Sur le point de terminer ma permanence pastorale mensuelle pour nos fidèles de Région parisienne , et de repartir vers 15 avec quelques fidèles pour le Pèlerinage mensuel en Normandie à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kerala, je vous blottis tous et chacun dans mon cœur sacerdotal pour que vous bénéficiez des grâces que le Seigneur ne manquera pas de distribuer ce Weekend.
Ce Weekend de pèlerinage en Normandie sera particulièrement dédié à Marie Reine.
Je vous laisse un souvenir photographique : ce que je vois de ma chambre et des couloirs au Monastère parisien qui m'accueille chaque mois.
Bon dimanche à vous. Union de prières.
PS :
Confions l'avenir à Marie Reine avec , pour méditer ces belles paroles d'un Pasteur aimé en Alsace :
« Pour vous, ma chère paroisse, Dieu ne vous oubliera ni ne vous abandonnera pas non plus.
Il a sur vous, souvent je vous l'ai dit, Il a sur vous des pensées de paix et de miséricorde.
Les choses iront bien pour vous.
Attachez-vous seulement à Lui, et laissez-Le faire.
Oh puissiez-vous oublier mon nom et ne retenir que celui de Jésus-Christ, que je vous ai prêché !»
(Jean-Frédéric Oberlin, surnommé "Papa Oberlin", pasteur de Waldersbach de 1768 à 1826)
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Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
en l'honneur de Marie Reine.
et aux Saints du Kérala *
Les images de Notre-Dame de Paris livrée aux flammes sont encore dans toutes les têtes, images bouleversantes et presque irréelles, tant le monument, solidement arrimé aux rives de la Seine, semblait campé à tout jamais au cœur de Paris et de la France.
Mais nous le savons, les églises de pierre, tout en portant le reflet de la Jérusalem céleste, restent de ce temps et de ce monde.
Et, à l'image de ce temps et de ce monde, elles passeront. Seule l'Église de Dieu, communauté des croyants rassemblée par l'Esprit, a reçu de la part de son Seigneur la promesse de l'éternité.
Or, c'est cette Église qui, plus que jamais, a besoin d'être embrasée, non d'un feu destructeur, mais du feu de la charité, cette charité qui réchauffe, éclaire, illumine et vivifie.
Fragile, vacillant même, le brasier incandescent de la charité est le trésor le plus précieux de la maison Église.
Ne le laissons pas s'éteindre ! La fête de la Pentecôte qui approche résonne comme une invitation à nous approcher de ce foyer, à l'alimenter, pour que l'incendie de la charité embrase nos cœurs, nos familles, nos communautés et finalement le monde entier. Bonne fête de la Pentecôte à tous !
Don Bertrand LESOING, chapelain du Sanctuaire Marial de Montligeon.
Pour faire la Neuvaine préparatoire à la Pentecôte, cliquez ci-dessous:
Qui nous avez ordonné d'aimer nos ennemis ainsi que ceux qui nous diffament et nous blessent, de prier pour eux et de leur pardonner; Vous Qui Vous-même priâtes pour Vos ennemis, pour ceux qui Vous ont crucifié: accordez-nous, nous Vous en prions, l'esprit de réconciliation chrétienne et d'humilité, afin que nous puissions pardonner du fond du cœur, toute blessure, et nous réconcilier avec nos ennemis. Accordez-nous de vaincre la malignité et les offenses d'autrui par les seules armes d'une conscience droite, de l'humilité chrétienne et d'un véritable amour pour notre prochain.
Nous Vous supplions encore, ô Seigneur, d'accorder à nos ennemis, la paix véritable et le pardon de leurs péchés; ne les laissez pas quitter cette vie sans trouver la vraie foi et une conversion sincère.
Et aidez-nous à rendre le bien pour le mal, de rester à l'abri des tentations du Malin, et de tous les périls qui nous menacent, tant des ennemis visibles qu'invisibles.
Amin!
Senhor Jesus Cristo
Quem nos mandou amar nossos inimigos e aqueles que nos difamam e nos ferem,
orar por eles e perdoá-los;
Você que orou por seus inimigos, por aqueles que o crucificaram: concede-nos, nós lhe imploramos, o espírito de reconciliação cristã e humildade, para que possamos perdoar do fundo do coração, qualquer ferida, e conciliar com nossos inimigos.
Concede-nos a superação da malignidade e ofensas dos outros pelas meras armas de uma consciência justa, humildade cristã e amor verdadeiro por nosso próximo.
Nós o suplicamos novamente, ó Senhor, para conceder aos nossos inimigos a verdadeira paz e o perdão dos seus pecados; não deixe que eles deixem esta vida sem encontrar fé verdadeira e conversão sincera.
E nos ajude a fazer o bem para o mal, a estar a salvo das tentações do Maligno e a todos os perigos que nos ameaçam, inimigos visíveis e invisíveis.
Amin!
O Lord Jesus Christ,
Who ordered us to love our enemies and those who defame and hurt us,
to pray for them and to forgive them;
You who prayed for your enemies, for those who crucified you: grant us, we beg you, the spirit of Christian reconciliation and humility, so that we can forgive from the bottom of the heart, any wound, and reconcile with our enemies.
Grant us to overcome the malignity and offenses of others by the mere weapons of a righteous conscience, Christian humility and true love for our neighbor.
We supplicate you again, O Lord, to grant to our enemies, true peace and forgiveness of their sins; do not let them leave this life without finding true faith and sincere conversion.
And help us to do good for evil, to be safe from the temptations of the Evil One, and all the perils that threaten us, both visible and invisible enemies.
Amin!
Dimanche avant la Pentecôte
(Dimanche des Moines)
Saint Qurbana
Actes 21: 7 à 9 :
07 Achevant notre traversée, de Tyr nous sommes arrivés à Ptolémaïs ; ayant salué les frères, nous avons passé une journée chez eux.
08 Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l’évangélisateur, qui était l’un des Sept, et nous sommes restés chez lui.
09 Il avait quatre filles non mariées, qui prophétisaient.
I Corinthiens 7: 1 – 2 :
01 Au sujet de ce que vous dites dans votre lettre, certes, certes, il est bon pour l’homme de ne pas toucher la femme.
02 Cependant, étant donné les occasions de débauche, que chacun ait sa femme à lui, et que chacune ait son propre mari.
25 à 34 :
25 Au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur.
26 Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les nécessités présentes ; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
27 Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
28 Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.
29 Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
30 ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
31 ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
32 J’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur.
33 Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé.
34 La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit. Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde, elle cherche comment plaire à son mari.
9: 1 – 10 :
01 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? Et vous, n’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?
02 Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, pour vous en tout cas je le suis ; le sceau qui authentifie mon apostolat, c’est vous, dans le Seigneur.
03 Ma défense devant ceux qui enquêtent sur mon compte, la voici.
04 N’aurions-nous pas le droit de manger et de boire ?
05 N’aurions-nous pas le droit d’emmener avec nous une femme croyante, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?
06 Ou bien serais-je le seul avec Barnabé à ne pas avoir le droit d’être dispensé de travail ?
07 Arrive-t-il qu’on serve dans l’armée à ses propres frais ? qu’on plante une vigne sans manger de ses fruits ? qu’on garde un troupeau sans boire du lait de ce troupeau ?
08 Est-ce que je parle seulement au niveau humain ? La Loi ne dit-elle pas la même chose ?
09 En effet, dans la loi de Moïse il est écrit : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain. Dieu s’inquiète-t-il des bœufs ?
10 ou bien le dit-il en réalité à cause de nous ? Oui, c’est pour nous que cela fut écrit, puisque le laboureur doit avoir un espoir quand il laboure, et celui qui foule le grain doit espérer en avoir sa part.
Saint-Jean 17: 13 -26 :
13 Maintenant que je viens à toi, Père, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
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" D’Égypte j'ai appelé mon fils "
Du 22 au 30 Juin, notre ami Armia Elkatcha donnera un stage d’iconographie au Monastère. SOYEZ NOMBREUX !
Aujourd'hui 1er Juin, nos frères Coptes Orthodoxes célèbrent du Christ Jésus,notre Seigneur et de la Sainte Famille en Égypte .
Une icône de la Sainte Famille vénéré en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde commémore cet événement tel qu'il avait été prédit dans l'ancien testament .
En ce 1er juin, les Coptes du monde entier célèbrent cet épisode marquant de l'histoire chrétienne, mais également de leur patrimoine, leur héritage, leurs martyrs : leur histoire.
Confions à la Sainte Famille l'unanimité de témoignage de nos Églises Orthodoxes Orientales !
(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)
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"L‘Incarnation de la Lumière"
(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)
(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)
(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire réalisées par Armia)
Si vous êtes intéressés , inscrivez-
vous vite !
IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...
Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.
2 juin , mémoire des Martyrs de Lyon:
Saint Pothin évêque de Lyon, avec Saints Sanctus, diacre,
Alexandre et Sainte Blandine, martyrs à Lyon (177).
« La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement. »
Ainsi commence la lettre que les Eglises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Eglises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle.
Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison.
Pami eux, l'évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vétius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus.
On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi.
Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison.
Les survivants sont jetés aux fauves.
C'est alors que -coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères.
Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers.
Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent.
« Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ...
Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône. »
Blandine, tu devins comme froment sous la dent des bêtes sauvages, et quand elles refusèrent de te déchirer, le glaive fit jaillir ton sang pour irriguer les semailles du Christ sur la terre des Gaules.
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June 2, memory of the Martyrs of Lyon:
Saint Pothin Bishop of Lyon, with Saints Sanctus, deacon,
Alexandre and Sainte Blandine, martyrs in Lyon (177).
"The violence of the persecution has been such, the fury of the pagans against the saints and the sufferings endured by the blessed martyrs have been so vehement that we can not describe them completely. "
Thus begins the letter that the churches of Lyons and Vienna addressed to the churches of Asia Minor in the aftermath of the persecution initiated by the Emperor Marcus Aurelius.
Many Christians from Lyon and Vienna are put in prison.
Like them, the bishop of Lyon saint Pothin, the young Vetius who wanted to defend his brothers, the deacon of Vienna, Sanctus, the new baptized Maturus, the little slave Blandine and the young Ponticus.
They are delivered to the hatred of the people, tortured to force them to deny their faith.
Some abjure; most confess their faith in the midst of tortures. Many succumb in the prison.
Survivors are thrown to the beasts.
It was then that the drama - those who had abjured are as if they were born again to faith by the death of their brothers.
They reject their abjuration, confess again their faith and share the martyrdom of the first.
The martyrdom of Blandine struck all those who saw him.
"After the whips, the beasts, the grill, she was put in a net and delivered to a bull. Several times projected in the air by the animal, she no longer had the feeling of what was happening as she was caught by her hope and her conversation with Christ ...
The bodies of the martyrs were exposed to the insults of the air for several days. Then we burned them. The ashes were swept to the Rhone. "
Blandine, you became like wheat under the teeth of wild beasts, and when they refused to tear you apart, the sword made your blood spring to irrigate the sowing of Christ on the land of Gaul.
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02 de junho, memória dos Mártires de Lyon:
São Potino Bispo de Lyon, com Santos Santuário, diácono,
Alexandre e Sainte Blandine, mártires em Lyon (177).
"A violência da perseguição tem sido tal, a fúria dos pagãos contra os santos e os sofrimentos suportados pelos abençoados mártires têm sido tão veementes que não podemos descrevê-los completamente. "
Assim começa a carta que as igrejas de Lyon e Viena dirigiram às igrejas da Ásia Menor, no rescaldo da perseguição iniciada pelo imperador Marco Aurélio.
Muitos cristãos de Lyon e Viena são colocados na prisão.
Como eles, o bispo de Lyon saint Pothin, o jovem Vetius que queria defender seus irmãos, o diácono de Viena, Sanctus, o novo batizado Maturus, o escravo Blandine e o jovem Ponticus.
Eles são entregues ao ódio do povo, torturados para forçá-los a negar sua fé.
Alguns abjurem; a maioria confessa sua fé no meio de torturas. Muitos sucumbem na prisão.
Sobreviventes são jogados para as feras.
Foi então que o drama - aqueles que se tinham abjurado são como se tivessem nascido de novo para a fé pela morte dos seus irmãos.
Eles rejeitam sua renúncia, confessam novamente sua fé e compartilham o martírio do primeiro.
O martírio de Blandine atingiu todos aqueles que o viram.
Depois dos chicotes, das feras, da grelha, ela foi colocada em uma rede e entregue a um touro. Várias vezes projetada no ar pelo animal, ela não tinha mais a sensação do que estava acontecendo quando foi pega por sua esperança e sua conversa com Cristo ...
Os corpos dos mártires ficaram expostos aos insultos do ar por vários dias. Então nós os queimamos. As cinzas foram varridas para o Ródano. "
Blandine, você se tornou como o trigo sob os dentes de animais selvagens, e quando eles se recusaram a destruí-lo, a espada fez seu sangue saltar para irrigar a semeadura de Cristo na terra da Gália.
Les conseils des grands saints pour apprendre à pardonner
Pardonner aux autres, aussi bien qu’à soi-même, n’est pas une chose facile. On peut faire preuve d’impatience ou avoir le cœur dur. Pour arriver à pardonner, il est essentiel de puiser dans la miséricorde divine, l'acte ultime par lequel Dieu vient à la rencontre de l'homme.
Il arrive que nous jugions durement notre prochain. Et il peut arriver aussi que nous soyons nous-même en lutte avec le pardon de Dieu, que ce soit pour le demander comme pour le recevoir. Poursainte Faustine Kowalska, la clé pourapprendre à pardonnerautant à l’autre et qu’à soi-même se trouve dans la miséricorde divine. Cette dernière ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais au contraire à sa petitesse.
Les misères physiques, psychologiques ou morales de l’homme, attirent l’amour miséricordieux de Dieu. « Que les plus grands pécheurs mettent leur confiance en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde », écrit-elle dansPetit Journal.
Toute âme qui croit et et qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra.
La clef pour vivre de la miséricorde est de reconnaître humblement sa misère, d’accepter de dépendre de Dieu et de lui faire confiance. Croire que le mal est trop enraciné en nous vient de notre orgueil, et c’est le seul vrai obstacle. Pour la mystique polonaise, « toute âme qui croit et qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra ».
Afin de méditer sur la force de la miséricorde que nous sommes tous appelés à recevoir et à donner, Aleteia vous propose de puiser dans l’inspiration des paroles des grands saints et de Jésus Lui-même :
La Bse Vierge Marie Reine
« La petite et simple jeune fille de Nazareth est devenue la Reine du monde ! C'est une des merveilles qui révèlent le Cœur de Dieu.
Naturellement, la royauté de Marie est totalement relative à celle du Christ : Il est le Seigneur que le Père, après l'humiliation de la mort sur la croix, a exalté au-dessus de toute créature dans les cieux, sur la terre et sous la terre (cf. Ph 2, 9-11).
Pour un dessein de grâce, la Mère Immaculée a été pleinement associée au mystère du Fils : à son Incarnation ; à sa vie terrestre, tout d'abord cachée à Nazareth puis manifestée dans le ministère messianique ; à sa Passion et à sa Mort ; et enfin à la gloire de la Résurrection et de l'Ascension dans le Ciel.
La Mère a partagé avec son Fils non seulement les aspects humains de ce mystère mais aussi, par l'œuvre de l'Esprit Saint en elle, l'intention profonde, la volonté divine, si bien que toute son existence, pauvre et humble, a été élevée, transformée, glorifiée en passant à travers la ‘porte étroite' qui est Jésus lui-même (cf. Lc 13, 24).
Oui, Marie est la première à être passée à travers la ‘voie' ouverte par le Christ pour entrer dans le Règne de Dieu, une voie accessible aux humbles, à tous ceux qui se fient à la Parole de Dieu et s'engagent à la mettre en pratique.
Dans l'histoire des villes et des peuples évangélisés par le message chrétien, les témoignages de vénération publique sont très nombreux, dans certains cas liés à la royauté de la Vierge Marie.
Mais aujourd'hui, nous voulons surtout renouveler, comme enfants de l’Église, notre dévotion à celle que Jésus nous a laissée comme Mère et Reine.
Confions à son intercession la prière quotidienne pour la paix, particulièrement là où sévit l'absurde logique de la violence ; afin que tous les hommes se persuadent que nous devons, dans ce monde, nous aider les uns les autres comme des frères pour construire la civilisation de l'amour. Maria, Regina pacis, ora pro nobis ! »
(Du Pape de Rome Benoît XVI, Castel Gandolfo, lors de l'Angélus du dimanche 22 août 2010)
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A bem-aventurada Virgem Maria Rainha
"A menina pequena e simples de Nazaré tornou-se a rainha do mundo! É uma das maravilhas que revelam o Coração de Deus.
Naturalmente, o reinado de Maria é totalmente relativo ao de Cristo: Ele é o Senhor a quem o Pai, após a humilhação da morte na cruz, exaltou acima de todas as criaturas no céu, na terra e sob a terra (veja Ph 2, 9-11).
Com um propósito de graça, a Imaculada Mãe estava plenamente associada ao mistério do Filho: com a sua encarnação; a sua vida terrena, primeiro escondida em Nazaré e depois manifestada no ministério messiânico; a sua paixão e morte; e finalmente para a glória da ressurreição e ascensão no céu.
A Mãe compartilhou com o seu Filho não só os aspectos humanos deste mistério mas também, através do trabalho do Espírito Santo nela, a intenção profunda, a vontade divina, para que toda a sua existência, pobre e humilde, foi ressuscitado, transformado, glorificado ao passar pela "porta estreita" que é o próprio Jesus (Lc 13:24).
Sim, Maria é a primeira a ser passada através do 'caminho' aberto por Cristo para entrar no Reino de Deus, um caminho acessível aos humildes, a todos os que confiam na Palavra de Deus e se comprometem com a colocar em prática.
Na história das cidades e povos evangelizados pela mensagem cristã, os testemunhos de veneração pública são muito numerosos, em alguns casos relacionados com a realeza da Virgem Maria.
Mas hoje queremos renovar, como filhos da Igreja, nossa devoção àquela que Jesus nos deixou como Mãe e Rainha.
Confiemos à sua intercessão a oração quotidiana pela paz, especialmente onde prevalece a absurda lógica da violência; de modo que todos os homens estão convencidos de que neste mundo devemos ajudar uns aos outros como irmãos para construir a civilização do amor. Maria, Regina pacis, ora pro nobis! "
(Do Papa de Roma Bento XVI, Castel Gandolfo, durante o Angelus de domingo, 22 de agosto de 2010)
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The Blessed Virgin Mary Queen
"The little and simple girl of Nazareth has become the Queen of the world! It is one of the wonders that reveal the Heart of God.
Of course, the kingship of Mary is totally relative to that of Christ: He is the Lord whom the Father, after the humiliation of death on the cross, has exalted above all creatures in heaven, on earth, and under the earth (see Ph 2, 9-11).
For a purpose of grace, the Immaculate Mother was fully associated with the mystery of the Son: with his Incarnation; to his earthly life, first hidden in Nazareth and then manifested in the messianic ministry; to his Passion and Death; and finally to the glory of the Resurrection and Ascension in Heaven.
The Mother shared with her Son not only the human aspects of this mystery but also, through the work of the Holy Spirit in her, the deep intention, the divine will, so that all its existence, poor and humble, was raised, transformed, glorified by passing through the 'narrow door' which is Jesus himself (Lk 13:24).
Yes, Mary is the first to be passed through the 'way' opened by Christ to enter the Kingdom of God, a path accessible to the humble, to all who trust the Word of God and commit themselves to the put into practice.
In the history of cities and peoples evangelized by the Christian message, the testimonies of public veneration are very numerous, in some cases related to the kingship of the Virgin Mary.
But today we want to renew, as children of the Church, our devotion to the one that Jesus left us as Mother and Queen.
Let us entrust to His intercession the daily prayer for peace, especially where the absurd logic of violence is rife; so that all men are convinced that in this world we must help one another as brothers to build the civilization of love. Maria, Regina pacis, ora pro nobis! "
(From the Pope of Rome Benedict XVI, Castel Gandolfo, during the Angelus of Sunday, August 22, 2010)
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
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ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
Les deux versants de la montagne de l'Ascension
« Mes enfants, le lieu de l'Ascension de notre aimable Christ est au mont des Oliviers. (1) [...]
Cette montagne est située entre Jérusalem et Béthanie.
Mes enfants, celui qui veut suivre le Christ doit gravir la montagne.
Si délicieuse et si belle que soit une montagne, il est cependant pénible d'y monter. C'est ainsi, mes enfants, que celui qui veut suivre le Christ doit donner congé à la nature.
On trouve beaucoup de gens qui suivraient volontiers le Christ, à condition que cela n'exige ni peine ni labeur, que cela ne leur soit pas trop dur.
Et ils voudraient bien se trouver sur cette montagne pour autant qu'elle se trouve à Jérusalem, ce qui veut dire « la paix ».
Ces gens ressentent en eux-mêmes paix, joie et consolation. Mais de là, il ne sortira rien, s'ils ne vont aussi sur l'autre versant de la montagne qui regarde Béthanie, dont le nom signifie peine, obéissance, souffrance.
C'est de cela que le prophète a dit dans le psautier : « Il a préparé sa place dans la vallée des larmes » (Voir Ps 84,7).
Sachez, mes enfants, que celui qui ne s'est pas préparé une place dans cette vallée, celui-là reste en arrière, il n'en sort jamais rien ; si belle que paraisse sa paix, il doit rester en arrière.
L'homme doit poursuivre de ses regrets et de ses brûlants désirs le Bien-Aimé qui est monté si haut et si loin et qui lui est maintenant si complètement invisible et caché.
Plus le fond est véritablement et foncièrement touché, plus vraiment se creuse, d'un côté de la montagne, la vallée des larmes.
Si ces larmes n'avaient pas meilleur motif, elles seraient encore bien nécessaires à raison des péchés et de l'ordure qui souillent notre misérable nature, et qui empêchent si souvent l'homme de se recueillir noblement, comme il pourrait et devrait faire sans cesse [...]
Que la nature nous gouverne ainsi secrètement, alors que ce devrait être Dieu, sans cesse, et rien autre chose : voilà le versant de Béthanie.
Mes enfants, celui qui considérerait bien cela en lui ne perdrait pas tout courage ; mais il trouverait sa grande consolation, saveur et joie à Jérusalem.
C'est à cela qu'elle est utile : réconforter l'homme, afin qu'il supporte mieux la peine et le chagrin, afin que la souffrance et la misère ne l'affaiblissent pas et qu'il ne succombe pas quand il est abandonné de Dieu, sans consolation et en grande amertume. C'est pourquoi le sage dit : « Aux jours mauvais, tu ne dois pas oublier les bons » (Si 11,25).
Ces deux versants de la montagne, Jérusalem et Béthanie, doivent toujours être l'un à côté de l'autre. »
(Jean Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3ème pour l'Ascension, Coll. Sagesses Chrétiennes, Les Éditions du Cerf, 1991.)
(1) : Béthanie est située sur le flanc oriental du mont des Oliviers, à moins de trois kilomètres de Jérusalem.
Comme Béthanie équivaut pratiquement au mont des Oliviers, on peut déduire une remarque théologique de la précision topographique.
Deux textes de l'Ancien Testament font mention de « la montagne qui se trouve à l'orient de la ville » (Ezéchiel, XI 22-23), c'est-à-dire le Mont des Oliviers (Zacharie, XIV 4).
Chez le prophète Ezéchiel, la gloire de Yahvé abandonne le Temple profané et voué à la destruction, pour aller se poser sur la montagne à l’orient de la ville.
Chez le prophète Zacharie, à la fin des temps, lorsque Yahvé sortira pour le combat et le jugement eschatologiques, « ses pieds se poseront sur le Mont des Oliviers. »
Ainsi le Mont des Oliviers est-il le lieu du départ et de la venue glorieuse de Yahvé.
En transférant ce qui est dit de Yahvé à Jésus qui s'en va et qui viendra, saint Luc fait une profession de foi en la divinité de Jésus.
Source:http://missel.free.fr °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° (Ant. des Vêpres de l'Ascension)
Capilla Flamenca
O Rex gloriae, Domine virtutum, qui triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, ne derelinquas nos orphanos [sed mitte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
O Roi de gloire, Seigneur tout-puissant, qui êtes monté aujourd'hui en triomphateur au plus haut des cieux : ne nous laissez pas orphelins, [mais envoyez-nous l'Esprit de vérité, promis par le Père,] alléluia.
----------------------------------------------------- Os dois lados da montanha da Ascensão
"Meus filhos, o lugar da Ascensão de nosso amável Cristo está no Monte das Oliveiras. (1) [...]
Esta montanha está localizada entre Jerusalém e Betânia.
Meus filhos, quem quiser seguir a Cristo deve subir a montanha.
Deliciosa e bela como uma montanha, é doloroso escalar. É assim, meus filhos, que quem quer seguir a Cristo deve deixar a natureza.
Há muitas pessoas que seguiriam de bom grado a Cristo, desde que não exijam labuta ou labuta, que não seja muito difícil para elas.
E eles gostariam de estar nesta montanha enquanto estiver em Jerusalém, o que significa "paz".
Essas pessoas sentem em si mesmas paz, alegria e consolação. Mas a partir daí, nada sairá a menos que eles também vão para o outro lado da montanha olhando para Betânia, cujo nome significa dor, obediência, sofrimento.
Isto é o que o profeta disse no Saltério: "Ele preparou o seu lugar no vale das lágrimas" (veja Sal 84,7).
Saibam, meus filhos, que aquele que não preparou um lugar neste vale, ele fica para trás, ele nunca sai; tão bela que sua paz aparece, ele deve ficar para trás.
O homem deve continuar com seus arrependimentos e seus ardentes desejos, o Amado que ascendeu tão alto e tão distante e que agora está tão completamente invisível e oculto.
Quanto mais fundo e mais profundo o fundo, mais profundo o vale das lágrimas está de um lado da montanha.
Se essas lágrimas não tivessem um motivo melhor, elas ainda seriam muito necessárias por causa dos pecados e sujeira que contaminam nossa natureza miserável, e que tantas vezes impedem o homem de lembrar-se nobremente, como podia e deveria fazer sem parar [...]
Essa natureza nos governa tão secretamente, quando deveria ser Deus, incessantemente, e nada mais: este é o lado de Betânia.
Meus filhos, quem quer que considerasse isso nele, não perderia toda a coragem; mas ele encontraria sua grande consolação, bom gosto e alegria em Jerusalém.
É para isso que serve: consolar o homem, para que possa suportar melhor a tristeza e a tristeza, para que o sofrimento e a miséria não o enfraqueçam e ele não sucumba quando está abandonado por Deus, sem consolo e grande amargura. É por isso que o sábio diz: "Em dias maus, não se deve esquecer dos bons" (Si 11,25).
Estes dois lados da montanha, Jerusalém e Betânia, devem estar sempre próximos um do outro. "
(John Tauler (v.1300-1361), Sermão 20, 3º para Ascensão, Coll Sabedoria Cristã, The Editions of the Cerf, 1991.)
(1) Betânia está situada no flanco oriental do Monte das Oliveiras, a menos de três quilômetros de Jerusalém.
Como Betânia é praticamente equivalente ao Monte das Oliveiras, podemos deduzir uma observação teológica da precisão topográfica.
Dois textos do Antigo Testamento mencionam "a montanha que fica a leste da cidade" (Ezequiel, XI 22-23), isto é, o Monte das Oliveiras (Zacarias, XIV 4) .
No profeta Ezequiel, a glória do Senhor abandona o templo profanado, destinado à destruição, para pousar na montanha a leste da cidade.
No profeta Zacarias, no final dos tempos, quando o Senhor sai para o combate escatológico e julgamento, "Seus pés repousarão sobre o Monte das Oliveiras. "
Assim o Monte das Oliveiras é o lugar da partida e a gloriosa vinda de Yahweh.
Ao transferir o que é dito de Yahweh para Jesus que vai e quem virá, São Lucas faz uma profissão de fé na divindade de Jesus.
Fonte: http: //missel.free.fr
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° (Ant Vésperas da Ascensão)
Capilla Flamenca
Ó Rex gloriae, Domine virtutum, que triunfou ou hodie super omnes caelos ascendisti, não derelinquas nosso órfão [sedithte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
Ó Rei da Glória, Senhor Todo Poderoso, que subiu hoje para triunfar no mais alto dos céus: não nos deixe órfãos, [mas envie-nos o Espírito da verdade, prometido pelo Pai], aleluia.
--------------------------------------------------------------- The two sides of the Ascension mountain
"My children, the place of the Ascension of our lovable Christ is on the Mount of Olives. (1) [...]
This mountain is located between Jerusalem and Bethany.
My children, whoever wants to follow Christ must climb the mountain.
Delicious and beautiful as a mountain, it is painful to climb. It is thus, my children, that the one who wants to follow Christ must give leave to nature.
There are many people who would willingly follow Christ, provided it does not require toil or toil, that it is not too hard for them.
And they would like to be on this mountain as long as it is in Jerusalem, which means "peace."
These people feel in themselves peace, joy and consolation. But from there, nothing will come out unless they also go to the other side of the mountain looking at Bethany, whose name means pain, obedience, suffering.
This is what the prophet said in the Psalter: "He has prepared his place in the valley of tears" (see Ps 84,7).
Know, my children, that he who has not prepared a place in this valley, he remains behind, he never comes out; so beautiful that his peace appears, he must remain behind.
The man must continue with his regrets and his burning desires the Beloved who has ascended so high and so far and who is now so completely invisible and hidden.
The deeper and deeper the bottom is, the deeper the valley of tears is on one side of the mountain.
If these tears had no better motive, they would still be very necessary because of the sins and filth which defile our miserable nature, and which so often prevent man from nobly recollecting himself, as he could and should do without stop [...]
That nature governs us so secretly, when it should be God, unceasingly, and nothing else: this is the side of Bethany.
My children, whoever would consider that in him would not lose all courage; but he would find his great consolation, taste, and joy in Jerusalem.
That is what it is useful for: to comfort man, so that he can bear sorrow and sorrow better, so that suffering and misery do not weaken him and he does not succumb when he is abandoned by God, without consolation and great bitterness. This is why the wise man says: "In bad days, you must not forget the good ones" (Si 11,25).
These two sides of the mountain, Jerusalem and Bethany, must always be next to each other. "
(John Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3rd for Ascension, Coll Wisdom Christian, The Editions of the Cerf, 1991.)
(1) Bethany is situated on the eastern flank of the Mount of Olives, less than three kilometers from Jerusalem.
As Bethany is practically equivalent to the Mount of Olives, we can deduce a theological remark from the topographic precision.
Two texts of the Old Testament mention "the mountain which is to the east of the city" (Ezekiel, XI 22-23), that is to say the Mount of Olives (Zechariah, XIV 4) .
In the prophet Ezekiel, the glory of Yahweh abandons the profaned Temple, destined for destruction, to land on the mountain east of the city.
In the prophet Zechariah, at the end of time, when Yahweh goes out for eschatological combat and judgment, "His feet will rest on the Mount of Olives. "
Thus the Mount of Olives is the place of the departure and the glorious coming of Yahweh.
By transferring what is said of Yahweh to Jesus who is going and who will come, St. Luke makes a profession of faith in the divinity of Jesus.
Source: http: //missel.free.fr
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° (Ant Vespers of the Ascension)
Capilla Flamenca
O Rex gloriae, Domine virtutum, who triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, do not derelinquas our orphanos [sed mitte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
O King of glory, Lord Almighty, who ascended today to triumph in the highest heaven: do not leave us orphans, [but send us the Spirit of truth, promised by the Father,] hallelujah.
Quelques souvenirs photographiques de la solennité de L'Ascension de Notre Seigneur au Monastère en ce Jeudi . C'était aussi la clôture du Mois de Marie et le début des prières pour demander, par son intercession, un renouvellement dans la grâce du Saint Esprit.
La première Procession des Rogations précédait la Quadisha Qurbana (Sainte Messe ).
Si la météo était relativement maussade, la bonne humeur et la piété l’emportèrent sur les épreuves nouvellement nées, ou plutôt amplifiées qui surgissent, diaboliquement fagotées, auxquelles nous devons faire face.
Une plainte assortie d'enquêtes chemine...
Pour l'heure, la piété et la fraternité, comme à Jauldes dimanche, l'emportaient autour de deux anniversaire : celui de l'ordination sacerdotale de votre serviteur à L'Ascension 1981 ( Ordination confirmée depuis dans l'Orthodoxie-Orientale ) et des 64 ans de notre cher Père Georges, lequel fût célébré avec un peu d'avance (C'est le 3 Juin ) parce qu'il sera en vacances jusque début juillet.
Allez, je vous laisse jeter un coup d'oeil sur ces photos, elles parlent d'elles-mêmes.
La seule chose que vous ne verrez pas, ce sont ceux de nos jeunes qui, après ces moments de piété, sont allés à la Fête Foraine des "Quatre Jours de l'Aigle".
Vers 16h30,après avoir reçu quelques fidèles, je prenais la route pour prendre possession de ma chambre au Monastère qui m'accueil pour la permanence pastorale mensuelle pour nos fidèles de Région parisienne.
« En transportant la nature humaine dans les cieux, il a montré que le ciel peut s’ouvrir aux croyants » (Saint Augustin) *
« Toutes les merveilles, mes bien-aimés, que le Seigneur Jésus-Christ revêtu de notre faiblesse a faites en ce monde, nous sont profitables.
En transportant la nature humaine dans les cieux, il a montré que le ciel peut s’ouvrir aux croyants; et en élevant aux régions célestes le vainqueur de la mort, il a montré aux vainqueurs où ils devaient le suivre.
L’Ascension du Seigneur a donc été la confirmation de la foi catholique, en nous permettant de croire en sécurité pour l’avenir au don futur; nous attendons la faveur de ce miracle, dont nous avons déjà perçu l’effet présentement.
Que chaque fidèle, après avoir déjà vu de si grandes choses, apprenne, par ce qu’il voit réalisé, à espérer les choses promises, regardant la bonté passée et présente de son Dieu comme un gage des biens futurs.
Un corps formé de terre est donc placé au sommet des cieux; des ossements enfermés peu auparavant dans les limites étroites d’un sépulcre sont transportés dans l’assemblée des Anges: une nature mortelle pénètre dans le sein de l’immortalité; ainsi l’atteste le récit sacré du texte apostolique :
« Et quand il eut dit ces paroles, ils le virent s’élever ». En entendant ce mot élevé, reconnais l’hommage de la milice céleste; c’est pourquoi la fête de ce jour nous a manifesté les mystères de l’homme et de Dieu.
Sous une seule et même personne, reconnais, dans celui qui élève, la divine puissance, et dans celui qui est élevé, la substance humaine.
...
Car, dans l’un et l’autre cas, ou celui qui dira que le Christ a été seulement homme niera la gloire du Créateur, ou celui qui dira qu’il est seulement Dieu niera la miséricorde du Rédempteur.
De cette façon, il ne sera pas facile pour un Arien, de comprendre la vérité de l’Évangile, où nous lisons que le Fils de Dieu lui est tantôt égal, tantôt inférieur.
Car celui qui, en vertu d’une conviction qui lui est mortelle, croira que le Sauveur est d’une seule nature sera obligé de dire que le crucifié était seulement homme ou seulement Dieu. Mais il n’en est pas ainsi.
Car, n’étant que Dieu, le Christ n’aurait pu souffrir la mort, et n’étant qu’homme, il n’aurait pu la vaincre ».
(Sermon de Saint Augustin, évêque (Sermon 176 de l’Appendice: PL 39, 2081))
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
✥
N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les
"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or
terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their
release ...
Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos
"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo
Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...
✥
Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 etpermanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux(bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité):
NANTES:
*Groupe de prières et"relais paroissial" St Charbel
18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89).
ANGOULÊME (Jauldes):
*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald
MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES.
Tel: 05.45.37.35.13 * Messe les 2èmes et 4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.
Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):
*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front
ERMITAGE ST COLOMBAN* Puyroudier (Rte d'Agonac) 24530LA CHAPELLE FAUCHER.
Tel:05.45.37.35.13
* Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
LOURDES:
*Relais paroissial St Gregorios de Parumala
* Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30
Rte de Pau
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CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:
Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,
des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan:
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique:
¤Au Monastère:
°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde
en l'honneur de Marie Reine.
et aux Saints du Kérala *
¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.
¤Au Monastère:
°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *
¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*
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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
JEUDI 30 MAI 2019, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR (Suloqo d-Moran) /
L'Ascension de Notre Seigneur
L'ÉVANGILE DE JEAN - LA SAMARITAINE L'eau vive (St Augustin) /
L’éclairante audition de l’un des architectes au chevet de Notre-Dame/
Passée de l’Islam au Christ/
Sainte Jeanne d'Arc
JEUDI 30 MAI 2019, ASCENSION
DE
NOTRE-SEIGNEUR:
10h 30, Procession des Rogations (1) et Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.
Ci-dessous , Lectionnaire en Français pour la fête de l'Ascension de notre Seigneur (Suloqo d-Moran) conformément au calendrier liturgique de l'Église Syrienne Malankare Orthodoxe:
Ascension de notre Seigneur
(Jeudi après le quatrième dimanche suivant le Nouveau Dimanche)
Saint Qurbana :
Actes des Apôtres 1 : 4-11 :
04 Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche :
05 alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
06 Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
07 Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
08 Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
09 Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.
10 Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs,
11 qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
Ephésiens 4: 1-16 :
01 Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :
02 ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
03 ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
04 Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.
05 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
06 un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.
07 À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ.
08 C’est pourquoi l’Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes.
09 Que veut dire : Il est monté ? – Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions inférieures de la terre.
10 Et celui qui était descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l’univers.
11 Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent.
12 De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ,
13 jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.
14 Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur.
15 Au contraire, en vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ.
16 Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour.
St Luc 24: 35 à 53 :
35 Ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
36 Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
37 Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
43 qu’il prit et mangea devant eux.
44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
48 À vous d’en être les témoins.
49 Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
50 Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit.
51 Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.
52 Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
53 Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
(1)
Les Rogations :
Du mot latin rogatio : « action de demander », « supplication », « prière ».
L’origine des Rogations remonte au Ve siècle : en un temps tragique, saint Mamert, évêque de Vienne, institua un jeûne et des processions chantées pendant les trois journées qui précèdent l’Ascension.
Le péril passé, la coutume persista et se répandit dans d’autres diocèses ; on demandait principalement, en ces supplications solennelles, la bénédiction divine sur les travaux des champs, en vue des récoltes à venir et,désormais, par extension, sur "le travail des hommes" en général .
La messe et la procession des Rogations n’est plus liée nécessairement aux lundi, mardi et mercredi qui précèdent l’Ascension.
Il revient aux Métropolites Orthodoxes (Chacun pour sa juridiction ) ou encore Conférences épiscopales de fixer éventuellement le jour ou les jours des Rogations selon les besoins..
L'Ascension de notre Seigneur (Suloqo d-Moran)
Ce mercredi qui suit le cinquième dimanche après Pâques (Appelé aussi quatrième après le Nouveau Dimanche) est le jour où, selon la terminologie liturgique, nous " prenons congé " de la fête de Pâques, nous touchons au quarantième jour après Pâques, au jeudi où l’Église célèbre la fête de l’Ascension. Trois leçons de l’Ancien Testament sont lues aux vêpres de l’Ascension, le mercredi soir. La première leçon (Is 2, 2-3) nous parle d’une montagne : " Il adviendra dans l’avenir que le mont du Temple du Seigneur sera établi au sommet des montagnes… Toutes les nations y afflueront… Venez, montons à la montagne du Seigneur ". C’est une allusion au Mont des Oliviers, d’où Jésus s’éleva vers son père. La deuxième leçon (Is 62, 10 – 63, 3, 7-9) a été choisie à cause des paroles suivantes : " Franchissez, franchissez les portes ! Frayez un chemin au peuple… Dans son amour et sa pitié, lui-même les racheta ; il se chargea d’eux, les porta… ". Jésus montant aux cieux ouvre les portes à son peuple, lui prépare la route, le porte et l'élève avec lui. La troisième leçon (Za 14, 1, 4, 8-11) est encore une allusion au mont qui fut la scène du triomphe final de Jésus : " Voici qu’un jour vient pour le Seigneur… Ses pieds, en ce jour se poseront sur la montagne des oliviers, qui fait face à Jérusalem du côté de l’Orient… En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem… ". Les matines de l’Ascension sont déjà, dans leurs chants, pleines d’allusions à l’Esprit consolateur que Jésus va envoyer. L’Ascension prélude à la Pentecôte. À la liturgie, nous lisons le début du livre des Actes (1, 1-12). Jésus, après un dernier entretien avec ses apôtres, s’élève et disparaît dans un nuage. L’évangile de la liturgie (Lc 24, 36-53) reprend le récit des événements depuis la première apparition de Jésus ressuscité à l’assemblée des disciples et continue ce récit jusqu’à l’ascension proprement dite. Il est rare, si l’on a sincèrement vécu la joie du temps pascal, que l’on n’éprouve pas un certain serrement de cœur lorsqu’arrive le jour de l’Ascension. Nous savons bien que c’est une des très grandes fêtes chrétiennes ; et, malgré nous, il nous semble que c’est là un départ, une séparation, et qu’ensuite Notre-Seigneur n’est plus présent tout-à-fait de la même manière. Les disciples n’ont pas réagi ainsi. Ils auraient pu être accablés de tristesse. Au contraire " ils revinrent à Jérusalem en grande joie (Lc 24,52) ". Essayons d’entrer, nous aussi, dans cette joie de l’Ascension. Pourquoi l’Ascension apporte-t-elle de la joie aux Chrétiens ? Tout d’abord parce que la gloire de Notre-Seigneur doit nous être chère. Or l’Ascension couronne sa mission terrestre. Il a accompli sur terre toute la mission qu’il avait reçue du Père. C’est vers le Père qu’il tend de son être. Maintenant il va recevoir du Père l’accueil que mérite sa victoire sur le péché et la mort, – victoire si douloureusement acquise. Maintenant il va être glorifié dans le ciel. La gloire et les désirs de Notre-Seigneur doivent être plus importants pour nous que les " consolations sensibles " que nous pouvons recevoir de sa présence. Sachons aimer assez Notre-Seigneur pour nous réjouir de sa propre joie. Puis l’Ascension marque l’acceptation par Dieu de toute l’œuvre réparatrice du Fils. La Résurrection avait été le premier signe éclatant de cette acceptation. La Pentecôte en sera le deuxième signe. La nuée qui aujourd’hui enveloppe Jésus et monte avec lui vers le ciel représente la fumée de l’holocauste s’élevant de l’autel vers Dieu. Le sacrifice est accepté. La victime est admise auprès du Père. Elle y continuera son oblation d’une manière éternelle et céleste. L’œuvre de notre salut est accomplie et bénie. Jésus ne revient pas isolé vers son Père. C’est le Logos incorporel qui était descendu parmi les hommes. Mais aujourd’hui c’est la Parole faite chair, à la fois vrai Dieu et vrai homme, qui entre dans le royaume des cieux. Jésus y introduit la nature humaine dont il s’est revêtu. Il ouvre les portes du royaume à l’humanité. Nous prenons, en quelque sorte par procuration, possession des biens qui nous sont offerts et possibles. " [Dieu] nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux dans le Christ Jésus (Ép 2,6) ". Des places nous sont destinées dans le royaume si nous sommes fidèles. Notre présence y est désirée et attendue. L’Ascension nous rend plus présente, plus actuelle, la pensée du ciel. Pensons-nous assez à notre demeure permanente ? Pour la plupart des chrétiens la vie dans le ciel n’est qu’un supplément – qu’ils se représentent très mal – de la vie terrestre. La vie dans le ciel serait en quelque sorte le post-scriptum, l’appendice d’un livre dont la vie terrestre serait le texte même. Mais c’est le contraire qui est vrai. Notre vie terrestre n’est que la préface du livre. La vie dans le ciel en sera le texte, et ce texte n’aura pas de fin. Pour employer une autre image, notre vie terrestre n’est qu’un tunnel, étroit et obscur – et très court – qui débouche dans un paysage magnifique et ensoleillé. Nous pensons trop à ce qu’est maintenant notre vie. Nous ne pensons pas assez à ce qu’elle sera. " Nulle oreille n’a entendu, nul œil n’a vu… ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment (Is 64,3) ". Aux matines de cette fête, nous avons chanté : " Nous qui vivons dans ce monde, fêtons comme les anges… ". C’est-à-dire : pensons davantage aux anges, essayons d’entrer dans leurs sentiments, éprouvons quelque chose de ce qu’eux-mêmes éprouvèrent, lorsque le Fils revint près du Père ; transportons-nous d’avance auprès de la Bienheureuse Vierge Marie et des saints glorifiés, qui seront nos vrais concitoyens : " Pour nous notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons Jésus-Christ… (Ph 3, 20) ". Notre vie serait transformée si, dès maintenant, nous jetions nos cœurs de l’autre côté de la barrière, au-delà de ce monde, dans le royaume où se trouve non seulement notre vrai bien, mais le vrai bien de ceux que nous aimons. Les disciples, après avoir été séparés de Jésus, demeuraient pleins d’espoir, parce qu’ils savaient que l’Esprit allait leur être donné. " Il leur enjoignit de ne pas quitter Jérusalem mais d’y attendre ce que le Père avait promis (Ac 1, 4) ". La nuée recouvre Jésus, mais cette nuée se colore déjà du feu de la Pentecôte. Jésus, en partant, nous fixe dans une attitude, non de regret, mais d’attente joyeuse et confiante. Le départ de Jésus a été, un acte de bénédiction et un acte d’adoration, l’un correspondant à l’autre : " Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel… Pour eux s’étant prosternés devant lui, ils revinrent à Jérusalem en grande joie (Lc 24,51) ". Telle devrait être pour nous la fête de l’Ascension. Si Jésus s’éloigne sur un geste de bénédiction, et si nous adorons Jésus s’éloignant (nous parlons selon les apparences), nous nous relèverons pleins d’une force nouvelle – provenant de cette adoration, de cette bénédiction – et nous rentrerons, comme les apôtres, " en grande joie ".
L'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ
Vous êtes monté au ciel en gloire, ô Christ notre Dieu! Vous avez rempli de joie Vos disciples par la promesse du saint Esprit!
Votre bénédiction l'a rendu manifeste: c'est Vous, le Fils de Dieu, et le Libérateur du monde!
Ayant accompli en notre faveur Votre oeuvre de salut, après avoir uni les cieux et la terre, et les hommes avec Dieu, dans la gloire, ô Christ notre Dieu, Vous montâtes vers le ciel sans pour autant nous délaisser; mais restant toujours parmi nous et disant à ceux qui conservent Votre amour:
"Je suis toujours avec vous, et personne à jamais ne peut rien contre vous".
Réjouissons-nous en cette fête de l'Ascension où le Christ nous a fait siéger avec lui dans les cieux et nous a préparé la demeure bienheureuse qu'il avait promise auparavant, à la droite de la puissance, dans les lieux très-hauts.
Car nous avons été réconciliés avec le Père pour toujours et préservés pat la grâce et la miséricorde du Très- Haut. À la différence du premier Adam qui n'habitait qu'un paradis aux arbres et aux fruits terrestres et n'était visité par Dieu que de temps à autre, nous, en notre rédempteur bien-aimé, "le second Adam" nous demeurons toujours avec Dieu.
Sans doute nous sommes encore exilés de notre demeure céleste, éprouvés pour un temps afin que notre foi soit éprouvée et que nous puissions être trouvés dignes de cet héritage magnifique. Et cependant, nous vivons comme si nous demeurions déjà dans le ciel de façon permanente, par la foi, pat l'espérance qui a été mise en nous par le Christ, par l'amour qui fait accepter la souffrance, qui rend présent l'invisible par la vision intérieure de la lumière immatérielle; nous attendons avec patience et gratitude le moment de l'union dans laquelle nous contemplerons la face du Bien-aimé qui ne nous sera jamais enlevé...
Aussi devons-nous, mes bien-aimés, reconnaître avec franchise notre état actuel de pauvreté, alors même que le riche héritage du Fils nous a été promis comme étant notre part et dûment enregistré. Mais, ici-bas, nous n'avons point de richesses en ce monde perfide et trompeur. Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanentes, ni de patrie durable, ni honneur, ni renommée, ni nom, ni véritable confort. Nous cherchons plutôt le monde à venir, où il n'y a ni tromperie, ni l'ombre d'une variation.
C'est dans cet esprit que saint Paul nous presse de rechercher les réalités d'en-haut. Un homme qui recherche les réalités de cette terre et convoite ce qui se trouve dans les mains ou dans la bouche des autres ou dans la poussière, peut-il discerner et rechercher les réalités d'en-haut? Ou bien nous nous efforçons de tirer le plus d'avantages possibles de ces réalités terrestres qui nous donnent notre joie, notre confort, notre gloire; ou bien nous les rejetons pour nous consacrer à celles d'en-haut, pour la gloire de Dieu.
(Source: Message écrit par le père Matta el-Maskîne aux moines du monastère de Saint-Macaire, pour le jour de I'Ascension 1973. Communion (La) d'Amour, Père Matta El Maskine, Spiritualité Orientale n°55, Abbaye de Bellefontaine. )
« Mes enfants, le lieu de l'Ascension de notre aimable Christ est au mont des Oliviers. (1) [...]
Cette montagne est située entre Jérusalem et Béthanie.
Mes enfants, celui qui veut suivre le Christ doit gravir la montagne.
Si délicieuse et si belle que soit une montagne, il est cependant pénible d'y monter. C'est ainsi, mes enfants, que celui qui veut suivre le Christ doit donner congé à la nature.
On trouve beaucoup de gens qui suivraient volontiers le Christ, à condition que cela n'exige ni peine ni labeur, que cela ne leur soit pas trop dur.
Et ils voudraient bien se trouver sur cette montagne pour autant qu'elle se trouve à Jérusalem, ce qui veut dire « la paix ».
Ces gens ressentent en eux-mêmes paix, joie et consolation. Mais de là, il ne sortira rien, s'ils ne vont aussi sur l'autre versant de la montagne qui regarde Béthanie, dont le nom signifie peine, obéissance, souffrance.
C'est de cela que le prophète a dit dans le psautier : « Il a préparé sa place dans la vallée des larmes » (Voir Ps 84,7).
Sachez, mes enfants, que celui qui ne s'est pas préparé une place dans cette vallée, celui-là reste en arrière, il n'en sort jamais rien ; si belle que paraisse sa paix, il doit rester en arrière.
L'homme doit poursuivre de ses regrets et de ses brûlants désirs le Bien-Aimé qui est monté si haut et si loin et qui lui est maintenant si complètement invisible et caché.
Plus le fond est véritablement et foncièrement touché, plus vraiment se creuse, d'un côté de la montagne, la vallée des larmes.
Si ces larmes n'avaient pas meilleur motif, elles seraient encore bien nécessaires à raison des péchés et de l'ordure qui souillent notre misérable nature, et qui empêchent si souvent l'homme de se recueillir noblement, comme il pourrait et devrait faire sans cesse [...]
Que la nature nous gouverne ainsi secrètement, alors que ce devrait être Dieu, sans cesse, et rien autre chose : voilà le versant de Béthanie.
Mes enfants, celui qui considérerait bien cela en lui ne perdrait pas tout courage ; mais il trouverait sa grande consolation, saveur et joie à Jérusalem.
C'est à cela qu'elle est utile : réconforter l'homme, afin qu'il supporte mieux la peine et le chagrin, afin que la souffrance et la misère ne l'affaiblissent pas et qu'il ne succombe pas quand il est abandonné de Dieu, sans consolation et en grande amertume. C'est pourquoi le sage dit : « Aux jours mauvais, tu ne dois pas oublier les bons » (Si 11,25).
Ces deux versants de la montagne, Jérusalem et Béthanie, doivent toujours être l'un à côté de l'autre. »
Jean Tauler(v.1300-1361),Sermon 20, 3ème pour l'Ascension, Coll. Sagesses Chrétiennes, Les Éditions du Cerf, 1991.
(1) : Béthanie est située sur le flanc oriental du mont des Oliviers, à moins de trois kilomètres de Jérusalem. Comme Béthanie équivaut pratiquement au mont des Oliviers, on peut déduire une remarque théologique de la précision topographique. Deux textes de l'Ancien Testament font mention de « la montagne qui se trouve à l'orient de la ville » (Ezéchiel, XI 22-23), c'est-à-dire le Mont des Oliviers (Zacharie, XIV 4). Chez le prophète Ezéchiel, la gloire de Yahvé abandonne le Temple profané et voué à la destruction, pour aller se poser sur la montagne à l’orient de la ville. Chez le prophète Zacharie, à la fin des temps, lorsque Yahvé sortira pour le combat et le jugement eschatologiques, « ses pieds se poseront sur le Mont des Oliviers. » Ainsi le Mont des Oliviers est-il le lieu du départ et de la venue glorieuse de Yahvé. En transférant ce qui est dit de Yahvé à Jésus qui s'en va et qui viendra, saint Luc fait une profession de foi en la divinité de Jésus. (Source)
Da Ispraviza, Blagovest (Let my prayer arise)
Du Psaume 140 : Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir.
Seigneur, je t'appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi !
Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche.
Ne laisse pas mon cœur pencher vers le mal ni devenir complice des hommes malfaisants.
Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir.
COMMENTAIRE DE ST.AUGUSTIN,
ÉVÊQUE D' HIPPONE
L'ÉVANGILE DE JEAN - LA SAMARITAINE
L'eau vive
Arrive une femme. Elle représente l'Église ; l'Église qui n'était pas encore justifiée, mais déjà appelée à la justification. Car c'est de cela qu'il est question. Elle arrive sans savoir, elle trouve Jésus, et la conversation s'engage.
Voyons comment, voyons pourquoi arrive une femme de Samarie qui venait puiser de l'eau. Les Samaritains n'appartenaient pas au peuple des Juifs, car à l'origine ils étaient des étrangers. ~ C'est un symbole de la réalité qu'arrive de chez les étrangers cette femme qui était l'image de l'Église, car l'Église devait venir aussi des nations païennes, être étrangère à la descendance des Juifs.
Écoutons-la donc : en elle, c'est nous qui parlons ! Reconnaissons-nous en elle et, en elle, rendons grâce à Dieu pour nous. Elle était la figure, non la vérité ; car elle-même a présenté d'abord la figure, et la vérité est venue. Car elle a cru en celui qui, en elle, nous présentait cette préfiguration. Donc, elle venait puiser de l'eau, tout simplement, comme font ordinairement des hommes ou des femmes.
Jésus lui dit : Donne-moi à boire. (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger). La Samaritaine lui dit : Comment, toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.
Vous voyez que c'étaient bien des étrangers : les Juifs n'employaient jamais leurs récipients. Et, parce que cette femme avait emporté une cruche pour puiser l'eau, elle s'étonne de ce qu'un Juif lui demande à boire, ce qui n'était pas la coutume des Juifs. Mais celui qui cherchait à boire avait soif de la foi de cette femme.
Écoute enfin quel est celui qui demande à boire. Jésus lui répondit : Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. Il demande à boire, et il promet à boire. Il est dans le besoin, comme celui qui va recevoir, et il est dans l'abondance, comme celui qui va combler. Si tu savais le don de Dieu, dit-il. Le don de Dieu, c'est l'Esprit Saint. Mais Jésus parle encore à cette femme de façon cachée et peu à peu il entre dans son cœur. Peut-être l'instruit-il déjà. Qu'y a-t-il de plus doux et de plus bienveillant que cette invitation : Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi a boire, c'est peut-être toi qui demanderais, et il te donnerait de l'eau vive. ~
Quelle eau va-t-il lui donner, sinon cette eau dont il est dit : En toi est la source de vie ? Comment auraient-ils soif, ceux qui seront enivrés par les richesses de ta maison ?
Il promettait donc la nourriture substantielle et le rassasiement de l'Esprit Saint, mais la femme ne comprenait pas encore. Et, parce qu'elle ne comprenait pas, que répondait-elle ? La femme lui dit : Seigneur, donne-la moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. Sa pauvreté l'obligeait à peiner, et sa faiblesse refusait cette peine. Elle aurait dû entendre cette parole : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ! Jésus lui disait cela pour qu'elle cesse de peiner. Mais elle ne comprenait pas encore.
L’éclairante audition de l’un des architectes au chevet de Notre-Dame
Source:ALETEIA
Reconstruire en bois la charpente de Notre-Dame de Paris est « probablement la bonne solution », a affirmé Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, lors d’une audition publique au Sénat concernant les apports des sciences et technologies à la restauration de Notre-Dame de Paris.
Alors que les questions concernant la reconstruction de Notre-Dame ne cessentd’agiter le débat public, Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, a apporté quelques éléments éclairants lors del’audition publique organisée ce 23 mai au Sénatsur les apports des sciences et technologies pour la restauration de la cathédrale. Des éléments importants à prendre en compte dans la reconstruction de la cathédrale « Nous sommes dans un fonctionnement spécifique qui, étant donné les besoins immédiats, se passe des procédures habituelles de consultation, de mise en concurrence, qui pourraient avoir lieu pour la sollicitation d’un certain nombre de compétences », a-t-il rappelé en préambule de son intervention. Pour mémoire, la durée de la phase de consolidation de Notre-Dame est estimée à quatre mois.
Des « pierres altérées par l’incendie, par les chocs, par les eaux d’extinction »
L’architecte a tenu à souligner que la priorité était aujourd’hui de « terminer toutes les opérations relevant de l’urgence impérieuse, c’est-à-dire de la stabilisation de l’édifice », dont font partie les pierres de la cathédrale. Ces dernières, « altérées par l’incendie, par les chocs et par les eaux d’extinction de l’incendie », comportent « beaucoup d’informations » : certaines datent d’aussi loin que 1170 ! La recherche de « pierres de substitution » apparaît donc comme « un problème à résoudre très rapidement ». « Il va probablement falloir rouvrir des carrières », a-t-il précisé.
Pour la charpente, « l’usage du bois est probablement la bonne solution »
« L’usage du bois est probablement la bonne solution », a affirmé l’architecte en chef des monuments historiques. « Pour sa souplesse notamment. Et trouver le bois n’est pas un problème.A priori,tout permet de penser qu’on peut reconstruire la charpente en bois », a-t-il insisté. Il s’est d’ailleurs félicité qu’on ait pu être préservée « une connaissance parfaite » de cette charpente,si joliment surnommée « la forêt »en raison de la quantité de poutres qu’il a fallu pour la réaliser, et qui date du Moyen-Age.
Une « autre approche assez compliquée » concerne l’étaiement des arc-boutants, qui ont 15 m de portée et 50 cm de large en moyenne. « Le moindre déséquilibre du voûtement peut entraîner leur chute », a-t-il précisé, rappelant que ces « reportes de charge » représentaient une vraie difficulté technique.
Un « formidable champ d’acquisition de connaissances »
La cathédrale est « un édifice assez fin, très léger, voire presque gracile par certains côtés », a résumé Pascal Prunet. « C’est une beauté, c’est la grâce de Notre-Dame qui exige une attention toute particulière ». Enfin, s’il a rappelé quel’incendie qui a ravagé Notre-Damedans la nuit du 15 au 16 avril est « un désastre », c’est également un « formidable champ d’acquisition de connaissances […] dont il va falloir évidemment saisir l’opportunité ».
En images : l'intérieur de Notre-Dame après l'incendie
Vidéo – Myriam : « Dans un songe, j’ai vu Jésus crucifié. Et je suis passé de l’Islam au Christ »
Myriam, élevée dans l’islam, d’abord modéré puis intransigeant, a vécu une conversion radicale. Dans des songes, Jésus et la Vierge Marie lui sont apparus... Elle appelle les catholiques à vivre en enfant de Dieu pour témoigner de leur foi.
Auguste Reine des cieux et souveraine Maîtresse des Anges. Vous qui avec reçu de Dieu, dès le commencement, le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.
Qui est comme Dieu ?
O Bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.
O Très Sainte Mère, envoyez les saints Anges pour nous défendre et repousser loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.
Amen !
Maria Rainha dos Anjos
Auguste Rainha dos Céus e Soberana Senhora dos Anjos. Você que recebeu de Deus desde o início o poder e a missão de esmagar a cabeça de Satanás, nós lhe pedimos humildemente: envie suas legiões celestiais para que sob as suas ordens e pelo seu poder, eles sigam os demônios, lutar em todos os lugares, reprimir sua audácia e levá-los de volta ao abismo.
Quem é como Deus?
Ó boa e carinhosa Mãe, você sempre será nosso amor e nossa esperança.
Ó Santíssima Mãe, envie os Santos Anjos para nos defender e afugentar o cruel inimigo de nós.
Anjos Sagrados e Arcanjos, nos defendam, nos mantenham.
Amém!
Mary Queen of Angels
Auguste Queen of the Heavens and Sovereign Mistress of the Angels. You who received from God from the beginning the power and the mission to crush the head of Satan, we ask you humbly: send your heavenly legions so that under your orders and by your power, they will pursue the demons, the fight everywhere, repress their audacity and drive them back into the abyss.
Who is like God?
O Good and tender Mother, you will always be our love and our hope.
O Most Holy Mother, send the Holy Angels to defend us and drive away the cruel enemy away from us.
Holy Angels and Archangels, defend us, keep us.
Amen!
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
30 mai… 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ;
son cœur resté intact miraculeusement, après
le bûcher
Ce 30 Mai est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.
En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen.
Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu.
Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ». Elle n’avait que 19 ans.
Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.
D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.
Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :
« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée.
Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier.
Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue.
A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée.
Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »
Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments.
Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si pieuses, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes.
Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.
Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.
C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis.
En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis. A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus.
Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs.
Les assistants pleuraient.
Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit.
Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé.
Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.
Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi.
Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition.
Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme :
« Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».
Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le cœur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le cœur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »
Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :
« Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.
En mourant, elle cria à haute voix : Jésus ! Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le cœur de Jeanne était resté intact et plein de sang.
On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. »
Jeanne d'Arc et l'Eglise Orthodoxe :
«Jeanne d’Arc fut martyrisée et tuée par le haut clergé catholique-romain français, ce qui explique probablement qu’elle ne sera canonisée par l’Eglise romaine que cinq siècles plus tard (en 1920).
Pourtant, tout dans sa vie est saint.
Et rien de sa vie ni de ses paroles ne va à l’encontre de la foi orthodoxe.
Les deux saintes qui l’accompagnaient quotidiennement, Catherine d’Alexandrie et Marguerite d’Antioche, sont deux grandes saintes orthodoxes.
Elle est, comme elles, une sainte vierge martyre (fêtée le 30 mai, jour de son martyre)
(Père Noël Tanazacq recteur à Joinville-Le-Pont de la paroisse Sainte Geneviève-Saint Martin du Patriarcat de Roumanie)
« Le propre du calendrier oriental — le pentecostaire — glorifie aujourd’hui, tout comme le sanctoral occidental, le saint archange Michel, qui s’est manifesté également, en Orient et en Occident, afin de vivifier les forces spirituelles des hommes pour les actes héroïques, de même qu’il inspira jadis à Jeanne d’Arc la lutte pour la liberté de la France....
À présent, nous en avons la conviction, l’élévation politique et patriotique de la France s’accomplit : qu’elle soit unie à son élévation spirituelle ! Que renaisse la France orthodoxe et que la bénédiction divine soit sur elle ! »
(Homélie de Saint Jean de San Francisco le 8 mai 1958 à la cathédrale Saint Irénée à Paris)
UN CANTIQUE A JEANNE D'ARC:
Jeanne, Seigneur, est ton oeuvre splendide
Un cœur de feu, une âme de guerrier
Tu les donnas à la Vierge timide Que tu voulais couronner de laurier.
Refrain
Sainte Jeanne de France
Notre espérance repose en vous
Sainte Jeanne de France
Priez, priez pour nous.
Jeanne entendit dans son humble prairie
Des voix du Ciel l'appeler au combat
Elle partit pour sauver la patrie
La douce Enfant à l'armée commanda.
Des fiers guerriers elle gagna les âmes
L'éclat divin de l'Envoyée des Cieux
Son pur regard, ses paroles de flammes
Surent courber les fronts audacieux....
Jeanne, c'est toi notre unique espérance
Du haut des Cieux, daigne entendre nos voix
Descends vers nous, viens convertir la France
Viens la sauver une seconde fois.
Ô France, ton cœur enseveli dans les cendres froides est
uni à celui de Jeanne...
il palpite et s'éveille à l'écho lointain des hérauts et des témoins de Sa vérité. Ô France, née de l'eau baptismale et du sacre des rois .Clovis, Charlemagne et saint Louis ... Les visages pâles de tes enfants s'effacent aux ombres de la nuit tombée sur l'échafaud en place de Grève. Là, les têtes des rois, des princes et des prêtres furent offertes en holocauste au bazar de satan. J'entends les hurlements du peuple se pressant au tribunal de fortune d'une justice falsifiée servant la haine; servant le mensonge de l'homme sans Dieu, enchaîné au despotisme marchand d'une bourgeoisie imbue de sa revanche.
Le peuple est inféodé désormais à une élite corrompue assoiffée des larmes de l'innocence.
La république est née dans le sang des martyrs de Vendée : hommes, femmes, enfants, écorchés aux tanneries de Meudon .et saint Just exultait ...
C'est là, au charnier de la terreur révolutionnaire qu'a éclos le fanatisme ténébreux d'un totalitarisme athée. Des hordes obscènes brûlaient et saccageaient au silence des églises, les statues de nos saints, des rois Francs et des rois de Juda.
C'est là, au chaos de l'histoire, qu'est née une caste d'iniquité, servant le mirage de Babel l'indifférenciée au lieu de la vérité du Christ en son Eglise universelle. Vérité persécutée au nom d'une confusion nommée égalité ; d'une illusion nommée liberté; d'une servitude aménagée nommée fraternité. Car sans la Vérité du Christ, qu'est-ce que la liberté ? Le pouvoir des banquiers étouffant la mémoire héroïque des faits d'armes et des chansons de geste; niant l'honneur silencieux des chevaliers et des preux; profanant le mystère héraldique des blasons; renversant les calvaires au croisée des chemins de traverse; violant le sommeil des gisants bercé d'ombre au Coeur Sacré du Roi.
Cette élite de nantis, ridiculisa le chant de douloureuse joie des troubadours s'élevant dans la douceur de la nuit angevine; elle étouffa la voix irréductible des fols en Christ labourant de l'Amour divin, les chemins vierges du royaume....
Et ce fut l'avènement de pharisiens d'un nouvel âge, d'un nouveau temple, vouant un culte à l'idole assoiffée de "reine nature" dévorant l'innocence des vies broyées sous la mâchoire d'acier des guillotines.
Mais la "petite fille" Espérance renaîtra bientôt des cendres du bûcher où bat toujours le coeur de Jeanne ... vierge à jamais au firmament des Saints ... recueillant les ossements épars de l'enfance crucifiée, pour qu'une armée se lève, chantant avec les Anges et les Archanges,
Saint
Saint
Saint
Dieu de nos cœurs
Jésus Christ notre Seigneur
Roi de France
Vie
de nos âmes.
(Véronique Lévy)
UN CHANT MILITAIRE A JEANNE D'ARC:
France ô ma France, Il faut élever Jusqu’aux Cieux, ta Patrie Si tu veux retrouver la vie Et que ton nom soit glorieux
Rappelle-toi Jeanne Domrémy, Chinon,
Orléans Reims, et Rouen où ton cœur fut pure hostie.
Fille de Dieu, Sainte Pucelle, viens au secours
De la France au nom de Jésus et Marie
France ô ma France, Il faut élever
Jusqu’aux Cieux, ta Patrie
Si tu veux retrouver la vie
Et que ton nom soit glorieux
Le Dieu vainqueur et clément
A résolu de te sauver
(Rappelle-toi, rappelle-toi…)
Mais c’est par moi, qu’il veut te racheter
Viens à moi, je prie pour toi je t'appelle, reviens à moi.
Fille de Dieu, Sainte Pucelle, viens au secours
De la France au nom de Jésus et Marie.
France ô ma France,
Il faut élever Jusqu’aux Cieux,
Ta Patrie Si tu veux retrouver la vie
Et que ton nom soit glorieux
Le Dieu vainqueur et clément
A résolu de te sauver
Rappelle-toi, rappelle-toi…
Rappelle-toi, rappelle-toi…
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
✥
N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les
"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or
terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their
release ...
Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos
"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo
Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...
✥
Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique:
✥
¤Au Monastère:
°Jeudi 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR,
10h30, procession des Rogations suivie de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), du repas fraternel et de la réception des fidèles.
¤Permanence pastorale à PARIS (Relais paroissial de Sainte Geneviève et Mar Thoma) les 31 Mai et 1er Juin en matinée. Départ à 15h pour le Pèlerinage mensuel au Monastère.
¤Au Monastère:
°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kérala *
¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.
¤Au Monastère:
°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *
¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*
++++++++++++++++++++++++++
Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?
"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"
"The future is in peace, there is no future without peace"
"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"
(SS Ignatius Aprem II)
Note:
Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes(Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.
Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.
¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…
Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.
Les offrandes sont libres et nonobligatoires.Touteoffrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu).
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "
Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).
Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.
O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.
¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...
Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.
As ofertas são livres e nãoobligatoires.Touteoferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"
Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).
A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.
The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.
¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...
For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.
The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B
CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...
Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…
A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.
Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…
Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:
--------------------
DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...
O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...
Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.
Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...
Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:
---------------------
GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...
The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers
Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the
"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...
Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for
humanity.
Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this
Immense current of underground prayer that irrigates the world ...
If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:
Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,
Brévilly
61300 CHANDAI.
Tel: 02.33.24.79.58
ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn
C’est un travail méconnu tant il touche à l’intime, à la souffrance et au deuil. Être soignant dans une unité de soins palliatifs, c’est souvent « accompagner la vie jusqu’à la mort »… Et c’est pourtant au travers d’un clip joyeux et plein de vie que le personnel de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital de la Châtaigneraie en Vendée, a choisi de lever le voile sur ces métiers dont on parle peu, alors même qu’ils sont au coeur d’une actualité sociétale majeure.
Quand certains membres de l’unité ont eu l’idée de « casser l’image négative des soins palliatifs et de montrer leur travail au quotidien », ils ont pensé à la musique. Il a finalement fallu 9 mois à l’ensemble de l’équipe pour concrétiser ce projet qui fait un joli chemin sur les réseaux sociaux.
C’est avec l’accord du groupe Trois Cafés Gourmands dont la chanson sur la Corrèze a triomphé sur les radios de France, que les soignants ont repris la musique de« À nos souvenirs », et écrit de nouvelles paroles portant leur message.
Interrogés parFrance 3 Régions, les principaux intéressés témoignent :
« On voulait faire partager l’idée aux gens que ce n’est pas qu’un mouroir, qu’il y a du positif dans ce service-là et qu’on accompagne la vie jusqu’à la mort. »
Dans la description de la vidéo postée sur YouTube, l’équipe explique sa démarche :
« Quand l’esprit d’équipe nous anime, besoin de chacun pour ‘garder le fil’ […] Dans un contexte actuel difficile pour les établissements de soins, nous avons mobilisé les compétences de chacun, sans faire abstraction des difficultés quotidiennes. »
Et au générique figurent le nom de chaque participant, mais également de plusieurs soutiens remarquables tels que les bénévoles de la fédérationJALMALV (Jusqu’à La Mort Accompagner La Vie), dont l’un des objectifs est de « faire évoluer le regard de la société sur la mort , la vieillesse et le deuil ». Les bénévoles de l’aumônerie de l’hôpital sont également engagés dans le projet et figurent au générique.
Pour découvrir ce clip qui choisit de parler de la fin de vie et de la mort, « en cassant les codes » :
L’équipe de soins palliatifs de l’hôpital de La Châtaigneraie a présenté son clip lors de la journée régionale des soins palliatifs d’Angers, hier, jeudi 23 mai. Il sera ensuite diffusé au congrès national de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs, qui se tiendra à Paris en juin.
Vous étiez dans nos prières lors de la Messe de clôture des festivités de Sainte Rita ce matin 22 Mai 2019). Ces célébrations sont le vestige de la première période de vie de notre Monastère qui des années 80 jusqu'à l'an 2000 cheminait dans la Tradition Catholique Latine.
De cette époque nous avons conservées les reliques de Sainte Rita que les sœurs Augustines de Rome nous avaient confiées.
Merci à Simone qui nous a offert cette belle effigie de Sainte Rita exposée en ce jour de clôture des festivités de la Sainte de Cascia et que vous voyez ici ou là sur les photos prises par Hélène Bex à partir de mon sermon.
Je partirai demain matin pour un rendez-vous médical sur Paris et serai à la disposition des fidèles de Région parisienne pour visites aux malades et bénédictions de maisons.
Après Costanzo et Axel, c'est la Sœur Marie-André qui m'accompagnera cette fois.
Nous irons ensuite à Jauldes pour rejoindre
○Samedi 25 la desserte de notre petit Sanctuaire Marial Syro-Orthodoxe du Périgord :
*N-D de la Très Sainte Trinité à LA CHAPELLE FAUCHER (Messe samedi 25 à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ) et nous retrouver avec les fidèles de l'Angoumois
○Dimanche 26 à notre paroisse d'Angoulême (Jauldes / Maison Notre-Dame,Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ).
Nous rentrerons ensuite à partir de lundi ou mardi (selon la fatigue) en visitant plusieurs familles entre Bretagne et Normandie en passant par la Manche.
Le Père Georges assurera quand à lui la permanence pastorale au Monastère.
Nous nous y retrouverons le
○Jeudi de L'Ascension: 10h30 Procession des Rogations et Messe solennelle
suivie d'un repas fraternel et de la et de la réception des fidèles. Clôture du Mois de Marie.
Restons unis dans la prière et l'amour fraternel en Christ notre Seigneur !
Votre fidèlement dévoué. Union de prières, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !
You were in our prayers at the Closing Mass of the festivities of St. Rita this morning. These celebrations are the vestige of the first period of life of our Monastery which from the 80s to the year 2000 was in the Latin Catholic Tradition.
From this time we have kept the relics of Santa Rita that the Augustinian sisters of Rome had entrusted to us.
Thank you to Simone who gave us this beautiful effigy of St. Rita exposed on the closing day of the festivities of the Saint of Cascia and that you see here or there in the photos taken by Helen Bex from my sermon.
I will leave tomorrow morning for a medical appointment in Paris and will be at the disposal of the faithful of the Paris Region for visits to the sick and blessings of houses.
After Costanzo and Axel, it is Sister Marie-André who will accompany me this time.
We will then go to Jauldes to join
○ Saturday 25th serving of our small Marian Syro-Orthodox Sanctuary of Périgord:
* N-D of the Most Holy Trinity at the CHAPEL FAUCHER (Mass Saturday 25 at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful) and meet with the faithful of Angoumois
○ Sunday 26 at our parish of Angoulême (Jauldes / Notre-Dame House, Mass at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful).
We will then return from Monday or Tuesday (according to fatigue) by visiting several families between Brittany and Normandy via the Channel.
Father Georges will ensure pastoral care at the Monastery.
We will meet there again
○ Ascension Thursday: 10.30 am Rogation procession and solemn Mass
followed by a fraternal meal and the reception of the faithful. Closing of the Month of Mary.
Let us remain united in prayer and brotherly love in Christ our Lord!
Your faithfully devoted. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!
Você esteve em nossas orações na Missa de Encerramento das festividades de Santa Rita esta manhã. Estas celebrações são o vestígio do primeiro período de vida do nosso mosteiro, que desde os anos 80 até ao ano 2000 foi na tradição católica latina.
A partir de então, guardamos as relíquias de Santa Rita que as irmãs agostinianas de Roma nos haviam confiado.
Obrigado a Simone que nos deu esta bela efígie de Santa Rita exposta no dia de encerramento das festividades do Santo de Cascia e que você vê aqui ou ali nas fotos tiradas por Helen Bex do meu sermão.
Partirei amanhã de manhã para uma consulta médica em Paris e estarei à disposição dos fiéis da Região de Paris para visitas aos doentes e bênçãos das casas.
Depois de Costanzo e Axel, é a Irmã Marie-André que me acompanhará desta vez.
Nós iremos então para Jauldes para nos juntarmos
○ Sábado, dia 25, servindo nosso pequeno Santuário Siro-Ortodoxo Mariano de Périgord:
* N-D da Santíssima Trindade no CHAPEL FAUCHER (missa aos sábados, às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e recepção dos fiéis) e encontro com os fiéis de Angoumois
○ Domingo 26 na nossa paróquia de Angoulême (casa de Jauldes / Notre-Dame, missa às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis).
Em seguida, retornaremos de segunda ou terça-feira (de acordo com a fadiga) visitando várias famílias entre a Bretanha e a Normandia pelo canal.
Padre Georges assegurará o cuidado pastoral no Mosteiro.
Nós nos encontraremos lá novamente
○ Ascensão Quinta: 10h30 Procissão de rogação e missa solene
seguido de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis. Encerramento do Mês de Maria.
Permaneçamos unidos na oração e no amor fraternal em Cristo nosso Senhor!
Você é fielmente devotado União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!
+ Mor Philipose.
Saint Vincent de Lérins guide et défenseur de l'Orthodoxie.
« Prenez garde que quelqu'un ne vous séduise, parce que plusieurs viendront en mon Nom, disant :
Je suis Sauveur, et ils en séduiront un grand nombre. » (Math 24,4-5).
Le terme "catholique" vient du grec "καθόλου", qui, comme nombre de termes anciens, par polysémie, possède plusieurs acceptions possibles.
Le premier à avoir utilisé ce terme pour définir l'Église est saint Ignace, évêque-martyr d'Antioche et successeur de l'apôtre saint Pierre.
Dans son épître aux Smyrniotes, au chapître 8,2 il dit : "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "là où est le Christ Jésus, là est l'Église Catholique".
Cela peut signifier "en plénitude" ou "universel". Or, à l'époque où saint Ignace écrit, l'Église est loin d'être présente dans tout le monde habité connu, très loin même.
Par contre, il "forge" ce terme dans le contexte de l'explication de l'évêque et de son rôle. Dans un contexte de foi.
Donc l'acception originelle du terme est bel et bien "plénitude" de la Foi, et non pas "universel" dans le sens "partout présent".
Il est très important de sans cesse (se) rappeler que le terme "catholique" n'avait strictement pas la même valeur dans l'Église à l'époque de saint Vincent de Lérins qu'en Occident depuis le "concile de Trente".
Le terme s'applique à l'Église "Corps du Christ", l'Unam Sanctam des grands Conciles Oecuméniques, pas à l'une ou l'autre partie séparée par des schismes ou inventée tardivement.
C'est importantissime de se souvenir de cela quand on lit des textes de patristique, en particulier dans les traductions modernes.
Cette explication rappelle aussi pourquoi aujourd'hui encore dans l'Église dite Orthodoxe, dans le Credo, nous utilisons le terme "catholique" et non pas "orthodoxe" (qui n'existe pas dans le Credo nicéen) - il s'agit encore et toujours d'une question de Foi et pas d'organisation terrestre.--- --- ---
Saint Vincent, frère germain de saint Loup, évêque de Troyes, était né à Toul, en Lorraine.
Il avait d'abord servi dans l'armée et brillé dans le monde. Entraîné par l'exemple de son vertueux frère, il s'ouvrit à la grâce divine et devint moine au monastère de Lérins pour n'y plus songer qu'à oeuvrer à son Salut.
Douloureusement affecté de voir l'Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l'erreur, il composa, vers l'an 434, soit trois ans après le Concile Oecuménique d'Ephèse qui proscrivit le Nestorianisme, un livre qu'il intitula "Commitorium" ou avertissement contre les hérétiques, et que par humilité, il publia sous le nom de "Peregrinus" (le Voyageur ou l'inconnu).
C'est dans ce bel et solide ouvrage qu'il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer :
-"Dans l'église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est".
Ce livre, véritable perle, "petit par son étendue mais immense par sa valeur" (Mole parvum, sed virtute maximum), a pour but de préserver les fidèles des nouveautés en matière de Foi.
Ce traité était originairement divisé en deux parties, dont la seconde avait pour objet le Concile d'Ephèse, et à laquelle était jointe une récapitulation de tout l'ouvrage.
La seconde partie ayant été soustraite à Vincent, il se contenta de rapporter cette récapitulation à la fin de la première partie, et de ne faire du tout qu'un seul livre; c'est dans cet état que nous l'avons aujourd'hui.
L'auteur établit cette règle infaillible pour distinguer la vérité d'avec l'erreur, à savoir, l'autorité des Écritures expliquées suivant la Tradition de l'Église.
Vincent de Lérins s'applique sur toutes choses à mettre en garde les fidèles contre une des plus dangereuses tentations où leur foi soit exposée, ce qui arrive lorsque Dieu permet que de grands hommes, des hommes estimés par leurs talents, et en réputation de sainteté, deviennent les docteurs de l'hérésie.
Il apporte pour exemple Valentin, Donat, Photin, Apollinaire, Nestorius, Tertullien, et surtout Origène, deux Pères dont il fait le plus magnifique éloge, pour en conclure que "tous les vrais catholiques doivent recevoir les Docteurs avec l'Église, mais non pas abandonner la Foi de l'Église avec les Docteurs".
Le Commonitoire est un de ces écrits que l'on ne peut lire trop souvent; il en est peu dans l'Antiquité chrétienne qui renferment tant de choses admirables en si peu de paroles.
Le style est agréable, précis, doux et coulant; la phrase de Vincent de Lérins, toujours pure et harmonieuse, se module et se balance comme la période cicéronienne.
Sous le rapport du style, l'auteur du Commonitoire nous paraît supérieur de beaucoup à Salvien qui vivait dans le même siècle.
Après avoir montré que la division des hérétiques en 2 classes principales détermina aussi à leur égard une double controverse, il ajoute :
-"Nous n'avons pas à nous occuper ici de celle qui consistait à montrer, par les monuments de la Tradition et les décisions dogmatiques, quelle était la Foi de l'Église; mais, celle qui avait pour objet de prouver la nécessité de croire à l'Église, mérite une attention particulière."
L'Antiquité chrétienne a produit sur ce sujet deux ouvrages fondamentaux, l'un vers le commencement du 3ième siècle, et l'autre au 5ième : les Prescriptions de Tertullien, et le Commonitoire de Vincent de Lérins.
Nous les disons fondamentaux, parce qu'effectivement les considérations qui y sont développées frappent également toutes les sectes, quelles que soient leurs doctrines particulières : et de même que, en algèbre, on obtient en éliminant les conditions spéciales de tel problème particulier, des formules générales, applicables à toute espèce de quantité; de même, en écartant dans la lecture de ces deux écrits les noms des hérétiques contemporains et les réflexions accessoires qui s'y rattachent, on voit se dégager, dans sa pureté logique, le principe général de la controverse avec tous ceux qui créent ou choisissent leur foi, suivant la signification prope de ce nom d'hérétiques.
Voici le début plein d'humilité de ce beau livre :
- "Il me semble à moi, pèlerin, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, que ce ne serait pas, avec l'aide du Seigneur, chose d'une médiocre utilité de coucher par écrit ce que j'ai reçu fidèlement des saints Pères, précaution bien nécessaire sans doute à ma propre faiblesse, puisque l'aurai là sous la main de quoi suppléer, par une lecture assidue, à mon peu de mémoire."
Ces lignes expliquent bien le sens du titre choisi par l'auteur.
On donnait à cette époque le nom de Commonitoire à un recueil de notes qui devaient aider la mémoire :
c'est ainsi que l'empereur Théodose donna un commonitoire au comte Elpidius partant pour le Concile d'Ephèse, et que le pape Zozime de Rome en remit un à Faustin qu'il envoyait en Afrique.
Une des plus admirables pages du Commonitoire est celle qui traite du progrès, cette grande question de tous les temps et du nôtre en particulier.
"Quelqu'un dira peut-être :
'Ne peut-il donc y avoir de progrès pour la Foi dans l'Église du Christ?'
Qu'il y en ait, et qu'il y en ait beaucoup.
Car, qui serait si malveillant pour les hommes, si maudit de Dieu, que d'empêcher ce progrès?
Mais, il faut néanmoins que ce soit vraiment un progrès, et non pas un changement.
Ce qui constitue le progrès d'une chose, c'est qu'elle prenne de l'accroissement, sans changer d'essence; ce qui en fait au contraire le changement, c'est qu'elle passe d'une nature à une autre.
Il est donc nécessaire que l'intelligence, la science, la sagesse de chacun comme de tous, d'un seul homme comme de l'Église entière, suivant l'âge et le siècle, croissent et grandissent beaucoup, mais toutefois en leur espèce, c'est-à-dire, en conservant la même doctrine, le même sens, la même pensée.
Que la religion des âmes imite l'état du corps, qui, tout en se développant et en grandissant avec les années, ne laisse pas néanmoins d'être le même.
Il y a bien de la différence entre la fleur de la jeunesse et la maturité de la vieillesse; mais, celui qui est aujourd'hui vieillard, n'est pas autre chose que celui qui fut autrefois adolescent; en sorte qu'un seul et même individu a beau changer d'état et de disposition, il ne change néanmoins ni de nature, ni de personne.
Les membres sont petits dans un enfant à la mamelle, grands dans un jeune homme; ils sont toutefois les mêmes dans l'un et dans l'autre.
Autant les enfants ont de membres, autant en ont les hommes; et s'il est des parties qui se développent dans un âge plus mûr, elles existaient toutefois dans le principe de leur origine, en sorte que rien de nouveau ne parait dans un vieillard, qui ne fût caché en lui lorsqu'il était enfant.
Ainsi donc, il n'en faut pas douter, la droite et légitime règle d'un beau développement, l'ordre parfait et invariable d'une belle croissance, c'est quand le nombre des années vient à découvrir dans un jeune homme les parties et les formes que la sagesse du Créateur avait d'abord cachées dans un enfant.
Mais, si l'homme, avec le temps, se change en une figure qui ne soit pas la sienne; si le nombre de ses membres augmente ou diminue, il faut bien, dans ce cas, ou que tout le corps périsse, ou qu'il devienne monstrueux, ou qu'il s'affaiblisse tout au moins.
De même, la doctrine de la religion chrétienne doit suivre ces lois de perfectionnement, se consolider par les années, s'étendre avec le temps, s'élever avec l'âge, mais demeurer cependant pure et intacte, se montrer pleine et entière dans toutes les mesures de ses parties, comme dans ses sens et ses membres en quelque sorte,
n'admettre aucun changement,
ne rien perdre de ce qui lui est propre, et ne subir aucune variation dans les points définis.
Pour l'Église du Christ, soigneuse et prudente gardienne des dogmes à elle confiés, elle n'y change jamais rien,
n'y diminue rien, n'y ajoute rien;
elle n'en retranche pas ce qui est nécessaire, elle n'introduit rien de superflu,
elle ne laisse rien perdre de ce qui lui appartient, elle n'usurpe rien d'étranger;
mais elle met toute son industrie, tout son entendement à traiter fidèlement et sagement les choses anciennes,
à façonner et à polir ce qu'il put y avoir autrefois de commencé, d'ébauché;
à consolider, à affermir ce qui fut exprimé, développé; à garder ce qui fut confirmé, défini.
Enfin quel autre but s'est-elle jamais proposé dans le décret des Conciles, sinon de faire croire avec une Foi plus vive ce que l'on croyait avec plus de simplicité; de faire prêcher avec plus de force ce qui se prêchait avec plus de faiblesse; de faire adorer avec plus de zèle ce que déjà l'on adorait avec sûreté?"
Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne des empereurs Théodose II et Valentinien III.
Ses reliques, dit-on, sont respectueusement gardées à Lérins; des parcelles existeraient quelque part ailleurs.
Saint Vincent de Lérins voyait dans l'onde d'un ruisseau qui s'éloigne de sa source vers laquelle il ne doit jamais remonter, l'image des moments fugitifs de la vie, qui s'écoulent pour ne plus jamais revenir!
Hélas ! quelle est la bouche qui n'a pas dit quelquefois en pensant à la brièveté de nos jours: Qu'est-ce que la vie?
En nous rappelant notre heureuse enfance, en foulant de nouveau par la pensée cette pelouse où nous folâtrions avec tant de gaîté, en revoyant en esprit ces campagnes où nous promenions notre insouciante jeunesse, ne semble-t-il pas que nous touchions encore à des instants écoulés pourtant depuis bien des années?
Or, il en sera de même, lorsque sur notre lit de mort, nons pourrons envisager d'un seul coup d'oeil notre vie tout entière :
que sera-t-elle alors pour nous, sinon un songe frivole, une ombre légère et fugitive?
'Qu'est-ce que votre vie, dit l'apôtre saint Jacques ?
C'est une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui sera bientôt dissipée.
N'êtes-vous donc pas des insensés, vous qui dites: Aujourd'hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y négocierons pendant une année, et nous y ferons un gain considérable : savez-vous même ce qui arrivera demain?'
Beaucoup de personnes pensent assez souvent à la brièveté de la vie; mais cette pensée, que Dieu a destinée à porter tant de fruits, est stérile pour elles.
Loin d'en profiter, en effet, elles s'empressent de la chasser dès qu'elle se présente, et s'efforcent de la remplacer par des pensées riantes et frivoles.
En vérité, n'est-ce pas là une folie semblable à celle des insensés qui danseraient au-dessus d'un volcan ouvert sous leurs pieds pour les dévorer?
Dans le calendrier romain (...), saint Vincent était fêté à Lérins le 28 mai, et il est fêté le 24 mai dans l'Église actuelle.
São Vicente de Lérins guia e defensor da ortodoxia.
"Cuidado para que ninguém te engane, porque muitos virão em meu nome, dizendo:
Eu sou Salvador e eles seduzirão muitos. "(Matemática 24,4-5).
O termo "católico" vem do "καθόλου" grega que, como muitos termos antigos, polissemia, tem vários significados possíveis.
O primeiro a utilizar este termo para definir a igreja é Santo Inácio, bispo de Antioquia, mártir e sucessor do apóstolo Pedro.
Em sua carta ao Smyrna, no capítulo 8.2 diz "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "onde está Cristo Jesus, não é a Igreja Católica."
Pode significar "na plenitude" ou "universal". Mas no momento em que Santo Inácio escreve, a Igreja está longe de estar presente em todo o mundo habitado conhecido, muito longe mesmo.
Por outro lado, ele "forja" esse termo no contexto da explicação e do papel do bispo. Em um contexto de fé.
Assim, o significado original do termo é, de fato, "plenitude" da Fé, e não "universal" no sentido de "presente em toda parte".
É muito importante sempre (ser) recordou que "católica" termo estritamente não tinha o mesmo valor na Igreja na época de São Vicente de Lerins no Ocidente a partir do "Concílio de Trento".
O termo se aplica à Igreja "Corpo de Cristo", a Unam Sanctam os grandes Concílios Ecumênicos, não um ou outro partido separados por cismas ou inventado depois.
É importante lembrar disso ao ler textos patrísticos, especialmente em traduções modernas.
Esta explicação lembra por que ainda hoje na Igreja Ortodoxa chamou no Credo, usamos o termo "católico" e não "ortodoxa" (que não existe no Credo de Nicéia) - ainda é e sempre uma questão de fé e nenhuma organização terrena. --- --- ---
São Vicente, o primeiro irmão de Saint Loup, bispo de Troyes, nasceu em Toul, na Lorena.
Ele serviu pela primeira vez no exército e brilhou no mundo. Liderados pelo exemplo de seu irmão virtuoso, ele abriu a graça divina e se tornou um monge no mosteiro Lerins para nunca mais pensar apenas em seu trabalho para Hi.
Dolorosamente afetada para ver a igreja dilacerado por hereges e querendo contribuir, por sua parte, para proteger os fiéis ordinária contra o sofisma de erro, ele compôs por volta do ano 434, três anos depois do Concílio Ecumênico de Éfeso que proscrito Nestorianismo, um livro que ele intitulado "Commitorium" ou advertência contra os hereges, e humildade, ele publicou sob o nome "Peregrinus" (Voyageur ou desconhecido).
É neste trabalho belo e sólido que ele traça essa regra para a qual, mais estritamente do que nunca, é importante cumprir:
- "Na Igreja Católica, devemos ter o máximo cuidado para manter o que foi acreditado em todos os lugares, sempre e por todos.
Em ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum é ut teneamus ubique id quod, sempre quod, quod ab omnibus creditum é ".
Este livro, uma verdadeira jóia, "pequeno para seu tamanho mas enorme em seu valor" (Mole parvum, sed máxima virtute), tem como objetivo preservar os fiéis dos novos desenvolvimentos na fé.
O tratado foi originalmente dividido em duas partes, a segunda das quais foi para o Conselho de Éfeso, e ao qual foi anexado um resumo de toda a obra.
A segunda parte foi removido Vincent, ele simplesmente informar que esta repescagem no final da primeira parte, e fazer todo um livro; é nesse estado que a temos hoje.
O autor estabelece que regra infalível para distinguir a verdade com o erro, ou seja, a autoridade das Escrituras explicou seguindo a tradição da Igreja.
Vincent de Lerins aplica-se sobre todas as coisas para alertar os fiéis contra uma das tentações mais perigosas que sua fé está exposta, o que acontece quando Deus permite que grandes homens, homens estimada seus talentos e fama de santidade tornam-se os mestres da heresia.
Ele traz, por exemplo, Valentin Donat, Photinus, Apolinário, Nestório, Tertuliano, Orígenes e, especialmente, dois pais que fez o mais belo louvor, e concluiu que "todos os verdadeiros católicos devem receber os Médicos com a Igreja, mas não não abandonar a fé da Igreja com os doutores ".
O Commonitory é um daqueles escritos que não podem ser lidos com muita frequência; não há muito na antiguidade cristã que contém tantas coisas admiráveis em tão poucas palavras.
O estilo é agradável, preciso, suave e fluente; a frase de Vincent de Lérins, sempre pura e harmoniosa, é modulada e equilibrada como o período ciceroniano.
Em termos de estilo, o autor do Commonitory parece muito superior a Salviano que viveu no mesmo século.
Depois de ter mostrado que a divisão dos hereges em duas classes principais também determinou uma dupla controvérsia para eles, ele acrescenta:
- "Não temos que lidar aqui com o de mostrar, pelos monumentos da Tradição e as decisões dogmáticas, o que era a Fé da Igreja, mas, o que pretendia provar a necessidade de acreditar na Igreja merece atenção especial ".
A antiguidade cristã produziu duas obras fundamentais sobre o assunto, uma para o início do século III e outra para a quinta: as prescrições de Tertuliano e o Commonitory de Vincent de Lérins.
Dizemos que são fundamentais, porque, de fato, as considerações que aí se desenvolvem atacam igualmente todas as seitas, quaisquer que sejam suas doutrinas particulares: e assim como, na álgebra, se obtém eliminando as condições especiais de tal problema particular, fórmulas geral, aplicável a qualquer tipo de quantidade; do mesmo modo, descartando na leitura desses dois escritos os nomes dos hereges contemporâneos e as reflexões anexas a eles, o princípio geral da controvérsia com todos aqueles que criam ou escolhem, aparece em pureza lógica. sua fé, de acordo com o significado próprio desse nome de hereges.
Aqui está o começo humilde deste belo livro:
"Parece-me, peregrino, o menor de todos os servos de Deus, que não seria, com a ajuda do Senhor, uma coisa medíocre escrever o que recebi fielmente. dos santos padres, uma precaução que é, sem dúvida, muito necessária para minha própria fraqueza, já que estará lá sob a mão do que fornecer, por uma leitura assídua, com minha pequena memória ".
Essas linhas explicam o significado do título escolhido pelo autor.
Naquela época, o nome Commonitory foi dado a uma coleção de notas que deveriam ajudar a memória:
Foi assim que o imperador Teodósio deu um commitório ao conde Elpídio, partindo para o Concílio de Éfeso, e que o papa Zozime de Roma entregou um a Faustino, a quem ele enviou para a África.
Uma das páginas mais admiráveis do Commonitory é aquela que trata do progresso, essa grande questão de todos os tempos e da nossa em particular.
"Alguém pode dizer:
'Não pode haver algum progresso para a fé na Igreja de Cristo?'
Que existe e que existem muitos.
Pois quem seria tão malévolo aos homens, tão amaldiçoado por Deus, a ponto de impedir esse progresso?
Mas deve, no entanto, ser um progresso, não uma mudança.
O que constitui o progresso de uma coisa é que ela leva crescimento sem mudar a essência; pelo contrário, a mudança é que ela passa de uma natureza para outra.
É necessário, portanto, que a inteligência, a ciência, a sabedoria de todos e cada um, de um homem como de toda a Igreja, de acordo com a idade e o século, cresçam e cresçam muito, mas neste caso isto é, mantendo a mesma doutrina, o mesmo significado, o mesmo pensamento.
Que a religião das almas imita o estado do corpo, que, ao mesmo tempo em que se desenvolve e cresce com os anos, não deixa, no entanto, de ser o mesmo.
Há muita diferença entre a flor da juventude e a maturidade da velhice; mas aquele que é agora um homem velho não é outro senão aquele que já foi adolescente; para que um e o mesmo indivíduo possa mudar seu estado e disposição, ele não muda nem a natureza nem a pessoa.
Os membros são pequenos em uma criança amamentada, altos em um homem jovem; no entanto, eles são os mesmos em ambos.
Como muitos filhos têm membros, muitos têm homens; e se há partes que se desenvolvem numa idade mais madura, elas existiram no princípio de sua origem, de modo que nada de novo aparece em um homem velho, que não estava oculto nele quando era criança.
Assim, não se deve duvidar, a regra certa e legítima de um belo desenvolvimento, a ordem perfeita e invariável de um belo crescimento, é quando o número de anos vem para descobrir em um jovem o partes e formas que a sabedoria do Criador havia escondido primeiro em uma criança.
Mas, se o homem, com o tempo, se transformar em uma figura que não é dele; se o número de seus membros aumenta ou diminui, deve ser, neste caso, ou todo o corpo deve perecer, ou tornar-se monstruoso, ou enfraquecer, pelo menos.
Da mesma forma, a doutrina da religião cristã deve seguir essas leis da perfeição, ser consolidada pelos anos, prolongar com o tempo, aumentar com a idade, mas permanecer no entanto pura e intacta, ser completa e completa todas as medidas de suas partes, como em seus sentidos e seus membros de alguma forma,
admitir nenhuma mudança,
não perder nada por conta própria, e não sofrer qualquer variação nos pontos definidos.
Para a Igreja de Cristo, cuidadosa e prudente guardiã dos dogmas que lhe são confiados, ela nunca muda nada,
nada diminui, não acrescenta nada a isso;
não tira o que é necessário, não introduz nada supérfluo,
não deixa nada a perder do que lhe pertence, não usurpa nada de estranho;
mas ela coloca toda a sua indústria, todo o seu entendimento, para tratar as coisas velhas fiel e sabiamente,
moldar e polir o que poderia ser iniciado, esboçado;
consolidar, fortalecer o que foi expresso, desenvolvido; para manter o que foi confirmado, definido.
Finalmente, que outro objeto já se propôs no decreto dos Concílios, exceto para fazer acreditar com uma fé mais forte o que se acreditava com mais simplicidade; para pregar com mais vigor o que estava pregando com mais fraqueza; para adorar com mais zelo o que já adoramos com segurança? "
São Vicente de Lérins morreu antes do final de 450, sob o reinado dos imperadores Teodósio II e Valentiniano III.
Suas relíquias, diz-se, são respeitosamente mantidas em Lerins; parcelas existiriam em outro lugar.
St. Vincent de Lerins viu a onda de um fluxo que se afasta da sua nascente até onde ele nunca deveria voltar, a imagem de momentos fugazes da vida, que flui e nunca mais voltar!
Ai! o que é a boca que às vezes não disse ao pensar na brevidade de nossos dias: o que é a vida?
Lembrando-nos de nossa infância feliz, pisando de novo no pensamento deste gramado, onde estávamos brincando com tanta alegria, e vendo em nossas mentes as campanhas em que caminhamos nossa juventude despreocupada, não parece que ainda nos tocamos? momentos passaram ainda por muitos anos?
Mas será o mesmo quando, no nosso leito de morte, pudermos olhar para toda a nossa vida de relance:
o que será então para nós, exceto um sonho frívolo, uma sombra leve e fugidia?
"Qual é a sua vida", disse o Apóstolo São Tiago?
É um vapor que parece por pouco tempo e logo será dissipado.
Você não está tolos, vocês que dizem: Hoje ou amanhã iremos a tal cidade, vamos negociá-lo por um ano, e faremos um ganho considerável: você sabe mesmo o que vai acontecer amanhã? '
Muitas pessoas pensam com bastante frequência sobre a brevidade da vida; mas este pensamento, que Deus destinou a dar tantos frutos, é estéril para eles.
Longe de tirar proveito disso, eles se apressam em expulsá-lo assim que se apresenta, e tentam substituí-lo por pensamentos risonhos e frívolos.
Na verdade, não é uma loucura como a dos loucos que dançam sobre um vulcão aberto para devorá-los?
No calendário romano (...), São Vicente foi celebrado em Lérins em 28 de maio, e é celebrado em 24 de maio na Igreja atual.
Saint Vincent de Lérins guide and defender of Orthodoxy.
"Beware lest anyone deceive you, because many will come in my name, saying,
I am Savior, and they will seduce many. "(Math 24,4-5).
The term "Catholic" comes from the Greek "καθόλου", which, as many old terms, by polysemy, has several possible meanings.
The first to use this term to define the Church is St. Ignatius, bishop-martyr of Antioch and successor of the apostle St. Peter.
In his epistle to the Smyrniotes, in chapter 8,2 he says: "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "where is Christ Jesus, there is the Catholic Church".
It can mean "in fullness" or "universal". Now, at the time when St. Ignatius wrote, the Church is far from being present in all the known inhabited world, very far even.
On the other hand, he "forges" this term in the context of the bishop's explanation and role. In a context of faith.
So the original meaning of the term is indeed "fullness" of the Faith, and not "universal" in the sense "everywhere present".
It is very important to constantly remember that the term "Catholic" was not strictly the same value in the Church at the time of St. Vincent de Lerins as in the West since the "Council of Trent".
The term applies to the Church "Body of Christ", the Unam Sanctam of the great Ecumenical Councils, not to either party separated by schisms or invented late.
It is important to remember this when reading patristic texts, especially in modern translations.
This explanation also recalls why today in the so-called Orthodox Church, in the Creed, we use the term "Catholic" and not "orthodox" (which does not exist in the Nicene Creed) - it is still and always a question of Faith and no earthly organization .--- --- ---
Saint Vincent, the first brother of Saint Loup, bishop of Troyes, was born at Toul, in Lorraine.
He had first served in the army and shined in the world. Driven by the example of his virtuous brother, he opened himself to divine grace and became a monk at the monastery of Lérins to think only of working for his salvation.
Painfully affected to see the Church torn by heretics and wanting to contribute, for its part, to protect the simple faithful against the fallacies of error, he composed, around the year 434, three years after the Ecumenical Council of Ephesus, who outlawed Nestorianism, a book he called "Commitorium" or a warning against heretics, and which by humility he published under the name "Peregrinus" (the Traveler or the Unknown).
It is in this beautiful and solid work that he traces this rule to which, more strictly than ever, it is important to comply:
- "In the Catholic Church, we must take the utmost care to hold what has been believed everywhere, always and by all.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum is ut tenumus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est ".
This book, a true pearl, "small by its size but immense by its value" (Mole parvum, sed virtute maximum), aims to preserve the faithful of the novelties in matters of Faith.
This treaty was originally divided into two parts, the second of which was the Council of Ephesus, and to which was added a recapitulation of the whole work.
The second part having been subtracted from Vincent, he contented himself with reporting this recapitulation at the end of the first part, and making only one book at all; it is in this state that we have it today.
The author establishes this infallible rule to distinguish the truth from the error, namely, the authority of the Scriptures explained according to the Tradition of the Church.
Vincent de Lérins applies himself to all things to warn the faithful against one of the most dangerous temptations in which their faith is exposed, which happens when God allows great men, men esteemed by their talents, and reputation for holiness become the teachers of heresy.
He brings as examples Valentin, Donat, Photin, Apollinaris, Nestorius, Tertullian, and especially Origen, two Fathers whom he praised most, to conclude that "all true Catholics must receive the Doctors with the Church, but no not to abandon the Faith of the Church with the Doctors ".
The Commonitory is one of those writings that can not be read too often; there is not much of it in Christian antiquity which contains so many admirable things in so few words.
The style is pleasant, precise, soft and flowing; the phrase of Vincent de Lérins, always pure and harmonious, is modulated and balanced like the Ciceronian period.
In terms of style, the author of the Commonitory seems much superior to Salvian who lived in the same century.
After having shown that the division of heretics into two main classes also determined a double controversy for them, he adds:
- "We do not have to deal here with the one of showing, by the monuments of Tradition and the dogmatic decisions, what was the Faith of the Church, but, that which was intended to prove the necessity of to believe in the Church deserves special attention. "
Christian antiquity has produced two fundamental works on this subject, one towards the beginning of the 3rd century, and the other at the 5th: the Prescriptions of Tertullian, and the Commonitory of Vincent de Lérins.
We say them fundamental, because indeed the considerations which are developed there strike equally all the sects, whatever their particular doctrines: and just as, in algebra, one obtains by eliminating the special conditions of such particular problem, formulas general, applicable to any kind of quantity; likewise, by discarding in the reading of these two writings the names of contemporary heretics and the ancillary reflections attached to them, the general principle of controversy with all those who create or choose, appears in logical purity. their faith, according to the proper meaning of that name of heretics.
Here is the humble beginning of this beautiful book:
"It seems to me, pilgrim, the least of all the servants of God, that it would not be, with the help of the Lord, a mediocre thing to write down what I have faithfully received. of the holy fathers, a precaution which is, no doubt, very necessary to my own weakness, since it will be there under the hand of what to supply, by an assiduous reading, with my little memory. "
These lines explain the meaning of the title chosen by the author.
At that time the name Commonitory was given to a collection of notes which were to help the memory:
It was thus that the Emperor Theodosius gave a commonitory to Count Elpidius, leaving for the Council of Ephesus, and that Pope Zozime of Rome handed one to Faustin, whom he sent to Africa.
One of the most admirable pages of the Commonitory is that which deals with progress, this great question of all times, and of ours in particular.
"Someone may say:
'Can there not be any progress for the Faith in the Church of Christ?'
That there is, and that there are many.
For who would be so malevolent to men, so cursed by God, as to prevent this progress?
But it must nevertheless be a progress, not a change.
What constitutes the progress of a thing is that it takes growth without changing the essence; on the contrary, change is that it passes from one nature to another.
It is therefore necessary that the intelligence, the science, the wisdom of each and every one, of one man as of the whole Church, according to the age and the century, grow and grow much, but in this case that is to say, keeping the same doctrine, the same meaning, the same thought.
That the religion of souls imitates the state of the body, which, while developing and growing with the years, does not leave nevertheless to be the same.
There is much difference between the flower of youth and the maturity of old age; but he who is now an old man is no other than the one who was once a teenager; so that one and the same individual may change his state and disposition, he nevertheless changes neither nature nor person.
The limbs are small in a suckling child, tall in a young man; however, they are the same in both.
As many children have members, as many have men; and if there are parts which develop in a more mature age, they existed however in the principle of their origin, so that nothing new appears in an old man, who was not hidden in him when he was a child.
Thus, one must not doubt, the right and legitimate rule of a beautiful development, the perfect and invariable order of a beautiful growth, is when the number of years comes to discover in a young man the parts and forms that the wisdom of the Creator had first hidden in a child.
But, if the man, with the time, turns into a figure which is not his; if the number of its members increases or decreases, it must be, in this case, or the whole body should perish, or become monstrous, or weaken at least.
In the same way, the doctrine of the Christian religion must follow these laws of perfection, be consolidated by the years, extend with time, rise with age, but remain however pure and intact, be full and complete in all the measures of its parts, as in its senses and its members in some way,
to admit no change,
not to lose anything of its own, and not to undergo any variation in the defined points.
For the Church of Christ, careful and prudent guardian of the dogmas entrusted to her, she never changes anything,
nothing diminishes it, adds nothing to it;
it does not take away what is necessary, it introduces nothing superfluous,
it leaves nothing to lose of what belongs to it; it usurps nothing of stranger;
but she puts all her industry, all her understanding, to treat faithfully and wisely old things,
to shape and polish what could once be started, sketched;
to consolidate, to strengthen what was expressed, developed; to keep what was confirmed, defined.
Finally, what other object has it ever proposed itself in the decree of the Councils, except to make believe with a stronger faith what one believed with more simplicity; to preach more forcefully what was preaching with more weakness; to adore with more zeal what we already adored with safety? "
Saint Vincent de Lérins died before the end of 450, under the reign of emperors Theodosius II and Valentinian III.
His relics, it is said, are respectfully kept at Lerins; parcels would exist somewhere else.
Saint Vincent de Lérins saw in the wave of a stream that is moving away from its source to which it must never go, the image of the fleeting moments of life, which flow never to return!
Alas! what is the mouth that has not sometimes said in thinking of the brevity of our days: What is life?
By reminding us of our happy childhood, by treading the thought of this lawn again, where we were playing with so much gaiety, and seeing in our minds the campaigns in which we walked our carefree youth, does it not seem that we still touch upon moments passed yet for many years?
But it will be the same when, on our deathbed, we can look at our whole life at a glance:
what will be then for us, except a frivolous dream, a light and fugitive shadow?
'What is your life,' said the Apostle St. James?
It is a vapor that seems for a little time and will soon be dispelled.
Are you not foolish, you who say, Today or tomorrow, we will go to such a city, we will negotiate for a year, and we will make a considerable gain: do you even know what will happen tomorrow? '
Many people think quite often about the brevity of life; but this thought, which God has destined to bear so much fruit, is barren to them.
Far from taking advantage of it, they hasten to drive it out as soon as it presents itself, and try to replace it with laughing and frivolous thoughts.
In truth, is not this a madness like that of the madmen who would dance over a volcano open under their feet to devour them?
In the Roman calendar (...), Saint Vincent was celebrated in Lérins on May 28, and it is celebrated on May 24 in the current Church.
L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE
Extrait d’un article publié, en 1948, dans la revue « Les Cahiers de l’Orthodoxie française » republié dans l'édition de Forgeville n°5.
L’organisation de l’Église primitive, radicalement différente de celles des autres sociétés se basait sur le dogme de la Trinité. Elle est restée celle de l’Orthodoxie.
Les règles apostoliques (premiers siècles), la définissent comme un système métropolitain, c’est-à-dire que les Églises locales, ou Églises-sœurs, possèdent une grande liberté dans l’unité catholique ; chacune est dirigée par un métropolite et ses évêques. Le métropolite est, lui-même, le symbole et l’exécuteur de l’unité des évêques du lieu. De même, le diocèse est administré par l’union de l’évêque et des prêtres et la paroisse par celle du prêtre et des fidèles.
L’Église orthodoxe a assumé dans l’Histoire une tâche difficile : maintenir l’équilibre entre l’ordre et la liberté, l’unité et l’autonomie locale. Elle s’opposa toujours, à travers les siècles, soit à la centralisation excessive, soit à la pulvérisation anarchique. Au IIIe siècle, l’Afrique, en proclamant l’omniprésence du Saint-Esprit, repousse les prétentions de Rome. Au VIe siècle, le Ve concile œcuménique refuse de laisser l’Église de Constantinople englober la petite Église de Chypre ; la crainte que la fumée de l’orgueil ne pénètre l’œuvre du Christ et que l’esprit de liberté, conquis par le sang de notre Seigneur, ne l’abandonne, motive ce refus. Au XIe siècle, tout l’Orient blâme la réforme monarchique de Hildebrand et défend le droit des Églises locales et des laïques, ainsi que l’esprit conciliaire. Dès que les nouvelles Églises mûrissent, elles n’hésitent pas à réclamer leur indépendance, celle d’Ochrid au XIe, celles de Kiev et de Moscou au XIVe, de Tiflis au XVIe, de Belgrade, de Bucarest et d’autres à notre époque.
Pour défendre les intérêts généraux et l’ordre universel, l’Orthodoxie possède le Pouvoir Souverain, qui réside dans l’accord des Églises-Sœurs (conciles, lettres de paix...) ; ses décisions sont indiscutables.
Ainsi, toute l’organisation, depuis la paroisse jusqu’au Pouvoir Souverain, réalise l’unique volonté de la pluralité des personnes. Elle est le reflet social du principe trinitaire.
Cinquième Dimanche après Pâque ,
Quatrième après le Nouveau Dimanche
Saint Qurbana :
1ère Epître de St Pierre 3: 17-22 :
17 Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
Hébreux 11: 32-40 :
32 Que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes.
33 Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Ils ont fermé la gueule des lions,
34 éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l’épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères.
35 Des femmes dont les enfants étaient morts les ont retrouvés ressuscités. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection.
36 D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison.
37 Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités
38 – mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre.
39 Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.
40 En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
Saint Luc 9: 51 – 62 :
51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
56 Puis ils partirent pour un autre village.
57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE
L’honnêteté –
Évoquer les racines chrétiennes de la France, simple question d’honnêteté intellectuelle, est un hommage à tous ceux et celles qui ont contribué à répandre sur ce territoire les valeurs évangéliques, surtout l’amour de Dieu et du prochain. Innombrables les chrétiens qui, avant même que notre pays ne porte son beau nom à consonance de liberté, avant toute forme d’unité nationale et de nationalisme, avant toute liaison avec une forme de pouvoir, ont imprégné son sol et sa culture du respect de l’être humain à l’image de Dieu. Même si, à certains égards, l’évangélisation est chez nous restée superficielle et si certains comportements, comme la torture et l’exécution capitale, ont perduré quoiqu’ils contredisent l’enseignement du Sauveur, on sait très bien que les diverses communautés chrétiennes, en particulier les monastères, ont manifesté l’amour du Christ au sein de la société civile. Les racines chrétiennes de la France sont dues en grande partie à la générosité des moines. Tout le monde connaît la figure de saint Martin partageant avec un pauvre, indissociable de l’histoire de ce pays, figure de non-violence évangélique, d’amour des pauvres ; figure charismatique de thaumaturge et d’apôtre. Les valeurs mêmes du socialisme français, le propos d’organiser une société plus juste, s’enracinent dans le message évangélique qu’elles sécularisent en séparant sa dimension philanthropique de la révélation divine. Les chrétiens ont montré l’amour des pauvres, des démunis, des malades, des prisonniers. Le grand saint Germain de Paris rachetait les prisonniers civils et les prenait en charge. Les communautés chrétiennes ont été d’abord des communautés liées à l’émigration de la diaspora juive à Marseille, à Nice, à Lyon. Elles ont été marquées au sceau du martyre, celui de saint Pothin, de sainte Blandine et de tant d’autres. Elles ont été longtemps des communautés sans pouvoir, et en butte au pouvoir. Les martyrs de la Révolution française elle-même reposent dans notre sol et le fécondent spirituellement. Le christianisme a donné à ce qui serait ensuite la France des racines de sang, de prière, d’amour des ennemis. Il a promu un charisme féminin, celui qui se voit chez les grandes saintes de l’époque mérovingienne, sainte Radegonde, sainte Clothilde, sainte Geneviève : évoquer l’histoire de la France sans mentionner ces grandes civilisatrices serait donner une image gravement tronquée.
Les reliques
Récemment, on a retrouvé des reliques qui sont très probablement celles de saint Sidoine d’Aix, dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-sainte-Baume. Les racines chrétiennes de la France, comme d’autres pays d’Europe, sont en grande partie dues à la présence des saintes reliques. Celles-ci ne sont pas les fragments inertes d’ossements ou d’un corps desséché. Suivant notre foi, le corps des saints est imprégné par la grâce incréée : corps baptisés, corps oints du saint chrême, corps nourris du corps précieux et du sang très pur du Seigneur Jésus Christ et Dieu, ils sanctifient à leur tour ce qu’ils touchent. Notre terre est sanctifiée par les reliques de nos saints chrétiens. À diverses époques, il a été tenté d’éradiquer le christianisme précisément en brûlant les reliques ou en les jetant dans les fleuves. Ceux qui faisaient cela connaissaient très bien la valeur de ces restes bénis.
Sainte terre
Ainsi, les racines chrétiennes de notre pays, et de l’Europe, ne consistent pas seulement en idées ou en valeurs chrétiennes, en comportement évangélique : elles résident dans la puissance qui est dans le corps des saints et qui fait que notre terre est sainte. Comme Aliocha dans le roman de Dostoïevski, nous nous prosternons et nous embrassons cette terre imprégnée du sang des martyrs et foulée par les pieds de grands témoins de la Résurrection. Nous n’oublions pas que sainte Marie-Madeleine, la myrophore, l’Égale-aux-apôtres, dont les reliques sont à Vézelay, à la Sainte-Baume et à Saint-Maximin, a marché sur le sol de notre pays. On peut toujours nier ces faits, enlever le nom des saints dans nos villages et sur nos routes, il reste objectivement que nous vivons dans un pays indissociablement imprégné par la foi chrétienne, l’héritage biblique et judaïque. Les chrétiens orthodoxes eux-mêmes, quand, au cours de ce siècle, ils ont commencé à organiser des communautés, suite aux diverses formes d’émigration, ont su qu’ils venaient dans un pays dont les racines chrétiennes étaient tellement anciennes, tellement apostoliques, tellement patristiques, qu’ils pourraient s’y retrouver comme chez eux, quand ils ont parcouraient la terre de saint Jean Cassien, dont on vénère les reliques à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Encore faut-il que les chrétiens vivant en France et en Europe dans ce 21ème siècle, loin de vaciller, entretiennent à leur tour ces saintes racines par des choix de foi…
GRANDIR SPIRITUELLEMENT
La question de la "croissance spirituelle" est sérieuse; nous en parlons tout le temps, mais nous n'avons pas tous la même compréhension de ce que cela signifie vraiment.
Contrairement à la croissance physique, il n'y a pas de manière quantitative pour mesurer sa croissance spirituelle. Et pourtant, nous pouvons encore le faire, non pas en utilisant un mètre ruban ou une balance, mais par nous-mêmes en nous mesurant par rapport aux saints, héros de la foi chrétienne, dont la plupart ont donné leur vie comme martyrs pour la foi en Christ!
Pensez-vous que vous êtes vraiment patients et humbles? Comparez-vous aux épreuves et tribulations de saint George, ou saint Démetrios, sainte Catherine ou sainte Irène et même aux saints plus contemporains comme saint Nectaire, et vous saurez immédiatement quelle distance vous reste à parcourir. Afin de faire cette comparaison vous aurez certainement besoin de lire les histoires de la vie de ces hommes et femmes. Et, savez-vous ce qui adviendra? Tandis que vous lirez leur vie, vous grandirez spirituellement en même temps! La croissance spirituelle est un processus qui commence quand vous le voulez et ne se termine pas une fois que vous le lancez, à moins que vous ne l'arrêtiez.
Par conséquent, ma question à vous qui lisez cet article est la suivante: Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voulez-vous vraiment savoir comment le faire? La responsabilité est vôtre entièrement! Vous avez besoin de prendre la décision et de commencer l'effort. Il n'est pas difficile de le faire. Il suffit de se lancer dans ce voyage et Dieu sera là pour vous aider dans votre démarche.
Beaucoup de gens confondent la croissance spirituelle avec l'augmentation de la connaissance des faits et la capacité de réciter de l'information. Mais ce n'est pas la croissance spirituelle! Certains des plus compétents "théologiens chrétiens" dans le monde sont des "enfants spirituels" dans le meilleur des cas et de complets païens dans le pire. D'un autre côté, quelques-uns des chrétiens les plus simples et les moins éduqués, j'ai rencontrés dans ma vie, étaient des "géants spirituels" en comparaison.
Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voici la recette: Humiliez-vous, tombez aux pieds d'un père spirituel et confessez vos péchés, y compris votre orgueil et votre arrogance. Il est garanti, vous vous remettrez sur pied un "homme nouveau", renouvelé par la force de l'Esprit Saint. Ce sera un progrès dans la croissance spirituelle. Vous le saurez dans votre cœur.
Voulez-vous conserver cet état spirituel élevé? Voici la recette: Retournez vous confesser, encore et encore avec un cœur contrit et un esprit humilié. Vous commencerez certainement à voir vous-même et le monde autour de vous sous un jour nouveau. Vous commencerez à avoir une appréciation différente des à la fois des hommes et de la nature. Vous sentirez Dieu présent partout où vous allez. Vous commencerez à ressentir une joie indicible et à voir la bonté et la gentillesse des gens comme vous ne l'avez jamais vue auparavant.
Il n'est pas difficile de se mettre sur la voie de la croissance spirituelle. C'est à vous de le faire et vous en serez le tout premier bénéficiaire
"Le Seigneur voit nos maigres efforts" et Prière à
Saint Joseph pour la conversion d'une personne:
"Nous devons sans cesse nous souvenir que le Seigneur nous voit à la lutte contre l'Ennemi, et dès lors, nous ne devons jamais avoir peur.
Quand bien même l'hadès (enfer) tout entier nous tomberait dessus, nous devons garder courage."
(Saint Silouane l'Athonite)
°°°°°°°°°°°°°°°°°° Prière à Saint Joseph pour obtenir
la Conversion d’une personne:
Bon Saint Joseph, vous à qui le Saint-Esprit a donné le titre de Juste,
je vous recommande instamment l’âme de (mentionner le prénom de la personne), que Jésus notre Sauveur a rachetée au prix de son Sang.
Vous savez combien ceux qui sont éloignés du Christ notre Rédempeur ou qui refusent volontairement sa Présence dans leur vie, sont malheureux.
Combien ils sont exposés à se perdre pour toute l’Éternité.
Ne permettez pas, ô bon Saint Joseph, vous qui veillâtes sur Jésus et Marie, que cette âme qui m’est si chère demeure plus longtemps séparée de Jésus notre Sauveur.
Dans votre amour paternel, reflet sur cette terre de l'Amour du Père Céleste protégez-là ; obtenez que son cœur s’ouvre à la puissance salvifique de Jésus.
Préservez-la du danger qui la menace; et que son cœur s’apaise.
Par votre douce et puissante intercession, ramenez cet enfant prodigue dans l'intimité de notre Père du Ciel, du Christ qui s'est fait son Frère que l'unifiant et le rectifiant dans ses pulsions vitales, l'Esprit Saint ne soit plus contristé par ses actes !
Je vous en prie, ne l’abandonnez pas, accompagnez-le sur le chemin de la conversion.
Ainsi, avec cette âme je vous vous bénirai dès cette terre, en racontant les bienfaits que Dieu nous aura accordés par votre intercession.
Amen
------------------------- The Lord sees our meager efforts
We must constantly remember that the Lord sees us in the fight against the Enemy, and therefore we must never be afraid.
Even if all hell (hell) fall on us, we must keep courage.
(Saint Silouane the Athonite)
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Prayer to Saint Joseph to obtain
Conversion of a person:
Good Saint Joseph, to whom the Holy Ghost gave the title of Just,
I urge you the soul to (mention the name of the person), whom Jesus our Savior redeemed at the price of his Blood.
You know how far those who are far from Christ our Redeemer or who voluntarily refuse His Presence in their lives, are unhappy.
How much they are exposed to being lost for all eternity.
Do not allow, O good Saint Joseph, you, who watched over Jesus and Mary, that this soul, which is so dear to me, remains longer separated from Jesus our Savior.
In your paternal love, reflect on this earth of the Love of the Heavenly Father protect it; get his heart open to the saving power of Jesus.
Preserve it from the danger that threatens it; and let his heart calm down.
Through your sweet and powerful intercession, bring this prodigal son into the intimacy of our Father of Heaven, of Christ who made himself his Brother, unifying and rectifying him in his vital impulses, the Holy Spirit is no longer saddened by his actions!
I beg you, do not abandon him, accompany him on the path of conversion.
So, with this soul, I will bless you from this earth, by recounting the blessings that God has bestowed on you through your intercession.
Amen
------------------------ O Senhor vê nossos esforços escassos
Devemos lembrar constantemente que o Senhor nos vê na luta contra o Inimigo e, portanto, nunca devemos ter medo.
Mesmo se o inferno (inferno) cair sobre nós, devemos manter a coragem.
(Santo Silouane o Athonite)
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°° Oração a São José para obter
Conversão de uma pessoa:
Bom São José, a quem o Espírito Santo deu o título de justo,
Peço-lhe a alma para (mencionar o nome da pessoa), a quem Jesus, nosso Salvador, redimiu ao preço de seu Sangue.
Você sabe até onde os que estão longe de Cristo, nosso Redentor, ou que voluntariamente recusam Sua Presença em suas vidas, são infelizes.
Quanto eles estão expostos a serem perdidos por toda a eternidade.
Não permita, ó bom São José, você, que vigiou sobre Jesus e Maria, que esta alma, que é tão querida para mim, permaneça mais separada de Jesus, nosso Salvador.
Em seu amor paternal, reflita sobre esta terra do Amor do Pai Celestial, proteja-a; tenha seu coração aberto para o poder salvador de Jesus.
Preserve-o do perigo que o ameaça; e deixe seu coração se acalmar.
Através de sua doce e poderosa intercessão, traz esse filho pródigo para a intimidade do nosso Pai Celestial, de Cristo que se fez seu irmão, unificando e retificando-o em seus impulsos vitais, o Espírito Santo não está mais triste por suas ações!
Peço-lhe, não o abandone, acompanhe-o no caminho da conversão.
Assim, com essa alma, abençoarei você desta terra, contando as bênçãos que Deus concedeu a você por sua intercessão.
amém
Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/
maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn
Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.
PRIERE POUR LES VOCATIONS:
Père, faites se lever parmi les chrétiens
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce,
qui maintiennent la foi vivante
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus,
par la prédication de sa parole
et l'administration des sacrements,
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit.
Donnez-nous de saints ministres de Votre autel,
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie,
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple.
Appelez des ministres de Votre miséricorde,
qui dispensent la joie de Votre pardon
par le sacrement de la réconciliation.
Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils
et, qu'en étant docile à ses enseignements,
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal
et à la vie consacrée.
Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres,
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission
au service de l'Évangile.
Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.
Amîn.
Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous !
__________
ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.
Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.
Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.
Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.
Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.
Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.
Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!
PROBLÈMES ECCLÉSIOLOGIQUES
Article publié par « Présence orthodoxe » (n°184) republié dans l'édition de Forgeville n°5, en contribution à la controverse initié, en 1948, par le père Michel Polsky de l’Église russe hors frontière ; controverse amplifiée par la prétention du Patriarche de Constantinople, Athénagoras, à la primauté universelle de son patriarcat ; controverse opposant le hiéromoine Sophrony et le père Alexandre Schmemann sur le sujet de l’autorité canonique dans l’Église orthodoxe et, par voie de conséquence, de son unité et son organisation.
Article publié, à l’origine, en russe, en 1950, dans le quatrième bulletin « Messager de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale ».
L’article du hiéromoine Sophrony « L’unité de l’Église à l’image de l’unité de la Sainte Trinité », imprimé dans le précédent numéro de ce journal, a suscité de la part du père Alexandre Schmemann un article en réponse sous le titre « Du néo-papisme » (voir le journal Le Messager de l’Église, n° 5, 1950. p. 11).
L’article du père Alexandre est avant tout une réponse polémique aux accusations contre lui du père Sophrony, dans le fait qu’il renverse la structure initiale de l’Église ; à cela le père Alexandre, non moins énergiquement, répond que le père Sophrony « prêche en qualité d’ecclésiologie orthodoxe quelque chose qui est radicalement incompatible avec elle ». Ces dures accusations réciproques ne sont pas portées en vertu de sentiments personnels. Devant nous s’est ouverte une discussion brûlante de deux prêtres orthodoxes, profondément et sans réserve dévoués à l’Orthodoxie. Discussion brûlante ne portant pas sur des particularités ni des détails, mais sur la nature même de l’Église, sur une question n’admettant aucun compromis. C’est pourquoi on doit la traiter très sérieusement.
Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, avant le Credo, le diacre appelle les fidèles : « Aimons-nous les uns les autres, afin que dans la concorde nous confessions … ». Il n’y a rien de plus parfait que la concorde. Mais l’absence de différences d’opinion ne témoigne pas toujours de la concorde ardemment désirée. Il existe aussi une fausse paix due à l’indifférence, à la paresse spirituelle, à une foi tiède. Mieux vaut la lutte pour la vérité que la paix dans l’erreur. Une discussion sincère, incorruptible au nom de la pureté de l’Orthodoxie, zélée, sans arrogance, peut servir à une expression plus précise du dogme, à épurer l’enseignement de l’Église des rajouts, des éléments du monde, étrangers à la révélation.
Les grands dogmes de l’Église furent ciselés dans la lutte, dans le creuset des épreuves. Les saints atteignaient la perfection en passant par une lutte intérieure spirituelle implacable avec les pensées. Que l’Esprit-Saint fasse que la polémique commencée entre le père Sophrony et le père Alexandre — qui est non seulement leur discussion mais aussi la nôtre, nous tous qui aimons au plus haut point la pureté de l’Orthodoxie, — serve à révéler la vérité sur l’Église et à anéantir les hérésies.
Bien entendu, il ne faut jamais exagérer artificiellement la lutte, comme si l’on se délectait d’une certaine atmosphère tendue, celle de la guerre théologique, où chacun se sent un nouvel Athanase le Grand, un Grégoire, un Maxime. Mais si elle a surgi à propos d’un sujet aussi essentiel que la nature de l’Église du Christ, tout escamotage, toute désertion par veulerie, peuvent seulement mener à une chute spirituelle, à la « laïcisation », néfaste pour la foi, mortelle pour l’amour.
Nous savons qu’aussi bien le père Sophrony que le père Alexandre sont avant tout dévoués à l’Église du Christ ; mais nous ne cacherons pas notre appréhension, que cette discussion à l’échelle panorthodoxe puisse — que le Seigneur nous en protège ! — facilement se transformer en une polémique sans talent et vaine entre les juridictions ; polémique qui empoisonne depuis déjà trente ans la vie ecclésiale orthodoxe en Europe occidentale dans laquelle, selon l’expression très juste de Vladimir Lossky, « le patriotisme juridictionnel » assombrit la conscience orthodoxe et où chacun, remarquant avec enthousiasme la paille dans l’œil de son frère, ne voit pas la poutre dans son propre œil.
Approchons de ces questions soulevées dans ces deux articles, non au nom d’un intérêt particulier, ou au nom de sympathies personnelles, mais au nom de l’Église du Christ, Une, Unique, Irremplaçable, Orthodoxe.
Afin d’apprécier avec justesse un quelconque écrit, il faut d’abord entendre ce que l’auteur a voulu dire, ce qui l’enthousiasme particulièrement, où se trouve le thème principal, son emphase, indépendamment des détails et des thèmes secondaires qui l’accompagnent. Ces derniers ont leur importance mais se trouvent à la seconde place et doivent être détaillés à la lumière de la question centrale.
En comparant ces deux articles, nous sommes obligés de reconnaître que l’emphase confessionnelle du père Sophrony est beaucoup plus universelle que le thème qui agite le père Alexandre. Le père Sophrony exprime son point de vue sans aucune équivoque et dans le titre de son article, et dans le résumé parfait en langue française, et tout au long de l’article. Le père Sophrony, de même que nous dans notre interprétation de la XXXIVe règle, tout comme de nombreux auteurs religieux contemporains, proclame le principe trinitaire de la structure canonique de l’Église et, en son nom, attire l’attention sur la pratique contemporaine de la vie ecclésiale, qui sape la base trinitaire de la structure de l’Église. Il est difficile aux fils fidèles de l’Église orthodoxe de ne pas être en accord avec cela. On ne peut qu’y souscrire, et dire : nous aussi le croyons, nous aussi le confessons. On peut discuter de la réussite ou du malheur de telle ou telle formulation[1], mais on ne peut nier que le thème est posé justement, puissamment, opportunément.
Nul aujourd’hui ne discute sur le dogme trinitaire ni sur la divino-humanité. La conscience chrétienne actuelle, est troublée par le dogme sur l’Église et sur sa nature. Les troubles contemporains, les errements, les conflits de conscience, les divisions et les recherches, non seulement dans l’Orthodoxie, mais dans tout le monde chrétien, tournent autour de l’ecclésiologie. Tous les échecs dans les recherches de l’unité, du rapprochement œcuménique, se produisent à cause d’un enseignement faux ou inexact sur l’Église. Seule une véritable doctrine sur l’Église, proclamée et réalisée, peut « appeler tous à l’union » et amener tous « à glorifier unanimement le Très Saint Esprit ».
Cet enseignement véridique, répétons-le et insistons, consiste dans le fait que l’Église fasse révéler dans la vie, dans l’histoire, dans sa forme canonique « l’image de la vie Tri-Unique ». Toute déviation du dogme orthodoxe de la Trinité dans l’ecclésiologie ne peut qu’être la source de nouveaux troubles et de séparations.
On aurait désiré que le père Alexandre dans son article polémique, indépendamment de la formulation dans les détours du dogme sur l’Église, proclame à l’unisson avec nous « d’une seule voix et d’un seul cœur » : « Je crois et je confesse que ce n’est pas à l’image des forces du monde, ni à l’image de la monarchie ou de la fédération, de la démocratie ou de l’aristocratie, ni à l’image de la divinité uni-hypostatique ou de nombreux dieux, mais que c’est à l’image de la Trinité consubstantielle et indivisible que se construit l’Église orthodoxe ». Sur la base de cette unanimité, de cette homonia[2] on peut discuter du reste. Sans elle la discussion est inutile. À la lumière de cette confession nous apprécierons les événements historiques et la situation tragique de l’Orthodoxie en Occident, que nous éprouvons si vivement avec le père Alexandre.
Dans l’affirmation du père Sophrony, il n’y a rien de nouveau. Il parle de la nature éternelle de l’Église. Mais ce qui est éternel et immuable dans l’Église résonne toujours comme quelque chose de nouveau, qui renouvelle, approfondit et élargit notre vision du monde. Tel est le paradoxe de la mystérieuse nature de la dogmatique orthodoxe, sa jeunesse perpétuelle dans la pureté immaculée. Mais le père Sophrony affirme également le fondement éternel, valable en tout temps, de l’ecclésiologie — le dogme trinitaire, parce qu’il voit le danger dans le « néo-papisme » qui introduit le principe de subordination dans l’Église, qui détruit la structure spécifique de sa vie, unique en son genre.
Le père Sophrony ne parle pas de lui-même, il intervient au nom de la majorité. On ne peut nier que le message du patriarche Athénagoras le jour du triomphe de l’Orthodoxie de cette année n’ai été reçu avec un grand trouble, ceci non par un groupe, mais par l’écrasante majorité des clercs et des laïques orthodoxes. En dépit du respect dû au premier hiérarque, on ne peut accepter ni passer sous silence ce message qui a soulevé en particulier un certain écho dans les milieux orthodoxes grecs et russes. Nous ne reviendrons pas ici sur lui, néanmoins il est indispensable de déclarer ouvertement que l’enseignement de ce message est irrecevable du point de vue orthodoxe, dangereux et sapant à la base notre ecclésiologie. Certes il n’y a pas que le néo-papisme qui sape l’enseignement véritable sur l’Église. L’ethnophylétisme et nombre d’autres erreurs déchirent la tunique sans couture du Christ, mais il serait hypocrite d’amoindrir le danger du néo-papisme. Nous ne pensons pas que le père Alexandre puisse souscrire aux affirmations du message cité plus haut, comme par exemple : « seulement par l’intermédiaire, c’est-à-dire par la communion et la relation avec [l’Église de Constantinople] les Églises orthodoxes locales sont réunies au corps de l’unique Église orthodoxe conciliaire et apostolique », ou bien « qu’il y a un centre vers lequel sont tournées toutes les Églises orthodoxes », ou bien que l’Église de Constantinople est « le centre vers lequel regarde le cercle de l’Église, tracé par Dieu » ou bien enfin que « les droits des Églises locales découlent de l’économie canonique de ce centre ».
Non seulement l’Église orthodoxe n’a jamais connu un tel centre, mais cette thèse détruit à la base l’égalité des droits des Églises à l’image de la Sainte Trinité, ainsi qu’un autre mystère de l’ecclésiologie orthodoxe qui consiste dans le fait que le centre de l’Église est le Christ ressuscité, invisiblement présent parmi les Apôtres et leurs successeurs. Les regards des Églises orthodoxes ne sont point dirigés vers Rome, ni vers Constantinople, ni vers Jérusalem, mais vers le Christ. Un quelconque hiérarque, ou un lieu, ne réunissent pas les Églises orthodoxes, elles sont réunies par l’unité de l’enseignement, l’union d’amour, par un seul Calice et par la structure canonique.
Si l’emphase du père Sophrony est une emphase dogmatique, de principe, posant la question de l’existence ou de la non-existence de la pureté de l’Orthodoxie, alors, en lisant attentivement la réponse du père Alexandre, nous sommes contraints de reconnaître que le nerf moteur de son article est pratico-historique, plus local qu’œcuménique, et où les constructions théoriques apparaissent comme des conséquences, comme une superstructure des questions concrètes pressantes de la vie de l’Église en Europe occidentale.
Le père Alexandre, on ne peut le passer sous silence, est l’un de ces jeunes théologiens qui ressentent profondément la tragédie des divisions de l’Église orthodoxe en Europe occidentale, et tout ce qui approfondit le schisme répugne à sa nature entièrement pénétrée par la volonté de trouver une issue à la situation créée. À la dernière page de son article, on ressent l’indignation, le hurlement contre les forces du monde qui déchirent l’Église. Lui-même, profondément enraciné dans la culture russe d’émigration, stigmatise le nationalisme « dénaturé et maladif » dans l’Église et le nomme une véritable hérésie menaçant l’œuvre du salut. « En cela, écrit-il, nous sommes coupables, nous les Russes, les Grecs et les autres ». Il parle de ce qui fait souffrir son âme, car il est difficile de reprocher au père Sophrony un nationalisme maladif. La question du père Alexandre est peut-être moins panorthodoxe, plus particulière, mais on ne peut la rejeter. Nous, vivant en Occident, sommes responsables des destinées de l’Église en Occident. Être indifférent devant l’existence de fractions hostiles en Europe au lieu d’une seule Église locale, existence dénigrant l’Orthodoxie devant le monde occidental et sapant la conscience de l’Église, est un péché et un crime. Nous sommes tous sincèrement orthodoxes avec le père Alexandre dans cet enthousiasme véritablement chrétien.
Mais le moyen de vaincre les schismes et de construire une seule Église locale, que propose le père Alexandre, n’est ni unique ni incontestable. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 16) : « Notre pensée est excessivement simple : il nous paraît correspondre tout-à-fait à l’esprit de la tradition canonique orthodoxe que, dans les lieux de la dispersion orthodoxe où il n’existe pas d’Église locale orthodoxe, l’indispensable unité locale soit réalisée par la juridiction du patriarche œcuménique, comme premier évêque, par primauté d’honneur, de l’Église orthodoxe ». Et un peu plus bas, il écrit : « Le fait que le patriarche œcuménique est le premier évêque justifie entièrement que ce soit précisément lui et personne d’autre qui prenne soin des nouvelles formations d’Église n’ayant pas encore atteint l’âge de l’autocéphalie. Il faut encore et encore souligner : cette juridiction est demandée non pour élever la grandeur du trône œcuménique, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité locale de la vie ecclésiale de la diaspora, divisée nationalement, idéologiquement, etc. » Et plus loin (p. 17) : « Pour autant que la structure actuelle de l’Église exige que chaque Église locale reconnue autocéphale soit liée avec l’Église œcuménique par une « juridiction » sur elle d’un évêque autocéphale […] alors il est naturel que les Églises de la dispersion orthodoxe soient dans la juridiction de l’Église aînée qui assure leur insertion dans l’Église œcuménique ». Enfin, un peu plus bas : « Cela ne signifie pas l’éternité de cette juridiction ».
La question de l’unification de l’Église orthodoxe en Europe occidentale est d’ordre utilitaire. Sa solution peut être différente. Elle dépend de la volonté des orthodoxes vivant en Occident et de l’accord des Églises orthodoxes concernées, actuellement de Constantinople et de Moscou. Toutes les administrations actuelles des Églises en Occident portent un caractère temporaire : certaines avec une base canonique, d’autres sans aucun fondement canonique.
Habituellement, les Églises nouvellement formées doivent se trouver sous la direction de l’Église autocéphale la plus proche jusqu’à leur maturité autocéphale (en Europe occidentale cette question se complique à cause du problème de l’émigration — les émigrés sont indubitablement liés non seulement avec le pays où ils vivent, mais aussi à leur patrie d’origine —, et par le fait qu’ils se trouvent en outre de facto sur le territoire du patriarcat de Rome, sur lequel aucune des Églises orientales n’a de prétention). Telle était la situation de l’Église éthiopienne par rapport à Alexandrie, « des évêques des pays barbares », des provinces limitrophes par rapport à Constantinople, du Japon par rapport à l’Église russe, etc. Cette solution est traditionnelle, simple et pratique.
Une autre solution est aussi possible, mais plus discutable, pouvant apporter un enchevêtrement d’autorités ecclésiales. C’est la sollicitude de celle des Églises qui la première a implanté par ses missionnaires ou ses clercs, dans un pays donné, l’autel eucharistique. Telle était l’opinion du patriarche Athénagoras, au temps où il était exarque en Amérique.
L’Église peut être confiée à la juridiction de celle d’entre les Églises, après leur accord, qui est la plus apte à la diriger, prenant en considération la situation politique, nationale et économique.
La solution la moins traditionnelle consiste en la transmission des nouvelles Églises sous la juridiction du premier évêque de l’Église œcuménique, qu’il s’agisse de la première ou de la seconde Rome.
Les deux premières solutions sont possibles seulement s’il y a, premièrement, l’accord des autres Églises ; deuxièmement, la volonté unanime du clergé et du peuple de la nouvelle Église ; et troisièmement, si ces solutions présentent une certaine utilité ecclésiale.
La dernière solution provoque une série de difficultés. Bien que le père Alexandre affirme qu’il propose la juridiction du trône de Constantinople, « non pour le grandir, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité de la vie ecclésiale de la diaspora », en tant que historien il doit être d’accord avec nous pour dire que, après une série de déclarations — et particulièrement après le message du patriarche Athénagoras —, toute augmentation des droits du trône de Constantinople peut rajouter de l’huile sur le feu du néo-papisme. S’il n’y avait pas ce danger pour le dogme de l’Église, alors il serait plus facile, pour l’utilité de l’Église locale, d’aller vers une juridiction provisoire de Constantinople en Europe occidentale, ce bien entendu avec l’accord des autres Églises orthodoxes. Mais l’histoire nous a appris que souvent les évêques, en défendant les intérêts locaux et faisant appel à leur sujet à l’ancienne Rome, renforçaient par cela dans la conscience de cette dernière ses prétentions à des droits œcuméniques, créant psychologiquement un terrain propice pour la réforme papale monarchique du Moyen Âge.
D’un autre côté, le patriarche de Constantinople n’a pas su jusqu’à présent apporter son aide à l’unité désirée de la diaspora ecclésiale, même au sein de sa propre juridiction. Le parallélisme de deux exarchats (grec et russe) sur un seul territoire, sans aucun lien entre eux, d’exarchats portant un caractère proprement ethnique, est très significatif. Avant d’être d’accord avec la solution la moins traditionnelle, déjà citée, la dernière, nous aurions voulu, premièrement, être protégés de tous les dangers du néo-papisme, deuxièmement, s’assurer par expérience que la juridiction de Constantinople est capable de surmonter les désunions en son sein sous la forme d’une synthèse des deux exarchats avec deux ou trois évêques ayant des fonctions diocésaines. Pour nous cette question reste une énigme : pourquoi, aspirant à l’unité de l’Église en Occident et luttant contre l’ethnophylétisme, l’assemblée diocésaine de l’année dernière de l’exarchat russe de la juridiction de Constantinople s’est-elle adressée avec un appel à la soi-disant « Église de Karlovtsy[3] » au lieu de chercher des voies vers la réunion des deux exarchats de Constantinople.
Nous n’allons pas nous arrêter ici sur la manière dont doivent être surmontés les schismes en Europe occidentale. Répétons seulement qu’avant tout il est indispensable que la conscience ecclésiale de la majorité des clercs et des laïcs le veuille. La solution finale dépend de l’accord des Églises intéressées, de Constantinople et de Moscou, sur la base du désir unanime des orthodoxes en Europe occidentale.
Dans son article, le père Alexandre aborde non seulement le thème local pratique de l’unité de l’Orthodoxie en Occident, mais aussi les principes. Certains de ses propos sont tout à fait justes (par exemple que parfois « les évêques diocésains se transforment en représentants du Patriarche » (p. 14) au lieu que le Patriarche soit l’interprète de la volonté unique de l’épiscopat), d’autres nécessitent des éclaircissements et des précisions ; enfin il y en a d’autres avec lesquels on ne peut nullement être d’accord. Parmi ces derniers nous nous arrêterons seulement sur l’affirmation centrale : il s’agit d’une théorie originale des monades ecclésiales dans laquelle est posé un signe d’égalité entre le diocèse, le lieu et l’autocéphalie, et où l’on affirme sans réserve que dans chaque diocèse réside la plénitude de la vie ecclésiale, théorie basée scientifiquement sur un commentaire unilatéral des écrits de saint Ignace le Théophore, et particulièrement de saint Irénée. Une telle interprétation se trouve en rupture avec la Tradition vivante de l’Église, oublie le principe trinitaire, fractionne l’Église en unités monarchiques épiscopales. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 12) : « Nous affirmions et affirmons que la nature dogmatique de l’Église exige pour son incarnation la réunion de tous les chrétiens orthodoxes vivant en un seul lieu, en un seul organisme ecclésial, avec à sa tête un seul évêque. C’est cela le principe local ». Et plus loin (p. 13) : « le principe local permet à chaque Église [...] en n’importe quel lieu d’être l’incarnation vivante de l’intégralité de la nature de l’Église […] ou bien, il vaut mieux dire, de l’Église catholique elle-même se trouvant en ce lieu ». Et plus bas : « Le diacre de Toula possède la plénitude de la vie ecclésiale en la personne de son évêque » … « Là où il y a l’union de l’évêque, du clergé et du peuple constituant un seul corps et abreuvés par un seul Esprit, là se trouve la plénitude des dons de l’Église ». Sur la même page nous lisons : « L’Église de Toula aurait pu être au IIe siècle une Église autocéphale ». Enfin à la page 14 : « Il est évident que dans le contexte trinitaire l’exemple d’hypostase ne peut être que le diocèse épiscopal [...] c’est-à-dire l’évêque dans l’Église et l’Église dans l’évêque, et nullement une union des évêques ».
Nul ne nie que dans « le contexte trinitaire » les hypostases sont les évêques diocésains avec leur clergé. Mais avant la synthèse épiscopale, chaque fils de l’Église – pour autant qu’il est unifié avec elle – est hypostase dans l’unique nature de la vie ecclésiale. Mais ce qui est important à souligner c’est que l’évêque devient « hypostase » seulement pour autant qu’il soit uni avec les autres évêques, et non lui-même en soi. Il n’y a aucune contradiction dans le fait que l’union locale des évêques, aussi bien sous la forme d’une métropole que sous la forme d’une Église autocéphale devienne de même une hypostase par rapport aux autres métropoles et Églises. L’hypostase n’est pas une auto-affirmation, mais une corrélation. Elle est impensable sans relation avec les autres hypostases. L’hypostase n’est point en elle-même ; chaque hypostase ecclésiale acquiert la plénitude d’existence par les autres hypostases et leur offre de sa plénitude. L’évêque ne possède pas la succession apostolique comme propriété. Il la perd en se séparant des autres. Nous confessons non trois dieux, mais un Dieu Unique – Père, Fils et Saint-Esprit – et chacun possède la plénitude de la Divinité non dans la séparation avec les autres mais dans l’unité de nature. La théorie avancée par le père Alexandre serait plutôt ici à l’image du tri-théisme, du polythéisme, qu’à l’image de la Trinité orthodoxe. Le principe trinitaire pénètre toute la nature de l’Église, la transperce d’une lumière incréée, mais ne se localise pas dans un seul de ses aspects. Tous les évêques sont hypostases et sont d’égal honneur, pour autant qu’ils sont réunis en une seule union de l’épiscopat œcuménique. Or, les réunions locales d’évêques (métropoles, patriarcats, etc.) sont des hypostases d’égal honneur dans l’unité de l’Église universelle.
Ayant examiné ce problème fondamental, sans lequel il n’y a pas de conscience canonique (les canons justement s’occupent des relations inter-hypostatiques, des relations entre les différentes formes de service de l’Église : les évêques, les églises locales, etc.), le père Alexandre a artificiellement mis entre les parenthèses de « la nature ontologique de l’Église » globalement tous les problèmes canoniques. L’autocéphalie, les primaties, les conciles, sont examinés par lui uniquement comme une superstructure historique, comme une concession pratique aux principes du monde.
Nul ne conteste l’expression du début du Christianisme : « Là où est l’évêque, là est l’Église, là où est l’Église, là est l’évêque ». On peut rajouter autre chose : « Là où est l’évêque, là est l’Église catholique ». Ces formules pertinentes ont leur utilité principalement comme riposte aux communautés gnostiques et, dans le contexte historique contemporain, comme riposte au presbytérianisme. Effectivement, sans évêque, sans succession apostolique, la vie ecclésiale est plus qu’endommagée, elle est vouée à la mort. Mais en acceptant tout cela dans le sens relatif aux lois, affirmer que la plénitude de l’Église se trouve dans le diocèse est non seulement faux en principe, comme nous l’avons dit plus haut en élevant notre intelligence vers le principe trinitaire, mais encore cela est faux aussi en fait. Avant tout, le diocèse ne possède pas la source fondamentale de la grâce : il ne peut, après la mort de son évêque, introniser son successeur. C’est pourquoi l’Église orthodoxe a toujours considéré comme Église locale organique non le diocèse mais une certaine union, une unité de plusieurs diocèses. Notre code canonique commence non par l’affirmation du père Alexandre mais par la règle « Que l’évêque soit sacré par deux ou trois évêques » indiquant que la source de grâce de la vie sacramentelle de l’Église n’est pas l’évêque mais l’unité de l’épiscopat exprimé sur les lieux par au moins deux ou trois.
L’évêque diocésain ne possède pas, par lui-même, le pouvoir de légiférer. Il fait partie du concile des évêques, du concile local comme norme, du concile œcuménique comme exception. Le concile ou, comme disent les théologiens russes contemporains : « la conciliarité », ce trait caractéristique de la structure de l’Église reflétant de nouveau le conseil prééternel de la Divinité Tri-Unique, n’a pas de place organique dans la théorie du père Alexandre, et de toute façon n’a pas de place dans un diocèse avec un seul évêque.
Faut-il dire encore qu’il ne suffit pas de confesser la foi orthodoxe, de posséder la succession apostolique pour être un évêque canonique. Il faut encore être en relation canonique avec les autres évêques. Ce n’est pas « la structure contemporaine » comme l’écrit le père Alexandre (p. 17) qui exige que « chaque Église locale (c’est-à-dire selon sa terminologie : le diocèse) soit liée avec l’Église œcuménique par une juridiction sur elle » (la question n’est pas « sur » ou « sous », mais dans le fait qu’elle doit être liée d’une façon ou d’une autre), mais la forme traditionnelle de la vie ecclésiale sans laquelle le diocèse se trouve en schisme. Mais le schisme ne possède pas la plénitude de la vie ecclésiale.
Ni le diocèse de Toula, ni le diocèse de Paris ne peut être une autocéphalie ni au IIe ni dans aucun autre siècle. Le père Alexandre lui-même écrit justement (p.14), que « l’autocéphalie ne signifie rien d’autre que le droit de l’Église d’élire son évêque-primat ». Nous ajouterons : « et les autres évêques ». Comment un diocèse peut-il élire un primat quand il ne peut même pas installer un seul évêque ?
Non seulement anti-canonique, mais aussi a-canonique, cette théorie originale du père Alexandre, peut servir contre son gré à l’affirmation du néo-papisme.
Premièrement, en prônant l’unité ecclésiale ayant à sa tête monarchiquement un évêque et non un concile d’évêques, il prépare psychologiquement les esprits à une tête œcuménique monarchique et non à une tête œcuménique conciliaire. La période précédant la réforme papale fut une période de lutte non avec l’autorité des évêques, mais avec l’autorité des primats, avec les droits des Églises locales (nous utilisons le mot « local » dans son sens traditionnel). Tel était aussi le thème de propagande des décrets du faux-Isidore.
Deuxièmement, et dans la question plus particulière de l’unité des orthodoxes en Occident, il faut affermir la tête non par un seul évêque, mais par l’union des évêques du lieu, sans laquelle il n’y aura jamais de plénitude de vie ecclésiale sur un territoire donné.
En conclusion, nous nous permettons de souhaiter que cette discussion stimule l’approfondissement de la conscience ecclésiale parmi les orthodoxes, serve à l’éclaircissement du dogme salvateur de l’Église sur Elle-même.
[1] Par exemple, lorsque le père Sophrony définit (p.18) l’image canoniquement morale de l’Église et à l’image de la Sainte Trinité, comme combinaison de la sobornost et de l’autocéphalie « ou bien, comme « l’unité dans l’amour et l’égalité, la liberté et l’unanimité », ou bien enfin « dans la liberté de l’amour conciliaire et l’égalité d’une substance unique » ; ces définitions nécessitent des précisions ultérieures. L’autocéphalie est l’une des expressions de l’unité de l’Église locale, au même titre que les conciles et les primaties ; la concorde et l’autocéphalie se complètent mutuellement de façon imprécise. Dans les définitions suivantes (amour et égalité…) manque, selon notre opinion, la catégorie morale indispensable à l’image de cette même Sainte Trinité, l’obéissance réciproque. Mais ce thème n’a pas été suffisamment développé aussi dans notre article. Sans lui, on peut ébranler la structure authentique de l’Église. Nous parlons de l’obéissance et non de la soumission du subordinationisme.
[3] Il s’agit de l’Église russe hors-frontières, appelée également « Église synodale » après sa rupture avec le patriarcat de Moscou, puisqu’elle se réunit pour la première fois en Synode en 1922 à Karlovtsy, en Yougoslavie. NDLR.
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(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)
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"L‘Incarnation de la Lumière"
(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)
(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)
(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire réalisées par Armia)
Si vous êtes intéressés , inscrivez-
vous vite !
IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...
Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.
Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...
*Rappel des faits:
Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même cliquez ICI !
Merci.
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N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les
"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le
Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...
Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or
terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their
release ...
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"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo
Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...
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Où nous trouver ?
Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):
NORMANDIE :
CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):
* Le Sanctuaire Marial de la
Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde
Monastère Syriaque N-D de Miséricorde Brévilly 61300 CHANDAI.
Tous les dimanches, Messe à 10h30 etpermanence constante de prêtres pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux(bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem")
Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .
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