*Coin des Catéchismes et...De la transmission familiale.
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Nos prochains Rendez-vous Liturgiques au Monastère
et en dehors pour Septembre et Octobre:
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¤Région Chartres, prochaine Messe pour l'Aumônerie des Africains de la région ( Ouverte à tous): VENDREDI 18 à 18h suivie d'un partage fraternel.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
¤ RÉGION PARISIENNE, Relais paroissial Mar Thoma Ste Geneviève:
Prochaines visites aux familles et aux malades, ainsi que pour les bénédictions de maisons:
*Le 21 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)
*Le 28 Octobre (Inscriptions:06 48 89 94 89)
Permanence pastorale (Au lieu habituel):
*Jeudi 31 toute la journée jusqu'à 18h.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
18h30, départ des fidèles de Région Parisienne qui veulent participer au Pèlerinage- Retraite de Toussaint au Monastère.(Inscriptions:06 48 89 94 89)
ANNONCE: Nous recherchons toujours un local pour y installer Chapelle et permanence pastorale continue sur Paris...2020 Célébrera le 1600 ans de Sainte Geneviève, lui aurons-nous trouvé son Sanctuaires des Chrétiens Syro-Orthodoxes de Mar Thoma sur Paris ?
Merci de rechercher pour nous et de nous avertir de toute opportunité.
¤Au Monastère:
Du 1er NOVEMBRE au 3 NOVEMBRE inclusivement, Festivités de Saint Gregorios (Mar Grégorios),
Vendredi, Samedi et dimanche, Quadisha Qurbana (Ste Messe) à 10h 30 (Programme habituel)
RETRAITE DE DÉLIVRANCE ET DE GUÉRISON.
¤ Dimanche 3 NOVEMBRE,
Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de
Miséricorde, clôture solennelle des Festivités de Saint
Grégorios de Parumala.
et aux Saints du Kerala.
Programme habituel*
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¤ANGOULÊME (Jauldes):
-Dimanches 13 et 27 OCTOBRE*
¤LOURDES (65):
- -Dimanche 20 Octobre (Date incertaine, s'en assurer ) *
¤LA CHAPELLE FAUCHER (Périgueux):
- Samedi 26 OCTOBRE*
* Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternelle et de la réception des fidèles.
5eme Dimanche après la Fête de la Sainte Croix
Soirée :
Saint Luc 20: 27-40
Matin :
Saint Mathieu 22: 34-44
Avant Quadisha Qurbana :
Lévitique 2: 1-3
Psaume 46
Isaïe 40: 27-31
Quadisha Qurbana :
Actes 22:21-29
21Il (Le Seigneur) me dit : “Va, car moi je vais t’envoyer au loin, vers les nations.” »
22 Jusqu’à cette parole, les gens l’écoutaient. Mais à partir de ce moment, ils se mirent à élever la voix : « Débarrassez la terre d’un tel individu ! Il ne faut pas qu’il vive ! »
23 Ils poussaient des cris, arrachaient leurs vêtements, jetaient de la poussière en l’air.
24 Alors le commandant ordonna de le faire entrer dans la forteresse. Il dit de procéder à un interrogatoire par le fouet, afin de savoir pour quel motif on criait contre lui de cette manière.
25 Comme on l’étendait en l’attachant avec des courroies, Paul dit au centurion de service : « Un citoyen romain, qui n’a même pas été jugé, avez-vous le droit de lui donner le fouet ? »
26 Quand le centurion entendit cela, il alla trouver le commandant pour le mettre au courant : « Qu’allais-tu faire ? Cet homme est un Romain ! »
27 Le commandant alla trouver Paul et lui demanda : « Dis-moi : tu es romain, toi ? – Oui, répondit-il. »
28 Le commandant reprit : « Moi, j’ai payé une grosse somme pour acquérir cette citoyenneté. » Paul répliqua : « Moi, je l’ai de naissance. »
29 Aussitôt, ceux qui allaient procéder à l’interrogatoire se retirèrent ; et le commandant prit peur en se rendant compte que c’était un citoyen romain et qu’il l’avait fait ligoter.
I Timothée 6: 13-21
13 Et maintenant, en présence de Dieu qui donne vie à tous les êtres, et en présence du Christ Jésus qui a témoigné devant Ponce Pilate par une belle affirmation, voici ce que je t’ordonne :
14 garde le commandement du Seigneur, en demeurant sans tache, irréprochable jusqu’à la Manifestation de notre Seigneur Jésus Christ.
15 Celui qui le fera paraître aux temps fixés, c’est Dieu, Souverain unique et bienheureux, Roi des rois et Seigneur des seigneurs ;
16 lui seul possède l’immortalité, habite une lumière inaccessible ; aucun homme ne l’a jamais vu, et nul ne peut le voir. À lui, honneur et puissance éternelle. Amen.
17 Quant aux riches de ce monde, ordonne-leur de ne pas céder à l’orgueil. Qu’ils mettent leur espérance non pas dans des richesses incertaines, mais en Dieu qui nous procure tout en abondance pour que nous en profitions.
18 Qu’ils fassent du bien et deviennent riches du bien qu’ils font ; qu’ils donnent de bon cœur et sachent partager.
19 De cette manière, ils amasseront un trésor pour bien construire leur avenir et obtenir la vraie vie.
20 Timothée, garde le dépôt de la foi. Tourne le dos aux bavardages impies et aux objections de la pseudo-connaissance :
21 en s’y engageant, certains se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec vous.
Saint Matthieu 23: 1-12
01 Alors Jésus s’adressa aux foules et à ses disciples,
02 et il déclara : « Les scribes et les pharisiens enseignent dans la chaire de Moïse.
03 Donc, tout ce qu’ils peuvent vous dire, faites-le et observez-le. Mais n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas.
04 Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ; mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt.
05 Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens : ils élargissent leurs phylactères et rallongent leurs franges ;
06 ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues
07 et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi.
08 Pour vous, ne vous faites pas donner le titre de Rabbi, car vous n’avez qu’un seul maître pour vous enseigner, et vous êtes tous frères.
09 Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux.
10 Ne vous faites pas non plus donner le titre de maîtres, car vous n’avez qu’un seul maître, le Christ.
11 Le plus grand parmi vous sera votre serviteur.
12 Qui s’élèvera sera abaissé, qui s’abaissera sera élevé.
(v. 306-373), diacre en Syrie, docteur de l'Église
Commentaire de l'Évangile concordant, 17, 7-10 ; SC 121 (trad. cf SC p. 307)
« Moi, je suis la résurrection et la vie »
Quand il a demandé :
« Où l'avez-vous déposé ? », les larmes venaient aux yeux de notre Seigneur.
Ses larmes ont été comme la pluie, Lazare comme le grain, et le sépulcre comme la terre.
Il a crié d'une voix de tonnerre, la mort a tremblé à sa voix, Lazare a jailli comme le grain, est sorti et a adoré le Seigneur qui l'avait ressuscité.
Jésus a rendu la vie à Lazare et est mort à sa place, car, lorsqu'il l'eut tiré du sépulcre et pris place à sa table, lui-même a été enseveli symboliquement par l'huile que Marie a versée sur sa tête (Mt 26,7).
La force de la mort qui avait triomphé depuis quatre jours est écrasée pour que la mort sache qu'il était facile au Seigneur de la vaincre le troisième jour ; sa promesse est véridique : il avait promis qu'il ressusciterait lui-même le troisième jour (Mt 16,21).
Le Seigneur a donc rendu leur joie à Marie et à Marthe en terrassant l'enfer pour montrer que lui-même ne serait pas retenu par la mort pour toujours.
Maintenant, chaque fois qu'on dira que ressusciter le troisième jour est impossible, qu'on regarde celui qui a été ressuscité le quatrième jour.
« Approchez-vous et enlevez la pierre. »
Quoi donc, celui qui a ressuscité un mort et lui a rendu la vie n'aurait-il pas pu ouvrir le sépulcre et renverser la pierre ?
Lui qui disait à ses disciples :
-« Si vous avez la foi gros comme un grain de moutarde, vous direz à cette montagne : Déplace-toi, et elle se déplacera » (Mt 17,20), n'aurait-il pas pu par un mot déplacer la pierre qui fermait l'entrée du sépulcre ?
Certes, il aurait pu aussi enlever la pierre par sa parole, lui dont la voix, alors qu'il était suspendu à la croix, a fendu les pierres et les sépulcres (Mt 27,51-52).
Mais, parce qu'il était l'ami de Lazare, il dit :
-« Ouvrez, pour que l'odeur de la pourriture vous frappe, et déliez-le, vous qui l'avez enveloppé dans son suaire, pour que vous reconnaissiez bien celui que vous aviez enseveli. »
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"EU SOU A RESSURREIÇÃO E A VIDA"
(ST EPHREM)
Por Saint Ephrem
(v. 306-373), diácono na Síria, médico da Igreja
Comentário do Evangelho concordante, 17, 7-10; SC 121 (consulte SC, página 307)
"Eu sou a ressurreição e a vida"
Quando ele perguntou:
"Onde você depositou? Lágrimas vieram aos olhos de nosso Senhor.
Suas lágrimas eram como a chuva, Lázaro como o grão e o sepulcro como a terra.
Ele gritou em uma voz de trovão, a morte tremeu em sua voz, Lázaro saltou como grão, saiu e adorou o Senhor que o havia levantado.
Jesus deu vida a Lázaro e morreu em seu lugar, porque, quando o tirou da tumba e se sentou à sua mesa, ele próprio foi simbolicamente enterrado pelo óleo que Maria derramou sobre sua cabeça (Mt 26,7).
A força da morte que triunfou por quatro dias é esmagada pela morte, para saber que era fácil para o Senhor vencê-la no terceiro dia; sua promessa é verdadeira: ele prometeu que ressuscitaria no terceiro dia (Mt 16,21).
O Senhor, portanto, deu sua alegria a Maria e Marta, destruindo o inferno para mostrar que ele próprio não seria retido pela morte para sempre.
Agora, toda vez que dizemos que ressuscitar o terceiro dia é impossível, vejamos aquele que ressuscitou no quarto dia.
"Chegue perto e remova a pedra. "
O que, então, aquele que ressuscitou um homem morto e restaurou sua vida, não poderia ter aberto o sepulcro e derrubado a pedra?
Aquele que disse aos seus discípulos:
- "Se você tem fé do tamanho de um grão de mostarda, dirá a esta montanha: Mova-se, e ela se moverá" (Mt 17,20), não poderia, por uma palavra, mover a pedra que fechou a entrada para o sepulcro?
Certamente, ele também poderia ter removido a pedra com sua palavra, aquele cuja voz, enquanto pendurada na cruz, dividiu as pedras e os sepulcros (Mt 27,51-52).
Mas porque ele era amigo de Lázaro, ele disse:
- "Abra, para que o cheiro da decomposição o atinja, e solte-o, você que o envolveu em sua mortalha, para que reconheça o que havia enterrado. "
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"I AM THE RESURRECTION AND LIFE"
(ST EPHREM)
By Saint Ephrem
(v. 306-373), deacon in Syria, doctor of the Church
Commentary of the Gospel concordant, 17, 7-10; SC 121 (see SC, page 307)
"I am the resurrection and the life"
When he asked:
"Where did you deposit it? Tears came to our Lord's eyes.
His tears were like the rain, Lazarus like the grain, and the sepulcher like the earth.
He shouted in a voice of thunder, death trembled at his voice, Lazarus sprang like grain, came out and worshiped the Lord who had raised him up.
Jesus gave life to Lazarus and died in his place, because when he had pulled him from the tomb and sat at his table, he himself was symbolically buried by the oil that Mary poured on his head (Mt 26,7).
The force of death that had triumphed for four days is crushed for death to know that it was easy for the Lord to overcome it on the third day; his promise is true: he had promised that he would rise again on the third day (Mt 16,21).
The Lord, therefore, gave their joy to Mary and Martha by breaking down hell to show that he himself would not be held back by death forever.
Now, every time we say that resurrecting the third day is impossible, let us look at the one who was resurrected on the fourth day.
"Come near and remove the stone. "
What, then, he who raised a dead man and restored his life, could not have opened the sepulcher and overturned the stone?
He who said to his disciples:
- "If you have faith as big as a grain of mustard, you will say to this mountain: Move, and it will move" (Mt 17,20), could not it by a word move the stone that closed the entrance to the sepulcher?
Surely, he could have also removed the stone by his word, he whose voice, while hanging on the cross, split the stones and the sepulchres (Mt 27,51-52).
But because he was Lazarus's friend, he said:
- "Open, so that the smell of decay will strike you, and loosen it, you who have wrapped it in its shroud, so that you recognize the one you had buried. "
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"YO SOY LA RESURRECCIÓN Y LA VIDA"
(SAN EPHREM)
Por san efrén
(v. 306-373), diácono en Siria, doctor de la Iglesia
Comentario del Evangelio concordante, 17, 7-10; SC 121 (ver SC, página 307)
"Yo soy la resurrección y la vida"
Cuando él preguntó:
"¿Dónde lo depositaste? Las lágrimas llegaron a los ojos de nuestro Señor.
Sus lágrimas eran como la lluvia, Lázaro como el grano y el sepulcro como la tierra.
Gritó con voz de trueno, la muerte tembló ante su voz, Lázaro saltó como un grano, salió y adoró al Señor que lo había levantado.
Jesús le dio vida a Lázaro y murió en su lugar, porque cuando lo sacó de la tumba y se sentó a su mesa, él mismo fue simbólicamente enterrado por el aceite que María derramó sobre su cabeza. (Mt 26,7).
La fuerza de la muerte que había triunfado durante cuatro días es aplastada por la muerte al saber que fue fácil para el Señor vencerla al tercer día; Su promesa es cierta: había prometido que resucitaría al tercer día (Mt 16,21).
El Señor, por lo tanto, dio su alegría a María y Marta al romper el infierno para mostrar que él mismo no sería retenido por la muerte para siempre.
Ahora, cada vez que decimos que resucitar al tercer día es imposible, veamos al que resucitó al cuarto día.
"Acércate y quita la piedra. "
¿Qué, entonces, el que crió a un hombre muerto y restauró su vida, no pudo haber abierto el sepulcro y volcado la piedra?
El que dijo a sus discípulos:
- "Si tienes fe tan grande como un grano de mostaza, le dirás a esta montaña: Muévete, y se moverá" (Mt 17,20), no podría mover la piedra con una sola palabra. cerró la entrada al sepulcro?
Seguramente, también podría haber quitado la piedra con su palabra, aquel cuya voz, mientras colgaba en la cruz, partía las piedras y los sepulcros (Mt 27,51-52).
Pero como era amigo de Lázaro, dijo:
- "Ábrelo, para que el olor a descomposición te golpee y afloje, tú que lo has envuelto en su cubierta, para que reconozcas al que has enterrado. "
Faut-il donner à un "faux" pauvre?
(Saint Païssios)
Un pauvre vous demande de l'aide?
Même si vous doutez de sa situation, vous devriez quand même l'aider discrètement afin de ne pas être tenté par des pensées négatives.
(Saint Païssios l'Athonite, Conseils spirituels, Vol. II, Éveil spirituel)
Proverbes 14,21 "Qui méprise son prochain commet un péché, mais heureux celui qui a pitié des infortunés!" Traduction Bible de Maredsous (librement disponible en ligne) http://www.knowhowsphere.net/Bases2.aspx
Devemos dar a um pobre "falso"? (São Paísio)
Uma pessoa pobre pede ajuda?
Mesmo que você duvide da situação dele, você ainda deve ajudá-lo discretamente, para não ser tentado por pensamentos negativos.
(São Païssios, o Athonita, Orientação Espiritual, Vol. II, Despertar Espiritual)
Should we give to a poor "fake"? (Saint Paisius)
A poor person asks you for help?
Even if you doubt his situation, you should still help him discreetly so as not to be tempted by negative thoughts.
(St. Païssios the Athonite, Spiritual Guidance, Vol II, Spiritual Awakening)
¿Deberíamos darle a un pobre "falso"? (San Paisio)
¿Una persona pobre te pide ayuda?
Incluso si dudas de su situación, deberías ayudarlo discretamente para que no te tienten los pensamientos negativos.
(San Paisio el Athonita, Orientación espiritual, Vol. II, Despertar espiritual)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LA SAINTETÉ, QU'EST-CE A DIRE ?
Sermon de Saint Jean (Maximovitch)
La sainteté est le fruit des efforts de l'homme et le don de l'Esprit Saint. La sainteté est atteinte par celui qui porte une croix et au nom du Christ se met en guerre contre les obstacles à la sainteté, les obstacles qui empêchent de devenir semblable au Christ.
Ces obstacles sont les péchés, les mauvaises habitudes, solidement ancrées dans l'âme. La lutte contre eux est l'œuvre majeure du chrétien, et dans la mesure où il purifie son âme, il va ainsi recevoir de l'Esprit Saint.
Saint Séraphin enseigna l'acquisition de l'Esprit Saint, et il en a vraiment acquis, car la Très Sainte Mère de Dieu l'a reconnu comme étant proche d'elle.
Et les fidèles, les chercheurs sincères de la Vérité et de la Lumière, comme l'a été Motovilov, en raison de leur vénération, ont vu comment cet être grandement agréable à Dieu rayonnait de la lumière de la sainteté.
Combien variés sont les chemins de saints! Au trône de Dieu, devant tout le monde est la Très Sainte Mère de Dieu, plus glorieuse que les séraphins et tous les anges et les archanges qui furent fermes, fidèles à Dieu dans la lutte terrible qui a été menée contre Dieu par le rayonnant de la plupart d'entre eux, Lucifer, qui signifie porte-lumière, qui est maintenant le Diable, en d'autres termes, celui qui fut jeté dans les plus profondes ténèbres. Dans cette lutte, les anges lumineux vinrent si près de Dieu qu'il est déjà impossible pour eux de prendre du recul ou d'être séparés de Lui.
Tous ceux qui sont agréables à Dieu, sont comme les anges dans leur amour et leur dévouement. Ils se sont, comme les anges, mis en guerre contre les forces obscures et ont été raffermis dans l'amour de Dieu.
Tous les prophètes de l'Ancien Testament ont vécu dans une telle lutte. L'impiété prévalait, la loi de Dieu avait été oublié. Le monde les persécuta parce qu'ils portaient atteinte à sa vie de péché. Ils se cachèrent dans les "profondeurs de la terre."
Le monde les a haïs.
Le prophète Esaïe fut scié en deux par une scie à bois, le prophète Jérémie a été piétiné dans un marécage. Et dans un tel environnement, ils ont tenu bon dans la foi et la dévotion.
Tous les justes ont été affligés dans le monde parce qu'ils étaient étrangers au monde pécheur.
Tous les apôtres ont souffert d'une manière ou d'une autre.
Les justes partirent pour le désert.
Qu'est-ce qui en fit des saints? La souffrance?
Ce n'est pas la seule souffrance qui fait les saints, mais l'effort vers Dieu, l'amour de Dieu, et le labeur pour surmonter les obstacles à la sainteté, ce qui est le fruit du labeur de l'homme et le don de l'Esprit Saint.
A santidade é fruto dos esforços do homem e do dom do Espírito Santo. A santidade é alcançada por quem leva uma cruz e, em nome de Cristo, entra em guerra contra os obstáculos à santidade, os obstáculos que impedem que alguém se torne como Cristo.
Esses obstáculos são pecados, maus hábitos, firmemente ancorados na alma. A luta contra eles é a principal obra do cristão e, na medida em que ele purifica sua alma, ele receberá do Espírito Santo.
São Serafim ensinou a aquisição do Espírito Santo, e ele realmente ensinou, porque a Santíssima Mãe de Deus o reconheceu como estando perto dela.
E os fiéis, os sinceros buscadores da Verdade e da Luz, como Motovilov foi, por causa de sua veneração, viram como esse agradar a Deus irradiava da luz da santidade.
Quão variados são os caminhos dos santos! Ao trono de Deus, diante de todos, está a Santíssima Mãe de Deus, mais gloriosa que os serafins e todos os anjos e arcanjos que eram firmes, fiéis a Deus na terrível luta que foi travada contra Deus pelos radiantes de a maioria deles, Lúcifer, que significa portador da luz, que agora é o Diabo, em outras palavras, aquele que foi lançado nas trevas mais profundas. Nesta luta, os anjos luminosos chegaram tão perto de Deus que já é impossível para eles darem um passo atrás ou serem separados dele.
Todos os que são agradáveis a Deus são como anjos em seu amor e dedicação. Eles, como os anjos, foram à guerra contra as forças das trevas e foram fortalecidos no amor de Deus.
Todos os profetas do Antigo Testamento viveram em tal luta. A impiedade prevaleceu, a lei de Deus havia sido esquecida. O mundo os perseguiu porque eles estavam danificando sua vida de pecado. Eles se esconderam nas "profundezas da terra".
O mundo os odiava.
O profeta Isaías foi serrado em dois por uma serra, o profeta Jeremias foi pisoteado em um pântano. E em tal ambiente, eles permaneceram firmes em fé e devoção.
Todos os justos foram afligidos no mundo porque eram estranhos ao mundo pecaminoso.
Todos os apóstolos sofreram de uma maneira ou de outra.
Os justos partiram para o deserto.
O que os fez santos? O sofrimento?
Não é o único sofrimento que faz os santos, mas o esforço em relação a Deus, o amor de Deus e o trabalho de superar os obstáculos à santidade, que é fruto do trabalho do homem e do homem. dom do Espírito Santo.
São João (Maximovich)
Versão francesa Claude Lopez-Ginisty
HOLINESS, WHAT TO SAY?
Sermon of Saint John (Maximovich)
Holiness is the fruit of man's efforts and the gift of the Holy Spirit. Holiness is attained by one who bears a cross and in the name of Christ goes to war against the obstacles to holiness, the obstacles that prevent one from becoming like Christ.
These obstacles are sins, bad habits, firmly anchored in the soul. The struggle against them is the major work of the Christian, and to the extent that he purifies his soul, he will receive from the Holy Spirit.
St. Seraphim taught the acquisition of the Holy Spirit, and he really did, because the Most Holy Mother of God recognized him as being close to her.
And the faithful, the sincere seekers of Truth and Light, as Motovilov was, because of their veneration, saw how this God-pleasing being radiated from the light of holiness.
How varied are the paths of saints! To the throne of God, in front of everyone is the Most Holy Mother of God, more glorious than the seraphim and all the angels and archangels who were firm, faithful to God in the terrible struggle that was fought against God by the radiant of most of them, Lucifer, who means light-bearer, who is now the Devil, in other words, the one who was cast into the deepest darkness. In this struggle, the luminous angels came so close to God that it is already impossible for them to step back or be separated from Him.
All who are agreeable to God are like angels in their love and dedication. They, like the angels, went to war against the dark forces and were strengthened in the love of God.
All the prophets of the Old Testament lived in such a struggle. Ungodliness prevailed, the law of God had been forgotten. The world persecuted them because they were damaging his life of sin. They hid in the "depths of the earth."
The world hated them.
The prophet Isaiah was sawed in two by a saw, the prophet Jeremiah was trampled in a swamp. And in such an environment, they stood firm in faith and devotion.
All the righteous were afflicted in the world because they were strangers to the sinful world.
All the apostles suffered in one way or another.
The righteous departed for the desert.
What made them saints? Suffering?
It is not the only suffering that makes the saints, but the effort towards God, the love of God, and the toil to overcome the obstacles to holiness, which is the fruit of the toil of man and the gift of the Holy Spirit.
Saint John (Maximovich)
French version Claude Lopez-Ginisty
SANTIDAD, ¿QUÉ DECIR?
Sermón de San Juan (Maximovich)
La santidad es el fruto de los esfuerzos del hombre y el don del Espíritu Santo. La santidad es alcanzada por alguien que lleva una cruz y en el nombre de Cristo va a la guerra contra los obstáculos a la santidad, los obstáculos que impiden que uno se vuelva como Cristo.
Estos obstáculos son pecados, malos hábitos, firmemente anclados en el alma. La lucha contra ellos es la obra principal del cristiano, y en la medida en que purifique su alma, recibirá del Espíritu Santo.
San Serafín enseñó la adquisición del Espíritu Santo, y realmente lo hizo, porque la Santísima Madre de Dios lo reconoció como cercano a ella.
Y los fieles, los sinceros buscadores de la Verdad y la Luz, como lo era Motovilov, debido a su veneración, vieron cómo este ser agradable a Dios irradiaba de la luz de la santidad.
¡Qué variados son los caminos de los santos! Al trono de Dios, frente a todos está la Santísima Madre de Dios, más gloriosa que los serafines y todos los ángeles y arcángeles que fueron firmes, fieles a Dios en la terrible lucha que luchó contra Dios por el resplandor de la mayoría de ellos, Lucifer, que significa portador de luz, que ahora es el Diablo, en otras palabras, el que fue arrojado a la oscuridad más profunda. En esta lucha, los ángeles luminosos se acercaron tanto a Dios que ya les es imposible retroceder o separarse de Él.
Todos los que están de acuerdo con Dios son como ángeles en su amor y dedicación. Ellos, como los ángeles, fueron a la guerra contra las fuerzas oscuras y se fortalecieron en el amor de Dios.
Todos los profetas del Antiguo Testamento vivieron en tal lucha. La impiedad prevaleció, la ley de Dios había sido olvidada. El mundo los persiguió porque estaban dañando su vida de pecado. Se escondieron en las "profundidades de la tierra".
El mundo los odiaba.
El profeta Isaías fue aserrado en dos por una sierra, el profeta Jeremías fue pisoteado en un pantano. Y en ese ambiente, se mantuvieron firmes en la fe y la devoción.
Todos los justos estaban afligidos en el mundo porque eran ajenos al mundo pecador.
Todos los apóstoles sufrieron de una forma u otra.
Los justos partieron hacia el desierto.
¿Qué los hizo santos? ¿El sufrimiento?
No es el único sufrimiento que hace a los santos, sino el esfuerzo hacia Dios, el amor de Dios y el trabajo para superar los obstáculos a la santidad, que es el fruto del trabajo del hombre y de la humanidad. don del Espíritu Santo.
San Juan (Maximovich)
Versión francesa Claude Lopez-Ginisty
13 octobre Hiéromartyr Grégoire, évêque illuminateur de la Grande-Arménie (335).
Le Hiéromartyr Gregory, éclaireur de la Grande Arménie, est né en l'an 257. Il est issu de la lignée des empereurs Parthes Arsakid. Le père de saint Grégoire, Anak, en luttant pour le trône arménien, avait assassiné son parent, l'empereur Kursar, à la suite de quoi toute la lignée d'Anak était destinée à la destruction.
Un certain parent a sauvé Grégoire: il a emmené l'enfant de l'Arménie à Césarée en Cappadoce et l'a élevé dans la foi chrétienne. À maturité, Gregory s'est marié, a eu deux fils, mais il est vite devenu veuf.
Gregory a élevé ses fils dans la piété. L'un d'eux - Orthanes, devint ensuite un prêtre, et l'autre - Arostanes, accepta le monachisme et s'en alla dans le désert.
Pour expier le péché de son père, qui avait assassiné le père de Tiridate, Grégoire entra au service de ce dernier et le servit fidèlement. Tiridates aimait Grégoire comme un ami, mais il était intolérant à l'égard de la confession de foi chrétienne.
Après être monté sur le trône arménien, il a commencé à demander à Saint Grégoire de renoncer à la foi chrétienne.
La fermeté du saint a aigri Tiridates et il a livré son fidèle serviteur à des tortures cruelles: ils ont suspendu la victime avec une pierre autour du cou, ils l'ont étouffé avec une fumée puante, ils l'ont battu et l'ont ridiculisé, et l'obligea à marcher en sandales de fer incrustées de clous.
Au moment de ces souffrances, saint Grégoire a chanté des psaumes.
En prison, le Seigneur guérit toutes ses blessures.
Lorsque Grégory se remit devant l'empereur gai et indemne, il fut stupéfait et donna l'ordre de répéter les tourments. Saint Grégoire les a endurés sans hésiter, avec toute sa détermination et son empreinte.
Ils ont ensuite versé de l'étain chaud sur lui et l'ont jeté dans une fosse remplie de vipères. Cependant, le Seigneur sauva son élu: les serpents ne lui firent aucun mal.
Certaines femmes pieuses l'ont nourri de pain et l'ont secrètement descendu dans la fosse. Un saint ange apparut au martyr, le renforçant et l'encourageant. Saint Grégoire est resté dans la fosse pendant quatorze ans.
Pendant ce temps, l'empereur Tiridates exécuta la sainte vierge Saint Rhipsime, la vieille abbesse Gaiana et 35 autres vierges de l'un des monastères d'Asie Mineure. En guise de punition pour cet acte horrible, le visage du roi est devenu défiguré.
Saint Grégoire a été libéré de la fosse et a enterré les reliques des saintes vierges avec honneur. Puis il a commencé à prêcher aux gens, les exhortant à se détourner des ténèbres de l'idolâtrie et à se tourner vers Christ.
Les gens ont fini par croire en Christ et souhaitaient construire une grande église.
Quand il fut achevé, saint Grégoire y fit entrer les reliques des saintes religieuses.
Puis il y apporta le roi Tiridate devant les corps des saints qu'il avait massacrés. Il se repentit et son visage fut aussitôt rétabli.
Bientôt, toute l'Arménie fut convertie au Christ. Les temples des idoles ont été détruits et des églises pour le culte du vrai Dieu ont été construites. Saint Grégoire a ordonné des prêtres, créé des écoles, fondé des monastères et assuré le bon ordre de l'Église.
Saint Grégoire est allé dans le désert, où il s'est rendu au Seigneur. Son fils Aristanes est fait évêque en Cappadoce et fait partie des 318 saints pères du concile de Nicée.
13 de outubro Hieromártir Gregório, bispo iluminador da Grande Armênia (335).
O Hieromártir Gregório, batedor da Grande Armênia, nasceu no ano 257. Ele vem da linhagem dos imperadores partos Arsakid. O pai de São Gregório, Anak, lutando pelo trono armênio, havia assassinado seu parente, o imperador Kursar, após o qual toda a linhagem de Anak estava destinada à destruição.
Um certo parente salvou Gregório: ele levou o filho da Armênia para Cesaréia na Capadócia e o criou na fé cristã. Na maturidade, Gregory se casou, teve dois filhos, mas logo se tornou viúvo.
Gregory criou seus filhos em piedade. Um deles - Orthanes, mais tarde tornou-se sacerdote, e o outro - Arostanes, aceitou o monasticismo e foi para o deserto.
Para expiar o pecado de seu pai, que havia assassinado o pai de Tiridates, Gregório entrou ao serviço deste último e serviu-o fielmente. Tiridates amava Gregory como amigo, mas ele era intolerante com a confissão cristã.
Depois de subir ao trono armênio, ele começou a pedir a São Gregório que renunciasse à fé cristã.
A firmeza do santo azedou Tiridates e ele entregou seu fiel servo a torturas cruéis: penduraram a vítima com uma pedra no pescoço, o sufocaram com fumaça fedorenta, espancaram-no e espancaram-no. ridicularizado, e forçou-o a andar em sandálias de ferro incrustadas de pregos.
No momento desses sofrimentos, São Gregório cantou salmos.
Na prisão, o Senhor cura todas as suas feridas.
Quando Gregory se recuperou diante do imperador gay e ferido, ficou estupefato e deu a ordem para repetir os tormentos. São Gregório suportou-os sem hesitação, com toda a sua determinação e marca.
Eles então derramaram lata quente sobre ele e o jogaram em uma cova cheia de víboras. No entanto, o Senhor salvou o escolhido: as serpentes não o machucaram.
Algumas mulheres piedosas o alimentaram com pão e o levaram secretamente para a cova. Um anjo santo apareceu ao mártir, fortalecendo-o e encorajando-o. São Gregório permaneceu no poço por quatorze anos.
Enquanto isso, o imperador Tiridates executou a santa Virgem Santa Rhipsime, a antiga abadessa Gaiana e outras 35 virgens de um dos mosteiros da Ásia Menor. Como punição por esse ato horrível, o rosto do rei ficou desfigurado.
São Gregório foi libertado do poço e enterrou as relíquias das virgens sagradas com honra. Então ele começou a pregar às pessoas, exortando-as a se afastarem das trevas da idolatria e a se voltarem para Cristo.
As pessoas acabaram acreditando em Cristo e queriam construir uma grande igreja.
Quando terminou, São Gregório trouxe as relíquias das religiosas.
Então ele levou o rei Tiridate aos corpos dos santos que ele havia massacrado. Ele se arrependeu e seu rosto foi imediatamente restaurado.
Logo, toda a Armênia foi convertida para Cristo. Os templos dos ídolos foram destruídos e as igrejas para a adoração ao verdadeiro Deus foram construídas. São Gregório ordenou sacerdotes, criou escolas, fundou mosteiros e assegurou a boa ordem da Igreja.
São Gregório foi ao deserto, onde foi ao Senhor. Seu filho Aristan é bispo da Capadócia e um dos 318 santos padres do Concílio de Nicéia.
October 13 Hieromartyr Gregory, illuminating bishop of Great Armenia (335).
The Hieromartyr Gregory, scout of Great Armenia, was born in the year 257. He comes from the lineage of the Parthian emperors Arsakid. St. Gregory's father, Anak, fighting for the Armenian throne, had murdered his kinsman, Emperor Kursar, after which Anak's entire lineage was destined for destruction.
A certain relative saved Gregory: he took the child from Armenia to Caesarea in Cappadocia and raised him in the Christian faith. At maturity, Gregory got married, had two sons, but soon became a widower.
Gregory raised his sons in piety. One of them - Orthanes, later became a priest, and the other - Arostanes, accepted monasticism and went to the desert.
To expiate the sin of his father, who had murdered the father of Tiridates, Gregory entered the service of the latter and served him faithfully. Tiridates loved Gregory as a friend, but he was intolerant of Christian confession.
After ascending the Armenian throne, he began to ask Saint Gregory to renounce the Christian faith.
The steadfastness of the saint soured Tiridates and he delivered his faithful servant to cruel tortures: they hung the victim with a stone around their neck, they smothered him with stinking smoke, they beat him and beat him ridiculed, and forced him to walk in iron sandals encrusted with nails.
At the moment of these sufferings, St. Gregory sang psalms.
In prison, the Lord heals all his wounds.
When Gregory recovered himself before the gay and unhurt emperor, he was stupefied and gave the order to repeat the torments. Saint Gregory endured them without hesitation, with all his determination and his imprint.
They then poured hot tin on him and threw him into a pit filled with vipers. However, the Lord saved his chosen one: the serpents did not hurt him.
Some godly women fed him bread and secretly took him to the pit. A holy angel appeared to the martyr, strengthening and encouraging him. St. Gregory remained in the pit for fourteen years.
Meanwhile, the emperor Tiridates executed the holy Virgin Saint Rhipsime, the old Abbess Gaiana and 35 other virgins of one of the monasteries of Asia Minor. As a punishment for this horrible act, the king's face became disfigured.
St. Gregory was released from the pit and buried the relics of the holy virgins with honor. Then he began to preach to people, exhorting them to turn away from the darkness of idolatry and turn to Christ.
People ended up believing in Christ and wanted to build a big church.
When it was finished, St. Gregory brought in the relics of the holy nuns.
Then he brought King Tiridate to the bodies of the saints he had slaughtered. He repented and his face was immediately restored.
Soon, all Armenia was converted to Christ. The temples of idols were destroyed and churches for the worship of the true God were built. St. Gregory ordained priests, created schools, founded monasteries, and assured the good order of the Church.
St. Gregory went to the desert, where he went to the Lord. His son Aristan is bishop of Cappadocia and one of the 318 holy fathers of the Council of Nicaea.
13 de octubre Hieromartyr Gregory, obispo iluminador de la Gran Armenia (335).
El Hieromartyr Gregory, explorador de la Gran Armenia, nació en el año 257. Proviene del linaje de los emperadores partos Arsakid. El padre de San Gregorio, Anak, luchando por el trono armenio, había asesinado a su pariente, el emperador Kursar, después de lo cual todo el linaje de Anak estaba destinado a la destrucción.
Cierto pariente salvó a Gregory: llevó al niño de Armenia a Cesarea en Capadocia y lo crió en la fe cristiana. En la madurez, Gregory se casó, tuvo dos hijos, pero pronto se convirtió en viudo.
Gregory crió a sus hijos en piedad. Uno de ellos, Orthanes, luego se convirtió en sacerdote, y el otro, Arostanes, aceptó el monacato y se fue al desierto.
Para expiar el pecado de su padre, que había asesinado al padre de Tiridates, Gregory entró al servicio de este último y le sirvió fielmente. Tiridates amaba a Gregory como amigo, pero era intolerante con la confesión cristiana.
Después de ascender al trono armenio, comenzó a pedirle a San Gregorio que renunciara a la fe cristiana.
La firmeza del santo agrió a Tiridates y entregó a su fiel servidor a crueles torturas: colgaron a la víctima con una piedra alrededor del cuello, lo ahogaron con humo apestoso, lo golpearon y lo golpearon. ridiculizado, y lo obligó a caminar con sandalias de hierro con incrustaciones de uñas.
En el momento de estos sufrimientos, San Gregorio cantaba salmos.
En prisión, el Señor cura todas sus heridas.
Cuando Gregory se recuperó ante el emperador homosexual e ileso, quedó estupefacto y dio la orden de repetir los tormentos. San Gregorio los soportó sin dudarlo, con toda su determinación y su impronta.
Luego le echaron una lata caliente y lo arrojaron a un pozo lleno de víboras. Sin embargo, el Señor salvó a su elegido: las serpientes no lo lastimaron.
Algunas mujeres piadosas lo alimentaron con pan y en secreto lo llevaron al pozo. Un ángel santo se apareció al mártir, fortaleciéndolo y animándolo. San Gregorio permaneció en el pozo durante catorce años.
Mientras tanto, el emperador Tiridates ejecutó a la santa Virgen Santa Rhipsime, la antigua abadesa Gaiana y otras 35 vírgenes de uno de los monasterios de Asia Menor. Como castigo por este horrible acto, la cara del rey quedó desfigurada.
San Gregorio fue liberado del pozo y enterró las reliquias de las santas vírgenes con honor. Luego comenzó a predicar a las personas, exhortándolas a alejarse de la oscuridad de la idolatría y volverse a Cristo.
La gente terminó creyendo en Cristo y quería construir una gran iglesia.
Cuando terminó, San Gregorio trajo las reliquias de las monjas santas.
Luego llevó al rey Tiridate a los cuerpos de los santos que había matado. Se arrepintió y su rostro fue restaurado de inmediato.
Pronto, toda Armenia se convirtió a Cristo. Los templos de los ídolos fueron destruidos y se construyeron iglesias para la adoración del Dios verdadero. San Gregorio ordenó sacerdotes, creó escuelas, fundó monasterios y aseguró el buen orden de la Iglesia.
San Gregorio fue al desierto, donde fue al Señor. Su hijo Aristán es obispo de Capadocia y uno de los 318 santos padres del Consejo de Nicea.
Avec Saint Ignace d'Antioche, partir des
événements et non pas des schémas humains
limités
Saint Ignace d'Antioche part des faits et recherche leur sens dans la Parole de Dieu. Il part de la catéchèse apostolique : la virginité de Marie, l'accouchement du Christ, la mort du Seigneur.
Ces données sont appelées par lui "mystères retentissants", ce sont des évènements du salut, des cadeaux gratuits de Dieu pour le salut de l'homme, pour "la destruction de la mort".
Ces mystères retentissants ne sont pas reçus par ceux qui prétendent enfermer Dieu dans leurs propres schémas limités : une Vierge deviendrait féconde?
Impossible ; un Dieu descendrait dans l'utérus d'une femme? Absurde ; un Dieu qui meurt ? Infamant.
Les démons eux-mêmes avec leurs intelligences supérieures ne réussissent pas à comprendre l'extraordinaire de ces événements si ordinaires.
Pourtant, autant la maternité réelle de Marie en ses phases de conception, grossesse et accouchement, autant la mort et la résurrection du Christ ne sont pas événements arrivés par hasard, mais selon un projet préétabli de Dieu, caché au diable "prince de ce monde" :
« Mon esprit est la victime de la croix, qui est scandale pour les incroyants, mais pour nous salut et vie éternelle (cf. 1 Cor 1,23, 24) : Où est le sage? Où est le disputeur? (1Cor l, 20) où est la vanité de ceux qu'on appelle savants ?
Car notre Dieu, Jésus-Christ, a été porté dans le sein de Marie, selon l'économie divine', [né] de la race de David (Jn 7,42 ; Rom. 1,3 ; 2 Tim 2, 8) et de l'Esprit-Saint. Il est né, et a été baptisé pour purifier l'eau par sa passion.
Le prince de ce monde (Jn 12,31 ; 14, 30) a ignoré la virginité de Marie, et son enfantement, de même que la mort du Seigneur, trois mystères retentissants, qui furent accomplis dans le silence de Dieu.
Comment donc furent-ils manifestés aux siècles ?
Un astre brilla dans le ciel plus que tous les astres, et sa lumière était indicible, et sa nouveauté étonnait, et tous les autres astres avec le soleil et la lune se formèrent en chœur autour de l'astre, et lui projetait sa lumière plus que tous les autres.
Et ils étaient troublés, se demandant d'où venait cette nouveauté si différente d'eux-mêmes.
Alors était détruite toute magie, et tout lien de malice aboli, l'ignorance était dissipée, et l'ancien royaume ruiné, quand Dieu apparut en forme d'homme, pour une nouveauté de vie éternelle (Rom. 6, 4) :
ce qui avait été décidé par Dieu commençait à se réaliser.
Aussi tout était troublé, car la destruction de la mort se préparait. »
(Saint Ignace d'Antioche, martyr vers l'an 107 ; lettre aux Ephésiens XVIII[1])
Le Prince de ce monde a trompé l'homme en le traînant dans le mal et dans la mort.
Dieu trompe le Prince de ce monde en reconduisant l'homme au bien et à l'immortalité; mais comment ?
À travers une virginité féconde, un accouchement devenu présence de Dieu, une mort devenue résurrection[2].
--------------------------------- Com Santo Inácio de Antioquia, a partir de
eventos e esquemas humanos não limitados
Santo Inácio de Antioquia começa com os fatos e busca seu significado na Palavra de Deus. Começa na catequese apostólica: a virgindade de Maria, o nascimento de Cristo, a morte do Senhor.
Esses dados são chamados por ele de "mistérios retumbantes", são eventos da salvação, brindes de Deus para a salvação do homem, para "a destruição da morte".
Esses mistérios retumbantes não são recebidos por aqueles que pretendem prender a Deus em seus próprios padrões limitados: uma virgem se tornaria frutífera?
Impossível; Deus desceu ao ventre de uma mulher? Absurdo; um Deus que morre? Infamous.
Os próprios demônios, com suas inteligências superiores, não conseguem entender o extraordinário desses eventos comuns.
No entanto, tanto quanto a verdadeira maternidade de Maria em suas fases de concepção, gravidez e parto, tanto a morte quanto a ressurreição de Cristo não são eventos acontecidos por acaso, mas de acordo com um plano pré-estabelecido de Deus, escondido do demônio "príncipe deste mundo". ":
"Meu espírito é vítima da cruz, que é escandalosa para os incrédulos, mas para nós, salvação e vida eterna (cf. 1 Cor 1,23, 24): Onde está o sábio? Onde está o disputador? (1 Cor 1:20) Onde está a vaidade daqueles que são chamados eruditos?
Pois nosso Deus, Jesus Cristo, foi levado para o ventre de Maria, segundo a economia divina, nascida da raça de Davi (Jo 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) e o Espírito Santo. Ele nasceu e foi batizado para purificar a água por sua paixão.
O príncipe deste mundo (Jo 12,31, 14, 30) ignorou a virgindade de Maria e seu nascimento, bem como a morte do Senhor, três mistérios retumbantes que foram cumpridos no silêncio de Deus.
Como, então, eles se manifestaram com o tempo?
Uma estrela brilhou no céu mais do que todas as estrelas, e sua luz era indescritível, e sua novidade surpreendeu, e todas as outras estrelas com o sol e a lua se formaram em coro ao redor da estrela e projetaram sua luz mais do que todos os outros.
E eles estavam preocupados, imaginando de onde vinha a novidade tão diferente deles.
Então toda a magia foi destruída, e todos os laços do mal foram abolidos, a ignorância foi dissipada e o antigo reino arruinado, quando Deus apareceu na forma de um homem, para uma novidade da vida eterna (Rm 6: 4):
o que havia sido decidido por Deus estava começando a se tornar realidade.
Tudo estava perturbado, pois a destruição da morte estava sendo preparada. "
(Santo Inácio de Antioquia, mártir por volta do ano 107, carta aos efésios XVIII [1])
O príncipe deste mundo enganou o homem, arrastando-o para o mal e a morte.
Deus engana o príncipe deste mundo renovando o homem à bondade e imortalidade; mas como
Através de uma virgindade fértil, um parto se tornou uma presença de Deus, uma morte se tornou ressurreição [2].
([1] Texto em francês de Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibidem, 68-75. Fonte: http://www.mariedenazareth.com/)
---------------------------- With St. Ignatius of Antioch, starting from
events and not limited human schemas
Saint Ignatius of Antioch starts with facts and seeks their meaning in the Word of God. It starts from apostolic catechesis: the virginity of Mary, the birth of Christ, the death of the Lord.
These data are called by him "resounding mysteries", they are events of the salvation, free gifts of God for the salvation of the man, for "the destruction of the death".
These resounding mysteries are not received by those who claim to lock God in their own limited patterns: a virgin would become fruitful?
Impossible ; a God would descend into the womb of a woman? Absurd; a God who dies? Infamous.
The demons themselves with their higher intelligences do not succeed in understanding the extraordinary of these ordinary events.
Yet, as much as the actual motherhood of Mary in her phases of conception, pregnancy and childbirth, so much the death and resurrection of Christ are not events happened by chance, but according to a pre-established plan of God, hidden from the devil "prince of this world ":
"My spirit is the victim of the cross, which is scandalous for the unbelievers, but for us, salvation and eternal life (cf 1 Cor 1,23, 24): Where is the sage? Where is the disputor? (1 Cor 1:20) Where is the vanity of those who are called scholars?
For our God, Jesus Christ, was carried into the womb of Mary, according to the divine economy, [born] of the race of David (Jn 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) and the Holy Spirit. He was born, and was baptized to purify water by his passion.
The prince of this world (Jn 12,31; 14,30) ignored Mary's virginity, and her birth, as well as the death of the Lord, three resounding mysteries, which were fulfilled in the silence of God.
How, then, were they manifested to the ages?
A star shone in the sky more than all the stars, and its light was unspeakable, and its novelty astonished, and all the other stars with the sun and the moon were formed in chorus around the star, and projected her light more than all others.
And they were troubled, wondering where the novelty came from so different from themselves.
Then all magic was destroyed, and all bonds of evil abolished, ignorance was dispelled, and the old kingdom ruined, when God appeared in the form of a man, for a newness of eternal life (Rom 6: 4):
what had been decided by God was beginning to come true.
Everything was troubled, for the destruction of death was being prepared. "
(Saint Ignatius of Antioch, martyr about the year 107, letter to the Ephesians XVIII [1])
The Prince of this world has deceived man by dragging him into evil and death.
God deceives the Prince of this world by renewing man to goodness and immortality; but how ?
Through a fertile virginity, a childbirth became a presence of God, a death became resurrection [2].
([1] French text of Th. Camelot, SC 10, Cerf 1968, p.87-89
[2] Ibid., 68-75.Source: http://www.mariedenazareth.com/)
-------------------------- Con San Ignacio de Antioquía, a partir de
eventos y esquemas humanos no limitados
San Ignacio de Antioquía comienza con hechos y busca su significado en la Palabra de Dios. Comienza con la catequesis apostólica: la virginidad de María, el nacimiento de Cristo, la muerte del Señor.
Estos datos son llamados por él "misterios resonantes", son eventos de la salvación, dones gratuitos de Dios para la salvación del hombre, para "la destrucción de la muerte".
Estos misterios rotundos no son recibidos por aquellos que afirman encerrar a Dios en sus propios patrones limitados: ¿una virgen sería fructífera?
Imposible ¿Dios descendería al vientre de una mujer? Absurdo un dios que muere? Historia de un crimen.
Los demonios mismos con sus inteligencias superiores no logran comprender lo extraordinario de estos eventos ordinarios.
Sin embargo, tanto como la maternidad real de María en sus fases de concepción, embarazo y parto, tanto la muerte como la resurrección de Cristo no son eventos ocurridos por casualidad, sino de acuerdo con un plan preestablecido de Dios, escondido del demonio "príncipe de este mundo". ":
"Mi espíritu es la víctima de la cruz, que es escandalosa para los incrédulos, pero para nosotros, la salvación y la vida eterna (cf. 1 Cor 1,23, 24): ¿Dónde está el sabio? ¿Dónde está el disputor? (1 Cor 1:20) ¿Dónde está la vanidad de los que se llaman eruditos?
Para nuestro Dios, Jesucristo, fue llevado al vientre de María, según la economía divina, [nacido] de la raza de David (Jn 7,42, Rom 1,3, 2 Tim 2, 8) y el Espíritu Santo Él nació y fue bautizado para purificar el agua por su pasión.
El príncipe de este mundo (Jn 12,31; 14,30) ignoró la virginidad de María y su nacimiento, así como la muerte del Señor, tres misterios rotundos que se cumplieron en el silencio de Dios.
¿Cómo, entonces, se manifestaron a las edades?
Una estrella brillaba en el cielo más que todas las estrellas, y su luz era indescriptible, y su novedad asombraba, y todas las otras estrellas con el sol y la luna se formaban en coro alrededor de la estrella, y proyectaban su luz más. que todos los demás
Y estaban preocupados, preguntándose de dónde venía la novedad tan diferente de ellos mismos.
Luego se destruyó toda la magia y se abolieron todos los lazos del mal, se disipó la ignorancia y se arruinó el antiguo reino, cuando Dios apareció en forma de hombre, por una novedad de vida eterna (Rom 6: 4):
lo que Dios había decidido comenzaba a hacerse realidad.
Todo estaba preocupado, porque la destrucción de la muerte se estaba preparando. "
(San Ignacio de Antioquía, mártir hacia el año 107, carta a los Efesios XVIII [1])
El Príncipe de este mundo ha engañado al hombre arrastrándolo al mal y a la muerte.
Dios engaña al Príncipe de este mundo al renovar al hombre a la bondad y la inmortalidad; pero cómo ?
A través de una virginidad fértil, un parto se convirtió en una presencia de Dios, una muerte se convirtió en resurrección [2].
Chacun connaît le mont et sa Merveille gothique datant du XIIIe siècle. Plus discrets, les manuscrits de l’abbaye, conservés à Avranches, sont le précieux témoignage de l’histoire religieuse du rocher.
L’âme du mont Saint-Michel ne se laisse pas facilement approcher. Fréquenté chaque année par plus de 2,5 millions de visiteurs, premier site touristique de France après la capitale, le légendaire rocher peine à échapper aux algues des intérêts économiques.
Pourtant, la grâce des lieux se révèle tard le soir ou tôt le matin lorsque la foule n’a pas encore afflué, ou à de rares occasions comme lors du festival Via Aeterna, qui s’ouvre aujourd’hui et fait une large place à la musique sacrée (lire les repères).
L’esprit du mont s’est aussi réfugié à Avranches (Manche), à une trentaine de kilomètres par la côte normande. Là, derrière une solide porte blindée, la mairie conserve 205 manuscrits de l’abbaye du Mont-Saint-Michel. Inauguré en 2006, le Scriptorial voisin expose, par roulement, une quinzaine de ces précieux ouvrages, témoignage unique de ce que fut la vie des moines dans les vents de la baie.
Si une présence religieuse est attestée sur le « mont Tombe » dès 708, l’installation des bénédictins remonte à 966.
« L’abbaye connut son apogée artistique et culturelle entre le XIe et le XIIIe siècle, explique Stéphane Lecouteux, responsable de la bibliothèque patrimoniale d’Avranches. Au XIe siècle, on y trouve une douzaine de moines copistes actifs, ce qui est très important pour l’époque. »
Les manuscrits du Mont-Saint-Michel présentent une calligraphie et des enluminures romanes de style normand, présentant des influences carolingiennes et anglaises.
On y trouve surtout des lettres ornées, dans des teintes rouge, verte et bleue, où se glissent feuillages et animaux (lions, aigles, dragons…).
Dans la grande bible gothique datant de la première moitié du XIIIe siècle, la décoration de chaque lettre ouvrant les différents livres se fait plus précieuse, évoquant le thème du texte dans des couleurs variées, rehaussées d’or.
Dans ce fonds, on trouve des ouvrages religieux – bibles, missels, livres de patristique… –, mais aussi le grand cartulaire et les annales racontant la fondation et l’histoire de l’abbaye. «
L’abbaye était riche, elle possédait des domaines, des moulins, des vignes et recevait des dons en échange de la prière des moines pour les défunts, précise Stéphane Lecouteux. Les pigments des couleurs témoignent d’ailleurs de son intégration dans des réseaux internationaux d’approvisionnement. »
Il fallut un bel alignement d’étoiles pour que ces œuvres parviennent jusqu’à nous. Jamais pris par les Anglais et épargné par les guerres de religion, le Mont-Saint-Michel n’eut pas à souffrir d’importants pillages.
À la Révolution, lorsque le fonds de l’abbaye fut confisqué, les manuscrits furent transportés à pied, dans des conditions qui feraient frémir un conservateur, mais sans dommages. Les pertes furent ensuite restreintes par l’intérêt des autorités locales pour ce patrimoine.
Aujourd’hui, l’histoire des manuscrits se poursuit. La numérisation complète du fonds s’est achevée en 2017 et tous les manuscrits sont désormais consultables (1).
Une étude scientifique sur les pigments et les liants réalisée en 2019 devrait bientôt en dire plus sur leur fabrication, et une nouvelle scénographie est à l’étude pour le Scriptorial.
Élodie Maurot
La Croix
Scriptorial d’Avranches. Rens. : 02.33.79.57.00 et scriptorial.fr (1) http://www.unicaen.fr/bvmsm
Source: Seraphim
L'amour de Jacob pour Rachel préfigure celui du Christ
pour l'Église
Homélie sur Notre Seigneur et Jacob, sur l'Église et Rachel par
saint Jacques de Saroug (449-521)
« Serais-tu plus grand que notre père Jacob ? »
Jacob se leva, il vit les troupeaux assoiffés, mais il n'avait pas assez de force pour soulever la pierre qui fermait le puits et leur donner à boire. Tandis qu'il était là, Rachel vint vers les brebis ; dès qu'il la vit, Jacob retourna la pierre pour que boive le bétail. (...)
La vue de la beauté de Rachel le rendit en quelque manière plus fort : il put soulever l'énorme pierre et abreuver le troupeau. Sur le visage de Rachel, la figure de l'Église brillait comme pierres précieuses ; et le juste Jacob, son époux, s'élança vers ce visage. (...)
Il frémit (...) dès qu'il vit l'épouse mystérieuse, plus belle que ses compagnes. Tout le bétail put
boire l'eau du puits grâce à Rachel, grâce à sa beauté, à son amour et à son charme.
Ne pense pas, mon fils, qu'il y eut en Jacob passion charnelle, car, même en embrassant Rachel, il pleura en grande affliction. S'il avait éprouvé passion des sens, il n'aurait pas versé de larmes, puisque la passion, par sa flamme, engendre l'allégresse. Mais les pleurs résultent de souffrances et de peines, et là où il y a pleurs, il n'y a point passion charnelle. Ce n'est donc pas de passion que brûlait Jacob, mais la souffrance des mystères du Fils de Dieu le tourmentait. (...)
En Rachel qu'il épousait, il voyait le symbole de l'Église. Aussi fallait-il qu'en l'embrassant il pleurât et souffrît, afin de préfigurer par son mariage les souffrances du Fils. (...)
Mais combien plus sublime encore la route du Fils que celle de ses hérauts ! Et combien plus belles les noces de l'Époux royal que celles de ses ambassadeurs ! Jacob pleura pour Rachel en l'épousant ; Notre Seigneur, de son sang couvrit l'Église en la sauvant. Les larmes sont le symbole du sang, car ce n'est pas sans douleur qu'elles jaillissent des prunelles. Les pleurs du juste Jacob sont la figure de la grande souffrance du Fils, par laquelle fut sauvée l'Église des nations.
Viens, contemple notre Maître : il est venu de chez son Père dans le monde, il s'est anéanti pour accomplir sa route dans l'humilité. (...)
Il a vu les nations comme des troupeaux tout assoiffés, et la source de vie formée par le péché comme par une pierre ; il a vu l'Église semblable à Rachel : alors il s'élança vers elle, renversa le péché lourd comme un rocher. Il ouvrit pour son épouse le baptistère pour qu'elle s'y baignât ; il y puisa, il donna à boire aux nations de la terre, comme à ses troupeaux. De sa toute-puissance, il souleva le lourd poids des péchés ; pour le monde entier il mit à découvert la source d'eau douce. (...)
Oui, pour l'Église, Notre Seigneur se donna une grande peine. Par amour, le Fils de Dieu vendit ses souffrances, afin d'épouser, au prix de ses plaies, l'Église abandonnée. Pour elle qui adorait les idoles, il souffrit sur la croix. Pour elle, il voulut se livrer, afin qu'elle fût à lui, tout immaculée (2). Il consentit à mener paître le troupeau entier des hommes, avec le grand bâton de la croix ; il ne refusa pas de souffrir. Races, nations, tribus, foules et peuples, il accepta de les conduire tous, pour avoir à lui, en retour, l'Église, son Unique.
Saint Jacques de Saroug
Source : "Lire la Bible avec les Pères" par Sœur Isabelle de la Source Ed. Médiaspaul 1988 pp.98-99
Notes
(1) cf. Genèse chapitre XXIX, versets 1 à 14 : Jacob se mit en marche, et s'en alla au pays des fils de l'Orient. Il regarda. Et voici, il y avait un puits dans les champs ; et voici, il y avait à côté trois troupeaux de brebis qui se reposaient, car c'était à ce puits qu'on abreuvait les troupeaux. Et la pierre sur l'ouverture du puits était grande. Tous les troupeaux se rassemblaient là ; on roulait la pierre de dessus l'ouverture du puits, on abreuvait les troupeaux, et l'on remettait la pierre à sa place sur l'ouverture du puits. Jacob dit aux bergers : Mes frères, d'où êtes-vous ? Ils répondirent : Nous sommes de Charan. Il leur dit : Connaissez-vous Laban, fils de Nachor ? Ils répondirent : Nous le connaissons. Il leur dit : Est-il en bonne santé ? Ils répondirent : Il est en bonne santé ; et voici Rachel, sa fille, qui vient avec le troupeau. Il dit : Voici, il est encore grand jour, et il n'est pas temps de rassembler les troupeaux ; abreuvez les brebis, puis allez, et faites-les paître. Ils répondirent : Nous ne le pouvons pas, jusqu'à ce que tous les troupeaux soient rassemblés ; c'est alors qu'on roule la pierre de dessus l'ouverture du puits, et qu'on abreuve les brebis. Comme il leur parlait encore, survint Rachel avec le troupeau de son père ; car elle était bergère. Lorsque Jacob vit Rachel, fille de Laban, frère de sa mère, et le troupeau de Laban, frère de sa mère, il s'approcha, roula la pierre de dessus l'ouverture du puits, et abreuva le troupeau de Laban, frère de sa mère. Et Jacob baisa Rachel, il éleva la voix et pleura. Jacob apprit à Rachel qu'il était parent de son père, qu'il était fils de Rebecca. Et elle courut l'annoncer à son père. Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa sœur, il courut au-devant de lui, il l'embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison. Jacob raconta à Laban toutes ces choses. Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban.
(2) cf. Lettre de saint Paul aux Éphésiens chapitre V versets 25 à 27 : Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
Mentir à Dieu
(Saint Nicolas)
Quand tu mens, tu mens à Dieu; quand tu voles, tu voles Dieu;
quand tu as de la haine pour quelqu'un, tu as de la haine envers Dieu;
quand tu n'honores pas tes parents, tu n'honores pas Dieu;
quand tu es jaloux, tu es jaloux de Dieu;
quand tu rechignes à donner l'aumône aux pauvres,
tu rechignes de rendre à Dieu;
quand tu projettes de faire du mal, tu prépares ce mal contre Dieu;
quand tu fais le mal, tu le fais contre Dieu.
Saint Nicolas Velimirovitch
Mentindo a Deus (Saint Nicolas)
Quando você mente, você mente para Deus; quando você rouba, você rouba a Deus;
quando você odeia alguém, você odeia Deus;
quando você não honra seus pais, você não honra a Deus;
quando você tem ciúmes, fica com ciúmes de Deus;
quando você reluta em dar esmolas aos pobres,
você está relutante em retribuir a Deus;
quando você planeja fazer o mal, você prepara esse mal contra Deus;
quando você faz o mal, faz isso contra Deus.
São Nicolau Velimirovich
Lying to God (Saint Nicolas)
When you lie, you lie to God;
when you steal, you steal from God;
when you have hatred for someone, you have hatred for God;
when you don’t honor your parents, you don’t honor God;
when you are jealous, you are jealous of God;
when you begrudge alms to the poor, you begrudge recompense to God;
Cuando mientes, le mientes a Dios; cuando robas, robas a Dios;
cuando odias a alguien, odias a Dios;
cuando no honras a tus padres, no honras a Dios;
cuando estás celoso, estás celoso de Dios;
cuando eres reacio a dar limosna a los pobres,
eres reacio a devolverle a Dios;
cuando planeas hacer el mal, preparas este mal contra Dios;
cuando haces el mal, lo haces contra Dios.
San Nicolás Velimirovich
Jésus guérit le paralytique
de la piscine de Béthesda
Les Évangiles nous racontent que pendant sa vie publique Jésus accomplit beaucoup de miracles, dont les plus fréquents sont les guérisons des malades : les aveugles, les paralysés, les lépreux, les sourds… À plusieurs reprises aussi, Jésus guérit des personnes possédées, chassant les démons qui les affligent. Puis, parmi les miracles les plus frappants, à trois reprises Jésus ressuscite des morts : le fils de la veuve de Naïn, la fille de Jaïre, et son ami Lazare, ceci juste avant sa Passion. Ces miracles ont plusieurs buts, dont le plus évident est peut-être de démontrer le pouvoir de Jésus sur la vie et la mort pour l’édification de ceux qui leur en sont témoins et de ceux à qui l’Évangile est annoncé.
Puis les miracles manifestent la compassion de Jésus – plusieurs fois les Évangiles signalent que Jésus a eu compassion des malades et de leurs proches, une réaction très humaine devant la souffrance d’autrui. Cette compassion, autant elle peut être un noble sentiment humain, est elle-même un reflet et une manifestation de la miséricorde divine. Car le sens des miracles dépasse le cadre humain, puisque Jésus est l’incarnation du Verbe de Dieu, devenu homme pour guérir l’humanité entière de sa maladie principale : le péché, l’éloignement de Dieu, dont la manifestation ultime est la mort. Et avec la mort, tout ce qui lui est relié : la maladie, le vieillissement, la souffrance…
Souvent Jésus lie explicitement la guérison spirituelle à la guérison physique : " Va, dit-il, et ne pèche plus ". Il faut donc voir dans les guérisons de Jésus le sens spirituel : ce sont nous qui sommes aveugles, sourds, paralysés, peut-être possédés par un démon, voire " morts " spirituellement. Alors Jésus, qui a tout pouvoir au ciel et sur la terre, peut nous guérir de nos maladies spirituelles. Il nous faut vouloir être guéris : " Veux-tu guérir ? " dit-il au paralytique de la piscine de Béthesda. Et il nous faut vouloir suivre le souhait de Jésus : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. "
Nous avons choisi quatre parmi les guérisons effectuées par Jésus, deux instances où Jésus chasse les démons, et les trois résurrections dont nous parlent les Évangiles. Les textes évangéliques sont suivis d’une méditation par le Moine de l’Église d’Orient, le Père Lev Gillet, extrait de son livre L’an de grâce du Seigneur : Un commentaire de l’année liturgique byzantine.
LE PARALYTIQUE DE LA PISCINE DE BÉTHESDA
(Jean 5, 1-5) (3e dimanche après Pâques)
Après cela, il y eut une fête des Juifs et Jésus monta à Jérusalem. Or il existe à Jérusalem, près de la Probatique, une piscine qui s'appelle en hébreu Béthesda et qui a cinq portiques. Sous ces portiques gisaient une multitude d'infirmes, aveugles, boiteux, impotents, qui attendaient le bouillonnement de l'eau. Car l'ange du Seigneur descendait par moments dans la piscine et agitait l'eau ; le premier alors à y entrer, après que l'eau avait été agitée, se trouvait guéri, quel que fût son mal. Il y avait là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans. Jésus, le voyant étendu et apprenant qu'il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : " Veux-tu guérir ? " L'infirme lui répondit : " Seigneur, je n'ai personne pour me jeter dans la piscine, quand l'eau vient à être agitée ; et, le temps que j'y aille, un autre descend avant moi. " Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche. " Et aussitôt l'homme fut guéri ; il prit son grabat et il marchait. Or c'était le sabbat, ce jour-là. Les Juifs dirent donc à celui qui venait d'être guéri : " C'est le sabbat. Il ne t'est pas permis de porter ton grabat. " Il leur répondit : " Celui qui m'a guéri m'a dit : Prends ton grabat et marche. " Ils lui demandèrent : " Quel est l'homme qui t'a dit : Prends ton grabat et marche ? " Mais celui qui avait été guéri ne savait pas qui c'était ; Jésus en effet avait disparu, car il y avait foule en ce lieu. Après cela, Jésus le rencontre dans le Temple et lui dit : " Te voilà guéri ; ne pèche plus, de peur qu'il ne t'arrive pire encore. "
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
Le récit de la guérison du paralytique est lu à la liturgie, comme Évangile du dimanche (Jean 5, 1-15). À Jérusalem, près de la piscine de Béthesda, Jésus voit une foule de malades et d’infirmes qui attendent que l’eau soit agitée par un " ange du Seigneur " : ce phénomène se produisait à certains intervalles, et le premier malade qui descendait alors dans la piscine était guéri. Parmi ces malades se trouve un homme souffrant de paralysie depuis trente-huit ans. Jésus lui demande s’il veut être guéri. Il répond qu’il n’a personne pour le faire descendre dans la piscine et qu’il est toujours devancé par quelque autre. Jésus lui dit : " Lève-toi, prends ton grabat et marche ". L’homme est immédiatement guéri. Les Juifs protestent, parce que cette guérison a été opérée le jour du sabbat. Jésus retrouve l’homme dans le Temple et lui dit : " Ne pèche plus : il t’arriverait pire encore ".
La signification immédiate de cet Évangile est la puissance souveraine de Jésus sur la maladie. Secondairement Évangile fait allusion au lien entre le mal physique et le péché : il n’est pas dit clairement que cet homme a été infirme parce qu’il a péché, mais Jésus déclare qu’il a péché et que, s’il pèche encore, une conséquence encore plus terrible se produira. Comme nous devrions être reconnaissants de ce que Dieu, dans sa miséricorde, ne laisse pas toujours nos péchés répétés avoir des répercussions douloureuses sur notre corps !
Enfin Évangile d’aujourd’hui suggère un certain rapport entre deux ordres de choses. D’une part, il y a cette descente périodique et attendue de l’ange dans la piscine, ce mouvement des eaux, cette possibilité de guérison à celui qui descend le premier. D’autre part, il y a la guérison immédiate d’un homme, opérée par Jésus lui-même, sans descente dans l’eau, On pourrait dire que le premier type de guérison correspond à l’élément " institutionnel " dans l’Église, aux divers canaux de grâce (sacrements, rites, sacerdoce, discipline, etc.) que la communauté chrétienne met à la disposition de tous ses membres et qu’il serait aussi dangereux qu’impie de nier ou de sous-estimer. Le deuxième type de guérison correspond au contact direct, sans intermédiaire, de l’âme avec son Sauveur : il serait également dangereux et impie de nier ou de sous-estimer la possibilité de ce contact. Si saintes et si utiles que soient les institutions ecclésiastiques, aucune institution n’est, à strictement parler, indispensable, puisque le Seigneur peut, lorsqu’il le juge bon, agir sur les hommes en se passant d’elles. Les réalités spirituelles ne sont pas limitées à leurs signes extérieurs. La réalité importe infiniment plus que le signe.
L’AVEUGLE-NÉ (Jean 9, 1-40) (5e dimanche après Pâques)
En passant, Jésus vit un homme aveugle de naissance. Ses disciples lui demandèrent : " Rabbi, qui a péché, lui ou ses parents, pour qu'il soit né aveugle ? " Jésus répondit : " Ni lui ni ses parents n'ont péché, mais c'est afin que soient manifestées en lui les œuvres de Dieu. Tant qu'il fait jour, il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m'a envoyé ; la nuit vient, où nul ne peut travailler. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. " Ayant dit cela, il cracha à terre, fit de la boue avec sa salive, enduisit avec cette boue les yeux de l'aveugle, et lui dit : " Va te laver à la piscine de Siloé " (ce qui veut dire : Envoyé). L'aveugle s'en alla donc, il se lava et revint en voyant clair.
Les voisins et ceux qui étaient habitués à le voir auparavant, car c'était un mendiant, dirent alors : " N'est-ce pas celui qui se tenait assis à mendier ? " Les uns disaient : " C'est lui. " D'autres disaient : " Non, mais il lui ressemble. " Lui disait : " C'est moi. " Ils lui dirent alors : " Comment donc tes yeux se sont-ils ouverts ? " Il répondit : " L'homme qu'on appelle Jésus a fait de la boue, il m'en a enduit les yeux et m'a dit : "Va-t'en à Siloé et lave-toi. " Alors je suis parti, je me suis lavé et j'ai recouvré la vue. " Ils lui dirent : " Où est-il ? " Il dit : " Je ne sais pas. "
On le conduit aux Pharisiens, l'ancien aveugle. Or c'était sabbat, le jour où Jésus avait fait de la boue, et lui avait ouvert les yeux. A leur tour les Pharisiens lui demandèrent comme il avait recouvré la vue. Il leur dit : " Il m'a appliqué de la boue sur les yeux, je me suis lavé et je vois. " Certains des Pharisiens disaient : " Il ne vient pas de Dieu, cet homme-là, puisqu'il n'observe pas le sabbat " ; d'autres disaient : " Comment un homme pécheur peut-il faire de tels signes ? " Et il y eut scission parmi eux. Alors ils dirent encore à l'aveugle : " Toi, que dis-tu de lui, de ce qu'il t'a ouvert les yeux ? " Il dit : " C'est un prophète. " Les Juifs ne crurent pas qu'il eût été aveugle tant qu'ils n'eurent pas appelé les parents de celui qui avait recouvré la vue. Ils leur demandèrent : " Celui-ci est-il votre fils dont vous dites qu'il est né aveugle ? Comment donc y voit-il à présent ? " Ses parents répondirent : " Nous savons que c'est notre fils et qu'il est né aveugle. Mais comment il y voit maintenant, nous ne le savons pas ; ou bien qui lui a ouvert les yeux, nous, nous ne le savons pas. Interrogez-le, il a l'âge ; lui-même s'expliquera sur son propre compte. " Ses parents dirent cela parce qu'ils avaient peur des Juifs ; car déjà les Juifs étaient convenus que, si quelqu'un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait exclu de la synagogue. C'est pour cela que ses parents dirent : " Il a l'âge : interrogez-le. "
Les Juifs appelèrent donc une seconde fois l'homme qui avait été aveugle et lui dirent : " Rends gloire à Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. " Lui répondit : " Si c'est un pécheur, je ne sais pas ; je ne sais qu'une chose : j'étais aveugle et à présent j'y vois. " Ils lui dirent alors : " Que t'a-t-il fait ? Comment t'a-t-il ouvert les yeux ? " Il leur répondit : " Je vous l'ai déjà dit et vous n'avez pas écouté. Pourquoi voulez-vous l'entendre à nouveau ? Est-ce que, vous aussi, vous voudriez devenir ses disciples ? " Ils l'injurièrent et lui dirent : " C'est toi qui es son disciple ; mais nous, c'est de Moïse que nous sommes disciples. Nous savons, nous, que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-là, nous ne savons pas d'où il est. " L'homme leur répondit : " C'est bien là l'étonnant : que vous ne sachiez pas d'où il est, et qu'il m'ait ouvert les yeux. Nous savons que Dieu n'écoute pas les pécheurs, mais si quelqu'un est religieux et fait sa volonté, celui-là il l'écoute. Jamais on n'a ouï dire que quelqu'un ait ouvert les yeux d'un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. " Ils lui répondirent : " De naissance tu n'es que péché et tu nous fais la leçon ! " Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu'ils l'avaient jeté dehors. Le rencontrant, il lui dit : " Crois-tu au Fils de l'homme ? " Il répondit : " Et qui est-il, Seigneur, que je croie en lui ? " Jésus lui dit ; " Tu le vois ; celui qui te parle, c'est lui. " Alors il déclara : " Je crois, Seigneur ", et il se prosterna devant lui. Jésus dit alors : " C'est pour un discernement que je suis venu en ce monde : pour que ceux qui ne voient pas voient et que ceux qui voient deviennent aveugles. " Des Pharisiens, qui se trouvaient avec lui, entendirent ces paroles et lui dirent : " Est-ce que nous aussi, nous sommes aveugles ? " Jésus leur dit : " Si vous étiez aveugles, vous n'auriez pas de péché ; mais vous dites : Nous voyons ! Votre péché demeure. "
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
Dimanche dernier — le dimanche de la Samaritaine — nous chantions à la liturgie l’antienne de communion suivante : " Réjouis-toi et sois dans l’allégresse, porte de la divine lumière [c’est-à-dire la Vierge Marie], car Jésus après avoir disparu dans le tombeau, s’est levé encore plus lumineux que le soleil, illuminant par cela tous les croyants ". Il y a là un retour au thème théologique et liturgique de la lumière, qui est si caractéristique de la spiritualité byzantine ; il y a là, plus particulièrement, un rappel du lien entre le Résurrection du Christ et l’illumination des consciences : car un fait extérieur, fut-il même la Résurrection de notre Sauveur, n’a de valeur pratique pour les âmes que s’il peut se traduire en elles par une augmentation de cette Lumière intérieure qui doit diriger toute notre vie. La lumière du Christ est un thème pascal essentiel. C’est ce thème que développe le cinquième dimanche après Pâques, appelé " Dimanche de l’aveugle ", où la commémoraison de la guérison d’un aveugle introduit l’idée de notre propre cécité et de notre guérison.
Nous entendons, à la liturgie, le récit évangélique de la guérison de l’aveugle (Jean 9, 1-38). Jésus rencontre un homme, aveugle de naissance ; ayant fait une mixture de boue et de salive, Jésus envoie l’homme se layer dans la piscine de Siloé. L’homme recouvre la vue et devient l’objet de la curiosité hostile et des questions insidieuses des Pharisiens. Ceux-ci peuvent bien déclarer que Jésus est un pécheur : l’homme proteste qu’un pécheur n’a pas la puissance de rendre la vue à un aveugle. Expulsé par les Pharisiens, l’ancien aveugle est retrouvé par Jésus (ce n’est pas lui qui retrouve Jésus, mais c’est Jésus qui le retrouve, et ce fait est riche de sens). Jésus lui demande s’il croit au Fils de Dieu. " Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? ". Jésus répond : " Tu le vois ; c’est celui qui te parle " (On se rappellera la phrase toute semblable dite par Jésus à la Samaritaine). " Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui ".
Cet épisode est une illustration de la phrase du prophète Isaïe : " Alors les yeux des aveugles se dessilleront " (Isaïe 35, 5), et d’une parole de Jésus lui-même : " L’Esprit du Seigneur... m’a envoyé annoncer aux aveugles le retour à la vue " (Luc 4, 18). Il est certain que la cécité physique, tout en étant l’objet de la sollicitude de Jésus (et l’on sait combien les maladies des yeux causent de souffrances en Orient), symbolise ici la cécité spirituelle dont Jésus délivre les hommes. Mais la guérison, dans Évangile que nous venons de lire, n’est pas séparable de la bonne volonté et de la foi sincère de l’aveugle. Le commentaire le plus autorisé de cet épisode nous est donné par l’Église elle-même, qui, dans deux des antiennes de ce dimanche, s’exprime ainsi :
" Christ, notre Dieu, Soleil de Justice qui dépasse tout entendement, toi qui, en le touchant, a ouvert les yeux de l’aveugle-né, ouvre les yeux de nos âmes et fait de nous des enfants de lumière... ".
" Je viens vers toi, ô Christ, les yeux de l’âme aveuglés comme l’aveugle-né et je crie vers toi avec repentir Tu es la Lumière à la suprême clarté pour tous ceux qui sont dans les ténèbres ".
LES DIX LÉPREUX (Luc 17, 12-19) (29e dimanche après la Pentecôte)
A son entrée dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre et s'arrêtèrent à distance ; ils élevèrent la voix et dirent : " Jésus, Maître, aie pitié de nous. " A cette vue, il leur dit : " Allez vous montrer aux prêtres. " Et il advint, comme ils y allaient, qu'ils furent purifiés. L'un d'entre eux, voyant qu'il avait été purifié, revint sur ses pas en glorifiant Dieu à haute voix et tomba sur la face aux pieds de Jésus, en le remerciant. Et c'était un Samaritain. Prenant la parole, Jésus dit : " Est-ce que les dix n'ont pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé, pour revenir rendre gloire à Dieu, que cet étranger ! " Et il lui dit : " Relève-toi, va ; ta foi t'a sauvé. "
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
Évangile du vingt-neuvième dimanche (Luc 17, 12-19) raconte comment Jésus guérit dix lépreux, dont un seul — qui était Samaritain — le remercia. Jésus s’étonna de ce que, seul, cet étranger lui ait rendu grâces : " Où sont les neuf autres ? ". Nous pourrions tirer de cet Évangile quatre principales leçons. D’abord, le devoir de la reconnaissance envers Dieu, l’importance de " sa glorification " pour tous les biens que nous avons reçus : le remerciement occupe-t-il dans notre prière la place qui lui revient ? Ne demandons-nous pas plus que nous ne remercions ? Puis le contraste entre l’ingratitude des neuf lépreux juifs et la reconnaissance sincère, exprimée d’une manière si vive — " glorifiant Dieu à haute voix... il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, en le remerciant " — du Samaritain : les hommes dont la croyance est moins vraie que la nôtre ne sont-ils point parfois plus agréables à Dieu que nous-mêmes, parce que leur cœur apprécie mieux les dons divins ? Et encore le rapport que Jésus établit entre la foi et la guérison : " ...ta foi t’a sauvé.. Avons-nous une foi telle qu’elle puisse nous guérir ? Et enfin l’analogie entre la lèpre et le péché. Chez les Hébreux, l’idée de lèpre et l’idée de souillure morale s’associaient facilement. Sommes-nous purs et guéris de toute lèpre, de tout péché ? Si nous ne le sommes pas, disons-nous du moins, avec ces dix lépreux : " Jésus, Maître... aie pitié de nous " ?
LE PARALYTIQUE DE CAPHARNAÜM (Marc 2, 1-12) (2e dimanche de Carême)
Comme il était entré de nouveau à Capharnaüm, après quelque temps on apprit qu'il était à la maison. Et beaucoup se rassemblèrent, en sorte qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte, et il leur annonçait la Parole. On vient lui apporter un paralytique, soulevé par quatre hommes. Et comme ils ne pouvaient pas le lui présenter à cause de la foule, ils découvrirent la terrasse au-dessus de l'endroit où il se trouvait et, ayant creusé un trou, ils font descendre le grabat où gisait le paralytique. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Mon enfant, tes péchés sont remis. " Or, il y avait là, dans l'assistance, quelques scribes qui pensaient dans leurs cœurs : " Comment celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème ! Qui peut remettre les péchés, sinon Dieu seul ? " Et aussitôt, percevant par son esprit qu'ils pensaient ainsi en eux-mêmes, Jésus leur dit : " Pourquoi de telles pensées dans vos cœurs ? Quel est le plus facile, de dire au paralytique : Tes péchés sont remis, ou de dire : Lève-toi, prends ton grabat et marche ? Eh bien ! pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, - je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton grabat et va-t'en chez toi. " Il se leva et aussitôt, prenant son grabat, il sortit devant tout le monde, de sorte que tous étaient stupéfaits et glorifiaient Dieu en disant : " Jamais nous n'avons rien vu de pareil. "
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
L’Évangile de ce jour (Marc 2,1-12) relate la guérison du paralytique de Capharnaüm. Jésus lui pardonne ses péchés, et, comme les scribes s’étonnent de ce qu’un autre que Dieu puisse pardonner les péchés, il répond : " Quel est le plus facile, de dire au paralytique : tes péchés sont pardonnés, ou de lui dire : lève-toi, prends ton grabat et marche ?... Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de remettre les péchés sur la terre, je te l’ordonne... lève-toi, prends ton grabat et rentre chez toi ". Le thème central de cet épisode est la puissance à la fois de pardon et de guérison que possède le Seigneur Jésus. Puis il y a l’affirmation — plus, la démonstration — que la guérison et le pardon ne doivent pas être séparés. Le paralytique, couché sur son lit, a été déposé aux pieds du Christ. Or la première parole de Jésus n’est pas :" Sois guéri ", mais : " Tes péchés te sont pardonnés ". Dans nos maux physiques, avant même d’implorer la délivrance matérielle, nous devons prier pour notre purification intérieure, pour l’absolution de nos fautes. Enfin Jésus ordonne au paralytique guéri d’emporter son lit à la maison. D’une part, la foule sera mieux convaincue de la réalité du miracle si elle voit cet homme rendu assez fort pour porter son grabat. D’autre part, celui qui a été pardonné, intérieurement changé par Jésus, doit montrer à ceux de sa maison, par quelque signe évident (non plus en portant un lit, mais par les paroles, les actes, les attitudes), que c’est un homme nouveau qui reprend place dans son entourage.
LE POSSÉDÉ GÉRASÉNIEN (Luc 8, 26-39) (23e dimanche après la Pentecôte)
Ils abordèrent au pays des Géraséniens, lequel fait face à la Galilée. Comme il mettait pied à terre, vint à sa rencontre un homme de la ville, possédé de démons. Depuis un temps considérable il n'avait pas mis de vêtement ; et il ne demeurait pas dans une maison, mais dans les tombes. Voyant Jésus, il poussa des cris, se jeta à ses pieds et, d'une voix forte, il dit : " Que me veux-tu, Jésus, fils du Dieu Très-Haut ? Je t'en prie, ne me tourmente pas. " Il prescrivait en effet à l'esprit impur de sortir de cet homme. Car, à maintes reprises, l'esprit s'était emparé de lui ; on le liait alors, pour le garder, avec des chaînes et des entraves, mais il brisait ses liens et le démon l'entraînait vers les déserts. Jésus l'interrogea : " Quel est ton nom ? " Il dit : " Légion ", car beaucoup de démons étaient entrés en lui. Et ils le suppliaient de ne pas leur commander de s'en aller dans l'abîme. Or il y avait là un troupeau considérable de porcs en train de paître dans la montagne. Les démons supplièrent Jésus de leur permettre d'entrer dans les porcs. Et il le leur permit.
Sortant alors de l'homme, les démons entrèrent dans les porcs et le troupeau se précipita du haut de l'escarpement dans le lac et se noya. Voyant ce qui s'était passé, les gardiens prirent la fuite et rapportèrent la nouvelle à la ville et dans les fermes. Les gens sortirent donc pour voir ce qui s'était passé. Ils arrivèrent auprès de Jésus et trouvèrent l'homme dont étaient sortis les démons, assis, vêtu et dans son bon sens, aux pieds de Jésus ; et ils furent pris de peur. Les témoins leur rapportèrent comment avait été sauvé celui qui était démoniaque. Et toute la population de la région des Géraséniens pria Jésus de s'éloigner d'eux, car ils étaient en proie à une grande peur. Et lui, étant monté en barque, s'en retourna. L'homme dont les démons étaient sortis le priait de le garder avec lui, mais il le renvoya, en disant : " Retourne chez toi, et raconte tout ce que Dieu a fait pour toi. " Il s'en alla donc, proclamant par la ville entière tout ce que Jésus avait fait pour lui.
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
L’Évangile du 23e dimanche après la Pentecôte (Luc 8, 26-39) décrit la guérison d’un possédé dans le pays des Géraséniens. Tantôt on tenait cet homme lié par des chaînes ; tantôt il fuyait au désert et habitait dans des sépulcres (une vie dominée par l’esprit du mal n’est-elle pas déjà un tombeau ?). Voyant Jésus, le possédé se prosterne devant lui et le prie de ne pas le tourmenter, car Jésus avait commandé au démon de sortir de cet homme (qui parle maintenant comme s’il s’identifiait avec le démon lui-même). Du moins le démon, puisqu’il doit être expulsé, demande-t-il à Jésus de ne pas l’envoyer " dans l’abîme ", c’est-à-dire dans I’Hadès où, d’après la conception juive, les démons subissent leurs souffrances, mais de l’autoriser à entrer dans un troupeau de porcs qui paissaient sur la montagne. Jésus y consent. Les démons (plutôt que le démon) abandonnent le possédé, entrent dans les porcs, et le troupeau tout entier se jette dans le lac de Galilée. L’homme qui avait été possédé est maintenant guéri, assis aux pieds de Jésus. Mais les Géraséniens effrayés prient Jésus de s’éloigner : la présence du Christ n’est-elle pas toujours un danger pour notre vie privée et nos affaires ? Ne requiert-elle pas de nous de trop durs changements ?
Cet épisode, pour beaucoup de lecteurs de l’Évangile, n’est pas sans difficultés. Il y a d’abord la question de la possession diabolique. Tous ces cas de possession diabolique dont parlent les Évangiles ne seraient-ils pas des cas de maladies nerveuses ? Les démons existent-ils ? Peuvent-ils posséder des hommes ? La science ne peut fournir aucune réponse à ces questions. Il est hors de doute que Jésus croyait à un esprit du mal personnifié et capable de prendre possession des individus. Que souvent, dans l’histoire ultérieure du christianisme, on ait attribué à des influences diaboliques ce qui relevait simplement de la pathologie mentale, nous l’admettons bien volontiers. Mais on ne saurait retrancher des Évangiles les cas de possession qu’en vertu d’une interprétation toute subjective et arbitraire. L’envoi des démons dans le troupeau de porcs semble aussi à beaucoup de lecteurs un mythe assez grossier. Sans prétendre pénétrer ce qui demeurera un mystère, nous inclinerions à voir surtout dans la fin malheureuse du troupeau de porcs un " signe " : Jésus suggère que l’abandon à la puissance du mal conduit toujours à la mort et à la perte totale, avec, dans les derniers moments, un certain caractère de fureur.
Insistons sur quelques aspects secondaires de l’épisode. Jésus demande au possédé : " Quel est ton nom ? " Il y a là plus qu’une simple question ; une thérapeutique est déjà incluse dans ces paroles. Car Jésus veut ramener le possédé, qui a parlé comme s’il ne faisait qu’un avec le démon, à la conscience de sa propre identité ; il veut lui rendre le sens de sa personnalité et de son indépendance. Chaque fois qu’un pécheur s’est enfoncé dans l’habitude jusqu’à sembler être dirigé par les puissances mauvaises, Jésus veut qu’avant toute autre chose le pécheur se dissocie de ces puissances et se souvienne de son nom propre, le nom que Dieu lui a donné : " Je t’ai appelé par ton nom, tu es à moi... " (Isaïe 43, 1). En ce nom, par lequel Dieu nous appelle, se trouvent notre vraie liberté et notre vraie vocation. Le possédé répond à Jésus : " Mon nom est légion ", et l’Évangile explique : " parce que beaucoup de démons étaient entrés en lui ". L’homme avait peut-être vu une légion romaine, cette force inexorable, à la fois multiple et unifiée.
De même, si nous nous laissons aller au péché, nous devenons " légion " ; nos instincts, nos images mentales, tous nos éléments psychiques acquièrent une indépendance chaotique ; la volonté affaiblie par chaque chute n’est plus en état de les ressaisir et de les coordonner ; notre personnalité entière se dissocie, se désintègre. Dieu seul peut rassembler et réparer ces fragments brisés. " Rassemble mon cœur... ", comme nous le lui demandons dans le Psaume 86 (v. 11). Plus tard, quand le possédé a été guéri, il prie Jésus de le garder auprès de lui ; mais Jésus lui dit de retourner dans sa maison et d’y déclarer ce que Dieu avait fait pour lui. Et l’homme rentre " publiant dans la ville entière ce que Jésus avait fait pour lui ". La plupart des chrétiens ne sont pas appelés à suivre Jésus au sens matériel du mot et à devenir des disciples itinérants, mais ils ont un apostolat normal à exercer dans leur milieu immédiat et quotidien, dans le milieu de leur famille et de leur travail : cet apostolat ne consiste pas à " prêcher ", il consiste à rendre un témoignage personnel, à partager avec d’autres une expérience authentique, à " déclarer " et à " publier " ce que Jésus a fait pour eux.
LE MUET POSSÉDÉ (Marc 9, 17-29) (4e dimanche de Carême)
Quelqu'un de la foule dit à Jésus : " Maître, je t'ai apporté mon fils qui a un esprit muet. Quand il le saisit, il le jette à terre, et il écume, grince des dents et devient raide. Et j'ai dit à tes disciples de l'expulser et ils n'en ont pas été capables. " - " Engeance incrédule, leur répond-il, jusques à quand serai-je auprès de vous ? Jusques à quand vous supporterai-je ? Apportez-le-moi. Et ils le lui apportèrent. Sitôt qu'il vit Jésus, l'esprit secoua violemment l'enfant qui tomba à terre et il s'y roulait en écumant. Et Jésus demanda au père : " Combien de temps y a-t-il que cela lui arrive ? " - " Depuis son enfance, dit-il ; et souvent il l'a jeté soit dans le feu soit dans l'eau pour le faire périr. Mais si tu peux quelque chose, viens à notre aide, par pitié pour nous. " - " Si tu peux ! ... reprit Jésus ; tout est possible à celui qui croit. " Aussitôt le père de l'enfant de s'écrier : " Je crois ! Viens en aide à mon peu de foi ! "
Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : " Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus. " Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit, et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : " Il a trépassé ! " Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : " Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ? " Il leur dit : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière. "
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
L’Évangile (Marc 9,16-30) décrit la guérison d’un fils muet, possédé du démon, que son père amène à Jésus. Le Seigneur dit au père : " Si tu peux croire, tout est possible à celui qui croit ". Le père s’écrie, avec des larmes : " Je crois, mais aide mon incrédulité ". Nous ne pourrions trouver une meilleure formule pour exprimer en même temps l’existence de notre foi et la faiblesse de cette foi. Mais sommes-nous capables de pleurer avec des larmes ardentes quand nous disons à notre Sauveur : " Je crois... mais aide mon incrédulité ! ". Jésus a pitié du père. Il accepte une telle foi. Il guérit le fils. Les disciples, parlant au Maître en particulier, lui demandent pourquoi eux-mêmes n’ont pu chasser ce démon. Jésus répond : " Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière ". N’allons pas croire qu’une abstinence prolongée et des prières répétées suffisent à donner cette force que les disciples ne possédaient pas encore. La prière et le jeûne, au sens le plus profond de ces mots, signifient la renonciation radicale à soi-même. la fixation de l’âme dans cette attitude de confiance et d’humilité qui attend tout de la miséricorde de Dieu, la soumission de notre volonté à la volonté du Seigneur, la remise de notre être tout entier entre les mains du Père. Celui oui — par la grâce de Dieu — atteint cet état peut chasser les démons. Ne pourrions-nous pas faire au moins les premiers pas dans cette voie ? Si nous essayons, nous serons étonnés des réussites que nous obtiendrons.
LE FILS DE LA VEUVE DE NAÏN (Luc 7, 11-17) (20e dimanche après la Pentecôte)
Et il advint ensuite qu'il se rendit dans une ville appelée Naïn. Ses disciples et une foule nombreuse faisaient route avec lui. Quand il fut près de la porte de la ville, voilà qu'on portait en terre un mort, un fils unique dont la mère était veuve ; et il y avait avec elle une foule considérable de la ville. En la voyant, le Seigneur eut pitié d'elle et lui dit : " Ne pleure pas. " Puis, s'approchant, il toucha le cercueil, et les porteurs s'arrêtèrent. Et il dit : " Jeune homme, je te le dis, lève-toi. " Et le mort se dressa sur son séant et se mit à parler. Et il le remit à sa mère. Tous furent saisis de crainte, et ils glorifiaient Dieu en disant : " Un grand prophète s'est levé parmi nous et Dieu a visité son peuple. " Et ce propos se répandit à son sujet dans la Judée entière et tout le pays d'alentour.
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
L’Église, en ce 20e dimanche après la Pentecôte, nous montre la compassion de Jésus remportant une victoire sur la mort. Jésus traverse la ville de Naïn ; il rencontre le cortège funèbre du fils unique d’une veuve ; ému à la vue du chagrin de la mère, il dit a celle-ci de ne pas pleurer ; et, touchant le cercueil, il commande au jeune homme de se lever. Le mort se redresse, commence à parler, et Jésus le remet à sa mère. Le peuple, saisi de crainte, rend gloire à Dieu (Luc 7, 11-17).
Le thème de cette lecture de Évangile, nous l’avons dit, est la compassion de Jésus. C’est par un pur hasard que Jésus rencontre ce cortège funèbre. Jésus est étranger à Naïn, étranger à la famille que le deuil a frappé. Il n’y a, semble-t-il, aucune raison pour que Jésus veuille manifester sa puissance spécialement à Naïn. Ou plutôt il y a une raison, une seule raison : c’est que Jésus, voyant la douleur de la mère, " eut pitié d’elle ". La première parole de Jésus n’est pas le commandement donné au mont, mais la parole de consolation adressée à la mère : " Ne pleure pas ". Et, quand le jeune homme se lève, nous ne lisons pas dans Évangile que Jésus lui ait parlé (quoique sans doute il lui ait parlé), mais nous lisons que Jésus " le donna à sa mère ". On remarquera que Évangile dit " le donna ", et non " le rendit ". Jésus, en ressuscitant le jeune homme avait acquis un droit particulier de possession sur lui, et c’est un don gracieux qu’il fait maintenant à la mère.
Les Évangiles rapportent trois résurrections opérées par Jésus : celle du fils de la veuve de Naïn, celle de la fille de Jaïre, celle de Lazare. Dans les trois cas, il semble que c’est premièrement la compassion de Jésus envers la douleur des proches qui est la cause du miracle. Les trois cas nous manifestent Jésus aimant et compatissant. Si cet élément de compassion doit être tout d’abord souligné, il ne faut pas méconnaître que les miracles de résurrection ont aussi une autre cause : ils manifestent que le Messie a tout pouvoir sur la vie et la mort.
Quelques détails de Évangile d’aujourd’hui mettent en lumière ce pouvoir : ainsi l’attitude d’autorité de Jésus qui, d’un signe, arrête le cortège ; la forme solennelle et impérative de ses paroles : " Je te l’ordonne, lève-toi " ; et le fait que l’évangéliste, qui, dans les premiers versets du même chapitre, parle simplement de " Jésus " emploie maintenant le mot " Seigneur " : car il s’agit de la rencontre du Seigneur de la vie avec la mort et la douleur humaine.
Remarquons que les trois cas de résurrection rapportés par les Évangiles couvrent tous les aspects physiques successifs de la mort. Jésus ressuscite la fille de Jaïre encore couchée sur son lit, il ressuscite le fils de la veuve de Naïn que l’on emporte dans un cercueil, il ressuscite Lazare déjà enseveli et décomposé : La seigneurie de Jésus sur la mort est complète ; cela s’applique aux aspects différents de la mort spirituelle aussi bien qu’à ceux de la mort physique, et les récits évangéliques de résurrection indiquent symboliquement comment Jésus rend la vie aux pécheurs.
Il faudrait enfin être plus attentif qu’on ne la généralement été au rôle joué par les femmes dans les cas de résurrection. Ici, c’est le chagrin de la mère qui émeut Jésus (et l’on pourrait dire que la veuve de Naïn a une place plus importante que son fils dans Évangile d’aujourd’hui). La femme de Jaïre joint ses larmes à celles de son mari. Marthe suggère à Jésus qu’il pourrait ressusciter son frère. Il en est de même hors des Évangiles. Pierre ressuscite Dorcas sur les instances des veuves de Lydda (Actes 9, 36-41). Élie ressuscite le fils de la veuve de Zarephat à cause de la douleur de la mère (1 Rois 17, 18-23). C’est aussi à cause de la mère qu’Élisée ressuscite le fils de la Sunnamite (2 Rois 4, 18-37). L’auteur de l’Épître aux Hébreux a donc raison d’écrire : " Des femmes ont retrouvé leurs morts par la résurrection " (Hébreux 11, 35). Peut-être ces passages, comme Évangile d’aujourd’hui, jettent-ils une lumière voilée sur un aspect du ministère spirituel des femmes. La conversion des pécheurs est semblable à la résurrection des monts ; or la prière des femmes, en particulier des mères et des femmes dont la vie est entièrement offerte et consacrée à Dieu, a souvent une valeur d’intercession singulièrement efficace, et, en ce sens, une vie cachée et contemplative peut être une vie apostolique.
L’HÉMORROÏSSE ET LA FILLE DE JAÏRE (Luc 8, 41-56) (25e dimanche après la Pentecôte)
Et voici qu'arriva un homme du nom de Jaïre, qui était chef de la synagogue. Tombant aux pieds de Jésus, il le priait de venir chez lui, parce qu'il avait une fille unique, âgée d'environ douze ans, qui se mourait. Et comme il s'y rendait, les foules le serraient à l'étouffer. Or une femme, atteinte d'un flux de sang depuis douze années, et que nul n'avait pu guérir, s'approcha par derrière et toucha la frange de son manteau ; et à l'instant même son flux de sang s'arrêta. Mais Jésus dit : " Qui est-ce qui m'a touché ? " Comme tous s'en défendaient, Pierre dit : " Maître, ce sont les foules qui te serrent et te pressent. " Mais Jésus dit : " Quelqu'un m'a touché ; car j'ai senti qu'une force était sortie de moi. " Se voyant alors découverte, la femme vint toute tremblante et, se jetant à ses pieds, raconta devant tout le peuple pour quel motif elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant même. Et il lui dit : " Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. " Tandis qu'il parlait encore, arrive de chez le chef de synagogue quelqu'un qui dit : " Ta fille est morte à présent ; ne dérange plus le Maître. " Mais Jésus, qui avait entendu, lui répondit : " Sois sans crainte, crois seulement, et elle sera sauvée. " Arrivé à la maison, il ne laissa personne entrer avec lui, si ce n'est Pierre, Jean et Jacques, ainsi que le père et la mère de l'enfant. Tous pleuraient et se frappaient la poitrine à cause d'elle. Mais il dit : " Ne pleurez pas, elle n'est pas morte, mais elle dort. " Et ils se moquaient de lui, sachant bien qu'elle était morte. Mais lui, prenant sa main, l'appela en disant : " Enfant, lève-toi. " Son esprit revint, et elle se leva à l'instant même. Et il ordonna de lui donner à manger. Ses parents furent saisis de stupeur, mais il leur prescrivit de ne dire à personne ce qui s'était passé.
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
Pentecôte nous enseigne la confiance dans les cas qui semblent désespérés. Cet Évangile (Luc 8, 41-56) groupe deux épisodes. Une femme atteinte depuis douze ans d’une perte de sang et qu’un long traitement médical n’avait pu soulager touche Jésus et est guérie. Nos maladies du corps et de l’âme ne sont donc pas incurables, si graves et si longues qu’elles aient été. Et même lorsqu’il s’agit d’une mort spirituelle apparente, il faut espérer contre toute espérance. La fille de Jaïre, chef d’une synagogue, semblait morte. Lorsque Jésus dit qu’elle n’était pas monte, mais endormie, on le tourna en dérision. Mais lui, prenant la jeune fille par la main, lui commanda de se lever, et elle se leva. Ainsi il ne faut désespérer ni de nous-mêmes ni d’aucun autre, lorsque l’apparence de la mort spirituelle s’établit. Il ne faut jamais dire : " Avec moi, ou avec celui-ci, ou avec celle-là, il n’y a plus rien à faire ". Dans ces cas extrêmes, on ne doit plus compter sur les interventions humaines : on doit laisser Jésus seul agir sur l’âme pécheresse : " Il ne laissa personne entrer... et... prenant sa main... ". Ce grand message d’espoir, qui coïncide plus ou moins avec le début de l’Avent, montre que nous pouvons harmoniser avec ce temps liturgique des portions de l’Écriture fixées indépendamment de lui. Évangile d’aujourd’hui nous parle lui aussi, à sa manière, de la victoire de la lumière sur les ténèbres.
LA RÉSURRECTION DE LAZARE (Jean 11, 1-45) (Samedi de Lazare)
Il y avait un malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui oignit le Seigneur de parfum et lui essuya les pieds avec ses cheveux ; c'était son frère Lazare qui était malade. Les deux sœurs envoyèrent donc dire à Jésus : " Seigneur, celui que tu aimes est malade. " A cette nouvelle, Jésus dit : " Cette maladie ne mène pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu : afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. " Or Jésus aimait Marthe et sa sœur et Lazare. Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore dans le lieu où il se trouvait ; alors seulement, il dit aux disciples : " Allons de nouveau en Judée. " Ses disciples lui dirent : " Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ! " Jésus répondit : " N'y a-t-il pas douze heures de jour ? Si quelqu'un marche le jour, il ne bute pas, parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais s'il marche la nuit, il bute, parce que la lumière n'est pas en lui. " Il dit cela, et ensuite : " Notre ami Lazare repose, leur dit-il ; mais je vais aller le réveiller. " Les disciples lui dirent : " Seigneur, s'il repose, il sera sauvé. " Jésus avait parlé de sa mort, mais eux pensèrent qu'il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : " Lazare est mort, et je me réjouis pour vous de n'avoir pas été là-bas, afin que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! " Alors Thomas, appelé Didyme, dit aux autres disciples : " Allons, nous aussi, pour mourir avec lui ! "
A son arrivée, Jésus trouva Lazare dans le tombeau depuis quatre jours déjà. Béthanie était près de Jérusalem, distant d'environ quinze stades, et beaucoup d'entre les Juifs étaient venus auprès de Marthe et de Marie pour les consoler au sujet de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. Marthe dit à Jésus : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant encore, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera. " Jésus lui dit : " Ton frère ressuscitera. " " Je sais, dit Marthe, qu'il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. " Jésus lui dit : " Je suis la résurrection. Qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? " Elle lui dit : " Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde. "
Ayant dit cela, elle s'en alla appeler sa sœur Marie, lui disant en secret : " Le Maître est là et il t'appelle. " Celle-ci, à cette nouvelle, se leva bien vite et alla vers lui. Jésus n'était pas encore arrivé au village, mais il se trouvait toujours à l'endroit où Marthe était venue à sa rencontre. Quand les Juifs qui étaient avec Marie dans la maison et la consolaient la virent se lever bien vite et sortir, ils la suivirent, pensant qu'elle allait au tombeau pour y pleurer. Arrivée là où était Jésus, Marie, en le voyant, tomba à ses pieds et lui dit : " Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort ! " Lorsqu'il la vit pleurer, et pleurer aussi les Juifs qui l'avaient accompagnée, Jésus frémit en son esprit et se troubla. Il dit : " Où l'avez-vous mis ? " Il lui dirent : " Seigneur, viens et vois. " Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : " Voyez comme il l'aimait ! " Mais quelques-uns d'entre eux dirent : " Ne pouvait-il pas, lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, faire aussi que celui-ci ne mourût pas ? "
Alors Jésus, frémissant à nouveau en lui-même, se rend au tombeau. C'était une grotte, avec une pierre placée par-dessus. Jésus dit : " Enlevez la pierre ! " Marthe, la sœur du mort, lui dit : " Seigneur, il sent déjà : c'est le quatrième jour. " Jésus lui dit : " Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? " On enleva donc la pierre. Jésus leva les yeux en haut et dit : " Père, je te rends grâces de m'avoir écouté. Je savais que tu m'écoutes toujours ; mais c'est à cause de la foule qui m'entoure que j'ai parlé, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé. " Cela dit, il s'écria d'une voix forte : " Lazare, viens dehors ! " Le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et son visage était enveloppé d'un suaire. Jésus leur dit : " Déliez-le et laissez-le aller. " Beaucoup d'entre les Juifs qui étaient venus auprès de Marie et avaient vu ce qu'il avait fait, crurent en lui.
Méditation du Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet)
Le samedi de Lazare occupe une place très spéciale dans le calendrier liturgique. Il est en dehors des quarante jours de pénitence du Carême ; il est aussi en dehors des jours douloureux de la Semaine sainte, — ceux inclus entre le lundi et le vendredi. Avec le dimanche des Rameaux, il forme un court prélude joyeux aux jours douloureux. Un lien topographique l’unit au dimanche des Rameaux : Béthanie est le lieu de la résurrection de Lazare et aussi le point de départ de l’entrée de Jésus à Jérusalem. L’événement que commémore ce samedi est la résurrection de Lazare. Cet événement, nous le verrons, est très chargé de sens. Il est mystérieusement lié à la résurrection du Christ lui-même ; il joue, par rapport à celle-ci, le rôle d’une prophétie en acte. On pourrait dire que Lazare ressuscité nous est présenté, au seuil des fêtes de Pâques, comme le précurseur de Jésus-Christ vainqueur de la mort, de même que Jean baptisant était, à la veille de l’Épiphanie, le précurseur du Messie qui allait être révélé. Mais, outre sa signification principale par rapport à la résurrection du Christ, la résurrection de Lazare a des aspects secondaires sur lesquels notre méditation s'arrêtera utilement.
Évangile (Jean 11, 1-45) relate l’épisode de la résurrection de Lazare. L’interprétation de cet événement nous est donnée par l’Église dans les chants de matines. Écoutons cette interprétation :
" Quand tu as voulu... ô mon Sauveur, vérifier ta glorieuse Résurrection, tu as délivré Lazare de l’Hadès... ". Ici se trouve exprimée la signification principale de la résurrection de Lazare. Élie a été, comme dit le poème sacré dans un langage un peu étrange, mais saisissant, la " vérification " anticipée de la résurrection du Christ, une épreuve préliminaire de la puissance de Jésus sur la mort. " Le Christ a délivré tes captifs, ô mort, dans la personne de Lazare... Avant ta mort, tu as ébranlé la puissance de la mort ". L’Église établit un certain lien entre cette victoire du Christ sur la mort et l’entrée triomphale à Jérusalem qui sera commémorée demain. " Mort, où est ta victoire ?... Nous lui offrons les branches de la victoire triomphale... Comme les enfants, nous portons les insignes de la victoire et nous t’acclamons, toi, vainqueur de la mort ".
En second lieu, la résurrection de Lazare annonce la résurrection des morts, conséquence de la résurrection de Jésus : " Ô Christ, quand tu as ressuscité Lazare d’entre les morts, tu as établi le principe de la résurrection universelle... Tu l’as ressuscité, toi le donateur de vie, confirmant de la sorte la résurrection du monde... Par l’intermédiaire de ton ami, tu as présagé la délivrance de l’humanité de la corruption ". Le samedi de Lazare est en quelque sorte la fête de tous les morts. Il nous apporte l’occasion de confirmer et de préciser notre foi en la résurrection. Notre Seigneur, en rectifiant l’état d’esprit de Marthe, nous donne au sujet de nos défunts un enseignement précieux. Jésus avait dit à Marthe : " Ton frère ressuscitera ", Marthe lui répondit : " Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection au dernier jour ". Et Jésus dit : " Je suis la Résurrection ". La foi de Marthe était inadéquate sur deux points. Marthe projetait dans le futur, et dans le futur seulement, la résurrection de son frère. Puis elle ne concevait cette résurrection que par rapport à une sorte de loi générale. Mais Jésus indique que la résurrection est un fait déjà présent, parce que lui-même est (et non pas produit) la Résurrection et la Vie. Nos défunts vivent par et dans le Christ. Leur vie est liée à la présence personnelle de Jésus et se manifeste en elle. Si nous cherchons à nous unir en esprit à un mort que nous avons aimé, ne cherchons pas à nous le rendre vivant par notre imagination, mais entrons en contact avec Jésus, et en Jésus nous le trouverons.
Troisièmement, la résurrection de Lazare est une merveilleuse illustration du dogme christologique. Elle nous montre comment, dans la personne de Jésus, la nature divine et la nature humaine s’unissent sans se confondre : " Ô Christ, par ta venue au tombeau de Lazare tu as confirmé, pour nous, tes deux natures... ". D’une part, en Jésus, l’homme peut céder à l’émotion et s’affliger de la perte d’un ami : " ... Jésus pleura. Les Juifs dirent alors : Comme il l’aimait ! ". D’autre part, Dieu, en Jésus, peut commander à la mort avec autorité : " Il cria d’une voix forte : Lazare sors. Le mort sortit... ".
Enfin, la résurrection de Lazare incite le pécheur à espérer que, même s’il est spirituellement mort, il pourra revivre : " De même je te prie, toi l’ami des hommes, de me ressusciter, moi qui suis mort par mes passions... ". Parfois cette résurrection spirituelle semble aussi impossible que celle de Lazare : " Seigneur, il sent déjà : c’est le quatrième jour... ". Mais tout est possible à Jésus, — convertir le pécheur le plus endurci comme ressusciter un mort : " Jésus dit : enlevez la pierre... ".
Voilà ce que nous apprendrons, si nous allons en ce samedi à Béthanie, à la tombe de Lazare. Mais ce n’est pas Lazare que nous voulons voir. Nous voulons rencontrer à Béthanie Jésus et commencer avec lui, auprès de lui, cette Semaine sainte. Jésus nous y invite et nous attend. Marthe vint dire en secret à sa sœur : " Le Maître est là, il te demande ". Et Marie, " à cette nouvelle, se lève en hâte et va vers lui ". Le Maître m’appelle. Il veut que, pendant les jours de sa Passion, je ne le quitte pas. Il veut, en ces jours, se révéler à moi — qui peut-être " sens déjà " — d’une manière nouvelle et suprême. Maître, je viens.
Les leaders de l'Église orthodoxe éthiopienne ont demandé vendredi au gouvernement de répondre à ce qu'ils décrivent comme une flambée de violences, de nombreuses églises ayant récemment été incendiées, pour le début de la grande fête religieuse de Meskel.
Meskel, ou fête de la Sainte-Croix, célèbre la découverte de la "vraie croix" sur laquelle le Christ aurait été crucifié selon la tradition de l'Église d'Éthiopie.
Les dirigeants de cette Église autocéphale ont appelé le Premier ministre, Abiy Ahmed, à les protéger et à faire en sorte que les auteurs de violences religieuses rendent des comptes.
"Les chrétiens orthodoxes ne sont pas contents du gouvernement", a déclaré à l'AFP Aklil Damtew, un haut responsable de l'Église. "Les gens attendent que le gouvernement dise quelque chose au sujet de l'Église. Pourquoi le gouvernement reste-t-il silencieux?"
Ces tensions entre les autorités orthodoxes et le gouvernement de M. Abiy risquent d'introduire un nouvel élément d'instabilité dans un pays déjà confronté à de nombreuses violences communautaires, à quelques mois des élections prévues en mai 2020.
Meskel a commencé vendredi avec Demera, une cérémonie publique où les Éthiopiens se rassemblent autour d'un grand bûcher en mémoire de la crucifixion de Jésus et de la découverte "de la vraie croix".
Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies dans le centre de la capitale, Addis Abeba, dansant, chantant, battant des tambours et priant pendant des heures.
La police fédérale avait mis en garde jeudi contre toute tentative de perturber la cérémonie. "Les écrits, affichages et drapeaux non officiels" seront interdits, avait-elle indiqué dans un communiqué.
Mais la cérémonie s'est déroulée sans incident. Après une longue procession, les gens, tenant pour beaucoup en main des cierges en cire, se sont rassemblés autour d'un feu de joie géant sur la grande place Meskel.
Le festival de Meskel, qui a été classé par l'Unesco dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, devait se poursuivre samedi, les gens le fêtant cette fois-ci à la maison ou entre voisins.
Meskel intervient cette année après deux dimanches consécutifs de manifestations pacifiques dans la région amhara (nord), pour protester contre les incendies d'églises.
- 'C'est écœurant' -
Au moins 25 églises ont été brûlées dans le pays ces deux dernières années, explique M. Aklil, selon qui ce chiffre est sans précédent. Ces données sont difficilement vérifiables.
Le patriarche orthodoxe, l'abouna Mathias, a utilisé son message de Meskel vendredi pour condamner les incendiaires.
"Ceux qui brûlent ces églises doivent en finir avec de tels actes", a-t-il déclaré sur la place Meskel, sous les applaudissements de la foule. "Nous ne pouvons accepter du tout ceux qui brûlent des églises ou attaquent nos disciples."
Les leaders de l'Église estiment que les incendies reflètent un sentiment anti-orthodoxe. Mais les motivations derrière ces attaques semblent être plus complexes.
Certains des incendies, par exemple, ont eu lieu en juillet juste après une tentative par l'ethnie sidama de créer sa propre région dans le Sud, qui avait débouché sur plusieurs jours de violences.
Terje Ostebo, un expert en religion éthiopienne à l'université de Floride, remarque que des conflits qui paraissent d'origine religieuse ont parfois d'autres fondements, fonciers, ethniques ou autres.
"Ces choses sont toujours entremêlées et j'ai rencontré tellement de cas où un conflit local était présenté comme ethnique ou religieux, et en fait il s'est révélé être les deux", a-t-il déclaré.
Mais pour Endale Gosaye, 35 ans, un professionnel du marketing présent vendredi sur la place Meskel, les chefs religieux ont raison. "C'est écoeurant de voir des gens faire ça (les incendies)", a-t-il déclaré à l'AFP, se disant mécontent de la réponse du gouvernement jusqu'à présent.
Daniel Bekele, le patron de la Commission éthiopienne des droits de l'Homme, a réclamé des enquêtes sur ces incendies. "Le gouvernement a la responsabilité d'enquêter sur quiconque pourrait être derrière des attaques contre des institutions religieuses", a-t-il estimé.
Au-delà des incendies, les dignitaires orthodoxes sont aussi scandalisés par la volonté de certains Oromo, la principale ethnie du pays qui est aussi celle de M. Abiy, de faire scission et de créer leur propre Église.
Les chrétiens orthodoxes représentent environ 40% des 110 millions d'Éthiopiens.
The ‘Status’ of the Malankara Church In the Oriental Orthodox Communion
We have been reading a lot of blind accusations and criticisms on the ancient Malankara Church, especially in the light of her ongoing conflict with the Jacobite Patriarchal faction. Many people have been stating that the Indian Orthodox Malankara Church is not at all a part of the Oriental Orthodox(OO) communion. They bring out several reasons for their arguments as well. As per them, the Malankara Church has been excommunicated by the Syriac Orthodox Church of Antioch and All the East, hence she is not canonical. They claim that the Malankara Church is not an autocephalous Church. Moreover, she is not part of SCOOCH, a regional Oriental Orthodox conference in North America. Let us briefly examine the case of the Malankara Church and her relationship with the ancient Oriental Orthodox communion.
The Ancient Oriental Orthodox Communion
The Oriental Orthodox churches (Old Oriental Orthodox Churches) preserve the faith and teachings of the first three ecumenical councils namely Nicaea, Constantinople, and Ephesus.
Member Churches of the Oriental Orthodox Communion
The Churches who are members of the ancient Oriental Orthodox Churches – Coptic Orthodox Church of Alexandria – the Church of St. Mark the Evangelist (Dependent Church – the French Coptic Orthodox Church), the Syriac Orthodox Church of Antioch and All the East – the Church of St. Peter the Apostle (Dependent Church – Jacobite Syriac Church, Knanaya Syrian Church), the Armenian Apostolic Orthodox Church – the Church of St. Bartholomew the Apostle, St. Jude the Apostle and St. Gregory the Illuminator comprises of the Mother See of HolyEtchmiadzin, the Catholicosate of the Greater House of Cilicia and the two Autonomous regional Patriarchate of Jerusalem and Constantinople, the Indian Orthodox Malankara Church – the Church of St. Thomas the Apostle, the Ethiopian Orthodox Church – the Church of St. Philip the Deacon and Evangelist and St. Frumentius, and the Eritrean Orthodox Church – the Church of St. Philip the Deacon and Evangelist
The Structure and Functioning of the Oriental Orthodox Communion
There is no definite structure for the Oriental Orthodox communion. Each local member Church is autocephalous and manages its own internal-external affairs. The Coptic Pope is considered first among equals. There is no global Pan-Oriental Secretariat to monitor the engagements of the OO Churches. There is no annual get together or meeting of the Oriental Orthodox primates nor their representatives. The only time the representatives and theologians of the Oriental Orthodox Churches gather is for the annual Oriental Orthodox-Roman Catholic dialogue. Apart from that, they take part in WCC and other ecumenical events.
Unity in Diversity
The beauty of Orthodox lies in Unity in Diversity. For example, the Armenian Apostolic Church uses unleavened bread (whereas the rest of the Churches use leavened bread) and the vestments and skull caps of their clergy are a bit different than that of the rest of the OO Churches. The diversity of the Armenian Church is fully accepted within the Oriental communion.
Autocephaly
The Ethiopian Orthodox Church gained her autocephaly in 1948 (agreement reached with the Coptic Church, the first Patriarch Abuna Abuna Basilios was consecrated in 1959). The autocephaly of the Ethiopian Church has nothing to with her origin and antiquity. Likewise, the Malankara Church received her Catholicate in 1912 and it has nothing to do with her origin and antiquity. The Eritrean Church gained her autocephaly from the Coptic Church in 1994. It is interesting to note that even though the Ethiopian Church harshly criticized the manner in which Coptic Church granted autocephaly to the Eritrean Church. However, the Ethiopian Church fully recognizes the autocephaly of the Eritrean Church and they remain in communion. The Ethiopian Church has also rejected the illegal deposition of the canonical Patriarch Abune Antonios of Eritrea.
The Addis Ababa Conference and Catholicos Augen I
In the year 1965, all OF Primates came together on a common platform for the International Addis Ababa Conference (Pan-Oriental Orthodox). The Malankara Church was represented by the late lamented Catholicos Moran Mor Baselios Augen I of the East. He was given a cordial reception in Addis Ababa and was seated together with the primates of the Coptic, Syriac, Armenian and Ethiopian Churches (the Eritrean Church was not yet granted Autocephaly during the time). Please note that the Addis Ababa Conference took place before the mutual communications between the Syriac and Indian Malankara Churches. A lot of decisions were taken during the Addis Ababa conference. Despite the follow-up sessions, none of the decisions were put into practice. Since 1965 there have been mutual visits (by the primates of the Churches) and pan-oriental exchange, but these were nothing similar to the Addis Ababa conference. Hence there is no common cannon or written rules for the Oriental Orthodox communion. The most important aspect is that the member churches confess the faith of the first three ecumenical councils.
Armenian Church Anniversary and Catholicos Baselios Mathews II
In 2001 the late lamented Catholicos Baselios Marthoma Mathews II of the East took part in the celebrations of 1700-Year Anniversary in Yerevan. The Malankara Church delegation took part in the celebrations with the rest of the Oriental Orthodox delegations.
Consecration of the Coptic Pope and Ethiopian Patriarch
Catholicos Baseilous Paulose II of the East took part in the consecration events of Pope Tawadros II of Alexandria (2012) and Patriarch Abune Mathias of Ethiopia (2013). Catholicos Baseilous Paulose II was the chief guest for the consecration of the Ethiopian Patriarch.
The Yerevan and Cilicia Events
In 2015, Catholicos Baseilous Paulose II of the East and the delegation from Malankara Church took part in the 100th-anniversary events of the Armenian genocide. Catholicos Baselios Paulose II and Patriarch Ignatius Aphrem II had their historic brotherly encounter in Yerevan.
Oriental Primates Meeting in Yerevan
The heads of the four Oriental Orthodox Churches (Coptic, Syriac, Armenian and Indian-Malankara) met at the Mother See in Yerevan as part of the 100th anniversary of the Armenian Genocide. Patriarch of Ethiopia and representatives from the Eretrian Church was absent for the occasion.
Oriental Orthodox Primates in Germany
In 2017, the Primates of the Oriental Orthodox Churches (Coptic, Syriac, Armenian and Indian-Malankara) took part in the 100th Anniversary of Christian reformation in Europe and participated in the international conference titled ‘Middle East Christians’.
Pan-Orthodox Dialogue and the Malankara Church
The Malankara Church is a full member of the Joint Commission for the Dialogue between Eastern Orthodox & Oriental Orthodox Churches. The last meeting was held in 2014 in Thessaloniki. Fr. Dr. K M George represents the Malankara Church.
The One Conference
The One conference began with an Indian Orthodox deacon being invited to a Coptic Orthodox Church to lead a youth bible meeting. It is a regional Pan-Orthodox conference based in the US and it aims at bringing Eastern and Oriental Orthodox youth on a common platform. The annual gathering of the conference is attended by Easter and Oriental Orthodox Prelates and faithful.
Oriental Orthodox-Roman Catholic Dialogue
The Malankara Church is a full member of the Oriental Orthodox-Roman Catholic Dialogue. The dialogue is held every year.
Oriental Orthodox-Anglican Church Dialogue
The Malankara Church is also a full member of the Anglican-Oriental Orthodox Commission. Fr. Dr. K M George represents the Malankara Church. The last Communiqué was published in 2018.
The Malankara Church and Ecumenical Movements
The Malankara Church is an active member of WCC, NCCI, global Christian forum, and various other ecumenical bodies.
Theological Contributions
Great theologians of Malankara Church namely (Gregory of the East), Fr. Dr. V C Samuel has made extensive contributions in the field of theology, ecclesiology, ecumenism and Church unity. Fr. Dr. V C Samuel, Paulose Mar Gregorious were instrumental in organizing the Addis Ababa Conference. At present, the Malankara Church is blessed with a bunch of theologians like Fr. Dr. K M George, Fr. Dr. Jacob Kurien, Chorbishop Mathew Vaidhyan, Fr. Dr. Baby Varghese, Fr. Dr. Jossi Jacob, Fr. Abraham Thomas, etc.
Who Decides for the Oriental Orthodox Communion
One Church or a group of Churches cannot decide for the entire Oriental Orthodox communion. Any decisions regarding the communion shall only be taken in a Pan-Oriental Orthodox Synod. As of now, there is no Pan-Oriental Orthodox Synod in existence. What we have is the Council of Oriental Orthodox Churches in the UK and Ireland (COOC, which is almost defunct), the Standing Conference of Oriental Orthodox Churches in America (SCOOCH) and the Oriental Orthodox Church Council in the Middle East. These are regional councils and they cannot decide for the entire OO communion.
The canonicity of the Malankara Church is not a point of dispute for any Church, except for some of the Patriarchal Jacobite faction in India. The mutual excommunication between the Syriac and Malankara Church has not affected their status within the Oriental Orthodox Communion.
For example, the Russian Orthodox Church broke communion with the Ecumenical Patriarchate over the problems in Ukraine. However, both Churches remain as an integral part of the Eastern Orthodox communion. There was a breach of communion between the Romanian and Jerusalem Patriarchate over the issues in Jericho (the communion was later restored). Both Churches remained as a part of the Eastern Orthodox communion even during the breach of communion. A solution for the mutual excommunications between two local Churches is handled by their respective synods. However, finding an appropriate solution through a Pan-Orthodox council is highly recommended.
Decisions by Conciliarity and Not by Supremacy
The problems and schisms between local Churches (over jurisdiction and other aspects) may happen and these may result in the breach of communion. However, it is not a reason for the conflicting Churches to be removed from their common communion. None of the Primates can unilaterally decide on the entry and exit of a local Church from the common communion. None of the local Churches are allowed to interfere in the internal affairs of her sister Church, unless invited. Only a joint conciliar Pan-Orthodox council can decide the fate of a Church or the common communion, only if the situation demands.
The ‘Status’ of the Malankara Church and the Oriental Orthodox Communion
It is clear that the Malankara Church is an integral part of the ancient Oriental Orthodox communion. The ancient Malankara Church is fully accepted and respected as a full member Church of the ancient Oriental Orthodox communion by the Eastern Orthodox Churches, WCC, the Roman Catholic Church, the Anglican Church, the Old Catholic Churches, various Protestant bodies and rest of the world. The Malankara Church cooperates and engages regularly with sister Oriental Orthodox Churches, Eastern Orthodox Churches, and ecumenical bodies. The value and worth of the Malankara Church do not depend upon the ongoing local conflict with the Jacobite Patriarchal faction. Her antiquity, her origin, her tradition, and her contribution to the world remains priceless.
Il y a quelque chose de pourri dans le domaine de la climatologie. Enfin, il est certain que ces canicules, ces incendies qui avalent les hectares à travers les continents, les îles grecques, la Sibérie, l’Europe continentale… Il y aurait comme un changement. Hier encore, la pluie était normale. Il pleuvait, oui, certes ,mais on connait bien le terrain. Le grand-père, les aïeux savaient quand il faut semer, récolter, engranger. Là, il y a comme un tournis à y perdre son latin. Enfin, c’est peut-être vrai pour un occidental du Sud. Mais allez reconnaître la géographie humaine ces temps derniers ! Non seulement, il n’y a plus de saison, mais, en plus, les gens migrent. Tout va si vite… trop vite sans doute.
Un feu s’empare des terres. Il court les forêts, détruit. Les tornades ,les bourrasques font voler des bâtiments que l’on croirait stable. Les glaces ont fondu au Groënland. Les inondations ont submergé le Néguev israélien et le désert d’Akaba, la mousson déracine les sols birmans et les typhons précipitent la disparition des îles du Pacifique.
Il y a de la fragilité dans l’air, les traditions s’affirment ou disparaissent. Sait-on seulement quel temps il fait et pourquoi ? C’est bien plus difficile à déterminer. Encore que Jésus de Nazareth ait bien parlé de la capacité humaine à anticiper les ouragans…
On cherche des signes. Mais est-ce que ces signes nous parlent ? Que faire dire aux signes ? Surtout quand on a la foi vissée au corps et à l’âme.
L’Eglise orthodoxe russe est apparu massivement en Europe occidentale et dans le monde à la suite de la Révolution bolchévique. Depuis 1917, un peu avant pour certains, le peuple russe s ‘est mis en marche. Il partit pour un exil intérieur car il est ardu, pour l’âme slave, de quitter une terre immense et si viscéralement attachée à un paysage, des sentiments humains.
Croyant parfois que la situation d’exil ne serait que temporaire, d’autres ont choisi de quitter le sol natal et d’immigrer, par vagues concentriques, vers les pays voisins (Finlande, Pologne) ou facilement accessibles (Turquie, Roumanie, Bulgarie) avant de pousser plus loin vers l’Allemagne, la Serbie, la France et le Bénélux, voire l’Angleterre ou les pays scandinaves. Ils atteindront aussi les Amériques, l’afrique du Sud et l’Australie, l’Asie du Sud-Est.
Une situation “hors frontières” qui n’était pas sensée pas durer. Elle s’est attardée, alanguie par nécessité économique, la douceur des populations locales, leur tolérance ou hospitalité assimilatrice, une sorte d’acédie migratoire. Il est si dur de quitter la mère-patrie qu’un havre de tranquilité incite à ne pas trop regarder ailleurs. Elle a passé le cap du siècle et de nouvelles générations arrivent aujourd’hui des vastes territoires russes ou anciennement soviétiques pour des raisons essentiellement économiques et transitionnelles. On ne peut parler d’une quadrature du cercle, mais les choses ont pris une tonalité à la mesure de l’internationalité contemporaine.
Oserait-on prétendre que ce qui devait rester temporaire est devenu définitif au bout d’un siècle ? La mémoire s’est estompée de bien des familles. Elle s’est aussi transmise dans des contextes parfois surprenants.
L’Eglise orthodoxe russe se trouva aussi à l’aube d’une reconstruction. Sortant des catacombes administratives et oppressives, le renouveau du patriarcat de Moscou suggérait des voies nouvelles sur le plan théologique et la participation des fidèles, de leur clergé. Le Concile de Moscou fut à peine initié en 1917-18, mais les propositions faites à l’époque s’annonçaient prophétique pour l’une des Eglises chrétiennes les plus importantes par la richesse de sa tradition et la fragilité de sa destinée historique.
Il faut surtout s’arrêter sur un trait singulier de ces mouvements inédits. L’Eglise orthodoxe russe s’est ouverte sur le monde par une évangélisation migratoire involontaire. Le kérygme de la foi chrétienne tel qu’il fut vécu dans la partie orientale de l’Europe allait entrer en contact avec le monde romain et latin, voire protestant d’un continent et d’une modalité religieuse qui s’était perçue comme toute-puissante sur une période bien trop longue.
Allons directement aux faits.
La Russie pieuse est en ébullition. Cela fait un certain temps que cela dure, mais jusqu’à présent la partition se jouait en mineur etsotto voce. Autour de cette russité européenne s’active tous les anciens camarades, les prolétaires, les serviteurs déchus ou presque de l’empire soviétique. L’athéisme et la foi ? C’est comme un blanc bonnet qui est d’abord blanc puis postérieurement adjectivé à la mode du “renouveau”. Et il y a aussi la foule qui cherche, cherche, se cherche, recherche. On y trouve des convertis sincères, fantasques, rigoureux ou universalistes. On rencontre des anciens hérétiques accueillis avec miséricorde, des âmes en quête de Dieu, du Christ, du salut. En Occident chrétien, ils découvrirent, dans la tradition slave, un chemin vers la lumière de pureté qui luit dans les pauvres communautés de la grâce hiératique de l’Esprit de vérité.
De quoi parler ? Il y aurait trop de choses à dire. Les flots des paroles slaves s’évadent parfois dans un silence prudent ou propre à la méditation. Il arrive qu’elle ne puisse se passer de médisance, mais alors ! “Seigneur, aie pitié du péché que je suis !”. L’Orient chrétien est fils du pardon ardu, arraché à la pénitence comme pour jubiler d’avance à la joie de la résurrection.
Vous savez tout ce qui s’est passé dans les pays des Slaves depuis l’an 2013 et comment l’Archevêché des Paroisses de tradition russe en Europe occidentale, devenu “Exarchat” du patriarcat oecuménique de Constantinople fut brutalement déchu de cette qualité et même suspendu en tant qu'”Archevêché” le 27 novembre 2018.
Une date importante : d’une part, le Phanar supprimait le prestigieux archevêché et instaurait, en Ukraine, un patriarcat phanariote qu’aucune Eglise canonique n’a accepté de reconnaître en cet automne 2019.
On se croirait à une réplique cléricalo-pieuse du Traité de Versailles dont les décideurs ecclésiastiques agiraient non plus depuis l’Occident romain, mais la Nouvelle Rome phanariote ou la Place moscovite qui aura bientôt son siège à la Laure Saint Serge – Possad, le Slavikan russe, espace immense d’où directions spirituelles et administratives s’épancheront vers tous les horizons d’un christianisme oriental en redéploiement.
L’histoire est connue, du moins de ceux qui s’y intéresse vraiment. Les péripéties actuelles sont tissées de vieilles querelles mises trop longtemps, trop souvent sous le boisseau. Pendant un siècle, des familles se sont échirpées sur leur héritage russe et la fidélité à quelle Eglise, quelle juridiction ? Et pourtant ! N’y a-t-il pas des zones qui restent tues pour le moment parce qu’il est plus facile de parler de décisions hardies et novatrices comme celles qui furent proposées au Concile de Moscou en 1917-18.SUITE Abba Blog
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
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18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
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* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL et PEROU :
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.