont également dans la Bible beaucoup d'autres significations, que nous ne citerons ici.

Le carême de Pâques est bien plus qu'un temps de pénitence, car il nous prépare au jour glorieux, qui est le jour de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus Christ, d'entre les morts. La mortification chrétienne est le seul moyen de Salut possible et ainsi Dieu, en mourant sur la croix nous a donné l'occasion de nous laver de nos péchés, en faisant pénitence.

Selon l'affirmation de Saint Jérôme, Saint Epiphanie, Saint Ambroise, Saint Athanase, Origène, Saint Ignace et bien d'autres Docteurs, le carême est d'origine apostolique. Ce sont bel et bien les apôtres qui ont enseigné le Saint Carême et il n'a été établi par aucun concile. : "Des jours viendront où l’Epoux sera enlevé à ses disciples, et alors ils jeûneront" (Luc 5,35).

Dans l'Eglise Catholique, les premières informations concernant le carême date du IV e siècle et ont été retrouvées dans un canon du concile de Nicée. 
Au temps de Saint Irénée, évêque de Lyon, le jeûne était très court, et se fessait un ou deux jours, sans prendre aucune nourriture et au III e siècle, on jeûnait toute la Semaine sainte. Les premiers chrétiens jeûnaient au moins pendant les quarante heures commémoratives de la disparition du Sauveur, donc du Vendredi soir au Dimanche matin, ainsi que d'autres commençaient à jeûner dès le Lundi de la Semaine Sainte car ce jour était considérait comme celui qui a été à l'origine de la mort de Notre Seigneur Jésus Christ. Durant les sept jours de la semaine, les chrétiens ne se nourrissaient que du pain sans levain.

Au IV e siècle, par la suite, le carême de Pâques a été modifié en 40 jours de jeûnes dans l'Eglise d'Orient. Les deux jeûnes ont été séparés par 2 jours de fêtes dont le samedi en mémoire de la résurrection de Lazare et ainsi que le Dimanche des rameaux en mémoire de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. D'après les affirmations de Cyrille de Jérusalem, le carême était en effet de 6 semaines, à son époque.

Fin du IV e siècle, le Carême a été rallongé par l'Eglise de Jérusalem à sept semaines puis à huit semaines tout en respectant les quarante jours de jeûne. L'Eglise de Jérusalem jeûnait le Samedi et le Dimanche, alors que l'Eglise de Rome, seulement le Dimanche. D'autre part, le moine Dorothée de Gaza explique l'insertion d'une huitième semaine de jeûne, particulièrement pour se préparer à faire le véritable jeûne. En effet, dans l'Eglise d'Orient, il y' a ce qu'on appelle, un Petit Carême de Pâques, qui précède le Grand Carême de Pâques, des 40 jours de jeûne. Une pratique qui a été conservée par de nombreuses Eglises d'Orient, comme l'Eglise Byzantine, l'Eglise Chaldéenne. 
Aujourd'hui dans l'Eglise d'Occident, le carême débute le Mercredi des Cendres, alors que dans l'Eglise d'Orient, il débute le Lundi, premier jour de la semaine, et le lendemain de la messe de Dimanche.

Dans l'Eglise Catholique d'Occident, au V siècle, les quarante jours du Carême de Pâques débutaient le sixième dimanche avant Pâques et se terminaient le Jeudi Saint, le jour de la réconciliation tandis que les dimanches faisaient partis du Carême.

Par la suite, le carême de six semaines ne correspondait plus à quarante jours de jeûne car les heures de repas avaient été modifiées. C'est pourquoi, au VI e siècle, on fessait débuter le carême, Mercredi de la semaine précédente, c'est-à-dire, le Mercredi des Cendres.. Les trois Dimanches précédant le Carême, la Septuagésime, la Sexagésime et la Quinquagésime, ont été inclus dans la préparation de Pâques, qui commençait ainsi neuf semaines avant la fête. Saint Grégoire I er institua, en 590, la cérémonie de l'imposition des cendres au front du pénitent comme symbole de la mort et les cendres étaient obtenues à partir des rameaux bénis l'année précédente, lors de la célébration de la messe du Dimanche des Rameaux.

Le carême, dans l'Eglise Catholique d'Occident et d'Orient était autrefois obligatoire et elle a été ainsi enseignée par les apôtres. C'est pourquoi, Clément de Rome , disciple des apôtres , a donné des instructions concernant le jeûne et qui ont été écrites dans le livre « les constitutions apostoliques » Ce dernier confirme que faire le Saint Carême est obligatoire, sauf en cas de dispense : Canon 68 : « Si quelqu'un, soit évêque, prêtre, diacre, lecteur, ou chante ne jeûne pas le Saint Carême, ou les Mercredi, Vendredis, à moins d'un empêchement légitime, qu'il soit déposé, s'il est laïc, qu'il soit séparé de la communion des fidèles »

A l'heure actuelle, nous avons au total 6 semaines de Carême, avec quarante jours de jeûne dont la dernière semaine, est la Semaine Sainte.

Le dernier Dimanche de la 5ème semaine de Carême, correspond au Dimanche des Rameaux. En effet, la Semaine Sainte, débute le lendemain du Dimanche des Rameaux, et se termine par le Triduum Pascal, c'est-à-dire, les trois jours pascals, qui sont le Jeudi Saint, le Vendredi Saint et le Samedi Saint. Le Jeudi Saint est un jour exceptionnel où le jeûne n'est pas obligatoire. D'après Saint Augustin, le Jeudi Saint, était le jour où les catéchumènes lavaient leurs corps, pour se préparer à recevoir le Baptême, le Samedi Saint, et de plus plusieurs fidèles prenaient le bain avec eux, et ne pouvaient supporter le jeûne, et ainsi tout comme dans l'Eglise d'Afrique, il était libre de rompre ou de continuer son jeûne le Jeudi Saint, comme il était libre de consacrer, de communier ce jour là avant ou après avoir mangé.

Le Jeudi Saint était le jour de la commémoration du repas pascal, de Jésus avec ses disciples, ainsi que le jour de la fête des ministres du Christ. Le Vendredi Saint est le jour de la célébration de la mort de Notre Seigneur ainsi que le Samedi Saint, un jour de prière au côté de Jésus Christ. En ce jour, il n'y aucune célébration de messe et de baptême.

Pour les catéchumènes, le carême de Pâques est aussi un temps de préparation au baptême, qui aura lieu la veille de Pâques, et pour certains pénitents, il s'agissait d'un temps de préparation pour la confession, qui était célébrée le Jeudi Saint. En effet, il fallait autrefois, se confesser le Jeudi Saint et accomplir sa pénitence pour célébrer la fête de Pâques.

2. La Confession

Il est nécessaire pour un chrétien de confesser ses péchés avant de faire le carême, et même avant la fête du Carnaval car beaucoup de chrétiens y prennent part dans le but de satisfaire leurs passions. Par ce fait, lors du carnaval, il tombe dans les plaisirs mondains qui sont contre le Christ.

D'autre part, la confession avant le carême rend notre jeûne méritoire. En effet, nos bonnes œuvres nous ouvre le chemin vers la Vie Éternelle. Il est dit dans la Sainte Bible que l'Homme recueillera à proportion de ce qu'il aura semé. C'est pourquoi, le jeûne est recommandé pour satisfaire à la Justice de Dieu. Il faut que toutes œuvres se fassent dans la crainte de Dieu et ainsi nous nous purifierons davantage, et celui qui fait de bonnes œuvres dans un état de péché mortel ne sera pas récompensé par la Vie Éternelle.

En conséquence, les Docteurs nous disent que le jeûne du juste lui mérite un rassasiement éternel alors que le jeûne du pêcheur le condamne à une faim canine qui ne finira jamais et cela non pas parce que ce jeûne fait dans l'état de péché soit un nouveau péché mais parce que ne l'ayons pas voulu sanctifier par la pénitence. On peut donc conclure que Dieu ne l'acceptera et qu'il n'en tiendra jamais compte pour la gloire.

_________________________

« Notre effort de renoncement n'a pas pour but de réaliser quelque chose par lui-même ; il est un moyen de nous prêter, et d'essayer de nous prêter avec toujours plus de souplesse à un travail de dépouillement intérieur qui est d'abord l’œuvre de la grâce.

C'est pourquoi - de même que dans la prière il ne s'agissait pas d'accumuler des réflexions et considérations, mais de maintenir à l'aide de quelques pensées très simples présentées à l'esprit une silencieuse attention à Dieu - de même pour progresser dans le détachement il importe moins de multiplier les actes de renoncement que d'en consentir suffisamment pour entretenir une attitude de disponibilité à Dieu, de soumission à ce qu'il voudra demander, lui permettant ainsi de nous mener lui-même, par ses voies à lui, à travers les épreuves, les difficultés, les échecs, jusqu'à un vrai dépouillement intérieur. Cette œuvre de dépouillement, il est seul à en connaître les exigences, et sa grâce la réalisera au moyen des sacrifices qu'elle-même choisit et qu'elle nous aide à consentir de plus en plus, avec la très simple docilité d'une âme qui se sait entre les mains de Dieu et veut se laisser conduire par lui. »

Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, Aimer Dieu (Renoncement, docilité), Desclée de Brouwer, 1958.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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Défense de la Vie :

[Source : Le Salon Beige]

 Sur leur site :

"Pour monter combien la désinformation est en fait du coté du gouvernement, nous avons relevés Les 8 mensonges sur l'IVG dans le site « officiel »  www.ivg.gouv.fr :

1/ Il n'y a pas de conséquences psychologiques après une IVG. 

Réponse du gynécologue Philippe Faucher sur le site du gouvernement : « La majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le sujet montrent qu’il n’y a pas de séquelle à long terme psychologique de l’avortement. Il n’y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement. » 

Faux !  Des centaines de d’études scientifiques qui ont été publiées dans les revues internationales depuis plus de 30 ans attestent l'existence de ces souffrances à court et long terme. Le Professeur René Ecochard du CHU de Lyon vient de compiler une partie de ces études dont la méta-analyse réalisée par Priscilla K. Coleman publiée en 2011 dans le British Journal of Psychiatry  qui de son coté fait une synthèse  portant sur 22 études, 36 critères et 877.181 femmes (dont 163.831 ayant fait une IVG). Des études controversées existent certes bien dans un sens ou un autre mais ne peuvent pas changer sérieusement  le large consensus sur cette question.

2/ Nos témoignages seraient « trompeurs », « faux » « culpabilisants », etc... 

Faux :   Notre site dispose de plus de 1.000 témoignages authentiques de souffrance. Notre page facebook (ivg, vous hesitez ?) regorge de posts anonymes ou signés. Cela est attesté par 48.000 likes alors que la page facebook du site prônée par le gouvernement « IVG : J'ai avorté et je vais bien ! merci » n’accueille que 73 membres … !

3/ Une IVG ne peut pas rendre stérile : 

Une sage-femme (Mme Aunis ) répond péremptoirement: "Que ce soit par la méthode médicamenteuse ou chirurgicale, il n’y a pas de risque de stérilité . Bien au contraire, la fertilité revient assez rapidement. Il faudra donc anticiper pour que vous ayez un moyen de contraception dès le jour de l’intervention. »

Faux :  Les études internationales montrent par exemple que les femmes ayant des antécédents d'un avortement sont face à un risque 2,3 fois plus élevé d'avoir un cancer du col utérin, par rapport aux femmes sans antécédents d’avortement. Les femmes avec deux IVG et plus sont confrontés à un risque relatif de 4,92 (M-G, Le, et al., “Oral Contraceptive Use and Breast or Cervical Cancer: Preliminary Results of a French Case- Control Study, Hormones and Sexual Factors in Human Cancer Etiology, ed. JP Wolff, et al., Excerpta Medica: New York (1984) pp.139-147; F. Parazzini, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Invasive and Intraepithelial Cervical Neoplasia,” British Journal of Cancer, 59:805-809 (1989); H.L. Stewart, et al., “Epidemiology of Cancers of the Uterine Cervix and Corpus, Breast and Ovary in Israel and New York City,” Journal of the National Cancer Institute 37(1):1-96; I. Fujimoto, et al., “Epidemiologic Study of Carcinoma in Situ of the Cervix,” Journal of Reproductive Medicine 30(7):535 (July 1985); N. Weiss, “Events of Reproductive Life and the Incidence of Epithelial Ovarian Cancer,” Am. J. of Epidemiology, 117(2):128-139 (1983); V. Beral, et al., “Does Pregnancy Protect Against Ovarian Cancer,” The Lancet, May 20, 1978, pp. 1083-1087; C. LaVecchia, et al., “Reproductive Factors and the Risk of Hepatocellular Carcinoma in Women,” International Journal of Cancer, 52:351, 1992.)

Autre exemple : L’Endométrite est un risque post-avortement surtout pour les adolescentes, qui sont 2,5 fois plus susceptibles d'avoir une endométrite après une IVG que les femmes de 20-29 ans (Burkman, et al., “Morbidity Risk Among Young Adolescents Undergoing Elective Abortion” Contraception, 30:99-105 (1984); “Post-Abortal Endometritis and Isolation of Chlamydia Trachomatis,” Obstetrics and Gynecology 68(5):668- 690, (1986)

Quelques études controversées existent bien dans le sens du deni mais ne peuvent pas changer sérieusement un large consensus sur cette question.

4/ « L’IVG, c’est votre droit » dit le site du gouvernement ! 

Incomplet donc trompeur : L’ivg n’est pas seulement un « droit» mais c’est aussi "l’obligation" pour les médecins et bien sûr pour le Gouvernement de respecter la loi en informant la femme "des risques et des effets secondaires potentiels de l'IVG" (art L 2212-3 du code de la Santé

5/ L’IVG médicamenteuse évacue un "oeuf" :  

Le site du gouv. affirme « Ce médicament interrompt la grossesse. Il bloque l’action de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse (la progestérone), favorise les contractions de l’utérus et l’ouverture du col utérin. À l’issue de cette première étape, il peut survenir des saignements plus ou moins importants. Exceptionnellement, l’oeuf peut déjà être évacué à ce stade. »

Faux !  Quand la femme fait une ivg, elle n’évacue pas un « Œuf » mais un « embryon » . Scientifiquement la phase embryonnaire débute au 25 eme jour qui suit la conception. Le site est volontairement et grossièrement trompeur ! 

6/ L’IVG chirurgicale consiste en une aspiration de l’œuf : 

Faux :  La femme enceinte n’évacue pas un « Œuf » mais au moins un « embryon » ou plus souvent encore un « fœtus » car scientifiquement la phase fœtale débute à la 8 eme semaine de grossesse ! Le site gouvernemental parle de « contenu de l’utérus » au lieu d’exprimer la réalité de l’acte. Quant aux conséquences, elles sont absentes comme « évacuées » en quelques lignes fallacieusement rassurantes. 

7/ Le site du gouvernement s'affiche "neutre"

Faux : Le numéro vert anonyme et gratuit du gouvernement 0800 08 11 11 est tenu par des opératrices qui sont des militantes du Mouvement du Planning familial ou bien formées par le Planning. (cf; communiqué de presse du Planning Familial en date 28 septembre 2015). Elles encouragent de fait l’ivg par leurs conseils. Lorsque les délais sont dépassés, elles conseillent des cliniques à l’étranger (preuves disponibles). Les liens qui sont donnés sur le site du gouv ne sont pas neutres :

  • ivglesadresses.org (site du revho qui se définit comme féministe et à « la gauche de la gauche »)
  • planning-familial.org ( cf plus haut)
  • avortementancic.net (site créé par l’Association nationale des centres d’IVG et de contraception)

8/ Les informations trouvées sur certains sites Internet sont erronées :

« Certains sites Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous indiqueront qu’ils proposent une information neutre et médicale mais sont en réalité édités par des militants contre l’avortement. Il en va de même pour les forums où certains témoignages sont montés de toutes pièces par des opposants au droit à l’interruption volontaire de grossesse. Ils sont parfois difficiles à reconnaître mais méfiez-vous systématiquement des sites et numéros verts consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une IVG ». 

Faux :  Le 8eme des mensonges sur l'IVG ! On peut voir plus haut la véracité de tous nos témoignages. Le site du gouvernement est en réalité tenu par des militants pro-ivg. Il est ouvertement partisan et n’hésite pas à nous dénigrer et nous diffamer sans aucune autre argumentation que le persiflage, le sarcasme et le mensonge grossier."

Source : Liberté politique.com

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Liberté Politique,attaque,justice,Ministère,Education Nationale,Vallaud-Belkacem,education,sexuelle,ecole,pornographie

Article rédigé par François Billot de Lochner, le 24 février 2017

Le ministère dit de « l’Éducation nationale » s’est transformé, depuis quelques années notamment, en ministère des perversités sexuelles en tous genres. Soyons clairs : si son responsable, Vallaud-Belkacem, qui a la grande chance personnelle de bénéficier d’une double nationalité franco-marocaine, avait sévi de façon identique à Rabat, elle croupirait sans doute actuellement dans les geôles de la monarchie chérifienne, sur ordre personnel du Commandeur des croyants. Le sachant, elle préfère évidemment sévir en France, pays des droits de l’homme qui la protège, et qui protège ou encourage également tous les dévoiements pour tous. Car les cours de perversion sexuelle, dans « l’enseignement », commencent maintenant…dès la maternelle.

Si l’on analyse en détail ce qui est enseigné à nos enfants, de la maternelle à la terminale, force est de constater que la dictature pornographique frappe à grande échelle les populations les plus jeunes et les plus sensibles, celles qui doivent bénéficier de l’attention la plus grande et de la protection la plus efficace sur les sujets, fondamentaux : de la sexualité et de la transmission de la vie ; des évidentes différences entre les sexes ; de ce qui ressort de la sexualité naturelle et de la sexualité anormale ; du danger patent de refuser les notions de bien et de mal concernant les parties du corps les plus intimes, et qui sont « cachées » car hautement sensibles. Au lieu de cela, le ministère s’est attribué la mission de décrire, avec complaisance et à grande échelle, les  possibilités infinies offertes par une sexualité chosifiée, en présentant les choses de telle façon que les enfants sont puissamment incités à « tout essayer », même et souvent le pire. Ce qui les amène souvent, effectivement, à tout essayer,  même et souvent le pire…

De cela résulte une imposition abjecte du vice devenu vertu, de l’horreur devenue merveille, du mensonge devenu vérité banale, du sexe devenu organe d’intérêt unique. Le cœur, l’âme, l’intelligence ? Connais pas. Existe pas. Le sexe et autres parties proches du sexe ? Y a que ça qui compte, allons-y à fond, là est l’épanouissement. Les fonctionnaires du ministère en charge du dossier ont-ils un sexe à la place ou à côté du cerveau ? La question mérite d’être posée, et pourrait justifier d’ailleurs une intéressante analyse scientifique de la chose.

Les livres ou supports, soit disant « conseillés » mais en fait imposés par le ministère, sont une incitation pure et simple à la débauche la plus glauque dès le plus jeune âge, avec son florilège de textes et photos immondes détaillant de façon infecte, systématiquement infecte, toujours plus infecte les parties du corps concernées. Pour être précis, consulter pour étude de tels supports donne tout simplement envie de vomir. Si des personnes du monde des adultes réagissent ainsi, comment de jeunes enfants ne seraient-ils pas définitivement souillés par cette déferlante d’ignominies ?

Je viens de publier un livre sur ce sujet (Les parfums du château – Terra Mare) et nous menons actuellement une action forte auprès des candidats à la présidentielle (Le Manifeste de la dernière chance – Terra Mare). En complément de ces actions, France Audace et Liberté politique ont pris la décision d’attaquer en justice le ministère de l’Éducation nationale, qui, de façon évidente, conçoit, diffuse et promeut la perversité à grande échelle, sans laisser la moindre possibilité aux enfants d’échapper à sa tyrannie pornographique : sa responsabilité est évidente, et il doit donc être poursuivi pour cela. La responsabilité personnelle de Najat Vallaud-Belkacem sera bien sûr recherchée, et, espérons-le, sanctionnée. Nous sommes bien décidés à tout mettre en oeuvre pour stopper cette déferlante pornographique notamment organisée par le ministère.

François Billot de Lochner,
président de la Fondation de Service politique,
de Liberté politique et de France Audace.

Source : Liberté politique.com.

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Deux frères, âgés de 29 et 17 ans, qui portaient la kippa, ont été sauvagement agressés et menacés de mort mardi à Bondy.

Une dispute a éclaté entre les quatre protagonistes à un feu rouge mardi soir. Les victimes, qui circulaient à bord de leur véhicule, disent avoir été la cible de regards insistants, puis d’insultes antisémites : «Je vais te tuer, espèce de sale juif». Les deux victimes auraient été contraintes de s’arrêter devant un bar à chicha, d’où sont sortis d’autres personnes venues prêter main forte aux agresseurs.

elon les premiers éléments, l’un des agresseurs a ensuite sorti une scie à métaux et porté des coups à l’homme de 29 ans, le blessant à la main. Selon le quotidien israélien Haaretz, qui cite un document du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme, le père des victimes précise que «l’agresseur a coupé le doigt de la main d’un de ses deux fils» avec une scie égoïne. Le jeune homme mutilé s’est vu délivrer dix jours d’interruption totale de travail (ITT).

Son frère a pour sa part été blessé à une épaule après avoir reçu de nombreux coups de pieds et de poings par les agresseurs et les personnes qui se trouvaient dans le bar. [...]

Le Parisien

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Des centaines d'Egyptiens chrétiens fuient la péninsule du Sinaï après des meurtres commis par Daesh. Le groupe djihadiste est très actif dans la péninsule.

(Source:BFM TV)

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Environ 250 chrétiens ont trouvé refuge dans l'église évangélique de la ville d'Ismaïlya près du canal de Suez (est), a indiqué à l'AFP le diacre et administrateur de l'église Nabil Choukrallah. "Ils ont fui avec leurs enfants. C'est une situation très difficile, nous nous attendons à en recevoir encore 50 à 60 de plus", a-t-il ajouté.

Brûlé vif

Jeudi, un chrétien égyptien a été tué et sa maison incendiée dans la ville d'Al-Arich dans le nord de la péninsule du Sinaï, ont indiqué des responsables de la sécurité et des urgences évoquant l'hypothèse d'une attaque djihadiste. Mercredi, le corps criblé de balles d'un chrétien d'une soixantaine d'années et celui de son fils brûlé vif avaient été retrouvés derrière une école d'Al-Arich.

 

(Source:Reconnaissance du génocide des assyriens)

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Un réfugié musulman de 23 ans a été reconnu par des témoins comme étant un combattant de l’Etat islamique qui injectait ses prisonniers avec du diesel jusqu’à ce qu’ils meurent.

La police autrichienne a passé les lieux d’accueil de réfugiés au peigne fin après avoir reçu le perturbant témoignage de plusieurs réfugiés.

Des témoins ont affirmé lors d’un procès à huis clos en raison de la menace sécuritaire qu’Ahmad Al I a exécuté les ordres de l’Etat islamique en injectant les mécréants avec des seringues de diesel.

Séparément, trois des quatre témoins ont déclaré que le jeune jihadiste s’est vanté, dans les camps de réfugiés, des atrocités qu’il a commises.

Ahmad Al I a nié les faits, déclarant : “peut-être que mes amis m’ont mal compris, mais ce soir-là [le soir des tortures], j’étais très ivre et je n’ai rien fait.”

Cependant, les enquêteurs ont découvert dans son smartphone et sa tablette des vidéos de propagande de l’Etat islamique.

Le Syrien de 23 ans a fait plus de 2000 km en Europe en tant que réfugié pour arriver en Autriche.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

Source : reportuk.org

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Comment vivre une sexualité de don et d'accueil, à l'image de la relation à Dieu ? Le bibliste Philippe Levèbre éclaire pour nous le rapport tumultueux du sexe au sacré, du corps à l'esprit.

"Loth et ses filles", Albrecht Altdorfer (1537)

 

L’exultation extrême de la chair lors du face-à-face avec un être aimé désigne bien souvent dans la Bible la rencontre avec Dieu. Si le terme jouissance est limité dans le vocabulaire d’aujourd’hui au domaine sexuel, il est usité dans la tradition de l’Église comme une notion théologique. La jouissance désigne la fréquentation intense, délectable, de Dieu, la jubilation de le connaître et d’être connu par Lui, dont la chair demeure durablement déployée et heureuse.

Adam et Êve faisaient-ils l'amour au paradis ?

Une question a souvent été débattue dans l’Antiquité : l’homme et la femme au paradis faisaient-ils l’amour ? Pour certains, l’activité sexuelle, mélangée qu’elle est de concupiscence, ne peut être qu’une conséquence du péché. Pour d’autres, au contraire, les deux premiers habitants du jardin, qui étaient nus sans éprouver de honte (Genèse 2, 25), vivaient une sexualité à la hauteur de leur relation à Dieu : toute de don et d’accueil émerveillé. Le mot « Éden », qui est le nom donné au jardin ori­ginel, se retrouve en une forme très proche, édéna, en Genèse 18, 12. Trois messagers du Seigneur ont annoncé à Sara qu’elle enfanterait un fils dans sa vieillesse ; elle rétorque alors : « Maintenant que je suis usée, aurai-je du plaisir (édéna), alors que mon ­seigneur (c’est-à-dire Abraham) est vieux ! » L’usage de ce terme suggère rétrospectivement que le nom Éden est connoté sexuellement. Ainsi, parmi les délices du paradis figuraient les plaisirs de la rencontre charnelle.

"Devenir une seule chair"

Revenons au commencement. Dès que Dieu a conduit auprès de l’homme la femme qu’Il avait « bâtie », une promesse est lancée : ils deviendront « une seule chair » (Genèse 2, 21-24). On a eu tendance à limiter cette annonce à la seule activité sexuelle. Elle englobe en fait toute l’aventure que cet homme et cette femme vivront ensemble, dont la sexualité fait partie. « Devenir une seule chair » s’avère une formule très mystérieuse : quelle est au juste cette réalité de la chair que Dieu vient de créer ? Qu’est-ce que cette unité qu’Il appelle de ses vœux ? Toute la Bible nous l’apprendra : il n’y a pas d’unité, pas de communion de la chair, sans que Dieu la mène « ultimement » à terme. S’il faut évoquer les rencontres amoureuses d’Adam et de son épouse, postulons qu’elles se font dans l’enthousiasme de la chair confiante qui vit en Dieu un mystère d’unité, la chair de l’un s’ouvrant à la chair de l’autre.

Désir et connaissance

La formule stéréotypée « L’homme connut Ève, sa femme » (Genèse 4, 1)n’apparaît qu’au chapitre 4, une fois le paradis quitté. Le verbe connaître désignera régulièrement la relation sexuelle, mais ce verbe impose toujours la nécessité d’un discernement. Depuis les premiers chapitres de la Genèse, en effet, où le vocabulaire de la connaissance a été inauguré (qu’on se rappelle l’arbre de la connaissance du bien et du mal), nous avons appris qu’il y a connaître et connaître. La connaissance s’acquiert-elle, comme le serpent l’a évoqué (Genèse 3), en accaparant ce qu’on désire, sans en parler à quiconque, sans prendre de temps de l’attente ? Ou bien est-elle de l’ordre de la lente maturation, de la parole échangée, de l’intimité avec Dieu, comme le chapitre 2 de la Genèse le suggérait ? 

Dès lors, il conviendra toujours de s’interroger sur le sens « réel » de connaître, employé pour désigner la relation sexuelle. Chez certains, ce verbe renvoie à une expérience qu’ils s’imaginent maîtriser et qui donne lieu à des gestes machinaux et pos­sessifs ; les habitants de Sodome sont ainsi prêts à « connaître » (autrement dit : à violer) les deux visiteurs de Lot, puis les filles de Lot (Genèse 19, 5 et 8). Chez d’autres, au contraire, connaître évoque un chemin qui ouvre vers l’inconnu : un homme et une femme s’avancent l’un vers l’autre, sans que leur rencontre réponde d’emblée à un programme fait d’avance. Selon un des auteurs du livre des Proverbes, une des réalités « qui me dépassent » et « que je ne connais pas » est « le chemin de l’homme chez la jeune femme » (Proverbes 30, 18-19 ; cette formule a une possible connotation sexuelle).

Le sexe et la relation à Dieu

Ceux qui « connaissent » trop bien en matière sexuelle manifestent la relation qu’ils ont plus généralement avec les autres et avec Dieu. Tout ce qu’on fait subir sexuellement aux plus humbles du peuple, c’est à Dieu qu’on le fait subir. Au début des livres de Samuel, on nous présente deux prêtres qui desservent le temple de Silo. Or, ces comparses prennent pour leur usage le meilleur des sacrifices qui revient à Dieu, de même qu’ils violent les ­femmes qui participent au service du ­sanctuaire (1 Samuel 2, 12-25). 

Leur sexualité fondée sur l’abus exprime la relation –  ou plutôt la non-relation – qu’ils entretiennent avec Dieu. Pour eux, l’« autre » n’existe pas : ils mettent la main sur tout et sur tous. La vie sexuelle est donc régulièrement évoquée dans la Bible, de manière à la fois pudique et ferme, parce qu’elle met en œuvre tous les grands enjeux des humains avec Dieu et des humains entre eux : vivre dans la chair, être convié à la rencontre, faire un choix entre l’attitude préfabriquée et la découverte imprévue. Elle est souvent présentée sous des jours étonnants, comme pour nous rappeler que la sexualité n’est pas la seule affaire des humains : elle intéresse Dieu au premier chef, Lui le créateur de la chair et le maître des rencontres.

Abraham et Sara

Ainsi le peuple que Dieu se constitue commence avec un vieux couple, Abraham et Sara. Dieu n’aurait-il pu choisir un couple jeune, en forme, capable de procréer une race vigoureuse ? Non, il a préféré à cette image convenue des vieillards qui ont passé l’âge d’avoir des enfants et qui, quand ils pouvaient engendrer, n’ont pu le faire pour cause de stérilité (Genèse 11, 29). Quand Dieu répète à Abraham et à Sara qu’ils auront un fils, né de leur chair, chacun des deux rit (Genèse 17, 17 et 18, 12-15). C’est bien plus tard, alors qu’Abraham a 100 ans et Sara, 90, que voit le jour Isaac, un garçon dont le nom rappelle le rire dont ses parents avaient salué l’annonce de sa naissance (Genèse 21, 1-7).

Il faut lire tous ces chapitres qui suggèrent comment Dieu vient habiter les corps vacillants de ces ancêtres, comment il est présent dans la rencontre qui les amène à concevoir Isaac. Être issu d’Abraham et de Sara empêche donc que l’on se prévale d’une quelconque arrogance de la chair, comme si l’on devait sa naissance à la vigueur de puissants géniteurs inauguraux. C’est plutôt de l’impuissance qu’on est né, une impuissance visitée, intimement, par Dieu lui-même. Avec ceux qu’il a choisis, en tenant compte de leur fragilité et de leur incapacité, Dieu a suscité un fils et par lui un peuple nombreux. On pourrait multiplier les exemples dans la Bible de ce Dieu attentif à la fragilité de la vie, aux aléas de la sexualité, qui occasionne des rencontres improbables et prolonge des lignées contre toute attente.

Un Dieu gynécologue

Le sexe, c’est d’abord l’affaire de Dieu. La circoncision le dit déjà : le sexe masculin porte le signe de sa consécration à Dieu ; quant aux organes féminins, ils sont avant tout évoqués par Dieu lui-même. C’est Lui qui ouvre les matrices fermées (Genèse 30, 22 ; 1 Samuel 1, 5-6…), Lui qui veille au ventre qui conçoit (Genèse 30, 2…). Quand Rébecca, après une longue période de stérilité, se trouve enceinte (Isaac, son mari, a imploré le Seigneur pour qu’elle le soit), il est dit que, s’inquiétant des mouvements qu’elle sent dans son ventre, elle va « consulter le Seigneur ». Cette belle expression manifeste un Dieu gynécologue, au sens propre du terme : il connaît, lui d’abord, les femmes et leurs questions intimes et il leur donne une parole appropriée (Genèse 25, 21-23).

Jouir de la présence de Dieu en soi

J’ai parlé au début de la jouissance éprouvée à fréquenter Dieu. Parlons-en en nous laissant guider par les psaumes. Les psaumes usent souvent d’une terminologie audacieuse pour parler de l’expérience de Dieu. Dans le psautier, un des lieux clés de la rencontre avec Lui est le lit : un endroit où le corps alangui se laisse atteindre durant les heures calmes de la nuit. Toute la chair frémit à l’approche de Dieu : « La nuit même mes reins m’instruisent... Oui, mon cœur se réjouit et ma “gloire” jubile, ma chair même demeure en sécurité » (psaume 16, 7 et 9). La « gloire », un terme plutôt réservé à Dieu, désigne l’épanouissement chez un humain de la chair que le Seigneur a visitée. Le psaume 63 évoque la prière comme une entrevue amoureuse. Le psalmiste se souvient du Seigneur sur sa couche et affirme : « Je crie de joie à l’ombre de tes ailes... ta droite me soutient » (psaume 63, 8 et 9). Frémissement, cris, sensation de rassasiement, chair totalement confiante  : bien des textes évoquent la joie débordante du corps que Dieu aborde, ­touche, emplit.

La jouissance de la présence et de la parole de Dieu est une réalité ouverte dans la Bible : certains s’en « contentent », d’autres la conjuguent avec la joie des épousailles. Dans tous les cas, c’est une réalité d’exultation qui est offerte : la jubilation de la chair en Dieu qui est le cœur de notre foi.

Pour aller plus loin

> Retrouvez dans La Vie du 14 juillet l'intégralité de notre dossier "Bible et sexe"

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INVITATION(S)

 

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AUX BERNARDINS:
 
États, Religions, Laïcités : Les nouveaux fondamentalistes.
Enjeux nationaux et
internationaux
 
Mercredi 15 mars 2017 - De 14h à 22h
 
 
 

Quelles réponses à la montée des fondamentalismes en France et dans le monde ? Quelles évolutions prévoir du rapport Etats, religions et laïcités en France ?

L’objectif de ce colloque est de présenter, non seulement un diagnostic commun, mais aussi toute une série de solutions à la crise de l’ultra-modernité.

Avec notamment :

Younes Aberkane, Razika Adnani, Antoine Arjakovsky, Bernard Bourdin, Dominique Desrues, Mgr Eric de Moulins Beaufort, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Mignard, Patrice Obert, Laurence Parisot, Guillaume de Prémare, Dominique Reynié, Antoine de Romanet.

 
 
 
 
 
 

 

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Communiqué de presse

26 janvier 2017

 

SALON DU LIVRE : 4 MARS 2017

 

Ecritures et Spiritualités tiendra son salon du livre annuel le 4 mars 2017 de 14h à 18h30, la Mairie du 6ème arrondissement de Paris. Cent auteurs de toutes sensibilités spirituelles dédicaceront leurs ouvrages. Une table ronde animée par Virginie Larousse traitera du thème Poésie et Religions. 

 

Le salon du livre d’Ecritures et Spiritualités est un espace de dialogue et d’échanges unique, nécessaire à notre temps et permettant de découvrir la création littéraire orientée sur la connaissance du sacré et la diversité de ses manifestations.

Il est parrainé par le Printemps des poètes, la librairie La Procure, Le monde des Religions, les revues L'Arche et les radios RCF et Radio Orient.

 

100 auteurs seront présents

Poètes, romanciers, philosophes, essayistes pourront dédicacer leurs ouvrages et dialoguer avecleurs lecteurs avec notamment Leili Anvar, Marie Balmary, Tahar Bekri,  Karima Berger, Catherine Chalier, Laurence Cossé, Pierrette Fleutiaux, Marie de Hennezel, Alexis Jenni, Laura El Makki, Salomon Malka, Marion Muller-Colard, Colette Nys Mazure, Jean-Michel Oulghourian, Christiane Rancé, François Sureau…

 

Pour son édition 2017 le salon aura pour thème “Poésie et Religions”, car les religions, même menacées, perdurent moins en raison de l’ordre qu’elles édictent que de la puissance poétique et spirituelle qu’elles déploient. Une table ronde sera animée, à 15h, par Virginie LAROUSSE, rédactrice en chef du Monde des religions. Cet échange donnera à chacun la possibilité de nourrir sa réflexion, avec la participation d’invités de renom :

  • Leili ANVAR, spécialiste de l’Islam mystique et traductrice de poésie persane
  • Emmanuel MOSES, poète, romancier et traducteur de poésie hébraïque
  • Gabriel RINGLET, théologien, écrivain et poète.

 

 

www.ecrituresetspiritualites.fr

 

Contact communication :

Christine RAY, Vice-présidente d’Ecritures & Spiritualités

mc.rayfumet@gmail.com  - 0681310339

 

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Depuis 2009, l’AED organise la Nuit des Témoins. Une tournée de veillées où prières et témoignages rendent hommage aux prêtres, religieux et laïcs tués à cause de leur foi au cours de l’année écoulée. Découvrez les grands témoins de 2017.

  • Quoi ?

AED_NUIT-DES-TÉMOINS-2017.jpgCes veillées de prière et de témoignages rendent hommage à ceux qui ont été tués parce qu’ils étaient des disciples du Christ.

Elles permettent aussi de porter dans la prière ceux qui souffrent toujours et d’écouter leur témoignage.

  • Où et quand ont-elles lieu ?

REIMS: jeudi 23 mars, 20h-22h: église Saint-Jacques avec Mgr Bruno Feillet

PARIS: vendredi 24 mars, 18h15 messe, 20h-22h veillée: cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Jérôme Beau

SAINTE-ANNE D’AURAY: samedi 25 mars, 20h30-22h30: basilique Sainte-Anne avec Mgr Raymond Centène

MONACO: dimanche 26 mars, 20h30-22h30: église Saint-Charles avec Mgr Bernard Barsi

PERPIGNAN: lundi 27 mars, 20h-22h: chapelle Saint-Jean-Paul II – Parc Ducup avec Mgr Norbert Turini

  • Qui sont les grands témoins ?

L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:

Frère Jacques Mourad
Moine de la Communauté de Mar Moussa, en SYRIE, otage de l’État islamique pendant 5 mois

Père Philippe Blot
Missionnaire des MEP engagé dans le secours des réfugiés de CORÉE DU NORD

Mère Marie-Catherine Kingbo
Fondatrice de la congrégation des Servantes du Christ au NIGER

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LA PRIERE DU SEIGNEUR:

par Igor I. Sikorski

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Igor Sikorsky (1889-1972) fut un pionnier russo-américain de l'aviation, inventant et construisant et des aéronefs à voilure fixe et des hélicoptères. Il conçut et pilota le premier avion à plusieurs moteurs en 1913. Après avoir immigré aux États-Unis en 1919, Sikorsky fonda la société Sikorsky Aircraft Corporation en 1923, qui développa un hydravion qui permit à Pan-American Airways de traverser les océans dans les années 1930. En 1939, il conçut le premier hélicoptère viable américain, qui a lancé la configuration des rotors qui s’imposa par la suite chez la plupart des constructeurs. Le succès du prototype de 1939 fut suivi de l’hélicoptère R-4, qui en 1942 devint le premier hélicoptère produit en série.

Sikorsky, homme de science et de technologie et un grand industriel, fut un profond croyant, membre de l’Église orthodoxe. Il publia deux livres de spiritualité, un commentaire sur le Notre Père (The Message of the Lord's Prayer) en 1942, et Rencontre avec l’Invisible(The Invisible Encounter) en 1947, ainsi que plusieurs essais, dont « L’évolution de l’âme » et « À la recherche des réalités supérieures ». Nous présentons ici pour la première fois en français son commentaire sur le Notre Père. (Cette première partie sera suivie de deux autres parties dans les Bulletins futurs.)

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"ABOUN D'BASMAYO" Le Notre Père:
Le texte :

ܐܒܘܢ


ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ
ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ
ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ
ܢܗܘܐ ܣܒܝܢܟ
ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܪܥܐ
ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܣܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ
ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܘܚܬܗܝܢ
ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ
ܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܣܝܘܢܐ
ܐܠܐ ܦܨܐ ܠܢ ܡܢ ܒܝܫܐ
ܡܛܠ ܕܕܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ
ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ
ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ
ܐܡܝܢ


Version en phonétique:

Abun dbachmayo,
Neth Kadash shmokh,
Titheh malkoutokh,
Nehwe sebionokh,
Aykano dbashmayo of bar'o.
Hablan lahmo d'sounqonan yaomono,
Wa shbouklan haoubèin wahtohèin,
Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno,
Elo fasolan men bisho,

Metoul dilokh i malkoutho
ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin

Amîn.

 

-Notre Père, qui êtes aux cieux

Les Fidèles : Que votre nom soit sanctifié que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

Car à vous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

Préface.

 

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Depuis des temps immémoriaux, les hommes ont associé le soleil et les étoiles directement ou de manière figurée à l’idée de la Providence divine. La puissance solaire, source de lumière et de vie, ainsi que la calme et mystérieuse beauté des étoiles apparaissaient comme un reflet des voies et de la volonté de Dieu. Pendant des milliers d’années, l’humanité a essayé de lire et d’interpréter ce message céleste. Un enfant ou une âme humaine primitive comprendrait ce message à sa façon. Il serait impressionné par la calme simplicité dans laquelle il percevrait une grandeur solennelle et mystérieuse. Un contemporain qui essaierait d’étudier et de réfléchir à ce sujet aurait les mêmes sentiments, mais il réaliserait, avec crainte, l’immensité, la splendeur et la puissance dynamique de l’univers-céleste matériel créé par Dieu.

Les idées développées ci-dessus reflètent quelque peu l’impression créée dans ma conscience par la Prière du Seigneur eu égard aux réalités invisibles du monde spirituel. Les phrases brèves consistant en quelque soixante-six mots sont simples et peuvent être comprises par un enfant. Mais lorsqu’on commence à réfléchir et à les analyser attentivement, on réalise petit à petit l’immensité écrasante du message. On comprend alors que la Prière du Seigneur ne dit pas seulement tout ce qu’une créature humaine se doit de demander à son Créateur, mais jette indirectement sa lumière sur plusieurs questions fondamentales, comme le sens de notre vie, ainsi que notre relation à Dieu et à l’univers.

À part le fait que ce soit la prière chrétienne fondamentale de l’Église et de la famille, la Prière du Seigneur s’adresse spécialement à l’homme pour être dite en privé, dans la solitude. Dans les versets qui précèdent immédiatement le texte, nous pouvons lire : « Mais toi, quand tu veux prier, entre dans ta chambre la plus retirée ; verrouille ta porte et adresse ta prière au Père qui est là dans le secret » (Mt 6,6).

Il serait difficile d’insister davantage sur la fait qu’au moins quelques fois, l’être humain doive se retirer dans la solitude, fermer sa porter à toute influence extérieure quand il adresse hardiment ce message spirituel au Créateur de l’univers.

Prenant ces indications au sérieux, j’ai commencé, à un moment de ma vie, à étudier et analyser sérieusement le texte de la Prière afin de comprendre, autant que je le pouvais, la pleine signification de la phrase que je prononçais. Souvent, me promenant seul à travers les forêts ou escaladant les montagnes, je réfléchissais à cette grande prière jusqu’au moment où je commençais à réaliser qu’à côté du sens immédiat de quelques phrases simples en apparence, la Prière comportait indirectement un message de grande et profonde envergure.

Dans les pages qui suivent, j’ai essayé de développer quelques idées personnelles et quelques conclusions à ce sujet.

 

La Prière du Seigneur

 

L’ingénierie électrique moderne sait comment envoyer simultanément plusieurs messages différents en se servant d’un seul fil. De même, le fondateur du christianisme, en plus de sa parole puissante et précise, avait l’admirable capacité de glisser, à souhait, plusieurs sens ou messages en une seule phrase. En guise d’illustration, prenons la discussion qui précède le récit de la parabole des vignerons (Lc 10, 1-8).

Le tragique dénouement de la vie terrestre du Seigneur approchait. La rupture entre lui et ses adversaires était complète ; ils cherchaient toute opportunité pour jeter le discrédit sur lui, et si possible, l’accuser. Un jour qu’il prêchait dans le Temple, les grands prêtres et les anciens s’approchèrent de lui et lui demandèrent par quelle autorité il faisait cela.

L’attaque était habile, probablement bien préparée. Cela se passait dans le Temple même où ses adversaires étaient maîtres et entendaient bien faire valoir leurs droits. Ils se devaient d’exiger une preuve patente de la personne qui prêchait dans le Temple. Ils se targuaient de détenir des accréditations célestes pour agir ainsi. La seule preuve probante pour les personnes rassemblées là aurait été un miracle évident. Moïse avait le pouvoir d’ordonner aux eaux de la Mer Rouge de se retirer, il pouvait faire se fissurer la terre, pour y engloutir les hommes qui osaient mettre son autorité en doute. Josué pouvait arrêter la course du soleil, etc. Ces histoires et d’autres semblables étaient crus au pied de la lettre par les gens de l’époque. On acceptait alors que ces miracles s’étaient vraiment produits ; c’est ainsi qu’un messager céleste devait donc prouver son autorité

Les grands prêtres savaient déjà que le Christ ne faisait jamais usage de son autorité miraculeuse pour prouver son importance personnelle. C’est pourquoi ils pouvaient s’attendre à ce que le Christ soit ne donne pas de réponse, soit qu’il les oblige à entrer dans une dispute théologique avec des adversaires habiles et malhonnêtes, devant un groupe de personnes ignorantes. Cela offrirait à ses ennemis l’occasion de le discréditer et de le dénoncer. Toutefois, ce plan échoua. Le Christ, de fait, ne fit pas usage de ses pouvoirs surnaturels ; il justifia sa position par une simple phrase et mit ses ennemis en déroute à tel point qu’ils n’osèrent même pas continuer la discussion. Cette réplique, elle-même en forme de question, était la suivante : « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel ou des hommes ? » (Mt 21,21 : Lc 20,4).

Cette phrase était une réponse complète : trois significations géraient les phases différentes de la situation :

1. Le Christ mentionne un témoin, sa qualité dont personne n’aurait osé mettre en question l’autorité et l’intégrité. Jean Baptiste, qui était déjà mort à cette époque, était considéré par les gens de Jérusalem comme un prophète ; cependant on savait que le Baptiste considérait le Christ comme plus grand que lui-même.

2. Certaines personnes, pourtant prêtes à écouter et accepter le Christ, pouvaient avoir été perturbées par les critiques et la méfiance des grands prêtres. La même phrase pourrait leur fournir un autre exemple : celui d’un homme qui prouvait par sa vie et sa mort être un prophète, tout en n’étant pas reconnu par les prêtres.

3. Les adversaires du Christ commencèrent la discussion afin de le discréditer. Par une simple phrase, sous forme de question, le Christ les obligea de répondre ; ce qui changea toute la situation. En se référant à Jean Baptiste, il était de leur devoir de scribes et de prêtres, soit de reconnaître et d’accepter un prophète, soit de le dénoncer comme imposteur. S’ils étaient incapables de faire la différence entre les deux ou s’ils n’avaient pas le courage de dire la vérité, ils prouvaient dans les deux cas qu’ils ne méritaient pas d’être les guides religieux du peuple.

Le Christ avait montré, en de nombreuses occasions, cette capacité remarquable de condenser une vérité vaste ou un message, en une petite phrase. Des expressions comme : « Rendez à César ce qui est à César… », ou : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre », sont des exemples bien connus, utilisés par des incroyants aussi. On pouvait donc bien s’attendre à ce que dans la prière, qui est une des parties les plus importantes de tout l’Évangile, un message fort et profond y soit inclus. Il semble qu’il n’y ait aucun doute que ce soit le cas.

Me référant à la Prière du Seigneur, je suis un fondamentaliste, prêt à accepter chaque parole et phrase dans leur sens plénier, direct et complet. Il n’y a aucun doute historique au sujet de l’auteur de la prière. Même si nous imaginons que, par accident, la prière n’ait pas été écrite dans le véritable Évangile mais ait atteint l’humanité par quelque source obscure et douteuse, j’ai la conviction qu’il y aurait nombre de chrétiens intelligents et cultivés qui reconnaîtraient immanquablement l’Auteur sur base de la valeur spirituelle suprême et de la puissance de la prière. La prière serait alors tout simplement acceptée comme d’origine humaine ou surhumaine, selon notre reconnaissance de l’Auteur. Et nous serions biens inspirés de prendre chaque mot et chaque phrase dans le sens le plus direct et précis que nous sommes capables de comprendre.

L’importance universelle et remarquable de la prière est bien connue. Des centaines de millions de personnes la répètent chaque jour. Pour des millions, la Prière du Seigneur est sans doute le seul lien avec la religion. Pour nombre de personnes, en exil ou persécutées, qui ne disposent pas de la Bible et ne peuvent pas s’assurer d’une guidance nécessaire auprès d’un ami religieux, la prière mémorisée depuis l’enfance peut devenir le seul lien fiable avec les réalités supérieures de la vie.

Prenant en considération ces faits, nous pouvons facilement comprendre que l’Auteur a mis dans la prière un sens tellement grand qui ne couvre pas seulement tout ce qu’un homme peut demander à son Créateur mais qui comprend également, indirectement, des vérités majeures sur Dieu, sur l’homme et sa place dans l’univers.

Un enfant ou l’âme la plus simple peut comprendre cette grande prière apte à satisfaire ses besoins spirituels, et à guider le savant le plus sage jusqu’à la fin des temps.

Nous trouvons une soigneuse sélection de mots et d’expressions dans le texte de la prière de façon à en protéger le sens profond contre des changements dus aux traductions et à l’usure du temps. Des mots comme « juge » ou « despote », par exemple, peuvent avoir des significations dissemblables à différents moments de l’histoire et lorsqu’ils sont traduits dans des langues différentes.

Dans la Prière du Seigneur, nous trouvons donc de nombreux mots et expressions choisies de telle façon que le sens, indépendamment de l’influence du temps et des traductions, en soit préservé. Des mots tels que père, royaume, volonté, pain, tentation, terre etc. ont une signification précise et identique dans toutes les langues et époques. Il est vrai que quelques expressions et plus particulièrement les mots ciel et mal, s’avèrent des sujets très difficiles sur lesquels des opinions divergentes existent. Mais si controverse devait y avoir, elle ne serait pas due à l’emploi de mots particuliers ou de traductions mais bien au caractère profondément mystérieux des concepts que chacun de ces mots recouvre.

La signification de certaines expressions de la Prière du Seigneur s’est considérablement élargie grâce aux informations scientifiques modernes. Je crois cependant fermement vous livrer ici un développement correct des idées que les paroles mystérieuses et puissantes de la prière nous ont transmises. La mention du mot science peut demander quelque clarification. Dans le passé et parfois même aujourd’hui on a tenté de discréditer les sciences naturelles, en général parce que quelques découvertes semblent être en désaccord avec le livre de la Genèse ou quelque autre livre de l’Ancien Testament. Alors que de telles tendances ont jadis retardé le progrès scientifique, elles sont regrettables aujourd’hui parce qu’elles font du tort à la religion en l’associant à l’ignorance. Sans vouloir rouvrir le soi-disant conflit entre la science et la religion, ou plus exactement la théologie, je voudrais simplement mentionner que les premiers hommes qui trouvèrent et acceptèrent le Christ étaient des savants astronomes riches et étrangers. Ils ont à leur enviable crédit le fait d’avoir été parmi les premiers à reconnaître et à adorer le Christ, d’avoir été les premiers à l’aider de façon significative, parce que leurs dons opportuns et précieux ont sûrement aidé Joseph à entreprendre l’expédition en Égypte, nécessaire pour sauver la vie de l’enfant nouveau-né. Bien que la signification immédiate de l’étoile de Bethléem puisse demeurer inconnue, le sens indirect est clair et important. Il signifie que la science peut conduire les hommes au Christ et à Dieu.

La plupart des premiers chrétiens ne s’intéressaient pas aux sciences naturelles. Nous pouvons en comprendre facilement le motif. Selon les conceptions de la grande majorité des gens de l’époque, la terre formait la partie la plus importante et la base de l’univers avec le soleil et les étoiles comme accessoires seulement. Les premiers chrétiens croyaient que la terre allait être détruite bientôt, probablement du temps de leur vie ou peu après. La catastrophe serait suivie par la création d’une terre nouvelle; ce qui signifiait pratiquement pour eux un nouvel univers. Nos idées à ce sujet sont aujourd’hui tout à fait différentes. L’univers, dans lequel la terre n’est qu’un point minuscule s’est montré d’une majesté, d'une dimension et d'une beauté immensément plus grandes. Elle existe depuis probablement des centaines de milliards d’années et on peut raisonnablement penser que son avenir est d’un ordre semblable de grandeur. Alors que la destruction de la terre par le feu a été prédite dans le Nouveau Testament, cette catastrophe future peut être considérée comme un événement local, sans importance en dehors du système solaire. Il n’y a pas de doute que cet univers grand, majestueux et mystérieux demeurera encore pendant des milliards d’années comme monument visible de la puissance et de la sagesse du Créateur. Ce n’est pas sans raison qu’il s’ouvre à notre observation et notre étude par cette faculté mystérieuse de la vue combinée avec les caractéristiques assez rares de l’atmosphère terrestre, ce qui permet l’observation et l’étude des corps célestes. Et alors que tout être humain raisonnable devrait être intéressé simplement à cause de leur beauté et de leur majesté, une personne religieuse se doit, pour ces mêmes motifs, de s’y intéresser par révérence et amour pour son Créateur.

Un professeur âgé et respecté de l’Académie navale où j’étudiais me demanda un jour si j’avais lu les livres que mon père avait écrits ; il mit l’accent sur le fait qu’un fils doit s’intéresser à l’œuvre créatrice de son père. Je crois que cette sage suggestion peut s’appliquer directement au cas d’une personne religieuse qui considère le Créateur de l’univers comme son Père des cieux. Que dirions-nous d’un fils de Raphaël ou de Shakespeare, s’il existait, qui ne s’intéresserait pas à regarder ou à lire l’œuvre de son père ? Ou bien que dirions-nous d’un commentateur qui nous parlerait de Thomas Edison, en n’employant que des données biographiques mais qui se désintéresserait des écrits mêmes d’Edison comme sans importance ou du moins sans mériter une quelconque considération ? Les raisons pour lesquelles je mentionne ces idées, tout en discutant un sujet religieux, seront reprises plus tard.

Lorsque nous analysons la structure de la Prière du Seigneur, nous remarquons d’abord une composition symétrique précise qui en rend la mémorisation facile. Un enfant apprend et retient les vers beaucoup plus facilement que la prose, même s’il n’en connaît pas la différence. La forme en vers serait déplacée pour la prière à cause du caractère sérieux et solennel du sujet et parce que l’intention était clairement sa traduction en des centaines de langues différentes, mais la belle symétrie d’une formule mathématique précise convenait très bien.

Dans les structures qui suivent plusieurs faits intéressants se reconnaissent de suite.

 

Notre Père qui es aux cieux : la salutation.

La première prière traite principalement de la destinée finale et éternelle de l’humanité dans ses rapports à Dieu et à l’univers :

*Que votre nom soit sanctifié 

*que votre règne arrive,

*que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

La deuxième prière considère spécialement les besoins matériels et spirituels du présent :

*Donnez-nous aujourdhui notre pain quotidien ( substantiel ) ,

*pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et

*ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal. 

La conclusion :

*Car à vous appartiennent le règne, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.

Quel que soit le sens que nous accordons aux nombres, nous savons que trois et sept sont employés de façon importante dans toutes les religions. La Prière du Seigneur se compose essentiellement de ces deux nombres. À part l’adresse, elle consiste en sept propositions précises, qui à leur tour présentent deux prières séparées différentes en trois phrases chacune et une conclusion.

Les trois phrases de la seconde prière se rapportent au temps présent et à notre niveau terrestre de vie. Le reste de la prière traite principalement d’un ordre plus élevé d’existence et d’événements. Les anciens écrivains inspirés avaient l’habitude d’appeler cet ordre, l’« éternité ». Ceci est en accord parfait avec les idées modernes ; ce n’est que maintenant que nous pouvons comprendre que l‘éternité n’est pas une répétition infinie de jours et de siècles mais une vie d’un ordre d’existence plus élevé au-delà des limites du temps.

En analysant la Prière du Seigneur, nous suivrons cette répartition en deux parties et nous étudierons chaque phrase. Nous essayerons de comprendre, entre autre, son sens direct et aussi ce que l’on peut considérer comme message inclus indirectement ou rendu dans des paroles profondément significatives de la plus grande des prières.

-Notre Père, qui êtes aux cieux

 

Il est difficile de réaliser pleinement l’immense importance des deux premiers mots de la prière. C’est à peine si un livre entier pourrait communiquer le message d’une telle profondeur sémantique incluse dans ces deux paroles.

L’expression « Notre Père » nous est familière. Nous nous référons souvent à cette prière par ces deux paroles. Nous sommes quelque peu habitués à les prononcer de façon mécanique sans en réaliser vraiment la profonde signification. Une bonne partie des conceptions religieuses médiévales et même de l’époque contemporaine ne s’accordent pas sur la pleine signification de ces paroles. Pour être en harmonie avec ces conceptions désuètes, les paroles auraient du être : « Notre dictateur éternel et juge sévère », mais grâce à Dieu, ce n’est pas le cas.

Les mots « Notre Père » précisent et expliquent la relation qui existe entre Dieu et l’homme, en la comparant à l’expression très familière des relations humaines. Un sentiment irrésistible de confiance optimiste et d’espé­rance très joyeuse se crée dans le cœur de quiconque accepte ces paroles sérieusement avec leur sens plénier.

En général, un brave père humain est bienveillant à l’égard de son enfant. Il pourvoit à tout ce qui est nécessaire au développement de celui-ci, s’attendant à ne recevoir rien ou peu de choses en retour. Si nécessaire, un père peut imposer une punition temporaire afin d’améliorer le caractère et la personnalité de son enfant. Il ne lui causera cependant jamais des souffrances, à moins de croire qu’elles entraîneraient un bénéfice durable. La punition permanente la plus grande qu’un père humain puisse envisager, peu importe la faute commise, serait de renier son enfant pécheur et de lui donner l’ordre de s’en aller et de ne jamais revenir.

Si on croit profondément que même le meilleur et le plus noble des pères sur la terre doit se situer incomparablement en dessous du Père des Cieux, un être humain peut trouver un réconfort spirituel immense de pouvoir s’adresser au Seigneur de l’Univers par ces paroles « Notre Père ».

Il faut cependant reconnaître le fait que tous les êtres humains ne se considèrent pas comme des enfants de Dieu. Dans une des déclarations les plus sévères de l’Évangile, le Christ dit à un groupe d’adversaires : « Vous, vous êtes fils de votre père, le diable. C’est un assassin dès le début…. et un menteur » (Jn 8, 41).

On ne peut pas fermer les yeux sur une phrase aussi sévère et précise. Elle montre clairement que parmi les êtres humains, il y en a qui sont enfants de Dieu et d’autres pas. Il est hors de doute cependant qu’il y ait un troisième groupe, englobant sans aucun doute la plus grande partie de l’humanité. Ceci semble être la situation dans la parabole de l’enfant prodigue. Le jeune homme de l’histoire s’est servi de sa liberté pour s’en aller avec sa part de biens et « il gaspilla son bien dans une vie débridée » (Lc 15, 13). La logique de l’histoire consiste en ce que le jeune homme qui vivait de cette façon ne devint pas le fils du diable, ni même des ivrognes et des voyous en compagnie desquels il vivait et dépensait son bien. Il demeura toujours le fils de son père ; ce n’est qu’en partant qu’il se priva lui-même de recevoir la guidance et l’aide de son père. Finalement, lui-même se mit dans une situation de détresse et de danger. Réalisant ses fautes, il revint et fut accueilli par son père qui en exprima une grande joie et dit à son autre fils : « Car ton frère que voilà était mort et il ressuscite, il était perdu et il est retrouvé » (Lc 16,32).

Nous n’essayerons pas de discuter de ce vaste sujet en général, plutôt ce qui a rapport avec les idées inspirées par la Prière du Seigneur. La question fondamentale est celle-ci : « Est-il possible qu’un être humain tende ses mains vers Dieu et dise avec foi et espérance : « Notre Père » et que la prière n’aboutisse nulle part parce qu’il se pourrait que la personne en question ne soit pas digne de s’adresser à Dieu comme : « Notre Père » ? Y a-t-il une autorité qui puisse décider ou bien une loi qui pourrait indiquer si une personne déterminée peut s’adresser à Dieu comme « Notre Père » ?

L’auteur de ce texte croit sincèrement ce qui suit : La guidance de l’Église ou des prédicateurs a beaucoup de valeur et se révèle d’une aide précieuse pour assister quelqu’un dans sa quête spirituelle, mais aucune autorité ni institution ici-bas ne peut accorder ni refuser à quelqu’un le droit et l’occasion de s’adresser à Dieu comme « Notre Père ». Cette question ne concerne que la vie intérieure et spirituelle entre la créature et son Créateur.

En outre, plusieurs déclarations du Christ et plus encore ses actes justifient les plus hautes espérances dans ce domaine. Le jeune homme de la parabole ou la femme prise en flagrant adultère et même le larron sur la croix, qui avait probablement plusieurs vols et meurtres sur la conscience, n’encoururent aucun mot de condamnation. Ils furent tous considérés comme des enfants perdus de Dieu et non pas comme des descendants du diable.

Mais si c’est le cas, quels sont alors ceux à qui le Christ a adressé ces paroles terribles : « Vous avez comme père le diable » ? Sans pour autant vouloir me justifier par des raisonnements philosophiques ou scripturaux, je tiens cependant à développer ma pensée personnelle.

Parmi les différentes transgressions et fautes qui séparent l’homme de Dieu, on peut reconnaître deux groupes en général : celles qui concernent les faiblesses de l’homme en particulier et d’autres qui soulignent le pouvoir orgueilleux et auto-satisfait du mal. Ce dernier groupe semble être le plus dangereux. Il est caractérisé par une haine intentionnelle du Christ et une insulte à sa puissance divine. L’avertissement de Matthieu 12, 21 : « Tout péché, tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné », ceci fut adressé à un groupe de Pharisiens qui disaient que le Christ chassait les démons par le pouvoir du malin. De même la phrase : «Vous avez pour père le démon » citée auparavant, était adressée à ceux qui disaient au Christ : « N’es-tu pas possédé par un esprit mauvais ? » (Jn 8,48). Le plus grand danger consiste donc en une haine délibérée, des insultes, des moqueries, à l’égard de la puissance divine et de la personne du Christ. De toute façon il est clair que, quelqu’un, animé de pareils sentiments, ne réciterait pas la Prière du Seigneur.

Ceci étant, l’auteur croit sincèrement qu’aucune permission ne peut être accordée ni refusée par aucune autorité sur terre et qu’aucune autorisation n’est nécessaire pour pouvoir dire cette grande prière. N’importe qui, ayant confiance, foi et amour pour le Christ peut entrer « dans sa chambre secrète, fermer la porte et prier le Père qui le voit dans le secret » avec l’espérance heureuse et assurée que sa prière sera entendue.

Que votre nom soit sanctifié

Nous ressentons la signification de cette phrase dans notre for intérieur plutôt que d’en discuter les termes. Je crois qu’elle fut dite en relation avec la vie courante et encore davantage avec, en perspective, les destinées finales et l’ordre futur plus élevé de l’existence. Elle a aussi un autre sens et un autre but. Par le fait de pouvoir appeler le Créateur de l’univers « Père », l’homme peut se percevoir comme plus important que ce qu’il est. La deuxième phrase que l’homme prononce respectueusement, avec amour et de façon délibérée, comme s’il jurait sur sa vie et pour l’éternité, le remet à la place qui est bien la sienne. Cette place est très modeste en comparaison avec celui à qui il promet un profond respect et révérence pour toujours.

Je crois fermement, en me basant sur la logique et l’intuition, que les humains ici-bas ne soient d’aucune façon les seuls existants ou les êtres conscients les plus élevés, qui prononcent pareille phrase. Alors qu’un système planétaire proche d’une étoile doit être considéré comme une exception rare, cependant parmi une multitude immense d’étoiles dans l’univers, il est peu douteux que quelques unes au moins aient une multitude de planètes et il est probable qu’il y ait d’autres mondes habités que le nôtre. Si l’on comprend la religion non pas comme un produit de l’imagination humaine mais comme une réalité suprême, révélée par la puissance divine, il est simplement naturel de s’attendre à ce que des êtres spirituels éclairés par la même Providence divine et développés sous les mêmes lois fondamentales de l’univers, expriment leur révérence au Créateur de la même façon.

Des idées religieuses de tous les temps indiquent qu’à côté de notre sorte de vie matérielle, il y a aussi des degrés plus élevés d’êtres spirituels que nous croyons immortels, libres de toutes limitations et besoins, liés à notre existence physique, indépendants de la gravitation et pouvant apparaître n’importe où ils le désirent ou traversant l’espace plus vite que l’éclair. Ces êtres plus élevés, dont l’existence ne peut faire que l’objet de la foi, parce qu’on ne peut ni le prouver ni le réfuter, ne prient pas pour que le Royaume vienne parce qu’ils y vivent déjà. Mais voyant et réalisant la puissance de l’univers céleste divin, comme nous ne pouvons pas le rêver ni l’imaginer, ils expriment sûrement leur dévotion révérencielle d’une façon qui, si elle se ramenait aux maigres possibilités du langage humain, trouverait certainement sa meilleure expression dans les paroles : « Que ton nom soit sanctifié ».

Lorsque nous disons la Prière du Seigneur, nous nous unissons aux centaines de millions de chrétiens sur la terre et même à l’humanité entière parce que tous les hommes ont besoin des objectifs que nous demandons dans la prière, même si beaucoup ne s’en rendent pas compte. Mais les paroles : « Que ton nom soit sanctifié » détruisent, au sens figuré, les limites de notre petite planète. En les disant, nous nous sentons membres d’une immense famille d’êtres doués de conscience, à des degrés différents, qui habitent l’univers et sont unis dans la louange révérencielle de leur Créateur et Père commun.

Traduction Valère De Pryck.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Chers amis . Aloho m'barekh.

Voici le PROGRAMME LITURGIQUE (Prévisionnel )DE MARS :

PIEUX CARÊME À VOUS ! HEUREUSE MONTÉE VERS PÂQUES !

#PARIS: "Permanence pastorale et réception des fidèles Vendredi 3 et Samedi 4 suivie d'un RAMASSAGE DES FIDÈLES de Paris et sa région pour le WE au Monastère le samedi 4 à 15h au point de rendez-nous habituel .

#NORMANDIE:

-CAEN: Une permanence pastorale sera assurée par le Père Isaac du 28 février au soir au 2 Mars au matin (prenez Rdv avec lui ).

-LISIEUX (Coquainvillier) , le 3 Mars *

-AU MONASTÈRE DE CHANDAI :
DIMANCHE 5 PÈLERINAGE à N-D de MISÉRICORDE * .

#NANTES :Jeudi 9, Messe à 18h (Réception des fidèles de 9h à 17h )

#ANGOULÊME (JAULDES ):
Dimanches 12 et 26 * EN AVRIL, en raison de la Retraite de SEMAINE SAINTE, le 2 *

#PÉRIGUEUX (LA CHAPELLE FAUCHER ) :
Samedi 25 *. . .

#ALSACE -LYONNAIS : Visite pastorale (prenez Rdv ) entre le 19 et le 22 , Messe dominicale. 
Dimanche le 19 à Belfort*, réception des fidèles.

#PARAY LE MONIAL - ALLIER : Visite pastorale ( prenez Rdv ) entre le 22 et le 24

Encore une fois : Pieux et Saint Carême à tous, "c'est maintenant le temps favorable, c'est maintenant le temps du salut"! Changeons nos coeurs, convertissons-nous ,soyons les témoins de la Bonne Nouvelle du Salut, prions pour notre Patrie, pour la Paix, pour l'unité du monde par et dans la Grâce du Saint Esprit que nous a acquis à si haut prix le Christ Prince de la Paix, le "Divin Roi d'Amour". . .

Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse ) ! Votre fidèlement dévoué .

+ Mor Philipose-Mariam, Métropolite. Jauldes ce 24.II.2017

 

*MESSES À 10H 30
-----------------------------------------------------
Nota bene :

Les "permanences pastorales" sont prévues pour vous assurer la proximité des sacrements
(Messess, Confessions, Onction des malades ), catéchisme, entretiens et accompagnements spirituels , prières de délivrance ( voir d'exorcismes ) ou de guérison intérieure . 
(RÉCEPTION SUR RDV) en fonction de la région où vous vivez .

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Aujourd'hui, ce dimanche soir, le grand carême (Sawme Rabo / valiya nombu) commence par les 1ères vêpres (Ramsho / Sandhya Prathana) du lundi.

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L'Église Syriaque Orthodoxe d'Antioche observe le grand carême au cours des 48 jours précédant Pâques.

La date de Pâques est fixée en fonction du calendrier dans cette Eglise-mère de toutes les Chrétientés Syro-Orthodoxes de par le monde selon le "Calendrier Julien", tant au Moyen-Orient que dans la  diaspora des Chrétiens Syriaques dépendant de la Juridiction Patriarcale.

L'Église Orthodoxe Malankare  et ses missions suit depuis 1953  le "Calendrier grégorien" comme les Eglises d'Occident.

En cette année 2017 les deux calendriers correspondent pour célébrer Pâques ensemble.

 

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Premier dimanche du Grand Carême (Kothine dimanche) (Pethurtha du Grand Carême)

Le Grand Carême commence en commémorant le premier miracle de Jésus qui transforme l'eau en vin lors du festin des noces de Cana en Galilée.

Saint Qurbana :

    • Actes 11:19-26 :
  • 19 Les frères dispersés par la tourmente qui se produisit lors de l’affaire d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs.
  • 20 Parmi eux, il y en avait qui étaient originaires de Chypre et de Cyrène, et qui, en arrivant à Antioche, s’adressaient aussi aux gens de langue grecque pour leur annoncer la Bonne Nouvelle : Jésus est le Seigneur.
  • 21 La main du Seigneur était avec eux : un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur.
  • 22 La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, et l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche.
  • 23 À son arrivée, voyant la grâce de Dieu à l’œuvre, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur.
  • 24 C’était en effet un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable s’attacha au Seigneur.
  • 25 Barnabé partit alors à Tarse chercher Saul.
  • 26 L’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens ».

 

    • Ou :
    • Apocalypse 2: 1 -7 :
  • 01 À l’ange de l’Église qui est à Éphèse, écris : Ainsi parle celui qui tient les sept étoiles dans sa main droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or :
  • 02 Je connais tes actions, ta peine, ta persévérance, je sais que tu ne peux supporter les malfaisants ; tu as mis à l’épreuve ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas ; tu as découvert qu’ils étaient menteurs.
  • 03 Tu ne manques pas de persévérance, et tu as tant supporté pour mon nom, sans ménager ta peine.
  • 04 Mais j’ai contre toi que ton premier amour, tu l’as abandonné.
  • 05 Eh bien, rappelle-toi d’où tu es tombé, convertis-toi, reviens à tes premières actions. Sinon je vais venir à toi et je délogerai ton chandelier de sa place, si tu ne t’es pas converti.
  • 06 Pourtant, tu as cela pour toi que tu détestes les agissements des Nicolaïtes – et je les déteste, moi aussi.
  • 07 Celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux Églises. Au vainqueur, je donnerai de goûter à l’arbre de la vie qui est dans le paradis de Dieu.

 

    • Colossiens 3: 1 à 17 :
  • 01 Si donc vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez les réalités d’en haut : c’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu.
  • 02 Pensez aux réalités d’en haut, non à celles de la terre.
  • 03 En effet, vous êtes passés par la mort, et votre vie reste cachée avec le Christ en Dieu.
  • 04 Quand paraîtra le Christ, votre vie, alors vous aussi, vous paraîtrez avec lui dans la gloire.
  • 05 Faites donc mourir en vous ce qui n’appartient qu’à la terre : débauche, impureté, passion, désir mauvais, et cette soif de posséder, qui est une idolâtrie.
  • 06 Voilà ce qui provoque la colère de Dieu contre ceux qui lui désobéissent,
  • 07 voilà quelle était votre conduite autrefois lorsque, vous aussi, vous viviez dans ces désordres.
  • 08 Mais maintenant, vous aussi, débarrassez-vous de tout cela : colère, emportement, méchanceté, insultes, propos grossiers sortis de votre bouche.
  • 09 Plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir,
  • 10 et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance.
  • 11 Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous.
  • 12 Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience.
  • 13 Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
  • 14 Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait.
  • 15 Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. Vivez dans l’action de grâce.
  • 16 Que la parole du Christ habite en vous dans toute sa richesse ; instruisez-vous et reprenez-vous les uns les autres en toute sagesse ; par des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez à Dieu, dans vos cœurs, votre reconnaissance.
  • 17 Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le Père.

 

    • Saint-Jean 2:1-11 :
  • 01 Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La mère de Jésus était là.
  • 02 Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples.
  • 03 Or, on manqua de vin. La mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
  • 04 Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
  • 05 Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
  • 06 Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
  • 07 Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. » Et ils les remplirent jusqu’au bord.
  • 08 Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. » Ils lui en portèrent.
  • 09 Et celui-ci goûta l’eau changée en vin. Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau. Alors le maître du repas appelle le marié
  • 10 et lui dit : « Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
  • 11 Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

 

Nul dans toute la Création n'est

 

riche,

 

sinon celui qui craint Dieu.

 


Nul n'est vraiment pauvre,

 

sinon celui qui ne connaît pas la

 

vérité.


(Saint Ephrem le Syrien )

 

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 09:30

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Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume : 
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction. 
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant, 
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. 
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère. 
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : 
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. 
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée. 
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. 
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire. 
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli. 
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux. 

 

Notre Dame du Mont Carmel - images saintes:

Par Origène

(v. 185-253), prêtre et théologien 
Homélies sur les Nombres, n° 9,4 (trad. SC 415, p. 239 rev.) 

 

« Ne pensez pas que je suis venu abolir la Loi : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5,17)

 

Je veux rappeler aux disciples du Christ la bonté de Dieu : que personne d'entre vous ne se laisse ébranler par les hérétiques si, dans la controverse, ils disent que le Dieu de la Loi n'est pas bon mais juste, et que la Loi de Moïse n'enseigne pas la bonté mais la justice.

Qu'ils voient, ces détracteurs de Dieu en même temps que de la Loi, comment Moïse lui-même et Aaron ont accompli en devanciers ce que l'Évangile a enseigné plus tard.

Considérez comment Moïse « aime ses ennemis et prie pour ceux qui le persécutent » (Mt 5,44); voyez comment, « tombant la face contre terre », tous deux prient pour ceux qui s'étaient rebellés et voulaient les tuer (Nb 17,10s).

Ainsi trouve-t-on l'Évangile en puissance dans la Loi et doit-on comprendre que les Évangiles sont appuyés sur le fondement de la Loi. 

Pour moi, je ne donne pas le nom d'Ancien Testament à la Loi, quand je la considère spirituellement ; la Loi ne devient « Ancien Testament » que pour ceux qui ne veulent pas la comprendre selon l'esprit.

Pour eux, elle est obligatoirement devenue « ancienne » et elle a vieilli, parce qu'elle ne peut pas conserver sa force. Mais pour nous, qui la comprenons et l'expliquons en esprit et dans la ligne de l'Évangile, elle est toujours nouvelle ; les deux Testaments sont pour nous un nouveau Testament, non par la date, mais par la nouveauté du sens. 

L'apôtre Jean ne pense-t-il pas aussi la même chose quand il dit dans son épître : « Petits enfants, je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres » ? (4,7 ; Jn 13,34)

Il savait que le précepte de l'amour avait été donné depuis longtemps dans la Loi (1Jn 2,7s ; Lv 19,18).

Mais comme « la charité ne disparaît jamais » (1Co 13,8), il affirme l'éternelle nouveauté de ce précepte qui ne vieillit pas. Pour le pécheur et pour ceux qui n'observent pas le pacte de la charité, même les Évangiles vieillissent ; il ne peut pas y avoir de Testament Nouveau pour celui qui « ne dépouille pas le vieil homme et ne revêt pas l'homme nouveau et créé selon Dieu » (Ep 4,22.24).

"Si le mari est le chef de la femme, la femme est le cœur du mari. C'est la raison pour laquelle le Seigneur ne les a pas créés pareils, précisément pour qu'ils se complètent. Ils ne sont plus un homme et une femme, mais deux en un."
(Métropolite Athanasios de Limassol)

"If the husband is the head of the wife then the wife is the heart of the husband. That is why the Lord did not created them alike—precisely so that they would complete each other. They are no longer man and woman, but two in one."
+Metropolitan Athanasios of Limassol


 

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SAINT(S) DU JOUR:

 

 

This Thursday February 23rd is the commemoration of St. Polycarp

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according to the liturgical calendar of the Mala,nkara Syrian Orthodox Church.

Mor Polycarp was the Bishop of Smyrna.

His life began at the end of the first Christian century, & he became the disciple of St. John the Evangelist. With St. Clement of Rome & St. Ignatius of Antioch, Polycarp is regarded as one of the three chief Apostolic Fathers.

After severe tortures & many threats, the saint wished to shed his blood for Christ's name. He commanded & taught his people to be steadfast in faith & told them that they would not see his face after that day. They wept & tried to hold him down to prevent him from leaving but they failed to stop him.He went and confessed the Lord Christ before the Governor who ordered to cut off his head after much torture; thus he received the crown of life. Some of the believers took his body, shrouded and buried it with great honor.

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Saint Polycarpe,

évêque de Smyrne (Le lien entre saint Jean et saint Irénée)

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Grâce au feu de l'amour donnant beaucoup de fruit, 
Polycarpe est offert au Verbe en holocauste. 
A la rive céleste où son feu le conduit, 
le vingt-trois février, le saint martyr accoste. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 4

Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Polycarpe, pontife et martyr, * intercède auprès du Christ notre Dieu * pour qu'il sauve nos âmes.

Kondakion, t. 1

Polycarpe, toi qui offris * tes fruits spirituels au Seigneur, * tu t'es montré, par tes divines vertus, * digne de lui, Pontife bienheureux; * et nous que tes paroles ont illuminés, * nous chantons en ce jour * ta mémoire d'être louée, * en glorifiant notre Dieu.

Ikos

Ayant puisé à la source le trésor de la sagesse, Père saint, * tu as comblé de connaissance divine ton troupeau * et fis briller le triple soleil de l'ineffable et très-sainte divinité, * enseignant le Père inengendré, la génération du Fils et la procession de l'Esprit, * exposant clairement l'unique gloire de l'unique Dieu * et faisant reculer l'idolâtrie; * alors, tu présentas au Seigneur * comme des fruits mûrs les âmes des croyants; * en lui nous avons été baptisés, * en lui aussi nous croyons, * en glorifiant notre Dieu.

Exapostilaire (t. 3)

Tu as offert au Christ comme fruits nombreux, * saint Polycarpe, les mortels * sauvés par toi du mensonge des faux dieux, * illustre Pontife martyr, * compagnon des Anges et des Apôtres divins; * avec eux souviens-toi de qui vénère ta mémoire de tout cœur.

Le mur de séparation est abattu, * Vierge Mère, et par ton enfantement * aux Anges s'unissent les mortels: * donne-nous donc la force de jeûner, * divine Génitrice, pour nous prosterner, d'un cœur pur, * le troisième jour, devant la sainte Résurrection de ton Fils.

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Le glorieux Polycarpe, qui fut, d'après son disciple Saint Irénée de Lyon: « Disciple des Apôtres et familier de ceux qui avaient vu le Seigneur », naquit à Ephèse, au temps de l'empereur Vespasien (vers l'an 70). Avant de consommer leur martyre ses saints parents confièrent leur enfant à une pieuse et noble femme, Callista, qui l'éleva dans la crainte de Dieu et l'amour des saintes vertus. Mû de compassion, l'enfant appliquait si bien les préceptes de l'aumône qu'il vida les réserves de sa mère adoptive pour les distribuer aux pauvres. Et comme celles-ci s'étaient de nouveau miraculeusement remplies, Callista changea son nom de Pancrace pour celui de Polycarpe (c'est-à-dire "fruit abondant").

Parvenu à maturité, il devint disciple de Saint Jean le Théologien, qui proclamait alors la Bonne Nouvelle dans la province d'Asie, en compagnie de Saint Boucole (cf. 6 février) et de Saint Ignace le Théophore (cf. 20 décembre). S'imprégnant de son enseignement et de tout ce qui pouvait rappeler la vie du Seigneur, Polycarpe partagea avec empressement toutes les tribulations du Disciple BienAimé, jusqu'à son exil à Patmos. Saint Jean ordonna alors Boucole Evêque de la grande et illustre cité de Smyrne, et il lui confia Polycarpe comme aide et compagnon de travaux. Parvenu à Smyrne, Plycarpe fut ordonné Prêtre et chargé du soin des orphelins; jusqu'au jour où, prévoyant sa mort prochaine, Saint Boucole désigna l'humble Polycarpe pour lui succéder.

Devenu, par la volonté de Dieu et de son père spirituel, pasteur de l'Eglise de Smyrne, Polycarpe s'acquitta dès lors de sa tâche en imitant parfaitement la conduite de ses pères, et répétant avec fidélité leurs paroles et celles qu'ils avaient recueillies de la bouche même du Seigneur. De son exil à Patmos, Saint Jean adressait ses éloges à l'Ange de l'Eglise de Smyrne et l'encourageait à rester fidèle jusqu'à la mort pour recevoir la couronne de la vie éternelle (Apocalypse 2:10). Revêtu de la grâce divine, il accomplit de nombreux miracles : il éteignit par sa prière un incendie qui menaçait la contrée depuis sept jours, fit tomber une pluie bienfaisante au terme d'une longue sécheresse, délivra des possédés et guérit des malades, de sorte que, grâce à lui, les païens se convertissaient en grand nombre.

Quand, vers le début de l'épiscopat de Polycarpe (vers 101), Saint Ignace fut condamné à mort et envoyé enchaîné à Rome pour être livré aux bêtes, il passa par Smyrne et fut heureux d'embrasser une dernière fois le Saint Evêque. Parvenu à Troade, il lui adressa une lettre pour le remercier de son hospitalité, lui remit le soin de l'Eglise d'Antioche et lui transmit des conseils divinement inspirés sur les devoirs du pasteur: « Je glorifie le Seigneur de m'avoir jugé digne de contempler ton visage irréprochable. Justifie ta dignité épiscopale par une entière sollicitude de chair et d'esprit. Préoccupe-toi de l'union au-dessus de laquelle il n'y a rien de meilleur. Supporte avec patience tous les frères comme le Seigneur le supporte toi-même. Porte les infirmités de tous, comme un athlète accompli. Le temps présent te réclame pour obtenir Dieu, comme le pilote attend le vent et comme l'homme battu par la tempête attend le port... »1.

Par la suite, Saint Polycarpe écrivit aux Chrétiens de Philippes pour les féliciter d'avoir accueilli Ignace et les Martyrs : « ... les images de la véritable charité que vous avez escortés comme il convenait de le faire, eux qui étaient enchaînés de ces liens dignes des Saints, qui sont les diadèmes de ceux qui ont été vraiment choisis par Dieu »2. Il les exhorte à persévérer dans cette patience qu'ils ont vue chez les Martyrs et il leur expose les principes de vie d'une communauté chrétienne amie de la charité : « La foi est notre mère à tous, elle est source de l'espérance et elle est précédée de l'amour pour Dieu, pour le Christ et pour le prochain. Celui qui demeure en ces vertus a accompli les commandements de la Justice, car celui qui a la charité est loin de tout péché »3.

Il dirigea ainsi, de manière tout apostolique, son Eglise pendant plus de cinquante ans. Vers 154, alors qu'il était un vieillard chargé de jours, il fit un voyage à Rome pour s'entretenir avec le Pape Anicet du différend qui séparait Rome des Eglises d'Asie sur la date de Pâques, et pour prendre la défense de la Vraie Foi contre les hérésies. Le rayonnement de sa sainteté et son enseignement y provoquèrent la conversion d'un grand nombre d'âmes qui s'étaient laissées séduire par les hérétiques Valentin et Marcion. Au moment de quitter Rome, le Pape lui céda, par déférence, la présidence de la Synaxe eucharistique et, après avoir échangé un saint baiser, ils se quittèrent en paix, dans le respect mutuel des différences légitimes entre les Eglises locales.

Peu de temps après son retour à Smyrne (l55), une très violente persécution, déclenchée par l'empereur Marc Aurèle (161-180), bouleversa toutes les Eglises d'Asie. C'est alors qu'à la suite d'un groupe de douze Martyrs originaires de Philadelphie, Saint Polycarpe, âgé de quatre-vingt-six ans, trouva une mort glorieuse, le Grand Samedi, de manière semblable à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ4.

Pendant que les valeureux Martyrs du Christ subissaient toutes sortes de supplices pour être finalement livrés en pâture aux bêtes, le très vénérable Polycarpe, conservait sa sérénité ordinaire et voulait même rester en ville, pour ne pas abandonner son troupeau spirituel. Mais, sur les instances de ses compagnons, qui le suppliaient de ne pas s'exposer prématurément à la mort, il se retira dans une petite propriété située non loin de la cité et, nuit et jour, il priait pour tous les hommes et pour les Eglises du monde entier. Trois jours avant son arrestation, comme il se tenait ainsi en prière, il eut une vision, dans laquelle son oreiller prit feu et fut consumé. Se tournant vers ses compagnons, il leur annonça calmement qu'il devrait bientôt donner sa vie pour le Christ par le feu.

A peine avait-il atteint un nouveau refuge que les hommes d'armes, qui avaient appris où il se trouvait en torturant un jeune esclave, firent irruption dans la demeure. Refusant de prendre la fuite, l'Evêque les accueillit avec un visage radieux et très doux, et il les invita à prendre un copieux repas, en leur demandant seulement de lui laisser un moment pour prier. Ils y consentirent et, pendant deux heures pleines, le vieillard se tint debout, rempli de la Grâce de Dieu, faisant mémoire de tous les hommes qu'il avait connus, petits ou grands, ainsi que de l'Eglise répandue par toute la terre. L'heure étant venue de partir, les soldats, saisis d'une grande crainte et se repentant d'avoir à accomplir cette tâche, le firent monter sur un âne pour le conduire à Smyrne. L'intendant de la police, nommé justement Hérode, vint au-devant de lui et le fît monter dans sa voiture pour essayer de le persuader de sauver sa vie en sacrifiant à César. Comme il avait peiné en vain, il le fit jeter sur la route en le couvrant d'injures. Blessé à la jambe, le vieillard n'en continua pas moins allègrement le chemin à pied. Quand il entra dans le stade rempli d'une foule hurlante et avide de sang, une voix divine se fit entendre des seuls Chrétiens au sein du tumulte. Elle disait : « Courage, Polycarpe, et agis en homme! » Le proconsul l'exhorta à renier le Christ en disant : « Aie pitié de ton grand âge », et les autres choses que les persécuteurs ont coutume de dire en ces circonstances. « Jure par la fortune de César et dis : A bas les athées! » lui criait-il. Promenant alors son regard sur la foule des païens qui garnissaient l'amphithéâtre, Polycarpe répondit en soupirant : « Oui, certes, A bas les athées! » Comme on le sommait de maudir le Christ, il répondit : « Il y a quatre-vingt-six ans que je Le sers, et Il ne m'a fait aucun mal. Comment pourrais-je blasphémer mon Roi qui m'a sauvé? »

Le proconsul dit : « J'ai des bêtes, et je te livrerai à elles, si tu ne changes pas d'avis ». Polycarpe répondit : « Appelle-les, car pour nous il est impossible de changer d'avis pour passer du meilleur au pire; tandis qu'il est bon de changer pour passer du mal à la justice ». - « Je te ferai brûler par le feu, puisque tu méprises les bêtes », dit le juge. Polycarpe, plein de force et de joie, répondit : « Tu me menaces d'un feu qui brûle un moment et peu de temps après s'éteint, car tu ignores le feu du jugement à venir et du supplice éternel, réservé aux impies. Mais pourquoi tarder? Va, fais ce que tu veux. »

Le héraut ayant proclamé trois fois que Polycarpe s'était déclaré Chrétien, la foule en furie réclama de lâcher contre lui un lion. Mais, comme les combats de bêtes étaient alors terminés, ils crièrent : « Que Polycarpe soit brûlé vif! » En un instant, les païens et les juifs pêle-mêle allèrent ramasser dans les ateliers et dans les bains des alentours du bois et des fagots. Quand le bûcher fut prêt au milieu du stade, Polycarpe déposa lui-même tous ses vêtements, aussi calmement que s'il célébrait le Saint Sacrifice, et voulut se déchausser : chose qu'il ne faisait jamais, car les fidèles s'empressaient toujours pour lui baiser les pieds. Comme on voulait le clouer sur le bûcher, il dit : « Laissez-moi ainsi, Celui qui me donne la force de supporter le feu, me donnera aussi de rester immobile sur le bûcher. » Déposé sur le bois comme Une victime de choix préparée pour l'holocauste, il leva les yeux au ciel et rendit grâce à Dieu dans une ultime prière de l'avoir jugé digne de prendre part, avec tous les Saints Martyrs, au calice du Christ, pour la résurrection et la vie éternelle dans l'incorruptibilité de l'Esprit Saint.

Quand il eut prononcé son Amen, les bourreaux allumèrent le feu. Une grande flamme s'éleva; mais, ô merveille, le feu prit soudain l'apparence d'une voûte, à la manière d'une voile de navire gonflée par le vent, qui entourait comme d'un rempart le corps du Martyr. Lui se tenait au milieu, non comme une chair qui brûle, mais comme un pain qui cuit ou comme de l'or ou de l'argent brillant dans la fournaise, en dégageant un parfum d'encens ou d'autres précieux aromates.

Comme les impies voyaient que le corps du Saint ne pouvait se consumer, ils ordonnèrent au bourreau de l'achever au moyen de son glaive. Le sang jaillit alors en telle quantité qu'il éteignit la fournaise, laissant la foule stupéfaite.

Les précieux restes du Martyr furent incinérés à l'instigation des juifs, mais les fidèles purent néanmoins recueillir quelques ossements qu'ils déposèrent dans un lieu convenable, où ils se réunissaient chaque année pour célébrer, dans la joie, le jour de sa naissance au ciel. Le glorieux Martyre de Saint Polycarpe scella, mais pour un temps seulement, la persécution contre les Chrétiens.

1. St Ignace d'Antioche, Epître à Polycarpe 1-3
2. Epître aux Philippiens 1.
3. Idem. 3.
4. Nous résumons ici la Lettre de l'Eglise de Smyrne sur le Martyre de Saint Polycarpe, un des premiers documents hagiographiques, écrit par un témoin occulaire, qui reste frappant par sa sobre grandeur. Traduction française cf. Les Ecrits des Pères Apostoliques, Paris, Cerf, 1963, pp. 222-237. Il est transmis sous une forme légèrement différente par Eusèbe de Césarée, Hist. Eccles. IV, 15 (SC 31, 181-190). 
(Le Synaxaire, vie des Saints de l'Eglise Orthodoxe par le hiérooine Macaire de Simonos Pétra)

 

Saint Lazare
(Un ami de Jésus  mort au Ier siècle) 

LAZARE 23 FEVRIER

Deux personnages des évangiles portent le nom de  Lazare qui signifie « Dieu a secouru ». D’une part le pauvre Lazare de la parabole de Luc ch.16 et d’autre part l’ami de Jésus dont parle l’évangile de Jean ch.11. Il vit à Béthanie avec ses deux sœurs Marthe et Marie, cette dernière étant traditionnellement assimilée à la Madeleine (22juillet)

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Lazare étant très malade, ses soeurs appellent Jésus qui arrive après sa mort, puis il se rend au tombeau et «  il s'écria d'une voix forte : 

"Lazare, viens dehors !" 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de Saint Lazare" Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire.

Jésus leur dit : "Déliez-le et laissez-le aller." Cette résurrection est comme celles de la fille de Jaïre (Matthieu) et du fils de la veuve de Naïm (Luc) à mettre au compte des signes de Jésus et n’a rien à voir avec la résurrection du Christ lui-même.

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Une tradition vénérable le fait venir avec ses sœurs en Provence où il auraient apporté les premières semences évangéliques.  

 

 

 Cette icône exprime symboliquement ce qui se vit lors des accueils. Les baptisés rassemblés autour du Christ sont pour la personne accueillie "La Maison de Lazare" comme la Bible parle de "la Maison de Jacob". Ceux qui font la "Maison de Lazare" sont tous ceux qui œuvrent là, rassemblés autour du Christ.
  Comment n'être pas frappé par la vie qui se dégage de l'icône ? La Vie est là, car celui qui est au centre est la Résurrection et la Vie. Tous tournent vers lui leur regard. Il est d'ailleurs au centre de plusieurs scènes. L'icône, en effet, dit quelque chose de l'éternité en représentant plusieurs événements dans le même lieu et dans le même temps, sans succession. Regardons bien les trois groupes de personnes qui se trouvent à des endroits et des moments différents, tous unifiés par la présence du Christ.

 

Les apôtres qui entourent le Christ

La première scène, sur la gauche, représente les apôtres qui entourent le Christ, et se dirigent avec lui vers Béthanie.

On peut reconnaître Pierre et son frère André, juste derrière Jésus ; puis Thomas et, à coté de son frère Jacques, Jean, le contemplatif, qui se trouve tout naturellement en face de Jésus.

 

 

Les soeurs de Lazare, Marthe et Marie

La deuxième scène se situe à l'entrée du village de Béthanie.  

Les sœurs de Lazare, Marthe et Marie, tombent aux pieds de Jésus en lui disant :

 "Si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort."

cependant Marthe affirme son espérance et reçoit le don de la foi en Jésus qui est la résurrection.


     

 

La troisième scène, sur la droite, se passe dans le jardin de Béthanie.

Sur le fond noir du tombeau, on aperçoit le groupe des juifs venus pour consoler Marie et voir en même temps ce qui va se passer. A l'appel du Christ :

"Lazare, viens ici, dehors !"

le mort sort les pieds et les mains liés de bandelettes et le visage enveloppé d'un suaire.

Sanctifié par la Parole du Christ qui le ressuscite, il porte, comme le Christ, une auréole d'or mais sans la croix. Sur l'icône, l'or n'est pas une couleur mais il indique la lumière, celle du Christ, lumière du monde.


Devant Lazare, un petit personnage, en jaune, de profil, donc sans importance, sans signe distinctif, recueille les bandelettes. Il représente ceux à qui Jésus s'adresse, en l'occurrence nous tous aujourd'hui, et auxquels Jésus dit :

"Déliez-le et laissez-le aller !"

 Lazare sortant du tombeau

 

le Christ au centre des regards

Au centre des trois scènes, le Christ est le personnage le plus grand de l'icône.

Tous les regards convergent vers lui.

Son manteau bleu-vert exprime le mystère de la nature humaine ; tandis que sa tunique pourpre a la couleur royale du sang versé, de la vie et de la puissance.

Avec le "clave" tissé d'or qui tombe de son épaule, insigne du pouvoir et du service, mais aussi étole du prêtre, l'icône dit que le Christ est Dieu et homme.



La divinité du Christ se lit encore dans son auréole où est inscrit le nom de Dieu révélé à Moïse, le tétragramme, ces quatre lettres hébraïques imprononçables, traduit en grec par "Celui qui est". Cette inscription est placée dans la croix, signe de notre Salut, à l'intérieur de l'auréole.

Dans sa main gauche le Christ tient le rouleau du Livre, car il est le Verbe de Dieu, la Parole de Vie ; tandis que sa main droite, avec le geste du vainqueur, est tendue vers Lazare et l'appelle d'une voix forte.

La parole du Christ :

"Lazare, viens ici, dehors !"

libère Lazare, et celui-ci répond par un acte de liberté tel qu'il peut sortir du tombeau, les pieds encore entravés de bandelettes.


Parce que le Christ est vivant, le fait historique de la résurrection de Lazare devient pour nous un événement actuel. Ainsi les membres de la Maison de Lazare, par la médiation de l'icône, contemplent et supplient le Christ.

Ils vivent en sa présence les effets de son amour et de sa puissance de Vie et de Résurrection.

(Source: La Maison de Lazare)

Chère Maman du Ciel … 

Holy Family — in Egypt.:

Antonie Rädler était une jeune habitante de Wigratzbad (Allemagne). En 1918 l’épidémie mortelle de « grippe espagnole » qui fit des victimes par millions sévissait dans tous les pays. Elle s’infiltra chez les Rädler et cloua Antonie sur son lit.

Durant cinq ans, elle demeura entre la vie et la mort, jusqu’au moment où le médecin déclara : « La science médicale est impuissante dans ce cas. Impossible de sauver cette jeune fille.» Ses parents la ramenèrent à la maison…

Un soir, elle pria ainsi : « Chère Maman du Ciel, comme je me réjouis de pouvoir te voir bientôt. Mais si Tu veux encore te servir de moi, comme de ta petite servante sur cette terre, alors je me mets entièrement à ta disposition. Je ne me marierai pas. Ma vie te sera totalement consacrée ainsi qu’à Jésus. »

La nuit suivante, la Mère du Ciel apparut soudain devant Antonie, lui posa les mains sur la tête avec un amour débordant et dit : « Ne cherche ton refuge qu’en moi. Viens me servir. » Une force merveilleuse se répandit dans le corps torturé et le guérit. Au matin, Antonie se leva, demanda ses vêtements et déclara : « J’ai une faim de loup. » Elle se mit au travail comme si elle n’avait jamais été malade. C’était en 1923. 

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Wigratzbad, le détail du récit des apparitions  

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

______________

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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La Sainte Face, Novgorod, fin 15e siècle

La Sainte Face,
Novgorod, fin 15e siècle

La Sainte Face - icône contemporaine

La Sainte Face,
icône contemporaine

Limage du Christ non faite de main d'homme

par Léonide Ouspensky


 Dans la controverse avec les iconoclastes l'image du Christ non faite de main d'homme était l'un des arguments principaux des orthodoxes, ceux d'Orient et ceux d'Occident. Les représentations du Seigneur historiquement connues, faites par ses vénérateurs et qui lui étaient plus ou moins contemporaines (1) étaient loin d'avoir, pour les orthodoxes, la même signification qu'avait l'image non faite de main d'homme à laquelle l'Église devait consacrer une fête (le 16 août). « C'est précisément cette image qui exprime par excellence le fondement dogmatique de l'iconographie » (2) et qui est le point de départ de toute l'imagerie chrétienne.

La légende de l'image non faite de main d'homme est liée au dogme par la Tradition apostolique : « Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché (...) et nous avons vu et nous rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée - ce que nous avons vu et entendu, nous vous l'annonçons... (1 Jn 1,3), » insiste l'Apôtre.

L'Église garde les traditions qui, par leur contenu, même exprimé sous une forme légendaire, servent à manifester et à affirmer les vérités dogmatiques de l'économie divine. Ainsi la vénération de la Mère de Dieu et presque toutes les fêtes qui lui correspondent sont fondées sur des traditions. Autrement dit, l’Église garde les traditions qui contribuent à assimiler les fondements dogmatiques de la foi, qui aident l'esprit humain à les percevoir. C'est pour cela que ces traditions, comme aussi celle de l'image non faite de main d'homme et du roi Abgar, sont fixées dans les Actes des Conciles et dans les écrits patristiques, c'est pour cela qu'elles entrent dans la vie liturgique orthodoxe.

La doctrine de l'Église orthodoxe sur l'image n'a pas été élaborée par les seuls saints pères de la période iconoclaste, « l'enseignement relatif à l'image est résumé dans le premier chapitre de l'Épître aux Colossiens, et il est caractéristique que cet enseignement soit exprimé non comme une pensée personnelle de Paul, mais comme un hymne liturgique de la première communauté chrétienne : ‘Il est l'Image du Dieu invisible, premier-né de toute la création’ (Col 1,15-18) » (3). Selon le contexte ce passage de l'apôtre Paul est, par son contenu, analogue à la prière eucharistique (4).

Et si l'Apôtre n'indique pas ici le lien direct entre le Fils en tant qu'Image du Père et sa représentation, ce lien est manifesté par l'Église : c'est ce passage de l'Épître de saint Paul qu'elle prescrit de lire à la liturgie de la fête consacrée à l'image non faite de main d'homme. Cette liturgie unit la légende du roi Abgar « à la translation dans la ville impériale de l'image non faite de main d'homme de notre Seigneur Jésus-Christ », qui est le fondement historique de la fête. L'une et l'autre commémoration sont placées ensemble dans la liturgie de ce jour à cause de la signification que cette image a pour l'Église.

Ce qui frappe tout d'abord dans la légende de l'image envoyée au roi Abgar, c'est la disproportion entre l'épisode lui-même et l'importance que lui accorde l'Église. Les Évangiles ne le mentionnent même pas (5). Et d'ailleurs le fait que le Christ ait appliqué un linge sur son visage en y imprimant ses traits n'est guère comparable à ses autres miracles, comme les guérisons et les résurrections. En outre, les miracles ne sont pas une preuve de la Divinité du Christ puisque des hommes aussi, les prophètes, les apôtres..., accomplissent des miracles. Et on ne les considère pas, en général, comme des critères dans quelque domaine que ce soit de la vie de l'Église. Mais ici il ne s'agit pas simplement du fait que le visage du Christ se soit imprimé sur un linge, il s'agit de quelque chose d'essentiel ; ce visage est la manifestation du miracle fondamental de l'économie divine dans son ensemble : la venue du Créateur dans sa création. Il est l'image, fixée dans la matière, d'une Personne divine visible et tangible, le témoignage de l'incarnation de Dieu et de la déification de l'homme. C'est une image par laquelle on peut adresser sa prière à son prototype divin. Il ne s'agit pas là seulement de la vénération de la forme humaine du Verbe divin, il s'agit d'une vision face à face : c'est « une image terrible que nous glorifions, rendus capables de le voir face à face » (Stichère des vêpres).

Cela seul rend déjà impossible toute confusion entre cette image et le suaire de Turin, confusion que nous rencontrons parfois jusque dans les milieux orthodoxes. Pareille identification n'est possible que lorsqu'on ne connaît ou ne comprend pas la liturgie de la fête (6). La question de l'authenticité du suaire de Turin en tant que relique ne nous concerne pas ici. Nous n'insistons pas non plus sur l'absurdité, sur le simple plan du sens commun, d'une confusion entre un visage vivant regardant le spectateur les yeux grands ouverts, et celui d'un cadavre ; une confusion entre un suaire immense (4,36 x 1,10 m) avec un petit linge employé pour s'essuyer en se lavant. Cependant on ne peut passer sous silence le fait qu'une telle confusion contredit la liturgie et donc le sens même de l'image. Or cette liturgie ne se borne pas à faire remonter l'image à l'histoire du roi Abgar, elle exprime sa signification pour la prière et la théologie, elle souligne souvent et avec insistance le lien entre cette image et la Transfiguration. « Hier au mont Thabor la lumière de la Divinité inonda les plus grands parmi les apôtres pour confirmer leur foi (...). Aujourd'hui (...) l'image lumineuse resplendit et confirme la foi de tous : C'est là notre Dieu qui s'est fait Homme... » (Stichère ton 4). Mais ce qui est particulièrement souligné ici, c'est la portée immédiate, directe pour nous, fidèles, de cette lumière divine apparue dans le Christ : « Fêtons comme le psalmiste en nous réjouissant spirituellement et en clamant avec David : nous sommes marqués par la lumière de ta face, Seigneur ! » (Stichère aux petites vêpres). Et encore : « Tu nous as laissé la représentation de ton très pur visage pour notre sanctification lorsque tu te préparais déjà aux souffrances volontaires » (Stichère à la litie).

L'Image du Père non faite de main d'homme qu'est le Christ lui-même, image manifestée dans le Corps du Seigneur et devenue par conséquent visible, est un fait dogmatique. C'est pourquoi de quelque façon que nous comprenions l'expression « image non faite de main d'homme », que ce soit l'apparition dans le monde du Christ lui-même, Image du Père, que ce soit une image imprimée miraculeusement par lui-même sur un linge, que ce soit une image fixée dans la matière par des mains humaines - même si la différence est immense, - rien ne change essentiellement. C'est cela que l'Église exprime dans le mégalinaire du jour de la Sainte Face : « Nous te magnifions, Christ, Donateur de vie, et nous vénérons la très glorieuse représentation de ton visage très pur ». Cette glorification ne peut en aucun cas se rapporter à l'empreinte d'un corps mort, mais elle se rapporte à toute image orthodoxe du Christ.

Toute image du Christ contient et montre ce qui est verbalement exprimé par le dogme de Chalcédoine : c'est l'image de la deuxième Personne de la Sainte Trinité qui unit en elle sans séparation et sans confusion les deux natures, divine et humaine. Cela est témoigné dans l'icône par l'inscription de deux noms, celui du Dieu de la révélation vétérotestamentaire : O ÔN (Celui qui est) et celui de l'Homme : Jésus (Sauveur) Christ (Oint). « Dans l'image de Jésus-Christ venu dans la chair nous n'avons pas quelque parcelle de la révélation, ni un de ses aspects parmi d'autres, mais toute la révélation dans son ensemble. C'est dans cette image justement qu'il nous est donné de voir tout à la fois : la manifestation absolue de la Divinité et la manifestation absolue du monde devenu un avec la Divinité. C'est pour cela que l'apôtre nous prescrit d'éprouver tout le reste par cette image du Christ venu dans la chair » (7).

« Dirige nos pas à la lumière de ta face afin que, marchant dans tes commandements, nous soyons jugés dignes de te voir, toi, Lumière inaccessible » (Stichère des matines).

Le Messager orthodoxe, numéro spécial, 
« Théologie de l’icône », No 112, 1989.


NOTES

1. Voir Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée, 7, 18.
2. Voir Vladimir Lossky, « Le Sauveur acheiropoïète » dans Le Sens des icônes, Cerf, 2003.
3. P. Nellas, « Théologie de l'image », Contacts n° 84, 1978, p. 255.
4. Comparons les deux textes :
« Rendez grâces à Dieu qui vous a appelés à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre... (Col 1, 12-16) ».
« Il est digne et juste de te chanter, de te bénir (...) Toi et ton Fils unique et ton Esprit Très Saint ; du néant tu nous as amenés à l'être et, nous qui étions tombés, tu nous as relevés, et tu n'as pas cessé d'agir jusqu'à ce que tu nous aies amenés au ciel et nous aies fait don de ton royaume à venir. Pour cela nous te rendons grâces... » (Canon eucharistique de la Liturgie de s. Jean Chrysostome).
5. Le roi Abgar est vénéré dans l'Église arménienne. Cette église ne connaît pas d'acte officiel de canonisation, mais la vénération d'Abgar a été inscrite dans le nouveau calendrier composé au concile qui a décidé de ne pas accepter celui de Chalcédoine.6. Cette confusion remonte probablement à l'ouvrage de J. Wilson, Le Suaire de Turin, linceul du Christ ? (Paris, 1978) où l'« identité » de l'image non faite de main d'homme (la Sainte Face) avec l'empreinte du corps mort sur le suaire est démontrée à l'aide de toutes sortes de figures géométriques tracées sur le visage du Christ, ou bien encore par des détails tels que la couleur du fond des icônes (souvent ivoire ou jaune clair) qui correspond à la couleur du tissus. Il n'est ni possible, ni utile de noter toutes les erreurs de cet ouvrage ; elles sont trop nombreuses. 
7. E. Troubetskoï, Le sens de la vie, Berlin, 1922, p. 228 (en russe). Souligné par l'auteur.

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“If [the disease of sin] is natural, then it cannot be cured. Thus it would remain always, no matter how hard you worked to rid yourself of it. If you accept this thought, you will lose heart, and say to yourself: this is how it is. For this is that woeful despair, which, once it has been introduced into people, they have given themselves over to lasciviousness, to work all uncleanness (Ephesians 4: 19).

“I shall repeat again: Maintain the conviction that our disorderliness is not natural to us, and do not listen to those who say, ‘It is no use talking about it, because that is just how we are made, and you cannot do anything about it.’ That is not how we are made, and if we undertake to cure ourselves, then we will be able to do something about it.”

(St. Theophan the Recluse)

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Meditation by Mor Ephrem

for the Conversion of Paul

Saul, Saul, why do you persecute me?

He who had conquered His persecutors in the world below, and ruled over the angels in the world above, spoke from above with humble voice.

And He Who while He was upon earth had denounced ten woes against His crucifiers, when He was in heaven, did not denounce even one woe against Saul, His persecutor.

Now, our Lord denounced woe to His crucifiers, that He might teach His disciples not to be dismayed by His murderers.

But our Lord spoke in humility from heaven, that in humility the heads of His church might speak.

And if any one should say, Wherein did our Lord speak humbly with Paul?

For lo! The eyes of Paul were grievously smitten; let him know that it was not from our merciful Lord that this chastisement proceeded, who spoke those words in humility; but from the vehement light that vehemently shone forth there.

And this light did not strike Paul by way of retribution on account of his deeds, but on account of the vehemence of its rays it hurt him, as he also said: When I arose, I could discern nothing for the glory of the light. Acts 22:11 But if that light was glorious, O Paul, how did the glorious light become a blinding light to you yourself?

The light was that which, according to its nature, illuminates above, but contrary to its nature, it shone forth below.

When it illumined above, it was delightful; but when it shone forth below, it was blinding. For the light was both grievous and pleasant.

It was grievous and violent towards the eyes of the flesh; and it was pleasant and light full to those who are fire and spirit.

(Homily on Our Lord 26)

 

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'Obedience is the complete renunciation

of one's own soul, demonstrated, however, by actions. More exactly, it is the death of the senses in a living soul. Obedience is a freely chosen death, a life without cares, danger without fears, unshakable trust in God, no fear of death. It is a voyage without perils, a journey in your sleep. Obedience is the burial of the will and the resurrection of humility. Obedience is to give up one's own judgment but to do it with wise consultation. It is very costly, beginning to die to the will and the senses. To continue dying is hard but not indefinitely so. In the end all aversion stops and absolute peace takes command.'

(St. John Climacus)

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Défendre les enfants trisomiques à l’ONU avec SDD !

« Je ne suis pas un risque, je suis un frère, un fils, un ami »
 
À l’approche de la Journée internationale de la trisomie, le mardi 21 mars 2017, la Fondation Jérôme Lejeune relance la pétition « Stop discriminating down ». Elle organise une grande conférence internationale la veille, le lundi 20 mars à l’ONU à Genève (inscription ci-dessous). Cette édition 2017 sera célébrée en France dans un contexte préoccupant, en raison de la publication imminente d’un décret relatif à un nouveau test de détection prénatale des enfants trisomiques. L’insertion de ce nouveau test dans le dispositif actuel de détection prénatale va aggraver l’eugénisme actuel (explications ici).

 

 

Stop Discriminating Down, la révolte d’une mère aux Pays-Bas

Le projet « Stop Discriminating Down »  a germé fin 2015. Renate Lindeman, maman néerlandaise d’un enfant atteint de trisomie 21, s’oppose alors à l’arrivée d’un nouveau test de dépistage prénatal des enfants trisomiques dans son pays. Elle contacte la Fondation Jérôme Lejeune,  mobilisée pour réveiller  l’opinion, le corps médical, les responsables politiques, les médias, tous aveuglés, obnubilés par le fait d’éviter l’amniocentèse, qui est l’argument de vente des promoteurs du nouveau test.  Avec « Downpride », collectif de parents qu’elle a fondé, consciente que l’enjeu dépasse son pays, elle demande à la Fondation de lancer un mouvement international.
Une vague d’émotion en Grande Bretagne

L’enjeu de la pétition « Stop discriminating down » est la lutte contre la discrimination prénatale sur la base du profil génétique des enfants ciblés. Elle a été lancée mi-janvier 2016, au moment où une vague d’émotion traversait les familles britanniques, quand l’avis d’une agence de santé a encouragé l’arrivée du nouveau test Outre-manche. Sans scrupule mais avec le mérite de la clarté, on a lu sous la plume de certains experts la perspective du terrible « zéro naissance trisomique » brandi de façon surréaliste comme un objectif de santé publique, un gage de performance du système. La fondation retrouvait là ce qu’elle dénonce depuis toujours, à la suite de Jérôme Lejeune : la logique poussée à l’extrême de l’élimination du malade à défaut de la maladie. Cette situation exige un sursaut : il est illusoire de défendre ce qui est présenté comme un choix des couples quand le système est à ce point biaisé, quand la pression des statistiques pèse autant sur les praticiens, quand leur manque de formation est aussi criant et alors que leur rôle prescripteur est aussi puissant. Sans parler de la pression sociale qui condamne les parents qui ne veulent pas éliminer l’enfant, ou de l’influence de l’industrie pharmaceutique aimantée par des perspectives financières ahurissantes. Ainsi Jean-Marie Le Méné explique dans son dernier livre Les premières victimes du transhumanisme (Editions Pierre-Guillaume de Roux, février 2016) : « cette discrimination conduit à l’élimination d’une population sur la base de son génome, elle nous ramène à des heures sombres de l’histoire, alors que nous avons atteint un seuil inédit, dans une quasi absence de dissidence, voire une promotion pseudo humaniste de cet eugénisme assumé. »
Les parents, responsables ?

Ce premier aspect est complété par une discrimination postnatale à l’égard de la population trisomique « survivante ». Comment cette dernière pourrait-elle ne pas se sentir stigmatisée ? Comment favoriser honnêtement son insertion dans la société alors que sa naissance est perçue comme une erreur de diagnostic ou une irresponsabilité des parents ? Rappelons les propos ravageurs de Mme Herremans, membre d’un comité d’éthique belge et militante ADMD qui évoquait sur twitter en janvier 2016 la « terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique ». Comment ne pas voir dans cette course à la performance du dépistage un sabotage schizophrène des efforts d’accueil et d’insertion réalisés depuis 40 ans ? Le paradoxe est d’autant plus révoltant que la qualité et l’espérance de vie des personnes atteintes de trisomie 21 ne cessent de progresser. Or, le cercle vicieux dans lequel la société est sur le point de sombrer n’est pas une fatalité contrairement à ce que revendiquent les partisans d’une techno-science toute puissante.

Le jusqu’au boutisme français

Un échange de la fondation avec un journaliste d’une radio nationale suédoise donne un exemple intéressant de cercle vertueux. En Suède, une interruption médicale de grossesse pour cause de trisomie 21 n’est pas autorisée jusqu’à terme, alors que cela est permis en France. Et plus généralement, le corps médical est davantage sensibilisé à l’accompagnement des parents. Ce journaliste, qui avait enquêté en France et rencontré des praticiens, a été stupéfait par le jusqu’au-boutisme français en matière d’élimination prénatale et pointait du doigt sa conséquence directe : les Français côtoient moins souvent que les Suédois des personnes atteintes de trisomie dans leur entourage et la Suède, de fait, a mis en place davantage de mécanismes d’insertion, ce qui rassure les parents qui attendent un enfant. Il revient aux pouvoirs publics de s’inscrire dans cette démarche positive. Et aux citoyens de le leur demander. La pétition internationale « Stop discriminating down »  veut y contribuer.

Depuis le lancement, le site internet de la pétition a été traduit dans de nombreuses langues grâce aux partenariats tissés avec des associations du monde entier. Votre concours est plus que jamais décisif pour diffuser largement cette pétition et se faire entendre.

Que demande la pétition ?
Stop discriminating down demande au secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, à son Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, Prince Zeid Ra’ad Al Hussein, au Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, M. Nils Muižnieks et au Commissaire européen à la Charte des Droits fondamentaux, M. Frans Timmermans, qu’ils formulent 3 exigences aux gouvernements des Etats :

  • Arrêter de proposer dans le cadre des programmes de santé publique le dépistage pré- natal systématique de la trisomie 21 visant délibérément à la sélection ;
  • Réglementer l’introduction du dépistage génétique prénatal, sur la base des principes définis dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme, dans la Convention d’Oviedo (articles 11 et 12) et dans la Charte européenne des droits fondamentaux de l’Union européenne (articles 2, 3, 21 et 26) ;
  • Permettre l’utilisation des tests génétiques uniquement pour améliorer les soins et le bien- être, et non pour discriminer les personnes en fonction de leurs prédispositions génétiques.

À vous d’agir

1) SIGNEZ dès aujourd’hui la pétition sur www.stopdiscriminatingdown.com/fr et partagez la à vos contacts

2) Participez à la CAMPAGNE DE PHOTOS « Je ne suis pas un risque, je suis un frère, un fils, un ami »
en envoyant une photo de votre enfant atteint de trisomie 21 seul ou entouré à l’adresse suivante contact@stopdiscriminatingdown.com
Quelques consignes pour sélectionner une photo : esthétique/positive/ meilleure qualité possible/grand format (HD).  Nous ne pouvons pas, pour des questions de temps et de coût, retravailler vos photos.

3) Enfin, la veille de la Journée internationale de la trisomie, Stop discriminating down   vous invite à une grande CONFERENCE INTERNATIONALE organisée à l’ONU le lundi 20 mars :

Pour entrer à l’ONU, l’inscription est gratuite mais obligatoire! Inscrivez-vous ici. Pour toute question, contactez-nous : contact@stopdiscriminatingdown.com

La conférence est organisée par :

Traduction simultanée en Français et Anglais

Suivez les informations en temps réel sur Twitter (@SddownP) et Facebook (/stopdiscriminatingdown/)

INVITATION(S):

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http://www.seminaria.fr/L-actualite-des-Peres-de-l-Eglise-Colloque-a-Metz-8-9-mars-2017_a1066.html

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L’image contient peut-être : plein air Du 10 au 17 mai, envolez-vous pour la Syrie !
Riche de ses hommes et issue de civilisations millénaires, la Syrie vous apparaîtra comme un terre d'exception. De la Mosquée des Omeyyades aux gorges de Maaloula, du Krak des Chevaliers à Seydnaya, vous remonterez le temps !
Inscrivez-vous : http://www.odeia.fr/no…/123-syrie-sos-chretiensd-orient.html

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Lent means not just fasting,

and we Orthodox do that. It is a time of preparation for the greatest gift any of us have ever received. while, if not most, will talk and preach about Christ dying on the cross, that is only part of the story. He did, but He also descended into Hell and broke its bonds, and after three days according to His will rose again. And thereby we are saved. So we prepare ourselves for that.

We do it by fasting, by watching not only what goes in our mouth but also what comes out of our mouth. And will let our heart and hands do Christ's work. And we pray a lot. And Orthodox do pay a lot. We pray in church. We pray in our homes. We pray with our families. And we pray with out children. We pray unceasingly. And before anyone wants to joke and comment if that means while we are asleep, yes it does.

We pray a lot here. We are a monastic community and before all least a monastic prays for his salvation and the salvation of the world. And yes that means every one of you. We pray for our friends, but most particularly for our enemies and all those who don't care or like us. And by the way it is not just monastics who do that,it is also what Orthodoxy has aught for everyone to do for the past 2000 years.

So I have posted and told you that we will have services atur small monastic community three times a day seven days a week. And we invite everyone to join us as we raise our voices to Christ in truth and spirit, whether it is one time or many times. Our door is always open.

And our doors will be open for more than these services. Next month we will start a series of Saturday retreats on prayer and preparing for our Saviors Glorious Resurrection. you don't have to be Orthodox to join us. You don't have to be any faith or denomination to join us. I know an Atheist who plans to be with us. And by the way this is not a trick to increase our parish. We never try to convert anyone. You could walk in the door and tell me you want to be Orthodox and all I would say is great, now just keep coming back.

Right now the plan is for these retreats to be on Saturday March 11th, 18th, and 25th, and April 1st. All will be open to all except one which will be only for men. We would hold one just for women if I a many could think I would be listened to. I have some friends that live nearby who are sisters. Maybe one would help us out.

The picture below says why we are doing one for men and want one for women.

Ant suggests or requests are more then welcome. Message us or call the church or just stop by.

(Source:Theodosius Walker. )

 

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But as they sailed He fell asleep. And a windstorm came down on the lake, and they were filling with water, and were in jeopardy. And they came to Him and awoke Him, saying,

-"Master, Master, we are perishing!" 

Then He arose and rebuked the wind and the raging of the water. And they ceased, and there was a calm. But He said to them, "Where is your faith?" 

And they were afraid, and marveled, saying to one another, "Who can this be? For He commands even the winds and water, and they obey Him!" 


(St Luke 8:23-25)

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

(SS Ignatius Aprem II)

Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 9,41-50.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense. 
« Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer
Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. 
[…]
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. 
[…]
Si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, 
là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. 
Chacun sera salé au feu. 
C’est une bonne chose que le sel ; mais s’il cesse d’être du sel, avec quoi allez-vous lui rendre sa saveur ? Ayez du sel en vous-mêmes, et vivez en paix entre vous. » 

 

« Si ta main t'entraîne au péché » : la conversion du cœur

 

On ne peut parvenir au Royaume annoncé par le Christ que par la conversion, la « metanoia », c'est-à-dire par le changement et le renouvellement intime et total de l'homme tout entier, dans ses pensées, ses jugements et sa vie, changement et renouvellement qui s'opèrent en lui à la lumière de la sainteté et de l'amour de Dieu qui nous ont été manifestés et communiqués en plénitude dans le Fils. 

L'invitation du Fils à la « metanoia » nous oblige d'autant plus qu'il ne l'a pas seulement prêchée, mais qu'il s'est offert lui-même en exemple.

Le Christ est en effet le modèle suprême des pénitents. Il a voulu souffrir non pas pour ses péchés, mais pour ceux des autres. 

Lorsqu'il se met devant le Christ, l'homme est éclairé d'une lumière nouvelle, il reconnaît la sainteté de Dieu et la gravité du péché.

Par la parole du Christ, lui est transmis le message qui invite à la conversion et accorde le pardon des péchés.

Ces dons, il les reçoit en plénitude dans le baptême, qui le configure à la Passion, à la mort et à la résurrection du Seigneur.

C'est sous le signe de ce mystère que se place toute la vie à venir du baptisé. 

Tout chrétien doit donc suivre le Maître en renonçant à lui-même, en portant sa croix et en participant aux souffrances du Christ (Mt 16,24).

Ainsi, transfiguré en image de sa mort, il devient capable de méditer la gloire de la résurrection.

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 16:36

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But love your enemies, do good, and lend, hoping for nothing in return; and your reward will be great, and you will be sons of the Most High. For He is kind to the unthankful and evil. Therefore be merciful, just as your Father also is merciful. 

"Judge not, and you shall not be judged. Condemn not, and you shall not be condemned. Forgive, and you will be forgiven. Give, and it will be given to you: good measure, pressed down, shaken together, and running over will be put into your bosom. For with the same measure that you use, it will be measured back to you." 

Luke 6:35-38

_______

'If it is not easy to find anyone conforming to God's will who has not been put to the test, we ought to thank God for everything that happens to us.'

St. Mark the Ascetic

Chers amis.Aloho m'barekh

Nous étions à Lourdes où nous portions toutes les intentions des fidèles qui, habituellement se confient au prières de notre Monastère Syro - Orthodoxe Francophone de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde.

Nous nous sommes souvenus particulièrement des Bernadettes et Marie-Bernadettes.

Nous faisions hier soir étape à Jauldes et rentrions au Monastère aujourd'hui pour y célébrer, ce 21, la mémoire de Saint Eustathe d'Antioche

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et bien sûr, demain, la Fête de l'établissement de l'Eglise par Saint Pierre à Antioche, ce lieu où, pour la première fois, les disciples du Christ, "du Nazaréen", furent désignés du titre de "Chrétiens" .

Selon la tradition Ecclésiastique, l'Eglise d'Antioche est la deuxième église établie dans la chrétienté après Jérusalem, et  son apostolicité est bien documentée.

Dans son chronicon, l'historien de l'Église Eusèbe de Césarée nous explique que Saint Pierre Apôtre a créa  un évêché à Antioche dont il devint le premier évêque. Il nous dit aussi que St Pierre était secondé par Evodius (Saint Evode).

Résultat de recherche d'images pour "Icône de St Pierre d'Antioche"

Dans un autre travail historique, son "Historia ecclesiastica", Eusèbe nous dit que "Ignace l'illuminateur", fut le successeur de Pierre à ce Siège épiscopale  d' Antioche" .

Au milieu du 5 ème siècle, l'évêque d' Antioche, et ses homologues d'Alexandrie, de Byzance et de Rome, furent désignés comme "Patriarches".

Les Patriarche Syriaques Orthodoxes Syriaque se faisaient connaître sous leurs propres noms ; cependant, depuis 1293, les patriarches d'Antioche adoptèrent toujours le  nom d'Ignace en mémoire de St Ignance d'Antioche dit "l'Illuminateur", telle est la coutume jusqu'à nos jours. 

L'actuel Patriarche de l'Eglise d'Antioche et de Tout l'Orient, Sa Sainteté Ignace Aphrem II, est  le 123 ème  patriarche du Siège de Pierre à Antioche. Prions pour lui ! 

Bonne journée à tous. Union de prières ! Aloho m'barekh ( Dieu vous bénisse ) !
+ Mor Philipose-Mariam

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 11,19-33.12,1-9.

Frères, vous supportez si bien les fous, vous qui êtes des hommes sensés ! 
Vous supportez bien qu'on vous asservisse, qu'on vous dévore, qu'on vous pille, qu'on vous traite avec arrogance, qu'on vous frappe au visage. 
Je le dis à ma honte, nous avons été bien faibles ! Cependant, de quoi que ce soit qu'on ose se vanter, — je parle en insensé, moi aussi je l'ose. 
Sont-ils Hébreux ? Mois aussi, je le suis. Sont-ils Israélites ? Moi aussi. Sont-ils de la postérité d'Abraham ? Moi aussi. 
Sont-ils ministres du Christ ? — Ah ! je vais parler en homme hors de sens : — je le suis plus qu'eux : bien plus qu'eux par les travaux, biens plus par les coups, infiniment plus par les emprisonnements ; souvent j'ai vu de près la mort ; 
cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups de fouet moins un ; 
trois fois, j'ai été battu de verges ; une fois j'ai été lapidé ; trois fois j'ai fait naufrage ; j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme. 
Et mes voyages sans nombre, les périls sur les fleuves, les périls de la part des brigands, les périls de la part de ceux de ma nation, les périls de la part des Gentils, les périls dans les villes, les périls dans les déserts, les périls sur la mer, les périls de la part des faux frères, 
les labeurs et les peines, les nombreuses veilles, la faim, la soif, les jeûnes multipliés, le froid, la nudité ! 
Et sans parler de tant d'autres choses, rappellerai-je mes soucis de chaque jour, la sollicitude de toutes les Eglises ? 
Qui est faible que je ne sois faible aussi ? Qui vient à tomber sans qu'un feu me dévore ? 
S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai. 
Dieu, qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point. 
A Damas, l'ethnarque du roi Arétas faisait garder la ville pour se saisir de moi ; 
mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai ainsi de ses mains. 
Faut-il se glorifier ? Cela n'est pas utile ; j'en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur. 
Je connais un homme dans le Christ qui, il y a quatorze ans, fut ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps, je ne sais ; si ce fut hors de son corps, je ne sais : Dieu le sait).
Et je sais que cet homme, si ce fut dans son corps ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait,
fut enlevé dans le paradis, et qu'il a entendu des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de révéler. 
C'est pour cet homme-là que je me glorifierai ; mais pour ce qui est de ma personne, je ne me ferai gloire que de mes faiblesses. 
Certes, si je voulais me glorifier, je ne serais pas un insensé, car je dirais la vérité ; mais je m'en abstiens afin que personne ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'il voit en moi ou à ce qu'il entend de moi. 
Et de crainte que l'excellence de ces révélations ne vînt à m'enfler d'orgueil, il m'a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je m'enorgueillisse point.
A son sujet, trois fois j'ai prié le Seigneur de l'écarter de moi, 
et il m'a dit : " Ma grâce te suffit, car c'est dans la faiblesse que ma puissance se montre tout entière. " Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 8,4-15.

En ce temps-là, comme une foule nombreuse se rassemblait, et que de toutes les villes on venait à Jésus, il dit en parabole : 
" Le semeur sortit pour semer sa semence ; et, pendant qu'il semait, du grain tomba le long du chemin ; il fut foulé aux pieds, et les oiseaux du ciel le mangèrent.
D'autre tomba sur de la pierre, et, après avoir poussé, se dessécha, parce qu'il n'avait pas d'humidité. 
D'autre tomba dans les épines, et les épines poussant avec, l'étouffèrent. 
D'autre tomba dans la bonne terre, et, après avoir poussé, donna du fruit au centuple. " Parlant ainsi, il clamait : " Qui a des oreilles pour entendre, entende ! " 
Ses disciples lui demandèrent ce que signifiait cette parabole : 
" A vous, leur dit-il, il a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, c'est en paraboles, pour que regardant ils ne voient point, et qu'écoutant ils ne comprennent point.
Voici ce que signifie la parabole : La semence, c'est la parole de Dieu. 
Ceux qui sont le long du chemin sont ceux qui ont entendu ; ensuite le diable vient, et il enlève la parole de leur cœur, de peur qu'ils ne croient et ne se sauvent. 
Ceux qui sont sur de la pierre sont ceux qui, en entendant la parole, l'accueillent avec joie ; mais ils n'ont point de racine : ils croient pour un temps, et ils se retirent à l'heure de l'épreuve. 
Ce qui est tombé dans les épines, ce sont ceux qui ont entendu, mais vont et se laissent étouffer par les sollicitudes, les richesses et les plaisirs de la vie, et ils n'arrivent point à maturité. 
Ce qui est tombé dans la bonne terre, ce sont ceux qui, après avoir entendu la parole avec un cœur noble et bon, la gardent et portent du fruit grâce à la constance. 

 

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Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Sermon n° 44 sur St Matthieu ; PG 57, 467 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 140) 

 

« Celui qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende »

 

Si la semence sèche, ce n'est pas à cause de la chaleur. Jésus n'a pas dit qu'elle a séché à cause de la chaleur, mais « faute de racine ».

Si la parole est étouffée, cela ne vient pas des épines, mais de ceux qui les ont laissé pousser en liberté.

Avec de la volonté, tu peux les empêcher de pousser, tu peux faire de la richesse un usage convenable.

C'est pour cela que le Sauveur parle non du « monde » mais du « souci du monde », non de « la richesse » mais de la « séduction de la richesse ».

N'accusons donc pas les choses elles-mêmes, mais la corruption de notre conscience. 

Ce n'est pas le cultivateur, tu le vois, ce n'est pas la semence, c'est la terre où elle est reçue qui explique tout, c'est-à-dire les dispositions de notre cœur.

Là aussi la bonté de Dieu pour l'homme est immense, puisque, loin d'exiger une même mesure de vertu, il accueille les premiers, ne repousse pas les seconds et donne une place aux troisièmes. 

Il faut donc d'abord écouter la Parole avec attention, puis la garder fidèlement en mémoire, puis être plein de courage, puis mépriser la richesse et se délivrer de l'amour de tous les biens du monde.

Si Jésus met l'attention pour la Parole au premier rang et avant toutes les autres conditions, c'est qu'elle est la condition nécessaire.

« Comment croire sans d'abord l'entendre ? »

(Rm 10,14)

Et nous aussi, si nous ne faisons pas attention à ce qui nous est dit, nous ne connaîtrons pas les devoirs à remplir.

Après seulement viennent le courage et le mépris des biens du monde.

Pour mettre à profit ces leçons, fortifions-nous de toute façon : soyons attentifs à la Parole, poussons profondément nos racines et débarrassons-nous de tout le souci du monde.

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« Dieu ne nous jugera pas sur la Psalmodie, ni pour avoir négligé la prière, mais parce qu’en les abandonnant, nous avons ouvert notre porte aux démons. »

(Saint Isaac le Syrien)

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SAINT(S) DU JOUR:

Le 21:

Saint Timothée du monastère des Symboles et Saint Eustathe, archevêque d'Antioche.

Que vie lui soit donnée ou, joie ultime, ôtée, 
de prodigieux miracles pare Timothée 
celui qui est le Dieu des vivants et des morts. 
On a mis au tombeau, le vingt et un, son corps. 
Ce même jour, mémoire de notre Père dans les saints Eustathe, patriarche d'Antioche la grande. 
Eustathe, bon pasteur et glaive à deux tranchants 
pourfendant l'hérésie, soit l'objet de nos chants! 
Par les prières de tes Saints, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Tropaire, t. 4

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

Cathisme, t. 4

Tu as gardé la virginité de ton corps * et t'es montré fidèle au Créateur, * vénérable Père Eustathe, c'est pourquoi * en compagnie des Vierge sages tu jubiles à présent; * et tu exultes, pour ta foi, * avec les Pères vénérables, les Moines saints; * et tu es une source d'où jaillissent les miracles pour nous.

Kondakion, t. 4

Comme un astre aux mille feux * qui s'est levé de l'Orient, * tu as fait resplendir * dans les cœurs des croyants * la vertu de tes miracles, bienheureux Père Timothée.

Vie de Saint Timothée du monastère des Symboles

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Ayant revêtu le saint Habit angélique depuis sa jeunesse, saint Timothée mena la vie ascétique dans le monastère semi-érémitique des Symboles, au Mont Olympe de Bithynie, qui avait été fondé par saint Théoctiste, et où avait vécu saint Platon avant de devenir higoumène du monastère voisin du Saccoudion [4 avr.]. Ayant mortifié tous les élans de la chair par une longue et sévère ascèse et ayant reçu de Dieu en échange la grâce de l’impassibilité, il avait imprimé en son cœur, par la prière, l’image de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi il put témoigner avec assurance, face aux persécuteurs, du bien-fondé de la vénération des saintes icônes. Le Saint-Esprit avait fait sa demeure en lui et répandait, par son intermédiaire, guérisons, consolations spirituelles et divine charité : les fruits de la grâce qui rendirent son nom éternel dans l’assemblée des Élus. Il trouva le repos probablement vers l’an 795.

Vie de Saint Eustathe, archevêque d'Antioche.

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Originaire de Side, en Pamphylie, Saint Eustathe fut d'abord consacré Evêque de Bérée (Alep), en Syrie, puis il fut transféré à Antioche la Grande, comme successeur de Saint Philogone1 , en 324.

L'année suivante, au Concile OEcuménique de Nicée, il prit une part active dans la condamnation de l'hérésie arienne et confessa fermement, avec les autres Pères, que Notre Seigneur Jésus-Christ est vraiment Dieu par nature, comme le Père et le Saint-Esprit.

Par la suite, il continua de confirmer la foi et fut considéré comme le chef des Orthodoxes, ce qui provoqua la haine tenace et les attaques passionnées des hérétiques Eusèbe de Nicomédie, Théognis de Nicée et Eusèbe de Césarée. Vers 330 (ou 326), ils réunirent un concile à Antioche, dans le but de déposer Saint Eustathe.

Pour parvenir à leur fin, ils ne reculèrent devant aucune perfidie et, non contents de l'accuser d'hérésie, de perturber l'ordre public et d'avoir fait affront à la reine-mère Sainte Hélène, ils offrirent une somme d'argent importante à une femme de mauvaise vie, qui présenta son nouveau-né à l'assemblée en accusant l'Evêque d'en être le père.

La déposition du Saint, prononcée à la hâte par ce conciliabule des ouvriers d'iniquité, fut communiquée à l'empereur Constantin, qui envoya Eustathe en exil à Trajanopolis, en Thrace, où il mourut peu d'années après.

On raconte que la femme qui avait accusé le Saint fut frappée à ce moment d'une grave maladie et qu'elle confessa avoir agi sous la pression des évêques ariens.

La déposition de Saint Eustathe fut l'occasion du schisme qui divisa pendant de longues années l'Eglise d'Antioche, jusqu'en 4142.
Bien qu'il eût été célébré par Saint Jean Chrysostome comme un Martyr, ses Reliques ne furent ramenées à Antioche qu'en 482. Le peuple en liesse vint alors à sa rencontre, avec encens et luminaires, et l'escorta pour faire son entrée triomphale dans sa cité qui retrouva ainsi son unité dans la Foi et dans la commune vénération de ce champion de l'Orthodoxie.

1. Cf. sa mémoire au 20 décembre.

(Le Synaxaire, Vie des Saints de l'Eglise orthodoxe par le Hiéromoine Macaire de Simonos Pétra)

 

______________________

Ste Irène
vierge

(✝ 379)

 

E

lle était la soeur du Pape saint Damase qui écrivit pour elle son livre sur la Virginité. Il composa pour elle son épitaphe pleine de la tendresse d'un frère : "Chez elle la vertu avait devancé les années. Je souffre de perdre en toi le charme de ma vie."

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St Gondelbert
Évêque de Sens

(† 679)

 

A

près la mort de Clovis II († 657), il quitta son siège, vint au diocèse de Toul, et s’y retira en un lieu fort désert, situé vers la source de la rivière de Meurthe. Là, secondé par les libéralités de Childéric II († 675), il bâtit une abbaye qu’il nomma Senones du nom de la ville dont il avait été évêque, et qui se dit en latin Senonœ. La tradition veut que, dans la suite, il ait quitté cette abbaye pour se retirer à Moyenvic, près du tombeau des Sts Pient, Agent et Colombe, où il mourut et où l’on croit qu’il est enterré.

Le 21:

Fête de l'établissement de l'Eglise par Saint Pierre à Antioche,

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ce lieu où, pour la première fois, les disciples du Christ, "du Nazaréen", furent désignés du titre de "Chrétiens" .

Selon la tradition Ecclésiastique, l'Eglise d'Antioche est la deuxième église établie dans la chrétienté après Jérusalem, et  son apostolicité est bien documentée.

Dans son chronicon, l'historien de l'Église Eusèbe de Césarée nous explique que Saint Pierre Apôtre a créa  un évêché à Antioche dont il devint le premier évêque. Il nous dit aussi que St Pierre était secondé par Evodius (Saint Evode).

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Dans un autre travail historique, son "Historia ecclesiastica", Eusèbe nous dit que "Ignace l'illuminateur", fut le successeur de Pierre à ce Siège épiscopale  d' Antioche" .

Au milieu du 5 ème siècle, l'évêque d' Antioche, et ses homologues d'Alexandrie, de Byzance et de Rome, furent désignés comme "Patriarches".

Les Patriarche Syriaques Orthodoxes Syriaque se faisaient connaître sous leurs propres noms ; cependant, depuis 1293, les patriarches d'Antioche adoptèrent toujours le  nom d'Ignace en mémoire de St Ignance d'Antioche dit "l'Illuminateur", telle est la coutume jusqu'à nos jours. 

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Qu’ils nous donnent leur puissant amour 

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Approchons-nous de saint Joseph, de la Vierge Marie et de l’Enfant Jésus, dans la grisaille de la vie ordinaire.

Demandons-leur simplement, humblement et ardemment, de nous faire comprendre le sens de cette épreuve ; demandons-leur de nous la faire accepter, afin que nous marchions sur leurs traces, que nous soyons fidèles comme ils l’ont été.

Qu’ils nous donnent leur foi, qu’ils nous donnent leur humble et puissant amour, afin que nous puissions réaliser comme ils l’ont réalisé, le projet du Seigneur sur chacun de nous, pour la gloire de Dieu, pour notre sanctification personnelle et pour le bien des âmes et de l’Eglise.

Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Auprès de Marie et Joseph, la sanctification de la vie quotidienne  

Bienheureux Père Marie Eugène

Dans  La Vierge Marie toute Mère, Editions du Carmel, page 107

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

______________

 

 

 

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Par Saint Irénée de Lyon

(v. 130-v. 208), évêque, théologien et martyr 
Contre les hérésies, IV, 38, 1-2
 

 

« Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille »

 

Dieu n'aurait-il pas pu faire l'homme parfait dès le commencement ?

Pour Dieu, qui est depuis toujours identique à Lui-même et qui est incréé, tout est possible.

Mais les êtres créés, parce que leur existence a commencé après la sienne, sont nécessairement inférieurs à Celui qui les a faits...

Créés, ils ne sont donc pas parfaits ; venant d'être mis au monde, ils sont de petits enfants, et comme des petits enfants, ils ne sont ni accoutumés ni exercés à la conduite parfaite...

Dieu donc pouvait donner dès le commencement la perfection à l'homme ; mais l'homme était incapable de la recevoir, car il n'était qu'un petit enfant. 

Et c'est pourquoi notre Seigneur, dans les derniers temps, lorsqu'il a récapitulé en lui toutes choses (Ep 1,10), est venu à nous, non pas selon sa puissance, mais tel que nous étions capables de le voir.

Il aurait pu, en effet, venir à nous dans sa gloire inexprimable, mais nous n'étions pas encore capables de porter la grandeur de sa gloire...

Le Verbe de Dieu, alors qu'il était parfait, s'est fait petit enfant avec l'homme, non pour lui-même, mais à cause de l'état d'enfance où était l'homme.

 

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L’ÉGLISE CONTRE LE PROGRÈS ?
L’idée de progrès –

Elle est essentiellement juive et chrétienne. La vision biblique de l’Histoire est, non une vision cyclique et répétitive, mais une vision vectorielle (le Christ Alpha et Oméga) du temps orienté vers un accomplissement. Elle permet aux peuples d’accéder à la liberté politique. La foi dans un progrès continuel de l’être humain en union à Dieu jusqu’à la perfection en Dieu est la base même de la pensée et de la foi bibliques – un progrès qui dépasse les limites de ce monde matériel et qui a sa finalité dans le Royaume.

Révolution de la personne

Un facteur essentiel de progrès apporté par l’Église est la promotion de la personne humaine. Encore voilée dans l’Écriture, cette valeur de l’être humain a été mise en lumière par l’Incarnation de Dieu le Verbe, manifestation du caractère personnel de la Divinité et de l’image personnelle en l’être humain. Dès la première Église, il a été affirmé que l’enfant est une personne, que la femme, à l’exemple de la féminité autonome et personnelle de la Mère de Dieu, est une personne à l’égal de l’homme (saint Basile). Le Christ a donné l’exemple et la capacité d’une virilité transfigurée par l’amour sacrificiel. La vision de l’être humain qui découle de la révélation chrétienne portée par l’Église est révolutionnaire. Le caractère personnel de tout homme, pris en considération sur la base de l’enseignement évangélique, est à l’origine d’un immense progrès séculaire.

Le progrès social

Nombreux sont les saints (Germain de Paris, par exemple) qui ont pris en charge les condamnés et ont dénoncé la torture. Avec l’amour pour les ennemis, le pardon, nouveauté radicale introduite par le Christ et son Église dans l’Histoire universelle, marque un progrès immense dans les relations entre les hommes, par le dépassement de la loi. Dans le domaine social et hospitalier et scolaire, comment évaluer le rôle des monastères dès les premiers siècles et tout au long de l’histoire des pays évangélisés (saint Basile, saint Martin, Vincent de Paul, Mère Térésa, etc.) ? Que la société ait pris en charge ces formes de service en les laïcisant pour une société fraternelle ne doit pas occulter leur origine.

La culture

L’Église, nourrie par le judaïsme et l’hellénisme, a suscité une immense créativité culturelle dans tous les pays où les chrétiens ont vécu, un progrès immense dans le domaine des arts et des sciences. Dès les siècles anciens, les grandes synthèses cosmologiques sont l’œuvre de théologiens chrétiens, comme saint Maxime le Confesseur au 7ème siècle. Plus proche de nous, Pascal est un grand chrétien et un grand savant ; Einstein est le produit même de la pensée juive… La société civile a sécularisé l’idée de progrès : pourtant c’est le grand Facteur de progrès, l’Esprit saint, donné à l’Église, et, par elle, au monde, qui a inspiré aux chercheurs et aux créateurs tout ce qui est vrai, beau et bon pour l’être humain.

Les adversaires du progrès

Ils veulent éradiquer de la civilisation la chrétienté et toute référence biblique, forme extrême d’anti christianisme et d’anti judaïsme : mais, la négation de l’altérité sexuelle, la manipulation de l’embryon et l’euthanasie ne fondent pas un progrès. Une civilisation déchristianisée est capable de bien pire qu’un monde pré chrétien. Quand on aura rompu avec la source même du progrès humain, il faut s’attendre à une barbarie sans précédent et à la déshumanisation de l’homme…

Invoquer contre l’Église les perversions du christianisme (fautes des chrétiens nominaux, trahison de l’Évangile qui remet le Christ en croix) est aussi mal venu que d’utiliser l’horreur d’Hiroshima pour diaboliser la Science. La perversion du bien ne prouve rien contre le bien. Les chrétiens n’ont pas peur d’affirmer que la communauté biblique est au service du progrès de tout ce qui est bon pour l’homme et pour la création. Mais, ce n’est pas n’importe lequel (consumérisme, caprice, jouissance et satisfaction effrénées de toutes les convoitises…) : c’est le progrès indéfini de l’être humain à l’image de Dieu ; il culmine dans l’Homme parfait qui est le Christ et auquel s’assimilent les saints, dévoués au prochain, les grands bienfaiteurs de l’humanité. Devant les propositions de notre temps, l’Église est porteuse du charisme du discernement.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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A pride moment for the Malankara Orthodox Syrian Church when we Bless & Dedicate this Historic Monument and revered Pilgrim Centre Mattancherry St. George Orthodox Church- Koonankurishu Pally on the 24th & 25th February 2017.

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This endeavour could be fulfilled only with the generosity and whole-hearted support of all those who pride themselves to be part of Malankara Orthodox Christian Tradition.

Wishes to Fr. Benjamin Thomas, Mr. John Samuel and all the well wishers whose efforts and support have made this dream a reality.

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Les révélations des manuscrits de la mer Morte
 

LE SECRET DES MANUSCRITS DE LA MER MORTE 
Bibliothèque nationale de France


Les manuscrits de Qumrân !

Ils ont fait couler beaucoup d’encre et provoqué tant de débats, depuis leur découverte en 1947. On ne peut pourtant résumer Qumrân à la belle histoire de sa découverte – un jeune bédouin à la recherche d’une chèvre tombe sur une grotte dans les falaises calcaires du Wadi Qumrân, au nord-ouest de la mer Morte (à l’époque en Jordanie).

On ne peut non plus réduire Qumrân aux querelles d’experts et aux déclarations passionnelles qu’ont provoquées les découvertes archéologiques à Khirbet Qumrân et leurs diverses interprétations, religieuses ou profanes, esséniennes ou non esséniennes. Car ce que révèlent d’abord et avant tout ces manuscrits de la mer Morte, c’est l’origine de l’Ancien Testament.

Parmi les 275 cavités fouillées à Qumrân, 11 grottes contenaient des manuscrits en hébreu et en araméen ; une vingtaine d’autres contenaient des objets contemporains du site. Certains rouleaux, enveloppés de tissu et conservés dans des jarres en terre cuite, étaient en bon état et n’ont guère présenté de difficultés d’identification. Dans d’autres cavités, au contraire, on ne trouva que des fragments de parchemins qu’il fallut d’abord classer, répertorier et photographier avant de pouvoir les publier.

 

«On dispose désormais de l’essentiel»

Pendant plus de soixante années, un énorme travail d’édition – entravé par les conflits politiques dans la région – a été mené par un comité international. Depuis 1991, ce comité d’une quarantaine de chercheurs est présidé par l’Israélien Emmanuel Tov (Université hébraïque de Jérusalem), aux côtés de l’Américain Eugene Ulrich (Université Notre-Dame en Pennsylvanie) et du Français Émile Puech (École biblique et archéologique française de Jérusalem, ou Ebaf).
 
 
Les révélations des manuscrits de la mer Morte
Les révélations des manuscrits de la mer Morte

Fragments du Rouleau du Temple, IIme siècle av. J.-C. (Photos : Musée d'Israël, Jerusalem).

Aujourd’hui, quelque 900 manuscrits ont été publiés en 40 volumes, et une traduction en français est disponible (1). « On dispose désormais de l’essentiel, même si quelques fragments peuvent peut-être encore se trouver dans des collections privées », estime Katell Berthelot, brillante spécialiste du judaïsme antique qui codirige la publication bilingue de la bibliothèque de Qumrân. Parmi ces 900 manuscrits, on trouve trois grands types d’écrits.

Les révélations des manuscrits de la mer Morte

Une vingtaine de rouleaux d’Isaïe a été retrouvée

D’abord des textes bibliques, avec tous les livres de l’Ancien Testament (sauf celui d’Esther), notamment une quarantaine d’exemplaires de psautiers (mais aucun complet). L’ordre des psaumes n’était pas le même qu’aujourd’hui et, de plus, on en trouvait parfois 152 ou 153 – au lieu de 150.

« Émotionnellement, c’est extraordinaire de se dire que certains de ces textes ont pu passer entre les mains de Jésus, Pierre ou Paul », poursuit Katell Berthelot. On trouve également tous les prophètes connus aujourd’hui, avec cependant une prépondérance du grand prophète Isaïe. Une vingtaine de rouleaux d’Isaïe a été retrouvée, notamment deux rouleaux, longs de plus de sept mètres, que l’on peut admirer au Musée du Livre, à Jérusalem.

Ces rouleaux d’Isaïe ont un aspect « rafistolé » – selon l’expression de Laurent Hericher, conservateur en chef à la BNF –, avec des ratures ou des rattrapages d’oublis dans les marges.

Les révélations des manuscrits de la mer Morte

Psaumes, Isaïe et Deutéronome : le « kit de base »

Enfin, toujours parmi les textes bibliques retrouvés à Qumrân, le Pentateuque (Torah) est très représenté, avec en particulier une trentaine d’exemplaires du Deutéronome (livre à caractère juridique), dans une forme assez proche de celle que l’on connaît.

Les révélations des manuscrits de la mer Morte

Fac-similé du Rouleau d’Isaïe : (Photo : Michael Falter/www.facsimile-editions.com).


On peut donc penser que les Psaumes, Isaïe et le Deutéronome – tel un « kit de base », selon l’expression de Michael Langlois, jeune philologue franco-américain de l’université de Strasbourg – étaient les trois livres bibliques les plus lus à Qumrân, et sans doute aussi dans toutes les synagogues de l’époque. Or ce sont ces trois livres de l’Ancien Testament qui sont le plus souvent cités dans les Évangiles et dans les Lettres de Paul.

Différents textes propres à la communauté

Par ailleurs, ces textes bibliques qumrâniens présentent certaines différences avec les plus anciennes versions hébraïques connues jusque-là, appelées « massorétiques » – du nom des savants massorètes qui ont vocalisé la Torah aux IXe-Xe siècles.

Autre grand type d’écrits des rives de la mer Morte : les textes parabibliques, dits « apocryphes ». On a notamment découvert le Livre d’Hénoch, une grande apocalypse juive qui n’était connue que dans des versions éthiopienne et grecque.

Enfin, derniers types d’écrits : ceux propres à la communauté de Qumrân, dits « sectaires ». Parmi ces écrits communautaires, on range divers commentaires des livres bibliques ainsi qu’un « rouleau du Temple » – dont on ne sait toujours pas à quel usage il était destiné. Mais surtout, on y classe cinq exemplaires de la Règle de la communauté (longtemps appelée Manuel de discipline) dont certains termes posent bien des questions.

«Aujourd’hui, on réévalue à la baisse le nombre de textes communautaires»

Ainsi, le « maître de justice » (dirigeant la communauté) est décrit comme devant être « mis à mort » avec des « blessures » et des « transpercements ». Ce qui a fait dire à Robert Eisenman, professeur de religions proche-orientales à l’université de Long Beach (Californie) dans les années 1990, que les esséniens attendaient un Messie qui devait souffrir et mourir – sans affirmer pour autant que ce « maître de justice » pourrait être le Christ.

Le terme de « fils de Sadoq » a également interrogé : il apparaissait déjà dans le Document de Damas (découvert au Caire au début du XXe siècle) qui fait allusion à des juifs qui, ne supportant plus la corruption sacerdotale (à l’époque, seul un descendant de Sadoq pouvait être grand prêtre à Jérusalem), partent au désert en direction de Damas.

« Aujourd’hui, on réévalue à la baisse le nombre des textes initialement considérés comme communautaires », conclut Katell Berthelot en souhaitant que les chercheurs, qui disposent maintenant de l’ensemble des manuscrits, « réexaminent les théories à la lumière de l’ensemble ».

Actuellement des recherches portent sur le système calendaire, ainsi que sur les textes liturgiques et de sagesse. Car comme le dit Michael Langlois, autre représentant de cette nouvelle génération de qumrânologues francophones, « ce qui paraissait clair hier ne l’est plus du tout aujourd’hui ».

Claire LESEGRETAIN
 

(1) 
La Bibliothèque de Qumrân, volume 1 : Torah-Genèse , sous la direction de Katell Berthelot, Thierry Legrand et André Paul, avec le texte original (hébreu ou araméen) et la traduction française (Cerf, 2007, 590 p., 89 €). Le volume 2 (Exode-Lévitique-Nombres) est attendu pour octobre 2010.

 

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Ouvriers  de la dernière heure…           

(1/2)

"Le royaume des Cieux est semblable à un homme qui sortit pour engager des ouvriers pour sa vigne".

Vous êtes, ô mon Dieu, le Souverain du royaume des cieux. Les paraboles qui en parlent mettent en relief les aspects sous lesquels nous pouvons vous adorer. C'est votre bonté surtout que nous admirerons en ces méditations :

1° Le Père de famille.

- Cet homme qui possède une propriété où il veut employer des ouvriers, c'est Dieu. Sa création est le domaine où les anges et les hommes ont une tâche à remplir. Pourquoi l'a-t-il organisée, réalisée comme elle est, avec d'immenses richesses à exploiter ?

Nous pouvons nous poser la question, car rien  ne  lui manque en son éternité, il se suffit éternellement, infiniment à lui-même. Simple, et cependant sublime, est la réponse que nous fournit l'adage scolastique : « L'œuvre suit l’être » « Dieu est amour» (Jean., 4, 16), il crée donc par amour. Subsiste un grand mystère, mais la lumière est certaine et sûre ; seul l'amour explique la création, et dans son point pouvant agir que pour lui, c'est pour l'amour qu'il a créé; cet amour est la cause première et la cause finale de tout.

Envisagé sous cet angle, le monde nous paraît dans un magnifique horizon et donne à nos vues une élévation, une largeur qui influeront sur nos intentions et sur nos actes. Compris dans l'économie générale de cette création, entraînés dans l'immense mouvement des êtres, nous devons éliminer tout ce qui relèverait du banal ou du vulgaire, et nous tenir toujours très haut.

O mon Dieu, je me .sens à la fois et bien petit et bien, grand dans ce vaste univers. Afin que je m'y tienne à ma place, faites que je ne vous y perde jamais de vue, et que j'entende un perpétuel Sursum corda retentir à l'oreille de mon âme.

2° Les ouvriers.

- C'est nous. Dieu a voulu nous associer à son œuvre ; tout homme est son collaborateur. « Nous sommes les adjuvants de Dieu. » (I Cor., 3, 9). En quoi apparaît une merveilleuse condescendance. Remar­quons, en effet, que les richesses créées doivent être exploitées pour être richesses. La terre est féconde, le soleil et la rosée en développent les germes, mais il faut que l'homme la travaille. Laissée à elle-même, ou elle produira une folle et inutile germination, ou elle demeurera stérile ; l'industrie humaine intervient pour l'utiliser. Ainsi en est-il en tout ordre d'idées.

Le vrai, le beau, le bien sont des produits d'activités, des résultats d'efforts. Riches terres, que notre  intelligence et notre volonté ;  le Créateur ne fera pas  de la première un foyer de lumière, de la seconde un centre d'énergie, si nous ne nous en mêlons pas. On ne se laisse pas vivre, on vit, c'est-à-dire qu'on coopère à l'action de Dieu. Même dans le paradis terrestre, il en devait être ainsi. Adam y avait été mis « pour qu'il le travaille et le conservât. » (Gen., 2, 15). Ainsi donc, tout être intelli­gent est un ouvrier du Seigneur, chargé, selon le plan providentiel tracé, d'utiliser les autres êtres par la raison et par la foi.

De nouveau, ô mon Dieu, je me sens petit et grand ; petit en me mesurant à l'œuvre à accomplir, grand, en me voyant, dans cette œuvre qui est la vôtre, associé à vous-même.

Que je vous sois docile afin de vous être utile ouvrier pour travailler sa vigne.

Isaïe a écrit : « La vigne du Seigneur c'est la maison d'Israël ».  Ainsi nous invite-t-il à regarder le monde des âmes comme la vigne où le Maître envoie ses ouvriers.

1° Travail à accomplir. 

- Le labeur des âmes c'est d'atteindre leur fin. Engendrées à la vie surnaturelle, elles doivent travailler à son développement, la conduire à sa perfection selon les desseins du Créateur. Vivre pour sa gloire, la réaliser par notre sanctification, voilà l'œuvre proposée, l'œuvre nécessaire. Car, ne l'oublions pas, Dieu ne veut, ne peut vouloir en tout ce qu'il fait, que sa gloire. Il écrase tout ce qui s'y opposerait ; l'enfer s'explique par son nécessaire et adorable absolutisme. Il a pris soin d'instruire largement et lumineusement son peuple sur ce point si important : « Si tu obéis exactement à la voix de ton Dieu... il s’élèvera au-dessus de toutes les nations de la terre... Tu seras béni dans la ville et dans les champs... ». (Deut., 28, 1). Par son prophète il souligne le but de ses dons : « Tout homme qui invoque mon nom. Je l'ai créé, formé, façonné pour ma gloire. » (Isai., 43, 7). Il ne supportera pas les contradictions, il répète à plusieurs reprises : « Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. »  M., 42, 8).

Notre  tâche  est  donc  ainsi  bien  tracée,  et  donnant son extension à la recommandation de saint Paul, « faites tout pour la gloire de Dieu » (I Cor., 10, 81), nous concluons que préoccupations, occupations, tout en nous doit  converger vers ce point.  Et ce n'est pas banal, si  nombreux et absorbants peuvent être nos autres motifs l'activité.

O  mon  Dieu,   gardez-moi  sur  cette   ligne  de  justice, Jésus disait : « J'honore mon Père... Pour moi je ne cherche ma  gloire » (Jean.,  8,   49) ;  ne  permettez  pas   que  exposé à me replier sur moi-même, je fasse autrement que lui.

2° Comment l'accomplir ?

- II s'agit de la gloire de Dieu extérieure. Elle ne peut que s'harmoniser sur sa gloire intérieure. L'honneur réclamé par Dieu tient à sa nature, ici ou là il est identique à lui-même. Or, le mystère de sa vie intime, en ce qu'il est connu par la révélation, nous montre, en lui une connaissance et un amour infinis, éternels. Le Père se connaît ; la connais­sance qu'il a de lui-même c'est son Verbe. De l'un à l'autre existe un amour qui leur est consubstantiel, l'Esprit ; et cette activité est ineffable bonheur, adorable félicité.

A l'extérieur, le prolongement de cette gloire intime sera ce que définit saint Augustin : « une grande science accompagnée de louange ». Nous appliquer, donc, à connaî­tre et à aimer le Seigneur, telle est notre sublime labeur du temps. Nous l'accomplissons dans la nuit de la foi ; à l'heure de l'éternité, il s'épanouira dans la lumière: «Dans ta lumière, nous verrons la lumière. » (Ps. 35, 10).

Étudions donc Dieu, méditons, lisons, réfléchissons, nous ne saurons jamais assez. Aimons Dieu, servons-le avec une fidélité attentive, grandissante. Ainsi nous le glorifierons.

Vous avez dit, bon Maître : « C'est la vie éternelle qu'ils te connaissent, ô mon Dieu, ainsi que celui que tu as envoyé, le Christ (Jean., 17, 3), aidez-moi à acquérir cette notion vivifiante de Dieu, base d'un amour que je demande à votre Cœur d'intensifier sans cesse.

Il sortit de bon matin.  Ayant souci de son exploitation, le maître sort de bonne heure afin d'avoir d'utiles ouvriers qui feront bonne besogne, car la tâche est considérable. Dans le champ du Père des cieux, il y a aussi les ouvriers de la première heure.

1° Du point de vue éternel. 

- Tous les hommes, par là, sont ouvriers de la première heure, car, en principe, leur vocation date de l'éternité. « Au commencement était le Verbe... tout a été fait par Lui. » Comme un artisan, avant de réaliser son œuvre, la conçoit, la porte dans son esprit, ainsi Dieu, avant de les créer, a conçu, porté les êtres en sa pensée, en son Verbe. Dire qu'il les a conçus, portés, est en soi inexact ; il n'y a pas en lui de passé ; nulle secousse, nulle survenance en son immutabilité. Ce qu'il est, il l'est depuis toujours, ce qu'il fait, il le fait depuis toujours. Avant que le monde fût, Dieu nous voyait, nous créait, nous appelait à la vie, nous traçait notre route, nous mesurait notre tâche. La «Première heure « remonte à l'éternité.«Il nous a choisis en Lui, avant la constitution du monde »et l'apôtre précise la raison pour laquelle il nous a conviés ainsi à aller travailler à sa vigne : « pour que nous soyons saints et sans tâche devant lui dans la charité»

J'éprouve, ô mon Dieu, en pensant à ces magnifiques réalités, le besoin de m'écrier avec votre apôtre : O profondeur inépuisable de la sagesse et de la science de Dieu Que ses jugements sont insondables et ses voies incom­préhensibles !De lui, par lui et pour lui sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les Siècles. Amen (Rom., 11, 33).

2° Du point de vue temporel.

- Nous sommes dans le temps, et normalement nous jugeons à la mesure du temps. Il y a, de ce point de vue, vocation et vocation. Depuis combien d'années sommes-nous appelés à tra­vailler dans le champ du Père ? Pour quelques-uns, plutôt peu nombreux, l'appel fut entendu un peu tard ; mais, pour le grand nombre, il fut perçu « à la première heure », dès la plus tendre enfance. Perçu, mais, peut-être, fut-il 'donné bien avant. Comme toute grâce, la vocation est gratuite. Toutefois, nul ne doutera que certaines influences ne seraient-ce que celles de la prière, peuvent intervenir près de Dieu. A la prière se joignent, et combien efficaces, le sacrifice et la sainteté. Or, s'il y a de lourds atavismes, il y a d'admirables hérédités. Nos parents immédiats ont pu être des saints, quelque aïeul, possédait une âme incan­descente de charité, un autre était un émouvant martyr du devoir ; il y a, dans l'histoire des vocations, des secrets qui nous seront révélés dans l'éternité, et qui nous mon­treront que l'appel miséricordieux, l'appel privilégié que nous avons entendu à tel moment de nos plus jeunes ans, date de bien plus haut ; il remonte à la mère, à la grand-mère, à une autre, dont la haute vertu a incliné sur nous le regard de Dieu, et ce regard fut celui du Christ pour le jeune homme de l'Évangile : « il le regarda et l'aima ». Ne soyons pas infidèles, et parce que la parole de l'amour a toujours retenti à nos oreilles, répondons avec une inviolable constance.

Je puis, ô mon Dieu, m'écrier avec saint  Augustin : «D'où me vient, ô Seigneur très aimant, Dieu Très-Haut, père très miséricordieux, créateur tout-puissant et très doux qu'il ait plu à votre infini Majesté de me créer ? » Mon âme déborde d'actions de grâces ! 

(A suivre)

Extrait de : STELLA MATUTINA, Méditations quotidiennes. Mgr A. Gonon. (1947)

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En Irak, les efforts des forces de sécurité irakiennes pour chasser Daech du territoire, permettent aujourd’hui aux journalistes et humanitaires de se rendre sur des sites autrefois inaccessibles.

Le journaliste Stephen Kalin de l’agence de presse Reuters raconte la découverte d’un ancien orphelinat, consacré par Daech à l’endoctrinement des garçons.

Le complexe Zuhur de Mossoul, était autrefois un orphelinat local, jusqu’à ce que les militants de Daech en fassent l’un des sites djihadistes de la ville. Le lieu est aujourd’hui maintenu fermé par les forces de sécurité irakiennes. Une citation attribuée au Prophète Mahomet demeure, peinte en noir sur un mur. Il invite les enfants à apprendre à nager, à tirer et à monter à cheval.

Un ancien travailleur de l’orphelinat a accepté de témoigner sous couvert de l’anonymat. Il craint des représailles des militants qui contrôlent toujours la moitié ouest de Mossoul. Cet homme travaillait au centre avant 2014. Il y est resté après l’arrivée de Daech. Il évoque les méthodes employées par l’État islamique pour asservir les jeunes enfants.

Ils pleuraient et posaient des questions sur leurs parents disparus

Les garçons sont arrivés au centre de formation de Daech dans l’est de Mossoul, au moment où les militants ont saccagé le nord de l’Irak en 2014. Ils pleuraient et posaient des questions sur leurs parents disparus. Âgés de 3 à 16 ans, ils étaient pour la plupart des musulmans chiites ou des yézidis. Les garçons étaient séparés des filles et des plus jeunes, et subissaient l’endoctrinement pour devenir les « petits du califat ». Les filles étaient quant à elles, mariées de force aux combattants.

Selon le témoin, les garçons s’imprégnaient en quelques semaines de l’idéologie intégriste. Ils étaient enseignés dans l’islam sunnite, les yézidis étaient forcés à se convertir. Très vite au cours de leur formation, les enfants considéraient les membres de leurs familles comme des apostats. Et rapidement, ils devenaient des combattants du djihad ou rejoignaient les réseaux d’informateurs.

Les problèmes de mathématiques sont illustrés par une iconographie guerrière

Dans une pièce de l’orphelinat se trouve encore une pile de manuels scolaires modifiés par l’État islamique. Les problèmes de mathématiques sont illustrés par une iconographie guerrière, la couverture est décorée par des équations formant un fusil. Les livres d’histoire se concentrent quasi-exclusivement sur les premières années de l’islam. Dans le manuel d’anglais, le vocabulaire de base côtoie les mots “Sniper”, “Martyr” et “Bomb”. Le mot “women” est illustré par une forme noire revêtue d’un niqab.

Une fois la formation terminée, les plus âgés étaient envoyés à l’ouest de Tel Afar pour une formation militaire intensive.

« Après six mois dans les camps, certains garçons sont revenus pour passer un week-end avec leurs jeunes frères. Ils portaient des uniformes et des armes. »

Quelques semaines avant le début de l’offensive de Mossoul, le centre de formation a fermé et les garçons ont été envoyés pour défendre l’aérodrome, repris rapidement par les forces pro-gouvernementales.

« Je leur ai dit : ‘Si vous voyez l’armée, déposez vos armes et dites-leur que vous êtes orphelins. Peut-être qu’ils épargneront votre vie’. »

Source : La rédaction de Info Chrétienne / https://www.infochretienne.com/temoignage-daech-formait-enfants-soldats-ancien-orphelinat-de-mossoul/

A PROPOS DE LA TRINITE, DE L'UNI-TRINITE:

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Les sources archéologiques datées d'avant le « Concile de Nicée » parlant de la trinité et la divinité de Jésus-Christ

* La Didaché (sorte de catéchisme écrit en Syrie entre l'an 70 et 150)

« Pour ce qui est du baptême, donnez-le de la façon suivante: après avoir enseigné tout ce qui précède, + baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit + dans de l'eau vive ... Si tu n'as ni de l'une ni de l'autre, verse de l'eau sur la tête trois fois + au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit + » (Didaché 7,1).

* Ignace d'Antioche (an 110)

- « À l'Église à Éphèse en Asie … choisie à travers de vraies souffrances par la volonté du Père en Jésus Christ notre Dieu » (Lettre aux Éphésiens 1) ;

- « Pour notre Dieu, Jésus Christ, qui fut conçu par Marie en accord avec le plan de Dieu : De la semence de David, il est vrai, mais aussi du Saint Esprit » (ibid. 18,2).

* Justin le martyr (l'an 151)

« Avec ce Dieu suprême nous adorons encore 2 autres personnes : Celui qui est venu pour nous enseigner sa doctrine, Jésus-Christ notre maître, crucifié en Judée sous Ponce-Pilate, du temps de Tibère-César, véritablement fils de Dieu ; et enfin l'esprit prophétique, culte éminemment raisonnable, comme nous vous le démontrerons. À ce propos on crie à la folie : Quelle absurdité, en effet, de placer à côté du Dieu immuable et éternel, à côté du créateur du monde, un homme crucifié ! C'est qu'il y a là un mystère que vous ignorez : Nous allons vous le découvrir » (Première Apologie 13,5–6) ;

« Il (Jésus) est appelé Dieu, Il est Dieu et le sera toujours » (Dialogue avec Tryphon, 58 : 9.)

* Théophile d'Antioche (an 181)

« Tel est l'attribut de Dieu, du plus haut et du plus puissant et du Dieu vivant, non seulement d'être partout, mais aussi de tout voir et de tout entendre ; car il ne peut en aucun cas être contenu en un lieu ... Les 3 jours avant les luminaires furent créés comme des types de la Trinité: Dieu, sa Parole et sa Sagesse » (À Autolycus 2,15).

* Irénée de Lyon (an 189)

- Car l'Église, bien que dispersée de par le monde entier, même au bout de la terre, a reçu des apôtres et de leurs disciples la foi en un seul Dieu, le Père Tout Puissant ... et en un seul Jésus Christ, le Fils de Dieu, qui est devenu chair pour notre salut, et dans le Saint-esprit » (Contre les hérésies 1,10,1) ;

- « Il (Christ) est vraiment Dieu et vraiment homme » (Contre les hérésies, 4, 6, 7) ;

- « Christ (Jésus) notre Seigneur, notre Dieu, notre Sauveur et notre Roi » (Contre les hérésies, 3 19, 2).

* Clément d’Alexandrie (mort en 215)

- « Aussi le Christ est à la fois humain et divin, dualité une, Dieu et homme » (Protreptique, 1, 7, 1) ;

- « Il s’est revêtu d’un homme car il est Dieu sans souillure sous l’aspect d’un homme » (Protreptique 37 : 3, le pédagogue 1, 115) ;

- « La Parole Divine, celui qui est vraiment la divinité manifestée, celui qui fut rendu égal au Seigneur de l’univers parce qu’il était son Fils » (Exhortation aux païens, 10) ;
Le Père n’a jamais été sans le Fils. (Stromates 5) ;

- « Je ne comprends rien d’autre sinon qu’il s’agit ici de la sainte Trinité car le 3ème est le Saint-Esprit et le Fils est la seconde par lequel toutes choses furent faites selon la volonté du Père » (Stromates 5).

* Tertullien (an 216)

- « Nous croyons en un seul Dieu, mais avec la dispensation ou l'économie, comme nous l'appelons, que ce Dieu unique ait un Fils, son Verbe, procédant de lui-même, «par qui tout, a été fait et sans qui rien n'a été fait ... Nous croyons que de là il a envoyé ensuite, conformément à sa promesse, l'Esprit saint, le Paraclet du Père, pour sanctifier la foi de ceux qui croient au Père, au Fils et à l'Esprit saint ... Ce symbole nous a été transmis dès le commencement de l'Évangile, même avant les premiers hérétiques » (Contre Praxeas 2) ;

«- En gardant néanmoins le sacrement de l'économie qui divise l'Unité en Trinité, où nous distinguons trois personnes, le Père, le Fils et l'Esprit saint. Ils sont trois, non pas en essence, mais en degré; non pas en substance, mais en forme; non pas en puissance, mais en espèce; tous trois ayant une seule et même substance, une seule et même nature, une seule et même puissance, parce qu'il n'y a qu'un seul Dieu duquel procèdent ces degrés, ces formes et ces espèces, sous le nom de Père, de Fils et de Saint-Esprit » (ibid.) ;

- « Ne perds jamais de vue le principe, établi par moi, que le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont inséparables, et par-là, tu reconnaîtras toujours dans quel sens on le dit. Car voilà que je soutiens maintenant qu'autre [distinct] est le Père, autre est le Fils, autre l'Esprit saint. L'ignorant ou le pervers se scandalisent de ce mot, comme s'il signifiait diversité, et qu'il impliquât par suite de cette diversité la séparation du Père, du Fils et de l'Esprit » (ibid., 9) ;

- « Ainsi l'union du Père dans le Fils et du Fils dans le Paraclet, forme trois personnes indissolubles, produites l'une de l'autre, de manière que trois sont une seule et même chose, mais ne sont pas un seul, «ainsi qu'il a été dit: Mon Père et moi, nous sommes une seule et même chose,» ce qui implique l'unité de substance, mais non l'unité de nombre » (ibid., 25).

* Origène (an 225)

- « Car nous ne soutenons pas ce que les hérétiques imaginent : Qu'une partie de l'être de Dieu a été transformé dans le Fils, ou que le Fils a été procréé par le Père à partir de substances non existantes, c'est-à-dire, à partir d'un être en dehors de lui-même, comme si il y avait eu un temps où il [le Fils] n'existait pas » (Doctrines fondamentales 4,4,1) ;

- « Non, en rejetant toute suggestion de corporéité, nous croyons que la Parole et la Sagesse ont été engendrées du Dieu invisible et incorporel, sans rien de corporel … L'expression que nous employons cependant, qu'il n'y a pas eu de temps où il n'existait pas, doit être utilisé avec une certaine précaution. Car les mots + lorsque + et + jamais + sont des termes temporels, alors que tout ce qui est dit du Père, du Fils et du Saint Esprit, doit être compris comme transcendant tous les temps, tous les âges » (ibid.).

* Le Pape Denis (262)

- « Ensuite je dois m'adresser à ceux qui divisent, séparent et détruisent la monarchie (la Trinité), l'enseignement le plus vénérable de l'Église de Dieu, en trois puissances et hypostases séparées et en trois divinités … [Certains hérétiques] prêchent en quelque manière trois dieux, en divisant la sainte unité en trois hypostases étrangères l'une à l'autre et totalement séparées » (Lettre à Denis évêque d'Alexandrie 1) ;

- « Il est nécessaire, d'ailleurs, que la Trinité divine soit récapitulée et ramenée à un seul, comme à un sommet, c'est-à-dire le Dieu tout-puissant de l'univers ... Ce n'est donc pas n'importe quel blasphème, mais le plus grand, de dire que le Seigneur est en quelque sorte une chose façonnée [une créature] ... Si donc le Fils a été fait [a été créé], il y eut un temps où cela n'était pas ; et il y eut donc un moment où Dieu était sans cela; ce qui est totalement insensé » (ibid., 1–2) ;

- « Il ne faut donc pas partager en trois divinités l'admirable et divine unité ... Mais il faut croire en Dieu le Père tout-puissant et en son Fils Jésus Christ et au Saint-Esprit : Le Verbe est uni au Dieu de l'univers. Car il dit : Moi et le Père, nous sommes un » [Jean 10 :30] et : « Je suis dans le Père et le Père est en moi » [Jean 14 :10] (ibid., 3).

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Making Lent Great Again: Some thoughts on Lenten Preparation
 

With Great Lent approaching I promised myself that I would write a few points on the subject both to prepare myself and to share with any others needing a boost in their own preparation. Whilst pondering this on the way home I decided to specifically look at how to make the Great Lent meaningful especially for those who take it with a touch of “oh, here comes the fast again…” and thus the title “Making Lent Great Again.”
 
Starting with the basics, what exactly is the Great Lent and why do we partake in it? Lent is the forty-eight-day period leading up to Feast of the Resurrection. The practice of fasting in preparation for this event is dated back to the Apostolic Era, where we see the likes of St Irenaeus of Lyon, St Athanasius the Apostolic and multiple other fathers of the Church write on the importance of holding a period of fasting to prepare ourselves spiritually for this event. By fasting we do not just speak of the abstinence from rich food, sexual contact and other temptations but the reduction of distractions from our spiritual lives to make way for acts and meditations which will prepare us for the remembering of Christ’s resurrection.
 
This distinction between the Orthodox practice of fasting and simply abstaining from foods is vital, it reminds us that the Great Lent is a journey in which we take take our full selves out of the busy modern life to seek the fullness of God once more. as St John Cassian reminds us that bodily fasting is useless unless accompanied by, “contrition of heart, intense prayer to God, frequent meditation on the scriptures, toil and manual labour.” Through these actions, we are given guidance as to how to remain focused on God and not on worldly distractions.
So what is the purpose of Lent? I have mentioned the historical reason for it existing and how it is a preparation for the Feast of the Resurrection but the real purpose of the period needs more examination. Fr Tadros Malaty explains how the period has a two-fold purpose for the Orthodox believer; to prepare us to fully experience the joy of the resurrection and to prepare us with practical repentance and teaching so that we may enter the feast with complete contrition of heart and understanding of the implications of the event. As St Paul teaches in his Epistle to the Romans, “then we are heirs—heirs of God and co-heirs with Christ, if indeed we share in his sufferings in order that we may also share in his glory.
With this knowledge, We can now look at how to prepare ourselves for the fast. Firstly, preparing for Lent does not mean stacking our fridges with as many ‘meat substitutes’ as possible, as this is simply a way of trying to cheat at the fast. If your idea of Lent is “Today I ate Vege-Sausage and margarine mash instead of Sausage and mash, yay me,” then you have not begun to fast. Preparation for the fast is a matter of spiritual preparation for the fast as opposed to arming yourself with ways to avoid it having any impact at all. If you must try out new recipes or adapt then so be it, just remember that fasting is not about showing off your extravagant new cooking skills but placing things aside to focus on God.
Practically speaking a good way to start the journey of the Great Lent is to ensure that you lighten your timetable, this is difficult in a world where many of us work 12 hour days. Do this by working out what you should really be putting aside for your prayers in the first place. Whether this is that excess social engagement, that TV binging evening or the gaming that you enjoy on a far too regular basis. A practical development of a prayer rule is a good way to pick up a good habit. Ensure that you give yourself that hour or so a day with family to pray in the morning and evening, as well as other times if you can. Also ensure that you have time to read Scripture to achieve this sense of immersion in the lessons being passed on to us through this practice. It is appreciated that this is not always going to be smoothly, but as HH Pope Shenouda III reminds us “we must repair the results of our sins as much as we can,” we all miss the mark, it is how we respond and in not giving up that we grow. As lent passes and your praying of the hours and reading of Scripture becomes more of a natural part of your life you will feel this impact, as is the aim of the extended fasting period. This will also strengthen your spiritual life on the daily basis after the fast.
As well as this, remember that lent is a time of giving and for rejecting the material distractions of the world to be reminded of our priorities. Many have suggested practical ways of doing this, such as giving any excess money you would have used on the things you have on charitable endeavours or by giving up things to charity during this period such as old clothes. There are also many ways in which you can be more charitable in your nature. As lent is a time of prayer you can work to ensure that you pray for others or spend your excess time assisting those who need it. Charity is not always a matter of giving physically or financially, the greatest and sometimes most difficult of chartable acts that are carried out are those that cost nothing, as they demand us to give emotionally.
Finally, lent is a time for repentance. As mentioned previously, lent is the time in which we aim to prepare ourselves to fully experience the joy of the resurrection through practical repentance. We have already looked at three ways to do this; fasting, prayer and charity. Through our prayers and out focus on rejection of those things which have distracted us from God and our service of him, we are enabled to see our sins clearly. In working towards casting these things aside we can develop a better understanding of our own repentance. The great battle of repentance in the fast is something that Fr Matta El-Meskeen described as working towards, “an acceptance of the destruction of self,” through rejection of one’s own wants and desires to focus on God. Lent, with its emphasis on selflessness, gives us an edge in this battle and allows for the practical application of these various Lenten practices of fasting, prayer and charity to see one’s failings and develop ways to counter them as part of this journey in preparation to announce the resurrection of our Lord in full joy.
On this note, I will end this short piece and I hope that it has given you some ideas as to how you can ‘Make Lent Great Again’. I wish you all a blessed Lenten period, asking for whoever reads this to pray for me and my own efforts. I hope that this has been useful in some manner.
Dcn Daniel(Source:http://orthodoxbrit.blogspot.fr/2017/02/making-lent-great-again-some-thoughts.html )
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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

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INVITATION(S)

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AUX BERNARDINS:
 
États, Religions, Laïcités : Les nouveaux fondamentalistes.
Enjeux nationaux et
internationaux
 
Mercredi 15 mars 2017 - De 14h à 22h
 
 
 

Quelles réponses à la montée des fondamentalismes en France et dans le monde ? Quelles évolutions prévoir du rapport Etats, religions et laïcités en France ?

L’objectif de ce colloque est de présenter, non seulement un diagnostic commun, mais aussi toute une série de solutions à la crise de l’ultra-modernité.

Avec notamment :

Younes Aberkane, Razika Adnani, Antoine Arjakovsky, Bernard Bourdin, Dominique Desrues, Mgr Eric de Moulins Beaufort, Jean-Luc Marion, Jean-Pierre Mignard, Patrice Obert, Laurence Parisot, Guillaume de Prémare, Dominique Reynié, Antoine de Romanet.

 
 
 
 
 
 

 

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Communiqué de presse

26 janvier 2017

 

SALON DU LIVRE : 4 MARS 2017

 

Ecritures et Spiritualités tiendra son salon du livre annuel le 4 mars 2017 de 14h à 18h30, la Mairie du 6ème arrondissement de Paris. Cent auteurs de toutes sensibilités spirituelles dédicaceront leurs ouvrages. Une table ronde animée par Virginie Larousse traitera du thème Poésie et Religions. 

 

Le salon du livre d’Ecritures et Spiritualités est un espace de dialogue et d’échanges unique, nécessaire à notre temps et permettant de découvrir la création littéraire orientée sur la connaissance du sacré et la diversité de ses manifestations.

Il est parrainé par le Printemps des poètes, la librairie La Procure, Le monde des Religions, les revues L'Arche et les radios RCF et Radio Orient.

 

100 auteurs seront présents

Poètes, romanciers, philosophes, essayistes pourront dédicacer leurs ouvrages et dialoguer avec leurs lecteurs avec notamment Leili Anvar, Marie Balmary, Tahar Bekri,  Karima Berger, Catherine Chalier, Laurence Cossé, Pierrette Fleutiaux, Marie de Hennezel, Alexis Jenni, Laura El Makki, Salomon Malka, Marion Muller-Colard, Colette Nys Mazure, Jean-Michel Oulghourian, Christiane Rancé, François Sureau…

 

Pour son édition 2017 le salon aura pour thème “Poésie et Religions”, car les religions, même menacées, perdurent moins en raison de l’ordre qu’elles édictent que de la puissance poétique et spirituelle qu’elles déploient. Une table ronde sera animée, à 15h, par Virginie LAROUSSE, rédactrice en chef du Monde des religions. Cet échange donnera à chacun la possibilité de nourrir sa réflexion, avec la participation d’invités de renom :

  • Leili ANVAR, spécialiste de l’Islam mystique et traductrice de poésie persane
  • Emmanuel MOSES, poète, romancier et traducteur de poésie hébraïque
  • Gabriel RINGLET, théologien, écrivain et poète.

 

 

www.ecrituresetspiritualites.fr

 

Contact communication :

Christine RAY, Vice-présidente d’Ecritures & Spiritualités

mc.rayfumet@gmail.com  - 0681310339

 

 

 

 

 

 

 

 

Hymnes Syriaque pour la Semaine de la Passion


Nous avons lu dans les paroles des Pères du désert l'anecdote concernant deux frères qui décidèrent de devenir moines et quittèrent le monde. L'un devint  disciple d'un monastère cénobitique, l'autre devint ermite. 
 
Après deux ou trois ans, l'ermite dit: " Je vais aller voir mon frère qui est dans le monastère, vivant au milieu des soucis et des tracas. Qui sait comment le pauvre vit au milieu de tant d'agitation." Il était convaincu que, par son ascèse, il avait atteint un niveau spirituel élevé. 
 
Il se rendit au monastère, et sous le prétexte qu'il avait besoin de son frère, il dit à l'higoumène, "Je voudrais un peu voir mon frère." Son frère vint, et l'higoumène, qui était un saint homme, leur donna la bénédiction de sortir et de parler.
 
Quand ils furent arrivés à quelque distance du monastère, ils virent sur le chemin un homme mort qui était presque nu. L'ermite dit: "N'avons-nous pas des vêtements pour en couvrir l'homme?" Le moine du monastère, dans sa simplicité dit: "Ne serait-il pas mieux de prier pour lui pour qu'il ressuscite?" "Prions", dit l'ermite. 
 
Ils prièrent tous deux, et le mort ressuscita. Le moine du monastère n'attacha pas beaucoup d'importance à ce miracle, il estima qu'il était arrivé grâce aux prières de son staretz. L'ermite, cependant, se dit en lui-même que le miracle s'était produit en raison de ses propres vertus, en raison de son ascèse et du jeûne, de ses vigiles nocturnes et des difficultés qu'il avait endurées, du fait qu'il  dormait sur le sol et de tous ses autres exploits.
 
Quand ils revinrent, avant qu'ils n'aient une chance de prendre la parole, l'higoumène dit à l'ermite, "Mon frère, ne crois pas que c'était à cause de tes prières que Dieu a ressuscité l'homme mort, non! Dieu l'a fait à cause de l'obéissance de ton frère!"
 
Quand l'ermite vit que le staretz avait immédiatement lu dans ses pensées, qu'il avait un don de clairvoyance et qu'il était un saint homme, il estima qu'en réalité, il était dans l'erreur, et que son frère, qui lui semblait inquiet et préoccupé par beaucoup de choses dans le monastère, était en fait au-dessus de lui.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Elder-Ephraim, Counsels from the Holy Mountain
Conseils de la Sainte Montagne,
 pp. 134-135
 
"Icons courtesy of 
used with permission" 

ܣܳܓܕܺܝ̣ܢܰܢ ܠܰܨܠܺܝ̣ܒܳܐ܆ ܕܒܶܗ ܗܘܳܐ ܦܽܘܪܩܳܢܳܐ ܠܢܰܦ̈ܫܳܬܰܢ: ܘܥܰܡ ܓܰܝܳܣܳܐ ܐܳܡܪܺܝ̣ܢܰܢ: ܡܫܺܝ̣ܚܳܐ ܐܶܬ̣ܕܰܟ̣ܪܰܝܢ ܡܳܐ ܕܳܐܬ̣ܶܐ ܐܰܢ̱ܬ܀ Soghdinan laslibo dbe hu furkono lnafshothan U 'am Gayoso omrinan: Mshiho eddachrayn mo dothe at Vénération de la croix source de notre rédemption , nous disons à Jésus avec le voleur (de droite) , "Souviens Toi de moi quand tu entreras dans Ton royaume !"

LE SENS PASCAL DU JEÛNE

Paradis et Royaume –

Le renoncement à la viande (sang versé, violence…) correspond à la restauration de la vie paradisiaque (alimentation végétarienne, Gn 1, 29). L’abstention des laitages, et des œufs prépare à recevoir ces aliments comme signes du Royaume (Jr 11, 5) et de la Résurrection (œuf). Le poisson est consommé le jour de l’Annonciation, Conception immaculée du Christ : quand Il revint d’entre les morts (Jn 21, 9), le Christ nourrit ses disciples de ce plat à caractère festif pour attester sa résurrection corporelle. L’huile et le vin sont pris le samedi et le dimanche toujours glorieux (les vêtements liturgiques sont clairs).

Libération de la mort

La mort est ce qui nous sépare du Dieu vivifiant : plaisir égoïste, convoitise, passions liées à l’amour de soi, pensées meurtrières, dépendance (Médias, jeux, etc.). « C’est ainsi que nous devons jeûner : plus de disputes, de haine, de murmure et de jalousie.. » (mardi de la Tyrophagie, ode 8). Le jeûne libérateur (corporel, spirituel et culturel) souligne la consécration des baptisés, ou des catéchumènes, au Christ et à son Église. Il unit au jeûne du Christ-Dieu lui-même (Mat 4, 2) et de la communauté des saints de tous les temps, y compris les prophètes (Elie) et les anciens du peuple consacré par l’Alliance. Le jeûne ou l’abstinence nous apprennent à gérer nos frustrations et à purifier notre relation au plaisir. Ils affranchissent à la fois l’âme et le corps, par un acte libre de la personne qui tend à se nourrir de « la volonté du Père » (cf Jn 4, 34), contenu du repas pascal eucharistique. Ils s’accompagnent du repentir ou « conversion », changement des pensées (ode 2): prions les saints « qu’en état de conversion nous trouve la fin de notre vie » (mardi, t. 7, ode 6) !

Vivification

Le Carême est un changement d’alimentation : on se nourrit de la Parole, on communie plus fréquemment au corps très pur et au sang très précieux du Dieu-Homme ressuscité, nourriture d’immortalité ; on est irradié par les énergies divines dans la prononciation de son Nom ; on trouve sa jouissance en Dieu. « L’homme se nourrit, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche du Seigneur » (Lc 4, 4). En remplaçant un repas par la prière et la lecture de la Parole, on fait l’expérience qu’on est effectivement nourri. Ceci s’accompagne de l’aumône (amour du prochain) et de l’effort pour accomplir les commandements vivifiants du Sauveur, notamment l’amour fraternel et le pardon mutuel, dont la grâce nous alimente.

Victoire sur la mort

Celui qui jeûne montre qu’il n’a pas peur de la mort et de son pouvoir sur nous (Rom 6, 3-14). L’enjeu du temps pascal est de nous libérer des angoisses de mort. Le chrétien, uni au Christ vainqueur, tue la mort, en mourant au péché. Par cette mort volontaire, qui est un certain martyre parce qu’elle l’unit au Christ, il conteste le pouvoir ancien de la mort-de-mort et la convoitise du monde. Dans le jeûne total (un ou plusieurs jours) il expérimente le mode de vie nouveau, la mort-vie : la communion avec le Père céleste et les frères, l’état sans-passion ; l’amour du Dieu qui ne convoite ni ne consomme (Ps 49) et qui se donne en nourriture, devient toute sa vie : il en oublierait de manger ! La joie du monde à venir où l’on se nourrit du seul amour de Dieu, commence à envahir notre vie. Sagesse veut dire saveur… Tout l’être participe à la mort et à la résurrection.

Vision de Dieu

Comme Moïse eut la vision de Dieu après 40 ans de désert, le chrétien peut recevoir du saint Esprit, après 40 jours, la claire perception de l’omniprésence du Créateur : dans les personnes humaines et dans la création. La veille va avec le jeûne et la prière, parce que le Carême a une dimension d’attente eschatologique : on guette la lumière qui surgira du tombeau, annonciatrice de la venue glorieuse du Sauveur à la fin des temps.

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>Pour approfondir : P Placide Deseille, Humilier son âme par le jeûne, Monastère Saint-Antoine-le-Grand, 2007.

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01246-copie-1

(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 16,13-19.

En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » 
Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » 
Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » 
Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » 
Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. 
Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. 
Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » 

 

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« Le Bienheureux Pierre, premier entre les Apôtres, et qui aima le Christ véhémentement, eut le bonheur de s'entendre dire : « Et moi je te dis : Tu es Pierre. Car l'apôtre avait déclaré : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Et le Christ répond : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre j'édifierai mon Église » (1) : sur cette pierre, j'édifierai la foi que tu confesses. Sur cette parole que tu as dite, « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », j'édifierai mon Église. Car toi, tu es Pierre.

Pierre tient son nom de la pierre, et ce n'est pas de Pierre que la pierre tire son nom. Pierre vient de la pierre, se réfère à la pierre, comme le chrétien vient du Christ et se réfère au Christ. Écoute Paul : « Car, frères, je ne veux pas que vous l'ignoriez : nos pères furent tous sous la nuée, tous ils traversèrent la mer, et tous, au temps de Moïse, ils furent baptisés dans la nuée et dans la mer ; et tous ils mangèrent la même nourriture spirituelle, et tous ils burent le même breuvage spirituel : car ils buvaient de la pierre spirituelle qui les accompagnait, et la pierre était le Christ. » (2) Voilà d'où est Pierre.

Avant sa Passion, le Seigneur Jésus, comme vous le savez, choisit et appela ses disciples, ses Apôtres. Parmi eux, presque partout, Pierre reçoit cette grâce de représenter à lui seul la personne de toute l’Église. A cause de cette personne de toute l’Église, qu'il représentait à lui seul, il eut ce bonheur d'entendre : « A toi je donnerai les clés du royaume des cieux. » (3) Car ces clés, ce n'est pas un seul homme, mais c'est l'unité de l’Église, qui les a reçues. Et nous célébrons la Primauté de Pierre précisément parce qu'il représentait toute l'universalité et l'unité de l’Église quand le Seigneur lui dit : « A toi, je donnerai » ce pouvoir que, de fait, il donna à tous. Et écoutez ce que le Seigneur dit à tous les Apôtres dans un autre passage de l’Évangile : « Recevez l'Esprit-Saint. Si vous remettez les péchés à quelqu'un, ils lui seront remis ; si vous les retenez, ils seront retenus. » (4) Ceci relève du pouvoir des clés, dont il a été dit : « Ce que vous délierez sur la terre sera délié aussi dans le ciel, et ce que vous lierez sur la terre sera lié aussi dans le ciel. » (5) Mais pour que tous sachent que Pierre représentait la personne de toute l’Église, comparons ce qui est dit à lui seul et ce qui est dit à tous les fidèles : « Si ton frère a péché contre toi, corrige-le entre toi et lui seul ; s'il t'écoute, tu as gagné ton frère, S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi un ou deux autres, pour que toute l'affaire soit établie sur la parole de deux ou trois témoins. S'il ne les écoute pas non plus, dis-le à l’Église ; et s'il n'écoute pas même l’Église, qu'il te soit comme un païen et un publicain. Amen je vous le dis : ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (6) C'est « la colombe » (= l’Église) qui lie, et c'est la colombe qui délie : l’Édifice fondé sur la pierre lie et délie. [...]

C'est d'abord la force de l’Église qui est célébrée en Pierre, parce qu'il suivit le Seigneur allant à sa Passion ; mais une certaine infirmité de l’Église est aussi mentionnée, car, interrogé par une servante, il renia le Seigneur. Cet Apôtre qui aimait tant le Seigneur, le renia soudain : il se retrouva lui-même, parce qu'il avait trop présumé de lui-même. Il avait déclaré, en effet : « Seigneur, j'irai avec toi jusqu'à la mort ; et s'il faut que je meure, je donne ma vie pour toi. » et le Seigneur répondit à ce présomptueux : « Tu donneras ta vie pour moi ? En vérité je te le dis : avant le chant du coq, tu m'auras renié trois fois. » (7) Ce que le médecin avait prédit, arriva ; ce que le malade avait présumé, ne pouvait arriver. Mais ensuite ? Voici ce qui est écrit, voici ce que dit l’Évangile : « Le Seigneur le regarda ; et Pierre sortit dehors, et pleura amèrement. » (8) Sortir dehors, cela veut dire ici : confesser sa faute publiquement. Il pleura amèrement, parce qu'il savait aimer. La douceur de l'amour suivit, parce que l'amertume de la douleur avait précédé.

C'est pour la même et bonne raison qu'après sa Résurrection, le Seigneur a confié ses brebis à Pierre nommément ; car Pierre ne fut pas le seul à paître les brebis du Seigneur : mais quand le Christ parle à un seul, c'est l'unité qui est recommandée, et confiée d'abord à Pierre parce que Pierre a la primauté parmi les Apôtres. « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Il répond : « J'aime. » Interrogé une seconde fois, il répond la même chose. Interrogé une troisième fois, il s'attriste : n'a-t-on pas confiance en lui ? Mais comment n'aurait-il pas eu confiance en lui, celui qui voyait son cœur ! Après cet instant de tristesse, Pierre répond : « Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t'aime. » Sachant tout, tu ne peux pas ignorer cela.

[...] Ne sois pas triste, ô Apôtre ! Réponds une fois, réponds deux fois, réponds trois fois. Que ta confession soit trois fois victorieuse dans l'amour puisque te présomption a été trois fois vaincue dans la peur. Ce que tu avais lié trois fois doit être délié trois fois. Délie par amour ce que tu avais lié par peur. Et le Seigneur confie ses brebis à Pierre une fois, deux fois, trois fois. »

1. Mt XVI, 16-18. - 2. I Co X, 1-4. - 3. Mt XVI, 19. - 4. Jn XX, 32, 23. - 5. Mt XVIII, 18. - 6. Mt XVIII, 18. - 7. Mt XXVI, 33-35 et Jn XIII, 37-38. - 8. Lc XXII, 61-62.

Saint Augustin, Sermon CCXCV, 1-4 (PL 38, 1348 s).
(Texte intégral)

Dessin:

"En préparant vos enfants à la vie dans ce monde, avez-vous pris soin de planter dans leurs cœurs la Foi et la crainte de Dieu, qui seront leurs guides pour l'avenir? Priez le Seigneur qu'II protège leurs cœurs de l'ivraie qui est semée par l'ennemi au milieu des blés."
Saint Macaire d'Optina

“In preparing your children for life in the world, have you taken care to plant in their hearts faith and fear of God, which will be their guides in the future? Pray to the Lord that He protect their hearts from the tares which are sown among the wheat by the enemy.”
+St. Macarius of Optina

Vous avez atteint dernière la diapositive:
Dieu ne nous jugera pas sur la Psalmodie, ni pour avoir négligé la prière, mais parce qu’en les abandonnant, nous avons ouvert notre porte aux démons.
(Saint Isaac le Syrien)
 
L'Église nous a enseigné à nous discipliner par la prière, le jeûne et l'aumône.
 
Ces trois catégories sont vraiment des disciplines que l'Eglise nous recommande comme moyen d'acquérir le Saint-Esprit; C'est-à-dire pour être continuellement remplis de la vie de Dieu. 
 
Toute pratique particulière peut être plus ou moins utile selon notre personnalité, la maturité et les circonstances de la vie (il est assez difficile de chanter des hymnes acathistes tout en cuisinant, en nettoyant, et en s'occupant de plusieurs petits enfants). 
 
La chose importante à retenir est que toutes ces pratiques ne sont pas des fins en soi.
 
Comme le dit saint Isaac, Dieu ne vous jugera pas si vous avez fait ou non vos prières, etc. 
 
La prière, le jeûne et l'aumône sont des exercices - vous pouvez même dire des armes - par lesquels nous fermons la porte à l'illusion démoniaque dans notre vie et par lesquels nous commençons à voir la Réalité plus clairement. 
 
Par conséquent, par ces disciplines, nous pouvons nous repentir, changer, cesser de suivre le "vieil homme" de la chair et des passions, et laisser le "Nouvel Homme" régner dans nos cœurs et nos esprits.
C'est cette transformation qui est importante.
 
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

 

Royal icon: Virgin and Child Enthroned Wallachia, beginning of 18 century Tempera on wood:
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16 février 2017 4 16 /02 /février /2017 06:33

 

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Chers amis.Aloho m'barekh 

 

Nous partons pour LOURDES où nous déposerons toutes vos intentions à la grotte de Masabielle où la

 

Mère de Dieu le Verbe Incarné apparut à Bernadette "au creux du Rocher" pour nous rappeler à la fidélité

 

au Message Evangélique de son Divin Fils, Lui qui est notre Rocher, la Porte des brebis qui, par l'Esprit

 

Sanctificateur vont vers le Père...

 

*Samedi 18, moi-même et le Père Isaac nous tiendrons (Sur Rendez-vous ) à la disposition des fidèles et

 

amis de la région pour: Catéchèses, accompagnements spirituels, confessions, sacrement des

 

malade,prières de délivrance (Voir d'exorcisme) et de guérisons intérieure.

 

La journée sera clôturée par la Procession derrière les reliques de Bernadette jusqu'à la Grotte.

 

*Dimanche 19, Messe à 10h 3O pour le "Relais Paroissial Mar Thomas"(Région midi Pyrénées)

 

ADRESSE:

 

28 Route de Pau (Ne pas confondre avec la Rue de Pau)

 

65100 LOURDES

 

Une fois de plus une petite portion des Chrétiens Syro-Orthodoxes francophone

 

de St Thomas  se retrouvera donc à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

 entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

 

Encore une fois, nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

A bientôt donc, s'il plaît à Dieu, cher amis et...Union de prières !

 

Votre fidèlement dans le Christ notre Seigneur.

 

+Mor Philipose-Mariam, Métropolite, Brévilly ce 16.II.17

 

 

En cas de nécessité si vous étiez perdu, voici deux numéros où appeler:

*Mor Philipose: 06.48.89.94.89 et 

*Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73)

 

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15 février 2017 3 15 /02 /février /2017 07:47

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The proof of our true kindness is our relation inside our house. The kind person - he is kind everywhere, and first of all in the house, in the family.
Archpriest Artemy Vladimirov

 

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 9,24-27.10,1-5.

Frères, ne savez-vous pas que les coureurs du stade prennent tous part à la course, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez donc de manière à le remporter. 
Quiconque veut lutter, s'abstient de tout : eux pour une couronne périssable ; nous, pour une impérissable. 
Pour moi, je cours de même, non comme à l'aventure ; je frappe, non pas comme battant l'air. 
Mais je traite durement mon corps et je le tiens en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé. 
Car je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous traversé la mer
et qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; 
qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel, 
et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ. 
Cependant ce n'est pas dans la plupart d'entre eux que Dieu trouva son plaisir, puisque leurs corps jonchèrent le désert. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 20,1-16.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : " Le royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au point du jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. 
Etant convenu avec les ouvriers d'un denier par jour, il les envoya à sa vigne. 
Il sortit vers la troisième heure, en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire, 
et leur dit : " Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui sera juste. " 
Et ils y allèrent. Il sortit encore vers la sixième et la neuvième heure, et fit la même chose. 
Etant sorti vers la onzième heure, il en trouva d'autres qui stationnaient, et il leur dit : " Pourquoi stationnez-vous ici toute la journée sans rien faire ? "
Ils lui disent : " C'est que personne ne nous a embauchés. " Il leur dit : " Allez, vous aussi, à la vigne. " 
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : " Appelle les ouvriers et paie-leur le salaire, en commençant par les derniers jusqu'aux premiers. " 
Ceux de la onzième heure vinrent et reçurent chacun un denier. 
Quand vinrent les premiers, ils pensèrent qu'ils recevraient davantage ; mais ils reçurent, eux aussi, chacun un denier. 
En le recevant, ils murmuraient contre le maître de maison, disant : 
" Ces derniers n'ont travaillé qu'une heure, et tu les as traités comme nous, qui avons porté le poids du jour et la chaleur. " 
Mais lui, s'adressant à l'un d'eux, répondit : " Ami, je ne te fais point d'injustice : n'es-tu pas convenu avec moi d'un denier ? 
Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi. 
Ne m'est-il pas permis de faire en mes affaires ce que je veux ? Ou ton œil sera-t-il mauvais parce que, moi, je suis bon ? 
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers derniers. " 

 

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Par Saint Jean Chrysostome

(v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église 
Homélie pour le Vendredi saint « La Croix et le larron » (trad. Année en fêtes, Migne 2000, p. 277) 

 

L'homme de la onzième heure : « Les derniers seront premiers »

 

Qu'a donc fait le larron, pour recevoir en partage le paradis après la croix ?... Alors que Pierre reniait le Christ, le larron, du haut de la croix lui rendait témoignage. Je ne dis pas cela pour accabler Pierre ; je le dis pour mettre en évidence la grandeur d'âme du larron... Ce larron, alors que toute une populace se tenait autour de lui, grondant, vociférant, les abreuvant de blasphèmes et de sarcasmes, ne tint pas compte d'eux. Il n'a même pas considéré l'état misérable de la crucifixion qui était en évidence devant lui. Il parcourut tout cela d'un regard plein de foi... Il se tourna vers le Maître des cieux et se remettant à lui, il dit : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu iras dans ton Royaume » (Lc 23,42). N'éludons pas avec désinvolture l'exemple du larron, et n'ayons pas honte de le prendre pour maître, lui que notre Seigneur n'a pas rougi d'introduire le premier dans le paradis... 

Il ne lui a pas dit, comme à Pierre : « Viens, suis-moi, et je ferai de toi un pêcheur d'hommes » (Mt 4,19). Il ne lui a pas dit non plus comme aux Douze : « Vous siégerez sur douze trônes pour juger les douze tribus d'Israël » (Mt 19,28). Il ne l'a gratifié d'aucun titre ; il ne lui a montré aucun miracle. Le larron ne l'a pas vu ressusciter un mort, ni chasser des démons ; il n'a pas vu la mer lui obéir. Le Christ ne lui a rien dit du Royaume, ni de la géhenne. Et pourtant il lui a rendu témoignage devant tous, et il a reçu en héritage le Royaume.

 

 

 

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« La douceur est la fille inséparable de l'humilité »

dit saint Bernard. Il n'y a que les personnes enflées de leur propre mérite qui aient le cœur dur et inaccessible à la pitié ; et l'on peut dire que l'excessive sévérité est le fruit ordinaire de l'orgueil et de l'indiscrétion. Éclater contre les fautes que commettent les autres, punir avec rigueur ces sortes de fautes, c'est vouloir faire entendre combien on est soi-même éloigné d'y tomber. Un homme, au contraire, qui se croit le plus grand des pécheurs, loin de s'emporter avec aigreur contre les faiblesses des autres hommes, se regarde dans les coupables, et accorde sans peine un pardon dont il pense avoir besoin lui-même. »

« L'attache que vous avez à votre jugement est un grand mal.

Non, il n'y a point de véritable vertu sans la simplicité et l'humilité : la simplicité nous fait oublier nos propres lumières, et l'humilité nous persuade que tout le monde en a plus que nous.

Une personne vraiment humble ne voit en soi que ses défauts et n'aperçoit point ceux d'autrui.

Quelle triste occupation, ô mon Dieu, de s'amuser à examiner la vie des autres !

Plutôt être aveugle et sans jugement que de s'en servir pour considérer et pour juger les actions du prochain ; un cœur rempli de l'amour de Dieu a bien d'autres occupations : il ne songe qu'à souffrir pour ce qu'il aime, et il aime tous ceux qui lui donnent occasion de souffrir pour son Bien-Aimé...

Ne soyez attentive qu'à vous-même, et vous verrez que vous vivrez beaucoup plus contente, et que Dieu habitera avec vous et trouvera ses délices en vous. »

 Claude la Colombière, extraits du Panégyrique de saint Bonaventure et de la Lettre 101, in"Pensées et sentiments du Serviteur de Dieu le Père Claude de la Colombière de la Compagnie de Jésus" par le P. Pierre-Xavier Pouplard, Paris, Haton, 1877.

 


La véritable preuve de notre gentillesse est notre attitude à la maison.

La personne qui a bon fond, elle est partout de bonne composition,

en premier lieu à la maison, en famille.
(Protopresbytre Artemy Vladimirov)

 

 

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(Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !)

SAINT(S) DU JOUR:

 

Saint Onésime,disciple de St Paul

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PRIÈRES:

En martyr, Onésime étendit sur le sol, 
afin qu'on les brisât, ses athlétiques jambes 
si promptes à courir les courses de saint Paul. 
Le quinze, il mérita couronne et dithyrambes. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 3

Saint apôtre Onésime, * intercède auprès du Dieu de miséricorde, * pour qu'à nos âmes il accorde le pardon de nos péchés.

Kondakion, t. 4

Comme rayon tu as brillé * sur le monde habité, * irradiant l'éclat d'un soleil resplendissant, * celui que fut saint Paul en illuminant l'univers; * c'est pourquoi nous te vénérons, bienheureux Onésime, tous en chœur.

Ikos

Toi qui fus poussé vers la foi * par le divin clairon de saint Paul, * toi qui fus illuminé mystiquement * par la parole de vérité, * et auquel fut rendu témoignage pour ta pratique des vertus * et pour la fermeté de ta foi, * qui pourrait faire ton éloge comme il se doit * ou célébrer les peines par lesquelles tu mis un frein à l'erreur? * Car, au sortir de ta condition d'esclave ici-bas, * tu fus consacré comme pontife en l'Esprit saint; * et des Apôtres non seulement tu as reçu l'enseignement, * mais tu as partagé aussi la couronne et les honneurs; * c'est pourquoi nous te vénérons, bienheureux Onésime, tous en chœur.

Exapostilaire, t. 2

Disciple de ce coryphée des Apôtres que fut saint Paul, * avec lui, bienheureux Onésime, tu parcourus la terre, affermissant * par ta parole les cœurs ébranlés * par l'erreur funeste du Maudit; * au terme de ta course, tu es présent dans les cieux * avec les Anges devant le Christ * auprès duquel, saint Apôtre, tu intercèdes pour nous tous.

SA VIE :

Originaire de Phrygie, Onésime était esclave de Philémon, fervent Chrétien de Colosses, bien connu pour la fermeté de sa foi et pour son ardente charité. 
Comme il avait commis un vol au préjudice de son maître, Onésime prit la fuite et trouva refuge à Rome, où il rencontra le Saint Apôtre Paul, alors prisonnier pour le Christ.

Sous l'influence de la parole apostolique, Onésime reconnut sa faute, se convertit au Christianisme, fut baptisé et ne tarda pas à montrer par sa conduite les fruits des saintes vertus. 
Mais comme Saint Paul ne voulait pas contrister son disciple Philémon, il lui renvoya le fugitif, avec une lettre sollicitant son pardon et son affranchissement. 
C'est la Lettre à Philémon, qui nous a été transmise parmi les quatorze Epîtres de Saint Paul. Le bon Philémon, consentant avec joie à la requête de l'Apôtre, accueillit Onésime, non comme un esclave mais comme un frère, et il le renvoya libre à Saint Paul, pour qu'il en fît un ministre de l'Evangile.

Après le Martyre de l'Apôtre, Onésime prêcha avec zèle la doctrine du Salut. Il fut arrêté et traduit devant Tertulle, gouverneur de Rome, qui était animé contre lui d'une haine particulière, car il avait converti la femme de son frère à la Vraie Foi.

Quand Tertulle lui demanda pourquoi il avait abandonné son maître, il répondit :
- « Je suis maintenant serviteur du seul vrai Maître, Jésus-Christ! »
- « Et qui a versé l'argent pour t'affranchir? »
- « C'est le Christ, le Fils du Dieu vivant, qui m'a racheté au prix de Son propre sang », répondit avec assurance Onésime. 
Comme il continuait en condamnant avec mépris le culte des idoles, le gouverneur le livra à la torture. Onésime restait non seulement insensible à la douleur, mais il semblait même tirer de ces épreuves plaisir et joie. 
Au bout de dix-huit jours d'emprisonnement et de tortures, voyant que le Saint attirait par sa constance la sympathie d'un grand nombre de païens, le tyran l'exila à Pouzzoles, près de Naples.

Malgré l'interdiction des autorités, Onésme commença aussitôt à y prêcher l'Evangile et obtint de nombreuses conversions.

Lorsque Tertulle apprit ces nouvelles, il le fit arrêter de nouveau et ramener à Rome, chargé d'entraves. Comme il refusait de sacrifier et répondait avec audace aux questions du juge, on l'étendit sur le dos, les membres écartelés, en le fouettant cruellement pendant un long moment.

Plus on lui arrachait la chair et plus son sang coulait à terre, plus son âme prenait de la force dans l'espérance des biens éternels.

Finalement, le tyran, constatant qu'il n'obtiendrait rien, ordonna de lui rompre les membres à coups de bâtons et rentra dans le prétoire avant la fin de l'exécution.

Le Saint Apôtre expira sous les coups et ses précieux restes furent recueillis par une pieuse femme de la cité.

( http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsfevri…/fev15.html)

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Ce 15 février, nous honorons la mémoire des 21 jeunes coptes orthodoxes égyptiens, sauvagement égorgés par les djihadistes de l’organisation Etat islamique.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout, océan, eau et plein air

Il y a 730 jours, sur une plage de Libye, 21 saints sont nés dans le sang.

« Ils ont été assassinés pour le seul fait d’être chrétiens. Le sang de nos frères chrétiens est un témoignage qui hurle. Qu’ils soient catholiques, orthodoxes, coptes, peu importe : ils sont chrétiens ! Et le sang est le même. Donner son sang, c’est témoigner du Christ. »

(François)

L’image contient peut-être : 21 personnes, texte

Aujourd’hui, prions tout particulièrement pour les familles des victimes et pour tous ceux qui sont martyrisés à cause de leur foi.

 

___________________________________

Recueillons nous , si vous le voulez bien, 
au pied de la Croix, nouvel arbre de vie :

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Arme invincible, soutien de la foi, / Croix divine, nous te chantons, / devant toi nous prosternant dans la foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Aucun texte alternatif disponible.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amin

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant la croix et les souffrances de Ton Fils, / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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_________

 

PRIERE:

Seigneur, au milieu de ce monde en perpétuelle agitation, Vous savez combien nous avons besoin de patience, de vigilance, de charité et d’humilité pour répondre avec prudence et sincérité aux questions qui sont posées aujourd’hui. 
Vous savez combien nous avons besoin de force intérieure pour prendre la défense de notre foi au milieu des contestations en tout genre. 
Seigneur, laissez pas s'affadir mes convictions , donnez-moi la force et la patience pour écouter et soulager ceux qui ont besoin de se sentir aimés. 
Ne permettez pas que je suive n’importe quel argument sous prétexte qu’il soit attrayant. Seigneur, par Votre Saint et vivifiant Esprit, donnez-moi la lumière et la force dont j’ai besoin !
Amin.

 

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La Vierge Marie, d'un océan à l’autre… (II) 

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Le Prieur du sanctuaire de Jasna Gora (Pologne) qui abrite l’icône de Notre-Dame de Czestochowa a lancé le pèlerinage ‘Ocean to Ocean’ dans une lettre officielle dont voici des extraits : « J’exprime officiellement mon soutien au grand pèlerinage de la copie de l'image miraculeuse de Notre-Dame de Czestochowa.

Sous l'inspiration divine, des leaders pro-vie de 18 pays ont fait cet «Acte de confier à Marie la protection de la civilisation de la vie et de l'amour»  devant l'icône de Notre-Dame de Czestochowa, le samedi 28 janvier 2012. Le même jour, l’archevêque de Czestochowa Monseigneur Stanislaw Nowak a béni la copie de l'icône miraculeuse destinée au pèlerinage autour du monde, « d’un océan à l'autre » (« Ocean to Ocean ») - de Vladivostok à Fatima – pour la défense de la vie.

L'itinéraire du pèlerinage  ‘d’un océan à l'autre’ couvre 18 000 kilomètres et traverse 23 pays. Ce pèlerinage est un événement historique sans précédent et a une importance capitale. En tant que prieur de Jasna Gora, je demande à tous les croyants de recevoir avec un grand respect la Mère de Dieu voyageant à travers le monde « d’un océan à l'autre». 

 

Père Roman Majewski

Prieur de Jasna Gora, 

Jasna Góra, le 26.07.2012 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ,à l'intérieur et à l'exterieur de notre Tradition Syro- Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

______________

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Par Saint Théophile d'Antioche

(?-v. 186), évêque 
Premier discours à Autolycus, 2, 7 ; PG 6, 1026s (trad. Orval rev.) 

 

« Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu » (Mt 5,8)

 

Tel un miroir brillant, l'homme doit avoir une âme pure.

Une fois la rouille au miroir, l'homme ne peut plus y voir le reflet de son visage.

De même, tant qu'il y a le péché dans l'homme, il n'est pas possible à cet homme de voir Dieu... 

Mais si tu veux, tu peux guérir. Confie-toi au médecin, il ouvrira les yeux de ton âme et de ton cœur.

Qui est le médecin ?

-C'est Dieu qui guérit et vivifie par le Verbe et la Sagesse. C'est par sa Parole, son Verbe, et sa Sagesse que Dieu a fait l'univers :

-« Par sa Parole les cieux ont été faits, et par son souffle, son Esprit, toute leur puissance » (Ps 32,6).

Sa Sagesse est toute-puissante : « Dieu par la Sagesse a fondé la terre, il a établi les cieux avec intelligence » (Pr 3,19)... 

Si tu sais cela, homme, et si tu mènes une vie pure, sainte et juste, tu peux voir Dieu.

Qu'avant tout la foi et la crainte de Dieu prennent place en ton cœur, et tu comprendras cela.

Quand tu auras déposé la condition mortelle et revêtu une nature impérissable, alors tu seras digne de voir Dieu.

Car Dieu aura ressuscité ta chair devenue immortelle avec ton âme. Et alors, devenu immortel, tu verras l'Immortel, si maintenant tu lui donnes ta foi.

_______________________

Couverture Résultat de recherche d'images pour "Icone de Saint Joseph"

Je vous salue Joseph, vous que la grâce divine a comblé,

le Sauveur a reposé dans vos bras et grandi sous vos yeux.

 

Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus,

l'Enfant divin de votre virginale Epouse est béni.

 

Saint Joseph, donné pour Père au Fils de Dieu,

priez pour nous, dans nos soucis de famille,

de santé et de travail, jusqu'à nos derniers jours,

et daignez nous secourir à l'heure de notre mort.

 

Amen.

 

(Prière de  Jean Eudes à Joseph)

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Prions pour la France

MERCREDI 15 FEVRIER 2017

Elections présidentielles, Affaire Théo, émeutes dans plusieurs villes... La France a besoin de nos prières. L'impression de beaucoup est que les choses vont mal en France : hausse de la pauvreté, montée des extrémismes  religieux ou politiques, institutionnalisation  de l'immoralité, perte des valeurs fondamentales, défiance envers les dirigeants, persistance de la crise économique... Alors que chacun y va de sa solution politique pour régler les problèmes et améliorer la situation, je vous propose une solution spirituelle, la prière. Prions pour Théo, gravement meurtri lors de son interpellation, et pour la jeunesse de France. J'ai grandi en France dans des "quartiers difficiles". Tous ces jeunes qui se révoltent ont une place particulière dans mon coeur. Ne les jugeons pas trop vite, aimons-les. Prions  pour les candidats aux élections présidentielles et pour les français qui seront appelés à voter. Le changement profond et véritable dont la France a besoin ne viendra pas d'un homme providentiel, mais de Dieu. Il ne s'obtiendra pas dans le urnes, mais dans la prière. Prions pour un réveil de l'Église de Jésus-Christ en France, que le peuple de Dieu se lève pour réclamer le secours de Dieu pour la nation. Envoyé avec amour,  Guillaume UN JOUR UNE PRIERE : MOIS DE FÉVRIER 2017 PAS ENCORE INSCRIT(E) A UN JOUR UNE PRIERE ? CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE OU RENDEZ-VOUS SUR WWW.UNJOURUNEPRIERE.COM.

Association Les Amis d'Info Chrétienne Adresse :

5, rue Vaillant Couturier 11200 Lézignan-Corbières FR Site web : www.lesamisdinfochretienne.fr

- Email : contact@lesamisdinfochretienne.fr

PENITENCE ET REPENTIR...

La pénitence est avant tout une demande de pardon à Dieu pour une pensée, un acte ou un état.

Il ne faut jamais, en se levant, se décourager à cause des fautes qu’on a commises la veille ou les jours précédents. Il faut commencer chaque jour comme s’il était nouveau, il faut dès le matin tout reprendre de zéro. D’autre part, il faut vivre chaque jour comme s’il était le dernier. Les Pères disent que toute journée qui n’a pas été vécue ainsi est une journée perdue.

Il faut avoir la certitude qu’il n’y a pas de déterminisme dans le péché, mais que Dieu est toujours plus fort que le péché et qu’il n’est pas de péché ou de passion qui ne puisse être finalement vaincu par la force de la grâce.

Il faut faire pénitence avant d’entreprendre quoi que ce soit, avant même que de prier. Il faut avant tout se réconcilier avec Dieu, sinon notre prière sera pourrie par notre état. Rappelons-nous l’histoire du voleur de chevaux qui priait souvent saint Nicolas : un jour il est tombé dans une fosse où il y avait des cadavres de chevaux en putréfaction. Saint Nicolas lui est apparu et lui a dit : « Ta prière ressemble à cette pourriture. »

Il y a trois étapes dans la pénitence : 1) Il faut se repentir du péché au moment où on vient de le commettre. 2) Se le rappeler et en demander de nouveau pardon à Dieu à la fin de la journée, lorsqu’on fait l’examen de conscience, le bilan du jour passé. 3) Le confesser et s’en repentir lorsqu’on reçoit le sacrement de pénitence.

Il faut faire pénitence de n’avoir pas envie de prier, car c’est une infidélité à Dieu. Il faut demander pardon à Dieu de ne pas pouvoir lui demander pardon. Quand nous sommes dans un mauvais état, il faut faire pénitence, et si nous n’y arrivons pas, il faut faire pénitence de ne pas arriver à faire pénitence. Il faut avoir recours à la patience et faire pénitence jusqu’à ce que notre état change.

Il faut toujours que le dernier mot revienne à la pénitence.

Source: Texte :paroles du Starets choisies et arrangées par thèmes, extraites de l’ouvrage « LE STARETS SERGE » de Jean-Claude Larchet, Collection Épiphanie, Les Éditions du Cerf, Paris 2004

Icônes: œuvres du moine Grégoire Krug extraites de l’ouvrage “L’iconographie de l’église des Trois Saints Hiérarques”, Patriarcat de Moscou, Diocèse de Chersonèse, Paroisse des Trois Saints Hiérarques, 5 Rue Pétel, Paris 2001.

 

 

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La série de phots suivantes sont des souvenir d'il y a un an en Charente .

 

2 femmes marchent dans une rue d’une ville de banlieue de Strasbourg, en Décembre 2016. / Patrick Hertzog/AFP

 

1977. Un programme « habitat et vie sociale » est lancé pour réhabiliter 53 grandes cités HLM dégradées. Les financements sont assurés dans le cadre du Fonds d’aménagement urbain (FAU).
Par ailleurs, le ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, annonce la création d’une police de proximité pour contrer les violences urbaines.

1981. Création des zones d’éducation prioritaires (ZEP). Objectif : lutter contre l’échec scolaire en augmentant de façon ciblée les moyens alloués aux établissements.

1983. Lancement du plan « banlieue 89 », sous la houlette de l’architecte Roland Castro, dans l’optique de désenclaver les banlieues et de rénover une centaine de cités.

1996. Alain Juppé met en place les 30 premières Zones franches urbaines (ZFU). Des avantages fiscaux sont accordés aux entreprises qui s’y installent. Et ce, dans le but de favoriser l’emploi au sein de quartiers minés par le chômage.
1999. Lionel Jospin défend un programme « de rénovation urbaine et de solidarité » : 20 milliards de francs seront investis sur six ans pour éviter la création de ghettos. En 2001, un second plan "Jospin" voit le jour : 5,4 milliards d’euros supplémentaires sur cinq ans sont débloqués.
 

2005. Jean-Louis Borloo lance le « programme national de rénovation urbaine » (PNRU). Il prévoit de refonder le parc de logement locatif social, avec la destruction de logements vétustes et la construction de nouveaux bâtiments, pour un coût de 46,5 milliards d’euros en dix ans.

2008. Lancement du plan « espoir banlieue » sous la houlette de Fadela Amara, chargée de la politique de la ville, avec près d’un milliard d’euros investis dans 215 quartiers. Par ailleurs, 4 000 policiers sont affectés dans les quartiers sensibles mais la police de proximité, créée par la gauche en 1997, est supprimée.

2013. Le gouvernement Ayrault décide de concentrer les moyens de la politique de la ville (500 millions d’euros par an) sur 1 300 quartiers prioritaires. Le dispositif « d’emplois francs » est expérimenté, qui alloue aux entreprises 5 000 € à chaque nouvelle embauche d’un jeune non-diplômé issu de ces quartiers.

2015. Manuel Valls condamne la situation d’« apartheid » de certains quartiers et demande aux préfets de faire construire des logements sociaux dans les communes n’atteignant pas le quota de 25 % de logements sociaux.
 
 
Marie Boëton 
source
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L’assurance maladie décide de ne plus rembourser des soins destinés aux enfants handicapés

« Pas d’argent public pour des enfants qui auraient pu être évités grâce au dépistage. Vous les avez gardés, vous payez. » Tel est le constat du président de la Fondation Lejeune, suite à cette décision de l’assurance maladie.

soins handicapés Source:http://www.infocatho.fr/

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"VOTRE ENFANT EST VIVANT !"

Les parents de Summer n’étaient pas favorables à sa relation avec Jason, la différence d’âge leur paraissait trop importante.

Mais les deux jeunes adolescents sont amoureux et s’engagent pleinement dans cette relation. Lycée, université, rodéo, spectacle équestre, des projets plein la tête et la vie devant eux, Summer et Jason ne s’attendaient pas à une telle nouvelle. La jeune fille est pourtant enceinte de 7 semaines. Il faut désormais composer avec cette réalité et penser à l’avenir d’une manière bien différente. Le jeune couple décide finalement d’interrompre la grossesse par voie chimique.

“Mes parents vont me tuer ! Je ne suis pas prête à être maman… »

Summer et Jason prennent rendez-vous à la clinique et confirment malgré leurs doutes, la décision de mettre fin à la grossesse.

« Je me suis convaincue qu’il n’y avait pas d’autre option.”

Summer n’est enceinte que depuis quelques semaines, un prise de médicaments suffira. La jeune fille prend la première des deux pilules nécessaires, la pilule abortive RU-486, et quitte la clinique. Mais sur le chemin du retour, les deux adolescents s’effondrent en larmes.

“L’angoisse et le regret était écrasants… Nous savions que nous avions fait la plus grande erreur de notre vie.”

Selon la clinique, il était trop tard pour faire marche arrière. Le premier traitement devait altérer le placenta de manière irréversible. Le traitement du lendemain aurait quant à lui provoqué l’avortement. Le lendemain, les douleurs sont intenses, mais Summer refuse de prendre le deuxième traitement.

“Nous avons pleuré à Dieu pour le pardon et la guérison… Nous avons prié pour une seconde chance… Si seulement nous pouvions faire marche arrière…”

C’est en cherchant sur Internet que Jason a finalement trouvé un médecin en mesure de les aider. N’ayant pas pris le deuxième traitement, il était encore possible d’inverser l’avortement avec une prise de progestérone.

Deux semaines plus tard, l’échographie est positive.

“Votre bébé est vivant ! Voulez-vous voir les battements du coeur ?”

La petite Finley est née le 5 janvier.

« Tout le monde est si heureux et fou amoureux de notre fille. Elle a changé nos vies pour le meilleur, et nous sommes reconnaissants. »

 

Source : Youtube

Via La rédaction de: https://www.infochretienne.com/

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by ORTHODOXY COGNATE PAGE on FEBRUARY 12, 2017

in FEATURED, FEATURED NEWS, NEWS, OCP SOCIETY NEWS

OCP Delegation with Patriarch Ignatius Aphrem II of Antioch & All East

OCP Delegation with Patriarch Ignatius Aphrem II of Antioch & All East

OCP News Service – 12/2/17

Read:
Statement Issued by the Fathers of the Holy Synod of the Syriac Orthodox Church of Antioch

“We pray for Your Holiness’ ministry from the Chair of St. Peter at Antioch, and for your health and longevity to serve the Lord and His people with apostolic zeal. May we also be blessed! May your prayers be a fortress for us!” – Rt. Rev. Chorbishop Dr Kyriakose Thottupuram of Chicago (Chancellor of Orthodoxy Cognate PAGE).

Global: We the members of the Secretariat of the Orthodox Cognate PAGE (Pan-Orthodox NGO) have been observing the recent challenges encountered by the Syriac Orthodox Patriarchate. We all have differences in opinion. However, none of these opinions should threaten the unity of the Orthodox Church. May God strengthen His Holiness and the Holy Synod to overcome these challenges.

We support His Holiness Ignatius Aphrem II – Patriarch on the Apostolic Thorn of St. Peter in Antioch and All East and the Syriac Orthodox Patriarchate. His Holiness the Patriarch Ignatius Aphrem II is a great leader, a blessed Prelate in the vineyard of Christ and a bright star in the eastern Horizon.

MANY YEARS TO MORAN MOR IGNATIOS APREM THRAYONO PATRIARCHO D’KURSYO SHLIHOYO D’ANTHIOKYA D’SURYOYE!!!

In Christ

George Alexander
(Secretary and Spokesperson
Director- Dept. of External Church Relations)

Varghese John Thottapuzha
Director – Dept. of Publications
&Chief Adviser on Oriental Orthodox & Assyrian Church Affairs)

Fr Prakash Kuriakose
(Delegate of Malankara)

Vipin Varghese
(Director- Dept. of Public Relations)

Dr Ajesh T Phillip
(Delegate of the Indian Sub-Continent)

Kisha D Dorado
(Director- Dept of Church Research & Studies)

Prakash Varghese
(Delegate of Gulf, Levant and All Middle East)

Abraham P Koshy
(Director – Dept of Finance)

Monu John Phillip
(Special Envoy of the Secretariat)

Deacon Lijo Elias
(Representing the Kananaya Archdiocese of the Syriac Orthodox Church to OCP)

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Chers amis. Aloho m'barekh.
Dès que j'ai appris les difficultés qui viennent de surgir pour l'Eglise d'Antioche, j'ai invité le clergé et les fidèles de notre Eglise locale Syro-Orthodoxe en France et au Cameroun à la prière pour le Chef de l'Eglise Patriarcale et l'unité des fidèles de toute l'Eglise d'Antioche.
Je souscris à la position de nos amis de l'OCP.
Quoiqu'il en soit des divergences d'opinions, aucune ne devrait être livrée publiquement. Il y a toujours des recours canoniques à travers l'appareil synodal pour faire remonter respectueusement vers l'Autorité nos éventuelles doléances.
Une chose est sûre, nous devons, si nous voulons amasser avec le Christ, une entière loyauté aux Chefs que la Providence nous donne; sinon, nous dispersons avec l'adversaire, le diviseur...
Prions-donc pour l'unanimité du Témoignage autour de nos Chefs et la réconciliation de tous !
Prions, offrons et taisons-nous dans le silence nous obtiendrons tout...J'en appelle donc nos fidèles au calme, au silence et à la prière contemplative et aimante pour que, de cette épreuve, sorte un plus grand bien pour l'Eglise d'Antioche (Mère de toutes les Eglises Syriaques de par le monde) sachant que le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien...
Prions-donc pour l'unanimité du Témoignage autour de nos Chefs et la réconciliation de tous !
"L'avenir est dans la paix et il n'y a pas d'avenir sans paix", disait en substance le Patriarche d'Antioche en s'exprimant sur la situation des Eglises en Inde. 
Songeons à tous ces ennemis qui, de l'extérieur, s'appuient sur nos divisions pour répandre la terreur ou entraver la liberté de conscience et de culte...Que cessent ces divisions qui apportent un contretémoignage, lequel déséspère les fidèles du Christ qui nous honorent de leur confiance !
Votre respectueusement et fraternellement en Notre-Seigneur.
+Mor Philpose, métropolite.

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Dear friends. Aloho m'barekh.
As soon as I learned of the difficulties that have arisen for the Church of Antioch, I invited the clergy and the faithful of our local Syro-Orthodox Church in France and Cameroon to pray for the Head of the Church, The Patriarchal Church and the unity of the faithful of the whole Church of Antioch.
I subscribe to the position of our friends of the OCP.
Whatever the differences of opinion, none should be publicly disclosed. There are always canonical remedies through the synodal apparatus to make our grievances recall respectfully to the Authority.
One thing is certain, we must, if we wish to amass with Christ, an entire loyalty to the chiefs whom Providence gives us; If not, we disperse with the opponent, the divisor ...
Let us pray for the unanimity of the Testimony around our Chiefs and the reconciliation of all!
Let us pray, offer and be silent we will get everything ... I appeal to our faithful to calm, silence and contemplative and loving prayer so that from this trial, Church of Antioch (Mother of all Syriac Churches around the world) knowing that good does not make noise and noise does not do well ...
Let us pray for the unanimity of the Testimony around our Chiefs and the reconciliation of all!
"The future is in peace and there is no future without peace," said the Patriarch of Antioch in substance, expressing himself on the situation of the churches in India.
Let us think of all those enemies who, from outside, rely on our divisions to spread terror or to hinder freedom of conscience and worship ... Let these divisions cease that bring a counter-testimony that despairs the faithful of Christ who Honor us with their confidence!
Your respectfully and fraternally in Our Lord.
+ Mor Philpose, metropolitan.

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Rendons-grâces à Dieu et au sens des responsabilité de chacun!

Nos prières n'ont pas tardé à être exaucées!

Les six évêques qui ont critiqué Sa Sainteté le Patriarche d'Antioche  ont signé une lettre où ils Lui demandent de les 'excuser et  jurent  leur allégeance et  leur ferme attachement au patriarcat d'Antioche et de tout l'Orient.

Let us give thanks to God and the sense of responsibility of each one!

Our prayers were soon answered!

The six bishops who have criticized His Holiness the Patriarch of Antioch have signed a letter in which they ask Him to excuse them and swear their allegiance and their firm attachment to the patriarchate of Antioch and all the East.

 

 

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La France et le déficit, c’est une grande histoire d’amour qui ne plaît pas à Bruxelles.
Elle aimerait un divorce : elle veut, comme le réclame le Pacte de Stabilité, que tous les pays membres de l’Union Européenne aient un déficit inférieur à 3 % du PIB (dans l’idéal il faudrait que la dette ne dépasse pas les 60 % du PIB mais il ne faut pas trop rêver).
La France a jusqu’à fin 2017 pour y parvenir.

2017 et 2018 : le retour de la croissance (ou pas)

La Commission Européenne, et notamment Pierre Moscovici, ancien locataire de Bercy devenu Commissaire aux Affaires Économiques, a dévoilé ses prévisions de croissance pour la France en 2017 et 2018. Après une année 2016 particulièrement décevante, 1,1 % de croissance alors que Bruxelles s’attendait à 1,2 % et que le gouvernement tablait sur 1,4 %, la croissance sera bien de retour. Mais attention : la France ne va pas faire des étincelles.

 

Si l’Union Européenne devrait connaître une croissance de 1,6 % en 2017 et 1,8 % en 2018, l’Hexagone fera partie des pays qui vont faire baisser cette moyenne. Bruxelles s’attend à 1,4 % de croissance pour la France en 2017 puis 1,7 % en 2018. C’est toujours mieux que les 1 % de 2015 et les 1,1 % de 2016.

 

Naturellement, il faudra encore que la déception ne soit pas au rendez-vous : le gouvernement table sur 1,5 % de croissance en 2017 ; une estimation identique à ce qu’il attendait en 2016 et on a bien vu le résultat…

Le Pacte de Stabilité ? Respecté en 2017, dépassé en 2018

Côté dette, la situation s’améliore un peu selon Bruxelles : en 2017, date limite pour la France pour faire tomber le déficit public sous la barre des 3 % avant que Pierre Moscovici ne soit contraint d’infliger une amende de 4 milliards d’euros au pays, ça devrait aller. Avec un déficit qui atteindra, selon les prévisions de Bruxelles, 2,9 % du PIB, la France passe le cap de justesse. Le gouvernement, de son côté, voulait faire baisser ce même déficit public à 2,7 %… ce sera raté.

Mais Bruxelles met en garde l’Hexagone pour 2018 : le déficit pourrait remonter à 3,1 %. Une estimation faite « à politique inchangée » et qui risque fort d’être retouchée : avec la Présidentielle 2017 qui arrive le gouvernement va, bien évidemment, changer. Le PS n’étant pas en position de favori, de plus, il y a de fortes chances que la politique de la France prenne une autre direction que l’actuelle.

source

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Bon anniversaire à Sa Sainteté le Catholicos Paulose II et union de prières et d'actions de grâces de la part de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone qui vit en France et en Afrique. Nous Lui adressons tous nos voeux de bonne santé et qu'Il trouve dans le Service de l'Eglise Orthodoxe de l'Inde une source de joie et de bonheur !
+Mor Philipose, métropolite.

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Happy birthday to His Holiness the Catholicos Paulose II and union of prayers and thanksgiving from the Francophone Syro-Orthodox Church living in France and Africa. We wish him good health and that he finds in the Service of the Orthodox Church of India a source of joy and happiness!
+ Mor Philipose, Metropolitan.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es
 
le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes
 
et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.
 

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois

 

victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent

 

devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

 

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant

 

et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement /

 

devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils

 

deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les

 

héritiers de la gloire des cieux.

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

I am Orthodox but not perfect
It is always difficult in these relativistic times, when the only heresy is to speak of heresy, to present the Orthodox teaching about the completeness of our faith. It comes across often as arrogance when in fact we do not mean that we are anything special at all, we readily confess our weakness, but this spiritual treasure we have received is indeed a treasure even if we carry it in vessels of clay. We do not mean that we who are members of the Orthodox Church are right, or better than others, or uniquely special. Far from it. Those who are becoming more truly Christian in the Orthodox way are more entirely aware of their being beginners in a journey into the infinite experience of God which is undeserved and unmerited.
 
But we do mean that we are convinced that there is truth about what Christianity teaches and that the teaching and practice of the Orthodox Church has preserved the Apostolic teaching and practice in a unique way that is not apparent in other groups, and that it is truly the Christian Church because it has not changed what is believed or what is practiced from the beginning, and has an unbroken continuity of life through 2000 years.
 
Where every other Christian group has been established centuries after the time of the Apostles, even in recent times, it is Orthodox Christianity which is established by the Apostles in the first century and by no one else. This does not mean that I think that I am right. It does not mean that I think I am holy. It does mean that I believe the Lord Jesus when he says that the Church will not be overcome. That Church on which he poured out his Holy Spirit on the Day of Pentecosts has not ceased to exist as a visible and coherent community, and I have become part of it, not because I am true, but because the teaching of this same Apostolic Church is true.
 
We would not tell someone who said that he went to the Hospital because he was ill, that he was proud and arrogant. We would not tell someone who was ill that the advice he gained from his friends was just as valuable as from a Doctor at the Hospital. To say that the Hospital provides the best and safest and most reliable treatment and medicine is not pride. And the Church which was established by the Apostles, for those who have discovered it, is indeed a spiritual Hospital. Filled with people who are sick, but in so far as they follow the treatment laid down, are finding healing.
 
We would not tell someone who was drowning that he was proud and arrogant for swimming towards the Lifeboat as it called out to him. We would not say that he was just as safe if he held on to a piece of timber broken off from his sinking boat. And the Church which was established by Christ, and which has preserved a coherent existence through the last two centuries, is just such a spiritual Lifeboat. Do we believe that the Church was created as such a visible and defined community in the first century? Then it is reasonable to ask what happened to this visible and defined community, and where it can be found today. The Apostles are clear in their teaching in the New Testament that there is a true Gospel, and that there is a false Gospel. They are clear that there is a truth, and that there is error. They do not allow us to say that we can believe whatever we like as long as we mention the name of Jesus. Jehovah’s Witnesses and Mormons also mention the name of Jesus, but they are not Christian groups. Likewise the Oneness Pentecostals deny the Holy Trinity, whatever else they say about Jesus, and are not a Christian group. If there is truth, and for the first 1500 years of the Church almost all Christians believed the same teachings and followed the same practices, then it makes sense that we should begin with understanding what the first Christians, those actually taught by the Apostles, believed and practiced, and they have left us many writings which make clear what they had been taught by the Apostles. If this is what is true, then all of us need to judge our own beliefs according to the Apostolic teaching. If this is true, then we need to follow the passage of history and see what happened to the Church the followed these teachings and practices and passed them on from generation to generation.
 
The idea that there is no truth and that whatever views people hold are equally valid is not Christian. Indeed the Bible is clear that there are other views about Christ and Christianity which are just wrong. There is a truth which the Church has taught from the beginning and which is well described in the writings of the earliest Christians. The relativism we see today is a very recent idea indeed. Even 100 years ago Christians were very clear about what they believed. An Anglican knew what he believed, and it was not the same as a Baptist, and a Baptist knew what he believed and it was not the same as a Methodist, and a member of the Plymouth Brethren knew what he believed and it was not what any of these others believed. The very modern ideas that either we should all be free to define Christianity as we choose, or that saying that there is a Christian truth is itself not Christian are not found in Scripture or in the teaching of any Christian groups until 1500 years after Christ. It is an interpretation of Christianity that suits our modern individualistic age, but it has nothing on common with the teaching of the Apostles.
 
What seems to be objectionable about Orthodoxy today is that it still insists that not only does it represent particular views, but that these views are true, and others are less true or even false. I have not become Orthodox because I think I am right and others are wrong. Indeed, I am well aware of how far from being right I am. But I have found myself, that when I began with the Church that Christ established and on which he poured out his Holy Spirit there is an historical continuity only with Orthodoxy – and I see this in relation to the ancient Orthodox Church of Alexandria of which I am a priest. I do not find myself committed to this community without any critical reflection at all. I am not wearing rose-tinted glasses. I am well aware of many problems and controversial issues that the Orthodox Church of Alexandria is wrestling with in the 21st century. But I am not Orthodox because I believe that Orthodox people in general are perfect, or that the members of this particular Orthodox community are better than other people. I am Orthodox because the Apostolic teaching and practice which has been preserved from the first century, and which is the basis of this Orthodox Church of Alexandria, are teachings and practices which always judge us, and always convict us of how we fail to live them out, and always act to correct us and draw us towards authentic Christian life in the Holy Spirit.
 
Anyone is free to say that they see no need to follow the Apostolic teaching and practice which is described in the writings of those they taught the Christian faith. But it does not seem reasonable to me to say that one who adopts such a view can consider themselves members of the Apostolic Church. That seems simply a matter of fact. It requires no judgement at all about the seriousness of the faithful intentions of those who reject the early Christian experience as being Apostolic and therefore authoritative. Indeed, there should be no judgement of any particular people. We should be swift to judge ourselves only, and leave all judgement of others to God. But this does not mean that we should deny the truth as we find it in the earliest and Apostolic Church, and suggest that it does not matter what anyone believes. There is a truth, and the Holy Spirit was promised to the Apostles to lead them into truth. Do we doubt that this is what was accomplished?

If we do believe, then we should expect that the Church, over which the gates of Hell will not prevail, should remain in existence as a visible community, from the first century to the present, and preserve the same truth, the same teaching and practices. In my own seeking after the earliest Church I followed the path that history provided me. I saw that the Orthodox Church of Alexandria was established by preaching of St Mark, and that the bishop he established to lead the community there was a man named Anianus. More than that, we know the names of all those who have led the Orthodox Church of Alexandria, of which I am the least, from the first century to the present day and to the leadership of Tawadros or Theodore, who is the Bishop of Alexandria, and the senior bishop or Patriarch of all Orthodox Christians gathered in this community.

I discovered the teachings of these earliest Christians, many of whom had been taught directly by the Apostles and their disciples, which they had written down as an explanation of their faith. I found that these teachings and practices were preserved in the Coptic Orthodox Church of Alexandria and the other local Orthodox communities. The Christian group in which I had grown up, filled with serious and devout Christians, had rejected all of these teachings. Indeed, when the group was founded in 1829 it explicitly rejected the early Church and considered that it had fallen into error and apostasy even while the last Apostles were alive. That is certainly one way to avoid the testimony of the earliest Christians, but long before I became Orthodox, or had really heard of Orthodoxy, it seemed to me that it was necessary to follow the early Church, and that to suggest it had fallen into error and apostasy was to deny the Scriptures and the words of our Lord Jesus who says to his Apostles… the Holy Spirit will lead you into all truth … and the gates of Hell shall not prevail over the Church.

This is why I believe that Orthodoxy is uniquely true, and why I am a member of the Coptic Orthodox Church of Alexandria. It is nothing to do with the quality of the members of any Orthodox communities. It has nothing to do with any sort of judgement about other people, there is no such personal and moral judgement intended. It is all to do with a firm belief that the Apostolic and Earliest Church is truly the model of Christian teaching and practice, as Christ promised, and that therefore to embrace this ancient faith is to embrace the fullness of Christianity without addition or subtraction. This ancient faith is preserved, as history shows clearly, in the Orthodox communities, and in the Coptic Orthodox Church of Alexandria, which are built on this ancient and Apostolic faith and practice, however much individuals, and myself as the worst, fail to put this teaching and way of life into practice.
 
If it is Apostolic Christianity which is the fullness of faith, the true spiritual Hospital and Lifeboat of souls, then it matters whether or not we are seeking to dig deep into this original Christianity. I am convinced that it is Orthodoxy which represents this Apostolic Christianity, and so if I say that it is Orthodoxy which is true, what is meant is that the teachings of the Apostles are true, and the teachings of those they discipled and who also described their faith are true, and in seeking to embrace these I find that history shows me that Orthodoxy alone, and the Coptic Orthodox Church of Alexandria, preserves this teaching, and gives the best opportunity to become authentically Christian and transfigured by the indwelling Holy Spirit.
 
I am Orthodox, but I am not perfect. I belong to the community of the Coptic Orthodox Church of Alexandria, it is also made up of imperfect people who make mistakes and act out of weakness and sin on occasion. But I am seeking to follow this Apostolic faith, and the Coptic Orthodox Church of Alexandria, built on this faith, is constantly judged by it and convicted of failing to manifest it. But this Apostolic Faith is perfect. It is the faith delivered to the Apostles by Christ and taught by them to the early Church, and described by them in their writings. It is this truth which is not negotiable. It is this true Gospel which Orthodoxy preserves though imperfectly in the lives of imperfect people. But in an age of absolute relativism, where believing something for certain is the great heresy, Orthodox Christians, myself included, insist that this Apostolic faith is true and life changing, and that it is preserved not as just an option, but as the basis of this community of people, this Church, which has existed from the beginning and continues in an unbroken continuity with the earliest Church.

(Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=1084)

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Où nous trouver ?

 

Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est

(N-D de Miséricorde):
 

NORMANDIE :

  

CHANDAI (61):

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

DSC01238

(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est  du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

DSC01245-copie-2

(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 
Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

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(Fresque des Sts Pères Interieur gauche du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)

 

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

 

Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

 

 

NANTES:

*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

 

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
LE BOURG
16560 JAULDES.

Tel:05.45.37.35.13
* Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité

Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN
*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530
 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 * Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

 

LOURDES:

*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"

 * Messse  le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

20 Rte de Pau

 

 

 

CAMEROUN:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain: 

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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