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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 11:59

 

Icon Weybridge:

The sublimity and greatness of God is beyond the power of expression.
(St Irenaeus of Lyons, On the Apostolic Preaching )

Livre de l'Ecclésiastique 51,1-8.12.

Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom. 
Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ; et, en face de mes adversaires, 
vous avez été mon soutien et vous m'avez délivré, selon la grandeur de votre miséricorde et de votre nom, de ceux qui grinçaient des dents, prêts à me dévorer ; de la main de ceux qui en voulaient à ma vie, de toutes les tribulations dont j'étais assiégé ; 
de la suffocation du feu qui m'entourait, du milieu d'un feu que je n'avais pas allumé ; 
de l'abîme profond du schéol, de la langue impure et de la parole mensongère adressée au roi, de la calomnie d'une langue injuste. 
Mon âme s'approchait de la mort, et ma vie touchait au schéol en bas. 
Ils m'entouraient de toutes parts, et il n'y avait personne pour me secourir ; je regardais après le secours des hommes, et il n'y en avait aucun. 
Alors je me suis souvenu de votre miséricorde, Seigneur, et de vos œuvres dans les temps antiques ; je me suis souvenu que vous sauviez ceux qui espéraient en vous, et que vous les délivriez des mains des nations idolâtres. 
Car vous m'avez sauvé de la ruine, et vous m'avez délivré au temps du malheur. C'est pourquoi je vous célébrerai et je vous louerai, et je bénirai le nom du Seigneur. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. 
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages. 
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ; 
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes. 
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! " 
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. 
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. " 
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. " 
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée. 
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! " 
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. " 
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. 

 

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Par l'Abbé Duquesne

(1732-1791) L'Évangile médité - 270e méditation 
 

L’époux tardait à venir

 

Le délai de l’époux. C’est ce qui fit le malheur des vierges folles, et ce qui fait celui de bien des pécheurs. S’il était venu au commencement de la nuit, lorsque leurs lampes étaient garnies, elles étaient alors en état de le recevoir. Si la mort étaient venue après cette confession faite avec tout le soin possible, après cette retraite, cette mission, ce jubilé, après cette consécration de soi-même au service de Dieu, elle eût trouvé une âme bien disposée, non seulement en état de grâce, mais pleine de ferveur. La mort a trop tardé à venir, on s’est ennuyé d’attendre, la ferveur s’est ralentie, et, au lieu de profiter de ce délai pour se fortifier dans la vertu, et faire une plus ample provision de mérites, on en a pris occasion de se relâcher jusqu’à demeurer dans les péchés qu’on avait détestés : voilà la folie.

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De l'acceptation des épreuves comme pénitence pour nos fautes antérieures.

Une personne qui, sachant les fautes qu'elle a commises, et qui subit volontairement et avec reconnaissance les épreuves qui lui sont douloureusement infligées à la suite de ces fautes, n'est pas exilée de la grâce ou de son état de vertu, car elle se soumet volontairement et paie ses dettes en acceptant les épreuves. 
De cette manière, tout en restant dans un état de grâce et de vertu, elle rend hommage non seulement à ses souffrances forcées, qui ont surgi à cause du côté passionné de sa nature, mais aussi à son assentiment à ces souffrances mentales, en les acceptant comme son dû en raison de ses infractions antérieures. Par la véritable adoration, et j'entends par là une disposition humble, elle offre à Dieu la correction de ses crimes.
*
La théologie qui n'est pas mise en pratique, est la théologie des démons.
*
Par St Maxime le Confesseur,
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
 Saint Maxime le Confesseur cité par le blog

La sublimité et la grandeur de Dieu sont au-delà de toute capacité d'expression.
(Saint Irénée de Lyon, la Prédication Apostolique)

 

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SAINT(S) DU JOUR:

 

 

SAINTE MARTINE
Vierge et Martyre
(† 226)

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     Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s'était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l'argent à des oeuvres de miséricorde. L'empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent sainte Martine en prière dans une église et l'arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête; mais, conduite à l'empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles; celui-ci ne l'en fit pas moins conduire au temple d'Apollon. En y entrant, Martine, s'armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l'instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l'idole. L'empereur, irrité, commanda qu'on frappât la vierge à coups de poings et qu'on l'écorchât avec des ongles de fer; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d'autres qu'une lumière divine renversa et convertit.

     Conduite de nouveau devant l'empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s'arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l'huile bouillante; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles; en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres. L'empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu´il la crut morte; mais s'apercevant qu'il se trompait: "Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés? – J'ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons." Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.

     L'empereur, informé de ce qui s'était passé, ordonna que Martine fût menée dans l'amphithéâtre afin d'y être exposée aux bêtes; mais un lion, qu'on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d'Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. "Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ." Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l'instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours durant dans le temple, après toutefois qu'on lui eût fait couper les cheveux. L'empereur la croyait magicienne et s'imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu'au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.

ste_martine2

 

Tropaire t.4

Fille d'une illustre famille de chrétiens,*
A la mort de tes parents, tu vendis tes biens*
Afin de soulager la misère des pauvres.*
Et lorsqu'arriva le temps des persécutions,*
Tu fus martyrisée sans renier ta foi.*
Sainte Martine, prie Dieu pour notre salut!

http://orthodoxievco.net/…/vies/synaxair/janvier/martine.pdf

________________________

 

 

Sainte Bathilde, Reine de France et moniale de Chelles

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Tropaire ton 6

Vendue comme esclave n'étant encore que petite fille,*
Tu devins par la suite l'épouse du roi Clovis II et la reine des Mérovingiens.*
Devenue régente après la mort de ton époux terrestre,*
Tu fis abolir l'esclavage et tu fonda nombre de monastères et d'hôpitaux publics. *
Fidèle aux enseignements de nos saints pères Éloi et Ouen, *
Quand ton fils devint roi, tu te fis moniale à Chelles. *
Sainte Bathilde, prie Dieu pour notre salut !

Anglo-Saxonne de naissance, Bathilde fut capturée par les armées d'invasion du Danemark en 641 et vendue à Erchinoald, Maire du palais de Clovis II, roi de France. Elle gagna rapidement la faveur de tous, car elle avait du charme, de la beauté et une nature gracieuse et douce. Elle gagna aussi l'affection de ses compagnes servantes, car elle leur montra de nombreuses attentions telles que le nettoyage de leurs chaussures et de leurs vêtements, les travaux de réparation, et son caractère lumineux et attrayant qui la rendirent chère à tous.

Erchinoald, impressionné par ses qualités, voulut en faire sa femme, mais Bathilde, alarmée par cette perspective, se déguisa avec de vieux vêtements et des haillons, et se cacha parmi les servantes du palais. Erchinoald, pensant qu'elle s'était enfuie, épousa une autre femme.
Son prétendant suivant, cependant, fut le roi Clovis. Lorsque Bathilde jeta ses vêtements anciens et apparut de nouveau, le roi remarqua sa grâce et sa beauté, et déclara son amour pour elle. En 649, Bathilde la jeune fille esclave de19 ans devint reine de France. Elle donna à Clovis trois fils: Clotaire III, Childéric II et Thierry III, tous devenus rois. A la mort de son époux, elle fut nommée régente pour son fils aîné, Clotaire, qui n'avait que cinq ans, et elle gouverna avec compétence pendant huit ans avec Saint-Éloi comme conseiller.

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Elle fut une bonne reine et régna en sage. Elle n'oublia jamais qu'elle avait été esclave, et fit tout en son pouvoir pour soulager ceux qui étaient en captivité. Il fut écrit que la Reine Bathilde fut la plus sainte et la plus pieuse des femmes. Se souvenant de son propre esclavage, elle mit de côté des sommes immenses pour le rachat des captifs. Bathilde aida à promouvoir le christianisme en suivant les enseignements de Saint Ouen, Saint Léodegard, et de plusieurs autres évêques.

Aucun texte alternatif disponible. (La tunique de Sainte Bathilde est exposée au Musée de Cluny jusqu'au 13 février 2017
http://www.musee-moyenage.fr/activites/expositions/expositions-en-cours-.html
)

Pendant cette période, les habitants les plus pauvres de France étaient souvent obligés de vendre leurs enfants comme esclaves pour répondre aux taxes écrasantes qui leur étaient imposées. Bathilde réduisit leurs impôts, interdit l'achat d'esclaves chrétiens et la vente de sujets français, et déclara que tout esclave qui mettait le pied en France serait libre, dès cet instant. Ainsi, cette femme éclairée gagna l'amour de son peuple et fut une pionnière pour l'abolition de l'esclavage.

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Elle fonda également plusieurs abbayes, telles que Corbie, Saint-Denis, et Chelles, qui devinrent colonies de peuplement dans ces régions sauvages et reculées de France. Sous sa direction, les forêts furent récupérées et l'agriculture devint florissante. Elle construisit des hôpitaux et vendit ses bijoux pour aider les nécessiteux.

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Quand son fils, Clotaire, fut en âge, et qu'il monta sur le trône comme roi de France, [écartée du pouvoir], Bathilde se retira dans sa propre abbaye royale de Chelles, près de Paris, où elle fut une moniale ordinaire avec humilité et obéissance.


Elle mourut à Chelles avant d'avoir atteint son cinquantième anniversaire. La mort la toucha d'une main douce; Tandis qu'elle mourait, elle dit qu'elle voyait une échelle allant de l'autel vers le ciel, et que sur celle-ci, elle grimpait en compagnie des anges.
Sainte Bathilde est généralement dépeinte comme une reine couronnée ou une moniale devant l'autel de la Mère de Dieu, deux anges soutenant un enfant sur une échelle, ceci reflète la vision qu'elle eut, dit-on à sa mort.

http://orthodoxologie.blogspot.fr/…/sainte-bathilde-moniale…via 

 

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Trois Saints Pères et Docteurs :

Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome

 

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Trois astres: il était juste qu'on les assemblât: 
leur vie a fait briller lumière au triple éclat. 
Commun sera l'éloge qu'il faut que je fasse 
pour ceux qui ont offert à tous la même grâce. 
Une seule hirondelle ne fait le printemps; 
le printemps de nos âmes: trois saints concertants. 
La Trinité rayonne sur l'intelligible, 
ce trio resplendit sur le monde visible. 
Le culte du vrai Dieu, les anciens l'ont détruit: 
leur Lune et leur Soleil n'ont engendré que nuit. 
Admirant leur splendeur avec trop grande hâte, 
ils leur ont décerné leur flamme renégate. 
Mais par ces trois flambeaux leur brasier fut éteint, 
ils nous ont ramenés au vrai culte divin. 
La beauté de leur vie et leur sainte éloquence 
nous ont fait adorer l'unique Providence. 
Le feu ainsi que l'eau, la terre comme l'air 
constituent le créé devant nos yeux de chair; 
mais eux, réunissant le grand et vaste monde 
et notre foi en Dieu, pour qu'en tous deux se fonde 
la création nouvelle, ont par contre imité 
en leurs trois éléments l'unique Trinité. 
Des choses de la terre ils n'ont eu nulle cure, 
et nul esprit terrestre en leur littérature. 
Le verbe de Grégoire est un souffle de feu: 
nous faire tous courir vers le haut, c'est son vœu. 
A ceux que décourage une passion malsaine 
le verbe de Basile fait reprendre haleine. 
Imitant le débit des eaux d'un fleuve, encor, 
le seul qui eut le cœur comme la bouche d'or 
rafraîchit qui reçoit des passions la brûlure. 
Ainsi par leurs paroles l'humaine nature 
des bas-fonds est portée au sommet nonpareil; 
Le trente, resplendisse leur triple soleil! 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

Tropaire, t. 1

Aux trois immenses luminaires du triple Soleil divin, * qui ont embrasé le monde sous les rayons de leurs divins enseignements, * aux fleuves mellifères de la Sagesse, qui ont irrigué * sous les flots de la divine connaissance l'entière création: * Basile le Grand, Grégoire le Théologien * et l'illustre Jean au verbe d'or, * nous tous, les amants de leurs paroles, réunis, * chantons des hymnes en leur honneur, * car ils ne cessent d'intercéder pour nous * auprès de la sainte Trinité.

Kondakion, t. 2

Seigneur, tu as offert le repos, la jouissance de tes biens * aux prédicateurs sacrés du message divin, l'élite des Docteurs; * à tout holocauste, en effet, * c'est leurs peines et leurs épreuves que tu as préférées, * toi qui seul procures la gloire à tes Saints.

Ikos

Qui donc serait capable * d'ouvrir dignement la bouche et de remuer ses lèvres en l'honneur * de ceux dont la bouche souffla le feu * par la puissance du Verbe et de l'Esprit? * Cependant j'ose entreprendre un tel discours, * car les trois Hiérarques ont surpassé * l'entière nature humaine par la grandeur * et le nombre de leurs dons, * devançant dans l'action et la divine contemplation * ceux qui ont excellé en l'une et l'autre; * aussi tu les comblas des plus grandes récompenses * comme fidèles serviteurs, * toi qui seul procures la gloire à tes Saints.

Exapostilaire (t. 3)

Ces porteurs de lumière, ces éclairs rayonnants, * les trois Hiérarques, Basile le Grand, * Grégoire le Théologien et la Bouche d'or que fut Jean, * tous ensemble acclamons-les par nos hymnes.

Divinité dont les personnes sont unies, * Père, Fils et saint Esprit, * de ta gloire puissé-je ne pas être sevré, * grâce à l'intercession de tes Saints, * Basile, Grégoire et Jean, * et par les prières de la pure Mère de Dieu. 
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv30.html

L’image contient peut-être : 2 personnes Icon of the Mother of God “Tinos”
Commemorated on January 30

This highly-venerated icon of the Annunciation was discovered in the ruins of the ancient church of Saint John the Baptist on January 30, 1823.

An elderly man, Michael Polyzoes, had a dream shortly before the Feast of the Annunciation in 1821, in which the Mother of God appeared to him in shining white garments. She instructed him to dig in the field of Anthony Doxaras outside the city, where he would find her icon. She also told him to build a church on the site, since there had once been one there. The Queen of Heaven also promised to help him accomplish these tasks.

Upon awakening, he crossed himself and tried to go back to sleep, believing that his dream had been a temptation from the devil. Before falling asleep, Michael saw the Theotokos once again, and noticed that the room was flooded by a gentle white light. Her head was surrounded by divine light, and her face displayed ineffable grace and sweetness. Speaking to the old man she said, “Why are you afraid? Your fear comes from unbelief. Listen! I am Panagia (the all-holy one). I want you to dig in the field of Anthony Doxaras where my icon is buried. I ask you to do this as a favor, old man. You will build a church there and I will help you.” Then she disappeared.

The next morning, Michael went into the village and told the priest what had happened to him during the night. The priest also thought the dream was a temptation, so he urged Michael to come for Confession and Communion. The old man, however, was not convinced that his visions were mere dreams or demonic temptations. He told the inhabitants of the village of his experience. Some laughed at him, but only two believed his words.

The two men went with him to the field one night and dug in many places, but they found nothing. Then they dug in another place and found the remains of an old wall. Finding nothing but bricks, they had to give up their search in the morning so the Turks would not find out what they were doing.

Anthony Doxaras, the owner of the field, found the bricks and tried to use them to build an oven. The mortar would not adhere to the bricks, so whenever they tried to build one section of the oven, it collapsed. The workers were convinced that God was showing them that the bricks from the ancient church were not to be used for an oven.

Saint Pelagia (July 23), an eighty-year-old nun, had several dreams in June of 1822 in which the Most Holy Theotokos appeared to her. Saint Pelagia was living in the women’s monastery of the Dormition on Mt. Kechrovounios, about an hour’s journey from the village. She had lived in the monastery from a young age, and was known for her great virtue and piety.

The Theotokos appeared to her in a dream and ordered her to go to Stamatelos Kangades (a prominent man of the village), and tell him to uncover the church of Saint John the Baptist in the field of Anthony Doxaras.

Terrified by the vision, Pelagia attributed the dream to her imagination, and she began to pray. She was afraid to tell anyone about her dream, but the following week, the Theotokos appeared to her again, reminding her of her instructions. Still, the nun remained silent and told no one of her vision. The Theotokos appeared a third time, this time with a severe manner. She chastised the nun for her unbelief, saying, “Go and do as I told you. Be obedient.”

Saint Pelagia woke up in fear and trembling. As she opened her eyes, she saw the same mysterious Woman she had seen while asleep. With a great effort she asked, “Who are you, Lady? Why are you angry with me, and why do you order me to do these things?”

The Woman raised her hand and said, “Proclaim, O earth, glad tidings of great joy” (Megalynarion of the Ninth Ode of the Canon for Matins of the Annunciation).

Understanding at last, the aged nun joyfully exclaimed, “Praise, O heavens, the glory of God” (The next line of the Megalynarion).

At once, she informed the Abbess of her visions, and she also told Stamatelos Kangades. Mr. Kangades, who had been designated by the Theotokos to carry out the excavation of the church, informed Bishop Gabriel of these events. The bishop had already heard of the dream of Michael Polyzoes, and realized that the account of the nun Pelagia agreed with his vision. Bishop Gabriel wrote to all the churches on the island of Tinos, urging them to cooperate in finding the church and the icon.

Excavations began in September of 1822 under the supervision of Mr. Kangades. The foundations of the church of Saint John, destroyed by Arabs in 1200, were uncovered. An old well was found near the church, but not the holy icon. The money ran out, and so the effort was abandoned.

Once again the Mother of God appeared to Saint Pelagia, urging that the excavations continue. Bishop Gabriel sent out an appeal for donations to build a new church on the foundations of the old church of Saint John the Baptist. The new church was built, and was dedicated to Saint John and to the Life-Giving Fountain.

On January 30, 1823 workers were leveling the ground inside the church in preparation for laying a new stone floor. About noon one of the workers, Emmanuel Matsos, struck a piece of wood with his pickaxe, splitting it down the middle. He looked at one piece of the board and saw that it was burned on one side, while the other side showed traces of paint. As he brushed off the dirt with his hand, he saw that it was an icon. Joining the two pieces of wood together, he crossed himself and venerated the icon.

He called the other workers, who also came and venerated the icon. When the icon was cleaned, it was shown to be an icon of the Annunciation. The split was in the middle of the icon, between the Theotokos and the Archangel Gabriel. Neither figure was damaged, and this was regarded as a miracle.

That same day, the icon was given to Bishop Gabriel, who kissed it and cried out, “Great art Thou, O Lord, and wondrous are Thy works.”

After the finding of the icon, the inabitants of Tinos were filled with zeal to build a magnificent church in honor of the Theotokos. People offered their money and their own labor to help build the church of the Evangelistria (She who received the Good News).

The new church was completed in 1823, and was consecrated by Bishop Gabriel. Saint Pelagia of Tinos fell asleep in the Lord on April 28, 1834. Her Feast Day, however, is on July 23.

The Tinos Icon of the Most Holy Theotokos continues to be venerated as one of Greece’s holiest treasures. Innumerable miracles of healing and deliverance from danger have not ceased since the time the icon was found.

Sa nature humaine, d’où vient-elle ?  

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En Marie, nous contemplons une vraie maternité, nous sommes transportés dans une sphère surhumaine, divine. Marie conçoit Jésus par la vertu du Saint Esprit, elle le met au monde d’une façon miraculeuse. Ces merveilles n’enlèvent rien à sa maternité : elle est vraie mère du vrai Fils de Dieu.

Elle est même plus qu’une mère ordinaire car, tandis que les enfants tirent leur origine d’un père et d’une mère, Jésus doit sa nature humaine à sa mère seule. Alors que les enfants portent la ressemblance mélangée de leur père et de leur mère, les traits de Jésus apparaissaient comme une pure reproduction des traits de Marie, avec un cachet de virilité et une splendeur divine.

Si Jésus voulut prendre les traits de Marie, il voulut prendre aussi son caractère, lui qui, comme Dieu, est le caractère de la substance du Père.

Marie était la bien-aimée du Cantique, Jésus le bien-aimé. L’âme de Marie était un paradis embaumé, dans lequel Jésus se reposait de l’ingratitude des hommes.

 

(Présentation de Dom Louis-Marie Spick Dans  Chaque  jour avec Marie dans la sainte Espérance, 29  Décembre, page 94.Ermitage de Saint–Evroul Notre-Dame-du-Bois)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Devant Toi je veille et je m'écrie: / Dieu de tendresse, éclaire mon esprit / assombri par les ténèbres du péché / et guide-le à la clarté / de Tes préceptes divins.

De leurs saintes bouches, à haute voix, / les Séraphins chantent le Principe divin / qui surpasse toute éternité / et resplendissent comme feu / de clarté immatérielle.

De leurs saintes ailes les Chérubins, / ces instruments de la sagesse de Dieu, / se couvrent le visage et les pieds, / n'osant élever leur regard / vers la divine splendeur.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

Trônes de gloire jouissant / de la splendeur la plus belle à contempler, / par votre bienheureuse connaissance de Dieu / vous êtes les témoins privilégiés / des ineffables vérités.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

L'intelligence de mon Dieu / se mêle, ô Vierge, à celle des humains / et s'unit sans confusion / dans tes entrailles plus que toutes immaculées / en l'unique Personne, sans changement.

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

Les actions récurrentes de banalisation de l’avortement par les pouvoirs publics

ne sont pas sans effet sur les comportements sociaux et l’absolutisation du droit à l’IVG peut conduire à de graves dérives et vers la dictature de l’arbitraire.

Lorsqu’il a été décidé de rembourser à 100 % l’IVG en 2012, le nombre d’actes a augmenté de 5 % en un an. Depuis 2013, le nombre d’IVG serait officiellement voisin de 215 000, mais en fait celui-ci est de plus en plus sous-estimé (ne comprenant pas les IVG médicamenteuses non déclarées, les IVG hors délais légaux ou celles rebaptisées interruption médicale de grossesse). La banalisation s’est amplifiée avec la suppression du mot détresse dans la loi Veil et celle du délai de réflexion d’une semaine. De façon corrélée, le rapport entre le nombre d’IVG (en fourchette basse) et le nombre de naissances a augmenté pour s’établir désormais au niveau de 30 % environ.

Cependant, l’actuelle majorité n’a toujours pas compris les conséquences de cette banalisation décidée par en haut. Et elle veut faire passer en force la loi Coutelle sur l’extension du délit d’entrave à l’IVG : selon la quatrième version du texte qui devait être voté ce jeudi 26 janvier, serait passible de peine de prison toute personne qui tenterait « d’empêcher de s’informer sur une IVG, par tout moyen, par la diffusion d’indications de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif, sur les caractéristiques ou les conséquences médicales d’une IVG (…) en exerçant des pressions morales et psychologiques (…) à l’encontre des personnes cherchant à s’informer sur l’IVG ». La définition alambiquée du délit « tenter d’empêcher de s’informer sur IVG en exerçant des pressions morales » est bien sûr trop vague pour être constitutionnelle. En effet le législateur doit « définir les infractions en termes suffisamment clairs et précis pour exclure l’arbitraire ». « Ce sont tant la teneur de l’interdit pénal que la manière de le formuler qui doivent être contrôlées pour que le principe légaliste soit une garantie contre l’arbitraire » (Cahiers Conseil Constitutionnel, 2009). De même la mention du fait « d’induire en erreur » suppose qu’il existe une vérité dans le domaine éminemment complexe que sont les conséquences médicales d’une IVG. Par qui serait définie cette « vérité » ? Par le ministère ?


Lire aussi : La « présentation faussée » de l’IVG pénalement répréhensible ? Le gouvernement a du souci à se faire !


En fait, cette rédaction est volontairement floue puisque l’objectif avéré est de faire taire les sites Internet qui offrent un espace de dialogue indépendant du ministère de la Santé. Et l’arbitraire qui nous guette ici est bien réel, notamment avec la curieuse mention « par tout moyen ». Une simple discussion privée avec des « indications » sur les caractéristiques d’une IVG pourrait être considérée comme un délit. Un juge un peu sectaire ne pourra-t-il faire condamner une mère qui aurait rappelé à sa fille les futures séquelles psychologiques ? Ou un prêtre qui dirait à une femme tentée par l’avortement que celui-ci est un péché grave (comme vient de le rappeler récemment le pape François) ?

De plus, l’exposé initial des motifs de la loi Coutelle prétend que l’avortement est un droit fondamental reconnu par la loi Veil. Faux bien sûr ! Pas un mot en ce sens ne figure dans le code de la santé. Mais, dans les derniers jours de la session parlementaire, l’actuelle majorité veut faire un cadeau au microcosme médiatique avec ce texte abscons qui vise à instaurer un « droit absolu à l’avortement ».

Nous ne pouvons pas nous taire devant une telle attaque qui risque de nous entraîner vers une dictature de l’arbitraire. Comme le disait le cardinal Vingt-Trois le 30 septembre dernier, si on ne peut s’exprimer « sur les conséquences de l’avortement, on entrera dans la police des idées et dans la dictature d’une vision totalitaire ». Jusqu’à penser que « l’avortement est une issue normale d’une grossesse » ?

(Source: ALETEIA)

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À l'aube de la présidentielle, la confiance dans l'État et les médias s'effondre en France

LE SCAN POLITIQUE - Chaque année depuis 17 ans, le baromètre Edelman mesure la confiance des populations du monde envers les institutions qui les gouvernent : en 2017, la France apparaît championne du monde la défiance.

L'édition 2017 du Forum mondial de Davos a été marquée par l'entrée en fonction de Donald Trump aux États-Unis, isolationniste et adversaire déclaré du libre-échange mondialisé, et la montée en puissance à travers le monde des offres classées politiques «anti-système». 

Depuis 17 ans, le «trust barometer» (baromètre de confiance) Edelman présente pendant le Forum économique une évaluation de la confiance et de la crédibilité accordées par les citoyens du monde aux grandes institutions qui en régissent la marche.

Une enquête internationale réalisée dans 28 pays et auprès de 33 000 personnes (dont environ 1600 en France), qui interroge la confiance placée dans l'État, les médias, les ONG et les entreprises. Et il ressort que la confiance dans les institutions gouvernementales et les médias s'effondre.

«Le clivage politique entre gauche et droite et définitivement obsolète au niveau mondial, où le jeu est mené par des courants progressistes, conservateurs ou populistes. La partition binaire a été balayée par une succession de perturbations majeures qu'ont été la récession économique en 2008, la globalisation et l'accélération de la révolution technologique», analyse Richard Edelman, président de l'agence de relations publiques du même nom. «Ces phénomènes ont également provoqué l'effondrement de la confiance des populations dans les institutions mondiales, avec pour conséquences le développement d'un populisme et d'un nationalisme virulents, ainsi qu'un rejet des élites», relève-t-il.

En effet, dans les 28 pays sondés, une moyenne de 53% des personnes interrogées déclare avoir totalement «perdu foi dans le système». La France est championne du monde de la défiance (72%) , à égalité avec l'Italie.

Viennent ensuite le Mexique, l'Afrique du Sud et l'Espagne à 67%. «C'est cette perte de confiance qui provoque le rejet populiste. À cet égard la France apparaît comme un cas d'école», estime Richard Edelman, qui met dans le même panier Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon.

«C'est comme en Allemagne, où l'AFD (parti nationaliste et anti-immigration) est composée de beaucoup d'anciens communistes d'Allemagne de l'Est alliés à des composantes de l'extrême droite. Ces mouvements se nourrissent à la même source: les peurs sociales et économiques, ainsi que le sentiment que le système et les élites ne ressemblent plus aux citoyens», croit-il savoir.

Avant de préciser: «Là où l'on mesure souvent une fracture entre les élites et le grand public, en France ce rejet est partagé par toutes les strates de la population». À ce phénomène s'ajoute la perte de confiance dans le système médiatique, qui atteint un stade inédit avec une confiance tombée à 43%, soit une chute de 5 points en un an. «Les personnes interrogées préfèrent les moteurs de recherche (59 %) aux journalistes (41 %), et sont presque quatre fois plus enclines à ignorer une information qui soutiendrait un point de vue auquel elles ne croient pas», peut-on lire dans le baromètre.

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source

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Liste des députés qui emploient leur conjoint

François Fillon a employé sa femme en collaboratrice parlementaire jusqu’en 2013. Une pratique loin d’être rare à l’Assemblée Nationale. Découvrez la liste complète.

Voici ci-dessous la liste exhaustive des députés (plus d’une centaine) qui emploient un membre de leur famille en 2014.

Vous y trouverez des noms connus comme celui de Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, lui même ! Ou encore le nom d’un autre candidat à l’élection présidentielle (dont étrangement personne ne parle…), Nicolas Dupont-Aignan.

Vous remarquerez que François Fillon n’y figure pas, puisque, selon ses déclarations, il a mis fin à ces pratiques de lui-même en 2013.

Allez-y, amusez-vous :


source

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Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que les chrétiens de Syrie se verront accorder la priorité en matière d’octroi du statut de réfugié aux Etats-Unis.

 

« Si vous étiez musulman, vous pouviez entrer, mais si vous étiez chrétien, c’était pratiquement impossible et la raison était si injuste; tout le monde était persécuté en toute équité mais ils coupaient les têtes de tout le monde, mais plus encore des chrétiens », déclare Donald Trump selon un extrait d’une interview accordée au Christian Broadcasting Network.

Selon un rapport d’octobre dernier du Pew Research Center, 38.901 réfugiés musulmans sont entrés aux Etats-Unis lors de l’année fiscale 2015, tous pays confondus, et pratiquement le même nombre de chrétiens : 37.521.

Donald Trump devrait signer vendredi un décret interdisant temporairement l’entrée aux Etats-Unis de réfugiés venant de certains pays musulmans, a annoncé un responsable de la Maison blanche.

(…) L’Orient Le Jour

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AGRESSION,VIOL ET TORTURE D'UN PRÊTRE DE 88 ANS...

Six individus ont été condamnés par la cour d’assises des Yvelines pour avoir agressé, torturé et violé un prêtre de 88 ans à Montfort l’Amaury (Yvelines).

La cour d’assises des Yvelines a rendu son verdict dans une violente affaire remontant au mois d’octobre 2011. Six hommes et femmes ont écopé de quatre à huit années de réclusion criminelle. Les accusés, originaires de Roumanie, sont âgés de 22 à 43 ans. Le procès, qui se déroulait à huis clos, s’est terminé le mercredi 25 janvier.

C’est dans la nuit du 2 au 3 octobre 2011 que la bande avait agressé un prêtre de 88 ans à son domicile de Montfort l’Amaury. L’homme d’Église avait été torturé pour qu’il donne sa carte bancaire et son code secret. Les malfrats lui avaient mis un club de golf dans la bouche. Ils avaient également montré leur intention de lui couper les doigts avec un sécateur. L’un avait obligé le religieux à subir un acte sexuel. Les voleurs étaient ensuite repartis avec un ordinateur. À l’extérieur, ils étaient attendus par un couple chargé d’assurer leur fuite en voiture.

Dans les heures et jours suivants, deux retraits seront réalisés, pour une somme de 1 000 euros. L’équipe avait aussi tenté d’acheter des vêtements et des chaussures. Chacun sera identifié au fil des semaines par les gendarmes de la brigade de recherche de Rambouillet.

Lors du procès, le prêtre a témoigné à la barre. Il a déclaré qu’il accordait son pardon à ses tortionnaires. Certains des accusés ont affirmé avoir agi sous l’influence du couple.

Dans ce dossier, l’avocat général avait requis dix ans de prison.

78actu

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Neuvaine à Sainte Martine

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Sainte Martine

vierge et martyre

+ en 236

Fête le 30 janvier

 

« Ses trésors furent pour les pauvres, sa beauté pour Dieu et son coeur pour tous ceux qui vivaient dans les larmes. » (Mgr Philippe Gerbet. Rome chrétienne, T. Ier.) Une troisième Vierge romaine, le front ceint de la couronne du martyre, vient partager les honneurs d'Agnès et d'Emérentienne, et offrir sa palme à l'Agneau. C'est Martine, dont le nom rappelle le dieu païen qui présidait aux combats, et dont le corps glorieux repose au pied du mont Capitolin, dans un ancien temple de Mars, devenu aujourd'hui la somptueuse Eglise de Sainte-Martine. Le désir de se rendre digne de l'Epoux divin que son cœur avait choisi, l'a rendue forte contre les tourments et la mort, et sa blanche robe a été aussi lavée dans son sang. " L'Emmanuel est le Dieu fort, puissant dans les combats " (Psalm. XXIII, 8.) ; mais comme le faux dieu Mars, il n'a pas besoin de fer pour vaincre. La douceur, la patience, l'innocence d'une vierge lui suffisent pour terrasser ses ennemis ; et Martine a vaincu d'une victoire plus durable que les plus grands capitaines de Rome. Martine, Vierge romaine, de naissance illustre, était fille d'un père consulaire. Dès ses plus tendres années, elle perdit ses parents, et embrasée du feu de la piété chrétienne, elle distribua aux pauvres, avec une admirable libéralité, les richesses abondantes dont elle jouissait. Sous l'empire d'Alexandre Sévère, on lui ordonna d'adorer les faux dieux ; mais elle repoussa ce crime horrible avec une noble liberté. C'est pourquoi on la frappa de verges à plusieurs reprises, on la déchira avec des crocs, des ongles de fer, des têts de pots cassés, on lui lacéra tous les membres avec des couteaux aigus ; puis elle fut enduite de graisse bouillante, enfin condamnée aux bêtes de l'amphithéâtre. Mais avant été miraculeusement protégée contre elles, on la jeta sur un bûcher ardent, d'où elle sortit saine et sauve par un nouveau prodige. Quelques-uns de ses bourreaux, frappés de la nouveauté de ce miracle, et touchés de la grâce de Dieu, embrassèrent la foi de Jésus-Christ ; et, après plusieurs tourments, ils eurent la tête tranchée, et méritèrent ainsi la palme glorieuse du martyre. Aux prières de la Sainte, il y eut des tremblements de terre ; des feux tombèrent du ciel au milieu des tonnerres, renversèrent les temples des faux dieux, et consumèrent leurs statues. Tantôt l'on voyait couler de ses blessures du lait avec du sang, et de son corps s'échappait une très brillante splendeur et une odeur très suave ; tantôt elle semblait élevée sur un trône royal, chantant les louanges de Dieu avec les Saints. Ces merveilles, et surtout la fermeté de la Vierge, exaspérèrent le juge, qui ordonna de lui trancher la tête. Aussitôt après, l'on entendit une voix d'en haut qui appelait au ciel la Vierge ; toute la ville trembla, et plusieurs adorateurs des idoles se convertirent à la foi de Jésus-Christ. Martine souffrit sous le Pontificat de saint Urbain Ier ; et sous celui d'Urbain VIII, on trouva son corps dans une antique église, avec ceux des saints martyrs Concordius, Epiphane et leurs compagnons, près de la prison Mamertine, sur le penchant du mont Capitolin. On disposa cette église dans une forme plus digne, on la décora convenablement, et on y déposa le corps de la Sainte, avec une pompe solennelle, en présence d'un grand concours de peuple, et aux cris de joie de la ville entière.

 

Ste_Martine

Premier jour

 

Par la pensée, ô sainte Martine, je descends en cette catacombe où vos restes sacrés sont demeurés ensevelis pendant des siècles. Je vénère ces reliques d'une Vierge martyre des premiers temps de l'Église: la paix soit avec toi, Fille de Lumière. Sainte Martine, votre nom se lie à celui de St Martin, le Bien-aimé. Oui, en vérité, vos précoces vertus, votre pureté virginale, votre courage dans le sacrifice vous ont valu d'être ici-bas, avant même de l'être au Ciel, une de ces âmes que Jésus aima particulièrement. Et à présent, après votre immolation sanglante, vous reposez dans la paix, dans l'éternelle paix ! O sainte Martine, obtenez-moi de fuir le péché, de rester dans la grâce de Dieu et de posséder ainsi toujours la paix de la bonne conscience, afin que moi-même j'aie une place privilégiée dans le Coeur de mon Dieu.

 

Partie commune pour chaque jour

 

Daignez prier pour moi pendant cette neuvaine faite en votre honneur. Vous savez ce que j'espère de votre intercession, (préciser ici, dans les termes que l'on voudra, la faveur que l'on désire). Sainte Martine, en qui de nombreux chrétiens fidèles ont mis toute leur confiance, moi aussi j'ai confiance en vous !

 

Sainte Martine, vierge et martyre, priez pour nous.

Pater, Ave, Gloria

 

Deuxième jour

 

O sainte Martine, ce n'est qu'à l'aurore du 3ème millénaire que je viens à vous, comme pour vous sortir de l'oubli. Jusque-là on avait ignoré jusqu'à votre existence. Comment s'est passée votre existence sur la terre ? Nous l'ignorons pour tant de détails savoureux et remplis de la Gloire de Dieu. Nous savons seulement qu'elle s'acheva en peu d années, et qu'elle fut humble comme votre tombeau. Oh ! La vie cachée, la vie modeste et obscure, comme vous la relevez aux yeux du chrétien ! C est la vie de Jésus à Nazareth et ce fut la vôtre, douce vierge martyre. Apprenez-moi à l apprécier et à l'aimer. Faites-moi mépriser et fuir, comme elles le méritent, les vanités d un monde coupable. Qu'à votre exemple, je m'attache à mes devoirs d'état, si humbles, si laborieux soient-ils, afin qu'en les remplissant j'accomplisse, moi aussi, la divine Volonté.

 

Troisième jour

 

O sainte Martine, l’Eglise vous a décerné le titre de Vierge. Vous avez été immolée au printemps de votre vie, et vous êtes restée pure au milieu d'un monde païen corrompu et corrupteur. Vous êtes comme un beau lys ensanglanté dont le parfum, traversant les âges, est parvenu jusqu'à nous. N’est-ce pas même votre amour de la virginité qui vous fit accepter si généreusement le martyre ? Les temps où nous vivons, ô véritable sainte, sont-ils moins mauvais que ceux où vous avez vécu ? A combien de dangers ne sont pas exposées les âmes croyantes ! Gardez-moi au milieu de ce monde. Donnez-moi en même temps l'amour de la prière qui écarte les périls et qui, comme le disait le Curé d Ars, "rend une âme pure toute-puissante sur le Coeur si bon de Notre Seigneur".

 

Quatrième jour

 

O sainte Martine, avec le titre de vierge, l’Eglise vous a décerné le titre de martyre. Cette palme, peinte sur votre tombe, prouve en effet que vous avez bien donné à Jésus-Christ le témoignage suprême de l’amour. Vous avez quitté la terre, alors que la vie vous souriait, pleine de promesses; mais pour éviter la mort il eût fallu renier Dieu, et vous ne l'avez pas voulu. Sainte martyre, vous nous apprenez le prix de notre âme et combien précieux est le trésor de notre foi. Vous nous apprenez encore que nous devons tout endurer, tout souffrir plutôt que d'abandonner nos pratiques religieuses et l’obéissance aux lois de l’Eglise. Obtenez-moi la force dans les épreuves, dans les peines, dans les maladies, avec le courage de faire, pour l’amour de Dieu, tous les sacrifices nécessaires.

 

Cinquième jour

 

O sainte Martine, c'est dans les sanctuaires où l'on vient vous vénérer que vous manifestez votre bienveillant pouvoir. A peine vos restes précieux furent-ils honorés que les miracles dus à votre intercession se multiplient. C est au pied de votre reliquaire que fut guérie des mourants. Ces guérisons poussent l'Eglise à approuver votre culte déjà si répandu d'une grande sainte. Oui, ô bien-aimée du Christ, nous le croyons, vous êtes vraiment une grande Sainte. Votre puissance n'a point diminué. Je voudrais vous appeler une petite Thérèse des premiers temps de l'Église" : comme votre angélique soeur, ne passez-vous pas votre Ciel à faire du bien sur la terre ?

 

Sixième jour

 

O sainte Martine, pendant tant d'années, les fidèles ont choisi votre patronyme, et vénéré vos présences et vos intercessions, d'autres n'ont cessé de vous invoquer et de vous faire invoquer. Vous êtes aujourd'hui ma chère petite Sainte, mon consul, ma chargée d’affaires près de Dieu. C'est par vous que tant d'autres avant moi ont obtenu de Dieu des grâces et des miracles sans nombre. A leur demande vous guérissiez les corps, vous convertissiez les âmes. En vérité vous paraissiez leur obéir comme un enfant à ses pères. Une prière fervente, ô douce Vierge Martyre, trouve toujours le chemin de votre coeur. C’est pourquoi, m'inspirant de leur exemple, je fais instance auprès de vous. Vous mettiez parfois leur patience à l'épreuve. Si vous voulez éprouver ma Foi, donnez-moi, avec la

persévérance dans la prière, la confiance assurée que Dieu, prié par vous, m’accordera la grâce la meilleure.

 

Septième jour

 

O sainte Martine, vous avez voulu en réconforter tant et tant de votre présence, leur apparaissant visiblement ou mieux encore invisiblement pour les réconforter au milieu des luttes qu'ils avaient à soutenir contre l'enfer. Vous "descendiez vers eux du Ciel, belle et lumineuse", leur apportant un reflet des divines splendeurs. Ne pouvons nous pas dire, en notre langage simple: "Avec la sainte Vierge et sainte Martine, nous nous connaissons bien" ? Vaillante martyre, moi aussi je désire vous bien connaître, vous et la Vierge bénie qui écrase la tête du serpent infernal. Satan multiplie les assauts contre les âmes baptisées ; il en veut spécialement aux âmes des plus petits. O petite et grand sainte, rendez sa rage impuissante. Donnez-moi une horreur toujours plus grande du péché, afin qu'il n'ait sur moi aucun empire. Fortifiez-moi au milieu des tentations et donnez-moi la victoire.

 

Huitième jour

 

O sainte Martine, du monde disparaîtraient peu à peu les Vérités de l'Évangile si, de temps en temps, il ne nous les montrait vivantes dans une âme pleine de Foi. Au sortir des épreuves de l'histoire et des grandes révolutions qui accumulèrent tant de ruines, vous avez persévéré à demeurer comme une messagère de Dieu et un apôtre du surnaturel. En beaucoup d'âmes vos prodiges ont rallumé ou ranimé la Foi. Votre mission, ô vierge du Christ, n est pas achevée encore. Le désir des jouissances, les passions mauvaises, les doctrines perverses, la presse impie et immorale ont exercé leurs ravages en trop d âmes de notre temps et de notre pays. Des criminels se sont acharnés à chasser la religion consolatrice du cœur des humbles et des petits. Combattez, je vous en prie, leur action perverse ; faites que moi-même j'exerce autour de moi une chrétienne et salutaire influence.

 

Neuvième jour

 

O sainte Martine, après les épreuves de la terre, après les tourments du martyre, là-haut vous reposez dans la paix. Vous jouissez de la vision sans fin de Dieu que vous avez tant aimé. De toutes vos peines, de toutes vos souffrances il ne vous reste plus que la joie de les avoir acceptées généreusement et une éternelle gloire. Que vous êtes heureuse ! Pour moi, c est encore l'exil loin de la maison de notre Père. Voyez les regards de mon coeur dirigés vers vous. Écoutez ma prière fervente. Cette neuvaine ne s'achèvera pas sans que je vous supplie, ô douce et puissante Martine, de me continuer votre aide et votre protection. Par vous, j'implore la grâce finale, le bonheur de contempler, avec vous et les autres saints et martyrs que j'aime tant, Celui qui fait au Ciel les éternelles délices des élus.

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ET SI, COMME AVEC LA CANANÉENNE, DIEU FAIT LA SOURDE OREILLE ?

L’épreuve de la foi –

Bonne et grande question! Nos enfants – et les grands enfants que nous sommes – la posent. Comme le montre l’évangile de la Cananéenne, il se peut que Dieu ne réponde pas parce qu’Il éprouve notre foi. Il veut que nous allions jusqu’au bout de notre demande, non seulement pour lui montrer à lui combien nous avons foi en lui – car Il sait parfaitement ce qu’il y a dans notre coeur – mais pour que nous sachions nous-mêmes combien nous l’aimons. Quelquefois nous l’aimons mais nous ne le savons pas encore.

Être honnête dans notre prière

Quelquefois c’est parce que notre prière n’est pas honnête. Nous lui demandons de faire quelque chose pour nous alors que nous faisons de notre côté tout le contraire de ce qu’Il veut. C’est une contradiction et on ne peut pas se moquer de Dieu. Ou bien nous prions mollement, ou très peu, sans comparaison avec la Cananéenne !

Dieu a un projet

Souvent c’est parce que Dieu a un autre projet que celui auquel nous pensons. Lui seul sait ce qui est bon. C’est Lui le chef, le patron, Il est tellement plus grand que nous, le trois fois Saint! Nous sommes tout petits et nous ne pouvons pas lui faire la leçon et lui expliquer ce qu’Il doit faire comme s’Il était un petit garçon ou même notre égal. Nous lui présentons nos demandes légitimes, mais Il sait ce qu’Il a à faire et nous apprenons à respecter cela. Nous ne savons pas tout de Dieu. Il est incompréhensible !

Dieu exauce

Pour cette raison, nous pourrions dire que Dieu nous exauce toujours, mais peut-être d’une façon différente de ce que nous attendions. Il nous faut nous exercer à voir comment Il nous a exaucés. Par exemple tu as prié pour ton grand-père en disant: Seigneur, aie pitié de ton serviteur! Et Dieu a repris sa vie… Comment sais-tu que Dieu n’a pas eu pitié de son serviteur? Oui, mais, tu me dis que tu lui avais demandé de le guérir ! – comment sais-tu qu’Il ne l’a pas guéri? Il l’a peut-être guéri d’une maladie de l’âme alors que tu pensais à une maladie du corps.

Toujours croire en Dieu

C’est pour tout cela que nous avons raison de faire comme la Cananéenne et d’’avoir toujours confiance que Dieu est le Maître et qu’Il connaît nos besoins et ceux de notre famille. À nous il revient de faire le maximum de ce qui nous appartient: le maximum dans la prière, le maximum dans l’action, dans la science, dans la médecine, dans la défense des pauvres. Et, quand tu as fait le maximum – es-tu sûr que tu as fait tout ce que tu pouvais? – le reste appartient à Dieu. C’est comme dans l’église : dans toute situation, il y une zone qui appartient à Dieu, le sanctuaire, où personne n’entre – sauf les prêtres pour apporter nos prières à Dieu. Mais on respecte ce qui n’est qu’à Dieu.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER, Fête de la Purification de la Ste Vierge et Présentation de Jésus au Temple
10h30, Messe et bénédiction des cierges de la chandeleur...
Holy Mass this Wednesday. 
, Holy Mass at 10.30pm. We will celebrate the presentation of our Lord in the temple as it is written in Luke 2:22. God Bless.
 
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, Messe et bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorge)

PRESENTATION DE NOTRE-SEIGNEUR AU TEMPLE ET SAINTE RENCONTRE:

" Allons, nous aussi… à la rencontre du Christ et accueillons-le, ornez votre chambre… et recevez le Christ Roi…

Et accueillez Marie la porte du ciel ".

Ces chants de la fête de la Présentation s’appliquent aussi à notre âme.

Chaque âme devrait être un Temple de Dieu, où Marie apporte Jésus.

Et chacun de nous, comme Siméon, devrait prendre l’enfant dans ses bras et dire au Père : " Mes yeux ont vu ton salut".

La prière de Siméon, " laisse ton serviteur s’en aller en paix ", ne signifie pas seulement que celui qui a vu Jésus et l’a tenu dans ses bras peut maintenant quitter cette vie, mourir en paix.

Elle signifie encore pour nous que, ayant vu et touché le Sauveur, nous sommes délivrés de la servitude du péché et nous pouvons nous éloigner en paix du royaume du mal.

 
LE PREMIER DIMANCHE DE
 
CHAQUE MOIS:
 
Pèlerinage au Monastère Syriaque en
 
l'honneur
 
de
 
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et Des Sts du Kerala:
 
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
St Gregoir de Jérusalem
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles..
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PELERINAGE A LOURDES

 

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

Donnez-nous votre opinion:

 

Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

D'OCTOBRE ?

Sanctuaires visités:

*Lourdes

*N-D de Garabandal

*Christ de Limpias

*N-D de l'Escorial

*N-D de Fatima

 

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 5,1-20.

En ce temps-là, Jésus et ses disciples arrivèrent sur l’autre rive, de l’autre côté de la mer de Galilée, dans le pays des Géraséniens. 
Comme Jésus sortait de la barque, aussitôt un homme possédé d’un esprit impur s’avança depuis les tombes à sa rencontre ; 
il habitait dans les tombeaux et personne ne pouvait plus l’attacher, même avec une chaîne ; 
en effet on l’avait souvent attaché avec des fers aux pieds et des chaînes, mais il avait rompu les chaînes, brisé les fers, et personne ne pouvait le maîtriser. 
Sans arrêt, nuit et jour, il était parmi les tombeaux et sur les collines, à crier, et à se blesser avec des pierres. 
Voyant Jésus de loin, il accourut, se prosterna devant lui 
et cria d’une voix forte : « Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t’adjure par Dieu, ne me tourmente pas ! » 
Jésus lui disait en effet : « Esprit impur, sors de cet homme ! » 
Et il lui demandait : « Quel est ton nom ? » L’homme lui dit : « Mon nom est Légion, car nous sommes beaucoup. » 
Et ils suppliaient Jésus avec insistance de ne pas les chasser en dehors du pays. 
Or, il y avait là, du côté de la colline, un grand troupeau de porcs qui cherchait sa nourriture. 
Alors, les esprits impurs supplièrent Jésus : « Envoie-nous vers ces porcs, et nous entrerons en eux. » 
Il le leur permit. Ils sortirent alors de l’homme et entrèrent dans les porcs. Du haut de la falaise, le troupeau se précipita dans la mer : il y avait environ deux mille porcs, et ils se noyaient dans la mer
Ceux qui les gardaient prirent la fuite, ils annoncèrent la nouvelle dans la ville et dans la campagne, et les gens vinrent voir ce qui s’était passé. 
Ils arrivent auprès de Jésus, ils voient le possédé assis, habillé, et revenu à la raison, lui qui avait eu la légion de démons, et ils furent saisis de crainte. 
Ceux qui avaient vu tout cela leur racontèrent l’histoire du possédé et ce qui était arrivé aux porcs. 
Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. 
Comme Jésus remontait dans la barque, le possédé le suppliait de pouvoir être avec lui. 
Il n’y consentit pas, mais il lui dit : « Rentre à la maison, auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi dans sa miséricorde. » 
Alors l’homme s’en alla, il se mit à proclamer dans la région de la Décapole ce que Jésus avait fait pour lui, et tout le monde était dans l’admiration. 

 

Icon by Isaac Fanous 1986, St Mary's Church, Ard El Golf, Cairo:

Mère Teresa de Calcutta

(1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité, canonisée .No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p.26) 
 

« Le possédé suppliait Jésus de pouvoir être avec lui... Mais il lui dit : ' Rentre auprès des tiens, annonce-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi ' »

 

      Nous sommes appelés à aimer le monde. Et Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a donné Jésus (Jn 3,16). Aujourd'hui, il aime tellement le monde qu'il nous donne au monde, toi et moi, pour que nous soyons son amour, sa compassion et sa présence par une vie de prière, de sacrifices, d'abandon. La réponse que Dieu attend de toi est que tu deviennes contemplatif, que tu sois contemplatif. 

      Prenons Jésus au mot, et soyons des contemplatifs au cœur du monde car, si nous avons la foi, nous sommes en sa présence perpétuelle. Par la contemplation, l'âme puise directement dans le cœur de Dieu les grâces que la vie active a la charge de distribuer. Nos existences doivent être liées au Christ vivant qui est en nous. Si nous ne vivons pas en présence de Dieu, nous ne pouvons pas persévérer. 

      Qu'est-ce-que la contemplation ? Vivre la vie de Jésus. C'est ainsi que je la comprends. Aimer Jésus, vivre sa vie au sein de la nôtre, vivre la nôtre au sein de la sienne... La contemplation ne revient pas à s'enfermer dans un cabinet obscur, mais à permettre à Jésus de vivre sa Passion, son amour, son humilité en nous, de prier avec nous, d'être avec nous, et de sanctifier à travers nous. Notre vie et notre contemplation sont une. Ce n'est pas là une question de faire mais d'être. Il s'agit en fait de la pleine jouissance de notre esprit par l'Esprit Saint qui insuffle en nous la plénitude de Dieu et nous envoie dans toute la création comme son message personnel d'amour (Mc 16,15).

Ne vous précipitez pas dans d'autres activités lorsque vous avez terminé la prière

Lorsque vous avez terminé vos prières, reposez-vous quelques instants.

Pensez à quoi vous engage votre vie de prière.

Essayez de conserver dans votre cœur pendant quelques instants ce précieux trésor qui vous a été donné .

St. George:

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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 22:28

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descente enfers

Chers amis. Aloho m'barekh.

Notre Eglise métropolitaine est en deuil.


Comme vous l’avez appris il y a déjà quelques

 

semaines, notre Père Albert rendait son âme à

 

Dieu le mardi 10 Janvier à 9h45, nous apprenions

 

le dimanche 15 au soir le décès (à 20h11) de

 

notre Sœur Marie-Suzanne, moniale novice à

 

Yaoundé.

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Nous unîmes sa mémoire à celle de notre saint

prêtre Albert-Marie lors de la cérémonie des

obsèques du lundi 16. 


Depuis Offices Liturgiques et Messes se

succédais au Monastère et dans les "relais

paroissiaux". 

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Nos fidèles de France se sont unis par la prière à

la peine de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone

en France et au Cameroun éprouvée par trois

deuils successifs en quelques semaines:


Celui de Glawdis en fin d'année pour la paroisse

de Douala, celui de Dayroyo Albert-Marie il y a

quelques semaines et celui de Sœur Marie

Suzanne pour le Monastère et la paroisse de

Yaoundé .

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Après les prières du Service liturgiques Syriaque

pour les inhumations à Yaoundé, Soeur Marie-

Suzanne vient d'être inhumée hier, samedi 28

Janvier, en son Village d'origine, reposant

désormais dans la "terre de ses ancêtres".

 

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout et mariage
Le Rd Père Prieur de Yaoundé et Vicaire du

Métropolite pour le Cameroun, le Rd Père

Charbel-Marie, présidait les cérémonies assisté

d'Abouna Ephrem et d'Abouna Désiré,Les

assistaient deux séminaristes et Sous-diacres:

Bertrand et le Frère Mathieu . 

 

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  En l'absence du corps, nous dressâmes en

France un catafalque (Symbolisant , selon

l'usage, le corps du défunt) pour nous unir à nos

frères et soeurs du Cameroun en une seule

prière pour l'âme de notre petite soeur et le

soutien des siens.

L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes debout

Elle a rejoint l’Époux Céleste qu'elle désirait

servir de tout son cœur. Qui aurait put imaginer

son départ si subit alors qu' elle organisait

encore il y a peu (Tout juste quelques semaines!),

pour les enfants du quartier de notre Monastère

de Yaoundé, des activités récréatives tellement

opportunes ? Mais l'heure avait sonné pour elle

de passer des fiançailles aux noces éternelles:

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes debout
"Avance toi, épouse du Christ, entre dans la joie

de ton Maître"...

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Merci, chers amis, de continuer de prier pour le

repos de le repos de l'âme de notre Sœur Marie-

Suzanne, merci de penser aux membres de sa

famille.


 Votre fidèlement en Notre Seigneur.


+Mor Philipose-Mariam,Métropolite, Chandai ce

29.I.2017 

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MORT,PASSAGE,PARADIS, ENFER...
"Répondons-nous à Son amour par l'amour ou par la haine ?
 
Telle est la question cruciale. Et cette différence dépend entièrement de nous, de notre liberté, du choix que nous faisons librement au plus profond de nous-même.
 
Cette liberté parfaite n'est pas influencée par des conditions extérieures ou des facteurs internes de notre nature matérielle et psychologique, parce qu'elle n'est pas un acte extérieur mais une attitude du for intérieur, jaillie du fond de notre cœur et déterminée non par nos péchés mais par notre réaction face à nos péchés, comme le montre clairement le passage du publicain et du pharisien et celui des deux larrons crucifiés avec le Christ.
 
Cette liberté, ce choix, cette disposition intérieure envers notre Créateur constitue le cœur de notre personnalité éternelle, le plus profond de nous-mêmes, ce qui nous fait être ce que nous sommes ; c'est là notre visage éternel -clair ou sombre, aimant ou haïssant.
 
Non, mes frères, malheureusement pour nous, le paradis ou l'enfer ne dépendent pas de Dieu. S'ils dépendaient de Dieu, nous n'aurions rien à craindre. Nous n'avons rien à craindre de l'Amour.
 
Notre salut ne dépend pas de Dieu, il dépend exclusivement de nous -et telle est la tragédie.
 
Dieu nous veut à Son image, éternellement libres. Il nous respecte absolument dans Son amour. Sans respect, on ne peut parler d'amour.
 
Nous sommes hommes parce que nous sommes libres ; sans liberté, nous serions des animaux intelligents, pas des hommes. Dieu ne nous retirera jamais ce don de liberté qui nous fait ce que nous sommes, ce qui veut dire que nous resterons toujours ce que nous choisissons être, amis ou ennemis de Dieu.
 
A ce niveau profond de notre être, il n'existe pas de changement. Dans cette vie-ci, il peut y avoir des modifications plus ou moins profondes clans notre façon de vivre, notre caractère, nos croyances, mais tous ces changements ne sont que l'expression dans le temps de notre moi éternel le plus profond, qui est éternel dans toute la portée du terme.
 
C'est pourquoi le paradis et l'enfer aussi sont éternels. Ce que nous sommes vraiment ne change pas. Nos traits passagers et l'histoire de notre vie dépendent de plusieurs facteurs superficiels qui s'évanouissent avec la mort, mais notre vraie personnalité n'est pas superficielle et ne dépend pas de ce qui change et de ce qui s'évanouit. Il s'agit de notre être véritable, qui demeure avec nous dans le sommeil du tombeau et qui sera notre vrai visage à la résurrection. Il est éternel."
 

extrait de le Fleuve de Feu d'Alexandre Kalomiros 

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ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?
 
 
ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…

(…)C’est une douleur terrible d’être séparé, même provisoirement – puisque nous avons tous rendez-vous dans le monde qui vient, mais cela paraît loin – des êtres que nous aimons et qui nous aiment. Nous sommes inconsolables, parce qu’il n’y a pas de consolation humaine à la mort. Aucun raisonnement n’y fait; la douleur est là; nous avons mal comme à l’endroit d’un membre arraché et qui nous fait souffrir quoiqu’il ne soit plus là. Le temps n’y fait rien non plus: quelque fois au contraire, la douleur et la souffrance s’amplifient dans la durée. Sans nous mettre indiscrètement à votre place, nous pouvons partager fraternellement une expérience parce que nous sommes des êtres humains, et, en l’occurrence, des chrétiens, et des Orthodoxes. Nous savons que le Christ par sa résurrection a vaincu le pouvoir de la mort, et nous voulons dans le concret goûter les conséquences de cet évènement. Un de nos amis, dans une circonstance analogue, a trouvé un soulagement…

 

Il a demandé pardon à Dieu du manque de confiance en lui et même de la révolte contre lui. Le fait de renoncer à ces passions et d’en recevoir du Seigneur lui-même le pardon miraculeux, l’a déjà soulagé et a, pour ainsi dire, ouvert une porte à la consolation divine – c’est-à-dire la grâce du saint Esprit, appelé justement le Consolateur. Cette consolation ne minimise en rien la souffrance; mais c’est comme un baume, une douceur, une sorte de lumière, un calme et une acceptation libre de la volonté incompréhensible de Dieu.

 

Il s’est engagé dans une prière très régulière, en suivant les offices de l’Église orthodoxe, soit à la maison, chez lui, soit à l’église sous la présidence de son prêtre et en présence de la communauté des frères. La consolation est venue également, pas immédiatement, mais dans la continuité de cette prière et de ces offices, parce que notre ami a été libéré de l’isolement qui l’emprisonnait dans la souffrance. Il a connu la grâce de la compassion à son propre égard et, simultanément, sa foi a été fortifiée: il a pu croire que le chemin fait par la personne endormie était un chemin béni. Il a reçu de Dieu la grâce de faire un projet pour la défunte servante de Dieu.

 

Ce qui l’a beaucoup aidé encore, c’est le conseil suivant: essaye de faire ce que cette personne qui repose en paix te dirait de faire; essaye de vivre selon le meilleur de cette personne et de faire sa volonté, chaque fois que c’est possible, de façon à expérimenter l’union avec elle. Si nous faisons ce qui est agréable à nos défunts, à condition bien sûr que cela soit cohérent avec l’Évangile, nous demeurons unis à eux, même jusque dans l’éternité. L’important, c’est de construire l’éternité avec nos défunts en apprenant, dès maintenant, à vivre avec eux. En effet, ils ne sont pas anéantis! Le Christ nous a appris qu’ils « reposent », et nous pouvons les sentir tout proches de nous, comme si nous veillions leur repos, comme une maman qui reste éveillée près de son enfant qui dort… Dans certains cas, nous pouvons les prendre comme intercesseurs devant Dieu.

 

Essayons de parler des défunts, non au passé, mais au présent, surtout quand nous parlons d’eux à Dieu. Nous pouvons ainsi avoir une prière de bénédiction: « Gloire à toi, pour ton serviteur (ou ta servante) N…, Seigneur Jésus, gloire à toi! »; « gloire à toi pour la bonté de ton serviteur ! Gloire à toi pour l’amour qu’il m’a montré! Gloire à toi qui veut le sauver et le glorifier au Dernier Jour, Seigneur Jésus, gloire à toi! »

 

La conséquence de cette attitude est que nous apprenons de Dieu à nous réjouir pour son serviteur endormi, et nous oublions notre peine, en pensant combien le Seigneur l’aime, combien Il voit tout ce qu’il a fait de bon dans sa vie, combien Il veut le sauver. Notre joie pour autrui devient plus grande que notre peine pour nous-mêmes. Dans le cas où la personne serait décédée dans de très mauvaises conditions – portant par exemple un gros fardeau non pardonné – notre inquiétude pour son salut deviendra prioritaire et nous n’aurons plus le temps de penser à nous-mêmes. Nous dirons continuellement à Dieu:

-« Seigneur Jésus Christ notre Dieu, pardonne à ton serviteur N… tous ses péchés, accueille-le dans ton Paradis et sauve-le au Dernier Jour! »

 

.​(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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EST-IL CHRETIENNEMENT LEGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DEFUNTS ?

 

« … Est-il vraiment possible que notre monde et l'autre monde communiquent ? Nous est-il possible d'avoir une relation et une communion réelle avec nos enfants, avec notre mari ou notre femme, qui non seulement sont morts, mais dont les chairs sont décomposées ? Cette communion existe, mes bien-aimés ! …

… Lorsque nous dirigeons notre pensée, nos prières, vers l'autre vie, les morts nous entendent, car la terre et le ciel forment une seule Eglise, un seul troupeau, une même famille.

Tout comme un enfant fait retentir ses cris dans une maison, et que ceux-ci parviennent jusqu'aux personnes présentes, en quelqu'endroit qu'elles se trouvent, de même dans notre famille, dans l'Eglise, ce que nous disons sur terre est perçu par ceux qui sont au ciel...

… Nous formons un seul Corps avec les morts. Nous sommes une seule Eglise avec le ciel.

Si l'un de nous sur terre éprouve le besoin de parler à une autre personne, de s'occuper de son prochain, comprenez-vous combien plus les morts ont-ils besoinn que nous communiquions avec eux ?

Ils nous supplient continuellement de penser à eux. Nos morts vivent, ils abaissent leur regard vers nous pour voir si nous les commémorons. Par conséquent, envoyons nos prières vers eux.

Faisons dire pour eux quarante Liturgies. Pour eux, célébrons des offices de commémoration. Faisons l'aumône en leur nom. Tous ces actes les aident réellement, et constituent notre propre communion avec l'autre monde, avec les anges et les saints. « Les anges ne sont-ils pas tous des esprits chargés d'un ministère, envoyés au service de ceux qui doivent recevoir l'héritage du salut ? » (Hébreux 1,14)

Quand nous faisons mémoire des défunts, ils se réjouissent, ils espèrent, ils progressent sans interruption vers le Second Avènement. Ceux d'entre eux qui ne s'opposent pas à Dieu, qui ne le rejettent pas, s'approchent de plus en plus de Lui et, dans leur joie, ils nous envoient sans cesse des messages pour que nous continuions à les commémorer.

Si vous saviez quelle reconnaissance est la leur et comment ils nous l'expriment ! …

… Les défunts regardent vers nous pour voir si nous nous souvenons d'eux dans nos prières. Ils ont besoin de nous, car ils sont désormais sans corps. Lorsqu'ils revêtiront de nouveau leur corps, ils pourront adresser eux-mêmes à Dieu des prières instantes...

… Quand nous communiquons avec le ciel par ce moyen, nous voyons s'accomplir devant nous des miracles, des guérisons, des visions, des apparitions de saints descendus vers nous. Tous les saints nous aident, tous les saints se penchent sur nous, tous les saints s'unissent à nos désirs !

Et les morts – comme nous disons, nous, mais qui sont en réalité vivants – se réjouissent en voyant quelle communion est la nôtre avec l'autre vie...

… Un jour, tandis qu'il lisait de nombreux noms, un moine-prêtre s'est posé les questions suivantes : '' Est-ce que ceux dont nous faisons mémoire sont sauvés ? Est-ce qu'ils sentent quelque chose ? Est-ce que le ciel comprend que, maintenant, je prie pour ceux qui ont quitté cette terre ? Est-ce que les morts sont aidés par mes prières ? ''

Fatigué comme il l'était, il s'est accoudé à sa stalle. Il a fermé les yeux et, entre sommeil et veille, mais dans un état de vigilance spirituelle assortie du labeur de la chair, il a élevé le regard de son cœur vers les cieux, et que voit-il ?

La multitide des esprits des défunts ! Et avec eux les saints et les anges ! Devant le trône du Christ, se tenait la Très-Sainte Mère de Dieu revêtue d'une parure resplendissante. Son visage était lumière. Elle regardait le Christ et Lui montrait les esprits défunts en disant : '' Mon Fils et mon Dieu, j'intercède personnellement pour chacun d'eux. Accueille les voix de Ta sainte Eglise.

'' Alors le moine entendit tous les morts chanter : '' Réjouis-toi, Vierge pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ; tu es bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de ton sein, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. '' Non seulement tu as mis au monde notre Sauveur – le Christ – mais tu intercèdes jour et nuit pour nous ! Leurs voix devenaient '' comme la voix des grandes eaux '' (Apocalypse 1,15 ; 14,2).

Leurs voix étaient portés par les ailes des anges et se dispersaient partout dans le ciel et sur toute la terre. Au lieu de tambours et d'instruments, les anges frappaient leurs ailes et reprenaient : '' Car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes '' !.. . »

Archimandrite Aimilianos * Catéchèses et discours * Le culte divin, attente et vision de Dieu * La communion des deux mondes * Editions Ormylia * 2004

ACCEPTER LA MORT D’UN AMI…/ EST-IL CHRÉTIENNEMENT LÉGITIME DE COMMUNIQUER AVEC NOS DÉFUNTS ?

Dans le Christ ressuscité, il n’y a pas de séparation entre les morts et les vivants ; comme le dit le Père Macaire Gloukharev : " Nous sommes tous vivants en lui, et il n’y a pas de mort. "

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Dans son article " De la mort et de la résurrection ", Mgr Kallistos Ware aborde le refus de certains groupes chrétiens de prier pour les défunts.

 

Il affirme dans cet article que le fondement de la prière pour les défunts est l’amour :

 La base, c’est notre solidarité dans l’amour mutuel. Nous prions pour les morts parce que nous les aimons.

L’archevêque anglican William Temple appelle de telles prières " le ministère de l’amour "  ; et il affirme dans des mots que tout chrétien orthodoxe serait heureux de faire siens :

-" Nous ne prions pas pour eux parce que Dieu les négligera si nous ne le faisons pas.

 

Nous prions pour eux parce que nous savons qu’il les aime et en prend soin, et nous demandons le privilège d’unir notre amour pour eux à celui de Dieu. "

 

Et comme le dit Pusey : 

-" Le refus de prier pour les morts est une pensée si froide, si contraire à l’amour, que pour cette seule raison, elle doit être fausse."

 

À partir de là, aucune autre explication ou justification de la prière pour les défunts n’est nécessaire ou même possible.

Une telle prière est simplement l’expression spontanée de notre amour les uns pour les autres.

 

Ici, sur terre, nous prions pour les autres ; pourquoi ne pas continuer à prier pour eux après leur mort ? Ont-ils cessé d’exister, au point que nous devrions cesser d’intercéder pour eux ?

 

Vivants ou morts, nous sommes tous membres de la même famille ; ainsi, vivants ou morts, nous intercédons les uns pour les autres.

 

Dans le Christ ressuscité, il n’y a pas de séparation entre les morts et les vivants ; comme le dit le Père Macaire Gloukharev :

-" Nous sommes tous vivants en lui, et il n’y a pas de mort. "

La mort physique ne peut défaire les liens de l’amour et de la prière mutuels qui nous unissent tous dans un seul et même Corps. […]

Quand nous prions pour les défunts, il nous suffit de savoir que leur amour de Dieu continue de grandir et qu’ils ont ainsi besoin de notre soutien.

Laissons le reste à Dieu."    

POURQUOI DIEU PERMET-IL QUE SOIENT ÉPROUVÉS CEUX QU’IL AIME ?

Acquérir la sagesse –

Par l’amour que les saints ont porté à Dieu à travers tout ce qu’ils ont souffert pour son Nom (quand Il mène dans l’affliction ceux qu’Il aime, mais sans jamais s’éloigner d’eux), leur cœur parvient à la liberté de le regarder sans voile et de le solliciter en toute confiance. Grande est la puissance de la prière quand l’homme est libre devant Dieu. C’est pourquoi Dieu permet que les saints soient éprouvés par les afflictions. Ils reçoivent alors l’expérience de son secours et de l’attention qu’Il leur porte. Car à travers leurs épreuves ils acquièrent la sagesse. Ils échappent ainsi à l’ignorance et ne sont pas sans pratiquer l’ascèse du bien et du mal. Ils atteignent par cette expérience la connaissance de tout et ne sont pas joués par les démons. Car s’ils n’avaient que la pratique du bien, il leur manquerait d’être exercés dans la connaissance du mal, et ils combattraient nus.

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La liberté

Mais si nous disons que Dieu les enseigne sans leur faire connaître le mal, nous affirmons qu’Il veut qu’ils soient comme les bœufs et les ânes, lesquels n’ont aucune liberté. L’homme ne peut goûter le bien s’il n’a pas été d’abord éprouvé par l’expérience du mal. Car alors quand il rencontre le bien il s’y adonne en toute connaissance et en toute liberté, comme à une réalité qu’il lui a fallu acquérir. Combien douce est la connaissance qui vient de l’expérience et de la pratique des œuvres, et quelle force elle donne à celui qui l’a découverte en lui après une longue épreuve, le savent ceux qui en toute certitude ont reçu l’énergie de cette connaissance : la faiblesse de la nature et le secours de la puissance divine.

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L’humilité

Car ils parviennent à connaître, quand Dieu leur a d’abord enlevé sa propre puissance, quand Il leur a donné de sentir les faiblesses de la nature, la difficulté des épreuves et la malice de l’ennemi, et quel est leur adversaire, et de quelle nature ils sont revêtus, et comment ils sont gardés par la puissance divine, et combien ils ont avancé, et combien ils se sont élevés en elle, et comment ils sont faibles devant toute passion dès que cette puissance s’éloigne d’eux. C’est ainsi qu’ils acquièrent l’humilité, qu’ils approchent Dieu, qu’ils attendent son secours, et qu’ils persévèrent dans la prière. Mais d’où ont-ils reçu tous ces dons, sinon de l’expérience de tant de maux dans lesquels Dieu a permis qu’ils tombent ? L’Apôtre le dit : « Pour que je ne sois pas enflé d’orgueil à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan » (1). Mais on acquiert aussi au milieu des épreuves une foi sûre, grâce à la longue expérience qu’on a du secours divin. On cesse alors de craindre et on a confiance. Car on est exercé.

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S’exercer

L’épreuve est bénéfique à tout homme. Car si l’épreuve a servi Paul, toute bouche sera fermée, et le monde sera jugé par Dieu. Ceux qui combattent sont éprouvés, pour ajouter à leur richesse ; et ceux qui se relâchent sont éprouvés, pour se garder de ce qui leur nuit ; de même ceux qui dorment, pour se préparer au réveil ; ceux qui sont loin, pour approcher Dieu ; et ceux qui sont dans la maison, pour y demeurer en toute confiance. S’il ne s’est pas exercé lui-même, aucun fils ne peut recevoir comme une aide la richesse de la maison de son père. C’est pourquoi Dieu commence par éprouver et par affliger, puis Il révèle sa grâce. Gloire au Maître qui par d’âcres remèdes nous a donné les délices de la santé !

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L’aide de Dieu

Il n’est pas d’homme qui ne soit accablé au temps où il s’exerce. Et il n’est pas d’homme auquel ne parait pas amer le temps où il boit le venin des épreuves. Mais sans les épreuves il n’est pas possible d’être vigoureux. Toutefois il ne nous appartient pas de les supporter nous-mêmes. Comment le vase de terre peut-il garder l’eau qu’on lui confie, si ne l’a pas durci le feu divin ? Si nous nous soumettons, si nous demandons humblement, patiemment, sans jamais cesser de désirer, nous recevons tout dans le Christ Jésus notre Seigneur : Amen !

(Saint Isaac le Syrien (7ème siècle) : Œuvres spirituelles, 48ème discours. DDB, Paris, 1981, p.267.)

+ Nous ne voulons pas,  frères, que vous soyez dans l'ignorance,  afin que vous ne vous affligiez pas, comme le font les autres hommes, privés d'espérance. Si nous croyons que Jésus est mort et ressuscité,  il nous faut croire aussi que Dieu attirera à Lui ceux qui sont morts en appartenant à Jésus. (1 Thess 4,  13-14) 

+ Tu es triste devant un mort. Pleurons plutôt sur le pécheur celui qui a fait le mal dans l'incroyance... Pleures-tu un corps que l'esprit séparé de Dieu, a quitté ? Saint Augustin 

+ Nous montrons notre foi si nous ne sommes pas tristes devant la mort de nos amis. Nous avons envie d'aller au Seigneur vite quand il nous appelle. Saint Cyprien 

+ Pour moi, certes, la Vie c'est le Christ et mourir représente un gain. (Phil 1,21) 

+ Si nous voulons ne pas avoir peur de la mort nous devons nous attacher au Christ... Ceux qui sont arrivés à devenir en vérité un avec le Christ ne verront jamais la mort. Ils seront morts dans leur corps mais la vie de l'esprit subsistera.Saint Amboise 

+ Par la mort nous obtiendrons le repos éternel Que pouvons nous trouver d'autre dans le monde que la guerre permanente avec Satan, l'amour de l'argent, l'orgueil, la colère, la vanité ? C'est une lutte sans cesse contre les désirs corporels et toutes les attractions du monde. Saint Cyprien 

+ J'ai le désir de m'en aller et d'être avec le Christ, ce qui serait, et de beaucoup, bien préférable ; (Phil 1, 23) 

+ Ceux qui sont conduits par l'envie ont peur de la mort. Tandis que ceux qui sont tristes à cause de leurs péchés sont prêts à l'accueillir. Ils rejettent la colère et l'animosité. Ils vivent dans le monde comme des voyageurs, qui se préparent par la nourriture nécessaire. Ils se dépouillent de leurs trésors et attendent de quitter ce monde. Saint Aphraate 

+ Mon frère, blâme toi même toujours en disant: La mort de ton corps s'approche. Pourquoi t'attaches-tu à la nativité de ce monde éphémère. Mon âme, examine toi. Pense à l'endroit où tu iras, une fois que tu auras été chassée de ton corps. Saint vieillard 

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 13:59

 

Icon by Isaac Fanous, St Peter and St Pauls Coptic Orthodox Church:

Like every that is beautiful, the flower gives pleasure by being seen, and we should glorify the Creator by looking at and enjoying its beauty.
(St Clement of Alexandria, The Teacher (Christ) )

Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens 4,9-14.

Mes frères : il me semble que Dieu nous a fait paraître, nous les Apôtres, comme les derniers des hommes, comme des condamnés à mort, car nous avons été donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. 
Nous, nous sommes insensés à cause du Christ, et vous, vous êtes sages en Jésus-Christ ; nous, nous sommes faibles, et vous, vous êtes forts ; vous, vous êtes en honneur, et nous dans le mépris ! 
A cette heure encore, nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes meurtris de coups, nous n'avons ni feu ni lieu, 
et nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; maudits, nous bénissons ; persécutés, nous le supportons ; 
calomniés, nous supplions ; nous sommes jusqu'à présent comme des balayures du monde, le rebut des hommes. 
Ce n'est pas pour vous faire honte que j'écris ces choses ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 12,32-34.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Ne craignez pas, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. 
Vendez ce que vous avez, et donnez-le en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas, un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n'approche pas et la teigne ne détruit point. 
Car là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. 

Icon by Isaac Fanous, St Peter and St Pauls Coptic Orthodox Church:

Aucun texte alternatif disponible.

Par Saint Grégoire de Nysse

(v. 335-395), moine et évêque 
Homélie 6 sur les Béatitudes ; PG 44, 1269 (trad. bréviaire 12e sam. rev.) 

 

« Dieu, crée pour moi un cœur pur » (Ps 51,12)

 

Si, par un effort de vie parfaite, tu nettoies les scories de ton cœur, la beauté divine brillera de nouveau en toi. C'est ce qui arrive avec un morceau de métal, lorsque la meule le débarrasse de sa rouille. Auparavant il était noirci, et maintenant il brille et rayonne au soleil. De même l'homme intérieur, ce que le Seigneur appelle « le cœur », lorsqu'on aura enlevé les taches de rouille qui altéraient et détérioraient sa beauté, retrouvera la ressemblance de son modèle (Gn 1,27), et il sera bon. Car ce qui devient semblable à la Bonté est nécessairement bon... 

Et ainsi celui qui a le cœur pur devient heureux (Mt 5,8) parce que, en redécouvrant sa pureté, il découvre, à travers cette image, son origine. Ceux qui voient le soleil dans un miroir, même s'ils ne fixent pas le ciel, voient le soleil dans la lumière du miroir aussi bien que s'ils regardaient directement le disque solaire. De même vous, qui êtes trop faibles pour saisir la lumière, si vous vous tournez vers la grâce de l'image placée en vous dès le commencement, vous trouvez en vous-mêmes ce que vous recherchez. 

En effet, la pureté, la paix de l'âme, l'éloignement de tout mal, voilà la divinité. Si tu possèdes tout cela, tu possèdes certainement Dieu. Si ton cœur est dégagé de toute inconduite, libre de toute passion, pur de toute souillure, tu es heureux, car ton regard est clair.

 


Comme tout ce qui est beau, la fleur donne du plaisir au regard, et nous devrions glorifier le Créateur en regardant et en profitant de sa beauté.
Saint Clément d'Alexandrie, le Pédagogue

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La Prière pour autrui est la plus élevée

Homélie du père Alexandre Men

La guérison du serviteur du centurion (Mt 8, 5-13)

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.

Aujourd’hui, nous avons entendu l’histoire du centurion, cet officier romain venu demander au Seigneur la guérison de son serviteur préféré qui était gravement malade. Le Seigneur lui répondit : « Je viendrai chez toi et je guérirai ton serviteur. »

Mais l’officier lui dit : « Mon Seigneur, je donne des ordres à mes soldats et ils les exécutent. Toi-même, dis seulement un ordre et la maladie le quittera. » Telle était sa foi dans la puissance de guérison du Sauveur. Le Christ s’en émerveilla et lui dit : « Va, qu’il en soit selon ta foi. » Et sur le chemin du retour, le centurion apprit que son serviteur était guéri.

Chaque fois que, dans l’Évangile, quelqu’un fait appel au Seigneur, il s’agit d’une prière. Car la prière est une façon de s’adresser au Seigneur. Qui s’adressait au Christ et comment? Très souvent, c’étaient des personnes souffrantes, malades, chargées d’afflictions et de maux. Souvent aussi, c’étaient des personnes qui priaient pour les autres.

Son premier miracle, le Seigneur l’a accompli à la demande de Marie à Cana, en Galilée. La Vierge Marie l’a prié d’aider des amis ou des proches qui les avaient invités à leur noce, quand le vin a manqué. On peut considérer cette demande comme la première prière d’intercession de la Mère de Dieu. Souvenez-vous du paralytique amené à Jésus, de la demande de guérison formulée par ses amis qui le descendirent à travers le toit d’une maison ; l’Évangile dit que Jésus, voyant leur foi, le guérit (Mt 9,1-12). Rappelez-vous également la femme syro-phénicienne qui suppliait le Christ de guérir sa fille (Mt 15,22-28), de ce malheureux père qui lui avait amené son fils souffrant d’épilepsie et qui disait : « Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi » (Mt 17,14-18).

Il faut considérer avec beaucoup d’attention ces prières pour les autres. Ce n’est pas une prière pour mon propre malheur, mes propres besoins, ma propre maladie, mais une prière pour les afflictions d’autrui. Cette prière est toujours exaucée, car en elle notre amour-propre recule et notre bonne attitude envers les autres ressort. C’est pourquoi la prière pour autrui est souvent plus haute, plus chère aux yeux du Seigneur que la prière seulement pour soi-même.

Bien sûr, vous pouvez demander : « Pourquoi le Seigneur ne peut-il exaucer ceux qui prient pour eux-mêmes? Pourquoi faut-il absolument que quelqu’un intervienne pour nous? Ne sommes-nous pas tous les mêmes pécheurs? » Pourtant, quand vous venez à l’église ou que vous commencez à prier, que votre cœur a mal pour un autre et que vous apportez votre pensée souffrante à l’autel de Dieu, à ce moment-là vous vous élevez vers cet autel et votre âme vole vers le Seigneur. Non seulement votre âme s’élève, mais, malgré la distance, elle peut élever aussi la personne pour laquelle vous priez; on peut même dire que vous êtes tous deux non plus sur terre, mais comme détachés d’elle. Alors toutes nos lois terrestres reculent, toutes nos contingences, la maladie, les tentations, tout un contexte redoutable.

Chaque personne qui prie pour ses amis et ses proches sait combien la prière est puissante. Chacun sait que parfois on peut sentir la prière des autres sur soi. Vous vous souvenez sans doute de ce célèbre poème de guerres, mis en musique et intitulé « Attends-moi » [poème de Constantin Simonov]. Dans ce poème, un homme parti à la guerre dit : « Par ton attente, tu m’as sauvé. » En fait, ce n’était pas simplement une attente, c’était une prière, même inconsciente, pour un homme qui combattait pour la patrie. Beaucoup de personnes, incapables de prier, s’élevaient vers Dieu par le cœur et le Seigneur les exauçait.

Voilà pourquoi, chaque jour, lorsque nous sommes devant Dieu, il nous faut prier pour que sa volonté soit faite, puis prier pour les autres, prier sans nous lasser, sans nous arrêter, sans paresser, car il n’y a pas de plus grand amour que celui qui passe par la prière. C’est par la prière que l’Église tient, s’appuyant sur la foi et la charité des êtres. Si nous prions les uns pour les autres, nous sommes étroitement liés, frères et sœurs entre nous, car ce n’est pas nos infirmités humaines, mais la puissance de Dieu qui est à l’œuvre.

Si vous constatez que vous n’êtes pas capables d’aider une personne par l’action ou la parole, d’éloigner son malheur, de la guérir, souvenez-vous toujours que nous avons le Seigneur ainsi que le ferme et fort appui de la prière. Mettez cela en pratique, vérifiez-le, priez avec ardeur et force pour ceux qui vous sont chers ; vous verrez que votre prière, si faible soit-elle, est efficace, car la puissance de Dieu se manifeste en elle.

Par la prière, nous comprendrons que c’est de notre faute si le Seigneur nous semble lointain. Si nous l’invoquons, en priant pour nos proches, il sera toujours avec nous, nous le sentirons toujours. Le Christ a dit lui-même : « Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18, 20) et « Ce que vous demanderez au Père en mon nom vous sera accordé » (Jn 14, 13). Prions, priez tous pour vos amis, vos proches, et vous connaîtrez l’amour de Dieu. Amen.

Extrait du livre d’Alexandre Men, 
Le Christianisme ne fait que commencer,
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 142-145.

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Saint(s) du jour:

28 JANVIER:

Saint Ephrem le Syrien

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“Glory be to Him, Who never felt the need of our praising Him; yet felt the need as being kind to us, and thirsted as loving us, and asks us to give to Him, and longs to give to us. His fruit was mingled with us men, that in Him we might come near to Him, Who condescended to us. By the Fruit of His stem He grafted us into His Tree.”

(St. Ephraim the Syrian)

Cet astre radieux de l'Eglise s'est levé en Orient, dans la lointaine ville de Nisibe (Mésopotamie), vers 306. Tout jeune encore, il fut chassé de la maison familiale par son père —qui était prêtre païen— à cause de sa sympathie pour la Religion Chrétienne. Il fut alors recueilli par le Saint Evêque Jacques (cf. mémoire le 13 janv.), qui l'instruisit dans l'amour des vertus et l'appfication constante à la méditation de la parole de Dieu. L'étude de l'Ecriture Sainte alluma en lui une flamme qui lui fit mépriser les biens et les soucis de ce monde pour élever son âme vers la jouissance des biens célestes. Sa foi et sa confiance en Dieu, inébranlables comme le mont Sion. le portèrent à embrasser un admirable mode de vie. Il avait une pureté du corps et de l'âme, qui dépassait les limites de la nature humaine et qui lui faisait gouverner en roi tous les mouvements de son âme, en ne laissant pas une seule pensée mauvaise surgir à l'horizon de son esprit. A la fin de sa vie, il reconnaissait n'avoir jamais dit de mal de quiconque ou laisser échapper de sa bouche une seule parole insensée.

Dépouillé de tout, comme les Apôtres, luttant de jour contre la faim et de nuit contre le sommeil, et revêtant ses actions comme ses paroles de la sainte humilité du Christ, il reçut de Dieu le don de la componction et des larmes continuelles à un degré tel qu'il occupe dans le Chœur des Saints la place privilégiée de « maître de la componction ». Par un miracle connu seulement de ceux qui s'offrent tout entier en holocauste au Seigneur, ses yeux avaient été transformés en deux sources intarissables de larmes. Pendant des années, pas un moment du jour ou de la nuit, ces eaux lumineuses, purificatrices et porteuses de sanctification, ce second baptême des larmes, ne cessèrent de couler de ses yeux, faisant de son visage un miroir très pur où se reflétait la présence de Dieu. Il pleurait continuellement sur ses péchés ou sur les péchés des autres hommes, et parfois, quand il passait à la méditation des merveilles que Dieu a faites pour nous, ces pleurs se transformaient en larmes de joie. Tel un cercle merveilleux, dont on ne peut pas discerner le commencement ou la fin, les gémissements faisaient naître en lui les larmes; les larmes, la prière; la prière, la prédication, laquelle était elle-même interrompue par de nouvelles lamentations. En lisant ses admirables discours sur la componction ou ses descriptions si réalistes du Jugement Dernier, mêmes les cœurs les plus endurcis ne peuvent rester insensibles. Pour de nombreuses générations jusqu'à aujourd'hui, la lecture de Saint Ephrem a fait couler bien des larmes, ouvrant aux pécheurs la voie du repentir et de la conversion.

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According to thy mercy, pour out upon me, who am miserable, at least one small drop of grace to make me understand and be converted, that I might make at least some small effort to correct myself. For if thy grace does not illumine my soul, I will not be able to see the carelessness and negligence that the passions have produced in me through my apathy and recklessness.

(St. Ephraim the Syrian)

Quelque temps après son Baptême, vers l'âge de vingt ans, Ephrem se retira au désert, fuyant le trouble de la ville pour s'entretenir dans la quiétude avec Dieu et vivre en compagnie des Anges. Il passait de lieu en lieu, libre de tout attache, allant là où le conduisait le Saint-Esprit, pour son profit et celui de ses frères. C'est ainsi qu'il se rendit dans la ville d'Edesse pour un pèlerinage et à la recherche d'un saint homme avec lequel il pourrait mener la vie monastique. Rencontrant sur son chemin une femme de mauvaise vie, il feignit d'accepter ses propositions et, lui disant de le suivre, il la conduisit vers la place publique, au lieu de chercher quelque endroit retiré et propice au péché. La prostituée lui fit remarquer : « Pourquoi m'amènes-tu là? N'as-tu pas honte de t'exposer aux regards des hommes ? » Le Saint répondit : « Malheureuse, tu crains le regard des hommes; pourquoi ne crains-tu pas le regard de Dieu qui voit tout et qui jugera au dernier jour nos actions et nos pensées les plus secrètes ? » Saisie de crainte, la femme se repentit et se laissa conduire vers un lieu favorable à son salut.

Au bout de quelques années à Edesse, Saint Ephrem retourna vivre au désert. Comme il avait entendu vanter les vertus de Saint Basile, Dieu lui révéla dans une vision que l'Evêque de Césarée était semblable à une colonne de feu qui unissait la terre au ciel. Sans tarder, Ephrem partit alors pour la Cappadoce. Il arriva à Césarée le jour de la Théophanie, et entra dans l'église au moment même où l'on célébrait la Sainte Liturgie. Bien qu'il ne comprît pas le grec, il fut saisi d'admiration en voyant le grand Evêque prêcher, car il voyait une colombe blanche posée sur son épaule, qui lui murmurait à l'oreille des paroles divines. C'est cette même colombe qui révéla à Saint Basile la présence dans la foule de l'humble ascète syrien. Il l'envoya chercher, s'entretint avec lui quelques instants dans le fond du Sanctuaire et, répondant à sa requête, il obtint de Dieu qu'Ephrem se mette soudain à parler en grec, comme s'il connaissait cette langue depuis son enfance. Puis il l'ordonna Diacre, et le laissa partir vers sa patrie.

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C'est alors que commença une longue série de guerres entre les Romains et les Perses (de 338 à 387), et que des persécutions implacables furent menées dans tout le royaume contre les Chrétiens, considérés comme les alliés des Romains. Apprenant dans son désert les souffrances de ses frères, Saint Ephrem retourna alors à Nisibe pour leur venir en aide par ses oeuvres et ses paroles. Dès son enfance il avait eu la révélation de la vocation à laquelle Dieu l'appelait, en voyant en vision une vigne abondante pousser de sa bouche et remplir toute la terre. Tous les oiseaux du ciel venaient sy poser et se rassasiaient de ses fruits, et plus ils grapillaient plus celle-ci se remplissait de raisins. La grâce du Saint-Esprit le remplissait avec une telle profusion que, lorsqu'il s'adressait au peuple, sa langue n'avait pas le temps de proférer les pensées célestes que Dieu lui inspirait, et il semblait comme pris de bégaiement. C'est pourquoi il adressa à Dieu cette prière peu commune, en disant : « Retiens, Seigneur, les flots de ta grâce ! »

Lorsqu'il n'était pas occupé à l'enseignement pour confirmer la foi contre les païens et les hérétiques, il se mettait humblement au service de tous, comme un véritable Diacre, imitant le Christ devenu pour nous « serviteur ».

C'est ainsi que, par humilité, il refusa toujours l'élévation au Sacerdoce. Ses vertus, sa prière, les fruits de ses contemplations et de sa méditation, toute la grâce que Dieu lui donnait, il ne les gardait pas pour lui-même, mais il en ornait l'Eglise, Epouse du Christ, comme d'une couronne d'or sertie de pierreries. Lorsqu'on assiégea Nisibe, en 338, ce fut grâce à sa prière et à celle de Saint Jacques que la cité fut délivrée. Mais, après les guerres successives, elle fut finalement livrée au cruel souverain des Perses, en 363. Refusant de vivre sous la domination païenne, Saint Ephrem et beaucoup d'autres Chrétiens partirent alors pour Edesse. Il passa là les dix dernières années de sa vie, et continua l'œuvre amorcée dans l'école exégétique fondée à Nisibe par Saint Jacques, en enseignant à l'Ecole d'Edesse, appelée dès lors « Ecole des Perses ». Il rédigea alors la plus grande partie de ses ouvrages admirables, où sa connaissance de Dieu et des Saints Dogmes revêt la splendide parure d'une langue poétique incomparable. On dit qu'il composa en syriaque plus de trois millions de vers: commentaires de la plupart des livres de l'Ecriture Sainte, traités contre les hérésies, Hymnes sur le Paradis, sur la Virginité, sur la Foi, sur les grands Mystères du Sauveur et des Fêtes de l'année. Une grande partie de ces hymnes est entrée dans la composition des Livres Liturgiques de l'Egfise de langue syriaque, d'où son surnom de « Lyre du Saint-Esprit » et de « Docteur de l'univers ». D'autres traités, très nombreux, nous ont été transmis en grec. Ils. portent davantage sur la componction, l'ascèse et les vertus monastiques.

Après avoir organisé les secours dans la cité, lors de la famine de 372, Saint Ephrem remit son âme à Dieu en 373, entouré d'un grand nombre de moines et d'ascètes qui étaient sortis de leurs monastères, de leur désert, de leur grotte, pour assister à ses derniers moments.

Il leur laissa un testament émouvant, plein d'humilité et de componction, dans lequel il demande instamment à tous ceux qui l'aiment de ne pas l'honorer par des funérailles brillantes, mais de déposer son corps dans la fosse réservée aux étrangers, en lui offrant, en guise de fleurs et d'aromates, le soutien de leurs prières

 

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He is often called "The Harp of the Holy Spirit" for the sublimity of his writings. Ephraim was born in Nisibis of Mesopotamia about the year 306. He embraced the Christian faith while young and for this was driven from his home by his father, a pagan priest. He came under the care of St James of Nisibis (January 13), who was one of the bishops at the Council of Nicaea. Ephraim took up a strictly ascetical life, renouncing all possessions and denying himself all comforts. It is said that his eyes constantly flowed with tears: tears of compunction for his own sins, or tears of joy as he contemplated the wonders of God's grace.

 

He was baptized at the age of twenty and withdrew to the desert, then settled in Edessa. Once, as he was walking to the city, a harlot approached him. Pretending to accept her proposition, he took her to the city's public square and suggested that they lie together there, in plain view. Horrified, the woman rebuked him, saying 'Have you no shame?' The Saint answered, 'Poor woman, you are afraid of being watched by other people; buy why are you not afraid of being seen by God, who sees everything and, on the last day, will judge all our actions and most secret thoughts?' The woman repented and, with the Saint's help, embarked upon a new life.

 

The Saint returned to the desert for a time, then to Nisibis to aid the Persian Christians, persecuted because they were seen as allies of the Romans. When Nisibis finally fell under Persian rule, St Ephraim and his spiritual father St James both settled in Edessa. At that time Edessa was troubled by the gnostic heretic Bardaisan, one of whose devices was to compose attractive hymns, which became popular and enticed many away from the truth. Taking up Bardaisan's own weapons, St Ephraim composed a number of hymns, beautiful in word and melody, which poetically set forth the true Faith.

 

Hearing of the sanctity of St Basil the Great, St Ephraim travelled to Cappadocia to meet him. It is recorded that at their first meeting, St Basil greeted him: 'Art thou the Ephraim who hath beautifully bended his neck and taken upon himself the yoke of the saving Word?'; to which St Ephraim replied, 'I am Ephraim who hinder myself from travelling the way to heaven.' After discoursing with the Syrian Saint for some time, St Basil cried out 'O, if only I had thy sins!' Basil then ordained St Ephraim to the diaconate. He would have ordained him a priest but St Ephraim, feeling unworthy, refused to be ordained, then and for the rest of his life.

 

  The Saint returned to a life of solitude; but when a famine broke out in Edessa in 372, he came forth to rebuke the wealthy for failing to share their wealth with the poor. Some replied that they knew no one whom they could trust with their goods, so St Ephraim persuaded them to give their alms to him for distribution to the poor. A true deacon, he cared for the sick with his own hands. The following year, he reposed in peace.

 

St Ephraim was the first to use hymnody and song to express the teaching of the Church, and so might be called the Church's first hymnographer. His works were probably an inspiration to St Romanos the Melodist, also a Syrian. He is said to have written more than three million lines of verse in Syriac, in addition to many homilies and treatises. Sadly only a fraction of his work has been translated.

 

  A beautiful selection of St Ephraim's writings can be found in A Spiritual Psalter, a collection edited by St Theophan the Recluse, available in English.

“O Lord and Master of my life, take from me the spirit of sloth, faintheartedness, lust of power, and idle talk. “But give rather the spirit of chastity, humility, patience and love to your servant. “Yea, O Lord and King, grant me to see my own sin and not to judge my brother, for You are blessed from all ages to all ages. Amen” St Ephrem the Syrian

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Transfert des Reliques du Saint  Ignace d'Antioche dit "le Théophore"

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Une part de ton corps, Ignace, est restée. Grâces 
par les fidèles soient rendues aux lions voraces 
qui leur abandonnèrent d'insignes reliefs! 
Ignace le vingt-neuf fit retour en son fief. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Tropaire, t. 4

Des Apôtres ayant partagé le genre de vie * et sur leur trône devenu leur successeur, * tu as trouvé dans la pratique des vertus * la voie qui mène à la divine contemplation; * c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, * tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; * Ignace, martyr et pontife inspiré, * intercède auprès du Christ notre Dieu, * pour qu'il sauve nos âmes

Kondakion, t. 4

S'étant levé de l'Orient * et ayant répandu la clarté * de ses enseignements * sur l'entière création, * saint Ignace porteur- de-Dieu fut orné du martyre.

Ikos

Ayant sanctifié Jérémie dès le sein maternel * et avant sa naissance déjà * dans sa prescience reconnaissant * qu'il serait un instrument de l'Esprit saint, * Dieu l'en comble aussitôt * dès l'âge le plus tendre de sa vie * et l'envoie comme Prophète et héraut * annoncer à tous sa parousie terrestre. * Et lorsque, né de la Vierge, ce même Dieu vint proclamer la bonne nouvelle du salut, * il trouva au berceau * un interprète de sa grâce vraiment digne de lui, * le futur pontife martyr saint Ignace porteur-de-Dieu.

Exapostilaire (t. 3)

Ceux qui fêtent de tout cœur ton brillant retour, * bienheureux Pontife martyr, Ignace porteur-de-Dieu, * garde-les de toute affliction et de tout dommage causé par le Maudit, * leur accordant la rémission de leurs péchés * selon le pouvoir que t'a donné le Christ Sauveur.

Le transfert des reliques du Hiéromartyr Ignace le Théophore . Après que le saint Hiéromartyr Ignace a été jeté aux lions en 107 sur les ordres de l'Empereur Trajan, les chrétiens ont rassemblé ses os et les ont conservés à Rome.

Plus tard, dans l'année 108, les reliques du Saint ont été ramassées et enterrées en dehors de la porte de Daphné à Antioche. Un second transfert, à la ville d'Antioche elle-même, a eu lieu dans l'année 438. Après la prise d'Antioche par les Perses, les reliques du Hieromartyr Ignace ont été retournées à Rome et placées dans l'église de Saint Clément Hiéromartyr dans l'année 540 (En 637, selon d'autres sources).

St Ignace a introduit de chanter en chœur, dans les services de l'Église. Il nous a laissé sept épîtres archpastorales dans lequel il a fourni des instructions sur les œuvres de la Foi, l'Amour et la bonté. Il a également exhorté ses fidèles à préserver l'unité de la Foi et de se méfier des hérétiques. Il a encouragé les gens à honorer et obéir à leurs évêques, : 
« Nous devrions considérer l'Evêque comme nous le ferions le Seigneur Lui-même »
(Aux Ephésiens 6)

Dans sa Lettre à Polycarpe, St Ignace écrit : «Écoutez l'Evêque, si vous voulez que Dieu vous écoute ... laissez votre baptême est un bouclier, votre foi un casque, votre organisme de bienfaisance d'une lance, votre patience, comme une armure complète » ". (Comparez Eph. 6:14-17 et la Sagesse de Salomon 5:17-20)

Saint Isaac le Syrien

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(640- +700)

Tropaire ton 8

Par les flots de tes larmes tu as fait fleurir le stérile désert, * par tes profonds gémissements tu fis produire à tes peines cent fois plus, * par tes miracles étonnants tu devins un phare éclairant le monde entier: * vénérable Père Ephrem, prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.

Saint Isaac vécut au milieu du viie siècle. Il appartenait à l’Église non-chalcédonienne que l’on appelle « syro-orientale ». Il préféra l’état de moine strictement reclus à l’épiscopat. On possède de lui deux séries de « discours ». Ces derniers sont des recueils de sentences, mais surtout des catéchèses comparables à celles que prononçaient pour leurs moines des higoumènes tels que saint Basile le grand, saint Théodore Studite et bien d’autres. Notre auteur les présente cependant comme des « aides mémoire» destinés avant tout à son usage personnel. C’est fort peu probable et ce serait un très rare exemple de ce type d’écrit avant les temps modernes. Il est vraisemblable qu’il ait accepté par charité de faire profiter les autres de son expérience, mais que par humilité il ait refusé de se présenter comme un guide spirituel. Ces écrits furent redécouverts au xixe siècle, essentiellement par les spirituels russes qui la firent connaître universellement.

Saint Isaac traite ici de l’un des nombreux paradoxes que le chrétien doit affronter et dépasser. En effet chacun doit réfléchir sur les rôles respectifs, dans son progrès spirituel, de la grâce divine et de l’effort personnel (que notre auteur appelle ici « ouvrage » ou « labeur »). L’histoire de l’Église nous montre que l’équilibre entre les deux pôles est délicat à trouver. Les tendances appelées « messalienne » en Orient et « pélagienne » en Occident exagèrent le rôle de l’effort personnel (prière ou ascèse corporelle). D’un autre côté, on accusa certains hésychastes en Orient et les « quiétistes » en Occident de dédaigner cet effort personnel. Et il faut savoir que, au xvie siècle, le Luthéranisme et la Réforme protestante eurent pour principale origine ce débat, beaucoup plus que des questions de discipline ecclésiastique.

Avec beaucoup de finesse Saint Isaac montre que la solution réside dans la recherche d’une véritable humilité, qui permet de ne pas négliger les œuvres, tout en les laissant à leur place par rapport à l’accueil de la grâce. En fait le texte ci-dessous est un commentaire de la parole « les publicains et les prostituées vous précéderont dans le royaume des cieux » (Matth.21, 30-32), sous entendu : s’ils se repentent et que vous-mêmes mettez trop de confiance dans vos œuvres. Cette humilité retient aussi de juger son prochain (« ne jugez pas afin que vous ne soyez point jugés » :Matth. 7, 1 et passages parallèles), car « l’exploit » ascétique peut devenir source d’orgueil. Elle est donc essentielle pour préserver la charité. C’est pour souligner ce point que saint Isaac réunit ces deux développements dans un même « discours ».
C’est aussi parce qu’il écrivait pour des moines qu’il met en garde contre les « pensées » et les « suggestions ». Celles-ci, sans être fondamentalement mauvaises, peuvent pourtant être le principal véhicule de la tentation pour des personnes qui se sont isolées du monde. Mais ces remarques sont essentielles pour les chrétiens de tous les états ; et peuvent même représenter les fondements d’une véritable psychologie chrétienne.

Michel Feuillebois

 

 

He was born early inthe seventh century in the East. His birthplace is unclear: the Great Horologion says that he was born in eastern Arabia (present-day Qatar); the Synaxarion that he was born in Kurdistan. While still young he entered the Lavra of St Matthew with his brother, but after a few years of monastic life, having advanced far in obedience and the practice of prayer, he withdrew into the desert. His reputation for holiness reached the city of Nineveh, where the people prevailed on the hierarchy to consecrate him as their bishop in 670. Reluctantly but obediently, St Isaac took up the duties of shepherd of his flock in Nineveh. After a few months, he was called on to settle a dispute between two of the faithful, but they rejected his counsel and said 'Leave your Gospel out of this matter!' The holy bishop said, 'If they are not prepared to obey Our Lord's commandments, what need have they of me?', and retired to live as a hermit in the mountains of Kurdistan. Later, he settled in the monastery of Raban Shapur, where he wrote his Ascetical Homilies and other jewel-like works on the spiritual life. There he reposed in peace.

 

  The fame of St Isaac' Homilies spread, and about one hundred years after their writing they were translated from Syriac into Greek by two monks in Palestine. In this form they spread throughout the monastic world, becoming a treasured guide to those who seek the fullness of the life of prayer. The Synaxarion says, "The book of Saint Isaac is, with the Ladder of Saint John Climacus, the indispensibleguide  for every Orthdox soul to journey safely toward God. Hence, not many years ago, a holy spiritual father, Jerome of Egina (d. 1966), recommended begging, if necessary, in order to be able to purchase a copy." We are blessed to have a good translation of the Ascetical Homilies available in English.

 

  Saint Isaac is a very unusual case of an Orthodox Saint who lived outside the canonical boundaries of the Church: he was a bishop of the "Nestorian" communion, now sometimes called the "Oriental Orthodox." The purity of his own Orthodox faith is so clearly evident in his writings that the Church has nonetheless recognized his sanctity.

Aucun texte alternatif disponible.

« Ne t'appuie pas sur ton savoir personnel, afin de ne pas être abandonné aux mains des démons, qui te conduiraient dans leurs pièges inextricables, et t'envelopperaient de terreur, jusqu'à te rendre complètement confus, ne sachant même plus où tu te trouves.
Ne lève pas le pied pour la marche, sans avoir prié auparavant, particulièrement si le chemin est obscur. Que la supplication ne quitte pas ta bouche, et joins-y la confession de ta faiblesse et de ton ignorance. Tu seras ainsi soutenu par la miséricorde, au moins grâce à ton humilité, même si tu n'en es pas digne. Là où l'œuvre fait défaut, l'humilité et l'action de grâces sont pleinement accueillies à leur place par Dieu, et celui qui s'humilie recevra une récompense pour un geste qu'il n'a pas su poser.
Celui qui se tient dans l'humilité, parce qu'il a manqué à ce qui était demandé, est davantage aimé par Dieu que celui qui pense lui faire une faveur par ses nombreuses œuvres. Mais celui qui possède à la fois les œuvres et l'humilité a installé deux grands luminaires au-dedans de lui, auprès desquels son âme trouve ses délices, et il fait en tout temps la joie de Dieu.
Là où l'ouvrage fait défaut, la qualité de l'humilité comblera ce manque. La puissance, grâce à laquelle l'humilité est en mesure de contrôler l'âme, consiste dans le brisement produit par les labeurs spontanés, qui naissent du souvenir des péchés commis. Sans ce brisement (du cœur), il n'est pas possible d'échapper aux péchés de tous les jours, ni de recevoir le pardon de ceux commis auparavant. Mais même si l'on ne pratique guère de labeur, il est toujours possible de se sentir affligé dans sa Pensée, de se souvenir continuellement de ses péchés, d'avoir une basse opinion de soi devant Dieu, d'être paisible et semeur de paix parmi les autres, d'honorer tout le monde, d'être recueilli en soi-même, de rire rarement, de ne pas être bavard, d'avoir une bonne parole pour tout le monde, de rendre grâces dans son cœur au milieu des épreuves, de garder un silence sage et des membres bien rangés, et de se souvenir que, quoi qu'il arrive, l'on est mortel et qu'il faudra (un jour) quitter ce monde. Toutes ces choses ne demandent pas obligatoirement du labeur corporel, mais elles sont l'ornement de la Pensée.
Mais celui qui néglige même ce qui ne demande pas de labeur corporel, ni ne suppose la peine ou la vigueur du corps, mais qui peut être acquis même par quelqu'un de faible, celui-là s'est laissé aller à la négligence de sa Pensée, et sera justement blâmé par Dieu. Dieu n'a pas besoin d'un ouvrage qui soit imposant, comme il a besoin de l'excellence du désir. Car Dieu ne distingue pas une âme vertueuse à partir de ses œuvres, mais à partir de l'excellence de son désir orienté vers lui, et à partir d'un cœur qui sans cesse se repent. Tout comme il ne reconnaît pas le pécheur à partir de ses actes. Les actions sont souvent empêchées par les circonstances, tout comme nombre d'actions bonnes et mauvaises sont accomplies malgré leurs acteurs. Dieu regarde plutôt le désir de la volonté, et voit en quoi celui-ci prend plaisir. La qualité de l'âme lui suffit, même sans œuvres, s'il est impossible de les accomplir. […]
Prends soin de tes pensées, et ne les dirige pas sur les autres. Ne tiens aucun homme pour mauvais, car à un autre moment, tu verras différemment celui qui te semble mauvais aujourd'hui. Ne poursuis donc pas des suggestions qui semblent te révéler leurs intentions, car dès que l'amour est présent, celui-ci cache même leurs fautes ; mais l'absence d'amour pro¬vient des ténèbres de l'âme.
Celui qui n'aime pas son prochain, mais prétend aimer Dieu, se trompe sans le savoir. Il n'y a rien qui excite autant la colère de Dieu, et qui l'irrite, que quelqu'un qui, assis dans sa cellule, pense à son compagnon et transforme sa cellule en une cour de justice, lui-même jouant au juge et condamnant les défaillances des autres. Alors que lui se considère comme un converti et qu'il répète dans sa prière : « Pardonne-moi comme j'ai pardonné. »
Si celui qui juge ceux qui l'offensent encourt pour lui-même une sévère condamnation devant la justice de Dieu, quel ne sera pas notre sort, nous qui jugeons même des actes éloignés. Si ta conscience ne peut pas voir ni supporter les défaillances et les faiblesses des autres, pars donc ailleurs ! Comment est-il possible de tenir tous les hommes pour bons, si la quiétude nous fait défaut ?
Sois instrument de paix et reste humble afin d'être plein de miséricorde pour tous. Les circonstances extérieures (telles qu'on les voit) changent avec l'activité du cœur, selon que celle-ci est orientée vers le bien ou vers les tentations. Ne sois pas réprobateur ni redresseur des torts des autres. Ne te laisse pas dominer par un zèle mauvais qui agite ton âme. Celui qui est rempli d'un tel zèle et dont la Pensée s'agite continuellement au sujet des autres ne sera jamais digne de cette paix spirituelle dans laquelle s'ébranlent les intuitions sur la douceur que Dieu déploie devant les mondes. C'est par la dissipation de la Pensée qu'un tel zèle pénètre chez quelqu'un, parce qu'on lui a permis de circuler parmi les actions des autres, comme un navire sans pilote.
Celui qui se laisse ainsi distraire et qui se fait du mauvais sang au sujet des actions mauvaises des frères, ne peut pas être mort au monde.
Un tel zèle visant la conduite des autres peut s'installer durablement chez quelqu'un pour deux raisons : ou bien par orgueil, ou bien par sottise. En dehors de ces deux cas, il n'y a aucun motif qui puisse être à l'origine d'un tel zèle. Ou bien l'on s'imagine que ses propres défauts sont minimes en comparaison de ceux des autres - ou peut-être pense-t-on même n'en avoir pas du tout ! - et l'on se croit capable de ramener tout le monde à la vérité. Ou bien il semble que l'on deviendra l'ami de Dieu en faisant preuve de haine vis-à-vis des pécheurs, ce qui est le signe évident d'une conscience stupide et complètement étrangère à toute (vraie) connaissance de Dieu. Un tel homme semble ignorer que les saints ont accueilli la mort sous différentes formes, dans le but de ramener des méchants et des assassins sur le chemin vers Dieu, grâce à leur amour.
Ceux qui perçoivent le Dessein de Dieu et qui ont été entièrement rendus dignes de connaître son désir se laissent mettre à mort pour les pécheurs, à l'image du Fils de Dieu.
Ô Christ, dont les puissantes délices et l'espérance sont trop élevées pour la conscience humaine, sème ton espérance dans mes desseins, afin que ma Pensée, en te ressentant, cesse de regarder les choses de la terre. Car elle ne peut, Seigneur, cesser de se laisser distraire par celles-ci à moins d'être distraite par toi, comme il n'est pas possible non plus qu'elle tienne quelqu'un comme mauvais, à moins d'ignorer complètement ton espérance, et d'avoir le regard confiné à la terre, égal à celui d'une taupe.
Accorde-moi, Seigneur, de mourir à toute chose, afin que par cette mort tu puisses m'accorder de ressentir le mystère de la vie nouvelle.
Seigneur, ceux qui vivent pour ce monde-ci n'ont jamais été jugés dignes de ressentir cette connaissance-là, mais ceux- là seuls qui étaient morts durant leur vie d'ici-bas, à cause de cette bonne espérance qui leur est réservée, et qui offraient en tout temps à Dieu leur prière et leurs larmes, le suppliant avec un ardent amour qu'aucun homme ne fût exclu de ces délices. »

Isaac le Syrien

Œuvres spirituelles II, 41 discours récemment découverts, Ed. ABBAYE DE BELLEFONTAINE, collection « spiritualité orientale»n° 81, 
Traduction Dom André Louf, pages 111-116.
http://www.spiritualite-orthodoxe.net/…/saint-isaac-le-syri…

 

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29 JANVIER:

 

 Saint Sulpice Sévère,

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ami et biographe de Saint Martin de Tours (+410)

Tropaire ton 4

Tu étais avocat en ville de Bordeaux,*
A la mort de ta femme, tu te retiras*
Pour vivre en ascète aux environs de Béziers,*
Moine à Marseille, tu devins le biographe*
Du grand évêque du Christ saint Martin de Tours.*
Saint Sulpice, prie Dieu qu'Il ait pitié de nous!

http://orthodoxievco.net/…/synax…/janvier/sulpice-severe.pdf

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Saint Gildas

GILDAS 29 JANVIER

(Abbé breton. +570)

 

Gildas était un celte, né en Ecosse il a vécu au Pays de Galles puis en en Bretage-Armorique, il parlait donc plusieurs langues celtes issues du gaëlique et du gallois.

Prêtre en 518, il était célèbre pour son éloquence qu’il utilisa en différents endroits d’Irlande et de Bretagne avant de venir s’installer comme ermite dans la petite île d’Houat sur la côte de l'actuel Morbihan. 

Puis il fonda une abbaye dans la presqu’île de Rhuys, abbaye qui porte toujours son nom.

 

   La première nef a été construite vers 536, mais l’église actuelle date de la  charnière du XI° et du XII° siècle.  Une chapelle a été construite sur le lieu de sa mort.

 

Tropaire ton 8

Ta sagesse, ô Gildas, a éclairé l’Armorique comme un flambeau dans les ténèbres. Comme Moïse, tu as fait traverser ton peuple sans péril, comme Jérémie tu as exalté les humbles et humilié les puissants par ta parole inspirée, comme le Précurseur, tu es devenu au désert une fontaine vivifiante pour tes disciples innombrables. Saint Gildas notre père, prie le Christ notre Dieu pour qu’Il ait pitié de nous et sauve nos âmes.

Tropaire ton 5

Tu naquis en Ecosse et tu fus éduqué*
Dans un saint monastère du Pays de Galles.*
Tu voyageas en Irlande, puis en Bretagne,*
Et tu devins ermite en presqu'île de Rhuys,*
Avant d'y établir une communauté.*
Saint Gildas, prie le Christ d'avoir pitié de nous!

http://orthodoxievco.net/ecri…/…/synaxair/janvier/gildas.pdf

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LORICA * (Lorica = bouclier, c-à-d prière de protection):
Gildas a composé cette lorica pour chasser loin de lui les démons qui l'attaquaient. Un Ange vint à lui et l'Ange lui dit : 'quiconque répétera souvent cette lorica recevra 7 ans de vie en plus, et le tiers de ses péchés lui sera décompté. Chaque jour où il récitera cette prière.. hommes ou démons, nul ennemi ne pourra lui nuire; la mort ne le frappera pas en ce jour-là'. Laidcend, fils de Buith le Victorieux, vint de sa part sur l'île d'Irlande; il l'apporta pour être placée sur l'Autel de saint Patrick, évêque, afin que nous soyons sauvés. Amen. La métrique est de 11 syllabes, d'où on l'appelle souvent bracicatalecticon.

Viens à mon aide, Unité de la Trinité, 
aie pitié, Trinité de l'Unité; 
aide-moi, je Te prie, 
 moi qui suis en péril dans la haute mer, 
afin que le fléau de cette année 
ne m'entraîne pas avec lui, ni la vanité du monde.

Et cette prière, je l'adresse, 
aux puissances supérieures de la guerre céleste, 
pour qu'elles ne me laissent pas être harcelé par les ennemis, 
mais pour qu'elles me défendent, avec leur solide armure; 
pour qu'elles aillent, devant moi, à la bataille, 
 ces armées de la guerre céleste, 
Chérubim et Séraphim par milliers, 
Gabriel et Michel avec leurs semblables.

Que les trônes, les puissances, les archanges, 
les principautés, les dominations, les anges, 
me défendent avec leur grand arroi, 
et soient forts pour renverser mes ennemis.

Je fais appel alors aux autres arbitres de la lutte, 
les quatre patriarches, les quatre prophètes, 
les apôtres, gardiens de la nef du Christ, 
et tous les athlètes martyrs, 
et j'adjure aussi toutes les vierges, 
les pieuses veuves, et les confesseurs, 
de m'entourer de leur protection, 
et de faire périr tout mal en moi.

Que le Christ fasse avec moi une forte alliance, 
Lui Qui fait fuir de terreur les malignes multitudes.

Fin du Premier Prologue, des ordres angéliques et des patriarches, des apôtres et des martyrs avec le Christ.

Début du Deuxième Prologue, en respectant toutes les parties du corps jusques dans les genoux.

Dieu Gardien invincible, 
défends-moi de tous côtés par Ta puissance.

Libère tous mes membres, 
protégeant chacun d'eux, avec ton bouclier,
afin que les démons qui ont chuté ne puissent brandir 
comme à leur habitude, leurs flèches.

[Protège] 
Crâne, tête, cheveux et yeux, 
front, langue, dents et ce qui les couvre, 
cou, poitrine, côté, intestins, 
taille, fesses et les deux mains.

Pour la couronne de ma tête avec ses cheveux, 
sois le casque du salut sur ma tête; 
Pour le front, les yeux, les trois parties du cerveau, 
le nez, les lèvres, le visage, les tempes, 
Pour le menton, la barbe, les sourcils, les oreilles, 
les joues, les bajoues, les narines, et l'espace entre les narines,
Pour les pupilles, les iris, les cils, les paupières, 
le menton, la respiration, les joues, les mâchoires, 
Pour les dents, la langue, la bouche, la gorge, 
la luette, la trachée, le bas de la langue, la nuque, 
Pour le milieu de la tête, le cartilage, le cou, 
Toi Qui es Bon, sois prêt pour ma défense.

Je Te prie, Seigneur Jésus Christ, par les neuf ordres de saints anges,

Seigneur, sois la sûre Lorica,[armure, protection] 
pour mes membres, pour mes entrailles, 
pour repousser loin de moi 
les griffes invisibles des bûchers façonnés par l'Invisible.

Couvre- moi donc, ô Dieu, avec un fort corselet, 
mets des protections sur mes omoplates, mes épaules et mes bras.

Couvre mes coudes et leurs jointures 
et mes mains, mes poings, mes paumes, mes doigts avec leurs ongles.

Couvre ma colonne et mes côtes avec leurs articulations, 
mes membres postérieurs, mon dos, les nerfs et les os.

Couvre l'extérieur, le sang et les reins, 
l'arrière-train, les fesses avec les cuisses.

Couvre la partie haute des jambes, les mollets, les cuisses, 
les rotules, les jarrets et les genoux.

Couvre les chevilles, les tibias et les talons, 
les jambes, les pieds avec les restes de la plante des pieds.

Couvre les branches qui poussent ensemble par dix, 
avec les orteils, avec les ongles dix.

Couvre la poitrine, sa jointure, le sein, 
les mamelons, l'estomac, le nombril.

Couvre le ventre, les reins, les organes génitaux, 
et la panse, et aussi les parties vitales du cœur.

Couvre le foie triangulaire et la graisse, 
la rate, couvre les aisselles.

Couvre l'estomac, la poitrine avec les poumons, 
les veines, les tendons, la vésicule biliaire.

Couvre la chair, l'aine et les parties internes, 
la rate avec les intestins enroulés.

Couvre la vessie, la graisse 
et toutes les nombreuses espèces d'articulations.

Couvre les cheveux, et le reste de mes membres, 
dont j'ai pu oublié de mentionner les noms.

Couvre-moi, dans l'ensemble de mes cinq sens, 
et avec les dix portes formées (pour moi),
de sorte que, à partir de mes semelles 
jusques à la partie supérieure de la tête, 
dans aucun de mes membres, à l'intérieur ou à l'extérieur, 
je ne puisse être malade; 
que, de mon corps, la vie ne soit pas expulsée 
par la peste, la fièvre, la faiblesse, la souffrance, 
jusqu'à ce que, avec le don de la vieillesse venant de Dieu, 
j'efface mes péchés par de bonnes œuvres; 
et, quittant la chair, en étant exempt de souillure, 
je sois capable de voler vers les hauteurs, 
et, par la miséricorde de Dieu, 
je sois transféré dans la joie 
dans les calmes retraites de Son royaume.

(Version française Claude Lopez-Ginisty)

 

 

BONNE FETE AUX GILDAS ET GILDA

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The 14th meeting of the International Joint Commission For Theological Dialogue Between The Roman Catholic Church and The Oriental Orthodox Churches

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took place in Rome from January 22-27 2017, hosted by the Pontifical Council for Promoting Christian Unity.

Building upon the previous meeting's focus on the sacraments of Christian Initiation, the members turned in this meeting to the Holy Eucharist. Papers were presented by the participants from the respective churches on the historical, theological, ecclesiological aspects of the Holy Eucharist as celebrated in the Catholic Church and The Oriental Orthodox Churches. There was also discussion of modern pastoral issues, touching upon communities in diaspora, the challenges of secularism, reaching the young generation, and the possibility of pastoral adaptation of traditional liturgies. The discussion affirmed a common understanding of the doctrine of the Holy Eucharist and agreed that differences on practice in celebration of the Holy Eucharist are not fundamental in matters of doctrine.

The Syriac Orthodox Church of Antioch was represented by HE Mor Theophilose George Saliba Metropolitan of Mount Lebanon and HE Mor Theophilose Kuriakose.

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ഓറിയന്റൽ ഓർത്തഡോൿസ് സഭകളും, കാതോലിക്കാ സഭയും തമ്മിൽ വത്തിക്കാനിൽ ഒരാഴ്ച നീണ്ടു നിന്ന 14 മത് സംയുക്ത സമ്മേളനത്തിന് അനുഗ്രഹ പൂർണ്ണമായ സമാപനം ...മലങ്കര സഭയെ 
പ്രതിനിതികരിച്ചു അഭി.ഡോ ഗബ്രിയേൽ മാർ ഗ്രിഗോറിയോസ് ,അഭി.ഡോ കുര്യാക്കോസ് മാർ തെയോഫിലോസ്, അഭി.ഡോ യൂഹാനോൻ മാർ ദിമിത്രിയോസ് എന്നി പിതാക്കന്മാർ പങ്കെടുത്തു...

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The 14th meeting of the International Joint Commission For Theological Dialogue Between The Catholic Church and The Oriental Orthodox Churches Meeting took place in Rome from January 22-27 2017, hosted by the Pontifical Council for Promoting Christian Unity. 

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Joining delegates from Catholic Church were representatives of the following Oriental Orthodox Churches: The Antiochian Syrian Orthodox Church, the Arminian Apostolic Church, the Coptic Orthodox Church, the Ethiopian Orthodox Church and the Malankara Orthodox Syrian Church. 
H.G mar Gregorius ,H.G Mar Theophilus,H. G mar Dimithrius are represent from malankara

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Face aux persécutions, le Pape appelle à un chemin de communion entre orthodoxes et catholiques

(RV) Le Pape François s’est exprimé ce vendredi matin devant les membres de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes orientales. Cette organisation créée en 2003 tient actuellement sa 14e session.

Dans un contexte d’intensification des relations entre Occident et Orient, le Pape a renouvelé ses encouragements pour un rétablissement de la pleine communion, particulièrement dans le contexte dramatique des persécutions vécues par les chrétiens dans certains pays du Moyen-Orient.

Cyprien Viet.

«Baptisés en un seul Esprit» et «appartenant à un seul corps», comme le proclamait saint Paul dans sa première Lettre aux Corinthiens, les chrétiens des différentes Églises sont appelés à parcourir un «chemin vers ce jour tellement attendu dans lequel nous aurons la grâce de célébrer le Sacrifice du Seigneur au même autel, comme signe de la communion ecclésiale pleinement rétablie».

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Le Pape François a situé ces efforts dans le contexte brûlant des persécutions subies dans de nombreux pays orientaux. «Nous sommes conscients que des situations de si tragique souffrance s’enracinent plus facilement dans des contextes de pauvreté, d’injustice et d’exclusion sociale, dus aussi à l’instabilité générée par des intérêts souvent extérieurs, et par des conflits précédents qui ont produit des conditions de vie misérables, des déserts culturels et spirituels dans lesquels il est facile de manipuler et d’inciter à la haine», a remarqué le Saint-Père. Mais face à cette tragédie, les Églises doivent travailler ensemble, «proches de la souffrance, appelées à semer de la concorde et à reconstruire patiemment l’espérance, et réconfortant avec la paix qui vient du Seigneur, une paix que nous sommes ensemble tenus d’offrir à un monde blessé et lacéré.»

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Avec une pensée particulière pour les clercs et les fidèles «victimes d’enlèvements cruels» et pour «tous ceux qui ont été pris en otage ou réduits en esclavage», le Pape a rappelé que le cœur de la foi chrétienne ne «consiste pas en un message générique de paix et de réconciliation, mais en Jésus lui-même, crucifié et ressuscité». «Là où la violence appelle la violence et où la violence sème la mort, notre réponse est le pur ferment de l’Évangile, qui sans se prêter aux logiques de la force, fait surgir des fruits de vie aussi sur la terre aride, et des aubes d’espérance après les nuits de terreur.»

Le Pape a donc renouvelé son appel à l’œcuménisme des martyrs : «comme dans l’Église primitive le sang des martyrs fut la semence des nouveaux chrétiens, de même aujourd’hui, le sang des martyrs doit être une semence d’unité entre les croyants, signe et instrument d’un avenir de communion et de paix», a-t-il exhorté. Les différents participants à la réunion ont enfin récité le Notre Père, chacun dans sa langue, à l'invitation du Saint-Père.

(CV)(Source: Radio Vatican)

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Neo-Coptic icon of the Pentecost by Dr Stephane Rene:

Auprès de la Mère de Dieu le Verbe-incarné,accourons humblement et, pleins de repentir, nous prosternant devant elle, crions-lui du fond de notre cœur:

-Vierge de tendresse, Mère de Miséricorde,viens à notre secours, hâte-toi,ne laisse pas sans aide tes serviteurs notre unique espérance ici-bas repose en toi, ô modèle de l'Eglise. 


Toi plus vénérable que les chérubinset plus glorieuse incomparablement que les séraphins,Toi Qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,Toi véritablement la Mère de Dieu, nous te Magnifions.

Amîn

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«J’ai toujours eu Jésus en moi»

«J’ai toujours eu Jésus en moi»

Marie-Claire, 25 ans, trisomique, vient de se voir confier par Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, la mission de prêcher l’Évangile auprès des plus pauvres.

 

Le destin n’a pas épargné Marie-Claire. Née avec une trisomie 21, elle a été abandonnée aussitôt après. Pourtant, « chaque jour, elle a le sourire du matin au soir », s’étonne Annie, sa mère adoptive. « J’ai toujours eu Jésus en moi », explique Marie-Claire. Fervente croyante, Annie, membre du conseil paroissial de Saint-Ambroise en la Vallée heureuse, dans la périphérie de Pau (Pyrénées-Atlantiques), lui a inculqué les valeurs catholiques dès sa plus tendre enfance. Mais « je l’ai toujours laissée suivre son cheminement, sans l’obliger à me suivre à la messe », précise-t-elle.

Aujourd’hui, les rôles se sont inversés. Marie-Claire transmet sa foi aux autres. Elle « évangélise » sur les marchés avec ses qualités : une grande spontanéité et beaucoup d’affection. Avec un certain succès. « J’ai de nombreux témoignages de gens éloignés de l’Église qui se sont reposé la question de la foi après l’avoir rencontrée », explique Mgr Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. « Deux personnes m’ont même écrit pour me dire combien elles avaient été touchées par la profondeur de sa foi et sa joie de vivre », poursuit-il. « À tel point que je me suis réconciliée avec le bon Dieu », peut-on lire dans ces lettres. Des exemples loin d’être d’isolés.

Il y a quelques années, un sans-domicile-fixe, ému par les paroles et les gestes attendrissants de Marie-Claire, l’a accompagnée à la messe. Un autre jour, dans une association de broderie – l’une de ses passions –, elle est parvenue à convaincre quelques femmes d’entamer une démarche de foi. Sa foi et son altruisme ne laissent pas insensible. « Beaucoup me disent qu’elle est “habitée” », rapporte Annie. « Marie-Claire ouvre d’autres voies et donne un nouveau souffle d’espérance à l’Église et à chacun », estime Dominick Parent, l’un des piliers de l’équipe d’animation paroissiale.

Pour Marie-Claire, c’est une évidence, elle doit consacrer sa vie à Jésus. Tous ces témoignages ont fini par convaincre Mgr Aillet de lui confier la mission d’évangéliser les plus pauvres. Le 15 septembre dernier, Marie-Claire a officialisé son engagement particulier – sans statut canonique – en l’église Saint-Pierre à Rontignon. L’église était comble pour l’occasion. « Certains n’étaient pas venus à la messe depuis très longtemps », observe l’évêque. « La foi permet d’éclairer, de vivre ensemble » assure, remplie de bonheur, celle qui porte désormais le prénom de Claire-Marie.

Source: La Croix / Article de Monsieur Nicolas César (à Bordeaux)

I have uploaded a video to my YouTube channel with audio file of my Key Note Address, with pictures from the day, delivered at the United Theological College, Bangalore for Indian Theological Student's Conference organized by Carey Society of UTC on January 23rd 2017. The conference was from 23rd till 25th. The Title of the address was “Church Amidst Diversity: An Invitation to be Adam”. For the text of the presentation go to: yuhanonmeletius.org

Les deux exemplaires de la célèbre Bible de Gutenberg conservés à la Bibliothèque nationale de France, viennent d’être numérisée en très haute définition et ont rejoint le riche fonds de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

Le premier exemplaire, complet, imprimé sur vélin, compte parmi les quatre très rares exemplaires de ce type conservés dans le monde. Il a été remarquablement enluminé à la main après impression. Cette Bible luxueuse de grand format était utilisée dans le cadre liturgique d’une abbaye de la région de Mayence.

Bible-Gutenberg_1a.jpg

Le second exemplaire, imprimé sur papier, est incomplet. Il est moins luxueux et devait être utilisé dans le cadre de l’étude. Il a toutefois la particularité d’offrir une notation qui permet de le dater précisément de 1456.

(Source: http://www.chemindamourverslepere.com/)

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DEUX LETTRES D'UN SPIRITUEL:

PÈRE JOSEPH L’HÉSYCHASTE

SUR LA PRIERE DU COEUR,

DÎTE "PRIERE DE JESUS"

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Introduction.

Quelques mots d’introduction me paraissent utiles aux quatre lettres du père Joseph portant sur la prière de Jésus.

« La prière intérieure pour moi est comme l’art de chacun... », c’est ainsi que le père Joseph décrit « son rapport » avec la prière du cœur voulant de cette manière montrer qu’il s’est mis à l’apprentissage auprès d’un maître tout comme un jeune apprenti se met à l’école d’un artisan pour apprendre l’art du métier. Or après de nombreuses années dans l’ascèse de la prière du cœur, le père Joseph est devenu à son tour un « maître ». Par « maître » nous ne voulons pas dire qu’il a acquis « la maîtrise » de la prière intérieure, mais c’est plutôt elle qui a fini par maîtriser les mouvements de son esprit.

Le père Joseph n’est pas un théoricien parmi beaucoup d’autres qui ont écrit sur la prière de Jésus. Bien que ces lettres soient de véritables traités de la prière du cœur dignes d’égaler ceux des Pères neptiques, le père Joseph se révèle plus un guide sûr qu’un théologien pour ceux qui veulent apprendre à prier la prière de Jésus : « Dieu, dit-il dans une lettre, est l’origine et le tout » de la prière intérieure. Et si quelqu’un trouve qu’il insiste sur la technique, il remarquera que le père Joseph a simplifié la forme, mais que l’intention fondamentale n’a pas changé : arriver par la prière de Jésus à un état où la grâce descend dans le cœur : « Car le but de la prière intérieure est la descente de la grâce ». Or quand la grâce prend possession du cœur, non seulement elle le renouvelle, mais elle le transforme en un Temple vivant où la Sainte Trinité vient habiter (Lettre 64). Dès lors nous ne sommes plus soumis à nous-mêmes mais à la prière de Jésus. Bienheureux est celui en qui régnera la prière intérieure car il ressentira une joie et une paix permanentes. « O la joie ! O la joie ! qui remplit notre être façonné de terre ! » À un moment donné, on sent dans les lettres l’impuissance du père Joseph à trouver les mots ou à les inventer pour exprimer ce bonheur qui par sa nature transcende toute expression.

Le père Joseph considère – et ceci pourrait surprendre certains – que la prière de Jésus est la seule qui assure sans faille la garde du cœur contre l’imagination alors que les autres formes de prière, même si elles sont bonnes, ne sont pas toutes imperméables à l’égarement de l’esprit. « O combien est effrayant l’égarement de l’esprit ! » Pour cette raison, il met en avant la valeur sûre de la prière intérieure : « La prière circulaire du cœur ne craint pas l’égarement. ». […]

Un petit-fils du Père Joseph l’Hésychaste.

 

Lettre 1. À un jeune homme qui demande de quelle manière s’appliquer à la prière du cœur.

 

 

Mon Bien-aimé en Christ,

J’espère que tu te portes bien. Aujourd’hui, j’accuse réception de ta lettre et je réponds aux choses que tu m’écris. Les informations que tu me demandes n’exigent ni temps ni peine de ma part pour te les donner.

La prière intérieure pour moi est comme l’art de chacun puisque je m’y exerce depuis plus de trente-six ans. Quand je suis arrivé à la Sainte Montagne, je me suis sans tarder mis à la recherche d’ermites qui s’appliquaient à la prière [dans ces lettres la prière veulent dire la prière intérieure ou du cœur]. En ce temps, ils étaient nombreux – avant quarante ans – et ils étaient pleins de vie. Hommes de vertus. Des pères spirituels chevronnés. Nous avons choisi l’un d’entre eux mais nous les tenions tous pour nos guides.

Pour ce qui est de la prière, son activité (praxis) consiste à se faire continuellement violence pour la répéter sans relâche avec la bouche. Rapidement, au début, pour ne pas laisser le temps à l’esprit (noûs) de former une quelconque idée de grandeur. Tâche seulement d’appliquer ton attention aux mots : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi. » Après un assez long temps dans cette activité, l’esprit finira par s’y habituer et les récitera [sans effort]. Il y prendra plaisir car il y goûtera comme à du miel. Et il cherchera à la pratiquer continuellement. S’il l’abandonne, il éprouvera de la peine.

Quand l’esprit s’y habitue et s’en rassasie – en assimilant bien la méthode – il l’envoie au cœur. Car l’esprit est le fournisseur du cœur et son travail principal consiste à y faire descendre tout ce qu’il trouve de bon ou de mauvais ; car le cœur est le centre de la puissance spirituelle et corporelle de l’homme, le trône de l’esprit. Ainsi, lorsque celui qui prie garde son esprit à l’écart de toute imagination, et applique son attention aux paroles de la « prière », en aspirant légèrement avec un certain effort et avec sa propre volonté, il pousse son esprit vers son cœur, le tient à l’étroit, en retenant son souffle et dit avec rythme la prière : « Seigneur Jésus Christ, aie pitié de moi ! »

Au début, il répétera la prière plusieurs fois avant de prendre une respiration. Ensuite, quand l’esprit s’accoutumera à se tenir dans le cœur, il prononcera avec chaque respiration la prière : « Seigneur Jésus Christ » en aspirant et « aie pitié de moi » en expirant. Cette façon de faire durera jusqu’à ce que la grâce descende dans l’âme et s’active. Puis vient la contemplation (théoria).

La « prière » est donc récitée en tout lieu et en diverses postures : assis comme couché, en marchant ou en se tenant debout. « Priez sans cesse et rendez grâce en toutes circonstances », dit l’apôtre (1 Th 5, 18). Il ne suffit pas seulement de prier couché au lit. Il faut lutter. Debout – assis. Quand tu te fatigues, assieds-toi. Et encore debout. Ne cède pas au sommeil.

Tous ces exercices portent le nom de praxis. Tu montres ainsi à Dieu ta disposition intérieure ; car le résultat dépend de lui. De lui provient la force nécessaire. Dieu est l’origine et la fin [de la prière du cœur]. Sa grâce opère tout. Elle est la force motrice.

Or l’amour apparaît et opère en celui qui garde les commandements : quand tu te lèves la nuit pour prier, quand tu es mû de compassion pour un malade, et quand tu te montres miséricordieux envers la veuve, les orphelins et les personnes âgées, alors Dieu t’aime. Et toi, à ton tour, tu lui montres ton amour. C’est lui qui t’a aimé le premier et répand sa grâce. Et nous, nous lui rendons « ce qui est à toi, le tenant de toi. » Quand tu cherches Dieu par la seule « prière », ne laisse pas sortir un souffle de ta bouche sans l’associer à elle. Tâche encore une fois de garder ton esprit loin des chimères. Car le divin est sans forme, sans figure et sans couleur. Il est plus que parfait. Il rejette toute forme de syllogisme. Il opère et agit comme une brise légère sur notre esprit. Quant à la componction, elle vient quand tu médites sur les choses qui ont attristé Dieu. Alors qu’il est tellement bon, doux, miséricordieux, qu’il est le bien et la plénitude d’amour, et qu’il a été crucifié et a enduré toutes les souffrances ; si tu médites sur toutes ces choses et sur combien d’autres encore, ton cœur se remplira de componction.

Si donc tu le peux, applique-toi à la prière à haute voix et incessamment. Tu t’y habitueras en deux ou trois mois. La grâce te couvrira et te rafraîchira. Et lorsque l’esprit recevra la prière, tu ne la diras plus par la bouche. Tu auras alors du répit. Et encore de nouveau, lorsque l’esprit l’abandonnera, la langue la reprendra. La violence envers soi doit porter sur l’effort vocal de dire la prière jusqu’à ce que l’habitude s’installe. Ensuite, ton esprit prononcera la prière sans peine tout au long de ta vie.

Lorsque tu viendras, comme tu nous l’annonces, à la Sainte Montagne, viens nous voir. Mais alors nous parlerons d’autres choses. Tu n’auras pas de temps pour la prière. Tu ne t’y mettras que lorsque tu auras réalisé la paix (hésychia) en ton esprit. Ici, tandis que tu visiteras les monastères, ton esprit sera occupé à écouter et à regarder.

Je suis certain pourtant que tu réussiras à te former à la prière. N’en doute pas. Seulement frappe à la porte de la divine miséricorde et le Seigneur t’ouvrira. Aime-le beaucoup, pour recevoir beaucoup. Car c’est selon le degré d’amour que nous lui montrons, que nous recevrons peu ou prou.

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Lettre 2. Au même, encore sur la prière
et plusieurs autres thèmes.

 

 

Je suis heureux de constater ton ardeur qui ne peut que profiter à ton âme. Et moi, de mon côté, j’ai la soif d’être utile à chaque frère qui veut être sauvé. Alors, mon bien-aimé et plus que tendre frère, ouvre bien grandes tes oreilles. La prédestination de l’homme, depuis qu’il est né dans cette vie, est de trouver Dieu. Il ne peut y arriver que si Dieu l’ait en premier cherché. « En lui nous vivons et nous nous mourons », mais les passions nous ont clos les yeux de l’âme et nous empêchent de voir. Lorsque le plus-que-bon Dieu tourne son regard sur nous, nous nous réveillons comme d’un sommeil et nous commençons à quêter notre salut.

Quant à ta première question : Dieu maintenant t’a vu, t’a illuminé et te guide. Travaille à faire sa volonté là où tu es. Dis sans relâche la prière avec la bouche et avec l’esprit. Quand ta bouche se fatiguera à force de dire la prière, l’esprit prendra la relève. Et de nouveau, quand l’esprit se lassera, la bouche recommencera. Seulement ne t’arrête pas. Fais beaucoup de métanies. Veille la nuit autant que ta force te le permet. Lorsqu’une flamme s’allumera dans ton cœur et qu’un amour envers Dieu l’embrasera, lorsque tu chercheras l’hésychia, parce que tu ne pourras plus rester renfermé dans le monde – car la prière brûle dans ton for intérieur, dès que tu éprouveras tout cela, écris-moi et je te dirai quoi faire. Si toutefois, la grâce ne s’active pas de cette manière, mais que toi tu ne relâches pas ton zèle et pratiques les commandements du Seigneur à l’égard de ton prochain, alors trouve en cela ton repos car tu es bien comme tu es. Ne cherche pas à recevoir plus... Sur le sens de la différence entre les trente, soixante et cent [deniers], tu le liras dans l’Évergetinos. Tu y trouveras aussi bien d’autres choses fort utiles.

Réponse à tes autres questions : la prière en principe devrait être pratiquée mentalement. Mais parce qu’au commencement l’esprit n’en a pas l’habitude, il oublie. C’est pourquoi il est nécessaire d’alterner et de réciter la prière tantôt avec la bouche tantôt avec l’esprit jusqu’à ce qu’il en soit rassasié et qu’elle devienne activité [énergia].

On appelle activité la sensation de joie et d’allégresse que tu éprouves à l’intérieur de toi pendant la prière. Lorsque donc l’esprit entre « en possession » de la prière, celle-ci devient l’émotion de joie dont je viens de parler et se dit continuellement sans effort de ta part. On donne à cet état le nom de sensation – activité [énergia] – parce que la grâce opère sans le concours de la volonté de l’homme. Celui qui a atteint cet état, marche, dort, se réveille et à l’intérieur de lui-même a la prière incessante. Celui-là est rempli de paix et de joie.

En ce qui a trait aux heures de la prière, puisque tu vis dans le monde et que tu as maintes préoccupations, lorsque tu trouveras quelque temps de libre, adonne-toi à la prière. Fais-toi violence pour ne pas la négliger. Quant à la contemplation, c’est chose très difficile car elle exige que l’on ait la paix intérieure absolue.

La condition spirituelle se divise en trois états selon l’activité de la grâce en chaque homme. Le premier état est celui de la purification où la grâce purifie l’homme ; toi, tu te trouves dans cet état-là. Chaque élan que tu ressens pour les choses spirituelles est tributaire d’elle. Aucune initiative dans ce domaine ne t’appartient en propre ; la grâce mystiquement opère tout. Cette grâce, donc, lorsque tu te fais violence, élit domicile en toi pendant un certain nombre d’années. Et lorsque l’homme progresse dans la prière intérieure, il reçoit une autre forme de grâce, de beaucoup différente de la précédente.

Donc, le premier état s’appelle sensation-énergie et il est identique à la grâce purificatrice, car l’orant ressent à l’intérieur de lui-même une motion-énergie divine.

Le deuxième état correspond à celui de l’illumination ; car on reçoit la lumière de la connaissance qui amène à la contemplation de Dieu. Il ne faut pas la confondre avec « les lumières », les fantaisies, les diverses représentations. Mais elle éclaire l’esprit, le rend limpide et lumineux, elle opère la purification des pensées, elle ouvre l’intelligence aux pensées élevées. Pour acquérir cette grâce, l’orant doit être dans un état parfait de paix intérieure (hésychia) et avoir un guide expérimenté. Le troisième état - la descente proprement dite de la grâce [dans le cœur] – est celui de la grâce qui parfait et qui est un grand don. Je ne t’écris pas davantage là-dessus car ce n’est pas nécessaire. Si toutefois tu désires lire à ce sujet, j’ai écrit, malgré mon ignorance, sur les énergies opérantes de la grâce, une œuvre intitulée « Trompette spirituelle ». Essaie de la trouver. Achète aussi les écrits de saint Macaire chez l’éditeur Schinias, et ceux de l’abbé Isaac [Saint Isaac le Syrien] et tu en tireras beaucoup de profit. Écris-moi sur les transformations [spirituelles] que tu éprouveras et moi je te répondrai avec beaucoup d’empressement.

Ces temps-ci, je ne m’arrête pas de répondre aux lettres que je reçois. Cette année, des personnes sont venues d’Allemagne dans le seul but de connaître la prière du cœur. Je reçois des lettres d’Amérique qui décèlent un empressement, comme de Paris et, dans toutes, les auteurs s’enquièrent de la prière intérieure. Mais ici, chez-nous, c’est le contraire. Est-ce une corvée que d’invoquer sans relâche le nom de Jésus pour nous attirer sa miséricorde ?

Pour finir, une idée erronée qui provient du malin, prédomine : à savoir qu’en pratiquant la prière, on tombe dans l’erreur alors que c’est le contraire. Celui qui en sent le désir, qu’il s’y applique. Et lorsque l’activité de la prière aura duré longtemps, celui-là deviendra lui-même un paradis. Il se libérera des passions, il se transformera en un homme nouveau. Et si celui qui s’adonne à la prière vit dans le monde, il en recevra beaucoup plus de bienfaits que celui qui a choisi le désert.

(Reproduit de Contacts, Vol. 43, No 154, 1991)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Ô Dieu, envoie-nous des fous

qui s’engagent à fond,

qui aiment autrement qu’en paroles,

qui se donnent pour de vrai et jusqu’au bout.

Il nous faut des fous, des déraisonnables,

des passionnés, capables de sauter dans l’insécurité : l’inconnu toujours plus béant de la pauvreté.

Il nous faut des fous du présent, épris de vie simple,

amants de la paix, purs de compromission,

décidés à ne jamais trahir, méprisant leur propre vie,

capables d’accepter n’importe quelle tâche,

de n’importe où, à la fois libres et obéissants,

spontanés et tenaces, doux et forts.

Ô Dieu, envoie-nous des fous.

 

(Père Louis-Joseph Lebret) 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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The Monastery of Mor Hananyo/Saffron Monastery (Dayro d-Mor Hananyo/Kurkmo

Dayro/Daryulzafaran Manastırı) in Tur Abdin Turkey

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Le monastère de mor hananyo / monastère du safran (dayro d-Mor Hananyo / Kurkmo Dayro /

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daryulzafaran manastırı) dans le Tur Abdin (Turquie)

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Seul l'amour peut vaincre la séparation

par le père Alexandre Men

Mère de Dieu et Christ Sauveur


Lettre à Mère Victorine (Zoia Alexandrovna Rosaillon-Sochalskaïa 1916-1974), moniale au monastère Gorni de l’Église orthodoxe russe à Ein-Karem (Jérusalem).

Chère Mère Victorine,

Enfin, Dieu nous a donné d’entrer en correspondance. J’ai entendu dire que vous étiez malade, très triste et bien seule loin de votre terre natale. Ici, nous avons tous prié pour vous et nous espérons que Dieu vous affermira, dans votre âme et votre corps. Merci à vous qui, en Terre sainte, n’oubliez pas mes proches, maman et moi. Je serais heureux de vous être utile. Peut-être un lien avec votre patrie vous sera-t-il agréable.

Voici bien longtemps déjà que vous témoignez de la fidélité au Seigneur et à l’Église. Les années et la maladie vous poussent maintenant à regarder en arrière et à porter un jugement. Vous devez remercier le Seigneur de vous avoir accordé la grâce de porter votre petite flamme dans les sombres allées de la vie. Car nous sommes tous comme les vierges de l’Évangile avec leurs lampes. « Voici venir l’époux au milieu de la nuit... » Nous manquons d’huile, mais qu’avons-nous en propre, d’une manière générale ? Tout vient de Dieu, le bien et les difficultés. Il faut remercier le Seigneur de nous avoir donné la force de faire face. Et si l’obscurité nous entoure, quoi d’étonnant à cela ? Du reste, je voudrais vous consoler : je ne crois pas que la foi soit à ce point en décadence. Elle est là, comme toujours. Car, en tout temps, il y a eu beaucoup de tentations et de mal. Vous citez les exemples des saints évêques. Était-ce plus facile pour eux ? Rappelez-vous la vie de saint Jean Chrysostome ou de saint Philippe, métropolite de Moscou. C’est de leurs proches qu’ils avaient à souffrir. Mais, comme on dit, plus la nuit est noire, plus les étoiles sont brillantes. Le Seigneur ne nous a pas promis un chemin trop facile. Mais il a dit que la vérité ne serait pas détruite.

Vous parlez du développement des sectes, des gens qui cherchent du nouveau. Mais c’est bien là en partie notre faute, et le signe aussi de la nécessité vitale d’une vie spirituelle. Dieu entend l’homme qui cherche. Je pense que rien de bon ne meurt en pure perte. Il en était ainsi dans les premiers siècles, comme encore aujourd’hui. Ce n’est pas l’appartenance à telle ou telle église qui est déterminante : Ivan le Terrible – qui a condamné Philippe de Moscou – et le patriarche Théophile – qui a condamné Jean Chrysostome – étaient orthodoxes. Bien sûr, c’est triste que nous ne puissions pas attirer les gens par notre foi. Mais nous ne pouvons rejeter la faute sur personne d’autre que sur nous-mêmes. Le salut des âmes, c’est le mystère de Dieu. « L’Esprit souffle où il veut... » (Jn 3,8). Le Seigneur juge autrement que nous. Certes, la vérité est toujours persécutée, mais ce n’est pas un critère. Bien des religions sont, elles aussi, persécutées. En Chine, par exemple, on persécute en ce moment les adeptes de Confucius ; nous les plaignons, évidemment, mais cela ne signifie pas pour autant que Confucius détienne la vérité. Les hérétiques aussi ont été persécutés. Et le monastère d’Optina nous est cher non en raison des tracasseries administratives qu’il a subies, mais parce qu’il y régnait un esprit d’amour et une ouverture qui attiraient vers les startsi les gens les plus remarquables de leur temps.

Si notre passé orthodoxe a effectivement de quoi nous réjouir – il recèle des trésors inestimables – nous ne devons pas pour autant l’idéaliser. S’il avait été aussi parfait qu’on le prétend, les orthodoxes auraient été plus fermes. Beaucoup de difficultés viennent des défauts des chrétiens. La vie nous confronte sans cesse à de nouvelles exigences ; elle devient plus compliquée et difficile. On ne peut pas avancer avec le seul passé pour bagage. L’Évangile, c’est un esprit toujours nouveau et vivant, non un tableau figé, immobile comme un monument de l’antiquité. Oui, Jean Climaque est grand. Oui, grands aussi sont les ascètes plus récents. Mais ils vivaient dans d’autres conditions et écrivaient le plus souvent pour des gens qui ne vivaient pas dans le monde. Il faut donc que les orthodoxes trouvent, là où ils sont, leur propre chemin vers une vie en plénitude. Lisez les Écrits spirituels du père Alexandre Eltchaninoff. Voilà une vérité vieille et éternellement neuve, exposée dans un langage actuel. Mais comme nous avons peu de livres de cette veine ! Vous avez raison de dire que chaque chrétien, même le plus humble, est responsable de la foi de l’Église. Demandons donc à Dieu les forces, la paix intérieure, l’amour et le don de la prière.

Les controverses entre les chrétiens ne sont pas faites pour arranger les choses. Des siècles de confrontations n’ont produit que des raidissements. Or, il nous est dit qu’avant de présenter notre offrande, nous devons être réconciliés avec notre frère (cf. Mt 5,23-24).

Je comprends bien vos sentiments, lorsque vous parlez des catholiques. Mais ce n’est pas pour rien que nous prions « pour l’union de tous ». Ces paroles-là ne devraient pas être vaines. Tant que nous serons divisés, Dieu ne nous donnera pas de forces.

Vous savez aussi bien que moi que les catholiques ont la même foi dans le Dieu trinitaire et le Christ Dieu fait homme que nous, qu’ils vénèrent aussi la Mère de Dieu et les saints – y compris beaucoup des nôtres -, que les Pères de l’Église nous sont communs. Leur hiérarchie se fonde sur la succession apostolique, comme la nôtre. C’est pour cela que notre Église reconnaît la validité de leurs sacrements. Vous dites vous-mêmes qu’ils ont beaucoup de personnes excellentes – j’ajouterai que chez nous il n’y a pas que des Jean de Cronstadt, mais toutes sortes de gens. Même après la séparation, la grâce ne les a pas quittés. L’évêque Théophane le Reclus estimait beaucoup les écrits de saint François de Sales; il appréciait aussi les livres de Thomas à Kempis, qui ont été traduits deux fois en Russie. Notre archevêque Luc aimait François d’Assise et le citait souvent dans ses sermons. Saint Nicodème l’Hagiorite a traduit les écrits de l’ascète occidental Scupoli, La Garde spirituelle, que l’évêque Théophane a traduit en russe sous le titre de La Garde invisible. Il a également traduit les Exercices spirituels d’Ignace de Loyola en grec pour les moines orientaux. Quant à saint jean de Tobolsk, il a traduit l’Héliotrope, un livre catholique là aussi.

Ces quelques exemples montrent que la différence n’est pas si profonde entre la vie spirituelle de l’Occident et celle de l’Orient. Chaque peuple, bien sûr, a ses coutumes, son profil spirituel, son histoire. Mais l’Église ne peut pas être uniforme ; elle doit vivre dans toutes les formes. Ce que le Christ a fondé « sur la pierre » était et reste un. Ce sont les hommes et leurs péchés qui sont cause de divisions. Et nos Pères nous ont enseigné qu’il faut voir avant tout ses propres péchés.

Vous dites que les catholiques sont fanatiques, parce qu’ils « ne veulent pas se soumettre à nous ». Mais pourquoi l’Église aurait-elle besoin de soumission? Le Christ nous a-t-il appelés à dominer? Pour ce qui est de leur hiérarchie – le pape, etc. – cela n’a pas de rapport avec la vie spirituelle. Ce n’est pas à nous de résoudre ces questions complexes. Seul un concile œcuménique peut le faire ; tant qu’il n’a pas eu lieu et publié son jugement, toutes les particularités – nombreuses – de l’Église d’Occident restent des » opinions théologiques » de ses membres et de sa hiérarchie.

Pour le salut de l’âme et la vie spirituelle, l’important c’est la foi, la prière, l’amour, les sacrements. La seule possibilité pour des frères séparés de se comprendre, c’est d’être bienveillants les uns envers les autres.

Vous dites qu’il ne faut pas de rapprochement dogmatique. Vous avez raison, car les fondements des dogmes nous sont communs ; il n’y a rien à rapprocher en particulier. Nous n’avons pas formellement adopté le dogme de l’Assomption au ciel de la Mère de Dieu, mais il est présent dans la liturgie et la tradition. Les catholiques sont prêts à renoncer au » filioque ». Reste la primauté du pape... Mais là aussi il y a l’espoir que la situation s’éclaircira. Quant à l’inimitié, elle ne fait que nous aveugler.

Si les catholiques sont mal disposés envers nous – mais je sais qu’il n’en est pas ainsi : le pape, par exemple, a demandé pardon à l’Église d’Orient pour les fautes du passé ; le pape Paul VI et le patriarche Athenagoras se sont réconciliés – nous devons, les premiers, leur montrer l’esprit de l’humilité et de l’amour chrétiens. Nous ne devons pas chercher les faiblesses d’autrui, mais nous attrister des nôtres. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons espérer le pardon et la guérison. Chaque peuple a ses justes et ses ascètes, manifestés et cachés. Les chrétiens d’Occident aussi ont leurs confesseurs, des maîtres spirituels authentiques, qui appellent à l’action et à l’amour chrétiens. Cela doit nous réjouir, nous les orthodoxes, car il y a beaucoup de demeures dans la maison du Père. Il ne nous sied pas d’être intolérants, jaloux et critiques.

Récemment, notre concile local a levé les anathèmes qui frappaient les Vieux-croyants [groupe schismatique qui s’est séparé de l’Église orthodoxe russe au milieu du XVIIe siècle suite à des tentatives maladroites du patriarche Nikon de réformer les rites et les textes liturgiques.] Eux aussi ont des différences avec nous : ils nous reprochent nos rites et notre traduction du Symbole de la foi; de plus, ils ne nous aiment pas. Pourtant, comme c’est beau que nous leur ayons tendu la main les premiers ! C’est précisément ainsi que les chrétiens doivent agir, au lieu d’attendre que les autres le fassent, même s’ils ont été coupables il y a plusieurs siècles.

Qu’ajouter? Puisque notre Église reconnaît les sacrements de l’Église d’Occident, cela veut dire qu’essentiellement il n’y a pas deux Églises, mais bien une seule Église qui se trouve dans un état de schisme déplorable. Cette séparation ne peut être surmontée que par l’amour.

Pardonnez-moi si je vous ai attristée, mais je dois vous dire ce que je pense et je suis sûr que si vous examinez attentivement la question, si vous prêtez attention aux vies des saints – y compris à celles des contemporains comme Damien de Veuster, Bernadette Soubirou, Maximilien Kolbe – et aux écrits des ascètes d’Occident, vous verrez que ce qui nous unit est bien plus important que ce qui nous sépare. Nos ascètes, incontestablement, sont grands, mais si on leur ajoute la nuée des ascètes occidentaux, nous n’y perdons rien, bien au contraire ! […]

Ne m’en voulez pas de vous écrire des choses désagréables. Mais je pense que vous ne condamnerez pas ma sincérité. De tout mon cœur je vous souhaite la paix et la fermeté. Ne nous oubliez pas dans vos prières. Maroussia V. et maman vous saluent.

Votre archiprêtre Alexandre M.

Extrait du livre d’Alexandre Men, 
Le Christianisme ne fait que commencer, 
Cerf/Le sel de la terre, 1996. pp. 58-65.

Sept témoignages de Dieu…  (suite 2 / 2)

Puis vient le quatrième témoin, au centre des sept. C’est bien sûr la personne même du Seigneur. S’il y a un témoin par excellence, incomparable, à nul autre semblable, c’est bien le Seigneur. Il a rendu un témoignage divin, bien sûr, et par conséquent parfait. Dans l’évangile selon Jean nous lisons (3:31-33) : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; et de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ».

Si des hommes ont parlé, rendu témoignage, si des prophètes ont parlé, l’épître aux Hébreux nous déclare, en commençant, que Dieu a parlé dans le Fils ou « en Fils ». La Parole de Dieu, la pensée de Dieu incarnée a été donnée à connaître de manière particulière par le message, par le ministère, par la vie du Seigneur. Bien sûr que c’est le seul témoignage qui ait été parfait, sans aucune défaillance, témoignage lié à l’excellence de Sa personne, puisqu’il nous est dit de Lui qu’Il était l’empreinte de Sa substance et le resplendissement de Sa gloire. L’homme n’a pas vu cette gloire, gloire morale, et il ne l’a même pas discernée. Mais le Seigneur était Dieu manifesté en chair, ce grand mystère de la piété dont parle Paul en écrivant à Timothée.

Il a été le témoin par excellence, innocent, bien qu’ayant la connaissance du bien et du mal. Il a été l’homme parfait qui s’est approché du pécheur sans jamais connaître le péché. Il n’a ni commis ni connu le péché. Il a été le témoin par excellence. Bien sûr quant à Sa personne et quant à Sa marche, quant à Sa vie, Il a été le témoin également incomparable : « je fais toujours les choses qui Lui plaisent », « je me suis toujours proposé l’Éternel devant moi » : quel témoignage ! Ce témoignage d’obéissance, de soumission, avait déjà été exprimé par le langage prophétique : « voici je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Héb. 10:7, 9). Quel chemin que celui du Seigneur ! On peut dire que du premier pas au dernier pas, il s’est dégagé le même parfum pour Dieu, de sorte que le Seigneur, comme Seigneur, peut sceller Lui-même sa vie d’homme sur la terre, ne la remettant, pas plus que son œuvre, à l’appréciation de personne, en disant (dans l’évangile du Fils de Dieu) : « je t’ai glorifié sur la terre » (Jean 17). Cette parole « je t’ai glorifié sur la terre » est un témoignage rendu dès son entrée dans ce monde et tout au long de son ministère, — un témoignage rendu quant à Sa personne, quant à Ses paroles, quant à Ses œuvres. « Les œuvres que je fais », dit ce même évangile de Jean, « rendent témoignage de moi ». Encore fallait-il Le voir, et fallait-il Le recevoir !

Or en même temps que son témoignage est annoncé, la Parole déclare déjà : « personne ne reçoit son témoignage » (Jean 3:32). Sa marche, sa mission ont été à la satisfaction parfaite de Dieu. Dieu Lui-même a déclaré par deux fois le plaisir qu’Il trouvait en Lui ; mais plus le témoin est fidèle, moins il est connu et reçu. Comme témoin, Il a été rejeté, et quel témoignage rendu sur la croix ! Ce n’est pas sans raison que c’est le seul homme qui emporte dans le ciel ce titre de « témoin », cité deux fois au début de l’Apocalypse : Jésus Christ le témoin fidèle. Il est le témoin par excellence, et la qualité, la perfection, la continuité absolue de Son témoignage rendu à Dieu Lui-même dans ce monde, fait que ce titre de témoin est associé à Sa personne comme homme glorifié. Le témoin fidèle…

On peut dire qu’Il a été la manifestation sans aucune restriction de toute la pensée, de toute la volonté, de toute la nature de Dieu, puisque la plénitude de la déité s’est plu à habiter en Lui. Lorsque Dieu habite avec l’homme, c’est toujours une grâce, et lorsqu’Il a habité dans la personne de son Fils, c’était un plaisir. C’est le Seul à l’égard duquel il nous est dit que cette plénitude s’est plu à habiter dans l’homme Christ Jésus. N’a-t-Il pas été la manifestation sans aucune restriction de tous les caractères divins dans ses gloires variées, dont l’amour, on peut dire, est le rayon le plus élevé.

Un témoignage excellent, lié à celui du Seigneur, est le témoignage du Père. C’est le témoignage de Dieu le Père rendu à l’égard de Son Fils, et la Parole est là dans ces mêmes chapitres pour nous le dire : « Celui qui vient d’en haut est au-dessus de tous. Celui qui est de la terre est de la terre, et parle comme étant de la terre. Celui qui vient du ciel est au-dessus de tous ; et de ce qu’il a vu et entendu, de cela il rend témoignage ; et personne ne reçoit son témoignage. Celui qui a reçu son témoignage, a scellé que Dieu est vrai ; car celui que Dieu a envoyé parle les paroles de Dieu, car Dieu ne donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils, et a mis toutes choses entre ses mains. Qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:33-36). Le Père aime le Fils, Il a mis toutes choses entre ses mains. Au ch. 5:37, nous avons un témoignage : « Et le Père qui m’a envoyé, lui, a rendu témoignage de moi ». Le Père a rendu, on pourrait dire, publiquement témoignage de Lui par ces deux déclarations, d’une part en sortant du Jourdain, d’autre part à la montagne de la transfiguration, où Dieu déclare le plaisir qu’Il trouve dans son Fils bien-aimé.

Dans la première épître de Jean nous avons également le témoignage du Père : « Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c’est ici le témoignage de Dieu qu’il a rendu au sujet de son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, l’a fait menteur, car il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu au sujet de son Fils » (1 Jean 5:9-10). Nous ne pensons pas peut-être toujours et suffisamment à l’appréciation de Dieu à l’égard de son Fils, notamment dans son chemin d’homme sur la terre. Ne pas croire au témoignage de Dieu qu’Il a rendu au sujet de son Fils, c’est être assuré d’être condamné. Qui croit au Fils à la vie ; en dehors de cela, il n’y a que la mort et le jugement. Le témoignage de Dieu, qui pourrait le contester ?

Sixièmement, l’heure de la croix arrive. En 1 Jean 5 nous avons le témoignage rendu par l’Esprit, mais lisons d’abord ce que le Seigneur Lui-même dit à cet égard en Jean 15:26 : « Mais quand le Consolateur sera venu, lequel moi je vous enverrai d’auprès du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, celui-là rendra témoignage de moi », et en 1 Jean 5:6 nous lisons : « C’est lui qui est venu par l’eau et par le sang, Jésus le Christ, non seulement dans la puissance de l’eau, mais dans la puissance de l’eau et du sang ; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, car l’Esprit est la vérité ; car il y en a trois qui rendent témoignage : l’Esprit, et l’eau, et le sang, et les trois sont d’accord pour un même témoignage ».

L’Esprit rend témoignage : le fait que le Saint Esprit s’est posé sur Lui sous la forme corporelle d’une colombe au jour où le Seigneur remontait des eaux du Jourdain est déjà une manifestation de ce témoignage rendu par l’Esprit. Il s’est posé sur le Seigneur pour sceller le Fils de Dieu de Sa présence. Lorsque le Seigneur dit en 1 Jean 5:6 : « c’est Lui qui est venu par l’eau et par le sang », sa venue n’est pas ici en rapport avec l’incarnation, mais en rapport avec Son œuvre. C’est exactement ce que nous avons en Jean 12 quand il est dit : « Je suis venu à cette heure ». « Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ? Père, délivre-moi de cette heure ; mais c’est pour cela que je suis venu à cette heure » (Jean 12:27). Ce n’est pas l’incarnation cela, mais c’est le Seigneur dans son obéissance, que rien ne pouvait détourner. Il a poursuivi son chemin et Il est arrivé jusqu’à cette heure-là où Il devait s’offrir, et c’est ce même « venu » que nous avons dans 1 Jean 5:6 : Lui qui est venu par l’eau et par le sang, Jésus Christ.

Ces trois éléments l’eau, le sang et l’Esprit ne sont pas nécessairement cités dans un ordre historique, mais dans un ordre moral. L’eau nous parle de la mort ; Il est entré dans les eaux profondes ; nous avons à cet égard la figure bien connue des douze pierres dans le Jourdain ; Il a dû entrer dans les eaux de la mort. Et le sang nous parle du don de sa vie ; la vie est dans le sang. L’Esprit, l’eau et le sang, ces trois éléments sont d’accord. Cette expression est frappante : c’est comme s’ils avaient conversé ensemble ; ils sont d’accord pour un unique et même témoignage.

Nous sommes mis au bénéfice de l’œuvre du Seigneur, Il est entré dans les eaux profondes où les algues ont enveloppé sa tête (Jonas 2:6) ; nous sommes au bénéfice du don de Sa vie. Le sang a été versé par des mains iniques à leur totale responsabilité, mais quant au don de la vie, c’est Lui-même qui l’a fait, « personne ne me l’ôte, je la laisse de moi-même ». Et l’Esprit est là pour rendre témoignage de ces choses ; Il vient sceller en quelque sorte ce double témoignage, et les trois sont d’accord pour rendre témoignage. Dieu mentionne dans les Écritures comme un témoignage multiple, trois témoins qui attestent la valeur de l’œuvre de Christ. Dieu rend témoignage à son Fils par ces trois éléments.

Enfin nous avons le septième « moyen » par lequel Dieu rend son témoignage. Ce sont ses rachetés au-delà de l’œuvre de la croix. Ces rachetés comportent, bien sûr, ceux desquels nous faisons partie par grâce, les rachetés de l’économie de la grâce, son assemblée, son église. Il s’y ajoutera les témoins, combien fidèles, qui souffriront après la venue du Seigneur, et desquels il nous est parlé d’une manière si éloquente et élogieuse, incomparable, dans le chapitre 14 de l’Apocalypse. Ces témoins connaîtront les souffrances des grandes tribulations, et il nous est dit d’eux qu’ils sont irréprochables, ils suivent l’Agneau où qu’Il aille. Nous ne trouvons pas une appréciation divine d’un tel niveau dans les temps précédents. Que nous soyons nous-mêmes rendus irréprochables, c’est notre position en Christ, irrépréhensibles et irréprochables en Christ ; mais ça ne concerne pas notre marche et notre responsabilité, c’est ce que nous sommes en Christ devant Dieu. Mais dans ce chapitre 14 de l’Apocalypse, il s’agit des saints de l’économie apocalyptique, de la deuxième demi-semaine de Daniel, les saints de cette grande tribulation où chaque pas de fidélité les expose à la mort. Ils suivent l’Agneau où qu’il aille, autrement dit quoi qu’il en coûte ; et ils sont irréprochables.

Donc tous les saints au-delà de la croix constituent, on peut dire, un témoignage collectif rendu par les rachetés. Mais notre privilège et notre responsabilité, quant à nous-mêmes dans l’économie où nous vivons, est d’être des témoins à titre individuel, et un témoignage à titre collectif. Nous n’entrons pas dans les septuples caractères d’un témoignage collectif qui conditionnent sa réalisation et qui conditionnent par conséquent la réalisation et la vie d’assemblée ici bas ; c’est un très beau sujet que chacun peut considérer.

Mais le témoignage est confié maintenant aux rachetés du Seigneur, et en Jean 15 le Seigneur l’ajoute aux versets que nous avons partiellement lus après avoir mentionné la venue prochaine du Consolateur qui rendra témoignage de Lui : Jean 15:26 « l’Esprit de vérité qui procède du Père celui-là rendra témoignage de moi », et le Seigneur ajoute : « et vous aussi vous rendrez témoignage parce que dès le commencement vous êtes avec moi ». Vous aussi, disciples du Seigneur, qui appartiendrez peu après à l’Église en résultat de l’œuvre de la croix : nous aussi sommes appelés à être des témoins.

Nous savons bien que l’élément fondamental qui qualifie le témoin, c’est de contraster avec ce qui l’environne. Lorsque nous serons auprès du Seigneur, rendus semblables à Lui, où nous foulerons un sol sans danger de souillure, où il n’y aura plus aucune mise à l’épreuve, où nous seront délivrés de nos limites, délivrés de tout ce qui peut en nous-mêmes nous entraver et de tout ce que produit la chair qui est encore en nous, — lorsque nous serons dans cet état céleste de gloire dans la présence du Seigneur, nous n’aurons plus de témoignage à rendre ; ce sera trop tard pour le faire, le temps du témoignage sera passé. Dans une scène de perfection et de gloire, il n’y a pas de témoignage, mais nous serons avec le Témoin fidèle. Il conserve ce titre (Apoc. 1:5 ; 3:14). Mais maintenant que nous sommes sur la terre, cheminant encore peut-être pour peu de pas, nous sommes appelés à être des témoins, — des témoins qui sont conduits par la Parole de Dieu, — des témoins qui sont nourris par les Écritures, dont les affections sont développées, entretenues, et qui sont par cela attachés au Seigneur Lui-même, — des témoins qui sont séparés de ce monde, bien que marchant encore dans ce monde, comme le Seigneur l’a dit dans sa prière de Jean 17 « je ne te demande pas que tu les ôtes du monde mais que tu les gardes du mal, sanctifies les par ta Parole ».

Que cette parole du Seigneur dans sa prière sacerdotale trouve son exaucement dans nos cœurs, pour Sa propre gloire et pour notre bénédiction, — notre bénédiction présente, mais aussi notre bénédiction future. Car nous devrons rendre compte au jour de la comparution devant le Seigneur, ce jour où tout sera mis en évidence par le Seigneur. Malgré la précarité des temps, malgré toutes les défaillances en nous-mêmes, et tout le coefficient de risque qu’il y a en nous-mêmes, Il nous a maintenus toutes Ses ressources, et nous les maintiendra jusqu’au dernier moment.

Qu’Il nous rende désireux d’être dans ce monde des témoins qui contrastent avec ce monde, — dans le monde mais pas du monde.

http://www.bibliquest.org/CombeP/CombeP-7_temoignages_de_Dieu_a_l_homme.htm

Psaume 19:1-3, 7-9    Pierre Combe  Août 2005

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"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER, Fête de la Purification de la Ste Vierge et Présentation de Jésus au Temple
10h30, Messe et bénédiction des cierges de la chandeleur...
 
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, Messe et bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorge)
 
LE PREMIER DIMANCHE DE
 
CHAQUE MOIS:
 
Pèlerinage au Monastère Syriaque en
 
l'honneur
 
de
 
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et Des Sts du Kerala:
 
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
St Gregoir de Jérusalem
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles..
______________________________________________

Auprès de la Mère de Dieu,accourons humblement et, pleins de repentir, nous prosternant devant elle, crions-lui du fond de notre cœur Vierge de tendresse, viens à notre secours, hâte-toi,ne laisse pas sans aide tes serviteurs notre unique espérance repose en toi. 
Toi plus vénérable que les chérubins
et plus glorieuse incomparablement que les séraphins,Toi Qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
Toi véritablement la Mère de Dieu, nous te Magnifions.Amen

PELERINAGE A LOURDES

 

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

Donnez-nous votre opinion:

 

Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

D'OCTOBRE ?

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___________________________________
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Dimanche 29 Janvier 2017:

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Quatrième dimanche après le baptême (Dimanche pour les travailleurs)

Saint Qurbana

    • Actes 18: 1 à 4 :
  • 01 Après cela, Paul s’éloigna d’Athènes et se rendit à Corinthe.
  • 02 Il y trouva un Juif nommé Aquila, originaire de la province du Pont, récemment arrivé d’Italie, ainsi que sa femme Priscille ; l’empereur Claude, en effet, avait pris la décision d’éloigner de Rome tous les Juifs. Paul entra en relation avec eux ;
  • 03 comme ils avaient le même métier, il demeurait chez eux et y travaillait, car ils étaient, de leur métier, fabricants de tentes.
  • 04 Chaque sabbat, Paul discutait à la synagogue et s’efforçait de convaincre aussi bien les Juifs que les Grecs.
    •  
    •  20: 33 -35 :
  • 33 Je n’ai convoité ni l’argent ni l’or ni le vêtement de personne.
  • 34 Vous le savez bien vous-mêmes : les mains que voici ont pourvu à mes besoins et à ceux de mes compagnons.
  • 35 En toutes choses, je vous ai montré qu’en se donnant ainsi de la peine, il faut secourir les faibles et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, car lui-même a dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. »
    •  
    • Jacques 5: 1-14 :
  • 01 Et vous autres, maintenant, les riches ! Pleurez, lamentez-vous sur les malheurs qui vous attendent.
  • 02 Vos richesses sont pourries, vos vêtements sont mangés des mites,
  • 03 votre or et votre argent sont rouillés. Cette rouille sera un témoignage contre vous, elle dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours !
  • 04 Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers.
  • 05 Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre.
  • 06 Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance.
  • 07 Frères, en attendant la venue du Seigneur, prenez patience. Voyez le cultivateur : il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive.
  • 08 Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche.
  • 09 Frères, ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte.
  • 10 Frères, prenez pour modèles d’endurance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
  • 11 Voyez : nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu’à la fin le Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et miséricordieux.
  • 12 Et avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni par le ciel ni par la terre, ni d’aucune autre manière ; que votre « oui » soit un « oui », que votre « non » soit un « non » ; ainsi vous ne tomberez pas sous le jugement.
  • 13 L’un de vous se porte mal ? Qu’il prie. Un autre va bien ? Qu’il chante le Seigneur.
  • 14 L’un de vous est malade ? Qu’il appelle les Anciens en fonction dans l’Église : ils prieront sur lui après lui avoir fait une onction d’huile au nom du Seigneur.
    •  
    • I Corinthiens 12: 12-27 :
  • 12 Prenons une comparaison : le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ.
  • 13 C’est dans un unique Esprit, en effet, que nous tous, Juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous, nous avons été désaltérés par un unique Esprit.
  • 14 Le corps humain se compose non pas d’un seul, mais de plusieurs membres.
  • 15 Le pied aurait beau dire : « Je ne suis pas la main, donc je ne fais pas partie du corps », il fait cependant partie du corps.
  • 16 L’oreille aurait beau dire : « Je ne suis pas l’œil, donc je ne fais pas partie du corps », elle fait cependant partie du corps.
  • 17 Si, dans le corps, il n’y avait que les yeux, comment pourrait-on entendre ? S’il n’y avait que les oreilles, comment pourrait-on sentir les odeurs ?
  • 18 Mais, dans le corps, Dieu a disposé les différents membres comme il l’a voulu.
  • 19 S’il n’y avait en tout qu’un seul membre, comment cela ferait-il un corps ?
  • 20 En fait, il y a plusieurs membres, et un seul corps.
  • 21 L’œil ne peut pas dire à la main : « Je n’ai pas besoin de toi » ; la tête ne peut pas dire aux pieds : « Je n’ai pas besoin de vous ».
  • 22 Bien plus, les parties du corps qui paraissent les plus délicates sont indispensables.
  • 23 Et celles qui passent pour moins honorables, ce sont elles que nous traitons avec plus d’honneur ; celles qui sont moins décentes, nous les traitons plus décemment ;
  • 24 pour celles qui sont décentes, ce n’est pas nécessaire. Mais en organisant le corps, Dieu a accordé plus d’honneur à ce qui en est dépourvu.
  • 25 Il a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres.
  • 26 Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie.
  • 27 Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps.
    •  
    • I Thessaloniciens 4: 9 -12 :
  • 09 Pour ce qui est de l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin que je vous en parle dans ma lettre, car vous avez appris vous-mêmes de Dieu à vous aimer les uns les autres,
  • 10 et c’est ce que vous faites envers tous les frères de la province de Macédoine. Frères, nous vous encourageons à progresser encore :
  • 11 ayez à cœur de vivre calmement, de vous occuper chacun de vos propres affaires et de travailler de vos mains comme nous vous l’avons ordonné.
  • 12 Ainsi, votre conduite méritera le respect des gens du dehors, et vous ne manquerez de rien.
    •  
    • II Thessaloniciens 3: 6-15 :
  • 06 Frères, au nom du Seigneur Jésus Christ, nous vous ordonnons d’éviter tout frère qui mène une vie désordonnée et ne suit pas la tradition que vous avez reçue de nous.
  • 07 Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ;
  • 08 et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement. Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
  • 09 Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
  • 10 Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
  • 11 Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
  • 12 À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel : qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné.
  • 13 Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
  • 14 Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion ;
  • 15 mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt comme un frère.
    •  
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Marc 6:1-6 :
  • 01 Sorti de là, Jésus se rendit dans son lieu d’origine, et ses disciples le suivirent.
  • 02 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient : « D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
  • 03 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? » Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
  • 04 Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »
  • 05 Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ; il guérit seulement quelques malades en leur imposant les mains.
  • 06 Et il s’étonna de leur manque de foi. Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.
    •  

( This Sunday January 29th is the '4th Sunday after Theophany' according to the liturgical calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church. 

This Sunday's Gospel recounts Christ preaching at the Synagogue in Nazareth, His home country. 

This week let us focus on being steadfast in the true faith even in face of rejection by unbelievers. 

The Holy Bible readings from the Church Lectionary are as follows:

Evening:
St. Luke 7:18-23

Morning:
St. Mark 12:28-37

Before Holy Qurbono:
Genesis 2:4-17
Deuteronomy 18:9-16
Isaiah 40:27-31

Holy Qurbono:
Acts 18:1- 4, 20:33-35
James 5:1-14
I Corinthians 12:12-27
I Thessalonians 4:9 -12
II Thessalonians 3:6-15
St. Mark 6:1-6

For sermons and commentaries based on the Gospel reading please visit: http://www.malankaraworld.com/Library/sermons/Sermon-of-the-week_4th-sunday-after-denaha.htm
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)

 

"La bouche qui proclame les louanges continuellement reçoit une bénédiction de Dieu; le cœur qui est constamment reconnaissant est habité par la grâce."
Saint Isaac le Syrien (7ème siècle)

 



"The mouth which continually praises receives a blessing from God; the heart which is constantly grateful is inhabited by grace."
St. Isaac the Syrian (7th century)

The-last-supper:

Dans l'attente du matin, / ô Christ notre Dieu, nous Vous chantons / qui, de la Vierge ayant pris chair, / nous avez sauvés et illuminés, / dans Votre amour pour les hommes.

Principe de clarté, / unique par le vouloir et la gloire et l'honneur, / trinitaire en Vos aspects, / donnez-nous, Seigneur, / la force de répondre à Votre  amour.

Ayant pris, Verbe de Dieu, / d'une Vierge sainte la nature humaine, / Vous nous apprîtes à célébrer / en l'Unité la Trinité / partageant même nature et même trône dans les cieux.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit

De l'unique Divinité, / Intelligence, Verbe et Esprit, / comme d'un soleil au triple feu / nous chantons la gloire et nous la prions / de nous sauver des épreuves et de toute affliction.

Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

 

Neo-Coptic Icon Style by Fadi Mikhail Egytian-English (Private Commission Piece):

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27 janvier 2017 5 27 /01 /janvier /2017 09:06

Back in the early 1960, when Eugene Rose, was working in the Orthodox bookstore in San Francisco, Archbishop Saint John of Shanghai and San Francisco, walked in, as he often did. Eugene asked Saint John a question he had been pondering: “Nearly all the peoples of the earth have had the Gospel preached to them. Does this mean that it’s the end of the world, as the Scriptures say?” “No,” replied Saint John. “The Gospel of Christ must be preached in all tongues throughout the world in an Orthodox context. Only then will the end come.“ Orthodoxy is unequivocally The Church and it alone has the responsibility of telling mankind about Christ and His teaching. The responsibility is ours, it is not the responsibility of the heterodox, for they cannot do it, they are not The Church. The world must hear the real truth, not a satanically distorted version. We are called to be genuine missionaries, our responsibility is not only to the household of the faith, but to all those who should be within the household of the faith. We are called to be as the Apostles and Early Church were - ENTIRELY missionary oriented. 'Hieromonk Michael, Scotland, Rocor-WRO)

Old and New Testament figures who were sure about their faith:

Noah was so sure of God's word that he set about building an ark in the middle of a vast dry and arid desert.

(Fr. John )

Deuxième lettre de saint Paul Apôtre à Timothée 4,1-8.

Mon bien-aimé : je t'adjure devant Dieu et le Christ Jésus, qui doit juger les vivants et les morts, par son avènement et son royaume : 
prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, censure, exhorte, avec une entière patience et souci d'instruction. 
Car un temps viendra où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine, mais au gré de leurs désirs se donneront une foule de maîtres, l'oreille leur démangeant, 
et ils détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. 
Pour toi, sois sobre en toutes choses, endure la souffrance, fais œuvre de prédicateur de l'Evangile, remplis pleinement ton ministère. 
Quant à moi, je suis déjà offert en sacrifice, et le moment de mon départ approche. 
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi : 
désormais m'est réservée la couronne de la justice, que m'accordera en ce jour-là le Seigneur, le juste Juge, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront chéri son apparition. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,13-19.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Vous êtes le sel de la terre. Si le sel s'affadit, avec quoi lui rendra-t-on sa saveur ? Il n'est plus bon qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les hommes. 
Vous êtes la lumière du monde : une ville située au sommet d'une montagne ne peut être cachée. 
Et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. 
Qu'ainsi votre lumière brille devant les hommes, afin que, voyant vos bonnes œuvres, ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. 
Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais parfaire. 
Car, je vous le dis en vérité, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait de la Loi ne passera, que tout ne soit accompli. 
Celui donc qui aura violé un de ces moindres commandements et appris aux hommes à faire de même sera tenu pour le moindre dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura pratiqués et enseignés sera tenu pour grand dans le royaume des cieux. 

 

« Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés, pardonner ceux des autres, faire la première chose à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère.

Et pardonner non seulement de bouche, mais « du fond du coeur », pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres.

Quel mal peut te faire ton ennemi, qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même ?…

Si tu te laisses aller à l'indignation et à la colère, tu seras blessé non par l'injure qu'il t'a faite, mais par le ressentiment que tu en as.
Ne dis donc pas :

« Il m'a outragé, il m'a calomnié, il m'a fait quantité de misères. »

Plus tu dis qu'il t'a fait du mal, plus tu montres qu'il t'a fait du bien, puisqu'il t'a donné occasion de te purifier de tes péchés.

Ainsi, plus il t'offense, plus il te met en état d'obtenir de Dieu le pardon de tes fautes.

Car si nous le voulons, personne ne pourra nous nuire ; même nos ennemis nous rendent ainsi un grand service…

Considère donc combien tu retires d'avantages d'une injure soufferte humblement et avec douceur. »

(St Jean Chrysostome (v.345-407, fêté ce jour), Homélie sur saint Matthieu n°61 (4-5), Trad. Maurice Véricel, L’Évangile commenté par les Pères, Éditions Ouvrières, Paris, 1961.
Autre traduction sous la direction de M. Jeannin in "Œuvres complètes" Tome VIII, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie éditeurs, 1865, à lire sur le site de l'Abbaye Saint-Benoît de Port-Valais (CH-1897 Le Bouveret (VS) Suisse).)

 

Personnages de l'Ancien et du Nouveau Testament qui étaient sûrs de leur foi :

Noé était si sûr de la Parole de Dieu qu'il se mit à construire une arche au milieu d'un vaste désert sec et aride.

P. John

 



Old and New Testament figures who were sure about their faith:

Noah was so sure of God's word that he set about building an ark in the middle of a vast dry and arid desert.
Fr. John

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Jadis tes Disciples, ô Christ, / secoués sur la barque, s'écriaient: / Maître, sauve-nous, nous périssons! / Et maintenant, nous-mêmes, nous crions: / Sauveur ami des hommes, nous t'en prions, / délivre-nous de tout danger.

Seigneur, tes Apôtres ont touché / tantôt le fond de la mer par leurs filets, / tantôt les hauteurs du royaume par leurs enseignements; / en leur adresse, ils ont fouillé les insondables profondeurs, / en leur foi, ils ont scruté ton cœur infini, / au monde ils ont prêché ton Fils intemporel; / par leurs prières et par celles de tous les Saints prends pitié de nous.

Notre Dieu fit merveille par les Saints qu'il a choisis. / Soyez dans la joie et l'allégresse, vous tous qui le servez, / car il vous a couronnés dans le royaume des cieux: / nous vous demandons de ne pas nous oublier.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

De charismes divins tu es pourvue, / Vierge pure et Mère de Dieu, / car c'est l'Un de la sainte Trinité, / le Christ, la source de vie, / que tu enfantas dans la chair / pour le salut de nos âmes.

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SAINT(S) DU JOUR:

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SAINT JEAN CHRYSOSTOME
Évêque et Docteur de l'Église

TRANSFERT des RELIQUES de Saint JEAN CHRYSOSTOME à CONSTANTINOPLE

Saint_Jean_Chrysostome_mosaique_2b.jpg
(344-407)


Saint Jean, surnommé Chrysostome, c'est-à-dire Bouche d'Or, à cause de la force et de la beauté de son éloquence, naquit à Antioche, vers l'an 344. Veuve à vingt ans, sa mère, femme très remarquable, n'épargna rien pour lui donner une brillante éducation. Doué d'un génie supérieur, objet de l'admiration universelle, incliné au plaisir, Jean fut ramené à la réalité des choses et conquis à la perfection de l'Évangile, par l'amitié fidèle d'un jeune homme de son âge, qui fut saint Basile. Noble exemple de l'apostolat qu'un véritable ami peut exercer dans son entourage! L'amitié des deux jeunes gens ne fit que s'accroître par l'union désormais parfaite des pensées et des aspirations.

Devenu clerc de l'Église d'Antioche, Chrysostome renonce complètement aux vanités du siècle; il ne paraît qu'avec une tunique pauvre; la prière, la méditation, l'étude de l'Écriture Sainte, partagent son temps: il jeûne tous les jours et prend sur le plancher de sa chambre le peu de sommeil qu'il accorde à son corps, après de longues veilles. S'élevant par degré dans les fonctions ecclésiastiques, il devient l'oeil, le bras, la bouche de son évêque. Son éloquence est si grande que toute la ville accourt à ses premières prédications où il y a souvent jusqu'à cent mille auditeurs et plus à l'entendre. 

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“Happiness can only be achieved by looking inward & learning to enjoy whatever life has and this requires transforming greed into gratitude.”

(John Chrysostom)



A trente ans, Chrysostome fuit, dans la vie monastique, l'épiscopat auquel, plus tard, il ne pourra échapper. C'est en 398, qu'il est emmené de force à Constantinople et sacré patriarche de la ville impériale. Son zèle, l'indépendance de son langage ne furent égalés que par sa charité; son éloquence séduisante, qui brillait alors de tout son éclat, attirait les foules autour de sa chaire; il ranimait la foi au coeur des fidèles et convertissait une multitude d'hérétiques et de païens. Jamais pasteur ne fut à ce point l'idole de son peuple; jamais pasteur ne souleva autour de lui un pareil mouvement chrétien: c'est que l'éloquence de l'orateur dévoilait le coeur d'un père, d'un apôtre et d'un saint. 

Dieu permit que la croix vint achever en Chrysostome l'oeuvre de la perfection. Le courage invincible du Pontife, sa liberté à flétrir les désordres de la cour, lui valurent l'exil. En quittant Constantinople, il fit porter à l'impératrice cette fière réponse: "Chrysostome ne craint qu'une chose: ce n'est ni l'exil, ni la prison, ni la pauvreté, ni la mort, c'est le péché." Il mourut en exil, victime des mauvais traitements de ses ennemis. Bien qu'il ne porte pas le titre de martyr, il en a tout le mérite et toute la gloire. 

Saint Paul était l'objet de son admiration et de sa dévotion. Il a dit de lui cette belle parole: "Le coeur de Paul était le coeur du Christ."



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

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Défunt, tu es assis sur un trône d'évêque; 
vivant en Dieu, tu dis: «Paix à tous» dans le ciel. 
Byzance le vingt-sept, Jean, sous l'or d'une thèque 
reçut ton corps avec respect révérenciel. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Tropaire, t. 8

Resplendissante de clarté, * la grâce de ta bouche a brillé sur l'univers, * révélant au monde des trésors où l'avarice n'a point de part * et nous montrant la grandeur de l'humilité. * Père saint dont la parole nous instruit, * Jean Chrysostome, intercède auprès du Verbe, le Christ notre Dieu, * pour le salut de nos âmes.

Kondakion, t. 1

La sainte Eglise se réjouit en esprit * du transfert de tes reliques, saint Jean; * les conservant comme un trésor de grand prix, * sans cesse elle accorde à ceux qui te chantent, * par tes prières, la grâce des guérisons, * bienheureux Chrysostome.

Ikos

La lampe de mes bonnes actions, * Jean Chrysostome, s'est assombrie; * aussi, me voilà craintif, * puisque je vais à la rencontre de tes reliques sacrées; * toi-même, guide-moi, redresse mon chemin, * accorde- moi le temps du repentir, toi qui en fus le divin prédicateur, * apaise aussi le flot déchaîné * de mes passions aux multiples aspects; * arrache-moi aux pièges du Démon, * pour qu'enfin sauvé je puisse chanter * dignement ton retour glorieux, * comme déjà j'ai vénéré ta dormition, * bienheureux Chrysostome.

Exapostilaire (t. 3)

Exulte, cité reine de toutes les cités, * de recevoir en ce jour * les reliques de ton bon et suprême Pasteur * dont la direction t'a sauvée ainsi que le monde entier, * Chrysostome le melliflue, * et de tes mains rythme des hymnes en son honneur.

In the year after the Saint's repose

both the Emperor Arcadius and his wife Eudoxia, who had been most responsible for St John's exile, died. Their son Theodosius II succeeded to the throne. Soon most of the exiled supporters of St John were restored to their sees.

 

 In 434 St Proclus, a disciple of St John Chrysostom, was made Archbishop of Constantinople, and persuaded the Emperor to have St John's relics solemnly translated from Comana to Constantinople.

 

But all efforts to disinter his remains failed, as if his coffin were sealed in the earth. Learning of this, the Emperor wrote a letter to St Johnasking forgiveness for his father's persecution, and  pleading with him to agree to return to the Imperial City for the benefit of the faithful.

 

As soon as this letter was placed over the Saint's tomb, his coffin was removed with no difficulty and conveyed solemnly to Constantinople.

 

  When the cortege reached Constantinople, the Emperor met it and prostrated himself before it, once again begging the Saint's forgiveness for the sins of the State against him. At last, the relics were deposited beneath the altar of the Church of the Holy Apostles, where they worked many miracles during the celebration of the Liturgy.

 

 Since then, the relics have been scattered throughout the world, where they never fail to reveal the Saint's loving presence

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Après le décès de notre Saint et glorieux Père Jean Chrysostome en exil à Comane, en Cappadoce, son corps fut déposé avec ceux des Saints Martyrs Basilisque et Lucien, comme ces derniers le lui avaient révélé en songe. Un an plus tard (408), l'empereur Arcade et sa femme Eudoxie, qui avait été la responsable de l'exil du Saint, trouvèrent la mort, et Théodose le Jeune prit la succession. Peu à peu on restaura sur leurs sièges les partisans du Saint, qui avaient été exilés; mais certains Evêques malveillants, menés par Théophile d'Alexandrie, continuaient à poursuivre sa mémoire de leur haine. La division dura jusqu'à l'élection de Saint Proclus sur le trône de Constantinople (434, voir sa mémoire le 20 novembre). La quatrième année de son épiscopat, celui-ci parvint à convaincre l'empereur de faire transférer solennellement les Reliques du Saint de Comane à Constantinople (435). Mais notre Saint Père Jean, vivant par la grâce du Saint-Esprit et toujours soucieux d'inculquer au souverain le repentir et l'humilité, refusa de laisser déplacer son corps. Tous les efforts des soldats et des envoyés de l'empereur restaient vains. Le cercueil était comme scellé au sol. L'empereur Théodose, comprenant le message qui lui était ainsi adressé, écrivit une lettre à Saint Jean, lui demandant humblement pardon pour la persécution menée contre lui par son père et le suppliant d'accepter de retourner dans la ville impériale pour réjouir le cceur de tous ceux qui l'attendaient depuis tant d'années. Aussitôt la lettre posée sur la poitrine du Saint, le cercueil se laissa déplacer sans aucune peine et transporter en grande pompe jusqu'à Constantinople.

Quand le cortège parvint à Chalcédoine, le peuple couvrit le bras de mer qui sépare cette ville de la capitale de tant de vaisseaux ornementés et de flambeaux qu'il semblait avoir été transformé en terre ferme. Mais pendant la traversée une tempête soudaine dispersa la flotte, et le navire impérial, où avait été déposée la précieuse Relique, alla s'échouer tout près de la propriété d'une veuve, nommée Callitrope, dont l'impératrice Eudoxie avait voulu injustement s'emparer, et qui avait été l'occasion du dernier exil du Saint. Le champ fut alors rendu à la veuve et la mer se calma aussitôt.

L'empereur Théodose vint en personne à la rencontre du saint, suivi de tout le Sénat. Il se prosterna à terre et, posant le visage sur la châsse, il le supplia de pardonner les péchés commis contre lui et contre ses partisans. On transporta d'abord la Sainte Relique dans l'église de l'Apôtre Thomas de l'Amantios, où elle fit cesser le tremblement qui agitait depuis vingt années le tombeau d'Eudoxie. Puis on la transféra à Sainte-Irène, où l'on installa le Saint sur le trône épiscopal, pendant que le peuple en liesse criait: «Rentre en possession de ton trône, ô Saint! » Finalement, le cortège se rendit aux Saints-Apôtres, le lieu de sépulture des Empereurs et des Patriarches; et lorsqu'on le plaça, là aussi sur le trône, la voix du Saint se fit entendre, en disant: «Paix à tous! ». On déposa ensuite la Relique sous l'Autel et, pendant la Liturgie qui fut alors célébrée, de nombreux Miracles s'accomplirent. Depuis, les Reliques de Saint Jean Chrysostome dispersées dans le monde ne cessent de manifester sa présence paternelle et bienfaisante.

 

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Main droite de St Jean Chrysostome/ The right hand of St. John Chrysostom, Archbishop of Constantinople at Philotheou Monastery, Mount Athos,

 

 

busteAngele.jpgL'Eglise latine célèbre aujourd'hui 27 Janvier Ste Angèle

 

Sainte Angèle est la fondatrice des Ursulines, elle est morte en 1540.


 

 

Angèle Merici était originaire du lac de Garde, en Italie, mais devenue orpheline à 16 ans, elle devint demoiselle de compagnie dans des familles de la bourgeoisie de Brescia en Lombardie. 

Cela lui permettait de mener une vie religieuse comme tertiaire de Saint François, et une vie sociale dans les familles où elle enseignait le catéchisme aux enfants, ce qui à l’époque n’était pas fréquent. 
Elle partit en pèlerinage en Terre sainte et à Rome où le pape lui demanda de s’occuper d’enfants, mais elle refusa.

 

Cependant en 1535  elle eut une vision qui l'incita à se consacrer à l'éducation de la jeunesse. Elle fonda la Compagnie de Sainte Ursule  ou  Ursulines, destinée à des femmes qui désiraient vivre en religieuses consacrées tout en gardant une activité dans le monde. Elle fonda ainsi la premièrevisionAngele.jpgcongrégation religieuse enseignante en Europe.

 

La vision de sainte Angèle est ici traitée comme celle de Jacob

voirhttp://www.imagesbible.com/nouveausite/FICHES/des-anges/F_A_Jacob_angeS.htm

 

BONNE FETE AUX ANGELE, ANGELINA, ANGELIQUE, ANGIE

 

Aucun texte alternatif disponible.

La guerre menée contre le djihadisme n'est pas une guerre sainte (…).
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Les Chrétiens ne désirent entraîner personne dans une guerre de religion. Ceci par respect des consciences (…).

Cependant, cela ne doit pas nous conduire à négliger, nous autres Chrétiens, l'aide de Celle qui est la Reine des anges. Celle qui vaincra les hérésies.
Celle qui est toute puissante sur le Cœur de Dieu.
De la part des Catholiques, plus que de la négligence, ce serait une faute que de ne pas en appeler à Celle qui se fait une joie d'aider les enfants qui ont été commis à sa garde.

(…) Prier la Vierge publiquement, demande de nos jours autant de courage que d'humilité et de sagesse.
L'humilité : notre impuissance, ainsi que l'urgence du secours, nous l'apprennent. La sagesse : les Catholiques savent depuis très longtemps que la Vierge est le rempart assuré contre l'ennemi ; elle est plus forte qu’ « une armée rangée en ordre de bataille », selon les termes mêmes de l'Écriture (…).
Loin d'être des « femmelettes », ou des idiots du village, les dévots de la Vierge sont les plus avisés et les plus courageux des hommes !
( Jean-Michel Castaing )
 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... 

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*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 
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Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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Nature et objet du témoignage

Combien nous pouvons rendre grâce au Dieu qui habite la lumière inaccessible, que nul œil n’a vu ni ne peut voir, de ce que Dieu dans sa miséricorde s’est plu à se faire connaître ! Bien que l’homme se soit détourné de Lui par la désobéissance, la transgression et l’introduction du péché, Dieu, dans sa grâce et dans sa bonté, ne l’a pas laissé dans cet état, et la première manifestation divine après l’introduction du péché par l’homme dans le monde, a été de l’appeler : « où es-tu ? », « qu’as-tu fait ? ».

Dieu veut se faire connaître : c’est ce qui constitue en quelque sorte, sous des aspects très variés, le témoignage que Dieu rend de Lui-même.

Pourquoi Dieu rend-t-Il son témoignage ? C’est précisément parce qu’Il veut se faire connaître, et faire connaître Sa volonté, Ses pensées, ce qu’Il se propose.

À qui le fait-il ? À des créatures qui par nature étaient ennemies dans leur entendement, — ce qui nous fait mesurer quelque peu la grâce dont nous sommes les objets.

Quand le fait-il ? Quand Dieu rend-t-Il son témoignage de Lui-même ? Pendant le temps de la responsabilité de l’homme sur la terre.

Comment le fait-il ? Sous des formes variées, et la révélation de ses pensées progresse au cours des siècles. Nous sommes dans l’économie [ou : dispensation] de la grâce, si favorisée, et au bénéfice de la révélation complète de ce que Dieu juge bon de nous faire savoir, tout ce qui nous est profitable.

Et nous pouvons constater dans les Écritures, que le témoignage de Dieu est rendu (en quelque sorte, et pour faciliter la mémorisation) de sept manières, ou par sept moyens, ou par sept canaux de Son choix, dont les deux premiers nous sont mentionnés brièvement dans ce psaume 19, la création tout d’abord, et la Parole de Dieu. Nous ne ferons, dans nos limites, qu’évoquer ces différents moyens par lesquels Dieu rend son témoignage, cherchant à dégager quelques pensées générales sans pouvoir, bien sûr, nous étendre sur ces différents aspects.

La création est un témoignage muet : il n’y a pas de langage dans la création, et pourtant quel langage éloquent pour qui sait le discerner (Ps. 19:3). Cette création, ouvrage de Ses mains, de laquelle Dieu a pu dire au terme des six jours que tout était très bon, en sorte que Dieu put se reposer de son travail (Dieu ne peut trouver du repos que quand Il est satisfait, c’est bien la raison pour laquelle tant qu’il y a des âmes perdues et éloignées de Lui, le Seigneur peut dire : « mon Père travaille et moi je travaille » Jean 5:17). Dieu a été satisfait, mais on peut dire que cette satisfaction a été de courte durée à cause de l’homme qui a souillé par la transgression ce que Dieu avait placé entre ses mains pour qu’il domine, pour qu’il gère cette scène de délices qu’était le premier jardin.

Néanmoins en dépit de la chute et des conséquences que la création en a subies (car le sol a été maudit à cause de l’homme, et aujourd’hui encore, comme le dit l’épître aux Romains (8:22), « la création soupire », elle gémit, bien qu’elle n’ait pas péché ; mais elle subit les conséquences du péché de l’homme). Néanmoins la création demeure un témoignage qui rend l’homme responsable (Rom. 1:18-20). Même quand l’homme cherche à scruter ce qui est au dessus et au dessous de lui, et au-delà de ses limites, il ne peut que s’épuiser en hypothèses ; et même si Satan cherche à développer ce qui peut détourner l’homme de son Créateur, par l’évolution et par tant d’autres choses, il n’en demeure pas moins que la création est un langage qui rend l’homme plus que responsable comme le dit l’épître aux Romains. L’homme est appelé, en raison de l’intelligence qui lui est donnée, à discerner l’Auteur des merveilles de cette création, et cela le rend inexcusable. La création en effet, par laquelle Dieu a appelé toute chose à l’existence, témoigne de Sa grandeur, de Sa puissance, de Sa sagesse, de Sa divinité, et l’Écriture dit que, déjà devant ce témoignage là, l’homme est inexcusable.

Après avoir été créées, les choses ont été placées entre les mains de l’homme. Il a failli à son mandat puisqu’il devait garder et cultiver ce que Dieu lui avait confié, et il s’est laissé en quelque sorte ravir par l’Ennemi ce que Dieu lui avait confié en tant que gérant, — un gérant qui devait être honnête et fidèle. Satan l’a ravi, et nous voyons au début de l’évangile selon Luc, que Satan a cette parole effrontée à l’égard du Seigneur même : Lui montrant les royaumes, il lui dit que l’autorité lui a été donnée, à Satan lui-même, et qu’il la donne à qui il veut. Or nous savons bien que Satan a usurpé ce pouvoir : il l’exerce pour éloigner la créature de Dieu. Mais le Seigneur recevra en son temps (encore futur) tout le domaine de la création ; tout Lui sera donné, mais Il ne le recevra pas de la main de l’Ennemi ; Il le recevra de la main de son Père.

La création donc est un langage muet, et qui peut le percevoir et le saisir et en tirer profit, si ce n’est la foi ? C’est ce que nous déclare l’épître aux Hébreux dans son chapitre 11 : « par la foi », il n’est pas dit « nous savons », mais « nous comprenons qu’Il a fait les mondes ». Il n’y a que la foi qui saisit, qui comprend — dans la conscience de ses limites, mais dans l’adoration et la révérence — le travail que Dieu a accompli en Créateur en appelant du néant des choses à l’existence. Par la foi nous comprenons ; mais l’homme ne peut pas aller au-delà de ses limites ; il est un être limité et Dieu n’a pas de raison à nous donner pour ce qui demeure encore caché aux limites de l’homme. C’est là le premier témoignage.

Le deuxième témoignage que nous avons dans les versets du Ps. 19, c’est la Parole de Dieu, — la loi de l’Éternel, autrement dit la Parole de Dieu, appelée « les témoignages ». Dieu témoigne, se fait connaître, révèle Sa volonté et Ses pensées par la Parole, la Parole écrite.

C’est dans le chapitre 17 de l’Exode (17:14) que nous trouvons pour la première fois la mention de l’Écriture, après la victoire remportée sur l’ennemi Amalek : « Et l’Éternel dit à Moïse : Écris ceci pour mémorial dans le livre ».

La Parole de Dieu revêt les mêmes caractères que Dieu Lui-même qui nous l’a donnée. L’apôtre Pierre est là pour nous dire (1 Pierre 1:23) que nous avons une Parole vivante, émanant du Dieu vivant et véritable, Celui qui est Vérité. C’est Lui qui nous l’a laissée, et elle est rendue opérante et pénétrante par l’action de son Esprit. C’est à cette Parole que la foi s’attache ; cette Parole a le son des trompettes d’argent (Nombres 10) qui résonnent aux oreilles de celui qui est attentif. Nous avons le privilège de posséder cette Parole qui nous fait connaître Ses pensées. Dieu veuille qu’elle ait toujours plus de prix pour nos âmes.

La Parole, nous le savons bien, a été incarnée dans la personne même du Seigneur, dont il est dit « la Parole devint chair et habita au milieu de nous » (Jean 1:14). Il est du reste frappant de constater la mesure dans laquelle le Seigneur, en dispensant ses enseignements, plus particulièrement sous la forme de paraboles, a recours aux éléments de la création, de la nature. La création et la Parole sont en quelque sorte deux moyens par lesquels Dieu s’adresse à la conscience ; Il le fait par la création, et Il s’adresse à la conscience et au cœur par sa Parole. Cette Parole combien précieuse, est le guide de notre marche, elle est la nourriture de nos âmes ; elle nous révèle les pensées les plus profondes de Dieu quant à Lui-même et à notre égard.

Cette Parole a été donnée sous la forme de la loi à son peuple terrestre, Moïse ayant reçu ces tables de la loi écrites du doigt même de Dieu. Où pouvait-elle être à l’abri, cette Parole, au sein du peuple, ce peuple d’Israël dans le désert qu’Aaron avait livré au désordre ? C’était impossible ; le peuple eut été consumé si les tables avaient pénétré dans l’enceinte du peuple : Moïse a dû les briser. Mais Dieu avait ordonné de faire une arche, et rappelant ces circonstances au peuple, à une nouvelle génération, Moïse pourra dire quant à ces tables, les deuxièmes qu’il a reçues (qui comportaient du reste la même Parole, il n’y a pas a plus de changement dans la Parole de Dieu que dans Dieu Lui-même) : « Je me tournais et les mis dans l’arche, et elles sont là jusqu’à ce jour » (Deut. 10:5). En quelque sorte, la Parole ne pouvait être à l’abri que dans la personne de Christ ; Il a été la Parole faite chair, venant ici bas et faisant connaître, au-delà des limites de la loi, les ressources de la grâce.

Nous avons le privilège de connaître cette ressource merveilleuse qui est celle de la Parole ; Dieu veuille que nous fassions l’expérience qu’en fit le psalmiste auteur du psaume 119 qui en parle dans la quasi-totalité de ses versets, et qui, sauf erreur, 9 fois au cours de ce long psaume, peut exprimer les délices qu’il trouve dans les témoignages. Trouvons-nous de la joie dans sa Parole comme celui qui a trouvé un grand butin ? La mangeons-nous comme l’a dit Jérémie (15:16) ? Est-elle, et produit-elle l’allégresse et la joie dans nos cœurs ? Dieu veuille que ce soit le cas.

En dépit de ce qu’est l’homme, en dépit de ce qu’est ce monde, en dépit des assauts permanents de l’Ennemi qui a cherché à détruire cette Parole, il n’y est jamais parvenu ni n’y parviendra jamais. C’est le livre le plus répandu sur la terre, traduit en plus de mille cinq cent langues. Cette Parole, l’Ennemi ne pourra jamais la détruire. Dieu veuille qu’elle soit précieuse à nos cœurs, et que l’exhortation de l’apôtre s’adressant à son enfant Timothée « exerce-toi à la lecture » trouve un écho dans nos affections profondes. C’est par elle que nous apprendrons ce que Dieu veut nous communiquer.

Un troisième moyen, si on peut dire, en restant très bref et très général, par lesquels Dieu fait connaître ses pensées, et Il rend et a rendu témoignage, c’est par le moyen des saints de l’Ancien Testament. Nous pensons à ce chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, qui est suivi du premier verset du chapitre douzième : La mention au chapitre 11 des hommes de foi de l’Ancien Testament est couronné par cette première déclaration du chapitre 12 « une si grande nuée de témoins », qui sont donc des témoins de l’Ancien Testament.

Le chapitre 11 commence par le premier témoin qu’il y a eu sur la terre, Abel, qui a payé son témoignage fidèle du prix de sa vie. Abel est le premier qui est mentionné. D’ailleurs en lisant en détail l’évocation des noms, il est frappant de voir que, dans la personne d’Abel, nous avons l’évocation de la valeur du sacrifice dont il a senti la nécessité ; en Énoch nous avons l’évocation de la marche avec Dieu ; en Noé nous avons celui qui est mis à l’abri du jugement pour arriver sur le rivage de la délivrance ; en Abraham, le père de la semence de la foi, etc.…

Une si grande nuée de témoins… Qu’est-ce qui a animé leur témoignage et qui l’a produit ? C’est la foi.

Il y a donc eu des témoins avant le déluge, Abel, et beaucoup d’autres, Énoch, Noé. Noé a été un témoin dont il nous est dit qu’il était un « prédicateur de justice », bien que nous n’ayons aucune parole de Noé rapportée dans l’Écriture. Mais les innombrables années pendant lesquelles il a construit une arche sur une terre sèche était un témoignage qui aurait du être observé.

Puis nous avons les témoins qui sont venus plus tard, après le déluge. Abraham occupe une place particulière parmi eux. Il est l’homme de foi, celui dont parle l’épître aux Romains (ch. 4), nous disant de lui qu’il ne forma point de doute sachant que ce que Dieu a promis, Il est puissant aussi pour l’accomplir ; et en cela il donna gloire à Dieu, et par cela il a été justifié. Remarquons que toujours et dans tous les temps, longtemps avant la grâce, avant l’économie de la grâce, l’homme a été justifié par la foi ; en raison de sa foi, il a été en quelque sorte mis au bénéfice de ce qui sera acquis pour lui par l’œuvre de Christ à la croix. Abraham a glorifié Dieu par la foi : quel témoignage ! Quittant sa parenté, le lieu de sa résidence initiale, il est allé vers une terre inconnue, s’appropriant les promesses divines.

Puis nous avons les témoignages rendus par les hommes de Dieu au cours de la vie d’Israël, du peuple choisi de Dieu selon le critère de la grâce souveraine — non pas parce que ce peuple était plus attrayant, plus nombreux, plus puissant, mais parce que Dieu l’a aimé. Que de témoins dans le cours de l’histoire d’Israël ! Si l’on pense à Moïse, à Eléazar, à Rahab, à Caleb, à Josué, et tant d’autres encore — des témoins qui ont été des canaux dans la main de Dieu pour conduire le peuple, pour lui communiquer Ses pensées. Moïse a été l’homme dont Dieu peut dire qu’Il parlait avec lui comme un homme parle à son ami.

Il y a eu ensuite le temps qui a succédé à la vie dans le désert, puis le temps des prophètes qui ont parlé comme oracles de Dieu — des témoins qui ont été la bouche de l’Éternel. Si l’on pense à ce qui a été donné à connaître et à annoncer à des hommes tels que Élie, Jérémie, Ésaïe, Ézéchiel et tant d’autres, quels témoins ! Ils attendaient la cité de laquelle Dieu serait l’architecte et le créateur, le fondateur, mais ils n’ont pas connu ni vu ni vécu les choses promises. C’est encore cette épître aux Hébreux qui nous le fait connaître, mais leur foi n’a pas été ébranlée par une attente qui a été jusqu’au terme de leur vie ; ils sont demeurés des témoins fidèles, parlant comme la bouche de l’Éternel, des hommes de Dieu.

Quand la Parole parle d’« hommes de Dieu », cela qualifie beaucoup de serviteurs, David et d’autres encore ; David est ainsi appelé trois fois, et  Élisée sauf erreur plus de vingt fois. « Homme de Dieu » ne signifie pas du tout que c’est un homme à l’abri des chutes, ou qui a une nature privilégiée naturellement, mais c’est un homme pour qui les droits divins s’imposent au cœur et à la conscience, et qui n’a pas de privilège personnel ou de position à défendre. Les « hommes de Dieu » sont des instruments dociles et dépendants dans la main de Dieu, qui s’en sert soit pour dénoncer le mal et les conséquences, soit pour annoncer les bénédictions qui se rattachent à la fidélité. Que d’hommes de Dieu, que de témoignages auront été suscités !

On peut dire que le dernier prophète, c’est Jean le Baptiseur. Il était le précurseur, appelé à préparer le peuple afin qu’il reçoive le Messie que la bonté divine leur envoyait. Il est le seul prophète, le seul témoin de cette dispensation qui a vu Celui qu’il annonçait. Il est du reste très frappant de considérer les sept témoignages que Jean le Baptiseur rend à l’égard du Seigneur, une plénitude remarquable de témoignage, six fois dans le premier chapitre, et une fois au chapitre 3 au sujet de son privilège d’annoncer l’Époux en sa qualité d’ami.

Extrait de :   Psaume 19:1-3, 7-9    Pierre Combe  Août 2005

A suivre…

La Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, est une journée du souvenir de l’Holocauste et de prévention des crimes contre l’humanité instituée à initiative des ministres de l’Éducation des États membres du Conseil de l’Europe en octobre 2002 et suivie par l'Organisation des Nations unies. Par une résolution intitulée « Mémoire de l’Holocauste » adoptée le 1er novembre 2005, l’Assemblée générale a décidé que les Nations unies la célèbreraient chaque année, le 27 janvier, à la date d’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.

L’occasion de se souvenir et de revenir sur la situation des enfants à cette époque.

Les enfants furent particulièrement vulnérables pendant la Shoah. Les nazis préconisaient de tuer les enfants des groupes qu'ils considéraient « indésirables » ou «dangereux » dans leur logique idéologique de « lutte des races » ou comme mesure de sécurité préventive.

Les nazis et leurs collaborateurs tuèrent au moins 1,5 millions d'enfants. Parmi eux, plus d'un million d'enfants juifs, des dizaines de milliers d'enfants tsiganes, des enfants allemands handicapés physiques et mentaux, des enfants polonais ainsi que des enfants d'Union soviétique occupée. Les chances de survie des adolescents (13-18 ans) qu'ils fussent juifs ou, pour certains, non-juifs étaient plus grandes car ils pouvaient être enrôlés pour le travail forcé.

Dans le processus de « solution finale » prôné par les nazis, les enfants de moins de 12 ans étaient tués à leur arrivée dans les camps de concentration. Ils étaient égalementtués immédiatement après leur naissance ou en institution lorsqu’ils étaient porteurs de handicap. Les enfants, généralement âgés de plus de 12 ans, furent utilisés comme travailleurs ou comme sujets d'expériences médicales. Enfin, nombre d’enfants furent tués au cours d'opérations de représailles ou d'opérations soi-disant anti-partisanes.

Dans les ghettos, nombreux furent les enfants qui moururent en raison du manque de nourriture, de vêtements ou de soins. Comme les enfants étaient généralement trop jeunes pour être soumis au travail forcé, ils étaient souvent sélectionnés par les autorités allemandes pour les premières déportations vers les centres de mise à mort ou pour être les premières victimes à être abattues puis enterrées dans des fosses communes.

Dans leur « recherche pour récupérer du sang aryen », des « experts SS en race » exigèrent l'enlèvement et le transfert de centaines d'enfants de Pologne et d’Union soviétique occupées vers le Reich pour être adoptés par des familles allemandes racialement conformes. Ainsi, avoir des cheveux blonds, des yeux bleus ou une peau claire étaient souvent suffisants pour mériter la « chance » de vivre « germanisés ».

Enfin des dizaines de milliers d’enfant furent tués par les bombardement et actes de guerre. Une journée donc pour ce souvenir en hommage à ces millions de victimes, femmes, hommes, enfants.

Plus que jamais nécessaire en ces temps troublés pour dire plus jamais ça.

JCC (Source :http://actu-droitsenfant.over-blog.com/ )

 

Six million Jewish people were murdered during the genocide in Europe in the years leading up to 1945, and the Jews are rightly remembered as the group that Adolf Hitler's Nazi party most savagely persecuted during the Holocaust.

But the Nazis targeted many other groups: for their race, beliefs or what they did.

Historians estimate the total number of deaths to be 11 million, with the victims encompassing gay people, priests, gypsies, people with mental or physical disabilities, communists, trade unionists, Jehovah's Witnesses, anarchists, Poles and other Slavic peoples, black people and resistance fighters. Half of the victims who weren't Jewish were Polish.

Six millions de Juifs ont été assassinés au cours du génocide en Europe au cours des années qui ont conduit jusqu'à 1945, et les juifs sont à juste titre se souvenir du groupe que le parti nazi de Hitler le plus sauvagement persécuté au cours de l'holocauste
Mais les nazis ont ciblé de nombreux autres groupes : pour leur race, leurs croyances ou ce qu'ils ont fait.
Les historiens estiment que le nombre total de décès est de 11 millions, avec les victimes qui englobant les homosexuels, les prêtres, les gitans, les personnes souffrant d'un handicap mental ou physique, les communistes, les syndicalistes, les témoins de Jéhovah, les anarchistes, les polonais et les autres Des hommes et des résistants. La moitié des victimes qui n'étaient pas juives étaient polonaises.

“Tout est effacé, tout est pardonné, mon enfant disparu, sois le bienvenu, ici, c’est chez toi…”

Voici les dernières paroles pleines d’espoir du nouveau titre de Grégory Turpin, “Clair Obscur”, issu de l’album “Changer de vie”. Tout au long de ce texte intime, Grégory lève le voile de manière intense et poétique sur sa propre histoire, celle d’un fils prodigue, pardonné et restauré en Jésus, et dont le parcours ressemble tant à celui du jeune homme de la parabole.

Après sa conversion, Grégory ressent un appel du Seigneur. Il entre au carmel pour faire son noviciat, mais les circonstances le conduiront à abandonner après un an. Déçu, blessé, il se lance finalement dans la musique et connaît un succès inattendu. Il noie en vain son mal-être et sa désespérance dans l’alcool et la drogue, qui devient sa “meilleure amie”… Jusqu’à ce retour vers le Père qui marquera un nouveau départ dans sa vie.

“Tout est effacé, tout est pardonné,
Mon enfant disparu, sois le bienvenu,
Ici, c’est chez toi…”

Grégory raconte également cette histoire dans un ouvrage autobiographique, “Clair Obscur”,  disponible sur le site de l’éditeur Première Partie.

La rédaction

(Source:https://www.infochretienne.com/ )

La pensée de la mort m'apporte un grand réconfort et une paix profonde.

Je remercie Dieu de m'avoir donné l'occasion d'en arriver à voir dans la mort la clé du vrai bonheur.

(Mozart)

1-CARTE_RADICALISATION_IDF

Terrorisme : la carte secrète des radicalisés en Ile-de-France 

Un fichier recense entre 15 000 et 16 000 radicalisés en France. Plus de 4 000 d’entre eux vivent en Ile-de-France et sont surveillés par les services.

Ce sont des données confidentielles et qui permettent depuis peu d’établir une carte précise de la radicalisation en France. Entre 15 000 et 16 000 hommes, femmes et mineurs, sont aujourd’hui enregistrés au sein du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Une précieuse base de données nationale, créée au mois de mars 2015 par un décret non rendu public, et qui recense les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire.

Au mois de novembre dernier, 5 325 « radicalisés » domiciliés à Paris ou dans les sept autres départements franciliens figuraient dans ce fichier : 4 030 d'entre eux font l'objet d'un suivi plus soutenu. Un chiffre considéré comme « stable » et qui ne semble plus devoir évoluer. Ces personnes ont été identifiées, notamment après l'exploitation des appels téléphoniques adressés par des particuliers à la plate-forme de signalement du Centre national d'assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR).

Les informations de terrain collectées au sein des états-majors de sécurité (EMS) mis en place dans chaque département et les données opérationnelles fournies par les services en charge de la lutte antiterroristes, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le Service central de renseignement territorial (SCRT), la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et du renseignement parisien (DRPP), ont permis de « cibler » les profils les plus inquiétants.

...

Le fichier recense également huit métiers dits à « risque »

Cette évaluation est, notamment, réalisée en tenant compte des indicateurs de basculement dans la radicalisation tels qu'un comportement de rupture avec l'environnement familial, un changement d'apparence physique ou vestimentaire ou une pratique religieuse hyper ritualisée.

Par ailleurs, en fonction de la « dangerosité » des personnes figurant dans ce fichier, il est décidé d'un suivi spécifique. « Sur les 15 000 à 16 000 radicalisés au niveau national, entre 3 000 et 4 000 sont considérés comme les plus dangereux et sont suivis spécifiquement par la DGSI, poursuit la même source.
...

Ce même fichier recense également huit métiers dits à « risque » pour lesquels les radicalisés ainsi recensés sont soit employés sur des « sites sensibles » ou au contact d'un large public.

2-SECTEURS_RADICALISATION_IDF

 

En Ile-de-France, au regard de la densité du maillage du réseau des transports en commun, c'est dans ce secteur d'activité que le nombre de personnes inscrites au FSPRT est le plus important. Juste derrière arrivent les métiers de la sécurité privée puis, dans une moindre mesure, les administrations publiques, comme la santé et l'éducation.

source

HOMME ET FEMME IL LES CREA

Dans ces temps troublés où la parole prophétique de la Bible a de plus en plus de mal à se faire entendre sur l’homosexualité, Pascal Geoffroy se livre à un exercice biblique des plus rafraîchissants à ce sujet.

En effet, ce pasteur réformé ayant courageusement tenu tête à un mouvement à la dérive en matière d’éthique, nous présente dans son livre sobrement intitulé “Le Mariage. Éclairages bibliques” non pas une critique négative de l’homosexualité – c’est à dire une étude des passages allant directement à l’encontre de tels actes –, mais bien une critique “positive”. De fait, il ne fait « que » décrire combien la relation hétérosexuelle et par extension la dimension de l’altérité sont fondamentales non seulement dans le plan divin, mais dans la relation Homme-Dieu, Israël-Dieu et Église-Dieu. Ce faisant, il démontre avec brio le caractère tout à fait étranger à la révélation biblique qui caractérise l’homosexualité. Ou pour le dire avec ces mots :

“Bénir des mariages homosexuels ce serait […] occulter la révélation biblique principale. En effet […] la rencontre de Dieu et de l’humanité [reflétée dans la rencontre homme-femme] est au cœur de la révélation biblique. C’est […] dans la rencontre avec l’autre dissemblable qu’est la vie et la fécondité de la vie, contenue dans la bénédiction.”

Je vous laisse donc sans plus attendre avec un extrait du livre de Pascal Geoffroy traitant de l’altérité biblique inhérente au couple Dieu-humanité et au couple homme-femme comme témoin « contre » l’homogénéité homosexuelle :

La dimension de l’altérité tient une place importante dans la Bible“La dimension de l’altérité tient une place importante dans la Bible. Déjà la création est celle d’un monde distinct et distancié de Dieu. Le monde est extérieur à Dieu. Les premiers jours de la création sont marqués par des différenciations successives : le jour et la nuit, le sec et le mouillé, le haut et le bas, les animaux et l’humanité. À Babel Dieu multiplie et distingue les langues. Dieu semble aimer la différence et l’altérité dans tous les domaines de la vie. Il n’y a aucune fusion ni confusion légitimes entre le corps humain et l’Esprit de Dieu, qui sont pourtant appelés à s’unir en restant distincts. Il n’y a non plus aucune fusion ni confusion légitimes possibles entre l’homme et la femme également appelés à s’unir en restant différents.

Cette reconnaissance de l’altérité est cependant limitée, car elle n’inclut pas, par nature, la rencontre de l’altérité sexuelle

L’altérité peut être vécue dans une relation homosexuelle avec autant de joie et de tensions que dans une relation hétérosexuelle. Dans une relation homosexuelle, il s’agit d’une altérité personnelle où la rencontre amoureuse de deux êtres différents peut être source d’étonnement et d’admiration mutuels, de joie donnée et reçue. Cette reconnaissance de l’altérité est cependant limitée, car elle n’inclut pas, par nature, la rencontre de l’altérité sexuelle. Celle-ci est clairement désignée par les textes bibliques comme constitutive du premier couple et de ce que l’on peut dire à partir de la Bible à propos du mariage et de la procréation. C’est la possibilité de la fécondité sexuelle qui est bénie par Dieu en Genèse 1, 28, avec le premier couple emblématique. Le mot « altérité » peut donc recouvrir plusieurs réalités différentes, aussi j’emploie le mot « dissemblable » pour inclure la différenciation sexuelle et la possibilité de la fécondité.

Le texte biblique nous apprend que l’homme et la femme sont créés dissemblables et pourtant égaux, et égaux parce que dissemblablesLe texte biblique nous apprend que l’homme et la femme sont créés dissemblables et pourtant égaux, et égaux parce que dissemblables. Être égal c’est se considérer l’un l’autre avec reconnaissance tout en n’étant pas identiques. Il est nécessaire de distinguer nettement dissemblance et inégalité. Ce sont deux registres différents. L’égalité n’est pas le résultat d’une comparaison objective entre deux entités, mais elle est une qualité de la relation entre deux entités elles­-mêmes dissemblables. L’égalité entre les femmes et les hommes, ce n’est pas quand les hommes auront des enfants sans avoir de femme ou quand les femmes se passeront de compagnon pour concevoir. C’est une fausse conception de l’égalité celle qui voit en elle le fait de pouvoir faire les mêmes choses et d’être identique en droit, en possibilité et en fait. Dans cette conception de l’égalité, toute différence est vécue comme un préjudice à réparer. Être égal, ce n’est pas être comme l’autre, c’est au contraire accepter que l’un et l’autre soient différents. Être égal l’un de l’autre, c’est s’inscrire dans une relation mutuelle de reconnaissance bienveillante où les limites, les possibilités et les impossibilités de l’un sont complétées par d’autres limites et d’autres possibilités et impossibilités de l’autre.

La différenciation et l’union sexuelle ne sont pas faciles à vivre pour tous, mais c’est là une donnée créationnelle que l’on ne peut effacer
La différenciation et l’union sexuelle ne sont pas faciles à vivre pour tous, mais c’est là une donnée créationnelle que l’on ne peut effacer. Bénir des mariages homosexuels ce serait cautionner une fausse conception de l’égalité. Ce serait surtout enlever de tout impact aux textes bibliques […] et occulter la révélation biblique principale. En effet, si la rencontre de Dieu et de l’humanité est au cœur de la révélation biblique, alors bénir des unions homosexuelles, serait comme bénir le fait que Dieu se marierait avec une déesse en se détournant de l’humanité ou comme bénir le fait que l’humanité resterait avec elle-même pour assumer seule sa condition et sa destinée, sans égard pour Dieu. C’est au contraire, dans la rencontre avec l’autre dissemblable qu’est la vie et la fécondité de la vie, contenue dans la bénédiction.”

Geoffroy, P., Le Mariage. Éclairages bibliques, Tournus, Éditions Passiflores, 2015, p. 90-92.

Timothée Davi 
www.timotheedavi.wordpress.com

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Praise, O servants of the LORD, 
Praise the name of the LORD! 
Blessed be the name of the LORD 
From this time forth and forevermore! 

Psalm 113:1-2

Des églises « fantômes » abandonnées près de l’emplacement du baptême du Seigneur sur le fleuve du Jourdain seront rouvertes

Des églises « fantômes » abandonnées près de l’emplacement du baptême du Seigneur sur le fleuve du Jourdain seront rouvertes

 

Des églises abandonnées près de l’emplacement du baptême du Seigneur sur le fleuve du Jourdain seront rouvertes lorsque seront achevés les travaux de déminage des lieux. Selon l’Agence Reuters, ces églises pourraient ensuite être visitées par un nombre allant jusqu’à 500 000 pèlerins par an. La rive du fleuve a été une zone de combats entre Israël et la Jordanie et a été couverte de milliers de mines antipersonnel et antichars, d’obus et de bombes qui n’ont pas explosé. Et bien que la paix ait été conclue en 1994, de longues décennies se sont passées avant que commence le processus de déminage du territoire en question. Les deux pays affirment que le lieu du baptême de Jésus se trouve précisément sur leur rive respective, tandis que la Sainte Écriture mentionne seulement que « cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait », raison pour laquelle il est impossible d’établir l’endroit précis. Le premier témoignage sur l’existence d’un monastère situé près du lieu du baptême du Christ remonte au VIe s. Il y est mentionné que le monastère a été érigé sur les instructions de l’empereur byzantin Anastase Ier (491-518). En 2002, les autorités jordaniennes ont ouvert l’accès au territoire où se trouvent les ruines des anciennes églises avec des inscriptions laissées par les pèlerins depuis des siècles. L’UNESCO a reconnu officiellement en 2015 ce lieu comme faisant partie du patrimoine mondial. Sur la rive occidentale du fleuve du Jourdain, occupée par Israël, a également été ouvert un lieu considéré comme étant celui du baptême du Seigneur, destiné aux pèlerins, avec des marches permettant à ceux-ci de descendre dans le fleuve. Cet emplacement est plus visité que celui de la rive jordanienne, mais les églises construites du côté israélien en 1930 sont encore inaccessibles. L’organisation caritative écossaise « Halo Trust » récolte des fonds dans le monde entier pour le déminage des sites du conflit (il est connu qu’à un certain moment, l’organisation mentionnée était sponsorisée par la princesse Diana). L’organisation récolte quatre millions de Dollars pour les travaux de déminage de ces emplacements de la rive occidentale. Les représentants de l’association disent que deux années sont nécessaires pour le déminage des églises « fantômes » abandonnées, lesquelles appartiennent à l’Église catholique-romaine et à l’Église orthodoxe. Elles sont situées sur un territoire d’environ 100 hectares, fortement couvertes d’explosifs. Les autorités d’Israël, de Jordanie et de l’Autonomie palestinienne ont déjà donné leur accord pour ces travaux dangereux. La zone minée se trouve environ à un kilomètre de la zone déjà nettoyée de Qasr el Yahud, où se rassemblent des foules de pèlerins venus se baigner dans le fleuve. « Chaque année, plus de 450.000 touristes et pèlerins venus du monde entier visitent ces lieux, et nous sommes certains que l’économie connaîtra une plus grande prospérité après le déminage du territoire des églises et la reconstruction de celles-ci » a déclaré Ronen Shimoni, dirigeant du projet Halo Trust pour le déminage de la rive occidentale. Par sa grandeur et son importance, le lieu du baptême du Seigneur est considéré le troisième des lieux saints du monde chrétien. Ce lieu a été miné à la fin des années 1970, et il est inaccessible depuis presque 50 ans aux touristes et aux pèlerins. C’est une zone militaire fermée, et on ne peut pas y prier et y accomplir des célébrations. Les chrétiens, au demeurant, accomplissent volontiers leurs rites baptismaux sur la rive du Jourdain où, ces dernières années ont été construites des églises de différentes confessions pour leurs pèlerins respectifs. Selon les communications des spécialistes de l’organisation Halo Trust, dans les églises « fantômes », des pièges minés sophistiqués ont été installés par les militaires israéliens, ce qui complique fortement le travail du groupe de déminage, constitué de 35-40 sapeurs. Pendant la guerre, Israël a installé également un grand nombre de champs de mines le long de la rive pour empêcher l’entrée d’éléments subversifs venant de Jordanie. « Nous nous attendons à devoir déminer 4500 objectifs. Il y a beaucoup de mines antichars, un bon nombre de mines antipersonnel, plusieurs centaines de munitions non explosées ou abandonnées, et aussi, ce qui est particulièrement dangereux, des engins explosifs artisanaux et des mines-pièges à l’intérieur de l’église » a annoncé Michael Heimann, officier du ministère de la défense israélien.

Source, via:http://orthodoxie.com/

L’image contient peut-être : plein air « L’homme qui jette en terre la semence, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence grandit, il ne sait comment » (Mc 4, 26-34)

FRESQUE DU JUGEMENT DERNIER PAR ANDEÏ ROUBLEV

Andrei Roublev et sa fresque "Le jugement dernier"

La ville de Vladimir située sur les col­lines au bord de la rivière Kliazma devint au XIIe siècle la capitale de la principauté de Souzdal. C'est sur ordre du prince An­dreï Bogolubski que, sur une rive escarpée de la Kliazma, on commença en 1158 la construction de la Cathédrale de la Dormition en pierre blanche, église principale de la ville et de la principauté. Andreï Bo­golubski fit placer dans cette église une re­lique sacrée : l'icône miraculeuse bysanthi-ne, appelée «Notre-Dame de Vladimir».

     L'aspect majestueux de cette cathédrale surprenait ses contemporains. La pierre blanche aux reliefs sculptés, la hauteur et les belles proportions du bâtiment, les cou­poles dorées, tout cela créait une impres­sion de grandeur, de majesté, de puissance et de beauté divine. La cathédrale rappelait à une autre cathédrale sacrée, celle de Da­vid et Solomon à Jérusalem. La cathédrale de la Dormition donnait l'impression de dominer toute la ville, la principauté, le monde chrétien.

     L'intérieur de la cathédrale équivalait à sa beauté extérieure. Les murs étaient couverts de fresques. La Chapelle dorée scintillait, les vitraux laissaient passer des lumières colorées, la plancher était dallé en majolique et en cuivre. Dans la partie ouest de la cathédrale à l'étage se retrou­vaient les choeurs.

     Après l'incendie de 1185, le prince V SE-volod le Grand Nid, frère cadet d'Andreï Bogolubski, fut obligé de faire des travaux de reconstruction dans la cathédrale. De­puis, le bâtiment est doté de trois galeries latérales, devenues la sépulture des grands princes avec des tombeaux de pierre blan­che. Après les travaux, la cathédrale de­vint encore plus spacieuse et majestueuse. Elle devint aussi plus solide et résista même les aux invasions mongolo-tatares lorsque ces derniers incendièrent inté­rieur du bâtiment. Mais avec le temps, elle perdit bien sûr ses richesses et son aspect splendide. La dorure partit, les murs se lézardèrent, les fresques perdirent la viva­cité de leurs couleurs. La gradeur d'antan devenait une légende.

     A la fin du XIVe - début XVe siècle, quand Moscou devint le centre de l'Etat russe, Vladimir garda toujours son statut de capitale de la principauté. En 1380, les troupes russes conduites par Dmitri Dons-koï gagnèrent la bataille de Koulikovo contre les tatares. Mais ce succès, devenu une étape cruciale de l'histoire russe, ne signifiait pas encore une libération to­tale de la Russie du joug mongolo-tatare. C'est dans ces conditions que les autori­tés moscovites ramenèrent les reliques de Vladimir à Moscou. En 1395, quand Mos­cou craignait l'invasion de Tamerlan, on ramena à Moscou l'icône miraculeuse de Notre Dame de Vladimir. Vassili I, prince de Moscou, envoya une équipe de peintres à la Cathédrale de la Dormition de Vladi­mir pour rafraîchir ses peintures murales. Dans cette équipe se trouvaient les maîtres d'icône du grand prince Daniil Ikonnik, dit Tchiorni, et Andreï Roublev.  

     L'oeuvre du grand peintre russe Andreï Roublev constitue à elle seule toute une étape dans la culture russe. Son art reflète l'apogée de la culture russe après la vic­toire de Koulikovo. La foi de l'artiste dans son peuple et son avenir était la base de sa vision du monde et de sa représentation de la beauté et de l'harmonie.

     On connaît peu de choses sur Roublev. De son vivant, il ne fut mentionné que deux fois dans des chroniques. La première fois, ce fut en 1405, pour la peinture de la Ca­thédrale de l'Annonciation à Moscou. La deuxième fois fut en 1408, quand il fut en­voyé à Vladimir pour le rafraîchissement des fresques de la cathédrale de Vladimir. Toutes les autres informations que nous avons sur l'artiste sont tirées de sources «non-officielles» : des biographies de Serge et de Nikon de Radonej. On ne connaît pas la date exacte de naissance d'Andreï Rou­blev. On la situe approximativement aux environs de 1360. Il serait né sur les terres de Moscou et mourut en 1430 au monas­tère Saint Andronic.

     La chronique dit que le 25 mai 1408, sur l'ordre du grand-prince, les maîtres Daniil Ikonnik dit Tchiorni et Andreï Roublev commencèrent à peindre à Vladimir l'in­térieur de la grande cathédrale de Notre Dame. Leur travail commun et une forte amitié ont uni Daniil et Andreï toute leur vie, Daniil étant sans doute plus âgé et peut être le responsable de l'équipe.

     La peinture murale demandait de l'artiste une maîtrise particulière. La technique du moyen âge était celle de la fresque, c'est à dire une peinture sur enduit de mortier frais qui séchait rapi­dement. Il fallait gratter les contours et mettre de la couleur avant qu'il ne sèche. On utilisait non seulement des couleurs à eau, mais aussi la détrempe, couleur additionnée de jaune d'oeuf et de colle de blé. Le pigment devait être bien broyé et appliqué en une couche superfine. La technique de la fresque restreint la gam­me des couleurs car elle ne permet que quelques mélanges de pigments.

     Les maîtres comme Andreï Roublev et Daniil Tchiorni savaient créer des fresques polychromes, riches en couleurs. Bien que la couche supérieure de la couleur parte considérablement, la fresque garde des couleurs lumineuses et vives même avec peu de pigment. La peinture monumen­tale demandait de l'artiste aussi une maî­trise particulière de l'art de composition et d'harmonisation de l'espace. L'iconostase et les fresques constituaient un ensemble unique destiné à mettre en valeur l'acte sacré essentiel : la liturgie.

     C'est cet ensemble uni que devait créer l'équipe de Daniil et Andreï dans la gran­de cathédrale délabrée de Vladimir. On ne connaît pas toutes les peintures datant de 1408, car certaines sont perdues. La super­ficie des fresques qui restent est de 300 mè­tres carrés environ ; d'autres cathédrales où travailla Andreï Roublev, en ont gardé beaucoup moins.

    La plupart des fresques conservées font partie du Jugement Dernier. Le Jugement Dernier, ou la Parousie, est un sujet extrêmement important de l'art chrétien. Sa représentation se trouve d'habitude dans la partie ouest de la cathédrale. Dans la cathédrale de la Dormition, le cycle du Jugement Dernier est situé dans la partie ouest, non pas au niveau supérieur du bâtiment, mais sous les choeurs.

    La Parousie, l'attente de la fin du mon­de, de la résurrection des morts et du jugement dernier fut toujours au centre delà théologie chrétienne. Aux temps de Rou-blev cette attente prend une autre dimen­sion et devient plus tendue car, d'après certains théologiens la fin du monde devait arriver bientôt, en 7000 (1492). «Les derniers temps arrivent, la fin de la vie approche» - disait le chroniqueur en terminant la description des malheurs, des catastrophes naturelles, des maladies, des invasions de l'ennemi qui annoncent, d'après l'Evangile, la Parousie.

     Le cycle des fresques commence par «La Vision du prophète Daniel» au pilier nord en dessous des choeurs. L'ange mon­tre à Daniel agenouillé ce qui devrait se produire. La terre et la mer rendent leurs morts (bien que cette fresque soit presque partie). En revanche dans le médaillon de l'arc, on voit bien les symboles des quatre royaumes sortis de la mer : le Romain - le lion aux ailes, le Macédonien - la panthè­re, le Babylonien - l'ours, et l'Antichrist - le lion fantastique au visage humain. Au centre de cette composition se trouvent Le Christ Pantokrator, Notre-Dame, St Jean le Précurseur, les anges et les apôtres.

     Le Christ vole dans les cieux. Sa main droite est tournée vers les justes en signe de salutation, sa main gauche baissée montre le fond des enfers. Sa position donne au Christ une expression d'énergie et de volonté. Le visage du Juge et son re­gard sévère sont tournés vers l'endroit où étaient peints les supplices des pécheurs (cette fresque n'est pas conservée). Mais la pose du Christ est tellement paisible et les couleurs sont si harmonieuses que le Juge représente ici plutôt la miséricorde que la punition.

    Le Christ est déjà prêt à faire le pas pour descendre sur Terre, mais il n'est pas en­core descendu des cieux pour juger. L'évé­nement ne s'est pas encore produit. Les anges rangent déjà le rouleau du ciel avec le soleil, la lune et les étoiles. Les puissants archanges sonnent déjà des trompettes en appelant les vivants et les morts. La terre doit trembler du son de leurs trompettes. Pourtant les anges sur l'arc ouest, des jeu­nes hommes aux visages fins, tiennent leurs trompettes comme si c'étaient des chalu­meaux de berger. Les anges aux trompettes font partie des images les plus tendres et lyriques de l'oeuvre de Roublev. Au dessus des anges aux trompettes se trouvent deux prophètes : Isaïe et David.

    Le Christ a laissé sur la Terre le trône avec les instruments de la Passion et le livre. Devant le trône se trouvent Notre-Dame et Saint Jean le Précurseur, derrière eux, les archanges. Nos premiers parents Adam et Eve se sont levés des tombeaux et se trouvent eux aussi devant le trône. Les apôtres-juges sont assis, et leurs livres sont ouverts. Le voilà, le Jugement Dernier, sur la voûte centrale et le mur ouest sous les choeurs. C'est le dernier acte du drame mondial, l'apogée de l'histoire spirituelle de l'humanité, quand le destin du monde entier et de chaque homme en particulier seront décidés. Les apôtres sont ici juges avec le Christ. Les apôtres de la fresque de la Cathédrale de la Dormition incarnent les juges idéaux, justes et généreux.

     Pierre (à gauche) et Paul (à droite) font partie de la composition du mur ouest en dessous de la voûte. Cette composition est prolongée sur les pentes de la voûte. Sur la pente sud derrière Pierre, se trou­vent Jean, Simon, Bartholomée et deux autres apôtres (Jacob et Thomas ?). Sur la pente nord, à côté de l'apôtre Paul, il y a Matthieu, Luc, Marc, André et, probable­ment, Philippe. Les apôtres ont des visa­ges clairs et sereins, ils se regardent entre eux et en même temps leurs visages sont tournés vers les spectateurs.

     Derrière les apôtres se trouvent les anges aux têtes inclinées. Les poses rythmées, les gestes des apôtres et des anges, leurs habits créent un tableau uni mais sans monotonie. Il est curieux que les regards de beaucoup de personnages soient fixés sur l'image du Pantokrator qui constitue le centre de tout ce qui se passe. Toute la composition est unie non seulement par le sens, mais aussi par les formes architecturales de la cathé­drale même et par des moyens artistiques.

     L'abondance de la couleur bleue (du médaillon avec le Christ, du rouleau des cieux, sur l'arc ouest avec les anges aux trompettes, de la scène devant le trône, des habits des anges et des apôtres) unit aussi l'ensemble. Les couleurs ocre dorées sont aussi abondantes. Il y a beaucoup de tons bordeaux, marron et verts. Leur ensem­ble crée une palette claire, harmonieuse et naturelle. Probablement, les couleurs initiales étaient plus denses et chargées. Aujourd'hui elles paraissent transparentes et miraculeuses.

     Le dessin des fresques de Roublev est très léger, précis, sans aucun mouvement faux ou superflu. C'est pourquoi les poses et les gestes sont si convaincants, les habits sont splenides et les visages si inspirés. Tout est imprégné par la générosité, la spiritualité et le génie de l'artiste. Les fresques subli­mes et sereines de Roublev n'éloignent pas le spectateur mais l'attirent et l'apaisent. Aux temps des troubles, il a su créer dans ses images l'idéal de l'union spirituelle. Sa «Trinité» est devenue plus tard exemplaire pour tous les maîtres d'icône.

     Le cycle du «Jugement Dernier» est suivi du «Paradis». Sur la voûte de la petite nef à côté se trouve l'image des hommes justes allant au Paradis conduits par l'énergique apôtre Paul : «Les Saints vont au Paradis». Tourné vers eux, Paul tient dans sa main le phylactère «Venez avec moi...». L'autre main est tendue vers le Paradis, puisque Paul était considéré comme le témoin oculaire du Paradis.

     L'apôtre Pierre, le plus proche de Paul, ne domine pas la foule comme ce dernier, mais se confond avec elle. La démarche décidée de Pierre, portier du Paradis, ex­prime le mouvement de toute la foule. Sur les visages des marchants on voit une tension suprême des forces spirituelles. L'apôtre Jean, auteur de «l'Apocalypse», regarde Pierre. Les luminaires de la foi chrétienne viennent en groupe derrière les apôtres, parmi lesquels on distingue Basile le Grand, pantois d'étonnement. Quelques groupes d'hommes justes sont disposés d'une façon très rythmique.

     Les justes sont accueillis par les portes du Paradis, peintes sur l'entre-deux ouest à côté. La clef dans la main de l'apôtre Pierre correspond exactement au trou de la ser­rure. La première personne que les justes verront au Paradis, d'après l'Evangile, sera le bon larron. Le voici aux portes du Pa­radis, tenant une croix. Sur la pente sud de la voûte se trouve le Paradis même, le «Royaume des deux». Le Paradis est sym­boliquement représenté par la composition du «Sein d'Abraham» : les aïeuls Abra­ham, Isaac et Jacob dans un jardin fleuri. Abraham tient dans son sein «les âmes des justes», des petits personnages d'enfants. A leur côté, on voit des bébés vêtus de blanc. Il existe une relation entre ceux qui vont au Paradis et ceux qui y habitent : les âmes-bébés regardent avec curiosité la proces­sion, et certains justes regardent à leur tour le sein d'Abraham. Sur le mur en face des portes du Paradis se trouve l'image de No­tre-Dame avec des anges.

     Dans la même partie de la cathédrale, tout près des images du Paradis, dans l'arc est, sont peints les fondateurs du mo-nachisme, Antoine le Grand et Savva le Consacré, et dans l'arc à côté se trouvent les images des ermites Onufri le Grand et Makaria (de Rome ou d'Egypte). Le rôle et le destin du monachisme dans l'histoire chrétienne devaient beaucoup préoccuper les moines Andreï et Daniil. Tous les deux appartenaient au cercle de Serge de Rado-nej qui était pour eux l'idéal d'un homme juste qui prie Dieu dans le silence et la so­litude. C'est dans ce milieu qu'est devenu populaire le courant des hésichastes qui voyaient le salut dans la méditation et la prière solitaire. Le sujet du Jugement Der­nier est traité dans la cathédrale de la Dor-mition avec optimisme dans les traditions du hésichasme russe. Cet esprit optimiste correspondait à l'état d'esprit du peuple russe après la victoire de Koulikovo.

     Le programme et le plan des peintures aurait sans doute été discuté avec un supé­rieur religieux. Mais beaucoup de choses dépendaient des artistes mêmes. Andreï et Daniil auraient travaillé côte à côte, mais pourtant beaucoup de chercheurs croient qu'on peut distinguer leur oeuvre. On at­tribue les fresques dans la petite nef à Da­niil, plus âgé, car elles sont peintes d'une manière plus traditionnelle. Dans la nef centrale la manière de peindre plus auda­cieuse trahit Roublev. Mais bien sûr, c'est toute une équipe qui a travaillé dans cette cathédrale durant quelques années.

     Les peintures qu'on distingue moins bien représentant les fêtes sur les voûtes supérieures de la cathédrale, qu'on voit moins bien, sont conservées moins bien que le «Jugement Dernier». Il s'agit de «La Transfiguration», «La Descente de Saint Esprit», «Le Baptême», «La Présentation de la Vierge au Temple» et «La Sacrifice de Joachim et Anne». Les fragments des fres­ques à l'autel ne peuvent pas être vus.

     En 1410 Vladimir subit l'invasion du prince de l'Orde mongolo-tatare Talytch. Les pillards insatiables torturèrent Patriki, gardien du trésor de la cathédrale, tuèrent un grand nombre d'habitants de la ville et de ses environs. Cela ne fut pas sans consé­quences pour les fresques de la cathédrale. Par la suite de nombreux travaux de res­tauration ont fait oublier les peintures de Daniil Tchiorni et Andreï Roublev pen­dant des siècles.

     En 1843 - 1844, un académicien des arts, Fedor Solntsev, a découvert dans la cathédrale de la Dormition les fresques: «Les justes vont au Paradis» et «Le Sein d'Abraham» d'Andreï Roublev et Daniil Ikonnik. En 1859, il a enlevé les couches de peinture supérieures et a fait des copies des fresques à l'aquarelle. En 1882 - 1884, lors des travaux de restauration de la ca­thédrale, un artiste de Palekh Nicolaï Sa-fonov a découvert les fresques du XVe siè­cle sur la voûte centrale, sous les choeurs, et dans d'autres parties de la cathédrale. Il les a libérées des couches supérieures, a fait des calques grandeur nature et des copies aquarelle à l'échelle 1 :10, puis a entière­ment repeint les fresques anciennes.

     Au XXe siècle, les fresques du XVqui ont beaucoup souffert du temps, de l'humidité et de la suie, ont été plusieurs fois restaurées. La première restaura­tion scientifique des fresques a eu lieu en 1918 conduite par Igor Grabar. En 1949 - 1953, le professeur Nicolaï Sytchev a entrepris une deuxième restauration im­portante des peintures de Roublev. La troisième a été faite en 1962 - 1963 par Sergueï Tchourakov. Les derniers travaux de restauration ont été conduits en 1975-1983 et en 1998 par Alexandre Nekrassov.Depuis 1927 la cathédrale de la Dormition était fermée au culte et appartenait au mu­sée de Vladimir. En 1944, les messes ont repris, et en 1958, le musée a réouvert.

     Les artistes du XVe siècle créèrent non seulement des fresques dans la cathédrale, mais aussi une iconostase. Son sort tut tra­gique : au XVIIIesiècle une nouvelle ico­nostase du style baroque a été peinte pour remplacer l'ancienne, tandis que les icônes de Roublev furent vendues au village Vas-silievskoe de la région Chouiski. C'est là-bas qu'en 1918, Igor Grabar en a découvert une partie (27 icônes). Plus tard, ces icônes se sont retrouvées à la Galerie Trétiakov et au Musée Russe.

      Une seule icône peinte par Roublev, Notre-Dame de Vladimir, est restée à Vla­dimir. L'icône bysanthine ramenée par Andrei Bogolubski de Kiev au XIIe siècle, a servi de modèle à Roublev. Roublev aurait pu faire sa copie en 1395, quand l'icône by­santhine se trouvait à Moscou, ou en 1408 à Vladimir. «Notre-Dame de Vladimir» de Roublev reprend les dimensions et l'icono­graphie de l'icône bysanthine. Mais elle se distingue par la manière tendre et chaude de peindre de Roublev. C'est l'icône de Roublev qui remplaça dans la cathédrale de Vladimir l'icône bysanthine partie de la ville en 1480 et qui se trouve aujourd'hui à la Galerie Trétiakov. L'icône de Roublev est restée dans la cathédrale de la Dormition jusqu'à 1944, puis s'est retrouvée au musée de Vladimir. Aujourd'hui «Notre-Dame de Vladimir» peinte par Roublev est ex­posée à la Galerie de peinture du musée de Vladimiro-Souzdal.

      L'église orthodoxe moderne (De Tradition Bysantino-Slave) a canonisé Andrei Roublev. En 1995, la ville de Vla­dimir a fait ériger par le sculpteur Oleg Komov un monument en bronze au grand artiste et philisophe Roublev.

(Source: Religion Orthodoxe)

LE STARETZ ET L'ATHEE (2)
Le staretz et l'athée (2)
Athée: Exclues-tu la possibilité que dans le cas du Christ, c'était juste un incident de mort apparente? L'autre jour, les journaux ont relaté que quelqu'un en Inde avait été enterré et trois jours plus tard, ils l'ont exhumé et il était encore vivant.
 
Staretz Epiphanios: Mon pauvre enfant! Je vais encore rappeler les paroles du bienheureux Augustin : "Ô infidèles, vous n'êtes pas méfiants, en effet, vous êtes les plus crédules de tous. Vous acceptez les choses les plus invraisemblables et les plus irrationnelles, les plus contradictoires, pour nier un miracle! "
 
Non, mon enfant. Ce n'était pas avec le Christ un cas de mort apparente. Tout d'abord, nous avons le témoignage du centurion romain, Pilate, qui nous rassure: la mort du Christ était une certitude.
 
Ensuite, notre Evangile nous apprend que le jour même de Sa résurrection, le Seigneur a parlé avec deux de ses disciples, en marche vers Emmaüs, qui était à plus de dix kilomètres de Jérusalem.
 
Peux-tu imaginer quelqu'un qui pourrait passer par toutes les tortures que le Christ a subies, et trois jours après sa "mort apparente", revienne? En tout état de cause, il devrait être nourri de soupe au poulet pendant quarante jours, afin d'être en mesure d'ouvrir les yeux, et certainement pas marcher et parler comme si rien ne s'était passé!
 
Quant à l'Hindou, amène-le ici pour être fouetté avec un fléau, sais-tu ce qu'est un fléau? Il s'agit d'un fouet, dont les lanières ont chacune un morceau de plomb ou un morceau d'os cassé ou des clous pointus attachés à leur extrémités. Amène-le ici, afin que nous puissions le fouetter, puis mettre de force une couronne d'épines sur la tête, le crucifier, lui donner à boire du fiel et  du vinaigre, puis lui percer le côté avec une lance, le mettre dans un tombeau, puis, s'il revient d'entre les morts, alors nous pouvons parler.
 
Athée: D'accord, mais tous les témoignages que tu as invoqués appartiennent à des disciples du Christ. Ya-t-il un témoignage sur cette question, qui ne vienne pas du cercle de Ses disciples? Y a-t-il des historiens par exemple, qui peuvent certifier la résurrection du Christ? Si oui, alors je crois aussi ce que tu dis.
 
Staretz Epiphanios:  Pauvre enfant! Tu ne sais pas ce que tu dis maintenant! S'il y avait eu de tels historiens qui avaient été témoins du Christ ressuscité, ils auraient été obligés de croire à la résurrection et l'auraientt enregistré en tant que croyants, dans ce cas, tu aurais de nouveau rejeté leur témoignage, tout comme tu as rejeté le témoignage de Pierre, le témoignage de Jean, etc... Comment peut-il être possible, pour quelqu'un d'être réellement témoin de la Résurrection et encore, de ne pas devenir chrétien? Tu demandes une volaille rôtie, sur une brochette de cire, qui chante aussi! Cela ne peut tout simplement pas se faire!
 
Je te rappelle que, puisque tu demandes des historiens, ce que j'ai dit précédemment: les vrais historiens sont  les apôtres.
 
Néanmoins, nous avons le témoignage du genre que tu demandes, et c'est par une personne qui n'appartenait pas au cercle de Ses disciples: c'était Paul. Paul, non seulement n'était pas disciple du Christ, il a sans relâche effectivement persécuté l'Eglise du Christ.
 
Athée: On dit que Paul a souffert d'insolation et que c'était la cause de son hallucination.
 
Staretz Epiphanios: Mon enfant, si Paul était halluciné, la chose qui serait venue à la surface, aurait été son subconscient. Et dans le subconscient de Paul, les patriarches et les prophètes auraient été mieux positionnés. Il aurait halluciné au sujet d'Abraham et de Jacob et de Moïse, et non pas de Jésus, qu'il considérait comme un agitateur et un imposteur!
 
Peux-tu imaginer une grand-mère vieille et fidèle voyant Bouddha ou Jupiter dans son rêve ou son délire? Elle verrait très probablement Saint Nicolas ou Sainte Barbara, parce qu'elle croit en eux.
 
Une dernière chose. Avec Paul, nous avons, comme le note Papini, les phénomènes miraculeux suivants : Tout d'abord, le caractère abrupt de sa conversion. Directement de l'infidélité à la foi. En l'absence de stade intermédiaire préparatoire. Deuxièmement, la fermeté de sa foi.Aucune hésitation, aucun doute. Et troisièmement, sa foi a duré toute une vie. Crois-tu que toutes ces choses peuvent se produire après un cas d'insolation? Elles ne peuvent en aucun cas être attribuées à une telle cause. Si tu peux expliquer comment, alors explique-le. Si tu ne peux pas, alors tu dois admettre le miracle. Et il faut savoir que pour un homme de son temps, Paul a été exceptionnellement bien formé. Il n'était pas une petite personne moyenne, qui a été totalement désemparée.
 
Je vais aussi ajouter quelque chose. Nous aujourd'hui, mon enfant, vivons dans une époque exceptionnelle. Nous vivons le miracle de l'Eglise du Christ.
 
Lorsque le Christ a dit de Son Eglise que «les portes de l'Hadès ne prévaudront pas contre elle" (Matthieu 16:18), Ses disciples étaient très peu nombreux. Près de deux mille ans ont passé, depuis ce jour. Les empires ont disparu, les systèmes philosophiques ont été oubliés, les théories du monde se sont effondrées. Mais l'Eglise du Christ demeure indestructible, malgré les persécutions continues et dramatiques qu'elle a subies. N'est-ce pas un miracle?
 
Et une dernière chose. Dans l'Évangile de Luc il est dit que lorsque la Sainte Mère visité Elizabeth (la mère de Jean-Baptiste) après l'Annonciation, elle a été accueillie par les mots: "Tu es bénie entre toutes les femmes". Et la Sainte Mère a répondu comme suit: "Mon cœur exalte le Seigneur. Voici, à partir de ce jour, toutes les générations me diront bienheureuse "(Magnificat).
 
Qui était la Sainte Mère à cette époque? Elle était juste une jeune fille obscure de Nazareth. Combien la connaissaient? Et pourtant, depuis ce jour, des impératrices ont été oubliées, des noms de femmes distinguées ont été éteints, les mères et les épouses des grands généraux sont allés dans l'oubli. Qui se souvient, ou connaît même, la mère de Napoléon ou la mère d'Alexandre le Grand? Presque personne. Mais, des millions de lèvres dans toutes les longueurs et l'étendue du monde, à travers les âges,  vénèrent l'humble jeune fille de Nazareth, "plus vénérable que les Chérubim et incomparablement plus glorieuse que les Séraphim". Sommes-nous, ou ne sommes-nous pas, nous le peuple du XXe siècle en ce jour et à cette heure, la vérification de ces paroles de la Sainte Mère?
 
Les mêmes choses sont observées dans un prophétie "secondaire" du Christ: alors qu'il se trouvait à la maison de Simon le lépreux, une femme vint à lui et lui versa une huile parfumée onéreuse sur la tête. Le Christ a commenté ce geste disant: "Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait." (Matthieu, 26: 13). Maintenant, de quelle taille était le cercle de ses disciples à l'époque, de sorte qu'on pourrait dire qu'ils se sont surpassés pour que la prophétie de leur Maître puisse être accomplie? Surtout une prophétie comme celle-ci, qui, selon les normes mondiales d'aujourd'hui, est sans importance pour la plupart des gens.
 
Est-ce là ou n'est-ce pas là des miracles? Si tu le peux, explique-le. Mais si tu ne peux pas le faire, alors admets-les en tant que tels.
 
Athée: Je dois admettre que tes arguments sont assez solides. Mais je voudrais te demander une chose: Ne penses-tu pas que le Christ a laissé Son œuvre inachevée? Ou alors Il nous a abandonnés. Je ne peux imaginer un Dieu qui resterait indifférent à la souffrance de l'humanité. Nous sommes ici-bas à peiner, tandis que Lui, là-haut, reste apathique.
 
Staretz Epiphanios: Non, mon enfant. Tu n'as pas raison. Le Christ n'a pas laissé Son œuvre inachevée. Au contraire, Il est un cas unique dans l'histoire où une personne avait la certitude que sa mission était accomplie, et qu'elle n'avait plus rien à faire ou à dire.
 
Même le plus grand des philosophes, Socrate, qui a parlé et enseigné pendant toute sa vie, et qui vers la fin a composé une "Apologie" complexe, aurait encore plus à dire, s'il avait vécu.
 
Seul le Christ, dans un laps de temps de trois ans,  enseigna ce qu'il avait à enseigner, a fait ce qu'il avait à faire, et finit par dire (sur la Croix): "Tout est accompli". Un autre échantillon de Sa perfection divine et de Son autorité.
 
Quant à l'abandon que tu as mentionné, je peux comprendre ton inquiétude. Sans le Christ, le monde serait un théâtre de folie. Sans le Christ, tu ne peux pas expliquer quoi que ce soit: pourquoi y a-t-il des épreuves, pourquoi des injustices, pourquoi des échecs, pourquoi les maladies, pourquoi, pourquoi, pourquoi... Des milliers de monumentaux "pourquoi".
 
Essaie de comprendre! L'homme ne peut pas aborder tous ces "pourquoi" avec sa logique finie. Ce n'est qu'à travers le Christ que tout peut être expliqué. Toutes ces épreuves ne font que nous préparer pour l'éternité. Peut-être qu'alors, nous pourrions être honorés par le Seigneur d'une réponse à certains de ces «pourquoi».
 
 
(Source :

INVITATION(S):

Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual ont entre six et neuf ans. Ils sont très malades et vivent dans l’instant. Avec humour et surtout l’énergie optimiste de l’enfance, ils nous prennent par la main, nous entraînent dans leur monde et nous font partager leurs jeux, leurs joies, leurs rires, leurs rêves, leur maladie.

Avec beaucoup de sérénité et d’amour ces cinq petits bouts d’Homme nous montrent le chemin du bonheur.

Filmé à hauteur d’enfant ce documentaire bouleversant, mais aussi optimiste, est un hymne à la vie.

Personnellement concernée par le sujet, la réalisatrice Anne-Dauphine Julliand a perdu Thaïs, sa petite fille, emportée par une maladie génétique orpheline. De cette expérience douloureuse, la réalisatrice avait écrit un livre best-seller “Deux petits pas sur le sable mouillé”.

Sortie en salles le 1er février 2017.

A voir absolument.

JCC (Source: http://actu-droitsenfant.over-blog.com/ )

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"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER, Fête de la Purification de la Ste Vierge et Présentation de Jésus au Temple
10h30, Messe et bénédiction des cierges de la chandeleur...
 
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, Messe et bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorge)
 
LE PREMIER DIMANCHE DE
 
CHAQUE MOIS:
 
Pèlerinage au Monastère Syriaque en
 
l'honneur
 
de
 
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et Des Sts du Kerala:
 
Mercredi 6 JANVIER 2016 / Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ (en  syriaque «Dawn»)
St Gregoir de Jérusalem
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles..

PELERINAGE A LOURDES

 

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

Donnez-nous votre opinion:

 

Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

D'OCTOBRE ?

 

Dîtes le nous à l'adresse suivante:

 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

asstradsyrfr@laposte.net

Sanctuaires visités:

*Lourdes

*N-D de Garabandal

*Christ de Limpias

*N-D de l'Escorial 

*Fatima

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Sceptre royal de mon Christ, ô sainte Croix, / victoire des princes chrétiens, / gloire de la véritable foi, / garde ceux qui se prosternent devant toi, / afin que ne puissent triompher les doctrines erronées.

Croix, gardienne de tout l'univers, / Croix, de l'Église le charme et la beauté, / sceptre vraiment royal qui soutient la vigueur de notre foi, / Croix, le suprême effroi des légions de l'enfer, / Croix, la gloire des Anges dans le ciel.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen

Se tenant près de la croix, celle qui T'enfanta sans semence / s'écria dans les larmes: Hélas, très-doux Enfant, / comment se couche la Lumière de mes yeux, / comment es-Tu compté parmi les morts, Toi la Source de vie?

 

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,26-34.

En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : 
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. 
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. 
Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. » 
Il disait encore : « À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ? Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ? 
Il est comme une graine de moutarde : quand on la sème en terre, elle est la plus petite de toutes les semences. 
Mais quand on l’a semée, elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ; et elle étend de longues branches, si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre. » 
Par de nombreuses paraboles semblables, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre. 
Il ne leur disait rien sans parabole, mais il expliquait tout à ses disciples en particulier. 

 



Par Saint Ambroise

(v. 340-397), évêque de Milan et docteur de l'Église 
Commentaire sur l'évangile de St Luc, 7, 183s (trad. cf SC 52, p. 77) 

 

« Si bien que les oiseaux du ciel peuvent faire leur nid à son ombre »

 

Le Seigneur lui-même est un grain de moutarde... Si le Christ est un grain de moutarde, comment est-il le plus petit et comment grandit-il ? Ce n'est pas en sa nature, mais selon son apparence qu'il redevient grand. Vous voulez savoir comment il est le moindre ? « Nous l'avons vu, et il n'avait ni prestance ni beauté » (Is 53,2). Apprenez qu'il est le plus grand : « Il resplendit de beauté plus que les enfants des hommes » (Ps 44,3). En effet celui qui n'avait ni éclat ni beauté est devenu supérieur aux anges (Hé 1,4), dépassant toute la gloire des prophètes d'Israël... Il est la moindre de toutes les semences, parce qu'il n'est pas venu avec la royauté, ni avec les richesses, ni avec la sagesse de ce monde. Or soudain, comme un arbre, il a épanoui la cime élevée de sa puissance, si bien que nous disons : « Sous son ombre désirée je me suis assis » (Ct 2,3). 

Souvent, à mon avis, il paraissait à la fois arbre et graine. Il est graine quand on dit : « N'est-il pas le fils de Joseph le charpentier ? » (Mt 13,55). Mais au cours même de ces paroles il a soudain grandi... : « D'où lui vient, disaient-ils, cette sagesse ? » (v. 54). Il est donc graine en son apparence, arbre par sa sagesse. Dans la frondaison de ses branches pourront se reposer en sécurité l'oiseau de nuit en sa demeure, le passereau solitaire sur le toit (Ps 101,8), celui qui a été enlevé jusqu'au paradis (2Co 12,4), celui qui « sera enlevé dans les airs sur les nuées » (1Th 4,17). Là reposent également les puissances et les anges des cieux et tous ceux à qui leurs actions spirituelles ont permis de prendre leur vol. Saint Jean y a reposé quand il était appuyé sur la poitrine de Jésus (Jn 13,25)... 

Et nous « qui étions loin » (Ep 2,13), rassemblés du milieu des nations, longtemps ballottés dans le vide du monde par les tempêtes de l'esprit du mal, déployant les ailes des vertus nous dirigeons notre vol pour que cette ombre des saints nous abrite de la chaleur accablante de ce monde. Déjà nous reprenons vie dans la paix et la sécurité de ce séjour du moment que notre âme, courbée auparavant sous le poids des péchés, est « arrachée, comme le passereau, au filet des chasseurs » (Ps 123,7) et s'est transportée sur les branches et les montagnes du Seigneur (cf Ps 10,1).

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Nos pratiques ascétiques ne doivent jamais 

l'emporter  sur le Commandement d'aimer nos

frères

 (apophtegmes)

"c'est l'histoire de deux frères. L'un des deux restait au calme dans sa cellule, jeûnant 6 jours durant, et s'imposant une ferme discipline, et l'autre servait les malades.

Lequel est le plus acceptable à Dieu?" 
Le vieil homme répondit:

"même si le frère qui jeûnait 6 jours se pendait accroché par le nez, il ne saurait égaler celui qui sert les malades." 


Nous apprenons ici que l'amour est au dessus du jeûne, que nous ne devons pas être présomptueux à croire notre jeûne comme supérieur à "cette voie plus excellente", le "nouveau Commandement" de nous aimer les uns les autres. 

Il y avait un homme qui menait une vie d'ascète et ne mangeait même pas de pain. 


Il partit rendre visite à un ancien. Il advint que des pèlerins y vinrent aussi, et le vieil homme leur prépara un modeste repas.

Étant tous assis pour diner, le frère qui jeûnait prit une fêve trempée, et la machouilla. Lorsqu'ils se levèrent de table, l'ancien prit le frère à part et lui

dit : "Frère, lorsque tu va quelque part en visite, ne montre pas ta manière de vivre, mais si tu veux t'y tenir, alors reste dans ta cellule et n'en sors plus jamais."

Il accepta la remarque de l'ancien et par la suite, il se comporta comme tous les autres à chaque fois qu'il les rencontrait. 

Nous recevons ici un rappel que le jeûne doit être fait en secret, ne pas être exposé aux autres, comme le Seigneur l'a dit :

"Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage,  pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra"

(Mt 6,17-18)

Mercredi 27 JANVIER 2016 / ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR:

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26 janvier 2017 4 26 /01 /janvier /2017 06:16

 

"In the fear of God, and with faith and love, draw near."  The Book of Psalms and Proverbs both teach that "the fear of the Lord is the beginning of wisdom." This fear, however, should not be confused with an animal-like fear, but rather the rational acknowledgement that God is God and we are His children. That He is omnipotent and awesome, and we are His creatures. Therefore, this type of "fear" is aimed more at NOT wanting to do anything which might sadden, offend, or disappoint our Maker and to strive to ever maintain and obey His commandments.  Fr. John /"Avec crainte de Dieu et Foi, approchez"  Le Psautier et le Livre des Proverbes enseignent tous deux que "la crainte du Seigneur est le commencement de la sagesse." Cette crainte, cependant, ne devrait pas être confondue avec la peur animale, mais plutôt la reconnaissance raisonnable que Dieu est Dieu, et que nous sommes Ses enfants. Qu'Il est omnipotent et incroyable, et nous sommes Ses créatures. Dès lors, ce genre de "crainte", c'est plutôt ne PAS vouloir faire quoi que ce soit qui puisse contrister, offenser ou désoler notre Créateur, et de s'efforcer de toujours appliquer et obéir à Ses Commandements.  P. John

What shall we say of the belly, the queen of passions? If you can slay it or half kill it, keep a tight hold. It has mastered me, beloved, and I serve it as a slave and a vassal. It is the colleague of the demons and the home of passions. Through it we fall, and through it we rise again, when it behaves itself.

– St. Gregory of Sinai

Première lettre de saint Jean 3,10-16.

Frères bien-aimés, celui qui ne pratique pas la justice ne vient pas de Dieu ; de même, celui qui n'aime pas son frère. 
Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous nous aimions les uns les autres ; 
non point comme Caïn, qui était du malin et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes. 
Ne vous étonnez pas, mes frères, si le monde vous hait. 
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort. 
Quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu'aucun meurtrier n'a la vie éternelle demeurant en lui. 
A ceci nous avons connu l'amour, c'est que Lui a donné sa vie pour nous. Nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 10,26-32.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Il n'est rien de voilé qui ne doive être révélé, ni de secret qui ne doive être connu. 
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le au grand jour, et ce que vous entendez à l'oreille, publiez-le sur les toits. 
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l'âme ; craignez plutôt celui qui peut perdre l'âme et le corps dans la géhenne. 
Deux moineaux ne se vendent-ils pas un as ? Et pas un d'entre eux ne tombe sur la terre, sans la permission de votre Père.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. 
Ne craignez donc point : vous valez, vous, plus que beaucoup de moineaux. 
Celui donc qui me confessera devant les hommes, moi aussi je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux.  

 



Par Thomas de Celano

(v. 1190-v. 1260), biographe de st François et de ste Claire 
1ère Vie de S. François d'Assise, 58 (trad. Debonnets et Vorreux, p. 242) 

 

« Pas un moineau ne tombe à terre à l'insu de votre Père... Soyez donc sans crainte »

 

Arrivé tout près d'une grande troupe d'oiseaux, le bienheureux François constata qu'ils l'attendaient ; il leur adressa son salut habituel, s'émerveilla de ce qu'ils ne se soient pas envolés comme ils font d'habitude, leur dit qu'ils devaient écouter la parole de Dieu, et les pria humblement d'être attentifs. 

Il leur dit, entre autres choses : « Mes frères les oiseaux, vous avez bien sujet de louer votre créateur et de l'aimer toujours : il vous a donné des plumes pour vous vêtir, des ailes pour voler, et tout ce dont vous aviez besoin pour vivre. De toutes les créatures de Dieu, c'est vous qui avez meilleure grâce. Il vous a donné pour domaine les airs et leur limpidité. Vous n'avez ni à semer ni à moissonner ; il vous donne la nourriture et le logement sans que vous ayez à vous en inquiéter. » A ces mots, rapportent le saint lui-même et ses compagnons, les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie : ils allongeaient le cou, déployaient leurs ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement. Lui allait et venait parmi eux, frôlait de sa tunique leurs têtes et leurs corps. Finalement, il les bénit, traça sur eux le signe de la croix et leur permit de s'envoler. Il reprit la route avec ses compagnons et, exultant de joie, rendit grâces à Dieu qui est ainsi reconnu et vénéré par toutes ses créatures. 

François n'était pas simple d'esprit, mais il avait la grâce de la simplicité, aussi s'accusa-t-il de négligence pour n'avoir pas encore jusque-là prêché aux oiseaux puisque ces animaux écoutaient avec tant de respect la parole de Dieu. Et à partir de ce jour il ne manquait pas d'exhorter tous les oiseaux, tous les animaux, les reptiles et même les créatures insensibles, à louer et aimer le Créateur. 

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« Par le repentir un homme retrouve sa véritable splendeur, juste comme la lune après la période de déclin se revêt une fois de plus de sa pleine lumière. »

(St Jean de Karpathos)

 

"La stupidité est un ennemi du bien plus dangereux que la malfaisance.

On peut protester contre le mal; il peut être dénoncé et, le cas échéant, être empêché par l'usage de la force. Le Mal porte toujours en lui le germe de sa propre subversion en ce qu'il laisse au coeur des êtres humains au moins un sentiment de malaise. Contre la stupidité nous sommes sans défense. Ni les protestations ni l'usage de la force peuvent y faire quelque chose; tout appel à la raison tombe dans l'oreille d'un sourd; les faits qui contredisent son jugement préconçu n'ont tout simplement pas besoin d'être crus - dans de tels moments la personne stupide devient même ingérable - et quand les faits sont irréfutables, ils sont juste repoussés comme sans importance, purement fortuits. En tout cela, la personne stupide, par contraste avec la malveillante, est tout à fait contente d'elle-même et, s'iritant facilement, devient dangereuse en allant jusqu'à attaquer. Pour cette raison, une plus grande prudence est recommandée lorsqu’on a affaire à une personne stupide, plus qu'avec une malveillante. Plus jamais n'essaiera-t'on de persuader une personne stupide par la raison, car c’est absurde et dangereux."
(pasteur Dietrich Bonhoeffer, Lettres & Écrits de prison, 43
(exécuté le 9 avril 1945 au camp de concentration de Flossenbürg, comme résistant au régime nazi) )

"O, Mère Bien-Aimée, Vous qui connaissez si bien les voies de la Sainteté et de l'Amour, apprenez-nous à élever souvent notre esprit et notre cœur vers la Trinité, à fixer sur elle notre respectueuse et affectueuse attention.  Et puisque vous cheminez avec nous sur le chemin de la vie éternelle; ne demeurez pas étrangère aux faibles pèlerins que votre charité veut bien recueillir ; tournez vers nous vos regards miséricordieux, attirez-nous de vos douceurs, emportez-nous dans la Lumière et dans l'Amour emportez-nous toujours plus loin et très haut dans les splendeurs des cieux.  Que rien ne puisse jamais troubler notre paix ni nous faire sortir de la pensée de Dieu, mais que chaque minute nous emporte plus avant, dans les profondeurs de l'auguste Mystère,  jusqu'au jour où notre âme, pleinement épanouie aux illuminations de l'union divine, verra toutes choses dans l'éternel Amour et dans l'Unité.  Marthe Robin

SAINT(S) DU JOUR:

SAINT POLYCARPE
Évêque et Martyr
(v.69 
† v.155)



Saint Polycarpe fut un personnage d'une éminente sainteté et d'une très profonde doctrine. Il avait eu le bonheur de connaître plusieurs disciples du Sauveur, et de les entretenir familièrement, surtout l'Apôtre saint Jean, par l'autorité duquel il fut établi évêque de Smyrne.

Homme de grande foi, Polycarpe avait horreur de tout ce qui attaquait la doctrine chrétienne. L'hérétique Marcion s'approcha un jour de lui audacieusement, au moment où Polycarpe détournait la tête pour éviter de le voir, et il lui dit: "Ne me connaissez-vous pas? - Si, répondit l'évêque, je vous connais pour le fils aîné de Satan." Une telle âme était préparée au martyre. 

Le récit de son sacrifice est une des plus belles pages de l'histoire aux premiers siècles. A l'entrée de ce saint vieillard dans l'amphithéâtre, tous les chrétiens présents entendirent une voix mystérieuse qui lui disait: "Courage, Polycarpe, combats en homme de coeur!" Le proconsul lui demanda: "Es-tu Polycarpe? - Oui, je le suis. - Aie pitié de tes cheveux blancs, maudis le Christ, et tu seras libre. - Il y quatre-vingt-six ans que je Le sers et Il ne m'a fait que du bien; comment pourrais-je Le maudire? Il est mon Créateur, mon Roi et mon Sauveur. - Sais-tu que j'ai des lions et des ours tout prêts à te dévorer? - Fais-les venir! - Puisque tu te moques des bêtes féroces, je te ferai brûler. - Je ne crains que le feu qui brûle les impies et ne s'éteint jamais. Fais venir tes bêtes, allume le feu, je suis prêt à tout." De toutes parts, dans l'amphithéâtre, la foule sanguinaire s'écrie: "Il est digne de mort. Polycarpe aux lions!" Mais les combats des bêtes féroces étaient achevés; on arrêta qu'il serait brûlé vif.

Comme les bourreaux se préparaient à l'attacher sur le bûcher, il leur dit : "C'est inutile, laissez-moi libre, le Ciel m'aidera." Le Saint lève les yeux au Ciel et prie. Tout à coup la flamme l'environne et s'élève par-dessus sa tête, mais sans lui faire aucun mal, pendant qu'un parfum délicieux embaume les spectateurs. A cette vue, les bourreaux lui percent le coeur avec une épée. 

 

SAINTE PAULE
(347 
 404)

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Noble dame romaine, elle épousa un praticien, à qui elle donna cinq enfants, dont saint Eustachie et sainte Blésille. Veuve à trente-deux ans, elle embrassa la vie religieuse.

Elle fonda puis dirigea pendant vingt ans un monastère et une auberge pour pélerins à Bethléem, près du couvent de saint Jérôme.

Après avoir distribué une partie de ses biens à ses enfants, elle partit avec Eustachie,une de ses filles, dans un monastère fondé par saint Jérôme près de Bethléem.

Elle lui permit de poursuivre ses travaux, participa à la traduction de la Bible et devint sa disciple en supportant patiemment ses colères bien connues (Ca me console !) …

Ce dernier, qui était son directeur spirituel, a en outre écrit sa biographie.

 

St. Paula of Palestine (404)

Commemorated on January 26

She was born in 347 to a noble family in Rome, and at age sixteen married Toxotius, a prominent nobleman. Though her husband was a pagan, he was devoted to her and gave her freedom to keep a Christian home and rear her children as Christians. They were blessed with five children. When she was thirty-two her husband died suddenly, and Paula resolved to turn her large house in Rome into a monastery. Later she traveled to the Holy Land with her spiritual father St Jerome (June 15). In Bethlehem she established two monasteries, one for women (where she dwelt) and one for St Jerome and his companions. Every day the nuns chanted the entire Psalter, which they were required to learn by heart. Paula was exceptionally austere in her fasting and lavish in her almsgiving, often giving away to the poor even the goods needed by her community for subsistence. She aided her spiritual father and brother Jerome in his controversies with Origen's followers: St Jerome himself was hot-tempered, and St Paula often exhorted him to confront his enemies with patience and humility.
When she was fifty-six years old, she felt her death approaching, and heard Christ say to her 'Rise up, my love, my fair one, and come away; for lo, the winter is past, the rain is over and gone' (Song of Songs 2:10-11). To this she replied 'The time of harvest has come. I shall truly see the good things of the Lord in the land of the living,' and gave up her soul joyfully. Her funeral was attended by throngs of monks, nuns and poor people, all of whom revered her as their mother and benefactress.

 

Saints Timothée et Tite

Évêques

 

Revenons su Timothée et Tite dont je vous parlais hier et, selon les divers calendriers, sont célébrés aujourd'hui par certaines Eglises locales.

 

Saint Timothée et saint Tite, compagnons de voyage et amis de saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Église d’Éphèse et l’autre l’Église de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 janvier et le second le 4 janvier.

 

T

imothée, né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), juives et croyantes, converti par saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage. Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les épîtres.

 

Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Éphèse dont il fut le premier évêque. Le corps de saint Timothée fut enterré près de celui de saint Jean, à Éphèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).

 

T

ite né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète. Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son salut. Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Écritures des Hébreux.

Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples. Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à saint Paul.

 

Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « concile » qui rejette la circoncision des païens. A partir de ce moment là, il accompagne saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Éphèse.

 

Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie. Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans). Le corps de saint Tite resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint Marc.

 

Pour approfondir, lire la Catéchèse du pape émérite de l'Eglise de Rome SS Benoît XVI :

>>> Timothée et Tite

 

 

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Saint Xénophon, son épouse Marie et leurs enfants Arcade et Jean

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Xénophon et les siens, famille vénérable, 
pour fêter ce départ je leur offre à ma table 
la saveur d'un quatrain. Il est mort le vingt-six, 
mais au ciel le rejoignent sa femme et ses fils. 
Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen

Tropaire, t. 4

Dieu de nos Pères, * dont la clémence agit toujours envers nous, * n'éloigne pas de nous ta miséricorde, * mais par leurs supplications * gouverne notre vie dans la paix.

Kondakion, t. 4

Echappés à l'océan de cette vie, * le juste Xénophon et sa femme se réjouissent dans les cieux, * magnifiant le Christ en compagnie de leurs enfants.

Ikos

Xénophon et ta femme, parcourant * divinement votre chemin d'étrangers, * vous avez oublié la nature en vous montrant * sur terre de parfaits incorporels; * les portes du ciel se sont ouvertes pour vous, * vous exultez maintenant avec les Anges * en compagnie de vos enfants * comme ouvriers de la vigne du Seigneur. * Intercédez auprès du Christ * pour qu'à nos cœurs enténébrés * il accorde un rayon de sa clarté * lorsque nous chantons votre souvenir lumineux, * vous qui magnifiez le Christ en compagnie de vos enfants.

Exapostilaire (t. 3)

Tu distribuas tes richesses aux pauvres, Xénophon, * de manière agréable au Seigneur; * et, résidant à l'étranger, * tu devins le familier de sa propre maison; * bienheureux Père, supplie-le * de nous libérer de toute emprise des passions.

Saint Xénophon était un riche et honoré sénateur de Constantinople, sous le règne de Justinien (527-565). De sa vertueuse épouse Marie, il eut deux fils, Arcade et Jean, auxquels il donna une excellente éducation et, quand ils en eurent atteint l'âge, il les envoya poursuivre leurs études de droit à la fameuse école de Béryte (Beyrouth). Au bout de quelque temps, il tomba gravement malade et rappela ses deux fils à la capitale, afin de leur transmettre ses dernières recommandations; mais il revint à la santé, et les deux jeunes gens prirent joyeusement la route du retour. Le navire sur lequel ils s'étaient embarqués fut alors pris dans une terrible tempête, il fut fracassé par les flots, et les deux frères, séparés l'un de l'autre, furent sauvés par la grâce de Dieu.

En échouant sur le rivage, près de Tyr, Jean rendit grâce au Seigneur et, prenant alors conscience de la vanité de toute chose en cette vie terrestre, il devint moine dans un monastère de la région. Rejeté lui aussi sur le rivage, à quelque distance de là, Arcade mêla ses larmes à la joie d'avoir eu la vie sauve, pensant que son frère avait probablement péri dans les flots. Mais la nuit même, il vit en songe Jean souriant, qui le rassura et lui recommanda d'embrasser lui aussi la vie monastique que leur père leur avait enseigné à honorer par-dessus tout. Il se rendit à Jérusalem, vénéra les Lieux Saints et rencontra en chemin un saint vieillard qui, voyant sa peine, lui dit: «Ne sois pas triste mon enfant, ton frère est vivant. Il est devenu moine et tu reverras tes parents qui eux aussi deviendront moines». Puis le vieillard l'emmena dans la Laure de Souka, fondée par Saint Chariton, et l'installa dans la cellule où il avait passé cinquante années, en le laissant vivre seul, dans le jeûne et la prière, pendant une année.

Deux ans plus tard, n'ayant reçu aucune nouvelle de ses enfants, Xénophon envoya un de ses serviteurs à Béryte. Ne les trouvant pas, celui-ci prit la route d'Athènes, et un soir, comme il s'était arrêté dans une auberge, il reconnut un des serviteurs des deux garçons sous un habit monastique. Celui-ci lui raconta le naufrage et lui dit qu'il était devenu moine, pensant que ses deux maîtres avaient péri noyés. Lorsque Marie apprit la nouvelle, elle retint sa douleur pour rendre gloire à Dieu qui donne et retire ses bienfaits selon son bon plaisir. Le soir venu, quand Xénophon rentra au foyer, apprenant le retour de son serviteur et pensant qu'il était porteur d'un message, il demanda à voir la lettre de ses fils. Marie éclata alors en larmes, en lui révélant qu'ils avaient péris dans un naufrage. Ce fut alors au tour de Xénophon de montrer sa foi et sa fermeté d'âme. Il dit à son épouse: «Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris, que le Nom du Seigneur soit béni» (Job 1:21) . Revêtant l'un et l'autre le cilice, ils passèrent toute la nuit en prière et, au petit matin, ils virent en songe leurs deux fils se tenir devant le Christ, la tête ornée d'une couronne d'or et de pierres précieuses. Puis ils partirent en pèlerinage vers les Lieux Saints. Arrivés à Jérusalem, ils rencontrèrent le père spirituel d'Arcade, qui leur révéla que leurs fils étaient bien vivants et qu'ils allaient bientôt les voir, au retour de leur visite aux monastères du Jourdain. Entre temps, par un merveilleux effet de la Providence, Jean et Arcade se retrouvèrent au Golgotha, en rendant visite au saint vieillard. Deux jours plus tard leurs parents arrivèrent de leur pèlerinage, vénérèrent le Saint Sépulcre et se rendirent auprès de l'Ancien, en lui rappelant sa promesse. Remarquant la bonne tenue, la discrétion et le charme des deux disciples qui servaient le repas, sans reconnaître leurs enfants tant ils avaient été transformés par les labeurs de l'ascèse, Xénophon et Marie demandèrent d'où venaient ces deux jeunes gens d'apparence si distinguée. Arcade révéla alors son origine à ses parents qui éclatèrent en larmes de joie et décidèrent sans retard de consacrer eux aussi leur vie à Dieu dans l'ordre angélique. Les deux frères quittèrent leurs parents et suivirent l'Ancien dans le désert, Xénophon revêtit le cilice et senfonça dans la solitude, après avoir distribué tous ses biens et avoir placé son épouse dans un couvent. Les uns et les autres parvinrent à un degré élevé dans la vertu et reçurent de Dieu le don de clairvoyance et le pouvoir d'accomplir des miracles.
http://calendrier.egliseorthodoxe.com/…/stsjanv…/janv26.html

Xenophon was a wealthy senator in Constantinople during the reign of Justinian. He and his wife Mary had two sons, Arcadius and John, to whom they gave every advantage of education. When they were of age, Xenophon sent them both to study law in Berytus (Beirut). But the ship on which they set out was wrecked in a storm, and the two brothers were cast ashore, alive but separated, neither knowing whether the other had survived.

 

Both brothers gave thanks to God for their salvation and, newly conscious of the vanity of earthly things, both became monks: John in Tyre and Arcadius in Jerusalem. Two years later, having heard no news from his sons, Xenophon made inquiries and found that they had never arrived at Beirut, and that they had seemingly perished in a shipwreck. Giving thanks to God, who gives and takes away, both Xenophonand his wife Mary put on coarse garments and went on pilgrimage to the Holy Land. In Jerusalem, they met the spiritual father of Arcadius, who told them that both their sons were alive and that they would soon see them.

 

By God's providence, John and Arcadius met one another at Golgotha and, joyfully reunited, spent some time serving Arcadius' holy Elder. Two days later Xenophon and Mary, visiting the Elder, spent time with their two sons but did not recognize them until the Elder revealed their identity. The parents wept for joy and decided immediately to take up the monastic life themselves. Giving away their considerable wealth, the two entered monasteries in the Holy Land. Both parents and sons went far in the life of prayer, being granted the power to work miracles and foreknow future events

 

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St. Didymus the blind

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( the inventor of the engraved writing ) :- 
He was born in the year 313 A.D. He lost his sight at the age of four. He had never learned to read in school, but through his eagerness for education he invented the engraved writing for reading with his fingers, fifteen centuries before Braille reinvented it. He also used to learn by heart the Holy Bible and the church doctrines. He excelled in grammar, philosophy, logic, mathematics and music. He became the head of the school of Alexandria .
He was a close friend to St. Anthony the Great, who visited him many times. 
His prayers be with us. Amen.

L’amour en étincelles dans le monde ! 

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Il nous faut considérer la Vierge dans la clarté, ou plutôt dans l’ombre de ce mystère de la descente du Verbe à la rencontre de l’humanité. Cette tendresse de Dieu qui vient à la rencontre du monde blessé ne sera pas seulement dans l’Enfant Jésus, elle va rayonner tout autour.

Cette grande tendresse de la descente du Verbe à la rencontre de l’humanité, elle apparaît donc tout d’abord dans la Vierge, et puis au-delà : Elisabeth, les bergers et les mages. Au moment où descend le Verbe, l’amour va partir en étincelles partout dans le monde, et ces étincelles ne s’éteindront pas, parce qu’elles seront dans les cœurs. 

 

(Mgr Charles Journet

Dans Entretiens sur Marie)

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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Aucun texte alternatif disponible.

"...Let us force ourselves. Let us make a beginning and let us desire the good with all our heart.

Because, even if we are not perfect, wanting to be, is the beginning of our salvation.

From wanting we come, with God's help, to struggling and from struggling one is helped in acquiring the virtues.

This is why one of the fathers says, 'Give blood and receive spirit', that is to say,

'Struggle and you will become accustomed to virtue.'"

(Abba Dorotheos
"Practical Teaching on the Christian Life")

HUMOUR:

Un jésuite arrive à Rome.

Il veut aller à la basilique Saint-Pierre et demande son chemin à un dominicain.

« Mon Père, dit le dominicain, j’ai peur que vous ne le trouviez jamais. C’est simplement tout droit. »

Allemagne : les agressions antisémites ont doublé entre 2015 et 2016

Selon un rapport du Ministère de la Diaspora israélien, les actes antisémites ont connu une importante progression en Allemagne au cours des deux dernières années, en raison notamment de l’arrivée massive de migrants.

Alors qu’entre janvier et septembre 2015, le nombre d’agressions antisémites en Allemagne s’élevait à 194, ce chiffre a atteint 461 pour la même période en 2016, a fait savoir le ministère de la Diaspora d’Israël dans un rapport cité par la presse du pays.

Le document officiel, portant sur l’antisémitisme dans le monde, a été présenté au gouvernement israélien par le ministre de l’Education et de la Diaspora Naftali Bennett, dimanche 22 janvier, en amont de la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste du 27 janvier. D’après Diaspora Naftali, cette inquiétante multiplication des agressions visant les juifs allemands serait en partie due à la crise des migrants et au renforcement de l’extrême droite locale.

L’année 2015 coïncide en effet avec l’ouverture des frontières allemandes à plus d’un million de migrants, décidée par la chancelière Angela Merkel et contesté par une frange conséquente de la population – y compris au sein du parti de la chancelière, la CDU. Signe de la montée des tensions en Allemagne au cours de cette période, l’Office fédéral de la police criminelle a constaté une explosion du nombre d’actes xénophobes, ceux-ci étant passé de 114 en 2014… à 500 en 2015.

Autre enseignement du rapport du gouvernement israélien : l’antisémitisme a gagné en ampleur au Royaume-Uni, les agressions ciblant les juifs ayant augmenté de 62% entre 2015 et 2016 dans ce pays.

 

source

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... L’image contient peut-être : 2 personnes, texte

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

A person is saved by grace, not by works but by faith. There should be no doubt but that faith saves and then lives by doing its own works, so that the works which are added to salvation by faith are not those of the law but a different kind of thing altogether. (Didymus the Blind) / On est sauvés par grâce, non pas rien que par des oeuvres mais par la foi. Il ne devrait faire aucun doute que la foi sauve, et ensuite elle vit en accomplissant ses propres oeuvres, de sorte que les oeuvres qui sont ajoutées au Salut par la Foi ne sont pas celles de la loi mais quelque chose de tout à fait différent. (Didyme l'Aveugle)

 

Pour la défense de la Vie, la défense de la famille, l'honneur d'une société bâtie sur le respect de la Loi Naturelle confirmée par la Tradition "Judeo-Chrétienne"...

L’image contient peut-être : texte Autour du Père Isaac et de Soeur Marie-André, vous y étiez !

 

« Marcher pour la Vie » : tel était l’objectif d’au moins cinquante milles marcheurs tout au long de ce dimanche 22 janvier 2017. Parmi bien d’autres venus d’ailleurs, de Nantes, Brest, Lyon…, plus de cent angevins, profondément respectueux du simple respect dû au vivant, avaient pris le car, – sept heures à Saumur, huit à Angers… –, par un froid vigoureux qui incitait plutôt à demeurer chez soi afin de contempler un vivant feu de bois réservé le plus souvent, l’hiver, au seul jour du Seigneur, ouvert très légalement le samedi soir dès les dix-huit heures [Horaires en gros plus ou moins bien calculés en fonction des données célestes…]. Mais ce froid s’était doublé d’une telle lumière admirable, et donc des plus encourageante, que personne n’éprouvait le moindre regret de s’être sorti du lit dès six heures du matin…

Deux-mille dix-sept ! Année qui nous vaudra, nous l’espérons tous, un changement radical par rapport à cette politique française subit depuis déjà quatre années et dont les effluves rageuses n’ont atteint d’autres cibles que notre dignité, que notre liberté. Si Monsieur François Fillon est adoubé par le peuple en mai prochain, il conviendra qu’il tienne ses promesses en effaçant sans la moindre hésitation chacune des lois inacceptables que l’ensemble des membres du parti socialiste aura saupoudrées sans vergogne sous nos sandales. Notamment la Taubirette…

Ce qui a été quasi la rengaine d’hier, la loi de Madame Laurence Rossignol sur le « fabuleux » délit d’entrave que s’étendrait à l’ensemble des moyens de communication, y compris tout support écrit : mise à mort impensable de notre liberté d’expression, rien de moins au fond que la suppression, purement et simplement, de la Liberté en sa signification universelle. Il va de soi que cette audacieuse infamie serait par le nouveau président purement et simplement déchirée et jetée à la poubelle.

Deux-mille dix-sept ! Année qui, en outre, me vaudra, dès septembre, d’atteindre mes soixante-dix-huit ans : soit un écart à nouveau raccourci vers la date fatidique où sera ouverte de la main même de Jésus, le Christ, l’annoncée « Porte étroite », porte dont je sais de foi durable, non le seul par bonheur à le savoir, qu’elle donne sur le suprême espace de l’Amour. En attendant, cette précision anniversaire m’a valu, pour la première fois de mon existence, d’être nommé l’« ancêtre de notre char » : en effet, nul plus âgé vieillard parmi nous... Cependant je ne m’étais encore jamais compté parmi cette population plus ou moins rejetée sur les bas-côtés de la Vie… Il est vrai que le cortège des « marcheurs » ne me sembla que peu fourni en chevelures vraiment neigeuses…

Bien entendu, outre la sorte d’étrange plaisir ressenti tout au long de la marche, notamment la satisfaction de faire connaître à qui de droit notre désaveu de sa politique, si profondément injuste et imbécile, concernant sa volonté de favoriser à outrance la présence hardie de septante, huitante ou nonante – pour rendre hommage à la Belgique – pauvres ères traînant leurs sabots de luxe dans les égouts d’une morale des plus défaillante…

Mais à contre-courant, il me faut avouer une joie immense : quand, du haut de leur tribune à roues et moteur, les tonitruants – parfois vraiment excessivement – et très utiles discoureurs annoncèrent que Vincent Lambert avait, il y a peu, ouvert les yeux, qu’il venait même de prononcer quelques mots, preuves de vie tant et tant attendues depuis des années alors que tant et tant de ces années-là fut réclamée son exécution par piqures ou boissons mortelles « afin qu’il soit délivré de son malheur »… Et moi, maintes fois en les pauvres écrits de mon journal, j’avais osé prétendre, tel un imbécile nourrissant on ne sait quel espoir, qu’en cet état d’immobilité une certaine vie au-delà des seuls martellements du cœur, des seuls mouvements des poumons, avaient pu passer, de neurones en neurones, des pensées, des réflexions, des appels indiscernables, au total trésor le plus extrême d’une vie sans autres ressources pour atteindre l’autre ! On m’a fait la confidence, pourtant inutile, que « ce devait être un miracle » : peut-être une de ces attentions auxquelles nul ne prête attention mais qui permettent de lever les yeux vers l’Invisible.

Bref, je marchais vers les Invalides l’esprit plus en mouvement que mes jambes, réfléchissant notamment à ce que nous autres marcheurs attendrions dès demain d’un certain notable nommé François Fillon : à la vérité, nous avons subi de telles avalanches de désastres de la part des socialistes que nous ne pouvons même pas imaginer que leur successeur soit à même de ne pas retrousser ses manches ni d’entrer à peine élu dans la remise en ordre que nous espérons.


Tribune de Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance VITA et responsable des services d’écoute – article paru le 30 novembre 2016 sur Atlantico, à propos du Délit d’entrave...

SOURCE:http://www.alliancevita.org/2017/01...

Yves de Kerdrel : lorsque l’enfant disparaît

Démographie. La population de notre pays est en train de changer en profondeur, à bas bruit, sans que nos élus en parlent. En sont-ils même conscients ?

... les statistiques sur l’état de la France révèlent que le nombre de naissances, qui avait atteint un pic, en 2010, avec près de 832 800 bébés, ne s’établit désormais qu’à 785 000, selon des estimations de l’Insee.

Et encore ce chiffre est-il gonflé par l’ajout aux statistiques de Mayotte, 101e département français où se trouve la plus grande maternité de France (8 854 naissances en 2015).

Le nombre de bébés nés en 2016 est donc en nette baisse pour la deuxième année d’affilée et retrouve son plus bas niveau depuis… 1999. Et même si les démographes tentent de nous rassurer en affirmant que le taux de fécondité des femmes françaises reste parmi les plus élevés d’Europe, à 1,93 enfant en moyenne, cette baisse continue des naissances depuis deux ans a de quoi inquiéter.

 

Les naissances des enfants de "Français de souche" s'effondrent littéralement
 

Pour deux raisons principales. Un enfant est synonyme d’avenir et d’un certain optimisme que ses parents ont dans leur capacité à le faire grandir. S’il y a moins de naissances, c’est d’abord parce que les Français sont inquiets sur l’évolution de leur niveau de vie.

C’est parce que, pour beaucoup d’entre eux, ils pensent que la vie de leurs enfants sera plus difficile qu’a été la leur. Et ne pas avoir d’enfant est une manière, pour beaucoup de nos concitoyens, de refuser de voir le déclassement qu’ils sont obligés de vivre.

Par ailleurs, il est irréfutable qu’il existe un lien très étroit entre cette baisse subite des naissances dans notre pays et la mise en pièces par les socialistes de la politique familiale voulue par le général de Gaulle et qui a permis à la France d’avoir une démographie dynamique.

La limitation des allocations familiales, la réduction des aides pour les gardes d’enfant et la surfiscalisation des familles nombreuses pèsent lourd dans cet inversement de la courbe des naissances et dans la baisse de fécondité des Françaises.

Le deuxième motif d’inquiétude lié à cette statistique, c’est qu’il cache une dichotomie entre les naissances des enfants de “Français de souche”, qui s’effondrent littéralement et celles des enfants de Français immigrés, qui se maintiennent à un niveau élevé.

Là-dessus, l’Insee reste très pudique. Néanmoins, les démographes ont noté que depuis 2011, alors que les naissances d’enfants issus de deux parents nés en France diminuent, celles d’enfants dont l’un ou les deux parents sont nés à l’étranger sont en hausse de 6 %.

Officiellement, les enfants nés de deux parents français représentent encore 70 % des naissances. Mais parmi eux, beaucoup restent issus de l’immigration, sont élevés dans une culture qui n’est pas française et portent un prénom étranger.

Une étude vient d’être faite recoupant une base de prénoms musulmans avec le fichier Insee des naissances et des prénoms par département. Il en ressort que l’an passé, en Seine-Saint-Denis, 42,9 % des enfants mis au monde se sont vu attribuer un prénom musulman (contre 17,3 % il y a vingt ans).

...

C’est qui a amené Nicolas Dupont-Aignan à utiliser, la semaine passée, l’expression taboue de « dynamique de remplacement ».

Si bien que Victor Hugo commencerait aujourd’hui sans doute son fameux poème par ces mots : “Lorsque la France disparaît”.

kerdrel@valmonde.fr
via https://www.valeursactuelles.com/politique/yves-de-kerdrel-lorsque-lenfant-disparait-62239

Inaugurating the first ever Indian Theological Student's Conference hosted by Carey Society

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of UTC Bangalore on Jan. 23rd, 2017.

I also gave the Key Note Address. Both audio and text of the address will be online in few days.

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Trump va assister le président al-Sissi dans sa lutte contre le terrorisme islamique

D’après l’agence de presse Reuters, Trump a affirmé son soutien à la lutte contre le terrorisme lors d’un appel téléphonique avec le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit ce texte de l’agence Reuters* repris et commenté par Robert Spencer du site Jihad Watch le 23 janvier dernier.

Le régime d’al-Sissi est loin d’être parfait. Les musulmans brutalisent encore les chrétiens en Égypte, et le gouvernement n’a pas fait grand-chose afin de protéger cette minorité méprisée et sans défense.

Toutefois, al-Sissi est un rempart contre l’Islam politique des Frères musulmans au Moyen-Orient.

Tandis que la Turquie se réislamise rapidement et que l’État islamique est toujours dans les parages, ce fait demeure important. Après le soutien inébranlable envers les Frères musulmans de la part de l’Administration Obama, cela constitue une bonne nouvelle.

Le Caire (Reuters) —

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le président américain Donald Trump ont discuté des moyens de renforcer la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme lundi et le nouveau président américain a souligné son attachement aux relations bilatérales.

Trump a déclaré à al-Sissi lors d’un appel téléphonique qu’il comprenait les difficultés rencontrées par l’Égypte dans sa « guerre contre le terrorisme » et a affirmé l’engagement de son gouvernement à soutenir le pays, selon un communiqué du porte-parole d’al-Sissi, Alaa Youssef.

« Le président des États-Unis a également exprimé pendant l’appel qu’il attendait avec impatience la visite attendue du président (égyptien) à Washington, actuellement en préparation (…). »

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a déclaré lors d’une conférence de presse que Trump et al-Sissi « ont discuté des moyens d’approfondir leurs relations bilatérales et de soutenir la lutte de l’Égypte contre les terroristes ».

« Le président Trump a souligné que les États-Unis sont fermement attachés aux relations bilatérales qui ont permis aux deux pays de surmonter les défis dans la région pendant des décennies », a ajouté M. Spicer.

Il a indiqué que Trump s’est engagé à faire en sorte que l’assistance militaire des États-Unis à l’Égypte serve à appuyer efficacement la lutte de l’armée égyptienne contre le terrorisme.

Pendant ce temps, on apprend qu’Obama a envoyé discrètement 221 millions de dollars aux Palestiniens lors des dernières heures qu’il a passées à la Maison-Blanche.

On sait à quoi ces millions vont servir et dans quelles poches la majorité va tomber…

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

“No matter what provokes it, anger blinds the soul’s eyes, preventing it from seeing the Sun of Righteousness.” (St. John Cassian)

CHÔMAGE : +64 400 INSCRITS À PÔLE EMPLOI EN UN AN EN DÉCEMBRE 2016

Alors que la Présidentielle 2017 arrive à grand pas, le gouvernement commençait à se complaire de voir des chiffres du chômage « baisser »… bien que ce n’était déjà pas vrai : notre article sur les chiffres du chômage de novembre 2016 l’avait montré.

 Décembre 2016 signe un frein à cette tendance avec une nouvelle hausse du chômage de catégorie A de 0,8 % sur un an. Une mauvaise nouvelle publiée le 24 janvier 2017 et que le gouvernement tente de minimiser : en un an la baisse du nombre de chômeurs en catégorie A a été de 3 %. Sauf que la réalité est bien moins jolie…

Le nombre d’inscrits à Pôle Emploi ne cesse d’augmenter

Pourquoi les Français s’inscrivent-ils à Pôle Emploi ? Si l’on peut éliminer quelques fétichistes de l’administration qui adorent faire des dossiers administratifs et prendre des rendez-vous, en général on s’inscrit à Pôle Emploi quand on a un problème d’emploi.

Si la situation de la France était rose, donc, les inscrits à Pôle Emploi devraient baisser. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Entre novembre et décembre 2016, soit sur un mois, le nombre d’inscrits à Pôle Emploi toutes catégories confondues a augmenté de 1 300 personnes.
Une augmentation somme toute raisonnable. Sauf que sur un an la hausse a été bien plus élevée : 64 400 personnes. On comptait, en effet, 6,1753 millions d’inscrits en décembre 2015 et ils étaient 6,2397 en décembre 2016.
On peut même pousser le vice à regarder le nombre d’inscrits en décembre 2014 : 5,879 millions d’inscrits soit, en deux ans, une hausse de 360 700 personnes. À peu près la population de la ville de Nice.

Pôle Emploi, dans ses inscrits, a également une catégorie un peu floue, la catégorie E, qui est celle des personnes ayant un emploi et n’étant pas tenue de chercher un emploi. La somme totale des inscrits n’est donc pas la meilleure donnée. Allons voir le détail des chiffres.

Les inscrits dans les catégories A, B et C n’évoluent pas

Si la catégorie A, celle des demandeurs d’emplois n’ayant aucun emploi, est celle mise en avant par le gouvernement, ce sont en réalité les catégories A, B et C qui sont les catégories importantes. Elles recoupent les personnes n’ayant pas d’emploi et celles ayant un emploi qui n’est pas un temps plein (Intérim, mi-temps…) Pour sortir de la catégorie A et passer en catégorie B, par exemple, il suffit d’avoir travaillé 1 heure dans le mois. Difficile de dire, dans ces conditions, que la personne « a un emploi » alors qu’elle a gagné, si elle est payée plus que le SMIC, une dizaine d’euros.

Le nombre de personnes inscrites dans les catégories A,B et C n’évolue pas sur un mois ni sur un an. Elle reste stable à 5,4757 millions de personnes. Certes, les effectifs de la catégorie A seule ont augmenté de 0,8 %, soit 26 100 personnes mais ils ont baissé sur un an de 117 500 personnes. On ne peut nier le succès.

Sauf que si sur un an la catégorie A baisse et que les catégories A, B et C ne baissent pas, c’est que les deux se compensent : on peut donc dire que les chômeurs des catégories B et C ont augmenté de 117 500 personnes en un an et que la baisse n’est, en réalité, qu’un transfert.

Mais où sont donc passés les chômeurs en plus ?

Reprenons : le nombre de chômeurs dans les catégories A, B et C ne bouge pas sur un an ni sur un mois et pourtant le nombre total de chômeurs augmente sur un mois et sur un an. Mais où sont-ils ?

Réponse : dans les catégories D et E, soit dans la catégorie des chômeurs ayant un emploi et n’étant pas tenus de chercher du travail (la catégorie E) et celle des chômeurs sans emploi et n’étant pas tenus de chercher un travail (la catégorie D) car ils sont, par exemple, en formation.

Cette dernière, la catégorie D, voit ses effectifs exploser. Entre novembre 2016 et décembre 2016 le nombre d’inscrits dans cette catégorie a augmenté de 1 %, soit 3 300 personnes pour attendre 341 600 inscrits. Sur un an, la hausse est même bien plus élevée : le nombre d’inscrits de la catégorie D entre décembre 2015 et décembre 2016 est de 24,6 %, soit 67 400 personnes.

Un peu plus que l’augmentation totale du nombre d’inscrits à Pôle Emploi mais c’est normal : la catégorie E voit ses effectifs baisser sur un mois et sur un an en décembre 2016.

La catégorie D, l’arbre qui cache la forêt

Le gouvernement a multiplié les actions pour les chômeurs et, notamment, les formations. Un plan gigantesque de 500 000 formations a été lancé et on ne peut guère critiquer la chose : formés, les chômeurs ont plus de chances de retrouver un travail.

Sauf que ce plan de formation maquille la réalité : il transfère les chômeurs de la catégorie A à la D et ça se remarque en comparant les évolutions annuelles du chômage entre 2016, 2015 et 2014.

En 2014 et 2015 le chômage a augmenté et les hausses se concentraient sur les trois catégories principales, A, B et C. Les chiffres de décembre 2014, par exemple, montrent une variation annuelle du nombre de chômeurs en catégorie A de 5,7 %, 4,2 % pour la catégorie B et même 10,1 % pour la C. La variation annuelle des catégories A, B et C était alors de +6,4 %.

Il en est de même en décembre 2015 : une variation annuelle de +5 % des catégories A, B et C marquée par +2,6 % en un an pour la catégorie A, +5,2 % pour la B et +13 % pour la C.

Les chiffres de décembre 2016 sont complètement différents : le gouvernement peut mettre en avant une baisse du nombre d’inscrits en catégorie A de 3 % et une stabilisation du nombre d’inscrits dans les catégories A, B et C (+0,0 %) sur un an.

Sauf que, comme on l’a dit, il y a tout de même 64 400 chômeurs inscrits à Pôle Emploi de plus sur la même période.

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« Pour être débarrassé de mes péchés. »

G.K. Chesterton attendit presque un demi-siècle avant de décider de secouer de ses pieds la poussière anglicane, mais quand il se résolut finalement à devenir catholique romain, ses raisons étaient tout à fait simples : « Pour être débarrassé de mes péchés. »

C’est aussi pourquoi moi, autre grand pécheur assurément, j’ai choisi de rester catholique. Par quel autre moyen peut-on retourner à l’état d’un bébé né il y a cinq minutes ? Comme Georges Bernanos avait l’habitude de le dire : « Cinq minutes de Paradis vont régler toutes choses. » Pourquoi pas une avant-première avant que le spectacle commence ?

D’ailleurs, ne sommes nous pas tous pécheurs ? Sinon, pourquoi me demande-t-on de me frapper la poitrine au commencement de la messe ? Ce n’est sûrement pas la faute de mon voisin si je suis tombé dans le péché. Péché grave, même, qu’en redisant la formule prescrite, je reconnais librement : « en pensées, en paroles, par action et par omission. »

De cette façon je peux me tourner vers Dieu pour demander pardon, suppliant les anges et tous les saints et aussi mes frères et mes sœurs, de me porter dans la prière de peur d’être tenté de refuser la propriété de ces péchés. « Que le Dieu Tout Puissant », supplié-je, joignant la voix à celle de tous les membres de l’Eglise militante, « nous fasse miséricorde, qu’il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.

Si vous y réfléchissez, il y a seulement deux chemins à prendre quand vous vous trouvez vous-même dans l’impasse. Ou bien vous niez votre situation, ou vous confessez librement l’impasse où vous êtes, et vous allez chercher une libération immédiate et bénie. Il n’y a pas de troisième voie, pas de place pour manœuvrer entre les deux presse-livres de la complète négation ou de l’acceptation totale de l’impasse dans lequel vous vous êtes mis.

Il n’est certainement pas question de le refiler à quelqu’un d’autre. Bien qu’il soit tentant de refiler à vos parents ou aux politiciens – pour ne pas citer votre femme ou votre mari – la faute, quelle qu’elle soit, qui est la vôtre, la tentation n’est pas saine. Et au bout du compte elle ne sera pas satisfaisante. Il faut y résister parce que la responsabilité revient toujours à soi. Comme il avait raison, Chesterton, quand les rédacteurs du journal qu’il lisait régulièrement lui demandaient : « Qu’est-ce qui ne va pas dans le monde ? », et qu’il répondait : « Moi. »

Il y a peut-être peu de plaisirs – pour des catholiques de toute façon – aussi vifs que d’entendre le prêtre annoncer – dans l’anonyme obscurité du confessionnal : « Je vous donne l’absolution de vos péchés. » Ce qu’il fait, nous catholiques continuons à la croire, avec l’accent véritable de Jésus Christ. Ainsi libérant l’âme de tout ce qui l’avait auparavant encombrée, immergeant toute chose dans une immense mer de miséricorde.

Que pourriez-vous demander de plus que de retrouver cette splendeur pour lequel nous sommes nés ? Cela vous laisse positivement stupéfié tandis que vagues après vagues la gratitude vient inonder l’âme libérée de toute faute. Ce n’est pas seulement un don qui continue à se donner, mais un don que vous ne pourriez jamais donner vous-même.

J’aime la façon dont le poète italien Cesare Pavese le dit : « La seule joie dans le monde est de commencer. C’est beau de vivre parce que vivre c’est commencer, toujours, à chaque instant. » A chaque moment l’âme absoute émerge de la boite à remèdes, brillante et luisante comme un sou neuf, c’est comme si venions de nous baigner dans la lumière de Dieu ;

« L’homme sur lequel Dieu se prodigue », écrit Adrienne Von Speyr, « devrait être saisi de vertige au point de ne voir que la lumière de Dieu et non plus ses propres limites, sa propre faiblesse. » Nous devons vraiment essayer, insiste-t-elle, « de devenir de simples receveurs, les bras grand ouverts mais pourtant incapables de saisir, parce que la lumière traverse toute chose et reste intouchable, consistant en bien davantage que ce que notre propre effort pourrait recevoir. »

Cela finit par être une question de volonté. Il y a quelques années je me trouvais dans un studio de TV où, avec un couple de collègues, nous écoutions avec une profonde attention une histoire que racontait feu le père Benedict Groeschel. Un jeune homme, luttant avec un péché dont il ne pouvait sortir, dit au père Benoît deux choses que je n’oublierai jamais :

L’une, de pas cesser de prier pour lui. « Je peux quelque jour vouloir sortir de cet enfer », lui dit-il. « Aussi, s’il vous plaît, ne m’abandonnez pas. » Et l’autre ? « Ne changez pas les règles. » En d’autres termes, ne banalisez pas le sérieux de la situation dans laquelle je me trouve en décidant, un jour, que les péchés que je peux commettre et qui sont le résultat de ce désordre, ne sont plus des péchés.

N’est-ce pas pratiquement la difficile situation que nous avons devant nous ? Que nous sommes non pas où nous devrions être, et que, pour arriver à l’endroit où nous ne sommes pas, nous avons d’abord à en reconnaître le fait, et ensuite à nous mettre en ; marche dans la bonne direction. ?

N’est-ce pas ce que Chesterton avait en tête quand, réalisant finalement les insuffisances de la théologie anglicane, il devint catholique ? « Pour être débarrassé de mes péchés. »

Source: https://www.thecatholicthing.org/20...

(NDC:

Que n'eut-il connu l'Orthodoxie ! ainsi serait-il devenu plus sûrement encore "Catholique" dans le vrai sens du terme sans risque de ce virage de sa nouvelle "famille spirituelle" qu'elle connaîtra ensuite vers ces mêmes "insuffisances de l'anglicanisme"  suite à d'hasardeuses "réformes"...)

LE STARETZ ET L'ATHEE (1)

Un starets

Un starets

Un matin, le staretz Epiphanios (Theodoropoulos) était en conversation avec deux ou trois visiteurs à son domicile. L'un d'eux était un idéologue communiste athée. Tout à coup, quelqu'un du dehors se précipita à l’intérieur, et les informa que la ville d'Athènes avait été inondée de photos de Mao Tse Toung, avec l'inscription "Gloire au grand Mao". C'était le jour où le dictateur chinois était mort.

 
Staretz Epiphanios: C'est ainsi que sont les choses, mon enfant. Les athées n'existent pas. Seuls les idolâtres existent, qui enlèvent le Christ de son trône et à sa place y intronisent leurs propres idoles. Nous disons: "Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit". Ils disent: "Gloire au grand Mao". Vous choisissez celui que vous préférez.
 
 
 
Athée: Tu choisis également ta drogue, grand-père. La seule différence, c'est que tu l'appelles Christ, d'autres l'appellent Allah, ou Bouddha, etc, etc ...
 
 
Staretz Epiphanios: Mon enfant, le Christ n'est pas une drogue. Le Christ est le Créateur de l'univers entier. Il est Celui Qui gouverne tout avec sagesse, de la multitude de galaxies infinies, jusques dans les moindres particules du microcosme. Il nous a donné la vie à nous tous. Il est le Seul Qui t’a amené dans ce monde et t’a donné tant de liberté, que tu peux réellement douter de Lui, et même Le refuser.
 
Athée: Grand-père, c'est ton droit de croire à toutes ces choses. Mais cela ne signifie pas qu'elles sont vraies. As-tu des preuves?
 
Staretz Epiphanios: Tu penses que tout cela n'est qu'un conte de fées, n'est-ce pas?
 
Athée:….( silence) Naturellement.
 
Staretz Epiphanios: As-tu la preuve que c’est un conte de fées? Peux-tu prouver que ce que je crois est faux?
 
Athée: :….( silence)
 
Staretz Epiphanios: Tu n’as pas répondu, parce que tu n’as pas de preuve non plus. Ce qui veut dire, tu crois que ce sont des contes de fées. Je t’ai parlé de croire, lorsque j'ai parlé de Dieu, toi, cependant, bien que rejetant ma conviction, tu crois essentiellement dans ton infidélité, puisque tu ne peux pas donner des preuves non plus. Cependant, je dois te dire que ma conviction n'est pas quelque chose d’imaginaire; Il a certains événements surnaturels, sur lesquels elle est fondée.
 
Athée: Juste une minute! Puisque nous parlons de croire, que dirais-tu aux musulmans ou aux bouddhistes, par exemple? Parce qu'ils parlent aussi de croire. Et ils ont aussi un niveau élevé de morale. Pourquoi ta croyance est-elle meilleure que la leur?
 
Staretz Epiphanios: Alors! Le critère de la vérité est censé être jugé par cette question que tu poses? Parce que la vérité est très certainement une; les vérités ne peuvent être nombreuses. La question est, qui est le détenteur de la vérité? C'est la grande question. Par conséquent, il ne s'agit pas d'une croyance meilleure ou pire! C'est la question de l’unique vraie croyance!
 
Je suis d'accord, que les autres croyances ont aussi des enseignements moraux. Naturellement, les enseignements moraux du christianisme sont incomparablement supérieurs. Mais, nous ne croyons pas en Jésus-Christ à cause de son enseignement moral. Ou pour son invitation à «s'aimer», ou pour ses sermons sur la paix et la justice, la liberté et l'égalité. Nous croyons en Jésus-Christ, parce que Sa présence sur terre a été accompagnée par des événements surnaturels, qui étaient un signe qu'Il est Dieu.
 
Athée: Écoute, je reconnais que le Christ était un philosophe et un grand révolutionnaire, mais on va pas faire de Lui un dieu maintenant...
 
Staretz Epiphanios: Mon cher enfant! Tous les grands mécréants de l'histoire ont été heurtés par ce détail. L'arête de poisson qui était coincée dans leur gorge, qu’ils ne pouvaient tout simplement pas avaler, c'est exactement ce qui suit: Que le Christ est aussi Dieu.
 
Beaucoup d'entre eux étaient prêts à dire à Dieu: "Ne dis à personne que Tu es Dieu incarné, il suffit de dire que Tu es un humain ordinaire, et nous serons plus prêts à Te diviniser. Pourquoi veux-Tu être un Dieu incarné, et non pas un homme divinisé? Nous sommes prêts à Te glorifier, à Te proclamer comme le plus grand parmi les hommes, le plus saint, le plus éthique, le plus noble, l'inégalable, le seul et unique, Celui Qui est sans précédent... N'est-ce pas assez pour Toi?
 
Ernest Renan, c'était le chef de chœur de ceux qui niaient la divinité, tonne ce qui suit, en ce qui concerne le Christ: "Pendant des dizaines de milliers d'années, le monde sera élevé grâce à Toi", et "Tu es la pierre angulaire de l'humanité, si on devait mettre Ton nom loin de ce monde, ce serait comme briser ses fondements et "les éons proclament que, parmi les fils des hommes, il ne naquit jamais personne qui pourrait Te surpasser ". Mais c'est là que Renan et ses semblables s’arrêtent. Leur phrase suivante est: "Mais Tu n’es pas Dieu,!"
 
Et ces pauvres diables ne voient pas que toutes ces choses constituent une tragédie indescriptible! Leur dilemme est inévitablement implacable: soit le Christ est Dieu incarné, dans ce cas, Il est en effet, et alors seulement, le plus éthique, le plus saint et le plus noble personnage de l'humanité, ou bien, il n'est pas Dieu incarné, dans ce cas, il ne saurait être aucun de ceux des caractères mentionnés. En fait, si le Christ n'est pas Dieu, alors nous parlons de la plus horrible, la plus atroce et le plus méprisable existence dans l'histoire de l'humanité.
 
Athée: Qu'est-ce que tu viens de dire?
 
Staretz Epiphanios: Exactement ce que tu as entendu! C’est peut être une déclaration de poids, mais elle est absolument vraie. Et je vais te dire pourquoi.
 
Permets-moi de demander: Qu'est-ce que tous les vrais grands hommes disent d’eux-mêmes ou quelle opinion ont-ils d'eux-mêmes?
 
Le plus sage "de tous les hommes", Socrate, a proclamé:  "J'en suis venu à savoir une chose: c’est que je ne sais rien".
 
Tous les hommes importants dans l'Ancien et le Nouveau Testament, d'Abraham et Moïse, jusques à Jean-Baptiste et à l'apôtre Paul, se caractérisent comme "terre et cendres", "misérables", "monstruosités", etc... 
 
Mais, curieusement, l'attitude de Jésus est bien contraire! Et je dis curieusement, car il aurait été naturel et logique pour Lui d'avoir une attitude similaire. En fait, étant de loin supérieur et dépassant tous les autres, Il aurait dû avoir une opinion encore plus basse et humble de Lui-même. Éthiquement plus parfait que tout autre, il aurait dépassé tout le monde et n'importe qui dans l'auto-reproche et l'humilité, depuis le moment de la création du monde jusques à la fin du Temps.
 
Mais, l'inverse est observé!
 
Tout d'abord, il proclame qu'Il est sans péché: "Qui parmi vous me convaincra de péché?" (Jean, 8:46). "Le seigneur de ce monde vient, et il ne trouve rien en Moi." (Jean, 14: 30)
 
Il énonce aussi des idées très élevées de Lui-même: "Je suis la lumière du monde" (Jean, 8, 12); "Je suis le chemin, la vérité et la vie" (Jean, 14: 6).
 
Mais, en dehors de ça, Il projette également la demande d'un dévouement absolu à Sa personne. Il pénètre même la plus sainte des relations de l'homme, et dit: "Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi,  et quiconque aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi "(Matthieu, 10: 37). "Je suis venu dresser l'homme contre son père et la fille contre sa mère, et la bru contre sa belle-mère" (Matthieu, 10: 35). Il demande même une vie et une mort de martyr de ses disciples: "Ils vous livreront aux conseils et vous fouetteront dans leurs synagogues, et vous serez traînés devant des chefs et des rois à cause de moi... Et le frère livrera son frère à la mort et le père son fils, et les enfants seront en révolte contre leurs parents et les mettront à mort... Et vous serez haïs de tous, pour l’amour de Mon Nom... Et celui qui persévérera jusques à la fin,  sera sauvé... Ne craignez pas ceux qui détruisent le corps... Celui que Me reniera devant les hommes, Moi aussi Je le renierai... Celui qui perdra son âme à cause de Moi, la gagnera "(Matthieu, 10, 17 et suivants).
 
Et maintenant je te le demande: quelqu’un a-t-il jamais osé demander des autres pour lui-même l'amour de l'humanité, leur demandant de sacrifier même leur vie? Quelqu’un a-t-il jamais osé proclamer Son absence absolue  de péché? Quelqu’un a-t-il jamais osé prononcer les mots: "Je suis la Vérité"? (Jean, 14: 6) Personne, et nulle part! Seul un Dieu peut le faire. Peux-tu imaginer ton Marx disant de pareilles choses? On le prendrait pour un fou et personne ne serait disposé à le suivre!
 
Maintenant, il suffit de considérer, combien de personnes ont tout sacrifié pour l'amour du Christ, et leur vie même, pour avoir cru à la véracité de Ses paroles au sujet de Lui-même! Si Ses proclamations sur Lui-même étaient fausses, Jésus aurait été le personnage le plus odieux de l'histoire, pour avoir mené tant de gens à un tel énorme sacrifice! Quel homme ordinaire, peu importe à quel point, avec quelle importance et combien il peut être sage,  mériterait une telle offre énorme et un tel sacrifice? Eh bien? Aucun! Non, à moins qu'il n’ait été Dieu!
 
En d'autres termes: un homme ordinaire qui demande un tel sacrifice de ses disciples aurait été la personne la plus répugnante de l'histoire. Le Christ, cependant, à la fois l’exigeait, et l’obtenait. Pourtant, malgré cette "réussite", Il a été proclamé par les négateurs-mêmes de Sa divinité comme la figure la plus noble et la plus sainte de l'histoire. Donc, soit les négateurs sont illogiques quand ils proclament cette figure hideuse comme la plus sainte, ou, de manière à éviter tout illogisme, et à rationaliser la co-existence des exigences du Christ et de Sa sainteté, ils doivent en arriver à accepter que le Christ continue d'être la figure la plus noble et la plus sainte et de l'humanité, mais seulement sous la condition qu'Il est aussi Dieu! Sinon, comme nous l'avons dit, Il serait, non pas le plus saint, mais la figure la plus odieuse de l'histoire, étant la cause du plus grand sacrifice de tous les âges, et au nom d'un mensonge! Ainsi, la divinité du Christ est prouvée par Ses négateurs eux-mêmes, sur la base de ces caractérisations même de Sa personne!
 
Athée: Ce que tu viens de dire est vraiment très impressionnant, mais ce n'est rien que de la spéculation. As-tu des faits historiques qui confirment Sa divinité?
 
Staretz Epiphanios: Je t'ai dit au début, que les preuves de Sa divinité sont les événements surnaturels qui ont eu lieu alors qu'Il était sur terre. Le Christ n’est pas seulement dans la proclamation des vérités ci-dessus, Il a aussi prouvé Ses déclarations par des miracles. Il a fait voir les aveugles et marcher les boiteux, il a satisfait la faim de cinq mille hommes et de multiples femmes et enfants, avec seulement deux poissons et cinq pains; Il a commandé les éléments de la nature et ils ont obéi, Il a ressuscité les morts, parmi lesquels était Lazare, quatre jours après sa mort. Mais le plus étonnant de tous Ses miracles a été Sa propre résurrection.
 
Tout l'édifice du christianisme est étayé par l'événement de la résurrection. Ce n'est pas ma spéculation. L'apôtre Paul dit: "Si Christ n'était pas ressuscité (des morts), notre foi serait vaine". (I Corinthiens, 15: 17). Si le Christ n'est pas ressuscité, alors tout s'écroule. Mais le Christ est ressuscité, ce qui signifie qu'Il est le Seigneur de la vie et de la mort, c'est pourquoi Il est Dieu.
 
Athée: As-tu vu tout cela? Comment peux-tu y croire?
 
Staretz Epiphanios: Non, je n'ai rien vu de tout cela, mais d'autres l’ont vu: les apôtres. À leur tour, ils l’ont fait savoir aux autres, et ils ont effectivement "signé" leur témoignage de leur propre sang. Et, comme tout le monde le reconnaît, un témoignage au prix de sa vie est la forme suprême de témoignage.
 
Pourquoi ne pas également m’amener quelqu'un qui me dira que Marx est mort et ressuscité, et qu'il est prêt à sacrifier sa vie afin d’en témoigner? Moi, comme honnête homme, je ne le croirai pas.
 
Athée: Je vais te le dire. Des milliers de communistes ont été torturés et sont morts pour leur idéologie. Pourquoi ne pas considérer le communisme de la même manière?
 
Staretz Epiphanios: Tu l’as dit toi-même. Les communistes sont morts pour leur idéologie. Ils ne sont pas morts pour des événements réels. Dans une idéologie, il est très facile à la tromperie de s'infiltrer, et parce c'est une caractéristique de l'âme humaine de se sacrifier pour quelque chose qu'elle croit, cela explique pourquoi tant de communistes sont morts pour leur idéologie. Mais cela ne nous oblige pas à accepter cette idéologie comme quelque chose de vrai.
 
C'est une chose que de mourir pour des idées, et un autre de mourir pour des événements. Les apôtres ne sont pas morts pour des idées. Pas même pour le "Aimez-vous", ou l'un des autres enseignements moraux du christianisme. Les apôtres sont morts pour leur témoignage d'événements surnaturels. Et quand nous disons "événement", nous entendons ce qui est capturé par nos sens physiques, et ce qui est compris par eux.
 
Les Apôtres ont subi le martyre pour "ce qu’ils ont entendu", "ce qu'ils ont vu de leurs propres yeux", "ce qu’ils ont observé et que leurs mains ont touché" (Jean I, 1) [3]
 
Tout comme la spéculation habile de Pascal, nous disons que l'une des trois choses suivantes arriva aux Apôtres: soit ils ont été trompés, soit ils nous ont trompés, ou, ils nous ont dit la vérité.
 
Prenons le premier cas. Il n'est pas possible pour les apôtres d'avoir été trompés, parce que tout ce qu'ils ont rapporté, ne leur a pas été signalé par d'autres. Eux-mêmes étaient l'œil et l'oreille témoins de toutes ces choses. D'ailleurs, aucun d'entre eux n'étaient des personnages plein d'imagination, pas plus qu'ils n'avaient une inclination psychologique qui leur faisait accepter l'événement de la résurrection. Bien au contraire, ils étaient terriblement méfiants. Les Évangiles sont extrêmement révélateurs, dans leurs récits de leurs dispositions spirituelles: ils n'ont même pas cru les assurances que certaines personnes L'avaient effectivement vu, ressuscité.
 
Et autre chose. Qu'étaient les apôtres, avant que Jésus-Christ ne les ai appelés? Etaient-ils des hommes politiques peut-être ambitieux, ou des visionnaires de systèmes philosophiques et sociaux, qui avaient le désir de conquérir l'humanité, et donc de satisfaire leurs fantasmes? Pas du tout. C'étaient des pêcheurs analphabètes. La seule chose qui les intéressait était de prendre un peu de poisson pour nourrir leurs familles. C'est pourquoi, même après la crucifixion du Seigneur, et malgré tout ce qu'ils avaient entendu et vu, ils sont retournés à leurs bateaux de pêche et à leurs filets. En d'autres termes, il n'y avait pas une seule trace d'aliénation de ces hommes pour les choses qui allaient suivre. C'est seulement après le jour de la Pentecôte, "quand ils ont reçu la force d'en haut", qu'ils sont devenus les maîtres de l'univers.
 
Deuxième cas: Nous ont-ils trompés? Nous ont-ils mentis? Mais alors, pourquoi nous tromperaient-ils. Que gagneraient-ils à mentir? De l'argent? Un statut? La gloire? Pour que quelqu'un mente, il faut qu'il en attende une sorte de gain. Les apôtres, par la prédication du Christ - et en fait du Christ crucifié et ressuscité - les seules choses qu'ils ont obtenu pour eux-mêmes sont les difficultés, les travaux, les saisines, les lapidations, les naufrages, la faim, la soif, la nudité, les attaques de voleurs, les coups, les incarcérations et enfin, la mort. Et tout cela pour un mensonge? Il serait sans doute ridicule pour quiconque de l'envisager.
 
Par conséquent, les apôtres ne se sont ni trompés, ni ne nous ont trompés. Cela nous laisse avec le troisième choix: ils nous ont dit la Vérité.
 
Je voudrais également souligner ici quelque chose d'autre: Les évangélistes sont les seuls qui aient enregistré de véritables événements historiques. Ils décrivent les événements, et seulement les événements. Ils ne recourent pas à des jugements personnels. Ils n'en louent pas un seul, et ils n'en critiquent aucun. Ils ne cherchent pas à exagérer un événement, ni à en éliminer ou à en sous-estimer un autre. Ils laissent les événements parler d'eux-mêmes. (A suivre)
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

INVITATION(S):

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"A person who, knowing what faults he has committed, willingly and with due thankfulness endures the trials painfully inflicted on him as a consequence of these faults, is not exiled from grace or from his state of virtue; for he submits willingly and pays off his debts by accepting the trials. In this way, while remaining in a state of grace and virtue, he pays tribute not only with his enforced sufferings, which have arisen out of the impassioned side of his nature, but also with his mental assent to these sufferings, accepting them as his due on account of his former offenses. Through true worship, by which I mean a humble disposition, he offers to God the correction of his offenses." (St. Maximos the Confessor (The Philokalia Vol. 2; Faber and Faber pg. 285))

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

Program in the coming weeks

Syriac Monastery of the Blessed Virgin Mary, Mother of Mercy:

PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER, Fête de la Purification de la Ste Vierge et Présentation de Jésus au Temple
10h30, Messe et bénédiction des cierges de la chandeleur...
 
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, Messe et bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorge)
 
 
LE PREMIER DIMANCHE DE
CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur
de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
 
et Des Sts du Kerala:
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles..

PELERINAGE A LOURDES

 

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

Donnez-nous votre opinion:

 

Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

D'OCTOBRE ?

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

En ce temps-là, parmi les disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. 
Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : ‘Paix à cette maison.’
S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” »

 

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Par Benoît XVI, pape émérite de l'Eglise de Rome 
Audience générale du 03/05/2006 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana) 

Saints Timothée et Tite, successeurs des apôtres

 

La communauté, née de l'annonce évangélique, reconnaît qu'elle est convoquée par la parole de ceux qui, les premiers, ont fait l'expérience du Seigneur et ont été envoyés par lui. Elle sait qu'elle peut compter sur la conduite des Douze, comme aussi sur celle de ceux qui, petit à petit, s'associent à eux comme successeurs dans le ministère de la Parole et le service de la communion. En conséquence, la communauté se sent engagée à transmettre aux autres la « joyeuse nouvelle » de la présence actuelle du Seigneur et de son mystère pascal, à l'œuvre dans l'Esprit. 

On voit ceci bien mis en évidence dans les lettres pauliniennes : « Je vous ai transmis ce que j'ai moi-même reçu » (1Co 15,3). Et ceci est important. Saint Paul sait que, à l'origine, il a été appelé par le Christ, qu'il est un véritable apôtre et pourtant, pour lui aussi, ce qui compte fondamentalement c'est la fidélité à ce qu'il a reçu. Il ne voulait pas « inventer » un nouveau christianisme, pour ainsi dire « paulinien ». Aussi insiste-t-il : « Je vous ai transmis ce que j'ai moi-même reçu ». Il a transmis le don initial qui vient du Seigneur et est la vérité qui sauve. Puis, vers la fin de sa vie, il écrit à Timothée : « Tu es le dépositaire de l'Évangile, garde-le dans toute sa pureté, grâce à l'Esprit Saint qui habite en nous » (2Tm 1,14). 

C'est ce que montre avec efficacité aussi cet ancien témoignage de la foi chrétienne, écrit par Tertullien vers l'an 200 : « (Les apôtres) ont affirmé la foi en Jésus Christ et ont établi des Églises pour la Judée et, sitôt après, éparpillés dans le monde, ont annoncé la même doctrine et une même foi aux nations et donc ils ont fondé l'Église presque dans chaque ville. À partir de celles-ci, les autres Églises ont échangé et propagé leur foi et les semences de la doctrine, et elles l'échangent continuellement pour être vraiment des Églises. De cette manière, elles aussi sont réputées apostoliques en tant que descendance des Églises des apôtres ».

 

Nul ne se bat plus contre moi que mon propre coeur..
Saint Jean Cassien, Conférences


 



No one fights against me more than my own heart.
St John Cassian, The Conferences

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25 janvier 2017 3 25 /01 /janvier /2017 18:28

 

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To those who believe, no explanation is necessary; to those who don't, no explanation will suffice.

(Fr. John )

Livre des Actes des Apôtres 9,1-22.

En ces jours-là, Saul ne vivait encore que pour persécuter et massacrer les disciples du Seigneur. Il alla trouver le grand prêtre 
et lui demanda des lettres pour Damas, à l'adresse des synagogues, afin que s'il trouvait des gens de la secte, hommes et femmes, il les amenât enchaînés à Jérusalem. 
Or, comme il était en chemin, alors qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui.
Il tomba à terre et entendit une voix qui lui disait : " Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? " 
Il dit : " Qui êtes-vous, Seigneur ? " Et lui : " Je suis Jésus que tu persécutes. 
Mais lève-toi et entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. " 
Or les hommes qui faisaient route avec lui étaient demeurés saisis de stupeur, entendant bien la voix, mais ne voyant personne. 
Saul se releva de terre et, bien que ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien. En le conduisant par la main, on le fit entrer à Damas. 
Et il fut trois jours sans voir et sans prendre ni nourriture ni boisson. 
Or il y avait à Damas un disciple nommé Ananie, et le Seigneur lui dit dans une vision : " Ananie ! " Il dit : " Me voici, Seigneur. " 
Et le Seigneur lui dit : " Lève-toi, va dans la rue qu'on appelle la Droite, et cherche dans la maison de Judas un nommé Saul de Tarse. Car le voilà qui prie,
et il a vu dans une vision un homme nommé Ananie, qui entrait et lui imposait les mains afin qu'il recouvrât la vue. " 
Ananie répondit : " Seigneur, j'ai appris de plusieurs sur cet homme combien de mal il a fait à vos saints dans Jérusalem. 
Et il a ici, de la part des grands prêtres, plein pouvoir pour enchaîner tous ceux qui invoquent votre nom. " 
Mais le Seigneur lui dit : " Va, car cet homme est un instrument que j'ai choisi pour porter mon nom devant les nations, les rois et les enfants d'Israël ; 
je lui montrerai en effet tout ce qu'il doit souffrir pour mon nom. " 
Ananie s'en alla, entra dans la maison, lui imposa les mains et dit : " Saul, mon frère, le Seigneur Jésus qui t'est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m'a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli de l'Esprit-Saint. " 
Et aussitôt il lui tomba des yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva et fut baptisé ; 
et après qu'il eut pris de la nourriture, il reprit force. Il passa quelques jours avec les disciples qui étaient à Damas ; 
et aussitôt il prêchait dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu. 
Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits et disaient : " N'est-ce pas lui qui pourchassait à Jérusalem ceux qui invoquent ce nom, et n'est-il pas venu ici pour les conduire enchaînés aux grands prêtres ? "
Cependant Saul se fortifiait de plus en plus dans la foi et il confondait les Juifs qui habitaient à Damas, leur démontrant que Jésus était le Christ.

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 19,27-29.

En ce temps-là, Pierre dit à Jésus : Voici que nous avons tout quitté pour vous suivre ; qu'avons-nous donc à attendre ? 
Jésus leur dit : " Je vous le dis en vérité, lorsque, au renouvellement, le Fils de l'homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m'avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël. 
Et quiconque aura quitté maisons, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou enfants, ou champs, à cause de mon nom, il recevra le centuple et aura la vie éternelle en possession. " 

 


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Par Saint Augustin

(354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église 
Sermon 279
 

 

Le persécuteur transformé en prédicateur

 

Du haut du ciel la voix du Christ a renversé Saul : il a reçu l'ordre de ne plus poursuivre ses persécutions, et il est tombé la face contre terre. Il fallait qu'il soit d'abord terrassé, et ensuite relevé ; d'abord frappé, puis guéri. Car le Christ n'aurait jamais vécu en lui, si Saul n'était pas mort à son ancienne vie de péché. Ainsi renversé à terre, qu'est-ce qu'il entend ? « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il est dur pour toi de regimber contre l'aiguillon » (Ac 26,14). Et lui de répondre : « Qui es-tu, Seigneur ? » Alors la voix d'en haut continue : « Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes ». Les membres sont encore sur la terre, c'est la tête qui crie du haut du ciel ; elle ne dit pas : « Pourquoi persécutes-tu mes serviteurs ? » mais « Pourquoi me persécutes-tu ? » 

Et Paul, qui mettait toute son ardeur à persécuter, se dispose déjà à obéir : « Que veux-tu que je fasse ? » Déjà le persécuteur est transformé en prédicateur, le loup se change en brebis, l'ennemi en défenseur. Paul apprend ce qu'il doit faire : s'il est devenu aveugle, si la lumière du monde lui est soustraite pour un temps, c'est pour faire briller dans son cœur la lumière intérieure. La lumière est enlevée au persécuteur pour être rendue au prédicateur ; au moment même où il ne voyait plus rien de ce monde, il a vu Jésus. C'est un symbole pour les croyants : ceux qui croient en Christ doivent fixer sur lui le regard de leur âme, sans tenir compte des choses extérieures... 

Saul est donc conduit à Ananie ; le loup ravageur est amené à la brebis. Mais le Pasteur, qui conduit tout du haut des cieux la rassure... : « Sois sans inquiétude. Je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon nom » (Ac 9,16). Quelle merveille ! Le loup est amené captif à la brebis... L'Agneau, qui est mort pour les brebis, leur apprend à ne plus craindre.




A ceux qui croient, aucune explication n'est nécessaire. A ceux qui ne croient pas, aucune explication ne suffira.
(P. John)

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« Non tardes converti ad Dominum. »
Ne tardez point à vous convertir au Seigneur.
(Eccli. V, 8)

« Qu'est-ce que la conversion ? C'est un changement de vie. Elle présente l'idée d'un retour, d'une réforme, d'une transformation. Un voyageur a fait fausse route ; arrivé à un certain point, il s'aperçoit de son erreur ou une personne charitable l'en avertit : que fait-il ? Il revient sur ses pas pour se mettre sur son chemin... Un ouvrier se trompe dans son travail ; il a mal pris ses mesures, ou employé des matériaux défectueux ; il s'arrête, et reprend son ouvrage dans de meilleures conditions... Un laboureur a un champ qui ne produit que de mauvaises herbes : que fait-il ? Il amende et transforme le sol pour en tirer une bonne récolte. Ce sont là tout autant de comparaisons pour faire comprendre en quoi consiste la conversion au point de vue spirituel.

Pour l'orgueilleux, se convertir, c'est s'humilier et ne plus s'estimer qu'à sa juste valeur... pour l'avare, c'est détacher son cœur de l'amour désordonné des biens de la terre et pratiquer l'aumône selon ses moyens... pour l'envieux, c'est ne plus jalouser le prochain, et bénir Dieu de tout ce qu'il lui plaît d'accorder aux autres... pour le voluptueux, c'est renoncer à ses jouissances, et s'appliquer à devenir chaste dans ses pensées, ses désirs et ses paroles... pour l'intempérant, c'est pratiquer la sobriété et la mortification... pour l'emporté et le vindicatif, c'est devenir doux et humble de cœur, et pardonner les injures... pour le paresseux, c'est aimer le travail et supporter courageusement la fatigue... pour le mondain, c'est réprimer son luxe et ses folles dépenses... pour le blasphémateur, c'est se corriger de sa détestable habitude... pour le profanateur des saints jours, c'est cesser tout travail et s'appliquer aux œuvres de piété. Voilà la conversion : c'est renoncer à la vie criminelle, mondaine ou simplement inutile, pour commencer une vie nouvelle, conforme aux principes du christianisme et aux règles de l’Évangile... Se convertir, c'est passer du mal au bien... du bien au mieux... du mieux au parfait... La conversion ainsi comprise est donc absolument nécessaire aux pécheurs... elle est d'un besoin pressant pour les âmes languissantes et arides... et pour les justes elle est le sujet d'une augmentation des mérites...

Ne renvoyez donc pas à plus tard ; mais aujourd'hui même revenez à Dieu, convertissez-vous, et vivez de telle sorte que vous soyez dignes de la récompense que Jésus-Christ promet à ses bons et fidèles serviteurs. »

M. H.-C.-A. Juge, Manuel de Prédication Populaire, Tome second (Iere Série, XXI), Société Générale de Librairie Catholique, Paris - Bruxelles, 1881.

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L'Eglise dans son ultime réalité, bien qu'invisble,est ce corps eucharistique, le corps céleste du Christ "Mystère caché de toute éternité en Dieu" (Paul Evdokimov)
"Les fidèles par le miracle eucharistique, deviennent co-sanguins et co-corporels au Christ" se transforment en sunstance du Roi" (Paul Evdokimov)
Selon St Iréné nous devenons "une parcelle du Christ"
Selon St Cyrille de Jérusalem " nous devenons des Christophores"

L'Église, malgré les divisions suscitées par l'orgueil d'hommes qui oublient qu'ils devraient appartenir au Christ-Vérité et que la Vérité ne leur appartient pas, l'Église Apostolique reste une dans le Christ Son Chef. . . Les Eglises vraiment fidèles à la Tradition Apostolique constituent, par l'Orthodoxie de la Foi et l'impeccabilité des Rites Sacramentelle, cette 'Eglise Une Sainte Catholique et Apostolique que nous proclamons dans le Symbole de Nicée.

Prions pour l'unanimité du Témoignage Chrétien !

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SAINT(S) DU JOUR

 

This Wednesday January 25th the Church commemorates St. Aho the ascetic.

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This photo is of the monastery in his name also known as Dayro d-slibo. The Monastery had to be abandoned during the Aramean Genocide (Sayfo) perpetrated by the Turks in 1915.

 

Ce mercredi 25 janvier, l'église commémore st. Aho l'ascète.

Ce mercredi 25 janvier, l'Eglise commémore st. Aho l'ascète.


Mor aho naquit vers 419 A.D. dans la ville de rish ' aino (ras ul-' ayn)au Sud-Est de nisibe pré de la Syrie, près de hassekeh, le nom de son père était " Ubadyo".

Aho était l'un de ses trois enfants.

A l'âge de douze ans, il est devint disciple d'un moine local, c'est alors que le Seigneur combla de sagesse l'enfant qui, éclairé, se distingua par sa sagesse et s'instruisit plus que tous les autres enfants .

Formé à la liturgie de l'Eglise Syro-Orthodoxe, il fonda un monastère après avoir achevé sa conscription dans l'armée perse en 573
C'est ainsi que le monastère mor aho / Dayro Daslibo (monastère de la croix) fut  fondé au 6 ème siècle par mor Aho.

Le monastère a dû être abandonné pendant le génocide de Araméen (sayfo) perpétré par les turcs en 1915.

La raison pour laquelle le monastère est  appelé le monastère de la Sainte Croix, réside dans le fait que ce monastère est l'un de ces nombreux sites qui prétendent posséder un fragment de La Sainte Croix.

La légende indique que, à un moment donné après la fondation du monastère, Mor Aho  trouva un fragment de la sainte croix à Jérusalem ou à Constantinople.

Réussissant à dérober la relique, il la cacha à l'intérieur d'une blessure de sa jambe.

Après avoir ainsi placé la relique dans sa jambe, la blessure guérit miraculeusement. Il se sentit dès lors autorisé à partir avec le fragment trouvé délaissé.

L'Église principale du monastère a été construite sur le site supposé de la relique, laquelle aurait été enterrée dans un endroit non caché du domaine claustral.

C'est pourquoi la relique ne peut pas être contemplée comme habituellement dans un reliquaire puisque personne ne sait exactement où elle est.

Ce Saint est également à l'origine de la conversion de quatre villages dans le domaine de malayta, et de la fondation d'un autre monastère du Tur abdin.

Il est mort à un âge avancé, et sa tombe est située sous le monastère.


(Pour une visite complète de la biographie : http://www.soc-wus.org/ourchurch/St.%20Aho.htm )

 

Cette photo est du monastère de son nom aussi connu sous le nom de dayro d-Slibo.

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Le monastère a dû être abandonné pendant le génocide de araméen (sayfo) perpétré par les turcs en 1915.

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Mor Aho was born around 419 A.D. in the city of Rish'aino (Ras ul-'ayn now), which is to the south & east of Nisibis in present day Syria near Hassekeh, his father's name was 'Ubadyo, Aho was one of his three children. At the age of twelve he became the disciple of a local monk, & Lord bestowed wisdom on the child & he was enlightened & became wiser than all the other children in the instruction. He was trained in the liturgy of the Syriac Orthodox Church, and founded a monastery after escaping from his conscription into the Persian army in 573

Mor Aho Monastery/Dayro Daslibo(Monastary of the Cross) was founded in the 6th century by Mor Aho. The Monastery had to be abandoned during the Aramean Genocide (Sayfo) perpetrated by the Turks in 1915. The reason why the monastery is also called the monastery of the Holy Cross is because the monastery is one of many sites which claim to have a fragment of the Holy Cross. Legend states that at some point after the founding of the monastery, Mor Aho found a fragment of the holy cross in either Jerusalem or Constantinople. He managed to steal the relic by hiding it inside of a wound in his leg. After placing the relic in his leg, the wound miraculously healed, allowing him to escape with the fragment unnoticed. The monastery’s main church was built over the supposed site of the relic, which is believed to have been buried in an undisclosed location in that area. Therefore, the relic cant be seen and no one knows exactly where it is. Mor Aho is also responsible for the conversion of four villages in the area of Malayta, & for the foundation of another monastery in Tur Abdin. He died at an old age, & his tomb is located beneath the monastery.

For full biography visit: http://www.soc-wus.org/ourchurch/St.%20Aho.htm

 

La Conversion de saint Paul
 
34 ou 35
 
Saint Paul était Juif, de la tribu de Benjamin; il naquit à Tarse, en Cilicie, dont les habitants étaient considérés comme citoyens romains. Il reçut une instruction fort soignée et devint, jeune encore, l'un des membres les plus distingués de la secte des Pharisiens. Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les chrétiens, sa présence au supplice de saint Étienne, son acharnement à poursuivre les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les battre de verges, ont poussé les interprètes de l'Écriture à voir en lui la réalisation de la prophétie de Jacob, concernant son fils Benjamin: "Benjamin est un loup ravisseur." Mais une hymne chrétienne a heureusement complété l'application de la prophétie, en disant: "Le loup ravisseur s'est changé en agneau."
 
Saul (c'était le premier nom du grand Apôtre) approchait de Damas, où il allait persécuter les chrétiens, accompagné de soldats et d'émissaires de la synagogue de Jérusalem, quand tout à coup il est renversé de son cheval et couché à terre par une force invisible. Une éblouissante clarté l'environne et une voix lui dit: "Saul, pourquoi Me persécutez-vous? - Qui êtes-Vous, Seigneur? -- Je suis Jésus, que vous persécutez. -- Seigneur, que voulez-Vous que je fasse? -- Levez-vous, entrez dans la ville, et là vous apprendrez ce que vous devez faire."
 
Saul était devenu aveugle; ses compagnons le conduisirent à Damas. Un serviteur de Dieu, nommé Ananias, averti en songe, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le baptême. Dès lors, Saul, devenu Paul, n'est pas seulement un converti, un chrétien, c'est un apôtre, c'est l'Apôtre par excellence, qui étonnera le monde et fera l'admiration des siècles par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre.
 
Que de leçons dans cette conversion étrange et foudroyante! Nous y voyons la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste; la sagesse de Dieu qui se plaît à confondre la fausse sagesse du monde; la miséricorde inénarrable du Seigneur, qui ne rebute personne et peut faire du plus grand des pécheurs le plus insigne des saints. Ne désespérons jamais du salut de personne, tout est possible à la prière et à la grâce. Nous ne comprendrons bien qu'au Ciel quelle a été l'influence de la prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur salut à l'intercession des justes. Saint Augustin a dit fort justement: "Si Étienne n'avait pas prié, nous n'aurions pas saint Paul!"
 
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
Saint_Paul_14a.jpg

 

Saint Timothée et saint Tite

 

sont des disciples de saint Paul,morts au Ier s.

 
 
Timothée et Tite  sont connus par les lettres ou épîtres de Paul dont certaines portent leurs noms.


Ils lui sont très proches et Timothée partagea sa première captivité.

Timothée et Tite sont des chrétiens de culture grecque et leur conversion pose la questionundefinedfondamentale : faut il pour devenir chrétien suivre la Loi de Moïse et notamment faut il être circoncis ? 

Timothée qui est de mère juive et de père grec sera circoncis pour être mieux accepté; Tite  qui est de famille grecque ne le sera pas. Tous deux jouent un grand rôle dans l’évangélisation des villes grecques, c’est pourquoi la tradition en a fait des évêques, Timothée à Ephèse, Tite à Cnossos.

 

(Le portrait de Paul provient de l’église haute d’Assise.)

 

 

Pourquoi vient-elle nous avertir ?  

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Le XXe siècle est constellé d’apparitions mariales : des plus connues de Fatima, aux moins médiatisées de Kibeho (Rwanda) ou d’Akita (Japon). Pourquoi la Vierge Marie est-elle si présente auprès de nous depuis ce XXe siècle ?

Le père René Laurentin – né le 19 octobre 1917, six jours après la dernière apparition de la Vierge Marie à Fatima – a parcouru le monde entier pour enquêter sur ces événements surnaturels. Il affirme que ces nombreuses apparitions étaient un appel urgent à notre monde qui court vers son autodestruction.

« Il y a de graves et sérieuses situations dans le monde aujourd’hui. Il y a donc de nombreuses raisons pour lesquelles la Vierge Marie apparaît et vient nous avertir », dit-il. « Le monde a rejeté Dieu. Il se livre tranquillement au péché. C’est comme si nous étions en train de couper la branche de l’arbre sur laquelle nous sommes assis.

Aujourd’hui nous vivons les conséquences de cela. Le monde se détruit à cause du péché ; nous ne pouvons sortir de cette situation par nous-mêmes. La Vierge nous appelle à revenir à l’essentiel et nous invite à la prière et à la conversion. Elle nous dit que Dieu existe, que nous devons nous tourner vers Lui ».

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

Bon Maître, que faut-il faire pour entrer dans la vie éternelle? 

Résultat de recherche d'images pour "Icône de la Conversion de St Paul"

C'est ainsi qu'un adolescent de ton âge aborda un jour le Christ. Jésus venait de bénir des enfants, et le jeune homme, n'y tenant plus, se jeta à ses pieds.

Bon Maître ! C'est la bonté du Christ qui l'a subjugué. C'est elle toujours qui nous attire. Mais quand on veut en parler, la plume hésite. Ne va-t-on pas commettre le même sacrilège que tant de peintres et de sculpteurs, qui ne nous donnent qu'une image caricaturale du Christ? « Mon pauvre Bon Dieu, comme ils t'ont arran­gé », disait un artiste mourant, auquel on présentait un méchant crucifix à baiser.

C'est qu'il n'y a pas d'homme au monde qui ait uni à plus de bonté, plus de majesté, à plus de familiarité, plus d'autorité, à plus de tendresse, plus d'intransi­geance, à plus de dévouement, plus d'exigences. Et c'est ce qui frappe en premier lieu dans la bonté de Jésus : C'est la bonté d'une puissance que l'on sent infinie, c'est la Bonté du Fort.

Rien de puéril, de mièvre, d'efféminé. Rostand l'a singulièrement diminué, notre Christ, dans la « Samaritaine », en mettant sur ses lèvres un tas de fadaises sentimentales.

 Et pourtant, de la bonté II possède, tous les visages, toutes les nuances et en particulier la simplicité,1 acordialité de l'accueil, cette tendresse enve­loppante qui fait que chacun se sent vraiment adopté par lui, vraiment ami, vraiment frère, vraiment quel­qu'un qui compte.

Jésus est d'une accessibilité telle qu'elle étonne même parfois les Apôtres. Tout le monde peut l'approcher, lui présenter ses requêtes, lui confier ses petites affaires. La foule le harcèle. Les mères viennent lui faire bénir leurs petits; les boiteux, les aveugles, les lépreux, que leurs misères avaient habitués aux rebuffades, lui cla­ment leurs misères, essayent de le toucher, ou bien imaginent des moyens audacieux pour le rejoindre quand la foule est trop dense, témoin ce paralytique qui se fit descendre à ses pieds par une ouverture pra­tiquée dans le toit.

Les pauvres, les mendiants, les publicains, tous ceux que leur misère ou leur situation sociale avait dressés à la méfiance, se placent sur son chemin et quand ils sont trop petits, afin de mieux le voir, ils montent sur un sycomore. Jésus les encourage, leur fait signe, et mange avec eux. Les pécheurs, les larrons, les condam­nés, que leur conduite a mis au ban du peuple, et que leurs fautes ont aigris contre eux-mêmes, tous partagent ce bon accueil. Jésus manifeste même pour eux une sorte de préférence, II se laisse inviter par eux. La Samaritaine, la pécheresse de Magdala, le publicain Zachée, la femme adultère, les bourreaux, le larron... c'est pour ceux-là qu'il est venu!...

Il les comprend! Et c'est un autre signe de la bonté. Comprendre les autres ; se mettre à leur place ; vivre le drame de ceux que l'on rencontre, le faire sien; comprendre même les faiblesses, les fautes; ne pas entrer en connivence avec elles, ni les excuser, mais les expliquer, découvrir même une certaine logique dans les égarements et pénétrer dans l'âme de l'autre de toute sa propre âme pour la guérir, pour pardonner, cela c'est la bonté.

Qui l'a mieux pratiquée que Jésus? Lui qui est si exigeant, il se contente des moindres vouloirs; Lui qui veut la pureté totale, il voit, sans colère, venir à Lui les âmes les plus souillées; Lui qui veut qu'on renonce à tout et qu'on soit doux, il pardonne à un voleur des grands chemins; Lui qui veut qu'on le préfère et qu'on préfère son Père à tout, il ne veut pas qu'on éteigne la mèche qui fume encore. « Il aime les pécheurs, dit le P. Grand-maison, avec cette tendresse insistante et inquiète qu'ont les mères pour des enfants longtemps menacés et qu'elles ont pour ainsi dire enfantés une seconde fois dans les larmes ». Et quand il pardonne, il le fait royalement et avec une promptitude et une discrétion touchantes. « Va en paix » et à l'apôtre qui l'a renié : « Pierre, m'aimes-tu? »

La bonté fait aussi confiance. Elle croit les autres capables d'accomplir de grandes choses. Elle leur donne des responsabilités. Elle les associe à ses travaux.

Ici encore Jésus bat tous les records. Sa mission est unique; il vient révéler aux hommes l'amour caché du Père, il vient leur donner le moyen de redevenir avec Lui et en Lui, les fils bien-aimés. Et c'est à des hommes sans culture qu'il va confier sa doctrine; c'est à des pécheurs ignorants qu'il va remettre l'économie de la grâce. Il va se reposer sur eux pour la conquête du monde.

Enfin, c'est surtout à la grandeur du dévouement, que se mesure la grandeur de la bonté. En Jésus l'un et l'autre sont sans mesure. Aux hommes il n'apporte pas seulement du pain, des guérisons, des discours, il s'apporte Lui-même. Le don qu'il fait de Lui-même dépasse tellement les limites de l'imaginable, que même ses disciples ont failli ne pas y croire. Et tous ceux qui quittent le christianisme pour des raisons dogmatiques, c'est encore et toujours parce qu'ils ne peuvent croire que le Christ ait tant aimé le monde. Un Dieu qui se fait chair, un Dieu qui meurt pour ceux qui l'ont offensé; un Dieu qui se fait Pain, un Dieu qui se livre dans ses profondeurs les plus intimes, de sorte que, par la grâce, sa vie se mêle à notre vie et que nous devenions « un », - voyez les hérésies - c'est tout cela qu'on n'a pu croire. Pauvres hommes, au cœur trop petit, qui créent un Dieu à leur image et ressemblance !

Quant à nous, nous avons cru à l'amour... à la bonté. Je dis « croire », parce qu'elle reste un mystère. La bonté de Dieu nous est apparue éclatante dans la bonté de Jésus : nous la palpons. Mais personne ne saurait en dire le pourquoi. Mystère du Bien !  Le Bien, disent les philosophes, ne demande qu'à se répandre. Et ils croient avoir expliqué quelque chose, alors qu'ils ont fait une simple constatation.

L'amour explique tout, mais qui expliquera l'amour? Personne. Contentons-nous d'adorer et d'imiter.

Extrait de : AU LARGE (Méditations pour Étudiants)  Jean Le Presbytre  (Casterman)

Notre Dame de la Prière

LA THÉOLOGIE TRINITAIRE

Hospitalité d'Abraham

L’indicible –

« Dieu en lui-même est un mystère. De son existence interne rien ne peut être dit. Mais, à travers la création, à travers la providence et son œuvre de Salut, Dieu descend au niveau de l’homme. Lui qui a fait de nous des êtres pensants et parlants, s’est rendu en Personne accessible à notre pensée et à notre discours. En entrant en contact avec notre esprit, Il éveille en nous des pensées et des paroles qui véhiculent l’expérience de sa rencontre avec nous. Mais, dans le même temps, nous prenons conscience de ce que nos pensées et nos mots à son sujet ne le comprennent pas complètement tel qu’Il est. Pour nous les hommes, il y a des fleurs poussées depuis les profondeurs de son indicible mystère. Nos paroles et nos pensées au sujet de Dieu sont à la fois kataphatiques et apophatiques, c’est-à-dire qu’elles expriment une réalité et pourtant, au même moment, elles suggèrent l’ineffable. Si nous restons prisonniers de nos formulations, celles-ci deviennent nos idoles ; si nous rejetons toute et chaque formulation, nous sombrons dans le chaos indéfini de cet océan. Nos mots et nos pensées sont des ouvertures finies vers l’infini, des transparences à l’infini, et ils sont ainsi propres à susciter en nous une vie spirituelle.

L’immersion en lui

Nous sommes conscients de l’infinité de l’océan divin mais nous ne nous dissolvons par nous-mêmes en lui. Nous communiquons avec lui de façon humaine, en descendant dans ses profondeurs  avec l’équipement de plongée de la nature humaine et des formulations humaines, ou en faisant voile sur sa vaste étendue dans un bateau construit selon des lois que fonde notre expérience de l’océan lui-même, et donc cohérentes avec lui et adaptées à nos propres limites humaines.

Le Fils

[…] La révélation de la Trinité eut lieu dans le Christ, car une Personne divine devint homme pour sauver les hommes, tandis qu’une autre Personne divine demeurait au-dessus des hommes pour que Celui qui s’était incarné puisse élever les hommes jusqu’à la Personne divine qui est, non pas incarnée, mais transcendante. Le Fils devient homme mais le Père reste le but de l’œuvre du Fils incarné et celui de tous les hommes que le Fils s’est unis à lui-même. Le Fils incarné n’était pas possible sans ce but, ou plutôt Il n’aurait pu, sans ce but, imprimer cet effort vers lui en tous les croyants.

L’Esprit

Le Fils devient homme pour être le modèle et le centre depuis lequel une force rayonne pour rendre les hommes semblables au Christ dans leur effort vers Dieu le Père. Cette force, qui devient un principe intime en tous ceux qui croient et qui demeure toutefois toujours en même temps au-dessus d’eux, est la troisième Personne divine, le saint Esprit. Dans l’Esprit, Dieu devient totalement immanent et imprime toutefois en tous les hommes ce désir du Dieu transcendant. Le saint Esprit doit être une Personne afin de nous faire croître nous-mêmes comme des personnes, et toutefois Il doit être l’égal du Dieu transcendant, pour nous conduire en sa présence et, en nous divinisant, nous donner la place de véritables partenaires de Dieu »

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

PRIER SANS CESSE

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On nous demande de prier sans cesse. Voici les références bibliques à cette idée.

 

"Priez sans cesse" (1 Th 5:17)

 

"Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance." (Éph. 6:158)

 

"Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne pas perdre courage."

(Luc 18:1)

 

Dieu veut que notre vie devienne une vie de prière constante, où nous sommes constamment dans une relation avec Lui.

Telle est notre tâche principale, nous rapprocher de Dieu.

 

Comment faisons-nous cela?

 Saint Isaac le Syrien nous rappelle qu'il est impossible de s'approcher de Dieu par d’autres moyens que la prière incessante.

COMMENT COMBATTRE LES PENSÉES ?

jean_cassien

Faut-il les combattre ? –

Il y a un temps pour penser ; et il y a un temps pour prier, pour parler à Dieu. Quand tu parles à un ami, tu ne penses pas à autre chose, tu ne penses même pas à lui ! Tu lui parles ; tu penserais à lui s’il était absent. En ce sens, même des pensées nobles et utiles sont étrangères à la prière, parce qu’elles introduisent une réflexion, un recul et une distance. À plus forte raison, les pensées de jugement d’autrui, de convoitise, de vanité, etc., sont-elles à bannir, car elles souillent l’esprit et le cœur.

Quelles sont les pensées ?

Par pensées (logismoi), les Pères entendent, non des réflexions ou des considérations sur tel ou tel sujet, mais plutôt des suggestions, des sortes d’inspiration, des idées très fines, à peine perceptibles. Les unes viennent de Dieu – par exemple,  l’idée d’envoyer un sms à une personne seule et malade ; les autres de nous-mêmes – l’idée de nous lever et d’aller vers Dieu, comme le fit le Fils débauché : ces pensées sont les nôtres, mais elles ne sont pas étrangères à l’action du saint Esprit dans notre cœur, seulement nous nous les sommes appropriées ; d’autres suggestions sont d’origine diabolique, l’orgueil qui veut être dieu sans Dieu, la vanité qui jouit des éloges, la tristesse née de la frustration d’une jouissance, etc. : les pensées ou suggestions malignes correspondent généralement aux passions fondamentales décrites par saint Jean du Sinaï dans l’Échelle sainte. Mais, même une pensée qui semblerait venir de Dieu ne devrait pas nous faire quitter la prière sous prétexte d’accomplir une œuvre de bien ! Il y a des pièges de l’Ennemi… Tu enverras ton sms plus tard !

Saint Jean de Kronstadt

« Ceux qui s’efforcent de mener la vie spirituelle ont à soutenir, tout au long de leur vie, dans leurs pensées, un combat périlleux et très difficile ; je veux dire un combat spirituel. Il faut que l’âme soit à tout moment un regard clair, capable de surveiller et de discerner les pensées qui pénètrent dans le cœur »

Comment ?

En combattant : car, le Malin profite du sommeil de l’âme, de la négligence et de l’oisiveté. En disant Non : car le Malin est désarçonné par tout acte de liberté. En disant Oui, par exemple en disant à haute voix le Symbole de la foi, car la vérité dissipe les brumes de l’illusion. En substituant surtout les pensées divines aux suggestions perverses, selon saint Jean Cassien : une suggestion de malédiction, de jugement, de condamnation (et d’exécution !) d’autrui se présente-t-elle à la porte de notre cœur ? – nous la retournons par une pensée de bénédiction, d’intercession ou de louange. Ainsi les flèches de l’ennemi rebondissant sur un bouclier repartent-elles vers l’archer ! Le mal se combat par le bien. C’est pourquoi le Christ nous enseigne à bénir ceux qui nous haïssent et nous persécutent.

La prière

Ceci n’est pas encore la prière ! Le combat ouvre le champ à la prière. Celle-ci sera pure, sans pensée, sans représentation, le glissement d’un esquif au fil de l’eau, naturelle, facile – le bonheur d’aimer et de le dire ; l’immersion dans le Nom adoré ; le blotissement de l’âme au creux de la tendresse divine ; et, depuis ce fort intérieur et bienheureux, l’intercession compatissante pour les frères et pour le monde entier. La vraie prière, la prière pure, est celle qui nous est accordée comme une grâce imméritée, après les sanglants combats intérieurs et, surtout, au terme du repentir ou totale détestation du péché.

(Source: "Sagesse Orthodoxe")

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Quand Claude Goasguen dit la vérité sur LCP, les journalistes français ne savent pas comment réagir à la vérité… malaise !

Il n’y a aucun doute que les business du groupe terroriste islamique ISIS profite à de nombreuses personnes, souvent des dirigeants, et que les medias sont complices, tout au moins de ne pas enquêter honnêtement comme le feraient de réels journalistes.
OUI, l’Europe, la France, Obama, soutiennent Al-Qaïda en Syrie, et enfin quelqu’un ose le dire en public.
Regardez bien la réaction des journalistes, aucun argument, seulement des insultes. Cela nous rappelle Clinton contre Trump, mais la vérité finira toujours par éclater !
Partagez cette vidéo !

 

source

La première vidéo du Saint des Saints, lieu le plus sacré du judaïsme

Il y avait des photos, mais jamais encore de vidéo montrant cet endroit situé sous l’esplanade du Mont du Temple à Jérusalem. La grotte située sous le Dôme du Rocher est chargée de connotations juives.
Selon la méthode répandue dans les textes rabbiniques, également adoptée par Maimonide (Rambam, Lois du Temple), l’Arche a été cachée à la fin de l’époque du Premier Temple dans une “cache profonde et sinueuse”, sous le Saint des Saints, l’emplacement du Rocher en question.
Il est à noter que plusieurs salles dans la grotte sont jusqu’à ce jour restées inexplorées.

 

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... L’image contient peut-être : 2 personnes, texte

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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Les 10 plus grandes batailles en Normandie

Cocherel, Verneuil, Formigny, La Hougue… Si on a beaucoup croisé le fer en Normandie, cette situation s’explique d’une part par l’état souvent belliqueux des relations avec l’Angleterre voisine. Deuxièmement, les Normands se sont parfois soulevés : le pouvoir a alors réprimé sur le champ de bataille des révoltes qui risquaient d’entraîner la sécession d’une si riche province.

La bataille de Viridorix (56 avant J.-C.), ils sont fous ces Gaulois

Bataille de Viridorix

Combat de Romains et de Gaulois (détail), huile sur toile d’Evariste-Vital Luminais (Nantes, 1822 – Paris, 1896). Musée des Beaux-Arts de Carcassonne.

Les historiens ne savent pas exactement où elle s’est déroulée (dans l’actuel département de la Manche probablement) mais connaissent les belligérants. D’un côté les légions romaines commandées par le lieutenant de César, Sabinus. De l’autre, des Gaulois menés par Viridorix, le chef de la tribu des Unelles. Ce Vercingétorix avant l’heure essaie de secouer le joug romain en rassemblant les peuples traditionnellement désunis de la Gaule du nord-ouest. Le jour de la bataille, les Romains font courir dans le camp adverse le bruit qu’ils se préparent à fuir le combat. Croyant saisir une opportunité, les Gaulois s’élancent à l’attaque, s’essoufflent à passer les fortifications romaines puis sont engloutis par la contre-attaque mûrement préparée de Sabinus.

La bataille de Val-ès-Dunes (1047), le début de l’ascension d’un grand duc.

Bataille de Val-es-Dunes

Tournage du film « Guillaume, la jeunesse du Conquérant ». Photo par Hell.Isa sur Flickr.

A l’est de Caen, le duc de Normandie, Guillaume le Bâtard âgé de 19 ou 20 ans met en déroute les barons normands révoltés. Cette victoire clôt une longue période d’instabilité au cours de laquelle l’autorité ducale fut bafouée au point qu’il faillit succomber à une tentative d’assassinat. Val-ès-Dunes inaugure une série de victoires (Mortemer, Varaville, Hastings) pour celui qu’on finira par surnommer Guillaume le Conquérant.

La bataille de Tinchebray (1106), Hastings à l’envers.

Bataille de Tinchebray

Tournage du film « Guillaume, la jeunesse du Conquérant ». Photo par Hell.Isa sur Flickr.

En 1066, le duc de Normandie Guillaume le Conquérant triomphait du roi anglo-saxon Harold et réunissait ainsi sur sa tête les couronnes d’Angleterre et de Normandie. En 1106, le roi d’Angleterre Henri IerBeauclerc, troisième fils de Guillaume, l’emporte à Tinchebray contre son frère aîné Robert Courteheuse, duc de Normandie. Le vainqueur récrée l’unité anglo-normande. Pour autant, comme le précise l’historien Roger Jouet, on ne peut pas lire la bataille de Tinchebray comme la « revanche de l’Angleterre anglo-saxonne sur la Normandie. Il s’agit d’une guerre purement normande, entre frères et seigneurs normands ».

La bataille de Cocherel (1364), le cadeau offert pour le sacre de Charles V

Bataille de Cocherel

Bataille de Cocherel dans La Toison d’or par Guillaume Fillastre. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 138, XVIe siècle

Les batailles de la Guerre de Cent Ans ne sont pas toujours des affrontements entre Anglais et Français. En 1364, sur les bords de l’Eure, le capitaine Du Guesclin remporte pour le compte du roi de France Charles V la victoire contre une armée anglo-navarraise-gasconne, autrement dit des Anglais alliés à des Français. La nouvelle du succès parvient aux oreilles du roi, la veille de son sacre.

La bataille de Verneuil (1424), l’Azincourt normand

Bataille de Verneuil

Bataille de Verneuil dans les Vigiles de Charles VII par Martial d’Auvergne. Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits, Français 5054

Bataille de la Guerre de Cent Ans beaucoup moins connue qu’Azincourt, elle y ressemble beaucoup dans son scénario et son résultat. Bien qu’inférieurs en nombre, les Anglais, aidés de leur précieux archers, défont une armée royale composite et désunie. Les morts (de 5000 à 7000) se comptent aussi nombreux qu’en 1415. Il faut dire que les Anglais se sont fait un plaisir de massacrer leurs voisins et meilleurs ennemis Ecossais qui formaient à cette époque le gros des troupes françaises.

La bataille de Formigny (1450), la revanche française

Bataille de Formigny

Bataille de Formigny dans la Chronique de Jean Chartier. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Français 2691. Vers 1470-1480.

Encore une bataille de Guerre de Cent Ans, un conflit décidément stratégique pour la Normandie. Après les désastres de Crécy, Poitiers, Azincourt et Verneuil (vus juste au-dessus), l’armée française commandée par le comte de Clermont et renforcée au dernier moment par les troupes du connétable de Richemont se rachète en battant les Anglais à Formigny, dans le Bessin. Pour une fois, la chevalerie s’est retenue d’attaquer la première. Peu après cette victoire, Caen se rend puis Cherbourg tombe. En cette année 1450, les Anglais sont définitivement boutés hors de Normandie !

La bataille d’Ivry (1590), une victoire d’Henri IV avec panache

Bataille d'Ivry

Bataille d’Ivry par Domenico Frilli Croci (1610). Gallerie des Offices à Florence.

Après la mort du roi Henri III (assassiné), Henri IV hérite du trône de France mais il se heurte à l’opposition de la Ligue, un parti d’ultra-catholique qui ne veut pas de ce roi de confession protestante. D’abord, Henri bat les Ligueurs à Arques près de Dieppe. Puis il récidive à Ivry, dans le département de l’Eure. Bien qu’inférieurs en nombre, ses troupes battent celle du duc de Mayenne, le chef des Ligueurs. La légende veut que le roi, élevant son chapeau à la main, ait clamé cette parole décisive avant la bataille : « Ralliez vous à mon panache blanc ! ».

La bataille de la Hougue (1692), défaite navale

Bataille navale de la Hougue

Bataille de la Hougue par Petrus Johannes Schotel (1808-1865). Institut néerlandais d’histoire militaire. Sur Wikicommons.

Comme Napoléon plus tard à Trafalgar, Louis XIV n’arrive pas à casser la suprématie navale des Anglais. Or tout plan envisageant l’invasion de l’Angleterre nécessite au préalable la maîtrise de la Manche. Au large de Barfleur, l’amiral Tourville, pourtant le meilleur capitaine de mer de sa Majesté, se retrouve piégé avec sa flotte par les navires anglo-hollandais. Incapable de trouver un abri (Cherbourg n’est pas encore un port fortifié), il voit ses bateaux brûlés un à un par l’ennemi.

La bataille de Brécourt (1793), «la bataille sans larmes»

Bataille de Fleurus

Bataille de Fleurus par Jean Baptiste Mauzaisse. Château de Versailles (Wikicommons).

Au début de l’été 1793, une armée composée de Normands et de Bretons se dirige vers Paris en chantant une version régionale de la Marseillaise :

« Aux armes citoyens !
Terrassez les brigands
La loi, la loi, c’est le seul cri,
C’est le vœu des Normands ».

Le but de ces troupes : libérer la Convention (l’Assemblée Nationale de l’époque) de l’influence des députés montagnards et de leur soutien sans-culotte. Mais l’ardeur de ces rebelles (Paris les appelle « fédéralistes ») s’essouffle rapidement. Le 13 juillet, des volontaires parisiens arrivent à leur rencontre près de Vernon pour les arrêter. Un coup de canon est tiré et c’est la débandade dans le camp fédéraliste. La bataille n’a fait aucun mort d’où son surnom de « bataille sans larmes » !

La Bataille de Normandie (1944), the big One

Débarquement du 6 juin 1944
Débarquement sur les côtes normandes de soldats américains le 6 juin 1944.  CPhoM. Robert F. Sargent. (Coast Guard). Ministère américain de la Défense.

On termine dans la démesure avec cette bataille dont le champ couvrit la région entière, mit aux prises 3 à 4 millions de soldats, s’étala sur plus de trois mois et eut pour objectif rien de moins que la libération de l’Europe occidentale. Commencée sur les côtes du Calvados et de la Manche par le débarquement du 6 juin, la bataille se conclut par la prise du Havre le 12 septembre 1944. Une ville devenue méconnaissable par les combats au sol et les attaques aériennes, à l’image de nombreuses autres localités de Normandie.

 

LE COIN DU CATECHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE...

 

Théobule
  
 L'aveugle Bartimée 
  
Théobule
 
C 
hers amis,
 
 
Sur la route, Jésus ne fait pas que parler et raconter des paraboles. Il entend aussi les cris de détresse des hommes qui souffrent. 

Bartimée, un mendiant aveugle, mis de côté par la foule crie vers Jésus : « Seigneur prends pitié ! »
Et Jésus s'arrête. 

Frère Benoît (Des Frères Dominicains)
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Jésus, ses disciples et une foule nombreuse quittent Jéricho où ils séjournaient depuis quelques temps. 
Un aveugle appelé Bartimée, le fils de Timée, est assis au bord du chemin et mendie.
Quand il entend que c’est Jésus de Nazareth, il se met à crier : 
« Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » 
Beaucoup de gens lui font des reproches pour le faire taire mais il crie encore plus fort : 
« Fils de David, prends pitié de moi ! » 
Jésus s’arrête et dit :
« Appelez-le. »
On appelle donc l’aveugle, et on lui dit :
« Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » 
L’aveugle jette son manteau, bondit et court vers Jésus. 
Prenant la parole, Jésus lui dit :
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
L’aveugle lui dit :
« Rabbouni, fais que je retrouve la vue ! » 
Et Jésus lui dit :
« Va, ta foi t’a sauvé. »
Aussitôt l’homme retrouve la vue et il suit Jésus sur le chemin. 


(Evangile selon Saint Marc 10, 46-52)

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER, Fête de la Purification de la Ste Vierge et Présentation de Jésus au Temple
10h30, Messe et bénédiction des cierges de la chandeleur...
 
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, Messe et bénédiction des cierges de St Blaise (Contre les maladies de gorge)
 
 
LE PREMIER DIMANCHE DE
CHAQUE MOIS:
Pèlerinage au Monastère Syriaque en l'honneur
de
 
N-D DE MISERICORDE
NOËL AU MONASTÈRE SYRIAQUE DANS LA QUIÉTUDE D'UNE CAMPAGNE NORMANDE , POURQUOI PAS ? CHRISTMAS AT MONASTERY SYRIAC IN THE TRANQUILITY OF NORMAN CAMPAIGN, WHY NOT?
 
et Des Sts du Kerala:
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St Abraham Koorilose Bava
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St Gregorios de Parumala
 
 
10h30, Messe, repas fraternel, réception des fidèles..

Des orthodoxes croient aux apparitions mariales ?

Les apparitions de la Mère de Dieu dans l’Eglise orthodoxe

Les manifestations de la Mère de Dieu et des saints dans notre monde visible sont l’effet impressionnant de leur sollicitude et de leur aide bienfaisante au salut de l’humanité. Il faut souligner qu’ils interviennent dans un contexte bien précis : toute apparition du Christ, de la Mère de Dieu ou des saints s’inscrit dans le cadre ecclésial que l’on peut expérimenter avec certitude dans la liturgie. La Divine Liturgie (eucharistique), en particulier, puis tout autre office insèrent les chrétiens dans l’Eglise entière, dans la « Communion des saints », dans laquelle Marie tient sa place comme mère du Sauveur, le Fils de Dieu incarné1 . Mais son témoignage n’en reste pas là, car l’Eglise n’est pas seulement le mémorial de l’histoire du salut mais elle est aussi participation à la vie nouvelle en Christ, qui est déjà la vie divine du Royaume. L’Eglise tout entière est l’Eglise de la terre et du ciel, visible et invisible unissant les vivants et les morts, les anges et les saints. Ces derniers sont représentés par les icônes qui entourent les fidèles et, avec Marie, la plus sainte d’entre eux, ils ne cessent de prier pour les chrétiens encore en marche et pour tout le genre humain – car tous ont vocation à la sainteté (Rm 1,7) – et de les assister pour vivre la bonne nouvelle du Christ. Nous sommes dans la perspective de l’union dans l’Esprit Saint des membres de l’Eglise entière autour du Christ. A côté de cette expérience directe, existentielle que donne la prière liturgique ou personnelle, à côté des icônes porteuses de sa présence, et seulement pour quelquesuns, la Mère de Dieu se rend perceptible sur la terre sous diverses modalités : apparitions collectives ou individuelles, visions dans le sommeil ou simplement auditions de sa voix. Ses manifestations sont souvent accompagnées de miracles et donnèrent lieu à des fêtes liturgiques et à la construction de sanctuaires. Les apparitions mariales sont nombreuses dans tout le monde orthodoxe. Leur nombre n’est pas répertorié et il est difficile de les connaître en totalité. Nous nous limiterons à quelques unes des plus célèbres. Au premier millénaire, les apparitions mariales sont liées à l’histoire de Constantinople, en particulier à sa sauvegarde contre les ennemis. A plusieurs reprises, Marie sauva la ville. La délivrance la plus célèbre se produisit au 9e siècle, alors que des barbares l’assiégeaient. La nuit du 1er octobre, la Vierge apparut à André, un Fol-enChrist d’origine slave, et à son disciple Epiphane dans l’église des Blachernes, le plus illustre sanctuaire marial de la capitale, où était conservée dans une châsse la tunique de la Mère de Dieu. Tous deux virent la Vierge, environnée par un grand cortège de saints et entourée de Jean-Baptiste et de Saint Jean l’Evangéliste. Marie pria longuement pour le peuple présent avec des larmes et étendit son voile étincelant au 1 La place privilégiée de Marie dans la Communion des saints est révélée par sa constante présence dans la prière de l’Eglise, en particulier dans la liturgie eucharistique, où cette présence est une expression de la toute sacramentalité de l’Eglise. Pour ce point, voir Boris BOBRINSKOY, « Les apparitions de la Mère de Dieu dans l’Orthodoxie » dans Vrais et fausses apparitions dans l’Eglise, Paris, Lethielleux, 1976, p. 102 et pour les apparitions à Constantinople et en Russie, p. 110-119. 2 dessus de la foule en signe de protection2 . Cette délivrance fut à l’origine de la fête de l’Intercession ou de la Protection (Pokrov), instituée en Russie au 12e siècle à la date du 1er /14 octobre. Elle existe également dans d’autres pays orthodoxes. Dans le texte liturgique, on demande à Marie de garder les croyants sous sa protection et d’intercéder par ses prières auprès de son Fils et son Dieu car c’est à tout moment qu’elle tend les mains vers lui, le priant pour le salut de tous3 . D’autres apparitions sont liées à l’intervention miraculeuse de Marie pour la guérison des malades. Nous voyons ici une analogie avec Lourdes. A Istanbul existe encore aujourd’hui une source d’eau miraculeuse qui se trouve dans le monastère de la Source de vie (ou de Baloukli). D’après Nicéphore Callistos Xanthopoulos4 , cette source fut retrouvée au 5e siècle par l’empereur Léon 1er le Thrace. Alors qu’il était encore simple soldat, il voulut secourir un aveugle assoiffé. Léon entendit alors du ciel la voix de la Mère de Dieu qui le guida jusqu’à la source où elle lui ordonna de faire boire l’aveugle et de lui frotter les yeux avec l’eau : celui-ci recouvra la vue. Léon fit bâtir une église en l’honneur de la Vierge qui fut invoquée sous le nom de “Source de vie”. Par la suite, on construisit un monastère. Bien que l’ensemble fut plusieurs fois ruiné et reconstruit au cours des siècles, les pèlerins et les malades continuèrent à accourir à la source et jusqu’à aujourd’hui des guérisons miraculeuses se produisent. Le monastère actuel date du 19e siècle, et c’est là aussi que, depuis ce temps, sont enterrés les patriarches de Constantinople. Dans le texte liturgique de la fête qui a lieu le vendredi de la semaine pascale, on peut remarquer que la Mère de Dieu, Source d’eau vive, n’y est pas seulement louée comme celle qui intercède pour la guérison des maladies physiques, redonnant vie et force, mais aussi celle qui délivre des maladies de l’âme, c’est-à-dire du péché « en nous versant le Christ comme l’eau du salut ». Car, dans sa maternité divine, « c’est d’elle qu’a jailli le Verbe incarné » qui nous abreuve de la grâce de l’Esprit Saint5 . Signalons que de nombreux autres sanctuaires en Grèce sont dédiés à la Vierge, Source de vie. Au deuxième millénaire, beaucoup d’apparitions se produisent pour l‘édification personnelle du voyant : indication de sa vocation, guérison de ses maladies et protection de son œuvre. 2 Voir Alexis KNIAZEFF, « Les fêtes du 2 juillet et du 31 août », dans «La Mère de Jésus-Christ et la Communion des Saints dans la liturgie », Conférences Saint-Serge, XXXIIe Semaines d’études liturgiques 1985, Roma, 1986, p. 143-148. Les ménées slaves ont emprunté le récit à La Vie de Saint André le Fol publié dans Acta Sanctorum, mai, t. VI, cité par Alexis KNIAZEFF, op. cit. p. 143, n. 29. 3 Grandes vêpres de la fête, stichères de litie, Ménée d’octobre, traduction du P. Denis GUILLAUME, Roma, Diaconie apostolique, 1985. 4 Voir Constantin HARRISSIADIS, « La fête de la Source vivifiante », dans « La Mère de Jésus-Christ et la Communion des saints dans la liturgie», Conférences Saint-Serge, XXXIIe Semaines d’Etudes Liturgiques 1985, Roma, 1986, p. 103-116. V. aussi La Source vivifiante, lieu marial et symbolique de l’eau, thèse de Maîtrise en théologie de Sœur THEOPHANO (Christina DAL MASO) présentée à l’Institut de Théologie Orthodoxe Saint-Serge en 2002 (non publiée). 5 Matines de la fête, exapostilaire, Pentecostaire, traduction du P. Denis GUILLAUME, Roma, Collège grec de Rome, 1978. 3 En Russie, Saint Serge de Radonège (14e siècle) fut le premier saint russe jugé digne d’une apparition de Marie en personne. Moine dans la forêt de Radonège, puis prêtre et higoumène de son monastère de la Sainte Trinité, la vénération de la Mère de Dieu remplit son existence. Un jour, à la fin de sa vie, alors qu’il priait devant l’icône de la Vierge, une voix se fit entendre : “La Très-Pure arrive” et dans une lumière inexprimable, il vit la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean. En les voyant, Serge tomba le visage contre terre. La Mère de Dieu le toucha de la main et lui dit : “Ne t’effraye pas, mon élu, tes prières pour tes élèves et ton monastère sont exaucées. Désormais, ton monastère ne manquera plus de rien, non seulement pendant ta vie mais aussi après ta mort et ton retour vers Dieu. Je protégerai inlassablement cette place et je veillerai sur elle”. Puis elle devint invisible6 Dans la mouvance spirituelle de Saint Serge, on peut mentionner aussi Saint Cyrille du Lac Blanc (de Belozersk) qui vécut de 1337 à 1427. Il était moine et prêtre au monastère de la Nativité de la Mère de Dieu (ou monastère Simonov) à Moscou où il eut l’occasion de rencontrer le futur saint Serge et de s’instruire auprès de lui. Après la mort de saint Serge, il songea à quitter son monastère pour partir seul dans la forêt s’adonner totalement à la prière et à la contemplation. Comme il avait l’habitude de s’adresser à la Vierge dans les circonstances difficiles de sa vie, il la supplia de lui montrer la voie à suivre pour arriver à son salut. Une nuit, alors qu’il priait, il entendit la voix de Marie lui dire : Cyrille, pars d’ici et va sur le Lac Blanc, là je t’ai préparé un lieu pour ton salut”. Regardant à l’extérieur, Cyrille vit une grande lumière qui brillait vers le nord, en direction du Lac Blanc. Il y partit et fonda un monastère dédié à la Dormition de la Mère de Dieu, qui devint, par la suite, un grand centre monastique7 . Il est nécessaire de mentionner également Saint Séraphin de Sarov (1759-1833). Originaire de Koursk en Russie centrale, il eut toute sa vie une étonnante intimité avec la Mère de Dieu qui lui apparut et le guérit à plusieurs reprises. A l’âge de dix ans, atteint par une grave maladie, il révéla à sa mère une vision de la Vierge lui promettant la guérison. Or, quelques jours plus tard, une icône de Notre-Dame de Koursk, estimée miraculeuse, fut portée en procession dans la ville. Amené devant l’icône, l’enfant guérit. Devenu moine en 1778 au monastère de Sarov, il souffrit d’hydropisie. A nouveau, la Mère de Dieu lui apparut, cette fois accompagnée des apôtres Pierre et Jean et leur dit en désignant le malade : “Celui-ci est de notre famille”. Elle toucha la tête du jeune moine, puis son côté malade. La grosseur creva et un flot d’eau s’en échappa. En 1793, il devint prêtre, mais bientôt il partit vivre en ermite dans la forêt. Un jour, il fut agressé sévèrement par des brigands qui lui causèrent de multiples fractures. Ramené à son monastère, il vit comme jadis la Mère de Dieu s’approcher de lui et le toucher. Le malade guérit après plusieurs mois, mais resta courbé, marchant avec un bâton. Par la suite, la Toute Sainte lui donna l’ordre de fonder un monastère féminin dont elle serait la Supérieure. 6 D’après Ivan KOLOGRIVOF, Essai sur la sainteté en Russie, Bruges, Ed. Beyaert, 1953, p. 112-113; Pierre KOVALEVSKY, Saint Serge et la spiritualité russe, Paris, seuil, 1958 (coll. “Maîtres Spirituels”), p. 118-119. 7 D’après Ivan KOLOGRIVOF, op. cit., p.137 et suiv. Le Synaxaire, Vies des Saints de l’Eglise Orthodoxe, t. 4, adaptation française de Macaire de Simonos-Petra, Ed. To Perivoli tis Panaghias, Thessalonique, 1993, p. 494. 4 La dernière apparition se produisit quelques temps avant sa mort, à l’aube du 25 mars 1831. Séraphin associa à cette vision la moniale Eupraxie. Ils prièrent ensemble, puis la cellule s’emplit de parfum. Ils virent la Reine des cieux, précédées de deux anges et avec à ses côtés, Jean-Baptiste, Jean l’Evangéliste et douze vierges martyres. La cellule sembla s’agrandir et s’illumina d’une lumière plus éclatante que le soleil. Séraphin conversa familièrement debout avec Marie et elle lui dit : “Bientôt, mon aimé, tu seras avec nous. Quand l’éblouissante vision s’évanouit, Séraphin confia à la soeur qu’il avait supplié la Mère de Dieu d’intercéder auprès de son Fils, non seulement pour les moniales, mais aussi pour tous ceux qui suivent ses conseils8 . En Grèce, à présent, Saint Nectaire d’Egine (1846-1920) reçut la grâce de voir la Vierge dans son sommeil. Originaire de Thrace, d’une famille pauvre, il devint moine, puis prêtre et évêque de Pentapole en 1889. Eprouvé par des malveillances et des persécutions, il eut toujours une grande dévotion pour la Mère de Dieu, priant fréquemment devant son icône, réconforté par son regard doux et apaisant. Vers 1893, il prononça une homélie sur la Vierge dans laquelle il mit en valeur ses qualités de tendresse et de sollicitude. Mais après avoir consolé plusieurs personnes profondément déprimées, Nectaire prit froid et dû s’aliter. En ces jours-là, il eut une vision pendant son sommeil : il priait quand tout fut illuminé par une lumière aveuglante. Une femme lui apparut, simplement vêtue, avec un visage grave et triste. Des étoiles brillaient sur ses épaules et elle étaient entourée par saint Basile le Grand et saint Grégoire Palamas. Marie lui révéla qu’il continuerait à suivre une route triste. « Notre Dame, Mère de Dieu », murmura Nectaire, ne m’abandonnez pas ! « Calme-toi et continue ton combat, répondit-elle, le Seigneur t’aidera”. Peu de temps après, Nectaire fut nommé Directeur de l’école théologique d’Athènes. Un jour, un de ses élèves, âgé de 18 ans, tomba malade gravement et dû être envoyé à l’hôpital. Nectaire pria alors toutes les nuits devant l’icône de la Toute-Pure, la suppliant d’intercéder auprès de son Fils. Puis, à nouveau dans son sommeil, l’évêque la vit passer devant lui comme si elle était encore sur cette terre, majestueuse, bienveillante : “Calme-toi, mon enfant, dit-elle, le Seigneur guérira le jeune homme”. Et il guérit9 . Nous avons également dans notre tradition de nombreuses icônes estimées miraculeuses, dont certaines s’accompagnèrent d’une apparition de la Vierge. Nous prendrons comme exemple l’icône du sanctuaire national grec de l’île de Tinos. En 1822, la Mère de Dieu apparut dans son sommeil et à trois reprises à la moniale Pélagie du monastère de Kechrovouniou dans l’île de Tinos (Cyclades). Marie, vêtue d’une robe d’or, environnée de lumière divine et exhalant un parfum indicible, lui demanda de faire fouiller le champ d’un village voisin pour retrouver son icône et ériger une belle église. Pélagie, terrifiée, se résolut à prévenir son évêque Gabriel. Ce dernier, très ému, y vit un signe de protection annonçant la fin du joug turc. Des fouilles furent entreprises, qui révélèrent les ruines d’une ancienne église et les traces d’un puits sec 8 D’après Ivan KOLOGRIVOF, op. cit., p. 420, 423, 436-438. Irina GORAINOFF, Séraphin de Sarov, Abbaye de Bellefontaine, 1976 (coll. Spiritualité orientale n° 11), p. 7-8, 26-27, 43-45 ; 110-113. Valentine ZANDER, Saint Séraphim, l’Ange de Sarov, Saint-Benoît-du-Sault, Ed. Bénédictines, 2000, p. 16, 25, 37, 67-68, 9 D’après Sotos CHONDROPOULOS, Saint Nectaire d’Egine (1846-1920), Les Cahiers de la Fraternité Saint Basile-le-Grand et Saint Marc d’Ephèse, Prieuré Saint-Michel (Lavardac), 1982, p. 114-115, 159-161. 5 qui soudainement se remplit d’eau. Sur ces fondements fut construite une nouvelle église consacrée à la Mère de Dieu, Source de Vie. De plus, pendant les travaux, les ouvriers trouvèrent dans le sol une icône de l’Annonciation, qui se révéla être miraculeuse et qui guérit beaucoup de villageois de divers maux, notamment de la peste. Marie apparut aussi à d’autres personnes. Depuis, Tinos est devenu un sanctuaire marial et national important de la Grèce et, chaque année, surtout le 15 août, de nombreux pèlerins viennent vénérer l’icône -toujours miraculeuse aujourd’hui - de la Vierge “pleine de grâce” et “de l’Annonciation”10 . Lors de ses apparitions, la Mère de Dieu apparaît fréquemment environnée de lumière. Or, chez les Pères grecs et byzantins, la présence de Dieu est liée à la lumière et il en revêt ses saints. Cette lumière divine est symbolisée à l’église par l’éclat des cierges allumés et des icônes. Mais certains peuvent la voir réellement dès cette vie. « Dieu est lumière, écrit Saint Syméon le Théologien au 10e siècle et ceux qu’il rend digne de le voir le voient comme lumière ». Dans ses Catéchèses, il révèle que la Mère du Christ, dans sa compassion et par son intercession lui obtint la descente de l’Esprit Saint sur lui et la vision de la lumière11 . Cependant, nous avons des mises en garde, car, comme nous le dit l’Ecriture, « Satan, lui-même se camoufle en ange de lumière » (2 Co 11, 14) : Diadoque de Photicée, un évêque grec du 5e siècle, met en garde contre toute vision lumineuse. « Nous marchons dans la foi et non dans la réalité (le monde matériel) », dit-il, se référant à l’apôtre Paul (2 Co 5,7). Si on voit une lumière, il faut se garder d’accueillir pareille vision. C’est une illusion envoyée par le démon, car nos péchés nous séparent de Dieu, et les visions ne sont pas le but de la vie ascétique. Cependant, ceux qui ont suivi la voie de la pénitence et se sont purifiés des passions peuvent voir la lumière dans leur âme12 . Il convient donc de garder un discernement rigoureux vis-à-vis de toute vision, songes et apparitions de toute nature et de garder une grande vigilance. La réception du peuple, de l’Eglise joue un grand rôle dans les témoignages personnels des voyants et les critères de la vérité en sont la sainteté intérieure et les fruits spirituels. Les apparitions, comme les sacrements, comme les icônes, font partie des réalités du Royaume des cieux. Ils transcendent les lois de la nature déchue et la fatalité de l’histoire et sont des manifestations du monde régénéré dans la Résurrection du Christ. Les interventions de Marie et des saints sur la terre appartiennent au domaine du miraculeux et ont une dimension eschatologique attestant la proximité du Royaume que le Christ inaugura à l’Incarnation et qu’il révéla déjà dans ses guérisons miraculeuses et sa Résurrection : « Mais si c’est par le doigt de Dieu que j’expulse les démons, dit-il, c’est donc que le Royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous » (Lc 11, 20). 10 D’après Stylianos LAGOUROS, Miracles de la Sainte Vierge, Ed. «Tinos », Athènes (sans date), p. 12 et suiv. J. MARANGOS, « Le culte marial populaire en Grèce », Maria, tome IV, p. 821. 11 Syméon le Nouveau Théologien, catéchèse 22,155, dans Catéchèses, tome I I, introduction par Mgr Basile KRIVOCHEINE et traduction par Joseph PARAMELLE, Paris, Cerf, 1964 (SC n° 104), p. 377. 12 DIADOQUE DE PHOTICE, Œuvres spirituelles, XXXVI-XL, introduction et traduction par E. des PLACES, Paris, Cerf, 1955 (SC n°5 bis), p. 105-108. 6 Comme toute l’humanité, la Mère de Dieu reçut le salut, mais elle bénéficia, après sa Dormition, d’une résurrection corporelle anticipée et elle témoigne donc déjà dans sa personne même de la vie du siècle à venir, celle du Royaume des Cieux qui, à la fois, est déjà advenu, mais n’est pas encore présent en plénitude. Les qualités de Marie, Théotokos et Panaghia (Mère de Dieu et Toute Sainte) lui permettent d’intervenir pour l’Eglise et le monde auprès du Seigneur. Elle est véritablement notre Protectrice par sa prière incessante. Cette protection est la manière dont nous exprimons sa maternité spirituelle sur les croyants, dont le fondement se trouve dans les paroles du Christ sur la croix : « Voici ton fils », « voici ta mère » (Jean 19, 26-27). Pour finir, on peut faire une double remarque concernant les apparitions mariales dans notre tradition orthodoxe : d’abord, les paroles de la Mère de Dieu, qui se situent toujours dans le cadre de l’Evangile et de la Tradition, ne contiennent pas de message particulier : Marie encourage plutôt dans la voie du salut suivant la vocation de chacun et promet soutien et intercession. Ensuite, on remarque que ses manifestations reçoivent souvent une expression liturgique. Celle-ci replace les paroles de la Vierge dans l’ensemble doctrinal, pour en fixer le sens religieux et les inscrire finalement dans le cycle liturgique.

(Source:http://www.saint-serge.net/IMG/pdf/apparitions_de_la_mere_de_dieu_jeanlin.pdf )

PELERINAGE A LOURDES

 

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

 

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

VIERGE A FATIMA

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*Lourdes

*N-D de Garabandal

*Christ de Limpias

*FATIMA

 

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Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

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Brévilly

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Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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21 janvier 2017 6 21 /01 /janvier /2017 10:10

 

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“Stop defiling your flesh with shameful deeds and polluting your soul with wicked thoughts; then the peace of God will descend upon you and bring you love.”

St. Maximos the Confessor

 

 

 

Livre de l'Ecclésiastique 51,1-8.12.

Je vous rendrai grâce, Seigneur roi, je ferai votre éloge, Dieu mon sauveur. Je rends grâce à votre nom. 
Car vous avez été pour moi un protecteur et un secours ; vous avez sauvé mon corps de la ruine, du filet de la langue calomnieuse, des lèvres de ceux qui pratiquent le mensonge ; et, en face de mes adversaires, 
vous avez été mon soutien et vous m'avez délivré, selon la grandeur de votre miséricorde et de votre nom, de ceux qui grinçaient des dents, prêts à me dévorer ; de la main de ceux qui en voulaient à ma vie, de toutes les tribulations dont j'étais assiégé ; 
de la suffocation du feu qui m'entourait, du milieu d'un feu que je n'avais pas allumé ; 
de l'abîme profond du schéol, de la langue impure et de la parole mensongère adressée au roi, de la calomnie d'une langue injuste. 
Mon âme s'approchait de la mort, et ma vie touchait au schéol en bas. 
Ils m'entouraient de toutes parts, et il n'y avait personne pour me secourir ; je regardais après le secours des hommes, et il n'y en avait aucun. 
Alors je me suis souvenu de votre miséricorde, Seigneur, et de vos œuvres dans les temps antiques ; je me suis souvenu que vous sauviez ceux qui espéraient en vous, et que vous les délivriez des mains des nations idolâtres. 
Car vous m'avez sauvé de la ruine, et vous m'avez délivré au temps du malheur. C'est pourquoi je vous célébrerai et je vous louerai, et je bénirai le nom du Seigneur. 

 


Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : Le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. 
Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq étaient sages. 
Les folles, en prenant leurs lampes, n'avaient pas pris d'huile avec elles ; 
mais les sages avaient pris de l'huile dans leurs vases avec leurs lampes. 
Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. 
Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : " Voici l'époux ! Allez à sa rencontre ! " 
Alors toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes. 
Et les folles dirent aux sages : " Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. " 
Les sages répondirent : " De crainte qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous, allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. " 
Mais, pendant qu'elles s'en allaient en acheter, l'époux arriva, et celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui au festin des noces, et la porte fut fermée. 
Plus tard, les autres vierges vinrent aussi, disant : " Seigneur, Seigneur, ouvrez-nous ! " 
Mais il répondit : " En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas. " 
Donc veillez, car vous ne savez ni le jour, ni l'heure. 

 

Sacra_Famiglia.jpg



Homélie de saint Macaire d'Égypte

(?-390), moine 
Homélie spirituelle 10, 4 (cf trad. Bellefontaine 1984, p. 155) 

 

Affamée et assoiffée d'amour pour l'Époux

 

L'âme qui aime vraiment Dieu et le Christ, même si elle a accompli des milliers de bonnes œuvres, se considère comme n'ayant rien fait, à cause de sa faim insatiable de Dieu. Même si elle a épuisé son corps par les jeûnes et les veilles, elle croit n'avoir pas encore débuté dans la vertu. Malgré les dons du Saint Esprit, les révélations et les mystères célestes, elle pense n'avoir encore rien fait, à cause de son amour immense pour le Seigneur. Toujours elle est affamée et assoiffée, dans la foi et dans l'amour. 

Persévérant dans la prière, elle désire insatiablement les mystères de la grâce et l'acquisition de toute vertu. Blessée d'amour pour l'Esprit céleste, animée d'un désir ardent envers son Époux céleste, elle aspire à la grâce d'une communion parfaite, mystérieuse, et ineffable avec lui, dans la sanctification de l'Esprit. Elle attend que les voiles tombent devant son visage et que, face à face, elle puisse voir son Époux dans la lumière spirituelle et indicible, qu'elle soit unie à lui en toute certitude, qu'elle soit transformée à l'image de sa mort. Dans son grand désir de mourir pour le Christ, elle attend avec certitude d'être délivrée du péché et de toutes les ténèbres des passions. Ainsi purifiée par l'Esprit, sanctifiée dans son corps et dans son âme, elle a été rendue digne d'accueillir le vrai Roi, le Christ lui-même.

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Par  Saint Colomban, abbé de Luxueil : 

Saint Colomban (543 ?-615) était un moine irlandais qui vint en France vers 585. Il fonda plusieurs monastères, dont celui de Luxueil dans les Vosges. Persécuté parce qu’il dénonçait les moeurs de la cour de Bourgogne, il se réfugia en Italie où il fonda le monastère de Bobbio en 614. Il y mourut l’année suivante.

   rères, suivons notre vocation.

   

 

 

À la source de la vie nous sommes appelés par la vie ; cette source est non seulement source de l’eau vive, mais de la vie éternelle, source de lumière et de clarté.   D’elle en effet viennent toutes choses : sagesse, vie et lumière éternelle.

 

L’auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté. Aussi, sans regard pour les réalités visibles, cherchons par-delà le monde présent, au plus haut des cieux, la source de l’eau vive, comme des poissons intelligents et bien perspicaces. Là nous pourrons boire l’eau vive qui jaillit pour la vie éternelle.




 

 

 

veuille me faire parvenir jusqu’à cette source,
Dieu de miséricorde, Seigneur de bonté,
et que là je puisse boire, moi aussi,
avec ceux qui ont soif de toi,
au courant vivant de la source vive de l’eau vive.

Qu’alors, comblé de bonheur par cette grande fraîcheur, je me surpasse et demeure toujours près d’elle, en disant : « Qu’elle est bonne, la source de l’eau vive ; elle ne manque jamais de l’eau qui jaillit pour la vie éternelle ! »

Ô Seigneur,
tu es, toi,
cette source qui est toujours et toujours à désirer,
et à laquelle il nous est toujours permis
et toujours nécessaire de puiser.

Donne-nous toujours, Seigneur Jésus, cette eau, pour qu’en nous aussi
elle devienne source d’eau qui jaillit pour la vie éternelle.
C’est vrai : je te demande beaucoup, qui le nierait ?
Mais toi, Roi de gloire,
tu sais donner de grandes choses,
et tu les as promises.
Rien de plus grand que toi,
et c’est toi-même que tu nous donnes,
c’est toi qui t’es donné pour nous.

Aussi est-ce toi que nous demandons,
afin de connaître ce que nous aimons,
car nous ne désirons rien recevoir d’autre que toi.
Tu es notre tout :
notre vie,
notre lumière et notre salut,
notre nourriture et notre boisson,
notre Dieu.

Inspire nos cœurs, je t’en prie,
ô notre Jésus,
par le souffle de ton Esprit,
blesse nos âmes de ton amour,
afin que chacun de nous puisse dire en vérité :
Montre-moi celui que mon cœur aime,
car j’ai été blessé de ton amour.

Je souhaite que ces blessures soient en moi, Seigneur.

Heureuse l’âme que l’amour blesse de la sorte :
celle qui recherche la source,
celle qui boit
et qui pourtant ne cesse d’avoir toujours soif tout en buvant,
ni de toujours puiser par son désir,
ni de toujours boire dans sa soif.
C’est ainsi que toujours elle cherche en aimant,
car elle trouve la guérison dans sa blessure.

De cette blessure salutaire,
que Jésus Christ, notre Dieu et notre Seigneur,
bon médecin de notre salut,
veuille nous blesser jusqu’au fond de l’âme.

À lui, comme au Père et à l’Esprit Saint,
appartient l’unité pour les siècles des siècles.
Amen.

(Source :D’après les Instructions spirituelles 13, 2-3.)

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Let the faithful Syro-Orthodox Francophones

commit themselves to life!
 
This year, be around Father Isaac and Sister

Marie-André,


ALL IN PARIS!

 

 

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IVG, mais pas seulement ! pour la défense de la Vie, la défense de la famille, l'honneur d'une société bâtie sur le respect de la Loi Naturelle confirmée par la Tradition "Judeo-Chrétienne"...

"IVG, Tous concernés" !

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Que les fidèles Syro-
Orthodoxes Francophones
s'engagent pour la vie!

 

Cette année, soyez autour
du Père Isaac et de Sœur
Marie-André,

 

 

TOUS A PARIS!

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SAINT(S) DU JOUR:

Samedi 21 Janvier 2017:

This Saturday January 21st

the Holy Church commemorates

St. Demiana and the 40 Virgin Martyrs

of Egypt.

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Ce samedi 21 janvier la Sainte Église commémore st. Demiana et les 40 martyrs d'Egypte

 

(This is a contemporary Syriac icon of St. Demiana with the 40 Virgin Martyrs. On the right is St. Ephrem the Syrian (Mor Aphrem Suryoyo) & the female choir members (St. Ephrem is the first one who introduced the female chorus in Christianity) / Voici une icône syriaque contemporaine de Sainte Demiana avec les 40 martyrs de la Vierge. Sur la droite se trouve St. Ephrem le Syrien (Mor Aphrem Suryoyo) et les membres féminins du chœur (Saint Ephrem est le premier qui a introduit le choeur féminin dans le christianisme))

 

Today let us remember and appreciate all the women of our Church throughout history. Let us commemorate the female saints & martyrs who shed their life for the love of Christ. Let us pray for the Nuns of our Church who have taken the vow of monasticism & devoted their life to God. Let encourage the women of Church to stay steadfast in the faith & provide them opportunity to grow in the love of Christ & the traditions our Church holds dear. 

 

Aujourd'hui rappelons et apprécions toutes ces femmes de notre Église tout au long de l'histoire.

Commémorons les saintes et martyrs qui ont versé leur vie pour l'amour du Christ.

Prions pour les nones de notre Église qui ont fait le vœu du monachisme et ont consacré leur vie à Dieu.

Encourageons les femmes de l'Église à rester fermes dans la foi et qu'elles  grandissent dans l'amour du Christ et les traditions qui tiennent à  cœur à notre Église .

(Source: Christian-†Idto Suryoyto Treeysath Shubho†-† Syriac Orthodox † )

SAINTE AGNÈS
Vierge et Martyre 
(† 304)
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La fête de ce jour nous rappelle un des plus touchants et des plus beaux triomphes de la foi chrétienne; elle nous montre une faible enfant sacrifiant, pour l'amour de Jésus-Christ, tout ce que le monde a de plus séduisant: noblesse, fortune, jeunesse, beauté, plaisirs, honneurs.

Agnès, enfant de l'une des plus nobles familles de Rome, se consacra au Seigneur dès l'âge de dix ans. Elle avait à peine treize ans quand un jeune homme païen, fils du préfet de Rome, la demanda en mariage; mais Agnès lui fit cette belle réponse: "Depuis longtemps je suis fiancée à un Époux céleste et invisible; mon coeur est tout à Lui, je Lui serai fidèle jusqu'à la mort. En L'aimant, je suis chaste; en L'approchant, je suis pure; en Le possédant, je suis vierge. Celui à qui je suis fiancée, c'est le Christ que servent les Anges, le Christ dont la beauté fait pâlir l'éclat des astres. C'est à Lui, à Lui seul, que je garde ma foi." 

Peu après, la noble enfant est traduite comme chrétienne devant le préfet de Rome, dont elle avait rebuté le fils; elle persévère dans son refus, disant: "Je n'aurai jamais d'autre Époux que Jésus-Christ." Le tyran veut la contraindre d'offrir de l'encens aux idoles, mais sa main ne se lève que pour faire le signe de la Croix. 

 



Supplice affreux pour elle: on la renferme dans une maison de débauche. "Je ne crains rien, dit-elle; mon Époux, Jésus-Christ, saura garder mon corps et mon âme." Et voici, ô miracle, que ses cheveux, croissant soudain, servent de vêtement à son corps virginal, une lumière éclatante l'environne, et un ange est à ses côtés. Le seul fils du préfet ose s'approcher d'elle, mais il tombe foudroyé à ses pieds. Agnès lui rend la vie, et nouveau prodige, le jeune homme, changé par la grâce, se déclare chrétien. 

Agnès est jetée sur un bûcher ardent, mais les flammes la respectent et forment comme une tente autour d'elle et au-dessus de sa tête. Pour en finir, le juge la condamne à avoir la tête tranchée. Le bourreau tremble; Agnès l'encourage: "Frappez, dit-elle, frappez sans crainte, pour me rendre plus tôt à Celui que j'aime; détruisez ce corps qui, malgré moi, a plu à des yeux mortels." Le bourreau frappe enfin, et l'âme d'Agnès s'envole au Ciel.



Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

AGNES 21 JANVIER

Le culte d'Agnès s'est développé très vite et très largement après son martyre. Sa tombe était visitée par des pèlerins romains et étrangers. Elle fut également vénérée par la famille de l'empereur Constantin. Sur la tombe d'Agnès, dans la catacombe, le pape Honorius Ier (625–638) fit élever  la basilique actuelle, à moitié enterrée, avec narthex et trois nefs. L'abside est ornée par une splendide mosaïque qui représente Agnès entre les papes Honorius et Symmaque.

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The holy Virgin Martyr Agnes was born at Rome during the third century. Her parents were Christians and they raised her in the Christian Faith. From her youth she devoted herself to God, and dedicated herself to a life of virginity, refusing all other suitors.

When she refused to enter into marriage with the son of the city official Symphronius, one of his associates revealed to him that Agnes was a Christian. The wicked Eparch decided to subject the holy virgin to shame and he ordered that she be stripped and and sent to a brothel for disdaining the pagan gods. But the Lord would not permit the saint to suffer shame. As soon as she was disrobed, long thick hair grew from her head covering her body. An angel was also appointed to guard her. Standing at the door of the brothel, he shone with a heavenly light which blinded anyone who came near her.

The son of the Eparch also came to defile the virgin, but fell down dead before he could touch her. Through the fervent prayer of Saint Agnes, he was restored to life. Before his father and many other people he proclaimed, “There is one God in the heavens and on earth: the Christian God, and the other gods are but dust and ashes!” After seeing this miracle, 160 men believed in God and were baptized, and then suffered martyrdom.

Saint Agnes, at the demand of the pagan priests, was given over to torture. They tried to burn her as a witch, but the saint remained unharmed in the fire, praying to God. After this they killed her by stabbing her in the throat. Through her death at the age of thirteen, Saint Agnes escaped everlasting death and inherited eternal life. The holy virgin martyr was buried by her parents in a field they owned outside of Rome.

Many miracles occurred at the grave of Saint Agnes. Her holy and grace-filled relics rest in the church built in her honor, along the Via Nomentana.

 

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To the extent that you pray from your soul for the one who spread scandal about you, God will reveal the truth to those who were told the scandal.

- St. Maximus the Confessor, Four Hundred Chapters on Love, Fourth Century, #89

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« SE SOUVENIR DE LOUIS XVI, C’EST FAIRE UN ACTE DE RÉSISTANCE… DE MARQUER UN REFUS, CELUI DE L’AMNÉSIE »!

« Je meurs innocent de tous les crimes qu'on m'impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. »

(Paroles de Louis sur l’échafaud)


« Maintenant que j’ai hélas le temps de méditer, je me demande si l’erreur initiale de la France ne remonte pas à l’exécution de Louis XVI », Raymond Poincaré, ancien président de la République, à un visiteur dans les derniers jours de sa vie

(Cité dans La Revue de Paris du 15 décembre 1936).

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Dimanche 22 Janvier 2017:

Saint Apôtre Timothée

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Désirant la couronne, l'ardent Timothée 
sous les coups de massue teint la terre de sang. 
Rejoignant le Seigneur, ce Dieu compatissant, 
son âme le vingt-deux vers le ciel est montée. 
Par ses saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen
.

Tropaire, t. 4

Maître en douceur, sobre en tout * et comme prêtre revêtu de noble conscience, * tu as puisé au Vase d'élection * les ineffables vérités; * tu as gardé la foi et comme lui * mené ta course à bonne fin; * saint apôtre Timothée, * prie le Christ notre Dieu * de sauver nos âmes.

Kondakion, t. 1

Nous tous, les fidèles, chantons saint Timothée, * le disciple et compagnon de voyages de saint Paul; * avec lui glorifions également * Anastase surgi de la Perse comme un astre brillant, * car il éloigne les maladies et les passions * de nos âmes et de nos corps.

Ikos

Saint Paul, ce grand Apôtre, en habile pêcheur * déploya les filets de la grâce de Dieu, * et tout d'abord comme un saint appât * il tira le divin Timothée; * parcourant l'univers avec lui, * il retira de la gorge du Diable tous ceux * qui ont reçu la parole de foi; * parmi eux, le vaillant Anastase, ayant cru, * rejeta entièrement l'erreur des Perses * et porta le nom du Christ sur ses épaules; * c'est pourquoi dans la divine grâce il éloigne les maladies et les passions * de nos âmes et de nos corps.

Exapostilaire (t. 3)

En ce jour s'illumine l'entière création * sous la double clarté * de ces astres plus brillants que le soleil: * siégeant avec les Apôtres, Timothée * et saint Anastase, cette gloire des Moines et des Martyrs.

Divine Mère tout-immaculée, * célébrée par les Apôtres, les Martyrs, * les Prophètes, les saints Moines, Génitrice de Dieu, * prie ton Fils, le Seigneur, * de faire grâce à tes fidèles serviteurs, * lorsqu'il siégera pour rendre à chacun la sentence méritée.

Saint Timothée était originaire de Lystres, ville romaine de la province de Lycaonie (Asie Mineure). Né de père païen et d'une mère juive, nommée Eunice, il avait été élevé dans la piété et l'amour des Saintes Ecritures par celle-ci et par sa grand-mère Loïs. Lors d'un premier séjour dans la ville (45), le grand Apôtre Saint Paul avait converti les deux femmes, et lorsqu'il revint quelques années plus tard (vers 50), il trouva le jeune Timothée plein de ferveur et d'admiration pour les combats et les souffrances qu'il avait endurés au Nom du Christ. Sur la recommandation des frères de Lystres et d'Iconium, Paul le baptisa, lui imposa les mains et fit de lui le compagnon de ses labeurs et son disciple préféré. Il l'appelle: «mon enfant bien-aimé» (Iet II Tim:1) et témoigne de lui aux Eglises, en disant: «C'est comme un fils auprès de son père qu'il a servi avec moi la cause de l'Evangile» (Phil. 2:22). Quoique le précepte de la Loi eût été aboli par la Grâce, l'Apôtre circoncit son jeune disciple, afin qu'il puisse prêcher aux Juifs dans leur synagogue aussi bien qu'aux païens sur l'agora. Doux, réservé, modèle d'obéissance et d'humilité, Saint Timothée montrait cependant un zèle infatigable pour la prédication, comme un «bon soldat de Jésus-Christ» (II Tim. 2:3). Il fut le représentant de l'Apôtre et l'instrument énergique de la Grâce dans le gouvernement des Eglises de Dieu, pour la correction des moeurs et la conservation du «bon dépôt» (II Tim:14).

D'Iconium , Timothée parcourut avec Paul la Phrygie et la Galatie, l'assistant en tout lieu dans la prédication et la prière; puis, à la suite d'une vision céleste, ils passèrent en Macédoine, évangélisèrent Thessalonique et Bérée, où Timothée demeura avec Silas (Sylvain) pendant que Paul se rendait à Athènes. Il rejoignit bientôt l'Apôtre, en lui apportant la triste nouvelle de la résistance furieuse des Juifs de Thessalonique, et y retourna afin d'affermir et de conforter les fidèles dans la foi (I Thess. 3:1-5). Lorsqu'il eut accompli cette mission, il se hâta de rejoindre Paul à Corinthe pour travailler avec lui à la conversion de la cité.

Puis, après être resté avec son maître pendant un an et demi à Ephèse, la métropole de l'Asie, il fut envoyé de nouveau à Corinthe pour rappeler aux fidèles les principes de la vie évangélique. Comme les Corinthiens restaient rebelles aux exhortations de son disciple, Saint Paul décida l'envoi de Tite, prit Timothée avec lui pour une nouvelle mission en Macédoine, rédigea avec sa collaboration sa seconde lettre aux Corinthiens et vint avec lui en personne travailler à la correction et à l'édification des fidèles.

Lorsque Saint Paul entreprit son dernier voyage vers Jérusalem, afin d'y porter les fruits de la collecte recueillie dans toutes les Eglises pour venir en aide aux Chrétiens de la Ville Sainte (Actes 20), Timothée se trouvait encore parmi ses compagnons de voyage. Il assista à son arrestation (Actes 22 et sv), le suivit à Césarée et à Rome pendant sa première captivité; mais de là Paul l'envoya en mission auprès de l'Eglise de Philippes (Phil. 2:19-24). Il vint le rejoindre en Orient, une fois délivré, et le plaça finalement à la tête de l'Eglise d'Ephèse, en lui recommandant d'organiser le culte et la vie chrétienne, de combattre les faux docteurs, de choisir avec discernement les membres de la hiérarchie ecclésiastique et de mener en tout temps le troupeau du Christ dans la paix, la concorde et la vérité (I Tim.). Dans une seconde lettre, envoyée par l'Apôtre prisonnier à Rome et attendant la mort, il invite son fidèle disciple à venir le rejoindre pour l'assister dans ses derniers moments (II Tim. 4:8). Timothée fut alors arrêté, mais bientôt remis en liberté (Heb. 13:23). Il retourna dans son diocèse après la mort de l'Apôtre.

On rapporte qu'il rencontra à Ephèse Saint Jean le Théologien, qu'il reçut de lui un surcroît de grâce et d'illumination spirituelle et qu'une fois l'Apôtre Bien-aimé exilé à Patmos, il gouverna l'Eglise en rassemblant en lui-même l'esprit de Saint Jean et celui de Saint Paul. Un jour, comme les païens de la cité se préparaient à célébrer une de ces fêtes ignobles qui se terminaient toujours par des orgies et des meurtres, Saint Timothée tenta de s'interposer et de les faire revenir à la raison. Mais ces gens, devenus semblables à des bêtes furieuses, se jetèrent alors sur lui et le rouèrent de coups. Ses disciples parvinrent de justesse à le tirer de la mêlée et le transportèrent à demi-mort sur une hauteur voisine, où il remit bientôt son âme à Dieu.Le corps de Saint Timothée fut enseveli non loin du tombeau de Saint Jean et, bien longtemps après, en 356, ses précieux restes furent transférés solennellement à Constantinople par Saint Artémios (voir au 20 oct.), avec ceux de Saint André et de Saint Luc, pour être déposés dans l'église des Saints-Apôtres. Ils accomplirent là de nombreux Miracles, jusqu'à ce que les Croisés latins les dérobent, lors du pillage de la ville en 1204.
(http://calendrier.egliseorthodoxe.com/sts/stsjanvier/janv22.html)

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Saint Vincent,

diacre à Saragosse, martyr à Valence (304)

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Tropaire ton 4

O Saint Diacre-martyr Vincent par ton combat* Tu reçus la couronne d’immortalité* Tu nous as montré le chemin du Paradis* Mettant sur l’Autel de Sacrifice ta vie* En méprisant la vaine gloire de ce monde* Intercède auprès du Dieu de miséricorde* Afin qu’Il accorde à nos âmes le salut!

Pendant la persécution de Dioclétien on arrêta Vincent, diacre, qui prêchait publiquement Jésus-Christ et on le conduisit à Valence, devant le gouverneur Dacien, qui lui fit lier les bras derrière le dos, le fit ensuite étendre sur un chevalet jusqu'à ce que les membres soient disloqués, et ordonna deux fois différentes de les déchirer avec des dents de fer. 

VINCENT 22 JANVIER
Mais le martyr ne se tourmenta point des tourments, et on ne put le persuader de donner les saints livres pour être brûlés ; ce qui obligea Dacien de le faire mettre sur un gril de fer forgé sur des charbons ardents et de faire brûler son corps avec des lames rouges, faisant verser sur ses plaies de la graisse fondue. 
Après ces tourments on l'enferma dans un cachot où on avait jeté des tessons de pots cassés, dont les pointes renouvelaient ses plaies, et on lui étendit les pieds dans des entraves ; mais la prison fut miraculeusement éclairée par un ange qui fut envoyé du ciel pour l'encourager au martyr. Son gardien voyant que les chaînes étaient rompues, et qu'il marchait dans la prison, fut tellement frappé par ce miracle qu'il confessa qu'il était chrétien. 
On tira de prison le martyr par ordre du tyran qui le fit coucher sur un lit mallet dans l'espérance de le tourmenter plus cruellement lorsqu'il aurait repris ses forces ; mais il était tellement épuisé qu'il rendit l'âme. 


Son corps privé de sépulture fut jeté aux bêtes. Un corbeau, par une permission divine, le défendit avec son bec, ses ailes et ses griffes, des oiseaux et des loups. Dacien furieux de cette nouvelle le fit jeter en pleine mer, cousu dans un sac et attaché à une meule ; mais Dieu permit qu'il fût poussé sur le rivage où les chrétiens l'enterrèrent. 
Longtemps après, au siège de Saragosse, Childebert et Clotaire remarquant que les assiégés faisaient le tour de la ville, crurent qu'ils usaient de quelques maléfices ; mais, ayant appris, que dans les temps de calamités, on portait autour de la ville le vêtement de saint Vincent pour apaiser la colère de Dieu, ils furent touchés de pitié, et leur accordèrent la paix. 
Childebert de retour à Paris, fit bâtir deux églises en l'honneur du saint martyr : l'une où repose le corps de saint Germain, évêque de Paris, l'autre sous le titre de Saint Germain d'Auxerre. Anne d'Autriche, Reine de France, mère de Louis XIV et régente du royaume, ayant reçu d'Espagne une partie des reliques du saint martyr, en fit présent au doyen de cette église en juin de l'an 1644.

Acathiste à Saint Vincent 
http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/…/acath…

 

 

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« Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière »
(Is 9,1)

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Mes frères, nul n'ignore que nous sommes tous nés dans les ténèbres et que nous y avons vécu autrefois. Mais faisons en sorte de ne plus y rester, maintenant que le soleil de justice s'est levé pour nous (Ml 3,20)... 

Le Christ est venu « illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort, pour guider leurs pas dans le chemin de la paix » (Lc 1,79). De quelles ténèbres parlons-nous ? Tout ce qui se trouve dans notre intelligence, dans notre volonté ou dans notre mémoire, et qui n'est pas Dieu ou n'a pas sa source en Dieu, autrement dit tout ce qui en nous n'est pas à la gloire de Dieu et fait écran entre Dieu et l'âme, est ténèbres... Aussi le Christ, ayant en lui la lumière, nous l'a-t-il apportée pour que nous puissions voir nos péchés et haïr nos ténèbres. Vraiment, la pauvreté qu'il a choisie quand il n'a pas trouvé de place à l'hôtellerie est pour nous la lumière à laquelle nous pouvons connaître dès maintenant le bonheur des pauvres en esprit, à qui appartient le Royaume des cieux (Mt 5,3). 

L'amour dont le Christ a témoigné en se consacrant à notre instruction et en s'exposant à endurer pour nous les épreuves, l'exil, la persécution, les blessures et la mort sur la croix, l'amour qui finalement l'a fait prier pour ses bourreaux, est pour nous la lumière grâce à laquelle nous pouvons apprendre nous aussi à aimer nos ennemis.

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(Par  Lansperge le Chartreux (1489-1539), religieux, théologien 
Sermon 5 ; Opera omnia, 3, 315-317 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 87)  )

 

NE CRAINS PAS LA SOLITUDE...

Ne crains pas la solitude

En tout homme se trouve une part de solitude qu'aucune intimité humaine ne peut combler, pas même l'amour le plus fort entre deux êtres.

Qui ne consent pas à ce lieu de solitude connaît la révolte contre les hommes, contre Dieu lui-même.

Pourtant tu n'es jamais seul.

Laisse-toi sonder jusqu'au coeur de toi-même, et tu verras que tout homme est créé pour être habité.

Là, au creux de l'être, là où personne ne ressemble à personne, le Christ t'attend.

Là se passe l'inattendu.

Passage fulgurant de l'amour de Dieu, le Saint-Esprit traverse chaque être humain comme un éclair dans sa nuit.

Par ce passage, le Ressuscité te saisit, il se charge de tout, il prend sur lui tout ce qui est intolérable,

Après coup seulement, parfois longtemps après, tu le comprendras: le Christ a passé, sa surabondance a été donnée.

Le Christ n'anéantit pas l'homme de chair et de sang.

Dans une communion avec lui, pas de place pour les aliénations.

Il ne brise pas ce qui est en l'homme.

Il n'est pas venu pour abolir, mais pour accomplir.

Quand tu écoutes, dans le silence de ton coeur, il transfigure le plus inquiétant en toi.

Quand tu es enveloppé par l'incompréhensible, quand la nuit se fait dense, son amour est un feu.

A toi de regarder cette lampe allumée dans l'obscurité, jusqu'à ce que l'aurore commence à poindre et le jour à se lever dans ton coeur.

Frère ROGER

(Source:Blog de Seraphim)

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LE DERNIER CONFIDENT DE LOUIS XVI

Le dernier confident de Louis XVI

 

L’abbé Henri Essex Edgeworth de Firmont (1745-1807), né en Irlande, mort en exil en Lettonie, fut le dernier confesseur de Louis XVI et son ultime confident avant que le roi ne monte à l’échafaud.

Les Mémoires qu’il a écrits sur ces jours inoubliables ont été publiés en 1815. Depuis, ils ont été réédités à de nombreuses reprises, sous différents titres (principalement Relation de la mort de Louis XVI, roi de France et Dernières heures de Louis XVI). L’abbé Edgeworth de Firmont a eu aussi un biographe (The Abbé Edgeworth, par M. W. Woodgate, publié à Dublin en 1945, a été traduit en français par les éditions Téqui en 1992).

Le P. Augustin Pic, qui est dominicain et professeur à l’Université catholique d’Angers, publie une nouvelle édition des Mémoires de l’abbé Edgeworth, accompagnée d’une trentaine de lettres, complètement inédites, et de diverses autres correspondances. Le tout est précédé d’une très longue « Introduction » (pages 17-170) qui contient à la fois une biographie d’Edgeworth, une histoire des éditions de ses écrits, l’examen d’une question controversée (l’abbé Edgeworth a-t-il été nommé vicaire général de Paris ?) et une présentation de sa pensée politique.

Fils d’anglicans convertis (que leur conversion a contraint à s’exiler en France), Edgeworth de Firmont a fait une partie de ses études au collège jésuite de Toulouse, où il a eu, peut-être, pour professeur le célèbre abbé Barruel. Qu’il l’ait eu pour professeur ou non, l’abbé Edgeworth a quelques points de parenté intellectuelle avec lui.

Edgeworth et Barruel

Avant d’être le dernier confesseur de Louis XVI, l’abbé Edgeworth fut le confesseur de la sœur du roi, Madame Elisabeth, à partir de mars 1791. C’est après la mort de son confesseur habituel, l’eudiste Hébert, tué dans la prison des Carmes début septembre, que Louis XVI s’enquit d’un nouveau confesseur. Peu après sa première comparution devant la Convention érigée en tribunal, le roi demanda à un de ses avocats, Malesherbes, de lui trouver un prêtre non-assermenté. « C’est le plus grand service que vous puissiez me rendre, lui dit-il, car vous aurez beau faire, je crois qu’il y aura un moment où je n’aurai plus besoin que de cela. »

Le P. Augustin Pic, dans sa très érudite et référencée introduction, examine l’historicité de la célèbre apostrophe de l’abbé Edgeworth à Louis XVI, alors qu’ils se trouvaient tous deux sur l’échafaud : « Fils de saint Louis, montez au ciel ». L’abbé ne rapporte pas cette exhortation dans ses Mémoires. Mais le bourreau Sanson la rapporte dans son Journal et d’autres sources y font référence.

Le P. Pic compare aussi, à plusieurs reprises, les analyses de l’abbé Edgeworth et celles de l’abbé Barruel, déjà cité. Signalons que l’ouvrage majeur de l’abbé Barruel,Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui présente la Révolution comme résultat d’un complot, est toujours disponible en librairie, même s’il n’est quasiment pas pris en compte par les historiens d’aujourd’hui. L’ouvrage, déjà réédité deux fois par les Editions de Chiré (en 1974 et 2005), a fait l’objet, en 2013, d’une réimpression revue et corrigée, avec une préface de Christian Lagrave.

A propos de la thèse de Barruel, le P. Pic note très opportunément : « la critique historique objective de la thèse de Barruel reste nécessaire pour en montrer les limites, mais les meilleurs résultats en ce domaine n’ont toujours pas réussi à l’invalider » (p. 137). Et « comme nouvelle preuve du sérieux de la thèse de Barruel », il renvoie au recueil documentaire publié par Charles Porset, éminent spécialiste de la franc-maçonnerie : Mirabeau franc-maçon (1996).

On ne peut relever tous les éléments intéressants contenus dans le livre du P. Augustin Pic, qui restera pour longtemps l’ouvrage de référence sur l’abbé Edgeworth et son exceptionnelle mission.

• Abbé Edgeworth de Firmont, Correspondance, récits, lettres inédites (1771-1806), édition établie, présentée et annotée par Augustin Pic, Cerf, 579 pages.

Lu dans "Présent"

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Un père, une mère qui élèvent leur fils ! 

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La maternité de Marie ne s'est pas seulement limitée au processus biologique de la naissance, mais, comme pour toute autre mère, elle a également apporté une contribution essentielle à la croissance et au développement de son fils (…). 

On pourrait penser que Jésus portant en soi la plénitude de la divinité, n’ait pas eu besoin d'éducateurs. Mais le Mystère de l'Incarnation nous révèle que le Fils de Dieu est venu dans le monde dans une condition humaine semblable à la nôtre, hormis le péché (cf. He 4, 15). Comme pour chaque être humain, la croissance de Jésus, de l'enfance à l'âge adulte (cf. Lc 2, 40) a eu besoin de l'action éducative des parents.

L'Évangile de Luc rapporte qu'à Nazareth, Jésus était soumis à Joseph et à Marie (cf. Lc 2, 51). Cette dépendance nous montre Jésus disposé à recevoir, ouvert à l'œuvre éducative de sa mère et de Joseph, qui exerçaient leur devoir également en vertu de la docilité qu'il manifestait de façon constante.

C’est Marie, avec Joseph, qui a introduit Jésus aux rites et aux prescriptions de Moïse, à la prière au Dieu de l'Alliance à travers l'utilisation des Psaumes, et à l'histoire du peuple d'Israël centrée sur l'exode de l'Egypte. 

 

(Jean-Paul II, Pape de Rome lors de 

l'audience du 4 décembre 1996)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

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Ne dites pas, je vais faire ceci pour avoir tel
 
"résultat",
 
mais faites-le naturellement, sans vous préoccuper
 
de celui-ci. 
 
C'est-à-dire priez tout simplement, et ne
 
pensez pas à
 
ce que Dieu donnera à l'âme…
 
Un bon cœur et la simplicité attirent
 
la grâce de Dieu,
 
ce sont des conditions préalables
 
pour que Dieu vienne faire
 
Sa demeure en nous.
 
 
Staretz Porphyrios
Aucun texte alternatif disponible.
Auprès de la Mère de Dieu,accourons humblement et, pleins de repentir, nous prosternant devant elle, crions-lui du fond de notre cœur Vierge de tendresse, viens à notre secours, hâte-toi,ne laisse pas sans aide tes serviteurs notre unique espérance repose en toi. 
Toi plus vénérable que les chérubins
et plus glorieuse incomparablement que les séraphins,Toi Qui sans tache enfantas Dieu le Verbe,
Toi véritablement la Mère de Dieu, nous te Magnifions. Amîn

 

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIAToujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons... L’image contient peut-être : 2 personnes, texte

 

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

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N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et

 

fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"

 

ou terroristesen tous genres !

 

Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

  

Let us not forget the bishops, priests and faithful

 

Christians held by "Islamists" or terrorists of all

 

kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.

 

Pray for their release ...

 

 

The Lord came to send fire upon the earth (cf. Lk. 12:49), and through participation in this fire He makes divine not just the human substance which He assumed for our sake, but every person who is found worthy of communion with Him. (St. Gregory Palamas)
 
 
 Arme invincible, soutien de la foi, Très Sainte Croix , 
nous te chantons, / devant toi nous prosternant avec foi: / tu es le refuge, la gloire des chrétiens; / gardienne des orthodoxes et fierté des martyrs, / à juste titre nous te glorifions.

Croix de Jésus, armure des chrétiens, / tu donnes aux rois victoire et tu renverses les démons: / à ceux qui se prosternent devant toi / donne ta protection et la grande miséricorde.

Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amîn

Tous ceux qui d'un cœur ardent / se prosternent pieusement / devant le croix et les souffrances de ton Fils,  / fais qu'ils deviennent, ô Mère de Dieu, / les citoyens du Paradis / et les héritiers de la gloire des cieux.

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(Il y a dix ans déjà, suite au rappel à Dieu de l'Abbé Pierre, les Eglises Chrétiennes et les Religions aux Obsèques Nationales voulues par l'Etat pour l'Abbé Pierre.Vous reconnaîtrez le métropolite Mor Philipose-Mariam qui, au centre, représentait notre Eglise locale Syro-Orthodoxe Francophone) 

C’est peu dire que sa voix nous manque.

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Une voix d’imprécateur, affaiblie sur la fin de sa vie par le grand âge et la maladie. Elle enjoignait aux puissants de « servir premier le plus souffrant » et à chacun de nous de « ne jamais se résigner à être heureux sans les autres ». Le 22 janvier 2007 l’abbé Pierre nous quittait pour ces « grandes vacances » auxquelles il aspirait depuis sa plus tendre enfance. Dix ans, déjà ! Que la mémoire de celui qui fut, des années durant, la personnalité préférée des Français ait sombré dans l’oubli n’a rien d’étonnant ni de scandaleux en soi. Ce qui ne dispense pas de se poser la question : dix ans plus tard, que reste-t-il de l’abbé Pierre ?

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Emmaüs d’abord, bien sûr ! Et ce que ce mouvement, volontairement non-confessionnel, porte de prophétique. Car les communautés Emmaüs font figure de précurseurs de l’économie sociale et solidaire. Voilà des hommes, les « compagnons » de l’abbé Pierre, tentés de se percevoir, par un effet miroir, comme les rebuts de la société, fondant leur dignité sur le travail et plus précisément le recyclage des rebuts de la société de consommation. Une manière de dénoncer le scandale du gaspillage tout en mettant à disposition des plus modestes, des biens auxquels ils ne pouvaient prétendre. Avec cette suprême provocation de prélever sur leur salaire de quoi soutenir, solidairement, plus malheureux qu’eux !

Voilà une communauté qui, dans une société libérale où il est rappelé quotidiennement à chacun que nul n’est irremplaçable, affirme à l’inverse que personne n’est de trop. Que chacun est unique et a droit à sa place. L’abbé Pierre tenait à ce que les communautés Emmaüs aient en permanence un lit de libre. De manière à pouvoir dire à tout homme qui se présenterait : « Entre, on t’attendait ».

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« S’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien » 

Dans une société d’après-guerre encore fortement marquée par le christianisme – fut-il sécularisé – et une forme d’assistanat charitable, l’abbé Pierre fait des pauvres, auxquels il donne la parole par sa voix, les premiers acteurs de leur émancipation. Une manière de faire mentir Roland Barthes écrivant, en 1957, dans Mythologies (Le Seuil) : « J’en viens à me demander si la belle et touchante iconographie de l’abbé Pierre n’est pas l’alibi dont une bonne partie de la nation s’autorise pour substituer impunément les signes de la charité à la réalité de la justice ».

On doit à son combat, au lendemain de l’insurrection de la bonté de l’hiver 1954, les premières lois qui interdisent l’expulsion des locataires en hiver… Tant d’autres suivront, fruit de son inlassable combat : lois Besson sur le logement social, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) puis la loi sur le Droit au logement opposable (DALO) votée quelques semaines après sa mort.

Et sans doute, renforcé par le charisme propre du père Joseph Wresinski, la mutation définitive d’un caritatif explicitement ou implicitement catholique en un combat solidaire « avec les pauvres », aujourd’hui devenu la ligne de conduite adoptée par beaucoup. Que l’on songe à la Fondation abbé Pierre pour le Logement, à ATD quart monde, au Secours catholique ou au CCFD… où militent, sans complexe, nombre de chrétiens… Ce qui ne les dispense pas de ce « supplément d’âme » qui est de vivre le combat pour la justice avec charité. Comme y invite l’épitre de Paul : « J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, (…) s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien ».

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Qui incarne aujourd’hui la voix de l’abbé Pierre ? 

L’abbé Pierre, en un doux euphémismes, déclarait soulever un « enthousiasme inégal » parmi les évêques de France qui le jugeaient incontrôlable. À juste titre ! Ses lettres aux papes successifs, dont la presse se faisait l’écho avec délectation, avaient le don d’irriter dans un milieu ecclésiastique habitué à plus de déférence. L’une des dernières est datée du 19 juin 1995 à l’adresse du pape Jean Paul II. Le fondateur d’Emmaüs lui demandait rien moins que de s’appliquer à lui-même – la demande vaut pour ses successeurs – la discipline imposée aux évêques : démissionner à 75 ans. Il plaidait pour plus de transparence dans les finances du Vatican, moins de dépenses somptuaires lors des voyages pontificaux qui ne permettent pas au chef de l’Église catholique de rencontrer véritablement le peuple, moins d’obsession sur les questions de morale sexuelle, plus d’ouverture sur l’ordination des hommes mariés ou l’accès aux sacrements des divorcés remariés. Dix ans après sa mort, qui ne voit combien l’évolution récente de l’institution catholique semble lui donner raison ?

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Reste à se poser la question de savoir qui incarne aujourd’hui la voix de l’abbé Pierre, celle des prophètes qui, au nom de Dieu, rejoignent la simple sagesse humaine d’un empereur Hadrien affirmant, sous la plume de Marguerite Yourcenar : « Tous les peuples ont péri jusqu’ici par manque de générosité… »

(...)

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Cet article a été rédigé, dans une première version, pour la revue Limite qui le publie dans son numéro de janvier 2017 en vente dans les librairies. Il est également publié dans l’hebdomadaire catholique La Voix de l’Ain du 20 janvier. 

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Daech continue de détruire le Patrimoine Syrien et le "Patrimoine de l'humanité"...

« l’organisation terroriste Daesh a détruit la façade du théâtre romain et le Tetrapyle dans la ville de Tadmur »

C’est l’agence de presse syrienne Sana qui le révèle : « l’organisation terroriste Daesh a détruit la façade du théâtre romain et le Tetrapyle dans la ville de Tadmur » l’antique cité syrienne de Palmyre, dont le site archéologique est classé patrimoine de l’humanité. Les djihadistes au drapeau noir l’ont reprise en décembre dernier.

«Des sources locales nous ont informés que Daech a détruit le tétrapyle, un monument de 16 colonnes, et des photos satellites reçues (jeudi) de nos collègues de l’université de Boston montrent des dommages à la façade du théâtre romain», a déclaré à l’AFP Maamoun Abdelkarim. «La bataille pour Palmyre est culturelle et pas politique. Je n’ai pas compris comment la communauté internationale et les acteurs du conflit syrien ont accepté que Palmyre tombe», a-t-il ajouté.

Le Tétrapyle, d’époque romaine, est considéré un des joyaux architectonique de l’ancienne cité. Construit sous Dioclétien, c’est un monument carré qui consiste en un soubassement soutenant quatre ensembles de quatre colonnes, une seule de ces colonnes est d’origine, en granite rose égyptien.

Communément, on estime que Daesh, et les Talibans, fous d’Allah, djihadistes en général, détruisent les monuments anciens d’avant l’ère musulmane. De sources officieuses, on peut se demander si ces destructions filmées ne cachent pas des spoliations qui alimentent le marché de l’art souterrain et les collections de milliardaires sans scrupules…

(Source: Article de Madame Francesca de Villasmundo dans MPI)

Né en Bretagne vers 1250-1253 et mort en 1303, saint Yves s’est illustré par son souci de justice et sa grande miséricorde acquise au contact de la Vierge Marie. Il est patron des étudiants bretons, des prêtres de Bretagne, des avocats et hommes de loi. Pour voir cet e-mail dans votre navigateur
 
 
Daniel Giacobi
Agrégé d’histoire, administrateur du Fonds Saint-Yves et vice-président des Amis de Zant Erwan
1. REDÉCOUVRONS NOTRE PASSÉ
 1303 
Saint Yves, artisan de la conciliation et dévot de Notre Dame

Né en Bretagne vers 1250-1253 et mort en 1303, saint Yves s’est illustré par son souci de justice et sa grande miséricorde acquise au contact de la Vierge Marie. Il est patron des étudiants bretons, des prêtres de Bretagne, des avocats et hommes de loi. 

Yves Hélori de Kermartin, de petite noblesse, naît au manoir paternel du Minihy de Tréguier (minihi, lieu de refuge), dans les actuelles Côtes-d’Armor, vers 1250-1253, alors que saint Louis règne en France. Enfant à la foi vive et brillant élève, ses parents l'envoient à 15 ans, avec son précepteur Jean de Kerhoz, à l'Université de Paris où il suit des cours de lettres et théologie. Il y entend saint Thomas d’Aquin et saint Bonaventure. Il étudie ensuite le droit pendant cinq ans au réputé studium d’Orléans, où il côtoie les grandes figures du siècle, sans que jamais l’étude ne prenne le pas sur la prière et le souci des pauvres. 

Un homme bon et charitable. Doublement diplômé en droit civil et canonique, chose alors rare, Yves est appelé en 1278 par l’Archidiacre de Rennes comme « official », juge ecclésiastique compétent dans les affaires de l’Église, des clercs, des veuves et orphelins. Seule lui importe la justesse de la cause, selon les témoins à son procès de canonisation, « il rendait à tous une justice rapide sans faire acception des personnes ». Il se donne avec ardeur à sa nouvelle tâche et aide de ses deniers deux jeunes compatriotes qui témoignent qu’aux jours de fêtes, Yves ouvre sa table aux pauvres du quartier, annonçant joyeusement : « Je vais chercher mes gens ! » À Rennes, il fréquente le couvent des Franciscains et y vit une « expérience spirituelle forte ». Le témoignage de Frère Guidomar Maurel, Franciscain de Guingamp, éclaire le rôle de la Parole de Dieu dans la conversion d’Yves à « Dame Pauvreté ».   [...]

Lire la suite du récit

(Source: "Marie de Nazareth" : "Une minute avec Marie")

LA PLUS REDOUTABLE DES  PRISONS

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Emprisonné à l'intérieur de toi,
 il y a quelqu'un, 
quelque part
qui attend de se libérer
pour réduire en miettes la façade
et montrer qui est vraiment là
 
Sors avec un sourire sur ton visage
ne laisse personne savoir que tu es triste
ne laisse personne savoir
qu'à jamais tu ne pourras plus
à tout jamais accepter quoi que ce soit
 
Tu en as assez du monde et de ses faux-semblants
Mais tu es emmuré dans la prison de ton esprit
Tu veux quelque chose de réel 
quelque chose de vrai
Que tu sais ne pas pouvoir trouver en ce monde
 
Ta prison est également ta vie
Où tu es assis dans l'isolement
tu ne peux pas communiquer 
avec qui que ce soit
les conversations sont que des mots 
dépourvus de sens
 
Tu as remarqué une fissure 
dans le mur de ta cellule
tu te précipites pour la réparer 
pour que personne ne passe à travers
car alors quelqu'un pourrait faire s'écrouler tes murs
te laissant sans défense
 
Jésus tend la main et frappe à ta porte
" Y a-t-il quelqu'un à l'intérieur?" demande-t-Il
oui- Tu prends Sa main et tu t'extirpes à l'extérieur
détruisant les murs à tout jamais
 
maintenant, tu peux sourire de joie en ton cœur
tu as trouvé quelque chose d'autre que ce monde
et tu sais que tu es libre
comme tu ne l'as jamais été auparavant
 
Ton âme a trouvé son refuge
elle n'est plus dans la prison de l'isolement
elle a brisé ses chaînes-
une fois pour toutes!
 
Caroline
 
 
Version française Claude Lopez-ginisty d'après

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NOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS LITURGIQUES:
 
PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE:
 
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*Jeudi 2 FEVRIER Solennité de la Purification de la Très Ste Vierge Marie et Présentation de Notre-Seigneur au au Temple
 
*10h30, Messe et bénédiction des cierges de la Chandeleur....
*Vendredi 3, Fête de St Blaise, 10h30 Messe, bénédiction et imposition des cierges de St Blaise....
 
 

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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Troisième dimanche après le baptême de notre Seigneur

Saint Qurbana

    • Actes des Apôtres 17: 16 à 34 :
  • 16 Pendant que Paul les attendait à Athènes, il avait l’esprit exaspéré en observant la ville livrée aux idoles.
  • 17 Il discutait donc à la synagogue avec les Juifs et ceux qui adorent Dieu, ainsi qu’avec ceux qu’il rencontrait chaque jour sur l’Agora.
  • 18 Il y avait même des philosophes épicuriens et stoïciens qui venaient s’entretenir avec lui. Certains disaient : « Que peut-il bien vouloir dire, ce radoteur ? » Et d’autres : « On dirait un prêcheur de divinités étrangères. » Ils disaient cela parce que Paul se faisait le messager de « Jésus » et de « Résurrection ».
  • 19 Ils vinrent le prendre pour le conduire à l’Aréopage. Ils lui disaient : « Pouvons-nous savoir quel est cet enseignement nouveau que tu proposes ?
  • 20 Tu nous rebats les oreilles de choses étranges. Nous voulons donc savoir ce que cela signifie. »
  • 21 Tous les Athéniens, en effet, ainsi que les étrangers de passage, ne consacraient leur temps à rien d’autre que dire ou écouter la dernière nouveauté.
  • 22 Alors Paul, debout au milieu de l’Aréopage, fit ce discours : « Athéniens, je peux observer que vous êtes, en toutes choses, des hommes particulièrement religieux.
  • 23 En effet, en me promenant et en observant vos monuments sacrés, j’ai même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu.” Or, ce que vous vénérez sans le connaître, voilà ce que, moi, je viens vous annoncer.
  • 24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qu’il contient, lui qui est Seigneur du ciel et de la terre, n’habite pas des sanctuaires faits de main d’homme ;
  • 25 il n’est pas non plus servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, le souffle et tout le nécessaire.
  • 26 À partir d’un seul homme, il a fait tous les peuples pour qu’ils habitent sur toute la surface de la terre, fixant les moments de leur histoire et les limites de leur habitat ;
  • 27 Dieu les a faits pour qu’ils le cherchent et, si possible, l’atteignent et le trouvent, lui qui, en fait, n’est pas loin de chacun de nous.
  • 28 Car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être. Ainsi l’ont également dit certains de vos poètes : Nous sommes de sa descendance.
  • 29 Si donc nous sommes de la descendance de Dieu, nous ne devons pas penser que la divinité est pareille à une statue d’or, d’argent ou de pierre sculptée par l’art et l’imagination de l’homme.
  • 30 Et voici que Dieu, sans tenir compte des temps où les hommes l’ont ignoré, leur enjoint maintenant de se convertir, tous et partout.
  • 31 En effet, il a fixé le jour où il va juger la terre avec justice, par un homme qu’il a établi pour cela, quand il l’a accrédité auprès de tous en le ressuscitant d’entre les morts. »
  • 32 Quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquaient, et les autres déclarèrent : « Là-dessus nous t’écouterons une autre fois. »
  • 33 C’est ainsi que Paul, se retirant du milieu d’eux, s’en alla.
  • 34 Cependant quelques hommes s’attachèrent à lui et devinrent croyants. Parmi eux, il y avait Denys, membre de l’Aréopage, et une femme nommée Damaris, ainsi que d’autres avec eux.
    •  
    • 1ère épître de St Paul Apôtre aux Corinthiens
    • 3: 16 :
    • 16 Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
    • 4: 5 :
    • 05 Ainsi, ne portez pas de jugement prématuré, mais attendez la venue du Seigneur, car il mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et il rendra manifestes les intentions des cœurs. Alors, la louange qui revient à chacun lui sera donnée par Dieu.
    •  
    • Evangile de Notre-Seigneur J-C selon Saint-Jean 3:1-12 :
  • 01 Il y avait un homme, un pharisien nommé Nicodème ; c’était un notable parmi les Juifs.
  • 02 Il vint trouver Jésus pendant la nuit. Il lui dit : « Rabbi, nous le savons, c’est de la part de Dieu que tu es venu comme un maître qui enseigne, car personne ne peut accomplir les signes que toi, tu accomplis, si Dieu n’est pas avec lui. »
  • 03 Jésus lui répondit : « Amen, amen, je te le dis : à moins de naître d’en haut, on ne peut voir le royaume de Dieu. »
  • 04 Nicodème lui répliqua : « Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il entrer une deuxième fois dans le sein de sa mère et renaître ? »
  • 05 Jésus répondit : « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu.
  • 06 Ce qui est né de la chair est chair ; ce qui est né de l’Esprit est esprit.
  • 07 Ne sois pas étonné si je t’ai dit : il vous faut naître d’en haut.
  • 08 Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. »
  • 09 Nicodème reprit : « Comment cela peut-il se faire ? »
  • 10 Jésus lui répondit : « Tu es un maître qui enseigne Israël et tu ne connais pas ces choses-là ?
  • 11 Amen, amen, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et vous ne recevez pas notre témoignage.
  • 12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous parle des choses de la terre, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses du ciel ?
    •  

« Vous soutiendrez, ô mon Dieu, l’œuvre de votre miséricorde.

Vous n'avez cessé de m'avertir par de pieuses inspirations, et, lorsque je vous fuyais, vous m'avez poursuivi avec une ineffable bonté ; m'abandonneriez-vous, Seigneur, lorsque je suis revenu à vous ? Ma coupable persévérance dans le péché n'a pu suspendre le cours de vos miséricordes, mon repentir et mes larmes m'en rendraient-elles indigne ? Vous ne m'avez pas rejeté, lorsque, prosterné aux pieds de Bélial, je ne voulais pas de vous ; ne voudriez-vous plus de moi aujourd'hui où je veux être tout à vous, en vous choisissant pour mon unique partage ? Si je ne consultais que ma faiblesse et l'inconstance de mes résolutions, j'aurais sans doute tout à craindre de mon propre cœur ; mais qu'aurais-je donc à redouter en combattant avec vous et sous vos yeux ?

Les passions ont longtemps exercé sur moi leur détestable empire, je sentirai encore s'éveiller en moi le germe fatal de la concupiscence, j'aurai à soutenir de rudes assauts ; mais, Seigneur, vous connaissez mes besoins et toute l'étendue de ma misère, et si la voie nouvelle où vous me faites entrer offre d'immenses difficultés à ma faiblesse, vous me soulèverez sur les ailes de votre amour ; comme le bon Pasteur, vous me porterez sur vos épaules et vous ne vous éloignerez jamais de moi. J'ai placé toute ma confiance en vous, ô mon Dieu, et elle ne sera pas déçue. L'esprit tentateur pourra bien attaquer ma foi ; mais avec le secours de vos lumières, je ne m'en départirai jamais. Il cherchera à ébranler ma confiance, mais, soutenu par votre grâce, je me serrerai plus près contre vous ; et s'il voulait éteindre en moi le feu de la céleste charité, ah ! Seigneur Jésus, j'accourrais aussitôt la raviver au foyer divin de l'adorable Eucharistie. Vous confondrez mes ennemis, au jour de votre miséricorde, et après m'avoir laissé dans le feu de la tentation, assez longtemps pour me convaincre de mon néant, vous me ferez remporter sur eux une glorieuse et décisive victoire. »

R.P. Ambroise de Bergerac (Pierre-Paul Guines, 1802-1871), Le Livre de la vie intérieure (Élévations & sentiments de l'âme intérieure, Psaume XII), Périgueux, Chez J. Bounet, 1808.

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St Jacques de Saroug († 521) est l’un des plus grands docteurs de notre Tradition Syro-Orthodoxe. Il  étudia dans l’école très réputée d’Édesse puis devint moine. Son œuvre poétique est considérable. Nous publions ici l’ouverture de son Poème sur l’amour de charité, lequel est ajouté en annexe de la Règle Monastique qui régit la vie de notre Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde, comme en étant une merveilleuse et poétique expression .

 ils de Dieu
 dans ton amour tu es venu chez nous 
 rendre toutes choses nouvelles.

 Pour parler de ton amour 
 à celui qui m’écoute, 
 donne-moi ton amour.

Dieu Très-Haut, tu es descendu du ciel, 
pour habiter avec nous pécheurs.

Pour raconter la beauté de ton amour, 
donne-moi de monter là où tu habites.

Dans ton amour pour nous, 
tu as accepté avec patience 
d’être cloué en croix.

Pour parler de ta bonté, 
fais couler dans mes veines 
ton sang qui donne vie.

Par ton amour brûlant, permets que ma bouche 
annonce avec force ton Évangile. 
Donne-moi de chanter à pleine voix ta gloire 
parmi les gens de cette terre.

(Source :La prière des Pères, Sodec-a.i.m., Bayard Éditions 1997, p. 193-194.)

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20 janvier 2017 5 20 /01 /janvier /2017 13:36

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Let the faithful Syro-Orthodox Francophones

commit themselves to life!
 
This year, be around Father Isaac and Sister

Marie-André,


ALL IN PARIS!

Rendez grâce et faites de votre vie une
prière incessante
(saint Basile)
 
 
 
Alors que tu t'installe à table, prie. Au moment où tu saisis la miche de pain, rends grâce au Donateur. Quand tu viens soutenir ta faiblesse corporelle avec le vin, souviens-toi de Celui qui te fournit ce cadeau, pour rendre ton cœur heureux et pour te réconforter. Ton besoin de nourriture est passé? Que les pensées pour ton Bienfaiteur ne disparaissent pas. Quand tu enfile ton vêtement, remercie le Donateur. Quand tu revêts ton manteau, aie en toi un amour encore plus grand pour Dieu, Qui a veillé à ce qu'été comme hiver nous ne manquions d'aucun vêtement approprié, tant pour préserver notre vie que pour couvrir notre nudité.
Le jour est-il fini? Rends grâce à Celui qui nous a donné le soleil pour notre travail quotidien, et nous a fourni un feu pour éclairer la nuit, et pour servir aux autres besoins de la vie. Que la nuit soit une autre occasion de prière. Quand tu regarde vers le ciel, la beauté des étoiles, prie le Seigneur du monde visible; prie Dieu le Grand Artificier de l'univers, Qui les a tous créées avec sagesse. Quand tu vois toute la nature assoupie, alors, à nouveau, célèbre Celui qui nous donne même contre notre volonté d'être libérés de ressentir sans cesse le poids du labeur, et par un court repos, redonne à nouveau vigueur à notre force.
Que la nuit ne soit pas laissée entièrement, en quelque sorte, la propriété spéciale et particulière du sommeil. Que la moitié de ta vie ne soit pas passée inutilement dans un sommeil sans raison. Divise le temps de la nuit entre sommeil et prière. Et même que tes sommeils soient accomplis dans la piété, car il est naturel que nos rêves durant le sommeil soient pour la plupart un grand écho des angoisses de la journée. 
En fonction de ce qu'auront été notre conduite et nos activités, ainsi seront inévitablement nos rêves. Dès lors, tu priera sans cesse; si tu ne prie pas seulement en paroles, mais que tu t'unis toi-même à Dieu tout au long de ta vie, alors ta vie deviendra une prière incessante et ininterrompue."


(Saint Basile le Grand, in : Homélie 5 sur le martyre de Julite)
 
 
As thou takest thy seat at table, pray. As thou liftest the loaf, offer thanks to the Giver. When thou sustainest thy bodily weakness with wine, remember Him Who supplies thee with this gift, to make thy heart glad and to comfort thy infirmity. Has thy need for taking food passed away? Let not the thought of thy Benefactor pass away too. As thou art putting on thy tunic, thank the Giver of it. As thou wrappest thy cloak about thee, feel yet greater love to God, Who alike in summer and in winter has given us coverings convenient for us, at once to preserve our life, and to cover what is unseemly. Is the day done? Give thanks to Him Who has given us the sun for our daily work, and has provided for us a fire to light up the night, and to serve the rest of the needs of life. Let night give the other occasion of prayer. When thou lookest up to heaven and gazest at the beauty of the stars, pray to the Lord of the visible world; pray to God the Arch-artificer of the universe, Who in wisdom hath made them all. When thou seest all nature sunk in sleep, then again worship Him Who gives us even against our wills release from the continuous strain of toil, and by a short refreshment restores us once again to the vigour of our strength. Let not night herself be all, as it were, the special and peculiar property of sleep. Let not half thy life be useless through the senselessness of slumber. Divide the time of night between sleep and prayer. Nay, let thy slumbers be themselves experiences in piety; for it is only natural that our sleeping dreams should be for the most part echoes of the anxieties of the day. As have been our conduct and pursuits, so will inevitably be our dreams. Thus wilt thought pray without ceasing; if thought prayest not only in words, but unitest thyself to God through all the course of life and so thy life be made one ceaseless and uninterrupted prayer.”
(St. Basil. the Great.from Homily V. In martyrem Julittam, quoted in the Prolegomena in Nicene and Post-Nicene Fathers Series II Volume 8 )
Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie!
Cette année, soyez autour du Père Isaac et de Sœur Marie-André,

 

TOUS A PARIS!

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

En raison de la Marche pour la Vie à laquelle il serait éminemment souhaitable que nos fidèles et amis participassent autour du Père Isaac et de la Sœur Marie André , il y a, pour la Grande Paroisse N-D de Miséricorde (Nord-Ouest) une perturbation des horaires pour ce « Weekend » du 21 – 22 Janvier 2017.

Au Monastère :

*La Messe dominicale de ce dimanche 22 sera célébrée ce samedi 21 à 17h en Vigile du dimanche (Après les 1ères Vêpres)

*MESSE DIMANCHE 22 A PARIS :

*10h 30, Messe au:
-Foyer St. Jean Eudes 1 rue Dolent 75014 PARIS (Metro Glacière). Tel:01 44 08 70 00

(Prévoyez vos sandwich à "tirer du sac".Prévoyez large pour partager avec vos frères et soeurs imprévoyants. Merci. )

Pour ceux qui rejoindraient la Marche (Début du cortège Place Denfert-Rochereau à 13h30, arrivée Place Vauban) en début d'après-midi, Rendez-vous devant la gare RER de Denfert-Rochereau.

Que les fidèles Syro-Orthodoxes Francophones s'engagent pour la vie! Autour du Père Isaac et de Sœur Marie-André, TOUS A PARIS!

Pour ma part, je desserts les deux « Relais paroissiaux »  de Périgueux (La Chapelle Faucher) ce samedi 21 et Angoulême (Jauldes) ce dimanche 22. Nous serons en union avec vous tous.

Je ne pourrai faire de visites à domicile aux malades en cette fin de mois en raison de mon retour au Monastère dès lundi pour entourer Cyprien lors d’une opération bénigne.

N’oublions-pas ce dimanche qu’il y a 10 ans, l'abbé Pierre rendait son âme à Dieu. Quelques jours après, je représentais notre Eglise Syro - Orthodoxe Francophone à N-D de Paris pour ses Obsèques Nationales qui avaient été organisées.

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Votre fidèlement en Notre Seigneur. Aloho m’barekh (Dieu vous bénisse) !

+ Mor Philipose-Mariam, Jauldes ce 20.I.2017

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IVG, mais pas seulement ! pour la défense de la Vie, la défense de la famille, l'honneur d'une société bâtie sur le respect de la Loi Naturelle confirmée par la Tradition "Judeo-Chrétienne"...

"IVG, Tous concernés" !

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Dans quelques jours, les Français ont rendez-vous à Paris pour réaffirmer leur attachement inconditionnel au respect de la vie, à un moment de leur histoire où la banalisation de l’avortement n’a jamais été aussi forte. Le gouvernement n’a pas cessé depuis 5 ans de promouvoir l’Interruption Volontaire de Grossesse : suppression de la condition de détresse, du délai de réflexion et résolution créant un droit fondamental à l’avortement.

Il aura même été jusqu’au bout de sa logique en créant un délit d’entrave numérique à l’avortement, qui privera demain les femmes enceintes d’un droit à l’information libre sur la réalité et les conséquences d’une Interruption Volontaire de Grossesse. Il ne s’agit bien sûr que de l’information dissuasive de l’avortement, dont peut-être certains supports, comme notre manuel de bioéthique souvent cité dans les médias ces dernières semaines.

Dans ce contexte de guerre impitoyable contre le respect de la vie et des femmes enceintes, une génération nouvelle a souhaité rejoindre les partenaires historiques de la Marche Pour La Vie. Désormais constituée en association, elle rassemble sous le même sigle un collectif d’associations, pour certaines engagées depuis plus de 20 ans dans la défense de la vie, parmi elles la Fondation Jérôme Lejeune, Renaissance Catholique, Choisir La Vie, rejointes par les Eveilleurs d’Espérance, les Survivants, et aussi l’Avant-Garde. Elle a par ailleurs reçu le soutien officiel de la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) et de l’Alliance VITA.

La grande Marche Pour La Vie 2017 est prête. Développant une communication inédite depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux, elle cherche résolument à interpeller l’opinion publique sur la responsabilité collective de notre société qui accepte le chiffre vertigineux de 220000 avortements annuels depuis 40 ans. Cette campagne se décline en 5 visuels principaux à diffuser largement sur les réseaux sociaux.

La communication pour la Marche Pour la Vie a choisi ce slogan « IVG tous concernés » car une décision d’avortement se joue dans le temps très court qui sépare la découverte d’une grossesse de la date limite pour y mettre fin légalement. Quand la grossesse n’est pas prévue, chaque femme va vivre un temps de discernement souvent précipité et soumis à de fortes pressions de l’entourage. La décision d’avorter est donc souvent le fruit d’une lâcheté collective qui abandonne la femme en la sommant de faire un choix, alors qu’elle est précisément dans une situation qui demande un engagement et des encouragements.

Cet engagement, nous allons le prendre nombreux, et ces encouragements, nous allons les clamer haut et fort le 22 janvier à Paris, pour que la France revienne sur sa politique d’élimination systématique des plus fragiles et parmi eux les enfants trisomiques, et développe enfin une ambitieuse politique d’accueil de la vie et des femmes enceintes.

Source : Fondation Jérôme Lejeune.

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Mieux comprendre certains projets politiques ?

Il n'est pas besoin de nombreux discours ,

lisez seulement ce qui suit,

vous aurez tout compris...

Présentation de l'icône de Sainte Anne et de Saint Joachim avec la vierge du signe (icône de mariage)

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Qui sont Anne et Joachim ? 
Les Evangiles sont muettes à leur sujet, mais la tradition iconographique, les évangiles apocryphes et certaines révélations privées nous permettent d'imaginer ces "grands-parents de Jésus" de manière assez précise. Ils sont descendants de David, vrais israélites, justes et fidèles à la Loi. Ils sont âgés, mariés depuis longtemps et ont sans doute connu bien des épreuves dans cette Judée occupée par les romains et dirigée par un clergé corrompu. Mais surtout, ils sont marqués par cette terrible honte pour une femme d'Israël, d'être stérile. Et pourtant ils ont gardé intacte leur amour et tendresse réciproque, leur confiance dans l'Amour de Dieu, jusqu'à croire à l'impossible. Et voilà que Dieu répond enfin à leurs prières : Anne dans le Temple a la vision d'une étoile se détachant du voile du Saint des Saints pour la rendre féconde. Anne sort de Jérusalem par la Porte Dorée (à droite sur l'icône) à la rencontre de son époux pour lui annoncer la bonne nouvelle ; ils s'embrassent fous de joie et de reconnaissance. Ce sont ces événements qui sont représentés sur le bas de l'icône.

C'est ce couple, aboutissement de l'ancienne Alliance, sommet du peuple élu, qui va engendrer la "fleur virginale d'Israël" promise par les prophètes, Marie, dont le fruit sera le Messie attendu.

Présentation de l’icône.

Dans cette icône, Anne et Joachim sont inscrits dans un triangle équilatéral dont le sommet est marqué par une étoile qui rappelle aussi Marie dont le nom signifie "Etoile de la mer". Anne est vêtue de couleurs célestes: du manteau rouge de l'Amour divin, de la robe bleue de la fidélité et de la vie intérieure. Joachim, homme de la terre (il était probablement agriculteur) a des habits de couleurs terreuse mais illuminés par la foi, pleins d'énergie, de force et de droiture.

Ce triangle dans lequel s'inscrivent Anne et Joachim est l'image de la relation trinitaire qu'ils vivent dans leur relation d'amour réciproque, image de la Sainte Trinité même. Ce triangle peut aussi être considéré comme la base de l'étoile de David, formée de deux triangles équilatéraux qui se pénètrent, et ce signe qui symbolise Israël, structure toute l'icône et se retrouve dans le dallage sur lequel marche le couple.

La maison à gauche et le temple derrière les murailles, symbolisent les deux "demeures" : celle de la terre et celle du ciel, mais on peut aussi y voir l'ancienne et la nouvelle Alliance, le Temple de Jérusalem et l'Eglise du Christ. Elles sont couvertes par un voile rouge qui a plusieurs significations:

- par convention iconographique cela veut dire que l'événement se passe à l'intérieur des bâtiments... et des personnes.

- le voile rouge représente comme dans le Saint des Saints du Temple, la présence divine, l'Esprit saint qui agit, qui unit le couple et le rend fécond : c'est la conception de Marie.

Au-dessus du voile rouge qui sépare le monde "d'en haut" du monde "d'en bas", est figurée Marie sous la forme traditionnelle de la "Vierge du Signe" en référence à la prophétie d'Esaïe (7/14): "Le Seigneur vous donnera un signe, voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d' " Emmanuel", et Mathieu précise dans son Evangile: "ce qui signifie Dieu avec nous". C'est pourquoi Jésus, le fils divin de Marie, est figuré sur son sein dans un cercle. Marie lève les mains en position d'orante, rendant grâce à Dieu le Père. Elle est "couverte par la puissance du Très Haut" comme lui a annoncé l'Ange Gabriel (Luc 1/35) . Jésus en "Emmanuel" (jeune homme), bénit des deux mains. Nous sommes au coeur du mystère de l'Incarnation, qui est aussi celui des épousailles du Christ avec l'humanité et l'Eglise à travers Marie et ses bienheureux parents. L'image des épousailles et celle de l'Incarnation sont traditionnellement associées dans les saintes écritures et en particulier dans les textes de la messe de mariage.

L'association sur une même icône de ces deux sujets iconographiques a été inspirée d'une icône de Monseigneur Jean de l'église orthodoxe de France qui figure Anne et Joachim couverts par le manteau de la Vierge Marie orante. Cette association exprime un double message pour les couples chrétiens:

-Anne et Joachim sont considérés comme un modèle du couple chrétien pour la force et la fidélité de leur amour réciproque et leur confiance en Celui de Dieu, ce qui leur a permis de surmonter toutes leurs épreuves et en particulier celle de leur longue et infamante stérilité, et mérité d'engendrer Marie, la créature la plus parfaite et la plus digne de donner sa chair au Fils de Dieu.

- Anne et Joachim montrent aux couples leur véritable chemin. Ce chemin passe par Marie, "génitrice" du Christ en nous par la force de l'Esprit d'Amour. Car chaque chrétien, chaque homme même, a la vocation de se conformer au Christ, de faire vivre le Christ en lui, comme St. Paul le constate. Et notre désir le plus profond est celui de la femme stérile, celui d'avoir des enfants, certes, mais aussi d'engendrer en nous le Christ, c.à.d. de "ressembler" à Dieu.

Mais le couple est aussi l'image de cette unité que chacun doit réaliser en lui-même, entre son "Anne" et son "Joachim", car nous sommes tous incomplets, souffrant d'un manque qui nous pousse vers l'autre. Et l'autre le plus proche de nous est ce "conjoint", ce "vis à vis", chair de notre chair comme il est dit dans la Genèse. C'est cet "autre" qui, par le dialogue, l'amour partagé, mais aussi, sinon plus encore, par les frottements, la résistance, les différences, nous permet de nous connaître, de nous équilibrer, pour forger, mettre au monde notre être véritable, de nous réaliser pleinement, enfin d'être capable de vivre dans l'Amour que Dieu nous offre en Jésus-Christ et auquel nous sommes tous appelés.

 

Alain, juin 1996,

 

Cette icône a été bénie le 6.07.1996, lors de la messe de mariage de Thomas Chenal et Violaine Petit en l’église de Blériot-Plage (62) et offerte au jeune couple.

(Source:http://iconesalain.free.fr/Presentations/30.Anne.et.Joachim.Presentation.htm )

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Abun d-bashmayo
nithqadash shmokh
tithe malkuthokh
nehwe sebyonokh
aykano d-bashmayo oph bar`o
hab lan lahmo d-sunqonan yowmono
washbuq lan hawbayn wahtohayn
aykano doph hnan shbaqan l-hayobayn
lo ta`lan l-nesyuno
elo paso lan men bisho

metul d-dylokh hi malkutho
whaylo wteshbuhto
l`olam `olmin
Amin

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Our father who art in heaven
Hallowed be Thy name
Thy Kingdom come
Thy will be done
On earth as it is in heaven
Give us this day our daily bread
And forgive our debts
As we have forgiven our debtors
Lead us not into temptation
But deliver us from evil

For Thine is the Kingdom
Power and the Glory
For ever and ever
Amen

PRIÈRE À NOTRE DAME DU SACERDOCE

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Vierge Marie, Mère du Christ prêtre, Mère des prêtres du monde entier, vous aimez tout particulièrement les prêtres, parce qu'ils sont les images vivantes de votre Fils unique.

Vous avez été unie à Jésus dans l'oeuvre de notre rédemption par et pendant toute votre vie terrestre, du ciel, vous nous aidez-encore, nous qui avons été mis à part en Christ depuis notre Baptême-Chrismation, à demeurer fidèles et à témoigner de Son Règne, d'Amour, de Justice et de Paix... 

Nous vous en supplions, priez pour les prêtres!

Priez le Père des cieux pour qu'il envoie des ouvriers à sa moisson.

Priez pour que nous ayons toujours des prêtres qui nous donnent les sacrements, nous expliquent l'Evangile du Christ et nous enseignent à devenir de vrais enfants de Dieu, unifient nos familles dans l'amour de Dieu et du prochain, l'amour de charité! 

Vierge Marie, demandez vous même à Dieu le Père, les prêtres dont nous avons tant besoin et puisque votre intercession maternelle a tout pouvoir sur Lui, obtenez nous, Ô Marie des prêtres qui soient des saints.

Amîn

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PRIERE POUR LA FRANCE ET LA PAIX DU MONDE:

 

Seigneur Jésus, Ô Christ notre Dieu, Vous qui êtes venu, non pour juger le monde, mais pour le sauver; Vous qui êtes monté librement sur la Croix pour tous les humains;
Vous qui, dans Votre amour ineffable et Vôtre indicible compassion, veillez au bien et au libre salut de chacun;
Vous qui êtes invisiblement présent dans ce monde qui Vous appartient et dans notre pays par le Corps de Votre sainte Eglise, acceptez les prières de supplication et de louange que nous Vous adressons pour notre patrie la France, justement mais cruellement éprouvée.


Seigneur Jésus Christ notre Dieu, par les prières et la protection de Votre Mère toute pure et immaculée, du saint archange Michel, Protecteur de la France, des saints de notre pays, en particulier de notre mère parmi les saints Marie Madeleine "Egale-aux-apôtres" dont les reliques sanctifient notre sol, de son disciple saint Maximin, de saint Lazare Votre ami, des saints Jean Cassien et Victor de Marseille, Martin de Tours, Irénée de Lyon, Hilaire de Poitiers, Germain d’Auxerre, Germain de Paris; de saint Cloud, sainte Geneviève et sainte Radegonde et de tous les saints moines et moniales de notre pays; des saints et victorieux martyrs Pothin et Blandine de Lyon et de tous les saints martyrs de France :

Eclairez, inspirez, convertissez et sauvez notre patrie la France, ceux qui la gouvernent ainsi que chacun des membres de son peuple.


A nous qui Vous supplions dans la vraie Foi, accordez la grâce du non-jugement, la conscience libre, la force du saint Esprit pour témoigner de Votre vérité dans la paix qui vient de Vous.


Accordez-nous la grâce de voir nos propres fautes et d’accueillir Votre pardon.


Donnez-nous de Vous glorifier et de Vous célébrer pour la bienveillance que Vous manifestez à notre pays, à ceux qui le gouvernent et à tout son peuple.


Inspirez-nous de Vous célébrer en premier lieu pour la révélation que Vous avez donnée de Vous-même à nos Pères par la prédications de ces aînés dans la Foi qui sont venu d'Orient pour ensemencer notre terre de l'Evangile de vérité, d'amour et de paix et à ceux qui, en conséquence peuvent en ces jours, sur cette même terre bénie de France, vous confesser avec Votre Père coéternel et Votre très saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amîn!

 

marystaricon_pix13

GPA:

Ce jeudi 19 janvier, la France a été condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour avoir refusé d’inscrire deux enfants nés en 2010 à l’étranger d’une mère porteuse.

Il se trouve que la France interdit la Gestation pour Autrui (GPA) au nom du principe d’indisponibilité du corps humain. C’est pourquoi lorsque le couple s’était présenté à l’ambassade de France en Ukraine pour demander une transcription de l’acte de naissance des deux jumeaux, le procureur de la République de Nantes où sont inscrits les enfants nés à l’étranger, soupçonnant un recours à la GPA, s’y était opposé.

Le couple Laborie avait donc saisi la Cour Européenne des Droits de l’Homme contre la France. Et la CEDH, conscience morale universelle qui définit, en notre époque qui a perdu les repères moraux traditionnels, le bien et le mal selon des critères politiquement et homosexuellement corrects, a considéré que cette décision française était un non-respect de la vie privée des enfants. Et l’a donc condamnée.

Ce n’est pas la première fois que la CEDH juge ainsi : déjà auparavant, elle avait rendu un arrêt, faisant jurisprudence, interdisant à la France de refuser de reconnaître la filiation des enfants nés à l’étranger de mères porteuses au motif que cela porterait atteinte à leur « identité ».

« C’est la cinquième fois que la France est condamnée parce qu’elle refuse d’appliquer la jurisprudence définie par la CEDH. C’est une marque d’opprobre pour la France, qui incarne les droits de l’Homme, et une victoire juridique », a expliqué Me Caroline Mecary, l’avocate du couple, auprès de l’AFP. « La deuxième partie du combat consistera à obtenir la transcription in concreto des actes de naissance, parce que le parquet de Nantes continue à faire de la résistance« , a-t-elle ajouté.

Cette affaire démontre deux choses : que la Cour internationale des Droits de l’Homme, dans le « but de protéger les droits de l’Homme et les libertés fondamentales », principes et valeurs abstraits supérieurs, arbitrairement déterminés et façonnés par la pensée unique, impose la GPA aux nations réfractaires. Et que ces dernières ont donc perdu leur souveraineté et indépendance législatives.

A quand un enfant qui saisit la CEDH pour non-respect de sa vie privée et de sa véritable filiation ?

(Source: Artcle de Madame Francesca de Villasmundo dans PMI)

This Saturday January 21st

the Holy Church commemorates

St. Demiana and the 40 Virgin Martyrs

of Egypt.

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Ce samedi 21 janvier la Sainte Église commémore st. Demiana et les 40 martyrs d'Egypte

 

(This is a contemporary Syriac icon of St. Demiana with the 40 Virgin Martyrs. On the right is St. Ephrem the Syrian (Mor Aphrem Suryoyo) & the female choir members (St. Ephrem is the first one who introduced the female chorus in Christianity) / Voici une icône syriaque contemporaine de Sainte Demiana avec les 40 martyrs de la Vierge. Sur la droite se trouve St. Ephrem le Syrien (Mor Aphrem Suryoyo) et les membres féminins du chœur (Saint Ephrem est le premier qui a introduit le choeur féminin dans le christianisme))

 

Today let us remember and appreciate all the women of our Church throughout history. Let us commemorate the female saints & martyrs who shed their life for the love of Christ. Let us pray for the Nuns of our Church who have taken the vow of monasticism & devoted their life to God. Let encourage the women of Church to stay steadfast in the faith & provide them opportunity to grow in the love of Christ & the traditions our Church holds dear. 

 

Aujourd'hui rappelons et apprécions toutes ces femmes de notre Église tout au long de l'histoire.

Commémorons les saintes et martyrs qui ont versé leur vie pour l'amour du Christ.

Prions pour les nones de notre Église qui ont fait le vœu du monachisme et ont consacré leur vie à Dieu.

Encourageons les femmes de l'Église à rester fermes dans la foi et qu'elles  grandissent dans l'amour du Christ et les traditions qui tiennent à  cœur à notre Église .

(Source: Christian-†Idto Suryoyto Treeysath Shubho†-† Syriac Orthodox † )

 

PROPHETIE DE SAINT NIL
 
Après l'an 1900, vers le milieu du 20e siècle, la population de l'époque, deviendra méconnaissable. Lorsque le moment de l'avènement de l'antéchrist approchera, les esprits se seront embués par les passions de la chair, et le déshonneur et l'anarchie se renforceront. Puis le monde deviendra méconnaissable. 
 
L'apparence des gens changera, et il sera impossible de distinguer les hommes des femmes en raison de leur tenue vestimentaire, de l'impudeur et de leur style de coiffure. Ces gens-là seront cruels et seront comme des animaux sauvages en raison des tentations de l'Antéchrist. Il n'y aura pas de respect pour les parents et les aînés, l'amour disparaîtra, et les évêques et prêtres deviendront les hommes vils, complètement incapables de distinguer la bonne attitude de la mauvaise attitude. 
 
À cette époque, les mœurs et traditions des chrétiens et de l'Eglise vont changer. Les gens vont abandonner la modestie, et la dissipation règnera. Le mensonge et la cupidité atteindront de grandes proportions, et malheur à ceux qui s'entasseront des trésors. La luxure, l'adultère, l'homosexualité, les actions secrêtes, et le meurtre seront la règle de la société. À cette date future, à cause de la puissance de ces grands crimes et du libertinage, les gens seront privés de la grâce de l'Esprit Saint, qu'ils ont reçue au saint baptême, et ils seront aussi incapables même de remords. 
 
Les Églises de Dieu, seront privés de pieux pasteurs craignant Dieu, et malheur aux chrétiens restant dans le monde à ce moment-là, ils perdront complètement leur foi, parce qu'ils n'auront personne qui leur permette de voir la lumière de la connaissance. Ils se sépareront du monde et iront dans de saints refuges à la recherche d'un allègement de leurs souffrances spirituelles, mais partout ils rencontreront des obstacles et des contraintes. 
 
Et cela se traduira par le fait que l'Antéchrist veut être maître de tout et devenir le souverain de l'univers tout entier, et il va produire des miracles et des signes fantastiques. Il donnera aussi la sagesse dépravée à un homme malheureux, afin qu'il y découvrir une voie par laquelle un homme peut avoir une conversation d'un bout de la terre à l'autre. À ce moment-là, les hommes  voleront aussi dans les airs comme des oiseaux et descendront au fond de la mer comme les poissons. 
 
Et quand ils auront réalisé tout cela, ces malheureux gens passeront leur vie dans le confort sans savoir, pauvres âmes, que c'est là la tromperie de l'Antéchrist. Et l'Impie ajoutera à la science la vanité, et la science quittera le droit chemin et amenera les gens à perdre la foi en l'existence de Dieu. Ensuite, Dieu verra la chute de la race humaine et raccourcira les jours pour le bien de ceux qui sont sauvés, car l'ennemi veut mener à la tentation même les élus, si cela est possible ... puis l'épée du châtiment apparaîtra soudain pour tuer l'Apostat. 
 
Saint Nil le myrrhoblyte du Mont Athos, Vème siècle
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

Donnez-nous votre opinion:

 

Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

D'OCTOBRE ?

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icone_myroblite

 

La veille de la fête de la Théophanie,
une icône du Sauveur a exsudé une huile
parfumée à Karataou, au Kazakhstan

La seule icône myroblite au Kazakhstan, celle dite du « Sauveur non faite de main d’homme », se trouve dans la région de Djamboul, dans la ville de Karataou. La veille de la fête de la Théophanie, l’icône a donné à nouveau du myron (huile parfumée). L’icône, qui se trouve dans l’église des Trois Hiérarques à Karataou, a été peinte par l’artiste local Victor Isaïev en 1999. Cette icône a donné du myron pour la première fois le 26 mars 2000 pendant la Semaine Sainte. Sur le visage du Christ sont apparues des gouttes de myron dégageant un parfum. Elle fut alors amenée à Taras pour la célébration d’un office d’intercession, pendant lequel a été consigné le premier cas de guérison, celui d’une fillette de neuf ans, aveugle, qui a recouvré la vue à cette occasion. Il y eut ensuite plusieurs cas de guérison de maladies des reins, de graves maladies de peau et de dépendance de la drogue. Selon le recteur de l’église des Trois Hiérarques à Karataou, le père Pierre, qui célèbre dans cette église depuis plus de vingt ans, cette icône miraculeuse a cette fois donné du myron le 15 janvier, lors de l’avant-fête de la Théophanie. L’église des Trois Hiérarques a été la première église construite à Karataou, en 1989. Les trois saints Hiérarques, Basile le Grand, Jean Chrysostome et Grégoire le Théologien sont considérés les saints protecteurs de la ville de Karataou, fondée au milieu des années soixante du siècle passé. Sous l’église a été construit une maison d’habitation. Lors de l’ouragan qui a frappé la ville, lorsque des immeubles locatifs, des bâtiments industriels ont été fortement endommagés, l’église a résisté. Aujourd’hui, l’église des Saints Hiérarques avec son icône unique est devenu un lieu de pèlerinage.

Source,via "Orthodoxie.com"

Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre
revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, Moniale ( 06.17.51.25.73).

 

Adresse du Monastère métropolitain ci-dessous :

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

 

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/    maliath taibootho/ full of grace/    moran a'amekh  - the Lord is with thee/    mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/    wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/    O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/    yoldath aloho/  Mother of God/    saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/    nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./    Amîn   Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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17 janvier 2017 2 17 /01 /janvier /2017 07:55

PELERINAGE A LOURDES

 

 

DU 16 AU 19 FEVRIER 2017

 

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Une fois de plus une petite portion des Chrétiens francophone

 

de St Thomas  se retrouvera à Lourdes pour un  Pèlerinage

 

Syro-Orthodoxe Francophone entre le 11 Février, anniversaire

 

de l'Apparition de la "belle dame"  à Bernadette (Devenue

 

depuis"Journée mondiale de prière pour les malades") et le 18,

 

fête de la Ste Bernadette.

 

Nous prierons pour tous ceux et celles qui

 

n'ont pu venir, nous prierons pour nos malades, la société

 

française elle aussi bien malade et la paix du monde bien

 

compromise...

Cliquez ici pour programme et inscriptions:

PÈLERINAGE A LOURDES DU 16 AU 19 FÉVRIER 2017, INSCRIVEZ-VOUS VITE !

PELERINAGE DU CENTENAIRE DE

 

 

L'APPARITION DE LA SAINTE

 

 

VIERGE A FATIMA

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Prés-inscriptions:

 

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Préférez-vous le mois de 

 

MAI ou 

 

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Dîtes le nous à l'adresse suivante:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

asstradsyrfr@laposte.net

 

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Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

Cliquez sur ce lien:

Note:
L'Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise
Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité
des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien
et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil
des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles ,
nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et non
obligatoires.
Toute offrande fait cependant l'objet d'une
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16 janvier 2017 1 16 /01 /janvier /2017 21:28

L’image contient peut-être : une personne ou plus et gros plan  Lundi, avant que ne commencent les cérémonies liturgiques pour les obsèques de notre regretté Père Albert (Dayroyo Albert Marie), je découvrais sur mon adresse courriels une belle photo, hommage d'un fidèle amis de Nantes: Bertrand.

Je vous la partage.

Elle fut prise en début décembre lors de la visite de S E Mor Melethius au Monastère.

Nous apprenions dimanche soir  le décès à 20h11 de notre Sœur Marie-Suzanne, moniale à Yaoundé.

Nous unîmes sa mémoire à celle de notre saint prêtre Albert-Marie lors de la cérémonie des obsèques de lundi. Merci d'avoir des pensées priantes et fraternelles pour l'Eglise au Cameroun, éprouvée par deux deuils successifs.: Celui de Glawdis il y a quelques semaines et celui de Sœur Marie Suzanne maintenant.

 

Monday, before the liturgical ceremonies began for the funeral of our late Father Albert (Dayroyo Albert Marie), I discovered on my e-mail address a beautiful photo, homage of a faithful friends of Nantes: Bertrand.

I share it with you.

It was taken in early December during the visit of S E Mor Melethius to the Monastery.

We learned on Sunday evening the death at 8:11 pm of our Sister Marie-Suzanne, a nun in Yaounde.

We united his memory with that of our holy priest Albert-Marie at the funeral ceremony on Monday. Thank you for praying and fraternal thoughts for the Church in Cameroon, experienced by two successive deaths: that of Glawdis a few weeks ago and that of Sister Marie Suzanne now.

 

Aucun texte alternatif disponible.

Ci-dessous, une des dernières photos du Père Albert parmi nous (Il était présent avec ses frères pour Noël et le Nouvel An):

L’image contient peut-être : 8 personnes, personnes debout et intérieur

Chers amis.Aloho m'barekh

 

 

Comme vous l’aviez appris, notre Père Albert rendait son âme à Dieu mardi 10 Janvier à 9h45.

 

Depuis 5h du matin nous étions ensemble et nous avons prié, nous étions vraiment, en ces instants priants, "Un seul cœur une seule âme tendus vers Dieu".

 

C'est pendant les soins que lui donnait quotidiennement une équipe médicale très dévouée et infiniment respectueuse que notre Dayroyo Albert-Marie a rendu sa belle âme sacerdotale à son Dieu.

 

Dear friends.Aloho m'barekh


As you learned, Father Albert returned his soul to God on Tuesday, January 10 at 9:45 am.

Since 5am we were together and we prayed, we were really, in these moments of prayer, "One heart only one soul stretched out to God."

It was during the care given daily by a very devoted and infinitely respectful medical team that our Dayroyo Albert-Marie made his beautiful priestly soul to his God.

 

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L’image contient peut-être : 1 personne

Telle une semence, ce lundi 16 Janvier, la dépouille du Père Albert fut déposée en terre dans l'espérance d'une moisson de grâces pour notre Eglise locale Syro - Orthodoxe en France et en Afrique. . .

 

Il était entouré de l’affection de ses frères moines et prêtres, de jeunes qu’ils connut enfants du patronage et de quelques-uns des fidèles pour qui, il se dévoua.

Innombrables sont les témoignages d’amitié et d’union spirituelle qui nous parviennent de partout, par Facebook, courriels ou courriers. Nous en sommes profondément touchés.

Merci à tous !

 

Like a seed, this Monday 16 January, the remains of Father Albert were deposited in the earth in the hope of a harvest of graces for our local Syro-Orthodox Church in France and in Africa. . .

He was surrounded by the affection of his brothers monks and priests, young people whom they knew children of the patronage and some of the faithful for whom he devoted himself.
Innumerable are the testimonies of friendship and spiritual union that reach us from everywhere, through Facebook, emails or letters. We are deeply touched.
Thank you all!

L’image contient peut-être : 3 personnes, personnes debout et intérieur

Aucun texte alternatif disponible.

L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes assises et intérieur

Il sera désormais dans le Christ, Unique Souverain et Eternel prêtre.

Dimanche 15 Janvier de cette nouvelle année 2017, nous célébrions  le deuxième dimanche après l'Epiphanie-Theophanie, c'était aussi dans notre Tradition Syro - Orthodoxe la Fête de N-D des semences.


Le corps de Dayroyo Albert-Marie était exposé, entre ces stalles où il participait avec tant de fidélité aux offices monastiques, entouré de quelques-uns de ces fidèles qu'il desservit avec tant de zèle et de dévouement et qui, travaillant le lundi (Jour de ses obsèques) ne pourraient être présents .

 

He will now be in Christ, Unique Sovereign and Eternal Priest.
On Sunday 15 January of this new year 2017, we celebrated the second Sunday after the Epiphany-Theophany, it was also in our Syro-Orthodox Tradition the feast of N-D seeds.

The body of Dayroyo Albert-Marie was exposed between these stalls, where he participated so faithfully in the monastic offices, surrounded by some of those faithful whom he served with such zeal and devotion, and who, working on Monday ( Day of his funeral) could not be present.

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L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes debout

C’est ainsi qu’après la Quadisha Qurbana ( Ste Messe ) et la bénédiction des semences, nous avons rendu, avec ces quelques fidèles, les honneurs dus à ce corps sanctifié par la grâce du St Esprit et instrument du Christ Prêtre.


Telle une semence, ce lundi 16 Janvier, la dépouille du Père Albert fut déposée en terre dans l'espérance d'une moisson de grâces pour notre Eglise locale Syro - Orthodoxe en France et en Afrique. . .

Il était entouré de l’affection de ses frères moines et prêtres, de jeunes qu’il connut enfants du patronage et de quelques-uns des fidèles pour qui, il se dévoua.

Merci à tous !

 

Thus, after the Quadisha Qurbana (Holy Mass) and the blessing of the seed, we, with these few faithful, paid the honors due to this body sanctified by the grace of the Holy Spirit and instrument of Christ the Priest.

Like a seed, this Monday 16 January, the remains of Father Albert were deposited in the earth in the hope of a harvest of graces for our local Syro-Orthodox Church in France and in Africa. . .
He was surrounded by the affection of his brothers monks and priests, young people whom he knew as children of patronage and some of the faithful for whom he devoted himself.
Thank you all!

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Aucun texte alternatif disponible.

L’image contient peut-être : 1 personne, debout

Personnellement, le départ de celui qui fut parmi tous mon fidèle compagnon dans la défense de l'Orthodoxie de la Foi Apostolique et le service des fidèles du Christ qui nous honorent de leur confiance, me pèse terriblement.


Je ne doute pas qu’il repose déjà dans le Christ ressuscité, lui dont l'amour de Dieu fut toujours grandissant et, à travers les événements, purifié comme l'or au creuset.

 

Personally, the departure of one who was amongst all my faithful companion in the defense of the Orthodoxy of the Apostolic Faith and the service of the faithful of Christ who honor us with their trust, weighs me terribly.

I do not doubt that he already rests in the Risen Christ, whose love of God was always growing and, through events, purified like gold in the crucible.

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« A bientôt, Père Albert. tu nous manques! Nous nous retrouverons bientôt dans le Christ notre résurrection et, d'ici là, pour nous, en continuant de servir nous demeurerons unis dans ce même Christ Souverain et Eternel Prêtre".

 

"See you soon, Father Albert. We miss you! We will soon find ourselves in Christ our resurrection and, by then, for us, continuing to serve we will remain united in this same Sovereign and Eternal Priest Christ. ". »

 

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L’image contient peut-être : une personne ou plus et personnes assises

Continuez, chers amis de prier, pour accompagner fraternellement et dans l'action de grâce pour cette vie de don et de fidélité notre Père Albert vers son éternelle destinée, pour soutenir notre communauté tellement éprouvée par l’absence de ce membre qui, couché sur la Croix du Christ-Prêtre depuis tant d’années, réclamait tant de soins fraternels et, en retour, nous obtenait tant de grâces.

Continue, dear friends to pray, to accompany fraternally and in thanksgiving for this life of gift and fidelity our Father Albert towards his eternal destiny, to sustain our community so much tested by the absence of this member who, lying on The Cross of Christ the Priest for so many years, demanded so much fraternal care and, in return, got us so many graces.

L’image contient peut-être : 1 personne, assis et intérieur

L’image contient peut-être : une personne ou plus, personnes debout et intérieur

Nous sommes dans une peine immense de perdre ce bon et fidèle collaborateur à l'Œuvre de Dieu.

 

En même temps que nous le pleurons nous affirmons notre foi indéfectible en Celui qui est notre vie et notre résurrection: Le Christ que nous aimons et que nous servons en Lui-même et dans Ses frères.

 

We are in immense pain to lose this good and faithful collaborator in the work of God.

At the same time that we mourn, we affirm our unwavering faith in Him who is our life and our resurrection: Christ whom we love and serve in Himself and in His brethren.

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Aujourd'hui, le Père Albert rejoint Celui qu'Il a servi éperdument. Accompagnons-le de nos prières.

 

Puisse-t-il, près du Bon Berger, obtenir de Sa Miséricorde, de bonnes et saintes vocations pour servir notre mission Syro-Orthodoxe en France et en Afrique !

 

En union de prières, votre fidèlement en Christ.

 

+Mor Philipose, métropolite, Chandai ce 17.I.2017

 

Today, Father Albert joined the One whom He served desperately. Accompany him with our prayers.

May he, near the Good Shepherd, obtain from His Mercy, good and holy vocations to serve our Syro-Orthodox mission in France and Africa!

In union of prayers, your faithfulness in Christ.

+ Mor Philipose, Metropolitan, Chandai this 17.I.2017

 

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INVITATION:

 

Marche pour la vie

Dimanche 22 janvier, à 13h30, Place Denfert-Rochereau

METROPOLITE DE L\'EGLISE SYRO-ORTHODOXE-FRANCOPHONE MAR THOMAS,

Ce dimanche 22 janvier aura lieu à Paris la Marche pour la vie 2017.

C'est la plus importante manifestation pour la vie dans notre pays et le Centre européen pour le droit et la justice soutient pleinement cet événement et vous invite à y participer.

Au cours des cinq dernières années, plusieurs lois ont été adoptées faisant encore reculer la protection de la vie des enfants à naître, jusqu'au prétendu délit d'entrave numérique qui devrait être créé très prochainement.

L'ECLJ s'est engagé depuis plusieurs semaines pour que les candidats à la présidentielle et les personnalités politiques s'engagent à proposer des mesures de prévention de l'avortement, pour aider concrètement les femmes et leur permettre de garder leur enfant.

Il y a face à nous un mur idéologique, dans la presse et dans les institutions publiques, qui continuent de promouvoir l'avortement comme un bien et une liberté.

C'est par ces manifestations, qui nous offrent une plus grande visibilité ainsi que par un travail de fond que nous pourrons briser ce mur dogmatique.

Vous pouvez nous y aider de différentes manières :
  • Participer à la manifestation (plus d'informations ici)
  • Signez et partagez notre pétition pour la prévention de l'avortement
  • Lire et diffuser nos travaux, en particulier dans les milieux médical et politique (liens ci-dessous)
 
 
 
Chaque année, l’avortement met un terme à un cinquième des grossesses françaises et à plus d'un quart des grossesses européennes, avec 2,4 millions d’avortements contre 9,4 millions de naissances dans l’Europe des 47 États membres du Conseil de l’Europe.
Lire la suite
 
Ce livre se veut réaliste et se fonde sur une étude factuelle approfondie des causes et des conséquences de l’avortement. Celles-ci incitent à considérer l’avortement non pas comme une liberté abstraite, mais bien plus comme un problème social et de santé publique, exigeant une politique de prévention.
Lire la suite
 

L’ECLJ est une organisation internationale non gouvernementale fondée en 1998 et dédiée à la promotion et la protection des droits de l’homme en Europe et dans le monde.

L’ECLJ est titulaire du statut consultatif spécial auprès des Nations Unies / ECOSOC depuis 2007. L’ECLJ agit dans les domaines judiciaires, législatifs et culturels et défend en particulier le droit à la liberté religieuse, la vie et la dignité des personnes devant la Cour européenne des droits de l’homme et à travers les autres mécanismes offerts par les Nations-Unies, le Conseil de l’Europe, le Parlement européen et l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).

L'ECLJ fonde son action sur « les valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples européens et la véritable source de la liberté individuelle, de la liberté politique et de la prééminence du droit, principes qui sont à la base de toute démocratie véritable » (Préambule du Statut du Conseil de l'Europe).


Copyright © 2017 European Centre for Law and Justice, All rights reserved.
Vous recevez ce courriel car vous avez signé une des pétitions de l'ECLJ.

Notre adresse postale est :
European Centre for Law and Justice
4, Quai Koch
Strasbourg 67000
France
 
L'obéissance de Marie
J'avais mentionné une fois dans l'église comment les fêtes dédiées à la Très Sainte Mère de Dieu forment, en quelque sorte, le cadre du calendrier de l'Eglise. Ceci est particulièrement visible lorsque l'on considère le fait que nous commençons notre calendrier en Septembre avec sa Nativité et y mettons fin en août avec sa Dormition. C'est comme si l'année liturgique forme une image, une icône de la Mère de Dieu, une prière semblable à cette supplique qui lui est dédiée dans l'ensemble de nos ecténies dans lesquelles nous "commémorons notre très sainte, très pure, toute bénie et glorieuse Dame, la Génitrice de Dieu [...]offrons-nous les une les autres, et toute notre vie au Christ notre Dieu ". Je pense que cette supplique qui commence avec le fait que nous la commémorons, et se termine avec nous qui nous confions nous-mêmes et confions notre vie au Christ notre Dieu, commence à nous révéler à quel point grand est le mystère de la Mère de Dieu. 


Elle est, en effet, la plus grande parmi les saints chrétiens, pourtant toute sa grandeur réside dans son obéissance, c'est-à-dire à ne pas faire ce qu'elle veut, mais dans sa réponse à l'invitation du saint Archange: "Qu'il me soit fait selon ta parole! "
 
C'est aujourd'hui, en fait, que nous célébrons sa Nativité et nous avons entendu à la Liturgie de ce matin la lecture de l'Evangile qui est assigné pour toutes les fêtes de la Génitrice de Dieu, l'histoire des sœurs Marie et Marthe (Luc 10:38-42; 11:27, 28). Nous sommes tous familiers de cet Evangile. Pourtant, je trouve assez curieux que cet épisode soit précédé d'une histoire donnée par le Seigneur à propos des bonnes actions. A savoir, la parabole du Bon Samaritain (Luc 10:25-37). 


Par la suite, quand on nous donne l'exemple de Marthe, tout de suite après avoir entendu parler des actions de ce Bon Samaritain dont on fait l'éloge, nous imaginons qu'elle devrait recevoir des acclamations similaires. Mais tel n'est pas le cas. En dépit de sa hâte à servir le Seigneur, il s'avère que Marie, qui "s'était assise aux pieds de Jésus et écoutait sa parole", est l'objet de Sa louange.
 
De même, c'est à l'image de la Génitrice de Dieu, qui témoigne de notre recherche non seulement de faire le bien, mais d'être capable d'entendre "sa parole" pour cette raison notamment - que nos bonnes actions sont vraiment bonnes. 


Après tout, ce n'est pas notre service de notre seul prochain qui garantit notre salut. C'est plutôt, nos bonnes actions, cette "lumière", qui doit émaner de nous, pour, selon les paroles de notre Seigneur, "glorifier [notre] Père qui est dans les cieux" (Matthieu 5:16). En d'autres termes, il ne faut pas faire notre volonté mais celle de Dieu. Car en effet c'est seulement lorsque nous avons choisi cette "bonne part qu'elle ne nous sera pas ôtée".
 
Bonne fête!
 
Version française Claude Lopez-Ginisty d'après
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This Wednesday January 18 is the commemoration of the Qartmin fathers Mor Shmuel (+409) & Mor Shem`un (+433), founders of Qartmin Dayro

 

Ce mercredi 18 janvier, c' est la commémoration des pères fondateurs du Monastère de qartmin mor Shmuel (+ 409) et mor shem '  (+ 433), 

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Note:
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 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

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