Heureuse Journée du Dimanche des Hosanna !, Heureuse entrée en Semaine Sainte, Heureuse montée vers Pâques !
Comme tous les ans, Retraite de Semaine Sainte des Rameaux (25 Mars) au Dimanche de Pâques (1er Avril).
*Le Jeudi Saint (29 Mars), je serai à Nantespendant que Abouna Isaac et Syméon assumerons la desserte au Monastère.
-A Nantes,Messe à 18h.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour les Vendredis, Samedi Saints et le Dimanche de Pâques peuvent s'organiser entre eux sur Nantes ou venir avec moi en s'inscrivant s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou par courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
------- This Sunday March 25th is Hosanna Sunday (had'bshabo d'Oosha`né) according to the Liturgical Calendar of the Malankara Syrian Orthodox Church .
On the Sunday before Easter (Qymtho), the Church commemorates the triumphant entry of Christ into Jerusalem riding on a colt. The service commences with a procession in the church with the clergy, dressed in their vestments, carrying olive & palm branches, this is followed by the blessing of the palm leaves & finally blessing of the Holy Sanctuary.
Blessed is the one who comes in the name of the Lord! Brikh detho bashme dMoryo!
The Holy Bible Readings from the Church Lectionary:
Evening: St. Luke 19:28-40
Midnight: Matthew 21:1-22
Morning: St. Mark 11:1-26
Before Holy Qurbono: Genesis 49:8-15 Leviticus 23:33-39 Job 26:1-14 II Samuel 6:1-7 Judges 9:7-15 Proverbs 1:20-33 16:13-25 Joel 3:16-21 Daniel 3:7-11 Micah 4:1-5 I Kings 8:1-6 Zephaniah 3:9 -20 Jeremiah 30:18-22 Hosea 8:14-9:7 Isaiah 52:7-12
Holy Qurbono: I John 2:7-17 Romans 11:13-24 St. John 12:12-19
For Procession (at the Western Entrance): St. Luke 19:28-40
For the Blessing of the Palm leaves: Genesis 49:8-12 Zechariah 9:9-12 Isaiah 51:9-11 I John 2:7-15 Romans 11:13-24 St. Mark
Tone of the Day: 7 _____ Prière pour le dimanche des Rameaux :
Prendre un rameau est une invitation adressée au Christ : « viens, Tu peux franchir les portes de la ville. Ce que Tu dis et ce que Tu fais, je le mets dans ma vie, car je crois que Tu es Dieu venu m’inviter à être heureux. »
Prendre un rameau, c’est prendre la décision de sortir à la suite de Jésus… C’est une démarche libre. c’est un geste de croyant. Un choix.
Venir chercher un rameau, le prendre, le tenir en main et le garder bien en vue à la maison, c’est décider d’ouvrir la porte à l’Evangile et d’accueillir Dieu par des gestes concrets à l’égard de nos frères. Chaque jour.
(Charles Singer)
Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi tibi passúro solvébant múnia laudis : Nos tibi regnánti pángimus ecce melos. Avant votre Passion ce peuple vous paya son tribut de louange : nous, nous vous adressons ces hymnes à vous qui régnez dans les cieux. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange… Chorus : Hi placuére tibi, pláceat devótio nostra : Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent. Leurs vœux furent agréés ; que notre dévotion le soit aussi, Roi de bonté. Roi de clémence, à qui tout ce qui est bon plaît toujours. Omnes : Glória, laus… Gloire, louange…
PROCHAIN STAGE
D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
UN EXEMPLE CHRISTIQUE EST OFFERT A LA FRANCE EN CE DÉBUT DE SEMAINE SAINTE
Le visage d’Arnaud Beltrame nous est devenu familier depuis que ce lieutenant-colonel de gendarmerie de 44 ans a proposé de se substituer aux otages retenus dans le Super U de Trèbes par le terroriste Radouane Lakdim, vendredi 23 mars 2018. Essuyant le tir de 4 balles de l’assaillant, le « Héros de Trèbes » est resté entre la vie et la mort durant de longues heures. Il est malheureusement décédé à l’hôpital dans la nuit qui a suivi l’attaque.
Les hommages se multiplient décrivant un homme sain, sportif, calme et discret. Arnaud Beltrame était aussi un catholique fervent, converti à l’âge de 33 ans, devenu proche du père Jean-Baptiste, moine à l’abbaye de Lagrasse, où il participait régulièrement aux messes, aux offices et aux enseignements. Dans une émouvante publication sur Facebook, le père Jean-Baptiste a rendu hommage à celui qui était devenu un ami. Il y évoque leur rencontre, la préparation de la cérémonie religieuse de son mariage avec Marielle qui était prévue pour le 9 juin prochain, et y dresse le portrait d’un chrétien qui, au moment de se livrer « à la place d’otages, est probablement animé avec passion de son héroïsme d’officier, car pour lui, être gendarme voulait dire protéger ». Pour l’homme d’Église, la foi d’Arnaud a également été déterminante lors de son sacrifice. Il savait « le risque inouï » qu’il prenait.
« Je crois que seule une foi chrétienne animée par la charité pouvait lui demander ce sacrifice surhumain. »
LA TOUTE SAINTE
par Vladimir Lossky
La Grande Panaghia (Russie, vers 1224)
LA THÉOTOKOS
L’Église orthodoxe n’a pas fait de la mariologie un thème dogmatique indépendant : elle reste inhérente à l’ensemble de l’enseignement chrétien, comme un leitmotiv anthropologique. Fondé sur la christologie, le dogme de la Mère de Dieu reçoit un fort accent pneumatologique et, par la double économie du Fils et de l’Esprit Saint, se trouve indissolublement lié à la réalité ecclésiologique.
À vrai dire, s’il fallait parler de la Mère de Dieu en se fondant exclusivement sur les données dogmatiques au sens le plus strict de ce mot, c’est-à-dire sur les définitions des conciles, nous ne trouverions, tout compte fait, que le nom de Théotokos, par lequel l’Église a confirmé solennellement la maternité divine de la Vierge (le terme de " Toujours-Vierge " (aei parthenos), que l’on trouve dans les actes conciliaires à partir du Ve Concile, n’a’ pas été spécialement explicité par les Conciles qui l’ont utilisé).
Le thème dogmatique de la Théotokos, affirmé contre les nestoriens, est avant tout christologique : ce qu’on défend ici contre ceux qui nient la maternité divine est l’unité hypostatique du Fils de Dieu devenu Fils de l’Homme. C’est donc la christologie qui est visée directement. Mais en même temps, indirectement, la dévotion de l’Église envers celle qui enfanta Dieu selon la chair trouve une confirmation dogmatique, de sorte que tous ceux qui s’élèvent contre l’épithète de Théotokos, tous ceux qui refusent à Marie cette qualité que lui prête la piété, ne sont pas de vrais chrétiens, car ils s’opposent par là au dogme de l’Incarnation du Verbe. Ceci devrait montrer le lien étroit qui unit le dogme et le culte, inséparables dans la conscience de l’Église.
Pourtant, nous connaissons des cas où les chrétiens, tout en reconnaissant la maternité divine de la Vierge pour des raisons purement christologiques, s’abstiennent, pour les mêmes raisons, de toute dévotion particulière à la Mère de Dieu, ne voulant connaître d’autre Médiateur entre Dieu et les Hommes que le Dieu-Homme, Jésus Christ. Cette constatation est suffisante pour nous mettre en présence d’un fait indéniable : le dogme christologique de la Théotokos, pris in abstracto, en dehors du lien vivant avec la dévotion que l’Église a voué à la Mère de Dieu, ne saurait suffire pour justifier la place unique – au-dessus de tout autre être créé – réservée à la Reine du Ciel, à laquelle la liturgie orthodoxe prête " la gloire qui convient à Dieu " (theopretis doxa). Donc il est impossible de séparer les données strictement dogmatiques et celles de la dévotion dans un exposé théologique sur la Mère de Dieu. Ici le dogme devra éclaircir la vie, en la mettant en rapport avec les vérités fondamentales de notre foi, tandis qu’elle alimentera le dogme par l’expérience vivante de l’Église.
Nous faisons la même constatation en nous reportant aux données scripturaires. Si nous voulions considérer les témoignages des Écritures en faisant abstraction de la dévotion de l’Église envers la Mère de Dieu, nous serions réduits à quelques passages du Nouveau Testament relatifs à Marie, la Mère de Jésus, avec une seule référence directe à l’Ancien Testament, la prophétie d’Isaïe sur la naissance virginale du Messie. Par contre, si nous considérons les Écritures à travers cette dévotion ou, pour dire enfin le mot exact, dans la Tradition de l’Église, les livres sacrés de l’Ancien et du Nouveau Testament nous fourniront des textes innombrables que l’Église utilise pour glorifier la Mère de Dieu.
Quelques passages des Évangiles, considérés avec les yeux de l’extérieur, en dehors de la Tradition de l’Église, semblent contredire d’une manière flagrante cette glorification extrême, cette vénération qui n’a pas de limites. Citons deux exemples. Le Christ en rendant témoignage à saint Jean-Baptiste, l’appelle le plus grand de ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28). C’est donc à lui, et non à Marie, que conviendrait la première place parmi les êtres humains. En effet, nous trouvons le Baptiste avec la Mère de Dieu, aux côtés du Seigneur, sur les icônes byzantines de la déisis. Cependant, il faut remarquer que jamais l’Église n’a exalté saint Jean le Précurseur au-dessus des séraphins, ni placé son icône au même rang que celle du Christ, des deux côtés de l’autel, comme elle fait pour l’icône de la Mère de Dieu.
Un autre passage de l’Évangile nous montre le Christ s’opposant publiquement à la glorification de sa Mère. En effet, à l’exclamation d’une femme dans la foule : Heureux le sein qui t’a porté et les mamelles qui t’ont allaité ! il répond : Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent (Lc 11, 27-28). Cependant, c’est justement ce passage de saint Luc, qui semble rabaisser le fait de la maternité divine de la Vierge devant la qualité de ceux qui reçoivent et gardent la Révélation, c’est ce texte de l’Évangile qui est lu solennellement lors des fêtes de la Mère de Dieu, comme si, sous une forme apparemment négative, il renfermait une glorification d’autant plus grande.
LA MÈRE DE DIEU ET LA TRADITION
Nous nous trouvons de nouveau devant l’impossibilité de séparer le dogme et la vie de l’Église, l’Ecriture et la Tradition. Le dogme christologique nous oblige à reconnaître la maternité divine de la Vierge. Le témoignage scripturaire nous apprend que la gloire de la Mère de Dieu ne réside pas uniquement dans une maternité corporelle, dans le fait d’avoir enfanté et nourri le Verbe incarné. Enfin, la Tradition de l’Église – mémoire sacrée de ceux " qui entendent et gardent " les paroles de la Révélation – donne à l’Église cette assurance avec laquelle elle exalte la Mère de Dieu, en lui prêtant une gloire illimitée.
En dehors de la Tradition de l’Église, la théologie restera muette à ce sujet et ne saura justifier cette gloire étonnante. C’est pourquoi les communautés chrétiennes qui rejettent toute notion de la Tradition resteront aussi étrangères au culte de la Mère de Dieu.
Le lien étroit qui unit tout ce qui concerne la Mère de Dieu à la Tradition n’est pas dû uniquement au fait que des événements de sa vie terrestre – tels que sa Nativité, sa Présentation au temple et son Assomption, fêtées par l’Église –, ne sont pas mentionnées dans les Écritures. Si l’Évangile fait silence sur ces faits, dont l’amplification poétique est due à des sources apocryphes parfois assez tardives, le thème fondamental qu’ils signalent appartient au mystère de notre foi et reste inaliénable pour la conscience de l’Église. En effet, la notion de Tradition est plus riche qu’on ne le pense habituellement. La Tradition ne consiste pas seulement dans la transmission orale de faits susceptibles de compléter la narration des Écritures. Elle est le complément des Écritures et, avant tout, l’accomplissement de l’Ancien Testament dans le Nouveau, dont l’Église se rend consciente. C’est elle qui confère la compréhension du sens de la Vérité révélée (Lc 24-25), non seulement ce qu’il faut recevoir, mais aussi et surtout comment il faut recevoir et garder ce qu’on entend. Dans ce sens général, la Tradition implique une opération incessante de l’Esprit Saint qui ne peut avoir son plein épanouissement et porter ses fruits que dans l’Église, après la Pentecôte. Ce n’est que dans l’Église que nous nous trouvons aptes à découvrir la connexion intime des textes sacrés qui fait des Écritures – de l’Ancien et du Nouveau Testament – le corps unique et vivant de la Vérité, où le Christ est présent dans chaque parole. Ce n’est que dans l’Église que la semence de la parole ne reste pas stérile, mais porte son fruit, et cette fructification de la Vérité, aussi bien que la faculté de la faire fructifier, s’appelle Tradition. La dévotion illimitée de l’Église envers la Mère de Dieu qui, aux yeux de l’extérieur, peut paraître en contradiction avec les données scripturaires, s’est épanouie dans la Tradition de l’Église ; c’est le fruit le plus précieux de la Tradition.
Ce n’est pas seulement le fruit, c’est aussi le germe et la tige de la Tradition. En effet, on peut découvrir un rapport concret entre la personne de la Mère de Dieu et ce que nous appelons la Tradition de l’Église. Tâchons, en établissant ce rapport, d’entrevoir la gloire de la Mère de Dieu sous le silence apparent des Écritures. C’est l’examen des textes, dans leur connexion interne, qui nous guidera dans ce sens.
LA MÈRE DE DIEU DANS L’ÉCRITURE
Saint Luc, dans un passage parallèle à celui que nous avons cité, nous montre le Christ renonçant à voir sa Mère et ses frères, en déclarant : Ma Mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui l’accomplissent (Lc 8, 19-21). Le contexte de ces paroles est évident : d’après saint Luc, au moment où la Mère de Dieu voulait voir son Fils, il venait d’exposer la parabole du Semeur (chez saint Mathieu (13, 23) et saint Marc (4, 1-20), la parabole du Semeur suit immédiatement l’épisode avec la Mère et les frères du Seigneur. Le lien aussi est évident) : La semence tombée sur la bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole, la gardent dans un cœur bon et pur et portent leur fruit en silence. Que celui qui a les oreilles pour entendre, entende (Lc 8, 15). Et plus loin : Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez, car on donnera à celui qui a, mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il croit avoir (18). Or, c’est justement cette faculté d’entendre et de garder dans un coeur pur et bon les paroles concernant le Christ, faculté que par ailleurs (Lc 11, 28) le Christ avait exalté au-dessus du fait de la maternité corporelle, qui n’est attribuée par l’Évangile à personne d’autre qu’à la Mère du Seigneur. Saint Luc le note avec une sorte d’insistance, à deux reprises, dans le récit de l’enfance du Christ : Et Marie conservait toutes ces paroles, en les rassemblant dans son coeur (2, 19 et 51). Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait dans sa mémoire tous les témoignages sur la divinité de son Fils. On pourrait dire que nous avons là déjà une expression personnifiée de la tradition de l’Église, avant l’Église, si saint Luc n’avait pas spécifié que Marie et Joseph n’ont pas compris les paroles de l’Enfant qui devait être dans ce qui appartenait à son Père (2, 49-50). Donc les paroles que la Mère de Dieu gardait fidèlement dans son cœur n’ont pas encore été pleinement actualisées dans sa conscience.
Avant la consommation de l’œuvre du Christ, avant la Pentecôte, avant l’Église, même celle sur laquelle l’Esprit Saint est descendu pour la rendre apte à servir à l’Incarnation du Verbe, n’a pas encore atteint la plénitude que sa personne était appelée à réaliser. Néanmoins, le rapprochement est déjà possible entre la Mère de Dieu gardant et rassemblant les paroles prophétiques et l’Église, gardienne de la Tradition. C’est le germe de la même réalité. Seule l’Église, complément de l’humanité du Christ, pourra garder la plénitude de la Révélation qui, si elle avait été consignée par écrit, ne saurait être contenue par l’univers entier (cf. Jn 21, 25).
Seule la Mère de Dieu, celle qui fut élue pour porter Dieu dans son sein, pourra réaliser pleinement dans sa conscience tout ce que comportait le fait de l’Incarnation du Verbe, qui fut aussi le fait de sa maternité divine. Les paroles du Christ qui semblent si dures pour sa Mère, exaltent cette qualité qu’elle a en commun avec les fils de l’Église. Mais tandis que ces derniers, en gardant la Tradition, ne pourront se rendre conscients de la Vérité et la faire fructifier que dans une mesure plus ou moins grande, la Mère de Dieu, en vertu du rapport unique dans lequel sa personne se trouve vis-à-vis de Dieu qu’elle peut appeler son Fils, pourra s’élever dès ici-bas jusqu’à la conscience totale de tout ce que l’Esprit Saint communique à l’Église, réalisant dans sa personne cette plénitude. Or, cette conscience plénière de la Divinité, cette acquisition de la plénitude de la grâce, propre au siècle futur, ne peut avoir lieu que dans un être déifié. Ceci nous pose devant une nouvelle question, à laquelle nous tâcherons de répondre pour mieux comprendre le caractère particulier de la dévotion de l’Église orthodoxe à la Souveraine des Cieux.
Le Christ, en rendant témoignage à saint Jean Baptiste, l’appelle le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes (Mt 11, 11 ; Lc, 7, 28) ; mais il ajoute : Le plus petit dans le Royaume des Cieux est plus grand que lui. Ici la sainteté de l’Ancien Testament est comparée à celle qui pourra se réaliser après l’accomplissement de l’œuvre rédemptrice du Christ, lorsque " la promesse du Père " (Ac 1, 4) – la descente de l’Esprit Saint, comblera l’Église de la plénitude de la grâce déifiante. Saint Jean, " plus qu’un prophète ", car il baptisa le Seigneur et vit le ciel ouvert et l’Esprit Saint descendant sur le Fils de l’Homme sous la forme d’une colombe, est mort sans avoir reçu la promesse, comme tous ceux, qui reçurent un bon témoignage dans la foi, dont l’univers entier n’était pas digne mais qui, selon le plan divin, ne pourront parvenir à leur perfection finale sans nous (Hé, 11, 38-40), c’est-à-dire sans l’Église du Christ. Ce n’est que par l’Église que la sainteté de l’Ancien Testament pourra recevoir son accomplissement dans le siècle futur, cette perfection qui demeurait fermée, inaccessible pour l’humanité avant le Christ.
Incontestablement, celle qui fut élue pour être la Mère de Dieu a représenté le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament. Si saint Jean Baptiste fut appelé le plus grand avant le Christ, c’est que la grandeur de la Toute Sainte appartenait, non seulement à l’Ancien Testament, où elle demeurait cachée, non apparente, mais aussi à l’Église, où elle se réalisa dans sa plénitude et se manifesta pour être glorifiée par toutes les générations (Lc 1, 48). La personne de saint Jean reste dans l’Ancien Testament, celle de la Très Sainte Vierge passe de l’Ancien au Nouveau et cette transition, dans la personne de la Mère de Dieu, nous fait comprendre combien l’un est " l’accomplissement " de l’autre.
L’Ancien Testament n’est pas uniquement une série de préfigurations du Christ, qui deviennent déchiffrables après la Bonne Nouvelle. Il est, avant tout, l’histoire de la préparation de l’humanité à la venue du Christ, où la liberté humaine se trouve constamment mise à l’épreuve par la volonté de Dieu.
L’obéissance de Noé, le sacrifice d’Abraham, l’exode du peuple de Dieu conduit par Moïse à travers le désert, la Loi, les prophètes, une suite d’élections divines, où les êtres humains tantôt restent fidèles à la promesse, tantôt défaillent et subissent des châtiments (captivité, destruction du premier temple), toute la tradition sacrée des Juifs est l’histoire d’un acheminement lent et laborieux de l’humanité déchue vers la " plénitude des temps ", lorsque l’ange sera envoyé pour annoncer à la Vierge élue l’Incarnation de Dieu et recueillir de ses lèvres l’assentiment humain pour que le divin plan du salut s’accomplisse. Aussi, selon la parole de saint Jean Damascène, le " nom de la Mère de Dieu contient toute l’histoire de l’économie divine dans ce monde " (De fide ort. III).
Cette économie divine préparant les conditions humaines pour l’Incarnation du Fils de Dieu n’est pas unilatérale : ce n’est pas une volonté divine faisant table rase de l’histoire de l’humanité. Dans son économie salutaire, la Sagesse de Dieu se conforme aux fluctuations des volontés humaines, aux réponse-, humaines à l’appel divin. C’est ainsi qu’elle édifie à travers les générations des justes de l’Ancien Testament sa maison, la nature très pure de la Sainte Vierge, par laquelle le Verbe de Dieu deviendra connaturel à nous. La réponse de Marie à l’annonce faite par l’archange : Voici la servante de Dieu, qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38), résout la tragédie de l’humanité déchue. Tout ce que Dieu exigeait de la liberté humaine après la chute est accompli. À présent l’oeuvre de la Rédemption que le Verbe incarné seul pourra effectuer, peut avoir lieu. Nicolas Cabasilas disait dans son homélie sur l’Annonciation : " L’Incarnation fut non seulement l’oeuvre du Père, de sa Vertu et de son Esprit, mais aussi l’oeuvre de la volonté et de la foi de la Vierge. Sans le consentement de l’Immaculée, sans le concours de la foi, ce dessein était aussi irréalisable que sans l’intervention des trois Personnes divines elles-mêmes. Ce n’est qu’après l’avoir instruite et persuadée, que Dieu la prend pour Mère et lui emprunte la chair qu’elle veut bien lui prêter. De même qu’il s’incarnait volontairement, de même voulait-il que sa Mère l’enfantât librement, et de son plein gré " (éd. Jugie, Patr. orient. XIX, 2).
LES DEUX VIERGES
À partir de saint Justin et de saint Irénée, les Pères ont souvent opposé les " deux Vierges " – Ève et Marie. Par la désobéissance de la première la mort est entrée dans l’humanité, par l’obéissance de l’" Ève seconde ", l’Auteur de la vie se fit homme et entra dans la descendance d’Adam. Mais entre les deux il y a toute l’histoire de l’Ancien Testament, le passé dont on ne peut séparer celle qui est devenue la Mère de Dieu. Si elle fut élue pour accomplir ce rôle unique dans l’oeuvre de l’Incarnation, cette élection suit, tout en la terminant, toutes celles des élus qui l’ont préparée. Ce n’est pas en vain que l’Église orthodoxe, dans ses textes liturgiques, appelle David " l’ancêtre de Dieu " et parle en mêmes termes de Joachim et Anne : " saints et justes ancêtres de Dieu ". Le dogme catholique romain sur l’Immaculée Conception semble briser cette succession ininterrompue de la sainteté de l’Ancien Testament, sainteté qui trouve son accomplissement au moment de l’Annonciation, lorsque l’Esprit Saint descendu sur la Vierge la rendit apte à recevoir dans son sein le Verbe du Père. L’Église orthodoxe n’admet pas cette exclusion de la Sainte Vierge du reste de l’humanité déchue, ce " privilège " faisant d’elle un être racheté avant l’oeuvre rédemptrice, en vue du mérite futur de son Fils. Ce n’est pas en vertu d’un privilège qu’elle aurait reçu au moment de sa conception par ses parents que nous vénérons la Mère de Dieu au-dessus de toute créature. Elle était sainte et pure de tout péché dès le sein de sa mère, – et cependant cette sainteté ne la plaçait pas encore en dehors du reste de l’humanité d’avant le Christ. Elle n’était pas, au moment de l’Annonciation, dans un état analogue à celui d’Ève avant le péché. La première Ève qui devint " la mère des vivants ", prêta l’oreille aux paroles du séducteur dans l’état paradisiaque, celui de l’humanité innocente. La deuxième Ève, élue pour devenir la Mère de Dieu, entendit la parole angélique dans l’état de l’humanité déchue. C’est pourquoi cette élection unique ne la sépara pas du reste de l’humanité, de tous ses ancêtres et frères humains, saints ou pécheurs, dont elle a représenté ce qu’ils avaient de meilleur.
Comme les autres hommes, comme saint Jean Baptiste, dont l’Église fête également la conception et la nativité, – la Sainte Vierge est née sous la loi du péché originel, portant avec tous la même responsabilité commune de la chute. Mais le péché n’a jamais pu s’actualiser dans sa personne ; l’hérédité peccamineuse de la chute n’avait pas d’emprise sur sa volonté droite. Elle représente le comble de la sainteté qui ait jamais pu être atteinte avant le Christ, dans les conditions de l’Ancien Testament, par quelqu’un de la descendance d’Adam. Elle a été sans péché sous la domination universelle du péché, pure de toute séduction dans l’humanité asservie au prince de ce monde. Non pas placée au-dessus de l’histoire humaine, pour servir au dessein particulier de Dieu, mais réalisant sa vocation unique dans l’enchaînement de l’histoire, dans la destinée commune des hommes attendant leur salut.
Et pourtant, si dans la personne de la Mère de Dieu nous voyons le sommet de la sainteté de l’Ancien Testament, ce n’est pas encore la limite de sa sainteté à elle, car elle dépassera également les sommets les plus hauts de l’Alliance Nouvelle, en réalisant la sainteté la plus grande à laquelle l’Église peut atteindre.
La première Ève fut prise d’Adam : c’est une personne qui, au moment de sa création par Dieu, emprunte la nature d’Adam, pour lui servir de complément. Nous trouvons un rapport inverse dans le cas de la Nouvelle Ève : c’est par elle que le Fils de Dieu devient " le Dernier Adam ", en lui empruntant la nature humaine. Adam fut avant Ève, le Dernier Adam après la Nouvelle Ève. Cependant, on ne peut pas dire que l’humanité assumée par le Christ dans le sein de la Sainte Vierge soit un complément de l’humanité de sa Mère. En effet, c’est l’humanité d’une Personne divine, de l’Homme céleste (1 Co 15, 47-48). Celle de la Mère de Dieu appartient à une personne créée qui est issue de l’" homme terrestre ". Ce n’est pas la Mère de Dieu, c’est son Fils qui est le Chef de l’humanité nouvelle, Chef de l’Église qui est son corps (Ép 1, 22-23) – complément de son humanité. Donc, c’est par son Fils, dans son Église que la Mère de Dieu pourra atteindre la perfection réservée à ceux qui doivent porter l’image de l’homme céleste (1 Co, 15, 49).
LA MÈRE DE DIEU ET L’ÉGLISE
Nous avons fait déjà un rapprochement entre la personne de la Mère de Dieu et l’Église, en parlant de la Tradition qu’elle personnifiait, pour ainsi dire, avant 1’Église. Celle qui enfanta Dieu selon la chair gardait aussi dans son cœur toutes les paroles révélant la divinité de son Fils. C’est un témoignage sur la vie spirituelle de la Mère de Dieu. Saint Luc nous la montre non seulement comme un instrument ayant volontairement servi à l’Incarnation, mais comme une personne qui tend à parachever dans sa conscience le fait de sa maternité divine. Après avoir prêté sa nature humaine au Fils de Dieu, elle cherche à recevoir par lui ce qu’elle ne possède pas encore en commun avec lui – la participation à la Divinité. C’est dans son Fils que la Divinité habite corporellement (Col 2, 9). Le lien naturel qui la lie au Dieu-Homme n’a pas encore conféré à la personne de la Mère de Dieu l’état d’une créature déifiée, malgré la descente de l’Esprit Saint au jour de l’Annonciation qui la rendit apte à accomplir son rôle unique. Dans ce sens, la Mère de Dieu, avant l’Église, avant la Pentecôte, se rattache encore à l’humanité de l’Ancien Testament, à ceux qui attendent la promesse du Père, le baptême de l’Esprit Saint (Ac 1, 4-5).
La Tradition nous montre la Mère de Dieu au milieu des disciples le jour de la Pentecôte, recevant avec eux l’Esprit Saint communiqué à chacun dans une langue de feu. Ceci s’accorde avec les témoignages des Actes : les Apôtres, après l’Ascension, restaient unanimement en prière avec quelques femmes et Marie, Mère de Jésus, et ses frères (1, 14). Ils étaient tous unanimement ensemble au jour de la Pentecôte (2, 1). Avec l’Église, la Mère de Dieu a reçu la dernière condition qui lui manquait pour pouvoir croître en l’homme parfait, en la mesure de la pleine stature du Christ (Ép 4, 13). Celle qui, par l’Esprit Saint, reçut dans ses entrailles la Personne divine du Fils, reçoit à présent l’Esprit Saint envoyé par le Fils.
VOCATION ET SANCTIFICATION
On peut comparer, dans un certain sens, ces deux descentes de l’Esprit Saint sur la Sainte Vierge avec les deux communications de l’Esprit aux apôtres : au soir de la Résurrection et au jour de la Pentecôte. La première leur conféra le pouvoir de lier et de délier, une fonction indépendante de leurs qualités subjectives, due uniquement à une détermination divine qui les établit pour remplir ce rôle dans l’Église. La seconde donna à chacun d’entre eux la possibilité de réaliser sa sainteté personnelle, ce qui dépendra toujours des conditions subjectives. Pourtant, les deux communications de l’Esprit Saint – fonctionnelle et personnelle, se complètent mutuellement, comme on peut le voir dans le cas des apôtres et de leurs successeurs : on ne peut bien remplir sa fonction dans l’Église, si l’on ne s’efforce pas d’acquérir la sainteté ; et, d’autre part, il est difficile d’atteindre la sainteté en négligeant la fonction dans laquelle on a été établi par Dieu. Les deux doivent coïncider de plus en plus au cours de la vie : la fonction devient, normalement, une voie sur laquelle on acquiert la sainteté personnelle, en s’oubliant soi-même.
On peut voir quelque chose d’analogue dans le cas, par ailleurs unique, de la Mère de Dieu : la fonction objective de la maternité divine, dans laquelle elle fut établie le jour de l’Annonciation, sera aussi la voie subjective de sa sanctification. Elle réalisera dans sa conscience et dans toute sa vie personnelle le fait d’avoir porté dans son sein et nourri Dieu le Fils. C’est ici que les paroles du Christ qui semblaient rabaisser sa Mère devant l’Église (Lc 11, 28) reçoivent leur sens de louange suprême : bienheureuse celle qui non seulement fut la Mère de Dieu, mais réalisa aussi dans sa personne le degré de sainteté correspondant à cette fonction unique. La personne de la Mère de Dieu est exaltée plus que sa fonction, la consommation de sa sainteté plus que ses débuts.
La fonction de maternité divine est déjà remplie dans le passé, mais la Sainte Vierge, demeurant sur terre après l’Ascension de son Fils, ne reste pas moins la Mère de celui qui, avec son humanité glorieuse, empruntée à la Vierge, siège à la droite du Père, au-dessus de toute principauté, puissance, vertu et domination, au-dessus de tout nom qui peut être nommé non seulement dans ce siècle, mais aussi dans le siècle futur (Ép 1, 21). Quel est le degré de sainteté réalisable ici-bas qui pourra correspondre à ce rapport unique de la Mère de Dieu à son Fils, Chef de l’Église, résidant dans les cieux ? Seule la sainteté totale de l’Église, complément de l’humanité glorieuse du Christ, contenant la plénitude de la grâce déifiante que l’Esprit Saint ne cesse de lui communiquer depuis la Pentecôte. Si les membres de l’Église peuvent devenir des familiers du Christ, ses mère, frères et sœurs (Mt 12, 50), selon le degré de leur vocation accomplie, seule la Mère de Dieu par laquelle le verbe se fit chair, pourra recevoir la plénitude de la grâce, atteindre une gloire sans limites, réaliser dans sa personne toute la sainteté que l’Église peut avoir.
LA MÈRE DE DIEU ET L’ESCHATON
Le Fils de Dieu est descendu des cieux et se fit homme par la Vierge, pour que les hommes puissent s’élever vers la déification par la grâce du Saint Esprit. " Posséder par la grâce ce que Dieu a par nature " – c’est la vocation suprême des êtres créés, la fin dernière à laquelle les fils de l’Église aspirent ici-bas, dans le devenir historique de l’Église. Ce devenir est déjà consommé dans la Personne divine du Christ, Chef de l’Église ressuscité et monté au ciel. Si la Mère de Dieu a pu vraiment réaliser dans sa personne humaine et créée la sainteté qui correspondait à son rôle unique, elle ne pouvait pas ne pas atteindre ici-bas, par la grâce, tout ce que son Fils possédait en vertu de sa nature divine. Mais s’il en est ainsi, le devenir historique de l’Église et du monde est déjà consommé non seulement dans la Personne incréée du Fils de Dieu, mais aussi dans la personne créée de sa Mère. C’est pourquoi saint Grégoire Palamas appelle la Mère de Dieu " la limite du créé et de l’incréé ". À côté d’une hypostase divine incarnée, il y a une hypostase humaine déifiée.
Nous avons dit plus haut que dans la personne de la Mère de Dieu on pouvait voir la transition de la sainteté la plus grande de l’Ancien Testament vers celle de l’Église. Mais si la Toute-Sainte a consommé la sainteté de l’Église, toute sainteté possible pour un être créé, il s’agit maintenant d’une autre transition : du monde du devenir vers l’éternité du Huitième Jour, de l’Église vers le Royaume des Cieux. Cette gloire dernière de la Mère de Dieu, l’eschaton réalisé dans une personne créée avant la fin du monde, doit la placer dès à présent au delà de la mort, de la résurrection et du Jugement dernier. Elle partage la gloire de son Fils, règne avec lui, préside à ses côtés aux destinées de l’Église et du monde qui se déroulent dans le temps, intercède pour tous auprès de celui qui viendra juger les vivants et les morts.
La transition suprême, par laquelle la Mère de Dieu rejoint la gloire céleste de son Fils, est célébrée par l’Église au jour de l’Assomption : une mort qui, d’après la conviction intime de l’Église, ne pouvait pas ne pas être suivie de la résurrection et de l’ascension corporelle de la Toute-Sainte. Il est difficile de parler, non moins difficile de penser, aux mystères que l’Église garde dans le fond non apparent de sa conscience intérieure. Ici toute parole proférée paraît grossière, toute tentative de formuler semble un sacrilège. Les auteurs des écrits apocryphes ont souvent touché avec imprudence aux mystères sur lesquels l’Église a gardé un silence prudent par économie envers ceux de l’extérieur. La Mère de Dieu n’a jamais été l’objet de la prédication apostolique. Tandis que le Christ est prêché sur les toits, proclamé à la connaissance de tous dans une catéchèse s’adressant à l’univers entier, le mystère de la Mère de Dieu se révèle à l’intérieur de l’Église aux fidèles qui ont reçu la parole et tendent vers la vocation suprême de Dieu dans le Christ Jésus (Phil 3, 14). Plus qu’un objet de notre foi, c’est un fondement de notre espérance : fruit de la foi, mûri dans la Tradition.
Taisons-nous donc et n’essayons pas de dogmatiser sur la gloire suprême de la Mère de Dieu. Ne soyons pas trop loquaces avec les gnostiques qui, voulant dire plus qu’il ne fallait – plus qu’ils ne pouvaient – ont mélangé l’ivraie de leurs hérésies au froment pur de la tradition chrétienne.
Écoutons plutôt saint Basile qui définit ce qui appartient à la Tradition, en disant qu’il s’agit d’un " enseignement impubliable et ineffable, lequel fut conservé par nos pères dans un silence inaccessible à toute curiosité et indiscrétion, car ils ont été sainement instruits à protéger la sainteté du mystère par le silence. Il ne serait point convenable, en effet, de publier par écrit l’enseignement sur les objets qui ne doivent pas être présentés aux regards de ceux qui n’ont pas été initiés aux mystères. En outre, la raison d’une tradition non écrite est celle-ci : en examinant plusieurs fois de suite le contenu de ces enseignements, plusieurs risqueraient de perdre la vénération à force d’habitude. Car une chose est l’enseignement, une autre chose, la prédication. Les enseignements sont gardés en silence, les prédications sont manifestées. Une certaine obscurité dans les expressions, dont les Écritures font parfois usage, est aussi une façon de garder le silence, afin de rendre difficilement intelligible le sens des enseignements, pour l’utilité plus grande de ceux qui lisent " (Traité du Saint Esprit, XXVII).
Si l’enseignement sur la Mère de Dieu appartient à la Tradition, ce n’est qu’à travers l’expérience de notre vie dans l’Église que nous pourrons adhérer à la dévotion sans limites que l’Église a vouée à la Mère de Dieu. Et le degré de cette adhésion sera la mesure de notre appartenance au Corps du Christ.
Extrait de Vladimir Lossky, À l’Image et à la ressemblance de Dieu, Aubier-Montaigne, 1967.
Après la célébration des Hosanna (Rameaux, Entrée triomphale du Christ à Jérusalem, se célèbre "Le soir des lumières" lorsque nous atteignons le port du salut (ramsho d-Naheera, wa ' de dalmino) conformément au calendrier liturgique de l'église Malankare Syrienne Orthodoxe.
Par ce Service Liturgique de " Bshabo d'osha "), l'église célèbre l'" Ordre de l'entrée au ciel " (Vadhe Dalmino / atteindre le port) , la "soirée des lumières" (naheera).
Nous nous y souvenons de la parabole des 10 vierges / demoiselles d'honneur qui attendent l’époux ainsi qu'il est décrit dans l'Évangile de St. Matthieu Chapitre 25.
La parabole nous rappelle, en entrant cette semaine que ce n'est que par une vie de dévouement à Dieu, de vigilance, de jeûne et de prière que nous pouvons nous être prêts pour la Résurrection pour accueillir le Divin Époux dans nos vies.
Le service commence par une procession toutes les lumières de l'églises étant éteintes et le rideau de l'autel étant resté fermé.
Le clergé et les fidèles tiennent des bougies allumées pendant la procession qui donne son nom à ce Service Liturgique.
Deux manières de faire:
-La procession peut se faire à l'intérieur de l'église pour s'achever devant le rideau de l'autel fermé, ou à l'extérieur de l'église pour s'achever devant de la porte fermée.
Le service se termine par une entrée triomphale devant l'autel ressemblant à l'entrée des vierges sages dans le ciel; le célébrant se tient devant le rideau fermé et chante l'hymne 'al haw taro" trois fois de suite . A chaque fois que les diacres et les fidèles répètent après lui.
Alors le prêtre crie trois fois "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Seigneur, Seigneur, ouvrez pour nous Votre porte !) Après quoi les lumières de l'église sont allumées et simultanément le rideau est ouvert.
Le clergé pénètre dans l'autel avec un hymne de réjouissance, accompagné de la sonnerie des cloches, de l'agitation du marbaso et de l'ondulation de l'encensoir.
Les lectures saintes de la Bible de l'église lectionnaire :
Soirée : St. Luc 19:41-20:8
Minuit 1 er kaumo : St. Matthieu 21:33-46 2 ème kaumo St. Luc 14:12-24 Vadhe Dhalmeeno St. Matthieu 25:1-13 3 ème kaumo : St. Matthieu 22:1-14
3 ème heure : St. Matthieu 19:1-12 St. Luc 9:43-45
6 ème heure : St. Matthieu 22:41-23:12
9 ème heure St. Matthieu 23:13-39
Ton du jour : les tons de la semaine de la passion (hasho)
-------------------------------------------- Após a celebração do Hosanna (Palm Entrada Triunfal de Cristo em Jerusalém, comemorou "As luzes da noite" quando chegar ao porto da salvação (ramsho Naheera d-wa 'de dalmino) de acordo com o calendário litúrgico da Igreja Malankara Ortodoxa Síria.
Por este serviço litúrgico "Bshabo OSHA"), a Igreja celebra a "Ordem de entrada no céu" (Vadhe Dalmino / chegar ao porto), as "luzes da noite" (naheera).
Lembramos a parábola das 10 virgens / madrinhas esperando pelo noivo, conforme descrito no Evangelho de São Mateus, capítulo 25.
A parábola nos lembra, entrando esta semana que é somente através de uma vida de devoção a Deus, vigilância, jejum e oração que possamos estar prontos para a ressurreição para sediar o Esposo divino em nossas vidas.
O culto começa com uma procissão, todas as luzes das igrejas se extinguem e a cortina do altar é fechada.
O clero e os fiéis seguram velas acesas durante a procissão que dá nome a este serviço litúrgico.
Duas maneiras de fazer as coisas:
-A procissão pode ser feito dentro da igreja para ser concluída antes que a cortina fechada sobre o altar, ou fora da igreja e terminou em frente à porta fechada.
O culto termina com uma entrada triunfante no altar, lembrando a entrada das sábias virgens no céu; o celebrante está diante da cortina fechada e canta o taro haw 's hino "três vezes. Sempre que os diáconos e repita os fiéis depois dele.
Então o padre grita três vezes "Moran, Moran ftah lan tar'okh!" (Senhor, Senhor, abre a porta para nós!) Depois do que as luzes da igreja são acesas e simultaneamente a cortina é aberta.
Os clero entrar no altar com um canto de alegria, acompanhado do toque de sinos, a partir do marbaso ocupado e agitando um incenso.
As leituras sagradas da Bíblia da Igreja Lecionária:
Noite: São Lucas 19: 41-20: 8
meia-noite 1º kaumo: São Mateus 21: 33-46 2º kaumo São Lucas 14: 12-24 Vadhe Dhalmeeno São Mateus 25: 1-13 3º kaumo: São Mateus 22: 1-14
Tonelada do dia: os tons da semana da paixão (hasho)
Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que leChrist doit être capable de vivre pleinement sa vie en nous.
Nous devons être tout amour, toutefoi, toute pureté. Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l'amour de Dieu partoutoù il va.
Que sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieupuisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi.
Mère Teresa
Marcher en présence de la Croix du Seigneur
"Quand nous marchons sans la Croix, quand nous édifions sans la Croix et quand nous confessons un Christ sans Croix, nous ne sommes pas disciples du Seigneur, nous sommes mondains. Je voudrais que tous, nous ayons le courage, vraiment le courage, de marcher en présence du Seigneur, avec la Croix du Seigneur." Pape François
Tous, nous sommes confrontés à l’épreuve, elle jaillit plus ou moins brutalement au cours de notre vie. En ce début de semaine Sainte, nous sommes appelés à déposer toutes ces croix que nous portons au pied de la Grande Croix du Christ.
Demandons la grâce, pour nous-mêmes et pour ceux que nous aimons, de savoir retrouver Jésus au cœur de ces souffrances. Il est là, en nous, Il nous porte ; demandons-lui la force de ne pas nous révolter, de croire que ces souffrances, unies à sa Passion, peuvent être sources de consolation pour tous ceux qui traversent des épreuves.
Aujourd'hui, je fais un pas
Aujourd'hui, je dépose dans le cœur de Dieu une souffrance particulière, que je porte, ou que quelqu’un que j’aime traverse. Je demande au Seigneur de me donner la force de la vivre en union avec Lui, dans un esprit de compassion à sa Passion ; qu’Il m’aide à reconnaître que, ainsi, je deviens, à ma place, un humble ouvrier de la rédemption au service de l’Église toute entière.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
14 mauvaises habitudes que les chrétiens devraient perdre
C’est comme ça, les chrétiens ont tendance à développer de mauvaises habitudes à force de rester « entre-soi », ou d’évoluer dans des réseaux qui fonctionnent en vase clos…
1. Ne vous attendez pas à ce que le monde vous aime Jésus a dit que le monde nous haïrait.
Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé. Matthieu 10:22
2. Cessez d’écraser les autres Nous sommes appelés à nous aimer les uns les autres.
A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. Jean 13:35
3. Stoppez la calomnie et les ragots
Celui qui calomnie en secret son prochain, je l’anéantirai; Celui qui a des regards hautains et un coeur enflé, je ne le supporterai pas. Psaumes 101:5
4. Arrêtez de remplacer la prière par la « pensée positive »
Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière fervente du juste a une grande efficace. Jacques 5:16
5. Cessez de croire que la repentance n’est pas nécessaire
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés. Actes 3:19
6. Cessez d’ignorer les paroles de la Bible qui vous mettent mal à l’aise
Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice. 2 Timothée 3:16
7. Arrêtez de penser que ce n’est pas grave de se taire sur sa foi
Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche. Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! Romains 10:14-15
8. Ne soyez pas plus passionné par votre affiliation politique que par votre relation avec Jésus
Alors il leur dit: Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent à son égard dans l’étonnement. Marc 12:17
9. Cessez d’utiliser la Bible pour attaquer les autres
Vous qui aimez l’Éternel, haïssez le mal! Il garde les âmes de ses fidèles, Il les délivre de la main des méchants. Psaumes 97:10
13. Arrêtez de brandir la grâce comme prétexte pour vivre dans le péché
Que dirons-nous donc Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde. Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché. Romains 6:1-2
14. Lorsque vous invitez quelqu’un à l’église, ne lui dites pas « viens tel que tu es » si c’est pour vous en plaindre quand il le fera
Ce que Jésus ayant entendu, il leur dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. Marc 2:17
« La prière est l’expression de notre vie spirituelle en ce qu’elle a de plus profond. C’est notre cœur recréé par la grâce qui en est le sanctuaire par excellence : c’est de lui qu’elle doit toujours procéder sous ses différentes formes.
Obéissance à l’Esprit
En son essence, la prière est une simple attitude de l’âme, un acquiescement silencieux à l’action de l’Esprit-Saint qui suscite dans notre cœur un désir humble et suppliant de Dieu et des choses de Dieu, et nous fait éprouver en même temps une joie paisible et secrète, en nous donnant la conviction d’être aimés de notre Père céleste et continuellement sauvés par lui.
Pâques
Même en son expression la plus simple, lorsqu’elle se réduit à un pur regard vers Dieu, la prière épouse, en quelque sorte, un rythme pascal : elle est d’une part reconnaissance et confession de notre détresse, de notre incapacité à nous procurer par nos propres ressources le vrai bonheur, supplication confiante et abandon filial entre les mains du Père ; sous cet aspect, elle se résume parfaitement dans le Kyrie eleison, ‘Seigneur, aie pitié’, qui revient si souvent au cours de nos offices, ou dans la prière de Jésus.
Elle est d’autre part confession joyeuse du salut accordé, action de grâces et louange admirative : ‘Gloire à toi, ô Dieu ! » ou ! ‘Trinité sainte, gloire à toi !’ Car l’Esprit-Saint ne nous enseigne à prier qu’en nous appropriant la prière même du Christ telle qu’elle jaillissait de son cœur en sa Passion et sa Résurrection.
Expérience biblique
De ce fait, notre prière correspondra en même temps à celle du peuple de l’Ancien Testament dont l’existence annonçait le mystère du Christ ; nous connaissons nous-mêmes les gémissements dans la servitude d’Égypte, l’oppression étrangère et l’exil, mais aussi la joyeuse action de grâces et l’exultation devant les ‘merveilles’ des grandes délivrances, qui rappellent celles de l’Exode et de la première création. Tout cela montre combien les psaumes, relus ‘chrétiennement’, sont l’expression privilégiée de la prière chrétienne.
Prière ecclésiale
En outre, si la prière procède vraiment d’un cœur animé par la charité, elle est accomplie en union avec tout le Corps du Christ. Un chrétien n’agit jamais solitairement. Sa prière ne tire jamais sa valeur, au regard de Dieu, de sa seule ferveur personnelle. Si le Père l’agrée, c’est parce qu’il voit en chaque orant son Fils uni à tous ses membres. »
(Archimandrite Placide, Le monachisme orthodoxe, Cerf, Paris, 2013, p. 81-82)
Tu n'arrives pas à prier sans distraction ?
"Tu n'arrives pas à prier sans distraction pour deux raisons.
1) Tu es trop attachée au monde.
2) Tu n'as pas la conscience profonde de ton péché, tu te justifies toujours.
Par une profonde contrition et des larmes, le cœur est purifié, le sentiment de la présence de Dieu apparaît, la crainte de Dieu naît dans le cœur, et la prière se fait plus ardente, plus concentrée…
Il n'existe pas d'enfants sans parents, il n'existe pas ce qui suit sans ce qui précède."
Higoumène Nikon Vorobiov
(inLettres spirituellescoll.Grands spirituels orthodoxes du XX°s.Ed. l'Age d'homme)
LE MARIAGE CHRÉTIEN
Il n’est qu’une souffrance, c’est d’être seul. Un Dieu à une seule Personne ne serait pas l’Amour. Il est Trinité, un et trine à la fois. De même l’être humain, monade fermée, ne serait pas son image. Le récit biblique appelle la femme " une aide ", plus exactement un " vis-à-vis ". Pour aider, un autre homme serait plus utile qu’une femme. Et la Bible ne dit pas qu’il n’est pas bon de " travailler seul ", mais " d’être seul ", ainsi la femme " sera avec lui. " " L’un vers l’autre " forment leur co-esse, c’est donc dès l’origine, in principio, que l’être humain est un être conjugal : Au jour où ils furent créés, Dieu leur donna le nom d’homme (Gn 5, 2). " En parlant des deux, Dieu parle d’un seul ", note saint Jean Chrysostome.
C’est à leur réciprocité, à leur dyade de nature ecclésiale que Dieu s’adresse et dit " toi " ou " vous ", ne les séparant jamais. Or un élément étranger à l’homme, le démoniaque, introduit dans leurs rapports une distance, et alors, à travers l’histoire, l’un ne cessera de dire à l’autre : " Ajjecka ! Où es-tu ? " Cette perversion ontologique est consignée par la parole que Dieu adresse pour la première fois à chacun séparément : " À la femme il dit..., " et " à l’homme il dit... " (Gn 3, 16-17). Cet événement démontre que la différenciation en masculin et en féminin est avant tout spirituelle.
En effet la création d’Adam avait été d’emblée la création d’un tout de l’homme, en hébreu, le mot Adam-homme est un terme collectif. La Genèse dit littéralement : Créons l’homme (ha adam, au singulier) et ils domineront (au pluriel) ; et Dieu créa l’homme (au singulier) — et il les créa homme-masculin et homme-féminin (et le pluriel se rapporte au singulier, l’homme) (Gn 1, 27). L’ " homme " est au-dessus de la distinction masculin-féminin, car celle-ci n’est pas initialement la séparation de deux individualités désormais isolées l’une de l’autre. Au contraire, on peut affirmer que ces deux aspects de l’homme sont à ce point inséparables dans la pensée de Dieu, qu’un être humain, pris isolément et considéré en soi, n’est pas parfaitement homme. Il n’y a pour ainsi dire qu’une moitié d’homme, dans un être isolé de son complémentaire.
Dieu fit tomber l’homme dans un profond sommeil. Le texte grec parle d’extase. Il s’agit de la stupeur très particulière, de la " suspension des sens ", annonce d’un événement. La naissance d’Ève projette dans l’existence ce qui a été en mouvement à l’intérieur de l’être. Adam a toujours été Adam-Ève. L’avènement d’Ève est le grand mythe de la consubstantialité conjugale de l’homme et de la femme : Celle-ci s’appellera Isha femme, car de Ish homme elle fut prise (Gn 2, 23). Saint Jérôme traduit en latin par Virago et Vir. L’un de l’autre, — ils seront une seule chair, un seul être : Mon ami est mien et je suis sienne (Ct 2, 16).
Cet ordre archétypique de la création s’insère dans l’ordre de la grâce aux noces de Cana. Le fond des antiques coupes nuptiales représentait le Christ tenant deux couronnes au-dessus des époux, principe divin de réintégration de l’ordre initial. Saint Jean Chrysostome le précise : " Les propriétés de l’amour sont telles que l’aimée et l’aimant ne forment plus deux êtres, mais un seul... ils ne sont pas réunis seulement, mais sont un " ; ce qui veut dire homme-femme, un " adam " dans le sens biblique , car " l’amour change la substance même des choses ". Saint Cyrille d’Alexandrie ajoute dans un commentaire sur la Genèse : " Dieu créa le co-être. "
Cette conception patristique est fondamentale pour l’Orient et inspire tous ses textes canoniques. Le mariage est défini : l’unité de deux personnes dans un seul être, une seule substance ; ou encore : l’union en un corps et une âme, mais en deux personnes. La définition est importante, le moi conjugal ne supprime point les personnes, mais selon l’image de la Trinité : l’union dans une seule nature des Trois Personnes forme un seul Sujet, Dieu Un et Trine à la fois ; de même l’union conjugale de deux personnes forme une dyade-monade, deux et un à la fois unis en Troisième terme divin. " Dieu a créé Adam et Ève pour le plus grand amour entre eux, reflétant le mystère de l’unité divine. " C’est donc l’homme conjugal qui est l’image de Dieu trine et le dogme trinitaire est l’Archétype divin, l’icône de la communauté conjugale.
Nous entendons dans la prière sacerdotale du Seigneur : Je leur ai donné la gloire... afin qu’ils soient un comme nous sommes un (Jn 17, 22). Or le rite de couronnement du sacrement du mariage annonce : les époux " sont couronnés de gloire ". La gloire signifie la manifestation de l’Esprit Saint. Ce don de l’Esprit à la Pentecôte, son charisme de l’unité n’est accessible que dans l’Église : C’est grâce à tous ses liens que le corps bien coordonné et formant un solide assemblage tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans la charité (Ép 4, 16). La communauté vivante de l’Église résulte des " liens ", formes particulières de l’amour. a côté de la communauté monastique et paroissiale se pose un autre type de ces formes-liens : l’amour-communauté conjugale. Le mariage forme une dyade ecclésiale, institue une " église domestique ", selon saint Paul et saint Jean Chrysostome.
" Quand le mari et la femme s’unissent dans le mariage, ils n’apparaissent plus comme quelque chose de terrestre, mais comme l’image de Dieu lui-même. " Cette parole de saint Jean Chrysostome fait voir dans le mariage une icône vivante de Dieu, une " théophanie ". Clément d’Alexandrie va très loin dans sa conception : " Qui sont les deux ou trois, rassemblés au nom du Christ, au milieu desquels se tient le Seigneur ? N’est-ce pas l’homme et la femme unis par Dieu ? ". Il pose toutefois une condition : " Il surpasse les hommes, celui qui s’est exercé à vivre... dans le mariage.., en demeurant inséparable de l’amour de Dieu. " " L’état du mariage est saint " parce qu’il anticipe le Royaume et constitue déjà une " micrabasileïa " (petit royaume), son image prophétique. Tout destin traverse le point crucial de son éros, chargé des poisons mortels et des révélations célestes, pour entrevoir l’Éros transfiguré du Royaume où l’on ne prend ni femme ni mari mais on est comme des anges dans les cieux (Mc 12, 25). Cette parole signifie : non pas des êtres ou des couples isolés, mais l’accord conjugal du Masculin et du Féminin, les deux dimensions de l’unique plérôme en Christ. L’alpha rejoint l’oméga : selon sainte Astérie, la première parole d’Adam, la chair de ma chair (Gn 2, 23), était une déclaration du masculin envers le féminin justement dans leur totalité.
La distinction occidentale moderne entre la fin objective (procréation) et la fin subjective (la communauté conjugale) n’est pas suffisante, ne rend pas compte de la hiérarchie fondamentale. Les textes de l’Église orthodoxe , quand ils ne portent pas l’empreinte des manuels occidentaux , sont unanimes à placer le but de la vie conjugale dans les époux eux-mêmes. La théologie dogmatique du métropolite Macaire donne cette définition, la dernière en date, très claire et explicite, qui ne dit rien sur la procréation : " Le mariage est un rite sacré : les époux se promettent fidélité réciproque devant l’Église, la grâce divine leur est conférée par la bénédiction du ministre de l’Église. Elle sanctifie leur union et offre la dignité de représenter l’union spirituelle du Christ et de l’Église. "
La chute avait offusqué la lumière initiale. En parlant de l’adultère, à la place d’une " chair ", terme complexe, saint Paul dit corps un (1 Co 6, 16), ce qui rend plus incisive la solitude spirituelle, la communion avortée. Origène attire l’attention sur le premier chapitre de la Genèse, où il s’agit du mâle et de la femelle ; leur union naturelle place l’homme dans l’espèce, le soumet au commandement fait au règne animal : " multipliez, soyez féconds ". L’homme survit dans sa progéniture et se hâte d’y trouver, dans une fiévreuse fécondité, la garantie de sa survie. Seul l’Évangile fait comprendre que ce n’est pas dans l’espèce, mais en Christ, que l’homme est éternel, qu’il dépouille le vieil homme et " se renouvelle à l’image de celui qui l’a créé ".
Le mariage place l’homme dans ce renouvellement. Le récit de l’institution du mariage se trouve dans le deuxième chapitre de la Genèse et parle de la " seule chair " sans aucune mention de la procréation. La création de la femme est une réplique à la parole " il n’est pas bon que l’homme soit seul ". La communion conjugale est constitutive de la personne, car c’est " homme-femme " qui est l’image de Dieu. Tous les passages du Nouveau Testament traitant du mariage suivent le même ordre et ne parlent point de la fécondité (Mt 19 ; Mc 10 ; Ép 5). L’avènement de l’homme achève la création graduelle du monde. L’homme l’humanise, lui donne sa signification humaine et spirituelle. C’est en l’homme que la différenciation sexuelle trouve son sens et sa valeur propre, indépendamment de l’espèce.
L’économie de la Loi ordonnait la procréation pour perpétuer la race et accroître le peuple élu, afin d’atteindre la naissance du Messie. Or, dans l’économie de la grâce, la naissance des élus vient de la prédication de la foi. La côte d’où la femme était tirée n’a plus ce rôle utilitaire que lui donne la conception sociologique. Les Arabes d’aujourd’hui disent : " Il est ma côte ", ce qui veut dire " compagnon inséparable ". Saint Jean Chrysostome déclare encore au IVe siècle : " Il y a deux raisons pour lesquelles le mariage a été institué.., pour amener l’homme à se contenter d’une seule femme, et pour donner des enfants, mais c’est la première qui est la principale... Quant à la procréation, le mariage ne l’entraîne pas absolument... la preuve en est dans les nombreux mariages qui ne peuvent avoir d’enfants. C’est pourquoi la première raison du mariage, c’est de régler la vie sexuelle, maintenant surtout que le genre humain a rempli toute la terre ".
À l’image de l’amour de Dieu le Créateur, l’amour humain s’ingénie à " inventer " un objet sur quoi il puisse se déverser. L’existence du monde n’ajoute rien à la plénitude de Dieu en soi ; c’est elle pourtant qui lui confère la qualité de Dieu ; il l’est, non pour soi-même, mais pour sa créature. De même l’union conjugale est une plénitude en elle-même. Toutefois elle peut aussi acquérir une nouvelle qualification de sa propre surabondance : la paternité et la maternité. L’enfant issu de la communauté conjugale la prolonge et réaffirme l’unité parfaite déjà formée. L’amour se déverse sur son reflet dans le monde et engendre l’enfant. Et quand l’enfant est né, la femme ne se souvient plus de son angoisse, dans la joie qu’elle a de ce qu’un homme est né dans le monde (Jn 16, 21), un nouveau visage est appelé à devenir icône de Dieu.
La maternité est une forme particulière de la kénose féminine. La mère se donne à son enfant, meurt partiellement pour lui, suit l’amour de Dieu qui s’abaisse, répète en un certain sens la parole de saint Jean Baptiste : Il faut qu’il croisse et que je diminue (Jn 3, 30). Le sacrifice de la mère comporte l’épée dont parle Siméon. Dans ce sacrifice, chaque mère se penche sur Jésus crucifié.
Le culte de la Vierge-Mère exprime la vocation de toute femme, son charisme de protection et de secours. Il y a dans le monde un nombre de plus en plus grand d’êtres qui vivent comme ceux qui sont abandonnés de Dieu. Leur existence est un appel à tout foyer chrétien pour qu’il manifeste son sacerdoce conjugal, sa vraie nature d’église domestique qui ne reçoit que pour donner et se révèle ainsi une puissance de compassion et de secours afin de restituer au Père ses enfants prodigues.
Clément d’Alexandrie appelle le mariage la " Maison de Dieu " et lui applique la parole sur la présence du Seigneur : Je suis au milieu d’eux (Mt., 18, 20). Or, selon saint Ignace d’Antioche : " Là où est le Christ, là est son Église ", ce qui fait voir clairement la nature ecclésiale de la communauté conjugale. Ce n’est pas non plus par hasard que saint Paul place son enseignement magistral sur le mariage dans le contexte de son épître sur l’Église, l’Épître aux Éphésiens. Il parle de 1’ " église domestique " (Rm 16, 5), et à sa suite saint Jean Chrysostome, de la " petite église ". Il y a plus ici qu’une simple analogie. Le symbolisme des Écritures relève d’une correspondance très intime entre les divers plans, qui les montre comme des expressions différentes de l’unique réalité.
Selon le quatrième Évangile (Jn 2, 1-11), le premier miracle du Christ a lieu pendant les noces de Cana. De par sa matière même — l’eau et le vin — il sert de prélude au Calvaire et annonce déjà la naissance de l’Église sur la Croix : Du côté percé, il sortit du sang et de l’eau (Jn 19, 34). Le symbolisme rapproche et apparente le lieu du miracle, les noces, à l’essence eucharistique de l’Église. La présence du Christ confère aux fiancés un don sacramentel. C’est de lui que saint Paul parle en disant : Chacun a reçu de Dieu son charisme particulier (1 Co 7, 7). Sous son action l’eau des passions naturelles se transforme en " ce fruit de la vigne ", le vin noble qui signifie la transmutation en " amour nouveau ", amour charismatique jaillissant jusqu’au Royaume.
C’est pourquoi la Mère de Dieu, comme un ange gardien, se penche sur le monde en détresse : Ils n’ont plus de vin, dit-elle. La Vierge veut dire que la chasteté de jadis, en tant qu’intégrité de l’être, est tarie. II n’y a plus que l’impasse de la masculinité et de la féminité. Les vases destinés aux purifications des Juifs ne soit guère suffisants ; mais les " choses anciennes sont passées " ; la purification des ablutions devient Baptême, " bain d’éternité ", afin d’ouvrir l’accès au Festin eucharistique du seul et unique Époux.
L’intercession de la Vierge hâte l’avènement : Faites tout ce qu’il vous dira… Tout homme sert d’abord le bon vin, puis le moins bon, le bon vin des fiançailles n’est qu’une promesse fugitive et s’épuise vite, la coupe nuptiale tarit : tel est l’ordre naturel. À Cana, cet ordre est renversé : Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent, ce " présent " est celui du Christ, il est sans déclin. Plus les époux s’unissent en Christ, plus leur commune coupe, mesure de leur vie, se remplit du vin de Cana, devient miracle.
À Cana, Jésus " manifesta sa gloire " dans l’enceinte d’une ecclesia domestica. Ces noces, en fait, sont les noces des époux avec Jésus. C’est lui qui préside aux noces de Cana et, selon les Pères, préside toutes les noces chrétiennes. C’est lui qui est le seul et unique Fiancé dont l’ami entend la voix et se réjouit. Ce niveau des épousailles mystiques de l’âme et du Christ, dont le mariage est la figure directe, est celui de toute âme et de l'Église-Épouse.
Toute grâce dans sa mesure pleine est au terme d’un sacrifice. Les époux la reçoivent dès le moment où ils s’engagent, dans leur dignité sacerdotale, à se présenter devant le Père céleste et à lui offrir en Christ le sacrifice, le " culte raisonnable ", l’offrande de toute leur vie conjugale. La grâce du ministère sacerdotal de l’époux et la grâce de la maternité sacerdotale de l’épouse forment et modèlent l’être conjugal à l’image de l’Église. En s’aimant l’un l’autre, les époux .aiment Dieu. Chaque instant de leur vie jaillit en doxologie royale, leur ministère en chant liturgique incessant. Saint Jean Chrysostome apporte cette conclusion magnifique : " Le mariage est une icône mystérieuse de l’Église.
Le grand liturgiste du XIVe siècle, Nicolas Cabasilas, définit ainsi les sacrements : " Voilà la voie que notre Seigneur nous a tracée, la porte qu’il a ouverte... C’est en repassant par cette voie et cette porte qu’il revient vers les hommes ". En effet, après l’Ascension, le Christ revient dans l’économie sacramentelle de l’Esprit Saint. Celle-ci continue sa visibilité historique et prend la place des miracles du temps de l’Incarnation.
La définition classique énonce : " Le sacrement est une action sainte en laquelle, sous le signe visible, l’invisible grâce de Dieu est communiquée au croyant ". Ils ne sont pas seulement des signes qui confirment les promesses divines ni des moyens pour vivifier la foi et la confiance, ils ne donnent pas seulement mais renferment la grâce et sont des véhicules, à la fois les instruments du salut et le salut même, tout comme l’Église l’est.
L’union du visible et de l’invisible est inhérente à la nature de l’Église. Pentecôte perpétuée, l’Église déverse la surabondance de la grâce à travers toute forme de sa vie. Mais l’institution des sacrements établit un ordre qui pose des limites à tout " pentecôtisme " sectaire désordonné et en même temps offre à tous et à chacun un fondement inébranlable, objectif et universel de la vie de grâce. L’Esprit souffle où il veut, mais dans les sacrements, en présence des conditions institutionnelles requises par l’Église et en vertu de la promesse du Seigneur, les dons de l’Esprit Saint, les événements, sont conférés sûrement et l’Église l’atteste. Ainsi tout sacrement comporte avant tout la volonté de Dieu que cet acte ait lieu, ensuite vient l’acte lui-même, le sacrement, et en troisième lieu le témoignage par l’Église de sa réception confirme le don conféré et reçu. Dans la pratique ancienne, l’axios (manifestation de l’accord) ou l’amen du peuple accompagnait et scellait tout acte sacramentel. En définitive, tous les sacrements conduisaient vers l’eucharistie qui, de par sa propre plénitude, parachevait le témoignage de l’Église. Un pareil consensus de la catholicité est un fait intérieur de l’Église. Un sacrement est toujours un événement dans l’Église, par l’Église et pour l’Église, il exclut tout ce qui isole de la résonance ecclésiale.
Ainsi pour le sacrement du mariage, le mari et la femme, avant tout, accèdent à la synaxe eucharistique dans leur nouvelle existence conjugale. L’intégration à l’eucharistie témoigne de la descente de l’Esprit et du don reçu, et c’est pourquoi tout sacrement était toujours une partie organique de la liturgie eucharistique. Le monde est confondu dans les ténèbres, mais ces dernières ne sont concevables que parce qu’elles sont percées par les trouées de la Lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde (Jn 1, 9). Les portes de l’Enfer ne prévaudront pas contre l’Église (Mt 16, 18), car jusqu’à la fin du monde les sacrements, ces flèches de feu, annoncent la puissance salvatrice de la Grâce et tracent un itinéraire fulgurant vers le Royaume.
Il y a longtemps que pour la masse le sacrement n’est plus ce mystère auquel est convié, chaque fois qu’il s’accomplit, le monde céleste tout entier ; qu’il n’est plus qu’une " pratique ", un " devoir religieux ", une forme comme une autre, qu’elle voudrait bien rendre aussi creuse que n’importe quel symbole de sa sociabilité. Or cette " forme " est toute remplie de la présence de Dieu, et le réalisme éclatant et redoutable des paroles bibliques nous le rappelle : Déchausse-toi, car ce lieu est saint (Ex 3, 5). L’Esprit fait de l’Église le lieu et ta raison d’être du monde. Il recule ses murs jusqu’aux confins de l’univers, et c’est dans l’Église que les fleurs s’épanouissent et que l’herbe pousse, que l’homme naît, aime, meurt et ressuscite. La matière des sacrements n’est pas seulement un " signe visible ", mais le substrat naturel qui se change en lieu de la présence des énergies divines. Dans le sacrement du mariage, la matière est l’amour de l’homme et de la femme. Selon Justinien, " le mariage s’accomplit par le pur amour " (Novelle 74, cap. 1), et pour saint Jean Chrysostome, c’est l’amour qui unit les aimants et les unit à Dieu. Sous la " grâce édénique " du sacrement, l’amour est transmué en communion charismatique. L’épître aux Éphésiens le montre substantielle miniature de l’amour nuptial du Christ et de l’Église.
L’institution du mariage au paradis est une ancienne tradition très ferme. En parlant du mariage, le Seigneur se réfère à l’Ancien Testament : N’avez-vous pas lu ? (Mt 19, 4 ; Mc 10, 2-12). De même saint Paul (Ép 5, 31). Clément d’Alexandrie le dit clairement : " Le Fils n’a fait que confirmer ce que le Père a institué ". Dans la création de l’homme, Clément voyait le sacrement du baptême , et dans la communion d’amour du premier couple, l’institution divine du sacrement du mariage. Il parle même de la grâce paradisiaque du mariage. Par cette grâce, le mariage chrétien reçoit quelque chose de l’état conjugal avant la chute.
Clément dit même beaucoup plus : " Dieu a créé l’homme : homme et femme ; l’homme signifie le Christ, la femme signifie l’Église ". L’amour du Christ et de l’Église s’érige en archétype du mariage et préexiste ainsi au couple, car Adam est créé à l’image du Christ et Ève à l’image de l’Église. On comprend maintenant pourquoi le premier couple et tous les couples se réfèrent à cette unique image. Saint Paul a formulé l’essentiel : C’est un grand mystère ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église (Ép 5, 32). Mystère, mysterion ici a le sens d’un contenu d’une richesse inépuisable dont on jouira éternellement. Dans le texte de la Genèse, Paul lit une préfiguration prophétique, son sens caché maintenant est manifesté. Ainsi le mariage remonte au-delà de la chute ; archétype des rapports nuptiaux, il explique le nom d’Israël et ensuite de l’Église : épouse de Jahvé. Ni la chute ni le temps n’ont touché à sa réalité sacrée. Le rituel orthodoxe précise : " Ni le péché originel, ni le déluge n’ont rien détérioré de la sainteté de l’union conjugale ". Saint Éphrem le Syrien ajoute : " D’Adam jusqu’au Seigneur, l’authentique amour conjugal était le parfait sacrement ". La sagesse rabbinique considérait l’amour conjugal comme l’unique canal de la grâce, même chez les païens. Saint Augustin enseigne de même : " Le Christ à Cana confirme ce qu’il a institué au paradis ". Saint Jean Chrysostome : " Le Christ a apporté le don, et par le don il a honoré la cause ". Le patriarche Jérémie II, dans sa lettre adressée aux théologiens protestants, indique Genèse, 2, 24, et déclare que le sacrement du mariage n’est que confirmé dans le Nouveau Testament (de même l’Ecloga, 2, 12, et l’encyclique des Patriarches orientaux). En effet le Christ n’a rien institué à Cana, mais sa présence revalorise et rehausse le mariage jusqu’à sa plénitude ontologique.
L’anamnèse (souvenir) du paradis est plus qu’un simple rappel, sa grâce rédimée explique une joie très particulière, inhérente aux noces : " Réjouissons-nous, faisons éclater notre joie ", " heureux les gens invités au festin des noces de l’Agneau " (Ap 19, 9). Le Deutéronome (24, 5) déclare que tout homme nouvellement marié est libéré de toute charge, même du service militaire, afin de " réjouir sa femme et de la rendre heureuse ". " La femme apporte une plénitude et une consolation incessante pour le mari ", dit saint Jean Chrysostome. Le rite y revient constamment et fait entendre cette note claire : " pour qu’ils se réjouissent ", " que vienne en eux la joie ", " Isaïe, exulte ", " et toi, épouse, sois dans la joie... et trouve ta joie dans ton mari ".
On peut même pressentir intuitivement que sans l’amour conjugal du premier couple, le paradis même perdrait quelque chose de sa plénitude, et ne serait même plus paradis ! Le mémorial du sacrement " se souvient " et du paradis et du Royaume et permet de vivre quelque chose de l’état édénique sur terre ; et c’est la " grâce paradisiaque " dont parle Clément, qui invite l’amour à transcender le terrestre vers les beautés célestes. Comme le dit si bien Paul Claudel, l’âme re-surgit " non pas comme une vache pleine qui rumine sur ses pieds, mais comme une jument vierge, la bouche embrasée du sel qu’elle a pris dans la main de son maître... Par les fentes de la porte avec le vent de l’aube arrive l’odeur de l’herbage " ouranien.
À Cana, dans la demeure du premier couple chrétien, le Verbe et l’Esprit président à la fête, et c’est pour cela qu’on boit le vin nouveau, le vin miraculeux qui apporte une joie qui n’est plus de cette terre. C’est " l’ivresse sobre " dont parle saint Grégoire de Nysse, et dont étaient " accusés " les apôtres le jour de la Pentecôte. La Pentecôte conjugale fait " toutes choses nouvelles ". L’alliance de Dieu avec son peuple est conjugale. Jérusalem est parée des noms : fiancée de Jahvé et épouse de l’Agneau. Le rite du mariage mentionne expressément Isaïe car il chante l’allégresse divine : On ne te nommera plus délaissée... car Jahvé mettra son plaisir en toi... et comme la fiancée fait la joie de son fiancé, tu seras la joie de ton Dieu ! (Is 61 4-5). La joie du sacrement s’élève au niveau de la Joie divine.
(Extrait du livre Sacrement de l’amour : Le mystère conjugal à la lumière de la tradition orthodoxe,. Desclée de Brouwer, 1980)
UN FILM:
"MARIE MADELEINE"
C' est un portrait authentique et humaniste de l'une des figures spirituelles les plus énigmatiques et incomprises de l'histoire.
Le biopic biblique raconte l'histoire de Marie (Rooney Mara), une jeune femme à la recherche d'un nouveau mode de vie.
Contrainte par les hiérarchies de l’époque, Marie défie sa famille traditionnelle de rejoindre un nouveau mouvement social dirigé par le charismatique Jésus de Nazareth (Joaquin Phoenix).
Elle trouve rapidement sa place tant dans le mouvement qu’au cœur d'un voyage qui mènera à Jérusalem.
Écrit par Helen Edmundson et Philippa Goslett,
MARIE MADELEINE compte également Chiwetel Ejiofor et Tahar Rahim parmis ses talents.
Un film réalisé par Garth Davis Avec Rooney Mara, Joaquin Phoenix, Chiwetel Ejiofor, Tahar Rahim.
Date de sortie au cinéma : 28 mars 2018 Genre : Historique, Biopic Titre Original : Mary Magdalene
Garth Davis n’est pas le premier cinéaste, et très certainement pas le dernier, à porter à l’écran un récit biblique. Comme ses prédécesseurs, de Cecil B. DeMille à Martin Scorsese en passant par Mel Gibson et Darren Aronofsky, celui-ci intègre sa sensibilité personnelle et esthétique pour raconter une histoire connue à travers le globe.
Avec Marie Madeleine, le réalisateur de Lion a eu la riche idée de mettre en lumière l’une des figures les plus controversées de la Chrétienté, s’affranchissant de ce que disent les écrits pour offrir un regard moderne sur la jeune femme interprétée par la lumineuse Rooney Mara.
En contant l’histoire de Jesus de Nazareth du point de vue féminin de celle qui fut l’une des plus proches et fidèles apôtres (le terme est désormais permis par le Vatican qui l’a reconnue comme tel), ce biopic biblique outrepasse le simple récit religieux pour évoquer une quête d’émancipation : celle d’une femme qui refusa que les hommes écrivent son destin. Cette force là, à l’écran, dépasse le cadre catholique pour faire surgir une incarnation d’opposition aux pions masculins de l’intégrisme.
En réhabilitant cette figure (et cette parole) bafouée, les deux scénaristes démarginalisent ce personnage complexe sans avoir la prétention de récrire l’Histoire ou de jouer les théologiens de fortune, respectant ainsi les confessions de tout spectateur, mais y injectent une essence féministe bienvenue.
Garth Davis, quant à lui, met (à nouveau) son intelligence émotionnelle au service de ce long-métrage périlleux converti en pari réussi à forte résonance moderne.
Avec le chef-opérateur Greig Fraser qui éclaire magnifiquement la fresque de Davis, Rooney Mara et Joaquin Phoenix, qui habitent leurs personnages emblématiques avec une irradiante vulnérabilité pour l’une et une délicate et magnétique robustesse pour l’autre, sont les autres artisans de cette belle épopée spirituelle et humaniste.
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LE COIN DU CATÉCHISME ET...DE
LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem, arrivent sur les pentes du Mont des Oliviers. Alors Jésus envoie deux disciples : « Allez au village devant vous ; vous trouverez une ânesse attachée et son petit avec elle. Détachez-les et amenez-les moi. Et si l'on vous dit quelque chose, vous répondrez : "Le Seigneur en a besoin, mais il les rendra aussitôt." » Cela s'est passé pour accomplir la parole transmise par le prophète : Dites à la fille de Sion : voici ton roi qui vient vers toi, humble, monté sur une ânesse et un petit âne. Les disciples partent et font ce que Jésus leur avait ordonné. Ils amènent l'ânesse et son petit, disposent sur eux leurs manteaux, et Jésus s'assoit dessus. Dans la foule, la plupart étendent leurs manteaux sur le chemin ; d'autres coupent des branches aux arbres et en recouvrent la route. Les foules entourant Jésus crient : «Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux ! » Comme Jésus entre à Jérusalem, l'agitation gagne toute la ville ; on se demande : « Qui est cet homme ? » Et les foules répondent : « C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée. » Jésus entre dans le temple où les enfants continuent de crier : « Hosanna au fils de David ! » Les chefs des prêtres et les scribes sont indignés et disent à Jésus : « Tu entends ce que les enfants crient ? » Jésus leur répond : « Oui ! Vous n'avez donc jamais lu dans l'Écriture : De la bouche des enfants, des tout-petits, tu as fait monter la louange. » Alors il les quitte et sort de la ville.
Évangile selon saint Matthieu, chapitre 21, versets 1-17
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
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Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
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Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Le but du jeûne est de nous permettre de nous concentrer sur Dieu et les choses d’en-haut, étant libéré de la dépendance envers les choses de ce monde.
Le jeûne n’est pas en soi un moyen de plaire à Dieu.
Le jeûne n’est pas une forme de « punition » pour nos transgressions, ni une « souffrance » subie volontairement comme réparation de nos manquements : le Christ a souffert sur la Croix, pour nous, une fois pour toutes ; le salut, un don gratuit de Dieu, ne dépend pas des mérites de notre faim et de notre soif.
Nous jeûnons afin de maîtriser nos passions, afin de faire fructifier en nous le salut offert par Dieu.
Nous jeûnons en orientant nos esprits vers Dieu par l’Église ; le jeûne et la prière, personnelle et communautaire, vont ensemble.
The purpose of fasting is to allow us to focus on God and things from above, being free from dependence on the things of this world.
Fasting is not in itself a way to please God.
Fasting is not a form of "punishment" for our transgressions, nor a "suffering" voluntarily suffered as a remedy for our failings: Christ suffered on the Cross, for us, once and for all; salvation, a free gift from God, does not depend on the merits of our hunger and thirst.
We fast in order to master our passions, in order to bring to fruition in us the salvation offered by God.
We fast by directing our minds to God through the Church; fasting and prayer, personal and community, go together.
O propósito do jejum é permitir que nos focemos em Deus e coisas de cima, sendo livres da dependência das coisas deste mundo.
O jejum não é em si mesmo uma maneira de agradar a Deus.
O jejum não é uma forma de "castigo" para nossas transgressões, nem um "sofrimento" voluntariamente sofrido como remédio para nossas falhas: Cristo sofreu na Cruz, para nós, de uma vez por todas; salvação, um presente gratuito de Deus, não depende dos méritos de nossa fome e sede.
Nós rápidos para dominar nossas paixões, a fim de concretizar em nós a salvação oferecida por Deus.
Rapidamente, dirigindo nossas mentes a Deus através da Igreja; jejum e oração, pessoal e comunitário, vão juntos.
Source:"ReligionOrthodoxe".
Chers amis. Aloho m'barekh.
Vendredi, Abouna Isaac ( Isaac Père) et moi-même partirons pour une courte mais importante tournée pastorale. Il s'agira de ma première visite canonique de communautés (Deux) qui, après une longue période probatoire lors de laquelle elles étaient placées sous la "protection canonique" de notre Eglise Métropolitaine (Eglise locale et missionnaire fondée pour l'Europe et ses mission par l'Eglise Orthodoxe Malankare des Indes), seront désormais à part entière membres de cette Eglise Métropolitaine tandis que d'autres communauté postulantes à une intégration seront probablement introduite dans cette période probatoire que constitue une "Protection canonique. Le Dimanche 4 Mars avait lieu au Monastère une réunion du "Conseil de l'Eglise" qui précisait et statuait sur les critères d'admission et les règles prudentielles. Nous vous prions de nous accompagner de vos prières et de votre amour fraternel pendant tout ce périple missionnaire lors duquel mon incapacité linguistique ne sera pas une mince affaire! Heureusement que nous pourrons bénéficier sur place des secours d'un traducteur . Merci à la communauté locale qui en assure la charge matérielle. Vous verrez ci dessous quelques photos du lieu où nous séjournerons. C'est là, si j'ai bien compris, en cette maison prévue pour recevoir des groupes et retraitants,que nous aurons plusieurs réunions en dehors des visites et célébrations en nos paroisses.
Voici ce que Abouna Elias ( Elias Elias ) m'écrit:
-" Le Brésil est un pays, de dimension continentale, nous sommes un peuple joyeux et très religieux. Mais nous avons beaucoup de problèmes sociaux qui affectent principalement les plus pauvres, nous voyons les inégalités entre riches et pauvres vivant dans le même quartier ou la même ville et partageant les mêmes lieux. Nous sommes également riches en ressources naturelles et culturellement parlant nous avons une grande diversité de rites et d'expressions qui marquent notre origine d'Indiens , de noir et de blanc, qui caractérise notre formation raciale. Nous aurons beaucoup à discuter lors de votre visite dans notre pays et surtout dans nos communautés qui ont depuis longtemps vécues sous votre protection canonique.
Les sujets principaux seront: 1- L'ordre hiérarchique de l'Église (Chef, Métropolite etc.) 2- Le fonctionnement de l'Église au Brésil par rapport au gouvernement central (Diocèse) 3- Question de la formation des prêtres et comment accueillir les nouvelles vocations. 4- La question patrimoniale (Églises construites pour l'assistance religieuse) 5- Les monastères puisque nous avons un moine, le diacre Évangéliste Antonio.(NOTE: Par "évangéliste, comprenez Diacre "Full deacon", puisqu'on nomme communément "diacres" les lecteurs et sous-diacre.) 6 - Ainsi que des thèmes libres que certains Pères aimeraient aborder avec votre Éminence."
Je vous invite à vous unir intensément à la Messe prévue dans la paroisse d'Abouna Elias (Elias Elias) le dimanche 18, Sixième dimanche du Grand Carême . Ce sera la Fête Patronale de cette Paroisse dédiée à Saint Joseph et l'installation officielle du Père comme Curé de la Paroisse. Nous serons en profonde union avec l'Eglise-mère des Indes avec laquelle nous célébrerons le "Jour du Catholicose". Nous bénirons et installerons une Icône de St Joseph, l'enfant Jésus et Sa Mère visitant l'Egypte (Icône réalisée par le Chef d'atelier du Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, notre fidèle ami Armia Elkatcha.(Malheureusement celle initialement prévue et peinte pour le Brésil n'ayant pu être rapportée à temps, je suis allé chercher celle-ci lundi chez le Professeur Sadek après ma desserte pastorale de la paroisse d'Angoulême.) Les cantiques locaux seront probablement accordés à la Fête de Saint Joseph, titulaire de cette paroisse.
Je tâcherai, dans la mesure du possible, de vous donner des nouvelles au fur et à mesure de nos avancées.
Père Elias m'a certes déjà envoyé le programme détaillé des journées, rencontres confraternelles, rencontre avec les familles, réunions œcuméniques, cérémonies, etc..., mais mieux vaut, me semble t-il vous laisser découvrir...
Je vous rappelle les dates.Nous partons le 16 pour rentrer le 22.
Dès le 24, les fidèles de Jauldes (Angoulême) me retrouveront.
*En raison de la Semaine Sainte, il n'y aura pas de Messe à La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX),une seule Messe sera célébrée le Samedi 24 Mars à 10h30 en la Chapelle de la
Maison Notre-Dame,
66,Place Schoeneck,
LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 Après la Sainte Messe nous partagerons un repas fraternel, ferons les prières des Rogations et , lors des Vigiles de la Fête des "Hosanna" (Rameaux), bénirons palmes et rameaux.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour la Retraite de Semaine Sainte pourront profiter de la voiture (S’inscrire au 02.33.24.79.58 ou sur asstradsyrfr@laposte.net de manière à ce que je sache si je dois prendre le minibus ou ma voiture).)
*Le 25 Mars, au Monastère nous solenniserons le Dimanche des "Hosanna" (RAMEAUX) Bénédiction des Rameaux, Procession, Sainte Messe à 10h30. (Soyez à 10h sans faute à l'Eglise pour la répétition de chants.Merci.)
Comme tous les ans, Retraite de Semaine Sainte des Rameaux (25 Mars) au Dimanche de Pâques (1er Avril).
*Le Jeudi Saint (29 Mars), je serai à Nantes pendant que Abouna Isaac et Syméon assumerons la desserte au Monastère.
-A Nantes,Messe à 18h.
(Les fidèles qui désireraient venir au Monastère pour les Vendredis, Samedi Saints et le Dimanche de Pâques peuvent s'organiser entre eux sur Nantes ou venir avec moi en s'inscrivant s'inscrire au 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou par courriel:asstradsyrfr@laposte.net)
Merci de nous suivre dans ce prochain périple apostolique au Brésil et de vous organiser pour la toute proche "Semaine Sainte" , chers amis. Que la Mère de Miséricorde nous accompagne et nous protège, que Saint Joseph intercède pour nous ! Heureuse montée vers Pâques, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse)!
+Mor Philipose, Brévilly ce 14.III.18 _____________________________ Caros amigos. Aloho m'barekh.
Na sexta-feira, Abouna Isaac (pai de Isaac) e vou sair para uma curta, mas importante visita pastoral. Esta será a minha primeira visita canônica de comunidades (dois) que, após um longo período de estágio durante o qual foram colocados sob a "proteção canônica" de nossa Igreja Metropolitana (Igreja Local e missionária fundada para a Europa e sua missão pela Igreja das Índias Ortodoxas de Malankara), agora serão membros de pleno direito desta Igreja Metropolitana, enquanto outras comunidades que postulam uma integração provavelmente serão introduzidas neste período de estágio que constitui uma "Proteção canônica". Domingo, 4 de março, realizou no Mosteiro uma reunião do "Conselho da Igreja" que especificou e decidiu os critérios de admissão e as regras prudenciais. Nós pedimos que você nos acompanhe com suas orações e seu amor fraterno durante esta jornada missionária durante a qual minha incapacidade linguística não será uma tarefa fácil! Felizmente, podemos beneficiar da ajuda de um tradutor no local. Obrigado à comunidade local por sua responsabilidade material. Você verá abaixo algumas fotos do local onde ficaremos. Está aí, se bem entendi, nesta casa planejava receber grupos e reformadores, que teremos várias reuniões fora das visitas e celebrações nas nossas paróquias.
Isto é o que Abouna Elias (Elias Elias) me escreve:
- "O Brasil é um país, de dimensão continental, somos um povo alegre e muito religioso. Mas temos muitos problemas sociais que afetam principalmente os mais pobres, vemos as desigualdades entre ricos e pobres vivendo no mesmo bairro ou na mesma cidade e compartilhando os mesmos lugares. Nós também somos ricos em recursos naturais e, culturalmente, temos uma grande diversidade de ritos e expressões que marcam nossa origem indiana, preto e branco, que caracteriza a nossa formação racial. Teremos muito para discutir durante a sua visita ao nosso país e, especialmente, nas nossas comunidades que viveram por muito tempo sob a sua proteção canônica.
Os principais tópicos serão: 1- A ordem hierárquica da Igreja (chefe, metropolita etc.) 2- O funcionamento da Igreja no Brasil em relação ao governo central (Diocese) 3- Questão da formação dos sacerdotes e como acolher novas vocações. 4- A questão patrimonial (igrejas construídas para assistência religiosa) 5- Os mosteiros desde que temos um monge, o diácono Evangelista Antonio (NOTA: Por "evangelista, entenda o diácono" Diácono completo ", já que comumente chamamos de" diáconos ", os leitores e o subdiácono.) 6 - Além de temas gratuitos que alguns pais gostariam de discutir com sua Eminência ".
Convido você a se juntar a nós intensamente na missa prevista na paróquia de Abouna Elias (Elias Elias) no domingo 18, sexto domingo da Quaresma. Será a Festa Patronal desta Paróquia dedicada a São José e a instalação oficial do Pai como Sacerdote Paroquial. Estaremos em profunda união com a Igreja Matriz das Índias com a qual celebraremos o "Dia da Catolicosis". Vamos abençoar e instalar um Ícone de São José, o bebê Jesus e Sua Mãe visitando o Egito (Ícone feito pelo líder da oficina do Patriarcado Copto Ortodoxo de Alexandria, nossa fiel amiga Armia Elkatcha. pintado para o Brasil não poderia ser relatado no tempo, eu fui buscar esta segunda-feira no professor Sadek após o meu serviço pastoral da paróquia de Angoulême.) Os hinos locais provavelmente serão concedidos à Festa de São José, detentor desta paróquia.
Vou tentar, na medida do possível, dar-lhe notícias à medida que progredimos.
O padre Elias já me enviou o programa detalhado dos dias, reuniões fraternas, encontro com famílias, reuniões ecumênicas, cerimônias, etc. ... mas melhor, acho que ele deixou que você descubra ...
Vou lembrá-lo das datas. Deixamos no dia 16 para retornar no dia 22.
A partir do dia 24, os fiéis de Jauldes (Angoulême) me encontrarão.
* Devido à Semana Santa, não haverá Missa na La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX), apenas uma Missa será celebrada no sábado 24 de março às 10h30 na Capela da Maison Notre-Dame, 66, Place Schoeneck, O BOURG 16560 JAULDES. Tel: 05.45.37.35.13 Após a Santa Missa, vamos compartilhar uma refeição fraterna, fazer orações Rogações e, durante as Vigílias da Festa de "Hosanna" (Rameaux), abençoe palmas e galhos. Os fiéis que gostariam de vir ao Mosteiro para o Retiro da Semana Santa poderão aproveitar o carro (Inscreva-se em 02.33.24.79.58 ou em asstradsyrfr@laposte.net para que eu saiba se devo levar o microônibus ou o meu carro. carro).
No dia 25 de março, no mosteiro solenitaremos o domingo de "Hosanna" (RAMEAUX) Bênção da Palma, Procissão, Santa Missa às 10:30. Fique às 10 horas sem falhas na Igreja pela repetição de músicas.
Como todos os anos, Retiro da Palma da Semana da Páscoa (25 de março) até o Domingo de Páscoa (1º de abril).
Na quinta-feira santa (29 de março), estarei em Nantes. Missa às 18h. Os fiéis que gostariam de vir ao Mosteiro para as sextas-feiras, os Sábados Sagrados e o Domingo de Páscoa podem se organizar entre eles em Nantes ou vir comigo, registrando-se para se registrar no 06.48.89.94.89 (Por sms deixando seus detalhes de contato ) ou por e-mail: asstradsyrfr@laposte.net
Obrigado por nos seguir nesta próxima jornada apostólica ao Brasil e nos organizarmos para a próxima "Semana Santa", queridos amigos. Que a Mãe da Misericórdia nos acompanhe e nos proteja, que São José interceda por nós! Escalada feliz para a Páscoa, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Brévilly este 14.III.18 ___________________________________________
Dear friends. Aloho m'barekh.
On Friday, Abouna Isaac (Isaac Father) and I will leave for a short but important pastoral tour. This will be my first canonical visit of communities (Two) who, after a long probationary period during which they were placed under the "canonical protection" of our Metropolitan Church (Local Church and missionary founded for Europe and its mission by the Malankara Orthodox Church of the Indies), will now be full members of this Metropolitan Church while other communities postulating an integration will probably be introduced in this probationary period that constitutes a "Canonical Protection.
Sunday, March 4, was held at the Monastery a meeting of the "Council of the Church" which specified and decided on the admission criteria and the prudential rules. We ask you to accompany us with your prayers and your fraternal love during this missionary journey during which my linguistic incapacity will not be an easy task! Fortunately we will be able to benefit from the help of a translator. Thank you to the local community for their material responsibility. You will see below some pictures of the place where we will stay. It is there, if I understand correctly, in this house planned to receive groups and retreatants, that we will have several meetings outside the visits and celebrations in our parishes.
This is what Abouna Elias (Elias Elias) writes to me:
- "Brazil is a country, of continental dimension, we are a joyous and very religious people. But we have many social problems that affect mainly the poorest, we see the inequalities between rich and poor living in the same neighborhood or the same city and sharing the same places. We are also rich in natural resources and culturally speaking we have a great diversity of rites and expressions that mark our Indian, black and white origin, which characterizes our racial formation. We will have a lot to discuss during your visit to our country and especially in our communities that have long lived under your canonical protection.
The main topics will be: 1- The hierarchical order of the Church (Chief, Metropolitan etc.) 2- The functioning of the Church in Brazil in relation to the central government (Diocese) 3- Question of the formation of priests and how to welcome new vocations. 4- The patrimonial question (Churches built for religious assistance) 5- The monasteries since we have a monk, the deacon Evangelist Antonio (NOTE: By "evangelist, understand Deacon" Full deacon ", since we commonly call" deacons "the readers and subdeacon.) 6 - As well as free themes that some Fathers would like to discuss with your Eminence. "
I invite you to join us intensely at the Mass planned in the parish of Abouna Elias (Elias Elias) on Sunday 18, Sixth Sunday of Lent. It will be the Patronal Feast of this Parish dedicated to St. Joseph and the official installation of the Father as Parish Priest. We will be in deep union with the Mother Church of the Indies with whom we will celebrate the "Catholicosis Day". We will bless and install an Icon of St. Joseph, the baby Jesus and His Mother visiting Egypt (Icon made by the workshop leader of the Orthodox Coptic Patriarchate of Alexandria, our faithful friend Armia Elkatcha. painted for Brazil could not be reported in time, I went to get this one Monday at Professor Sadek's after my pastoral service of the parish of Angouleme.) The local hymns will probably be granted to the Feast of Saint Joseph, holder of this parish.
I will try, as far as possible, to give you news as we progress.
Father Elias has already sent me the detailed program of the days, meetings fraternal, meeting with families, ecumenical meetings, ceremonies, etc ..., but better, I think he let you discover ...
I'll remind you of the dates. We leave on the 16th to return on the 22nd.
From the 24th, the faithful of Jauldes (Angoulême) will find me.
* Due to Holy Week, there will be no Mass at La Chapelle Faucher (PÉRIGUEUX), only one Mass will be celebrated on Saturday, March 24 at 10:30 in the Chapel of the Maison Notre-Dame, 66, Place Schoeneck, THE TOWN 16560 JAULDES. Tel: 05.45.37.35.13 After Holy Mass we will share a fraternal meal, make prayers Rogations and, during the Vigils of the Feast of "Hosanna" (Rameaux), bless palms and branches. The faithful who would like to come to the Monastery for the Holy Week Retreat will be able to take advantage of the car (Register on 02.33.24.79.58 or on asstradsyrfr@laposte.net so that I know if I have to take the minibus or my car. car).
On March 25, at the monastery we will solemnize the Sunday of "Hosanna" (RAMEAUX) Blessing of the Palm, Procession, Holy Mass at 10:30. Be at 10 am without fail to the Church for the repetition of songs.
As every year, Easter Week Palm Retreat (March 25) to Easter Sunday (April 1st).
On Holy Thursday (March 29), I will be in Nantes. Mass at 18h. The faithful who would like to come to the Monastery for Fridays, Holy Saturdays and Easter Sunday can organize themselves between them in Nantes or come with me by registering to register at 06.48.89.94.89 (By texting leaving your contact details ) or by email: asstradsyrfr@laposte.net
Thank you for following us on this next Apostolic Journey to Brazil and organizing for the nearby "Holy Week", dear friends. May the Mother of Mercy accompany and protect us, may Saint Joseph intercede for us! Happy climb to Easter, Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Brévilly this 14.III.18
PROCHAIN STAGE
D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
Neuvaine à Saint Joseph (7):
Deuxième épître de Saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (2Th 3, 7-16):
Vous savez bien, vous, ce qu’il faut faire pour nous imiter. Nous n’avons pas vécu parmi vous de façon désordonnée ; et le pain que nous avons mangé, nous ne l’avons pas reçu gratuitement.
Au contraire, dans la peine et la fatigue, nuit et jour, nous avons travaillé pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous.
Bien sûr, nous avons le droit d’être à charge, mais nous avons voulu être pour vous un modèle à imiter.
Et quand nous étions chez vous, nous vous donnions cet ordre : si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.
Or, nous apprenons que certains d’entre vous mènent une vie déréglée, affairés sans rien faire.
À ceux-là, nous adressons dans le Seigneur Jésus Christ cet ordre et cet appel :
-qu’ils travaillent dans le calme pour manger le pain qu’ils auront gagné. Vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien.
Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons dans cette lettre, signalez-le ; ne le fréquentez pas, pour qu’il soit couvert de confusion ; mais ne le considérez pas comme un ennemi, réprimandez-le plutôt comme un frère.
Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous.
Méditation:
Par Madeleine Delbrêl, « La sainteté des gens ordinaires » - 7ème tome des œuvres complètes (Ed. Nouvelle Cité)
Notre travail :
« Le travail, c’est de l’amour. C’est le plus simple, le plus constant, le plus réel des actes de la charité fraternelle.
Le Christ n’a pas dédaigné de lui donner la plus grande part de sa vie. On perd ce sens de l’amour quand on fait du travail une servitude au lieu d’en faire un service.
On ne peut pas travailler sans servir quelqu’un : celui qui extrait le charbon de la mine sert celui qui se chauffera ; L’employé de mairie qui rédige des dossiers du matin au soir sert ceux qui, grâce à ses papiers, recevront quelque argent ou quelque facilité ; Le vendeur du magasin sert celui qui veut acheter ; Le métallurgiste sert celui qui aura besoin d’une auto.
Travailler, c’est presque toujours donner de la joie quelque part.
Souvent, on voudrait laisser son travail et partir ailleurs, servir les autres et toucher du doigt qu’on les sert. Et nous partons à rêvasser sur des exploits que Dieu ne nous demande pas, laissant passer, comme à travers une passoire, des minutes et des minutes de ce service que Dieu nous a choisi et qui s’appelle notre travail.
Car ce travail, c’est de Dieu que nous l’avons reçu, même si nous avons opté pour lui. Ce sont les circonstances de notre vie, nos aptitudes et nos facultés qui nous ont comme conduit à lui. La règle de notre travail, elle est comme une loi familière de Dieu.
Avec Saint Joseph:
Imaginons Saint Joseph dans son travail de charpentier au quotidien, Jésus qui le voit travailler et qui se laisse enseigner par lui .
Résolution:
Le travail nous conduit à célébrer la gloire de Dieu. Il est aussi parfois un combat, contre la paresse, contre l’orgueil, la toute-puissance.
Identifions une tâche ingrate mais indispensable qui nous incommode, que nous voulons remettre à plus tard. Réalisons-là comme un chef d’œuvre et offrons-la au Seigneur, avec ferveur et foi, tel des serviteurs inutiles.
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" ______________________ Novena a São José (7):
Segunda Epístola de São Paulo, o apóstolo dos tessalonicenses (2Th 3: 7-16):
Você sabe o que você tem a fazer para nos imitar. Não vivemos entre vocês de forma desordenada; e o pão que comemos, nós não recebemos de graça.
Pelo contrário, com a dor e a fadiga, a noite e o dia, trabalhamos para não ser responsável por qualquer um de vocês.
Claro, temos o direito de ser dependentes, mas queríamos ser um modelo para você imitar.
E quando estávamos em casa, nós lhe demos esse pedido: se alguém não quer trabalhar, ele também não come.
Mas estamos aprendendo que alguns de vocês estão liderando uma vida que está fora de ordem, ocupada não fazendo nada.
A estes, abordamos no Senhor Jesus Cristo esta ordem e este chamado:
- que trabalhem em paz para comer o pão que ganharão. Vocês, irmãos, não se cansam de fazer o bem.
Se alguém não obedecer o que dizemos nesta carta, informe-a; Não vá até ele, de modo que esteja coberto de confusão; mas não o considere um inimigo, repreenda-o como um irmão.
Que o Senhor da Paz lhe dê paz a qualquer momento e de qualquer maneira. Que o Senhor esteja com todos vocês.
meditação:
Por Madeleine Delbrêl, "A santidade das pessoas comuns" - 7º volume de obras completas (Ed. Nouvelle Cité)
Nosso trabalho:
"O trabalho é amor. É o mais simples, o mais constante, o mais real dos atos de caridade fraterna.
Cristo não desprezou dar-lhe a maior parte de sua vida. Perdemos essa sensação de amor quando trabalhamos em servidão em vez de fazer um serviço.
Não se pode trabalhar sem servir alguém: aquele que extrai o carvão da mina serve ao que se aquecerá; O funcionário da cidade que escreve arquivos da manhã para a noite atende aqueles que, graças a seus papéis, receberão algum dinheiro ou alguma facilidade; O vendedor da loja serve aquele que quer comprar; O metalurgista serve aquele que precisará de um carro.
Trabalhar é quase sempre dar alegria em algum lugar.
Muitas vezes, gostaríamos de deixar o trabalho e ir a outro lugar, servir os outros e sentir que estamos servindo-os. E continuamos sonhando com os feitos que Deus não nos pede, deixando passar, como através de um passador, minutos e minutos desse serviço que Deus escolheu para nós e que é chamado nosso trabalho.
Para este trabalho, é de Deus que o recebemos, apesar de termos optado por isso. São as circunstâncias de nossas vidas, nossas aptidões e nossas faculdades que nos levaram a ele. A regra do nosso trabalho, é como uma lei familiar de Deus.
Com São José:
Imagine São José em seu trabalho de carpintaria diário, Jesus que o vê trabalhando e quem se deixa ensinar por ele.
resolução:
O trabalho nos leva a celebrar a glória de Deus. Também é às vezes uma luta, contra a preguiça, contra o orgulho, a onipotência.
Identifique uma tarefa ingrata, mas indispensável que seja inconveniente para nós, que queremos adiar. Permitam-nos perceber como uma obra-prima e oferecê-la ao Senhor, com fervor e fé, como servos inúteis.
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ___________________________
Novena to Saint Joseph (7):
Second Epistle of St. Paul the Apostle to the Thessalonians (2Th 3: 7-16):
You know what you have to do to imitate us. We did not live among you in a disorderly way; and the bread we ate, we did not receive it for free.
On the contrary, in pain and fatigue, night and day, we have worked to be in no charge to any of you.
Of course, we have the right to be dependent, but we wanted to be a model for you to emulate.
And when we were at home, we gave you this order: if someone does not want to work, he does not eat either.
But we are learning that some of you are leading a life that is out of order, busy doing nothing.
To these we address in the Lord Jesus Christ this order and this call:
- that they work in peace to eat the bread they will have won. You, brothers, do not tire of doing good.
If someone does not obey what we say in this letter, report it; do not go to him, so that he is covered with confusion; but do not consider him an enemy, reprimand him rather like a brother.
May the Lord of Peace give you peace at any time and in any way. May the Lord be with you all.
Meditation:
By Madeleine Delbrêl, "The sanctity of ordinary people" - 7th volume of complete works (Ed. Nouvelle Cité)
Our work :
"Work is love. It is the simplest, the most constant, the most real of the acts of fraternal charity.
Christ did not disdain to give him the greater part of his life. We lose that sense of love when we do work a servitude instead of doing a service.
One can not work without serving someone: the one who extracts the coal from the mine serves the one who will heat up; The city clerk who writes files from morning to evening serves those who, thanks to his papers, will receive some money or some facility; The seller of the shop serves the one who wants to buy; The metallurgist serves the one who will need a car.
To work is almost always to give joy somewhere.
Often, we would like to leave work and go elsewhere, serve others, and feel that we are serving them. And we go on daydreaming about feats that God does not ask of us, letting through, like through a colander, minutes and minutes of this service that God has chosen for us and which is called our work.
For this work, it is from God that we received it, even though we opted for it. It is the circumstances of our lives, our aptitudes, and our faculties that have led us to him. The rule of our work, it is like a familiar law of God.
With Saint Joseph:
Imagine Saint Joseph in his daily carpentry work, Jesus who sees him working and who lets himself be taught by him.
Resolution:
Work leads us to celebrate the glory of God. It is also sometimes a fight, against laziness, against pride, omnipotence.
Identify a thankless but indispensable task that is inconvenient to us, that we want to postpone. Let us realize it as a masterpiece and offer it to the Lord, with fervor and faith, like useless servants.
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
"Nous gémissons nous aussi dans l’attente de la rédemption de nos corps" (Rm 8, 22-23)
Hymnes de Saint Ephrem sur le Paradis, n°5 ( trad. SC 137, p. 76 rev.)
La contemplation du Paradis m’a ravi par sa paix et sa beauté. Là demeure la beauté sans tache, là réside la paix sans tumulte. Heureux qui méritera de le recevoir, sinon par justice, du moins par bonté ; sinon à cause des œuvres, du moins par pitié…
Quand mon esprit est revenu aux rives de la terre, mère des épines, se sont présentés à moi des douleurs et des maux de tous genres. J’ai appris ainsi que notre région est une prison. Et pourtant les captifs qui y sont enfermés pleurent quand ils en sortent. Je me suis étonné aussi de ce que les enfants pleurent quand ils sortent du sein ; ils pleurent alors qu’ils sortent des ténèbres vers la lumière, d’un espace étroit vers le vaste univers. De même la mort est pour les hommes une sorte d’enfantement. Ceux qui naissent pleurent en quittant l’univers, mère des douleurs, pour entrer dans le Paradis de délices.
Ô toi, Seigneur du Paradis, prends-moi donc en pitié ! S’il n’est pas possible d’entrer dans ton Paradis, rends-moi digne du moins des pâturages à son entrée. Au centre du Paradis est la table des saints, mais à l’extérieur les fruits de son enclos tombent comme des miettes pour les pécheurs qui, même là, vivront par ta bonté.
SIX ATTITUDES QUI HONORENT EN NOUS LE SAINT ESPRIT
Dans cette vidéo, découvrez six traits de caractère qui honorent le Saint-Esprit et que vous pouvez développer.
Comme le dit Paul dans son épître aux Corinthiens, « Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit ». Laissons-nous être transformés jour après jour par le Saint-Esprit !
Soyez bienveillant !
Dites la vérité, sans l’exagérer
Renoncez à la vulgarité
Choisissez de ne pas critiquer ou condamner
Décidez de vivre d’une manière pure
Traitez les autres comme vous souhaiteriez qu’ils vous traitent
« Je ne suis pas, direz-vous, le maître de mon imagination, qui s'égare, qui s'échauffe, qui me trouble ; mon esprit même se distrait, et m'entraîne malgré moi vers je ne sais combien d'objets dangereux, ou du moins inutiles.
Je suis accoutumé à raisonner ; la curiosité de mon esprit me domine : je tombe dans l'ennui, dès que je me gêne pour la combattre : l'ennui n'est pas moins une distraction, que les curiosités qui me désennuient.
Pendant ces distractions, mon oraison s'évanouit, et je la passe tout entière à apercevoir que je ne la fais pas.
Je vous réponds, monsieur, que c'est par le coeur que nous faisons oraison, et qu'une volonté sincère et persévérante de la faire est une oraison véritable.
Les distractions qui sont entièrement involontaires n'interrompent point la tendance de la volonté vers Dieu. ll reste toujours alors un certain fonds d'oraison, que l'école nomme intention virtuelle. A chaque fois qu'on aperçoit sa distraction, on la laisse tomber, et on revient à Dieu en reprenant son sujet. Ainsi, outre qu'il demeure, dans les temps mêmes de distraction, une oraison du fond, qui est comme un feu caché sous la cendre, et une occupation confuse de Dieu, on réveille encore en soi, dès qu'on remarque la distraction, des affections vives et distinctes sur les vérités que l'on se rappelle dans ces moments-là.
Ce n'est donc point un temps perdu. Si vous voulez en faire patiemment l'expérience, vous verrez que certains temps d'oraison, passés dans la distraction et dans l'ennui avec une bonne volonté, nourriront votre cœur, et vous fortifieront contre toutes les tentations.
Une oraison sèche, pourvu qu’elle soit soutenue avec une fidélité persévérante, accoutume une âme à la croix ; elle l'endurcit contre elle-même ; elle l'humilie ; elle l'exerce dans la voie obscure de la foi.
Si nous avions toujours une oraison de lumière, d'onction, de sentiment et de ferveur, nous passerions notre vie à nous nourrir de lait, au lieu de manger le pain sec et dur ; nous ne chercherions que le plaisir et la douceur sensible, au lieu de chercher l'abnégation et la mort ; nous serions comme ces peuples à qui Jésus-Christ reprochait qu'ils l'avaient suivi, non pour sa doctrine, mais pour les pains qu‘il leur avait multipliés.
Ne vous rebutez donc point de l'oraison, quoiqu'elle vous paraisse sèche, vide, et interrompue par des distractions. Ennuyez-vous-y patiemment pour l'amour de Dieu, et allez toujours sans vous arrêter ; vous ne laisserez pas d'y faire beaucoup de chemin.
Mais n'attaquez point de front les distractions : c'est se distraire que de contester contre la distraction même.
Le plus court est de la laisser tomber, et de se remettre doucement devant Dieu.
Plus vous vous agiterez, plus vous exciterez votre imagination, qui vous importunera sans relâche.
Au contraire, plus vous demeurerez en paix en vous retournant par un simple regard vers le sujet de votre oraison, plus vous vous approcherez de l'occupation intérieure des choses de Dieu.
Vous passeriez tout votre temps à combattre contre les mouches qui font du bruit autour de vous : laissez-les bourdonner à vos oreilles, et accoutumez-vous à continuer votre ouvrage, comme si elles étaient loin de vous. »
(Fénelon (1651-1715), Lettre 167 au Vidame d'Amiens)
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Distractions and droughts in prayer
"I am not, you will say, the master of my imagination, who goes astray, who heats up, who troubles me; my very mind is distracted, and draws me in spite of myself to some dangerous, or at least useless, objects.
I am accustomed to reason; the curiosity of my mind dominates me: I fall into trouble, as soon as I am embarrassed to fight it: boredom is no less a distraction than the curiosities that weary me.
During these distractions, my prayer vanishes, and I pass it entirely to perceive that I do not do it.
I answer you, sir, that it is by the heart that we pray, and that a sincere and persevering will to do it is a true prayer.
Distractions which are entirely involuntary do not interrupt the tendency of the will towards God. There remains always a certain fund of prayer, which the school names virtual intention. Whenever we see her distraction, we let her down, and we come back to God by resuming her subject. Thus, in addition to the fact that, in the very times of distraction, an oration of the bottom remains, which is like a fire hidden under the ashes, and a confused occupation of God, one awakes again in oneself, as soon as one notices the distraction vivid and distinct affections on the truths which one recalls in these moments.
It is not a lost time. If you want to patiently experience it, you will see that certain times of prayer, spent in distraction and boredom with good will, will nourish your heart, and strengthen you against all temptations.
A dry prayer, provided it is sustained with persevering fidelity, accustoms a soul to the cross; she hardens him against herself; she humiliates him; she exercises it in the dark way of faith.
If we always had a prayer of light, anointing, feeling, and fervor, we would spend our lives feeding on milk instead of eating dry, hard bread; we would only seek pleasure and sensible sweetness, instead of seeking abnegation and death; we would be like those people to whom Jesus Christ reproached that they had followed him, not for his doctrine, but for the bread he had multiplied to them.
Do not be afraid of prayer, though it seems dry, empty, and interrupted by distractions. Annoy it patiently for the sake of God, and always go without stopping; you will not let it go a long way.
But do not attack distractions head-on: it is distracting to challenge distraction itself.
The shortest thing is to let it fall, and to recover slowly before God.
The more you move, the more you will excite your imagination, which will bother you tirelessly.
On the contrary, the more you stay in peace by returning to the subject of your prayer with a single glance, the closer you will be to the inner occupation of God's things.
You would spend all your time fighting against the flies that make noise around you: let them buzz in your ears, and get used to continue your work, as if they were far from you. "
(Fenelon (1651-1715), Letter 167 to the Vidame of Amiens)
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Distracções e secas na oração
"Eu não sou, você vai dizer, o mestre da minha imaginação, que se desvia, que se aquece, que me incomoda; A minha própria mente está distraída e me atrai apesar de mim mesmo para objetos perigosos, ou pelo menos inúteis.
Estou acostumado a raciocinar; A curiosidade da minha mente domina-me: eu caio em problemas, assim que eu estou envergonhado de lutar contra isso: o tédio não é menos uma distração do que as curiosidades que me cansaram.
Durante essas distrações, minha oração desaparece, e eu passo inteiramente para perceber que não faço isso.
Eu respondo-lhe, senhor, que é pelo coração que oramos, e que uma vontade sincera e perseverante de fazê-lo é uma verdadeira oração.
Distracções que são inteiramente involuntárias não interrompem a tendência da vontade para com Deus. Permanece sempre um certo fundo de oração, que a escola denomina intenção virtual. Sempre que vemos sua distração, a deixamos cair, e voltamos a Deus retomando seu assunto. Assim, além do fato de que, nos próprios momentos de distração, permanece uma oração do fundo, que é como um fogo escondido sob as cinzas, e uma ocupação confusa de Deus, um desperta novamente em si mesmo, assim que se percebe a distração afeições vivas e distintas sobre as verdades que se recordam nesses momentos.
Não é um tempo perdido. Se você quer experimentá-lo pacientemente, você verá que certos momentos de oração, gastos em distração e tédio com boa vontade, nutrirão seu coração e fortalecê-lo-ão contra todas as tentações.
Uma oração seca, desde que seja sustentada com fidelidade perseverante, acumula uma alma na cruz; ela o endurece contra si mesma; ela o humilha; Ela o exerce no escuro caminho da fé.
Se sempre tivéssemos uma oração de luz, unção, sensação e fervor, passamos nossas vidas alimentando leite em vez de comer pão seco e duro; nós só buscamos prazer e doçura sensível, em vez de buscar abnegação e morte; Nós seríamos como aquelas pessoas a quem Jesus Cristo reprovava que o seguissem, não por sua doutrina, mas pelo pão que ele tinha multiplicado para eles.
Não tenha medo da oração, embora pareça seco, vazio e interrompido por distrações. Irrite-o pacientemente pelo bem de Deus, e sempre vá sem parar; você não vai deixar isso percorrer um longo caminho.
Mas não ataque distrações de frente: é uma distração para desafiar a própria distração.
O mais curto é deixá-lo cair, e se recuperar lentamente diante de Deus.
Quanto mais você se move, mais você vai excitar sua imaginação, o que o incomodará incansavelmente.
Pelo contrário, quanto mais você permanecer em paz retornando ao assunto de sua oração com um único olhar, mais próximo você estará para a ocupação interna das coisas de Deus.
Você gastaria todo o seu tempo lutando contra as moscas que fazem barulho em torno de você: deixe-os zumbir em seus ouvidos e acostumar-se a continuar seu trabalho, como se estivessem longe de você. "
(Fenelon (1651-1715), Carta 167 ao Vidame de Amiens)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Prière pour la guérison
Seigneur et Maître tout-Puissant, je te rends grâce de ce que dans Ta patience et Ta longanimité, Tu ne m’as pas abandonné jusqu’à présent, ni laissé périr et être emporté par mes péchés. Je Te rends grâce de ce que des milliers de fois Tu es revenu pour me consoler, me réconforter et me couvrir au jour des malheurs.
Accorde-moi la protection du salut, que Ta droite me vienne en aide et que Ta correction me redresse jusqu’à la fin de mes jours. Je Te rends grâce parce que Tu es devenu mon guide et mon aide, de ce que par Ta parole, par Ta pensée et par Ton exemple, Tu me conduis dans le chemin du Salut et m’éclaires dans la ténèbre. Je Te rends grâce aussi parce que malgré mon indignité, Tu as été mon véritable bienfaiteur.
Tu as appelé et apaisé, ô ami de l’homme, celui qui est tout entier dans le péché, moi Ton serviteur ingrat, qui ai consommé toute ma vie dans l’iniquité.
Maintenant donc, Seigneur très miséricordieux et ami de l’homme, qui ne veux pas la mort du pécheur mais qui attends patiemment et accueilles son retour, Toi qui sauves les désespérés et ramènes à la vie les moribonds, considère Ton serviteur indigne, relève-le de ses blessures et guéris son affliction, dans Ta bienveillance indestructible et éternelle qui oublie les péchés et les iniquités accomplies en parole, en pensée et en action, consciemment et inconsciemment et en toute connaissance ou par ignorance.
Délivre-moi de l’aveuglement de mon cœur, prompt à glisser vers la chute et donne-moi des larmes de componction. Lave la souillure de mes pensées.
Ne Te détourne pas de mon impureté afin que je ne sois pas couvert de honte par Ta justice ni confondu pour l’abomination provenant de la corruption de mes œuvres.
Exauce Seigneur. Pardonne Seigneur. Et Toi, ô mon Roi, libère mon âme en lutte contre les passions afin que je prie avec une conscience pure Ton Nom redoutable et au-dessus de toute gloire.
Et ne retiens pas mon péché ; que je ne sois pas opprimé par la guerre des démons ni soumis à leur volonté, mais incline vers moi la toute puissance de Ta compassion, Toi le Maître de toute rédemption.
Car à Toi sont le règne, la puissance et la gloire, avec Ton Fils monogène et Ton Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Source: Patriarche Néophyte(Livre de prières, Skoïna Volos 1964, page 108).
Cité in « Psychothérapie Orthodoxe – La science thérapeutique des Pères de l’Eglise ».
Métropolite de Naupacte, Hiérothéos Vlachos, page 368. Monastère de La Nativité de la Mère de Dieu -Lavadia (Grèce)
A CRIAÇÃO GEEMIT EM TRABALHO INFANTIL
"Nós gememos enquanto esperamos a redenção de nossos corpos" (Rm 8, 22-23)
Hinos de Saint Ephrem on Paradise, nº 5 (SC 137, 76 rev.)
A contemplação do Paraíso me encantou com a paz e a beleza. Resta beleza sem mancha, há paz sem tumulto. Feliz, quem merece recebê-lo, se não pela justiça, pelo menos por bondade; se não por causa das obras, pelo menos por piedade ...
Quando meu espírito voltou às margens da terra, mãe de espinhos, me apresentou dores e males de todos os tipos. Aprendi que a nossa região é uma prisão. E, no entanto, os cativos que estão trancados choram quando saem. Também me surpreendeu que as crianças chorem quando saem do peito; eles choram quando emergem da escuridão para a luz, de um espaço estreito ao vasto universo. Da mesma forma, a morte é para os homens uma espécie de nascimento. Aqueles que nasceram choraram de deixar o universo, mãe de dores, para entrar no Paraíso das delícias.
Ó Senhor do Paraíso, tenha pena de mim! Se não for possível entrar no seu Paraíso, faça-me digno de, pelo menos, passar a sua entrada. No centro do Paraíso é a mesa dos santos, mas, do lado de fora, os frutos de seu recinto caem como migalhas para os pecadores que, mesmo ali, viverão por sua bondade.
____________________ Uma Oração de São Efrérem:
------------- Enche minha boca, ó Maria, da graça da sua doçura. Ilumine minha inteligência, você que foi preenchido com o favor de Deus.
Então minha língua e meus lábios vai cantar alegremente seus lábios e mais particularmente a saudação angelical, anunciando a salvação do mundo, remédio e proteção de todos os homens.
Deign, portanto, aceite que eu, seu pequeno servo Eu te elogio e te falo e suavemente repousa: "Alegre, Maria, cheia de graças. "
São Efraim da Síria (v.306-373)
(Orações em bolso, Marie, Edições Artège, 2011)
Une Prière de saint Ephrem
Remplis ma bouche, ô Marie, de la grâce de ta douceur. Éclaire mon intelligence, toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.
Alors ma langue et mes lèvres chanteront allègrement tes louanges et plus particulièrement la salutation angélique, annonciatrice du salut du monde, remède et protection de tous les hommes.
Daigne donc accepter que moi, ton petit serviteur, je te loue et te dise et redise doucement : « Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. »
Saint Éphrem de Syrie (v.306-373)
(Prières en poche, Marie, Artège éditions, 2011)
PSAUME 136
01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; *
02aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes.
03C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. »
04Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? *
05Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie !
06Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie.
07[Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! »
08O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; *
09heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
Psaume 137 (136) : Au bord des fleuves de Babylone (Vêpres du mercredi, ainsi que pour la Pentecôte) Les Arts Florissants - Dir. William Christie Super flumina Babylonis, 00:00 In salicibus in medio ejus, 03:36 Quia illic interrogaverunt nos, 05:55 Hymnum cantate nobis, 06:32 Si oblitus fuero tui, 08:56 Adhaereat lingua mea, 10:21 Memor esto Domine filiorum Edom, 12:44 Filia Babylonis misera, 13:51 Beatus qui retribuet tibi, 14:10 Beatus qui tenebit, 15:20/PSAUME 136 01 Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, + nous souvenant de Sion ; * 02 aux saules des alentours nous avions pendu nos harpes. 03 C'est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons, + et nos bourreaux, des airs joyeux : * « Chantez-nous, disaient-ils, quelque chant de Sion. » 04 Comment chanterions-nous un chant du Seigneur + sur une terre étrangère ? * 05 Si je t'oublie, Jérusalem, que ma main droite m'oublie ! 06 Je veux que ma langue s'attache à mon palais + si je perds ton souvenir, * si je n'élève Jérusalem, au sommet de ma joie. 07 [Souviens-toi, Seigneur, des fils du pays d'Édom, + et de ce jour à Jérusalem * où ils criaient : « Détruisez-la, détruisez-la de fond en comble ! » 08 O Babylone misérable, + heureux qui te revaudra les maux que tu nous valus ; * 09 heureux qui saisira tes enfants, pour les briser contre le roc !]
LE COIN DES ANGES:
Voici une petite prière pour entrer en dialogue avec les anges gardiens de ceux qu’on aime, ils n’attendent que ça…
Dans la vie de Padre Pio, les rencontres avec les anges étaient fréquentes et il les connaissait très bien. Pour lui, il s’agissait d’une réalité très concrète. Un jour, un médecin lui demanda : « Il y a toujours beaucoup d’anges auprès de vous. Ne vous importunent-ils pas ? » – « Non, répondit Padre Pio simplement : ils m’obéissent ». Padre Pio, lui-même très proche de son ange gardien, invitait tous ceux qui venaient le voir à ne pas oublier leurs anges gardiens dans leurs prières. « Pour l’amour de Dieu, Écoutez-le ! », exhortait-il, « Ils sont invisibles, mais ce sont nos protecteurs pour la vie ». En revanche, ce que l’on sait moins c’est qu’il avait affaire aussi aux anges gardiens des autres. A ceux qui souhaitaient le contacter pour lui envoyer un message ou une demande, rapportent ses fils spirituels. « Qu’ils m’envoient leur ange, on discutera de la question qui les préoccupe ! », disait-il.
Dialogue d’anges
Dans ce processus, le saint frère capucin de Pietralcina impliquait son propre ange gardien pour coordonner les messages, révèle frère Alessio Parente dans sa biographie « Envoyez-moi votre ange gardien: Padre Pio ». Et il répondait toujours aux prières, travaillant à travers les anges gardiens des autres pour les aider. Les anges dialoguent avec Dieu, avec les hommes, et entre eux. Les anges inspirent images et pensées à leurs protégés, et leur pouvoir d’intercession est infini. Comme disait Padre Pio, « Ils n’ont pas besoin de payer le train et d’user leurs souliers », ils peuvent se déplacer à la vitesse de la pensée.
Voici une petite prière pour qu’ils interviennent et prient à notre place, quand nous ne le pouvons pas, et entrent en dialogue avec les anges gardiens de ceux qu’on aime, quand la croix qu’ils portent sur leurs épaules se fait de plus en plus lourde :
Mon Saint Ange gardien, je vous salue et je vous remercie. Veuillez prier pour moi et prier à ma place dans tous les moments où je ne peux formuler mes prières.
Daignez aussi, dans la Lumière divine, vous rencontrer avec les Anges gardiens de ceux que j’aime le plus, de tous ceux auxquels je m’intéresse spirituellement, pour les éclairer, les protéger et les conduire.
Ainsi soit-il
L’ange est le serviteur de Dieu, il n’est pas le nôtre. Tous les anges gardiens agissent auprès de nous, tels des « instructeurs personnels » afin que nous portions le dessein de Dieu. Prier pour obtenir leur aide est une grande force. Ils ne sauraient être délaissés !
"We groan as we wait for the redemption of our bodies" (Rm 8, 22-23)
Hymns of Saint Ephrem on Paradise, No. 5 (SC 137, 76 rev.)
The contemplation of Paradise has delighted me with its peace and beauty. There remains beauty without stain, there lies peace without tumult. Happy who deserves to receive him, if not by justice, at least out of kindness; if not because of the works, at least for pity ...
When my spirit returned to the shores of the earth, mother of thorns, presented to me pains and evils of all kinds. I learned that our region is a prison. And yet the captives who are locked up cry when they come out. I was also surprised that children cry when they come out of the breast; they cry as they emerge from darkness to light, from a narrow space to the vast universe. In the same way death is for men a kind of birth. Those who are born cry from leaving the universe, mother of sorrows, to enter the Paradise of delights.
O Lord of Paradise, take pity on me! If it is not possible to enter your Paradise, make me worthy of at least pasture at its entrance. In the center of Paradise is the table of saints, but on the outside the fruits of its enclosure fall like crumbs for the sinners who, even there, will live by your kindness.
____________________ A Prayer of Saint Ephrem:
------------- Fill my mouth, O Mary, of the grace of your sweetness. Enlighten my intelligence, you who have been filled with the favor of God.
So my tongue and my lips will sing cheerfully your praises and more particularly the angelic greeting, announcing the salvation of the world, remedy and protection of all men.
Deign therefore accept that me, your little servant, I praise you and tell you and gently restates: "Rejoice, Mary, filled with graces. "
Saint Ephraim of Syria (v.306-373)
(Prayers in pocket, Marie, Artège editions, 2011)
LE COIN DU CATÉCHISME ET...DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
La Question du Mardi
Source: Lu dans les publications associées de "Une Minute avec Marie" et "les Questions de fond d'Aleteia"
Jésus-Christ est-il vraiment unique dans l'histoire de toutes les religions ?
Mgr André-Joseph Léonard Docteur et maître agrégé en philosophie, il est nommé évêque de Namur le 7 février 1991, puis archevêque de Malines-Bruxelles le 18 janvier 2010...
Jésus est le seul homme qui s’est mis au rang même de Dieu ; Il est le seul Dieu humilié de l’histoire, mort au rang des pécheurs ; et Il est le seul dont des témoins attestent, au prix de leur vie, que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts.
1. Par des paroles sans équivoque Jésus, et lui seul, s’est mis au rang de Dieu. Cela a conduit à sa condamnation à mort pour blasphème. Comme aucun autre, il posé des gestes que Dieu seul peut revendiquer. En savoir +
2. D’une manière qu’aucune religion ou philosophie n’a osé imaginer, Jésus est mort humilié, abandonné des hommes et de Dieu, au rang des pécheurs. En savoir +
3. Il est le seul homme dont des témoins affirment que Dieu lui a fait traverser la mort en le ressuscitant. En savoir +
4. Par sa résurrection, Jésus a été réhabilité, il a été glorifié et il a atteint sa pleine stature humaine. En savoir +
5. Par sa résurrection, Jésus annonce notre propre résurrection. Il nous promet la vie éternelle et il est le seul à le faire. En savoir +
Médecins du monde affirme son soutien à la généralisation de l’avortement
Dans un message diffusé sur twitter , « médecins du monde » revendique son combat pour un « Accès gratuit à la contraception et à l’avortement pour toutes les femmes, partout dans le monde ! ».
Reprenant les slogans habituels tel que « Pour mon corps, ce que je veux d’abord c’est le droit d’en disposer librement, en toute indépendance, à tous les moments de ma vie. », ou encore que « quand les femmes ont le contrôle de leur sexualité et fécondité, elles sont en meilleure santé », ce qui est pourtantplus que discutable au regard des faits.
Ils coïncidèrent donc que « L’accès aux services et droits de santé sexuelle et reproductive est une de nos priorités d’actions. ».
En affirmant « Aujourd’hui dans le monde, 214 millions de femmes souhaiteraient éviter ou différer une grossesse », on peut se demander s’ils ont vraiment compris ce que l’avortement était, en effet, il a lieu quand la grossesse a débutée, il ne l’évite donc pas, et il ne la diffère pas non plus, car bien que le terme utilisé soit « interruption », c’est une fin définitive à la dite grossesse, et il n’est plus possible de la reprendre par la suite.
Quoi qu’il en soit, de nombreux donateurs de « médecins du monde » sont catholiques, et ceux-ci ne pouvant pas cautionner le financement d’organisation faisant la promotion de l’avortement, j’invite les donateurs à éviter « Médecins du monde » et à réorienter leur dons vers d’autres associations.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique. Vois ! Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur. Ce que je te commande aujourd’hui, c’est d’aimer le Seigneur ton Dieu, de marcher dans ses chemins, de garder ses commandements, ses décrets et ses ordonnances. Alors, tu vivras et te multiplieras ; le Seigneur ton Dieu te bénira dans le pays dont tu vas prendre possession.
"De la terre d'Egypte, J'ai appelé Mon Fils...", telle est l'inscription en Copte qui se trouve sur l'Icône de St Joseph, l'enfant Jésus et Sa Mère visitant l'Egypte (Icône réalisée par le Chef d'atelier du Patriarcat Copte Orthodoxe d'Alexandrie, notre fidèle ami Armia Elkatcha. Elle sera bénite et installée en notre Paroisse Saint Joseph au Brésil.
La France Orthodoxe, la France Missionnaire elle-même ensemencée par les Apôtres et Évangélistes venus de l'Orient Chrétien et confirmée, en ces temps qui sont les nôtres, par l'Eglise Orthodoxe des Indes (Malankare qui suscita cette Juridiction européenne) vient à la rencontre des attentes d'une partie du Peuple de Dieu au Brésil pour, dans le respect des autres Confessions, les confirmer dans la Foi et la Tradition Apostolique telle que transmise et véhiculée par les Chrétiens de Saint Thomas (Chrétiens Syro-Orthodoxes des Indes).
Désormais, de l'Eglise-mère des Indes en passant par la France, l'Afrique et le Pakistan, les Chrétiens de notre juridiction des "Chrétiens de Saint Thomas au Brésil seront "un seul cœur, une seule âme tendus vers Dieu" en un seul acte d'adoration: "Mon Seigneur et mon Dieu" !
Tous unis autour des figures évangéliques de Marie et Joseph, nous tâcherons d'être les témoins du Christ "Lumière du monde" pour tous ceux qui ont besoin, comme Thomas, de voir, de toucher pour croire et adhérer à la Personne du Christ Vérité Libératrice...
Ainsi, avec le vieillard Siméon, au soir de notre vie, alors que nous quitterons les " ombres de la vie pour atteindre la vraie vie qui est en Dieu", nous pourrons dire:
-« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël", certains de nous retrouver, avec tous ceux que nous avons aimés, dans la Lumière et l'Amour de Dieu, source et finalité de nos vies.
Méditation: De Saint Cyrille de Jérusalem (313-350), évêque de Jérusalem :
Aujourd'hui les Ecritures nous appellent à la vraie foi et vous tracent la vraie route qui plaît à Dieu.
C'est cette foi qui, chez Daniel, a fermé la gueule des lions (Dn 6,23). Par « le bouclier de la foi vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du Mauvais » (Ep 6,16)...
La foi soutient les hommes jusqu'à marcher sur la mer (Mt 14,29).
Certains, comme le paralytique, ont été sauvés par la foi des autres (Mt 9,2) ; la foi des sœurs de Lazare a été si forte qu'il a été rappelé des morts (Jn 11)...
La foi donnée gratuitement par l'Esprit Saint dépasse toutes les forces humaines. Grâce à elle on peut dire à cette montagne : -« Transporte-toi jusque là-bas » et elle se transportera (Mt 17,20).
Avec Saint Joseph:
Quand Marie et Joseph amènent Jésus au temple pour le présenter au Seigneur, le prophète Syméon accueille l'enfant avec ces paroles :
-« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. (...) Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » (Luc 2, 39-35)
Plaçons-nous dans la situation de Joseph qui reçoit ces paroles, annonçant que leur enfant est le Messie tant attendu, et méditons sur la foi qui est demandée à Joseph !
Résolution:
Aujourd'hui, alors que partout dans le monde des frères et soeurs Chrétiens donnen leures vies pour le Christ et l'Evangile de la Paix, faisons un effort de témoignage: essayons de parler de Dieu à quelqu'un avec qui nous n'avons pas l'habitude de parler de cela. Il n'est certes pas forcément évident et l'occasion ne se présente pas toujours de témoigner de l'Espérance qui habite en nous: alors pour être sûr de faire quelque chose aujourd'hui, en plus de la ferme résolution d'essayer, je peux, par exemple partager sur les réseaux sociaux et/ou par mail cette méditation d'aujourd'hui, ou celle qui m'a le plus marqué depuis le début de la neuvaine, je peux aussi parler de cette Eglise que je fréquente, où je m'abreuve aux sources du salut en y recevant enseignements et Sacrements !
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" ------------------------------------------ Novena em São José (8)
Livro de Deuteronômio (30, 14-19):
Ela está muito perto de você, esta Palavra, ela está em sua boca e em seu coração, para que você a pratique. Veja! Hoje coloco diante de você vida e felicidade, ou morte e infortúnio. O que hoje eu ordeno é amar o Senhor seu Deus, andar em seus caminhos, guardar seus mandamentos, seus decretos e suas ordenanças. Então você viverá e se multiplicará; O Senhor, seu Deus, irá abençoá-lo na terra que você vai tomar posse.
"Da terra do Egito, eu chamei Meu Filho ...", esta é a inscrição copta no Ícone de São José, o bebê Jesus e Sua Mãe visitando Egito (Ícone realizado pelo Patriarcado Copto Ortodoxo de Alexandria, nossa fiel amiga Armia Elkatcha, que será abençoada e instalada em nossa paróquia de São José no Brasil.
A França ortodoxa, a própria França missionária, semeada pelos apóstolos e evangelistas do Oriente cristão e confirmada, nestes tempos, pela Igreja Ortodoxa das Índias (Malankare que deu origem a esta jurisdição européia) vem a o encontro das expectativas de uma parte do Povo de Deus no Brasil, no respeito das outras Confissões, confirmá-las na Fé e na Tradição Apostólica transmitidas e transmitidas pelos cristãos de Santo Tomé (cristãos síro-ortodoxos da Índia ).
Doravante, da Igreja Matriz das Índias através da França, da África e do Paquistão, os cristãos da nossa jurisdição dos "cristãos de Santo Tomás no Brasil serão" um coração, uma alma esforçada por Deus "em um único ato de adoração: "Meu Senhor e meu Deus"!
Todos unidos em torno das figuras evangélicas de Maria e José, tentaremos ser testemunhas de Cristo "Luz do mundo" para todos aqueles que precisam, como Tomé, ver, tocar para acreditar e aderir à Pessoa da Verdade de Cristo libertador ...
Assim, com o velho Simeão, na noite de nossa vida, quando deixamos as "sombras da vida para alcançar a verdadeira vida que está em Deus", podemos dizer:
- "Agora, ó Mestre Soberano, você pode deixar o seu servo entrar em paz, de acordo com a sua palavra. Porque meus olhos viram a salvação que você preparou para o rosto dos povos: a luz que é revelada às nações e dá glória ao seu povo Israel ", alguns de nós para nos encontrar, com todos aqueles que amamos, na Luz e na Luz Amor de Deus, fonte e propósito de nossas vidas.
meditação: De São Cirilo de Jerusalém (313-350), Bispo de Jerusalém:
Hoje, as Escrituras nos chamam à fé verdadeira e traçam o caminho verdadeiro que agrada a Deus.
É essa fé que, em Daniel, fechou a boca dos leões (Dn 6,23). Por "o escudo da fé, você pode extinguir todas as flechas ardentes do Mal" (Ef 6,16) ...
A fé apoia os homens a andarem no mar (Mt 14,29).
Alguns, como o paralítico, foram salvos pela fé dos outros (Mt 9,2); A fé das Irmãs de Lázaro era tão forte que ele foi chamado de volta da morte (Jn 11) ...
A fé dada livremente pelo Espírito Santo vai além de todas as forças humanas. Graças a isso, podemos dizer a esta montanha: - "Leve-se lá" e ela viajará (Mt 17,20).
Com São José:
Quando Maria e José trazem Jesus ao templo para apresentá-lo ao Senhor, o profeta Simeão cumprimenta o filho com estas palavras:
- "Agora, ó Mestre Soberano, você pode deixar o seu servo entrar em paz, de acordo com a sua palavra. Pois os meus olhos viram a salvação que você preparou para o rosto dos povos: a luz que é revelada às nações e dá glória ao seu povo Israel. (...) Esta criança causará a queda e a recuperação de muitos em Israel. Isso será um sinal de contradição - e você, sua alma será atravessada por uma espada - assim serão revelados os pensamentos que vêm do coração de muitos. (Lucas 2, 39-35)
Deixe-nos colocar-nos na situação de José que recebe essas palavras, anunciando que seu filho é o Messias há muito esperado, e medite sobre a fé que é pedida a José!
resolução:
Hoje, como os cristãos de todo o mundo dão a vida por Cristo e o evangelho da paz, façamos um esforço para testemunhar: vamos tentar falar sobre Deus com alguém que não conhecemos não costumava falar sobre isso. Não é necessariamente óbvio e a oportunidade nem sempre surge para testemunhar a Esperança que vive em nós: por isso, para ter certeza de fazer algo hoje, além da firme vontade de tentar, Posso, por exemplo, compartilhar em redes sociais e / ou por email essa meditação de hoje, ou aquela que mais me marcou desde o início da novena, também posso falar sobre esta Igreja que freqüentei, Onde eu bebo nas fontes da salvação, recebendo ensinamentos e sacramentos!
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ------------------------------------------
Novena in Saint Joseph (8)
Book of Deuteronomy (30, 14-19):
She is very close to you, this Word, she is in your mouth and in your heart, so that you put it into practice. See! Today I put before you either life and happiness, or death and misfortune. What I command you today is to love the Lord your God, to walk in his ways, to keep his commandments, his decrees and his ordinances. Then you will live and multiply yourself; the Lord your God will bless you in the land you are going to take possession of.
"From the land of Egypt, I called My Son ...", this is the Coptic inscription on the Icon of St Joseph, the baby Jesus and His Mother visiting Egypt (Icon realized by the Orthodox Coptic Patriarchate of Alexandria, our faithful friend Armia Elkatcha, who will be blessed and installed in our Parish of St. Joseph in Brazil.
Orthodox France, Missionary France itself, sown by the Apostles and Evangelists from the Christian East and confirmed, in these times, by the Orthodox Church of the Indies (Malankare which gave rise to this European Jurisdiction) comes to the meeting of the expectations of a part of the People of God in Brazil to, in the respect of the other Confessions, confirm them in the Faith and the Apostolic Tradition as transmitted and conveyed by the Christians of Saint Thomas (Syro-Orthodox Christians of India ).
Henceforth, from the Mother Church of the Indies through France, Africa and Pakistan, the Christians of our jurisdiction of the "Christians of Saint Thomas in Brazil will be" one heart, one soul strained towards God "in a single act of worship: "My Lord and my God"!
All united around the evangelical figures of Mary and Joseph, we will try to be the witnesses of Christ "Light of the world" for all those who need, like Thomas, to see, to touch to believe and to adhere to the Person of Christ Truth liberator ...
Thus, with the old Simeon, in the evening of our life, as we leave the "shadows of life to reach the true life that is in God", we can say:
- "Now, O Master Sovereign, you can let your servant go in peace, according to your word. For my eyes have seen the salvation that you prepared for the peoples' face: light that is revealed to the nations and gives glory to your people Israel ", some of us to find ourselves, with all those we have loved, in the Light and the Love of God, source and purpose of our lives.
Meditation: Of St. Cyril of Jerusalem (313-350), Bishop of Jerusalem:
Today the Scriptures call us to the true faith and chart the true path that pleases God.
It is this faith which, in Daniel, has closed the mouth of lions (Dn 6,23). By "the shield of faith you can extinguish all the fiery arrows of the Evil" (Eph 6,16) ...
Faith supports men to walk on the sea (Mt 14,29).
Some, like the paralytic, have been saved by the faith of others (Mt 9,2); the faith of the Sisters of Lazarus was so strong that he was called back from the dead (Jn 11) ...
Faith given freely by the Holy Spirit goes beyond all human forces. Thanks to it we can say to this mountain: - "Carry yourself down there" and she will travel (Mt 17,20).
With Saint Joseph:
When Mary and Joseph bring Jesus to the temple to present him to the Lord, the prophet Simeon greets the child with these words:
- "Now, O Master Sovereign, you can let your servant go in peace, according to your word. For my eyes have seen the salvation you prepared for the face of the peoples: light that is revealed to the nations and gives glory to your people Israel. (...) This child will cause the fall and the recovery of many in Israel. It will be a sign of contradiction - and you, your soul will be crossed by a sword - so will be revealed the thoughts that come from the heart of many. (Luke 2, 39-35)
Let us place ourselves in the situation of Joseph who receives these words, announcing that their child is the long-awaited Messiah, and meditate on the faith that is asked of Joseph!
Resolution:
Today, as Christians all over the world give their lives for Christ and the gospel of peace, let us make an effort to testify: let's try to talk about God to someone we do not know not used to talking about this. It is not necessarily obvious and the opportunity does not always arise to testify to the Hope that lives in us: so to be sure to do something today, in addition to the firm resolve to try, I can, for example, share on social networks and / or by email this meditation of today, or the one that has marked me the most since the beginning of the novena, I can also speak about this Church that I frequent, where I drink at the sources of salvation by receiving teachings and Sacraments!
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
je crois que Dieu le Verbe, le Fils unique du Père..., touché de compassion pour notre nature déchue, de son initiative, par vouloir de Dieu qui l'a engendré et avec le consentement de l'Esprit..., est descendu vers notre bassesse,... et que, en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie, la Vierge sainte et radieuse, pleine d'une sagesse divine et exempte de toute tâche du corps, de l'âme et de l'esprit, il s'est incarné, lui qui est incorporel... Il s'est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu... Il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ; pour sauver le frère au moyen du frère...
Voilà pourquoi une Vierge sainte est choisie ; elle a été purifiée dans son corps et dans son âme ; étant chaste, pure et immaculée, elle devient la coopératrice de l'Incarnation du Créateur.
(St Sophrone de Jéruralem)
_____________
A Saint Luc on n’ose rien ajouter
Dans une entrevue avec la revueLe sourire de Marie, le professeur Jérôme Lejeune, généticien français, découvreur de la trisomie 21 et fervent disciple de Marie, évoquait ainsi son combat contre l’avortement :
« Lutter contre est stérile, c’est lutter pour qui vaut la peine ; un médecin lutte pour la vie, il ne peut pas changer de camp. Les enfants très petits, encore au ventre de leur mère, sont aussi vivants que les autres. Beaucoup plus jeunes seulement. La gravité d’un homicide ne se pèse pas en kilogrammes de victime.
Le plus illustre des médecins(saint Luc)a fait sentir en quelques mots ce merveilleux de la plus tendre enfance. Relisez la Visitation. Quel âge avait le petit prophète qui tressaillit en Élisabeth à l’approche de Marie portant notre maître ? Six mois ; Saint Luc a noté le détail.
Mais quel âge avait Jésus ? L’Évangile dit simplement qu’après l’Annonciation, la Vierge se hâta vers sa cousine : « Maria festinavit ». Comme les voyages là-bas ne peuvent être bien longs, la forme humaine de Jésus devait être incroyablement jeune au moment de la visite. Saint Luc a dit cela si bien qu’on n’ose rien y ajouter. »
Source : mariedenazareth.com où vous pouvez poursuivre votre lecture:
J. Lejeune
Extraits d’une Interview pourLe Sourire de Marie, journal paroissial, 1977.
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien. Sur des prés d'herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste chemin pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ; tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ; j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Méditation:
De Mère Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité :
« J'ai gardé le Seigneur toujours devant mes yeux ; parce qu'il est toujours à ma droite, je ne peux pas glisser » (Ps 15,8).
Car s'il est une chose que Jésus me demande, c'est de m'appuyer sur lui, de me confier en lui seul, de m'abandonner à lui sans réserve...
Nous ne devons pas essayer de contrôler les actions de Dieu. Nous ne devons pas compter des étapes du voyage qu'il veut nous faire entreprendre.
Même si je me sens comme un bateau à la dérive, à moi de me donner entièrement à lui.
Avec Saint Joseph:
L'ange dit à Joseph :
- « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint » (Mt 1, 20). Et Joseph, « fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse » (Mt 1, 24). Quelle confiance de Joseph dans la Parole du Seigneur !
Résolution:
Poser un acte de confiance. Lui offrir des angoisses, des soucis, des peurs. Au cours de ma journée, alors que nous voulons tout maîtriser et tout contrôler, offrir au Seigneur un espace pour qu’il puisse de manifester, par une rencontre, un signe....
Offrons lui cet acte de foi. Comme Saint Joseph, prenons conscience que nous sommes entre ses mains:« Mon Père, je me remets entre Vos mains :
-« mon Père, je me confie à Vous ; « mon Père, je m’abandonne à Vous ; « mon Père, faites de moi ce qu’il Vous plaira ; « quoi que Vous fassiez de moi, je Vous remercie ; « merci de tout ; je suis prêt, à tout ; j’accepte tout ; « je Vous remercie de tout ; « Pourvu que Votre Volonté se fasse en moi, mon Dieu, « Pourvu que Votre Volonté se fasse en toutes Vos créatures, « en tous Vos enfants, en tous ceux que Votre cœur aime, « je ne désire rien d’autre, mon Dieu ; 4 « je remets mon âme entre Vos mains ; « je Vous la donne, mon Dieu, avec tout l’amour de mon cœur, « parce que je Vous aime, « et que ce m’est un besoin d’amour de me donner, « de me remettre en Vos mains sans mesure ; « je me remets entre Vos mains avec une infinie confiance, « car Vous êtes mon Père ».(Charles de Foucauld) .
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" -------------------------------------- Novena para São José (5):
Salmo 22:
O Senhor é meu pastor: não tenho nada. Em prados de grama fresca, ele me faz descansar. Ele me conduz às águas tranquilas e me faz viver novamente; ele me conduz pelo caminho certo para a honra de seu nome.
Se eu atravessar as ravinas da morte, não temo nenhum mal, pois você está comigo: sua equipe me guia e me tranquiliza. Você prepara a mesa para mim diante de meus inimigos; Você espalhou o perfume na minha cabeça, meu copo está transbordando.
A graça e a felicidade me acompanham todos os dias da minha vida; Morarei na casa do Senhor durante os meus dias.
meditação:
De Madre Teresa de Calcutá (1910-1997), fundadora das Irmãs Missionárias da Caridade:
"Eu mantive o Senhor sempre diante dos meus olhos; porque ele está sempre na minha mão direita, não posso escorregar "(Sl 15,8).
Pois, se há uma coisa que Jesus me pede para fazer, é se apoiar nele, confiar nele sozinho, abandonar-se a ele sem reserva ...
Não devemos tentar controlar as ações de Deus. Não devemos contar os estágios da jornada que ele quer que empreendamos.
Embora eu sinta como um barco à deriva, cabe a mim entregar-me inteiramente a ele.
Com São José:
O anjo disse a Joseph,
- "José, filho de Davi, não tenha medo de levar a Maria, sua esposa, à sua casa, já que o filho que é gerado nela vem do Espírito Santo" (Mt. 1:20). E José, "fez o que o anjo do Senhor lhe ordenara; tomou a sua mulher para casa" (Mt. 1:24). O que confia em Joseph na Palavra do Senhor!
resolução:
Pergunte um ato de confiança. Ofereça-lhe ansiedades, preocupações, medos. Durante o meu dia, quando queremos controlar tudo e controlar tudo, ofereça ao Senhor um espaço para que ele possa manifestar, através de uma reunião, um sinal ...
Ofereça-lhe este ato de fé. Como São José, percebamos que estamos em suas mãos: "Meu Pai, coloco-me em suas mãos:
"Pai, eu confio em você; "Pai, me entrego a você; "Pai, faça-me o que você quiser; "Tudo o que você faz comigo, agradeço-lhe; "Obrigado por tudo; Estou pronto para tudo; Aceito tudo; "Agradeço por tudo; "Desde que sua vontade seja feita em mim, meu Deus, "Desde que sua vontade seja feita em todas as suas criaturas, "Em todos os seus filhos, em todos os que seu coração ama, "Não desejo mais nada, meu Deus; 4 "Coloco minha alma em suas mãos; "Eu dou a você, meu Deus, com todo o amor do meu coração, "Porque eu te amo, "E que é uma necessidade de amor me dar, "Para retornar às Suas mãos sem medida; "Eu me coloco em suas mãos com infinita confiança, "Pois você é meu Pai" (Charles de Foucauld).
Reze um Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" ------------------------------- Novena to Saint Joseph (5):
Psalm 22:
The Lord is my shepherd: I lack nothing. On meadows of fresh grass, he makes me rest. He leads me to the still waters and makes me live again; he leads me by the right way for the honor of his name.
If I cross the ravines of death, I fear no harm, for you are with me: your staff guides me and reassures me. You prepare the table for me before my enemies; you spread the perfume on my head, my cup is overflowing.
Grace and happiness accompany me every day of my life; I will dwell in the house of the Lord for the duration of my days.
Meditation:
From Mother Teresa of Calcutta (1910-1997), founder of the Missionary Sisters of Charity:
"I kept the Lord always before my eyes; because he is always on my right hand, I can not slip "(Ps 15,8).
For if there is one thing that Jesus asks me to do, it is to lean on him, to trust in him alone, to abandon myself to him without reserve ...
We must not try to control the actions of God. We must not count the stages of the journey he wants us to undertake.
Even though I feel like a boat adrift, it's up to me to give myself entirely to him.
With Saint Joseph:
The angel said to Joseph,
- "Joseph, son of David, do not be afraid to take Mary, your wife, into your house, since the child who is begotten in her comes from the Holy Spirit" (Mt 1:20). And Joseph, "did what the angel of the Lord had commanded him: he took his wife home" (Mt 1:24). What trust Joseph has in the Word of the Lord!
Resolution:
Ask an act of trust. Offer him anxieties, worries, fears. During my day, when we want to control everything and control everything, offer the Lord a space so that he can manifest, through a meeting, a sign ....
Offer him this act of faith. Like Saint Joseph, let us realize that we are in his hands: "My Father, I put myself in your hands:
"Father, I trust you; "Father, I surrender to you; "Father, make me what you please; "Whatever you do to me, I thank you; " thank you for all ; I'm ready for everything ; I accept everything; "I thank you for everything; "Provided that Your Will be done in me, my God, "Provided that Your Will be done in all your creatures, "In all your children, in all whom your heart loves, "I desire nothing else, my God; 4 "I put my soul in your hands; "I give it to you, my God, with all the love of my heart, " because I love you, "And that it is a need of love to give me, "To return to Your hands without measure; "I put myself in your hands with infinite confidence, "For you are my Father" (Charles de Foucauld).
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
La problématique de la confiance chez les Pères de l’Eglise.
Article de Madame Monica Turinici
Introduction
La problématique de la confiance est une des plus actuelles car l’homme a oublié le sens de la foi et la richesse vers laquelle la foi est censée nous conduire. La foi du chrétien est l’expression de son expérience par rapport à Dieu. Cette expérience est régénératrice, salvatrice. “Je crois Seigneur, viens au secours de ma foi” crie l’homme dans le besoin. Et Dieu lui répond “ta fois t’a sauvé”. Mais à la base de tout acte de foi est la confiance, une confiance qu’on peut retrouver exprimée de manières très différente avec les écrits ascétiques jusqu’aux discours plus sociologiques de nos jours. Entre le sociologue d’aujourd’hui et l’ascète du septième siècle il y a un point commun : celui de l’observation des réalités qui nous entourent dans un but de compréhension. La grande différence tient au fait que l’ascète observe toutes ces réalités en se rapportant toujours à Dieu, alors qu’un sociologue est plutôt tenté de limiter ses observations et ses expériences aux relations entre les individus, sans questionner le rapport que l’individu entretien avec Dieu.
En sociologie, la confiance apparaît comme essentielle aux sociétés modernes où se développent de plus en plus les modes formels de régulation des transactions sociales (lois, codes, règlements, protocoles, etc). Et la permanence de ce phénomène provoque l’étonnement du fait que nos sociétés semblent de plus en plus fondées sur des relations entre des anonymes[1]. Ce paradoxe attise les spéculations des sociologies, psychologue ou encore des spécialistes de la théorie politique dont les recherches s’articulent aujourd’hui autour de deux interrogations : Comment appréhender la nature de la confiance et sous quelle catégorie appréhender ce phénomène : celle de la connaissance, celle des affects ou celle de l’action?
La construction de cet article tente d'apporter une réponse à ce type de questions en partant des écrits des pères de l’église, afin de retrouver un chemin vers la confiance en Dieu ; La vision sociologique servira de champs d’application afin de valider l’actualité de la doctrine sur la confiance du père Isaac le Syrien.
Nous allons voir que pour les pères de l’Eglise la confiance doit être avant tout une action dirigée vers Dieu qui ne peut pas se développer sans cette relation permanente avec Lui.
Toutes les autres formes de confiance que nous allons rencontrer dans les différents courants sociologiques (tel que la confiance personnelle, interpersonnelle, inductives, rationnelle, calculatrice, amicale, etc.) semblent avoir été pensées sans relation direct avec une réflexion théologique. Cependant les relations entre les individus d’une société ne se construisent pas durablement sans un repère solide, tel que celui engendré par la confiance. Pouvons-nous expliquer aujourd’hui une partie des relations sociales par ce que le père Issac le Syrien appelle la “confiance filiale” ?
Nous allons exposer dans une première partie la vision du père Issac sur la confiance pour essayer de prouver l’actualité de la doctrine du père Isaac dans le champ plus sociologique, de la société d’aujourd’hui, limité le plus souvent aux rapports tissés entre les individus.
Nous essayerons ainsi de répondre à deux questions : En quoi la confiance entre les individus peut-elle se rapprocher de celle qu’on manifeste envers Dieu, et comment peut-on appliquer la vision des pères de l’Eglise à la compréhension des expériences sociales tel que l’usage de l'Internet ou encore l’innovation dans le champs de la science?
1. La vision théologique du père Isaac le Syrien, un repère pour la société d’aujourd’hui
Isaac le Syrien naquit vers le milieu du VIIe siècle dans une région correspondant à l'actuel Qatar, dans le Golfe persique. Il se fit moine, peut-être à Bet Abé, et y fut sacré évêque de Ninive, aujourd'hui près de Mossoul en Irak. Il déposa sa charge au bout de cinq mois seulement pour des raisons connues de Dieu seul, puis il se retira dans la solitude sur la montagne, parmi les autres anachorètes, où il s'appliqua à l'étude des Écritures divines. En rédigeant des enseignements pour ses disciples, Isaac avait un dessein précis : traiter de ce qu'il appelle la labeur de la prière, cette conversation avec Dieu, celle qui se célèbre dans le cœur, mais qui progresse aussi à travers des formes extérieures : psalmodie, méditation, contemplation de l'icône de la croix. Expliquer et propager la pratique de ce que nous appellerions aujourd'hui la prière intérieure, véritable labeur, don venant de Dieu, telle était bien l'intention principale d'Isaac dans ses discours. Il avait une vive perception de la nécessaire progression de l'expérience spirituelle à travers le temps.
Nous lisons aussi dans l’introduction du livre “Discours ascétiques” que le vocabulaire d’Isaac le Syrien est proche de celui de la plupart des auteurs syriens qui ont essayés de s’inspirer de la terminologie des auteurs spirituels grecs, en particulier Evagre le Pontique. On découvre ainsi, dans son sens favorable, la confiance (parrhésia) comme « l’attitude faite de confiance, d’assurance et de sainte audace qui caractérise la prière de l’homme pleinement rétablit dans sa condition de fils de Dieu » ; Dans son acceptation défavorable la parrhésia est « la familiarité déplacée, l’excessive liberté de parole et d’allure de l’homme livré à ses passions ».
Le terme de confiance (parrhésia) occupe la réflexion du père Isaac dans au moins 7 discours. Ouvrons le débat avec le discours 5, où l’auteur traite principalement de “L’éloignement du monde et de tout ce qui trouble l’intellect” où il dénonce toutes les manifestations qui peuvent nuire à l’âme, “tous les blasphèmes engendrés le plus souvent par la recherche du bien-être et l’absence de crainte” (plus précisément au chapitre 24). Le père Isaac met ainsi en avant l’idée de souffrance et d'affliction par laquelle “Dieu fait abonder son souvenir dans nos coeurs en nous rappelant que c’est par la crainte des adversités qu’Il nous maintient éveillé devant sa compassion”.
Cette idée de souffrance est unanimement partagée par d’autres pères ascètes tel Jean Cassien ou encore Saint Jean Climaque.
Mais le plus important chez Issac le Syrien est cette idée d’adoption-filiale, qu’il développe afin d’approcher la notion de confiance. Pour lui, Dieu a semé en nous l’amour et il a honoré ainsi son adoption envers nous en nous montrant l’abondance de sa grâce. L’amour que Dieu a semé dans nos coeurs est la preuve vivante de son adoption par rapport à nous. C’est par ce que l’adoption de chaque être humain existe, que nous pouvons parler de confiance envers Dieu. En tant que fils adoptif on dispose d’une liberté d’action même si cette idée de liberté implique beaucoup de risque et d'épreuves. « La liberté est la source et une sorte de carrefour du bien et du mal. Dieu lui-même agit sur l’âme dans le « mystère de la liberté » »[2] . La liberté n’est possible qu’à travers l’exploit ascétique qui est une lutte où la volonté doit être inflexible et une lute permise par Dieu pour nous éprouver.
L’épreuve n’est qu’une étape dans le développement de cette relation avec Dieu. Si nous prenons l’exemple de la crise financière d’aujourd’hui et l’expérience de souffrance qui y est associée, nous observons un retour des préoccupations sur le sens de la vie. Les hommes se rappellent que même un « empire financier » est avant tout une histoire de confiance et que cette forme de confiance est sérieusement fragilisée si on la réduit à des aspects purement techniques. Nous avons besoin de retrouver la place de l’homme dans le système et la place de sens dans notre vie. La souffrance peut ainsi être comprise comme un dialogue déclenché par Dieu en réponse à nos actes. Dès que l’on tombe dans une sorte de chute, en nous investissant seulement dans une vision matérialiste, en oubliant la complexité et la profondeur du monde, l’expérience n’est plus eucharistique. La vision de l’orthodoxie propose au monde d’aujourd’hui, soit-il financier, d’entrer dans une expérience eucharistique, dans une expérience de Dieu.
De ce fait ce n’est qu’en contraste avec toutes les afflictions, que nous pouvons vivre la preuve de la grâce de Dieu révélée vers nous. Pour goûter au vrai sens de l’amour que Dieu manifeste envers les hommes il nous faut passer par plusieurs épreuves. Il s’agit ici le plus souvent d’épreuves de résistance ou de patience qui nous préparent à une réalité propre à ce monde afin de comprendre une réalité future propre au royaume de Dieu. Cette idée de confiance acquise par la souffrance, par l’épreuve, participe à une réalité qui ne saura pas être réduite à un but en soit, l’objectif final étant le salut de l’homme. La confiance n’est donc qu’une étape intermédiaire qui permet à l’homme de se rapprocher de Dieu.
Il existe aussi un autre moyen de vivre l’expérience de la confiance en Dieu, qui est celui de la prière. Chez les pères ascètes, la force motrice de l’ascèse est la prière. Saint Isaac a une définition très large de la prière : c’est « toute conversation qui se passe dans le secret et tout souci de Dieu, venant d’un esprit bon, et toute réflexion sur le spirituel ». Dans ses discours le père Isaac insiste sur l’importance de la prière de Jésus qui donne un sens au souvenir de Dieu. “C‘est ainsi très important de se souvenir toujours de Dieu pour que lui aussi se souvienne de nous afin de nous sauver.” Pour vivre pleinement l’amour que Dieu a semé en nous et pour pouvoir par la suite lui faire confiance dans chaque moment de notre vie, il nous faut avoir le souvenir vivant de Dieu dans nos coeurs. Et c’est par la prière du coeur qu’on peut expérimenter et faire vivre Dieu en nous. La prière est avant tout un geste libre, une attitude personnelle dirigée vers Dieu, la confiance est une réponse que Dieu nous envoie dans nos coeurs afin de surmonter toute épreuve. Le respect des commandements de Dieu complétera la voie qui mène vers la confiance filiale. “Même dans les moments d’abondance et de prospérité c’est très important de rester soumis à ses commandements pour qu’on puisse aussi s’adresser à lui avec confiance dans les moments plus difficiles”. Respecter les commandements de Dieu revient donc à garder sa confiance en Lui en ayant ainsi le pouvoir de se rapprocher de Lui tel un fils. De ce fait la confiance filiale se manifestera en nous par “une supplication ardente venant du coeur”. “Se souvenir de Dieu, c’est-à-dire prier sans cesse, nous aidera à ne pas être privé de cette confiance-filiale que Dieu nous a révélé comme preuve de son amour”.
La confiance est le résultat d’un dialogue personnel engendrée “par un entretien (homilia) constant avec Dieu et une prière continuelle. “Car la relation avec Dieu s’établit par le souvenir gardé dans l’âme, par l’attention dans la prière et par l’offrande totale de soi”. Le gain de cette pratique persévérante du souvenir de Dieu est l’émerveillement vers lequel l’homme sera parfois transporté. La confiance pourra ainsi être vue comme une étape intermédiaire qui prépare à l’expérience de l’Esprit Saint.
Dans le vingt-deuxième discours sur “Les diverses manières de mettre son espérance en Dieu” et plus précisément dans le chapitre quatre, nous retrouvons un autre contexte quirévèle le sens du mot confiance. Il est dit que “Le juste a l’audace (parhésia) du lion”. “Il ose en toute chose par la foi, par ce qu’il met toute sa confiance en Dieu et parce qu’il a lui-même le souci constant d’être avec Dieu. La confiance est, dans ce contexte, un précèdent de la foi, une base sur laquelle il est possible de construire et faire grandir notre foi en Dieu. Ce type de confiance ou d’espoir n’est possible qu’à celui qui ne néglige pas par exemple “de faire son travail d’après ses pouvoirs”. La sincérité et le sérieux avec lesquels nous traitons nos obligations créent un précédant à ce type de confiance qui équivaut avec l’espoir que nous pouvons manifester en Dieu. L’audace est propre au juste, mais l’acquisition de certaines vertus permet à chacun de développer cette forme de confiance (espoir), de faire valoir ses attentes.
Le discours 23 “Sur l’amour de Dieu, le renoncement et le repos en Lui” chapitre 2, fait évoluer le sens du mot parhésia en englobant aussi l’idée d’humilité si chère aux pères ascétiques. “Supporte le mépris et l’humiliation en gardant une âme pleine de douce beauté et tu jouira d’une confiance filiale auprès de Dieu”. L’humilité n’est pas ici une soumission aveugle aux épreuves du monde mais un acte rationnel. “L’homme qui supporte avec conscience les paroles dures sans être la raison de l’injustice pose sur sa tête une couronne d’épines mais il recevra une couronne incorruptible”. L’humilité s’inscrit ici dans un acte de recevoir. Si la confiance se construit par une relation de prière personnelle avec Dieu, la manière dont on la reçoit permet ou pas une continuité dans cette relation avec Dieu. Pour que le fruit de notre prière s’inscrive dans une durée, il nous faut garder dans nos coeurs l’humilité.
Dans le chapitre 18 du même discours la confiance apparaît aussi comme le résultat d’un acte miséricordieux qui active en nous l’audace qu’un fils peut manifester par ses prières envers son père. ”Si tu possèdes d’avantage que ce dont tu as besoin, donne-le aux pauvres, puis viens avec une confiance filiale offrir tes prières…car rien ne peut rapprocher autant notre coeur de Dieu que la miséricorde”. Ce geste de miséricorde est à faire avec générosité et sans distinction entre riche ou pauvre, entre celui qui est digne ou pas digne car par ce geste on peut attirer vers le bien mêmes les indignes”. C’est un acte qu’on se doit de faire sans jugement de valeur. À côté de la prière du coeur, une autre forme d’amour qui nous rapproche de Dieu est la miséricorde. Au même titre que la prière, la miséricorde est un acte créateur qui engendre la confiance, un acte créateur auquel l’homme est appelé à y contribuer.
Dans son vingt-sixième discours “Sur le jeune et le recueillement en un seul lieu…” au chapitre 13 nous apprenons que la confiance procède aussi du bon témoignage de la conscience car “c’est grâce au témoignage véridique de notre esprit que nous possédons la confiance en Dieu. Et le témoignage de la pensée consiste en ce que la conscience d’un homme ne l’accuse pas d’avoir négligée ce qu’il devait faire, selon sa force”. Ce discours est une reprise du sens de la confiance qu’il avait développé dans ses précédents chapitres en caractérisant la confiance du juste (le vingt-deuxième et le vingt-troisième discours). “La confiance-filiale vient donc aussi de l’acquisition des vertus et de la bonne conscience”.
Dans le discours 48 “Pourquoi Dieu permet que soient éprouvés ceux qui l’aiment” (au premier chapitre) il revient sur la forme de la confiance comme résultat d’une épreuve, en proposant une explication du sens des « épreuves que Dieu permet envers ceux qu’Il aime ». Le sens de l’épreuve est justifié par l’acquisition d’une force dans la prière. D’où cette idée de “puissance de la prière qui est faite avec une confiance filiale”. “L’amour que les Saints ont manifesté envers Dieu à travers tout ce qu’ils ont souffert pour son Nom leur à fait obtenir dans leur coeur cette confiance filiale car c’est par l’épreuve qu’ils acquirent la sagesse, ce qui leur évite d’être joués par les démons; sans les épreuves ils combattraient comme des aveugles”. L’épreuve apparaît ainsi comme une condition de l’acquisition de la sagesse, nous permettant par la suite une approche consciente, en tout confiance envers Dieu. “L’épreuve est bénéfique pour tout homme et pour ceux qui s’approche de Dieu, elle est d’autant plus bénéfique parce qu’elle nous fait rapprocher en tout confiance”. Dans ce contexte la confiance nous permet de conscientiser notre chemin vers Dieu, car ce n’est pas un état d’aveuglement que nous est demandé dans notre démarche mais un état de veille consciente qui fera naître dans nos esprits une forme de confiance appelée la confiance filiale. “Un fils s’il n’est pas mis lui-même au travail ne tire aucun profit de la richesse de la maison de son père. C’est pourquoi Dieu commence par affliger et éprouver puis il révèle la grâce”. Pour apprécier les vertus de la grâce Divine nous avons besoin de passer par un chemin semé d’épreuves afin de reconnaître la grâce tel qu’elle est et d’agir ensuite en tout confiance dans toutes nos actions.
A part toutes ces visions positives qu’une partie de la théologie ascétique propose par les “Discours” du père Isaac, autour de la problématique de la confiance, nous retrouvons aussi d’autres formes de confiance qui ne se manifeste pas forcément dans un esprit orthodoxe.
Nous retrouvons, toujours chez Isaac le Syrien, tout ce qui tient des “paroles empreinte d’une familiarité déplacée ou encore des plaisanteries lascives car elles sont l’oeuvre du démon de la luxure”.
Ce qui est spécifique des pères ascètes est l’attitude de rejetque l’on doit avoir envers ce type de confiance. Il estsuggéré ainsi dans le commencement du septième discours “de fuir la familiarité comme la mort”. Le meilleur chemin pour échapper à tout forme de familiarité est “de nous considérer nous-même comme des étrangers tous les jours de notre vie, où que nous allions”.Cette attitude engendre le respect et les actions qui en découlentse manifesteront dans l’humilité.
Afin d’expliquer comment ce type de familiarité peut se glisser dans notre esprit et avec quelle conséquence, il nous estproposé au soixantième discours “Sur les pensées mauvaises involontaires…” une explication des conséquences néfastes qui peuvent provenir d’un relâchement de vigilance, car familiarité équivaut ici à un relâchement de la vigilance. “Ceux qui sont percés par les flèches de l’Ennemi en temps de paix sont ceux qui, en donnant trop de liberté (parhésia) à leur volonté, ont mis en réserve dans leur âme des pensées qui se manifesteront plus tard. Il porte ainsi dans un lieu saint (c’est-à-dire dans la prière) un vêtement souillé, à savoir les pensées qui apparaissent dans leurs âmes à l’heure de la prière”.L’idée de vigilance de l’âme trouve ici tout son sens car il ne suffit pas de faire confiance mais plutôt de savoir comment on doit faire confiance. C’est pourquoi nous ne pouvons pas négliger les conditions de la familiarité, ainsi que ses limites quand nous voulons explorer les conditions de la confiance.
En conclusion l’approche théologique de la confiance dans la vision du père Isaac peut se résumer à deux niveaux. Au premier niveau la confiance est un acte créateur auquel l’homme est appelé à participer par la prière, par la miséricorde, ou encore par une conscience éveillée; en deuxième niveau la confiance est un moyen qui nous permet d’approcher Dieu par l’humilité ou encore par la souffrance (épreuve). Ce qui nous semble être le couronnement de cette vision ascétique sur la confiance, c’est cette idée selon laquelle la confiance est un précédent de la foi en Dieu, car la foi est une action vers Dieu.
2. La confiance comme schème interprétatif des relations humaines
Après cette brève présentation de la vision du père Isaac sur la notion de confiance nous proposons d’insérer une analyse plus sociologique afin de comprendre si nous pouvons expliquer une partie des relations sociales par cette notion de “confiance filiale”?
Dans une vision sociologique, le terme de confiance est employé pour nommer le rapport qu’un individu entretien avec des partenaires, des objets et des institutions ou organisations sociales. Le plus souvent cette notion est limitée aux seules relations entre individus en interaction. La confiance sert habituellement à qualifier un événement particulier dans une relation sociale entre les humains. Dans ce cas elle est utilisée comme synonyme du verbe “croire” ( “je fais confiance à ce journaliste”) ou encore comme un procédé pour éviter des discussions trop longues (“Mais si mais si, je te fais confiance” ou “Je lui fais confiance pour s’en sortir”). Un autre sens un peu plus informatif désigne la confiance comme un état sans préciser en quoi consiste exactement cet état (“Ma confiance en lui a baissé”, Vous pouvez me faire confiance pour le retrouver”). Enfin le mot confiance qualifie une parole, un geste, établissant un certain type de rapport de délégation oud’abandon à autrui.
Ce classement sommaire des modalités d’usage permet à Albert Ogien de dégager un second élément de contexte pour la confiance[3]: lorsqu’elle est utilisée comme terme relationnel, la confiance désigne soit un état, soit un mécanisme, soit un engagement. Si on rajoute un élément de temporalité la confiance sera comprise comme un terme qui sert à dire quelque chose sur le cours future d’une relation sociale au moment même de s’y engager.
Ce rapide examen des manières de se servir du terme de confiance établit la complexité et en même temps l’impossibilité de ramener tous ces sens à une famille bien policée. Une manière économe de réduire les combinaisons tout en gardant la multiplicité des usages du terme est celle proposée par l’économiste E. Lorentz[4]. Pour lui, ce terme sert essentiellement à qualifier une modalité de comportement coopératif. Il propose ainsi une échelle de robustesse à trois niveau afin de décrire cette notion : confiance inductive (qui repose sur l’observation d’une régularité jamais démentie jusqu’à ce jour); calculatrice (tout ce sur quoi on se base pour décider de faire un acte de confiance en évaluant les conséquences probables) ; normative ou affective (un jugement moral favorable apriori, porté sur la fiabilité des proches ou de familiers et qui éventuellement peut être mise à l’épreuve en cas de besoin). Parmi les trois niveaux d’analyse proposés le troisième nous semble la plus proche du sens que nous avons pu trouver chez les pères ascètes, même si elle reste très éloignée du sens de l’épreuve évoquée par le père Isaac.
Il faut ainsi reconnaître que sauf quelques exceptions les tentations des sociologies pour étudier la confiance se sont heurtées au caractère insaisissable du phénomène. Une des raisons en est la dimension très contextuelle: la “confiance” apparaîtdans certains contextes et disparaît dans d’autres, elle se manifeste d’une façon dans un contexte et d’une autre dans un autre. Elle ne semble ni appropriée partout, ni unitaire.
Confronté très tôt avec des approches qui se sont montrées assez vite inappropriées pour rendre compte du caractère contextuel de la confiance, la sociologie et plus particulièrement le courant ethnométhodologique (Garfinkel) tente de saisir le phénomène “sauvage” de la confiance dans sa contextualité “locale”. Il se sert par exemple des expériences “de perturbation”. Les expériences de perturbation consistent en des exercices de courte durée, une forme “d’intervention” dans le flux normal des évènements de la vie courante. L’une des interventions implique par exemple le jeu du morpion. L’initiateur de ces interventions, Garfinkel, demandait à ses étudiants d’enfreindre les règles du jeu, par exemple, d’inscrire un signe sur une ligne plutôt que dans une case, ou d’effectuer “un mouvement” non prévu dans les règles du jeu. D’autres interventions reposaient sur d’autres formes de production de trouble. Il s’agissait par exemple de demander aux étudiants d’engager la conversation avec un ami et sans manifester qu’ils sortaient de l’ordinaire, d’exiger constamment à l’ami en question de clarifier ou expliciter ce qu’il était en train de dire, aussi banal cela fut-il. Ainsi, par exemple, un étudiant à qui son amie se plaignait que sa voiture avait un pneu crevé insista plusieurs fois pour qu’elle explicite ce qu’elle entendait par “pneu crevé”. Garfinkel inventa d’autres interventions, non-fondées sur le jeu, telles que: demander à ses étudiants de marchander les prix dans des magasins où ceux-ci étaient fixes; agir “bizarrement” dans un ascenseur ou dans sa famille etc. De ce fait Garfinkel en conclu que la confiance a son site naturel dans des considérations génériques sur le caractère et le statut des règles, sur les pratiques de mise en sens, bref sur l’intersubjectivité de la vie quotidienne. Son article fait un pas important dans la recherche de la confiance, en s’orientant dans le traitement de celle ci comme un objet de plein droit plutôt que comme résidu ou comme quelque chose qui peut être réduit à quelque chose d’autre. Toutes ces expériences ou “interventions” proposées par Garfinkel ont montré par exemple que les règles d’un jeu ont un caractère constitutif : les règles fonctionnent, de façon tacite, comme moyen de reconnaissance du jeu permettant l’interprétation du comportement des joueurs comme évènements dans le jeu. Ces règles, ainsi que les attentes qu’elles rendent possibles, définissent des situations normales du jeu c’est à dire “reconnaissable en tant qu’habituels”, elle définissent aussi les joueurs comme ceux dont la conduite est reconnaissable comme étant en accord avec les règles. Le non-respect de ces règles par l’un des joueurs suscite chez les autres un sentiment qui va d’une impression d’ambiguïté ou d’incertitude à la confusion, la perplexité et la méfiance, de même qu’un sentiment de colère indignée et d’hostilité morale, se manifestant dans des accusation ou choses similaires.
Comme Garfinkel le disait à l’époque, « les règles de base prises comme allant de soi engendrent des attentes constitutives ». Ces attentes portent sur le fait que les choix exigés dans le jeu s’appliqueront aux autres joueurs indépendamment de l’état de jeu. Chaque joueur attend aussi des autres qu’ils considèrent qu’il honorera les attentes qu’ils nourrissent à son égard. Pour Garfinkel « cette conformité mutuellement supposée aux règles constitutives constitue la confiance ». Elle relève d’un ordre tacite d’arrière-plan, que seule une perturbation peut faire voir.
3. La confiance en théologie ascétique versus la confiance dans la vision sociologique
À première vue il ne semble pas y avoir de liens entre ces deux visions concernant la manière d’appréhension de la confiance. D’un côté les pères ascètes nous parlent de confiance filiale comme précèdent de la foi, en relation avec Dieu, et de l’autre côté, les sociologues nous parlent de la confiance comme phénomène relationnel interpersonnel. Cependant nous pouvons faire une parallèle entre les règles tacite ou les conventions qui guident notre vie sociale et les commandements de Dieu qui servent toujours de repère à nos sociétés même si elles ont aujourd’hui un peu de mal à le reconnaître. Nous pouvons faire une parallèle car il nous est facile d’observer qu’en transgressant une règle sociale on déclenche la méfiance d’autrui, on risque de se faire rejeter par nos confrères. En transgressant un commandement de Dieu on perd la confiance filiale qu’Il a semé en nous, on déclenche presque une forme de méfiance de la part de Dieu envers nous, une méfiance que seul l’amour que Dieu a envers nous peut effacer. Mais l’aboutissement ou le résultat de la confiance restera, comme le père Isaac le Syrien l’aura remarqué, “une expérience de la grâce de Dieu”; elle peut s’exprimer aussi à travers les expériences sociales sans pour autant être circonscrite à celles-ci.
Le dialogue entre sociologie et théologie autour de la confiance nous semble ainsi possible sur le terrain des règles tacites qui gouvernent nos comportements. La sociologie constate l’existence des conventions qui guident nos comportements pendant que la théologie visualise la source de ce besoin de conventions. Les règles de nos sociétés permettent de se repérer en agissant comme symbole entre ce qui nous est familier et ce qui ne l’est pas. Si traditionnellement, la fonction symbolique consistant à utiliser des termes familiers pour faire face au non familier était le domaine de la religion, le début des temps modernes fait apparaître la notion du risque comme trait général de la vie moderne et avec celle-ci le besoin d’identifier une autre forme de confiance qui est la confiance dans un système qu’il soit politique, économique, écologique ou autre. Mais la conformité aux règles tacites est le moyen le plus simple pour comprendre la confiance entre les individus en interaction. De la même manière, la conformité aux commandements de Dieu est le chemin le plus sûre qui nous permet de garder la confiance en Dieu.
Revenons à la vision théologique, où la confiance transcende le plan de la matérialité. Elle est avant tout l’expression d’une attention dans la prière, d’un dialogue permanent avec Dieu voir d’une épreuve nécessaire dans l’acquisition d’une certaine force dans la prière. Père R. Ionescu faisait la remarque dans son article sur la « Foi et théologie en science » que l’apôtre Pierre, en marchant sur les eaux, nous montre de quelle manière le chemin vers Dieu peut être parsemé des tentations du doute. De l’état spirituel de la confiance, Pierre glisse vers la réalité concrète des sens. Or céder aux sens submerge. Il est clair que ce n’est pas la pesanteur qui intervient ici, mais le manque de confiance qui s’élargit au fur et à mesure que Pierre s’enfonce dans l’eau. Le Sauveur, en le prenant par la main, le gronde: “Homme de peu de fois, pourquoi as-tu douté?” Par cet épisode, le Christ cherche à donner un enseignement à toute l’humanité : « la grâce divine structure la matérialité, elle a le pouvoir de l’ordonnancer »[5]. De plus le souvenir permanent du Christ a lieu tant que l’homme ne s’enfonce pas à cause des sens dans une matérialité opaque. Dans un monde moderne, “notre raison fonctionne en ordonnant notre interaction avec le monde sans pour autant expliquer le sens du “pourquoi” cela fonctionne ainsi. Nous constatons purement et simplement, nous avons confiance dans l’efficacité d’une explication rationnelle car jusqu’à présent elle a toujours fonctionné”[6]. Mais la manière de s’inscrire dans une certaine vision du monde échappe à la démarche strictement scientifique propre à notre société moderne, dépendant plutôt d’une structure acquise par l’éducation et par la culture. Cette vision rend manifeste sur le plan de la compétence scientifique, la confiance des uns dans la véracité des travaux des prédécesseurs. La confiance dans tous ceux qui ont fondé à un moment donné est un trait naturel du geste scientifique[7].
Mais la prière est la voie théologique expérimentale par excellence. Il est néanmoins évident qu’arriver à prier vraiment, comme le dit Evagre n’est pas chose simple ou immédiate. En se référant à ce type de prière Evagre est assez catégorique: “Celui qui n’a pas vu Dieu ne peut pas parler de Lui”. Si la “vision” spirituelle n’est pas le résultat d’une compétence strictement humaine mais un charisme donné par Dieu, l’expérience de la confiance rationnelle est à la portée de l’homme. Par son humilité envers les autres, par l’acte de miséricorde envers le prochain ou encore par l’acquisition des vertus qui en découlent, du respect du travail qu’on se doit d’accomplir, l’homme peut engendrer un dialogue permanent avec Dieu lui permettant un souvenir permanent de Dieu. Et par cette attention l’homme acquit la confiance envers Dieu et la garde à tout moment comme un espoir ou comme un moyen de discernement entre une situation saine et une situation maladive.
Pour prendre un exemple, de nos jours, l’expérience de carême, ou plutôt le manque d’expérience dans la fonction du carême fait perdre le sens de la foi à beaucoup de jeunes et la confiance dans le carême apparaît aujourd’hui comme une problématique à reconstruire. Le père V.Gavriil faisait la remarque que pour regagner la confiance dans la fonction du carême il faut d’abord faire confiance aux pères qui ont vécu par le carême leur rapprochement de Dieu. Sans comprendre l’expérience des pères ascètes, ou de Moise, ou même celle d’Abraham il nous sera très difficile de faire confiance. Il faut prendre Dieu au sérieux car il nous prend très au sérieux quand nous Lui adressons nos prières.
Nous avons soutenu, dans un des paragraphes précédents, que la confiance est le précédant de la foi mais nous pouvons aussi dire que la confiance c’est l’expérience de la foi, on ne reste plus dans l’intellect, dans les paroles « je crois en un seul Dieu père tout puissant.. etc. » on descend dans le cœur, on prend conscience de cette foi.
Sans comprendre l’expérience des pères ascètes qui par la prière arrivent même jusqu’à une illumination de Dieu, nous n’arriverons pas à pouvoir faire confiance.
Conclusions
Un premier aspect de l’actualité d’Isaac le Syrien est son importance au plan exégétique voir oecuménique. Il explique l’Ecriture généralement de manière symbolique essayant de montrer son sens spirituel profond. Sur beaucoup de points il est très proche du Corpus Areopagiticum et il tend souvent vers une synthèse catholique. Il est un pont entre les deux traditions de l’Église.
Mais il est un autre aspect de son actualité qu’il ne faut pas négliger. À une époque où on cherche à amalgamer la sociologie à la spiritualité chrétienne, en récupérant les écrits des Pères, Isaac le Syrien est un auteur très utile pour opérer un discernement dans l’abondante littérature socio-mystique qui voit le jour aujourd’hui et met la vie spirituelle en danger par son naturalisme.
Le père Isaac a une très fine connaissance du cœur de l’homme, et bien des aspects de sa doctrine font appel à une grande finesse psychologique. Comment en effet parler de l’œuvre de Dieu en nous, sans que l’intelligence, la volonté, le corps, ne soient concernés ? Le père Isaac cherche à discerner, à travers les effets des vices ou de la grâce sur toutes les dimensions de notre être, ce qui vient de Dieu ou non. La déesse sociologie s’impose aujourd’hui en maîtresse. Elle remplace la morale, la raison, les règles classiques du discernement spirituel. Et, opérant une révolution copernicienne dans la spiritualité, elle permet pour la première fois de créer des doctrines à la fois pélagienne et quiétiste et d’introduire la raison dans des domaines qui jusque-là relevaient de la foi. L’explication du phénomène de la confiance par les observations des régularités jamais démenties en est un exemple typique. On pourrait aussi évoquer la néo-interprétation de la confiance en soi qui n’est qu’un repli sur soi marqué par l’individualisme et le subjectivisme. Les Pères n’auraient jamais pu imaginer qu’une spiritualité soit liée à l’émotionnel, au témoignage personnel, au senti : ils avaient compris que ce que nous avons en commun, ce que nous pouvons partager, c’est ce qui est universel. Cela, Isaac le Syrien l’avait bien compris. Chacun peut reconnaître son propre chemin dans ses écrits, bien qu’il ne parle jamais directement de son « expérience spirituelle profonde », comme on dirait aujourd’hui. Dans un monde où la technique, le faire, ont occulté le chemin de l’intériorité, Isaac le Syrien permet de retrouver le chemin du cœur, pour y mener un combat qui conduit à la rencontre de Dieu. Il est très bon pédagogue pour former la conscience morale, pour réconcilier les jeunes — et moins jeunes — avec leurs propres consciences. Pour lui comme pour les Pères de l’Église, théologie, conscience morale, spiritualité, ne sont pas dissociées.
Bibliographie :
1. Saint Isaac le Syrien, « Discours ascétiques, ed. Monastère Saint Antoine le Grand, 2006
2. GambettaD.”Can we trust, trust?” in GambettaD., ed., “Trust.Making and Breaking Cooperative Relations” Oxford, Basil Blackwel,1988
3. R. Ionescu, « Fois et théologie en science », présenté dans le cadre du 4ième Congres International « Medicine and Faith », Roumanie,2009
4. Lorentz E. “Confiance interorganisationelle, intermédiaries et communautés de pratiques”, Reseaux 19, 2001
5. A. Ogien, L. Quéré, « Les moments de la confiance », ed. Economica 2006
[1] Gambetta D.”Can we trust, trust?” in GambettaD., ed., “Trust.Making and Breaking Cooperative Relations” Oxford, Basil Blackwel,1988
[2] Florovsky G. Fascicule sur « Les pères byzantin du V au VIII-éme siècle », p. 69.
[3] Ogien Albert, “Les moments de la Confiance”, collection Etudes Sociologiques, 2006
[4] Lorentz E. “Confiance interorganisationelle, intermédiaries et communautés de pratiques”, Reseaux 19, 2001
[5] R. Ionescu, « La foi en théologie et en science », présenté dans le cadre du 4ième Congres International « Medicine and Faith », Roumanie,2009
Marc Feix et Karsten Lehmkühler (éd.),Homme perfectible, homme augmenté ?, Actes du colloque de l’ATEM (Association des théologiens pour l’étude de la morale), Strasbourg le 29 août 2014,Revue d’éthique et de théologie morale, hors-série, n° 286, Éditions du Cerf, Paris, 2015, 226 p.
Au cours de ces dernières décennies se sont développées aux États-Unis, puis répandues dans le monde occidental, diverses théories qui se rattachent à ce que l’on appellele courant transhumaniste, qui est puissamment soutenu par de grands groupes internationaux comme Google.
Ce courant vise à un dépassement des limites de l’homme actuel. Il comporte à un premier niveau la promotion de tous les moyens techniques permettant ce que l’on appelle en anglais unhuman enhancement, c’est-à-dire un perfectionnement et une « augmentation» de l’être humain. Comme le montre cette double traduction, ce dépassement est envisagé à des degrés divers qui peuvent aller d’un simple remède à des maladies ou des infirmités, jusqu’à une amélioration des performances physiques, psychiques et intellectuelles, réalisant un être humain ayant des capacités et des performances supérieures à celles de l’homme actuel. Cela débouche sur le concept plus large de transhumanisme, qui désigne un mouvement qui a l’ambition de créer un homme supérieur, ayant une nature différente de la nature présente, une nature qui accédera notamment à l’incorruptibilité et à l’immortalité, et à une toute-puissance sur elle-même et son environnement, une nature quasiment parfaite.
Cette conception qui remet en cause la conception de l’homme actuel, de ses limites, de son imperfection, et qui ambitionne de changer sa nature même pour lui conférer des qualités quasi-divines ne peut qu’interpeller les chrétiens. L’ATEM (Association des théologiens pour l’étude de la morale), qui réunit des universitaires catholiques et protestants spécialisés dans le domaine de l’éthique ou susceptibles d’apporter leurs compétences à la réflexion éthique, lui a consacré son dernier colloque annuel. Comme chaque année, un numéro hors-série de laRevue d’éthique et de théologie moralecontient les Actes de ce colloque.
Une première partie regroupe les communications relatives à une « Approche philosophique et scientifique »:
— Bernard Baertschi, «Human enhancement”: enjeux et questions principales »
— Jean-Louis Mandel, « Améliorer la condition humaine par la génétique? »
— Ghislain Waterlot, « Entre amélioration et aliénation: réflexions à partir de la “perfectibilité chez Rousseau et chez Bergson »
— Pascale Lintz, «Enhancement et nanotechnologies »
— Otto Schäfer, « La notion d’homme végétal, une piste pour renouveler le discours anthropologique chrétien? »
— Valentine Gourinat, « Le corps prothétique: un corps augmenté?
— Barbara Duarte, « Le piratage corporel ou body hacking au service de l’augmentation corporelle »
Une deuxième partie concerne l’« Approche biblique »:
— Christian Grappe, « La notion de perfection dans le Nouveau Testament et les réflexions contemporaines relatives à l’human enhancement »
Une troisième partie contient les exposés se rapportant à l’« Approche d’éthique théologique et de spiritualité »:
— Karsten Lehmkühler, « La théologie face à l’amélioration de l’homme »
— Marie-Jo Thiel, « L’homme augmenté aux limites de la condition humaine »
— Alberto Bondolfi, « Comment argumenter à propos de l’amélioration de la condition biologique de la vie humaine? »
— Jean-Claude Larchet, « La déification (“théôsis”) comme accomplissement de l’homme »
— François Marxer, « Accomplissement, performance, dépassement: quelle excellence choisir? »
Source: "Sagesse Orthodoxe"
Sur le transhumanisme,
autres comptes-rendus bibliographiques
« Le transhumanisme décrypté » –
Trois ouvrages récents peuvent nous aider à être informés de ce sujet. Le premier est celui du théologien orthodoxe Jean Boboc, prêtre à la cathédrale roumaine de Paris :Le Transhumanisme décrypté, éd. APOPSIX, Paris, 2017, déjà signalé sur ce site. Dans cet ouvrage presque exhaustif, l’auteur a réussi à explorer les recoins de l’idéologie et de l’illusion transhumaniste – travail considérable, remarquablement documenté. La présentation de l’état actuel de la question, du point de vue scientifique et juridique, rencontre, dans la deuxième partie du volume les principaux thèmes de l’anthropologie biblique et patristique, dont l’auteur est un spécialiste.
On lira avec le plus grand intérêt, dans les pages 412 et suivantes, la comparaison entre le projet transhumaniste – une amélioration indéfinie des capacités humaines – et le projet chrétien – la transfiguration de l’homme à la ressemblance de Dieu, ou déification. Rappelons que Père Jean Boboc est lui-même médecin, et particulièrement versé dans les questions actuelles liées globalement à la bioéthique. Avec compétence, il tire la sonnette d’alarme, pour que l’ambition « posthumanisme » n’aboutisse pas au cauchemar d’une humanité sans l’homme ! Il serait léger de ne voir dans le transhumanisme qu’une imposture et une illusion : l’auteur montre qu’il s’agit d’un gravissime et réel danger.
Qu’est-ce que le transhumanisme ?
Le livre de Xavier Dijon,Le Transhumanisme, collection Que penser de… ? N°92, éditions jésuites, Namur, 2017, est bien utile ! En 116 pages, on lit une présentation claire et complète du sujet et une mise en relation de la problématique avec la foi chrétienne. Pour notre bonheur, un lexique d’une dizaine de pages vient au secours du lecteur égaré ! Après un exposé synthétique sur « le mouvement transhumaniste », on trouve plusieurs chapitres inspirés par le bon sens, portant sur « la relation de l’homme à sa nature », « la relation de l’homme à autrui », « la relation de l’homme à la chair de sa chair » et « la relation de l’homme à Dieu ». Et la conclusion a ce beau titre : « le goût de l’humain ». En effet, comme dans l’ouvrage présenté plus haut, le mouvement transhumaniste, qu’on aurait tort de sous-estimer, présente des risques sérieux, en particulier celui de l’absorption de l’humain par la technologie – l’homme devenu lui-même un « produit » de celle-ci.
« Résister au transhumanisme »
Tel est le titre du numéro 22, hors-série, de Famille chrétienne, volume passionnant qui explore les principales données et conséquences du sujet. La foi chrétienne apparaît comme l’adversaire principal de l’idéologie transhumanisme et de ses projets. La foi chrétienne est porteuse de la révélation biblique, qui est, non seulement la révélation de Dieu, mais la révélation de l’homme. Il est normal qu’elle conteste un projet qui, sous couleur d’augmenter l’homme et de la porter à la perfection, doit conduire au contraire à le déshumaniser. La robotisation, l’eugénisme, le marché de la vie humaine, le phantasme d’un prolongement indéfini de la vie, et d’autres perspectives alarmantes, n’autorisent pas à rester indifférent. On lira avec grand intérêt le chapitre « Ni homme ni femme, ni humain ni machine », p.68, qui aborde en particulier le rapport entre féminisme et transhumanisme ;
Il n’y a pas d’opposition à la science, dans la position chrétienne : celle-ci maintient seulement, simplement, constamment, que la science et la technologie soient au service de l’homme et de la Création. Être chrétien, c’est défendre l’homme, éventuellement contre l’homme – s’interposer, comme le fit le Christ. La science existe pour, et non contre l’homme. Le mérite du transhumanisme est, nous semble-t-il, d’obliger les tenants de la tradition biblique à tirer, des enseignements inspirés, des contre-propositions intéressantes et solides. Il nous oblige à scruter les desseins de Dieu. Il oblige également les chrétiens à se montrer capables de positions communes sur le terrain de l’actualité. Il ne s’agit pas seulement de « résister » au transhumanisme : l’Esprit saint veut nous inspirer des propositions sérieuses et convaincantes. Ce petit volume d’une centaine de pages offre des réponses chrétiennes.
Source: "Sagesse Orthodoxe"
Points de vue chrétiens
-B-
Transhumanisme ou déification ?
« Ces communications ont, comme on l’aperçoit à leurs titres, des contenus très variés. Plusieurs d’entre elles ont souligné les limites de l’ambition de créer un homme parfait, tant du point de vue de sa réalisation technique que de son principe même, notant que le christianisme a fortement valorisé l’humilité et la faiblesse, dont le Christ lui-même, comme Dieu qui s’est fait homme, a montré l’exemple, et que le projet du christianisme consiste pour une part à assumer les limites de la nature dans l’état actuel qui est le sien, qui ne sont pas forcément négatives mais peuvent servir de support à une construction et une amélioration spirituelles de soi.
Ayant été invité à présenter le point de vue orthodoxe (qui s’est jusqu’à présent très peu exprimé dans ce débat, non seulement en France mais à l’étranger), j’ai pour ma part, dans l’introduction de mon exposé qui n’a pas été reproduite dans la version éditée, tout d’abord montré les limites internes du courant transhumaniste.
J’ai fait remarquer en premier lieu que celui-ci a deux fondements:
— Bien que l’on parle à son sujet de transhumanisme ou de posthumanisme, il s’enracine globalement dans l’humanisme né à la Renaissance et développé au XVIIIe siècle par les « Lumières », c’est-à-dire dans une conception qui considère l’homme comme existant d’une manière absolue, indépendamment de Dieu, et pour lequel il ne peut y avoir aucun apport surnaturel, mais seulement un apport culturel, c’est-à-dire venant des productions sociales.
— Il est pour l’essentiel lié au progrès technologique, avec l’idée que c’est au moyen des nouvelles technologies surtout (en particulier robotiques, informatiques et génétiques) que l’homme pourra être amélioré, augmenté, transformé et dépassé ; dans ce sens il a une base matérialiste. Dans la mesure où les technologies se fondent sur les sciences, et où le transhumanisme pense que des solutions à presque tous, sinon à tous les problèmes de l’homme pourront être apportées par les progrès technologiques fondés sur le progrès scientifique, il s’enracine aussi dans le scientisme, un courant philosophique né à la fin du XIXe siècle, selon lequel tout problème de l’existence humaine est susceptible de trouver, actuellement ou dans le futur, une solution dans la connaissance scientifique.
Bien que le mouvement transhumaniste et en particulier les théories de l’enhancementse veuillent ultra-modernes (et même futuristes) on voit donc que leurs fondements reposent sur l’humanisme de la Renaissance, le rationalisme des Lumières, le scientisme du XIXe siècle et le technologisme né à la même époque.
J’ai noté ensuite que, par rapport à ses fondements mêmes, le transhumanisme et ses corrélats présentent cependant un certain nombre de faiblesses :
1) L’humanisme en tant qu’idéal moral est mis à mal par le transhumanisme dans la mesure où en augmentant la part de technicité dans le fonctionnement physique et psychique de l’être humain, il réduit du même coup la part d’humanité, et pourrait, au terme de sa logique, déboucher sur «un monde sans humain» pour reprendre le titre d’une enquête récente de la chaîne de télévision Arte.
2) La rationalité scientifique sur laquelle repose le technologisme du transhumanisme est mise à mal par la forte part d’illusion que comporte un monde transhumain, actuellement et sans doute à jamais bien plus imaginaire que réel. À cet égard, le transhumanisme, pour une grande part, relève plus de la science-fiction que de la science. Dans l’imaginaire qu’il développe se projette un certain nombre de fantasmes humains, comme un désir de perfection (physique, psychique et intellectuelle), de toute-puissance et d’immortalité acquises par des moyens humains.
3) Le transhumanisme se montre aveugle quant aux limites de la technologie face au vieillissement du corps humain dans sa totalité et quant à la mort qui constitue l’horizon inévitable de la vie humaine (on voit bien aujourd’hui comment l’augmentation de la durée moyenne de vie, dont la médecine se targue, est corrélée par toutes sortes de maladies dégénératives qui affectent le grand âge et ne trouvent leur solution que dans la mort).
4) Au lieu d’augmenter l’homme, comme il le prétend, le transhumanisme le diminue parce qu’il se centre essentiellement sur les performances ou les qualités du corps, et l’ampute donc pour une grande part de sa dimension psychique et pour la totalité de sa dimension spirituelle.
5) Dans la mesure où il vise à améliorer les performances psychiques et intellectuelles de l’homme, il les traite sur un plan essentiellement quantitatif, n’ayant de par sa nature technologique que peu de prise sur le qualitatif. La prétendue capacité de choix réalisée par des moyens informatiques, relève essentiellement de la classification et des probabilités, qui restent du domaine de la quantification. Les fonctions intellectuelles qu’il est susceptible de toucher restent de l’ordre du calcul et sont améliorées du point de vue de la rapidité, de la quantité d’information traitée, et du respect de règles logiques posées au départ. Elles manquent d’intelligence et de compréhension au sens d’appréhension du sens et de référence à des valeurs.
6) Lorsqu’il vise la qualité, comme c’est le cas de la génétique, le transhumanisme tombe dans des pratiques eugénistes contestables, et fait dépendre les choix de critères individuels (comme le désir ou la fantaisie des parents) ou sociaux (par exemple le besoin d’une société donnée d’avoir plus de filles ou plus de garçons, où, comme on l’a vu à l’époque du nazisme, le désir d’obtenir une race pure) qui sont non seulement discutables mais extérieurs à la personne concernée.
7) La plus grande faiblesse du transhumanisme et de l’enhancementest d’envisager une amélioration et une augmentation de l’être humain sans être capable de poser et de résoudre le problème de leur sens lorsqu’elles dépassent les limites d’une réparation ou d’un rétablissement d’ordre thérapeutique, ni le problème de leur valeur, ni même souvent, le simple problème de leur utilité.
J’ai souligné enfin que le transhumanisme (en dehors de ce cas de visée thérapeutique, très particulier et non caractéristique) pose un problème par rapport à la foi chrétienne : ce mouvement, qui prend souvent la forme d’une idéologie, se positionne en effet sinon contre la religion, du moins comme un substitut (ou ersatz) de celle-ci.
C’est ce que fait apparaître le corps de mon exposé (édité dans ce volume) dont le but est de présenter le perfectionnement de l’homme et son dépassement tels que les conçoit le christianisme et plus spécialement tel que les ont théorisés, au cours du premier millénaire surtout, les Pères grecs dans leur élaboration de l’anthropologie chrétienne, et particulièrement dans leur doctrine de la déification de l’homme(theôsis). »
Jean-Claude Larchet
Source:"Sagesse Orthodoxe"
Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas
« Jésus qui enseignait dans le temple s'écria : Vous me connaissez et vous savez d'où je suis, et pourtant ce n'est pas de moi-même que je suis venu, mais celui qui m'a envoyé est véridique et vous ne le connaissez pas. » Ce qui revient à dire : -Vous me connaissez et vous ne me connaissez pas, ou bien encore : Vous savez d'où je suis et vous ne le savez pas.
Vous savez d'où je suis : Jésus de Nazareth, vous connaissez aussi mes parents...
Sa physionomie était connue ainsi que sa patrie, sa famille et le lieu de sa naissance.
Selon la chair et la figure humaine qu'il avait assumées, le Seigneur avait donc raison de leur dire : -« Vous me connaissez et vous savez d'où je suis. »
Tandis que selon la divinité, « ce n'est pas de moi-même, dit-il, que je suis venu, mais celui qui m'a envoyé est véridique, et vous ne le connaissez pas. »
Pour le connaître, croyez en celui qu'il a envoyé, et vous le connaîtrez, car « nul n'a jamais vu Dieu, sinon le Fils qui est dans le sein du Père : lui l'a révélé » (Jn 1,18), et « personne ne connaît le Père, sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler » (Lc 10,22)...
« Moi, je le connais. » Interrogez-moi donc afin de le connaître.
D'où vient que je le connais ? De ceci : -« C'est de lui que je suis, et c'est lui qui m'a envoyé. »
Magnifique affirmation d'une double vérité : -C'est de lui que je suis, » car le Fils vient du Père, et tout ce qu'est le Fils, il l'est de celui dont il est Fils.
C'est pourquoi nous disons que le Seigneur Jésus est Dieu de Dieu, tandis que nous appelons le Père non pas Dieu de Dieu, mais simplement Dieu.
Nous disons aussi que le Seigneur Jésus est Lumière de Lumière, tandis que nous appelons le Père non pas Lumière de Lumière, mais simplement Lumière.
C'est cela que signifie le Seigneur lorsqu'il dit : -« C'est de lui que je suis. »
Et si maintenant vous me voyez dans la chair, « c'est que lui m'a envoyé. »
Lorsque vous entendez qu'il m'a envoyé, ne concluez pas à une différence de nature, mais voyez-y l'autorité de celui qui m'a engendré.
(Saint Augustin (354-430),évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Traité 31 sur saint Jean, 3-4 : CCL 36, 294-295)
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You know me and you do not know me
"Jesus, who taught in the temple, cried out," You know me and know where I am from, and yet I did not come from myself, but the one who sent me is true and you do not know him. " Which is to say: -You know me and you do not know me, or even: You know where I am from and you do not know it.
You know where I am from: Jesus of Nazareth, you also know my parents ...
His physiognomy was well known, as was his country, his family, and the place of his birth.
According to the flesh and the human figure that he had assumed, the Lord was therefore right to say to them: "You know me and you know where I am from. "
While according to the deity, "I am not of myself," he said, "but he who sent me is true, and you do not know him. "
To know him, believe in him whom he has sent, and you will know him, because "no one has ever seen God, except the Son who is in the bosom of the Father: he has revealed him" (Jn 1,18 ), and "no one knows the Father, but the Son, and he to whom the Son will reveal Him" (Lk 10,22) ...
"I know him. " Ask me to know him.
Where does it come from? Of this : - "It is from him that I am, and it is he who sent me. "
Magnificent affirmation of a double truth: It is of him that I am, for the Son comes from the Father, and all that is the Son, he is from him whose Son he is.
This is why we say that the Lord Jesus is God of God, while we call the Father not God of God, but simply God.
We also say that the Lord Jesus is the Light of Light, while we call the Father not Light of Light, but simply Light.
This is what the Lord means when He says: "It is from him that I am. "
And if now you see me in the flesh, "it is because he sent me. "
When you hear that he sent me, do not conclude to a difference of nature, but see the authority of the one who begot me.
Saint Augustine (354-430) Bishop of Hippo (North Africa) and Doctor of the Church Treaty 31 on Saint John, 3-4: CCL 36, 294-295
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Você me conhece e você não me conhece
"Jesus que ensinou no templo gritou:" Você me conhece e sabe de onde eu sou, e ainda não fui de mim mesmo, mas aquele que me enviou é verdadeiro e você não conhece ele. " O que quer dizer: - Você me conhece e você não me conhece, ou mesmo: Você sabe de onde eu venho e você não sabe disso.
Você sabe de onde eu sou: Jesus de Nazaré, você também conhece meus pais ...
Sua fisionomia era bem conhecida, assim como seu país, sua família e o lugar de seu nascimento.
De acordo com a carne e a figura humana que ele assumiu, o Senhor estava correto em dizer-lhes: "Você me conhece e você sabe de onde eu sou. "
Enquanto de acordo com a deidade, "eu não sou de mim mesmo", disse ele, "mas aquele que me enviou é verdadeiro e você não o conhece. "
Para conhecê-lo, acredite naquele a quem ele enviou, e você o conhecerá, porque "ninguém jamais viu Deus, exceto o Filho que está no seio do Pai; ele o revelou" (Jo 1,18 ), e "ninguém conhece o Pai, mas o Filho, e aquele a quem o Filho o revelará" (Lc 10, 22) ...
"Eu o conheço. " Peça-me para conhecê-lo.
De onde é que vem? A partir disso: - "É daquele que eu sou, e é ele quem me enviou. "
Magnífica afirmação de uma dupla verdade: É daquele que eu sou, porque o Filho vem do Pai, e tudo o que é o Filho, ele é daquele cujo filho ele é.
É por isso que dizemos que o Senhor Jesus é Deus de Deus, enquanto chamamos o Pai, não Deus de Deus, mas simplesmente Deus.
Nós também dizemos que o Senhor Jesus é a Luz da Luz, enquanto chamamos o Pai não Luz da Luz, mas simplesmente a Luz.
Isto é o que o Senhor significa quando diz: "É daquele que eu sou. "
E se agora você me ver na carne, "é porque ele me enviou. "
Quando você ouve que ele me enviou, não conclua uma diferença de natureza, mas veja a autoridade daquele que me gerou.
(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (Norte da África) e Doutor da Igreja Tratado 31 sobre São João, 3-4: CCL 36, 294-295)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
LA PRIMAUTÉ SELON SAINT GRÉGOIRE LE GRAND, PAPE DE ROME
L'Evêque de Rome Saint Grégoire rappelle la foi orthodoxe de l'Eglise :
« Moi je dis, sans la moindre hésitation, que quiconque s’appelle l’évêque universel ou désire ce titre est, par son orgueil, le Précurseur de l’antéchrist, parce qu’il prétend ainsi s’élever au-dessus des autres.
L’erreur où il tombe vient d’un orgueil égal à celui de l’antéchrist parce que, de même que ce pervers voulut être regardé comme élevé au-dessus des autres hommes, ainsi, quiconque désire être appelé seul évêque s’élève au-dessus des autres. » (Lettre de Saint Grégoire de Rome à l'Empereur de Constantinople.Livre 7, lettre 33)
« J’ai dit que vous ne me devez pas plus donner ce titre à moi qu’à d’autres ; et voici que, dans la suscription de votre lettre, vous me donnez, à moi qui les ai proscrits, les titres orgueilleux d’universel et de pape !
Que Votre Douce Sainteté n’en agisse plus ainsi à l’avenir, le l’en prie ; car vous ôtez à vous-même ce que vous donnez de trop à un autre. (…)
Si Votre Sainteté me dit pape universel, elle nie qu’elle soit elle-même ce que je serais tout entier.
A Dieu ne plaise qu’il en soit ainsi !
Loin de nous des mots qui enflent la vanité et qui blessent la charité ! »
(Lettre de Saint Grégoire de Rome à Euloge, patriarche et pape d’Alexandrie)
« …Est-ce ma cause, très-pieux Seigneur, que je défends en cette circonstance ? Est-ce d’une injure particulière que je veux me venger ? Non, il s’agit de la cause de Dieu tout-puissant, de la cause de l’Eglise universelle. (…)
« Si quelqu’un usurpe dans l’Eglise un titre qui résume en lui tous les fidèles, l’Eglise universelle – ô blasphème ! – tombera donc avec lui, puisqu’il se fait appeler l’universel ! Que tous les chrétiens rejettent donc ce titre blasphématoire, ce titre qui enlève l’honneur sacerdotal à tous les prêtres dès qu’il est follement usurpé par un seul ! »
(Lettre de Saint Grégoire de Rome à l’Empereur de Constantinople (livre 5, lettre 20, édition bénédictine)
Mgr Gobilliard : « Dieu ne nous demande pas d’être brillants, mais de le laisser convertir les cœurs »
Le Message de cet évêque de l'Eglise Romaine-catholique adresse aux jeunes( Mais à tous) vaut aussi (Au moins pour le fond), pour des Chrétiens de toutes confessions, particulièrement pour ceux qui, parmi les Chrétiens, témoignent de la plénitude et de l'unanimité d'une Eglise du Christ vraiment Catholique parce qu'indivise et fidèle à la Tradition Apostolique: Les Chrétiens Orthodoxes Orientaux. Merci à ce prélat pour ce livre fort opportun qui remets de nombreuses choses à leurs places.
Mgr Emmanuel Gobilliard, l’un des plus jeunes évêques de France, vient de publier un livre intitulé « Dieu a besoin de toi… Oui, toi ! ».
Il y invite chacun à sortir de soi afin de répondre à l’appel du Christ et à être témoin de son amour, au quotidien.
Dans un entretien accordé à Aleteia, il revient sur cet appel dont chacun doit se saisir.
Comme Jésus disant à la Samaritaine « Donne-moi à boire », Dieu nous attend, nous appelle. Ce n’est nullement notre panache et notre force qu’Il sollicite, mais « notre pauvreté, nos bosses, nos peurs, nos blessures », afin qu’Il puisse les rejoindre « et les remplir de sa force et de sa tendresse ». Mgr Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, vient de publier aux Éditions de l’Emmanuel un livre intituléDieu a besoin de toi… Oui, toi !qui rassemble plusieurs de ses textes (homélies, conférences…) et dans lesquels il invite les chrétiens à « sortir de leurs sacristies » afin d’être des témoins de l’amour de Dieu, ici et maintenant.
Aleteia : Qu’est-ce qui vous a poussé à sortir ce recueil ? Mgr Emmanuel Gobilliard : Les éditions de l’Emmanuel ! Je ne l’avais pas du tout prévu. Ils me l’ont demandé en ayant remarqué que ces nombreux textes étaient déjà écrits et disponibles sur le site du diocèse de Lyon.
À qui s’adresse-t-il ? Pour les homélies, je pourrais vous répondre qu’elles s’adressent aux fidèles devant qui ces homélies ont été prononcées. En fait, ce n’est pas si simple, parce que la plupart de ces homélies n’ont pas été prononcées telles que vous les lisez. À Madagascar, puis grâce au chapitre d’Evangelii Gaudiumconcernant l’homélie, j’ai vécu une profonde conversion. J’avoue avec une grande honte qu’auparavant, même si je priais sur les textes du dimanche suivant, je préparais mal mes homélies. Et nous savons que si nous préparons mal nos homélies, nous risquons, en fin de compte, de ne parler que de ce que nous connaissons, de nous répéter souvent et de ne pas considérer avec suffisamment de sérieux notre ministère de prédicateur de l’Évangile. Auparavant je pouvais m’appuyer sur une aisance à l’oral, sur une technique de communication, mais sur le fond j’étais un peu « léger ». Le Seigneur ne nous demande pas d’être brillants, mais de le laisser convertir les cœurs. Nous devons être à son service, dire ce qu’il veut que nous disions et cela demande de la prière, du travail et, pour moi en tout cas, une rédaction précise de ce que je veux dire. Je sais qu’il s’agit d’un texte écrit, qui s’adressera probablement à des personnes qui le liront par le moyen d’internet. Je l’écris donc pour qu’il soit lu et la plupart du temps, le jour où je dois prononcer ces homélies, je ne dis pas ce que j’ai écrit. Mais tout ce que j’ai écrit m’aura largement préparé à m’adresser aux fidèles. Pour les conférences, je respecte davantage le texte que j’ai écrit, parce que l’exercice est différent. On peut donc dire que, même s’il s’agit d’une homélie ou d’une conférence, je m’adresse à des lecteurs qui auront la bonté de me lire. Je considère généralement, sauf pour certaines conférences, que ces lecteurs sont catholiques et qu’ils ont déjà une vie sacramentelle et une vie de prière.
Vous écrivez dans ce livre « Ne rêvez-pas votre vie, affrontez-là », « Vivre à contre-courant »… Comment trouver sa place aujourd’hui ? Pour moi toute vocation est absolument unique. Dieu s’adresse à moi personnellement, d’où le titre du livre. Cet appel est actuel, pour aujourd’hui et il s’insère dans la vie concrète, au travers de situations particulières. Je suis très heureux que le pape François insiste sur cette dimension concrète, sur le fait aussi que notre parole doit renvoyer au quotidien, à la vie des gens. Nous sommes appelés à être saints, à partir de ce que nous sommes et de ce que nous vivons, pas à partir de ce que nous imaginons. Dieu peut faire de nous des saints, même si nous nous croyons très loin, très pauvres, très indignes. La condition de la sainteté d’ailleurs c’est l’humilité, l’humilité d’accepter que c’est le Seigneur qui fait tout le travail. Il est difficile de trouver sa place tout seul. Souvent, c’est la place qui nous trouve. Il faut savoir être attentifs aux signes, aux appels, et avoir un bon accompagnement spirituel. Le bon accompagnement spirituel met en évidence la grâce propre de la personne, ce pourquoi Dieu, l’Église, le monde a besoin d’elle. Il met en lumière aussi toutes nos réticences, nos lenteurs, nos lourdeurs, nos refus, pour que nous les dépassions, que nous accueillions avec paix et confiance l’amour de Dieu sur nous, et son appel.
Vous nous invitez à « sortir des sacristies », donc à nous mettre en mouvement et à délaisser sa zone de confort… Concrètement qu’est-ce que cela signifie ? Nous devons surtout sortir de nous-mêmes ! Vivre, en contemplant Jésus, et en essayant de lui ressembler. Sortir de soi, c’est très concret, c’est rejoindre l’autre, ce qu’il est, le comprendre, l’accueillir, l’aimer en vérité. Jésus est, dans ce domaine, stupéfiant ! IL est attentif aux besoins des personnes. Il connait leur cœur, il veut profondément leur bien et sait quel est le meilleur chemin pour y parvenir. Les exemples dans l’Évangile, Pierre, Marie Madeleine, Zachée, Nicodème, la Samaritaine, sont très nombreux et ils révèlent combien le cœur de Jésus est totalement oblatif, tourné vers l’autre. Il est totalement tourné vers le Père, comme nous le dit saint Jean, mais aussi totalement tourné vers chacun de nous. Il s’oublie lui-même pour nous aimer, pour nous servir, pour nous sauver. L’Église en sortie, c’est d’abord cela : être capable de sortir de soi, dans un mouvement de charité qui est proprement divin ; c’est aussi sortir de ses vues un peu courtes, de ses idées trop réductrices, de ses groupes et de ses milieux lorsqu’ils sont trop centrés sur eux-mêmes. Si nous ressemblons à Jésus, si nous méditons sa Vie, sa Parole, si nous le reconnaissons dans nos frères, alors nous n’avons pas trop de souci à nous faire, nous serons « en sortie », y compris, parfois dans nos propres sacristies, dans nos groupes ou nos paroisses, où de grandes souffrances, cachées, ont besoin d’être rejointe par la charité du Christ, par l’attention aimante et accueillante de l’Église.
Faut-il être des « chrétiens décomplexés » ? Soyons des saints et nous ne poserons plus ce genre de question ! Le courage, la force du témoignage a plusieurs expressions que l’Esprit saint saura nous dicter si nous sommes unis à Lui. L’Église n’est ni un parti politique, ni une association philanthropique, elle est le corps du Christ et est composée de différents membres. Certains témoignent par le martyre, d’autre par l’humble service du frère, d’autres encore par l’engagement au service de la vie, de la société. Les moyens sont multiples mais le but est le même : aimer Dieu, le faire aimer : aimer les gens, les faire aimer ! Dieu saura nous inspirer l’attitude juste.
Gens ordinaires, pêcheurs… sommes-nous (vraiment) tous appelés à la sainteté ? J’essaye de répondre à cette question tout au long du livre. Nous ne sommes pas égaux ! Certains naissent dans la pauvreté, d’autres dans la richesse ; certains sont favorisés, socialement, psychologiquement, intellectuellement, physiquement, d’autres le sont moins. Certains vivent de grandes souffrances, d’autres semblent en être préservés. Le seul domaine où je suis persuadé que nous sommes tous égaux, c’est la sainteté, à condition de ne pas la confondre avec la perfection ou avec l’adéquation à un système de valeurs. La vie chrétienne n’est pas d’abord une morale mais une rencontre avec le Dieu vivant. Le seul saint, c’est Lui ! Nous ne pourrons jamais être saint par nos propres forces. Regardez saint Pierre et saint Paul mais aussi saint Augustin, sainte Marie Madeleine et le bon Larron, et finalement, de façon plus ou moins visible, tous les saints. Ils ont tous fait l’expérience de leur pauvreté, de leur péché, de leur incapacité à répondre à l’appel du Seigneur. Ils ont accueilli la miséricorde de Dieu, son amour, sa force aussi et leur vie en a été transformée au point qu’ils ont rayonné de la sainteté même de Dieu. Je ne peux même pas imaginer que Dieu n’accorde pas à tous, les moyens, adaptés certes et parfois très différents, de le rejoindre, de répondre à son amour, d’être touchés par sa miséricorde, et donc d’être saints !
2018 : « Année Benoîte » au sanctuaire Notre-Dame du Laus
Niché au cœur des Hautes-Alpes (France), à 900m d’altitude, lesanctuaireNotre-Dame du Laus fait partie des trésors à découvrir. La beauté et le calme des lieux ne sont pas les seuls atouts de cesanctuairemarial au paysage exceptionnel ; fort de 54 années d’apparitions de la Vierge Marie, le Laus porte aussi un message et propose une expérience spirituelle hors du commun.
2018 pourrait bien être l’année idéale pour découvrir ou redécouvrir cesanctuairehaut-alpin explique le Père Ludovic Frère,vicairegénéral dudiocèsede Gap et Embrun.
Trois anniversaires sont fêtés conjointement à Notre-Dame du Laus en 2018 : les 300 ans de la fin des apparitions, les 300 ans de la mort de Benoîte Rencurel (logiquement, puisqu’elle a bénéficié d’apparitions jusqu’à la fin de sa vie) et les 10 ans de la reconnaissance officielle du caractère surnaturel des événements survenus à la bergère du Laus.
La figure de Benoîte Rencurel a nécessairement marqué ce sanctuaire : la bergère a eu ses premières rencontres avec la Vierge Marie à 17 ans ; elle en aura jusqu’à ses 71 ans. La Belle Dame du Laus a accompagné la bergère tout au long de sa vie, dans sa jeunesse comme dans sa vieillesse.
Sessions, pèlerinages et jours de fête se succèderont à Notre-Dame du Laus durant toute l’année 2018. Programme et informations sont disponibles sur le site du sanctuaire :www.sanctuaire-notredamedulaus.com. Benoîte vous attend ! Venez donc lui rendre visite dans les Hautes-Alpes !
Sokolac Virgin, Sokolica Orthodox monastery, Kosovo
The Orthodox Church has a long held Tradition of iconographic relief sculpture, but contains very little in the form of fully 3 dimensional statues. These statues are nonetheless common place in Roman Catholic and Anglican Churches, and this is the reason many modern Orthodox argue against their use. But are statues necessarily wrong, or is it an art form that, just like flat or relief icons, can lead us through itself to the prototype?
While I am not advocating for the addition of statues into the Orthodox Tradition, there are currently no Orthodox canons, neither ecumenical nor local, that prohibit the use of statues for liturgical use in Orthodox Churches. The closest we get to this is the definition of the 7th Ecumenical Council:
“We define the rule with all accuracy and diligence, in a manner not unlike that befitting the shape of the precious and vivifying Cross, that the venerable and holy icons, painted or mosaic, or made of any other suitable material, be placed in the holy churches of God upon sacred vessels and vestments, walls and panels, houses and streets, both of our Lord and God and Saviour Jesus Christ, and of our spotless Lady the holy Mother of God, and also of the precious Angels, and of all Saints. For the more frequently and oftener they are continually seen in pictorial representation, the more those beholding are reminded and led to visualize anew the memory of the originals which they represent…”
While this canon does not mention statues at all, it is clear the canon favours 2 dimensional iconography whether “painted or mosaic, or made of any other suitable material”. This would also allow for relief iconography (like that below) on account of its longstanding and uncontested use within Orthodoxy. But, on the other hand, this is not the same with statues.
There is a complete historical silence on statuary in Churches by both supporters and rejectors of icons at the time of the 7th Ecumenical Council, despite the fact this was quite common in the political sphere at the time. There is also complete silence about statues in the accusation of heresy between East and West at the time of the schism, despite statues becoming introduced into Western Churches at the time. Could this silence be interpreted to mean statues are seen the same way as icons? If we are truly honest with ourselves, interpreting this silence is merely speculation.
We do, however, find a clear statement by St Nicodemus the Hagiorite (d. 1809 AD) on statues in his commentary on the definition of the 7th Ecumenical Council:
“An idol is one thing, a statue is another thing, and an icon (or picture) is a different thing. For an idol differs from an icon in that the icon is a likeness of a true thing and its original, whereas the idol is an image of a false and inexistent thing, and is not the likeness of an original, according to Origen and Theodoret — just as were the idols of the false and inexistent gods of the Greeks. We call those images which embody the whole figure statues and carved or sculptured figures in general. As for this kind of images, namely, the statues, the catholic (Orthodox) Church not only does not adore them, but she does not even manufacture them, for many reasons:
1) because in its present definition this Council says for images to be produced with paints (or colours), with mosaic, or tessellated work, and with any other suitable material (which means with gold and silver and other metals, as Theodosius the bishop of Amorion says in Act 4 of the same Council) upon the sacred utensils, and robes, including sheets and cloths; upon walls and boards, and houses and streets. It did not mention a word about construction of a statue. Rather it may be said that this definition of this Council is antagonistic to statues;
2) because neither the letters written by patriarchs in their correspondence with one another, and to emperors, nor the letters of Pope Gregory to Germanus and of Pope Adrian to the present Council, nor the speeches and orations which the bishops and monks made in connection with all the eight Acts of the present Council said anything at all about statues or sculptured figures. But also the councils held by the iconomachs, and especially that held in Blachernae in the reign of Copronymus, in writing against the holy icons, mention oil paintings and portraits, but never statues or sculptured figures, which, if they existed, could not have been passed over in silence by the iconomachs, but, on the contrary, they would have been written against with a view to imputing greater blame to the Orthodox;
3) because although the woman with an issue of blood made a bronze statue of Christ in memory of and by way of giving thanks for the miracle and the benefaction which it had conferred upon her; and she set it up in the Panead, at the feet of which there sprang up a plant, or herb, which cured various ailments; and, as some say, that statue was smashed to pieces by the Emperor Maximinus, before Constantine the Great, and the bronze was seized by him; or else Julian the Apostate seized it, and put in its place the statue of Jupiter, as an anonymous writer says. Though, I say, the woman who had an issue of blood did make this statue (which the Christians took into the Church and honoured; and people went to see it out of a yearning for the original of it, as Philostorgus the Arian historically records), yet, as a matter of fact, that work of the woman who had an issue of blood was a concession from God, who, for goodness’ sake accepted it, making allowances for the imperfect knowledge of the woman who set it up; and because that was an embodiment and mark not of the grace of the Gospel, but of the old Law, as Pope Gregory II says in writing to St. Germanus (for the old Law had the two Cherubim, which were gold statues and sculptured figures containing all the body of the angelic powers, according to ch. 38 of Exodus, which Cherubim, according to an unknown expositor, had the face of a calf, and adored the Ark of the Covenant (here called the Ark of the Testimony, and by this adoration separated the Israelites from the idolatry of the Egyptians, who used to adore the calf. For the Jews learned from this that if a calf adored the Ark, it followed that the Egyptians were wrong in adoring it as a god).
Not only the old Law, but also the custom of the Greeks fostered the erection of statues and sculptured figures, as St. Germanus writes in a letter to Thomas of Claudiopolis which is to be found in Act 4 of the present Council, and which says: “It being obvious that the Saviour levelled His own grace to condescension with the faith of the woman, and showed what has been made evident to us above, namely, that it is not that what is performed is in general the object, but that it is the aim of the one performing it that is being reduced to experience…” And again: “We do not say this, so that we may find an excuse for exercising the art of making bronze pillars, but merely in order to make it plain that the Lord did not discard the national custom at this point, but, instead, availed Himself of it to exhibit therein for a considerable length of time the wonder-working and miracle-working efficiency of His own benevolence; on which account it is not devout to disparage the custom of a somewhat more pious nature which has prevailed among us.”
You see here three things as plainly as day, to wit: 1) that the erection of the statue of Christ was moral, and that the Lord accepted it as a matter of compromise with the times; 2) that statues ought not to be manufactured; and 3) that it is more pious and more decent for the venerable images to be depicted, not by means of statues, but by means of colours in paintings. For the same saint said above by way of anticipation that in historically recording the facts concerning the statues, he historically recounts the fact that the icons of the Apostles Peter and Paul, painted in colours, were still extant… Canon LXXXII of the 6th, moreover, says that we ought to prefer the grace of the Gospel to the legal form, and ought to set up the human character, or figure, of Christ in icons instead of the olden lamb even in oil paintings.
So that from all that has been said it is proved that the Westerners are acting contrary to the definition of this holy and Ecumenical Seventh Council, and contrary to the tradition of the Church in making statues and sculptured figures and plaster of paris replicas, and setting them up in their churches. We said herein above those representations which embody the whole of that which they represent are called statues and sculptured work and plaster of paris figures in general, whereas those representations which do not embody the whole of the person or other object which they are intended to represent, but at most merely exhibit them in relief, projecting, that is to say, here and there above the level and surface of the background, are not called statues or sculptured work or plaster of paris figures or any such name, but, instead, they are called holy icons (or, if they are not holy, simply pictures). Such are those which are to be found engraved or stamped or otherwise delineated upon the sacred vessels, on divine Gospels, and other holy books, on precious crosses, of silver and gold, according to Dositheus (p. 656 of the Dodecabiblus); to the same class are assigned also images cast in wax and more or less in relief, that is to say, projecting at various points above and receding at other points below the plane surface of the image, concerning which divine Chrysostom (in his Discourse wherein he argues that one and the same Lawgiver is the author of both the Old and the New Testament; and in Discourse 307 on the vesture of priests, the origin of which is to be found in the Gospel of the kingdom of Christ) says the following:
“I myself have loved the images cast in wax as a matter of piety. For I beheld an angel in an image driving back hordes of barbarians. I saw barbarian troops being trodden underfoot, and the words of David coming true, wherein he says: ‘Lord, in thy city Thou wilt do their image havoc’ (p. 852 of the second volume of the Conciliar Records, in Act 6 of the 7th C.; and p. 647 of the sixth vol. of Chrysostom). Oecumenius, too, accepts and approves this kind of image which is cast in wax in the manner above described (in his commentary on the Epistle to the Hebrews). Hence, in writing to Symeon the bishop of Bostra, Anastasius the Patriarch of Antioch says: “though, as a matter of fact, an image is nothing else than a piece of wood and colours mixed and mingled with wax” (p. 845 of the second volume of the Conciliar Records). In the same class with these images are placed also the images which are carved in wooden crosses (crucifixes) and medallions. They, too, likewise are wrought in relief and project above the plane of the level surface, and do not compromise the whole body of the person or thing represented.
The reason and cause why statues are not adored or venerated (aside from the legal observation and custom noted herein above) seem to me to be the fact that when they are handled and it is noticed that the whole body and all the members of the person or thing represented are contained in them and that they not only reveal the whole surface of it in three dimensions, but can even be felt in space, instead of merely appearing as such to the eye alone, they no longer appear to be, nor have they any longer any right to be called, icons or pictures, but, on the contrary, they are sheer replications of the originals. Some persons, though, assert or opine that the reason why the Church rejected or did away with statues was in order to avoid entirely any likeness to idols. For the idols were statues of massive sculpture, capable of being felt on all sides with the hand and fingers.”
St Nicodemus argues that while statues are not immoral, they cannot perform their intended role as well as flat representations or relief architecture. He does not mention any canons which ban the practice, but he correctly mentions that the Orthodox Church has steered away from their use in liturgical worship. He acknowledges Eusebius’s reference to a bronze sculpture of Christ made by the woman healed of an issue of blood and placed in the basilica of Paneas where it was venerated. But he considers this liturgical use of a statue as “a concession from God, who, for goodness’ sake accepted it, making allowances for the imperfect knowledge of the woman who set it up”
St Nicodemus summarises his arguments at the end into 3 points:
that the erection of the statue of Christ was moral, and that the Lord accepted it as a matter of compromise with the times
that statues ought not to be manufactured
that it is more pious and more decent for the venerable images to be depicted, not by means of statues, but by means of colours in paintings.
It seems to me the arguments used by St Nicodemus do not rely on accusation of theological error, but more so with the practical difficulties of making a statue operate like a Traditional icon.
St John of Damascus, on the other hand, appeared to be far more optimistic about the use of statues in his homilies “Against those who decry holy images”. He argued that God ordained or permitted the making of icons that pointed symbolically toward salvation by the incarnate Word and used statues as his examples such as the bronze serpent, the ark of the covenant, the cherubim and the bones of the Saints (seeHomily 1, 2 and 3 of “Against those who decry holy images”). St John clearly did not distinguish statues as different to flat or relief icons. So what are the concerns of Orthodox Christians against statues today?
Below are some modern arguments I have heard against the use of statues in Orthodox Churches:
A statue, being 3 dimensional, can be approached from many directions meaning it is more likely to be treated as an object in its own right (it is too close to its prototype in terms of appearance), rather than an icon pointing to its prototype. It thus bears more of a likeness to an idol than an icon.
The purpose of a statue is to view it from multiple angles, even from behind, meaning it does not possess an invitation to a relationship to the observer. Flat or relief iconography can only be viewed from one direction meaning it always invites a relationship to the observer.
A statue operates much like an object from this world (ie it can be detected by the eyes and to touch). It is also very difficult to use statues to depict something beyond this world. Flat iconography, on the other hand, is a dimension removed from anything from this world, and so it feels like a “window into heaven” viewing the next world in a way that transcends this world (ie it can only be detected by the eyes, but cannot be touched).
The aim of a statue is often to conjure up and focus specific emotions while flat or relief iconography principally tends away from the manipulation of emotions. E.g. The statue “The Deposition of Christ” (below) is mean to cause one to feel intense agony, pain and sadness. On the other hand Orthodox icons express the transfigured reality of the subject in a manner that generates transforming dispassion(ἀπάθεια), and the transfiguring of the one who prays with it.
Unlike flat painting or relief carving which need to be hung or painted on walls, sculptures can very easily become detached from their architectural setting. This in turn can detach them from the larger liturgical atmosphere of the Church and set them apart to become the centrepiece as stand-alone art objects.
The practical difficulty of venerating sculptures – where do we venerate them? The knee, the foot, the plaque on the bottom? Also how do we venerate them? by kissing or touching?
The Deposition of Christ statue
Can non-Orthodox Christian statuary be corrected?
Are there ways that statues could be used in non-Orthodox Churches that would be acceptable to Orthodoxy? I have suggestions that might make this possible:
The statues would need to be placed against a wall, in a corner or within a niche. This would answer points 1, 2 and 5 above. The classic example of this is the Sokolac Virgin icon in the picture above which is already displayed and venerated in Orthodoxy.
The statue could be placed behind a glass pane to retain the aspect of being a “window into heaven”.
Roman Catholic statues are often designed to accentuate certain body parts in order to conjure up emotions and highlight the importance of the event depicted (e.g. a statue of the last supper would accentuate the forearms and hands while enlarging the bread). Statues should alternatively be designed to accentuate the features to display the transfigured reality of the subject in a manner that generates transforming dispassion –ie figures as elongated, eyes large and shadowed, eyebrows arched, noses long and straight, mouths closed, hands gracefully stylized. The forehead (seat of the intellect) and the collar bone (gateway to the heart) are emphasised just like byzantine painted iconography. This would significantly change the intent of the statue and become closer to Orthodoxy.
Statues can be designed as to be easily venerated, while unfortunately Roman Catholic and Anglican statuary are often walled off or placed on a pillar making it unable to be accessed for veneration.
Orthodoxy’s modern day objection to statuary remains in the field of practicality and spiritual experience rather then any strict theological principles or canon law. There are ways that these difficulties can possibly be overcome, but I believe these methods to be unworkable in an Orthodox setting, but could be achievable albeit highly unlikely in the non-Orthodox setting.
Source:https://iloveorthodoxy.wordpress.com/
Neuvaine à Saint Joseph (6):
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean (15, 9-13):
Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour.
Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. Mon commandement, le voici : -Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés.
Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.
Méditation:
A la suite du Christ, donnons-nous sans retour à l'oeuvre de Dieu ! Pour cela, méditons chacune des paroles de Saint Ephrem dans la prière suivante:
-Seigneur et Maître de ma vie, l’esprit d’oisiveté, de découragement, de domination et de vaines paroles, éloignez le de moi.
L’esprit d’intégrité, d’humilité, de patience et de charité, accordez-le à Votre serviteur.
Oui, Seigneur et Roi, donnez-moi de voir mes fautes et de ne pas juger mon frère, car Vous êtes béni aux siècles des siècles. Amîn.
(Une Prière de Saint Ephrem le Syrien)
Avec Saint Joseph: Joseph, ayant appris de l'ange que Marie était enceinte par l'action de l'Esprit Saint, décide de prendre Marie chez lui. Peut-être cela nous paraît-il évident ? Pourtant, il n'a pas dû être si simple d'accepter de ne pas être le père biologique de l'enfant ! Le pauvre Joseph pouvait tout imaginer !....Nous aussi, qui souvent ne nous sentons-pas exaucés, nous ne savons pas où nous conduisent les projets de Dieu sur notre vie, et à travers elle, le bien commun...Avec Joseph apprenons la confiance pour, à l'école du Christ, donner notre vie pour ceux qu'on aime (Si du moins nous les aimons...). Méditons sur ce don de soi dans la confiance dont Joseph témoigne.
Résolution:
Poser un acte de don désintéressé. L’économie divine n’est pas celle des hommes. Le temps de la grâce n’est pas le nôtre. Dans la prière, identifions un projet, une intention, un geste que nous voudrions réaliser mais que notre raison raisonnante ou nos peurs, nous conduisent à enterrer. Offrons-lui cette intention et offrons-lui nos talents pour qu’il nous donne la paix du cœur pour nous donner en retour.
Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "je vous salue Joseph" ----------------------------- Novena a São José (6):
Evangelho de Jesus Cristo de acordo com São João (15: 9-13):
Como o Pai me amou, então eu amei você. Fique no meu amor. Se você cumprir meus mandamentos, você permanecerá em meu amor, como eu, cumprido os mandamentos de meu Pai, e eu permaneço em seu amor.
Eu disse a você que, para que minha alegria esteja em você, e sua alegria seja perfeita. Meu comando, aqui está: - Você se ama uns aos outros como eu amei você.
Não há amor maior do que dar a vida por aqueles amores.
meditação:
Seguindo Cristo, devolvamos a obra de Deus! Para isso, meditemos cada uma das palavras de São Efrém na seguinte oração:
- Senhor e mestre da minha vida, o espírito de ociosidade, de desânimo, de dominação e palavras vãs, afaste-se de mim.
O espírito de integridade, de humildade, paciência e caridade entregue-o ao seu servo.
Sim, Senhor e Rei, me dê para ver minhas falhas e não para julgar meu irmão, pois você é abençoado por sempre e para sempre. Amin.
(Oração de São Ephrem, sírio)
Com São José: Joseph, tendo aprendido com o anjo que Maria estava grávida pela ação do Espírito Santo, decide levar Mary para casa. Talvez pareça óbvio para nós? No entanto, não deve ter sido tão fácil aceitar não ser o pai biológico da criança! Pobre Joseph poderia imaginar tudo! ... Nós também, que muitas vezes não nos sentimos concedidos, não sabemos onde os planos de Deus para nossas vidas nos conduzem, e através dela, o bem comum ... Com Joseph aprende a confiança para dar a vida por aqueles que amamos na escola de Cristo (se pelo menos nós os amamos ...). Permitam-nos meditar neste dom de si na confiança de que Joseph testifica.
resolução:
Peça um ato de presente desinteressado. A economia divina não é a dos homens. O tempo da graça não é nosso. Em oração, identifique um projeto, uma intenção, um gesto que gostaríamos de alcançar, mas que nosso motivo de raciocínio ou nossos medos nos levem a enterrar. Deixe-nos oferecer-lhe essa intenção e oferecemos-lhe os nossos talentos para que nos dê paz de coração para nos devolver.
Para rezar um Quaûmo integrando a oração de "Saúdo você, Joseph" -------------------------------- Novena to Saint Joseph (6):
Gospel of Jesus Christ according to Saint John (15: 9-13):
As the Father has loved me, so have I loved you. Stay in my love. If you keep my commandments, you will abide in my love, like me, I have kept the commandments of my Father, and I abide in his love.
I told you that so that my joy may be in you, and your joy be perfect. My command, here it is: -Do you love one another as I have loved you.
There is no greater love than giving one's life for those one loves.
Meditation:
Following Christ, let us give back to the work of God! For this, let us meditate each of Saint Ephrem's words in the following prayer:
-Lord and Master of my life, the spirit of idleness, of discouragement, of domination and vain words, move away from me.
The spirit of integrity, of humility, patience and charity, give it to Your servant.
Yes, Lord and King, give me to see my faults and not to judge my brother, for you are blessed forever and ever. Amin.
(A Prayer of Saint Ephrem the Syrian)
With Saint Joseph: Joseph, having learned from the angel that Mary was pregnant by the action of the Holy Spirit, decides to take Mary home. Perhaps it seems obvious to us? Yet it must not have been so easy to accept not being the biological father of the child! Poor Joseph could imagine everything! .... We too, who often do not feel ourselves granted, we do not know where God's plans for our lives lead us, and through her, the common good ... With Joseph learn the confidence to give our life for those we love at the school of Christ (if at least we love them ...). Let us meditate on this gift of self in the confidence of which Joseph testifies.
Resolution:
Ask a selfless gift act. The divine economy is not that of men. The time of grace is not ours. In prayer, identify a project, an intention, a gesture that we would like to achieve but that our reasoning reason or our fears, lead us to bury. Let us offer him this intention and offer him our talents so that he gives us peace of heart to give us back.
Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "I salute you Joseph"
SAINT PACÔME QUI ÊTES-VOUS?
Pacôme, le fondateur des moines vivant en communauté.
Qui était Pacôme ?
Pacôme est contemporain des premières générations de moines chrétiens, ces hommes et ces femmes qui, à l’exemple de saint Antoine le Grand, se retirent, à partir de la fin du IIIe siècle, dans les déserts pour vivre plus radicalement l’Évangile.
Lui-même est né vers 292 près de Thèbes, en Haute-Égypte, de parents païens. « Plusieurs récits de sa vie ont circulé après sa mort, transmis oralement par ses disciples puis mis par écrit en copte et assez vite en grec », rapporte sœur Marie Ricard, bénédictine du monastère de Martigné-Briand (Maine-et-Loire) et responsable d’une collection d’ouvrages patristiques (1).
Selon ces sources, vers l’âge de 20 ans, Pacôme fut enrôlé de force dans les armées impériales de Constantin. Alors qu’il est enfermé dans une caserne avec d’autres conscrits, à Thèbes, des chrétiens viennent leur apporter à manger. Touché par leur bonté, Pacôme, une fois la guerre terminée, rejoint la communauté chrétienne, reçoit le baptême et se place bientôt sous la conduite spirituelle d’un ermite réputé, Palamon (ou Palamos). Pendant sept ans, l’anachorète lui enseigne l’Évangile et le forme à la tradition ascétique chrétienne.
Un jour où Pacôme prie dans le désert, il entend un appel de Dieu à « servir la race des hommes, pour les réconcilier avec Lui ». S’inspirant de la vie communautaire des premiers chrétiens de Jérusalem, Pacôme rassemble ceux qui venaient à lui, à Tabennes, sur les rives du Nil. Durant cinq ans, divers novices rebelles éprouvent sa patience. Il finit par les chasser. Peu après, de nouveaux candidats se présentent et, cette fois-ci, la fondation prend son essor. Sa notoriété se répand dans toute l’Égypte, au point qu’Athanase le Grand (296-373), évêque d’Alexandrie, venu le voir, continuera de visiter les frères après sa mort, en 346, d’une épidémie de peste.
Pacôme est-il l’inventeur des monastères chrétiens ?
Pacôme a fondé neuf « monastères », qui regroupent plusieurs centaines de moines, ainsi que deux communautés de moniales, dont l’une est dirigée par sa sœur, Marie. Chaque monastère, dirigé par un « père spirituel », se divise en « maisons » d’une vingtaine de moines, rassemblés selon leur métier : tanneurs, scribes, agriculteurs, etc. Une obéissance stricte est demandée aux responsables des maisons, Pacôme gardant l’autorité sur tous. Quand un frère a des difficultés, on le conduit auprès de lui.
Les frères mettent leurs biens en commun, au sein de ce qu’il appelle la koinônia (communion, en grec). Ils ne possèdent rien en propre et reçoivent ce qui leur est nécessaire. Ils se réunissent pour la prière, le travail et parfois les repas. C’est pour cela que Pacôme est considéré traditionnellement comme le père du cénobitisme (du latin cœnobium, le lieu où la vie est en commun). Pour autant, l’idéal pacômien n’est pas d’être toujours ensemble. Les frères vivent en cellules, et non en dortoir, avec de larges plages de solitude.
« À l’époque, il y avait déjà des regroupements d’ermites, relève sœur Marie Ricard. Mais Pacôme est celui qui a donné à la vie fraternelle en elle-même ses lettres de noblesse : on ne vit pas ensemble pour de simples raisons de commodité mais parce que, en soi, la vie commune a une valeur spirituelle. » La règle de Pacôme, présentée comme une série de préceptes évangéliques, le manifeste. Cette règle, qui aurait été dictée par un ange, selon la légende, fut d’abord écrite en copte, puis rapidement traduite en grec, en syriaque, et en latin par saint Jérôme. « On y retrouve les grands traits de la vie monastique, détaille sœur Marie : primat de l’Écriture sainte ; mise en commun des biens ; période d’examen avant l’admission des candidats ; habit identique pour tous, proche de celui des gens simples du pays ; repas pris en commun, avec des jours de jeûne obligatoires ; office célébré en commun les dimanches et les jours de fête. »
« Pacôme a donné au phénomène monastique une expression originale qui aura un grand succès et influencera toute l’évolution de la vie religieuse », écrit le père Armand Veilleux (2). Encore récemment, la règle de saint Pacôme a influencé le moine italien Enzo Bianchi pour déterminer la forme à donner à la communauté de Bose (Italie) qu’il a fondée, selon le modèle de la « sainte koinonia », dans laquelle « chacun se fait le serviteur de l’autre ».
En quoi Pacôme peut-il nous parler aujourd’hui ?
Pacôme a peu écrit mais a prononcé de nombreux conseils, catéchèses et exhortations retranscrits par ses disciples, qui étaient fortement impressionnés par ses paroles « semblables à des éclairs lumineux ». Cette littérature monastique peut sembler éloignée de notre quotidien, pourtant on trouvera dans ses Conseils à un moine rancunier, par exemple, une analyse fine du monde intérieur des passions qui « grouillent » en nous, remarque sœur Marie. « La rancune, comme la jalousie ou la colère, ne sont que la tête de pont – le symptôme pour ainsi dire – de toute une vie intérieure qui n’est pas encore pacifiée et que décrit Pacôme. »« Les postures ne sont pas tout à fait superposables avec les sciences humaines actuelles mais le dynamisme du texte de Pacôme, lui, est le même : il s’agit de faire sortir de l’enfermement en soi », poursuit la bénédictine, énonçant trois conseils. Tout d’abord, ne jamais s’affoler de ce qui surgit de soi. « Lorsqu’on est en colère, c’est souvent d’abord contre soi. Finalement on est très déçu par soi-même ! » Deuxièmement, « ne pas se juger et, par ricochet, ne pas juger les autres ».
Enfin : accueillir sur soi le regard du Christ. « Un regard aimant et consolateur. En grec, remarque sœur Marie, ce terme évoque le père qui console son enfant, mais il signifie aussi celui qui redonne de la force. » Autrement dit, apprendre à s’aimer et se laisser aimer, là où rancune et colère s’enracinent souvent dans un déficit d’amour de soi.
L'AVENIR POUR TOUSVOUS INVITE AUX DÉBATS PUBLICS de MARS-AVRIL ET SURTOUT ÀVOTER CONTRELA MUTATION BIOTECHNOLOGIQUE DE NOTRE PROCRÉATION HUMAINE (ProcréationMarchandeAnonyme pourToutes)
VOTEZ EN MASSE CONTRE laPMAnonyme pour toutes et POUR une procréation bioéthique pour tous
sur etatsgenerauxdelabioethique.fretavenirpourtous.fr
La consultation nationale mise en ligne est ouverte depuis le 12 février 2018 et se clotûrerale 30 avril prochain. Devant la très faible participation actuelle en ce 12 mars 2018 (seulement 800 personnes se sont prononcées sur la question de la PMA), il s'agit de voter et de faire voter en masse tous vos proches pour ce qui doit devenirun véritable référendum en ligne.
Pour que votre vote soit incontestable, il doit être non-discriminatoire vis-à-vis des personnes concernées. Il s'agit donc de procéder en 2 temps :
1/ Pour vous opposer au principe d'une Procréation Marchande Anonyme permettant la mutation de notre humanité.
> voterCONTRE la proposition officielle desÉtats Généraux de la Bioéthique: "Ouvrir l'AMP aux femmes seules et aux couples de femmes" en cliquant ici;
2/ Pour ne pas discriminer les femmes "en souffrance d'enfants" bénéficiaires de cette mesure, ni les hommes qui ne manqueront pas de la réclamer pour eux dans la GPA :
> voterPOUR LA proposition de co-parentalité éthique, alternativeà la PMAnonyme pour toutes, formulée par Virginie Tellenne sur le site officiel desÉtats généraux de la Bioéthique,en cliquant ici;
Pour plus d'information, vous pouvez prendre connaissance de la fiche récapitulative de L'Avenir pour Tous :
"Face à la transmutation que réalise laProcréationMarchandeAnonyme,
remettre l'Humain au cœur de sa procréation naturelle"
Réunion d'information organisée par des paroissiens
avec l'accord du Père Richard Escudier
"Lois bioéthiques 2018 : engageons-nous ensemble pour la vie naturelle !"
CE MARDI 20 MARS 2018 à 20H30
dans la crypte de Saint Pierre du Gros Caillou
92, rue Saint Dominique, 75007 Paris - M° La Tour-Maubourg
avec la participation
de Bertrand Lionel-Marie,
responsable du secteur "bioéthique"
à la Confédération Nationale des Associations Familiales Catholiques
deVirginie Tellenne,
déléguée générale de L'Avenir pour Tous
et d'autres responsables associatifs attendus.
À LYON
Réunion d'information organisée par des citoyens lyonnais Fin de vie, Procréation et Intelligence Artificielles
"De l'Homo ProDeo à l'Homo Deus, quelles barrières bioéthiques pour tous ?"
CE JEUDI 22 MARS 2018 à 19h00
à L'Escale lyonnaise,
100, rue de Créqui, 69006 Lyon - M° Foch
avec la participation du Dr Louis Descos,
de Virginie Merle-Tellenne, déléguée générale de L'Avenir pour Tous,
de Anne Lorne, conseillère régionale LR à la santé, la famille, aux personne âgées ancienne porte-parole de la Manif pour Tous
et d'autres responsables associatifs attendus.
Journée proPMA promue par l'Espace de Réflexion Ethique Auvergne Rhône-Alpes
SAMEDI 24 MARS 2018 (toute la journée) sur le thème « PMA : 6ème journée d'échanges pour les familles » organisée par la clinique reproductive espagnole Girexx au Novotel Lyon Confluence 3, rue Paul Montrochet - 69002 Lyon
L'Avenir pour Tousvous invite vivement à aller y poser les questions que vous trouverez en suivant ce lien et à retrouver l'ensemble des réunions officiellement organisées dans le cadre des États généraux en cliquant ici.
Vous serez disponible à ces dates ! Merci et bravo ! Vous pourrez poser les questions suivantes …
Si vous êtes partant pour y participer, merci de nous contacter par retour de mail à contact@avenirpourtous.fr ou au 06 09 62 00 31.
Vous pouvez télécharger ICI les questions que vous pourrez poser et enregistrer. Merci en effet d'enregistrer/filmer/photographierles débats que vous pourrez nous faire passer à contact@avenirpourtous.fr, pour diffusion sur nos réseaux sociaux et par mailing.
Devant l'ignorance des citoyens,L'AVenir pour Toussouhaite amplifier sa campagne d'information durant ce temps de consultation publique confidentielle, pour laquelle il ne reste que 49 jours. Devant la transmutation technologique de notre procréation (PMAnonyme pour toutes avec marché des gamètes), cette information ne peut se développer sans l'engagement de chacun d'entre vous à préférer une procréation 100% biologique (sans anonymat ni marché des gamètes).
C'est pourquoi nous vous remercions : 1/d'organiser ou de participer à l'organisation d'un débat ou d'une conférence deL'Avenir pour Tousprès de chez vous, ou chez vous, comme nous le faisons ce 20 mars à Paris, le 22 mars à Lyon, après la réunion plurielle de Segré le 12 janvier, et les réunionsAvenir pour Tousde Toulouse et Albi les 19 et 20 janvier derniers.
Nous viendrons vous présenter, à vous et vos amis, notre analyse de la situation mondiale et notre proposition concrète deremettre l'Humain au cœur de sa procréation,barrière éthique fondamentale à construire ensemble, pour éviter l'ouverture de la PMA individuelle marchande technologique, qui met le profit à la place du cœur et le robot à celle de l'Humain dans la société.
Pour cela remplissez notre formulaire en ligne,en cliquant ici;
Nous vous remercions aussi grandement de 2/soutenir financièrementL'Avenir pour Tous,seule association à proposer concrètement une solution alternative aux procréation, filiation et intelligence artificielles : la procréation-filiation dans toutes les formes de familles. > par un don en ligneen cliquant ici; > par une adhésion en ligne (120 € par an soit 10 € (3,40 € après déduction fiscale) par mois)en cliquant ici; > ou enfin en adhérant/faisant un don par voie postale, grâce au formulairetéléchargeable icià renvoyer àL'Avenir pour Tous- 9, rue du Dr Finlay - 75015 Paris.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
En ego, o bone et dulcissime Iesu,ante conspectum tuum genibus me provolvo,ac maximo animi ardore te oro atque obtestor,ut meum in cor vividos fidei, spei, et caritatis sensus,atque veram peccatorum meorum paenitentiam,eaque emendandi firmissimam voluntatem velis imprimere;dum magno animi affectu et doloretua quinque vulnera mecum ipse considero,ac mente contemplor, illud prae oculis habens,quod iam in ore ponebat tuo David Propheta de te, o bone Iesu: « Foderunt manus meas et pedes meos;dinumeraverunt omnia ossa mea" (Ps 22 [Vg 21] 17-18).
Traduction française :
O bon et très doux Jésus, me voici agenouillé en votre très sainte présence. Je vous prie et vous conjure, avec toute la ferveur de mon âme, de daigner graver dans mon cœur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, un vrai repentir de mes égarements et une volonté très ferme de m'en corriger. Tandis qu'avec un grand amour et une grande compassion, je considère et contemple en esprit vos cinq plaies, ayant devant les yeux les paroles que déjà le prophète David vous faisait dire de vous-même, ô bon Jésus : "ils ont percé mes mains et mes pieds, ils ont compté tous mes os" (Ps 21).
Quatrième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
Actes 16: 8-15 :
08 Ils longèrent la Mysie et descendirent jusqu’à Troas.
09 Pendant la nuit, Paul eut une vision : un Macédonien lui apparut, debout, qui lui faisait cette demande : « Passe en Macédoine et viens à notre secours. »
10 À la suite de cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à partir pour la Macédoine, car nous en avons déduit que Dieu nous appelait à y porter la Bonne Nouvelle.
11 De Troas nous avons gagné le large et filé tout droit sur l’île de Samothrace, puis, le lendemain, sur Néapolis,
12 et ensuite sur Philippes, qui est une cité du premier district de Macédoine et une colonie romaine. Nous avons passé un certain temps dans cette ville
13 et, le jour du sabbat, nous en avons franchi la porte pour rejoindre le bord de la rivière, où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis, et nous avons parlé aux femmes qui s’étaient réunies.
14 L’une d’elles nommée Lydie, une négociante en étoffes de pourpre, originaire de la ville de Thyatire, et qui adorait le Dieu unique, écoutait. Le Seigneur lui ouvrit l’esprit pour la rendre attentive à ce que disait Paul.
15 Quand elle fut baptisée, elle et tous les gens de sa maison, elle nous adressa cette invitation : « Si vous avez reconnu ma foi au Seigneur, venez donc dans ma maison pour y demeurer. » C’est ainsi qu’elle nous a forcé la main.
I Corinthiens 9: 14-27 :
14 De même aussi, le Seigneur a prescrit à ceux qui annoncent l’Évangile de vivre de la proclamation de l’Évangile.
15 Mais moi, je n’ai jamais fait usage d’aucun de ces droits. Et je n’écris pas cela pour les réclamer. Plutôt mourir ! Personne ne m’enlèvera ce motif de fierté.
16 En effet, annoncer l’Évangile, ce n’est pas là pour moi un motif de fierté, c’est une nécessité qui s’impose à moi. Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Évangile !
17 Certes, si je le fais de moi-même, je mérite une récompense. Mais je ne le fais pas de moi-même, c’est une mission qui m’est confiée.
18 Alors quel est mon mérite ? C'est d'annoncer l'Évangile sans rechercher aucun avantage matériel, et sans faire valoir mes droits de prédicateur de l'Évangile.
19 Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible.
20 Et avec les Juifs, j’ai été comme un Juif, pour gagner les Juifs. Avec ceux qui sont sujets de la Loi, j’ai été comme un sujet de la Loi, moi qui ne le suis pas, pour gagner les sujets de la Loi.
21 Avec les sans-loi, j’ai été comme un sans-loi, moi qui ne suis pas sans loi de Dieu, mais sous la loi du Christ, pour gagner les sans-loi.
22 Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns.
23 Et tout cela, je le fais à cause de l’Évangile, pour y avoir part, moi aussi.
24 Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
25 Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.
26 Moi, si je cours, ce n’est pas sans fixer le but ; si je fais de la lutte, ce n’est pas en frappant dans le vide.
27 Mais je traite durement mon corps, j’en fais mon esclave, pour éviter qu’après avoir proclamé l’Évangile à d’autres, je sois moi-même disqualifié.
Saint Luc 9:10-17 :
10 Quand les Apôtres revinrent, ils racontèrent à Jésus tout ce qu’ils avaient fait. Alors Jésus, les prenant avec lui, partit à l’écart, vers une ville appelée Bethsaïde.
11 Les foules s’en aperçurent et le suivirent. Il leur fit bon accueil ; il leur parlait du règne de Dieu et guérissait ceux qui en avaient besoin.
12 Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. »
13 Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. »
14 Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. »
15 Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule.
17 Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Neuvaine à Saint Joseph (3):
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Jean :
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin.
Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit :
-« Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit :
-« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Méditation:
Jean Vanier, fondateur des communautés de l’Arche et de Foi et Lumière :
-"Quand il s’agenouille devant les pieds de ses disciples Jésus sait que le lendemain il sera mort. Mais il veut avoir un moment avec chaque disciple. "
Pas seulement pour dire au revoir. (…) Il veut leur inculquer ce qui fera l'essence de leur ministère: Servir,servir en Amour et Vérité l'Oeuvre de Dieu...Pour cela, il leur donne le peu de temps qu'il Lui reste. il les touche, Il est là pour eux et, à travers eux pour tous, avec tendresse et amour. Il leur enseigne ce qui fonde la communion en Eglise.
Pour Jean Vanier, le lavement des pieds et l’institution de l’Eucharistie sont intimement liés : « Nous sommes appelés à manger le Corps du Christ pour pouvoir nous laver les pieds les uns aux autres », oui.
Avec Saint Joseph:
Imaginons Saint Joseph au service de Marie et de Jésus dans leur quotidien, imaginons-le dans les actes de la vie de tous les jours, la façon dont il a dû s'occuper d'eux.
Nous pouvons penser notamment au voyage vers Bethléem, lorsque Marie était enceinte, sur le point d'accoucher : quelle sollicitude a dû être celle de Joseph !
Résolution:
Poser un acte de service qui nous coûte vraiment.
Aller au-delà de sa colère, de son ressentiment, de son inhibition, de sa peur pour aller à la rencontre de mon prochain qui me semble aujourd’hui le plus lointain.
+ Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph"
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Novena a São José (3):
Evangelho de Jesus Cristo de acordo com São João:
Jesus, sabendo que o Pai colocou tudo em suas mãos, que ele saiu de Deus e que ele está indo a Deus, levanta-se da mesa, derruba a roupa e pega um pano que ele nó em o cinto; então ele derrama água em uma bacia.
Então ele começou a lavar os pés dos discípulos e limpá-los com o lenço que ele tinha no cinto.
Ele vem a Simão Pedro, que lhe diz:
"É você, Senhor, que lava meus pés? "
Jesus respondeu: "O que eu quero fazer, você não sabe agora; mais tarde você entenderá. "
Peter diz a ele:
"Você não vai lavar meus pés; não, nunca! Jesus respondeu: "Se eu não o lavar, você não terá uma parte comigo. "
Simon Peter diz para ele:
"Então, Senhor, não só os pés, mas também as mãos e a cabeça! "
meditação:
Jean Vanier, fundador das comunidades de L'Arche e Faith and Light:
- "Quando ele se ajoelha diante dos pés de seus discípulos, Jesus sabe que no dia seguinte ele estará morto, mas quer ter um momento com cada discípulo".
Não apenas para dizer adeus. (...) Ele quer inculcar nelas qual será a essência do seu ministério: Servir, servir no Amor e na Verdade a Obra de Deus ... Por isso, ele lhes dá o pouco tempo que Ele deixou. Ele os toca, Ele está lá para eles e, através deles para todos, com ternura e amor. Ele ensina-lhes o fundamento da comunhão na Igreja.
Para Jean Vanier, a lavagem dos pés e a instituição da Eucaristia estão intimamente ligadas: "Somos chamados a comer o Corpo de Cristo para que possamos lavar os pés uns dos outros", sim.
Com São José:
Imagine São José ao serviço de Maria e Jesus em suas vidas diárias, imagine-o nos atos da vida cotidiana, como ele teve que cuidar deles.
Podemos pensar em particular a viagem a Belém, quando Maria estava grávida, prestes a dar à luz: que solicitude devia ser a de José!
resolução:
Peça um ato de serviço que realmente nos custe.
Vá além de sua raiva, seu ressentimento, sua inibição, seu medo de conhecer meu vizinho que me parece hoje o mais distante.
+ Pray a Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph"
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Novena to Saint Joseph (3):
Gospel of Jesus Christ according to Saint John:
Jesus, knowing that the Father has put everything in his hands, that he has come out of God and that he is going to God, gets up from the table, puts down his garment, and takes a cloth that he knots at the belt ; then he pours water into a basin.
Then he began to wash the feet of the disciples and to wipe them with the linen he had on his belt.
He comes to Simon Peter, who says to him,
"Is it you, Lord, who wash my feet? "
Jesus answered him, "What I want to do, you do not know now; later you will understand. "
Peter says to him:
"You will not wash my feet; no never ! Jesus answered him, "If I do not wash you, you will not have a part with me. "
Simon Peter says to him:
"Then, Lord, not only the feet, but also the hands and the head! "
Meditation:
Jean Vanier, founder of the communities of L'Arche and Faith and Light:
- "When he kneels before the feet of his disciples Jesus knows that the next day he will be dead, but he wants to have a moment with each disciple."
Not just to say goodbye. (...) He wants to inculcate in them what will be the essence of their ministry: To serve, to serve in Love and Truth the Work of God ... For this, he gives them the little time He has left. He touches them, He is there for them and, through them for all, with tenderness and love. He teaches them the foundation of communion in the Church.
For Jean Vanier, the washing of the feet and the institution of the Eucharist are intimately linked: "We are called to eat the Body of Christ so that we can wash one another's feet", yes.
With Saint Joseph:
Imagine Saint Joseph in the service of Mary and Jesus in their daily lives, imagine it in the acts of everyday life, the way he had to take care of them.
We can think in particular of the trip to Bethlehem, when Mary was pregnant, about to give birth: what solicitude had to be that of Joseph!
Resolution:
Ask for an act of service that really costs us.
Go beyond his anger, his resentment, his inhibition, his fear to meet my neighbor who seems to me today the farthest.
+ Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Cinquième Dimanche du Grand Carême (« Du Bon Samaritain »)
1 Pierre 3: 8-16
3:8
Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité.
3:9
Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure ; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction.
3:10
Si quelqu'un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Qu'il préserve sa langue du mal Et ses lèvres des paroles trompeuses,
3:11
Qu'il s'éloigne du mal et fasse le bien, Qu'il recherche la paix et la poursuive ;
3:12
Car les yeux du Seigneur sont sur les justes Et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal.
3:13
Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ?
3:14
D'ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N'ayez d'eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ;
3:15
Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l'espérance qui est en vous,
3:16
et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion.
Romains 12: 1-15
1Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.2Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.3Par la grâce qui m'a été donnée, je dis à chacun de vous de n'avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun.4Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n'ont pas la même fonction,5ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.6Puisque nous avons des dons différents, selon la grâce qui nous a été accordée, que celui qui a le don de prophétie l'exerce selon l'analogie de la foi;7que celui qui est appelé au ministère s'attache à son ministère; que celui qui enseigne s'attache à son enseignement,8et celui qui exhorte à l'exhortation. Que celui qui donne le fasse avec libéralité; que celui qui préside le fasse avec zèle; que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie.9Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien.10Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques.11Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.12Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière.13Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l'hospitalité.14Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas.15Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent.16Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux.17Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes.18S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes.
Et voici, il y avait là une femme possédée d'un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser.
Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat.
Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire?
Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat?
Tandis qu'il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu'il faisait.
Neuvaine à Saint Joseph (4):
Évangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (22, 33-40):
Les foules qui l’avaient entendu étaient frappées par son enseignement.
Les pharisiens, apprenant qu’il avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : -« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : -« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Méditation:
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et Saint Jacques de Saroug, nous enseignent :
« Dieu ne te demande pas beaucoup de choses, car à elle seule la charité accomplit toute la Loi (Rm 13,10). Mais cet amour est double : *amour envers Dieu et *envers le prochain...
Quand Dieu te dit d'aimer ton prochain, il ne te dit pas : aime-le de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit ; mais il te dit : aime ton prochain comme toi-même.
Aime donc Dieu de tout toi-même, parce qu'il est plus grand que toi ; aime ton prochain comme toi-même, parce qu'il est ce que tu es. »
Prière de Saint Jacques de Saroug:
« Fils de Dieu, dans Votre Charité (Amour) Vous êtes venu chez nous rendre toutes choses nouvelles. Pour parler de Votre Amour à celui qui m’écoute, donnez-moi Votre Amour de Charité. Ô Dieu Très-Haut, Vous êtes descendu du Ciel, pour habiter avec nous pécheurs.
Pour raconter la beauté de Votre Amour, donnez-moi de monter là où Vous habitez.
Dans ton Amour pour nous, Vous avez accepté avec patience d’être cloué en Croix.
Pour parler de Votre Amour bienveillant, faites couler dans mes veines Votre Sang vivificateur. Par Votre brûlant Amour , permetez que ma bouche annonce avec force Votre Évangile. Donnez-moi de chanter à pleine voix Votre gloire parmi les gens de cette terre. » Amîn. (Prière de Saint Jacques de Saroug (450-521))
Avec Saint Joseph::
Joseph dans la Bible est qualifié « d’homme juste ». « Juste », au sens biblique du terme, qualifie quelqu'un qui observe la Loi du Seigneur, les Commandements. Or quel est le plus grand commandement ? Jésus nous le rappelle aujourd'hui, le plus grand commandement, qui résume tous les autres, est celui de l'amour. « Aime et fais ce que tu veux » nous dit encore Saint Augustin.En effet, celui qui aime vraiment se libère des passions désordonnéées et communie à la souveraine liberté de Dieu...
Résolution:
Poser un acte de charité. Envers nous-même et envers un proche. Rendre grâce au Seigneur pour notre vie que nous lui offrons. Poser explicitement une parole de bénédiction auprès d’une personne que le Seigneur mettra sur mes pas en lui annonçant qu’il est aimé du Seigneur et que sa vie a du prix non seulement à mes yeux mais davantage auprès du Seigneur.
+ Prier un Quaûmo en intégrant la prière du "Je vous salue Joseph" ------------------------ Novena a São José (4):
Evangelho de Jesus Cristo de acordo com São Mateus (22, 33-40):
As multidões que o ouviram ficaram impressionadas com seus ensinamentos.
Os fariseus, ouvindo que ele tinha fechado a boca para os saduceus, reunidos, e um deles, um médico da lei, fez uma pergunta a Jesus para testá-lo: - "Mestre, na Lei, qual é o grande comando? " Jesus respondeu: - "Você amará o Senhor seu Deus com todo o seu coração, com toda a sua alma e com toda a sua mente. Este é o grande, o primeiro mandamento.
E o segundo é semelhante a ele: amarás o teu próximo como a ti mesmo. Destes dois mandamentos depende toda a Lei, assim como os Profetas. "
meditação:
São Agostinho (354-430), bispo de Hipona (Norte de África) e São Tiago de Sarug, nos ensinam:
"Deus não lhe pergunta muitas coisas, pois a caridade sozinha cumpre toda a Lei (Rom 13:10). Mas este amor é duplo: * amor por Deus e * para o próximo ...
Quando Deus lhe diz para amar o seu próximo, ele não diz para você: ame-o com todo o seu coração, com toda a sua alma, com toda a sua mente; mas ele diz para você: ame seu próximo como você.
Então, ame Deus de todos vocês mesmos, porque ele é maior do que você; Adoro o seu próximo como você, porque ele é o que você é. "
Oração de São Tiago de Saroug:
"Filho de Deus, em sua caridade (amor) Você veio até nós para tornar tudo novo. Para falar do seu amor para com quem me escuta, me dê seu amor pela caridade. Ó Deus Altíssimo, você desceu do céu para habitar conosco pecadores.
Para contar a beleza de Seu Amor, me dê para ir onde você mora.
Em seu amor por nós, você aceitou pacientemente que fosse pregado na cruz.
Para falar do seu amor benevolente, deixe seu fluxo de sangue fluir nas minhas veias. Pelo amor ardente, deixe minha boca proclamar em voz alta o seu evangelho. Me dê para cantar com sua voz cheia Sua glória entre as pessoas desta terra. Amin. (Oração de São Tiago de Saroug (450-521))
Com São José ::
Joseph na Bíblia é chamado de "homem justo". "Direito", no sentido bíblico do termo, qualifica alguém que observa a Lei do Senhor, os Mandamentos. E qual é o maior mandamento? Jesus nos lembra hoje, o maior mandamento, que resume todos os outros, é o amor. "Ama e faz o que queres", nos diz de novo Santo Agostinho. Na verdade, aquele que realmente ama é liberado das paixões desordenadas e se comunica com a soberana liberdade de Deus ...
resolução:
Peça um ato de caridade. Para nós e para um ente querido. Dê graças ao Senhor por nossa vida que lhe oferecemos. Para dizer explicitamente uma palavra de bênção a uma pessoa a quem o Senhor se põe, anunciando-lhe que ele é amado pelo Senhor e que a sua vida vale a pena não só em meus olhos, mas mais com o Senhor.
+ Pray a Quaûmo integrando a oração de "Hail Joseph" --------------------------
Novena to Saint Joseph (4):
Gospel of Jesus Christ according to St. Matthew (22, 33-40):
The crowds who had heard him were struck by his teaching.
The Pharisees, hearing that he had closed his mouth to the Sadducees, met, and one of them, a doctor of the Law, asked Jesus a question to put him to the test: - "Master, in the Law, what is the great command? " Jesus answered him: - "You shall love the Lord your God with all your heart, with all your soul, and with all your mind. This is the big, the first commandment.
And the second is like unto him: thou shalt love thy neighbor as thyself. Of these two commandments depends all the Law, as well as the Prophets. "
Meditation:
St. Augustine (354-430), bishop of Hippo (North Africa) and St. James of Sarug, teach us:
"God does not ask you many things, for charity alone fulfills the whole Law (Rom 13:10). But this love is twofold: * love for God and * towards the next ...
When God tells you to love your neighbor, he does not say to you: love him with all your heart, with all your soul, with all your mind; but he says to you: love your neighbor as yourself.
So love God of all yourselves, because he is greater than you; love your neighbor as yourself, because he is what you are. "
Prayer of Saint James of Saroug:
"Son of God, in Your Charity (Love) You have come to us to make all things new. To speak of your love to the one who listens to me, give me your love of charity. O Most High God, You have come down from Heaven to dwell with us sinners.
To tell the beauty of Your Love, give me to go where you live.
In your love for us, you have patiently accepted to be nailed to the cross.
To speak of Your benevolent Love, let your life-giving Blood flow in my veins. By your burning love, let my mouth loudly proclaim your gospel. Give me to sing with your full voice Your glory among the people of this earth. Amin. (Prayer of Saint James of Saroug (450-521))
With Saint Joseph ::
Joseph in the Bible is called "just man". "Right", in the biblical sense of the term, qualifies someone who observes the Lord's Law, the Commandments. And what is the greatest commandment? Jesus reminds us today, the greatest commandment, which sums up all others, is that of love. "Love and do what you want" Saint Augustine tells us again. Indeed, the one who really loves is released from the disordered passions and communicates to the sovereign freedom of God ...
Resolution:
Ask an act of charity. To ourselves and to a loved one. Give thanks to the Lord for our life that we offer him. To explicitly say a word of blessing to a person whom the Lord will put on my feet by announcing to him that he is loved by the Lord and that his life is worth not only in my eyes but more with the Lord.
+ Pray a Quaûmo by integrating the prayer of "Hail Joseph"
Où trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
comme Christ a aimé l'Église, et s'est livré Lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau, afin de faire paraître devant Lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui-même. Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Église, parce que nous sommes membres de son corps. C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Église. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » (Lettre du saint Apôtre Paul aux Ephésiens, chapitre 5, versets 25 à 33)
NEUVAINE A SAINT JOSEPH (1):
Lettre de Saint Paul apôtre aux Romains (4, 18-21):
"Espérant contre toute espérance, Abraham a cru ; ainsi est-il devenu le père d’un grand nombre de nations, selon cette parole : - Telle sera la descendance que tu auras ! Il n’a pas faibli dans la foi quand, presque centenaire, il considéra que son corps était déjà marqué par la mort et que Sara ne pouvait plus enfanter. Devant la promesse de Dieu, il n’hésita pas, il ne manqua pas de foi, mais il trouva sa force dans la foi et rendit gloire à Dieu, car il était pleinement convaincu que Dieu a la puissance d’accomplir ce qu’il a promis."
Méditation:
Une foi de confiance absolue, voici ce que Dieu a demandé à Abraham. Et Abraham a suivi. Il a aimé de bout en bout ce Dieu qui lui a fait traverser de nombreuses contrées mais sans jamais le laisser s'installer de manière définitive.
Cette marche continuelle vers Dieu, voici bien l'image de la prière des justes: elle ne s'arrête jamais, elle remplit chaque journée, elle envahit même leurs nuits.
A l'opposé, l'homme qui calcule et recalcule le montant de sa fortune - mais tout autant le pauvre qui se transforme en avare - comment pourraient-ils obtenir leur justification ?
L'attitude juste consiste à aimer le Seigneur "de tout son cœur, de toute son âme et de toutes ses forces".
Avec Saint Joseph, Méditons sur la fuite en Egypte, conduite par Joseph : courage de la décision, et persévérance tout au long du voyage, sont une belle illustration de la vertu de force.
Résolution:
Poser un acte, accomplir une tâche, finir quelque chose que nous avons commencé, et qui traîne depuis bien longtemps. -------------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (1):
Carta de São Paulo apóstolo aos romanos (4: 18-21):
"Esperando contra toda esperança, Abraão acreditou, então tornou-se pai de muitas nações, de acordo com este ditado: - Essa será a prole que você terá! Ele não falhou na fé quando, quase 100 anos, considerou que seu corpo já estava marcado pela morte e que Sara não podia mais dar à luz. Antes da promessa de Deus, ele não hesitou, ele não faltou fé, mas ele encontrou sua força na fé e deu glória a Deus, porque ele estava plenamente convencido de que Deus tem o poder de realizar o que ele prometeu. "
meditação:
Uma fé de confiança absoluta, isto é o que Deus pediu a Abraão. E seguiu Abraão. Ele amou desde o começo ao fim, esse Deus que o fez atravessar muitas terras, mas nunca o deixou se estabelecer de forma permanente.
Esta caminhada contínua em direção a Deus, aqui é a imagem da oração dos justos: nunca pára, preenche todos os dias, invade até as noites.
Em contraste, o homem que calcula e recalcula a quantidade de sua fortuna - mas tanto os pobres que se transformam em um avaro - como poderiam obter sua justificativa?
A atitude certa é amar o Senhor "com todo seu coração, alma e força".
Com São José, Vamos meditar no vôo para o Egito, liderado por Joseph: coragem da decisão e perseverança ao longo da jornada, são uma bela ilustração da virtude da força.
resolução:
Para fazer um ato, fazer uma tarefa, terminar algo que começamos, e isso foi arrastando por um longo tempo. ----------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (1):
Letter of Saint Paul Apostle to the Romans (4: 18-21):
"Hoping against all hope, Abraham believed, so he became the father of many nations, according to this saying: - Such will be the offspring you will have! He did not falter in the faith when, almost a hundred years old, he considered that his body was already marked by death and that Sara could no longer give birth. Before the promise of God, he did not hesitate, he did not lack faith, but he found his strength in the faith and gave glory to God, because he was fully convinced that God has the power to accomplish what he promised."
Meditation:
A faith of absolute trust, this is what God asked Abraham. And Abraham followed. He loved from beginning to end this God who made him cross many lands but never let him settle permanently.
This continual walk towards God, here is the image of the prayer of the just: it never stops, it fills every day, it invades even their nights.
In contrast, the man who calculates and recalculates the amount of his fortune - but just as much the poor who turns into a miser - how could they get their justification?
The right attitude is to love the Lord "with all his heart, soul, and strength."
With Saint Joseph, Let us meditate on the flight to Egypt, led by Joseph: courage of the decision, and perseverance throughout the journey, are a beautiful illustration of the virtue of force.
Resolution:
To do an act, to do a task, to finish something that we started, and that has been dragging on for a long time.
Heureuse Journée mondiale des Femmes ! Vous êtes, mesdames, dans nos prières . Nous vous recommandons à l'intercession de Notre,la Mère de Miséricorde.
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 6 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
LE JEÛNE: DEUX FAÇONS DE FAIRE...
Il y a deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l'Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l'homme. Le premier peut être appelé jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson. On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l'abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.
Le jeûne total, de par sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d'attente, de concentration spirituelle sur ce qui va arriver. La faim physique correspond ici à l'attente spirituelle de l'accomplissement, à l'ouverture de tout l'être à la joie qui approche.
C'est pourquoi, dans la tradition liturgique de l'Église, nous trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l'Épiphanie ; et surtout, c'est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L'Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l'Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.
Le jeûne total n'est pas seulement un jeûne des membres de l'Église, c'est l'Église elle-même qui jeûne, en attente du Christ qui vient à elle dans l'Eucharistie, dans les grandes fêtes célébrant l'oeuvre du salut, et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.
Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme « ascétique ». Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s'établit lorsque l'esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l'homme.
C'est seulement par un lent et patient effort que l'homme découvre qu'il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l'esprit. C'est nécessairement et par sa nature même un long effort soutenu. Le facteur « temps » est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. Le succès de ce jeûne ascétique dépend précisément de l'application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l'ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps.
Père Alexandre Schmemann
Quand la Sainte Église nous propose de jeûner :
le mercredi et le vendredi de chaque semaine (sauf aux semaines de Pâques, de Pentecôte, de Noël, du Pharisien et du Publicain, et de Carnaval)
durant le Grand Carême et la Semaine Sainte
durant le Carême des Saints apôtres (du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte au 28 juin)
durant le Carême de la Dormition (du ler au 14 août)
durant le Carême de Noël (l'Avent) (du 15 novembre au 24 décembre)
la veille de la Théophanie (5 janvier), le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août), et le jour de l'Exaltation de la Croix (14 septembre).
Les jours recommandés pour le jeûne total sont la veille de la Théophanie (5 janvier), le Vendredi Saint, le Samedi Saint, le jour de la décollation de Saint Jean Baptiste (29 août),· et le jour de l'Exaltation de la Très Sainte Croix (14 septembre).
Le vin et l’huile sont permis :
les samedis et les dimanches du Grand Carême
les mardis, les jeudis, les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël
les samedis et les dimanches pendant le jeûne de la Dormition.
Le poisson, le vin et l’huile sont permis :
les samedis et les dimanches pendant les jeûnes des Apôtres et de Noël
le jour de l’Annonciation et le dimanche des Rameaux.
L'Église orthodoxe, en général, donne des directives plutôt que des prescriptions littérales. Elle indique des buts, elle montre des modèles, elle dit ce à quoi l'on doit tendre; mais elle laisse chaque conscience juge de ce que, en présence d'une tradition devenue règle, l'adaptation aux circonstances personnelles commande ou permet.
Père Lev Gillet
« Laissant là sa cruche, la femme revint à la ville et dit : ‘ Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? ’ »
« Comme l’eau éteint les flammes, l’aumône éteint les péchés » (Si 3,30) : - l’eau est comparée à la miséricorde.
Mais comme l’eau vient d’une source, il me faut chercher la source de la miséricorde. Je l’ai trouvée chez le prophète : -« En toi est la source de la vie, en ta lumière nous verrons la lumière » (Ps 35,10).
C’est bien lui qui dans l’Évangile réclame de l’eau de la femme de Samarie. Le Sauveur réclame de l’eau à la femme, et il feint d’avoir soif pour distribuer aux assoiffés la grâce éternelle.
La source, en effet, ne pouvait pas avoir soif, et celui en qui se trouve l’eau vive ne pouvait pas boire l’eau polluée de cette terre.
Le Christ avait soif ? Oui, il avait soif, non pas de la boisson des hommes, mais de leur salut ; il avait soif, non de l’eau de la terre, mais de la rédemption du genre humain.
Le Christ, qui est la source, assis près du puits, fait jaillir miraculeusement au même endroit les eaux de la miséricorde ; une femme qui avait déjà eu six amants est purifiée par les flots d’une eau vive.
Quel sujet d’admiration : -une femme légère, qui vient au puits de Samarie, s’en va chaste, de la source de Jésus !
Venue chercher de l’eau, elle repart avec la vertu.
Elle confesse aussitôt les péchés auxquels Jésus fait allusion, elle reconnaît le Christ et annonce le Sauveur. Elle laisse là sa cruche d’eau; à sa place elle rapporte la grâce à la ville ; allégée de son fardeau, elle y revient comblée de sainteté.
Celle qui est venue pécheresse s’en retourne prophétesse.
(Saint Maxime de Turin (?-v. 420), évêque. Extrait du Sermon 22 ; PL 57, 477 (trad. Les Pères dans la foi, Migne 1996, p. 98 rev.)) -----------------
"Deixando seu cântaro lá, a mulher voltou para a cidade e disse: Venha ver um homem que me contou tudo o que fiz. Ele não seria o Messias? "
"À medida que a água extingue as chamas, as esmolas deixam os pecados" (Si 3,30): - a água é comparada à mercê.
Mas, como a água vem de uma fonte, devo procurar a fonte da misericórdia. Encontrei na casa do profeta: - "Em você é a fonte da vida, na sua luz veremos a luz" (Sl 35,10).
É ele quem no evangelho pede água da mulher de Samaria. O Salvador chama água para a mulher e finge ter sede para dar a sedenta eterna graça.
A fonte, na verdade, não podia ter sede, e aquele em quem a água viva é encontrada não poderia beber a água poluída desta terra.
Cristo estava com sede? Sim, ele estava com sede, não por bebida de homens, mas por sua salvação; Ele estava com sede, não pela água da terra, mas pela redenção da humanidade.
Cristo, que é a fonte, sentado perto do poço, conjura milagrosamente no mesmo lugar as águas da misericórdia; uma mulher que já tinha seis amantes é purificada pelas ondas de uma água viva.
Que sujeito de admiração: Uma mulher leve, que vem ao poço de Samaria, desaparece casta da fonte de Jesus!
Vindo pela água, ela sai com virtude.
Ela imediatamente confessa os pecados a que Jesus se refere, ela reconhece Cristo e anuncia o Salvador. Ela deixa seu cântaro de água; Em seu lugar, traz a graça à cidade; aliviado de seu fardo, ela retorna a ela cheia de santidade.
Aquele que vem pecando volta a profetisa.
(Máximo de Turim (? -v., 420), bispo, excerto do Sermão 22, PL 57, 477 (The Fathers in the Faith, Migne 1996, 98, rev.
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"Leaving her pitcher there, the woman returned to the city and said: 'Come see a man who told me everything I did. Would not he be the Messiah? '"
"As the water extinguishes the flames, alms quit sins" (Si 3,30): - water is compared to mercy.
But as water comes from a source, I must seek the source of mercy. I found it at the prophet's house: - "In you is the source of life, in your light we will see the light" (Ps 35,10).
It is he who in the Gospel calls for water from the woman of Samaria. The Savior calls water to the woman, and pretends to be thirsty to give the thirsty eternal grace.
The source, indeed, could not be thirsty, and the one in whom the living water is found could not drink the polluted water of this earth.
Christ was thirsty? Yes, he was thirsty, not for the drink of men, but for their salvation; he was thirsty, not for the water of the earth, but for the redemption of mankind.
Christ, who is the source, seated near the well, conjures miraculously in the same place the waters of mercy; a woman who had already had six lovers is purified by the waves of a living water.
What a subject of admiration: a light woman, who comes to the well of Samaria, goes away chaste from the source of Jesus!
Coming for water, she leaves with virtue.
She immediately confesses the sins to which Jesus refers, she recognizes Christ and announces the Savior. She leaves there her pitcher of water; in its place it brings back grace to the city; relieved of her burden, she returns to it filled with holiness.
The one who has come sinning returns prophetess.
(St. Maximus of Turin (? -v., 420), bishop, excerpt from Sermon 22, PL 57, 477 (The Fathers in the Faith, Migne 1996, 98, rev.
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
UN ARTISTE CHRÉTIEN: VIANNEY
Pas là, Moi aimer toi, Dumbo, Le fils à Papa… Ces chansons de Vianney sont bien connues de tout français qui allume la radio dans la voiture. Ce que l’on ignore souvent, c’est que Vianney est chrétien, mais pas de ceux qui le sont seulement de nom. Sa foi vivante le guide et fait de lui un artiste à succès bien différent.
Vianney doit son prénom au curé d’Ars, Jean-Marie Vianney, dont l’histoire qui lui a été racontée par ses parents, a marqué sa vie. Le jeune Vianney a grandi dans un foyer aimant. Il a fréquenté depuis l’enfance l’église catholique, et a forgé son caractère et ses valeurs au sein d’une patrouille de scouts. À 12 ans, il rédige son premier texte. Le thème : Les personnes persécutées… Cette foi, cette simplicité, lui vient de là, et pour le jeune chanteur interrogé par Laurent Delahousse sur France 2, tout est clair…
« Sur les valeurs, le fondement, réellement, jamais je ne bougerai. J’ai pas le droit ! J’ai pas le droit par rapport à ce que je suis, à mes proches, à mon entourage, tout ça… »
Quand Laurent Delahousse le questionne sur sa foi, Vianney ne recule pas. « Là dedans, y’a la foi ? », lance l’animateur.
« Ben ouais, carrément ! La foi c’est peut-être ce qui me permet de garder une lumière dans tout ce que je fais. C’est à dire que je suis jamais inquiet. Voilà. […] Je l’ai jamais été. […] Même quand je dormais dehors pendant mes voyages et que j’avais faim et qu’il faisait froid et que j’en pouvais plus etc… J’ai jamais perdu espoir. Il y a des gens qui vivent des situations bien plus difficiles, et je leur souhaite de garder la foi, l’espérance… »
Et ce désir de communiquer l’espérance se prolonge dans ses engagements sur le terrain. Avec 250 jeunes de l’association « Hiver solidaire » qui se relaient, il participe à l’accueil de sans-abris dans sa paroisse. Il fait ce qu’il y a à faire, en toute simplicité. Il lui arrive même de dormir avec eux. Vianney est également engagé auprès de l’association « Enfant Sans Cancer ».
Vianney a dédié sa chansonL’homme et l’âmeau Père Hamel, mort égorgé en l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. En voici le refrain :
Et si l’âme est chère à l’homme, Souvent l’homme chérit la lame. Là où l’homme a mis la lame, L’âme a mis les voiles.
Dans une interview fleuve publiée ce jeudi dans l'hebdomadaire Le Point, Bernard Tapie, qui a révélé sa maladie à l’automne, se confie longuement sur son cancer, la mort, ses affaires… et plus inattendu, sa foi.
Son cancer, Bernard Tapie l’a découvert un peu par hasard. N’arrivant plus à déglutir correctement, il passe une batterie de tests. En juin 2017, le verdict tombe : l’homme d’affaires est atteint d’un cancer. Quelques semaines après une lourde opération pour soigner son cancer de l’estomac et de l’œsophage, il se confie dans un long entretien auPointoù il aborde sa maladie bien sûr, mais aussi la mort, sa vision de la vie et sa foi.
« Personne n’échappe au coup de tonnerre. Le cancer, ça veut dire la mort », affirme-t-il en décrivant un long « parcours du combattant » et une chimiothérapie « très dure, très, très dure ». S’il reconnait que les effets de l’opération sont très violents, il insiste, encore et toujours, sur sa volonté de se battre : « J’ai plein de projets dans la tête et, si la chimio ne me met pas KO, j’ai bien l’intention de continuer ».
« Chaque jour qui se lève, c’est une fête ! »
Une combativité qui va de pair avec sa relation à la mort… et à Dieu. « J’ai une relation assez simple avec tout cela », confie-t-il. « D’abord parce que je suis croyant. Ma relation à la mort est lucide et décomplexée, sans crainte et sans peur ».
Un conseil pour la route ? « Quand tu as la santé et qu’autour de toi ils l’ont aussi, putain, chaque jour qui se lève, c’est une fête ! C’est une vraie fête ! Va au boulot heureux. Les ennuis que tu as depuis avant-hier, tu t’en fous, excuse-moi mais tu t’en fous vraiment ! La vie est trop belle. Mais n’attends pas d’avoir perdu la santé pour te rendre compte qu’elle est essentielle ».
9 mars:
Les Quarante Saints et glorieux Martyrs de Sébaste.
Nous complétons, Seigneur, par nos jambes cassées ce qui manqua jadis à ta crucifixion, nous les Quarante ayant souffert notre passion à Sébaste, le neuf, sur les ondes glacées. Par leurs saintes prières, ô notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.
Apostiches des Vêpres ton 6
Par des cantiques célébrons, / fidèles, les Quarante Martyrs / et chantons-leur à pleine voix: / victorieux Athlètes du Christ, réjouissez-vous, / Hésychius, Méliton, Smaragde, Héraclius, / Domnus, Eunoique, Valens et Vivien; / réjouissez-vous, Claude et Priscus, / Jean, Théodule, Eutychius, / Hélian, Sisinius et Xanthias; / réjouissez-vous, Angias et Kyrion, / avec Aèce, Lysimaque et Flavius, / Acace, Ekdikios, Alexandre et Elie; / réjouissez-vous, Candide, Théophile, Cyrille et Sacerdon; / réjouissez-vous, Nicolas, Valère et Philoctémon, / Khude, Sévérien en même temps qu'Aglaius. / Par le crédit que vous avez auprès du Christ notre Dieu, / illustres Martyrs, sans cesse priez-le / pour qu'il sauve les fidèles célébrant / de tout cœur votre mémoire sacrée.
Tropaire, t. 1
Par les souffrances que les Saints endurèrent pour toi / laisse-toi fléchir, ô notre Dieu; / guéris toutes nos douleurs, / Seigneur ami des hommes, nous t'en prions.
Cathisme, t. 5
La parure des saints Martyrs, la multitude sacrée / des Quarante divinement rassemblés, / en nos hymnes acclamons-la maintenant; / car, éprouvés par le froid et le feu, / ils se sont montrés les soldats du Christ notre Roi, / auprès duquel ils intercèdent pour notre salut.
Cathisme, t. 8
En martyrs, ayant servi dans l'armée du Christ, / en athlètes, ayant fait toucher la terre à l'ennemi, / par vos œuvres, vous avez accompli la parole du Prophète, / car vous êtes vaillamment passés par le feu et par l'eau, / trouvant ainsi votre repos, la vie éternelle; / c'est pourquoi, ayant reçu votre couronne depuis le ciel, / Bienheureux, vous jubilez avec les chœurs des Anges incorporels. / Illustres Martyrs, intercédez auprès du Christ notre Dieu, / pour qu'il accorde la rémission de leurs péchés / à ceux qui fêtent de tout cœur votre mémoire sacrée.
Kondakion, t. 6
Ayant laissé à ce monde toute armée, / vous vous êtes attachés au Maître des cieux, / vous les Quarante Martyrs, / car étant passés par le feu et par l'eau, / vous avez reçu, Bienheureux, / la gloire céleste et les couronnes méritées.
Ikos
Devant celui qui est porté sur un trône de feu / et déploya le ciel comme une peau, / qui établit la terre solidement / et rassembla les eaux en un seul lieu, / qui fit sortir toute chose du néant / et procure à tous le souffle de vie, / qui permet aux Archanges de le chanter / et par les Anges se laisse glorifier, / et qui par tous est adoré, / le Christ tout-puissant, notre Créateur et notre Dieu, / je me prosterne et, tout indigne que je sois, / lui adresse ma prière, en demandant / l'éloquence qui me rende capable de chanter, moi aussi, / avec foi les saints Martyrs / dont il a fait des vainqueurs en leur donnant / la gloire céleste et les couronnes méritées.
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HISTOIRE DES SAINTS MARTYRS DE SEBASTE:
Lorsque le cruel Licinius (308-323), qui avait été associé à l'empire par Saint Constantin, jeta le masque de la dissimulation et rompit avec lui, il publia des édits contre les Chrétiens et envoya dans toutes ses provinces des magistrats chargés d'exécuter ses ordres, en mettant à mort dans de terribles supplices ceux d'entre eux qui ne voulaient pas se soumettre. Le gouverneur désigné pour la Cappadoce et la Petite Arménie, Agricolaos, était l'un des plus zélés exécutants des édits de persécution et il avait convoqué dans la ville de Sébaste où il résidait, la douzième légion impériale, dite fulminante, dirigée par le duc Lysias. Quarante soldats de cette légion, hommes jeunes, braves et appréciés pour leurs services, refusèrent alors de sacrifier aux idoles de l'Empire et se déclarèrent Chrétiens. Originaires de différentes contrées, mais unis comme un seul homme nouveau par la Foi et la charité, ils se présentèrent un à un devant le gouverneur, comme des athlètes qui se font inscrire au jour du combat, et déclinèrent leur véritable identité, en disant: « Je suis Chrétien! » Agricolaos essaya d'abord de les gagner par la douceur, en vantant leurs actions d'éclat et en leur promettant avantages et faveurs de la part de l'empereur s'ils se soumettaient à son ordre. Les Saints lui répondirent par la voix de l'un d'entre eux: « Si nous avons vaillamment combattu, comme tu le dis, pour l'empereur de la terre, avec combien plus d'ardeur nous faut-il maintenant engager le combat par amour pour le Souverain de l'Univers. Car il n'y a pour nous qu'une vie : la mort pour le Christ. » Jetés en prison dans l'attente d'une nouvelle comparution, les valeureux combattants de la piété tombèrent à genoux, en priant le Seigneur de les garder dans la Vraie Foi et de les fortifier dans le combat. Comme ils passaient la nuit en chantant des Psaumes, le Christ leur apparut et leur dit : « Vous avez bien commencé, mais la couronne ne sera accordée qu'à celui qui persévérera jusqu'au bout! » Le lendemain matin, le gouverneur les fit comparaître de nouveau et recommença ses flatteries, mais l'un des Saints Martyrs, Candide, dénonça ouvertement sa douceur hypocrite, déclenchant ainsi la colère du tyran. Toutefois, ne pouvant rien contre eux tant que leur général, le duc Lysias, ne les avait pas jugés, Agricolaos les fit remettre en prison. Au bout de sept jours, Lysias étant arrivé à Sébaste, on les conduisit devant lui. En chemin, Quirion encourageait ses compagnons en leur disant : « Nous avons trois ennemis : le diable, Lysias et le gouverneur. Que peuvent-ils contre nous qui sommes quarante soldats de Jésus-Christ? » Quand il les vit si fermes et si résolus, Lysias ordonna aux autres soldats de leur briser les dents à coups de pierres. Mais dès que ces derniers se précipitèrent, ils furent aveuglés par une puissance divine et, dans la confusion, ils se frappaient les uns les autres. Lysias, pris de colère, saisit alors une pierre et voulut la lancer sur les Saints, mais celle-ci alla frapper le gouverneur en le blessant grièvement. On les remit en prison pour la nuit, en attendant de prendre une décision sur le genre de supplice qu'il fallait leur appliquer. Rassemblant les ressources de son imagination perverse, le gouverneur ordonna de les dépouiller de leurs vêtements et de les laisser nus sur le lac gelé, qui se trouvait à peu de distance de la ville, afin qu'ils périssent dans d'horribles souffrances causées par le froid. Pour compléter le supplice il imagina de présenter sous leurs yeux, comme ultime tentation, le remède à leurs peines, et fit préparer sur le bord du lac un bain d'eau chaude, afin que celui qui abandonnerait le combat, vaincu par la rigueur du froid, y trouvât de quoi se soulager. Dès qu'ils entendirent la sentence, les Saints rivalisèrent à qui se dépouillerait le premier de ses vêtements, disant : « En déposant ces vêtements, rejetons aussi le vieil homme! Puisque par la tromperie du Serpent, nous avons revêtu jadis les tuniques de peau, dépouillons-nous aujourd'hui pour obtenir le Paradis que nous avons perdu! Que rendre au Seigneur pour ce qu'Il a souffert pour notre salut? Les soldats l'ont autrefois mis à nu, dépouillons-nous maintenant de nos vêtements pour que tout l'ordre militaire obtienne le pardon! Le froid est rigoureux, mais le Paradis est doux! Prenons donc patience pour un court instant, afin d'être réchauffés dans le sein d'Abraham. Achetons la joie éternelle au prix d'une courte nuit de tourments! Puisque de toute manière ce corps corruptible doit mourir, acceptons maintenant de mourir volontairement afin de vivre éternellement! Reçois, Seigneur, cet holocauste que le froid et non le feu va consumer! » C'est en s'encourageant ainsi mutuellement que les quarante Saints s'avancèrent comme un seul homme sur la glace, sans autre lien que leur propre volonté, et pendant toute la nuit ils endurèrent la morsure cruelle du vent, particulièrement glacial en cette région, en priant le Seigneur pour que, comme ils étaient entrés quarante dans le combat, ils en sortent quarante victorieux, sans qu'il en manquât un seul à ce nombre sacré, symbole de plénitude. Comme la nuit avançait et que leurs corps commençaient à se durcir et leur sang à ralentir sa circulation en leur provoquant une insupportable souffrance au coeur, l'un d'entre eux, vaincu par la douleur, quitta le lac et se précipita vers le bain surchauffé. Mais la différence soudaine de température le fit mourir presque aussitôt, privé de la couronne de la victoire. Les trente-neuf autres, navrés de la perte de leur compagnon, redoublèrent leur prière, et soudain une grande clarté vint percer le ciel et s'arrêta au-dessus du lac en réchauffant les Saints Martyrs, et des Anges descendirent pour poser sur leurs têtes trente-neuf couronnes resplendissantes. Devant cette merveille, un des gardes, nommé Aglaïos, qui se réchauffait près du bain, eut soudain la conscience illuminée par la Foi. Constatant qu'une quarantième couronne restait suspendue en l'air, semblant attendre que quelqu'un vienne compléter le nombre des élus, il réveilla ses compagnons d'armes, leur jeta ses vêtements et il s'avança avec empressement sur la glace pour rejoindre les Martyrs, criant que lui aussi était Chrétien. Lorsque, le lendemain matin, Agricolaos apprit l'événement, il ordonna de tirer les Saints hors du lac et de les achever en leur rompant les jambes, puis d'aller jeter leurs corps au feu afin qu'il ne restât aucune trace de leur glorieux combat. Comme on les traînait vers l'ultime supplice, les glorieux Martyrs chantaient : « Nous avons passé par le feu et par l'eau, mais Tu nous en as tirés, Seigneur, pour nous procurer le rafraîchissement! » (Ps. 65:12). Après avoir exécuté leur besogne, les bourreaux chargèrent les corps des Saints sur un chariot pour les conduire au bûcher. Ils s'aperçurent alors que le plus jeune d'entre eux, Méliton, était encore vivant et le laissèrent, dans l'espoir de le convaincre finalement à renier sa Foi. Mais sa mère, qui avait assisté au spectacle, vint prendre son enfant dans ses bras et le déposa elle-même sur le chariot avec les autres corps, en lui disant : « Ne reste pas privé de la couronne, ô mon cher fils, rejoins tes compagnons pour jouir de cette lumière éternelle qui dissipera mon affliction. » Et, sans répandre une larme, elle accompagna le chariot jusqu'au bûcher, le visage rempli de joie. Suivant les ordres du gouverneur, les soldats dispersèrent les cendres des Martyrs et jetèrent leurs ossements dans le fleuve; mais, au bout de trois jours, les Saints apparurent en vision à l'Evêque de Sébaste, Pierre, et lui indiquèrent l'endroit du fleuve où ils étaient retenus pour être vénérés par les fidèles. Par la suite les Reliques des Quarante Martyrs furent distribuées dans de nombreux lieux, et leur culte se répandit, principalement grâce à la famille de Saint Basile, qui leur portait une grande dévotion1. La nuit qui précéda leur Martyre, les Saints dictèrent leurs dernières volontés, sous forme d'exhortation, à un jeune esclave, Eunoïcus, qui fut témoin de leurs combats et put échapper aux persécuteurs. Il transmit cet admirable texte à la postérité et prit soin, par la suite, du sanctuaire où étaient déposées leurs Reliques. C'est dans ce Testament qu'on peut trouver les noms des Quarante Martyrs : Acace, Aétius, Alexandre, Angias, Athanase, Candide (ou Claude), Cyrille, Dométien, Domnus, Ecdikios, Elie, Eunoïque, Eutychius, Flavius, Gaius, Gorgonius et un autre du même nom, Hélien, Héraclius, Hésychius, Jean, Khoudion, (Léonce), Lysimaque, Mélèce, Méliton, Nicolas, Philoktimon, Priscus, Quirion, Sacerdon, Sévérien, Sisinius, Smaragde, Théodule, Théophile, Valens, Valère, Vivien, Xanthias. L'un d'entre eux ayant fait défaut, Aglaïos, le soldat, vint le remplacer pour compléter leur nombre sacré 2.
1. Sainte Emmelie, la mère de St Basile, fit bâtir la première église consacrée aux Quarante Martyrs et leur dédia son monastère qui était dirigée par Ste Macrine (cf. 19 juillet). St Basile et son frère St Grégoire de Nysse prononcèrent quant à eux d'immortels discours en leur honneur. 2. Cette liste varie légèrement selon les rédactions de la Passion. http://calendrier.egliseorthodoxe.com/s…/stsmars/mars09.html
They were all soldiers under one general, taken captive in the time of Licinius for their faith in Christ. They were stripped naked and cast onto a frozen lake at Sebastia in Pontus. They endured the entire night, encouraging each other to be patient. Some accounts say that their persecutors placed warm baths in their sight on the shore to entice them to renounce Christ.
Finally one of their number, broken by his sufferings, apostatized and left the company. One of the guards, named Aglaius, saw in a vision thirty-nine wreaths descending from heaven onto the heads of the faithful sufferers, and was moved to declare himself a Christian.
He was immediately sent to join the martyrs on the frozen lake, keeping the number of forty complete. In the morning all of them, almost dead, were cast into fire, and their remains thrown in the lake.
On the third day the martyrs appeared to Peter, the local bishop, and told him to search for them in the lake. The bishop went to the lake on a dark night with his clergy, and one account says that the bones of the martyrs rose to the surface and burned there like a candle. The relics were gathered and given honourable burial.
This is the most common account. The Prologue gives a somewhat different version, in which the martyrs were made to stand, not on the frozen lake, but in the freezing waters.
NEUVAINE A SAINT JOSEPH (2):
Première lettre de Saint Pierre apôtre (3, 14-18):
"Mais s’il vous arrivait de souffrir pour la justice, heureux seriez-vous ! Comme dit l’Écriture : -N’ayez aucune crainte de ces gens-là, ne vous laissez pas troubler.
Honorez dans vos cœurs la sainteté du Seigneur, le Christ. Soyez prêts à tout moment à présenter une défense devant quiconque vous demande de rendre raison de l’espérance qui est en vous ; mais faites-le avec douceur et respect.
Ayez une conscience droite, afin que vos adversaires soient pris de honte sur le point même où ils disent du mal de vous pour la bonne conduite que vous avez dans le Christ. Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si c’était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
Le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit."
Tandis que de nombreux Chrétiens subissent persécutions , parfois jusqu'au martyr (Pensez à l'Egypte, à la Syrie, au Pakistan, aux Indes, etc...),recommandons-nous à l'intercession des 40 Saints Martyrs de Sébaste dont nous commémorons la mémoire en ce Vendredi 9 Mars 2018:
Saints Martyrs de Sébaste,intercédez pour nous devant le Trône de la Grâce Divine ! Amîn.
Méditation:
Sachons habiter l’espérance que nous apporte notre foi, afin de la rendre vivante et visible autour de nous et lorsque qu’il nous est demandé de témoigner de notre foi, à l'école des 40 Martyrs de Sébaste que nous célébrons aujourd'hui, vêtons-nous de la force de la douceur et de respect pour exprimer le don de ce trésor que nous avons reçu avec amour.
Avec Saint Joseph:
Lorsqu’il apprit que Marie était enceinte, « Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. » (Mt 1.19).
S'il dénonce publiquement Marie, s'il la répudie, elle sera lapidée aux portes de la maison de son père, comme la Loi de Moïse le prescrit en pareil cas (Dt 22,20-21): -Joseph, dont la douleur a dû être très grande en apprenant cette nouvelle, aurait ainsi été dans son droit selon la Loi en dénonçant Marie, mais il prend plutôt une décision pleine de douceur, pour protéger son épouse.
Résolution:
Poser un acte de douceur auprès de nos proches. Par exemple, écouter son épouse (ou son époux) plus longuement, rejoindre ses enfants dans un moment de qualité, accompagner un collègue, un voisin, avec intérêt et attention. -------------------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (2):
First letter of St. Peter the Apostle (3: 14-18):
"But if you happen to suffer for righteousness, how happy would you be, as Scripture says: "Have no fear of these people, do not be troubled.
Honor in your hearts the holiness of the Lord, the Christ. Be ready at all times to present a defense before anyone who asks you to give reason for the hope that is in you; but do it with gentleness and respect.
Have a righteous conscience, so that your adversaries may be ashamed on the very point where they speak ill of you for the good conduct you have in Christ. It would be better to suffer by doing good, if it was the will of God, than by doing evil.
Christ, too, has suffered for sins, only once, he, the righteous, for the unjust, to bring you before God; he was put to death in the flesh, but quickened in the Spirit. "
While many Christians suffer persecution, sometimes even martyrdom (Think of Egypt, Syria, Pakistan, India, etc ...), we recommend to the intercession of the 40 Holy Martyrs of Sebaste whose We commemorate the memory this Friday, March 9, 2018:
Holy Martyrs of Sebaste, intercede for us before the throne of Divine Grace! Amin.
Meditation:
Let us live the hope that our faith brings us, to make it alive and visible around us and when we are asked to testify of our faith, at the school of 40 Martyrs of Sebaste that we celebrate today Let's wear the strength of gentleness and respect to express the gift of this treasure that we have received with love.
With Saint Joseph:
When he learned that Mary was pregnant, "Joseph, her husband, who was a righteous man, and did not want to denounce her publicly, decided to send her away in secret. "(Mt 1.19).
If he publicly denounces Mary, if he repudiates her, she will be stoned at the gates of her father's house, as the Law of Moses prescribes in such cases (Deut 22,20-21): -Joseph, whose pain must have been very great in learning this news, would have been in his right according to the Law by denouncing Mary, but rather takes a decision full of sweetness, to protect his wife.
Resolution:
To pose an act of sweetness near our relatives. For example, listen to his wife (or husband) longer, join her children in a moment of quality, accompany a colleague, a neighbor, with interest and attention. --------------------- NEUVAINE TO SAINT JOSEPH (2):
Primeira carta de São Pedro Apóstolo (3: 14-18):
"Mas se você sofrer por justiça, quão feliz você seria, como diz a Escritura: "Não tenha medo dessas pessoas, não se preocupe.
Honre em seus corações a santidade do Senhor, o Cristo. Esteja pronto em todos os momentos para apresentar uma defesa antes que alguém que lhe peça para dar razão para a esperança que está em você; Mas faça isso com gentileza e respeito.
Tenha uma consciência justa, para que seus adversários se tenham verificado no próprio ponto em que eles falam mal de você pela boa conduta que você tem em Cristo. Seria melhor sofrer fazendo o bem, se fosse a vontade de Deus, do que fazer o mal.
Cristo, também, sofreu por pecados, apenas uma vez, ele, o justo, pelos injustos, para trazê-lo diante de Deus; Ele foi morto em carne, mas vivificado no Espírito ".
Enquanto muitos cristãos sofrem perseguição, às vezes até o martírio (Pense no Egito, na Síria, no Paquistão, na Índia, etc.), recomendamos a intercessão dos 40 Santos mártires de Sebaste, cujo Comemoramos a memória nesta sexta-feira, 9 de março de 2018:
Santo Mártires de Sebaste, interceda por nós diante do trono da Divina Graça! Amin.
meditação:
Deixe-nos viver a esperança de que a nossa fé nos traga, torná-la viva e visível ao nosso redor e quando somos convidados a testemunhar a nossa fé, na escola dos 40 mártires de Sebaste que celebramos hoje Vamos usar a força da gentileza e do respeito para expressar o presente deste tesouro que recebemos com amor.
Com São José:
Quando ele soube que Maria estava grávida: "José, seu marido, que era um homem justo, e não queria denunciá-la publicamente, decidiu enviá-la em segredo. "(Mt 1.19).
Se ele denuncia publicamente a Maria, se ele a repudiar, ela será apedrejada aos portões da casa de seu pai, como a Lei de Moisés prescreve nesses casos (Deuteronômio 22,20-21): -Joseph, cuja dor deve ter sido muito boa em aprender esta notícia, teria estado em seu direito de acordo com a Lei ao denunciar Maria, mas sim tomar uma decisão cheia de doçura, para proteger sua esposa.
resolução:
Levar um ato de doçura perto de nossos parentes. Por exemplo, ouça mais a sua esposa (ou marido), junte-se a seus filhos em um momento de qualidade, acompanhe um colega, um vizinho, com interesse e atenção.
A PROPOS DE LA CONFESSION
La confession est certainement pour chaque prêtre consciencieux l'un des aspects les plus délicats et les plus difficiles de son ministère pastoral.
Il y trouve d'une part le seul véritable objet de son activité pastorale : l'âme de l'homme pécheur, mais qui se tient devant Dieu. Mais d'autre part il acquiert la conviction que le Christianisme d'aujourd'hui est devenu purement nominal.
Les concepts les plus élémentaires pour un Chrétien, de péché et de repentir, de réconciliation avec Dieu et de naissance à la vie nouvelle semblent s'être vidés de leur sens.
Ces mots continuent d'être employés, mais leur contenu est loin du sens sur lequel est fondée notre foi chrétienne.
Une autre source de difficultés est l'incompréhension pour la majorité des Orthodoxes, de l'essence même du sacrement de pénitence.
En pratique, nous trouvons deux approches opposées de ce sacrement : l'une juridique et formelle, l'autre psychologique.
Dans le premier cas, la confession est comprise comme une simple énumération des infractions à la loi, après quoi est donnée l'absolution des péchés et la personne est admise à la communion.
La confession est alors réduite au minimum et dans certaines églises (en Amérique) elle est même remplacée par une formule générale que le pénitent lit dans un texte imprimé.
Cette optique met l'accent sur le pouvoir du prêtre d'absoudre et remettre les péchés et cette absolution est considérée comme valable "en elle-même" quel que soit l'état de l'âme du pénitent.
Si dans cet aspect des choses nous avons affaire à une tendance "latinisante", l'autre approche peut se définir comme "protestante".
La confession devient alors une conversation d'où doit venir une aide, la solution des "problèmes" et des "questions".
C'est un dialogue, mais pas le dialogue de l'homme avec Dieu, non : le dialogue de l'homme avec un conseiller réputé sage et expérimenté, disposant d'une panoplie de réponses toutes prêtes à toutes les questions de l'homme...
Dans ces deux approches, on observe à l'évidence un obscurcissement et une déformation de la vraie manière orthodoxe de comprendre la sacrement ode la confession.
Cette déformation a plusieurs raisons. Et sans avoir la possibilité de les énumérer toutes, ni même esquisser brièvement l'histoire très compliquée du développement dans l'Eglise du sacrement de pénitence, quelques remarques préliminaires s'imposent, avant de tenter d'indiquer une solution possible au problème que pose la confession.
A l'origine, le sacrement de pénitence était compris comme la réconciliation et la réunion à l'Eglise des excommuniés, c'est-à-dire des chrétiens exclus de l'assemblée (ecclesia) du Peuple de Dieu, de l'Eucharistie comme sacrement de l'assemblée, comme participation au Corps et au Sang du Christ.
L'excommunié, c'est celui qui ne peut pas participer à l'oblation, et qui pour cette raison ne participe pas non plus à la "koinonia", à la communauté, à la communion.
Et la réconciliation avec l'Eglise de l'excommunié était un long processus qui se terminait par la rémission des péchés, attestant le repentir, la condamnation du pécheur de son péché, le refus de son péché, par conséquent la réunion à l'Eglise.
Le pouvoir d'absoudre et de remette les péchés n'était pas conçu comme un pouvoir en soi, indépendant du repentir.
Il était compris comme le pouvoir de témoigner du repentir accompli et par conséquent du pardon et de la réunion à l'Eglise c'est-à-dire du repentir et de son fruit : la réconciliation avec Dieu dans l'Eglise...
L'Eglise, en la personne du prêtre, atteste que le pécheur s'est repenti et que Dieu "l'a réconcilié et uni" avec l'Eglise en Jésus-Christ.
Et malgré toutes les modifications extérieures dans la pratique du sacrement de pénitence, c'est bien de cette façon originelle de comprendre le sacrement qui reste le point de départ pour l'explication orthodoxe du sacrement.
Mais cela n'exclut pas le fait que, et cela depuis le début, le ministère pastoral dans l'Eglise incluait obligatoirement le SOUCI DES AMES, c'est-à-dire la direction de la vie spirituelle des hommes et l'aide dans la lutte contre le péché et le mal.
Mais au début, pourtant, ce souci des âmes n'avait pas de rapport direct avec le sacrement de pénitence. Et ce n'est que sous l'influence du monachisme dont la théorie et la pratique de la guidance spirituelle était fortement développée que le souci des âmes s'est inséré progressivement dans la confession.
Et la sécularisation toujours croissante, la laïcisation de la société ecclésiale ont fait de la confession pratiquement la seule forme de guidance spirituelle.
Après la conversion de l'empereur Constantin, l'Eglise a cessé d'être une minorité de fidèles héroïques et s'est presque entièrement fondue dans le monde (d'où le "laïc" en grec "laïkos" qui est l'homme vivant dans le monde le peuple (laos).
Cette Eglise s'est trouvée confrontée à une masse de chrétiens de nom et le changement radical dans la pratique eucharistique de la communion générale comme manifestation de l'unité du peuple de Dieu à la communion plus ou moins fréquente et "privée" a entraîné la métamorphose de la façon de comprendre la pénitence.
De sacrement de réconciliation des excommuniés de l'Eglise, elle est devenue le sacrement régulier des membres de l'Eglise. Et les théologiens se sont mis à souligner non plus l'aspect pénitentiel comme voie du retour à l'Eglise, mais la rémission des péchés comme pouvoir de l'Eglise...
Mais l'évolution du sacrement de pénitence ne s'est pas arrêtée là.
La laïcisation de la société chrétienne signifiait avant tout qu'elle adoptait des façons de voir humanistes et pragmatiques qui ont considérablement obscurci la façon chrétienne de comprendre le péché et le repentir.
La compréhension du péché comme rupture avec Dieu et avec la seule vie véritable - avec Lui et en Lui - a été obscurcie par un légalisme moraliste et ritualiste dans lequel le péché a été ressenti comme une infraction formelle à la loi.
Mais dans une société auto-satisfaite et qui idolâtre l'homme, avec son étiquette de "convenances" et de "succès", même cette loi s'est peu à peu transformée. Elle a cessé d'être la norme absolue et s'est réduite à un code généralement admis et relatif de règles morales.
Si dans les premiers siècles le chrétien avait toujours conscience d'être un pécheur pardonné et conduit, sans aucun mérite de sa part, dans le Palais de l'Epoux, ayant reçu une vie nouvelle et devenu participant du Royaume de Dieu, le chrétien actuel, puisqu'aux yeux de la société il était "une personne honorable", a perdu peu à peu cette conscience.
Sa vision des choses exclut les notions mêmes de vie ANCIENNE et de vie NOUVELLE. Bien sur, il fait de temps à autre des "mauvaises actions" mais c'est "naturel" dans la vie, et cela n'entame en rien son autosatisfaction...
La société dans laquelle nous vivons, la presse, la radio, etc, nous dit à longueur de journée que nous sommes intelligents, beaux, gentils et que nous vivons dans la meilleure des sociétés possibles et les "chrétiens", hélas, prennent cela au sérieux, prennent cela pour argent comptant...
La laïcisation a fini par gagner aussi le clergé. On a fini par comprendre le prêtre comme une sorte de serviteur de ses paroissiens, au service de leurs besoins spirituels. Et la paroisse tout entière, comme organisation, veut que le prêtre soit le miroir dans lequel les gens peuvent contempler leur propre perfection.
Est-ce que le prêtre ne doit pas tout le temps remercier quelqu'un et faire l'éloge des efforts, du soutien matériel et de la générosité ?
Les péchés sont cachés dans le "secret de la confession" rigoureux et intime, tandis qu'à la surface tout va très bien.
Et voilà cet esprit d'autosatisfaction, d'apaisement moral, qui pénètre notre vie ecclésiale de part en part.
Le succès de l'Eglise se mesure à son succès matériel, à sa fréquentation, à la quantité d'organisations paroissiales et para-ecclésiales.
Mais dans tout cela, où y a-t-il place pour la repentance ?
Elle aussi est presque absente de l'organisation même de la prédication et de l'activité de l'Eglise.
Le prêtre appelle ses paroissiens à plus d'ardeur, à des "succès" de plus en plus grands, à l'observation des règles et des coutumes, mais lui-même ne perçoit déjà plus le monde "comme" la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse (1Jn 2, 16) ; mais il ne croit pas lui-même que l'Eglise est vraiment le salut pour les brebis perdues, et non une institution religieuse pour la satisfaction modérée des "besoins spirituels" modérés des "membres actifs de la paroisse"...
Dans pareilles conditions spirituelles, dans une situation aussi pseudo-chrétienne, la confession ne peut naturellement être rien d'autre que ce qu'elle est devenue : ou bien l'un des devoirs religieux" qu'il faut accomplir x fois dans l'année pour être en règle avec une norme canonique abstraite, ou bien un entretien avec le prêtre, pour "discuter" de telle ou telle "difficulté" (difficulté, justement, et non péché, parce qu'une difficulté conscientisée comme un péché cesse par là-même d'être une difficulté...), qui reste d'habitude entière parce que sa seule solution serait justement d'accepter la doctrine chrétienne du péché et du pardon.
Est-il possible de rétablir la compréhension et la pratique orthodoxe de la confession ? Oui, si nous avons le courage de commencer à la rétablir en profondeur et non en surface.
Et ici le point de départ, comme dans toute vie ecclésiale, doit être la prédication, l'enseignement.
D'un certain point de vue, toute la doctrine de l'Eglise est un seul appel à la repentance au sens le plus profond de ce mot : c'est-à-dire une nouvelle naissance, à une réévaluation de toutes les valeurs, à une nouvelle vision et à une nouvelle compréhension de toute la vie à la lumière du Christ.
Et il n'est pas nécessaire de prêcher tout le temps sur le péché, de juger et de condamner, car c'est seulement quand l'homme entend l'appel authentique et le contenu de la Bonne Nouvelle, quand commence à s'ouvrir, la profondeur divine, la sagesse et la portée totale de cette Nouvelle, ce n'est qu'alors que l'homme devient capable de repentir.
Le véritable repentir chrétien, c'est avant tout de ressentir l'abîme qui le sépare de Dieu et de tout ce que Dieu a donné et révélé à l'homme, de la vie véritable.
Ce n'est qu'en voyant le Palais de Dieu, tout orné, que l'homme comprend qu'il n'a pas la robe nuptiale pour y entrer...
Notre prédication est trop souvent comme un impératif abstrait : il faut faire ceci, il ne faut pas faire cela ; mais une énumération de prescriptions et d'ordres n'est pas une prédication.
La prédication est toujours une découverte, au début du sens positif et de la lumière de l'enseignement du Christ et uniquement par rapport à Lui des ténèbres et du mal du péché.
Seul le sens rend la prescription, la règle, le commandement convaincant et vivifiant. Mais la prédication doit inclure évidemment, une critique en profondeur du sécularisme dans lequel nous vivons, des idées dont, inconsciemment, nous nous imprégnons et nous vivons.
Les Chrétiens sont appelés à lutter continuellement contre des idoles qui sont si nombreuses aujourd'hui : "matérialisme", "chance", "succès", etc.
Car encore une fois, ce n'est qu'en replaçant le monde à sa juste place, profondément, chrétiennement, le monde, la vie et la culture, que le concept de péché prend son vrai sens comme avant tout une déviation de tout le courant de la conscience, de l'amour, des intérêts, des aspirations...
Comme culte des valeurs qui ne sont pas des vraies valeurs... Mais cela présuppose- que le prêtre soit lui-même libéré de l'asservissement à "ce monde" et de l'identification à lui, cela suppose qu'il mette la vérité éternelle et non des "considérations pratiques" au cœur même de son service pastoral...
La prédication et l'enseignement doivent être porteurs d'un principe prophétique, d'un appel à tout considérer et tout apprécier par les yeux du Sauveur Lui-même.
Ensuite, la confession doit être replacée dans le cadre du mystère de la pénitence (metanoïa) ; chaque sacrement comprend au moins trois moments constitutifs : la préparation, le rite lui-même, et enfin son "accomplissement".
Et bien que, comme on l'a dit plus haut, toute la vie et toute la prédication de l'Eglise soient en un certain sens une préparation à la repentance, un appel au repentir, l'exigence et la tradition d'une préparation toute spéciale des pénitents au sacrement n'en demeure pas moins.
Il existe depuis toujours dans l'Eglise des temps pénitentiels : les carêmes. Ce sont des périodes où la liturgie elle-même devient en quelque sorte l'école du repentir, la préparation de l'âme à la fois à voir la beauté céleste du Royaume et à s'attrister sur la distance qui nous sépare du Royaume.
Tous les offices du Grand Carême par exemple, sont tout entiers un soupir de repentance et cette radieuse tristesse dont ils brillent et nous communiquent l'image, est presque intraduisible en paroles mais pourtant si évidente et si effective, de ce qu'est et ce qu'accomplit dans notre âme le repentir véritable...
C'est pourquoi le carême est un temps où il importe de faire porter la prédication sur le sacrement de pénitence. L'ordo des lectures, des psaumes, des hymnes, des prières et des inclinations tout cela donne infiniment et toute cette prédication doit "coller" à la vie, aux gens, à ce qui s'accomplit dans leur vie en ce jour, à cette heure.
Le but est de les éveiller à une véritable atmosphère de repentance, de les obliger à se concentrer non sur un péché particulier, mais sur l'état de péché, de limitation, de pauvreté spirituelle de toute leur vie, d'inventer pour cette vie des "moteurs" intérieurs... En quoi réside leur trésor ?
Vers quoi leur cœur tend-il ? Comment considèrent-ils et quel usage font-ils du temps précieux de la vie que Dieu leur a donnée ? Pensent-ils à la fin vers laquelle ils s'acheminent irrévocablement ?
Celui qui ne serait-ce qu'une fois dans sa vie a réfléchi à toutes ces questions et qui a compris, ne serait-ce qu'à la limite de sa conscience, que toute la vie ne peut être donnée qu'à Dieu, celui-là est déjà sur le chemin du repentir qui est déjà en soi porteur d'une force de renouveau, de conversion, de retour...
Dans cette préparation, il faut inclure une explication du rite de la confession, des prières, de l'absolution, etc…
Le rite de la confession comprend :
1) les prières avant la confession,
2) l'appel à la repentance,
3) l'aveu des fautes du pénitent et le mandement à celui-ci et
4) l'absolution.
II ne faut pas omettre les prières avant la confession. La confession n'est ni une conversation d'homme à homme ni une auto-analyse rationnelle. L'homme peut dire . "J'ai péché", sans éprouver le moindre repentir.
Et si tous les sacrements comportent une sorte de changement, dans le sacrement de pénitence s'accomplit la transformation d'un "aveu des fautes" formel et humain en un repentir chrétien, où le pénitent, par la grâce, comprend le péché dans sa vie et aussi l'amour total de Dieu pour l'homme, un amour qui englobe tout.
Ce changement ne peut s' opérer qu'avec l'aide du Saint Esprit et son "épiclèse", l'invocation du Saint Esprit pour qu'Il nous donne cette aide, et cette épiclèse, ce sont les prières avant la confession.
Ensuite, vient l'appel à la repentance. C'est la dernière exhortation.
"Voici, mon enfant, le Christ est invisiblement présent...". Mais au moment décisif où le prêtre affirme la présence du Christ, comme il est important que lui, le prêtre, ne fasse pas obstacle au pécheur !
Dans le sacrement de pénitence, le prêtre n'est pas un "procureur" non plus qu'un témoin sans voix et passif. IL EST L'IMAGE DU CHRIST, c'est-à-dire Celui Qui assume les péchés du monde, qui porte cette miséricorde et cette compassion infinie que seul le cœur de l'homme peut découvrir.
Le métropolite Antoine Khrapovitski définissait l'essence même du sacerdoce comme l'amour compatissant. Et la pénitence est le sacrement de réconciliation et d'amour, et non de "jugement" et de condamnation.
C'est pourquoi la meilleure forme d'appel à la repentance sera que le prêtre, s'identifie lui-même avec le pénitent : "Nous avons tous péché devant Dieu...".
La confession elle-même peut bien sur prendre diverses formes. Mais comme le pénitent ne sait souvent pas comment commencer, le prêtre a le devoir de l'aider : c'est pourquoi la forme du dialogue est la plus commode et la plus naturelle.
Et bien que tous les péchés se réduisent en fin de compte à un seul : l'absence d'un véritable amour de Dieu, de foi et d'espérance en Lui, on peut partager la confession en trois grandes" régions du péché".
Notre attitude envers Dieu : les questions sur la foi elle-même, ses faiblesses, les doutes et les altérations, la prière, le jeune, les offices.
Trop souvent la confession se réduit à une énumération d'actes immoraux et on oublie que la racine de tous les péchés est justement là : dans le domaine de la foi et de la relation vivante et personnelle à Dieu.
L'attitude envers le prochain : l'égoïsme et l'égocentrisme, l'indifférence envers le gens, l'absence d'amour, d'intérêt, d'attention, la cruauté, l'envie, les racontars...
Dans ce domaine tous les péchés doivent être effectivement "individualisés" pour que le pécheur sente et voie dans l'autre, dans celui contre qui il a péché, un frère, et qu'il voie dans son propre péché une atteinte à "l'union dans l'amour" et la fraternité...
L'attitude envers soi-même : les péchés et séductions de la chair, contraire à l'idéal chrétien de pureté et d'intégrité, le respect du corps comme temple du Saint Esprit, scellé et sanctifié dans l'onction chrismale.
L'absence de désir et d'effort pour "approfondir" sa vie , les divertissements bon marché, la boisson, l'irresponsabilité dans l'accomplissement de son devoir dans la vie les dissensions familiales...
Nous ne devons pas oublier que le plus souvent nous avons affaire à des gens qui ne savent pas ce que c'est que s'éprouver soi-même et sa conscience, et dont toute la vie est déterminée par des idées et des habitudes dictées par le conformisme et donc privées de repentir authentique.
Le but du confesseur est de détruire cette auto-satisfaction bourgeoise et superficielle, de placer l'homme en face de la sainteté et de la grandeur du dessein de Dieu sur lui, d'éveiller en lui la conscience que toute la vie est une lutte et un combat...
Le christianisme est la "voie étroite" et l'acceptation du fardeau, de l'exploit et de la peine de cette voie étroite ; sans comprendre et accepter cela il n'y a aucun espoir de christianiser notre vie ecclésiale...
Le dialogue de la confession s' achève par un mandement. Le prêtre doit appeler le pénitent à changer sa vie, à refuser le péché.
Le Seigneur ne pardonne pas, tant que le pécheur ne veut pas d'une nouvelle vie, d'une vie meilleure, ne décide pas d'entamer la lutte contre le péché et le difficile retour à "l'image de la gloire ineffable" en lui-même.
Nous savons que ce n'est pas possible en évaluent humainement, froidement nos forces avec réalisme. Mais à cet "impossible", le Christ a déjà répondu :
-"Ce qui est impossible à l'homme, est possible à Dieu..
Ce qui nous est demandé, c'est, le désir, l'effort, la décision." Le Seigneur nous aidera.
C'est alors et alors seulement que la solution est possible car en lui s'accomplit tout ce qui l'a précédé, la préparation, les efforts, la lente croissance du repentir dans l'âme.
Je le répète, selon la perspective orthodoxe il n'y a pas d'absolution pas là où il n'y a pas de repentir. Dieu ne reçoit pas l'homme qui n'est pas venu vers Lui.
Et "venir à Lui" signifie se repentir, se convertir, porter un autre jugement sur la vie et sur soi-même.
Voir dans l'absolution des péchés uniquement un pouvoir du prêtre et efficace quelles que soient les circonstances où les paroles de l'absolution sont prononcées, c'est dévier vers la magie sacramentelle, condamnée par tout l'esprit et la tradition de l'Eglise orthodoxe.
C'est pourquoi l'absolution des péchés est impossible si l'homme, premièrement, n'est pas orthodoxe, c'est-à-dire s'il nie ouvertement et consciemment les dogmes essentiels de l'Eglise et s'il persiste à vouloir demeurer dans son état évident de péché : par exemple la vie dans l'adultère, un métier déshonnête, etc… et si enfin il dissimule ses péchés ou s'il ne voit pas qu'il est dans le péché.
Abun dbachmayo, Neth Kadash shmokh, Titheh malkoutokh, Nehwe sebionokh, Aykano dbashmayo of bar'o. Hablan lahmo d'sounqonan yaomono, Wa shbouklan haoubèin wahtohèin, Aïykano dof hnan shbakn lhayobèin wlo ta'lan L'nesyouno, Elo fasolan men bisho,
Metoul dilokh i malkoutho ou haïlo ou teshbohto l'olam olmin Amîn.
-Notre Père, quiêtes aux cieux…
Les Fidèles:Que votre nom soit sanctifiéque votre règne arrive, que votre volontésoit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien ( substantiel ) , pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnonsàceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomberàla tentation, mais délivrez-nous du mal.
Caràvous appartiennent le règne+, la puissance et la gloire, dans les siècles des siècles. AMÎN.
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
RESTREINDRE LE DROIT DE PRÉSENTER DES "AMENDEMENTS" AU PARLEMENT ?
L’opposition dénonce un coup de force contre la démocratie. Le premier ministre a annoncé son intention lors des consultations qu’il mène autour de la future révision constitutionnelle.
C’est un projet qui hérisse l’opposition. Le gouvernement a l’intention de restreindre le droit d’amendement, dans le cadre de la réforme des institutions voulue par Emmanuel Macron. Le premier ministre, Edouard Philippe, l’a annoncé à plusieurs parlementaires lors des consultations qu’il mène à Matignon, depuis lundi 5 mars, autour de la future révision constitutionnelle.
Alors que les principaux axes de la réforme sont connus depuis plusieurs mois (réduction du nombre de parlementaires, limitation des mandats à trois consécutifs, instauration d’une dose de proportionnelle aux législatives), la volonté de l’exécutif d’y inscrire un encadrement du droit d’amendement des parlementaires constitue une réelle surprise.
Concrètement, le gouvernement entend apporter deux modifications majeures, au nom d’une amélioration de « l’efficacité » du travail parlementaire. La première consiste à rendre irrecevable, lors de l’examen d’un texte en séance publique, le dépôt d’un amendement déjà rejeté en commission ou qui serait sans rapport avec le texte examiné. […] Autre mesure souhaitée par le gouvernement, potentiellement plus explosive :définir le nombre d’amendements pouvant être déposés par un groupe parlementaire proportionnellement au nombre d’élus.
Autrement dit, un petit groupe d’opposition disposerait d’un nombre d’amendements largement inférieur au groupe majoritaire.[…]
Mais l’application de ces mesures pose question. […]
AU SCANDALE DES SENATEURS, LE GOUVERNEMENT BLOQUE LE VOTE SUR LES RETRAITES AGRICOLES
Le gouvernement ne pouvait pas faire mieux pour jeter de l’huile sur le feu dans ses relations avec le Sénat. En décidant d’utiliser l’article 44-3 de la Constitution, ou vote bloqué, l’exécutif a coupé court à la discussion sur une proposition de loi du groupe communiste sur la revalorisation des retraites agricoles. Le texte, déjà adopté par l’Assemblée, avait pourtant été voté à l’unanimité en commission. Autrement dit,le texte allait être adopté. Mais le gouvernement préfère attendre la réforme des retraites et vérifier la compatibilité avec son futur texte. De quoi repousser la réforme de deux ans. Et faire des économies d’ici là.Car c’est aussi le coût que regarde le gouvernement regarde.
85% du Smic
La proposition de loi communiste prévoit de faire passer le minimum garanti pour les anciens chefs d’exploitation de 75% à 85% du Smic net agricole, soit de 871 à 987 euros par mois. 30.000 retraités supplémentaires bénéficieraient du dispositif pour un coût estimé à 350 millions d’euros.
Mais le report demandé par l’exécutif ne tient pas pour les sénateurs. Toutes couleurs politiques confondues, ils crient au scandale. Le Sénat fait corps. Si le vote bloqué avait été utilisé en 2013 sur la loi sur la sécurisation de l’emploi ou en 2010 sur la réforme des retraites, c’est une première, de mémoire de sénateur, que le gouvernement l’utilise sur une proposition de loi déposée par un groupe dans sa « niche parlementaire ».
C’est-à-dire le moment où les groupes ont la main sur l’ordre du jour… Pour les sénateurs, après le recours aux ordonnances, et l’annonce, hier, de l’encadrement du droit d’amendement, c’est une nouvelle attaque en règle du pouvoir exécutif sur les parlementaires.
Le chef de l’Etat est prêt à légiférer pour contraindre les opérateurs à retirer rapidement les contenus haineux sur internet.
Emmanuel Macron a choisi son prochain champ de bataille contre le racisme et l’antisémitisme : internet. Lors du premier dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) sous son quinquennat, le chef de l’Etat a dit vouloir mener « cette année un combat pour contraindre les opérateurs à retirer dans les meilleurs délais » les contenus haineux sur internet.
« Il faut aller plus loin », a-t-il lancé devant un millier d’invités au Carrousel du Louvre à Paris, dont une quinzaine de ministres et une vingtaine d’ambassadeurs, affirmant que ce combat serait mené au niveau européen.
Le Chef de l’Etat va confier une mission sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur internet à Gil Taïeb, vice-président du Crif, et à l’écrivain franco-algérien Karim Amellal. « Aucune piste ne sera écartée, y compris la possibilité de légiférer dans ce domaine », a-t-il assuré, mettant en avantl’exemple allemand, dont la loi permet de menacer les plateformes internet de lourdes amendes en cas de diffusion de messages de haine.
Un observatoire de la haine sur internet
Cette charge d’Emmanuel Macron répond notamment aux attentes du président du Crif, Francis Kalifat, qui, lors de sa propre prise de parole peu avant le président de la République, a souhaité que les entreprises internet « assument les mêmes responsabilités que les éditeurs de presse », soumis à un cadre juridique strict.
Le responsable du Crif a par ailleurs annoncé la mise en place d’un « observatoire de la haine sur le net » et promis, une fois que cet outil « aura fait ses preuves », qu’il pourra être élargi « au racisme, à la xénophobie, à l’homophobie, à la haine des musulmans et, aussi, à la haine de la France ». (…)
LE GOUVERNEMENT FRANÇAISPRÉPARE UNE REFONTE DU DISPOSITIF POUR L'ACCUEIL DES 'Mineurs étrangers non accompagnés".
Alors que les départements, en première ligne pour traiter les dossiers, sont débordés, l’exécutif prépare la refonte d’un dispositif aujourd’hui à bout de souffle.
Qui doit s’occuper des mineurs étrangers arrivés seuls sur le territoire national ?Est-ce au département ou à l’Etat de les prendre en charge ? Depuis le 15 février, un rapport de 56 pages, intitulé « Mission bipartite de réflexion sur les mineurs non accompagnés », est entre les mains du premier ministre. Edouard Philippe va devoir trancher prochainement entre deux schémas, et en discutera avec l’Assemblée des départements de France lundi 12 mars.
Le chef du gouvernement devra aussi arbitrer une série de seize propositions visant à la réorganisation complète d’un dispositif à bout de souffle.En 2017, 50 000 évaluations ont été réalisées et 14 908 mineurs étrangers placés sous la coupe de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Confrontées à une hausse de 85 % des placements en un an, les structures d’accueil explosent.Quant à la justice des mineurs, elle s’engorge sous les procédures d’appel et beaucoup de jeunes se retrouvent à la rue, exclus de tout.
Dans certains départements, aucun n’est hébergé avant d’avoir été « évalué ». Ailleurs, ils sont refusés partout : écartés des dispositifs d’ASE, parce qu’ils seraient majeurs, ils sont en même temps privés d’hébergement d’urgence et n’ont pas accès aux repas prévus pour les adultes, du fait cette fois de leur minorité. D’autres sont évalués mineurs dans un département, et réévalués majeurs après transfert.
Sans compter que ceux qui font appel au juge pour contester une non-reconnaissance de minorité de la part de l’ASE dorment dans la rue en attendant leur convocation, alors même que « le Conseil national des barreaux a indiqué à la mission que, parmi l’ensemble des recours judiciaires examinés en 2016 et en 2017 à Paris, un jugement sur deux avait infirmé l’évaluation initiale et ordonné une admission à l’ASE ». […]
Un passe culture crédité de 500 euros pour chacun des 800.000 jeunes de 18 ans.
La ministre Françoise Nyssen affirme que le passe culture, sous forme d’une application mobile à destination de tous les citoyens, sera crédité de 500 euros pour chacun des 800.000 jeunes de 18 ans.
A l’instar du développement de l’éducation artistique et culturelle à l’école et du projet d’élargir les horaires et les missions des bibliothèques, ce passe ambitionne, martèle Françoise Nyssen, de « combattre les inégalités dans l’accès à la culture en cassant les barrières financières et sociales ».
Pour l’heure, seuls 5 millions d’euros ont été inscrits au budget 2018 pour financer «les études techniques préalables» au lancement du passe. A terme,c’est quelque 400 millions qui seront nécessaires chaque année pour l’offrir aux quelque 800.000 jeunes âgés de 18 ans.Si la start-up d’Etat se charge de concevoir l’application, elle ne s’occupe ni de l’ingénierie financière, ni du montage institutionnel, ni des aspects juridiques qui devront notamment permettre d’éviter l’écueil de la revente, comme cela a été le cas lors de l’expérience menée en Italie. Bref, beaucoup de questions restent en suspens.
[…] Il ne s’agira «ni d’une carte ni d’un chèque-cadeau», a rappelé la ministre, mais «d’une application géolocalisée avec un catalogue, un agenda et un portefeuille associé qui permettra de connaître et d’accéder à toute l’offre culturelle à proximité». Tout le monde pourra la télécharger sur son mobile, «mais les jeunes de 18 ans auront un droit spécifique : le passe sera monétisé à hauteur de 500 euros, ce sera un outil d’information mais aussi de paiement».
Quels types d’offres pourront être disponibles sur le passe ? Quelles seront la durée d’utilisation des 500 euros et la date d’attribution ? Quelle place sera accordée aux plates-formes numériques (Apple, Amazon, Deezer, Netflix…) ? Tels sont les premiers « objets de débat » que Françoise Nyssen entend partager avec ce comité. Car, depuis mi-décembre, les ateliers de travail, animés par Sebastian Sachetti, chargé de développement au sein de la start-up d’Etat Pass culture, offrent leur lot de surprises. A chaque fois, quelques dizaines de lycéens référents, issus de tous horizons, sont réunis pour plancher sur ce qu’ils aimeraient trouver dans ce nouveau service.
«A travers ces laboratoires de fabrication, nous partons des attentes des futurs usagers pour coconstruire avec eux l’application sur le fond et sur la forme», explique Sebastian Sachetti. En assistant à deux de ces ateliers, nous avons pu constater que le terme culture recouvre, aux yeux des jeunes, de multiples secteurs qui renvoient à la large notion de loisirs. Aux places de concerts, avant-premières de cinéma, entrées dans les expositions ou stages de hip-hop viennent s’ajouter des envies de voyages, de séjours en Espagne, de cours de cuisine, de sorties au restau, de jeux vidéo, de séances de BMX, de compétitions de foot, de parcs d’attractions, d’abonnements à Spotify, etc. […]
En cours de développement, l’application sera testée au deuxième trimestre dans quatre départements – Seine-Saint-Denis, Hérault, Bas-Rhin, Guyane(où la ministre se rendra cette semaine) – avant d’être lancée en septembre puis généralisée. Mais pour mener à bien ce projet, il faut aussi convaincre les partenaires culturels d’y participer et, pour certains, de contribuer à son financement, le gouvernement ayant toujours indiqué que la facture serait « partagée ».
Hongrie, Budapest – Réunis au parlement hongrois à Budapest, les plus hauts représentants parlementaires du groupe de Visegrád, dont la Hongrie assume la présidence jusqu’à fin juin, ont réitéré leur volonté d’une Europe des Nations, sans immigration extérieure, et acté une plus forte coopération entre eux sur de nombreux plans.
Le vendredi 2 mars, László Kövér, président de l’Assemblée nationale hongroise, a reçu ses homologues tchèques, slovaque et polonais. Outre la réunion des présidents d’assemblées et de sénats, plusieurs commissions de parlementaires du V4 ont été formées pour aborder différents thèmes de coopération à renforcer et développer.
La Commission du V4 aux Affaires européennesa réitéré la volonté du V4 et de ses parlementaires majoritaires à vivre au sein d’une Union européenne des Nations, où les parlements nationaux verraient leur rôle renforcé. La question de la subsidiarité a également été abordée, et la Commission du V4 a émis des doutes sérieux sur l’application de celle-ci par la Commission européenne.
Pour les parlementaires du V4, le Brexit est une question posée à l’Europe : « où vas-tu ? ». Mais il représente également un bouleversement important du point de vue centre-européen. Le V4 entend s’y préparer, et appelle à ce que l’Union européenne respecte la sortie du Royaume-Uni sans chercher à le sanctionner, et que l’Union garde d’excellents rapports avec le Royaume-Uni.
Avec le Brexit, 85% du PIB de l’UE proviendra de la zone euro, ce qui accentuera « l’Europe à deux vitesses ».
Pourla Commission aux Affaires étrangères du V4, la réponse aux Brexit est en partie dans l’élargissement de l’Union aux Balkans occidentaux, mais aussi la Moldavie. Considérant que l’Europe centrale est le moteur de cet élargissement, notamment via l’Initiative des Trois Mers, le président de la Commission, Zsolt Németh, a expliqué que le moteur principal de cette dynamique est la Pologne, car « la taille compte ». L’élargissement de l’UE aux Balkans occidentaux est important notamment pour combler le vide dans lequel les États-Unis et la Russie s’engouffrent. Zsolt Németh a rappelé également de ne pas commettre la même erreur que pour la Yougoslavie : il faut respecter les Nations.
En parallèle, la Commission estime que la Coopération Structurée Permanente (CSP) de l’Union européenne a été une grande réussite de l’an passé.
Pourla Commission sociale du V4, le thème principale aura été la question de la démographie. En effet, les pays du V4 ont tous des taux de fécondité inférieurs à 2, autrement dit, leurs populations respectives sont en déclin numérique. Pour répondre à cette situation jugée problématique, le V4 rappelle qu’il s’oppose à la solution de l’immigration. « Nos réponses doivent servir nos nations.Il faut des politiques familiales, pas des politiques d’immigration, »a dit la présidente de la Commission.
La Hongrie, qui avait un taux de fécondité de 1,26 enfant par femme en 2010, est actuellement à 1,5 et vise 2,1 pour 2030. Les trois piliers dela politique familiale hongroisesont également donnés en exemple : avoir des enfants et appauvrissement ne doivent pas être synonymes, l’État doit soutenir les familles matériellement et moralement, et il faut redorer l’image de la parenté. Le V4 reproche à Bruxelles de choisir l’immigration et non la natalité. Et enfin, le V4 s’oppose également à l’idéologie du genre, et porte un profond respect aux enfants et à l’institution du mariage.
La Commission économique du V4s’est penchée sur la question des fonds de cohésion du budget 2020-2027 de l’UE : pour le V4, il est important de ne pas réduire les fonds de cohésion suite au départ du Royaume-Uni, et d’augmenter les cotisations pour compenser, afin de maintenir les fonds de cohésions qui sont un grand succès, et ont prouvé leur efficacité.
La Commission pour l’agriculture du V4s’est déclarée en faveur du maintien de la PAC et des paiements directs aux agriculteurs. Cependant, le V4 veut moins de bureaucratie dans la PAC et souligne que la question de l’immigration ne doit pas être incluse dans la PAC. La Commission a également rappelé la volonté du V4 de lutter contre l’Europe à deux vitesses également sur le terrain de la qualité des produits manufacturés.
Enfin,la Commission à la défense du V4estime que le plus grand défi sécuritaire pour l’Union européenne aujourd’hui estl’arrêt de l’immigration de masse vers l’Europe.Et en cela, a souligné Szilárd Németh, le président de la Commission, le V4 a montré que c’était possible, tout en donnant l’exemple d’une belle solidarité européenne : les pays du V4 ont aidé la Hongrie pour arrêter l’immigration à sa frontière. En 2016, a-t-il rappelé, il y avait encore 124 agents des autres pays du V4 pour sécuriser la frontière. Dès 2017, cela n’était plus nécessaire.
Szilárd Németh a également annoncé qu’unsondage de novembre 2017 montrait que 70% des habitants du V4 pensent que la Commission européenne ne veut pas arrêter l’immigration de masse mais au contraire l’organiser et la soutenir.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, sortant d’une rencontre avec le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères britannique Boris Johnson, est également intervenu brièvement lors du sommet : le V4 a été plusieurs enterré, et pourtant, le voilà plus fort que jamais ; cela démontre sa longévité.
Le ministre a rappelé que le commerce extérieur de l’Allemagne avec le V4 est de 54% supérieur à celui avec la France et le triple de celui avec l’Italie.Le V4 représente un marché de 66 millions d’habitants, et tous doivent en tenir compte, en particulier du fait de sa croissance dynamique, a rajouté le ministre Péter Szijjártó.
Selon lui, le V4 a eu plusieurs fois raison par le passé. Avec le Brexit, les partisans d’une Europe des Nations seront moins nombreux et c’est une des raisons pour élargir l’UE aux Balkans occidentaux. Pour le chef de la diplomatie hongroise, le rôle du V4 est critique pour cet élargissement, car l’Ouest de l’Union comprend mal l’intérêt d’un tel élargissement qui est vu comme un poids, alors qu’il s’agit selon le ministre hongrois de la meilleure réponse aux défis qui se posent à nous.
Un des objectifs du V4 est également d’améliorer les infrastructures nord-sud. M. Szijjártó a donné l’exemple de la route Budapest-Varsovie qui nécessite 12 heures de trajet, et a ajouté que l’absence d’autoroute ou de connexion de gazoducs et de réseaux électriques est également un problème. Le ministre hongrois a déclaré qu’une des premières étapes pour répondre à cette problématique était la mise en place d’une ligne à grande vitesse entre Varsovie, Brno, Bratislava et Budapest.
Enfin, le ministre hongrois des Affaires étrangères a souligné l’importance du christianisme et des traditions chrétiennes pour l’Europe,ainsi que le rôle du V4 pour la défense de cet héritage.
Une Député européenne dénonce le silence et l’inaction des gouvernements, face à la persécution croissante et avérée des chrétiens dans le monde.
Plus de 200 millions de chrétiens sont persécutés pour leur foi dans le monde dans un silence politique assourdissant.
Dans cette nouvelle vidéo de la sériePris pour cible – La voix des martyrs, réalisée par François Furtade du groupe Leader Vocal, cette député européenne dénonce le silence et l’inaction des gouvernements, face à la persécution croissante et avérée des chrétiens dans le monde. Dans son allocution, la député rappelle de quelle manière la Chine renvoie dans leur pays les réfugiés chrétiens nord-coréens , alors même que la mort les y attend, mais aussi le sort des chrétiens d’Orient ou de certains pays d’Afrique où les militants islamistes imposent la charia, ainsi que celui des chrétiens d’Inde qui subissent dans certains états, la violence de fondamentalistes hindous.
Peu de passages de la Sainte Écriture ont fait l’objet d’une interprétation aussi erronée que le verset 14 de l'Évangile selon saint Luc.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. »
Il s’agit de l’hymne entonné par les anges lors de cette nuit divine de la Nativité du Verbe Divin, notre Seigneur Jésus-Christ.
Nous concevons de manière mauvaise et erronée cette paix, en croyant qu’il s’agit d’une paix extérieure, d’un état d’amitié entre les hommes, entre un individu et un autre, entre un peuple et un autre peuple, tout ceci étant accompagné de la cessation des guerres et des combats.
Une telle paix n’a jamais été annoncée dans l’Évangile :celle-ci est intérieure, elle estl’état de calme qui règne dans l’âme de l’homme croyant, de l’homme qui est en communion avec Dieu. Il s’agit de la paix entre l’homme et Dieu, et non de l’homme avec un autre homme.
C’est le renversement du «mur de séparation », qui séparait la terre et le ciel, l’homme et Dieu. C’est la fin de la révolte, celle de la création contre le Créateur.
C’est cette paix qu’apporte au monde le Fils de Dieu. Depuis lors, chaque croyant en Jésus-Christ Incarné, Crucifié et Ressuscité, a Dieu pour ami et se trouve en communion filiale avec Lui.
Il n’est plus rebelle, révolté, ennemi de Dieu, il a été «réconcilié» avec Lui par le Médiateur éternel, le Seigneur Jésus-Christ.
L’état de révolte et d’inimitié envers Dieu appartient entièrement au passé et ne constitue pour le fidèle qu’une simple mais amère réminiscence.
Depuis la venue du Seigneur et par la force de Son sacrifice sur la Croix, l’homme est entré dans une nouvelle période, un nouvel état, celui de la Grâce, de la Réconciliation, de la Filiation. Les promesses de paix du saint Évangile se rapportent à cette paix et non à la paix du monde extérieur : «Je vous laisse la paix, dit le Seigneur aux Apôtres, C’est ma paix que Je vous donne ».
Et pour souligner que cette paix est une paix d’une autre sorte, Il ajoute : « Je ne vous la donne pas comme le monde la donne» (Jn 14,27). En outre, dans un autre passage, parlant de la paix extérieure, Il dit qu’Il ne l’apporte pas. Au contraire, Il prévoit que la foi en Lui sera cause de discordes entre les hommes. Les incroyants persécuteront les fidèles de Jésus et, ainsi, les guerres non seulement ne diminueront pas, mais augmenteront, en ce sens qu’à celles qui existent, s’ajoutera celle qui se dirigera contre la nouvelle foi.
«Ne pensez pas, dit-Il, que je sois venu apporter la paix sur la terre ; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car Je suis venu opposer l’homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère » (Mt 10,34-35).
Avant d’avoir été conduit volontairement sur le Golgotha, afin de boire le calice d’une mort terrible, Il accorda la paix intérieure aux Apôtres, une paix qui ne sera pas troublée par des myriades d’épreuves et d’afflictions extérieures. Malgré celles-ci, cette paix existe, car, précisément, elle est intérieure :
«Je vous ai dit ces choses, pour que vous ayez la paix en Moi. Dans le monde vous aurez à souffrir. Mais gardez courage ! J’ai vaincu le monde » (Jn 16,33).
Il accorda la paix aux Apôtres, tout en sachant quelles morts douloureuses les attendaient, tout en leur disant ouvertement qu’Il les envoyait «comme des brebis au milieu des loups» (Mt 10,16). Était-il donc possible qu’Il leur accordât la paix extérieure ? Sûrement pas!
Quant à saint Paul, il est le prédicateur et l’apôtre de cette paix intérieure, de cette paix envers Dieu: «Ayant donc reçu notre justification de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ », écrit-il aux Romains (5,1). S’adressant cette fois aux Éphésiens, il dit que le Seigneur Jésus-Christ est «notre paix », Celui qui est venu proclamer 1a paix... «par Lui nous avons en effet... libre accès au Père » (Éph. 2,14-18).
En conclusion: la paix de l’hymne angélique est la paix de l’homme avec Dieu, il ne s’agit pas d’une paix extérieure. Cette paix a régné véritablement «sur terre», celle-ci a été réconciliée avec le ciel par l’humilité jusqu’à la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Il est inutile d’ajouter que l’homme qui est en paix avec Dieu, est en paix avec ceux de l’extérieur. Seul un tel homme peut dire: « Avec ceux qui haïssent la paix, j’étais pacifique » (Ps 119,16). Il aime et fait du bien même à ses ennemis.
La paix intérieure est la condition préalable à la paix extérieure.
Quant à la paix extérieure, elle n’est pas seulement inaccessible, mais inconcevable sans la paix intérieure.
Telle est précisément la tragédie de notre époque : tandis qu’elle a déclaré la guerre à Dieu, elle recherche anxieusement la paix entre les hommes.
Tandis qu’elle est totalement indifférente à la paix intérieure, elle recherche à cor et à cri la paix extérieure.
Elle déraciné l’arbre et attend les fruits; elle détruit la maison et recherche sa chaleur ; elle s’éloigne du soleil et veut la lumière.
"Acquiers un esprit de paix, et des milliers autour de toi seront sauvés."
De tous temps, «l'objet du désir de tous les hommes» est « la paix » (Est 3,l2a). Cependant, aucune époque n’a autant que la nôtre eu soif de la paix.
Réussirait-elle donc là où toutes les autres époques ont lamentablement échoué ? En d’autres termes, réussirait-elle à construire la paix sans Dieu? Mettrait-elle fin aux terribles armes d’aujourd’hui? Ferait-elle des guerres des souvenirs historiques lointains? A l’aide de quoi? De la science? De la technologie? De l'humanisme?
De la profondeur des siècles retentit l'avertissement clair, catégorique et saisissant, dont la vérité et la valeur sont, hélas, confirmées!
Une amère expérience de presque trois millénaires qui se sont écoulés depuis: «Si vous voulez bien obéir, vous mangerez les produits de la terre. Mais si vous refusez et vous rebellez, vous serez dévorés par le glaive. Car la bouche du Seigneur a parlé.» (Is 1,l9-20).
Que ce glaive soit un glaive ordinaire ou un autre, d’une nouvelle conception, comme, par exemple, le produit de l’énergie
nucléaire, n’a que peu d’importance en soi...
« Seigneur notre Dieu, donne-nous la paix, car Tu nous as rendu toutes choses. Seigneur notre Dieu, prends possession de nous...» (Is 26,l2-13).
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME 66,Place Schoeneck, LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Aujourd'hui 7 Mars 2018, nous entrons en mi-Carême
La Mi-Carême arrive le 25ème jour du carême, qui est toujours célébré un mercredi, est connu comme mi prêté.
C'est l'un des rares jours du Grand Carême où le Saint Qurbana soit partout célébré un jour de la semaine autre que le dimanche ou le samedi.
En ce jour, on fait une une procession autour de l'église en portant la croix.
Cette procession est suivi par une exaltation de la croix (Sleeba Aaghosham) face aux quatre points cardinaux: Est, Ouest, Nord et Sud.
Ensuite, la croix est placée disposée sur un golgotha symbolique décoré d'un tissus rouge (Jésus est le Roi des Martyrs) au milieu de l'église .
Cette pieuse installation demeure jusqu'à la fête de l'Ascension de notre Seigneur, qui a lieu 40 jours après le Kyomtha (Fête de la Résurrection, autrement connu sous le nom de Pâques).
Cette exaltation de la croix est évidemment en lien direct avec la lecture de l'Évangile du Carême en Saint Jean , chapitre 3, versets 14 et 15 dit :
14 "De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
15 afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle".
Moïse éleva en effet le serpent de bronze vers le milieu de la période de l'Exode, ce cheminement des Israélites qui allaient de l'esclavage vers la terre qui leur avait été promise par Dieu.
Au Livre des Nombres (21:8), nous lisons: "L'Eternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie."
(21:9) : "Moïse fit un serpent d'airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d'airain, conservait la vie."
De même, au milieu de notre cheminement de Carême. au milieu de notre voyage quadragésimal vers Pâques, nous devons aussi élever la croix pour que ceux qui sont mordus à l'extérieur par le démon ou le péché puissent la regarder, trouver en Lui le Médecin de nos Corps, de nos âmes et de nos esprits la guérison et gagner cette vie éternelle qu'Il nous a acquit par la croix pour que mourant aux "oeuvres de mort", aux oeuvres de ténèbre, nous réssuscitions en lui pour la vraie vie qui est en Dieu.
LECTURES DU JOUR Soirée (Le 6 au Soir en vigile.) Saint Matthieu 17: 22-27 Matin (Le 7 au matin) Saint Jean 3: 13-21 Saint Qurbana Lecture de l'Ancien Testament Nombres 21: 4-9 Psaumes 34: 1-9 Zacharie 12: 6-14 Lecture du Nouveau Testament Actes 15: 22-33 II Corinthiens 9: 1-15 Lecture de l'Évangile Saint Jean 3: 13-21
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Hoje, 7 de março de 2018, entramos no meio da Quaresma
Mid-Lent chega no dia 25 da Quaresma, que sempre é comemorado em uma quarta-feira, é conhecido como Mid Loan.
É um dos poucos dias da Grande Quaresma, onde o Saint Qurbana é celebrado em todos os lugares do dia da semana além do domingo ou sábado.
Neste dia, há uma procissão em torno da igreja carregando a cruz.
Esta procissão é seguida por uma exaltação da cruz (Sleeba Aaghosham) de frente para os quatro pontos cardinais: Oriente, Oeste, Norte e Sul.
Então, a cruz é colocada em um golgotha simbólico decorado com pano vermelho (Jesus é o Rei dos Mártires) no meio da igreja.
Esta instalação piedosa permanece até a Festa da Ascensão de nosso Senhor, que acontece 40 dias após o Kyomtha (Festa da Ressurreição, também conhecida como Páscoa).
Esta exaltação da cruz está obviamente em conexão direta com a leitura do Evangelho da Quaresma em São João, capítulo 3, os versículos 14 e 15 dizem:
14 "Como a serpente de bronze foi criada por Moisés no deserto, também o Filho do homem deve ser levantado,
15 para que nele cada um que crer tenha a vida eterna ".
Moisés levantou a serpente de bronze para o meio do período do Êxodo, a jornada dos israelitas da escravidão para a terra prometida a eles por Deus.
No Livro dos Números (21: 8) lemos: "E disse o Senhor a Moisés: faze-te uma serpente ardente, e a coloca sobre um poste; todo aquele que é mordido e olhai para ele, preservará a vida".
(21: 9): "E Moisés fez uma serpente de bronze, e colocou-o sobre um poste, e quem foi mordido por uma serpente, e olhou para a serpente de bronze, manteve sua vida".
Da mesma forma, no meio da nossa jornada da Quaresma. no meio da nossa jornada para a Páscoa, também devemos criar a cruz para que aqueles que são mordidos para o exterior pelo demônio ou pelo pecado podem olhar para ele, encontrar nele o doutor dos nossos corpos, das nossas almas e das nossas almas. Espíritos curadores e ganhando a vida eterna que Ele nos deu através da cruz para que, quando morramos nas "obras da morte", as obras das trevas, nos elevamos nele para a vida verdadeira que está em Deus.
LEITAS DO DIA Noite (no sexto à noite na vigília) São Mateus 17: 22-27 Manhã (7 da manhã) São João 3: 13-21 Saint Qurbana Lendo o Antigo Testamento Números 21: 4-9 Salmo 34: 1-9 Zacarias 12: 6-14 Lendo o Novo Testamento Atos 15: 22-33 II Coríntios 9: 1-15 Lendo o evangelho São João 3: 13-21
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Today March 7, 2018, we enter mid-Lent
Mid-Lent arrives on the 25th day of Lent, which is always celebrated on a Wednesday, is known as Mid Loan.
It is one of the few days of the Great Lent where the Saint Qurbana is celebrated everywhere on a weekday other than Sunday or Saturday.
On this day, there is a procession around the church carrying the cross.
This procession is followed by an exaltation of the cross (Sleeba Aaghosham) facing the four cardinal points: East, West, North and South.
Then, the cross is placed on a symbolic golgotha decorated with red cloth (Jesus is the King of Martyrs) in the middle of the church.
This pious installation remains until the Feast of the Ascension of our Lord, which takes place 40 days after the Kyomtha (Feast of the Resurrection, otherwise known as Easter).
This exaltation of the cross is obviously in direct connection with the reading of the Gospel of Lent in Saint John, chapter 3, verses 14 and 15 says:
14 "As the bronze serpent was brought up by Moses in the wilderness, so must the Son of Man be lifted up,
15 so that in him every man who believes has eternal life. "
Moses raised the bronze serpent towards the middle of the Exodus period, the journey of the Israelites from slavery to the land promised to them by God.
In the Book of Numbers (21: 8) we read: "And Jehovah said to Moses, Make you a burning serpent, and set it on a pole: whoever is bitten, and shall look on it, shall preserve life."
(21: 9): "And Moses made a bronze serpent, and set it on a pole, and whoever had been bitten by a serpent, and looked upon the serpent of brass, kept his life."
Similarly, in the middle of our journey of Lent. in the middle of our journey to Easter, we must also raise the cross so that those who are bitten to the outside by the demon or sin can look at it, find in Him the Doctor of our bodies, of our souls and of our souls. Healing spirits and gaining that eternal life that He has given us through the cross so that when we die at the "works of death", the works of darkness, we rise up in him for the true life that is in God.
READINGS OF THE DAY Evening (On the 6th at night in vigil.) Saint Matthew 17: 22-27 Morning (7 in the morning) Saint John 3: 13-21 Saint Qurbana Reading the Old Testament Numbers 21: 4-9 Psalm 34: 1-9 Zechariah 12: 6-14 Reading the New Testament Acts 15: 22-33 II Corinthians 9: 1-15 Reading the gospel Saint John 3: 13-21
LE COIN DU CATÉCHISME ET DE LA TRANSMISSION FAMILIALE:
Tradition de la correspondance
entre Jésus et le
Roi Abgar V d'Edesse
L'histoire de l'évangélisation de la ville d' Edesse et sa région est étroitement liée à celle du grand roi Abgar V d'Edesse.
Le royaume d'Osroène
L'historien Eusèbe, évêque de Césarée (265 à 339 AD), a écrit dans son " Histoire ecclésiastique " que les archives d'Édesse contiennent une copie d'une correspondance échangée entre Abgar d'Edesse et Jésus.
Eusèbe précise que Thomas l'Apôtre, en l'an 29, lui aurait envoyé son disciple Thaddée (Addaï en syrien), Jude fils d'Alphée, le cousin de Jésus.
Eusèbe a copié les deux lettres dans le texte de son Histoire.
A l'heure actuelle, nous possédons non seulement un texte en syriaque, mais aussi une traduction arménienne, deux versions grecques indépendantes, plus courtes que le syriaque, et plusieurs inscriptions sur la pierre, qui sont discutées dans deux articles dans le " Dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgies ".
La correspondance est composée de la lettre d'Abgar et la réponse dictée par Jésus.
Voici le texte de cette correspondance :
" Abgar Oukkama à Jésus, le bon médecin qui est apparu dans le pays de Jérusalem, salutation. J'ai entendu parler de toi et de tes guérisons effectuées, que tu n'utilises ni médicaments ni racines, mais par ta parole, tu fais voir les aveugles et marcher les boiteux, tu purifies les lépreux, fais entendre les sourds. Comment par ta parole, tu guéris les esprits des malades et ceux qui sont tourmentés par les démons, et que tu ramènes les morts à la vie. Et après avoir entendu toutes ces choses que tu fais, je conclus que l'une des deux choses doit être vraie : soit tu es descendu du ciel, ou bien tu es le fils de Dieu. Je t'écrit donc pour te demander si tu veux prendre la peine de venir à moi, qui t'adore, et guérir tout le mal dont je souffre, selon la foi que j'ai en toi. J'ai entendu dire que les Juifs murmurent contre toi et te persécutent, qu'ils cherchent à te crucifier pour te détruire. Mais je possède une petite ville, elle est jolie et assez grande pour nous deux à vivre en paix. "
Quand Jésus reçu la lettre, dans la maison du grand prêtre des Juifs, il dit à Hannan, le secrétaire, " Va, toi, et dis à ton maître qui t'a envoyé à moi " :
" Heureux es-tu qui a cru en moi sans m'avoir vu. Car il est dit à mon sujet, que ceux qui m'ont vu, ne veulent pas croire en moi, et que ceux qui ne m'ont pas vu, veulent croire et être sauvés. Mais au regard de ce que tu m'as écrit, que je devrais venir à toi, il est nécessaire pour moi de remplir toutes choses ici pour lesquelles j'ai été envoyé, et après je monte à nouveau vers mon Père qui m'a envoyé. Quand je serai monté auprès de lui, je t'enverrai un de mes disciples, qui peut guérir toutes tes souffrances et te redonner la santé, et convertir tous ceux qui sont avec toi pour la vie éternelle. Et ta ville sera bénie à jamais, et l'ennemi ne la prendra jamais. "
On remarquera qu’Eusèbe dans son " Histoire ecclésiastique " ne parle pas d'une image de Jésus sur un linge.
(Icône d'Abgar tenant le Mandylion – Encaustique, Xème siècle, monastère Sainte-Catherine - Mont Sinaï)
La tradition d'Abgar
Abgar dépêcha Hannan (ou Ananias) avec une lettre, dans laquelle il demandait à Jésus de venir à Édesse pour le guérir.
Hannan était un peintre, et au cas où Jésus refuserait de venir, Abgar lui demanda de faire son portrait et de le lui apporter. Hannan trouva Jésus, mais il était entouré d'une grande foule et il ne put l'approcher.
Il voulut faire son portrait, mais n'y parvenait pas " à cause de la gloire indicible de son visage qui changeait dans la Grâce ". Voyant qu' Hannan désirait le peindre, Jésus demanda de l'eau, lava et essuya son visage avec un linge et sur ce linge ses traits restèrent fixés. C'est pourquoi cette image est connue sous le nom de " Mandylion " (Mouchoir).
Jésus le remit à Hannan et lui dit de le porter avec une lettre à Abgar. Dans sa lettre Jésus refusait d'aller à Édesse, car il avait une mission à accomplir. Quand Abgar reçut le portrait, il guérit de sa maladie. Sur le portrait miraculeux de Jésus, Abgar fit écrire ces paroles :
" O Christ Dieu, celui qui espère en Toi ne périra pas ". Il fit enlever une idole qui se trouvait dans une niche au-dessus d'une des portes de la ville, et y fit placer la Sainte Image.
L'image refait surface en 525 AD, lors d'une crue du Daisan, affluent de l’Euphrate, dont l'inondation détruit la ville d’Édesse. Cette crue est mentionnée dans les écrits de Procope de Césarée.
Lors de la reconstruction de la ville, est découvert un linge, portant les traits d’un visage, caché dans une niche maçonnée au-dessus de la porte ouest. Ce linge est alors identifié au portrait offert à Abgar. L’empereur Justinien fait construire, en son honneur, la basilique Sainte-Sophie d’Édesse, qui conserve le linge enfermé dans un reliquaire, à l‘intérieur d‘une chapelle à droite de l’abside.
En 544, durant le siège de la ville par le roi perse Chosmès, à peine le Mandylion est-il montré du haut des remparts, que c’est la débâcle parmi les assiégeants.
Au cours de la période allant de 544 à 944, la notoriété du Mandylion se répand dans tout l'empire de Byzance. L‘autorité centrale ne peut l'ignorer.
Dans la dernière année de son règne, l’empereur romain Lécapène Ier (920 à 944) envoie le général Jean Curcas à Édesse. Après un siège rapide, il contraint la ville à céder le Mandylion. Au cours d’un voyage triomphal, le linge est transporté à Constantinople, où il arrive le 15 août 944. Il sera conservé dans la chapelle du Phareet jusqu'en 1204.
En 1146, les Turcs s'emparent d'Édesse et la basilique Sainte Sophie est détruite.
Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la quatrième croisade en 1204 et réapparaît en tant que relique, conservée par Saint Louis, à la Sainte Chapelle.
Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.
(Copie du Mandylion, au centre de l'immense croix ornée de joyaux qui se trouve au milieu de l'abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe à Ravenne)
La basilique Saint-Apollinaire in Classe est une basilique du VIème siècle, située àClassis (en italien : Classe), ancien port antique de Ravenne en Italie, aujourd'hui ensablé.
Commencée par l'évêque Ursicinus, la basilique fut inaugurée le 9 mai 549 par l'évêque Maximien. Les travaux ont été financés par le banquier Julianus Argentarius.
Le terme in Classe vient de l'antique ville romaine de Civitas Classis, signifiant « ville de la flotte », qui s'était développée autour du port de Ravenne et qu'Auguste avait renforcée pour la défense de toute la mer Adriatique. La ville avait une population assez homogène de migrants originaires des provinces orientales de l'Empire byzantin, dont faisait partie Apollinaire de Ravenne, venu d'Antioche à la fin du Ier ou au début du IIème siècle.
(Abside de la Basilique Saint Apollinaire in Classe
Le point au centre de la croix est la copie du Mandylion. )
Saint Abay, lui, était un Persan qui rendit le témoignage suprême du martyre en l'an 352 A.D.
Ce saint était le fils de parents païens nommés Adwar Faresgardin et Astina; ceux-ci lui donnère comme prénom "Mhir Schobur".
Son père était chef de l'armée perse lorsqu'il a mena une attaque contre Nisibe (maintenant: Nusaybin en Turquie).
Le saint accompagnait son père et a voyagait avec lui. Quand ils arrivèrent à la ville de Dara, Mhir Schobur et ses amis partirent à la chasse, et ils vinrent à Kilith.
Ils y rencontrèrent le Père-abbé de moines qui s'appelait Mor Abay. Ils se mirent à l'écouter et voulurent être enseignés par lui pour étudier la foi chrétienne, catéchumènes, ils furent agréés pour recevoir le Saint Baptême. Dès ce jour-là, Mhir Schobur entra au Monastère et devint le moine, "Abay".
Quand son père entendit cette nouvelle, furieux, il envoya des soldats dans les villages autour de Savur où il tua 5000 Hermètes; Abay, son fils, était parmi les victimes de ce massacre.
Après que le père eut tué son fils, il fut frappé d'une maladie incurable.
C'est alors que le saint martyr, Abay, apparu dans un rêve à sa mère et lui a dit: "Apportez mon père à l'endroit où je suis mort. Frottez la terre sur laquelle mon sang coulait sur son corps et il sera guéri".
Après que les instructions de St. Abay aient feussent observervées, son père trouva effectivement la guérison.
En conséquence, son père se convertit à son tour et confessa au Christ, puis vendit secrètement toutes les possessions qu'il avait à Tikrit (maintenant: l'Irak).
Avec l'argent, il construisit un monastère au nord de Kilith, et se fit moine lui aussi. Il travailla comme membre de ce monastère jusqu'à sa mort.
Saint(s) du jour:
7 Mars:
Saintes Félicité et Perpétue
(Martyres de Carthage. + en 203)
Voici deux martyres peu communes. D’abord il s’agit de deux jeunes mères et ensuite leur conditions sociales sont opposées, Perpétue est une patricienne alors que Félicité est esclave.
On a donné leur nom à une variété de rose.
Elles vivaient toutes deux à Carthage et avaient demandé le baptême. Mais la persécution de Septime Sévère tomba sur un groupe de catéchumènes qui comprenait, en plus d’elles, Sature, Saturnin, Révocat et Secondule.
Ils furent arrêtés et jetés en prison, Perpétue qui était jeune maman, allaitait son enfant alors que Félicité qui était enceinte attendait d’accoucher.
Elle mit au monde une petite fille mais refusa de sacrifier aux dieux et tous furent condamnés à mort et livrés aux bêtes du cirque.
La foule émue par ces deux jeunes mères demanda qu’on les achevât en les égorgeant…
Leur culte se développa très vite dans le monde latin mais en France ce n’est qu’à Nîmes qu’il existe une église qui leur soit consacrée.
Santa Felicidade e Perpétua
(Mártires de Carthage + 203)
Aqui estão dois mártires incomuns. Primeiro, são duas mães jovens e, em seguida, suas condições sociais se opõem, Perpetua é patrícia, enquanto Felicity é escrava.
Nós deram seu nome a uma variedade de rosas.
Ambos viveram em Carthage e pediram o batismo. Mas a perseguição de Septimius Severus caiu sobre um grupo de catecúmenos que incluíam, além deles, Sature, Saturnine, Revocate e Secondule.
Eles foram presos e jogados na prisão, Perpetua, que era uma jovem mãe, estava amamentando enquanto Felicity, que estava grávida, estava esperando para dar à luz.
Ela deu à luz uma pequena garota, mas recusou-se a sacrificar aos deuses e todos foram condenados à morte e entregues aos animais do circo.
A multidão movida por essas duas jovens mães pediu que fossem finalizadas cortando-as ...
Seu culto se desenvolveu muito rapidamente no mundo latino, mas na França, é apenas em Nîmes que existe uma igreja dedicada a eles.
Holy Bliss and Perpetua
(Martyrs of Carthage + 203)
Here are two unusual martyrs. First it is about two young mothers and then their social conditions are opposed, Perpetua is a patrician while Félicité is slave.
We gave their name to a variety of roses.
They both lived in Carthage and asked for baptism. But the persecution of Septimius Severus fell on a group of catechumens who included, in addition to them, Sature, Saturnine, Revocate and Secondule.
They were arrested and thrown into prison, Perpetua, who was a young mother, was breastfeeding while Felicity, who was pregnant, was waiting to give birth.
She gave birth to a little girl but refused to sacrifice to the gods and all were sentenced to death and delivered to the circus animals.
The crowd moved by these two young mothers asked that they be finished by slitting them ...
Their cult developed very quickly in the Latin world but in France it is only in Nîmes that there exists a church which is dedicated to them.
De l'intérieur vers l'extérieur : l'oraison amoureuse précède les œuvres
« Dieu est le vrai ami qui nous donne toujours le conseil et la consolation nécessaire.
Nous ne manquons qu'en lui résistant : ainsi il est capital de s'accoutumer à écouter sa voix, à se faire taire intérieurement, à prêter l'oreille du cœur, et à ne perdre rien de ce que Dieu nous dit.
On comprend bien ce que c'est que se taire au-dehors, et faire cesser le bruit des paroles que notre bouche prononce ; mais on ne sait point ce que c'est que le silence intérieur.
Il consiste à faire taire son imagination vaine, inquiète et volage ; il consiste même à faire taire son esprit rempli d'une sagesse humaine, et à supprimer une multitude de vaines réflexions qui agitent et qui dissipent l'âme.
ll faut se borner dans l'oraison à des affections simples, et à un petit nombre d'objets, dont on s'occupe plus par amour que par de grands raisonnements.
La contention de tête fatigue, rebute, épuise ; l'acquiescement de l'esprit et l'union du cœur ne lassent pas de même.
L'esprit de foi et d'amour ne tarit jamais quand on n'en quitte point la source. »
(Fénelon (1651-1715)) ________________________________________ Do interior para o exterior: a oração amorosa precede as obras
"Deus é o verdadeiro amigo que sempre nos dá o conselho e o consolo necessário.
Só queremos resistir a ele: portanto, é essencial acostumar-se a ouvir a voz de alguém, a ser silenciado interiormente, a emprestar a orelha do coração e a não perder nada do que Deus nos diz.
É fácil entender o que significa ficar quieto lá fora e parar o som das palavras que a nossa boca pronuncia; mas não sabemos o que é o silêncio interior.
Consiste em silenciar sua imaginação vã, ansiosa e inconstante; Consiste mesmo em silenciar sua mente cheia de sabedoria humana e em suprimir uma multidão de reflexões vãs que agitam e dissipam a alma.
Devemos nos limitar em oração a simples afecções e a um pequeno número de objetos, que são mais cuidados por amor do que por um grande raciocínio.
Resistência principal pneus, repele, exaustos; a aquiescência do espírito e a união do coração não se cansam do mesmo.
O espírito de fé e amor nunca cessa quando não deixa a fonte. "
(Fenelon (1651-1715)) ______________________________________________ From the inside to the outside: the amorous prayer precedes the works
"God is the true friend who always gives us the advice and the necessary consolation.
We are wanting only in resisting him: thus it is essential to accustom oneself to listen to one's voice, to be silenced inwardly, to lend the ear of the heart, and to lose nothing of what God tells us.
It is easy to understand what it means to be quiet outside, and to stop the sound of the words that our mouth utters; but we do not know what interior silence is.
It consists in silencing his vain, anxious and fickle imagination; it consists even in silencing his mind filled with human wisdom, and in suppressing a multitude of vain reflections which agitate and dissipate the soul.
We must confine ourselves in prayer to simple affections, and to a small number of objects, which are cared for more by love than by great reasoning.
Head restraint tires, repels, exhausts; the acquiescence of the spirit and the union of the heart do not tire of the same.
The spirit of faith and love never ceases when one does not leave the source. "
(Fenelon (1651-1715))
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Le Christ est l'accomplissement des Écritures.
« Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir ». La force et la puissance de ces paroles du Fils de Dieu enferment un profond mystère.
La Loi, en effet, prescrivait des œuvres, mais toutes ces œuvres, elle les orientait vers la foi aux réalités qui seraient manifestées dans le Christ, car l'enseignement et la passion du Sauveur sont le grand et mystérieux dessein de la volonté du Père. La Loi, sous le voile des paroles inspirées, a annoncé la nativité de notre Seigneur Jésus Christ, son incarnation, sa passion, sa résurrection ; les prophètes aussi bien que les apôtres nous enseignent à maintes reprises que depuis les siècles éternels, tout le mystère du Christ a été disposé pour être révélé en notre temps...
Le Christ n'a pas voulu que nous pensions que ses propres œuvres contenaient autre chose que les prescriptions de la Loi. Aussi a-t-il affirmé lui-même : « Je ne suis pas venu abolir, mais accomplir »,... car dans le Christ toute la Loi et toute la prophétie trouvent leur achèvement. Au moment de sa passion,... il déclara « Tout est accompli » (Jn 19 30). A ce moment-là, toutes les paroles des prophètes reçurent leur confirmation.
Aussi le Christ affirme-t-il que même le plus petit des commandements de Dieu ne peut être aboli sans offense pour Dieu. Ceux qui rejettent ces petits commandements, il nous en avertit, seront les plus petits ; ils seront les derniers et pour ainsi dire sans valeur. Il n'y a pas plus petits commandements que les plus humbles. Et le plus humble de tous fut la passion du Seigneur et sa mort sur la croix.
(Saint Hilaire (v. 315-367), Evêque de Poitiers et docteur de l'Église/ Commentaire sur saint Matthieu, IV 14-15 ; PL 9, 936-937 )
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
" Pour ma part, je préfère que celui qui mange chaque jour mange peu afin de ne pas se goinfrer. "
Abba Joseph lui dit : " Lorsque tu étais plus jeune, ne jeûnais-tu pas deux jours de suite, abba ? "
Et le vieillard lui dit : " En vérité, même trois jours, et quatre, et toute la semaine. Et tout cela, les Pères l’éprouvèrent comme ils en étaient capables ; et ils trouvèrent préférable de manger chaque jour, mais en petite quantité ; et ils nous livrèrent la voie royale, qui est légère. " (Paroles 127, 27)
Un samedi de fête, il arriva que les frères mangent à l’église des Kellia. Et comme on présentait le plat de bouillie, abba Helladios l’Alexandrin se mit à pleurer.
Abba Jacques lui dit : " Pourquoi pleures-tu, abba ? "
Il répondit : " Parce que c’en est fini de la joie de l’âme, c'est-à-dire le jeûne, et que voilà maintenant le contentement du corps. " (Abba 81)
Un jour à Scété fut donné ce commandement : Jeûnez cette semaine. Or il se trouva que des frères vinrent d’Égypte chez abba Moïse et il fit pour eux un peu de cuisine.
Voyant la fumée, les voisins dirent aux clercs :
" Voici que Moïse a violé le commandement en faisant cuire quelque chose chez lui. "
Ceux-ci dirent : " Quand il viendra, nous-mêmes lui parlerons. "
Le samedi venu, les clercs, sachant la pratique excellente de Moïse, lui dirent devant tout le monde : " Ô abba Moïse, tu as laissé tomber le commandement des hommes et gardé celui de Dieu ! " (Abba 109)
Abba Euloge disait à son disciple : Enfant, exerce-toi à rétrécir peu à peu ton ventre par le jeûne. Car de même qu’une outre étirée devient plus mince, ainsi également le ventre quand il reçoit beaucoup d’aliments. Mais s’il en reçoit peu, il se rétrécit et exige toujours peu. (Abba 74)
Abba Isidore le prêtre dit : Si vous pratiquer régulièrement le jeûne, ne vous gonflez pas d’orgueil, mais si vous vous glorifiez de cela, mangez plutôt de la viande. Il vaut mieux pour l’homme de manger de la viande que se gonfler d’orgueil et se glorifier. (Paroles 81, 4)
L'ascèse personnelle, familiale et paroissiale, en particulier dans la prière et dans le jeûne, est caractéristique de l'Orthodoxie.
La gloire d’un homme de bien est témoignage que lui rend sa conscience.(II Cor. I, 12.) Ayez cette bonne conscience, et vous aurez une joie continuelle. La bonne conscience peut supporter beaucoup de choses, et goûter une grande joie au milieu des adversités. La mauvaise conscience est toujours timide et inquiète. Vous jouirez d’un agréable repos, si votre intérieur ne vous reproche rien. Ne vous réjouissez jamais sauf quand vous aurez bien fait.
Les méchants n’ont jamais de joie véritable, et ne sentent point la paix intérieure, parcequ’il n’y a point de paix, pour les impies,dit le Seigneur. (Is. lvii 21.) Quand ils diraient :Nous somme, en paix, les maux ne viendront point sur nous : qui est-ce qui osera nousnuire ?Ne les croyez pas ; car la colère de Dieu s’élèvera tout d’un coup, et leurs actions seront anéanties, et leurs pensées se dissiperont.
Il n’est pas difficile à celui qui aime dese glorifier dans la tribulation,parce que se glorifier de la sorte,c’est se glorifier dans la croix du Seigneur.(Rom. v, 3. Gai.vi, 4.)
La gloire que les hommes se donnent réciproquement passe vite ; elle est toujours accompagnée de tristesse. La gloire des bons estdans leur consciencemêmeet non dans la bouche des hommes. La joie des justes est de Dieu et en Dieuleur joie est dans la vérité.
Celui qui aspire à la gloire véritable et éternelle ne se soucie pas de la gloire temporelle ; et celui qui cherche la gloire du siècle, ou qui ne la méprise pas sincèrement, fait bien voir qu’il n’aime pas assez l’éternelle. Celui qui est indifférent aux louanges ou au blâme jouit d’une grande tranquillité d’esprit.
L’homme qui a la conscience pure sera aisément content et paisible.La louange des hommes ne vous rend pas plus saint, et leur blâme ne vous rend pas moins estimable. Vous êtes ce que vous êtes; et ce que les hommes peuvent dire de vousne vous rendra pas aux yeux de Dieu plus grand que vous ne l’êtes.
Si vous considérez ce que vous êtes au dedans de vous, vous ne vous mettrez pas en peine de ce que l’on dira de vous.
L’homme ne voit que le dehors ; mais Dieu voit jusqu’au cœur.(I Reg.xvi, 7.) L’homme regarde les œuvres ;mais Dieu considère l’intention. Faire toujours bien et s’estimer peu, c’est la marque d’une âme humble. Ne vouloir recevoir de consolation d’aucune créature, c’est le signe d’une grande pureté et d’une confiance intérieure en Dieu.
Celui-là fait bien voir qu’il s’est entièrement abandonné à Dieu, qui ne cherche au dehors aucun témoignage en sa faveur. Car, comme dit saint Paul :Cen’est pas celui qui se rend témoignage à soi-même qui mérite d’être estimé, mais celui à qui Dieu rend témoignage.(II Cor.x, 18.) Marcher avec Dieu au dedans, et n’être lié d’aucune affection au dehors, c’est la disposition d’un homme intérieur.
PRATIQUE
La paix d’une bonne conscience n’exclut pas toujours les troubles que les tentations et les peines intérieures forment dans l’esprit ; mais elle fait que parmi tous les orages qui s’y élèvent,le cœur est soumis et fidèle à Dieu : soumis à souffrir la peine, et fidèle à ne pas succomber, mais à résister, à combattre, et à ne rien négliger par découragement. C’est ainsi qu’une âme peinée et soumise est, dit le Prophète — Roi —,un sacrifice agréable à Dieu, qui ne rebute jamais un cœur contrit et humilié : humilié de se voir assujetti au sentiment de ses misères, et contrit du sujet qu’il a donné à Dieu de les lui faire sentir.Prenons là-dessus une résolution fermeet constante de ne nous laisser abattre ni par nos chutes, ni par nos peines, ni par le sentiment et l’expérience de nos misères, mais de nous humilier devant Dieu de nous voir si misérables,et lui demander pardon des fautes que nous avons faites en ne résistant pas comme nous le devons aux attaques de l’ennemi de notre salut; de nous en punir sur l’heure, en nous privant de quelque satisfaction ; et après cela demeurons en repos,car la bonne conscience est celle qui est exempte de péché par la fidélité, ou qui en est épurée par la pénitence.
PRIÈRE
Vous savez, Seigneur, à combien de tentations, de peines intérieures et de périls du salut nous sommes exposés, et parle penchant naturel et violent que nous avons pour le mal,et par la répugnance continuelle que nous avons au bien, et par les assauts des tentations. Comment pourrions-nous résister à tant d’ennemissipuissants et si animésà notre perte, si vous n’aviez la bonté de nous secourir ?
C’est donc à vous que nous élevons nos cœurs, nos esprits et nos yeux, pour vous supplier de ne nous pas laisser périr, et de ne pas permettre que nous succombions à la tentation, mais de nous délivrer du plus grand et du seul mal à craindre, qui est le péché. Ainsi soit-il.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Syrie : les rebelles islamistes visent en premier lieu les chrétiens
06 MARS, 2018
Source:
FSSPX.NEWS
Un prêtre franciscain fait le point sur la situation à Damas et sur les affrontements meurtriers dans le quartier de la Ghouta, une enclave aux mains des djihadistes. Le but de ces derniers : vider Damas de ses chrétiens.
Le père Bahjat Elia Karakach est un religieux franciscain de la Custodie de Terre sainte. Il est également le supérieur du couvent de la Conversion-de-Saint-Paul qui est la principale paroisse de rite latin de la capitale syrienne.
Dans le cadre d’un entretien relayé par l’agence de presse catholique italienne SIR, le 2 mars 2018, le religieux a fait le point sur la guerre civile dans le pays.
A Damas, la principale cible des extrémistes musulmans - présentés de façon raccourcie comme des rebelles au pouvoir syrien légitime - ne semble pas être les bâtiments de l’administration de Bacha el-Assad, mais plutôt les quartiers chrétiens : « les missiles et les roquettes lancés par les milices djihadistes ont dernièrement visé le quartier chrétien de Bab-Touma, dans la vieille ville de Damas, où se concentrent de nombreuses églises ainsi que le quartier général du patriarcat », précise le père Karakach.
Et le franciscain d’ajouter qu’au terme de plusieurs mois de bombardements, « depuis le début de l'année, au moins quatre églises ont été frappées par des terroristes qui veulent vider Damas de ses chrétiens ».
Les fidèles se sentent abandonnés, conclut le religieux, parce que personne, « pas même les médias chrétiens, ne raconte ce qui se passe dans cette région de Damas. » Dont acte.
(Source : SIR - FSSPX.Actualités - 06/03/2018)
Le Mercredi est le jour de la Trahison du Christ par un de ses apôtres, Judas Iscariote, pour 30 deniers d’argent. Le Mercredi l’Eglise Orthodoxe commémore la Toute-Précieuse, Sainte, Divine et Vivifiante Croix de notre Seigneur Jésus-Christ.
Prière à notre Seigneur Jésus-Christ Crucifié tiré de l’Acatiste à la Passion du Christ
Seigneur Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant, * Créateur du Ciel et de la terre, Sauveur du monde, * Voici que moi, qui je suis indigne et du Ciel et de la Terre, * Et qui suis de tous les hommes le plus pécheur, * Humblement je ploie le genou de mon cœur * Devant la Gloire de Votre Majesté, * Et je loue Votre Croix et Votre Passion, * Et je Vous rends grâce à Vous, Dieu et Roi de tous, * Qui Vous êtes plut à supporter tous les travaux, * Et les difficultés de l'homme, * Toutes les tentations et les tortures, * Afin de partager notre souffrance, * Et de devenir notre aide, et le Sauveur de tous, * Dans toutes nos peines, * Nos besoins et nos souffrances. * Je sais, ô Seigneur Tout-Puissant, * Que toutes ces choses n'étaient pas nécessaires pour Vous. * Mais pour nous les hommes et pour notre salut, * Vous avez supporté d'assumer Votre Croix et de subir la Passion * Afin de nous racheter de toute cruelle servitude de l'Ennemi. * Alors, que Vous rendrai-je en retour à Vous qui êtes l'Ami de l'homme, * Pour tout ce que Vous avez souffert pour moi, pécheur? * Je ne puis le dire, car l'âme et le corps, * Et toutes les bénédictions viennent de Vous. * Et tout ce que j'ai est à Vous, comme moi-même, je suis à Vous. * Pourtant, je sais que l'amour n'est rendu que par l'amour. * Enseignez-moi alors à Vous aimer et à Vous louer! * Confiant seulement dans Votre infinie compassion * Et dans Votre miséricorde, Ô Seigneur. * Je loue Votre indicible Patience ! * Je magnifie Votre ineffable épuisement ! * Je glorifie Votre infinie miséricorde ! * Je vénère Votre très pure passion ! * Et je baise avec amour Vos plaies, Vos mains et Vos pieds. Je crie vers Vous: * Ayez pitié de moi pécheur ! * Et faites que Votre sainte Croix ne soit pas vaine pour moi, * Afin que je participe avec foi à Vos souffrances, * Et qu’il me soit accordé de contempler aussi * La gloire de Votre Royaume dans les cieux.
Amîn!
Où nous trouver ?
Paroisse NORD-OUEST et Nord-Est
(N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
(Fresque de la Mère de Dieu entourée des Apôtres, mur Est du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Voici quelques photos souvenirs du Pèlerinage mensuel de ce matin (En ce quatrième dimanche du Grand Carême "de la femme Cananéenne") à Notre Dame de Miséricorde et aux Saints du Kerala.
En fin de Messe, je bénissais diverses fournitures ecclésiastiques allant des deux ornements liturgiques achetés par nos chers Dayroyo Marie-Parfait ( Père Parfait Marie) Dayroyo Pierre-Marie ( Père Pierre Marie) aux ornements qui me furent offerts par nos fidèles de France à l'occasion de mes trente ans d'episcopat.
À l'issue de la Sainte Messe nous partagions un repas de dimanche de Carême avec peut-être une petite entorse aux règles au moment du gâteau d'anniversaire .C'était l'anniversaire de Jade (Une petite fileule d'Abouna Isaac ( Isaac Père ), de Maxime (Un de mes fileuls) et d'Hélène Bex .
Ce fut ensuite, avant de recevoir jusqu'au soir les pèlerins de la Mère de Miséricorde, la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
Dimanche prochain,j'assumerai la desserte pastorale de notre Paroisse de JAULDES (ANGOULÊME) pendant que Abouna Isaac et le Père Syméon assureront celle de CHANDAI.
Chers amis,soyons toujours unis dans l'amour de Dieu, du Christ notre Très Saint Rédempteur et de Ses frères et soeurs. L'Esprit Saint a été répandu en nos coeurs , ne le contristons pas, détournons nous des orgueils personnels et communautaires pour vivre dans Sa Lumière !
Que la Vierge fidèle nous y aide,que Saint Joseph intercede pour nous !
Votre respectueusement et fraternellement dévoué dans le Christ notre Seigneur. Union de prières,Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse )!
+Mor Philipose, Métropolite,Brevilly ce 4.III.18
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Caros amigos. Olá querido.
Aqui estão algumas fotos da peregrinação deste mês (este quarto domingo da "Mulher Canaanita" da Quaresma) para Nossa Senhora da Misericórdia e os santos de Kerala.
No final da missa, abençoei vários suprimentos eclesiásticos que vão desde os dois ornamentos litúrgicos comprados pelo nosso querido Dayroyo Marie-Parfait (Pai perfeito Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Padre Pierre Marie) aos ornamentos que me foram oferecidos pelos nossos fiéis da França ao oportunidade dos meus trinta anos de episcopado.
No final da Santa Missa, compartilhamos uma refeição dominical da Quaresma com talvez uma pequena espira das regras no momento do bolo de aniversário. Era o aniversário de Jade (Uma pequena espada de Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (um dos meus filhos) e Hélène Bex.
Foi então, antes de receber até a noite os peregrinos da Mãe da Misericórdia, o Encontro do "Conselho da Igreja", no qual os membros participantes discutiram e decidiram:
a) Orientações adotadas em relação aos arquivos de cada um, para as comunidades brasileiras que solicitam uma agregação ao nosso Metropolitano. Essas diretrizes serão comunicadas às comunidades envolvidas e, antes de serem implementadas, submetidas a discussão aos membros do nosso clero no Brasil.
b) Problemas recorrentes colocados por muitos anos pelas nossas missões nos Camarões. . Além do zelo inegável de certos membros do Clero, o Concílio da Igreja observa muitas disfunções, muitos problemas de indisciplina, falhas graves no "sentido da Igreja".
Além dos membros atuais, vários membros leigos e clérigos da França e da África estavam representados.
Este dia de piedade profunda, no entanto, enfatizou a necessidade, a urgência da conversão se quisermos que a Metrópole viva, se quisermos assegurar sua sustentabilidade.
A próxima Assembleia Geral Extraordinária da Associação Cultural do Metropolitano (Arquidiocese) da Igreja Francófona Syro-Ortodoxa Mar Thoma seguirá as decisões tomadas seguindo as orientações de hoje e especificará as suas futuras orientações de acordo com a evolução de eventos.
A próxima AGE foi decidida (no anterior) para o Domingo da Páscoa (1 de abril, de acordo com o Calendário Litúrgico Ortodoxo Malankare).
Reserve esta data agora em seus calendários. Obrigado.
No próximo domingo, assumirei o serviço pastoral de nossa paróquia de JAULDES (ANGOULÊME), enquanto Abouna Isaac e o Padre Simeon assegurarão o de CHANDAI.
Queridos amigos, permaneçamos sempre unidos no amor de Deus, de Cristo nosso Santíssimo Redentor e de seus irmãos e irmãs. O Espírito Santo foi derramado em nossos corações, não o aborreça, deixe-nos desviar o orgulho pessoal e comunitário para viver em Sua Luz!
Que a Virgem fiel nos ajude, que São José interceda por nós!
Seu respeitoso e fraternal devoto em Cristo nosso Senhor. União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly este 4.III.18
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Dear friends.Aloho m'barekh.
Here are some pictures of this month's Pilgrimage (this fourth Sunday of the Lenten "Canaanite Woman") to Our Lady of Mercy and the Saints of Kerala.
At the end of the Mass, I blessed various ecclesiastical supplies ranging from the two liturgical ornaments bought by our dear Dayroyo Marie-Parfait (Father Perfect Marie) Dayroyo Pierre-Marie (Father Pierre Marie) to the ornaments that were offered to me by our faithful of France to the opportunity of my thirty years of episcopate.
At the end of the Holy Mass we shared a Sunday meal of Lent with perhaps a little sprain of the rules at the time of the birthday cake. It was the birthday of Jade (A little sword of Abouna Isaac ( Isaac Père), Maxime (One of my sons) and Hélène Bex.
It was then, before receiving until the evening the pilgrims of the Mother of Mercy, the Meeting of the "Council of the Church" in which the participating members discussed and decided:
a) Orientations adopted with regard to the files of each, for the Brazilian communities applying for an aggregation to our Metropolitan. These guidelines will be communicated to the communities concerned and, before being implemented, submitted for discussion to members of our clergy in Brazil.
b) Recurring problems posed for many years by our missions in Cameroon. . In addition to the undeniable zeal of certain members of the Clergy, the Council of the Church observes many dysfunctions, many problems of indiscipline, serious failings in the "sense of the Church".
In addition to the present members, several lay members and clerics from France and Africa were represented.
This day of deep piety, however, emphasized the need, the urgency of conversion if we want the Metropolis to live, if we want to ensure its sustainability.
The next Extraordinary General Assembly of the Cultural Association of the Metropolitan (Archdiocese) of the Syro-Orthodox Francophone Church Mar Thoma will follow the decisions taken following today's guidelines and will specify its future orientations according to the evolution of events.
This next AGE was decided (at the previous one) for Passover Sunday (April 1st, according to our Orthodox Liturgical Calendar Malankare).
Book this date now on your calendars. Thank you.
Next Sunday, I will assume the pastoral service of our Parish of JAULDES (ANGOULÊME) while Abouna Isaac and Father Simeon will ensure that of CHANDAI.
Dear friends, let us always be united in the love of God, of Christ our Most Holy Redeemer and of his brothers and sisters. The Holy Spirit has been poured out into our hearts, do not upset it, let us divert personal and community pride to live in His Light!
May the faithful Virgin help us, may Saint Joseph intercede for us!
Your respectfully and fraternally devoted in Christ our Lord. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!
+ Mor Philipose, Metropolitan, Brevilly this 4.III.18
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
La Lectio divina, littéralement lecture divine, est une lecture lente et priante de la Bible. Véritable itinéraire spirituel qui suit quatre étapes, elle est un chemin pour avancer dans la connaissance du Père. Quand la parole de Dieu nous donne la parole.
« Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu’il aime. Et dans sa parole il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu’il médite », a écrit avec justesse et délicatesse saint Grégoire de Nysse, théologien mystique et père de l’Église décédé en 394. Ses propos font directement référence à la méditation de la Parole de Dieu. Cette médication a un nom : la lectio divina. Pour le père Christophe de Dreuille, supérieur du Séminaire d’Aix-en-Provence, professeur d’Écriture Sainte et auteur d’un ouvrage intituléNourris-toi de la Parole : une invitation à la lectio divina quotidienne, il s’agit avant tout d’une pédagogie. « Nous croyons que la Bible contient la parole de Dieu révélée. Mais elle n’est pas réduite à un texte. Elle part du texte biblique mais cette parole doit reprendre vie et elle le fait dans le quotidien de la prière ».
La lectio divina, un nouveau printemps spirituel ?
« La lectio divina est souvent considérée comme une pratique nouvelle issue du monachisme. Mais c’est faux : c’est une pédagogie qui a été au cœur de la vie chrétienne pendant les premiers siècles de l’Église. Elle s’est peu à peu retirée dans les couvents et les monastères car les gens ne savaient plus lire », souligne le père Christophe de Dreuille. « Elle a ressurgit au cours de la seconde moitié du XXe siècle. Deux papes ont joué un rôle majeur afin de la faire sortir des cloitres : le pape Jean Paul II et Benoît XVI ». « Cette pratique, si elle est promue de façon efficace, apportera à l’Église, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel », avait ainsi déclaré Benoît XVI en 2005.
Mais de quoi s’agit-il concrètement ? Cette pédagogie se découpe en quatre étapes : la lectio, la meditatio, l’oratio et la contemplatio. La lectio consiste à lire et relire un passage de l’Écriture Sainte en en recueillant les principaux éléments. « Cette étape permet d’accueillir la parole de Dieu en rendant l’homme plus attentif à ce que ce texte vient susciter en lui comme impression, comme point d’étonnement. Dans cette première étape, la personne qui prie est dans l’écoute de la parole, non dans la prise de parole. C’est une écoute gratuite, cordiale, qui permet de goûter ce que l’on reçoit… », détaille le prêtre du diocèse d’Aix et Arles.
« La méditation déploie ce que la lecture a donné comme nourriture »
Vient ensuite la meditatio, qui est « comme un temps d’arrêt intérieur, où l’âme se tourne vers Dieu en cherchant à comprendre ce que sa parole dit aujourd’hui pour la vie concrète ». Deux questions peuvent nous aider à vivre cette étape de la prière : Qu’est-ce que cette parole me dit de celui qui nous parle ? Qu’est-ce que cette parole me dit pour moi aujourd’hui ? « Cette méditation déploie ce que la lecture nous a donné comme nourriture », insiste le père Christophe de Dreuille. Attention, prévient le prêtre, « l’idée n’est pas de faire de la lecture de la parole de Dieu un simple exercice intellectuel. Celui qui nous parle à quelque chose à nous dire. C’est un pas de plus dans la rencontre, Il nous enseigne ».
L’étape suivante, appelée oratio, permet de s’entretenir avec Dieu dans un dialogue direct. « C’est le moment de traduire cette écoute en une prière de réponse. Le Seigneur a parlé et souhaite qu’on puisse répondre. On entre ici dans un dialogue. Après avoir écouté, à chacun de répondre : cela peut prendre la forme d’un acte de foi, d’une prière de supplication pour ses fautes, d’une demande de pardon, d’une prière d’intercession ou encore d’une prière de louange et d’action de grâce ».
La contemplatio, un temps d’adoration
Enfin, la dernière étape, appelée contemplatio, est l’accomplissement de cette rencontre. « À ce moment-là, je peux vivre en sa présence. Cette contemplation se vit dans un silence riche de la parole échangé. C’est un temps d’adoration, par exemple », développe le prêtre.
À qui s’adresse ce type de prière ?« Tout chrétien est invité à prier de cette manière-là », précise le père de Dreuille. « Il n’y a pas de crainte à avoir de ne pas comprendre, ce qui est important est de recevoir et de progresser dans la compréhension ». « Et elle peut bien évidemment faire office de temps de prière personnelle quotidien ! », souligne encore le prêtre tout en rappelant qu’elle nécessite au moins 20 minutes par jour, soit cinq minutes par étape. Son but : unifier et de déployer la vie spirituelle de chacun.
Photos souvenirs des membres présents à la Réunion du "Conseil de l'Eglise" lors duquel les membres participants discutèrent et statuèrent:
a) Des orientations adoptées au regard des dossiers de chacune, pour les communautés Brésiliennes postulant à une agrégation à notre Métropolie. Ces orientations seront communiquées aux communautés intéressées et, avant d'être mises en oeuvre, soumises à discussion auprès des membres de notre Clergé au Brésil.
b) Des problèmes récurrents posés depuis de nombreuses années par nos missions du Cameroun . . .À côté du zèle indéniable de certains membres du Clergé, le Conseil de l'Eglise observe de nombreux disfonctionnements, de nombreux problèmes d'indiscipline, de graves manquements au "sens de l'Eglise".
En plus des membres présents, plusieurs membres laïques et clercs de France et d'Afrique s'étaient fait représenter.
Cette journée de profonde piété mit toutefois l'accent sur la nécessité, l'urgence de la conversion si nous voulons que vive la Métropolie , si nous voulons assurer sa pérennité .
Suivra la prochaine Assemblée Générale Extraordinaire de l'Association Cultuelle de la Métropolie (archidiocese) de l'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma qui actera les décisions prises suite aux orientations de ce jour et précisera ses orientations futures en fonction de l'évolution des événements.
Cette prochaine AGE avait été décidée (Lors de la précédente) pour le Dimanche de Pâque (1er Avril ,conformément à notre Calendrier Liturgique Orthodoxe Malankare ).
Réservez dès à présent cette date sur vos agendas. Merci.
IL Y A DIX SEPT ANS, LE RÉVÉREND PÈRE VICTOR-MARIE MANGUE REJOIGNAIT LA "MAISON DU PÈRE",
aidons à relever de la ruine la Paroisse qu'il fonda:
Merci au Père Raphaël Marie Mbon qui, après le Père Jean-Paul Ngos prit la succession du Père Victor-Marie MANGUE à la tête de notre Paroisse de Douala. Cette paroisse fût la première paroisse de notre communauté au Cameroun. Fondée dans la Tradition latine elle se rattacha à notre Monastère en 1996, participa et suivit l’évolution de la communauté de France vers l'Orthodoxie-Orientale.
Cette paroisse de Douala devint dès lors le premier Centre Syro-Orthodoxe au Cameroun, c'est de là que commença à se répandre sur l'Afrique Centrale la fidélité à la plus authentique Tradition Apostolique telle que transmise par l'Eglise Orthodoxe de l'Inde à travers la vie et l'exemple lumineux de ses Saints tels que SS Abraham Koorilose Bava, Saint Gregorios de Parumala, etc...
Merci au Père donc d'avoir pensé à prier pour son regretté prédécesseur.
Depuis la France, nous sommes en profonde union avec la communauté de Douala.
En effet, après la Quadisha Qurbana (Sainte Messe) de 10h30 aujourd'hui, un Service Liturgique pour les défunts sera offert en mémoire du Révérend Père Victor-Marie MANGUE.
APPEL A L'AIDE: Je rappelle à l'occasion que nous avons besoin d'une aide matérielle urgente pour opérer des travaux au prieuré de Douala menacé, ainsi que l'Eglise Paroissiale, de s'écrouler suite à des dégâts des eaux.
Suite à un ravinement au moment d'intempérie, les fondations de l'Eglise et du prieuré sont compromises.
De plus, pour la réabilitation du quartier, le Préfet exige que nous profitions de cette tranche de travaux indispensables pour agrandir l'Eglise et lui donnions extérieurement une plus belle allure.
Si j'ai pu acheter les locaux avec mes moyens personnels (Patrimoniaux), il m'est impossible, ici comme ailleurs de financer seul les travaux dans la mesure ou, déjà, ces moyens patrimoniaux (Gérés par l'Association Diocésaine) servent intégralement à essayer de maintenir la Métropolie (L'archidiocèse) la tête hors de l'eau.
Savez-vous qu’il est possible de prier d’une mauvaise manière ? Et c’est Jésus lui-même qui le révèle dans la Bible.
Jésus a laissé des enseignements très précis quant à la prière. La très connue prière du Notre Père dans Matthieu 6 nous indique la bonne manière de prier, mais dans d’autres textes Jésus révèle des choses à ne pas faire en priant. Nous vous proposons de découvrir5 manières de prierqui ne sont pas correctes aux yeux de Dieu.
1. La désobéissance
Prier alors que l’on se complaît dans un péché, n’est pas une façon de prier que Dieu agrée. Soyons vigilant et sachons examiner nos coeurs avant d’accéder aux pieds du Seigneur.
Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Éternel, Mais la prière des hommes droits lui est agréable. Proverbes 15:8
2. L’hypocrisie
Prier pour jouer un rôle public, parce qu’on nous le demande, ou parce qu’il est important de le faire pour être accepté ou reconnu. Le Seigneur sonde les coeurs et n’est pas dupe.
Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Matthieu 6:5
3. La superstition
Mettre sa foi dans les actions plutôt qu’en Dieu seul. Certains prient par superstition. Avec Dieu, tout s’obtient par grâce, et aucune oeuvre ne fera céder sa main, pas même l’oeuvre de la prière. Il n’agira que par sa grâce.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
4. La fausseté
Prier pour quelque chose en agissant de manière contraire. Prier pour que les aliments bénissent le corps, alors que l’on s’apprête à avaler un repas du fast-food plein de gras qui encrassera nos artères, ou prier pour la protection tout en conduisant sans suivre le code de la route… Il y a tant d’autres exemples.
En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Matthieu 6:7
5. L’égoïsme
Prier pour assouvir ses passions. Dieu n’est pas là pour satisfaire nos moindres désirs, pourtant il pourvoit à tous nos besoins selon sa richesse.
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. Jacques 4:3
Finalement, pour la prière comme pour tous les autres aspects de nos vies et de notre relation avec Dieu, tout est question d’équilibre et de sagesse. Sachons demander l’assistance du Saint-Esprit lorsque nous prions afin de ne pas tomber dans l’erreur.
« Il en est de la grâce pour l'âme comme des aliments pour le corps.
Un homme qui voudrait nourrir ses bras et ses jambes, en y appliquant la substance des meilleurs aliments, ne se donnerait jamais aucun embonpoint ; il faut que tout commence par le centre, que tout soit digéré d'abord dans l'estomac, qu'il devienne chyle, sang, et enfin vraie chair.
C’est du dedans le plus intime que se distribue la nourriture de toutes les parties extérieures. L'oraison est, comme l'estomac, l'instrument de toute digestion.
C’est l'amour qui digère tout, qui fait tout sien, et qui incorpore à soi tout ce qu'il reçoit ; c'est lui qui nourrit tout l'extérieur de l'homme dans la pratique des vertus.
Comme l'estomac fait de la chair, du sang, des esprits pour les bras, pour les mains, pour les jambes et pour les pieds ; de même l'amour dans l'oraison renouvelle l'esprit de vie pour toute la conduite.
Il fait de la patience, de la douceur, de l'humilité, de la chasteté, de la sobriété, du désintéressement, de la sincérité, et généralement de toutes les autres vertus, autant qu'il en faut pour réparer les épuisements journaliers.
Si vous voulez appliquer les vertus par le dehors, vous ne faites qu'une symétrie gênante, qu'un arrangement superstitieux, qu'un amas d’œuvres légales et judaïques, qu'un ouvrage inanimé.
C'est un sépulcre blanchi : le dehors est une décoration de marbre, où toutes les vertus sont en bas-relief ; mais au-dedans il n'y a que des ossements de morts.
Le dedans est sans vie ; tout y est squelette ; tout y est desséché, faute de l'onction du Saint-Esprit.
Il ne faut donc pas vouloir mettre l'amour au-dedans par la multitude des pratiques entassées au-dehors avec scrupule ; mais il faut, au contraire, que le principe intérieur d'amour, cultivé par l'oraison à certaines heures, et entretenu par la présence familière de Dieu dans la journée, porte la nourriture du centre aux membres extérieurs, et fasse exercer avec simplicité, en chaque occasion, chaque vertu convenable pour ce moment-là. »
Qu'est-ce que le "chyle" ? - Produit de la digestion d'apparence laiteuse qui est absorbé par la paroi de l'intestin grêle pour être conduit dans la circulation sanguine.
"There is grace for the soul as food for the body.
A man who would like to feed his arms and legs, by applying the substance of the best food, would never be overweight; everything must begin at the center, that everything be digested first in the stomach, that it becomes chyle, blood, and finally real flesh.
It is from within the most intimate that the food of all the external parts is distributed. Prayer is, like the stomach, the instrument of all digestion.
It is love that digests everything, makes all of it, and incorporates all that it receives into itself; it is he who nourishes the whole exterior of man in the practice of virtues.
As the stomach makes flesh, blood, spirits for the arms, for the hands, for the legs and for the feet; so love in prayer renews the spirit of life for all conduct.
He has patience, gentleness, humility, chastity, sobriety, selflessness, sincerity, and generally all the other virtues, as much as is necessary to repair daily exhaustion.
If you wish to apply the virtues from without, you make only an embarrassing symmetry, a superstitious arrangement, a mass of legal and Judaic works, and an inanimate work.
It is a whitened sepulcher: the outside is a decoration of marble, where all the virtues are in bas-relief; but inside there are only bones of the dead.
The inside is lifeless; everything is skeleton; all is dry there, for lack of the anointing of the Holy Spirit.
We must not, therefore, wish to put love within by the multitude of practices heaped up without scruple; but it is necessary, on the contrary, that the interior principle of love, cultivated by prayer at certain times, and maintained by the familiar presence of God during the day, bring food from the center to the outer limbs, and make exercising with simplicity. on every occasion, every virtue suitable for that moment. "
What is "chyle"? - Product of milky-looking digestion that is absorbed by the lining of the small intestine to be carried into the bloodstream.
"Há graça para a alma como alimento para o corpo.
Um homem que gostaria de alimentar seus braços e pernas, aplicando a substância do melhor alimento, nunca estaria com excesso de peso; tudo deve começar no centro, que tudo seja digerido primeiro no estômago, que se torne chyle, sangue e, finalmente, carne real.
É dentro do mais íntimo que o alimento de todas as partes externas é distribuído. A oração é, como o estômago, o instrumento de toda a digestão.
É o amor que digere tudo, faz tudo e incorpora tudo o que recebe em si mesmo; É ele quem nutre todo o exterior do homem na prática das virtudes.
À medida que o estômago faz carne, sangue, espíritos para os braços, para as mãos, para as pernas e para os pés; então o amor na oração renova o espírito da vida por toda a conduta.
Ele tem paciência, gentileza, humildade, castidade, sobriedade, altruísmo, sinceridade e, geralmente, todas as outras virtudes, tanto quanto for necessário para reparar a exaustão diária.
Se você deseja aplicar as virtudes de fora, você faz apenas uma simetria embaraçosa, um arranjo supersticioso, uma massa de obras legais e judaicas e um trabalho inanimado.
É um sepulcro clareado: o exterior é uma decoração de mármore, onde todas as virtudes estão em baixo-relevo; mas dentro há apenas ossos dos mortos.
O interior é sem vida; tudo é esqueleto; tudo está seco lá, por falta da unção do Espírito Santo.
Não devemos, portanto, desejar colocar o amor dentro da multidão de práticas acumuladas sem escrúpulos; mas é necessário, pelo contrário, que o princípio interior do amor, cultivado pela oração em certos momentos, e mantido pela presença familiar de Deus durante o dia, traga comida do centro para os membros externos e faça exercícios com simplicidade. em todas as ocasiões, todas as virtudes adequadas para esse momento. "
O que é "chyle"? - Produto de digestão com aspecto leitoso que é absorvido pelo revestimento do intestino delgado para ser transportado para a corrente sanguínea.
(Fénelon (1651-1715), Lettre 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 novembre 1703, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858).(Fenelon (1651-1715), Carta 156 (Au Duc de Beauvilliers), 4 de novembro de 1703, em "Œuvres de Fénelon" Quinto Volume, Em Paris, Chez Lefèvre, Editora, 1858).(Fenelon (1651-1715), Letter 156 (Au Duc de Beauvilliers), November 4, 1703, in "Works of Fenelon" Fifth Volume, In Paris, Chez Lefevre, Publisher, 1858).
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
CE QUI ARRIVE LORSQU'ON EXCLUE DIEU DE LA SOCIÉTÉ...
Chaque jour, des images violentes et des faits tragiques font les gros titres dans les médias. Il semble que le monde se dégrade, et pour Tony Evans, le pasteur de l’Oak Cliff Bible Fellowship, il y a une raison toute simple à cela.
Selon Tony Evans, il y a une relation de cause à effet directe qui aboutit à la dégradation du monde, des valeurs, de la morale et de nos sociétés. Citant2 Chroniques 15:3-6, il rappelle qu’il n’y avait alors pas de paix en Israël, car il n’y avait plus personne dans le pays pour enseigner le peuple. La Bible déclare, qu’au sein de leur détresse, « ils sont retournés à l’Éternel le Dieu d’Israël, ils l’ont cherché, et ils l’ont trouvé ». Il en est de même pour nos sociétés modernes.
« Quand vous excluez Dieu, et le système de valeurs qu’il représente dans l’équation d’une vie, d’une famille ou d’une culture, vous créez un vide spirituel. La nature a horreur du vide, il va donc être rempli par quelque chose. L’exclusion de Dieu a pour conséquence immédiate l’inclusion du mal. Tant que Dieu sera continuellement marginalisé et rejeté de notre culture, vous continuerez à voir le mal proliférer. C’est une conséquence naturelle de cette relation de cause à effet. »
Il poursuit en invitant l’Église à demeurer ferme et à devenir des disciples de Christ.
« Mon message pour l’Église est que nous devons passer de membre à disciple, pour devenir des chrétiens à temps plein, et non des saints à temps partiel. Cela implique d’agir de manière globale sur le système de valeurs du ciel, alors que nous évoluons dans l’histoire. »
si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. 2 Chroniques 7:14
Plusieurs fois cachée puis retrouvée, coupée en morceaux et distribuée, voici les étapes clefs de la précieuse relique.
Retrouvée autour du globe en une multitude de fragments, il est difficile de retracer avec exactitude le parcours effectué par la Vraie Croix de Jésus – ou Sainte croix – depuis sa découverte par sainte Hélène, lors d’un pèlerinage en Terre Sainte. En 326, date de ce pèlerinage, l’Église est en plein essor, et les chrétiens, après une longue période de persécution, peuvent pratiquer librement leur culte et partir à la chasse de leurs « chères » reliques. Chasse que la cruauté des persécuteurs n’a fait qu’aiguiser. Hélène, sur inspiration divine, se rallie aux fidèles du Christ, aux côtés de son fils, l’empereur romain Constantin Ier. Et à l’âge de 80 ans ouvre la chasse à la relique la plus recherchée : la croix de Jésus.
Première disparition
Après la mort de Jésus, les juifs, qui avaient trop peur que ses disciples ne veuillent la récupérer, se sont empressés de faire disparaître les objets qui ont servi à sa crucifixion. La croix est jetée au fond d’un trou dans le sol du Golgotha, avec celles des deux larrons. Arrivée aux lieux saints, 300 ans plus tard, l’impératrice finit bien par trouver les trois croix, mais quelle est celle du Seigneur ? Pour le savoir, l’évêque de Jérusalem a une idée : il fait toucher les bois à une femme malade, désormais incurable, qui guérit sur le champ au touché de l’une des trois. Hélène n’a aucun doute : elle a retrouvé la croix de Jésus et ordonne aussitôt la construction d’une église à l’endroit de la découverte – qui s’appellera église de la Résurrection – et repart pour Rome. Selon la tradition chrétienne, la relique y est bien conservée jusqu’en 614, visitée par une multitude de chrétiens.
Puis la croix disparaît aux mains des Perses au cours de pillages. La relique serait « leur monnaie d’échange » en cas de négociations avec l’Empire romain d’Orient (Byzance). Mais en 630, l’empereur byzantin Héraclius remporte sur les Perses une victoire éclatante, et rapporte triomphalement une partie de la Croix dans la ville — l’autre partie est laissée à Constantinople — qu’il dépose lui-même au Calvaire. Un événement commémoré par l’Église le 14 septembre, proclamé fête de « la Croix Glorieuse » ou « Exaltation de la Sainte-Croix ».
Mais voilà que, quelques années plus tard, commence la conquête arabe. Jérusalem passe sous domination musulmane. Jusqu’au Xesiècle le culte de la sainte Croix s’y poursuit sans trop de mal, mais s’intensifie quand même plutôt dans les territoires restés chrétiens, et tout particulièrement à Constantinople. Puis les difficultés surgissent et les chrétiens sont persécutés. La croix est alors retirée de son écrin et à nouveau cachée. Elle réapparait 90 ans plus tard (1099) avec les croisades lancées par l’Église pour délivrer la Terre Sainte, et réinstallée avec honneur dans la basilique du saint-Sépulcre. Elle devient le symbole du royaume croisé de Jérusalem.
Mais tout cela n’est que pour un temps, car en 1187, la Croix disparaît à nouveau, et cette fois-ci définitivement. Nous sommes sur le champ de bataille d’Hattin, près du Lac de Tibériade, en Galilée. Les croisés l’ont emportée avec eux pour s’attirer la victoire contre le Sultan Saladin. Or, ils perdent la bataille, et Jérusalem tombe aux mains du sultan. La Croix disparaît. Et on n’en a plus jamais trouvé traces. On raconte que le pape Urbain III, à la nouvelle du désastre, serait mort sur le coup.
Éparpillement
En 1203, le morceau conservé à Constantinople subit les effets d’une quatrième croisade, partie de la République de Venise, pour tenter de récupérer Jérusalem mais détournée vers Constantinople pour faire tomber l’empire byzantin et fonder à la place un Empire latin d’Orient. Les reliques de la chapelle palatine du Phare sont partagées entre les vénitiens et le nouvel Empire. Néanmoins ce dernier, menacé de toutes part et au bord de la faillite, doit vendre ses trésors. Saint Louis, en 1238, achète deux morceaux de la Croix, puis en 1242, d’autres reliques présumées de la Passion du Christ (couronne d’épines, sainte lance, sainte éponge…), qu’il fait conserver dans la Sainte-Chapelle construite à cet effet, sur l’ile de la Cité, à Paris. Mais à la Révolution (1794), les morceaux de la sainte Croix disparaissent. Ils ne restent que quelques fragments et un clou aujourd’hui conservés dans le Trésor de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame.
LesLignum Crucis
Tous les fragments prélevés du bois, distribués ou vendus comme reliques à travers le monde au cours des siècles (surtout à partir du Moyen-Âge), sont précieusement conservés dans de nombreuses églises. Selon des enquêtes et analyses variées, les supposés « vrais » morceaux de la Croix de Jésus ne constitueraient qu’un dixième du volume de la croix, tout le reste décrété d’origine douteuse. On les appelle lesLignum Crucis. Le plus gros morceau serait conservé en Grèce dans le monastère du Mont Athos, les autres fragments à Rome, Bruxelles, Venise, Gand et Paris.
Jean-Michel Blanquer a annoncé des fermetures de classes tout en assurant qu’il y aurait plus d’ouvertures que de fermetures.
Le monde éducatif craint de voir la campagne lésée.
Environ 200 à 300 classes « grand maximum » en milieu rural fermeront pour la rentrée prochaine, a déclaré lundi 5 mars le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, au micro de France Inter, après des semaines de contestation en zones rurales. M. Blanquer a ensuite assuré qu’on « ouvrait plus de classes que l’on en fermait ».
« J’ai été interpellé à l’Assemblée par des députés qui protestaient contre ce soi-disant sacrifice du rural et c’étaient des départements où on crée des postes », a précisé le ministre. « On parle de ce que l’on ferme mais on peut parler de ce que l’on ouvre », a-t-il renchéri.
Les syndicats, des enseignants et des élus locaux disent que les ouvertures de classe, notamment grâce au dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire, ont lieu dans les villes. Ils craignent que cette politique de dédoublement en éducation prioritaire, qu’ils soutiennent, s’effectue au détriment des classes à la campagne.
Le ministre a assuré être « le premier fervent partisan des écoles rurales » et qu’il travaillait « justement pour préserver » ces écoles. « Je suis engagé en ce moment dans une politique de reconquête du monde rural, on va créer des internats ruraux », a-t-il ajouté.
[…] En quelques minutes, des chroniqueurs presque unanimes vont offrir un florilège des méthodes de diabolisation et d’instrumentalisation qui permettent à une certaine caste de disqualifier toute opinion différente de la leur.
Je déclare que de mon point de vue, le hijab est une régression. On m’accuse de vouloir l’interdire, ce qui n’est pas mon propos. J’évoque la situation des femmes de l’autre côté de la Méditerranée et en Iran.
J’évoque les écrivains Boualem Sansal et Salman Rushdie ainsi que les Algériens et les Tunisiens qui nous lancent chaque jour des appels à la vigilance face à la montée du fondamentalisme musulman en Europe.
On me soupçonne alors de vouloir faire diversion et on me somme de revenir en France. Les images n’étant jamais tout à fait innocentes, on a bien pris soin de mettre dans le public une jeune fille voilée.
Pendant que j’exprime mes réserves sur le hijab, c’est elle que l’on filme. L’affaire est entendue: je suis au mieux un homme dépourvu d’élégance, au pire un salaud. […]
Je ne suis évidemment pas le premier à faire les frais de ces shows où la vacuité intellectuelle le dispute au conformisme sous prétexte de compassion et d’ouverture d’esprit.
Pendant ce temps, ailleurs et notamment au sud de la Méditerranée, des hommes et des femmes se battent pour que les sociétés musulmanes retrouvent le sens de l’altérité et progressent vers l’égalité entre les sexes.
Je ne regarde jamais le talk-show de Monsieur Hanouna. J’ai ainsi découvert l’autre jour que sa petite bande avait demandé ma tête à la direction de M6 au motif que j’étais atteint d’ «islamophobie», cette maladie imaginaire mise au point dans les officines de la propagande islamiste. “M6 doit-elle virer Bernard de La Villardière?”
Les porte-flingues de Monsieur Hanouna en avaient doctement devisé il y a quelques semaines. La réponse est évidemment induite dans la question. […]
Pris à la gorge, un agriculteur se suicide tous les deux jours en France et la politique agricole ne laisse guère entrevoir d’embellie pour la filière. Un éleveur laitier a décidé de tout plaquer pour déménager… en Russie. Il espère ainsi profiter de la pénurie de lait qui sévit actuellement dans le pays. Sputnik est allé à sa rencontre.
674 agriculteurs se sont donné la mort entre 2007 et 2011. Près d'un suicide tous les deux jours, un excès de mortalité de plus de 20% dans le monde agricole par rapport à la population globale, telles sont les effarantes statistiques publiées en juillet 2017 parSanté publique France. En première ligne, la production laitière et l'élevage bovin, touché de plein fouet par différentes crises, notamment celle du lait, endémique.
Une situation alarmante qui a poussé un éleveur laitier, Philippe Camus, à vendre une partie de son exploitation en France pour déménager… en Russie, accompagné de sa mère, âgée de 88 ans. L'agriculteur de 59 ans espère ainsi profiter de la pénurie de lait et produits laitiers que subit la Russie, due aux sanctions et contre-sanctions entre Moscou et l'Union européenne.
«Je vais produire du lait en Russie. La Russie a besoin de lait. Il faut donc apporter des vaches pour créer de la richesse.»
Pour Philippe Camus, outre l'opportunité commerciale qu'offre la Russie, une autre raison lui a donné des envies d'ailleurs: la politique agricole menée par le gouvernement français, qui étouffe, selon lui, les agriculteurs. Un secteur d'activité pourtant déclaré comme un «investissement stratégique dont dépend notre souveraineté» par Emmanuel Macron.
«En France, c'est l'administration qui commande. Vous mettez les capitaux et c'est le fonctionnaire qui décide pour vous […] On ne décide de rien, on est les ouvriers agricoles de la DDA [Direction départementale de l'agriculture, ndlr], 365 jours par an, pour 500 € par mois.»
L'herbe serait-elle donc plus verte en Russie? Oui, selon Philippe Camus, comparé à la France où «l'on décourage les gens de prendre des risques, d'investir, où tout est verrouillé.» Soit «vous êtes bien placé», soit «vous n'êtes rien, suivant la formule de notre Président.» L'agriculteur estime que
«la Russie est le pays de la liberté d'entreprendre […] On a plus de choix, on a moins de pression.» En effet, comme Philippe Camus le rappelle, «quand votre marge est de 1 ou 2%, s'il vous arrive un incident climatique, vous êtes morts.»
Avec la volatilité des prix, l'accord Mercosur ou encore l'incertitude entourant la future réforme de la PAC (politique agricole commune), l'exemple de Philippe Camus va-t-il faire des émules?
Assyrians Commemorate 100th Anniversary of Patriarch's Assassination By Abdulmesih BarAbraham
2018-03-0517:33 GMT
His Holiness Benjamin Shimun XXI (1887-1918), Patriarch of the Holy Apostolic Catholic Assyrian Church of East.(AINA) -- On March 3 Assyrian around the world commemorated the 100th anniversary of the martyrdom ofMarBenjamin Shimun XXI, Patriarch of the Church of East.MarShimun was assassinated on March 3rd, 1918 by Ismail Simko, a Kurdish warlord. The Patriarch had accepted Simko's invitation and had gone to his residence in Kohnashaher (Persia) to negotiate for peace. According to historical sources, the Patriarch was accompanied by his military leaders, advisors and four Russian officers [1]; all were killed.The assassinationunleashed punitive action by Assyrian troops who attacked Simko's residence, but he managed to escape with his men to Khoi, where they took part in a massacre against Assyrians [2].
When the First Word War began in 1914, Turkey joined Germany and Austria against Britain, France and Russia. Jihad was declared against the Christian population living in the Ottoman Empire -- the Assyrians, Armenians and Greeks. The majority of the Kurds, who are Muslims, followed the call to Jihad, accepted conscription and served in the Ottoman armed forces. In addition, from the outset of the war, the Young Turks leadership created the Special Organization (Teshkilati Mahsusa) units by enrolling criminals released from prison and providing them explosives, rifles and other military equipment. These paramilitary groups, led mostly by Kurdish chieftains, were mostly responsible for the murder of the Assyrian, Greek and Armenian populations in the Eastern provinces of the Ottoman state. The pogrom was systematic and planned by Turkey and has been recognized by prominant scholars and by a number of national parliaments as the first genocide of the 20th century.
MarBenyamin Shimun was born in 1887 in Qudshanis, Turkey. His father's name was Eshai, a member of the Patriarchal family, and his mother's name was Asyat, the daughter of Qambar of Eill. He was consecrated to the rank of Metropolitan on March 1, 1903 by PatriarchMarRueil Shimun (1861--1903). Two weeks later Patriarch Rueil passed away, and by a unanimous decision taken by the Church hierarchyMarBenyamin was consecrated as the Catholicos Patriarch of the Church on March 30, 1903, by His BeatitudeMarIshaq Khnaneeshoo, Metropolitan of Rustaga, Shamisdin. The ceremony took place at the Church ofMarShaleeta, an ancient Cathedral Church built in 1689 during the Patriarchate ofMarShimun Dinkha, Catholicos Patriarch of the East [3].
Unlike other Patriarchs of oriental Christian Churches, PatriarchMarBenjamin Shimun XXI served as the temporal leader of the Eastern Assyrians and played an important role as the supreme arbiter over the social and tribal structure of the Eastern Assyrians [4], in whichmaliks(chieftains), as the head of each tribe, played an important role. While attentive to their general interests, he maintained religious authority. The Patriarch was a hindrance to the strategy of Talaat Pasha, the Turkish Minister of Interior and later Grand Vizir, who not only wanted to deport the Assyrians from the Hakkari region, but sought eliminate them physically and destroy their identity. The Assyrians in the Hakkari and Urmia region were also seen as an obstacle to an emerging nationalist pan-Kurdish agenda as well.
The willingness and active role of the Kurds in the Assyrian genocide and the assasination of the Patriarch has fueled tensions and mistrust between Assyrians and Kurds to this day. The position of most Assyrian organizations, that Kurdish leaders are generally untrustworthy, stems from the Kurds honoring Ismail Simko as national hero, with complete disregard of his involvement in the treacherous murder of the Assyrian Patriarch in 1918. Even before the assassination Simko was, during World War I, involved in the persecution of Eastern Assyrians in the Urmi, Iran region. According to O'Shea 1,000 Christians were killed in Salmas, in a massacre instigated by Simko [5].
This lack of self-reproach by the Kurds was again evident in Autumn 2013, when Kurdish authorities of the city of Erbil in northern Iraq named a street after Simko Shikak. (LINKhttp://www.ankawa.com/). While there were some Kurdish critics of this action, it is clear that the majority of them choose not to confront the seamy aspects of their own history, even as they sought acceptance as democratic members of the global community. Kurds confronting honestly their own history would be an important step in establishing trust in order for the Assyrians to continue live with the Kurds side-by-side in Turkey, Iraq and Syria of today, and collaborate on building secular societies based on mutual respect, democracy and human rights.
Taner Akcam, professor of history at Clark University and a renowned Turkish genocide scholar, givesthree reasonsin particular why facing history is important. First, "to respect the victims, to accept their dignity and even contribute to end their trauma." Second, "to enable reconciliation in a society, which values the democracy and human rights. A society that cannot face its own history cannot claim to establish democracy." Third, relating to the second aspect; "if you want to state "never again", it can only be possible, if society faces its own history. If a society does not acknowledge its wrongdoing, there is a potential danger that it will repeat it."
Notes:
[1] Yonan, Gabriele. Assyrians Today, Society for Endangered People, G�tingen, 1978, p. 35 [2] Joseph, John. The Modern Assyrians of the Middle East: Encounters With Western Christian Missions, Archaeologists, and Colonial Power, Brill, 2000. p. 147 [3] Solhkhah, Norman (Ed.). The Assyrian Martyr --MarBenjamin Shimun Patriarch of The Church of the East, Center for the Assyrian Genocide Studies, Chicago, IL, 2008 [4] Yacoub, Joseph. Year of the Sword -- The Assyrian Christian Genocide. A History. Hurst & Company, London, 2017, p.162 [5] O'Shea, Maria T. Trapped Between the Map and Reality: Geography and Perceptions of Kurdistan, Routledge, 2004. p. 100
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
Alors que les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier en vue de la révision de la loi de 2011, Aleteia fait le point sur les personnalités qui vont faire entendre leur voix dans le débat.
Lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? », les États généraux de la bioéthique ont pour objectif la révision de la loi de bioéthique de 2011. Le « débat public » organisé actuellement est une condition obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Plusieurs personnes devraient se faire entendre dans ce débat. Côté ecclésiastique, Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe de travail ʺÉglises & bioéthiqueʺ ainsi que le père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres. Interrogé par un journaliste dela Croixsur le rôle de l’Église dans les débats qui s’annoncent, Mgr Aupetit a ainsi expliqué : « Il ne lui revient pas de faire les lois mais elle doit éclairer les intelligences et ouvrir les cœurs. Il lui faut redire ce qui est en jeu : la construction de notre société. Or celle-ci s’est fondée sur l’acceptation de la fragilité. Ce qui nous fait humain, c’est la capacité d’accompagner les plus faibles et de leur laisser une place aussi digne que les plus forts. Sinon, c’est la loi de la jungle. »
Du côté des associations, Jean-Marie Le Méné, l’un des fondateurs et président de la fondation Jérôme Lejeune, Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et Blanche Streb, directrice de la formation et de la recherche chez Alliance VITA, devraient occuper le terrain dans les débats. Enfin, du côté médical, Xavier Mirabel, médecin cancérologue, et Bertrand Galichon, président du Centre catholique des médecins français (CCMF), urgences de l’hôpital Lariboisière, seront certainement amenés à s’exprimer.
Sur des sujets plus spécifiques, le grand rabbin de France Haïm Korsia, la philosophe Sylviane Agacinski, le médecin et homme politique Jean-François Mattei ou encore Audrey et Arthur Kermalvezen, membres actifs de l’association Procréation médicalement anonyme, pourraient intervenir.
Dimanche 4 mars, de nombreux coureurs ont affronté la pluie au semi-marathon de Paris pour soutenir la Fondation Jérôme Lejeune.
Parmi les 45.000 coureurs du monde entier rassemblé dimanche à Paris, 1.000 ont parcouru les 21,1 kilomètres pour la Fondation Jérôme Lejeune. Cette fondation vient en aide aux personnes qui ont un handicap mental, en particulier la trisomie 21. Un rassemblement qui permet de faire connaître la structure et de rassembler des bénéfices pour notamment financer les programmes de recherche. Plus de 70.000 euros ont été récoltés cette année au profit de la Fondation Jérôme Lejeune.
Equipés de t-shirts aux couleurs de la Fondation, les coureurs se sont élancés sous la pluie dans les rues de la capitale depuis le bois de Vincennes pour y revenir notamment par le Boulevard de Bercy, le Quai d’Austerlitz et le quai de Bercy avant d’arriver au niveau du château de Vincennes. Des rues qui comptaient près de 500 supporters d’après le décompte annoncé sur les réseaux sociaux par les organisateurs. Un évènement qui n’en est pas rendu à son premier coup d’essai avec deux précédentes éditions aux bénéfices des chrétiens d’Orient.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Prions ce Weekend particulièrement pour nos frères et soeurs Chrétiens du Pakistan
et particulièrement pour la communauté conduite par notre cher Abouna Shamaoon MasihMasih. Tous les Chrétiens sont particulièrement exposés en cette Nation où rappelons-le,une Loi relative aux supposés blasphèmes continue de faire des ravages dans les rangs de Chrétiens qui, pourtant, eux, respectent la liberté de conscience et de culte pour leurs frères humains.
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Pray for our Christian brothers and sisters in Pakistan and especially for the community led by our dear Abouna Shamaoon MasihMasih. All Christians are particularly exposed in this Nation where remember, a law relating to supposed blasphemies continues to wreak havoc on the ranks of Christians who, however, they respect the freedom of conscience and worship for their human brothers.
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Ore por nossos irmãos e irmãs cristãs no Paquistão e especialmente pela comunidade liderada por nosso querido Abouna Shamaoon MasihMasih. Todos os cristãos estão particularmente expostos nesta Nação onde lembre-se, uma lei relativa a supostas blasfêmias continua causando estragos nas fileiras de cristãos que, no entanto, respeitam a liberdade de consciência e culto para seus irmãos humanos.
VIVRE LES RÉALITÉS HUMAINES DANS LA FOI AU FILS DE DIEU
Une lecture du Liber asceticus de saint Maxime le Confesseur par Véronique Dupont
Le commandement de l’amour des ennemis invite le chrétien à imiter le Christ jusqu’à devenir Dieu en lui. Ce n’est pas là une obligation qui serait imposée de l’extérieur à l’homme, mais une exigence de l’amour qui suscite la liberté. Tel est l’enseignement que Véronique Dupont nous invite à découvrir dans sa lecture du « Liber asceticus » de Maxime le Confesseur.
La théologie monastique de Maxime le Confesseur est indissociable du milieu politique et ecclésial dans lequel il a été plongé. En effet, Maxime vient au monde en 580, c’est-à-dire au seuil de ce terrible VIIe siècle qui verra la montée foudroyante de l’Islam, la dislocation de la chrétienté orientale et le rétrécissement de l’empire byzantin. Dans ce contexte de violence, qui n’est pas sans rapport avec notre époque, Maxime fut le champion de la foi catholique, témoignant envers l’Église d’une fidélité sans faille. Sa pensée théologique prit pour lui la forme du Christ, maître et Seigneur et le conduisit jusqu’au martyre dans l’abandon de tous sinon de son fidèle disciple Anastase.
Le Liber asceticus [1] fut rédigé dans les dernières années de la vie de Maxime [2]. Ce dialogue est un chef d’œuvre de la théologie monastique. Un dialogue, avec questions et réponses. Il semble que ce soit un genre littéraire dont Maxime fut coutumier, ainsi que d’autres auteurs de sa région culturelle et de son époque. Les Questions à Thalassios [3] et les Ambigua [4] sont aussi des réponses à des questions posées. Grégoire le Grand, qui a vécu à Constantinople comme apocrisiaire du pape un demi-siècle plus tôt, procède de la même manière pour écrire la vie de Benoît et d’une pléiade de saints d’Italie [5].
« Père, dis-moi une Parole : Comment être sauvé ? » Telle est la question classique d’un disciple à son père spirituel dans la tradition monastique des premiers siècles chrétiens. Au lieu d’interroger de la sorte son père spirituel, un jeune moine demande à Maxime : « Quel a été le but de l’Incarnation du Seigneur [6] ? ». Maxime ne se dérobe pas à la question du jeune moine. Il lui répond sérieusement, clairement, concrètement avec envergure et profondeur. Et pour répondre il brosse une grande synthèse théologique du salut offert par le Christ.
L’homme, créé par Dieu, placé dans le paradis, a transgressé le commandement et, par voie de conséquence, il est devenu mortel, sujet à la corruption et à la mort. Il a sombré dans les ténèbres et le désespoir.
« À cause de son trop grand amour » (Ep 2, 4), le Fils monogène de Dieu est venu illuminer l’homme et s’est fait homme pour le libérer de la mort en lui donnant la vie qu’il est lui-même. Comment a-t-il réalisé cela ? Par sa vie même, non pas par des discours. Il a pris l’homme exactement là où il était tombé en transgressant le commandement divin ; il l’a relevé, non pas de force mais en lui montrant que l’enjeu mort/vie est une question de liberté : transgresser le commandement conduit à la mort ; garder le commandement donne la vie. Mais quel est ce commandement et comment vivre ce rude combat ? Le Christ, Dieu fait homme, a gardé le commandement ; il nous a offert une manière de vivre divine ; il nous a « laissé un modèle pour que nous marchions sur ses traces » (1 P 2, 21) et, pour que, devenus fils dans le Fils, nous demeurions en son amour (Jn 15, 9) [7].
D’emblée Maxime met en lumière « Celui qui nous a fait passer des ténèbres à son admirable lumière » (1 P 2, 9). La compréhension de la christologie de Maxime dans ce traité nous semble nécessaire pour bien saisir ensuite les enjeux de l’anthropologie monastique qui en est issue.
1. La Christologie du Liber Asceticus
Même si Maxime ne présente pas, à proprement parler, un traité de christologie, ce bref ouvrage est un condensé, un concentré de la christologie qui s’est cherchée pendant les sept premiers siècles et dont la formulation s’est précisée et fixée au concile de Chalcédoine (451). Si la christologie de Maxime est chalcédonienne, il l’expose cependant avec beaucoup de liberté et dans une référence constante à l’Écriture. Le Fils de Dieu s’est fait homme pour nous diviniser, nous déifier, nous répète Maxime. On retrouve là la célèbre affirmation de saint Irénée [8]. Autrement dit le Fils de Dieu est pleinement Dieu et pleinement homme [9].
Le Christ est Dieu Il est le Monogène de Dieu. En Occident, nous sommes plus familiarisés avec l’expression « Fils unique ». Ces deux expressions recouvrent la même réalité : le Verbe est Fils unique de Dieu de toute éternité. Il est Dieu par nature ; il a reçu l’Esprit Saint, consubstantiel à lui-même ; il est source de vie et d’immortalité. Autrement dit, il est Dieu, totalement, par nature, par substance, par lien de filiation [10].
Le Verbe s’est fait homme Il nous a illuminés en acceptant devenir homme (cf. Lc 1,79 ; Phi 2, 6-7) [11]. Il a pris chair de la Vierge Marie par l’Esprit saint (cf. Lc 1, 35). Il est né d’une femme et s’est fait sujet de la Loi afin qu’en observant le commandement il puisse détourner l’ancienne malédiction qui pesait sur Adam : « Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sujet de la Loi, afin de racheter les sujets de la Loi, afin de nous conférer l’adoption filiale » (Ga 4, 4-5) [12]. Maxime ne cherche pas à utiliser l’Écriture pour justifier son propos, sa réponse ; il transmet la Parole de Dieu, sans l’altérer et c’est ainsi qu’il trouve la réponse appropriée [13].
Le Christ est sujet de la loi : il est soumis à la loi. Il doit obéir, il va obéir. Il va vivre le commandement jusqu’au bout et son obéissance nous sauve de la désobéissance commise par Adam et dont nous avons « hérité ». À qui obéit le Dieu fait homme ? À son Père. Comment ? En gardant le commandement. Quel commandement ? Celui de l’Amour. Et cela le conduit jusqu’à la mort pour la vie [14].
Est-on bien sûr que cet homme est Dieu ? Oui, son Père lui a rendu témoignage à son baptême (cf. Mt 3, 13-17) et il a reçu « l’Esprit Saint venu du ciel, consubstantiel à lui-même [15]. »
Le Verbe vainqueur du mal Pour obéir au commandement de l’amour, le Christ dut livrer un rude combat spirituel : il a été tenté par le démon dans le désert (cf. Mt 4, 1-11) mais il en est sorti vainqueur et a « ordonné au démon de se retirer [16] ». La triple tentation du Seigneur est le modèle de la lutte pour l’observation du commandement de la charité, l’unique commandement. Ce n’est pas uniquement pendant quarante jours au désert que le Seigneur combat, mais toute sa vie : « Il combat jusqu’à la mort pour garder le commandement de l’amour », il remporte la victoire complète sur le démon et nous en fait bénéficier [17].
Comment combat-il ? En se soumettant aux souffrances infligées par les scribes et les pharisiens [18]. En effet, à travers eux, le Seigneur combat l’instigateur de leurs actes, le Satan [19]. Il témoigne à ces scribes et pharisiens toutes les formes de l’amour. Il aime inlassablement. Il sait que les pharisiens et les juifs agissent par ignorance et ont été trompés par le démon. Il est donc rempli de compassion envers ceux qui se sont laissés duper ; c’est pourquoi, lorsqu’il meurt sur la croix, il supplie : « Père, pardonne-leur… » (Lc23, 34). Il supporte patiemment la souffrance, endure les blasphèmes, les coups, etc. En échange de la haine, il donne l’amour. Par sa bonté il expulse le père du mal.
Il se laisse vaincre volontairement. Il est crucifié dans sa faiblesse (cf. 2 Co 13, 4 ; Rm 1, 4) et par le moyen de cette faiblesse, il tue la mort (cf. He 2, 14), il triomphe du démon sur la croix, il remporte la victoire complète sur lui. Il vainc celui qui comptait le vaincre et avait arraché le monde à sa domination. Il est le nouvel Adam qui restaure le premier Adam. Il obtient la résurrection à notre profit : il nous fait bénéficier de sa victoire sur le démon [20]. Il nous fait devenir Dieu par grâce. Grâce à lui, par lui, en lui, « lui qui par nature est Dieu et Maître [21] ». Par son exemple il nous enseigne les voies de la vie qu’il est lui-même [22]. Il est complètement homme par sa nature, par sa vie, par sa mort et, par sa résurrection, il est le premier de nous tous à monter au ciel. Suivons-le en gardant le commandement, c’est-à-dire en demeurant dans son amour (cf. Jn 15, 9).
« Cette profession de foi christologique de Maxime fonde son enseignement ascétique » écrit le Père Dalmais [23]. Contrairement à l’ascèse monastique traditionnelle principalement issue du courant évagrien, qui est anthropocentrique, l’ascèse de Maxime est christocentrique.
Le Liber asceticus est bâti, fondé, sur l’articulation : Transgression du commandement / Garde du commandement. Le Verbe de Dieu s’est fait homme pour nous offrir une manière de vivre divine : il a gardé le commandement [24]. « L’homme créé par Dieu à l’origine et placé dans le paradis, transgressa le commandement et devint sujet à la corruption et à la mort [25] ». Il conviendrait de creuser la théologie de la création et du péché dans les œuvres du Confesseur, mais ce n’est pas directement notre propos. Néanmoins, essayons brièvement de comprendre ce que veut dire Maxime dans cette première phrase qui est la clé, l’enjeu de toute la théologie qui s’ensuit.
Dans d’autres textes [26], on perçoit que pour notre auteur la condition paradisiaque de l’homme a été réelle, même si elle a duré un temps très court, et que l’homme n’a pas été créé par Dieu dans l’état où il se trouve actuellement. Adam a transgressé le commandement.
2. L’anthropologie du Liber Asceticus
Comment vit cet homme qui transgresse le commandement ? Avec le péché d’Adam, « la vérité a disparu parmi les fils des hommes » (Ps 11, 2). L’être humain est entré dans le royaume du mensonge. Qu’est-ce que cela signifie ? Il a sombré dans l’impureté, c’est-à-dire dans ce qui ne vient pas de Dieu. La multiplicité, la duplicité, les divisions de toutes sortes, sont la conséquence du péché de l’homme. En assumant une nature humaine, le Verbe ramène tous les éléments dispersés à l’unité.
Cet homme est égoïste, ami de l’argent, orgueilleux, vaniteux, gonflé de suffisance, hautain, fanfaron, diffamateur, hypocrite, irréfléchi, sans cœur, méchant, cruel, traître, implacable, fourbe, calomniateur, coléreux, rancunier, railleur, emporté, haïssant ses frères, gourmand, aimant le plaisir, follement attaché aux choses matérielles, inconstant, insouciant, plein d’acédie, plein de malice, trahissant toutes les vertus. Il est devenu la demeure des esprits mauvais et non plus celle du Saint-Esprit. Rempli de souillure, il est devenu une maison de trafic, un repaire de brigands au lieu d’une maison de prière (cf. Mt 21, 12-13), une nation pécheresse au lieu d’une nation sainte (cf. 1 P 2, 9), une mauvaise graine au lieu d’une semence sainte. Il est tombé si bas parce qu’il a abandonné les commandements du Seigneur. Il était fils de Dieu, il est devenu fils de l’enfer, fils perverti. Il appelle Dieu son père, mais c’est une comédie. Il a transgressé le commandement du Seigneur [27]. « Cet homme, c’est toi » (2 S 12, 7).
Dans cette énumération nous repérons nombre de vices qui s’engendrent les uns les autres. Cependant Maxime ne les présente pas comme une chaîne de vices comme l’ont fait Évagre [28], le Pseudo-Macaire [29] et tant d’autres. Il les énumère pêle-mêle parce que tout cela pousse en nous si nous n’y veillons pas. La Sainte Écriture met en garde contre chacun de ces vices.
Nous vivons avec le bon grain et l’ivraie. Ne manquons-nous pas de cohérence ? La foi ne suffit pas, les œuvres sont nécessaires. Regardons ceux qui ont vraiment cru dans le Christ : ils l’ont fait pleinement demeurer en eux-mêmes. Comment ? En observant ses commandements. Ainsi, en vérité, ce n’est plus eux qui vivent, mais le Christ qui vit en eux (cf. Ga 2, 20). Ils vivent en supportant tout pour le Christ en vue du salut de tous et ceci est très important, essentiel : dans la tradition monastique antérieure, le disciple demandait à son Père spirituel comment être sauvé, ici, dans ce texte plus tardif mais issu de la même tradition monastique, le moine vit, donne sa vie, pour le salut universel [30].
Garder le commandement du Seigneur Quel est donc le commandement du Seigneur ? Tous les commandements de l’Écritures se résument en un seul : « Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toutes tes forces et de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Mt 22, 36-40). Textes duDeutéronome 6, 5 et du Lévitique 19, 18, repris par Jésus en Matthieu 22, 37 et 39. C’est le commandement de l’amour : « Voici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). C’est la manière dont nous vivons cet impératif de l’amour du prochain qui prouve notre amour pour Dieu. Il n’y a donc bien qu’un unique commandement et non pas deux dont le premier dispenserait de l’amour fraternel. Cet amour unique, unifiant, accomplit tous les autres commandements : « la charité ne fait point de tort au prochain, la charité est donc la loi dans sa plénitude » (Ro 13, 10) [31].
Mais il convient de résoudre une question préalable à cet unique amour : après l’énumération de tous les actes et réactions du vieil homme immergé dans les choses matérielles, profitant de tout ce qui passe, doit-on dire que les choses de ce monde sont mauvaises ? Et qu’est-ce que les choses de ce monde ? Ce sont : la nourriture, l’argent, les possessions, les louanges, et le reste, à savoir tout ce qui existe ! Mais, dira-t-on, Dieu a créé ces choses, c’est dire qu’elles ne sont pas mauvaises et que l’on peut lui plaire en en usant bien : « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu » (1 Co 3, 23). Là où cela devient une habitude mauvaise, un vice, c’est lorsque nous préférons ces choses matérielles, profanes, au commandement de l’amour. En effet, lorsque nous sommes attachés à ces choses, nous luttons contre les hommes au lieu de les aimer. C’est pour cela que le Christ demande à celui qui veut le suivre et garder son commandement, de renoncer à tout ce qu’il possède [32] .
Après avoir entendu cela, le frère fondit en larmes : « Je n’ai plus aucun espoir de salut. Que faire ? Le maître lui répondit : pour les hommes c’est impossible mais pour Dieu tout est possible (Mt 19, 26) [33]. Maxime nous livre alors un petit traité scripturaire de la componction [34]. Que faire donc ? Suivre l’itinéraire proposé par le psaume 94 : allons en présence du Seigneur, adorons-le, prosternons-nous, pleurons. Apprenons de toute l’Écriture ce qu’est la crainte de Dieu et convertissons-nous. Comment ? En pleurant nos péchés, en abandonnant nos vices, en purifiant nos cœurs, en en bannissant tous les esprits mauvais et impurs qui y rodent, en ne vivant plus dans la duplicité mais en nous laissant recréer pour devenir simples, unifiés, aimons-nous les uns les autres, appelons frères ceux qui nous haïssent, pardonnons-nous mutuellement puisque nous sommes en bute aux attaques du même ennemi, ce qu’on oublie trop souvent et on fait alors de nos frères, de nos sœurs, des ennemis au lieu de nous allier, de nous soutenir pour combattre ensemble l’ennemi. Excitons-nous les uns les autres dans un émulation de charité et de bonnes œuvres (He 10, 24). Et si la jalousie nous atteint, ne devenons pas féroces [35] ; par notre humilité, guérissons-nous les uns les autres. Ne désespérons pas de la miséricorde de Dieu. Nous obtiendrons le pardon de nos péchés en pardonnant à nos frères car la miséricorde de Dieu est cachée dans la miséricorde envers le prochain : Pardonnez-vous et il vous sera pardonné (Mt 6, 14). Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde (Mt 5, 7) etc. C’est la mesure avec laquelle vous mesurez qui servira pour vous mesurer (Mt 7, 2).
Ainsi, le Seigneur nous a donné le moyen de nous sauver, de nous laisser sauver par lui. Mais ce salut n’échappe pas au pouvoir de notre volonté : il s’agit d’aimer, de donner, de pardonner. Cela nécessite le combat spirituel inévitable en vie chrétienne [36].
Le combat spirituel L’apôtre Paul recommande à tous ceux qui soutiennent la guerre contre les esprits invisibles de revêtir la cuirasse de la justice, le casque de l’espérance, de prendre le bouclier de la foi et le glaive de l’esprit. Ainsi équipé on pourra éteindre les traits enflammés du mauvais. Ainsi on fait du pugilat sans frapper dans le vide (cf. Ep 6, 11-17) [37].
Paul combat en usant de la faiblesse de son propre corps pour mettre en fuite les esprits mauvais : « C’est lorsque que je suis faible que je suis fort » (2 Co 12, 10). Par la faiblesse il remporte la victoire sur les démons qui excitent les désirs charnels : la nourriture, la luxure, l’argent, c’est-à-dire tout ce qui est de l’ordre de l’avoir. Mais il est des démons qui nous font la guerre pour exciter la haine et dont le dessein est de faire transgresser le commandement de l’amour. Pour les en empêcher, il faut lutter en triomphant du mal par le bien, à l’imitation du Sauveur [38].
Les armes de notre combat ne sont point charnelles, elles sont spirituelles et ont le pouvoir de renverser des forteresses (2 Co 10, 4). Si, au lieu de mener ce combat nous sommes négligents ou paresseux et laissons les plaisirs charnels obscurcir notre esprit, nous faisons la guerre non aux démons mais à nous-mêmes et à nos frères. Nous nous mettons ainsi au service des démons au lieu de les combattre. Tandis que si je mène le bon combat, mon frère, je le sais, combat aussi. Alors, au lieu de combattre contre mon frère, je l’aide dans son combat. Je comprends que si je suis tenté, mon frère aussi est tenté et alors je lui pardonne. C’est ainsi que je résiste au Tentateur qui veut m’amener à haïr celui qui est tenté. De la sorte nous nous guérissons mutuellement [39].
La démonologie de Maxime est sotériologique. Le diable est l’anxieux, le haineux ; il a fait tomber l’homme dans ses pièges et depuis il a barre sur lui pour le livrer à la puissance de la mort. L’action du démon est au premier plan : comme il a tenté le Christ, il nous tente. Ne nous laissons pas vaincre ; utilisons deux remèdes efficaces : l’absence de soucis - la quiétude - pour ce qui est terrestre et l’application incessante à l’Écriture Sainte. Cette lutte corps à corps contre les démons se fait par la nepsis, la veille [40].
Imiter le Christ Dans ce grand combat, le moine acquiert vertus et force, et Maxime propose pour cela un enchaînement des vertus [41] :
La crainte de Dieu engendre la sobriété. Devenir sobre, c’est détruire les pensées et toute puissance qui se dresse contre l’amour de Dieu. Nous faisons toute pensée captive pour l’amener à obéir au Christ (2 Co 10, 5). On fait le vide de tout ce qui n’est pas Dieu. Si tu appliques diligemment ton esprit à Dieu, tu auras la sobriété [42].
Mais comment s’appliquer continuellement à Dieu ? En pratiquant la charité, la continence, la prière. Ces trois vertus renferment toutes les autres [43]. La charité va dompter la colère par la miséricorde ; en faisant du bien, en étant patient avec le prochain et avec soi-même, en supportant tout ce qui nous incombe [44]. Maxime ne fait pas la théorie de la patience ; il dit comment être patient. Il nous offre véritablement un traité de vie baptismale, monastique et angélique.
Être patient, c’est tout supporter, c’est soutenir jusqu’au bout la tentation, c’est ne pas céder par surprise à la colère ; autrement dit, sans « surprise », il n’est même pas envisageable de se mettre en colère. C’est ne pas être soupçonneux, ni laisser échapper un seul mot sous le coup de l’émotion et n’avoir aucune pensée indigne d’un homme qui craint Dieu (cf. Si 23, 2) [45]. Être patient, c’est « estimer être soi-même la cause de l’épreuve que l’on subit » [46]. En effet, beaucoup de choses nous arrivent pour notre formation, pour nous rappeler nos péchés passés, pour nous faire sortir de notre négligence, et pour prévenir les fautes futures. Autrement dit, beaucoup de choses nous arrivent pour nous éviter de sombrer dans des maux plus grands. Alors supportons les avec patience. Devenu patient et, de ce fait, plus lucide sur soi-même, on n’accuse plus les autres, on se tourne vers Dieu qui pardonne et on accepte de bon cœur la correction (cf. He 12, 11) [47].
Être continent, c’est ne s’accorder que ce qui est nécessaire pour vivre et donc retrancher tout ce qui est in-utile et cause seulement du plaisir. La continence, pour Maxime, est synonyme de tempérance, laquelle tempérance éteint la concupiscence [48].
Le combat du moine s’exerce surtout contre les « pensées ». Nos pensées se rapportent naturellement aux objets extérieurs. Quand notre esprit s’attarde parmi ces objets, il s’emplit de pensées qui s’y rapportent. Au contraire la prière, le souvenir de Dieu, retire l’esprit de toute autre pensée et alors, s’entretenant avec Dieu, notre esprit devient déiforme. Il épouse Dieu, peut-on dire. À ce moment là, il demande à Dieu ce qui est convenable et il est toujours exaucé. En unissant notre esprit à Dieu, sans défaillance, on parvient peu à peu à briser nos attaches passionnées aux choses matérielles. Voilà pourquoi il faut prier sans cesse (Lc 18, 1 ; 1 Th 5, 17) [49]. Mais comment prier sans cesse ? L’Écriture ne demande rien d’impossible et pourtant il faut bien constater qu’on se disperse pendant la psalmodie et les divers services sur une multitude de pensées et d’images : ce sont les distractions desquelles peuvent naître bien des mauvaises pensées. La prière continuelle, c’est conserver son esprit attaché à Dieu avec beaucoup d’amour et de révérence. « Moi, je suis toujours avec toi » (Ps72, 23). C’est être toujours ancré en Dieu par l’espérance ; c’est toujours puiser en lui force et courage en tout ce que nous avons à entreprendre ou supporter. « Qui nous séparera de l’amour du Christ ? » (Ro 8, 35). C’est cela prier sans cesse ; c’est s’accrocher à l’espérance en Dieu, c’est tout vivre avec le Christ, c’est n’en être jamais séparé [50].
De la prière continuelle jaillit la joie parfaite, incessante, et la joie parfaite est le signe que la charité divine habite en nous [51]. Mais pour y parvenir, il reste une vraie question qu’ose poser ce frère honnête et désireux de marcher dans la voie du commandement de Dieu, question cruciale et douloureuse, question vitale, ou plutôt question dont la réponse, avec l’engagement qu’elle suppose, est vitale : « Comment aimer un homme qui me hait ? » [52]. Un homme qui m’a en aversion, qui m’envie, me lance des injures, me tend des pièges et essaie de me duper ? L’aimer est contre nature et semble impossible parce que par nature on se détourne, du fait des souffrances subies, de celui qui les cause.
La réponse de Maxime est abrupte et sans compromis possible. Les bêtes féroces [53] ne peuvent aimer les êtres qui les font souffrir, mais nous sommes créés à l’image de Dieu, il nous a été donné de connaître Dieu, nous avons reçu sa loi, alors il nous est possible de ne pas se détourner de ceux qui nous font souffrir et qui nous haïssent. C’est cela et cela seulement qui est spécifiquement chrétien [54]. « Aimez vos ennemis » (Mt 5, 44). Le Seigneur ne commande pas l’impossible, c’est donc que c’est possible. Il châtie le transgresseur. S’il châtie, c’est parce qu’il est possible de ne pas transgresser. Alors pourquoi est-ce si difficile d’aimer celui qui nous hait ? Parce que nous sommes pris par les choses matérielles. Et même ceux qui nous aiment, nous nous opposons à eux à cause des choses matérielles. Aimer un frère qui me hait, qui m’a en aversion et machine de quelque manière contre moi, c’est impossible si l’on n’a pas vraiment compris le but de l’incarnation du Sauveur ; mais on le peut si on l’a compris et si on y conforme notre vie avec ferveur [55].
« Oubliant tout ce qui est en arrière, tendus de tout notre être vers ce qui est en avant… » (Phi 3, 8), dénouons tous les liens de méchanceté qui entravent notre cœur, défaisons l’écheveau de nos contestations et de nos rancunes, empressons-nous de faire du bien à notre prochain de tout notre être, alors la Gloire de Dieu sera sans cesse avec nous. Donnons-nous tout entiers au Seigneur afin de le recevoir lui, tout entier ; devenons des dieux par sa grâce car c’est pour cela qu’il s’est fait homme, lui qui par nature est Dieu et maître. Obéissons-lui et il nous vengera sans peine de nos ennemis (Ps 80, 14). Aimons tous les hommes mais ne plaçons notre confiance en aucun, car le Seigneur nous garde. Aucun ennemi ne peut rien contre nous. Laissons-nous conduire par l’Esprit (cf. Ga 5, 16), veillons et soyons sobres (1 P 5, 8), rejetons le sommeil de la paresse, et devenons les émules des saints athlètes du Sauveur. Imitons leur combat, imitons leur course infatigable, imitons leur ardeur enflammée, imitons leur persévérance dans la continence, imitons leur sainteté dans la chasteté, imitons leur endurante patience, imitons la tendresse de leur compassion imitons leur douceur imperturbable, imitons la faveur de leur zèle, imitons leur amour sans feinte, imitons leur grandeur dans l’humilité, imitons leur simplicité dans la pauvreté, imitons leur force, imitons leur bonté, imitons leur pondération [56].
« Courons vers le ciel où nous aurons une cité permanente (cf. He 13, 14 et Phi 3, 20), jouissons de la fontaine de vie, joignons-nous au chœur des anges, et avec les archanges chantons des hymnes à Notre Seigneur Jésus-Christ à qui soit la gloire et la puissance, ainsi qu’au Père et à l’Esprit Saint, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles, Amen [57] ! »
3. Conclusion
Se tourner vers le Christ, marcher humblement avec le Christ et avec nos frères, préférer le Christ à tout ce qui est de la terre, aimer nos ennemis, vivre l’impossible humain dans la foi au Fils de Dieu, imiter le Christ jusqu’à devenir Dieu en lui, parvenir à la vie éternelle, est-ce là autre chose qu’un programme de vie chrétienne toute pure ? Dans ce texte, nous n’avons rien remarqué de spécifiquement monastique, tout simplement parce que la vie monastique, c’est la vie chrétienne dans toute sa pureté, sa radicalité.
Dans ce traité, comme à travers les Centuries sur la charité [58], Maxime se situe dans la droite ligne de Basile, du Pseudo-Macaire et de Grégoire de Nysse. Benoît, dans sa culture latine, ne trace pas une autre route.
Ayant séjourné récemment en Terre Sainte, j’ai été confrontée de plein fouet à la douloureuse situation des peuples d’Israël et de Palestine séparés par le mur de l’échec, de la peur, de la haine, signe visible des murs invisibles et parfois plus solides que le béton et dépourvus de check points, que nous dressons dans nos cœurs pour nous protéger de « l’autre », du frère ennemi, pour éviter les conflits. Dans cette situation révoltante et incompréhensible, des moines et des moniales cénobites et ermites errants « dans les déserts, dans les montagnes, les cavernes et les antres de la terre » (cf. He 11, 38) intercèdent et chantent à temps et à contre temps la louange du Christ Seigneur et vainqueur dans le mystère de vies broyées par la souffrance. À la suite du Confesseur, qui fut l’un d’eux [59], tous s’exercent au pardon des ennemis. Par leur vie donnée, le cœur de Dieu bat au centre de cette Terre Sainte, sa terre d’élection. Ils vivent le mystère de la charité.
Source :
Cet article est paru sous une forme légèrement différente dans Collectanea Cisterciensia 67 (2005).
[1] Maxime le Confesseur, La vie ascétique PG 90, 912-956, trad. Placide Deseille dansL’Évangile au désert, des premiers moines à saint Bernard, « Chrétiens de tous les temps », Cerf, Paris 1965, p. 161-193. Cette traduction a été rééditée en 1985 par ŒIL-YMCA Press.
[2] I. H. Dalmais o.p. « La doctrine ascétique de saint Maxime le Confesseur d’après le Liber Asceticus », Irénikon 26, 1953, p. 17-39.
[3] Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios, trad. E. Ponsoye, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1992.
[4] Maxime le Confesseur, Ambigua, trad. E. PONSOYE, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1994.
[5] Grégoire le Grand, Dialogues, SC 254, 260 et 265, Cerf, Paris 1978-1980.
[6] La vie ascétique, §1 ; dans la suite de cet article, nous n’indiquerons que le numéro du paragraphe.
[7] Cf. § 1.
[8] Irénée de Lyon, Adversus Haereses V, SC 153, Cerf, préface, p. 15.
[9] Cf. § 1.
[10] Cf. § 10 et 1.
[11] Cf. § 1.
[12] Cf. § 10.
[13] Ceci est à remarquer du point de vue de la méthode théologique : on ne cherche pas tel ou tel verset de l’Écriture pour justifier ce que l’on veut dire, mais on cherche la réponse, la lumière, dans l’Écriture.
[14] Cf. § 13.
[15] Cf. § 10.
[16] Cf. § 10.
[17] § 12 et Cf. § 16.
[18] § 13.
[19] § 12.
[20] Cf. § 12 ; 13 ; 16.
[21] § 43.
[22] Cf. § 11
[23] I. H. Dalmais op, « La doctrine ascétique de saint Maxime le Confesseur d’après le Liber Asceticus », dans Irénikon 26, 1953, p. 20.
[24] Cf. § 1, 43 et 45
[25] § 1.
[26] Voir entre autres : Maxime le Confesseur, Questions à Thalassios, introduction par J.-C. Larchet, trad. E. Ponsoye, « L’arbre de Jessé », éd. de l’Ancre 1992, Prologue, p. 59-60. Voir aussi Ambigua 8, PG 91, 1104 A, Maxime le Confesseur, Ambigua 45, PG 91, 1353 ABC, Trad. française dans Ambigua, introd. J-C. Larchet, avant-propos, traduction et note par E. Ponsoye, commentaires par le Père D. Staniloae, « L’Arbre de Jessé », éd. de l’Ancre, 1994.
[27] Cf. § 32 - 36.
[28] Évagre, Sur les Pensées, SC 438, Cerf, §50.
[29] Pseudo-Macaire, Grande Lettre, § 8, 3.
[30] Cf. § 34.
[31] Cf. § 6-7
[32] Cf. § 5.
[33] Cf. § 40. La parole de Jésus citée ici est précisément prononcée dans un contexte de salut.
[34] § 40 passim.
[35] Cf. § 8.
[36] Cf. § 17.
[37] Cf. § 14.
[38] Cf. § 15.
[39] Cf. § 17.
[40] Cf. § 10 et 15.
[41] Cette présentation, des vertus ou des vices, en forme de chaîne est un moyen mnémotechnique classique dans la littérature monastique des premiers siècles. Cf.Cassien, Institutions Cénobitiques, IV, 43, SC 109, Cerf, p. 185. Cette forme d’expression se trouve déjà en 2 P 1, 5-7.
[42] § 18.
[43] § 19.
[44] § 20.
[45] Cf. § 21.
[46] § 22.
[47] § 22.
[48] Cf. § 23.
[49] Cf. § 24.
[50] Cf. § 25
[51] Cf. § 26.
[52] Cf. § 8 et 41.
[53] La comparaison d’un moine à une bête féroce lorsqu’il est sous l’emprise d’un vice ou d’une passion mauvaise se retrouve à plusieurs reprises dans la littérature patristique. Cf.Cassien, Institutions Cénobitiques VII, 10 ; VIII, 19, p. 305 et 361.
[54] Cf. § 8.
[55] Cf. § 9.
[56] Cf. § 45
[57] Cf. § 45
[58] Maxime le Confesseur, Centuries sur la charité, I, SC 9, Cerf, 1945.
[59] Maxime est né dans le Golan et fut moine à a Laure de saint Chariton, en Palestine avant devoir fuir en raison des invasion barbares.
Troisième samedi du Grand Carême
Saint Qurbana
1 St Pierre 2: 1-10 :
01 Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
02 comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut,
03 puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.
04 Approchez-vous de lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
05 Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.
06 En effet, il y a ceci dans l’Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.
07 Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle,
08 une pierre d’achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d’obéir à la Parole, et c’est bien ce qui devait leur arriver.
09 Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.
10 Autrefois vous n’étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n’aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.
Philippiens
2: 12-30 :
12 Mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas.
13 Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant.
14 Faites tout sans récriminer et sans discuter ;
15 ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers,
16 en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien.
17 Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
18 Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie.
19 Dans le Seigneur Jésus, j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée, pour que j’aie, moi aussi, la satisfaction de recevoir de vos nouvelles.
20 Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne.
21 Car tous les autres se préoccupent de leurs propres affaires, non pas de celles de Jésus Christ.
22 Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée : comme un fils avec son père, il s’est mis avec moi au service de l’Évangile.
23 J’espère donc vous l’envoyer dès que je verrai clair sur ma situation.
24 J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur que je viendrai moi-même bientôt.
25 J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et de combat. Il était votre envoyé, pour me rendre les services dont j’avais besoin,
26 mais il avait un grand désir de vous revoir tous, et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie.
27 Car il a été malade, et bien près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse.
28 Je m’empresse donc de vous le renvoyer : ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant, et moi je serai moins triste.
29 Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux, et tenez de telles personnes en grande estime :
30 c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ; il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place, les services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes.
Saint-Marc 8:1-10 :
01 En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule, et que les gens n’avaient rien à manger, Jésus appelle à lui ses disciples et leur dit :
02 « J’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger.
03 Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et certains d’entre eux sont venus de loin. »
04 Ses disciples lui répondirent : « Où donc pourra-t-on trouver du pain pour les rassasier ici, dans le désert ? »
05 Il leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils lui dirent : « Sept. »
06 Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre. Puis, prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit, et il les donnait à ses disciples pour que ceux-ci les distribuent ; et ils les distribuèrent à la foule.
07 Ils avaient aussi quelques petits poissons, que Jésus bénit et fit aussi distribuer.
08 Les gens mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles.
09 Or, ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya.
10 Aussitôt, montant dans la barque avec ses disciples, il alla dans la région de Dalmanoutha.
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
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Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
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ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
L’inquiétante offensive médiatique des partisans de l’euthanasie
Alors que 156 parlementaires ont demandé, dans une tribune publiée dans Le Monde, l’inscription d’une « aide active à mourir » dans la loi française, et que plus de 263 000 personnes ont signé une pétition réclamant l’autorisation du suicide assisté et de l’euthanasie, le docteur Claire Fourcade, responsable du pôle de soins palliatifs à la polyclinique Le Languedoc de Narbonne, décrypte pour Aleteia les enjeux d’une telle revendication.
« Il faut, avec des critères stricts, autoriser le suicide assisté et l’euthanasie avec l’assistance de membres du corps médical ». Ces mots sont ceux d’unepétitionsignée quelques 263 000 personnes. Parmi les signataires figurent les écrivains Noëlle Chatelet et Olivier Adam, le médecin Etienne-Emile Beaulieu, Guy Bedos, le philosophe André-Comte Sponville et les journalistes Bruno Masure et Ariane Mnouchkine. Elle fait écho à une tribune publiée, ce mercredi 28 février, dansLe Mondedans laquelle plus du quart des députés demandent de légiférer en faveur de l’euthanasie afin de « donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leurs corps ».
À la frontière entre la science et la vie privée, la question de l’euthanasie revient régulièrement sur le devant de la scène politico-médiatique. Le docteur Claire Fourcade, responsable du pôle de soins palliatifs à la polyclinique Le Languedoc de Narbonne revient pour Aleteia sur cette proposition.
Aleteia : Quelle a été votre réaction à la lecture de cette tribune signée par 156 députés qui prône le droit à l’euthanasie et une légalisation d’ici à 2019 ? Claire Fourcade : Je ne suis pas très surprise, il y a une pression très forte sur ce sujet et elle s’accentue chaque jour un peu plus. Dans cette tribune, beaucoup de choses seraient à reprendre avec les signataires car les situations décrites correspondent rarement à ce que l’on vit dans la pratique, avec nos patients et leurs familles. Le plus dommage est que ce texte réduit les débats sur la fin de vie… à l’euthanasie. Exerçant ce métier depuis 20 ans, je commence à avoir assez de recul et la question de l’euthanasie est loin d’être centrale pour nous. La priorité est l’accès des patients aux soins palliatifs et à l’accompagnement dont ils ont besoin. Le mal mourir en France, c’est cela le vrai sujet, pas l’euthanasie ! Nous avons les moyens de soulager ces patients, de les aider à donner du sens au temps qui passe… Le problème c’est que les trois quarts des patients qui en auraient besoin n’ont pas accès à ces soins palliatifs.
Les États généraux de la bioéthique, la tribune du Monde, la pétition signée par plus de 260 000 personnes… Cette offensive sur l’euthanasie vous semble-t-elle savamment orchestrée ? Cette convergence d’éléments n’est pas un hasard, cela correspond à une opportunité politique. Cela tranche avec la position d’Emmanuel Macron et la réserve qu’il affiche sur ce sujet. La ministre de la Santé a également fait savoir qu’elle ne voulait pas de nouvelle législation sur ce sujet qui est « éminemment compliqué ». La question est : ceux qui y sont favorables, qui sont bien organisés et puissants, seront-ils capables de faire bouger le gouvernement au-delà de ce qu’il souhaiterait ? Au-delà de ces éléments et de l’apparente volonté des Français de légaliser l’euthanasie, ce qui m’interpelle est cet écart entre les craintes des Français et celles des patients qui, bien qu’en fin de vie, évoquent extrêmement rarement l’euthanasie. D’où vient cet écart entre les craintes que les gens expriment quand ils sont en bonne santé et la réalité qu’ils vivent une fois que la maladie est là ? Le vrai défi pour nous, les soignants, est d’apaiser les craintes de nos concitoyens.
Que dirait de notre société une légalisation de l’euthanasie? L’euthanasie, c’est la position des gens forts, c’est leur réponse face à la mort. Nos patients, eux, sont beaucoup plus fragiles. Voulons-nous vraiment une société qui privilégie la possibilité de choisir sa mort à une société qui permette à tous l’accès aux soins palliatifs et à un accompagnement individualisé ? Si une loi autorise l’euthanasie, cela envoie un message au patient et l’oblige à envisager cette solution. Il va se demander : est-ce que, pour le bien de mes proches, je devrais faire ce choix-là ? Les signataires de cette tribune défendent « une liberté, un droit aux choix » des malades en fin de vie. « C’est le type même de la liberté personnelle qui ne déborde pas sur la liberté d’autrui », écrivent-ils. C’est bien là leur erreur. La légalisation de l’euthanasie est une contrainte, elle les prive d’une liberté : celle de vivre dignement leur fin de vie. Vivre dans la dignité jusqu’au bout c’est possible et choisir sa mort n’est pas la seule façon de mourir dignement.
L’argument « mourir dans la dignité » est désormais remplacé par cette notion de « liberté ». Comment l’expliquez-vous ? Ce glissement sémantique vient du fait que le discours sur la dignité est de moins en moins audible car les soins palliatifs ont montré qu’il était possible de vivre dignement jusqu’au bout. Ce changement d’argument est le signe d’une société plus individualiste dans laquelle on érige le « je décide pour moi » en principe fondamental, sans tenir compte de l’impact que ce choix peut avoir pour les autres. Mais notre société est interdépendante, notre société doit être vigilante à la protection des plus faibles !
La législation française sur ce sujet est une ligne de crête entre le refus de l’acharnement thérapeutique et le refus de l’euthanasie. Danscette tribune, les députés évoquent le cas de médecins qui pratiquent l’euthanasie. Une loi la légalisant ne permettrait-elle pas simplement de mettre un terme à une situation un peu… hypocrite ? Dans les unités de soins palliatifs, vous nouez des liens très forts avec les patients. Ce n’est jamais formulé comme tel mais les euthanasier, cela veut dire les tuer. En écoutant les débats sur ce sujet, j’ai l’impression que certains considère cela comme une suite logique. Mais c’est une rupture. Une rupture immense. Que des médecins pratiquent l’euthanasie au cas par cas, je le comprends et l’accepte. Mais symboliquement, l’euthanasie doit rester une transgression. Légaliser cette transgression aurait des conséquences anthropologiques que nous ne sommes pas capables de mesurer. Ces effets, sur les patients, les familles et les soignants, viendront dans la durée, par la répétition et la banalisation de l’acte. Cette espèce de de toute puissance de l’homme sur lui-même est un risque que je ne suis pas prête à prendre.
Les fidèles du Christ appartenant à l'Eglise Romaine-catholique célèbrent le "MOIS DE SAINT JOSEPH", lequel culmine avec la Solennité de Saint Joseph le 19 Mars.
D'aucun me diront que proposer une telle une neuvaine sur un site Orthodoxe-oriental n'est pas conforme aux pratiques orthodoxes, je répondrai qu'en effet, s'il y a quoique ce soit d'hétérodoxe dans le contenu d'une prière, tel serait le cas, mais que lorsque rien ne l'est (hétérodoxe),rien n’interdit à des fidèles Orthodoxes de s'unir à d'autres frères Chrétiens dans cette démarche dévotionnelle. S'unir à nos frères et sœurs Romains-catholiques dans cette démarche peut être une bonne manière de me soutenir lors de la prochaine "Visite Pastorale et Canonique" que j'effectuerai au Brésil du 16 au 22 Mars avec, pour "point d'orgue", la célébration en notre Paroisse de Saint Joseph où j'installerai l'Icône que les fidèles de France offrent à cette paroisse pauvre et qui, en ce moment, est écrite à l'atelier du Patriarcat Copte-Orthodoxe d'Alexandrie...
SAINT JOSEPH, INTERCÉDEZ POUR NOUS DEVANT LE TRÔNE DE LA GRÂCE DIVINE !
Le contenu de la neuvaine (environ 5 à 10 minutes par jour)
Le thème de la neuvaine est"Voici l'homme".
Chaque jour, vous recevrez une courte méditation, et une courte prière. Vous pourrez conclure votre prière en récitant un"Je vous salue Joseph".
Un vidéo de 1-2 minutes du Père Nicolas Buttet, fondateur et modérateur de la Fraternité Eucharistein et de plusieurs fondations et œuvres en Suisse et dans d'autres pays.
Un court texte de méditation
Un extrait de l’Évangile
Un acte concret et précis à poser dans la journée, lié au thème de la journée
Pourquoi cette neuvaine ?
Une neuvaine est une prière offerte à une intention particulière, répétée neuf jours de suite. Ici, nous demanderons la puissante intercession de Saint Joseph.
« Demandez, et l'on vous donnera... frappez, et l'on vous ouvrira...»(Mat. 7,7 - Luc 11,9) « Tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez »(Mat. 21,22) « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai »(Jean 14,13) « Ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom »(Jean 16,23)
Les témoignages abondent en toute l'histoire de l'Eglise, qui montrent queDieu se laisse toucher par cette forme de prière.
Pourquoi prier Saint Joseph ?
« La discrétion extrême avec laquelle Joseph accomplit le rôle que Dieu lui avait confié met encore davantage en évidence sa foi, qui consista à se placer toujours à l’écoute du Seigneur, en cherchant à comprendre sa volonté, afin d’obéir à celle-ci de tout son coeur et de toutes ses forces. C’est pourquoi l’Evangile le définit comme un homme "juste" (Mt 1, 19).
En effet,le juste est une personne qui prie, qui vit de la foi et qui cherche à accomplir le bien en chaque circonstance concrète de la vie. »
Jean Paul II, Pape de Rome à l'Angélus du 17 mars 2002.
Nous allons donc nous tourner vers saint Joseph pendant neuf jours :
D’une part pour méditer sur ses vertus et grandir dans celles-ci, d’autre part pour demander sa puissante intercession.
Saint Joseph est réputé être très efficace, mais souvent assez lent ! C'est un homme très concret. Il faut donc lui faire une demande précise, bien claire, puis être fidèle et patient !
Vous pouvez le prier tout particulièrement pour votrefamille, votretravail, ou encore pour apprendre de lui àdevenir un homme (ou une femme) juste.
Cette année, la neuvaine est préparée par laMarche de Saint Joseph, une équipe d'une quinzaine de pères de famille qui organise chaque année une marche dans Paris, pour la fête de la Saint Joseph. Elle s’adresse à tous les hommes, pères, époux, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, plus ou moins engagés dans la vie de l’Église, croyants ou en questionnement. Le temps d’une journée, elle conjugue marche dans Paris, échanges avec d’autres pères, prières, enseignement, célébration, procession aux flambeaux, sacrement de réconciliation et veillée avec les familles. L’animation spirituelle de la marche, soutenue par les diocèses d’Ile de France, est assurée par la Père Jean-Philippe Fabre, professeur au Collège des Bernardins.
Tous les hommes sont invités à se joindre à la Marche de Saint Joseph ! Cette année, la marche aura lieu le samedi 17 mars, à Paris.Plus d'informations ici.
« Rentrant alors en lui-même, il se dit...: - Ici je meurs de faim. Je vais retourner chez mon père ' »
« Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés » (Mt 5,5).
Par cette parole le Seigneur veut nous faire comprendre que le chemin de la joie, c'est les pleurs.
Par la désolation on va à la consolation ; c'est en perdant sa vie qu'on la trouve, en la rejetant qu'on la possède, en la haïssant qu'on l'aime, en la méprisant qu'on la garde (cf Lc 9,23s).
Si tu veux te connaître toi-même et te maîtriser, entre en toi-même et ne te cherche pas au-dehors...
Rentre donc en toi-même, pécheur, rentre là où tu existes vraiment : en ton cœur.
A l'extérieur, tu es un animal, à l'image du monde...; au-dedans, tu es un homme, à l'image de Dieu (Gn 1,26), et donc capable d'être déifié.
C'est pourquoi, frères, l'homme qui rentre en lui-même, ne se découvrira-t-il pas au loin, comme le fils prodigue, dans une région de dissemblance, dans une terre étrangère, où il s'assied et pleure au souvenir de son père et de sa patrie ?... « Adam, où es-tu ? » (Gn 3,9)
Peut-être encore dans l'ombre pour ne pas te voir toi-même : tu couds ensemble des feuilles de vanité pour couvrir ta honte (Gn 3,7), regardant ce qui est autour de toi et ce qui est à toi, car tes yeux sont grand ouverts sur de telles choses.
Mais regarde au-dedans, regarde-toi : c'est là que se trouve le plus grand sujet de honte...
Il est évident, frères : nous vivons en dehors de nous-mêmes...
C'est pourquoi la Sagesse a toujours à cœur d'inviter à la maison du deuil plutôt qu'à la maison du banquet (Eccl 7,3), c'est-à-dire de rappeler en lui-même l'homme qui était au-dehors de lui-même, en disant :
« Bienheureux ceux qui pleurent » et dans un autre passage : « Malheur à vous qui riez maintenant » (Lc 6,25)...
Mes frères, gémissons en présence du Seigneur : que sa bonté le porte à nous pardonner...
Bienheureux ceux qui pleurent, non parce qu'ils pleurent, mais parce qu'ils seront consolés. Les pleurs sont le chemin ; la consolation c'est la béatitude.
(Isaac de l'Étoile (?-v. 1171),moine cistercien.2ème sermon pour la Toussaint § 13-20 (trad. Brésard, 2000 ans A, p. 84)
"Voltando para si mesmo, ele diz para si mesmo ...: - Aqui estou morrendo de fome. Voltarei ao meu pai "
"Bem-aventurados os que choram, porque serão consolados" (Mt 5, 5).
Por esta palavra, o Senhor quer que entendamos que o caminho da alegria é lágrimas.
Por desolação, vamos a consolação; É ao perder a vida que a encontra, ao rejeitá-la, ela a possui, ao odiar ela a ama, ao desprezá-la, ela a guarda (cf. Lc 9,23).
Se você quer se conhecer e se controlar, entre em si mesmo e não olhe para fora ...
Volte para si mesmo, pecador, volte para onde você realmente existe: em seu coração.
Do lado de fora, você é um animal, como o mundo ...; no interior, você é um homem, à imagem de Deus (Gn 1,26) e, portanto, pode ser deificado.
É por isso que, irmãos, o homem que retorna a si mesmo não seja descoberto muito longe, como o filho pródigo, em uma região de dissimilaridade, em uma terra estrangeira, onde ele se senta e chorar na memória de seu pai e seu país? ... "Adam, onde você está? »(Gn 3,9)
Talvez ainda nas sombras para não te ver você mesmo: você costuma juntar folhas de vaidade para cobrir sua vergonha (Gen 3,7), olhando ao redor e o que é seu porque seus olhos estão abertos em tais coisas.
Mas olhe para dentro, olhe para si mesmo: é aí que a maior coisa da vergonha é ...
É óbvio, irmãos: vivemos fora de nós ...
É por isso que a sabedoria sempre tem um coração para convidar a casa do luto, e não à casa do banquete (Eccl 7.3), isto é, chamar de volta a si mesmo o homem que estava fora de si mesmo, dizendo:
"Bem-aventurados os que choram" e em outra passagem: "Ai de vocês que riem agora" (Lc 6,25) ...
Meus irmãos, gemem na presença do Senhor: que sua bondade o leve a nos perdoar ...
Bem-aventurados aqueles que choram, não porque choram, mas porque serão consolados. Chorar é o caminho; o consolo é felicidade.
(Isaac da Estrela (? -v. 1171), monge cisterciense. 2º sermão para o Dia de Todos os Santos § 13-20 (Brésard, 2000 anos A, 84)
"Coming back to himself, he says to himself ...: - Here I'm starving. I'm going back to my father '"
"Blessed are those who mourn, for they will be comforted" (Mt 5,5).
By this word the Lord wants us to understand that the path of joy is tears.
By desolation we go to consolation; it is by losing one's life that one finds it, by rejecting it one possesses it, by hating it one loves it, by despising it one keeps it (cf Lk 9,23s).
If you want to know yourself and control yourself, go into yourself and do not look outside ...
Go back to yourself, sinner, go back to where you really exist: in your heart.
Outside, you are an animal, like the world ...; inside, you are a man, in the image of God (Gn 1,26), and therefore able to be deified.
That is why, brethren, will the man who returns to himself not be discovered far away, as the prodigal son, in a region of dissimilarity, in a foreign land, where he sits and weep at the memory of his father and his country? ... "Adam, where are you? »(Gn 3,9)
Perhaps still in the shadows not to see you yourself: you sew together leaves of vanity to cover your shame (Gen 3,7), looking around and what is yours because your eyes are wide open on such things.
But look inside, look at yourself: that's where the biggest thing of shame is ...
It's obvious, brothers: we live outside ourselves ...
This is why Wisdom always has at heart to invite to the house of mourning rather than to the banquet house (Eccl 7.3), that is to say, to call back in itself the man who was outside of himself, saying:
"Blessed are those who cry" and in another passage: "Woe to you who laugh now" (Lk 6,25) ...
My brothers, groan in the presence of the Lord: may his goodness lead him to forgive us ...
Blessed are those who cry, not because they cry, but because they will be comforted. Crying is the way; consolation is bliss.
(Isaac of the Star (? -v., 1171), Cistercian monk.2nd sermon for All Saints' Day § 13-20 (Brésard, 2000 years old A, 84)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
COMMENT SUIS-JE DEVENU ORTHODOXE ?
Témoignage de Monsieur Maxime Egger
Maxime Egger est né en Suisse dans une famille catholique. Il est devenu orthodoxe en 1990, suite à plusieurs visites au monastère orthodoxe Saint-Jean-Baptiste en Angleterre et à plusieurs entretiens avec l'archimandrite Sophrony, fils spirituel et biographe de saint Silouane l'Athonite. Maxime Egger fut l'inspirateur et le premier secrétaire de l'Association Saint Silaoune l'Athonite et il est le fondateur des Éditions Le sel de la terre, maintenant associées en co-édition avec les Éditions du Cerf, et de la Fondation « Diagonale ». Il est l'auteur de Prier 15 jours avec Silouane (Nouvelle cité, 2002) et il prépare une biographie du père Sophrony. Il est diacre à la paroisse Sainte-Trinité-et-Sainte-Catherine à Genève (Patriarcat de Constantinople).
Comment faire pour que Dieu ne meure pas entre les lignes d’un texte? »
Mgr Georges Khodr
Comment suis-je devenu orthodoxe ? C’est sans doute la question qui m’a été posée le plus souvent ces dernières années. N’aimant guère parler de moi-même, j’ai généralement noyé le poisson dans quelques vagues généralités. Aujourd’hui, après de longues hésitations, j’ai consenti à répondre.
Pourtant, alors que je prends la plume, je me dis que j’ai été bien imprudent, inconscient même, d’accepter un exercice aussi difficile, délicat et périlleux. Difficile, parce qu’il est, au fond, impossible de raconter en quelques pages ce qui est le fruit d’années de cheminement. Délicat, parce qu’il y a dans ce parcours – comme dans tout cheminement spirituel – un mystère proprement indicible, une dimension si profonde et personnelle qu’on ne peut qu’avoir énormément de réticence à en parler. Mais, si ma main frémit, c’est surtout que j’ai peur de parler davantage pour ma propre gloire que pour la gloire de Dieu.
Je viens d’utiliser le mot «cheminement». J’aurais aussi pu parler d’une série de passages – au sens de Pâques –, d’une succession de morts-résurrections. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Je vois vraiment non seulement mon itinéraire spirituel, mais toute la vie comme une marche ininterrompue, un pèlerinage intérieur et une ascension toujours recommencée vers le Royaume des cieux, qui est au milieu de nous et en nous. Sur ce chemin, il y a tout ce dont l’existence est faite, mais surtout des rencontres, des personnes à travers lesquelles – sans que j’en sois toujours conscient – Dieu est venu à ma rencontre et m’a montré la voie.
Que dire de mon itinéraire spirituel et de ses différentes étapes ?
D’abord, il y a eu le temps de l’enfance, dans une famille catholique plutôt pieuse mais non rigoriste, avec le catéchisme et la messe plus ou moins «obligatoires».
Ensuite, juste après ma confirmation, est venu le temps de la révolte de l’adolescence contre une Église jugée – à tort ou à raison – comme pharisienne, hypocrite, moralisatrice, culpabilisante. Rébellion qui va m’amener à jeter le bébé (le Christ) avec l’eau du bain (l’institution et ses dogmes).
À partir de 15 ans, je peux dire que j’étais agnostique, mais travaillé en profondeur par les grandes questions métaphysiques: qui suis-je ? quel est le but de la vie ? pourquoi la souffrance et la mort ? etc. Le temps de la quête avait commencé. Lecture des grands auteurs existentialistes, études de sociologie et engagement journalistique, tout cela m’exaltait, mais rien ne me satisfaisait complètement. Il restait au fond de moi comme une béance secrète. J’avais, intuitivement, le sentiment que l’homme ne peut pas être à lui-même son propre sens, la source de sa propre vie.
Taraudé par ce manque, fatigué par «les petites éternités de jouissance» dont je relevais mon quotidien, je décidai en 1983 – terme de ma formation journalistique – de prendre une année sabbatique pour réaliser un vieux rêve: le voyage en Orient. Je passerai, de fait, quelque neuf mois dans le sous-continent indien.
Ce voyage, si riche et bouleversant que je n’ai toujours pas fini de le digérer, fut un temps de l’éveil. L’un des moments capitaux eut lieu dans le désert de Thar (Rajasthan). Le corps limé et l’âme polie par la route, j’étais descendu au petit matin au bord d’un étang dans lequel se mirait un temple. Là, dans le silence et la solitude de l’aube, dans cette transparence cristalline de l’eau et de l’air, j’ai été soudain comme submergé par une force de paix, de plénitude, de lumière. Les larmes, abondantes, coulaient sans raison. Entre le monde et moi, tout soudain était communion, amour, harmonie.
Cette expérience était-elle une illusion – je me méfie plutôt des états mystico-extatiques – ou une manifestation de la Gloire divine qui irradie en permanence les êtres et les choses? Je ne sais pas et je préfère ne pas me prononcer. Peu importe d’ailleurs. L’essentiel – ce dont je suis sûr – c’est qu’après rien n’était plus comme avant. Mon cœur avait été touché, une autre dimension de la conscience s’était ouverte en moi. Oui, il y a au plus profond de l’être et du monde une force, un Etre, une Présence infinie, au-delà du temps et de l’espace, qui transcende le réel et qui le fonde. Oui, l’homme est un mélange de finitude et d’infini, de temporel et d’éternel. A ce moment-là, cet Être, ce Tout-Autre était encore impersonnel. Il n’avait ni nom, ni visage. Je n’osais pas encore l’appeler Dieu. Mais il était.
De retour en Suisse s’imposa le temps du questionnement. L’existence de ce Tout-Autre dont j’avais eu l’intuition remettait tout en cause. Les questions se bousculaient dans mon esprit: quelles conséquences dois-je en tirer pour ma vie ? puis-je simplement continuer comme avant, reproduire le même bonheur facile et superficiel ? Un désir d’infini et d’éternité brûlait en moi. Je ressentais comme une indicible nostalgie de cette paix et de cette unité à laquelle il m’avait été donné de goûter.
Des auteurs comme Karlfried Graf Dürckheim et René Guénon me permirent de comprendre, de mettre des mots sur ce qui m’arrivait. Tout devenait clair: pour rester en contact avec cet Etre suprême, Principe de toute existence, il fallait me rendre «transparent», me libérer de mon ego et de ses illusions. Pour cela, les livres ne servaient à rien. Je devais me mettre en chemin. Il fallait une pratique de transformation spirituelle. Différentes rencontres, certaines affinités esthétiques firent le reste: le temps du zen pouvait commencer.
Laïc, sans dogmes ni croyances, «neutre» donc universel, centré sur l’expérience immédiate de l’esprit humain et non sur l’étude des textes, le zen me convenait très bien. Je m’y engageai avec beaucoup de zèle, notamment au sein d’une communauté réunie autour d’un centre de rencontres spirituelles et de méditation dans le Jura neuchâtelois. Par sa rigueur et ses exigences alliées à une étonnante fraîcheur, cette pratique a été fondatrice pour toute la suite de mon cheminement.
Ce travail de vidage et de vidange du moi, d’ouverture intérieure, de dépouillement et d’approfondissement, allait paradoxalement, secrètement, permettre à la grâce de mon baptême de se réactiver. Un jour, en pleine session zen, la figure du Christ remonta ainsi à la surface, resurgit des profondeurs de l’être. Fabuleux humour de Dieu qui écrit droit avec des lignes courbes: cet Etre impersonnel et abstrait dont j’avais pris conscience en Inde prenait, par la pratique d’une forme impersonnelle de méditation, un visage et un Nom personnels: Jésus-Christ. Comme saint Augustin, j’avais envie de crier: «Mais toi, Seigneur, tu étais plus intérieur que ce qu’il y a en moi de plus intérieur, et plus élevé que ce qu’il y a en moi de plus élevé».
Alors, je partis à la recherche de mes racines chrétiennes. Avec cette question, lancinante: existait-il dans le christianisme une voie offrant les éléments que la spiritualité orientale m’avait montrés comme essentiels à tout cheminement: des pratiques de transformation intérieure, une vraie «tradition», une relation maître-disciple vivante ? René Guénon – qui mentionne l’hésychasme comme «voie initiatique» –, diverses rencontres à la faveur notamment d’une enquête journalistique sur les conversions, un reportage en Egypte chez les Coptes m’amenèrent tous à la même réponse: une telle voie existait dans le christianisme oriental.
Étrangement, une conversation que j’avais eue avec une amie deux ans auparavant me revint en mémoire avec une intensité et une insistance inhabituelles. Elle m’avait parlé alors d’un monastère «extraordinaire», fondé en Angleterre par l’archimandrite Sophrony (1896-1993), un moine orthodoxe – disciple du starets Silouane (1866-1938), canonisé en 1987 par la Patriarcat œcuménique de Constantinople – qui avait vécu plus de vingt ans au mont Athos, notamment comme ermite et père spirituel de plusieurs communautés. Ce souvenir m’obséda tellement que je finis par me rendre en Grande-Bretagne.
Le séjour au monastère Saint-Jean-Baptiste (Essex) fut absolument bouleversant. Outre l’accueil réservé à chaque visiteur (véritablement reçu comme le Christ) et la proximité entre moines, moniales et pèlerins qui se côtoyaient en toute simplicité, partageant les mêmes espaces de vie, trois choses m’ont frappé lors de ce premier séjour.
D’abord, l’extrême attention accordée à la personne, le respect absolu de son unicité. De ce respect naissait visiblement une étonnante liberté, laquelle prenait son sens et sa consistance dans le don et l’oubli de soi pour le service de l’autre. Je découvrais ce que signifie «vivre en Église», mode d’existence qui fait – ou devrait faire – de l’Église autre chose qu’une société simplement humaine.
Ensuite, l’office de la prière de Jésus. Je me souviendrai toujours quand, dans la fraîcheur du petit matin, je suis entré pour la première fois dans l’Église Saint-Silouane. Tout baignait dans une lumineuse pénombre, irradiée par les veilleuses devant les icônes. Le silence régnait, rehaussé par le chant des oiseaux qui filtrait à travers les impostes. Et pendant deux heures, cette prière psalmodiée en d’innombrables langues, slavon, grec, français, anglais: «Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, aie pitié de nous». Si je l’ai récitée au début quasiment comme un «mantra», cette prière allait devenir, au fil du temps, un face-à-Face personnel, vivant, pacifiant, purificateur, avec le Christ. Dans le tréfonds du cœur, un moyen de communion avec Dieu, mais aussi un combat ardu et souvent épuisant contre les passions et pensées parasites. J’étais fasciné à l’idée que cette prière était née dans le désert d’Egypte au IVe siècle. Cette première rencontre avec l’orthodoxie était donc aussi un retour aux racines du christianisme et de l’Europe, à l’Église une et indivise des premiers siècles.
Enfin, j’ai été bien sûr touché par la beauté des offices liturgiques, célébrés avec une profondeur qui – je le compris plus tard – était l’expression simultanée de la joie pascale et de la douleur de la Croix.
Que ce soit dans la prière de Jésus ou dans la liturgie, j’ai été immédiatement fasciné par la place donnée au corps, mobilisé dans tous ses sens – la vue par les icônes et les bougies, l’ouïe par les chants, l’odorat par l’encens, etc. – et par une série de gestes: signes de croix, prosternations (métanies)... L’Inde, par le choc avec sa réalité nue, m’avait fait découvrir non seulement que j’avais un corps, mais que j’étais un corps. L’orthodoxie, à travers ses offices liturgiques, ses jeûnes fréquents, sa tradition ascétique, allait m’apprendre que la rencontre et l’union à Dieu passe aussi par le corps.
Pendant ce séjour, il ne me fut pas possible de voir le père Sophrony, malade. Juste avant de partir, l’un des moines me donna un tchotki à cent nœuds, un chapelet de laine noir confectionné au mont Athos. Je le reçus comme un signe non seulement d’encouragement à la prière, mais aussi de lien spirituel.
Je passerai sous silence ce qu’il me fut donné de vivre à mon retour. Je dirai simplement que mon cœur était blessé d’amour et qu’une porte s’était entrouverte, révélant mon néant et mes ténèbres intérieures devant Dieu. «Repentez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche» (Mt 4,17), dit le Christ au début de son Evangile. Sans doute n’ai-je pas encore commencé à me repentir, mais j’ai appris que cette métanoïa est la clé de la vie spirituelle. Indissociable de l’humilité, elle est le moteur de la transformation du vieil homme en homme nouveau, de l’ouverture à l’Esprit. Oui, ce n’est qu’en reconnaissant mes faiblesses, mes imperfections, la poubelle qu’est mon âme, que je peux m’ouvrir à la miséricorde de Dieu, à l’amour qui est pardon et patience. C’est cet amour, cette compassion qui change la substance même des choses, qu’il m’a été donné de découvrir d’emblée dans l’Église orthodoxe.
Ayant très naturellement abandonné le zen pour la prière de Jésus, je me plongeai avec passion dans les lectures qui m’avaient été recommandées au monastère: outre l’Evangile et les Psaumes, notamment le livre du père Sophrony sur le starets Silouane, un ouvrage sur la prière de Jésus de saint Ignace Briantchaninov et l’Essai sur la théologie mystique de l’Église d’Orient de Vladimir Lossky. Les finesses théologiques, bien sûr, m’échappaient, mais deux points résonnèrent tout de suite puissamment en moi.
D’abord, l’unité profonde, indissociable, entre théologie et mystique, exprimée par la formule célèbre d’Evagre le Pontique: «Si tu es théologien, tu prieras vraiment, et si tu pries vraiment, tu es théologien».Autrement dit, il n’y a pas de vraie théologie sans connaissance du mystère de Dieu. Et connaître ce mystère, c’est le vivre, dans une expérience de l’Esprit saint qui dépasse, crucifie et transfigure la raison.
Le deuxième point qui me parla très fort, c’est la conception orthodoxe du salut. Non pas comme «rachat» ou «rédemption», mais comme «transfiguration» et «déification». «Dieu s’est fait homme pour que l’homme puisse devenir Dieu», déclare saint Athanase d’Alexandrie. Chez les pères orthodoxes, l’être humain est toujours vu d’abord en référence l’image divine qui est en lui et non par rapport à son péché. Et le péché n’est pas défini comme la transgression juridique d’une norme éthique, mais comme le refus de l’amour du Père, l’éloignement de Dieu dû à l’orgueil et aux maladies spirituelles de l’âme et du corps. D’où une approche thérapeutique et non culpabilisante du péché, ainsi qu’une vision ontologique de la sainteté: «Saint n’est pas celui qui a atteint un degré élevé dans le domaine de la morale humaine ou dans une vie d’ascèse et même de prière (les pharisiens aussi jeûnaient et disaient de "longues" prières), mais celui qui porte en lui le Saint-Esprit», dit le père Sophrony.
Je comprenais ainsi que le christianisme n’est pas d’abord une éthique, mais un mode d’être spirituel, une voie d’union à Dieu, une vie crucifiée et ressuscitée qui fait de nous une créature nouvelle. Les commandements du Christ ne sont pas des lois sur le mode d’un «tu feras, tu ne feras pas», mais des «énergies divines» par lesquelles nous pouvons devenir – dans notre vie, notre conscience et notre pensée – semblables au Christ. Quant à l’Église, elle n’est pas d’abord une instance morale, ni une agence caritative ou humanitaire, mais le grand hôpital de l’âme, le lieu où nous sommes sûrs de pouvoir recevoir le Dieu vivant et participer à son Royaume.
Peu à peu, je découvrais un autre visage du christianisme que celui dont j’avais le souvenir. Un visage qui me séduisait, m’enchantait. Surtout, loin d’être une abstraction, une belle vision de l’esprit, ce christianisme était vécu, incarné – imparfaitement sans doute, mais non moins réellement – par des communautés et des personnes. De retour au monastère Saint-Jean-Baptiste quelques mois après ma première visite, j’eus la grâce infinie de rencontrer l’archimandrite Sophrony. Une rencontre qui marque, à l’évidence, un tournant dans mon existence.
Il y aurait mille choses à dire sur cet homme de Dieu, reconnu par tous comme un authentique starets. Mais, selon son désir, je resterai discret. Je ne dirai qu’une seule chose, capitale pour mon cheminement: j’avais sous les yeux un témoin de la vie en Christ, de la connaissance de la Trinité. Je voyais dans cet ancien ce qu’était une «personne», un être de communion avec Dieu et les autres. Devant tant d’amour et de liberté, de lumière et de vitalité créatrice, je pouvais donc avoir confiance dans la voie, la tradition dont il était porteur.
J’ai «flirté» ainsi, si je puis dire, intensément pendant plus de deux ans avec l’orthodoxie, me familiarisant avec ses rites, sa théologie, visitant régulièrement le monastère Saint-Jean-Baptiste, commençant à fréquenter les paroisses orthodoxes de Fribourg et de Chambésy. Je passais de la croyance héritée de mon enfance à la foi, c’est-à-dire à une relation vivante, personnelle, avec le Christ.
Assez vite, je manifestai le désir de devenir orthodoxe. Mais le père Sophrony freina mon élan, estimant que je devais «simplement» (!) m’efforcer de «passer mes journées sans péché» et que cela pouvait se faire n’importe où (à cet égard, je ne crois pas qu’il y ait moins prosélyte que l’Église orthodoxe). Il m’a donc fallu attendre plus de deux ans pour pouvoir faire le pas. Avec le recul, je pense que cette attitude de réserve, d’appel à la patience, était pleine de sagesse.
Ce temps de l’attente, véritable kénose, s’est donc révélé très profitable, fécond. Il m’a permis d’approfondir ma foi, d’aller au bout de certaines questions, d’affronter certains doutes, de faire ma catéchèse, de perdre d’emblée certaines illusions sur l’Église orthodoxe, de mettre à l’épreuve la profondeur de mon désir. Il m’a permis également de régler la question de mes origines catholiques.
Devant la fin de non-recevoir du père Sophrony, j’ai en effet essayé de renouer avec ma tradition d’origine. Malgré ces efforts, les personnes remarquables que j’ai rencontrées, la mayonnaise, comme on dit, n’a pas pris. J’étais déjà ailleurs, irrésistiblement attiré par la spiritualité chrétienne orientale où je respirais avec ampleur. Et puis, autant je me sentais en symbiose avec la théologie et l’ecclésiologie orthodoxes, autant je butais sur certains aspects du catholicisme romain, notamment l’institution du pape, la conception de l’Esprit saint, un certain juridisme ambiant...
En 1990, je vécus la Semaine Sainte au monastère Saint-Jean-Baptiste. Une véritable mort-résurrection avec le Christ qui rendit mon «passage» – au sens de Pâque – à l’orthodoxie aussi évident qu’inéluctable. Ce «passage» – j’en étais sûr maintenant – n’était ni une affaire de convenance, ni un choix esthétique purement subjectif, mais une nécessité intérieure. J’aurais envie de dire: une question de vie et de mort. Le père Sophrony le comprit et, quelques semaines plus tard, j’entrais dans la communion sacramentelle de l’Église orthodoxe au monastère. Afin de marquer cette Pâque personnelle, de manifester ce désir d’entrer dans une vie nouvelle, le père Sophrony me donna le prénom de Maxime, me plaçant sous le patronage de saint Maxime le Confesseur, disciple de saint Sophrone de Jérusalem.
On l’aura compris. Mon «passage» à l’orthodoxie n’est pas le résultat d’une réflexion intellectuelle ou d’une fascination plus ou moins exotique, mais le fruit d’un long cheminement spirituel. Il n’y a en lui ni rejet, ni reniement, ni trahison d’une autre confession. Vu mon long éloignement de l’Église catholique, il ne s’agissait ni d’un changement – encore moins d’une rupture –, mais d’une réintégration, ailleurs, dans le corps du Christ qui est l’unique Église. Je n’ai pas choisi une confession par opposition à une autre, après un savante comparaison de leurs vertus et degrés de vérité respectifs. Non, j’ai simplement suivi le chemin qui s’ouvrait et se déroulait sous mes pas, obéi à un attrait très fort, irrésistible même, pour une Lumière à l’éclat et à la pureté extraordinaires. En ce sens, ma conversion est essentiellement de l’ordre de l’accomplissement.
En fait, je ne me suis pas converti à l’orthodoxie, mais au Christ, qui est le chemin et la vérité. Il faut ici clairement distinguer entre être orthodoxe et vivre en orthodoxe, c’est-à-dire en chrétien. Autrement dit, on estorthodoxe par son «incorporation» sacramentelle et la foi que l’on confesse, mais on devient chrétien par sa vie, par l’acquisition de l’Esprit saint à travers l’assimilation et la mise en pratique de l’Evangile.
Entrer dans cette vision-là, c’est évidemment tout le contraire d’une affirmation confessionnelle autosatisfaite, exclusive, nationaliste, ethnique ou triomphaliste. Personnellement, je me sens chrétien avant d’être orthodoxe. Ou plutôt je ne conçois l’orthodoxie que comme synonyme de la vie chrétienne, évangélique, en plénitude. En ce sens, devenir orthodoxe, ce n’est pas seulement se couvrir d’un nouveau manteau tissé de rites et de formulations théologiques, c’est revêtir le Christ lui-même. Mais revêtir le Nouvel Adam, qu’est-ce sinon accepter de mourir au vieil Adam, changer de peau et de vie ?
J’ai dit que mon entrée dans la communion sacramentelle de l’Église orthodoxe était un accomplissement. En conclusion, j’aurais envie d’ajouter qu’elle est en réalité un commencement. Car la vraie conversion – la seule qui compte, au-delà de toute appartenance ecclésiale –, c’est la métanoïa dont parle Jésus au début de l’Évangile, le retournement de tout notre être, de notre cœur le plus profond, par lequel «notre pauvreté humaine se tourne vers la grâce de Dieu» (André Louf). Or, dans la mesure où je reste pécheur, cette révolution intérieure n’est jamais faite une fois pour toutes. Elle ne s’interrompt ni ne se termine jamais. Elle est un mouvement infini, un devenir qui n’en finit pas d’advenir. Elle est le chemin à la suite de Celui qui est le Chemin, qui chemine avec moi et en moi: le Christ qui fait toutes choses nouvelles.
Être orthodoxe, pour moi, c’est me dire chaque matin comme saint Antoine: «Aujourd’hui je commence».
Ne trouvez-vous pas merveilleuse l'interprétation de ces chants de la Tradition Bysantino-slave ?
POURQUOI SAINT JEAN-BAPTISTE EST-IL PARFOIS REPRÉSENTÉ AVEC DES AILES ?
Les Évangiles sont la clef pour comprendre la représentation ailée du "messager annonciateur du Messie".
Dans la plupart des traditions chrétiennes, saint Jean-Baptiste est « le dernier prophète de l’Ancien Testament », le « précurseur du Christ » ou le « prophète glorieux ». Typologiquement relié au prophète Élie, il est souvent représenté avec des ailes, comme un messager de Dieu. En grec, le termeevangelos — d’où viennent les noms « ange » et « évangéliste » — signifie « bon messager », « porteur de bonnes nouvelles ».
S’il en est ainsi, alors pourquoi les autres messagers de Dieu ne sont-ils pas représentés avec les ailes d’un ange ? Et cela ne devrait-il pas s’appliquer aussi aux apôtres ? SelonA Reader’s Guide to Orthodox Icons, on trouve la réponse dans les Évangiles. Chez Luc (Lc 7, 28) comme chez Matthieu (Mtt 11, 11), Jésus affirme explicitement que : « Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne n’est plus grand que Jean ». Une hymne liturgique chantée pendant la fête de la nativité du Baptiste le proclame « sommet et couronne des prophètes ». On estime qu’il a un rôle spécial parmi les saints : c’est un homme céleste, décrit comme un « ange du désert »
Selon la tradition, la vie du Baptiste dans le désert est une vie « angélique » pour deux raisons principales. Une est assez évidente : ayant proclamé la venue du Messie, il est devenu un messager de Dieu, un « héraut », comme les anges. Mais saint Jean baptiste est aussi le prototype de la vie monastique : il a conduit une vie de prière, d’abstinence et de chasteté, loin de toute nécessité matérielle, proclamant la venue du Messie, devenant un héraut de Dieu comme les anges. Ce mode de vie est souvent comparé à celui des anges, et c’est la raison pour laquelle Jean-Baptiste est le saint patron des ermites.
La confession demande courage et humilité. Une fois passé le cap du premier pas, c’est plus facile qu’on ne le pense. Il faut seulement commencer par chasser certaines fausses idées et se donner les bons moyens.
Pourquoi craindre la confession ? Par timidité ? Par gène ? Par peur ou honte d’avouer à un autre toutes les fautes commises ? D’avoir commis des péchés si graves qu’ils ne puissent être pardonnés ? Nombreuses sont les raisons qui peuvent aller jusqu’à rendre malade quelqu’un à la seule idée d’aller se confesser. Certains voient cela comme une corvée humiliante. D’autres deviennent nerveux à cette idée et se retrouvent bloqués.
Mais tous aimeraient bien savoir comment faire pour briser ces chaines qui empêchent de connaître la joie du pécheur pardonné. Non, Jésus n’a pas institué la confession pour rendre tristes, inquiets, mais pour libérer et donner cette joie. Regardez les visages de ceux qui viennent de se confesser… Alors, voici dix astuces qui peuvent aider à surmonter cette peur et faire de ce moment un grand moment de retrouvailles qu’on aura envie de répéter.
Partir d’un bon pied
Commencer par chasser cette idée que ce n’est « pas la peine… ça fait trop longtemps que je n’y vais plus ». Il n’est jamais trop tard pour se repentir, pour tirer un trait et recommencer.
Retirer le masque
Se mettre en mode « honnêteté » et accepter d’avoir commis des erreurs et qu’on ne peut pas tout contrôler. Puis demander à Dieu un coup de pouce. Prier pour qu’il vous donner la force et le courage dont vous avez besoin pour franchir le pas. C’est tout ce que Dieu attend.
Pour se sentir à l’aise
N’importe quel confesseur peut faire l’affaire, mais si cela est un problème au début pour se mettre en confiance, choisir un prêtre avec qui vous vous sentez à l’aise, ou alors un confessionnal anonyme.
Arriver avec des notes
Écrire sur une feuille ou dans un petit carnet les étapes du processus confessionnel pour ne pas risquer de devenir nerveux au fil de la confession et de se laisser distraire à nouveau par la peur.
Arriver à l’avance
Arriver un peu à l’avance. Fermer les yeux et penser à Dieu en train de vous observer avec son regard plein d’amour et de miséricorde. L’imaginer en chair et en os, et prier.
On n’est pas à un examen
Face au confesseur, se rappeler que ce n’est pas un examen. Si on ne sait pas « comment faire », le dire en toute simplicité. Si on a peur de parler ouvertement, se rappeler que le prêtre est tenu au plus strict secret sur ce qu’on lui dit en confession.
Briser la honte
Avouer tout de suite ce dont on a honte, qui nous humilie le plus, pour enlever cette chape de plomb qui nous opprime et ainsi permettre à la lumière de l’amour de mieux pénétrer et montrer l’orgueil endurci qui nous empêche d’aimer et de nous laisser aimer.
Tout dire
Ne rien cacher volontairement. Et, inversement, ne pas avoir peur de dire toujours la même chose si on recommence. À chaque fois que l’on retombe, Dieu veut nous relever. Il ne se lasse jamais. L’essentiel est de ne pas se lasser nous aussi de nous confesser.
Ne pas se justifier
Ne pas chercher à plaider des circonstances atténuantes au péché tout juste avoué. Dieu connaît le dossier. Il connaît tout le mal qui est en nous. On n’a rien à lui apprendre. On est là pour présenter notre mal et notre douleur afin qu’Il nous libère, nous pardonne et nous guérisse. La question n’est pas de savoir à quel point on est mauvais, mais de réaliser à quel point Dieu est bon.
Penser juste
Ne pas assimiler la pénitence à une punition. Contrairement à la punition, qui est un acte de vindicte imposé, la pénitence est l’expression d’une affliction libre et sincère à « réparer les dommages causés » et effacer les blessures que le péché a infligées à autrui. La pénitence est une œuvre d’amitié. Les péchés étant remis à Dieu, Dieu les a oubliés, et on va de l’avant.
Prières de délivrance , de libération et de protection
Ces prières sont fort utiles, voire indispensables quotidiennement ou le plus souvent possible, pour notre amélioration et notre protection à tous.
Mais en cas de sérieuses difficultés voire d’impossibilité pour se défaire définitivement d’un mauvais penchant, de mauvaises habitudes, voire d’un vice, d’une tare quelconque, réciter, que dis-je méditer,matin et soir et à chaque tentation violente, lentement, calmement, avec ferveur et à genoux si l’on peut, ces prières à la suite, le Credo la prière d’Alfred de Rievaulx suivie de celle de Grégoire de Narek de celle à St Michel Archange.
En pratique, il s'avère que ces prières déplaisent à l'Adversaire qui tâchera donc de vous empêcher de les pratiquer ou vous induira à cesser de les prier. Du fait que leur effet bénéfique, même s’il est réel immédiatement, ne commencera à se faire ressentir vraiment dans l’Âme et l’Esprit puis dans le corps aussi, qu’au bout de quelques jours ou semaines, l ne manquera pas de vous tenter de découragement !
Il faut persévérer !
Le Malin cherchera à profiter de cette période intermédiaire pour vous faire trouver de toutes sortes de "bonnes raisons" pour ne pas continuer ces prières ou en empêcher Il convient de persévérer…….
N’oublions que DIEU à enseigné à Ste Catherine de Sienne, Docteur de l’Église, qu’il y a trois vices principaux, à savoir:
*l’amour-propre qui engendre le second,
*l’estime de soi-même, qui engendre le troisième qui est
*l’orgueil.
Ces vices entraînent à leur suite l’injustice, la cruauté et tous les autres péchés iniques et grossiers….
La première chose à demander à DIEU pour soi-même est une volonté forte et conforme à la Sienne.
Demandons-Lui également la haine du péché et des offenses à Son Amour et à Sa Bonté.
N’oublions pas non plus de Lui demander également de nous guérir de tout ce qui Lui déplaît en nous.
<<<>>>
Prière d’Alfred de Rievaulx,
Abbé du XII ème siècle
Ô, bon pasteur Jésus, pasteur si bon, voici les plaies de mon âme. Ton regard voit tout, il est vivant et efficace. Il atteint jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit. Tu vois la trace de mes péchés et les dangers immédiats et les raisons de craindre pour l’avenir. Tu vois tout cela Seigneur et c’est mon désir que tu le vois. Tu sais bien, Toi qui scrute mon cœur, qu’il n’est rien dans mon âme que je veuille cacher à tes yeux. Regarde-moi, doux Jésus, regarde-moi…… j’espère en Ta pitié, O très miséricordieux…….. Comme un bon médecin, Tu regardes pour guérir, comme un maître compréhensif pour corriger, comme un père indulgent pour pardonner. Voici ce que je demande, confiant en Ta toute puissante miséricorde, en Ta miséricordieuse toute puissance : par Ton nom suave et efficace et par le mystère de Ta sainte humanité, remets mes péchés s’il Te plaît et guéris les langueurs de mon âme. Quant aux vices et aux passions qui m’assaillent encore par l’effet d’une mauvaise habitude invétérée, ou de ces innombrables négligences quotidiennes, que Ta grâce me donne la force et la vertu nécessaires pour ne pas y consentir. Que Ton esprit de bonté et de douceur descende en mon cœur et qu’il s’y prépare une demeure, la purifiant de toute souillure de la chair et de l’esprit et y infusant un accroissement de foi, d’espérance et de charité, de sentiments de componction et de tendresse.
Qu’il me donne la ferveur et la discrétion dans les travaux et les veilles. Qu’il m’accorde la volonté généreuse et le pouvoir de T’aimer, de Te louer, de Te prier, de réfléchir, d’agir et de penser en toutes choses selon Toi. Qu’il m’accorde enfin de persévérer en tout cela jusqu’à la fin de ma vie. AMEN
Prière de Grégoire de Narek,
Moine du Xe siècle.
Seigneur, j’ai péché contre Ta grande bonté, moi homme vil, j’ai péché. J‘ai péché contre Ta source de lumière, moi, ténèbres, j’ai péché. J’ai péché contre les bienfaits infinis de Ta grâce, en vérité j’ai péché. J‘ai péché contre la compassion de Ton amour céleste, maintenant j’ai péché. J‘ai péché contre Toi qui m’as créé du néant, oui, certes, j’ai péché. J‘ai péché contre les caresses de Ta sublime tendresse. Infiniment, j’ai péché. J‘ai péché par l’oubli de Tes bienfaits, de nouveau j’ai péché. J‘ai péché par mon corps en l’utilisant contre mon âme, stupidement j’ai péché. J‘ai péché par félonie contre Toi qui es la Vie, en vérité j’ai péché. J‘ai péché par le mépris de Ta parole, gravement j’ai péché.
Tu es capable de me remettre toutes ces dettes, Seigneur des miséricordes, Dieu de tous. Si Tu m’écoutes, je soupire. Si Tu me prêtes l’oreille, je Te supplie. Si Tu m’exauces, je Te demande. Si Tu me pardonnes, je Te prie. Si Tu Te tournes vers moi, je crie. Si Tu ne me prêtes pas attention, je suis perdu. Si Tu me montres un visage effrayant, je suis anéanti. Si Tu me grondes, je tremble. Si Tu me regardes de travers, je frissonne.
Et si tu Te mets en courroux, je suis épouvanté.
Mais si dans Ta bonté Tu viens à mon secours, Seigneur Jésus-Christ, Je serais centré sur Toi par la suavité la plus abondante et j’imprimerais dans mon âme Ton image de lumière.
A nouveau retrouvé, pardonné, je me fixerais en Toi et je serais recréé par la rédemption à une vie immortelle, incorruptible.
A Toi, avec Ton Père, par Ton Saint-Esprit, gloire dans les siècles. AMÎN
Prière à l’Archange Saint MICHEL
Très glorieux Prince des armées célestes, Saint Michel Archange, défends-nous dans le combat contre les principautés et les puissances, contre les chefs de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants répandus dans les airs.
Viens en aide aux hommes que Dieu a faits à son image et à sa ressemblance et rachetés à si haut prix de la tyrannie du démon.
La sainte Église Te vénère comme son gardien et son protecteur, Toi à qui le Seigneur a confié les âmes rachetées pour les introduire dans la céleste félicité. Conjure le Dieu de paix d’écraser Satan sous nos pieds, afin de lui ôter tout pouvoir de retenir les hommes dans ses chaînes et de nuire à l’Église.
Présente au Très-Haut nos prières, afin que, bien vite, le Seigneur nous fasse miséricorde.
Sois vainqueur de l’antique serpent qui n’est autre que Satan le diable pour le précipiter enchaîné et avec ses légions dans les abîmes et qu’il ne puisse plus jamais séduire les nations. AMEN.
Dieu du ciel, Dieu de la terre, Dieu des Anges, Dieu des Archanges, Dieu des Patriarches, Dieu des Prophètes, Dieu des Apôtres, Dieu des Martyrs, Dieu des Confesseurs, Dieu des Vierges, Dieu qui a le pouvoir de donner la vie après la mort, le repos après le travail ; parce qu’il n’y a pas d’autre Dieu que Toi, et qu’il ne peut y en avoir d’autre que Toi, le Créateur de toutes choses visibles et invisibles, et dont le règne n’aura point de fin : nous Te supplions humblement,Majesté glorieuse, d’user de Ta puissance pour nous délivrer et préserver de toute tyrannie des esprits infernaux, de leurs pièges, tromperies et méchancetés.
Par Jésus-Christ Notre Seigneur qui vit et règne avec toi et le Saint Esprit: Dieu Unique au siècles des siècles . Amîn. Des embûches du démon, délivre-nous Seigneur. Que Ton Église Te serve dans la paix et la liberté ; nous T’en prions, écoute-nous. Que les ennemis de la sainte Église soient abaissés ; nous T’en prions, écoute-nous. AMÎN
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
LORSQUE MARSEILLE ENSEIGNE L'ISLAM A L'ECOLE.
Le spectacle de Selman Reda présente un spectacle devant les élèves de deux classes de 3e du collège Louis-Pasteur de Marseille (9e). Il « remonte aux prémices du livre sacré » selon Le Monde.
Sa voix chaude et ses mains sont celles d’un conteur, enrobant d’arabesques des phrases distillées avec lenteur et poésie. Mais le spectacle de Selman Reda n’a rien d’une fable. Ne laisse personne te voler les mots, monologue très personnel que l’acteur marseillais a écrit et déjà joué plus d’une vingtaine de fois depuis décembre 2017 dans les théâtres,collèges et lycées de sa région, brasse des thèmes contemporains, sensibles et inflammables.
L’interprétation du Coran, les dérives qu’elle engendre et, mais aussi, en toile de fond, la façon dont on peut vivre l’islam dans une France laïque et républicaine, profondément traumatisée par les attentats terroristes. Selman Reda a 40 ans. Il est né dans le Rif marocain mais vit en France depuis ses 4 ans. Silhouette svelte, tête rasée et sourire pacifique, il a basculé tardivement dans le théâtre.
L’établissement, situé dans l’est de la ville, n’est pas classé en réseau d’éducation prioritaire mais il accueille depuis quelques années des élèves des quartiers nord. «Leurs parents sont en quête d’un havre de paix», glisse Lucile Pleven, professeure de français qui a organisé la venue du spectacle.Dans ses classes, où musulmans et non-musulmans se côtoient, l’enseignante juge que «la question de l’islam est au cœur des préoccupations».[…]
Lundi 20 février, 110 jeunes filles ont été kidnappées par Boko Haram. L’enlèvement a eu lieu dans un collège de filles de la ville de Dapachi, au Nord-Est du Nigeria.
C ent-dix jeunes filles sont portées disparues suite à l’attaque d’une école par des insurgés de Boko Haram. L’information émane del’agence Reutersqui a relayé le communiqué du ministère de l’information nigérian publié dimanche 25 février.
« Le gouvernement fédéral a confirmé que 110 étudiantes du Collège scientifique et technique gouvernemental de Dapchi, état de Yobe, sont jusqu’ici portées disparues, après que des insurgés appartenant à une faction de Boko Haram ait envahi leur école lundi.”
Le président Muhammadu Buhari, 75 ans, ancien dirigeant militaire élu en 2015 après avoir juré d’écraser Boko Haram, a qualifié la disparition des filles après l’attaque de lundi dans la ville de Dapchi, dans l’Etat de Yobe, de « désastre national ». L’armée a été mobilisée pour retrouver les jeunes filles.
Le groupe islamiste Boko Haram était tristement devenu célèbre en 2014, après avoir enlevé et mené à l’esclavage 276 étudiantes de la ville de Chibok. Le mouvement international #BringBackOurGirls étaient alors né pour plaider leur libération.
Certaines d’entre elles sont toujours détenues et celles qui sont revenues parfois devenues mères,sont marginalisées et discriminéesdans leurs villages.
Source: InfoChrétienne
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MENACES NUCLÉAIRES US SUR LA RUSSIE ?...
Les militaires américains préparent les forces armées des pays européens à l’utilisation des armes nucléaires tactiques contre la Russie, selon Sergueï Lavrov.
Intervenant lors d'une session de la conférence sur le désarmement àGenève, le ministre russe des Affaires étrangèresSergueï Lavrova exprimé l'espoir que les Européen opposent un «non» ferme au déploiement sur leur territoire des armes nucléaires américaines.
«Le maintien des armes nucléaires non stratégiques desÉtats-UnisenEurope, accompagné de la pratique déstabilisante de "missions nucléaires communes" entrave ledésarmementnucléaire en Europe», a-t-il signalé
Selon lui, dans le cadre de ces missions, «les membres non nucléarisés de l'Otan, violant grossièrement leTraité sur la non-prolifération, participent aux planifications d'utilisation des armes nucléaires non stratégiques des États-Unis et s'entrainent aux compétences adéquates».
«Tout le monde doit comprendre que les militaires américains préparent ainsi les forces armées des pays européens à l'utilisation des armes nucléaires tactiques contre la Russie», a relevé Sergueï Lavrov.
Le ministre a assuré que Moscou était prêt à la reprise des négociations lors de la conférence sur le désarmement et qu'aucun tabou n'existait pour lui sur aucun des points à l'ordre du jour.
«LaRussieest prête à la reprise des négociations dans le cadre de la conférence sur la base de tout programme équilibré et issu d'un consensus. La Russie n'a de tabou sur aucun point à l'ordre du jour. Nous avons la volonté politique et la capacité d'expertise pour entamer un travail de négociation», a assuré Sergueï Lavrov.
SYRIE: Dans la Ghouta, responsabilité des dijhiadistes?...
Les groupes armés rebelles retranchés dans la Ghouta, tels Jaïch al-Islam, refusent aux civils la possibilité de quitter les zones de combats. Le géopolitologue Alexandre Del Valle rappelle que cette stratégie est celle du bouclier humain.
«Aujourd'hui dans la Ghouta, on a un problème. C'est qu'on a des djihadistes liés à al-Qaïda, ex-Front al-Nosra [désormais] Fatah al-Cham, qui s'est noyé dans un groupe qui a changé de nom pour avoir l'air respectable, et encore d'autres groupes soutenus par l'Arabie saoudite qui ont refusé les termes de l'évacuation. On oublie de le dire.»
Pour Alexandre Del Valle, professeur, écrivain et auteur deLes vrais ennemis de l'Occident : du rejet de la Russie à l'islamisation des sociétés ouvertes(L'artilleur, 2016), la situation dans la Ghouta orientale n'est absolument pas celle qui estdécrite dans une certaine presseou par les dirigeants occidentaux.
«[Ils] prennent des populations civiles en otage, un peu comme fait le Hamas quand Israël veut bombarder», continue-t-il, analysant la stratégie des rebelles de la Ghouta de la façon suivante : «On accuse l'ennemi [Damas] de faire des carnages mais soi-même on se cache exprès [parmi] une population qu'on empêche de partir pour être sûr qu'il y ait un carnage.»
Et d'ajouter pour conclure : «Donc les véritables criminels qui sont à l'origine de la mort de ces civils, ce sont les djihadistes qui ont refusé les termes de l'évacuation et qui prennent leurs femmes, leurs enfants comme boucliers humains.»
Ce sont des islamistes extrêmement radicaux
Alexandre Del Valle s'attache également à nommer correctement ce que recouvre le vocable de «rebelle» : «Il faut quand même dire que la totalité des mouvements soi-disant rebelles – ça fait presque sympathique, "rebelles" – sont des djihadistes d'obédience salafiste ou Frères musulmans [...] ce sont des islamistes extrêmement radicaux.»
Les deux dernières machines qui produisaient encore dans l'unique usine Tupperware qui employait 235 salariés à Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire, se sont arrêtées définitivement mercredi matin à l'aube. Tupperware, en France, c'est fini...
A l'issue d'une grève de deux semaines en janvier, un accord avait été conclu avec le groupe américain de fabricant de boîtes alimentaires en plastique concernant les conditions de licenciement des salariés du site, en activité depuis 1973.
Pour Antonio Constantino, délégué du syndicat CGT, majoritaire dans l'entreprise, "la majorité des salariés sont satisfaits de l'accord, notamment du montant des primes supra-légales de licenciement et du plan de formation, qui est très bien fait".
Les salariés licenciés après plus de 30 ans de travail dans l'entreprise devraient recevoir des primes supra-légales allant de 24 à 36 mois de salaire, plafonnées à 100.000 euros.
La direction générale de Tupperware a justifié sa décision de fermeture totale de l'usine par "une surcapacité industrielle notable de son réseau de fabrication européen liée à une amélioration de sa productivité et à un ralentissement de ses activités commerciales en Europe centrale et occidentale et notamment en France".
"Il y a dix ans, il y avait 55 machines à l'usine"
Pour l'élu socialiste au Conseil régional et ancien député Jean-Patrick Gille, la décision de fermeture de l'usine est "un choix stratégique opportuniste (de la direction de Tupperware) à partir des ordonnances Macron".
"Tupperware a quatre usines en Europe : Portugal, Grèce, Belgique et France. On ne ferme que la française... On nous dit qu'on coûte trop cher !", avait dénoncé Antonio Constantino, le 19 octobre, encore sous le choc de l'annonce de la fermeture du site et de la délocalisation de la production française dans les autres usines européennes.
"Il y a dix ans, il y avait 55 machines à l'usine de Joué-lès-Tours. Aujourd'hui, il y en a 8, et elles ne tournent pas à plein régime", a fait valoir la direction de Tupperware.
Avec ses quatre sites de fabrication en Europe, la surcapacité de production de Tupperware en 2017 est de 35% (en Europe) et serait de 45% si le site français poursuivait ses activités, a-t-elle encore argumenté.
Cette cessation d'activité à Joué-lès-Tours intervient alors que cette commune de l'agglomération de Tours a déjà vécu la suppression par Michelin de 742 postes dans le cadre d'un plan social de 2013.
DES ELUS DANS LA RUE POUR SOUTENIR NOS "SANS DOMICILES FIXES"
Pour alerter sur le sort des SDF, une trentaine d'élus parisiens a passé la nuit dans des températures glaciales à Paris. Si l'opération a été très relayée, RT France a rencontré d'autres SDF qui, eux, n'ont pas bénéficié de cet éclairage médiatique.
«La fraternité commence par là», explique Abderrahim Ait Omar, conseiller municipal Les Républicains (LR) de Villeneuve-la-Garenne au micro de RT France, alors qu'il s'apprête à passer la nuit dehors par -7 degrés. C'est à l'appel de Mama Sy, maire adjointe LR en charge de la jeunesse à la mairie d’Etampes, qu'une trentaine d'élus ont décidé de dormir dehors dans le but d'alerter les pouvoirs publics sur le sort des sans domicile fixe (SDF).
Super il caille, là c'est parfait pour dormir
Si le succès est au rendez-vous, de nombreux médias ayant couvert l'opération, les conditions dans lesquelles les élus ont dormi sont encore loin de ce que vivent au quotidien les SDF. Et certaines attitudes et réflexions ont terni l'image donnée par les élus, laissant penser àune opération de communication bien rodée.«Super il caille, là c'est parfait pour dormir», s'enthousiasme par exemple Abderrahim Ait Omar dans un sourire.«Aucun n'est venu me parler, parce qu'ils étaient trop occupés avec les journalistes», constate d'ailleurs amer, Medhi, un SDF.
Et loin des caméras et des élus, les migrants à la Porte de la Chapelle qui n'ont pas eu droit aux mêmes égards se sentent oubliés : «C'est pas la France, c'est pas vivable», estime l'un d'eux avant de réclamer qu'un gymnase soit mis à leur disposition.
Pour Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, si certains parents en viennent à des violences éducatives, c’est parce qu’ils sont dépassés par leur enfant à l’ego surdimensionné et prisonniers d’une éducation bienveillante sans fermeté ni autorité.
Le 22 février, une proposition de loi portée par Maud Petit (MoDem) et François Michel-Lambert (LREM), co-signée par 27 députés de tous bords, a été déposée à l’Assemblée nationale pour interdire toute « violence éducative ordinaire », à savoir fessées, gifles, injures, cris, menaces… Didier Pleux, docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien et psychothérapeute, auteur notamment deDe l’enfant roi à l’enfant tyran, (Odile Jacob, 2002), et dernièrement, duComplexe de Thétis, (Odile Jacob, 2017), s’attache, dans cet entretien, à analyser les raisons de cette violence éducative, et nous donne des pistes pour retrouver une juste autorité parentale, évitant ainsi l’escalade de la violence.
Aleteia : Que pensez-vous de la proposition de loi visant à interdire les violences ordinaires faites aux enfants ? Docteur Didier Pleux: Il existe déjà un système législatif qui protège les enfants et une nouvelle loi ne va pas résoudre le problème de la violence faite aux enfants. Je crains même que légiférer à nouveau entraîne des abus : les enfants vont dénoncer leurs parents dès la moindre petite tape. Je pense plutôt qu’il faille se pencher sur les raisons qui amènent les parents à être violents, il faut se demander pourquoi ils en arrivent à des actes complètement disproportionnés.
Avez-vous une idée de la raison qui entraîne cette violence de la part des parents ? Selon l’exposé des motifs de la proposition de loi, « 87% des enfants subissent, quotidiennement, des pratiques punitives et coercitives auxquelles les parents ont recours à titre éducatif ». Parce que les parents sont dépassés, à bout, prêts à exploser, et totalement épuisés. Ils ont du mal à éduquer leur enfant car ils sont mal conseillés. Les ouvrages sur l’éducation bienveillante en sont en grande partie responsables. Les parents sont mal armés. S’ils veulent reprendre le pouvoir de manière violente, c’est parce que l’enfant a pris le pouvoir.
Pourquoi ? Parce qu’on vit dans une société de permissivité éducative délirante. C’est le règne de la surconsommation, de la surcommunication, de la survalorisation. Donc l’enfant développe une hypertrophie de l’ego et une intolérance à la frustration et devient ingérable. Les enfants ont besoin de limites, pas de causeries. Un parent ne devrait pas réexpliquer la loi indéfiniment, décortiquer le pourquoi du comment. L’éducation bienveillante sans fermeté, sans conflictualité, sans autorité parentale, est une catastrophe.
Selon vous, comment obtenir cette autorité parentale ? Et comment sanctionner ? Il est nécessaire d’établir, en amont des sanctions, un « code familial », de la même manière qu’il existe un code de la route, un code civil, un code pénal, afin qu’il y ait des règles bien définies et des punitions adaptées selon les infractions. Les enfants, les adultes, tout le monde aimerait vivre selon son bon plaisir, mais un code est là pour imposer des contraintes et punir si elles sont transgressées. Ce code doit être contracté par les adultes, et non par les enfants, et régir tout ce qui touche aux horaires, à l’alimentation, aux comportements…
Ce système permet de ne pas se laisser dépasser par les événements et de ne pas sanctionner à l’émotion, source de réactions disproportionnées. Il ne s’agit pas là de chantage, mais d’une réponse donnée à un comportement transgressif. Ce n’est pas : « Si tu ne finis pas ton assiette, tu seras privé de télévision pendant un an ! », mais bien : « Tu ne finis pas ton assiette, par conséquent, tu seras privé de télévision pendant trois jours. » La punition est connue d’avance et adaptée à la mesure du comportement répréhensible. On évite ainsi une escalade de permissivité, qui se termine nécessairement par une explosion disproportionnée de la part du parent. On évite les mots qui font mal, la violence psychologique ou le passage à l’acte, la violence physique. Pour une éducation harmonieuse, visant à former des êtres humains épanouis et adaptés, tout l’enjeu réside dans le fait de trouver le juste équilibre entre amour et frustration.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
____________________________________
Quatrième dimanche du Grand Carême (De la femme cananéenne)
Saint Qurbana
Actes 4: 1 – 12 :
01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
Romains 7: 14 à 25 :
14 Nous savons bien que la Loi est une réalité spirituelle : mais moi, je suis un homme charnel, vendu au péché.
15 En effet, ma façon d’agir, je ne la comprends pas, car ce que je voudrais, cela, je ne le réalise pas ; mais ce que je déteste, c’est cela que je fais.
16 Or, si je ne veux pas le mal que je fais, je suis d’accord avec la Loi : je reconnais qu’elle est bonne.
17 Mais en fait, ce n’est plus moi qui agis, c’est le péché, lui qui habite en moi.
18 Je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans l’être de chair que je suis. En effet, ce qui est à ma portée, c’est de vouloir le bien, mais pas de l’accomplir.
19 Je ne fais pas le bien que je voudrais, mais je commets le mal que je ne voudrais pas.
20 Si je fais le mal que je ne voudrais pas, alors ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais c’est le péché, lui qui habite en moi.
21 Moi qui voudrais faire le bien, je constate donc, en moi, cette loi : ce qui est à ma portée, c’est le mal.
22 Au plus profond de moi-même, je prends plaisir à la loi de Dieu.
23 Mais, dans les membres de mon corps, je découvre une autre loi, qui combat contre la loi que suit ma raison et me rend prisonnier de la loi du péché présente dans mon corps.
24 Malheureux homme que je suis ! Qui donc me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ?
25 Mais grâce soit rendue à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur ! Ainsi, moi, par ma raison, je suis au service de la loi de Dieu, et, par ma nature charnelle, au service de la loi du péché.
Saint Matthieu 15:21-31 :
21 Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon.
22 Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
23 Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! »
24 Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
25 Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! »
26 Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. »
27 Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
28 Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie.
29 Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
30 De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
31 Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
Adresse:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
[…] Qu’est-ce que l’amour ? Plus qu’un type de sentiment auquel se réfère le comportement humain au plan moral, c’est le langage de la Bible, c’est-à-dire l’expression de l’expérience ecclésiale, qui nous donne une perspective totalement différente de l’interprétation de l’amour. C’est une perspective ontologique, comme on la nomme dans le langage de la théologie académique. Le terme amour définit avant tout un mode d’existence, et non pas un mode de comportement, ni une émotion, ni un sentiment individuel à l’égard des autres. Mais bien plutôt un véritable mode d’existence.
Le Nouveau Testament donne une définition de Dieu, par les paroles de saint Jean l’Evangéliste : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Déchiffrons cette phrase. « Dieu est Amour » signifie que l’amour n’est pas une qualité morale de Dieu. N’interprétons pas l’amour à propos des énergies divines, des actions de Dieu dans l’histoire. L’amour, c’est bien la définition même de Dieu. Il précise exactement le mode d’existence de Dieu. Dieu existe comme amour. Cette phrase contient toute la théologie trinitaire, la théologie de la liberté. […]
Dieu n’est pas une essence mais la réalité d’une personne, de la personne du Père qui, librement, par sa volonté propre, pour exister, réalise son être, son essence, par la naissance du Christ et la procession du Saint-Esprit. Son mode d’existence, l’Amour, est son choix perpétuel. C’est le triomphe de la liberté.
Nous apprenons l’amour, non au travers de syllogismes, de réflexions, d’analyse, mais par l’imitation de ce mode d’existence réalisé par Dieu. Nous essayons de réaliser le même mode d’existence. Certes, nous sommes des êtres créés, notre nature est limitée, nous avons besoin de ces syllogismes, de ces analyses, mais il nous faut apprendre continuellement que tout cela ne suffit pas pour nous donner la connaissance de la vérité de l’amour. Il nous faut une voie, une pratique, réelle ; Saint Jean nous dit : « Celui qui n’aime pas n’a point connu Dieu, parce que Dieu est Amour ». Notre notion de Dieu relève-t-elle de l’évidence ou de la compréhension ? Nous ne connaissons pas Dieu. Saint Jean le répète un peu plus tard en disant : « Celui qui dit qu’il aime Dieu, alors qu’il ne le connaît pas, mais n’aime pas son prochain, exprime une contradiction » (cf. 1 Jn 4,20). Saint Jean nous assure que nous ne connaissons pas Dieu. Nous essayons de connaître Dieu à travers l’expérience de notre amour pour nos prochains, nos frères, nos sœurs. « Si quelqu’un dit : "J’aime Dieu", mais éprouve de la haine pour son frère, alors c’est un menteur. » Dieu n’est pas le produit d’une idéologie. Dieu n’est pas une notion métaphysique. L’Église a montré que la voie pour arriver à la connaissance de Dieu est celle d’un amour réel, quotidien, continuel.
Saint Paul, dans la première épître aux Corinthiens, dit que l’amour est plus grand que la foi (cf. 1 Co 13,13). En effet, la foi ne correspond pas à des convictions individuelles, des certitudes intellectuelles. Le terme de foi, dans l’expérience ecclésiale, conserve le sens premier du terme grec (pistis) qui signifie « confiance ». J’ai confiance, je me donne à quelqu’un. L’amour est plus grand que cette confiance. La confiance, d’une certaine façon, c’est pour commencer. L’amour est un accomplissement qui n’a pas de limite.
Une autre phrase de saint Jean m’a beaucoup impressionné : « Celui qui craint n’est pas accompli dans l’amour » (cf. 1 Jn 4,18). Nous aimons puisque lui nous a aimés le premier. La crainte est contraire à l’amour. Cela signifie que la connaissance à laquelle nous arrivons à travers l’amour a une qualité tout à fait différente de ce que saint Paul appelle science : « La science sera abolie, l’amour restera » (cf. 1 Co 13,8-9). L’amour ne s’épuise pas aux limites d’une loi ou d’obligations qu’une loi représente pour notre comportement. C’est pourquoi la crainte se trouve aux antipodes de l’amour. Parce que l’amour est la liberté de toute loi, de toute limitation de la vie comme relation, comme communion.
La différence entre la morale sociale ou la morale dans les différentes traditions spirituelles et religieuses, et la conception ecclésiale de l’amour se trouve exactement dans la définition de Dieu comme Amour : la définition de l’amour comme mode d’existence. Dans cette perspective, l’amour représente aussi la définition de la personne, de notre réalité, de la réalité existentielle de Dieu à l’image de qui nous sommes créés. La définition de la personne, c’est l’amour. L’amour présuppose une existence avec une conscience énergétique et, en même temps, une liberté qui se réalise dans la communion. C’est la différence qu’établit la théologie orthodoxe entre la Personne et le personnalisme ou l’humanisme philosophique.
Il est très important de savoir de quoi nous parlons. L’Amour, c’est le Dieu incréé. De notre côté, nous sommes des êtres créés à l’image de Dieu. A l’image, c’est-à-dire dans la dynamique d’avancer vers la ressemblance. Cela signifie, en schématisant, que vivre et réaliser l’amour peut se réaliser à deux niveaux. Celui de l’incréé, c’est la réalité divine qui s’identifie avec l’amour, avec la définition de Dieu comme amour ; et celui de notre nature créée à l’image de Dieu. A l’image signifie que nous avons la possibilité naturelle de réaliser l’amour. Là réside la grande difficulté pour distinguer l’aspect naturel, créé, psychologique de l’amour et la réalité d’un mode d’existence auquel l’Église nous appelle. […]
L’Église essaie d’indiquer en permanence comment discerner entre l’amour naturel et l’amour de l’Incréé. Qu’est-ce que la communauté eucharistique, sinon un mode de vie réel, concret, réalisant une autre relation avec le monde et avec les autres, un autre mode d’existence qui se trouve aux antipodes de l’individualisme. Car tout ce qui est individuel représente, selon l’expérience de l’Église, la mort. Tout ce qui est communion d’amour, communion de l’infini, est l’existence libre de toute limitation de la corruption et de la mort. Très souvent, la résistance de notre nature créée nous oblige à rechercher des certitudes individuelles. Nous essayons d’éviter le risque de la relation, le risque d’aimer vraiment en sortant de nous-mêmes. Et ce glissement pour éviter le risque de la relation nous amène assez souvent à une sorte " d’absolutisation " de l’éducation, de la morale, de la protection de l’autre. Ce n’est pas l’amour réalisé dans le mode d’existence eucharistique, ecclésial.
Le critère pour distinguer l’amour ecclésial comme une dynamique vers la ressemblance à l’amour divin, et pour discerner cet amour de l’amour naturel, c’est toujours et partout la priorité de la relation personnelle, la priorité de la liberté, le risque de la liberté. Nous vivons cette priorité de la relation personnelle à la place de l’objectivation de la loi dans l’eucharistie, à travers notre relation personnelle avec le Père du corps ecclésial, de la communauté ecclésiale, avec celui que nous appelons Père parce qu’il nous fait naître dans la nouvelle vie qui est le mode d’existence selon la vérité de l’amour divin. Mais nous parlons d’une relation qui produit la vie. C’est très différent d’une relation qui s’épuise à la protection de chaque individu par le risque de sa propre responsabilité, de la propre liberté. […]
Nous sommes appelés à réaliser, à travers et par les énergies de notre nature, pendant notre vie terrestre, le mode d’existence de l’incréé. Nous sommes appelés à dépasser le mode d’existence – pas la nature : ce serait une autre illusion. Nous ne pouvons pas dépasser la nature, sortir de la nature. Mais avec les possibilités, les capacités, les énergies de notre nature créée, nous sommes appelés à réaliser le mode d’existence du non créé.
L’amour est un don de Dieu fait à notre nature. Saint Maxime le Confesseur parle d’une (agapetike dpsnamis), d’une force d’amour qui est dans notre nature. C’est une capacité de notre nature mais elle ne suffit pas pour entrer dans la vie qui peut vaincre la mort. Appartenir à l’Église, ce n’est pas pour améliorer notre caractère ou vivre des sentiments plus élevés. Nous appartenons à l’Église parce que nous voulons constater que, à travers la mort, on peut vaincre la mort. Si on cherche cela, il faut dépasser le niveau naturel de l’amour pour arriver à réaliser l’amour selon le mode d’existence du Dieu trinitaire.
Pour autant, l’Église, à travers l’expérience ecclésiale, ne méprise pas ce qui est naturel, au contraire. L’amour naturel comme force de notre nature, comme le définit saint Maxime le Confesseur, est très positif : c’est le noyau autour duquel notre personnalité se constitue, cet élan dynamique vers l’autre, cet élan de la référence vers l’autre. C’est l’axe qui constitue notre hypostase individuelle, personnelle. On ne saurait donc pas mépriser cela. On ne peut mépriser toutes les conséquences physiques de cette puissance. On ne méprise pas l’éros, toutes ces expressions de l’amour naturel, mais en même temps, il ne faut pas confondre ces deux niveaux. Il ne faut pas confondre ce qui est naturel avec le mode d’existence qui nous libère du naturel. C’est un exercice très difficile. Et je crois qu’il faut considérer en priorité l’illusion que nous avons très souvent de vivre au niveau du mode d’existence ecclésiale alors que nous sommes encore dans le cadre du naturel, et que nous remplaçons la nature par des illusions ou des convictions intellectuelles. […]
Donne-toi à moi, mon Dieu, donne-toi toujours à moi...
Nous nous reposons dans le don de ton Esprit ; là nous jouissons de toi, là est notre bien et notre repos.
L'amour nous y élève, et ton Esprit qui est bon exalte notre bassesse, la retirant des portes de la mort (Ps 9,14). Dans la bonne volonté nous trouvons la paix.
Un corps, de par son poids, tend vers son lieu propre ; le poids ne va pas nécessairement en bas, mais à son lieu propre.
Le feu tend vers le haut, la pierre vers le bas..., chacun vers son propre lieu ; l'huile monte au-dessus de l'eau, l'eau descend sous l'huile.
Si quelque chose n'est pas à sa place, elle est sans repos ; mais quand elle a trouvé sa place, elle reste en repos.
Mon poids, c'est mon amour : - c'est lui qui m'emporte, où qu'il m'emporte.
Ton don nous enflamme et nous emporte en haut ; il nous embrase et nous partons...
Ton feu, ton bon feu, nous fait brûler et nous allons, nous montons vers la paix de la Jérusalem céleste – car j'ai trouvé ma joie quand on m'a dit :
-« Allons dans la maison du Seigneur ! » (Ps 121,1)
C'est là où la bonne volonté nous conduira pour être à notre place, là où nous ne désirerons rien de plus que d'y demeurer pour l'éternité.
(Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église Les Confessions, XIII, 9 )
A PRAYER OF SAINT AUGUSTIN:
"We are going up to Jerusalem"
Give yourself to me, my God, always give yourself to me ...
We rest in the gift of your Spirit; there we enjoy you, there is our good and our rest.
Love elevates us to it, and your good Spirit exalts our baseness, removing it from the gates of death (Ps 9,14). In good will we find peace.
A body, by its weight, tends towards its proper place; the weight does not necessarily go down, but to its proper place.
The fire tends upward, the stone down ..., each towards his own place; the oil rises above the water, the water descends under the oil.
If something is out of place, she is restless; but when she has found her place, she remains at rest.
My weight is my love: He is the one who takes me wherever he takes me.
Your gift ignites us and carries us up; he kills us and we leave ...
Your fire, your good fire, makes us burn and we go, we go up to the peace of the heavenly Jerusalem - for I found my joy when I was told:
- "Let's go to the house of the Lord! »(Ps 121,1)
This is where good will will lead us to be in our place, where we will desire nothing more than to remain there for eternity.
(Saint Augustine (354-430), Bishop of Hippo (North Africa) and Doctor of the Church The Confessions, XIII, 9)
UMA ORAÇÃO DE SAINT AUGUSTIN:
"Estamos indo até Jerusalém"
Entregue-se a mim, meu Deus, sempre dê-se a mim ...
Descansamos no dom do seu Espírito; lá, nós gostamos de você, há nosso bem e nosso descanso.
O amor nos eleva, e seu bom Espírito exalta nossa baixa sensação, removendo-o dos portões da morte (Sl 9,14). Na boa vontade, encontraremos a paz.
Um corpo, por seu peso, tende para o seu devido lugar; O peso não necessariamente diminui, mas para o seu devido lugar.
O fogo tende para cima, a pedra baixa ..., cada um para o seu próprio lugar; o óleo sobe acima da água, a água desce sob o óleo.
Se algo está fora de lugar, ela está inquieta; Mas quando ela encontrou seu lugar, ela permanece em repouso.
Meu peso é meu amor: Ele é quem me leva onde quer que ele me leve.
Seu presente nos inflama e nos carrega; ele nos mata e nós deixamos ...
Seu fogo, seu bom fogo, nos faz queimar e nós vamos, subimos à paz da Jerusalém celestial - pois encontrei minha alegria quando me disseram:
- "Vamos para a casa do Senhor! »(Salmo 121,1)
É aqui que a boa vontade nos levará a estar no nosso lugar, onde não desejamos nada além de permanecer lá por toda a eternidade.
(Santo Agostinho (354-430), Bispo de Hipona (Norte da África) e Doutor da Igreja As Confissões, XIII, 9)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes
« Un pauvre était couché devant sa porte »
« Heureux les miséricordieux, dit le Seigneur, ils obtiendront miséricorde. » (Mt 5,7)
La miséricorde n'est pas la moindre des béatitudes : -« Heureux qui comprend le pauvre et le faible », et aussi : -« L'homme bon compatit et partage », ailleurs encore : -« Tout le jour, le juste a pitié, il prête » (Ps 71,13;111,5;36,26).
Faisons nôtre donc cette béatitude : sachons comprendre, soyons bons.
Même la nuit ne doit pas arrêter ta miséricorde ; « ne dis pas : Reviens demain matin et je te donnerai » (Pr 3,28).
Qu'il n'y ait pas d'hésitation entre ta première réaction et ta générosité... « Partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri » (Is 58,7) et fais-le de bon cœur.
« Celui qui exerce la miséricorde, dit saint Paul, qu'il le fasse avec joie » (Rm 12,8).
Ton mérite est doublé par ton empressement ; un don fait avec chagrin et par contrainte n'a ni grâce ni éclat.
C'est avec un cœur en fête, non en se lamentant, qu'il faut faire le bien...
« Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement » (Is 58,8).
Y a-t-il quelqu'un qui ne désire pas la lumière et la guérison ?...
C'est pourquoi, serviteurs du Christ, ses frères et ses cohéritiers (Ga 4,7), tant que nous en avons l'occasion, visitons le Christ, nourrissons le Christ, habillons le Christ, recueillons le Christ, honorons le Christ (cf Mt 25,31s).
Non seulement en l'invitant à table, comme quelques-uns l'ont fait, ou en le couvrant de parfums, comme Marie Madeleine, ou en participant à sa sépulture, comme Nicodème...
Ni avec l'or, l'encens et la myrrhe, comme les mages...
Le Seigneur de l'univers « veut la miséricorde et non le sacrifice » (Mt 9,13), notre compassion plutôt que « des milliers d'agneaux engraissés » (Mi 6,7).
Présentons-lui donc notre miséricorde par les mains de ces malheureux gisant aujourd'hui sur le sol, afin que, le jour où nous partirons d'ici, ils nous « introduisent aux demeures éternelles » (Lc 16,9), dans le Christ lui-même, notre Seigneur.
(Par Saint Grégoire de Nazianze (330-390). Evêque et docteur de l'Église dans sa 14ème homélie sur l'amour des pauvres, 38.40 (trad. bréviaire rev.)
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A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças
"Um pobre homem estava deitado na frente da sua porta"
"Bem-aventurados os misericordiosos, diz o Senhor, eles obterão misericórdia. »(Mt 5,7)
A misericórdia não é a menor das bem-aventuranças: - "Feliz quem entende os pobres e os fracos", e também: - "O bom homem simpatiza e compartilha", em outros lugares: - "Todo dia, o justo tem piedade, ele presta" (Sl 71,13, 111,5, 36,26).
Deixe nossa nossa nossa bem-aventurança: entendamos, vamos ser bons.
Até a noite não deve impedir sua misericórdia; "Não diga: volte amanhã de manhã e eu lhe darei" (Pr 3,28).
Não hesite entre sua primeira reação e sua generosidade ... "Compartilhe seu pão com os famintos, junte os infelizes sem-teto em sua casa" (Is 58,7) e faça você sozinho. bom coração.
"Aquele que exerce misericórdia, diz São Paulo, pode fazê-lo com alegria" (Rom 12,8).
Seu mérito é duplicado pela sua ânsia; um presente feito com tristeza e restrição não tem graça nem brilho.
É com um coração em comemoração, não se lamentando, que devemos fazer o bem ...
"Então sua luz surgirá como o amanhecer, e sua força retornará rapidamente" (Is 58,8).
Existe alguém que não quer luz e cura? ...
É por isso que, servos de Cristo, seus irmãos e seus co-herdeiros (Ga 4,7), enquanto tivermos a oportunidade, visitemos Cristo, alimente Cristo, vire Cristo, colecione Cristo, honre a Cristo ( cf Mt 25,31s).
Não só convidando-o para a mesa, como alguns, ou cobrindo-o com perfumes, como Maria Madalena, ou participando de seu enterro, como Nicodemos ...
Nem com ouro, incenso e mirra, como os magos ...
O Senhor do universo "quer misericórdia e não sacrifício" (Mt 9, 13), nossa compaixão em vez de "milhares de cordeiros engordados" (Mi 6,7).
Deixe-nos mostrar-lhe a nossa misericórdia nas mãos dos infelizes que estão deitados no chão hoje, de modo que o dia em que nos deixamos eles "nos levará a habitações eternas" (Lc 16, 9) em Cristo Ele mesmo, nosso Senhor.
(Por São Gregório de Nazianzus (330-390) Bispo e Doutor da Igreja no seu 14 homilia sobre o amor dos pobres, 38.40 (breviary translation rev.)
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Mercy is not the least of the beatitudes
"A poor man was lying in front of his door"
"Blessed are the merciful, says the Lord, they will obtain mercy. »(Mt 5,7)
Mercy is not the least of the beatitudes: - "Happy who understands the poor and the weak", and also: - "The good man sympathizes and shares", elsewhere: - "All day, the righteous have mercy, he lends" (Ps 71,13, 111,5, 36,26).
Let us make ours this bliss: let us understand, let's be good.
Even the night must not stop your mercy; "Do not say: Come back tomorrow morning and I will give you" (Pr 3,28).
Let there be no hesitation between your first reaction and your generosity ... "Share your bread with the hungry, gather the unhappy homeless at your house" (Is 58,7) and do it yourself. good heart.
"He who exercises mercy, says Saint Paul, may do it with joy" (Rom 12,8).
Your merit is doubled by your eagerness; a gift made with sorrow and constraint has neither grace nor brilliance.
It is with a heart in celebration, not lamenting, that we must do good ...
"Then your light will spring forth as the dawn, and your strength will return quickly" (Is 58,8).
Is there anyone who does not want light and healing? ...
That is why, servants of Christ, his brothers and his co-heirs (Ga 4,7), as long as we have the opportunity, let us visit Christ, feed Christ, dress Christ, collect Christ, honor Christ ( cf Mt 25,31s).
Not only by inviting him to the table, as some did, or by covering him with perfumes, like Mary Magdalene, or by participating in her burial, like Nicodemus ...
Nor with gold, frankincense and myrrh, like the magi ...
The Lord of the universe "wants mercy and not sacrifice" (Mt 9:13), our compassion rather than "thousands of fattened lambs" (Mi 6,7).
Let us show him our mercy through the hands of those unfortunates who are lying on the ground today, so that the day we leave here they will "bring us to eternal dwellings" (Lk 16: 9) in Christ himself, our Lord.
(By Saint Gregory of Nazianzus (330-390) Bishop and Doctor of the Church in his 14th homily on the love of the poor, 38.40 (breviary translation rev.)
Un certain sophiste de ce temps vint rendre visite à un staretz. Voyant qu'il n'avait rien, si ce n'est une Bible, il donna au staretz son propre commentaire de la Bible. Un an plus tard, il rendit de nouveau visite au staretz et lui demanda:
- Père, mon livre t'a-t-il aidé à mieux comprendre la Bible?
- Au contraire, répondit le staretz, j'ai dû retourner vers la Bible pour comprendre ton livre.
* * *
Un certain jeune moine demanda à un staretz:
- Père, maintenant dois-je renoncer complètement au monde?
- Ne crains rien, répondit le staretz, si tu vis une vie vraiment chrétienne, le monde renoncera immédiatement à toi.
* * *
Un homme très riche qui vivait à Alexandrie priait Dieu tous les jours pour que la vie des indigents soit plus facile. Après avoir entendu cela, Abba Macaire lui envoya un message: " Je voudrais être propriétaire de tous tes biens!" L'homme fut perplexe, et il envoya un de ses serviteurs demander ce qu'Abba Macaire ferait avec toute cette richesse. Abba Macaire dit:
- Dis à ton maître que je répondrais immédiatement à sa prière.
La vie admirable et pleine de faits merveilleux de ce saint évêque d'Angers a été écrite par saint Fortunat sur des témoignages contemporains de la plus haute valeur. Son récit est corroboré par celui de saint Grégoire de Tours et offre par conséquent les garanties de l'authenticité la plus exacte.
Albinus, - dont nous avons fait Aubin, - naquit près d'Hennebont, à Languidic, sur les bords du Blavet. Son père, d'une noblesse incontestée, était peut-être le fameux chef des Armoricains, nommé aussi Albinus, assez puissant pour s'opposer aux desseins d'Aetius. L'enfant fut, dès ses premières années, animé d'une foi vive et pratique, dont les fruits ne tardèrent pas à éclore.
Tout jeune homme, il renonça vaillamment aux avantages de la noblesse et de la fortune, il brisa même avec l'affection maternelle et vint s'enfermer dans un monastère dont le nom, défiguré sans doute par une erreur de copiste, doit très probablement être reconnu comme celui du monastère de Nantilly, près de Saumur.
Saint Benoît venait de naître. La règle suivie à Nantilly fut la sienne plus tard. Au temps où le jeune Aubin s'y présenta, c'était celle de saint Augustin, presque la seule adoptée en Occident. Les religieux qui la professaient portaient le titre de chanoines réguliers ; mais ils étaient astreints à une stricte pauvreté, à une austère pénitence. À Nantilly, toutes les vertus étaient en grand honneur.
Aubin, dès le premier moment, se signala entre tous par sa ferveur, en particulier par l'humilité sous laquelle il cachait soigneusement sa naissance. Aussi, également aimé et estimé, il fut, en 504, à l'âge de trente-cinq ans, élu à la charge d'abbé. Il s'en acquitta pour le plus grand bien de ses frères, qui, sous son gouvernement tendre et ferme, marchaient joyeusement vers la sainteté.
Il y avait vingt-cinq ans qu'il dirigeait Nantilly, lorsque l'évêque d'Angers, Adolphe, vint à mourir ; les électeurs furent unanimes pour lui donner Aubin comme successeur. Ce ne fut pas sans peine néanmoins qu'ils lui arrachèrent son consentement. Il ne céda que devant leurs instances et sur l'avis des évêques de la contrée, qui depuis longtemps appréciaient la distinction de ses talents et la hauteur de ses vertus. Saint Mélaine, évêque de Rennes, en particulier, fut ravi de ce choix ; uni depuis, longtemps au nouveau prélat par une étroite amitié, ce fut lui sans doute qui le consacra. Cette année-là même (529), en effet, on le voit à Angers en compagnie de trois autres saints évêques : saint Laud de Coutances, saint Victorius du Mans, saint Mars de Nantes.
Dès lors Aubin, se modelant sur le divin Pasteur, Jésus-Christ, se livra tout entier au soin de son troupeau. Sa charité se portait surtout sur les pauvres et les malades ; il s'abaissait pour eux aux soins les plus humiliants. Mais une autre classe de misérables excita aussi sa paternelle compassion : à cette époque, à la suite de l'invasion des barbares, beaucoup de chrétiens étaient tombés dans l'esclavage. Le bon évêque ne pourrait les voir sans larmes ; il consacra, à en racheter le plus grand nombre possible, toutes les ressources que lui fournirent les biens de son église, sa propre fortune, les aumônes qu'il sollicitait. Il fut ainsi le digne prédécesseur des Jean de Matha, des Pierre Nolasque, des Vincent de Paul.
Cette tendre charité, Dieu la montrait par des miracles continuels, combien elle était agréable à son cœur. Il semble, à lire la Vie d'Aubin, que le saint évêque les obtint particulièrement pour les aveugles! Mais il guérit aussi nombre d'autres malades, des paralytiques, des possédés ; il ressuscita même un mort, le jeune Alexandre, pour le rendre à ses parents désolés.
Pourtant la bonté de saint Aubin s'alliait très bien à une fermeté apostolique, qui ne reculait, quand le devoir était en jeu, devant aucune puissance humaine. Dans ces cas même, parfois, il recourait au don des miracles, que Dieu lui avait si libéralement accordé.
Dans le bourg de Douille vivait une jeune fille, nommée Ëtheria, dont la beauté avait séduit le roi Childebert ; il ordonna de la saisir et de la lui amener. Aubin fut averti de cette violence infâme et aussitôt accourut au secours de sa brebis. Il pénétra sous un déguisement dans la ville où les satellites du roi s'étaient emparés de la malheureuse enfant. En vain elle se débattait, implorant secours. En apercevant l'évêque, que son œil reconnut en son vêtement d'emprunt, elle fait effort, s'échappe avec un cri des mains de la soldatesque et vient tomber en larmes aux pieds du saint. Un tel secours n'était pas pour intimider ces barbares ; l'un d'eux s'avance insolemment et veut arracher la jeune fille à son protecteur. Mais Aubin, indigné, le traitant comme, au rite du baptême, le démon qu'on chasse du néophyte, lui souffle à la face. L'homme recule comme frappé de la foudre et roule mort sur le sol. Ses compagnons, épouvantés, prirent la fuite et vinrent raconter au roi le terrible miracle. Childebert n'osa pas poursuivre son entreprise malhonnête ; mais, en digne barbare, il exigea une rançon. L'évêque, généreux, voulut encore la payer, trop heureux de sauver ainsi la vertu d'une vierge.
A cette époque grossière, elle n'était guère respectée. Les violents fils de Clovis, incapables de maîtriser leurs passions, autorisaient par leur exemple les vices de leurs courtisans et de leurs guerriers. Le concubinage, les mariages incestueux étaient la plaie gangreneuse de cette société ; et trop souvent des évêques mêmes, se sentant impuissants à la guérir, n'osaient pas employer les remèdes énergiques. Saint Aubin ne fut pas de leur nombre. Avec le zèle de saint Jean-Baptiste, à toute occasion, malgré les colères, les haines, les attentats mêmes contre sa vie, il revendiqua hautement les droits de la pureté et châtia les coupables.
Ainsi agit-il contre un des principaux seigneurs de Neustrie, qui, habitant en Anjou, y donnait le scandale d'une de ces unions criminelles. L'ayant vainement exhorté, averti plusieurs fois, il prononça enfin sur lui la sentence d'excommunication.
Ce fut un frémissement dans la France entière, et il se trouva des évêques pour taxer cette juste sévérité d'excessive rigueur.
Peut-être, pour venger sa cause, ou plutôt celle de Dieu, Aubin provoqua-t-il le troisième concile d'Orléans, en 538, qui fut présidé par l'archevêque de Lyon. Il y prononça du moins un discours également éloquent et énergique contre le désordre qui allumait son zèle. Et les Pères du concile ne purent que l'applaudir et voter un canon où était fait droit aux justes réclamations du Saint. Mais ils n'allèrent pas plus loin et, contents d'avoir donné raison en principe à leur collègue, ils l'engagèrent à user de modération et, en signe d'absolution, d'envoyer, comme ils allaient le faire eux-mêmes, au coupable qu'il avait excommunié, des eulogies, sorte de pains bénits à l'offertoire de la messe et distribués en signe d'amitié et de communion. Aubin refusa d'abord ; il céda enfin à leurs injonctions expresses. « Mais, ajouta-t-il, je suis contraint par votre ordre de bénir et d'envoyer cette eulogie ; vous refusez de défendre la cause de Dieu : il est assez puissant pour la venger lui-même. » Dieu la vengea en effet ; avant même de recevoir les eulogies, le coupable fut frappé par la mort.
Douloureusement atteint par le blâme de ses collègues, Aubin voulut savoir s'il avait outrepassé les droits de la douceur. Il se rendit, en compagnie de saint Lubin, auprès de saint Césaire d'Arles, pour le consulter à ce sujet. Saint Césaire, en effet, jouissait alors dans toute la France de la plus haute réputation de talent et de sainteté. Il n'est pas douteux, quand on sait quelle conduite il a tenu lui-même dans des circonstances pareilles, qu'il n'ait pleinement approuvé l'évêque d'Angers.
Saint Aubin allait atteindre sa quatre-vingtième année, lorsqu'un nouveau concile fut convoqué à Orléans. Mais l'âge et les infirmités l'empêchèrent d'y assister. II ne tarda pas, en effet, à expirer : c'était le 1er mars 549, ou, selon d'autres, 550.
A son tombeau se multiplièrent les miracles. Non moins grand thaumaturge que de son vivant, saint Aubin a laissé parmi son peuple un souvenir toujours entouré de reconnaissance et de vénération.
Source principale : liberius.net/.../(« Rév. x gpm »).
Parler à Dieu... et Le laisser parler
« Les gens qui n'ont rien de caché les uns pour les autres ne manquent jamais de sujets de s'entretenir : ils ne préparent, ils ne mesurent rien pour leurs conversations, parce qu'ils n'ont rien à réserver.
Aussi ne cherchent-ils rien : ils ne parlent entre eux que de l'abondance du cœur, ils parlent sans réflexion, comme ils pensent ; c'est le cœur de l'un qui parle à l'autre ; ce sont deux cœurs qui se versent, pour ainsi dire, l'un dans l'autre. Heureux ceux qui parviennent à cette société familière et sans réserve avec Dieu !
A mesure que vous lui parlerez, il vous parlera. Aussi faut-il se taire souvent pour le laisser parler à son tour, et pour l'entendre au fond de votre coeur.
Dites-lui : -"Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur vous écoute".(I Reg. III, 10) ; et encore : -"J'écouterai ce que le Seigneur va me faire entendre". (2. Ps. 85 (84), 9).
Ajoutez avec une crainte amoureuse et filiale : -"Seigneur, ne restez pas dans le silence avec moi".(Ps. XXVII, 1).
L’esprit de vérité vous suggérera : -"le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit".(Jean XIV, 26) au-dedans toutes les choses que Jésus-Christ vous enseigne au-dehors dans l’Évangile.
Ce n'est point une inspiration extraordinaire qui vous expose à l'illusion ; elle se borne à vous inspirer les vertus de votre état, et les moyens de mourir à vous-même pour vivre à Dieu : c’est une parole intérieure qui nous instruit selon nos besoins en chaque occasion. »
Fénelon (1651-1715)
Fale com Deus ... e deixe-o falar
"Pessoas que não têm nada escondido entre si nunca perca tópicos para conversar: eles não se preparam, não medem nada por suas conversas, porque não têm nada para reservar.
Então eles não procuram nada: eles falam um do outro apenas da abundância do coração, eles falam sem reflexão, como eles pensam; É o coração de quem fala ao outro; Eles são dois corações que se derramam, por assim dizer, um para o outro. Feliz são aqueles que alcançam esta sociedade familiar e sem reservas com Deus!
Ao falar com ele, ele falará com você. Então, muitas vezes, você deve ficar quieto para deixá-lo falar em seu turno e para ouvir isso em seu coração.
Diga-lhe: - "Fala, Senhor, porque o teu servo está te ouvindo" (I Reg. III, 10); e novamente: - "Eu ouvirei o que o Senhor me fará ouvir". (2. Sal. 85 (84), 9).
Adicione com um medo amoroso e filial: - "Senhor, não fique em silêncio comigo" (Sl. Xxviii, 1).
O espírito de verdade sugerirá: - "O Defensor, o Espírito Santo que o Pai enviará em meu nome, ele te ensinará tudo, e ele fará você se lembrar de tudo o que eu disse a você" (João XIV, 26) dentro de todas as coisas que Jesus Cristo ensina você no Evangelho.
Não é uma inspiração extraordinária que o expõe à ilusão; Limita-se a inspirar-lhe as virtudes do seu estado e os meios de morrer por si mesmo para viver para Deus: é uma palavra interior que nos instrui de acordo com as nossas necessidades em todas as ocasiões. "
Fenelon (1651-1715)
Speak to God ... and let Him speak
"People who have nothing hidden for each other never miss topics to talk to: they do not prepare, they do not measure anything for their conversations, because they have nothing to reserve.
So they seek nothing: they speak to each other only of the abundance of the heart, they speak without reflection, as they think; it is the heart of one who speaks to the other; they are two hearts that pour, so to speak, into each other. Happy are those who reach this familiar and unreserved society with God!
As you speak to him, he will speak to you. So you must often be quiet to let him speak in his turn, and to hear it in your heart.
Tell him: - "Speak, Lord, because your servant is listening to you" (I Reg.III, 10); and again: - "I will hear what the Lord will make me hear". (2. Ps. 85 (84), 9).
Add with a loving and filial fear: - "Lord, do not remain silent with me" (Ps. Xxviii, 1).
The spirit of truth will suggest: - "The Defender, the Holy Spirit whom the Father will send in my name, he will teach you everything, and he will make you remember all that I have said to you" (John XIV, 26) inside all things that Jesus Christ teaches you outside in the Gospel.
It is not an extraordinary inspiration that exposes you to illusion; it confines itself to inspiring you with the virtues of your state, and the means of dying to yourself to live to God: it is an interior word which instructs us according to our needs on every occasion. "
Fenelon (1651-1715)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, qui maintiennent la foi vivante et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, par la prédication de sa parole et l'administration des sacrements, par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde, qui dispensent la joie de Votre pardon par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils et, qu'en étant docile à ses enseignements, elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos numerosas e santas vocações ao sacerdócio, que mantenham viva a fé e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus, pela pregação de sua palavra e administrar os sacramentos, pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar, que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia, sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê, que fornecem a alegria de Seu perdão através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho e, que sendo obedientes a seus ensinamentos, ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos, pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo de modo que eles fielmente cumprir a sua missão o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre. Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
QUESTIONS SUR LA BIBLE ?...
ÉLÉMENTS DE RÉPONSE:
Quand est né le judaïsme ?
Quelles étaient les croyances des premiers Israélites ?
Comment la Bible a-t-elle été écrite ?
Ce documentaire confronte les investigations sur les textes religieux et les découvertes archéologiques en Terre sainte depuis la fin du XIXe siècle.
Cette collaboration exceptionnelle entre chercheurs montre qu'à l'époque d'Abraham la première religion monothéiste était loin d'être une entité cohérente...
La plupart des Israélites ont, par exemple, longtemps adoré des dieux païens.
Par ailleurs, nombre d'entre eux pensaient que Dieu avait une épouse qui était elle-même une idole vénérée.
Ce n'est qu'après la destruction de Jérusalem que les juifs, exilés à Babylone, ont commencé à concevoir l'existence d'un dieu unique et universel.
Et c'est durant l'exil (entre 597 et 538 avant J.-C.) qu'ont été rédigés les cinq premiers livres de la Bible.
Ces deux tragédies - la perte de Jérusalem et l'exil - ont constitué un terreau fertile sur lequel s'est développé un ensemble de croyances qui ont ensuite donné naissance au christianisme, à l'islam et à notre monde moderne.
Souce:http://www.seraphim-marc-elie.fr/
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face (Icône de Lise Labelle-Ouellet, Québec, Canada)
Saint Silouane de l'Athos (Monastère de Saint-Jean-Baptiste, Muldoon, Angleterre)
THÉRÈSE DE LISIEUX, SILOUANE DE L’ATHOS :
L’AMOUR AU COEUR DU MONDE ET DE L’ÉGLISE
par Christian Portier
[Cet article, paru en 1985, fut écrit avant la canonisation du starets Silouane en novembre 1987.]
Parce que toutes les spiritualités chrétiennes se rejoignent à leur source et ne diffèrent pas tellement quant au fond, il n’est pas surprenant de rencontrer des " familles d’âmes " qui, au-delà des traditions et des courants de spiritualité, ont de profondes affinités spirituelles. C’est le cas pour ces deux grandes figures des temps modernes que sont sainte Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos.
Oui ! Silouane est de la même " famille " que Thérèse de l’Enfant-Jésus. Ils sont faits pour se comprendre et pour s’entendre, pourrait-on dire. Nous n’avons nullement l’intention de faire du concordisme de mauvais aloi en essayant de trouver des points de contact entre ces deux grands témoins, au niveau du langage ou au niveau de la théologie spirituelle. Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos sont extrêmement différents quant à leur origine, leur culture, leur milieu social, leur formation, et même leur appel.
Thérèse Martin, née le 2 janvier 1873, est issue de la petite bourgeoisie normande. Elle a vécu dans un milieu assez fermé et protégé. Thérèse a surtout connu une vie familiale intense. Avant son entrée au Carmel, ses parents et ses soeurs aînées l’ont choyée, sans toutefois la gâter. Elle fut initiée au travail des femmes de son milieu (couture, broderie, peinture, etc.). Thérèse a peu fréquenté le monde sauf au cours d’un pèlerinage qu’elle fit à Rome en 1887, où elle découvre ce monde à travers les réactions, les attitudes, le comportement des personnes qui voyagent avec elle. Thérèse est passée sans transition de cet univers familial un peu clos au milieu monastique carmélitain. Elle n’avait alors que quinze ans.
Son existence fut très brève, puisqu’atteinte de tuberculose, elle meurt à l’âge de vingt-quatre ans après une " douloureuse passion ", comme le dit le Père Guy Gaucher dans l’un de ses ouvrages sur sainte Thérèse de Lisieux1. Décédée au Carmel de Lisieux le 30 septembre 1897, Thérèse sera très vite canonisée par l’Église, dans le premier quart du XXe siècle. Elle est en Occident, pour beaucoup de chrétiens, un véritable " maître spirituel ".
Le starets Silouane appartient au monde paysan russe de la province de Tambov. Il est né en 1866 à Chovsk. Homme rude, habitué aux durs travaux, Silouane est aussi un passionné qui a expérimenté jusqu’à la violence toutes les puissances de vie qui l’habitent. Aussitôt après son service militaire, qu’il accomplit à Saint-Petersbourg, il décide de partir au Mont Athos pour devenir moine.
À l’automne de l’année 1892, il est accueilli sur la sainte Montagne, au Monastère de saint Panteleïmon le-Grand-Martyr où il demeura jusqu’à la fin de sa vie C’est dans la nuit du 24 septembre 1938 que le bienheureux starets rendit son dernier soupir, dans une grande paix et une grande douceur.
Parmi les traits qui caractérisaient Silouane, l’Archimandrite Sophrony, à qui nous devons la publication de la vie et des carnets du moine athonite2, souligne cette paix et cette douceur qui émanaient de Silouane. Ayant crucifié toute la force de ses passions, il était devenu doux et humble de coeur, débordant de tendresse et de compassion pour ceux qu’il côtoyait.
Cette brève présentation suffit à faire ressortir les différences entre sainte Thérèse de Lisieux et le starets Silouane. Il n’est pas possible de chercher les contacts au niveau de l’expression de leur cheminement respectif car, nous l’avons dit, ils sont de culture très distincte. Thérèse n’échappe pas à un langage et a une pensée frôlant parfois la mièvrerie sentimentale Cependant au-delà du style littéraire on perçoit toute la profondeur de son expérience spirituelle. Silouane, par contre, est très marqué par la tradition monastique de l’Orient chrétien. " Homme presque illettré, " dit l’Archimandrite Sophrony, les paroles du starets sont simples mais d’une extraordinaire profondeur. Ce qu’il dit, Silouane ne l’a pas appris dans les livres mais dans le coeur à coeur avec Dieu.
C’est à ce niveau plus intérieur de leur expérience spirituelle, au niveau de leur être profond touché, traversé par la Grâce, que nous reconnaissons chez Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos d’étonnantes similitudes. Leur parole " incandescente " rejoint tous ceux qui à leur tour désirent se laisser embraser par le Feu de l’Esprit Saint. Mettons-nous, humblement, à l’écoute de cette parole et de leurs témoignages.
Les spiritualités s’opposent souvent quand elles s’embourbent dans des spécialisations d’écoles mais elles se rejoignent forcément quand on remonte à leur source commune : la conversion au Christ. Il n’y a pas d’autre voie pour rencontrer le Christ et vivre en lui, avec lui et par lui que celle de la conversion. C’est une voie qui passe par l’humilité, la confiance, l’esprit d’enfance,les Béatitudes et la prière. Sur cette voie " royale ", des êtres comme Silouane ou Thérèse de Lisieux, Séraphim de Sarov ou Benoît-Joseph Labre, Jean de Cronstadt ou Jean-Marie Vianney se rejoignent profondément car ils ne vivent rien d’autre que l’Évangile.
" LE DOUX REGARD DU CHRIST "
La donnée de base pour sainte Thérèse de Lisieux comme pour Silouane de l’Athos c’est l’accession progressive de la notion d’individu immergé dans sa nature pécheresse à la notion d’existence personnelle en Christ par laquelle, ce qui en l’homme individualise et oppose devient peu à peu ouverture et communion.
Comment comparer un homme comme Silouane qui a fait l’expérience du péché et une adolescente qui n’a pratiquement pas connu le monde et sa déchéance ? S’il est vrai que leurs perceptions de départ sont très différentes, leurs perceptions spirituelles, en matière de péché, se ressemblent singulièrement.
Thérèse sait bien que si elle a été préservée du péché grave, elle ne demeure pas moins membre d’un peuple de pécheurs. Et elle comprend qu’être ainsi préservée, c’est le comble du pardon. Thérèse imagine pour l’expliquer la parabole suivante : Un père avait deux fils. L’un des fils tomba un jour sur une pierre et dans sa chute se cassa un membre. Aussitôt son père vint à lui, le releva avec amour et soigna ses blessures. Mais il s’empressa aussi d’enlever la pierre du chemin afin que son second fils ne se blesse point à son tour. Lorsqu’il l’apprit, ce dernier eut pour son père une reconnaissance bien plus grande encore que le fils blessé.
Sainte Thérèse écrit :
Je reconnais que sans lui (le Bon Dieu), j’aurais pu tomber aussi bas que sainte Madeleine, et la profonde parole de Notre Seigneur à Simon retentit avec une grande douceur dans mon âme... Je le sais : " celui à qui on remet moins, aime moins ", mais je sais aussi que Jésus m’a plus remis qu’à sainte Madeleine, puisqu’il m’a remis d’avance, m’empêchant de tomber 3.
Pour comprendre l’humilité de Thérèse préservée du péché, il faut relire aussi la dernière page de ses Manuscrits autobiographiques, ce sont les ultimes paroles qu’elle a écrites alors que le crayon lui tombait des mains à cause de son extrême faiblesse. Notons au passage ce que sainte Thérèse dit de la prière du publicain qui, en Orient, deviendra la " Prière de Jésus ". Thérèse la connaissait et la pratiquait sans doute. Mais le coeur de cet extrait des Manuscrits est surtout l’attitude confiante de Thérèse en l’Amour Miséricordieux du Seigneur :
Ce n’est pas à la première place, mais à la dernière que je m’élance ; au lieu de m’avancer avec le pharisien, je répète, remplie de confiance, l’humble prière du publicain ; mais surtout j’imite la conduite de Madeleine... Oui, je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui peuvent se commettre, j’irais, le coeur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus, car je sais combien il chérit l’enfant prodigue qui revient à lui. Ce n’est pas parce que le Bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à lui par la confiance et l’amour4.
Thérèse de l’Enfant-Jésus a compris qu’il importait peu finalement qu’on soit le larron de droite ou le larron de gauche, seul compte le cri arraché au coeur du pécheur, cri qui ouvre le passage aux flots de la Miséricorde divine. C’est le coeur brisé qui transforme le brasier de la colère de Dieu en buisson ardent de miséricorde.
Quant à Silouane, il est apparemment loin de Thérèse. En entrant au monastère, après son service militaire, il a déjà connu sa saison d’enfer. Il a expérimenté toute la lourdeur de la chair et sa propension au péché, le tumulte des passions l’a submergé. Silouane se compare lui-même à un " chien galeux ". Dans sa jeunesse, il a failli tuer un jeune homme dans une querelle.
Après ses premières expériences spirituelles, au monastère, il connaîtra aussi l’enfer intérieur, nous y reviendrons. Silouane a donc traversé l’enfer, mais en même temps il fait l’expérience de la Miséricorde de Dieu qui pardonne tout et toujours, bien plus, qui lui a donné d’éprouver aussi la douceur de son Amour, le jour où l’Esprit Saint a " pris feu " dans son coeur.
Je suis mauvais devant le Seigneur ; plus laid qu’un chien galeux, à cause de mes péchés. Mais j’ai prié Dieu de me les pardonner et voici que non seulement il m’a accordé son pardon mais encore le Saint Esprit, et dans le Saint Esprit j’ai reconnu Dieu lui-même5.
Thérèse de Lisieux et le starets Silouane ont découvert et expérimenté que le Seigneur Jésus est venu les sauver de l’enfer - l’enfer non pas considéré comme réalité objective après la mort mais comme état de séparation, de division, de solitude, de péché et de " mort " que l’homme porte en soi - et qu’au coeur même de cet enfer le Christ a fait briller la lumière de sa Résurrection. Tous deux peuvent alors entrer dans la conversion, la permanente " métanoïa " qui est comme le retournement de notre saisie du monde.
Ainsi, c’ est bien le Christ mort et ressuscité qui est au centre de toute spiritualité. Pour Thérèse et Silouane il s’agit de se détourner de soi ou encore de ne plus compter sur soi afin de se tourner résolument vers le Christ et chercher son Visage.
Ce mouvement de conversion n’est pas à notre portée, nous pouvons le désirer de tout notre être et peut-être le hâter par la prière mais nous ne pouvons pas le provoquer. Seule la puissance de l’Esprit Saint qui est le dynamisme même de la Résurrection peut agir en nous pour déclencher cette conversion par laquelle, dans un même mouvement et dans le même temps, le pécheur découvre sa pauvreté, sa misère, et le visage de miséricorde du Seigneur.
Laissons parler Silouane :
Un jour pendant les Vêpres, je me tenais en prière devant l’icône du Sauveur, regardant l’image : " Seigneur Jésus aie pitié de moi pécheur ! " À ces mots, je vis à la place de l’icône le Seigneur Jésus vivant et la grâce du Saint Esprit remplit mon âme et mon corps. Et je connus dans le Saint Esprit que Jésus est Dieu et le désir de souffrir pour lui s’empara de moi. Depuis ce moment mon âme brûle dans l’Amour de Dieu. Les choses de la terre ne m’attirent plus. C’est Dieu qui est ma joie et ma force, ma sagesse et ma richesse. Louange donc et bénédiction à ta miséricorde, Seigneur...6.
Mais le texte le plus parlant à ce sujet est celui où Silouane affirme qu’en voyant le Visage miséricordieux du Christ son coeur s’est soudain transformé et fut revêtu de la Miséricorde de Dieu :
Le Seigneur est miséricordieux ; mon âme le sait, mais il n’est pas possible de décrire cela avec des mots... Il est infiniment doux et humble et si l’âme le voit, elle se transforme en lui, devient tout amour pour le prochain, elle devient elle-même douce et humble7.
Ô humilité du Christ ! Tu donnes une joie indescriptible à l’âme ! J ai soif de toi parce qu’en toi l’âme oublie la terre et tend toujours plus ardemment vers Dieu. Si le monde comprenait la puissance des paroles du Christ : " Apprenez de moi la douceur et l’humilité ", il mettrait de côté tout autre science pour acquérir cette connaissance céleste8.
C’est la même perception de sa misère qui a amené Thérèse de l’Enfant-Jésus à découvrir l’Amour miséricordieux de Jésus et qui l’a poussée aussi à s’offrir à lui. Cette perception, Thérèse l’a éprouvée très tôt, elle avait alors onze ans, c’était au moment de sa première communion :
Ah ! qu’il fut doux le premier baiser de Jésus à mon âme... Ce fut un baiser d’amour ; je me sentais aimée, et je disais aussi : " Je vous aime, je me donne à vous pour toujours. " Il n’y eut pas de demandes, pas de luttes, de sacrifices ; depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s’étaient regardés et s’étaient compris... Ce jour-là, ce n’était plus un regard mais une fusion, ils n’étaient plus deux, Thérèse avait disparu comme la goutte d’eau qui se perd au sein de l’océan. Jésus restait seul, il était le maître, le Roi9.
Toute la vie de Thérèse est marquée par cette acceptation d’elle-même, de son impuissance radicale, de ses imperfections, de sa faiblesse, de sa petitesse, mais sans jamais désespérer de Dieu. Thérèse s’en remet à lui dans une totale et absolue confiance.
Nous voudrions souffrir généreusement, grandement... Quelle illusion ! Nous voudrions ne jamais tomber. Qu’importe mon Jésus si je tombe à chaque instant, je vois par là ma faiblesse et c’est pour moi un grand gain. Vous voyez par là ce que je puis faire et maintenant vous serez plus tenté de me porter entre vos bras. Si vous ne le faites pas, c’est que cela vous plaît de me voir par terre. Alors je ne vais pas m’inquiéter ; mais toujours je tendrai vers vous des bras suppliants et pleins d’amour. Je ne puis croire que vous m’abandonniez10.
Silouane a vu le Visage infiniment doux et miséricordieux du Seigneur Jésus et son âme fut pénétrée de douceur, d’humilité et d’amour. Il désira alors souffrir pour lui11. Sainte Thérèse avait fait une expérience analogue le 9 juin 1895, en la fête de la Sainte Trinité, elle écrit : J’ai reçu la grâce de comprendre plus que jamais combien Jésus désire être aimé12. Et c’est en contemplant cet Amour miséricordieux méconnu, rejeté, que Thérèse concevra le désir de s’offrir totalement à lui :
Ô mon Dieu ! Votre Amour méprisé va-t-il rester en votre coeur ? Il me semble que si vous trouviez des âmes s’offrant en victimes d’holocaustes à votre Amour ; vous les consumeriez rapidement, il me semble que vous seriez heureux de ne pas comprimer les flots de tendresse qui sont renfermés en vous... Ô mon Jésus ! que ce soit moi cette heureuse victime, consumez votre holocauste par le feu de votre Divin Amour ! 13
Cette conversion opère en l’homme un recentrage de tout l’être et une unification qui se réalise dans la personne même du Christ. Son " doux Regard " attire à lui l’être tout entier et le plonge dans le feu de l’Amour trinitaire, dans la joie et dans la lumière. Le Christ répand dans le coeur de ceux qui découvrent son Visage de miséricorde un amour universel14. Silouane écrit : Si tu sens en toi la paix divine et l’amour universel, ton âme est déjà semblable à Dieu15.
La nature humaine s’accomplit totalement dans cette ressemblance avec Dieu. L’homme est créé à l’image de Dieu, or c’est en Christ que cette image devient aussi ressemblance, par l’action de l’Esprit Saint. " La personne, écrit Vladimir Lossky, devient image parfaite de Dieu en acquérant la ressemblance qui est la perfection de la nature commune à tous les hommes "16.
Ce passage de l’image à la ressemblance par lequel une personne atteint sa plénitude ne peut se réaliser que dans une dépossession, dans une mort à soi-même, dans une humilité et une offrande continuelle de soi, que nous avons effectivement remarquées autant chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez le starets Silouane. À ce sujet, écoutons le témoignage de l’Archimandrite Sophrony qui a connu Silouane sur la Sainte Montagne :
Durant les années où nous avons pu l’observer, il offrait l’image d’une remarquable harmonie des forces psychiques et physiques... C’était, en vérité, un homme : image et ressemblance de Dieu. Le monde est magnifique, c’est la création du Très-Haut. Mais il n’y a rien de plus beau que l’homme, fils de Dieu17.
Il faut souligner aussi que la découverte et la " vision " de l’Amour miséricordieux de Jésus nécessitent et s’accompagnent toujours de la prière. Silouane insiste beaucoup sur ce point : Les foires me manquent pour décrire combien le Seigneur nous aime. Par le Saint Esprit on connaît cet Amour ; et l’âme de celui qui prie connaît le Saint Esprit18.
ASSIS À LA TABLE DES PÉCHEURS, DONNER LE SANG DE SON CŒUR
S’il est une similitude profonde entre Silouane et Thérèse, c’est bien ce désir et cette capacité d’intercéder pour tous les hommes, et d’abord pour les pécheurs avec lesquels ils se sentent profondément solidaires.
Pour Silouane, la seule preuve que l’on chemine vers le Seigneur et qu’il grandit en nous, c’est l’amour évangélique des ennemis et notre prière pour eux. Et la grande prière de Thérèse était d’intercéder pour tous les hommes éloignés de Dieu ou séparés de lui :
Hélas ! les ténèbres n’ont point compris que ce Divin Roi était la lumière du monde... Mais Seigneur, votre enfant l’a comprise votre divine lumière, elle vous demande pardon pour ses frères, elle accepte de manger aussi longtemps que vous le voudrez le pain de la douleur et ne veut point se lever de cette table remplie d’amertume où mangent les pauvres pécheurs avant le jour que vous avez marqué... Mais aussi ne peut-elle pas ne pas dire en son nom, au nom de ses frères : Ayez pitié de nous Seigneur ; car nous sommes de pauvres pécheurs ! 19
Il est intéressant de rechercher dans quel contexte spirituel est née cette prière d’intercession pour tous les hommes, aussi bien chez Thérèse de l’Enfant-Jésus que chez Silouane de l’Athos. Et on ne peut manquer de constater alors la proximité étonnante de leur expérience respective. C’est au moment où Thérèse est plongée dans la plus épaisse obscurité de la nuit de la foi qu’elle se découvre soudain en communion avec les pécheurs. Sans se séparer d’eux, elle se met au nombre des pécheurs et crie vers Dieu. Il en va de même pour Silouane. C’est l’expérience de l’enfer qui lut fera dire : Je ne désire rien d’autre que de prier pour les autres comme je le fais pour moi-même. Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur20.
Ce qui revient constamment dans les écrits de Silouane, comme un leitmotiv, c’est cette intercession pour les hommes. Intercéder ainsi est un don de l’Esprit Saint : L’Esprit de Dieu nous apprend à prier partout, même au désert, pour tous les hommes, pour le monde entier21.
Quelque temps après son entrée au monastère sur la sainte Montagne de l’Athos, Silouane fit cette expérience de l’enfer que bien des Pères du Désert avaient faite avant lui, expérience qui faisait dire à Abba Poemen s’adressant à ses disciples : " Croyez-moi, mes enfants, là où est Satan, c’est là que je serai. " Ou encore au petit cordonnier d’Alexandrie interrogé par saint Antoine : " Tous seront sauves, moi seul je périrai. " Et le Seigneur révéla à Antoine qu’il n’était pas parvenu à la mesure de ce cordonnier. Silouane décrit ainsi sa propre expérience :
Quand j’ai reçu la grâce du Saint Esprit, j’ai connu que Dieu m’avait pardonné mes péchés. Sa grâce m’en rendait témoignage et je pensais n’avoir besoin de rien d’autre. Mais il ne faut pas penser ainsi ; bien que nos péchés soient déjà pardonnés, il nous faudra nous les rappeler toute notre vie,dans la componction et le repentir. Moi, en n’agissant pas ainsi, j’ai perdu la componction et le repentir et j’ai eu à souffrir beaucoup de la part des démons. Je ne pouvais comprendre ce qui se passait en moi ; mon âme connaissait le Seigneur et son Amour ; pourquoi donc cet assaut de pensées mauvaises ? Mais le Seigneur eut pitié de moi et me montra la voie de l’humilité : " Tiens-toi bien consciemment en enfer et ne désespère pas. " Ainsi fut vaincu l’ennemi22.
Le bienheureux starets avait été plongé en enfer pour avoir voulu " savourer " en quelque sorte la grâce de l’Esprit et les joies spirituelles qui le remplissaient d’orgueil. Le Seigneur lui fit comprendre alors que les orgueilleux souffrent toujours à cause des démons23. Aussi Silouane dira plus tard : Si tu deviens tout humilité, ton âme obtiendra la paix parfaite24.
Thérèse de l’Enfant-Jésus fait pratiquement la même expérience. Elle est plongée dans un sombre tunnel. Dans un tout autre vocabulaire que celui de Silouane, elle parle d’un épais brouillard qui l’empêche de contempler le brillant soleil. Cette obscurité, Thérèse la vit en communion avec les incroyants et les pécheurs :
Aux jours si joyeux du temps pascal, Jésus m’a fait sentir qu’il y a véritablement des âmes qui n’ont pas la foi, qui par l’abus des grâces perdent ce précieux trésor, source des seules joies pures et véritables. Il permit que mon âme fut envahie par les plus épaisses ténèbres et que la pensée du Ciel si douce pour moi ne soit plus qu’un sujet de combat et de tourment25.
Tout en sachant que cette épreuve serait longue, très longue, qu’elle se prolongerait sa vie durant jusqu’à l’heure marquée par le Bon Dieu selon son expression, Thérèse de l’Enfant-Jésus accepte cependant de s’asseoir à cette table des pécheurs, comme l’a fait son Maître, son " Roi " :
Oh ! Seigneur, renvoyez-nous justifiés... Que tous ceux qui ne sont point éclairés du lumineux flambeau de la Foi le voient luire enfin. Ô Jésus, s’il faut que la table souillée par eux soit purifiée par une âme qui vous aime, je veux bien y manger seule le pain de l’épreuve jusqu’à ce qu’il vous plaise de m’introduire dans votre lumineux royaume. La seule grâce que je vous demande, c’est de ne jamais vous offenser ! 26.
Cette grâce de communion à tous les hommes, et plus spécialement aux pécheurs pour qui Thérèse intercède et s’offre, remonte très loin dans son passé. Elle lui a été fait deux ans après sa première communion, très exactement à la Fête de Noël de l’année 1886. Ce fut un moment particulièrement décisif qui va orienter toute sa vie. Ce Noël, dit Thérèse, je reçus la grâce de ma complète conversion27. Elle est alors pénétrée par le feu de 1’amour, un amour qui ne connaît point de limites, un amour qui ne fait pas de différence, un amour universel, un amour de miséricorde. Cet amour dont son coeur est soudain embrasé est celui de Dieu lui-même :
Il (Jésus) fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement... Je sentis en un mot la Charité entrer dans mon coeur ; le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je sentis heureuse28.
Comment ce désir de travailler à la conversion des pécheurs allait-il se concrétiser ? Thérèse raconte cet événement qui s’est passé peu de temps après sa " complète conversion " :
Un dimanche en regardant une photographie de Notre Seigneur en croix, je fus frappée par le sang qui tombait d’une de ses mains divines j’éprouvai une grande peine en pensant que ce sang tombait à terre sans que personne ne s’empresse de le recueillir et je résolus de me tenir en esprit au pied de la croix pour recevoir la divine rosée qui en découlait comprenant qu’il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes... Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles29.
C’est à ce moment que Thérèse entendit parler de l’assassin Pranzini, condamné à mort pour un triple meurtre. Elle se mit à prier pour sa conversion et employa pour cela tous les moyens imaginables dans une confiance inébranlable en la Miséricorde infinie de Jésus. La supplication de Thérèse fut entendue par le Seigneur À l’échafaud, en effet, Pranzini saisit le crucifix que lui présentait le prêtre et baisa par trois fois les plaies de Jésus :
Les lèvres de " mon premier enfant " allèrent se coller sur les plaies sacrées ! Quelle réponse ineffablement douce !... Ah ! depuis cette grâce unique, mon désir de sauver les âmes grandit chaque jour...30.
Revenons à Silouane. Après son expérience du désert, il concentre toutes les forces vives de son être pour acquérir l’humilité du Christ dont il avait eu la " vision ". Silouane avait compris, en effet, que le champ de bataille contre le mal, le mal cosmique, se trouve dans notre propre coeur et que l’ultime racine du péché réside dans l’orgueil... cette véritable semence de mort qui fait peser sur toute l’humanité les ténèbres du désespoir31.
Peu à peu commence à prédominer dans la prière du bienheureux starets la compassion pour ceux qui ne connaissent pas Dieu. Ayant reçu dans le Saint Esprit l’Amour divin, Silouane sait qu’aimer de cet Amour c’est boire à la même coupe que le Christ, ce qui lui fait dire :
Prier pour les hommes veut dire : donner le sang de son propre coeur32.
Silouane sait aussi que la prière de ceux qui vivent de l’Amour du Christ, la prière des saints, est d’une grande utilité pour le monde :
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine dans le Saint Esprit : l’Amour ; et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes car ils ne cherchent pas le salut de leur âme33.
Comme Thérèse de Lisieux, Silouane connut vivement la " douce " souffrance d’aimer, d’un amour universel. Sa compassion pour les hommes, surtout ceux qui ne connaissent pas la Bonté de Dieu, a maintenu le starets aux portes de l’enfer. Mais, comme il le dit, sans que l’enfer ait pouvoir sur lui. Goutte à goutte, Silouane verse le sang de son propre coeur :
Si la grâce de l’Esprit Saint habite le coeur d’un homme, même en une mesure infime, cet homme pleure pour tous les hommes ; il a plus encore pitié de ceux qui ne connaissent pas Dieu ou qui lui résistent. Il prie pour eux jour et nuit afin qu’ils se convertissent et reconnaissent Dieu34.
Le Seigneur a fait de Silouane un " pêcheur d’hommes ". Toute sa vie s’est consumée dans l’Amour pour ses frères, cette parole du starets en témoigne :
Depuis l’époque où le Seigneur m’a donné par le Saint Esprit, de connaître l’Amour divin, voilà déjà quarante ans que je souffre pour le peuple de Dieu35.
À travers ces deux grandes figures, l’une occidentale, l’autre orientale, nous découvrons une très grande proximité dans l’expérience spirituelle. Lorsque leur regard a croisé, rencontré, le Regard du Christ, Thérèse de l’Enfant-Jésus et le starets Silouane ont été envahis par la " Lumière " de ce Regard divin, envahis aussi par l’Amour du Christ, au point qu’ils auraient pu dire avec saint Paul : Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi36.
Dans son Amour, le Christ, Nouvel Adam, a assumé toute l’humanité et il a souffert pour elle. Il a ainsi uni l’existence de chaque homme à la sienne, où il n’y a place pour aucun déchirement, pour aucune division, pour aucune limitation. Dans le Christ, en sa Mort et sa Résurrection, toute l’humanité forme un seul corps, tous et chacun, nous sommes membres les uns des autres37.
Aussi tout homme qui, par la grâce du Saint Esprit, connaît (au sens biblique du terme) l’Amour du Christ est entraîné au-delà de son " moi " individuel. Thérèse de Lisieux l’exprime ainsi : En peu de temps le Bon Dieu avait su me faire sortir du cercle étroit où je tournais ne sachant comment en sortir38.
Toute personne qui est incorporée au Christ est également incorporée à l’unité de son corps. Il ne fait plus qu’un non seulement avec le Christ mais aussi avec toute l’humanité, avec l’Adam total que le Christ porte en lui. Ayant connu dans l’Esprit Saint, l’Amour du Christ,Thérèse et Silouane sont donc devenus des êtres de communion. Leur prière ne connaissait plus alors de limites spatio-temporelles, elle englobait, embrassait l’humanité et le cosmos. Leur amour et leur compassion s’élargissaient aux dimensions du monde. Silouane insiste beaucoup dans ses carnets sur cette solidarité spirituelle avec l’univers entier :
Dans la plénitude de 1’Amour de Dieu l’âme tremble et prie pour le monde entier ; elle prie pour tous les hommes afin qu’ils connaissent leur Créateur et Père du Ciel et se réjouissent par sa grâce et son Amour39.
Toute personne en communion qui, par le repentir, l’ascèse, les larmes, la prière, surmonte en elle-même le mal et le péché, fait se répercuter sur le monde entier cette victoire. À ce sujet Silouane écrit :
Lemoine doit combattre ses passions et les vaincre avec l’aide de Dieu. Parfois le moine est bienheureux en Dieu, comme s’il était au Paradis ; souvent il pleure et prie pour l’humanité entière, animé par le désir que tous soient sauvés... Tu diras peut-être qu’ils n’existent plus de nos jours ces moines qui prient pour tous les hommes ; mais je te dis que de grands malheurs et la destruction même de l’univers surviendraient s’il n’y avait plus de priants dans ce monde40.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux Silouane ressentaient avec angoisse et douleur la détresse et le péché du monde. Ce péché ne leur était pas étranger mais ils le considéraient comme leur propre péché. C’est ainsi que tous deux se tenaient continuellement " en enfer ", sans jamais désespérer de la Miséricorde divine qu’ils imploraient et pour eux-mêmes et pour leur frères, avec ardeur et persévérance.
Celui qui aime vraiment vit en quelque sorte l’existence de l’aimé comme la sienne. Il assume même ses ténèbres, ses souffrances, il les partage et cherche par tous les moyens à illuminer les ténèbres de l’autre par la lumière de son amour, il cherche à arracher l’autre à sa détresse et à lui éviter tout mal. N’est-ce pas ce qui s’est accompli entre le Christ et l’humanité dans le Mystère de la Rédemption ? Ce Mystère qui est un merveilleux " échange " se poursuit, s’actualise, pourrait-on dire, à travers ces êtres de communion que sont les saints.
Nous avons une magnifique illustration de cela dans " l’échange "41 qui s’accomplit par l’intermédiaire de Thérèse de Lisieux entre l’assassin Pranzini et le Christ, échange que la sainte formule ainsi : C’était un véritable échange d’amour ; aux âmes je donnais le sang de Jésus, à Jésus j’offrais ces mêmes âmes rafraîchies par sa rosée divine42.
Il n’est pas exagéré de dire que Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont été véritablement " prêtres " du monde. Leur vie spirituelle s’enracine dans les profondeurs du mystère de l’Église. Il serait trop long de développer cet aspect, mais j’ai été frappé dans leurs écrits par ce que j’appellerai leur conscience ecclésiale.
Citons seulement un épisode significatif de la vie de Thérèse. Il s’agit de la longue et patiente recherche de sa vocation dans l’Église, alors qu’elle était déjà carmélite à Lisieux. Thérèse se sentait appelée à toutes les vocations : elle voulait être à la fois soldat du Christ, prêtre, apôtre, docteur, missionnaire et martyr. Elle se demandait comment réaliser tous ces désirs " fous ", comme elle les appelle, désirs, qui a l’oraison, avoue-t-elle lui faisaient subir un véritable martyre. C’est en méditant et priant sur la première Épître aux Corinthiens, chapitres 12 et 13, que Thérèse trouva enfin une réponse qui mit fin à sa torture intérieure :
Considérant le Corps mystique de l’Église, je ne m’étais reconnue dans aucun des membres décrits par saint Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous : La Charité me donna la clef de ma vocation... Je compris que l’Église avait un coeur et que ce coeur était brûlant d’amour... Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations, que l’amour était tout, qu’il embrassait tous les temps et tous les lieux, en un mot est éternel !... Alors dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée : Ô Jésus mon Amour... ma vocation, enfin je l’ai trouvée, ma vocation c’est l’amour ! Dans le coeur de l’Église ma mère, je serai l’amour, ainsi je serai tout, ainsi mon rêve sera réalisé ! ! ! 43
Oui ! c’est bien cette vocation dans l’Église que Thérèse et Silouane ont l’un et l’autre vécue. Peu leur importaient alors les oeuvres, seul comptait l’amour qu’ils avaient pour le Seigneur et pour tous leurs frères en humanité, qu’ils mettaient dans les moindres actes de leur vie.
Le moine prie avec des larmes pour le monde entier, écrit Silouane, et c’est en ceci que consiste son oeuvre principale. Et qu’est-ce qui le pousse à prier et à pleurer pour le monde entier ? Jésus, le Fils de Dieu, donne au moine, dans le Saint Esprit : 1’amour. Et son âme sent une continuelle angoisse pour les hommes, car beaucoup ne cherchent pas le salut de leur âme44.
Thérèse de Lisieux et Silouane de l’Athos ont en commun leur réclusion, ils vivaient loin des tumultes du monde et pourtant le monde était présent dans leur cellule monastique et dans leur cellule intérieure, celle du coeur. La misère et les attentes du monde, ils les ressentaient bien plus intensément que ceux qui étaient en plein monde. L’Archimandrite Sophrony écrit à ce propos :
Dieu a bien voulu nous permettre de vivre auprès du starets (Silouane) et de voir... comment, dans un même coeur, peuvent coexister de la plus étrange manière une profonde et inébranlable paix ainsi que de grandes et déchirantes lamentations ; une joie radieuse et paisible, et en même temps, les grands tourments d’un esprit qui vit la tragédie de l’humanité45.
Thérèse et Silouane voyaient à la fois le Paradis et l’Enfer. L’expérience spirituelle de ces deux témoins fait ressortir qu’au-delà des traditions occidentale et orientale il y a une unique voie, celle de la conversion, qui est rencontre personnelle avec le Christ. Sur cette voie où Thérèse et Silouane se sont engagés, le Christ les a saisis et leur coeur a été comme ravi par l’Amour de Dieu (Silouane). Enflammés au Feu de l’Amour divin, ils l’ont propagé en renonçant à eux-mêmes, en s’offrant, en donnant, dans la prière continuelle, le sang de leur coeur.
Sainte Thérèse de Lisieux et le Bienheureux starets Silouane ont englobé le monde par l’amour, pour le sauver. Au coeur du monde et au coeur de l’Église, ils ont effectivement été l’un et l’autre l’amour. Puisse le Seigneur susciter partout dans le monde de nombreuses âmes, qui à la suite de Thérèse et de Silouane, se " consumeront " dans l’amour.
Pour conclure, laissons une fois encore la parole à Thérèse, puis à Silouane :
Il n’y a que la Charité qui puisse dilater mon coeur. Ô Jésus, depuis que cette douce flamme le consume, je cours avec joie dans la voie de votre commandement nouveau... Je veux y courir jusqu’au jour bienheureux où, m’unissant au cortège virginal je pourrai vous suivre dans les espaces infinis, chantant votre cantique nouveau qui doit être celui de l’amour46.
Plus grand est 1’amour, plus grande est la peine de l âme : plus vaste est l’amour plus pleine la connaissance ; plus ardent l’amour plus fervente la prière ; plus parfait 1’amour, plus sainte est la vie. Ô Seigneur, donne cet Amour à nous tous ! Donne-le au monde entier ! Esprit Saint, descends dans nos âmes afin que nous glorifiions le Créateur à pleine voix, le Père, le Fils et le Saint Esprit ! 47
Cet article est paru pour la première fois dans la revue Contacts, XXXVII, 1985 et a été reproduit dans la revue Le Chemin, no. 37, 1997.
NOTES
1 Guy Gaucher, La passion de Thérèse de Lisieux, Cerf/DDB, 1973. 2 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, moine du Mont Athos. Vie - Doctrine - Écrits, Présence, 1973. 3 Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Manuscrits autobiographiques, Carmel de Lisieux, 1957, p. 92. 4 Manuscrits, p.313. 5 Silouane, Écrits spirituels, (Extraits), Abbaye de Bellefontaine, 1974. 6 Ibid., p. 77. 7 Ibid., p. 20. 8 Ibid., p. 24. 9 Manuscrits, p. 83. 10 Lettres de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Carmel de Lisieux, p. 89. 11 Cf. supra. 12 Manuscrits, p. 210. 13 Ibid., p 210. 14 Nous développerons plus loin cet aspect. 15 Silouane, p. 25. 16 Vladimir Lossky, Théologie mystique de l’Église d’Orient, Cerf, 1990, p. 119. 17 Archimandrite Sophrony, Starets Silouane, pp. 52 et 54. 18 Ibid., p. 278. 19 Manuscrits, p. 251. 20 Silouane, pp. 56-57. 21 Ibid., p. 59. 22 Silouane, pp. 30-31. 23 Ibid., p. 65. 24 Ibid., pp. 67-68. 25 Manuscrits, p. 250. 26 Manuscrits, p. 51. 27 Ibid., p. 107. 28 Ibid., p. 109. 29 Ibid., pp. 109-110. 30 Manuscrits, pp. 111-112. 31 Archimandrite Sophrony, p. 45. 32 Silouane, p. 57. 33 Ibid., p. 56. 34 Ibid., p. 8. 35 Archimandrite Sophrony, p. 338. 36 Galates 2, 20. 37 Romains 12, 5. 38 Manuscrits, p. 112. 39 Silouane, p. 40. 40 Silouane, p. 58. 41 Cf. supra. 42 Manuscrits, p. 112. 43 Manuscrits, p. 229. 44 Silouane, p. 56. 45 Archimandrite Sophrony, pp. 218-219. 46 Manuscrits, pp. 272-273. 47 Silouane, pp. 63 et 82.
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"La souffrance n’est pas une objection contre la
vie", nous rappelle BertrandVergely citant
Nietzsche, ni le "cancer et les éléments négatifs
de la vie".
Il nous invite au dépassement du malheur et à
expérimenter le réel dans tous ses possibles
pour retrouver notre capacité d’émerveillement.
AU FIL DU NET...
POUR ALIMENTER
NOTRE RÉFLEXION ET...NOS
PRIÈRES:
Livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, la France choisi quoi ?
Interrogée sur la politique de la France au Yémen, la ministre française des Armées a montré une gêne manifeste. Entre livraison d'armes et appel à l'ouverture de corridors humanitaires, Florence Parly a préféré user de la langue de bois.
Lors de l’émissionQuotidiendiffusée le 23 février, le journaliste Baptiste des Monstiers est revenu sur la guerre au Yémen, et notamment sur la position de la France dans le conflit. Photos à l'appui, et s’appuyant sur lerapport parlementaire de 2017 sur les exportations d'armement de la France, où l'on apprend que l'Arabie saoudite était entre 2007 et 2016 le second client des fabricants d'armes français, il a alors rapporté que les armes vendues par Paris à l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, qui mènent des campagnes de bombardement au Yémen, étaient utilisées contre les populations civiles.
A partir de ces informations, le journaliste a donc décidé d’interroger la ministre des Armées, Florence Parly, lors de son déplacement le 22 février sur la base aérienne d'Avord, près de Bourges. Alors qu’elle venait d’effectuer un discours, le journaliste l’a interpellée :«Compte tenu de la crise qui se déroule actuellement au Yémen, est-ce que la France peut continuer à livrer des armes à l’Arabie saoudite et aux Emirats ?»
Visiblement surprise et gênée par la question, la ministre des Armées s’est contentée de déplorer «une épouvantable crise humanitaire» et «un drame humain». Insatisfait de la réponse, le journaliste, insistant, lui a alors demandé s’il était nécessaire de «maintenir la pression sur l’Arabie saoudite et les Emiratis» afin de les contraindre à arrêter leurs opérations militaires, ou si la France devait «garder le silence et continuer à leur livrer des armes».
Face à cette nouvelle tentative du journaliste, Florence Parly a une énième fois évité de répondre clairement, se bornant à affirmer que la France n’était pas silencieuse face à cette situation et qu’elle réclamait la mise en place de «corridors humanitaires».
Une coalition de pays arabes dirigée par l'Arabie saoudite intervient militairement dans le conflit depuis mars 2015 afin de rétablir Abd Rabbo Mansour Hadi dans ses fonctions. Les ONG humanitaires dénoncent depuis le début le caractère aveugle et meurtrier des bombardements réalisés par cette coalition, ainsi que de multiples violations des droits de l'homme.
L’Allemagne fait-elle obstacle aux bonnes relations entre la France et la Russie? Si Hélène Carrère d’Encausse, auditionnée par des députés de la Commission des Affaires étrangères, a exprimé durant de longues minutes sa vision de la Russie, elle a tenu à souligner un enjeu essentiel pour la diplomatie française envers Moscou: le rôle de Berlin.
«La Russie et sa politique extérieure». Tel était le thème débattu à la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale le 21 février dernier. Les députés auditionnaient Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française et historienne spécialiste de la Russie. Forte de son expertise, l'ancienne député européenne a dressé aux représentants de la nation française un large portrait historique et actuel de la Russie. Rappelant qu'elle n'est pas pro-Poutine, elle s'est efforcée de mettre en lumière certaines réalités russes afin de permettre aux députés de s'interroger sur la position que doit adopter la France vis-à-vis d'un pays qui est parfois considéré comme un ennemi.
Si le sujet principal de cette réunion portait surla relation franco-russe(actuelle et future), c'est bien le rôle particulier de l'Allemagne, notamment dans la crise ukrainienne, dans cette relation qui fut souvent au centre des échanges. Analyse.
«Je pense que le couple franco-allemand c'est un cheval et une alouette parce que l'Europe de l'Est, la nouvelle Europe, est derrière l'Allemagne. Elle est, d'une certaine façon, dans la dépendance de l'Allemagne.»
Hélène Carrère d'Encausse exprime aux députés de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale que le problème de la France, dans sa relation avec la Russie, est l'influence de la puissance allemande. En effet, l'Allemagne possède une certaine emprise sur les pays de l'Europe de l'Est rattachés dernièrement à l'OTAN:
«Mais qu'est-ce qui va peser véritablement sur toute la politique de l'OTAN? Ce sont les pays de la nouvelle Europe: la Pologne, les États Baltes. Ils sont des acteurs d'un anti-russisme extrêmement profond, que l'Europe a suivi. L'Europe les a suivi constamment, y compris dans l'affaire des sanctions.»
Rappelons que les sanctions évoquées ici par Hélène Carrère d'Encausse furent imposées à la Russie par l'Union européenne en réponse à la crise ukrainienne. L'historienne, membre de l'Académie française, rappelle que ce sont les pays voisins de la Russie, sous influence allemande, qui ont poussé Bruxelles à condamner fermement Moscou.
Et finalement elle regrette que la diplomatie française s'aligne sur les désidératas des pays de l'Europe de l'Est et donc de l'Allemagne:
«Par conséquent, je dirais que notre vision d'une politique française et puis européenne est une vision qui est faussée parce que nous sous-estimons ce facteur de la pression, qui pour la Russie est fondamentale: la reconstruction d'un certain ensemble sous influence allemande. Et cela fausse complètement [le jeu, ndlr].»
Cette vision exposée devant la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale a fortement fait réagir, ce mercredi 21 février, un certain nombre de député.
Hélène Carrère d'Encausse rappelle aux députés que l'Ukraine s'est réfugiée dans les bras de son voisin russe lorsque le Royaume de Pologne-Lituanie avait quelques ambitions sur l'Ukraine au XVIIème siècle. Déclinant, la Pologne a finalement laissé ce rôle à l'Allemagne:
«D'une certaine façon, l'Allemagne a hérité de cette ambition [précédemment ambition polonaise, ndlr] sur l'Ukraine. Et cela s'est absolument clair. On l'a très bien vu dans la politique d'Hitler, etc. L'Ukraine fait partie du paysage d'influence allemande, il n'y a pas de doute. Enfin, dans l'esprit allemand.»
Finalement, Hélène Carrère d'Encausse prodigue un conseil aux parlementaires, acteurs de la diplomatie française quant à l'orientation future des relations entre la France et la Russie:
«Ce qui faut immédiatement faire c'est aider Poutine à sortir de cette histoire de l'Ukraine orientale et pour cela, il faut lui montrer que c'est possible.»
En Israël, des archéologues ont peut-être faitune importante découverte: un sceau d’argile portant la signature d’un certain Esaïe.
L‘artefact en argile mis au jour serait vieux de 2700 ans. Il a été découvert lors d’une fouille, à la base du mur sud du Mont du Temple de Jérusalem. Ce type de cachet était utilisé dans l’antiquité pour authentifier les documents. Dr. Eilat Mazar de l’Université hébraïque s’est exprimé au sujet de cette découverte :
« Nous avons trouvé ce sceau du huitième siècle avant Jésus-Christ, à seulement 3 mètres de là où nous avions trouvéle sceau d’Ezéchias. »,
Le morceau d’argile d’un centimètre de large et de forme ovale, porte le nom deYesha’yah,[Isaïe] dans une ancienne écriture hébraïque. Le nom est suivi du mot nvy, dont la fin est légèrement endommagée. Les experts ne savent donc pas si le mot se termine par la lettre hébraïque aleph. Un détail mineur en apparence, mais qui ferait toute la différence pour déterminer à qui appartenait réellement le sceau.
La présence d’un aleph aurait en effet formé le mot « prophète » en hébreu, ce qui aurait permis d’attester que le sceau était bien celui du prophète Esaïe.
« L’absence de cette lettre finale, exige que nous laissions ouverte la possibilité que cela pourrait être simplement le nom Navi. »
Mais, selon le Dr Mazar, il ne serait pas surprenant de découvrir le sceau d’Ésaïe près du sceau du roi Ezéchias étant donné « la relation symbiotique du prophète Ésaïe et du roi Ézéchias décrite dans Bible ».
La rédaction de www.infochretienne.com/
L’évêque Biman dénonce l’absence de réactions de la France pour sauver les chrétiens d’Orient
Dans un reportage d’Arte, l’évêque Biman du monastère de Deir el-Malak Michaal, dénonce l’inaction de la France et de l’Europe face aux violences perpétrées par les islamistes contre les chrétiens du Nigeria, d’Irak, de Lybie et d’Éthiopie.
Cette nouvelle vidéo de la série Pris pour cible, réalisée par François Furtade du groupeLeader Vocal, met en lumière les propos de l’évêque Biman devant les caméras de Didier Martiny. L’homme d’Église exprime sa déception au regard de la passivité des français et des européens face à la persécution des chrétiens, qu’il estime contraire à la démocratie et aux Droits de l’Homme promus par l’Europe.
N'oublions-pas de prier pour nos frères et soeurs de l'Orient Chrétien ! Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient: Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut. C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique. C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples. C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré. C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter. C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite. Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres. Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East! Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East: Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation. It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son. It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples. It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself. It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect. It was from the East that he went up to sit on your right. We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles. Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão! Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente: Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação. É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito. É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos. É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo. É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado. Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita. Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos. Amin.
Prions pour nos frères et soeurs Chrétiens du Pakistan
et particulièrement pour la communauté conduite par notre cher Abouna Shamaoon MasihMasih. Tous les Chrétiens sont particulièrement exposés en cette Nation où rappelons-le,une Loi relative aux supposés blasphèmes continue de faire des ravages dans les rangs de Chrétiens qui, pourtant, eux, respectent la liberté de conscience et de culte pour leurs frères humains.
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Pray for our Christian brothers and sisters in Pakistan and especially for the community led by our dear Abouna Shamaoon MasihMasih. All Christians are particularly exposed in this Nation where remember, a law relating to supposed blasphemies continues to wreak havoc on the ranks of Christians who, however, they respect the freedom of conscience and worship for their human brothers.
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Ore por nossos irmãos e irmãs cristãs no Paquistão e especialmente pela comunidade liderada por nosso querido Abouna Shamaoon MasihMasih. Todos os cristãos estão particularmente expostos nesta Nação onde lembre-se, uma lei relativa a supostas blasfêmias continua causando estragos nas fileiras de cristãos que, no entanto, respeitam a liberdade de consciência e culto para seus irmãos humanos.
Juristes pour l'enfance Association Loi 1901, consultant ONU 28 février 2018
Suivez ce soir la conférence d'Aude Mirkovic
sur la PMA en direct sur Facebook
Chers amis de Juristes pour l'enfance
Le projet de Procréation médicalement assistée pour les femmes célibataires et les couples de femmes est à l’ordre du jour de la révision de la loi de bioéthique.
L’Association Juristes pour l'enfance sera auditionnée dans quelques jour par le Comité consultatif national d'éthique, afin d'expliquer de quelle manière une telle conception d'enfants délibérément et définitivement privés de père méconnaitrait leurs droits.
Vous pouvez suivre ce soir en direct sur facebook la conférence donnée par Aude Mirkovic, porte-parole de notre association, sur le thème suivant : "La PMA pour tous est-elle inéluctable ?"
La réponse est bien entendu négative, car rien n’est inéluctable et nous pouvons tous agir pour que nos lois et nos institutions soient respectueuses de la justice et des droits de tous.
Vous trouverez, à télécharger en cliquant sur le lien ci-dessous, un livret décrivant les enjeux de la PMA pour les femmes et de la GPA qui s’en suivrait : une façon concrète d’apporter à nos contemporains des éléments de discernement est de distribuer ce livret, que vous pouvez commander en format papier. L’opération est déjà financée et les livrets sont donc « gratuits ». Vous prenez seulement l’engagement moral de ne pas les laisser moisir dans un tiroir mais de les distribuer autour de vous ! Vous pouvez donc, dès à présent, envoyer un mail à notre association en donnant votre adresse postale et le nombre de livrets souhaité, et nous vous les enverrons.
En 2018, les enfants comptent sur nous, ne nous dérobons pas !
Vous vous demandez comment prendre part aux États généraux de la bioéthique et faire porter votre voix pour la défense de la vie et de la dignité de toute personne humaine ? C’est tout simple
Les États généraux de la bioéthique ont été lancés le 18 janvier dernier sur le thème « Quel monde voulons-nous pour demain ? » en vue de la révision de la loi de bioéthique de 2011. L’objectif est d’organiser un débat public, rendu obligatoire avant toute réforme portant sur « les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé ».
Pilotés par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), ces États généraux se déploient à l’échelle de chaque région grâce à des « espaces de réflexion éthique » qui organisent débats, rencontres et conférences thématiques. Une soixantaine de débats ouverts à tous sont prévuspartout en Francejusqu’à la fin du mois d’avril 2018. C’est par ces consultations citoyennes que l’État doit théoriquement comprendre ce que pensent les Français.
C’est dans ce cadre que s’est tenue la semaine dernière la première séance des « Rencontres de la bioéthique » en partenariat avec l’Institut d’études politiques de Paris. C’était le lancement d’une série decinq soirées thématiquesmensuelles suivies d’un colloque rassemblant les plus éminents spécialistes et les auteurs de la politique en la matière.
Des questions libres
À Science Po, la deuxième partie de chaque rencontre est consacrée aux questions posées librement par le public. En cas de manque de temps — les séances ne durant que deux heures—, les participants ont la possibilité de poser par écrit leur question aux intervenants, dont la réponse sera mise en ligne. Ces soirées offrent une chance unique de faire remonter un certain nombre de préoccupations jusqu’aux auteurs de la politique en matière de bioéthique, rappelle Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique de la région Île de France qui pilote l’organisation de ces événements en région parisienne.
Dépasser le progressiste vs réactionnaire
Parmi les intervenants à cette rencontre inaugurale figuraient trois médecins politiquement engagés en matière de bioéthique : Didier Sicard, président d’honneur du CCNE, Jean-François Mattei, ministre de la Santé sous le mandat de Jacques Chirac et Jean-Louis Touraine, député du Rhône et rapporteur de la proposition de loi « portant sur la fin de vie dans la dignité ».
Le message est clair : « La question est celle des limites de ce qui est acceptable du point de vue de notre société », explique dans un bref discours d’ouverture Frédéric Mignon, directeur de Science Po Paris. Pour Didier Sicard, le binarisme bien-pensance/mal-pensance, progressiste/réactionnaire doit absolument être dépassé pour « arriver à ce qu’un peuple se saisisse dans son ensemble de ces questions en dépassant la fascination pour des réponses simplistes ». Pour cela, il est capital de prendre en compte « les appétits d’une jeunesse qui a envie de changer le monde » tout autant que « l’opinion de ceux qui ont plus de mal à faire porter leur voix ».
Attentif à ceux qui ne disent rien
Didier Sicard appelle à être attentif à « ceux qui ne disent rien et qui sont les plus vulnérables : handicapés cérébraux, personnes âgées » – auxquels pourraient s’ajouter les embryons et les enfants. Dans le même esprit, Jean-François Mattei pointe d’emblée les questions sensibles : la vie est-elle un don ou un dû ? L’enfant doit-il être considéré comme « une chose à laquelle on a droit » ? Selon lui, « l’enfant est le grand absent du débat » — il cite en premier lieu les enfants nés à la suite d’une PMA et les enfants nés sous X, nombreux à partir à la recherche de leurs origines.
À la suite de ces interventions, le public se saisit du micro pour faire part de ses préoccupations : pourquoi réviser les lois de bioéthique tous les sept ans alors qu’elles sont censées poser des principes immuables pour la protection de la personne humaine ? Sommes-nous condamnés à être spectateurs de l’avancée programmée d’un rouleau compresseur législatif à travers une succession de lois sans retour en arrière possible ? Étudiants en médecine, pourquoi ne sommes-nous pas davantage formés sur les enjeux éthiques des progrès de la médecine et de la technologie ?
Deux heures de débats passionnants au cours desquels chacun a la possibilité de faire part de ses inquiétudes et de ses attentes à l’aube de la révision des lois de bioéthique. Rien de plus simple et de plus urgent que d’y participer pour être de plus en plus nombreux à porter la voix des défenseurs de la vie et de la dignité de toute personne humaine !
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
Cristãos fiéis detidos pelos "islamitas"
Ou terroristas de todos os tipos!
Deixe-nos rezar implacavelmente pelo
Senhor, apoie-os. Ore por sua libertação ...
_______________________
Bonjour ,
Les années passant, je réalise à quel point les témoignages de l’Eglise persécutée approfondissent ma foi.L’histoire de Sonika par exemple, que vous trouverez ci-dessous, m’a vraiment interpelée.C’était une jeune femme sans grande éducation et d’un milieu très pauvre. Elle avait une vie difficile, maisDieu l’a choisie pour être son témoin !Elle a alors dû faire face à la persécution de son entourage, mais elle a persévéré et Dieu a agi puissamment à travers elle. Elle nous raconte elle-même son incroyable parcours, et je suis sûre que, comme moi, vous en serez encouragé et reboosté dans votre foi.
C’est vraiment notre privilège, de voir comment Dieu reconstruit des vies brisées. Quelle espérance, dans ce monde malade ! Et vous êtes collaborateurs de Son action par vos prières et votre aide matérielle.Un grand MERCIà vous tous qui avez répondu positivement à ma demande de soutien pour aider les chrétiennes camerounaises à reconstruire leur foyer.Grâce à vous, le projet a été financé, et ce sont au moins 100 femmes qui vont être accompagnées pour prendre leur vie en mainet subvenir aux besoins de leur famille. Ainsi, c’est toute la communauté chrétienne sur place qui sera fortifiée.
Sonika était au bord du suicide lorsqu’elle a découvert Jésus. Il l’a délivrée du mal et l’a fortifiée face à tous les obstacles.Aujourd’hui, elle est une missionnaire active dans sa région.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
Dimanche 4 MarsRéunion du "Conseil de l'Eglise" après la Messe
Sur présentation des dossiers et en référence aux consultations précédentes de divers membres du "Conseil épiscopal" (Composé des clercs) et de laïques engagés cette réunion du "Conseil de l'Eglise" traitera de questions afférentes aux communautés postulant à une agrégation à notre Métropolie au Brésil ainsi qu'aux affaires Camerounaises.
SOYEZ TOUS PRÉSENTS ou,
en cas d'impossibilité, envoyez une procuration (Comme pour les Réunions associatives) par courrier ou mail. Merci.
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Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés !
« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux »
Aujourd’hui, alors que nous vivons ce troisième lundi de Carême selon notre Calendrier Syro-Orthodoxe Malankar ((Génèse 18;20-33 /Juges 6;11-21 / Actes 28; 1-10 , Apocalypse 2; 1-7 / 1ère à Timothée 6 ; 1-12 / Saint Marc 2; 13-22 ) sentons-nous invités à une conversion de notre regard. Conversion du regard porté sur Dieu, conversion du regard porté sur nos frères.
Nous sommes appelés à nous tourner vers ceux qui sont dans le besoin, afin de "recevoir une mesure pleine, tassée, secouée, débordante".
Mais comment être miséricordieux ?
Bien souvent nous sommes bloqués et nous ne savons pas tellement comment nous y prendre.
Pour vivre de la miséricorde, il faut commencer par croire réellement en l’amour de Dieu, cette "Source d'eaux vives et jaillissante pour la vie éternelle" et, dès ici-bas l'expansion de Son Règne. il faut commencer croire vraiment en l’amour de Dieu sur nous et accepter d’ être aimé, d'en être irrigué,d'en vivre pour, telle une fontaine Alsacienne, nous en laisser inonder et en déborder sur les autres en prenant nos responsabilité dans notre famille, notre paroisse, notre Métropolie, etc...
Nous pouvons demander de l’aide aux saints qui nous ont précédés, et particulièrement à saint Ephrem dont nous disons la prière en ce Grand Carême et Sain Isaac le Syrien qui nous enseigne la mesure du pardon...
Demandons au Seigneur cette largesse de cœur, afin d’être touchés par les détresses de nos frères.
Bonne journée à tous, que la Mère de Miséricorde vous ait en sa protection maternelle et qu'avec nos frères aînés les saints, elle intercède pour nous ! Aloho m'barekh ! _____________________________ Não julgue e você não será julgado!
"Seja misericordioso, pois seu Pai é misericordioso"
Hoje, à medida que vivemos nesta terceira segunda-feira da Quaresma de acordo com o nosso Calendário Síria-Ortodoxo Malankar (Gênesis 18, 20-33 / Juízes 6; 11-21 / Atos 28; 1-10, Apocalipse 2; 1-7 / 1º a Timóteo 6: 1-12 / São Marcos 2: 13-22) Estamos convidados a uma conversão do nosso olhar, a conversão do nosso olhar em Deus, a conversão do nosso olhar sobre os nossos irmãos.
Somos chamados a recorrer àqueles que estão em necessidade, a "receber uma medida completa, embalada, abalada, transbordando".
Mas como ser misericordioso?
Muitas vezes estamos presos e nós realmente não sabemos como fazê-lo.
Para viver com misericórdia, devemos começar por acreditar verdadeiramente no amor de Deus, esta "Fonte de água viva que brota da vida eterna" e, a partir daqui, a expansão do Reino. Devemos começar a acreditar verdadeiramente no amor de Deus em nós e aceitar ser amados, ser irrigados, viver para isso, como uma fonte alsaciana, vamos inundar e transbordar sobre os outros, tomando nossa responsabilidade em nossa família, nossa paróquia, nossa metrópole, etc.
Podemos pedir ajuda aos santos que foram antes de nós, e especialmente a São Ephrem, cuja oração estamos dizendo nesta Grande Quaresma e São Isaac, o Sírio, que nos ensina a medida do perdão ...
Perguntei ao Senhor por essa generosidade de coração para que possamos ser tocados pela angústia de nossos irmãos.
Bom dia a todos, que a Mãe da Misericórdia tenha você em sua proteção materna e com nossos irmãos mais velhos, os santos, ela intercede por nós! Aloho m'barekh! ________________________ Do not judge and you will not be judged!
"Be merciful as your Father is merciful"
Today, as we live this third Monday of Lent according to our Syrian-Orthodox Malankar Calendar (Genesis 18, 20-33 / Judges 6; 11-21 / Acts 28; 1-10, Revelation 2; 1-7 / 1st to Timothy 6: 1-12 / Saint Mark 2: 13-22) We are invited to a conversion of our gaze, conversion of our gaze on God, conversion of our gaze on our brothers.
We are called to turn to those who are in need, to "receive a full measure, packed, shaken, overflowing".
But how to be merciful?
Often we are stuck and we do not really know how to do it.
To live on mercy, we must begin by truly believing in the love of God, this "Source of living water springing up for eternal life" and, from here below, the expansion of His Kingdom. We must begin to truly believe in the love of God on us and accept to be loved, to be irrigated, to live for it, like an Alsatian fountain, let us flood and overflow on others by taking our responsibility in our family, our parish, our Metropolis, etc ...
We can ask for help from the saints who have gone before us, and especially to Saint Ephrem, whose prayer we are saying in this Great Lenten, and to Saint Isaac the Syrian, who teaches us the measure of forgiveness ...
Let us ask the Lord for this largesse of heart so that we may be touched by the distress of our brothers.
Good day everyone, may the Mother of Mercy have you in her maternal protection and with our older brothers the saints, she intercede for us! Aloho m'barekh!
PROCHAIN STAGE D'ICONOGRAPHIE
EN PREMIÈRE SEMAINE DU MOIS DE
MAI 2018
(Du 1er au 8Mai.Conférencedu Pr Sadek le 7 Mai),
au Monastère Syro-Orthodoxe francophone
par Armia Chef d’atelier au Patriarcat Copte
Orthodoxe d'Alexandrie (Sous la supervision et avec
conférence du Pr Sadek A )
INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT
Adresse ci-dessous:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,
Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Courriels: asstradsyrfr@laposte.net
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89(Par sms en laissant vos coordonnées)
Ce Nestor était évêque de Magydos, aujourd’hui sur le golfe d’Antalya en Turquie.
La persécution de l’empereur Dèce (249-251) s’abattait sur la région et nombreux étaient les chrétiens qui apostasiaient pour sauver leur vie.
Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir tandis que lui-même se laissa arrêter pour calmer les autorités romaines.
Il fut crucifié.
Saint Nestor (Bispo mártir +251)
Este Nestor foi bispo de Magydos, hoje no Golfo de Antalya no turco.
A perseguição do Imperador Decius (249-251) caiu na região e muitos cristãos estavam apostatando para salvar suas vidas.
Temendo que seus seguidores não fariam o mesmo, aconselhou-os a fugir enquanto ele próprio parou para acalmar as autoridades romanas.
Ele foi crucificado.
Saint Nestor (Bishop martyr +251)
This Nestor was bishop of Magydos, today on the Gulf of Antalya in Turkey.
The persecution of Emperor Decius (249-251) fell on the region and many Christians were apostatizing to save their lives.
Fearing that his followers would not do the same, he advised them to flee while he himself stopped to calm the Roman authorities.
He was crucified.
Bienheureux Jean de Vandières, abbé
(900 - 974)
J
ean, né à Vandières, près Pont-à-Mousson, appartenait à une famille honnête et passablement aisée. Il fit d’excellentes études à Metz, puis à Saint-Mihiel, et fut ordonné prêtre. Ses parents étant morts, il se chargea de ses frères et des affaires domestiques. Rentré dans le saint ministère, il administra successivement Fontenoy, près de Gondreville et sa paroisse natale. Dans les voyages qu’il eut à faire à Toul et à Metz, il se lia d’affection avec l’archidiacre Einolde et le reclus Humbert.
Archiviste puis premier archidiacre de Toul, Einolde, après avoir distribué tous ses biens aux pauvres, s’était retiré dans une cellule attenant au cloître des chanoines et n’en sortait, presque jamais, que pour se rendre à l’église. Il n’avait qu’un seul domestique et recevait, de l’évêque, ce dont il avait besoin pour vivre. Humbert, reclus de Metz, vint pour le visiter et l’engager à se retirer, avec lui, en quelque lieu solitaire, où ils serviraient Dieu mieux que dans les villes. Ils partirent ensemble, et ayant passé la Moselle, ils s’enfermèrent dans une caverne au fond d’une forêt voisine. Ils n’y demeurèrent pas longtemps sans être découverts, ce qui les contraignit à retourner chacun en sa cellule.
Cependant Humbert revint à Toul auprès d’Einolde. Alors ces deux hommes animés d’un même zèle, appelèrent à eux Jean de Vandières pour aviser avec lui au moyen d’exécuter une ferme résolution. Ce fut par conséquent à Toul, dans la cellule d’Einolde que fût arrêté le projet qui aboutit à la reconstruction matérielle et à la réforme spirituelle de l’abbaye de Gorze, l’une des plus célèbres de nos contrées, et dont Einolde fut tout d’abord choisi pour abbé.
Adalbéron, évêque de Metz, ayant su que ces recommandables personnages cherchaient quelque maison retirée, pour s’y livrer aux exercices de la vie monastique, leur fit offrir l’abbaye de Gorze où ils entrèrent en 933. Jean fut chargé du temporel qu’il s’appliqua, de tout son pouvoir, à bien rétablir.
Une ambassade auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n’était pas sans danger, lui fut confiée en 950 par l’empereur Otton Ier, et vint interrompre la vie monastique de Jean de Vandières. Il fut retenu prisonnier par le calife de 953 à 956, date à laquelle, libéré, il revint à Gorze et en fut bientôt élu abbé. C’est dans cette charge qu’il mourut en 963, laissant, florissante et remplie de nombreux serviteurs de Dieu, une abbaye qu’il avait trouvée en délabrement et déserte, trente ans auparavant.
L’exemple d’une édifiante réformation donné à Gorze, par Jean de Vandières et ses compagnons ne resta pas sans produire d’heureux effets. Il provoqua, dans la plupart des autres monastères, une sainte émulation et l’on est édifié, en parcourant l’histoire de cette époque, de voir les plus célèbres abbayes de la province ecclésiastique de Trêves, revenir à la ferveur de leurs premières années, en acceptant la règle monastique de leur choix, dans toute sa rigidité.
Par la Mère Teresa de Calcutta (1910-1997),Religieuse fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité, canonisée par l'Eglise Romaine-catholique. No Greater Love (trad. Il n'y a pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 65)
« Soyez miséricordieux comme votre Père »
Je suis habitée par le sentiment que sans cesse, partout, est revécue la Passion du Christ. Sommes-nous prêts à participer à cette Passion ?
Sommes-nous prêts à partager les souffrances des autres, non seulement là où domine la pauvreté mais aussi partout sur la terre ?
Il me semble que la grande misère et la souffrance sont plus difficiles à résoudre en Occident.
En ramassant quelqu'un d'affamé dans la rue, en lui offrant un bol de riz ou une tranche de pain, je peux apaiser sa faim.
Mais celui qui a été battu, qui ne se sent pas désiré, aimé, qui vit dans la crainte, qui se sait rejeté par la société, celui-là éprouve une forme de pauvreté bien plus profonde et douloureuse. Et il est bien plus difficile d'y trouver un remède.
Les gens ont faim de Dieu. Les gens sont avides d'amour.
En avons-nous conscience ?
Le savons-nous ?
Le voyons-nous ?
Avons-nous des yeux pour le voir ?
Si souvent, notre regard se promène sans se poser.
Comme si nous ne faisions que traverser ce monde.
Nous devons ouvrir nos yeux, et voir.
DIEU EST-IL SOURD A MES PRIÈRES ?
Si Dieu est lent à exaucer ta requête et que tu ne reçois pas ce que tu as demandé promptement, ne t'afflige pas, car tu n'es pas plus sage que Dieu.
Quand cela t'arrive, c'est soit parce que ta manière de vivre n'est pas en accord avec ta requête, soit parce que les voies de ton cœur sont en désaccord avec l'intention de ta prière.
Ou bien alors, ton état intérieur est trop puéril, par rapport à la grandeur de la chose que tu as demandée.
Il n'est pas approprié que de grandes choses tombent facilement entre tes mains, sinon le don de Dieu sera mis au déshonneur à cause de la facilité avec laquelle nous l'obtenons.
Car tout ce qui est obtenu immédiatement, est aussi facilement perdu, tandis que tout ce qui est trouvé avec peine est préservé avec soin.
« Rien que deux mots, monsieur, pour vous conjurer de ne vous étonner point de vos faiblesses, ni même de vos ingratitudes envers Dieu, après tant de grâces reçues.
ll faut vous voir dans toute votre laideur, et en avoir tout le mépris convenable ; mais il faut vous supporter sans vous flatter, et désespérer de votre propre fonds, pour n'espérer plus qu'en Dieu.
Craignez-vous vous-même.
Sentez la trahison de votre cœur, et votre intelligence secrète avec l’ennemi de votre salut.
Mettez toute votre ressource dans l'humilité, dans la vigilance et dans la prière.
Ne vous laissez point aller à vous-même ; votre propre poids vous entraînerait.
Votre corps ne cherche que repos, commodité, plaisir ; votre esprit ne veut que liberté, curiosité, amusement.
Votre esprit est, en sa manière, aussi sensuel que votre corps. Les jours ne sont que des heures pour vous, dès que le goût vous occupe.
Vous courez risque de perdre le temps le plus précieux, qui est destiné ou aux exercices de religion, sans lesquels vous languissez dans une dissipation et dans une tiédeur mortelle, ou aux devoirs du monde et de votre charge.
Soyez donc en défiance de vous-même. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humility, vigilance, prayer
"Nothing but two words, sir, to conjure you not to surprise you with your weaknesses, or even your ingratitude to God, after so many graces received.
You must see yourself in all your ugliness, and have all the proper contempt for it; but you must support yourself without flattering yourself, and despairing of your own funds, to hope only in God.
Fear yourself.
Feel the treachery of your heart, and your secret intelligence with the enemy of your salvation.
Put all your resources in humility, vigilance and prayer.
Do not let yourself go to yourself; your own weight would drag you.
Your body seeks only rest, convenience, pleasure; your mind only wants freedom, curiosity, fun.
Your mind is, in its own way, as sensual as your body. The days are only hours for you, as soon as the taste occupies you.
You run the risk of losing the most precious time, which is destined or exercises of religion, without which you languish in a dissipation and in a mortal lukewarmness, or the duties of the world and your office.
Be in defiance of yourself. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
Humildade, vigilância, oração
"Nada além de duas palavras, senhor, para evitá-lo para não surpreendê-lo com suas fraquezas, ou mesmo sua ingratidão a Deus, depois de tantas graças recebidas.
Você deve se ver em toda a sua feiúra, e tem todo o desprezo adequado por isso; mas você deve se sustentar sem se lisonjear e desesperar de seus próprios fundos, para esperar apenas em Deus.
Tem medo de si mesmo.
Sinta a traição de seu coração e sua inteligência secreta com o inimigo de sua salvação.
Coloque todos os seus recursos em humildade, vigilância e oração.
Não se deixe levar a si mesmo; seu próprio peso iria arrastá-lo.
Seu corpo busca apenas descanso, conveniência, prazer; sua mente só quer liberdade, curiosidade, diversão.
Sua mente é, à sua maneira, tão sensual quanto seu corpo. Os dias são apenas horas para você, assim que o gosto o ocupa.
Você corre o risco de perder o tempo mais precioso, que é destinado ou exercícios de religião, sem os quais você se defrauda em uma dissipação e em uma lupa mortal, ou os deveres do mundo e seu escritório.
Seja desafiante a si mesmo. Renovamini spiritu mentis vestræ. (1) »
1. Eph. IV, 23 :"Renouvelez-vous en esprit, dans l'intérieur de vos âmes".
(Fénelon(1651-1715),Lettre 215(Au Vidame d'Amiens, fils puiné du Duc de Chevreuse), 10 février 1710,in"Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.)
« Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous comprendrez que moi, Je Suis »
Le Christ notre Seigneur a été mis en croix pour libérer le genre humain du naufrage de ce monde...
Dans l'Ancien Testament Moïse avait dressé, au milieu des mourants, un serpent de bronze attaché à un pieu ; il avait enjoint au peuple d'espérer la guérison à la vue de ce signe (Nb 21,6s).
Il en sortait un remède d'une telle puissance contre la morsure des serpents que le blessé, en se tournant vers le serpent en croix, se mettait à espérer et aussitôt recouvrait la santé.
Le Seigneur n'a pas manqué de rappeler cet épisode dans l'Évangile quand il dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, ainsi faut-il que soit élevé le Fils de l'homme » (Jn 3,14)...
Le serpent est donc le premier à être crucifié, par Moïse. Ce n'est que justice, puisque le diable le premier a péché sous le regard du Seigneur (Gn 3)...
Il est mis en croix sur un bâton, ce qui est justice, puisque l'homme avait été trompé par le biais de l'arbre du désir ; désormais, il est sauvé par un bâton pris à un autre arbre...
Après le serpent, c'est l'homme qui est crucifié dans le Sauveur, sans aucun doute pour punir non seulement le responsable, mais aussi le délit. La première croix se venge sur le serpent, la seconde sur son venin... : - le venin que sa persuasion avait instillé dans l'homme est rejeté et guéri...
Voilà ce qu'a fait le Seigneur par sa nature humaine : lui l'innocent, il souffre ; en lui la désobéissance, provoquée par la fameuse tromperie du diable, est amendée ; et libéré de sa faute, l'homme est libéré de la mort.
Puisque nous avons comme Seigneur, Jésus qui nous a libérés par sa Passion, gardons constamment les yeux fixés sur lui, espérons toujours trouver dans ce signe le remède à nos blessures.
Si le venin de l'avarice venait à se répandre en nous, regardons la croix, elle nous délivrera ; si le désir, ce scorpion, nous ronge, implorons-la, elle nous guérira ; si les morsures des pensées d'ici-bas nous lacèrent, prions-la encore et nous vivrons.
Voilà les serpents spirituels de nos âmes : pour les fouler aux pieds, le Seigneur est mis en croix. Lui-même nous dit : -« Voici que je vous ai donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et rien ne pourra vous nuire » (Lc 10,19).
(Saint Maxime de Turin (?-v. 420),évêque . Dans son sermon 57 ; PL 57,339 (trad. Migne 1996, p. 135) ___________________________
"When you have raised the Son of man, then you will understand that I, I am"
Christ our Lord was put on the cross to free the human race from the sinking of this world ...
In the Old Testament Moses had set up, in the midst of the dying, a bronze serpent attached to a stake; he had enjoined the people to hope for healing at the sight of this sign (Num 21,6).
A remedy of such force came out against the bite of the serpents that the wounded man, turning to the serpent on the cross, began to hope and immediately recovered his health.
The Lord did not fail to recall this episode in the Gospel when he says: "As Moses lifted up the serpent in the wilderness, so must the Son of man be lifted up" (Jn 3,14). ..
The serpent is therefore the first to be crucified by Moses. It is only righteousness, since the devil first sinned under the gaze of the Lord (Gn 3) ...
He is crucified on a staff, which is justice, since the man had been deceived by means of the tree of desire; now he is saved by a stick taken from another tree ...
After the serpent, it is the man who is crucified in the Savior, no doubt to punish not only the responsible but also the offense. The first cross takes revenge on the snake, the second on its venom ...: - the venom that his persuasion instilled in man is rejected and healed ...
This is what the Lord has done by his human nature: he the innocent, he suffers; in him disobedience, provoked by the famous deception of the devil, is amended; and freed from his fault, man is free from death.
Since we have as Lord, Jesus who has liberated us by his Passion, keep our eyes constantly fixed on him, we hope to always find in this sign the remedy for our wounds.
If the venom of avarice were to spread in us, let us look at the cross, it will deliver us; if the desire, this scorpion, gnaws at us, implore it, it will heal us; if the bites of the thoughts of this world lacerate us, let us pray again and we will live.
These are the spiritual serpents of our souls: to tread them under foot, the Lord is put on the cross. He himself tells us: - "Behold, I have given you the power to trample on snakes, scorpions, and nothing will be able to harm you" (Lk 10,19).
(St. Maxime of Turin (? -v. 420) bishop CC Sermon 57; PL 57,339 (Migne Translation 1996, 135) ____________________________
"Quando você levantou o Filho do homem, então você entenderá que eu, eu sou"
Cristo nosso Senhor foi colocado na cruz para libertar a raça humana do naufrágio deste mundo ...
No Antigo Testamento, Moisés havia estabelecido, no meio dos mortos, uma serpente de bronze unida a uma estaca; Ele havia ordenado que as pessoas esperassem a cura à vista desse sinal (Num 21,6).
Um remédio de tal força saiu contra a mordida das serpentes que o ferido, virando-se para a serpente na cruz, começou a esperar e imediatamente recuperou sua saúde.
O Senhor não deixou de recordar este episódio no Evangelho quando ele disse: "Quando Moisés levantou a serpente no deserto, também o Filho do homem deve ser levantado" (Jo 3,14). ..
A serpente é, portanto, a primeira a ser crucificada por Moisés. É somente a justiça, já que o diabo primeiro pecou sob o olhar do Senhor (Gn 3) ...
Ele é crucificado em uma equipe, que é justiça, já que o homem havia sido enganado por meio da árvore do desejo; agora ele é salvo por uma vara tirada de outra árvore ...
Depois da serpente, é o homem que é crucificado no Salvador, sem dúvida para punir não só o responsável, mas também a ofensa. A primeira cruz se vinga da cobra, a segunda em seu veneno ...: - o veneno que sua persuasão instilou no homem é rejeitado e curado ...
Isto é o que o Senhor fez por sua natureza humana: ele é inocente, ele sofre; Na desobediência dele, provocada pelo famoso engano do diabo, é alterada; e libertado de sua culpa, o homem está livre da morte.
Uma vez que temos como Senhor, Jesus que nos libertou pela sua paixão, mantenha os olhos constantemente fixos sobre ele, esperamos encontrar sempre neste sinal o remédio para nossas feridas.
Se o veneno da avareza se espalhasse em nós, vejamos a cruz e nos livrará; Se o desejo, este escorpião, nos ranger, implorá-lo, ele nos curará; se as mordidas dos pensamentos deste mundo nos lacerarem, reze novamente e viveremos.
Estas são as serpentes espirituais de nossas almas: para pisá-las debaixo de pé, o Senhor é colocado na cruz. Ele próprio nos diz: - "Eis que eu lhes dei o poder de pisotear cobras, escorpiões, e nada te prejudicará" (Lc 10,19).
(St. Maxime de Turim (? -v., 420), bispo Em seu sermão 57, PL 57.339 (Migne 1996, 135)
Commentaires sur la prière de Saint Ephrem le Syrien.
( Evêque Jean de Saint Denis)
« Plus on prononce cette prière de saint Ephrem le Syrien (IVe siècle), plus on la pratique, et plus on constate qu'elle est l'œuvre d'un grand maître spirituel. Certes, elle est très simple, transparente même, mais de cette simplicité qui est le résultat d'une profonde expérience spirituelle, l'aboutissement du long chemin ascétique et mystique d'un saint. C'est une simplicité rare, une clarté de perfection. Rien d'inutile et pourtant rien d'oublié, presque une formule mathématique, mais une formule qui appelle notre cœur, qui construit un pont solide entre notre âme et Dieu, entre «moi» et «mon frère». Par l'exactitude des expressions, par le plan précis, elle peut être comparée à la Prière Dominicale et par son développement logique elle nous rappelle les Béatitudes selon saint Luc. On pourrait la nommer : le Credo de pénitence. Elle n'est pas seulement le cri d'un pécheur, la demande spontanée d'une âme en détresse vers le Seigneur pour être guidée et instruite, elle nous guide elle-même, elle nous instruit, elle renferme et la demande et la réponse, et, pour ceux qui la pratiquent consciemment, de tout leur cœur, elle apporte la guérison. Oui, c'est une prière de pénitence qui change la face de notre vie, qui aplanit les monts de nos péchés et comble la plaine de notre âme. Pour montrer la richesse spirituelle de cette prière, faisons une courte analyse des quatre phases d'extériorisation de l'âme (oisiveté, découragement, domination et parole facile), en leur opposant les quatre vertus proposées par saint Ephrem (la pureté, l'humilité, la patience et la charité). Quand nous voulons entrer dans la vie spirituelle et surtout dans la vie de prière, la première tentation qui se présente à nous est l'oisiveté, l'esprit de dispersion : les sentiments les plus divers envahissent notre cœur. Nous désirons, nous voulons, cette vie de prière, nous l'avons entreprise librement, et pourtant notre âme, cette grande paresseuse, somnole ou s'agite inutilement devant des souvenirs, des visions, des projets, pour des idées (qu'elles soient terrestres ou célestes, qu'importé), comme si le but unique de l'existence était de nous détacher de la prière. Si nous sommes charitables, l'esprit d'oisiveté invente des œuvres de charité, si nous avons un penchant vers le plaisir, il invente des plaisirs. C'est un voleur de la prière, son apprentissage fut dans le péché originel et son maître est celui qui aime à régner sur nos âmes sans que nous sachions son existence, celui à qui le Christ livre le combat par Sa croix. «Pourquoi prier, Dieu sait ce qui vous est nécessaire... vous êtes fatigués après une dure journée... Dieu a créé les plaisirs...». Il cite l'Evangile avec malice : «Ce n'est pas celui qui dit : Seigneur, Seigneur, qui sera sauvé, mais celui qui accomplit mes commandements». Les commandements dans la bouche du tentateur deviennent un prétexte pour empêcher, à tout prix, notre âme d'appeler notre «Seigneur et Maître». Il cache adroitement le publicain, qui, des heures durant, répète sans cesse en se frappant la poitrine : Dieu, purifie-moi pécheur ! L'unique chose qui puisse combattre l'oisiveté est le don de pureté. Pureté non seulement du corps et comprise comme absence de pensées vulgaires, mais pureté qui est simplicité de la pensée, tension vers un objet unique et saint. Si nous sommes tentés, dérangés par la distraction de l'esprit, la pureté est de faire abstraction de ces états d'âme en nous efforçant de viser un seul objet, de préférence un objet divin, éternel, qui soit par sa nature simple, stable, inchangeable. Si l'âme ne lutte point par le glaive de pureté contre 1 ' oisiveté, elle tombe inévitablement dans le découragement. Voyant que le temps passe et que la prière ne lui profite pas, voyant que le progrès spirituel est inexistant, une inquiétude s'installe en elle. La contradiction entre la conscience et l'état des choses, entre les désirs premiers et le résultat réel s'accentue. Alors, le seul remède contre cette maladie spirituelle est l'esprit d'humilité, c'est-à-dire accepter tranquillement, devant Dieu, sa faiblesse. Par contre, l'esprit de révolte dans l'état de découragement est le poison le plus dangereux. Souvent l'âme, incapable de se concentrer et de lutter contre la première tentation, tombe dans le découragement et, désirant fuir cet état, cherche à s'évader en jugeant l'extérieur. Ne pouvant se dominer intérieurement, se réformer, elle veut changer la face du monde. Au lieu de localiser avec une sagesse humble le découragement et de constater ses propres faiblesses, elle tourne la tête de l'intérieur vers l'extérieur, de Dieu vers le monde, et cherche le coupable autour d'elle afin de le punir; elle veut dominer les autres, les instruire. Les problèmes religieux remplacent la prière simple, réformer l'Eglise devient une nécessité car l'Eglise est responsable de son infortune. Aveugle, elle est pleine d'audace pour diriger et guider ceux qui sont moins aveugles qu'elle. Un goût de puissance remplace de désir de pénitence. Elle devient moraliste et impatiente avec ceux qu'elle a pris sous sa protection. Contre ces maux l'unique remède est le don de patience, être patient envers ses défaillances comme Dieu est patient envers l'homme audacieux et incapable. Remarquons-le bien, plus nous cédons à la première tentation (l'esprit d'oisiveté), plus les vertus qui s'opposent à la chute de notre âme s'éloignent de nous. Si à l'esprit d'oisiveté il est assez facile d'opposer l'esprit de pureté, de simplicité - une bonne volonté, un effort unis à la grâce de Dieu suffisent - à l'esprit de découragement il est difficile d'opposer la sagesse humble. Et l'abîme entre l'esprit de domination et l'esprit de patience est presque insurmontable. Il conviendra à la conscience du pénitent ou au maître spirituel de faire faire à l'âme le chemin inverse. Ils rendront l'âme au découragement en ridiculisant ses prétentions par des paroles dures peut-être mais justes, et du découragement ils la ramèneront à son premier état par la constatation que son cas n'est pas unique, qu'elle a cherché au-delà de ses capacités, ramenant par des piqûres spirituelles le goût de la pureté. Reculer est pénible. De fait, l'âme préfère quitter définitivement la vie intérieure et se lancer dans le monde afin de se débarrasser du désir de perfection. Dans cette phase, elle accepte le monde tel qu'il est. Prendre le chemin large, devenir une source de «parole facile». Si dans l'état de «domination», Dieu patient, Dieu simple, Dieu inchangeable, devient Dieu étranger et qu'on Lui préfère un Dieu redoutable entrant dans la vie du monde, Dieu réformateur, Dieu juge, au contraire dans l'état de «parole facile», on préfère un Dieu qui ne gêne nullement la vie, qui ne demande rien, Dieu-Amour, mais amour vague, sans réel sacrifice. Les âmes tombées dans cet état peuvent donner des publicistes brillants sur les questions religieuses ou même mystiques mais la prière et le vrai chrétien sont morts. La charité divine peut les ressusciter par miracle. Telle est la chute de l'âme. Par contre, l'échelle salutaire est : se concentrer, fixer son regard de l'extérieur vers l'intérieur, choisir des prières simples en faisant abstraction des «richesses» : esprit de pureté. Voyant les difficultés sur la route, la paresse de l'âme, la distraction, préférer être fidèle dans les petites choses plutôt que de trahir les grandes, accepter la tristesse : esprit d'humilité. Mais Dieu nous vérifie et le Malin guette : se souvenir que celui qui est fidèle jusqu'au bout sera sauvé et que la nuit deviendra intense surtout avant l'aurore : esprit de patience. Résister par la pureté, l'humilité, la patience, et alors, pendant la nuit, comme un voleur, la charité viendra, les portes s'ouvriront, l'Esprit entrera, le Maître de notre vie envahira notre âme de joie et de lumière, d'amour infini pour Dieu et pour tout ce qui respire : esprit de charité. La pénitence est accomplie, l'âme est purifiée, la grande paresseuse est devenue source de prière. Bien que les deux supplications : éloigner les esprits impurs et recevoir les esprits purs, nous emportent dans la joie et la lumière et nous inondent de l'amour du Père céleste, l'œuvre de pénitence n'est pas achevée. Saint Ephrem ajoute la troisième demande qui nous situe en face de nos frères, en face du deuxième commandement, réalisable en son authenticité seulement après avoir reconstruit notre être intérieur. Le saint, afin de souligner le rythme antiphonaire, le mouvement complémentaire, reprend l'invocation du Seigneur mais cette fois il ne l'appelle plus «Maître de la vie», il le nomme «Seigneur et Roi», deux noms bien significatifs. La vie de l'âme, son réveil du sommeil hivernal, de l'ombre de la mort, c'est le dépassement de l'oisiveté, du découragement, de la domination et de la parole facile et l'acquisition de la pureté, de l'humilité, de la patience et de la charité. Alors, l'âme réveillée, vivifiée, est invitée à collaborer à la construction du royaume de Dieu, non plus le royaume intérieur mais le royaume extérieur parmi les hommes, à participer à l'œuvre ecclésiastique, fraternelle, sociale. Le Maître de la vie devient le Roi eschatologique qui jugera le monde. Le centre de la troisième supplique est «de ne point juger mon frère». Aucune communauté ne peut résister à la puissance destructive du «jugement des frères». La base de la communion entre les membres de la même «ecclésia» est acquise par l'action de servir son frère sans le juger. Le Christ dans l'Evangile, saint Paul et saint Jacques dans leurs épîtres insistent sur le non jugement comme cimentant la libre concorde. Nous conseillons de lire attentivement Matthieu 7/1-5, Luc 6/37-38, Romains 14/1-13, Corinthiens 4/1-13 et Ep. de saint Jacques 4/11-12. Le non jugement des frères, si précieux et si difficile pour la majorité, s'obtient par la vision de ses propres fautes, par la lucidité de ses défauts et de ses limites, sans tricherie ni excuses. Terminons l'admirable prière de saint Ephrem le Syrien par une sentence de saint Isaac le Syrien ( Ve siècle) : "Quand l'homme reconnaît-il que son cœur a atteint la pureté ? "Lorsqu'il considère tous les hommes comme bons, sans qu'aucun lui apparaisse impur et souillé; alors, en vérité, il est pur de cœur". » Evêque Jean de Saint Denis.
(Merci à Mgr Kassien et au Diocèse Orthodoxe Rhône Méditerranée)
AU FIL DU NET...POUR ALIMENTER NOTRE RÉFLEXION ET...NOS PRIÈRES....
L'AGRICULTURE FRANÇAISE SACRIFIÉE PAR L'EUROPE CONTEMPORAINE
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes…
Emmanuel Macron a battu le record de présence au Salon de l’agriculture. Si cette performance illustre l’endurance physique de notre président, elle ne suffira pas à rassurer les agriculteurs. Le bilan principal de cette journée, c’est la confirmation de l’impuissance de la France devant Bruxelles. Alors, faut-il accuser l’Europe de tous les maux ?
Prenez l’exemple des négociations avec le Marché commun du Sud (Mercosur), qui regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, le Venezuela et la Bolivie. Il s’agit d’un projet d’accord de libre-échange pour faciliter l’exportation de produits en provenance du Mercosur vers l’Union européenne, en réduisant notamment les droits de douane. Les éleveurs français s’en inquiètent à juste titre. En effet, dans les pays du Mercosur, on n’est pas soumis aux mêmes normes sanitaires qu’en France. De plus, les charges étant moins lourdes, l’augmentation des importations de produits sud-américains (bœuf, volailles, etc.), porterait un coup supplémentaire aux éleveurs qui n’en ont pas besoin.
...
Quant au président de la République, bien qu’il assure qu’« il n’y aura jamais de bœuf aux hormones en France », quel est le poids de sa parole face à l’Europe ? Ne déclarait-il pas, fin janvier 2018, qu’il serait « pertinent d’essayer de finaliser rapidement [cet accord] dans le contexte géopolitique actuel ». Qui faut-il croire : le Macron du Salon de l’agriculture ou le Macron qui, au nom de la solidarité européenne, s’aplatit devant les décisions de Bruxelles ?
La Commission européenne minimise déjà l’impact de la fin des droits de douanes : les Européens ne vont pas acheter du bœuf argentin plutôt que de la viande bovine française, ils vont acheter argentin au lieu d’acheter américain, plaident-ils avec une étrange logique. ..
Le véritable moteur de ses décisions, de ses directives – que certains États comme la France s’empressent de transcrire, voire de devancer dans leur législation –, ce sont les intérêts financiers. Peu importe que de petits agriculteurs se ruinent, pourvu que les grands groupes produisent et vendent. Adieu les entreprises familiales, vive les fermes des mille vaches !
Emmanuel Macron a effectivement dû s'expliquer sur son engagement ennovembre 2017, celui d'interdire de glyphosate «au plus tard dans les trois ans». Des agriculteurs inquiets alors que leurs voisins européens, après une décision des Etats membres de l'Union européenne le 27 novembre, pourront continuer à utiliser le produit durant les cinq prochaines années.
Comprenant cette crainte, le président a tout de même écarté l'hypothèse protectionniste : «L'avenir de l'agriculture n'est pas dans la fermeture, quelle qu'elle soit. Vous êtes dans une filière [les céréales] qui exporte. Ça ne marche pas de dire "On ferme d'un côté et on ouvre de l'autre". Notre économie, notre agriculture, c'est d'ailleurs l'une de ses fiertés, elle est exportatrice. Elle a donc besoin d'être ouverte. On est gagnants sur le Mercosur, la négo n'est pas finie, moi j'ai mes lignes rouges.»
Maintenant leurs positions, deux agriculteurs sont restés dubitatifs : «On est gagnant à quel niveau ? Pas au niveau agricole», s'est désolé l'un d'eux.
Confiant, Emmanuel Macron s'est dit prêt à faire bouger les lignes au sein de l'UE pour que celle-ci puisse mieux contrôler les normes.
Le président, accompagné du ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, a également été sifflé pendant plusieurs minutes par une dizaine de membres des Jeunes agriculteurs, qui ont brandi des T-shirts portant l'inscription «Attention agriculteurs en colère».
Plus tôt, une quinzaine de militants pro-vegan avaient aussi manifesté très brièvement, avant d'être expulsés des lieux.
En parler, c’est déjà être raciste. Pourtant, la discrimination à l’embauche envers les Blancs est une réalité bien mesurable dans la société française. Enquête.
Pour travailler ici, il vaut mieux bien connaître notre type de clientèle.La phrase du gérant est lourde de sous-entendus. Dans cette petite boutique de téléphonie mobile, au milieu d’étagères encombrées de cellulaires à prix cassés, la clientèle est d’un type qu’on ne présente plus : nous sommes à la Goutte-d’Or, “quartier ethnique” de Paris, dans le XVIIIe arrondissement. Ici, achats de forfaits pour l’étranger et déblocages de carte Sim occupent les vendeurs en français comme en arabe. Pas un seul n’est blanc. Pas plus que dans les boutiques environnantes, étals d’épices, coiffeurs afro, marchands de tissus africains ou de produits exotiques, qui résistent encore à la montée des loyers et à la gentrification.
Le vendeur de téléphones a dit non. Nous reprenons notre recherche, de magasin en magasin, en quête d’un job d’étudiant, même pour une bouchée de pain, et la première réponse qui vient est toujours la même :« On ne cherche personne. »Certains visages affichent même la surprise devant la saugrenuité de notre demande.« Vous êtes un touriste ? », interroge, tout sourire, une vendeuse de vêtements congolais aux couleurs brun et blanc dont elle porte elle-même une panoplie complète.« Moi, je ne prends que des jeunes gars bosseurs », confesse avec méfiance un vieux poissonnier noir en tablier blanc. Le cliché du Français fainéant a la vie dure…
Poursuivant la recherche au téléphone, où la couleur de peau ne se voit pas, nous constatons bien vite qu’elle s’entend. Une petite enquête auprès de coiffeurs et salons de beauté pour femmes noires les montre bien rétifs à notre candidature, quand bien même ils ont mis des annonces de recrutement sur Internet.« Vous êtes passés par où ? Jean Louis David ? Ils ne traitent pas les cheveux crépus, non ? »De coup de fil en coup de fil, notre CV modèle de coiffeur pour dames se révèle aussi utile que celui d’un toiletteur pour caniches.« Votre profil est un peu classique. Nous, c’est des méthodes différentes, des ambiances différentes… La mise en plis, chez nous, c’est très différent. »La plupart du temps, il suffit d’énoncer son nom pour recevoir un non, accompagné de l’excuse d’usage :« Le poste a été pourvu. »
Le soir, dans un bar à chicha enfumé et bruyant, où les consommateurs sont de toutes origines à la différence des employés, Bilal, un serveur d’ascendance maghrébine, commente notre recherche infructueuse et aborde sans artifice et sans complexe la discrimination anti-Blanc.« Pour te servir le thé à la menthe, tu préfères Rachid ou bien Astérix ? Le client, je peux te dire qu’il préfère Rachid, comme il préfère Chang au resto chinois ou Erwan à la crêperie », affirme-t-il, avant de nuancer :« Bien sûr qu’il y a aussi un peu de “j’emploie mon cousin de la cité”, on ne va pas se mentir. Mais le délit de sale gueule à l’embauche, c’est d’abord les “rebeus” qui le subissent. C’est normal qu’on s’entraide après. »“Légitime” cooptation face à la solidarité des “Gaulois” qui refuseraient des emplois à ces jeunes musulmanes voilées dont les difficultés, complaisamment mises en scène par les grands médias, sont dans tous les esprits, celui de Bilal compris.
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
N'oublions-pas de prier pour les évêques, prêtres et
fidèles chrétiens détenus par les "islamistes"
ou terroristesen tous genres !
Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful
Christians held by "Islamists" or terrorists of all
kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them.
Pray for their release ...
Não nos esqueçamos de orar pelos bispos, sacerdotes e
N'oublions-pas de prier pour nos frères et sœurs de l'Orient Chrétien !
Prière de saint Ephrem le Syrien pour l'Orient:
Seigneur notre Dieu, Vous avez choisi l’Orient pour envoyer Votre Fils unique et accomplir l’économie du salut.
C’est une jeune fille orientale, la Vierge Marie, que Vous avez choisi pour qu’elle porte et enfante Votre Fils unique.
C’est en Orient qu’il a grandi, qu’il a travaillé, qu’il a choisi Ses Apôtres et Ses disciples.
C’est en Orient qu'Il a transmis Votre volonté et Vos enseignements, Il y fit des miracles et des prodiges. C’est en Orient qu'Il s'est livré.
C’est en Orient qu'Il a choisi de souffrir, de mourir et de ressusciter.
C’est de l’Orient qu'il monta pour siéger à Votre droite.
Nous te prions d’accorder les forces nécessaires à Vos enfants en Orient pour qu’ils soient affermis dans la foi et dans l’espérance de Vos Saints Apôtres.
Amîn. -------------------------------------- Do not forget to pray for our brothers and sisters of the Christian East!
Prayer of Saint Ephrem the Syrian for the East:
Lord our God, You have chosen the East to send Your only and to accomplish the economy of salvation.
It is an oriental girl, the Virgin Mary, whom you have chosen to bear and bear your only begotten Son.
It is in the East that he grew up, that he worked, that he chose His Apostles and His disciples.
It is in the East that He has transmitted Your will and Your He taught miracles and wonders. It's in East that He gave himself.
It is in the East that He chose to suffer, to die and to resurrect.
It was from the East that he went up to sit on your right.
We ask you to give the necessary strength to Your children in the East so that they may be established in the faith and in the hope of Your Holy Apostles.
Amin. ---------------------------------------------- Não se esqueça de orar por nossos irmãos e irmãs do Oriente cristão!
Oração de São Ephrem, o sírio pelo Oriente:
Senhor nosso Deus, Você escolheu o Oriente para enviar seu único e para realizar a economia da salvação.
É uma menina oriental, a Virgem Maria, a quem você optaram por suportar e suportar seu Filho unigênito.
É no Oriente que ele cresceu, que ele trabalhou, que ele escolheu o Seu Apóstolos e seus discípulos.
É no Oriente que Ele transmitiu Sua vontade e Seu Ele ensinou milagres e maravilhas. Está em Oriente, que ele deu a si mesmo.
É no Oriente que Ele escolheu sofrer, morrer e ressuscitado.
Era do Oriente que ele subiu para sentar à sua direita.
Pedimos que você dê a força necessária aos Seus filhos no Leste para que possam ser estabelecidos na fé e em a esperança de seus santos apóstolos.
ROME: lundi 19 mars, 19h00 messe, 20h-22h veillée: église Saint-Louis des Français
Qui sont les grands témoins ?
L’AED invite des grands témoins pour honorer les martyrs de la foi, prêtres, religieuses, religieux et laïcs engagés ayant perdu la vie ces derniers mois par fidélité au Christ. Au cours de la Nuit des témoins, ils donneront leur témoignage sur la réalité de la situation des chrétiens dans trois pays phares:
L’ÉGYPTE en bref: 80% des chrétiens d’Orient sont égyptiens. Ils restent donc des cibles prioritaires pour les islamistes, malgré l’ostensible soutien que manifeste le président Sissi aux coptes : « Vous êtes notre famille et personne ne nous divisera », a-t-il proclamé à la messe de Noël 2017. L’enjeu : éviter le piège de la scission coptes / musulmans alimentées par les islamistes.
Le MEXIQUE en bref: Deuxième plus grand pays catholique au monde, le Mexique est aussi le plus dangereux d’Amérique latine pour les prêtres. Une véritable guerre des cartels le ravage qui, en 2016, occupe la deuxième place au palmarès du nombre de morts, juste après le conflit en Syrie. L’Église est l’une des rares institutions à s’opposer au narcotrafic.
L’ALGÉRIE en bref: L’islamisme des années 90 a transformé le christianisme en portion congrue dans un pays à 99% musulman. En 2016, la révision de la Constitution conserve l’interdiction « d’ébranler la foi d’un musulman ». Pourtant, quelques catholiques osent à nouveau évangéliser. A quel prix ? Les élections présidentielles de 2019 diront si l’islamisme politique est aussi moribond que certains le prédisent.
(Fresque des Sts Pères Interieur droit du Choeur de l'Eglise du Monastère Syriaque)
Messe journalières en semaine à 10h30
Tous les dimanches, Messe à 10h30et permanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
NANTES:
*Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque moiset permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h(06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces/St Ubald
MAISON NOTRE-DAME LE BOURG 16560 JAULDES.
Tel:05.45.37.35.13 *Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
*Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Très Sainte Trinité
Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
*Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*"Relais paroissial St Gregorios de Parumala"
*Messse le 5ème dimanche du mois ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
20 Rte de Pau
CAMEROUN:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDE,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
« Ange saint qui veilles sur ma pauvre âme ne me quitte pas »
(On invoque Saint Macaire pour la sauvegarde du corps et de l'âme, contre les influences malveillantes) « Ange saint, qui veilles sur ma pauvre âme et sur ma misérable vie, ne me quitte pas, moi qui suis pécheur, et ne m'abandonne pas à cause de mes souillures. Ne laisse pas approcher les esprits mauvais, dirige-moi en exerçant ton pouvoir sur mon corps périssable. Prends ma main blessée et impuissante, conduis-moi sur le chemin du salut. Oui, saint ange de Dieu, qui veilles sur mon âme et sur mon corps, pardonne-moi tout ce qui a pu t'offenser au cours de ma vie et toutes mes fautes d'aujourd'hui. Protège-moi dans la nuit qui s'approche et garde-moi des embûches et des attaques de l'Ennemi, pour que je n'offense point Dieu par un péché. Intercède pour moi, auprès du Seigneur, afin qu'il m'affermisse dans sa crainte, et qu'il fasse de moi un serviteur digne de sa sainteté. Amîn. »
A Prayer of St. Macarius of Egypt:
"Holy angel who watches over my poor soul does not leave me"
(Saint Macaire is invoked for the safeguarding of the body and the soul, against malicious influences) "Holy angel, who watch over my poor soul and my miserable life, do not leave me, I who am sinful, and do not abandon me because of my defilements. Do not let evil spirits approach, direct me by exercising your power over my perishable body. Take my injured and helpless hand, lead me to the path of salvation. Yes, holy angel of God, who watch over my soul and my body, forgive me all that has offended you in my life and all my faults today. Protect me in the approaching night and keep me from the pitfalls and attacks of the Enemy, so that I do not offend God with sin. Intercede for me, before the Lord, that he may strengthen me in his fear, and make me a servant worthy of his holiness. Amin. "
Uma Oração de São Macário do Egito:
"Santo anjo que vigia minha pobre alma não me deixa"
(São Macaire é invocado para a salvaguarda do corpo e da alma, contra influências maliciosas) "Santo anjo, que cuida da minha pobre alma e da minha vida miserável, não me deixe, eu que sou pecador, e não me abandone por causa das minhas impurezas. Não permita que espíritos malignos se aproximem, me dirigem exercitando seu poder sobre meu corpo perecível. Pegue minha mão ferida e desamparada, leve-me ao caminho da salvação. Sim, santo anjo de Deus, que cuida da minha alma e do meu corpo, me perdoe todos os que te ofenderam na minha vida e todas as minhas falhas hoje. Proteja-me na noite que se aproxima e me impede das armadilhas e ataques do Inimigo, para que eu não ofenda Deus com o pecado. Interceda por mim, diante do Senhor, para que ele me fortaleça no seu medo e faça-me um servo digno da sua santidade. Amin. "
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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda). Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income. Write all C B to the order "Metropolis E S O F"
For Syrian Orthodox Francophone Chaplaincy of Africans living in France, contact the Heads: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan and Sister Marie-Andre M'Bezele, nun (06.17.51.25.73).
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.