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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 12:37

 

« Nous les fidèles,

nous reconnaissons en toi,

ô Mère de Dieu,

la fournaise spirituelle.

 

Et de même

qu’Il a sauvé les trois Jeunes Gens,

le Très-Haut a renouvelé

en ton sein le monde entier,

le Seigneur Dieu de nos Pères,

digne de louange et de gloire ! »

 

Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !

 

Source de vie,

tu mis au monde celui qui est la Vérité,

la Voie et la Vie.

Tu conçus et enfantas

le vrai médecin de nos âmes et de nos corps :

prie-le,

ô Mère,

pour tous ceux qui servent

et soignent par sa grâce les enfants souffrants !

 

Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !

-+-

Sur le point de terminer ma permanence pastorale mensuelle pour nos fidèles de Région parisienne , et de repartir vers 15 avec quelques fidèles pour le Pèlerinage mensuel en Normandie à Notre-Dame de Miséricorde et aux saints du Kerala, je vous blottis tous et chacun dans mon cœur sacerdotal pour que vous bénéficiez des grâces que le Seigneur ne manquera pas de distribuer ce Weekend. 


Ce Weekend de pèlerinage en Normandie sera particulièrement dédié à Marie Reine. 


Je vous laisse un souvenir photographique : ce que je vois de ma chambre et des couloirs au Monastère parisien qui m'accueille chaque mois. 
Bon dimanche à vous. Union de prières.

 

PS : 
Confions l'avenir à Marie Reine avec , pour méditer ces belles paroles d'un Pasteur aimé en Alsace :

« Pour vous, ma chère paroisse, Dieu ne vous oubliera ni ne vous abandonnera pas non plus.

Il a sur vous, souvent je vous l'ai dit, Il a sur vous des pensées de paix et de miséricorde.

Les choses iront bien pour vous.

Attachez-vous seulement à Lui, et laissez-Le faire.

Oh puissiez-vous oublier mon nom et ne retenir que celui de Jésus-Christ, que je vous ai prêché !»

(Jean-Frédéric Oberlin, surnommé "Papa Oberlin", pasteur de Waldersbach de 1768 à 1826)

 

-+-

Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde

en l'honneur de Marie Reine.

et aux Saints du Kérala *

 

Les images de Notre-Dame de Paris livrée aux flammes sont encore dans toutes les têtes, images bouleversantes et presque irréelles, tant le monument, solidement arrimé aux rives de la Seine, semblait campé à tout jamais au cœur de Paris et de la France.

Mais nous le savons, les églises de pierre, tout en portant le reflet de la Jérusalem céleste, restent de ce temps et de ce monde.

Et, à l'image de ce temps et de ce monde, elles passeront. Seule l'Église de Dieu, communauté des croyants rassemblée par l'Esprit, a reçu de la part de son Seigneur la promesse de l'éternité.

Or, c'est cette Église qui, plus que jamais, a besoin d'être embrasée, non d'un feu destructeur, mais du feu de la charité, cette charité qui réchauffe, éclaire, illumine et vivifie.

Fragile, vacillant même, le brasier incandescent de la charité est le trésor le plus précieux de la maison Église.

Ne le laissons pas s'éteindre ! La fête de la Pentecôte qui approche résonne comme une invitation à nous approcher de ce foyer, à l'alimenter, pour que l'incendie de la charité embrase nos cœurs, nos familles, nos communautés et finalement le monde entier. Bonne fête de la Pentecôte à tous !

Don Bertrand LESOING, chapelain du Sanctuaire Marial de Montligeon.

Pour faire la Neuvaine préparatoire à la Pentecôte, cliquez ci-dessous:

NEUVAINE À L'ESPRIT SAINT, PRÉPARATOIRE À LA PENTECÔTE.

Ô Seigneur Jésus-Christ,

Qui nous avez ordonné d'aimer nos ennemis ainsi que ceux qui nous diffament et nous blessent, 
de prier pour eux et de leur pardonner; 
Vous Qui Vous-même priâtes pour Vos ennemis, pour ceux qui Vous ont crucifié: accordez-nous, nous Vous en prions, l'esprit de réconciliation chrétienne et d'humilité, afin que nous puissions pardonner du fond du cœur, toute blessure, et nous réconcilier avec nos ennemis. 
Accordez-nous de vaincre la malignité et les offenses d'autrui par les seules armes d'une conscience droite, de l'humilité chrétienne et d'un véritable amour pour notre prochain.
Nous Vous supplions encore, ô Seigneur, d'accorder à nos ennemis, la paix véritable et le pardon de leurs péchés; ne les laissez pas quitter cette vie sans trouver la vraie foi et une conversion sincère.
Et aidez-nous à rendre le bien pour le mal, de rester à l'abri des tentations du Malin, et de tous les périls qui nous menacent, tant des ennemis visibles qu'invisibles.
Amin!

Senhor Jesus Cristo


Quem nos mandou amar nossos inimigos e aqueles que nos difamam e nos ferem,
orar por eles e perdoá-los;
Você que orou por seus inimigos, por aqueles que o crucificaram: concede-nos, nós lhe imploramos, o espírito de reconciliação cristã e humildade, para que possamos perdoar do fundo do coração, qualquer ferida, e conciliar com nossos inimigos.
Concede-nos a superação da malignidade e ofensas dos outros pelas meras armas de uma consciência justa, humildade cristã e amor verdadeiro por nosso próximo.
Nós o suplicamos novamente, ó Senhor, para conceder aos nossos inimigos a verdadeira paz e o perdão dos seus pecados; não deixe que eles deixem esta vida sem encontrar fé verdadeira e conversão sincera.
E nos ajude a fazer o bem para o mal, a estar a salvo das tentações do Maligno e a todos os perigos que nos ameaçam, inimigos visíveis e invisíveis.
Amin!

O Lord Jesus Christ,


Who ordered us to love our enemies and those who defame and hurt us,
to pray for them and to forgive them;
You who prayed for your enemies, for those who crucified you: grant us, we beg you, the spirit of Christian reconciliation and humility, so that we can forgive from the bottom of the heart, any wound, and reconcile with our enemies.
Grant us to overcome the malignity and offenses of others by the mere weapons of a righteous conscience, Christian humility and true love for our neighbor.
We supplicate you again, O Lord, to grant to our enemies, true peace and forgiveness of their sins; do not let them leave this life without finding true faith and sincere conversion.
And help us to do good for evil, to be safe from the temptations of the Evil One, and all the perils that threaten us, both visible and invisible enemies.
Amin!

Dimanche avant la Pentecôte

(Dimanche des Moines)

  • Saint Qurbana
    • Actes 21: 7 à 9 :
  • 07 Achevant notre traversée, de Tyr nous sommes arrivés à Ptolémaïs ; ayant salué les frères, nous avons passé une journée chez eux.
  • 08 Partis le lendemain, nous sommes allés à Césarée, nous sommes entrés dans la maison de Philippe, l’évangélisateur, qui était l’un des Sept, et nous sommes restés chez lui.
  • 09 Il avait quatre filles non mariées, qui prophétisaient.
    •  
    • I Corinthiens 7: 1 – 2 :
  • 01 Au sujet de ce que vous dites dans votre lettre, certes, certes, il est bon pour l’homme de ne pas toucher la femme.
  • 02 Cependant, étant donné les occasions de débauche, que chacun ait sa femme à lui, et que chacune ait son propre mari.
    • 25 à 34 :
  • 25 Au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur, mais je donne mon avis, moi qui suis devenu digne de confiance grâce à la miséricorde du Seigneur.
  • 26 Je pense que le célibat est une chose bonne, étant donné les nécessités présentes ; oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
  • 27 Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier.
  • 28 Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ; et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché. Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes, et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.
  • 29 Frères, je dois vous le dire : le temps est limité. Dès lors, que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
  • 30 ceux qui pleurent, comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui ont de la joie, comme s’ils n’en avaient pas, ceux qui font des achats, comme s’ils ne possédaient rien,
  • 31 ceux qui profitent de ce monde, comme s’ils n’en profitaient pas vraiment. Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.
  • 32 J’aimerais vous voir libres de tout souci. Celui qui n’est pas marié a le souci des affaires du Seigneur, il cherche comment plaire au Seigneur.
  • 33 Celui qui est marié a le souci des affaires de ce monde, il cherche comment plaire à sa femme, et il se trouve divisé.
  • 34 La femme sans mari, ou celle qui reste vierge, a le souci des affaires du Seigneur, afin d’être sanctifiée dans son corps et son esprit. Celle qui est mariée a le souci des affaires de ce monde, elle cherche comment plaire à son mari.
    • 9: 1 – 10 :
  • 01 Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas apôtre ? N’ai-je pas vu Jésus notre Seigneur ? Et vous, n’êtes-vous pas mon œuvre dans le Seigneur ?
  • 02 Si pour d’autres je ne suis pas apôtre, pour vous en tout cas je le suis ; le sceau qui authentifie mon apostolat, c’est vous, dans le Seigneur.
  • 03 Ma défense devant ceux qui enquêtent sur mon compte, la voici.
  • 04 N’aurions-nous pas le droit de manger et de boire ?
  • 05 N’aurions-nous pas le droit d’emmener avec nous une femme croyante, comme les autres apôtres, les frères du Seigneur et Pierre ?
  • 06 Ou bien serais-je le seul avec Barnabé à ne pas avoir le droit d’être dispensé de travail ?
  • 07 Arrive-t-il qu’on serve dans l’armée à ses propres frais ? qu’on plante une vigne sans manger de ses fruits ? qu’on garde un troupeau sans boire du lait de ce troupeau ?
  • 08 Est-ce que je parle seulement au niveau humain ? La Loi ne dit-elle pas la même chose ?
  • 09 En effet, dans la loi de Moïse il est écrit : Tu ne muselleras pas le bœuf qui foule le grain. Dieu s’inquiète-t-il des bœufs ?
  • 10 ou bien le dit-il en réalité à cause de nous ? Oui, c’est pour nous que cela fut écrit, puisque le laboureur doit avoir un espoir quand il laboure, et celui qui foule le grain doit espérer en avoir sa part.
    •  
    • Saint-Jean 17: 13 -26 :
  • 13 Maintenant que je viens à toi, Père, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.
  • 14 Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde.
  • 15 Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais.
  • 16 Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde.
  • 17 Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité.
  • 18 De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde.
  • 19 Et pour eux je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité.
  • 20 Je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
  • 21 Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé.
  • 22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN :
  • 23 moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.
  • 24 Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde.
  • 25 Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé.
  • 26 Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. »
    •  

 

 

 

 

" D’Égypte j'ai appelé mon fils "

Du 22 au 30 Juin, notre ami Armia Elkatcha donnera un stage d’iconographie au Monastère. SOYEZ NOMBREUX !

Aujourd'hui 1er Juin, nos frères Coptes Orthodoxes célèbrent du Christ Jésus,notre Seigneur et de la Sainte Famille en Égypte .

Une icône de la Sainte Famille vénéré en l'église du Monastère Syro-Orthodoxe de la Bienheureuse Vierge Marie Mère de Miséricorde commémore cet événement tel qu'il avait été prédit dans l'ancien testament .

En ce 1er juin, les Coptes du monde entier célèbrent cet épisode marquant de l'histoire chrétienne, mais également de leur patrimoine, leur héritage, leurs martyrs : leur histoire.

Confions à la Sainte Famille l'unanimité de témoignage de nos Églises Orthodoxes Orientales !

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

À partir du 22 Juin au Monastère,un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

2 juin , mémoire des Martyrs de Lyon:

Saint Pothin évêque de Lyon, avec Saints Sanctus, diacre,

Vétius, Epagathus, Maturus, Ponticus, Biblis, Attale,

Alexandre et Sainte Blandine, martyrs à Lyon (177).

« La violence de la persécution a été telle, la fureur des païens contre les saints et les souffrances endurées par les bienheureux martyrs ont été si véhémentes que nous ne saurions les décrire complètement. » 
Ainsi commence la lettre que les Eglises de Lyon et de Vienne adressèrent aux Eglises d'Asie Mineure au lendemain de la persécution déclenchée par l'empereur Marc-Aurèle.

Nombre de chrétiens de Lyon et de Vienne sont mis en prison.

Pami eux, l'évêque de Lyon saint Pothin, le jeune Vétius qui voulait prendre la défense de ses frères, le diacre de Vienne, Sanctus, le nouveau baptisé Maturus, la petite esclave Blandine et le tout jeune Ponticus. 


On les livre à la haine de la population, on les torture pour les forcer à renier leur foi.

Quelques-uns abjurent; la plupart confessent leur foi au milieu des supplices. Beaucoup succombent dans la prison.

Les survivants sont jetés aux fauves.

C'est alors que -coup de théâtre - ceux qui avaient abjuré sont comme enfantés à nouveau à la foi par la mort de leurs frères.

Ils rejettent leur abjuration, confessent à nouveau leur foi et partagent le martyre des premiers.


Le martyre de Blandine frappa tous ceux qui le virent.

« Après les fouets, les bêtes, le gril, elle fut mise dans un filet et livrée à un taureau. Plusieurs fois projetée en l'air par l'animal, elle n'avait plus le sentiment de ce qui se passait tant elle était prise par son espérance et son entretien avec le Christ...

Les corps des martyrs furent exposés aux injures de l'air pendant plusieurs jours. Ensuite on les brûla. Les cendres furent balayées jusqu'au Rhône. »

Blandine, tu devins comme froment sous la dent des bêtes sauvages, et quand elles refusèrent de te déchirer, le glaive fit jaillir ton sang pour irriguer les semailles du Christ sur la terre des Gaules.

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June 2, memory of the Martyrs of Lyon:

Saint Pothin Bishop of Lyon, with Saints Sanctus, deacon,

Vetius, Epagathus, Maturus, Ponticus, Biblis, Attalus,

Alexandre and Sainte Blandine, martyrs in Lyon (177).


"The violence of the persecution has been such, the fury of the pagans against the saints and the sufferings endured by the blessed martyrs have been so vehement that we can not describe them completely. "
Thus begins the letter that the churches of Lyons and Vienna addressed to the churches of Asia Minor in the aftermath of the persecution initiated by the Emperor Marcus Aurelius.

Many Christians from Lyon and Vienna are put in prison.

Like them, the bishop of Lyon saint Pothin, the young Vetius who wanted to defend his brothers, the deacon of Vienna, Sanctus, the new baptized Maturus, the little slave Blandine and the young Ponticus.


They are delivered to the hatred of the people, tortured to force them to deny their faith.

Some abjure; most confess their faith in the midst of tortures. Many succumb in the prison.

Survivors are thrown to the beasts.

It was then that the drama - those who had abjured are as if they were born again to faith by the death of their brothers.

They reject their abjuration, confess again their faith and share the martyrdom of the first.


The martyrdom of Blandine struck all those who saw him.

"After the whips, the beasts, the grill, she was put in a net and delivered to a bull. Several times projected in the air by the animal, she no longer had the feeling of what was happening as she was caught by her hope and her conversation with Christ ...

The bodies of the martyrs were exposed to the insults of the air for several days. Then we burned them. The ashes were swept to the Rhone. "


Blandine, you became like wheat under the teeth of wild beasts, and when they refused to tear you apart, the sword made your blood spring to irrigate the sowing of Christ on the land of Gaul.

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02 de junho, memória dos Mártires de Lyon:

São Potino Bispo de Lyon, com Santos Santuário, diácono,

Vetius, Epagathus, Maturus, Ponticus, Biblis, Attalus,

Alexandre e Sainte Blandine, mártires em Lyon (177).


"A violência da perseguição tem sido tal, a fúria dos pagãos contra os santos e os sofrimentos suportados pelos abençoados mártires têm sido tão veementes que não podemos descrevê-los completamente. "
Assim começa a carta que as igrejas de Lyon e Viena dirigiram às igrejas da Ásia Menor, no rescaldo da perseguição iniciada pelo imperador Marco Aurélio.

Muitos cristãos de Lyon e Viena são colocados na prisão.

Como eles, o bispo de Lyon saint Pothin, o jovem Vetius que queria defender seus irmãos, o diácono de Viena, Sanctus, o novo batizado Maturus, o escravo Blandine e o jovem Ponticus.


Eles são entregues ao ódio do povo, torturados para forçá-los a negar sua fé.

Alguns abjurem; a maioria confessa sua fé no meio de torturas. Muitos sucumbem na prisão.

Sobreviventes são jogados para as feras.

Foi então que o drama - aqueles que se tinham abjurado são como se tivessem nascido de novo para a fé pela morte dos seus irmãos.

Eles rejeitam sua renúncia, confessam novamente sua fé e compartilham o martírio do primeiro.


O martírio de Blandine atingiu todos aqueles que o viram.

Depois dos chicotes, das feras, da grelha, ela foi colocada em uma rede e entregue a um touro. Várias vezes projetada no ar pelo animal, ela não tinha mais a sensação do que estava acontecendo quando foi pega por sua esperança e sua conversa com Cristo ...

Os corpos dos mártires ficaram expostos aos insultos do ar por vários dias. Então nós os queimamos. As cinzas foram varridas para o Ródano. "


Blandine, você se tornou como o trigo sob os dentes de animais selvagens, e quando eles se recusaram a destruí-lo, a espada fez seu sangue saltar para irrigar a semeadura de Cristo na terra da Gália.

 

 

Les conseils des grands saints pour apprendre à pardonner

Pardonner aux autres, aussi bien qu’à soi-même, n’est pas une chose facile. On peut faire preuve d’impatience ou avoir le cœur dur. Pour arriver à pardonner, il est essentiel de puiser dans la miséricorde divine, l'acte ultime par lequel Dieu vient à la rencontre de l'homme.

 

 

Il arrive que nous jugions durement notre prochain. Et il peut arriver aussi que nous soyons nous-même en lutte avec le pardon de Dieu, que ce soit pour le demander comme pour le recevoir. Pour sainte Faustine Kowalska, la clé pour apprendre à pardonner autant à l’autre et qu’à soi-même se trouve dans la miséricorde divine. Cette dernière ne s’intéresse pas aux qualités de l’homme, mais au contraire à sa petitesse.

 

Les misères physiques, psychologiques ou morales de l’homme, attirent l’amour miséricordieux de Dieu. « Que les plus grands pécheurs mettent leur confiance en ma miséricorde. Ils ont droit avant tous les autres à la confiance en l’abîme de ma miséricorde », écrit-elle dans Petit Journal.

Toute âme qui croit et et qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra.

La clef pour vivre de la miséricorde est de reconnaître humblement sa misère, d’accepter de dépendre de Dieu et de lui faire confiance. Croire que le mal est trop enraciné en nous vient de notre orgueil, et c’est le seul vrai obstacle. Pour la mystique polonaise, « toute âme qui croit et qui a confiance en ma Miséricorde, l’obtiendra ».

Afin de méditer sur la force de la miséricorde que nous sommes tous appelés à recevoir et à donner, Aleteia vous propose de puiser dans l’inspiration des paroles des grands saints et de Jésus Lui-même :

 

La Bse Vierge Marie Reine

« La petite et simple jeune fille de Nazareth est devenue la Reine du monde ! C'est une des merveilles qui révèlent le Cœur de Dieu. 

Naturellement, la royauté de Marie est totalement relative à celle du Christ : Il est le Seigneur que le Père, après l'humiliation de la mort sur la croix, a exalté au-dessus de toute créature dans les cieux, sur la terre et sous la terre (cf. Ph 2, 9-11). 

Pour un dessein de grâce, la Mère Immaculée a été pleinement associée au mystère du Fils : à son Incarnation ; à sa vie terrestre, tout d'abord cachée à Nazareth puis manifestée dans le ministère messianique ; à sa Passion et à sa Mort ; et enfin à la gloire de la Résurrection et de l'Ascension dans le Ciel. 

La Mère a partagé avec son Fils non seulement les aspects humains de ce mystère mais aussi, par l'œuvre de l'Esprit Saint en elle, l'intention profonde, la volonté divine, si bien que toute son existence, pauvre et humble, a été élevée, transformée, glorifiée en passant à travers la ‘porte étroite' qui est Jésus lui-même (cf. Lc 13, 24). 

Oui, Marie est la première à être passée à travers la ‘voie' ouverte par le Christ pour entrer dans le Règne de Dieu, une voie accessible aux humbles, à tous ceux qui se fient à la Parole de Dieu et s'engagent à la mettre en pratique. 

Dans l'histoire des villes et des peuples évangélisés par le message chrétien, les témoignages de vénération publique sont très nombreux, dans certains cas liés à la royauté de la Vierge Marie. 

Mais aujourd'hui, nous voulons surtout renouveler, comme enfants de l’Église, notre dévotion à celle que Jésus nous a laissée comme Mère et Reine. 

Confions à son intercession la prière quotidienne pour la paix, particulièrement là où sévit l'absurde logique de la violence ; afin que tous les hommes se persuadent que nous devons, dans ce monde, nous aider les uns les autres comme des frères pour construire la civilisation de l'amour. Maria, Regina pacis, ora pro nobis ! »

(Du Pape de Rome Benoît XVI, Castel Gandolfo, lors de l'Angélus du dimanche 22 août 2010)

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A bem-aventurada Virgem Maria Rainha

"A menina pequena e simples de Nazaré tornou-se a rainha do mundo! É uma das maravilhas que revelam o Coração de Deus.

Naturalmente, o reinado de Maria é totalmente relativo ao de Cristo: Ele é o Senhor a quem o Pai, após a humilhação da morte na cruz, exaltou acima de todas as criaturas no céu, na terra e sob a terra (veja Ph 2, 9-11).

Com um propósito de graça, a Imaculada Mãe estava plenamente associada ao mistério do Filho: com a sua encarnação; a sua vida terrena, primeiro escondida em Nazaré e depois manifestada no ministério messiânico; a sua paixão e morte; e finalmente para a glória da ressurreição e ascensão no céu.

A Mãe compartilhou com o seu Filho não só os aspectos humanos deste mistério mas também, através do trabalho do Espírito Santo nela, a intenção profunda, a vontade divina, para que toda a sua existência, pobre e humilde, foi ressuscitado, transformado, glorificado ao passar pela "porta estreita" que é o próprio Jesus (Lc 13:24).

Sim, Maria é a primeira a ser passada através do 'caminho' aberto por Cristo para entrar no Reino de Deus, um caminho acessível aos humildes, a todos os que confiam na Palavra de Deus e se comprometem com a colocar em prática.

Na história das cidades e povos evangelizados pela mensagem cristã, os testemunhos de veneração pública são muito numerosos, em alguns casos relacionados com a realeza da Virgem Maria.

Mas hoje queremos renovar, como filhos da Igreja, nossa devoção àquela que Jesus nos deixou como Mãe e Rainha.

Confiemos à sua intercessão a oração quotidiana pela paz, especialmente onde prevalece a absurda lógica da violência; de modo que todos os homens estão convencidos de que neste mundo devemos ajudar uns aos outros como irmãos para construir a civilização do amor. Maria, Regina pacis, ora pro nobis! "

(Do Papa de Roma Bento XVI, Castel Gandolfo, durante o Angelus de domingo, 22 de agosto de 2010)

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The Blessed Virgin Mary Queen

"The little and simple girl of Nazareth has become the Queen of the world! It is one of the wonders that reveal the Heart of God.

Of course, the kingship of Mary is totally relative to that of Christ: He is the Lord whom the Father, after the humiliation of death on the cross, has exalted above all creatures in heaven, on earth, and under the earth (see Ph 2, 9-11).

For a purpose of grace, the Immaculate Mother was fully associated with the mystery of the Son: with his Incarnation; to his earthly life, first hidden in Nazareth and then manifested in the messianic ministry; to his Passion and Death; and finally to the glory of the Resurrection and Ascension in Heaven.

The Mother shared with her Son not only the human aspects of this mystery but also, through the work of the Holy Spirit in her, the deep intention, the divine will, so that all its existence, poor and humble, was raised, transformed, glorified by passing through the 'narrow door' which is Jesus himself (Lk 13:24).

Yes, Mary is the first to be passed through the 'way' opened by Christ to enter the Kingdom of God, a path accessible to the humble, to all who trust the Word of God and commit themselves to the put into practice.

In the history of cities and peoples evangelized by the Christian message, the testimonies of public veneration are very numerous, in some cases related to the kingship of the Virgin Mary.

But today we want to renew, as children of the Church, our devotion to the one that Jesus left us as Mother and Queen.

Let us entrust to His intercession the daily prayer for peace, especially where the absurd logic of violence is rife; so that all men are convinced that in this world we must help one another as brothers to build the civilization of love. Maria, Regina pacis, ora pro nobis! "

(From the Pope of Rome Benedict XVI, Castel Gandolfo, during the Angelus of Sunday, August 22, 2010)

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Les deux versants de la montagne de l'Ascension

« Mes enfants, le lieu de l'Ascension de notre aimable Christ est au mont des Oliviers. (1) [...]

Cette montagne est située entre Jérusalem et Béthanie.

Mes enfants, celui qui veut suivre le Christ doit gravir la montagne.

Si délicieuse et si belle que soit une montagne, il est cependant pénible d'y monter. C'est ainsi, mes enfants, que celui qui veut suivre le Christ doit donner congé à la nature.

On trouve beaucoup de gens qui suivraient volontiers le Christ, à condition que cela n'exige ni peine ni labeur, que cela ne leur soit pas trop dur.

Et ils voudraient bien se trouver sur cette montagne pour autant qu'elle se trouve à Jérusalem, ce qui veut dire « la paix ».

Ces gens ressentent en eux-mêmes paix, joie et consolation. Mais de là, il ne sortira rien, s'ils ne vont aussi sur l'autre versant de la montagne qui regarde Béthanie, dont le nom signifie peine, obéissance, souffrance. 
C'est de cela que le prophète a dit dans le psautier : « Il a préparé sa place dans la vallée des larmes » (Voir Ps 84,7).

Sachez, mes enfants, que celui qui ne s'est pas préparé une place dans cette vallée, celui-là reste en arrière, il n'en sort jamais rien ; si belle que paraisse sa paix, il doit rester en arrière.

L'homme doit poursuivre de ses regrets et de ses brûlants désirs le Bien-Aimé qui est monté si haut et si loin et qui lui est maintenant si complètement invisible et caché.

Plus le fond est véritablement et foncièrement touché, plus vraiment se creuse, d'un côté de la montagne, la vallée des larmes.

Si ces larmes n'avaient pas meilleur motif, elles seraient encore bien nécessaires à raison des péchés et de l'ordure qui souillent notre misérable nature, et qui empêchent si souvent l'homme de se recueillir noblement, comme il pourrait et devrait faire sans cesse [...]

Que la nature nous gouverne ainsi secrètement, alors que ce devrait être Dieu, sans cesse, et rien autre chose : voilà le versant de Béthanie.

Mes enfants, celui qui considérerait bien cela en lui ne perdrait pas tout courage ; mais il trouverait sa grande consolation, saveur et joie à Jérusalem.

C'est à cela qu'elle est utile : réconforter l'homme, afin qu'il supporte mieux la peine et le chagrin, afin que la souffrance et la misère ne l'affaiblissent pas et qu'il ne succombe pas quand il est abandonné de Dieu, sans consolation et en grande amertume. C'est pourquoi le sage dit : « Aux jours mauvais, tu ne dois pas oublier les bons » (Si 11,25).

Ces deux versants de la montagne, Jérusalem et Béthanie, doivent toujours être l'un à côté de l'autre. »

(Jean Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3ème pour l'Ascension, Coll. Sagesses Chrétiennes, Les Éditions du Cerf, 1991.)

(1) : Béthanie est située sur le flanc oriental du mont des Oliviers, à moins de trois kilomètres de Jérusalem. 
Comme Béthanie équivaut pratiquement au mont des Oliviers, on peut déduire une remarque théologique de la précision topographique.

Deux textes de l'Ancien Testament font mention de « la montagne qui se trouve à l'orient de la ville » (Ezéchiel, XI 22-23), c'est-à-dire le Mont des Oliviers (Zacharie, XIV 4).

Chez le prophète Ezéchiel, la gloire de Yahvé abandonne le Temple profané et voué à la destruction, pour aller se poser sur la montagne à l’orient de la ville.

Chez le prophète Zacharie, à la fin des temps, lorsque Yahvé sortira pour le combat et le jugement eschatologiques, « ses pieds se poseront sur le Mont des Oliviers. »

Ainsi le Mont des Oliviers est-il le lieu du départ et de la venue glorieuse de Yahvé.

En transférant ce qui est dit de Yahvé à Jésus qui s'en va et qui viendra, saint Luc fait une profession de foi en la divinité de Jésus.

Source:http://missel.free.fr
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(Ant. des Vêpres de l'Ascension)
Capilla Flamenca

O Rex gloriae, Domine virtutum, qui triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, ne derelinquas nos orphanos [sed mitte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
O Roi de gloire, Seigneur tout-puissant, qui êtes monté aujourd'hui en triomphateur au plus haut des cieux : ne nous laissez pas orphelins, [mais envoyez-nous l'Esprit de vérité, promis par le Père,] alléluia.

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Os dois lados da montanha da Ascensão

"Meus filhos, o lugar da Ascensão de nosso amável Cristo está no Monte das Oliveiras. (1) [...]

Esta montanha está localizada entre Jerusalém e Betânia.

Meus filhos, quem quiser seguir a Cristo deve subir a montanha.

Deliciosa e bela como uma montanha, é doloroso escalar. É assim, meus filhos, que quem quer seguir a Cristo deve deixar a natureza.

Há muitas pessoas que seguiriam de bom grado a Cristo, desde que não exijam labuta ou labuta, que não seja muito difícil para elas.

E eles gostariam de estar nesta montanha enquanto estiver em Jerusalém, o que significa "paz".

Essas pessoas sentem em si mesmas paz, alegria e consolação. Mas a partir daí, nada sairá a menos que eles também vão para o outro lado da montanha olhando para Betânia, cujo nome significa dor, obediência, sofrimento.
Isto é o que o profeta disse no Saltério: "Ele preparou o seu lugar no vale das lágrimas" (veja Sal 84,7).

Saibam, meus filhos, que aquele que não preparou um lugar neste vale, ele fica para trás, ele nunca sai; tão bela que sua paz aparece, ele deve ficar para trás.

O homem deve continuar com seus arrependimentos e seus ardentes desejos, o Amado que ascendeu tão alto e tão distante e que agora está tão completamente invisível e oculto.

Quanto mais fundo e mais profundo o fundo, mais profundo o vale das lágrimas está de um lado da montanha.

Se essas lágrimas não tivessem um motivo melhor, elas ainda seriam muito necessárias por causa dos pecados e sujeira que contaminam nossa natureza miserável, e que tantas vezes impedem o homem de lembrar-se nobremente, como podia e deveria fazer sem parar [...]

Essa natureza nos governa tão secretamente, quando deveria ser Deus, incessantemente, e nada mais: este é o lado de Betânia.

Meus filhos, quem quer que considerasse isso nele, não perderia toda a coragem; mas ele encontraria sua grande consolação, bom gosto e alegria em Jerusalém.

É para isso que serve: consolar o homem, para que possa suportar melhor a tristeza e a tristeza, para que o sofrimento e a miséria não o enfraqueçam e ele não sucumba quando está abandonado por Deus, sem consolo e grande amargura. É por isso que o sábio diz: "Em dias maus, não se deve esquecer dos bons" (Si 11,25).

Estes dois lados da montanha, Jerusalém e Betânia, devem estar sempre próximos um do outro. "

(John Tauler (v.1300-1361), Sermão 20, 3º para Ascensão, Coll Sabedoria Cristã, The Editions of the Cerf, 1991.)

(1) Betânia está situada no flanco oriental do Monte das Oliveiras, a menos de três quilômetros de Jerusalém.
Como Betânia é praticamente equivalente ao Monte das Oliveiras, podemos deduzir uma observação teológica da precisão topográfica.

Dois textos do Antigo Testamento mencionam "a montanha que fica a leste da cidade" (Ezequiel, XI 22-23), isto é, o Monte das Oliveiras (Zacarias, XIV 4) .

No profeta Ezequiel, a glória do Senhor abandona o templo profanado, destinado à destruição, para pousar na montanha a leste da cidade.

No profeta Zacarias, no final dos tempos, quando o Senhor sai para o combate escatológico e julgamento, "Seus pés repousarão sobre o Monte das Oliveiras. "

Assim o Monte das Oliveiras é o lugar da partida e a gloriosa vinda de Yahweh.

Ao transferir o que é dito de Yahweh para Jesus que vai e quem virá, São Lucas faz uma profissão de fé na divindade de Jesus.

Fonte: http: //missel.free.fr
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(Ant Vésperas da Ascensão)
Capilla Flamenca

Ó Rex gloriae, Domine virtutum, que triunfou ou hodie super omnes caelos ascendisti, não derelinquas nosso órfão [sedithte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
Ó Rei da Glória, Senhor Todo Poderoso, que subiu hoje para triunfar no mais alto dos céus: não nos deixe órfãos, [mas envie-nos o Espírito da verdade, prometido pelo Pai], aleluia.


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The two sides of the Ascension mountain

"My children, the place of the Ascension of our lovable Christ is on the Mount of Olives. (1) [...]

This mountain is located between Jerusalem and Bethany.

My children, whoever wants to follow Christ must climb the mountain.

Delicious and beautiful as a mountain, it is painful to climb. It is thus, my children, that the one who wants to follow Christ must give leave to nature.

There are many people who would willingly follow Christ, provided it does not require toil or toil, that it is not too hard for them.

And they would like to be on this mountain as long as it is in Jerusalem, which means "peace."

These people feel in themselves peace, joy and consolation. But from there, nothing will come out unless they also go to the other side of the mountain looking at Bethany, whose name means pain, obedience, suffering.
This is what the prophet said in the Psalter: "He has prepared his place in the valley of tears" (see Ps 84,7).

Know, my children, that he who has not prepared a place in this valley, he remains behind, he never comes out; so beautiful that his peace appears, he must remain behind.

The man must continue with his regrets and his burning desires the Beloved who has ascended so high and so far and who is now so completely invisible and hidden.

The deeper and deeper the bottom is, the deeper the valley of tears is on one side of the mountain.

If these tears had no better motive, they would still be very necessary because of the sins and filth which defile our miserable nature, and which so often prevent man from nobly recollecting himself, as he could and should do without stop [...]

That nature governs us so secretly, when it should be God, unceasingly, and nothing else: this is the side of Bethany.

My children, whoever would consider that in him would not lose all courage; but he would find his great consolation, taste, and joy in Jerusalem.

That is what it is useful for: to comfort man, so that he can bear sorrow and sorrow better, so that suffering and misery do not weaken him and he does not succumb when he is abandoned by God, without consolation and great bitterness. This is why the wise man says: "In bad days, you must not forget the good ones" (Si 11,25).

These two sides of the mountain, Jerusalem and Bethany, must always be next to each other. "

(John Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3rd for Ascension, Coll Wisdom Christian, The Editions of the Cerf, 1991.)

(1) Bethany is situated on the eastern flank of the Mount of Olives, less than three kilometers from Jerusalem.
As Bethany is practically equivalent to the Mount of Olives, we can deduce a theological remark from the topographic precision.

Two texts of the Old Testament mention "the mountain which is to the east of the city" (Ezekiel, XI 22-23), that is to say the Mount of Olives (Zechariah, XIV 4) .

In the prophet Ezekiel, the glory of Yahweh abandons the profaned Temple, destined for destruction, to land on the mountain east of the city.

In the prophet Zechariah, at the end of time, when Yahweh goes out for eschatological combat and judgment, "His feet will rest on the Mount of Olives. "

Thus the Mount of Olives is the place of the departure and the glorious coming of Yahweh.

By transferring what is said of Yahweh to Jesus who is going and who will come, St. Luke makes a profession of faith in the divinity of Jesus.

Source: http: //missel.free.fr
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(Ant Vespers of the Ascension)
Capilla Flamenca

O Rex gloriae, Domine virtutum, who triumphator hodie super omnes caelos ascendisti, do not derelinquas our orphanos [sed mitte promissum Patris in nos, Spiritum veritatis], alleluja.
O King of glory, Lord Almighty, who ascended today to triumph in the highest heaven: do not leave us orphans, [but send us the Spirit of truth, promised by the Father,] hallelujah.

Quelques souvenirs photographiques de la solennité de L'Ascension de Notre Seigneur au Monastère en ce Jeudi . C'était aussi la clôture du Mois de Marie et le début des prières pour demander, par son intercession, un renouvellement dans la grâce du Saint Esprit. 
La première Procession des Rogations précédait la Quadisha Qurbana (Sainte Messe ).
Si la météo était relativement maussade, la bonne humeur et la piété l’emportèrent sur les épreuves nouvellement nées, ou plutôt amplifiées qui surgissent, diaboliquement fagotées, auxquelles nous devons faire face. 
Une plainte assortie d'enquêtes chemine...
Pour l'heure, la piété et la fraternité, comme à Jauldes dimanche, l'emportaient autour de deux anniversaire : celui de l'ordination sacerdotale de votre serviteur à L'Ascension 1981 ( Ordination confirmée depuis dans l'Orthodoxie-Orientale ) et des 64 ans de notre cher Père Georges, lequel fût célébré avec un peu d'avance (C'est le 3 Juin ) parce qu'il sera en vacances jusque début juillet. 
Allez, je vous laisse jeter un coup d'oeil sur ces photos, elles parlent d'elles-mêmes.
La seule chose que vous ne verrez pas, ce sont ceux de nos jeunes qui, après ces moments de piété, sont allés à la Fête Foraine des "Quatre Jours de l'Aigle".
Vers 16h30,après avoir reçu quelques fidèles, je prenais la route pour prendre possession de ma chambre au Monastère qui m'accueil pour la permanence pastorale mensuelle pour nos fidèles de Région parisienne. 

« En transportant la nature humaine dans les cieux, il a montré que le ciel peut s’ouvrir aux croyants » (Saint Augustin) *

« Toutes les merveilles, mes bien-aimés, que le Seigneur Jésus-Christ revêtu de notre faiblesse a faites en ce monde, nous sont profitables.

En transportant la nature humaine dans les cieux, il a montré que le ciel peut s’ouvrir aux croyants; et en élevant aux régions célestes le vainqueur de la mort, il a montré aux vainqueurs où ils devaient le suivre.

L’Ascension du Seigneur a donc été la confirmation de la foi catholique, en nous permettant de croire en sécurité pour l’avenir au don futur; nous attendons la faveur de ce miracle, dont nous avons déjà perçu l’effet présentement.

Que chaque fidèle, après avoir déjà vu de si grandes choses, apprenne, par ce qu’il voit réalisé, à espérer les choses promises, regardant la bonté passée et présente de son Dieu comme un gage des biens futurs.

Un corps formé de terre est donc placé au sommet des cieux; des ossements enfermés peu auparavant dans les limites étroites d’un sépulcre sont transportés dans l’assemblée des Anges: une nature mortelle pénètre dans le sein de l’immortalité; ainsi l’atteste le récit sacré du texte apostolique :

« Et quand il eut dit ces paroles, ils le virent s’élever ». En entendant ce mot élevé, reconnais l’hommage de la milice céleste; c’est pourquoi la fête de ce jour nous a manifesté les mystères de l’homme et de Dieu.

Sous une seule et même personne, reconnais, dans celui qui élève, la divine puissance, et dans celui qui est élevé, la substance humaine.

...

Car, dans l’un et l’autre cas, ou celui qui dira que le Christ a été seulement homme niera la gloire du Créateur, ou celui qui dira qu’il est seulement Dieu niera la miséricorde du Rédempteur.

De cette façon, il ne sera pas facile pour un Arien, de comprendre la vérité de l’Évangile, où nous lisons que le Fils de Dieu lui est tantôt égal, tantôt inférieur.

Car celui qui, en vertu d’une conviction qui lui est mortelle, croira que le Sauveur est d’une seule nature sera obligé de dire que le crucifié était seulement homme ou seulement Dieu. Mais il n’en est pas ainsi.

Car, n’étant que Dieu, le Christ n’aurait pu souffrir la mort, et n’étant qu’homme, il n’aurait pu la vaincre ».

 

(Sermon de Saint Augustin, évêque (Sermon 176 de l’Appendice: PL 39, 2081))
 

Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
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Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)
Weekend du Dimanche avant la Pentecôte   (Dimanche des Moines)

Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !

 

Comme en un jardin clos,

le Seigneur trouva en toi

sa demeure et son repos.

Veuille,

ô Paradis spirituel,

accorder à tous les parents qui te supplient,

la grâce de s’abandonner dans la foi

à ton Fils et ton Dieu !

 

Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !

 

Tu es la Joie des affligés !

Ecoute,

ô Mère,

les cris et les plaintes des enfants tourmentés !

Tu connais leur innocence et leur jeunesse :

épargne-leur la maladie de l’âme et du corps

et sauve les de toute douleur ;

sois la joie de leurs parents

et de toute notre fraternité affligée !

 

Et maintenant et toujours

et dans les siècles des siècles : Amen !

 

En toi se réjouit toute créature,

car tu es celle qui nous fais connaître Jésus,

ton Seigneur et ton Dieu,

notre Seigneur et notre Dieu.

Montre-le-nous présent

dans l’affliction des tout-petits !

Rares images de la vie du Padre Pio au milieu

 

de ses Frères.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ... 

  

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

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VOUS N'AVEZ PAS PENSE  A VOTRE

EFFORT DE CARÊME ?

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

 

 

 

Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique: 

 

 

 

¤Au Monastère:
 

°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde

en l'honneur de Marie Reine.

et aux Saints du Kérala *

 

¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.

 

¤Au Monastère:

°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*

 

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone* est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone* é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church* is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

* Pour aller plus loin, cliquez ci-dessous:L'ÉGLISE SYRIENNE ORTHODOXE DE MAR THOMAS EN FRANCE, AU CAMEROUN, AU BRÉSIL ET AU PAKISTAN

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Tradition Syriaque Famille orthodoxie-orientale Spiritualité Chrétienne
29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 17:41

Sommaire:

JEUDI 30 MAI 2019, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR (Suloqo d-Moran) /

L'Ascension de Notre Seigneur

L'ÉVANGILE DE JEAN - LA SAMARITAINE  L'eau vive (St Augustin) /

L’éclairante audition de l’un des architectes au chevet de Notre-Dame/

Passée de l’Islam au Christ/

Sainte Jeanne d'Arc 

 

JEUDI 30 MAI 2019, ASCENSION

 

DE

 

NOTRE-SEIGNEUR:

10h 30, Procession des Rogations (1) et Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

Ci-dessous , Lectionnaire en Français pour la fête de l'Ascension de notre Seigneur (Suloqo d-Moran) conformément au calendrier liturgique de l'Église Syrienne Malankare Orthodoxe:

Ascension de notre Seigneur

 (Jeudi après le quatrième dimanche suivant le Nouveau Dimanche)

  • Saint Qurbana :
    • Actes des Apôtres 1 : 4-11 :
  • 04 Au cours d’un repas qu’il prenait avec eux, il leur donna l’ordre de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre que s’accomplisse la promesse du Père. Il déclara : « Cette promesse, vous l’avez entendue de ma bouche :
  • 05 alors que Jean a baptisé avec l’eau, vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés d’ici peu de jours. »
  • 06 Ainsi réunis, les Apôtres l’interrogeaient : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
  • 07 Jésus leur répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité.
  • 08 Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
  • 09 Après ces paroles, tandis que les Apôtres le regardaient, il s’éleva, et une nuée vint le soustraire à leurs yeux.
  • 10 Et comme ils fixaient encore le ciel où Jésus s’en allait, voici que, devant eux, se tenaient deux hommes en vêtements blancs,
  • 11 qui leur dirent : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
    •  
    • Ephésiens 4: 1-16 :
  • 01 Moi qui suis en prison à cause du Seigneur, je vous exhorte donc à vous conduire d’une manière digne de votre vocation :
  • 02 ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ;
  • 03 ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix.
  • 04 Comme votre vocation vous a tous appelés à une seule espérance, de même il y a un seul Corps et un seul Esprit.
  • 05 Il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême,
  • 06 un seul Dieu et Père de tous, au-dessus de tous, par tous, et en tous.
  • 07 À chacun d’entre nous, la grâce a été donnée selon la mesure du don fait par le Christ.
  • 08 C’est pourquoi l’Écriture dit : Il est monté sur la hauteur, il a capturé des captifs, il a fait des dons aux hommes.
  • 09 Que veut dire : Il est monté ? – Cela veut dire qu’il était d’abord descendu dans les régions inférieures de la terre.
  • 10 Et celui qui était descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l’univers.
  • 11 Et les dons qu’il a faits, ce sont les Apôtres, et aussi les prophètes, les évangélisateurs, les pasteurs et ceux qui enseignent.
  • 12 De cette manière, les fidèles sont organisés pour que les tâches du ministère soient accomplies et que se construise le corps du Christ,
  • 13 jusqu’à ce que nous parvenions tous ensemble à l’unité dans la foi et la pleine connaissance du Fils de Dieu, à l’état de l’Homme parfait, à la stature du Christ dans sa plénitude.
  • 14 Alors, nous ne serons plus comme des petits enfants, nous laissant secouer et mener à la dérive par tous les courants d’idées, au gré des hommes qui emploient la ruse pour nous entraîner dans l’erreur.
  • 15 Au contraire, en vivant dans la vérité de l’amour, nous grandirons pour nous élever en tout jusqu’à celui qui est la Tête, le Christ.
  • 16 Et par lui, dans l’harmonie et la cohésion, tout le corps poursuit sa croissance, grâce aux articulations qui le maintiennent, selon l’énergie qui est à la mesure de chaque membre. Ainsi le corps se construit dans l’amour.
    •  
    • St Luc 24: 35 à 53 :
  • 35 Ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  • 36 Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! »
  • 37 Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit.
  • 38 Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ?
  • 39 Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. »
  • 40 Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
  • 41 Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? »
  • 42 Ils lui présentèrent une part de poisson grillé
  • 43 qu’il prit et mangea devant eux.
  • 44 Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. »
  • 45 Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures.
  • 46 Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour,
  • 47 et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
  • 48 À vous d’en être les témoins.
  • 49 Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. »
  • 50 Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit.
  • 51 Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel.
  • 52 Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie.
  • 53 Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu.
    •  

 

(1)
Les Rogations :

Du mot latin rogatio : « action de demander », « supplication », « prière ». 
L’origine des Rogations remonte au Ve siècle : en un temps tragique, saint Mamert, évêque de Vienne, institua un jeûne et des processions chantées pendant les trois journées qui précèdent l’Ascension.

Le péril passé, la coutume persista et se répandit dans d’autres diocèses ; on demandait principalement, en ces suppli­cations solennelles, la bénédiction divine sur les travaux des champs, en vue des récoltes à venir et,désormais, par extension, sur "le travail des hommes" en général .

La messe et la procession des Rogations n’est plus liée nécessaire­ment aux lundi, mardi et mercredi qui précèdent l’Ascension.

Il revient aux Métropolites Orthodoxes (Chacun pour sa juridiction ) ou encore Conférences épiscopales de fixer éventuellement le jour ou les jours des Rogations selon les besoins..

L'Ascension de notre Seigneur (Suloqo d-Moran) 

Ce mercredi qui suit le cinquième dimanche après Pâques (Appelé aussi quatrième après le Nouveau Dimanche) est le jour où, selon la terminologie liturgique, nous " prenons congé " de la fête de Pâques, nous touchons au quarantième jour après Pâques, au jeudi où l’Église célèbre la fête de l’Ascension.
Trois leçons de l’Ancien Testament sont lues aux vêpres de l’Ascension, le mercredi soir. La première leçon (Is 2, 2-3) nous parle d’une montagne : " Il adviendra dans l’avenir que le mont du Temple du Seigneur sera établi au sommet des montagnes… Toutes les nations y afflueront… Venez, montons à la montagne du Seigneur ". C’est une allusion au Mont des Oliviers, d’où Jésus s’éleva vers son père. La deuxième leçon (Is 62, 10 – 63, 3, 7-9) a été choisie à cause des paroles suivantes : " Franchissez, franchissez les portes ! Frayez un chemin au peuple… Dans son amour et sa pitié, lui-même les racheta ; il se chargea d’eux, les porta… ". Jésus montant aux cieux ouvre les portes à son peuple, lui prépare la route, le porte et l'élève avec lui. La troisième leçon (Za 14, 1, 4, 8-11) est encore une allusion au mont qui fut la scène du triomphe final de Jésus : " Voici qu’un jour vient pour le Seigneur… Ses pieds, en ce jour se poseront sur la montagne des oliviers, qui fait face à Jérusalem du côté de l’Orient… En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem… ".
Les matines de l’Ascension sont déjà, dans leurs chants, pleines d’allusions à l’Esprit consolateur que Jésus va envoyer. L’Ascension prélude à la Pentecôte.
À la liturgie, nous lisons le début du livre des Actes (1, 1-12). Jésus, après un dernier entretien avec ses apôtres, s’élève et disparaît dans un nuage. L’évangile de la liturgie (Lc 24, 36-53) reprend le récit des événements depuis la première apparition de Jésus ressuscité à l’assemblée des disciples et continue ce récit jusqu’à l’ascension proprement dite.
Il est rare, si l’on a sincèrement vécu la joie du temps pascal, que l’on n’éprouve pas un certain serrement de cœur lorsqu’arrive le jour de l’Ascension. Nous savons bien que c’est une des très grandes fêtes chrétiennes ; et, malgré nous, il nous semble que c’est là un départ, une séparation, et qu’ensuite Notre-Seigneur n’est plus présent tout-à-fait de la même manière. Les disciples n’ont pas réagi ainsi. Ils auraient pu être accablés de tristesse. Au contraire " ils revinrent à Jérusalem en grande joie (Lc 24,52) ". Essayons d’entrer, nous aussi, dans cette joie de l’Ascension. Pourquoi l’Ascension apporte-t-elle de la joie aux Chrétiens ? 
Tout d’abord parce que la gloire de Notre-Seigneur doit nous être chère. Or l’Ascension couronne sa mission terrestre. Il a accompli sur terre toute la mission qu’il avait reçue du Père. C’est vers le Père qu’il tend de son être. Maintenant il va recevoir du Père l’accueil que mérite sa victoire sur le péché et la mort, – victoire si douloureusement acquise. Maintenant il va être glorifié dans le ciel. La gloire et les désirs de Notre-Seigneur doivent être plus importants pour nous que les " consolations sensibles " que nous pouvons recevoir de sa présence. Sachons aimer assez Notre-Seigneur pour nous réjouir de sa propre joie.
Puis l’Ascension marque l’acceptation par Dieu de toute l’œuvre réparatrice du Fils. La Résurrection avait été le premier signe éclatant de cette acceptation. La Pentecôte en sera le deuxième signe. La nuée qui aujourd’hui enveloppe Jésus et monte avec lui vers le ciel représente la fumée de l’holocauste s’élevant de l’autel vers Dieu. Le sacrifice est accepté. La victime est admise auprès du Père. Elle y continuera son oblation d’une manière éternelle et céleste. L’œuvre de notre salut est accomplie et bénie.
Jésus ne revient pas isolé vers son Père. C’est le Logos incorporel qui était descendu parmi les hommes. Mais aujourd’hui c’est la Parole faite chair, à la fois vrai Dieu et vrai homme, qui entre dans le royaume des cieux. Jésus y introduit la nature humaine dont il s’est revêtu. Il ouvre les portes du royaume à l’humanité. Nous prenons, en quelque sorte par procuration, possession des biens qui nous sont offerts et possibles. " [Dieu] nous a ressuscités et fait asseoir aux cieux dans le Christ Jésus (Ép 2,6) ". Des places nous sont destinées dans le royaume si nous sommes fidèles. Notre présence y est désirée et attendue.
L’Ascension nous rend plus présente, plus actuelle, la pensée du ciel. Pensons-nous assez à notre demeure permanente ? Pour la plupart des chrétiens la vie dans le ciel n’est qu’un supplément – qu’ils se représentent très mal – de la vie terrestre. La vie dans le ciel serait en quelque sorte le post-scriptum, l’appendice d’un livre dont la vie terrestre serait le texte même. Mais c’est le contraire qui est vrai. Notre vie terrestre n’est que la préface du livre. La vie dans le ciel en sera le texte, et ce texte n’aura pas de fin. Pour employer une autre image, notre vie terrestre n’est qu’un tunnel, étroit et obscur – et très court – qui débouche dans un paysage magnifique et ensoleillé. Nous pensons trop à ce qu’est maintenant notre vie. Nous ne pensons pas assez à ce qu’elle sera. " Nulle oreille n’a entendu, nul œil n’a vu… ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment (Is 64,3) ". Aux matines de cette fête, nous avons chanté : " Nous qui vivons dans ce monde, fêtons comme les anges… ". C’est-à-dire : pensons davantage aux anges, essayons d’entrer dans leurs sentiments, éprouvons quelque chose de ce qu’eux-mêmes éprouvèrent, lorsque le Fils revint près du Père ; transportons-nous d’avance auprès de la Bienheureuse Vierge Marie et des saints glorifiés, qui seront nos vrais concitoyens : " Pour nous notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons Jésus-Christ… (Ph 3, 20) ". Notre vie serait transformée si, dès maintenant, nous jetions nos cœurs de l’autre côté de la barrière, au-delà de ce monde, dans le royaume où se trouve non seulement notre vrai bien, mais le vrai bien de ceux que nous aimons.
Les disciples, après avoir été séparés de Jésus, demeuraient pleins d’espoir, parce qu’ils savaient que l’Esprit allait leur être donné. " Il leur enjoignit de ne pas quitter Jérusalem mais d’y attendre ce que le Père avait promis (Ac 1, 4) ". La nuée recouvre Jésus, mais cette nuée se colore déjà du feu de la Pentecôte. Jésus, en partant, nous fixe dans une attitude, non de regret, mais d’attente joyeuse et confiante.
Le départ de Jésus a été, un acte de bénédiction et un acte d’adoration, l’un correspondant à l’autre : " Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut emporté au ciel… Pour eux s’étant prosternés devant lui, ils revinrent à Jérusalem en grande joie (Lc 24,51) ". Telle devrait être pour nous la fête de l’Ascension. Si Jésus s’éloigne sur un geste de bénédiction, et si nous adorons Jésus s’éloignant (nous parlons selon les apparences), nous nous relèverons pleins d’une force nouvelle – provenant de cette adoration, de cette bénédiction – et nous rentrerons, comme les apôtres, " en grande joie ".

L'Ascension de Notre-Seigneur Jésus-Christ


Vous êtes monté au ciel en gloire, ô Christ notre Dieu! Vous avez rempli de joie Vos disciples par la promesse du saint Esprit!

Votre bénédiction l'a rendu manifeste: c'est Vous, le Fils de Dieu, et le Libérateur du monde! 


Ayant accompli en notre faveur Votre oeuvre de salut, après avoir uni les cieux et la terre, et les hommes avec Dieu, dans la gloire, ô Christ notre Dieu, Vous  montâtes vers le ciel sans pour autant nous délaisser; mais restant toujours parmi nous et disant à ceux qui conservent Votre amour:

"Je suis toujours avec vous, et personne à jamais ne peut rien contre vous". 
 


 

Réjouissons-nous en cette fête de l'Ascension où le Christ nous a fait siéger avec lui dans les cieux et nous a préparé la demeure bienheureuse qu'il avait promise auparavant, à la droite de la puissance, dans les lieux très-hauts. 

Car nous avons été réconciliés avec le Père pour toujours et préservés pat la grâce et la miséricorde du Très- Haut. À la différence du premier Adam qui n'habitait qu'un paradis aux arbres et aux fruits terrestres et n'était visité par Dieu que de temps à autre, nous, en notre rédempteur bien-aimé, "le second Adam" nous demeurons toujours avec Dieu. 
Sans doute nous sommes encore exilés de notre demeure céleste, éprouvés pour un temps afin que notre foi soit éprouvée et que nous puissions être trouvés dignes de cet héritage magnifique. Et cependant, nous vivons comme si nous demeurions déjà dans le ciel de façon permanente, par la foi, pat l'espérance qui a été mise en nous par le Christ, par l'amour qui fait accepter la souffrance, qui rend présent l'invisible par la vision intérieure de la lumière immatérielle; nous attendons avec patience et gratitude le moment de l'union dans laquelle nous contemplerons la face du Bien-aimé qui ne nous sera jamais enlevé... 

Aussi devons-nous, mes bien-aimés, reconnaître avec franchise notre état actuel de pauvreté, alors même que le riche héritage du Fils nous a été promis comme étant notre part et dûment enregistré. Mais, ici-bas, nous n'avons point de richesses en ce monde perfide et trompeur. Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanentes, ni de patrie durable, ni honneur, ni renommée, ni nom, ni véritable confort. Nous cherchons plutôt le monde à venir, où il n'y a ni tromperie, ni l'ombre d'une variation. 
C'est dans cet esprit que saint Paul nous presse de rechercher les réalités d'en-haut. Un homme qui recherche les réalités de cette terre et convoite ce qui se trouve dans les mains ou dans la bouche des autres ou dans la poussière, peut-il discerner et rechercher les réalités d'en-haut? Ou bien nous nous efforçons de tirer le plus d'avantages possibles de ces réalités terrestres qui nous donnent notre joie, notre confort, notre gloire; ou bien nous les rejetons pour nous consacrer à celles d'en-haut, pour la gloire de Dieu. 

(Source: Message écrit par le père Matta el-Maskîne aux moines du monastère de Saint-Macaire, pour le jour de I'Ascension 1973. Communion (La) d'Amour, Père Matta El Maskine, Spiritualité Orientale n°55, Abbaye de Bellefontaine. ) 

« Mes enfants, le lieu de l'Ascension de notre aimable Christ est au mont des Oliviers. (1) [...]

Cette montagne est située entre Jérusalem et Béthanie.
 
Mes enfants, celui qui veut suivre le Christ doit gravir la montagne.
 
Si délicieuse et si belle que soit une montagne, il est cependant pénible d'y monter. C'est ainsi, mes enfants, que celui qui veut suivre le Christ doit donner congé à la nature.
 
On trouve beaucoup de gens qui suivraient volontiers le Christ, à condition que cela n'exige ni peine ni labeur, que cela ne leur soit pas trop dur.
 
Et ils voudraient bien se trouver sur cette montagne pour autant qu'elle se trouve à Jérusalem, ce qui veut dire « la paix ».
 
Ces gens ressentent en eux-mêmes paix, joie et consolation. Mais de là, il ne sortira rien, s'ils ne vont aussi sur l'autre versant de la montagne qui regarde Béthanie, dont le nom signifie peine, obéissance, souffrance.
C'est de cela que le prophète a dit dans le psautier : « Il a préparé sa place dans la vallée des larmes » (Voir Ps 84,7).

Sachez, mes enfants, que celui qui ne s'est pas préparé une place dans cette vallée, celui-là reste en arrière, il n'en sort jamais rien ; si belle que paraisse sa paix, il doit rester en arrière.
 
L'homme doit poursuivre de ses regrets et de ses brûlants désirs le Bien-Aimé qui est monté si haut et si loin et qui lui est maintenant si complètement invisible et caché.
 
Plus le fond est véritablement et foncièrement touché, plus vraiment se creuse, d'un côté de la montagne, la vallée des larmes.
 
Si ces larmes n'avaient pas meilleur motif, elles seraient encore bien nécessaires à raison des péchés et de l'ordure qui souillent notre misérable nature, et qui empêchent si souvent l'homme de se recueillir noblement, comme il pourrait et devrait faire sans cesse [...]
 
Que la nature nous gouverne ainsi secrètement, alors que ce devrait être Dieu, sans cesse, et rien autre chose : voilà le versant de Béthanie.

Mes enfants, celui qui considérerait bien cela en lui ne perdrait pas tout courage ; mais il trouverait sa grande consolation, saveur et joie à Jérusalem.
 
C'est à cela qu'elle est utile : réconforter l'homme, afin qu'il supporte mieux la peine et le chagrin, afin que la souffrance et la misère ne l'affaiblissent pas et qu'il ne succombe pas quand il est abandonné de Dieu, sans consolation et en grande amertume. C'est pourquoi le sage dit : « Aux jours mauvais, tu ne dois pas oublier les bons » (Si 11,25).
 
Ces deux versants de la montagne, Jérusalem et Béthanie, doivent toujours être l'un à côté de l'autre. »

Jean Tauler (v.1300-1361), Sermon 20, 3ème pour l'Ascension, Coll. Sagesses Chrétiennes, Les Éditions du Cerf, 1991.
(1) : Béthanie est située sur le flanc oriental du mont des Oliviers, à moins de trois kilomètres de Jérusalem. Comme Béthanie équivaut pratiquement au mont des Oliviers, on peut déduire une remarque théologique de la précision topographique. Deux textes de l'Ancien Testament font mention de « la montagne qui se trouve à l'orient de la ville » (Ezéchiel, XI 22-23), c'est-à-dire le Mont des Oliviers (Zacharie, XIV 4). Chez le prophète Ezéchiel, la gloire de Yahvé abandonne le Temple profané et voué à la destruction, pour aller se poser sur la montagne à l’orient de la ville. Chez le prophète Zacharie, à la fin des temps, lorsque Yahvé sortira pour le combat et le jugement eschatologiques, « ses pieds se poseront sur le Mont des Oliviers. » Ainsi le Mont des Oliviers est-il le lieu du départ et de la venue glorieuse de Yahvé. En transférant ce qui est dit de Yahvé à Jésus qui s'en va et qui viendra, saint Luc fait une profession de foi en la divinité de Jésus. (Source)

Da Ispraviza, Blagovest (Let my prayer arise)

Du Psaume 140 :
Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir.
Seigneur, je t'appelle : accours vers moi ! Écoute mon appel quand je crie vers toi !
Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouche.
Ne laisse pas mon cœur pencher vers le mal ni devenir complice des hommes malfaisants.
Que ma prière devant toi s'élève comme un encens, et mes mains, comme l'offrande du soir.

COMMENTAIRE DE ST.AUGUSTIN, 


ÉVÊQUE D' HIPPONE 


L'ÉVANGILE DE JEAN - LA SAMARITAINE

 

L'eau vive

Arrive une femme. Elle représente l'Église ; l'Église qui n'était pas encore justifiée, mais déjà appelée à la justification. Car c'est de cela qu'il est question. Elle arrive sans savoir, elle trouve Jésus, et la conversation s'engage.

Voyons comment, voyons pourquoi arrive une femme de Samarie qui venait puiser de l'eau. Les Samaritains n'appartenaient pas au peuple des Juifs, car à l'origine ils étaient des étrangers. ~ C'est un symbole de la réalité qu'arrive de chez les étrangers cette femme qui était l'image de l'Église, car l'Église devait venir aussi des nations païennes, être étrangère à la descendance des Juifs.

Écoutons-la donc : en elle, c'est nous qui parlons ! Reconnaissons-nous en elle et, en elle, rendons grâce à Dieu pour nous. Elle était la figure, non la vérité ; car elle-même a présenté d'abord la figure, et la vérité est venue. Car elle a cru en celui qui, en elle, nous présentait cette préfiguration. Donc, elle venait puiser de l'eau, tout simplement, comme font ordinairement des hommes ou des femmes.

Jésus lui dit : Donne-moi à boire. (En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter de quoi manger). La Samaritaine lui dit : Comment, toi qui es Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? En effet, les Juifs ne veulent rien avoir en commun avec les Samaritains.

Vous voyez que c'étaient bien des étrangers : les Juifs n'employaient jamais leurs récipients. Et, parce que cette femme avait emporté une cruche pour puiser l'eau, elle s'étonne de ce qu'un Juif lui demande à boire, ce qui n'était pas la coutume des Juifs. Mais celui qui cherchait à boire avait soif de la foi de cette femme.

Écoute enfin quel est celui qui demande à boire. Jésus lui répondit : Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi à boire, c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. Il demande à boire, et il promet à boire. Il est dans le besoin, comme celui qui va recevoir, et il est dans l'abondance, comme celui qui va combler. Si tu savais le don de Dieu, dit-il. Le don de Dieu, c'est l'Esprit Saint. Mais Jésus parle encore à cette femme de façon cachée et peu à peu il entre dans son cœur. Peut-être l'instruit-il déjà. Qu'y a-t-il de plus doux et de plus bienveillant que cette invitation : Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : Donne-moi a boire, c'est peut-être toi qui demanderais, et il te donnerait de l'eau vive. ~

Quelle eau va-t-il lui donner, sinon cette eau dont il est dit : En toi est la source de vie ? Comment auraient-ils soif, ceux qui seront enivrés par les richesses de ta maison ?

Il promettait donc la nourriture substantielle et le rassasiement de l'Esprit Saint, mais la femme ne comprenait pas encore. Et, parce qu'elle ne comprenait pas, que répondait-elle ? La femme lui dit : Seigneur, donne-la moi, cette eau : que je n'aie plus soif, et que je n'aie plus à venir ici pour puiser. Sa pauvreté l'obligeait à peiner, et sa faiblesse refusait cette peine. Elle aurait dû entendre cette parole : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ! Jésus lui disait cela pour qu'elle cesse de peiner. Mais elle ne comprenait pas encore.

L’éclairante audition de l’un des architectes au chevet de Notre-Dame

Source:ALETEIA

Reconstruire en bois la charpente de Notre-Dame de Paris est « probablement la bonne solution », a affirmé Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, lors d’une audition publique au Sénat concernant les apports des sciences et technologies à la restauration de Notre-Dame de Paris.

Alors que les questions concernant la reconstruction de Notre-Dame ne cessent d’agiter le débat public, Pascal Prunet, architecte en chef des monuments historiques, membre de l’équipe de maîtrise d’œuvre de Notre-Dame de Paris, a apporté quelques éléments éclairants lors de l’audition publique organisée ce 23 mai au Sénat sur les apports des sciences et technologies pour la restauration de la cathédrale. Des éléments importants à prendre en compte dans la reconstruction de la cathédrale « Nous sommes dans un fonctionnement spécifique qui, étant donné les besoins immédiats, se passe des procédures habituelles de consultation, de mise en concurrence, qui pourraient avoir lieu pour la sollicitation d’un certain nombre de compétences », a-t-il rappelé en préambule de son intervention. Pour mémoire, la durée de la phase de consolidation de Notre-Dame est estimée à quatre mois.
Des « pierres altérées par l’incendie, par les chocs, par les eaux d’extinction »

L’architecte a tenu à souligner que la priorité était aujourd’hui de « terminer toutes les opérations relevant de l’urgence impérieuse, c’est-à-dire de la stabilisation de l’édifice », dont font partie les pierres de la cathédrale. Ces dernières, « altérées par l’incendie, par les chocs et par les eaux d’extinction de l’incendie », comportent « beaucoup d’informations » : certaines datent d’aussi loin que 1170 ! La recherche de « pierres de substitution » apparaît donc comme « un problème à résoudre très rapidement ». « Il va probablement falloir rouvrir des carrières », a-t-il précisé.

Pour la charpente, « l’usage du bois est probablement la bonne solution »

« L’usage du bois est probablement la bonne solution », a affirmé l’architecte en chef des monuments historiques. « Pour sa souplesse notamment. Et trouver le bois n’est pas un problème. A priori, tout permet de penser qu’on peut reconstruire la charpente en bois », a-t-il insisté. Il s’est d’ailleurs félicité qu’on ait pu être préservée « une connaissance parfaite » de cette charpente, si joliment surnommée « la forêt » en raison de la quantité de poutres qu’il a fallu pour la réaliser, et qui date du Moyen-Age.

Une « autre approche assez compliquée » concerne l’étaiement des arc-boutants, qui ont 15 m de portée et 50 cm de large en moyenne. « Le moindre déséquilibre du voûtement peut entraîner leur chute », a-t-il précisé, rappelant que ces « reportes de charge » représentaient une vraie difficulté technique.

Un « formidable champ d’acquisition de connaissances »

La cathédrale est « un édifice assez fin, très léger, voire presque gracile par certains côtés », a résumé Pascal Prunet. « C’est une beauté, c’est la grâce de Notre-Dame qui exige une attention toute particulière ». Enfin, s’il a rappelé que l’incendie qui a ravagé Notre-Dame dans la nuit du 15 au 16 avril est « un désastre », c’est également un « formidable champ d’acquisition de connaissances […] dont il va falloir évidemment saisir l’opportunité ».

En images : l'intérieur de Notre-Dame après l'incendie
Vidéo – Myriam : « Dans un songe, j’ai vu Jésus crucifié. Et je suis passé de l’Islam au Christ »

Myriam, élevée dans l’islam, d’abord modéré puis intransigeant, a vécu une conversion radicale. Dans des songes, Jésus et la Vierge Marie lui sont apparus... Elle appelle les catholiques à vivre en enfant de Dieu pour témoigner de leur foi.

Son témoignage ainsi que ceux d'autres convertis sont à retrouver dans le livre de Jean-François Chemain, Ils ont choisi le Christ : ces convertis de l'islam dont on ne parle pas (Artège)

 

► À LIRE AUSSI : La parole choc des convertis de l’islam

 

Marie Reine des Anges

Auguste Reine des cieux et souveraine Maîtresse des Anges. Vous qui avec reçu de Dieu, dès le commencement, le pouvoir et la mission d’écraser la tête de Satan, nous vous le demandons humblement : envoyez vos légions célestes pour que sous vos ordres et par votre puissance, elles poursuivent les démons, les combattent partout, répriment leur audace et les refoulent dans l’abîme.

Qui est comme Dieu ?

O Bonne et tendre Mère, vous serez toujours notre amour et notre espérance.
O Très Sainte Mère, envoyez les saints Anges pour nous défendre et repousser loin de nous le cruel ennemi.
Saints Anges et Archanges, défendez-nous, gardez-nous.
Amen !

Maria Rainha dos Anjos

Auguste Rainha dos Céus e Soberana Senhora dos Anjos. Você que recebeu de Deus desde o início o poder e a missão de esmagar a cabeça de Satanás, nós lhe pedimos humildemente: envie suas legiões celestiais para que sob as suas ordens e pelo seu poder, eles sigam os demônios, lutar em todos os lugares, reprimir sua audácia e levá-los de volta ao abismo.

Quem é como Deus?

Ó boa e carinhosa Mãe, você sempre será nosso amor e nossa esperança.
Ó Santíssima Mãe, envie os Santos Anjos para nos defender e afugentar o cruel inimigo de nós.
Anjos Sagrados e Arcanjos, nos defendam, nos mantenham.
Amém!

Mary Queen of Angels

Auguste Queen of the Heavens and Sovereign Mistress of the Angels. You who received from God from the beginning the power and the mission to crush the head of Satan, we ask you humbly: send your heavenly legions so that under your orders and by your power, they will pursue the demons, the fight everywhere, repress their audacity and drive them back into the abyss.

Who is like God?

O Good and tender Mother, you will always be our love and our hope.
O Most Holy Mother, send the Holy Angels to defend us and drive away the cruel enemy away from us.
Holy Angels and Archangels, defend us, keep us.
Amen!

 

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

30 mai… 1431 : mort de Sainte Jeanne d’Arc ;

 

son cœur resté intact miraculeusement, après

 

le bûcher


Ce 30 Mai est la fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc.

En effet, elle mourut brûlée vive un 30 mai, sur la place du Vieux Marché à Rouen.

Elle avait préalablement demandé une croix, de l’eau bénite, et invoqué Saint Michel, puis sainte Catherine, qui jadis lui étaient apparu.

Elle cria à plusieurs reprises : « Jésus ! Jésus ! ». Elle n’avait que 19 ans.

Béatifiée en 1909, elle fut canonisée par Benoît XV le 9 mai 1920.

D’après les témoignages le cœur de la sainte fut l’objet d’un miracle : dans l’impossibilité de le consumer, le bourreau l’a jeté dans la Seine.

Concernant sa mort et ce fait, voici la déposition de frère Isambard de la Pierre, dominicain ayant assisté aux événements :

« A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée.

Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y ut pas de sentence portée par le juge séculier.

Celui-ci était à son siège, mais il ne formula pas de conclusion. L’attente avait été longue.

A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée.

Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence : « Fais ton office ! »

Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments.

Sa fin fut admirable tant elle montra grande contrition et belle repentance. Elle disait des paroles si pieuses, dévotes et chrétiennes que la multitude des assistants pleurait à chaudes larmes.

Le cardinal d’Angleterre et plusieurs autres Anglais ne purent se tenir de pleurer ; l’évêque de Beauvais, même lui, versa quelques pleurs.

Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.

C’était bien une vraie et bonne chrétienne. Au milieu des flammes, elle ne s’interrompit pas de confesser à haute voix le saint nom de Jésus, implorant et invoquant l’aide des saints du paradis.

En même temps elle disait qu’elle n’était ni hérétique, ni schismatique comme le portait l’écriteau. Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis. A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus.

Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs.

Les assistants pleuraient.

Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit.

Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jésus. Il demeura terrifié et comme foudroyé.

Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle ; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche volant du côté de la France.

Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi.

Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition.

Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme :

« Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte ».

Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le cœur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le cœur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident. »

Et cet extrait de la déposition de Jean Massieu, huissier :

« Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints.

En mourant, elle cria à haute voix : Jésus ! Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le cœur de Jeanne était resté intact et plein de sang.

On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit. » 

 

Jeanne d'Arc et l'Eglise Orthodoxe :

«Jeanne d’Arc fut martyrisée et tuée par le haut clergé catholique-romain français, ce qui explique probablement qu’elle ne sera canonisée par l’Eglise romaine que cinq siècles plus tard (en 1920).

Pourtant, tout dans sa vie est saint.

Et rien de sa vie ni de ses paroles ne va à l’encontre de la foi orthodoxe.

Les deux saintes qui l’accompagnaient quotidiennement, Catherine d’Alexandrie et Marguerite d’Antioche, sont deux grandes saintes orthodoxes.

Elle est, comme elles, une sainte vierge martyre (fêtée le 30 mai, jour de son martyre)


(Père Noël Tanazacq recteur à Joinville-Le-Pont de la paroisse Sainte Geneviève-Saint Martin du Patriarcat de Roumanie)


« Le propre du calendrier oriental — le pentecostaire — glorifie aujourd’hui, tout comme le sanctoral occidental, le saint archange Michel, qui s’est manifesté également, en Orient et en Occident, afin de vivifier les forces spirituelles des hommes pour les actes héroïques, de même qu’il inspira jadis à Jeanne d’Arc la lutte pour la liberté de la France....

À présent, nous en avons la conviction, l’élévation politique et patriotique de la France s’accomplit : qu’elle soit unie à son élévation spirituelle ! Que renaisse la France orthodoxe et que la bénédiction divine soit sur elle ! » 


(Homélie de Saint Jean de San Francisco le 8 mai 1958 à la cathédrale Saint Irénée à Paris)

UN CANTIQUE A JEANNE D'ARC:

Jeanne, Seigneur, est ton oeuvre splendide
Un cœur de feu, une âme de guerrier
Tu les donnas à la Vierge timide
Que tu voulais couronner de laurier.

Refrain
Sainte Jeanne de France
Notre espérance repose en vous
Sainte Jeanne de France
Priez, priez pour nous.

Jeanne entendit dans son humble prairie
Des voix du Ciel l'appeler au combat
Elle partit pour sauver la patrie
La douce Enfant à l'armée commanda.

Des fiers guerriers elle gagna les âmes
L'éclat divin de l'Envoyée des Cieux
Son pur regard, ses paroles de flammes
Surent courber les fronts audacieux....

Jeanne, c'est toi notre unique espérance
Du haut des Cieux, daigne entendre nos voix
Descends vers nous, viens convertir la France
Viens la sauver une seconde fois.

Ô France, ton cœur enseveli dans les cendres froides est

uni à celui de Jeanne...

il palpite et s'éveille à l'écho lointain des hérauts et des témoins de Sa vérité. Ô France, née de l'eau baptismale et du sacre des rois .Clovis, Charlemagne et saint Louis ...
Les visages pâles de tes enfants s'effacent aux ombres de la nuit tombée sur l'échafaud en place de Grève. Là, les têtes des rois, des princes et des prêtres furent offertes en holocauste au bazar de satan. 
J'entends les hurlements du peuple se pressant au tribunal de fortune d'une justice falsifiée servant la haine; servant le mensonge de l'homme sans Dieu, enchaîné au despotisme marchand d'une bourgeoisie imbue de sa revanche. 
Le peuple est inféodé désormais à une élite corrompue assoiffée des larmes de l'innocence.
La république est née dans le sang des martyrs de Vendée : hommes, femmes, enfants, écorchés aux tanneries de Meudon .et saint Just exultait ...
C'est là, au charnier de la terreur révolutionnaire qu'a éclos le fanatisme ténébreux d'un totalitarisme athée. Des hordes obscènes brûlaient et saccageaient au silence des églises, les statues de nos saints, des rois Francs et des rois de Juda. 
C'est là, au chaos de l'histoire, qu'est née une caste d'iniquité, servant le mirage de Babel l'indifférenciée au lieu de la vérité du Christ en son Eglise universelle. Vérité persécutée au nom d'une confusion nommée égalité ; d'une illusion nommée liberté; d'une servitude aménagée nommée fraternité. Car sans la Vérité du Christ, qu'est-ce que la liberté ? Le pouvoir des banquiers étouffant la mémoire héroïque des faits d'armes et des chansons de geste; niant l'honneur silencieux des chevaliers et des preux; profanant le mystère héraldique des blasons; renversant les calvaires au croisée des chemins de traverse; violant le sommeil des gisants bercé d'ombre au Coeur Sacré du Roi.
Cette élite de nantis, ridiculisa le chant de douloureuse joie des troubadours s'élevant dans la douceur de la nuit angevine; elle étouffa la voix irréductible des fols en Christ labourant de l'Amour divin, les chemins vierges du royaume....
Et ce fut l'avènement de pharisiens d'un nouvel âge, d'un nouveau temple, vouant un culte à l'idole assoiffée de "reine nature" dévorant l'innocence des vies broyées sous la mâchoire d'acier des guillotines.
Mais la "petite fille" Espérance renaîtra bientôt des cendres du bûcher où bat toujours le coeur de Jeanne ... vierge à jamais au firmament des Saints ... recueillant les ossements épars de l'enfance crucifiée, pour qu'une armée se lève, chantant avec les Anges et les Archanges,
Saint
Saint
Saint
Dieu de nos cœurs 
Jésus Christ notre Seigneur
Roi de France
Vie
de nos âmes.
(Véronique Lévy)

 

 

UN CHANT MILITAIRE A JEANNE D'ARC:

France ô ma France, Il faut élever Jusqu’aux Cieux, ta Patrie Si tu veux retrouver la vie Et que ton nom soit glorieux

Rappelle-toi, rappelle-toi… 
Rappelle-toi, rappelle-toi…

Rappelle-toi Jeanne Domrémy, Chinon, 
Orléans Reims, et Rouen où ton cœur fut pure hostie.
Fille de Dieu, Sainte Pucelle, viens au secours
De la France au nom de Jésus et Marie

France ô ma France, Il faut élever 
Jusqu’aux Cieux, ta Patrie
Si tu veux retrouver la vie
Et que ton nom soit glorieux
Le Dieu vainqueur et clément 
A résolu de te sauver 
(Rappelle-toi, rappelle-toi…)

Mais c’est par moi, qu’il veut te racheter 
Viens à moi, je prie pour toi je t'appelle, reviens à moi. 
Fille de Dieu, Sainte Pucelle, viens au secours
De la France au nom de Jésus et Marie.

France ô ma France,
Il faut élever Jusqu’aux Cieux,
Ta Patrie Si tu veux retrouver la vie
Et que ton nom soit glorieux
Le Dieu vainqueur et clément 
A résolu de te sauver
Rappelle-toi, rappelle-toi… 
Rappelle-toi, rappelle-toi…

 

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...

 

 

 

 

 

 

Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique: 

 

 

 

 

 

 

¤Au Monastère:


°Jeudi 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR,

10h30, procession des Rogations suivie de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), du repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

¤Permanence pastorale à PARIS (Relais paroissial de Sainte Geneviève et Mar Thoma) les 31 Mai et 1er Juin en matinée. Départ à 15h pour le Pèlerinage mensuel au Monastère.

 

¤Au Monastère:
 

°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kérala *

 

¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.

 

¤Au Monastère:

°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*

 

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

 

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Tradition Syriaque Famille orthodoxie-orientale Pères de l'Eglise Spiritualité Chrétienne
24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 20:38

« Accompagner la vie jusqu’à la mort »…

Source : www.infochretienne.com

C’est un travail méconnu tant il touche à l’intime, à la souffrance et au deuil. Être soignant dans une unité de soins palliatifs, c’est souvent « accompagner la vie jusqu’à la mort »… Et c’est pourtant au travers d’un clip joyeux et plein de vie que le personnel de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital de la Châtaigneraie en Vendée, a choisi de lever le voile sur ces métiers dont on parle peu, alors même qu’ils sont au coeur d’une actualité sociétale majeure.

Quand certains membres de l’unité ont eu l’idée de « casser l’image négative des soins palliatifs et de montrer leur travail au quotidien », ils ont pensé à la musique. Il a finalement fallu 9 mois à l’ensemble de l’équipe pour concrétiser ce projet qui fait un joli chemin sur les réseaux sociaux.

C’est avec l’accord du groupe Trois Cafés Gourmands dont la chanson sur la Corrèze a triomphé sur les radios de France, que les soignants ont repris la musique de « À nos souvenirs », et écrit de nouvelles paroles portant leur message.

Interrogés par France 3 Régions, les principaux intéressés témoignent :

« On voulait faire partager l’idée aux gens que ce n’est pas qu’un mouroir, qu’il y a du positif dans ce service-là et qu’on accompagne la vie jusqu’à la mort. »

Dans la description de la vidéo postée sur YouTube, l’équipe explique sa démarche :

« Quand l’esprit d’équipe nous anime, besoin de chacun pour ‘garder le fil’ […] Dans un contexte actuel difficile pour les établissements de soins, nous avons mobilisé les compétences de chacun, sans faire abstraction des difficultés quotidiennes. »

Et au générique figurent le nom de chaque participant, mais également de plusieurs soutiens remarquables tels que les bénévoles de la fédération JALMALV (Jusqu’à La Mort Accompagner La Vie), dont l’un des objectifs est de « faire évoluer le regard de la société sur la mort , la vieillesse et le deuil ».  Les bénévoles de l’aumônerie de l’hôpital sont également engagés dans le projet et figurent au générique.

Pour découvrir ce clip qui choisit de parler de la fin de vie et de la mort, « en cassant les codes » :

L’équipe de soins palliatifs de l’hôpital de La Châtaigneraie a présenté son clip lors de la journée régionale des soins palliatifs d’Angers, hier, jeudi 23 mai. Il sera ensuite diffusé au congrès national de la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs, qui se tiendra à Paris en juin.

H.L.

Lire aussi sur le même sujet :

Euthanasie : Une pratique qui pose question et dont les dérives sont terrifiantes

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Défense de la Vie
24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 20:10

SOMMAIRE:

WEEKEND DU 25, 26 MAI 2019/

CINQUIÈME DIMANCHE APRÈS PÂQUE ,QUATRIÈME APRÈS LE NOUVEAU DIMANCHE/

SOUVENIRS DU 22 AU MONASTÈRE/

SAINT VINCENT DE LÉRINS GUIDE ET DÉFENSEUR DE L'ORTHODOXIE./

L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE( (ÉVÊQUE JEAN DE SAINT DENIS, EUGRAPH KOVALEVSKY)/

LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE/

GRANDIR SPIRITUELLEMENT/

MÉDITATION ET PRIÈRE POUR LES VOCATIONS/

 

Chers amis. Aloho m'barekh.

Vous étiez dans nos prières lors de la Messe de clôture des festivités de Sainte Rita ce matin 22 Mai 2019). Ces célébrations sont le vestige de la première période de vie de notre Monastère qui des années 80 jusqu'à l'an 2000 cheminait dans la Tradition Catholique Latine.

De cette époque nous avons conservées les reliques de Sainte Rita que les sœurs Augustines de Rome nous avaient confiées.

Merci à Simone qui nous a offert cette belle effigie de Sainte Rita exposée en ce jour de clôture des festivités de la Sainte de Cascia et que vous voyez ici ou là sur les photos prises par Hélène Bex à partir de mon sermon.

Je partirai demain matin pour un rendez-vous médical sur Paris et serai à la disposition des fidèles de Région parisienne pour visites aux malades et bénédictions de maisons.

Après Costanzo et Axel, c'est la Sœur Marie-André qui m'accompagnera cette fois.

Nous irons ensuite à Jauldes pour rejoindre

○Samedi 25 la desserte de notre petit Sanctuaire Marial Syro-Orthodoxe du Périgord :

*N-D de la Très Sainte Trinité à LA CHAPELLE FAUCHER (Messe samedi 25 à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ) et nous retrouver avec les fidèles de l'Angoumois

○Dimanche 26 à notre paroisse d'Angoulême (Jauldes / Maison Notre-Dame,Messe à 10h30 suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles ).

Nous rentrerons ensuite à partir de lundi ou mardi (selon la fatigue) en visitant plusieurs familles entre Bretagne et Normandie en passant par la Manche.

Le Père Georges assurera quand à lui la permanence pastorale au Monastère.

Nous nous y retrouverons le

○Jeudi de L'Ascension: 10h30 Procession des Rogations et Messe solennelle 
suivie d'un repas fraternel et de la et de la réception des fidèles. Clôture du Mois de Marie.

Restons unis dans la prière et l'amour fraternel en Christ notre Seigneur !

Votre fidèlement dévoué. Union de prières, Aloho m'barekh (Dieu vous bénisse) !

+Mor Philipose.


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Dear friends. Aloho m'barekh.

You were in our prayers at the Closing Mass of the festivities of St. Rita this morning. These celebrations are the vestige of the first period of life of our Monastery which from the 80s to the year 2000 was in the Latin Catholic Tradition.

From this time we have kept the relics of Santa Rita that the Augustinian sisters of Rome had entrusted to us.

Thank you to Simone who gave us this beautiful effigy of St. Rita exposed on the closing day of the festivities of the Saint of Cascia and that you see here or there in the photos taken by Helen Bex from my sermon.

I will leave tomorrow morning for a medical appointment in Paris and will be at the disposal of the faithful of the Paris Region for visits to the sick and blessings of houses.

After Costanzo and Axel, it is Sister Marie-André who will accompany me this time.

We will then go to Jauldes to join

○ Saturday 25th serving of our small Marian Syro-Orthodox Sanctuary of Périgord:

* N-D of the Most Holy Trinity at the CHAPEL FAUCHER (Mass Saturday 25 at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful) and meet with the faithful of Angoumois

○ Sunday 26 at our parish of Angoulême (Jauldes / Notre-Dame House, Mass at 10:30 followed by a fraternal meal and the reception of the faithful).

We will then return from Monday or Tuesday (according to fatigue) by visiting several families between Brittany and Normandy via the Channel.

Father Georges will ensure pastoral care at the Monastery.

We will meet there again

○ Ascension Thursday: 10.30 am Rogation procession and solemn Mass
followed by a fraternal meal and the reception of the faithful. Closing of the Month of Mary.

Let us remain united in prayer and brotherly love in Christ our Lord!

Your faithfully devoted. Union of prayers, Aloho m'barekh (God bless you)!

+ Mor Philipose.


-------------------
Queridos amigos. Aloho m'barekh.

Você esteve em nossas orações na Missa de Encerramento das festividades de Santa Rita esta manhã. Estas celebrações são o vestígio do primeiro período de vida do nosso mosteiro, que desde os anos 80 até ao ano 2000 foi na tradição católica latina.

A partir de então, guardamos as relíquias de Santa Rita que as irmãs agostinianas de Roma nos haviam confiado.

Obrigado a Simone que nos deu esta bela efígie de Santa Rita exposta no dia de encerramento das festividades do Santo de Cascia e que você vê aqui ou ali nas fotos tiradas por Helen Bex do meu sermão.

Partirei amanhã de manhã para uma consulta médica em Paris e estarei à disposição dos fiéis da Região de Paris para visitas aos doentes e bênçãos das casas.

Depois de Costanzo e Axel, é a Irmã Marie-André que me acompanhará desta vez.

Nós iremos então para Jauldes para nos juntarmos

○ Sábado, dia 25, servindo nosso pequeno Santuário Siro-Ortodoxo Mariano de Périgord:

* N-D da Santíssima Trindade no CHAPEL FAUCHER (missa aos sábados, às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e recepção dos fiéis) e encontro com os fiéis de Angoumois

○ Domingo 26 na nossa paróquia de Angoulême (casa de Jauldes / Notre-Dame, missa às 10h30, seguida de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis).

Em seguida, retornaremos de segunda ou terça-feira (de acordo com a fadiga) visitando várias famílias entre a Bretanha e a Normandia pelo canal.

Padre Georges assegurará o cuidado pastoral no Mosteiro.

Nós nos encontraremos lá novamente

○ Ascensão Quinta: 10h30 Procissão de rogação e missa solene
seguido de uma refeição fraterna e da recepção dos fiéis. Encerramento do Mês de Maria.

Permaneçamos unidos na oração e no amor fraternal em Cristo nosso Senhor!

Você é fielmente devotado União de orações, Aloho m'barekh (Deus te abençoe)!

+ Mor Philipose.

 

 

Saint Vincent de Lérins guide et défenseur de l'Orthodoxie.

« Prenez garde que quelqu'un ne vous séduise, parce que plusieurs viendront en mon Nom, disant : 
Je suis Sauveur, et ils en séduiront un grand nombre. » (Math 24,4-5).

Le terme "catholique" vient du grec "καθόλου", qui, comme nombre de termes anciens, par polysémie, possède plusieurs acceptions possibles.

Le premier à avoir utilisé ce terme pour définir l'Église est saint Ignace, évêque-martyr d'Antioche et successeur de l'apôtre saint Pierre.

Dans son épître aux Smyrniotes, au chapître 8,2 il dit : "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "là où est le Christ Jésus, là est l'Église Catholique".

Cela peut signifier "en plénitude" ou "universel". Or, à l'époque où saint Ignace écrit, l'Église est loin d'être présente dans tout le monde habité connu, très loin même.

Par contre, il "forge" ce terme dans le contexte de l'explication de l'évêque et de son rôle. Dans un contexte de foi.

Donc l'acception originelle du terme est bel et bien "plénitude" de la Foi, et non pas "universel" dans le sens "partout présent".

Il est très important de sans cesse (se) rappeler que le terme "catholique" n'avait strictement pas la même valeur dans l'Église à l'époque de saint Vincent de Lérins qu'en Occident depuis le "concile de Trente".

Le terme s'applique à l'Église "Corps du Christ", l'Unam Sanctam des grands Conciles Oecuméniques, pas à l'une ou l'autre partie séparée par des schismes ou inventée tardivement.

C'est importantissime de se souvenir de cela quand on lit des textes de patristique, en particulier dans les traductions modernes.

Cette explication rappelle aussi pourquoi aujourd'hui encore dans l'Église dite Orthodoxe, dans le Credo, nous utilisons le terme "catholique" et non pas "orthodoxe" (qui n'existe pas dans le Credo nicéen) - il s'agit encore et toujours d'une question de Foi et pas d'organisation terrestre.--- --- ---

Saint Vincent, frère germain de saint Loup, évêque de Troyes, était né à Toul, en Lorraine.

Il avait d'abord servi dans l'armée et brillé dans le monde. Entraîné par l'exemple de son vertueux frère, il s'ouvrit à la grâce divine et devint moine au monastère de Lérins pour n'y plus songer qu'à oeuvrer à son Salut.

Douloureusement affecté de voir l'Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l'erreur, il composa, vers l'an 434, soit trois ans après le Concile Oecuménique d'Ephèse qui proscrivit le Nestorianisme, un livre qu'il intitula "Commitorium" ou avertissement contre les hérétiques, et que par humilité, il publia sous le nom de "Peregrinus" (le Voyageur ou l'inconnu).

C'est dans ce bel et solide ouvrage qu'il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer :

-"Dans l'église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous. 
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum est ut id teneamus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est".

Ce livre, véritable perle, "petit par son étendue mais immense par sa valeur" (Mole parvum, sed virtute maximum), a pour but de préserver les fidèles des nouveautés en matière de Foi.

Ce traité était originairement divisé en deux parties, dont la seconde avait pour objet le Concile d'Ephèse, et à laquelle était jointe une récapitulation de tout l'ouvrage.

La seconde partie ayant été soustraite à Vincent, il se contenta de rapporter cette récapitulation à la fin de la première partie, et de ne faire du tout qu'un seul livre; c'est dans cet état que nous l'avons aujourd'hui.

L'auteur établit cette règle infaillible pour distinguer la vérité d'avec l'erreur, à savoir, l'autorité des Écritures expliquées suivant la Tradition de l'Église.

Vincent de Lérins s'applique sur toutes choses à mettre en garde les fidèles contre une des plus dangereuses tentations où leur foi soit exposée, ce qui arrive lorsque Dieu permet que de grands hommes, des hommes estimés par leurs talents, et en réputation de sainteté, deviennent les docteurs de l'hérésie.

Il apporte pour exemple Valentin, Donat, Photin, Apollinaire, Nestorius, Tertullien, et surtout Origène, deux Pères dont il fait le plus magnifique éloge, pour en conclure que "tous les vrais catholiques doivent recevoir les Docteurs avec l'Église, mais non pas abandonner la Foi de l'Église avec les Docteurs".

Le Commonitoire est un de ces écrits que l'on ne peut lire trop souvent; il en est peu dans l'Antiquité chrétienne qui renferment tant de choses admirables en si peu de paroles.

Le style est agréable, précis, doux et coulant; la phrase de Vincent de Lérins, toujours pure et harmonieuse, se module et se balance comme la période cicéronienne.

Sous le rapport du style, l'auteur du Commonitoire nous paraît supérieur de beaucoup à Salvien qui vivait dans le même siècle.

Après avoir montré que la division des hérétiques en 2 classes principales détermina aussi à leur égard une double controverse, il ajoute :

-"Nous n'avons pas à nous occuper ici de celle qui consistait à montrer, par les monuments de la Tradition et les décisions dogmatiques, quelle était la Foi de l'Église; mais, celle qui avait pour objet de prouver la nécessité de croire à l'Église, mérite une attention particulière."

L'Antiquité chrétienne a produit sur ce sujet deux ouvrages fondamentaux, l'un vers le commencement du 3ième siècle, et l'autre au 5ième : les Prescriptions de Tertullien, et le Commonitoire de Vincent de Lérins.

Nous les disons fondamentaux, parce qu'effectivement les considérations qui y sont développées frappent également toutes les sectes, quelles que soient leurs doctrines particulières : et de même que, en algèbre, on obtient en éliminant les conditions spéciales de tel problème particulier, des formules générales, applicables à toute espèce de quantité; de même, en écartant dans la lecture de ces deux écrits les noms des hérétiques contemporains et les réflexions accessoires qui s'y rattachent, on voit se dégager, dans sa pureté logique, le principe général de la controverse avec tous ceux qui créent ou choisissent leur foi, suivant la signification prope de ce nom d'hérétiques.

Voici le début plein d'humilité de ce beau livre :

- "Il me semble à moi, pèlerin, le plus petit de tous les serviteurs de Dieu, que ce ne serait pas, avec l'aide du Seigneur, chose d'une médiocre utilité de coucher par écrit ce que j'ai reçu fidèlement des saints Pères, précaution bien nécessaire sans doute à ma propre faiblesse, puisque l'aurai là sous la main de quoi suppléer, par une lecture assidue, à mon peu de mémoire."

Ces lignes expliquent bien le sens du titre choisi par l'auteur.

On donnait à cette époque le nom de Commonitoire à un recueil de notes qui devaient aider la mémoire : 
c'est ainsi que l'empereur Théodose donna un commonitoire au comte Elpidius partant pour le Concile d'Ephèse, et que le pape Zozime de Rome en remit un à Faustin qu'il envoyait en Afrique.

Une des plus admirables pages du Commonitoire est celle qui traite du progrès, cette grande question de tous les temps et du nôtre en particulier.

"Quelqu'un dira peut-être : 
'Ne peut-il donc y avoir de progrès pour la Foi dans l'Église du Christ?' 
Qu'il y en ait, et qu'il y en ait beaucoup.

Car, qui serait si malveillant pour les hommes, si maudit de Dieu, que d'empêcher ce progrès?

Mais, il faut néanmoins que ce soit vraiment un progrès, et non pas un changement.

Ce qui constitue le progrès d'une chose, c'est qu'elle prenne de l'accroissement, sans changer d'essence; ce qui en fait au contraire le changement, c'est qu'elle passe d'une nature à une autre.

Il est donc nécessaire que l'intelligence, la science, la sagesse de chacun comme de tous, d'un seul homme comme de l'Église entière, suivant l'âge et le siècle, croissent et grandissent beaucoup, mais toutefois en leur espèce, c'est-à-dire, en conservant la même doctrine, le même sens, la même pensée.

Que la religion des âmes imite l'état du corps, qui, tout en se développant et en grandissant avec les années, ne laisse pas néanmoins d'être le même.

Il y a bien de la différence entre la fleur de la jeunesse et la maturité de la vieillesse; mais, celui qui est aujourd'hui vieillard, n'est pas autre chose que celui qui fut autrefois adolescent; en sorte qu'un seul et même individu a beau changer d'état et de disposition, il ne change néanmoins ni de nature, ni de personne.

Les membres sont petits dans un enfant à la mamelle, grands dans un jeune homme; ils sont toutefois les mêmes dans l'un et dans l'autre.

Autant les enfants ont de membres, autant en ont les hommes; et s'il est des parties qui se développent dans un âge plus mûr, elles existaient toutefois dans le principe de leur origine, en sorte que rien de nouveau ne parait dans un vieillard, qui ne fût caché en lui lorsqu'il était enfant.

Ainsi donc, il n'en faut pas douter, la droite et légitime règle d'un beau développement, l'ordre parfait et invariable d'une belle croissance, c'est quand le nombre des années vient à découvrir dans un jeune homme les parties et les formes que la sagesse du Créateur avait d'abord cachées dans un enfant.

Mais, si l'homme, avec le temps, se change en une figure qui ne soit pas la sienne; si le nombre de ses membres augmente ou diminue, il faut bien, dans ce cas, ou que tout le corps périsse, ou qu'il devienne monstrueux, ou qu'il s'affaiblisse tout au moins.

De même, la doctrine de la religion chrétienne doit suivre ces lois de perfectionnement, se consolider par les années, s'étendre avec le temps, s'élever avec l'âge, mais demeurer cependant pure et intacte, se montrer pleine et entière dans toutes les mesures de ses parties, comme dans ses sens et ses membres en quelque sorte, 
n'admettre aucun changement, 
ne rien perdre de ce qui lui est propre, et ne subir aucune variation dans les points définis.

Pour l'Église du Christ, soigneuse et prudente gardienne des dogmes à elle confiés, elle n'y change jamais rien, 
n'y diminue rien, n'y ajoute rien; 
elle n'en retranche pas ce qui est nécessaire, elle n'introduit rien de superflu,
elle ne laisse rien perdre de ce qui lui appartient, elle n'usurpe rien d'étranger; 
mais elle met toute son industrie, tout son entendement à traiter fidèlement et sagement les choses anciennes, 
à façonner et à polir ce qu'il put y avoir autrefois de commencé, d'ébauché; 
à consolider, à affermir ce qui fut exprimé, développé; à garder ce qui fut confirmé, défini.

Enfin quel autre but s'est-elle jamais proposé dans le décret des Conciles, sinon de faire croire avec une Foi plus vive ce que l'on croyait avec plus de simplicité; de faire prêcher avec plus de force ce qui se prêchait avec plus de faiblesse; de faire adorer avec plus de zèle ce que déjà l'on adorait avec sûreté?"

Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne des empereurs Théodose II et Valentinien III.

Ses reliques, dit-on, sont respectueusement gardées à Lérins; des parcelles existeraient quelque part ailleurs.

Saint Vincent de Lérins voyait dans l'onde d'un ruisseau qui s'éloigne de sa source vers laquelle il ne doit jamais remonter, l'image des moments fugitifs de la vie, qui s'écoulent pour ne plus jamais revenir! 
Hélas ! quelle est la bouche qui n'a pas dit quelquefois en pensant à la brièveté de nos jours: Qu'est-ce que la vie?

En nous rappelant notre heureuse enfance, en foulant de nouveau par la pensée cette pelouse où nous folâtrions avec tant de gaîté, en revoyant en esprit ces campagnes où nous promenions notre insouciante jeunesse, ne semble-t-il pas que nous touchions encore à des instants écoulés pourtant depuis bien des années? 
Or, il en sera de même, lorsque sur notre lit de mort, nons pourrons envisager d'un seul coup d'oeil notre vie tout entière : 
que sera-t-elle alors pour nous, sinon un songe frivole, une ombre légère et fugitive? 
'Qu'est-ce que votre vie, dit l'apôtre saint Jacques ? 
C'est une vapeur qui parait pour un peu de temps et qui sera bientôt dissipée. 
N'êtes-vous donc pas des insensés, vous qui dites: Aujourd'hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y négocierons pendant une année, et nous y ferons un gain considérable : savez-vous même ce qui arrivera demain?'

Beaucoup de personnes pensent assez souvent à la brièveté de la vie; mais cette pensée, que Dieu a destinée à porter tant de fruits, est stérile pour elles.

Loin d'en profiter, en effet, elles s'empressent de la chasser dès qu'elle se présente, et s'efforcent de la remplacer par des pensées riantes et frivoles.

En vérité, n'est-ce pas là une folie semblable à celle des insensés qui danseraient au-dessus d'un volcan ouvert sous leurs pieds pour les dévorer?

Dans le calendrier romain (...), saint Vincent était fêté à Lérins le 28 mai, et il est fêté le 24 mai dans l'Église actuelle.

SOURCE: http://stmaterne.blogspot.fr/…/saint-vincent-de-lerins-et-l…

 

 



São Vicente de Lérins guia e defensor da ortodoxia.

"Cuidado para que ninguém te engane, porque muitos virão em meu nome, dizendo:
Eu sou Salvador e eles seduzirão muitos. "(Matemática 24,4-5).

O termo "católico" vem do "καθόλου" grega que, como muitos termos antigos, polissemia, tem vários significados possíveis.

O primeiro a utilizar este termo para definir a igreja é Santo Inácio, bispo de Antioquia, mártir e sucessor do apóstolo Pedro.

Em sua carta ao Smyrna, no capítulo 8.2 diz "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "onde está Cristo Jesus, não é a Igreja Católica."

Pode significar "na plenitude" ou "universal". Mas no momento em que Santo Inácio escreve, a Igreja está longe de estar presente em todo o mundo habitado conhecido, muito longe mesmo.

Por outro lado, ele "forja" esse termo no contexto da explicação e do papel do bispo. Em um contexto de fé.

Assim, o significado original do termo é, de fato, "plenitude" da Fé, e não "universal" no sentido de "presente em toda parte".

É muito importante sempre (ser) recordou que "católica" termo estritamente não tinha o mesmo valor na Igreja na época de São Vicente de Lerins no Ocidente a partir do "Concílio de Trento".

O termo se aplica à Igreja "Corpo de Cristo", a Unam Sanctam os grandes Concílios Ecumênicos, não um ou outro partido separados por cismas ou inventado depois.

É importante lembrar disso ao ler textos patrísticos, especialmente em traduções modernas.

Esta explicação lembra por que ainda hoje na Igreja Ortodoxa chamou no Credo, usamos o termo "católico" e não "ortodoxa" (que não existe no Credo de Nicéia) - ainda é e sempre uma questão de fé e nenhuma organização terrena. --- --- ---

São Vicente, o primeiro irmão de Saint Loup, bispo de Troyes, nasceu em Toul, na Lorena.

Ele serviu pela primeira vez no exército e brilhou no mundo. Liderados pelo exemplo de seu irmão virtuoso, ele abriu a graça divina e se tornou um monge no mosteiro Lerins para nunca mais pensar apenas em seu trabalho para Hi.

Dolorosamente afetada para ver a igreja dilacerado por hereges e querendo contribuir, por sua parte, para proteger os fiéis ordinária contra o sofisma de erro, ele compôs por volta do ano 434, três anos depois do Concílio Ecumênico de Éfeso que proscrito Nestorianismo, um livro que ele intitulado "Commitorium" ou advertência contra os hereges, e humildade, ele publicou sob o nome "Peregrinus" (Voyageur ou desconhecido).

É neste trabalho belo e sólido que ele traça essa regra para a qual, mais estritamente do que nunca, é importante cumprir:

- "Na Igreja Católica, devemos ter o máximo cuidado para manter o que foi acreditado em todos os lugares, sempre e por todos.
Em ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum é ut teneamus ubique id quod, sempre quod, quod ab omnibus creditum é ".

Este livro, uma verdadeira jóia, "pequeno para seu tamanho mas enorme em seu valor" (Mole parvum, sed máxima virtute), tem como objetivo preservar os fiéis dos novos desenvolvimentos na fé.

O tratado foi originalmente dividido em duas partes, a segunda das quais foi para o Conselho de Éfeso, e ao qual foi anexado um resumo de toda a obra.

A segunda parte foi removido Vincent, ele simplesmente informar que esta repescagem no final da primeira parte, e fazer todo um livro; é nesse estado que a temos hoje.

O autor estabelece que regra infalível para distinguir a verdade com o erro, ou seja, a autoridade das Escrituras explicou seguindo a tradição da Igreja.

Vincent de Lerins aplica-se sobre todas as coisas para alertar os fiéis contra uma das tentações mais perigosas que sua fé está exposta, o que acontece quando Deus permite que grandes homens, homens estimada seus talentos e fama de santidade tornam-se os mestres da heresia.

Ele traz, por exemplo, Valentin Donat, Photinus, Apolinário, Nestório, Tertuliano, Orígenes e, especialmente, dois pais que fez o mais belo louvor, e concluiu que "todos os verdadeiros católicos devem receber os Médicos com a Igreja, mas não não abandonar a fé da Igreja com os doutores ".

O Commonitory é um daqueles escritos que não podem ser lidos com muita frequência; não há muito na antiguidade cristã que contém tantas coisas admiráveis ​​em tão poucas palavras.

O estilo é agradável, preciso, suave e fluente; a frase de Vincent de Lérins, sempre pura e harmoniosa, é modulada e equilibrada como o período ciceroniano.

Em termos de estilo, o autor do Commonitory parece muito superior a Salviano que viveu no mesmo século.

Depois de ter mostrado que a divisão dos hereges em duas classes principais também determinou uma dupla controvérsia para eles, ele acrescenta:

- "Não temos que lidar aqui com o de mostrar, pelos monumentos da Tradição e as decisões dogmáticas, o que era a Fé da Igreja, mas, o que pretendia provar a necessidade de acreditar na Igreja merece atenção especial ".

A antiguidade cristã produziu duas obras fundamentais sobre o assunto, uma para o início do século III e outra para a quinta: as prescrições de Tertuliano e o Commonitory de Vincent de Lérins.

Dizemos que são fundamentais, porque, de fato, as considerações que aí se desenvolvem atacam igualmente todas as seitas, quaisquer que sejam suas doutrinas particulares: e assim como, na álgebra, se obtém eliminando as condições especiais de tal problema particular, fórmulas geral, aplicável a qualquer tipo de quantidade; do mesmo modo, descartando na leitura desses dois escritos os nomes dos hereges contemporâneos e as reflexões anexas a eles, o princípio geral da controvérsia com todos aqueles que criam ou escolhem, aparece em pureza lógica. sua fé, de acordo com o significado próprio desse nome de hereges.

Aqui está o começo humilde deste belo livro:

"Parece-me, peregrino, o menor de todos os servos de Deus, que não seria, com a ajuda do Senhor, uma coisa medíocre escrever o que recebi fielmente. dos santos padres, uma precaução que é, sem dúvida, muito necessária para minha própria fraqueza, já que estará lá sob a mão do que fornecer, por uma leitura assídua, com minha pequena memória ".

Essas linhas explicam o significado do título escolhido pelo autor.

Naquela época, o nome Commonitory foi dado a uma coleção de notas que deveriam ajudar a memória:
Foi assim que o imperador Teodósio deu um commitório ao conde Elpídio, partindo para o Concílio de Éfeso, e que o papa Zozime de Roma entregou um a Faustino, a quem ele enviou para a África.

Uma das páginas mais admiráveis ​​do Commonitory é aquela que trata do progresso, essa grande questão de todos os tempos e da nossa em particular.

"Alguém pode dizer:
'Não pode haver algum progresso para a fé na Igreja de Cristo?'
Que existe e que existem muitos.

Pois quem seria tão malévolo aos homens, tão amaldiçoado por Deus, a ponto de impedir esse progresso?

Mas deve, no entanto, ser um progresso, não uma mudança.

O que constitui o progresso de uma coisa é que ela leva crescimento sem mudar a essência; pelo contrário, a mudança é que ela passa de uma natureza para outra.

É necessário, portanto, que a inteligência, a ciência, a sabedoria de todos e cada um, de um homem como de toda a Igreja, de acordo com a idade e o século, cresçam e cresçam muito, mas neste caso isto é, mantendo a mesma doutrina, o mesmo significado, o mesmo pensamento.

Que a religião das almas imita o estado do corpo, que, ao mesmo tempo em que se desenvolve e cresce com os anos, não deixa, no entanto, de ser o mesmo.

Há muita diferença entre a flor da juventude e a maturidade da velhice; mas aquele que é agora um homem velho não é outro senão aquele que já foi adolescente; para que um e o mesmo indivíduo possa mudar seu estado e disposição, ele não muda nem a natureza nem a pessoa.

Os membros são pequenos em uma criança amamentada, altos em um homem jovem; no entanto, eles são os mesmos em ambos.

Como muitos filhos têm membros, muitos têm homens; e se há partes que se desenvolvem numa idade mais madura, elas existiram no princípio de sua origem, de modo que nada de novo aparece em um homem velho, que não estava oculto nele quando era criança.

Assim, não se deve duvidar, a regra certa e legítima de um belo desenvolvimento, a ordem perfeita e invariável de um belo crescimento, é quando o número de anos vem para descobrir em um jovem o partes e formas que a sabedoria do Criador havia escondido primeiro em uma criança.

Mas, se o homem, com o tempo, se transformar em uma figura que não é dele; se o número de seus membros aumenta ou diminui, deve ser, neste caso, ou todo o corpo deve perecer, ou tornar-se monstruoso, ou enfraquecer, pelo menos.

Da mesma forma, a doutrina da religião cristã deve seguir essas leis da perfeição, ser consolidada pelos anos, prolongar com o tempo, aumentar com a idade, mas permanecer no entanto pura e intacta, ser completa e completa todas as medidas de suas partes, como em seus sentidos e seus membros de alguma forma,
admitir nenhuma mudança,
não perder nada por conta própria, e não sofrer qualquer variação nos pontos definidos.

Para a Igreja de Cristo, cuidadosa e prudente guardiã dos dogmas que lhe são confiados, ela nunca muda nada,
nada diminui, não acrescenta nada a isso;
não tira o que é necessário, não introduz nada supérfluo,
não deixa nada a perder do que lhe pertence, não usurpa nada de estranho;
mas ela coloca toda a sua indústria, todo o seu entendimento, para tratar as coisas velhas fiel e sabiamente,
moldar e polir o que poderia ser iniciado, esboçado;
consolidar, fortalecer o que foi expresso, desenvolvido; para manter o que foi confirmado, definido.

Finalmente, que outro objeto já se propôs no decreto dos Concílios, exceto para fazer acreditar com uma fé mais forte o que se acreditava com mais simplicidade; para pregar com mais vigor o que estava pregando com mais fraqueza; para adorar com mais zelo o que já adoramos com segurança? "

São Vicente de Lérins morreu antes do final de 450, sob o reinado dos imperadores Teodósio II e Valentiniano III.

Suas relíquias, diz-se, são respeitosamente mantidas em Lerins; parcelas existiriam em outro lugar.

St. Vincent de Lerins viu a onda de um fluxo que se afasta da sua nascente até onde ele nunca deveria voltar, a imagem de momentos fugazes da vida, que flui e nunca mais voltar!
Ai! o que é a boca que às vezes não disse ao pensar na brevidade de nossos dias: o que é a vida?

Lembrando-nos de nossa infância feliz, pisando de novo no pensamento deste gramado, onde estávamos brincando com tanta alegria, e vendo em nossas mentes as campanhas em que caminhamos nossa juventude despreocupada, não parece que ainda nos tocamos? momentos passaram ainda por muitos anos?
Mas será o mesmo quando, no nosso leito de morte, pudermos olhar para toda a nossa vida de relance:
o que será então para nós, exceto um sonho frívolo, uma sombra leve e fugidia?
"Qual é a sua vida", disse o Apóstolo São Tiago?
É um vapor que parece por pouco tempo e logo será dissipado.
Você não está tolos, vocês que dizem: Hoje ou amanhã iremos a tal cidade, vamos negociá-lo por um ano, e faremos um ganho considerável: você sabe mesmo o que vai acontecer amanhã? '

Muitas pessoas pensam com bastante frequência sobre a brevidade da vida; mas este pensamento, que Deus destinou a dar tantos frutos, é estéril para eles.

Longe de tirar proveito disso, eles se apressam em expulsá-lo assim que se apresenta, e tentam substituí-lo por pensamentos risonhos e frívolos.

Na verdade, não é uma loucura como a dos loucos que dançam sobre um vulcão aberto para devorá-los?

No calendário romano (...), São Vicente foi celebrado em Lérins em 28 de maio, e é celebrado em 24 de maio na Igreja atual.

 

 

 

Saint Vincent de Lérins guide and defender of Orthodoxy.

"Beware lest anyone deceive you, because many will come in my name, saying,
I am Savior, and they will seduce many. "(Math 24,4-5).

The term "Catholic" comes from the Greek "καθόλου", which, as many old terms, by polysemy, has several possible meanings.

The first to use this term to define the Church is St. Ignatius, bishop-martyr of Antioch and successor of the apostle St. Peter.

In his epistle to the Smyrniotes, in chapter 8,2 he says: "ὥσπερ ὅπου ἂν ῇ Ἰησοῦς Χριστός, ἐκεῖ ἡ καθολικὴ ἐκκλησία" "where is Christ Jesus, there is the Catholic Church".

It can mean "in fullness" or "universal". Now, at the time when St. Ignatius wrote, the Church is far from being present in all the known inhabited world, very far even.

On the other hand, he "forges" this term in the context of the bishop's explanation and role. In a context of faith.

So the original meaning of the term is indeed "fullness" of the Faith, and not "universal" in the sense "everywhere present".

It is very important to constantly remember that the term "Catholic" was not strictly the same value in the Church at the time of St. Vincent de Lerins as in the West since the "Council of Trent".

The term applies to the Church "Body of Christ", the Unam Sanctam of the great Ecumenical Councils, not to either party separated by schisms or invented late.

It is important to remember this when reading patristic texts, especially in modern translations.

This explanation also recalls why today in the so-called Orthodox Church, in the Creed, we use the term "Catholic" and not "orthodox" (which does not exist in the Nicene Creed) - it is still and always a question of Faith and no earthly organization .--- --- ---

Saint Vincent, the first brother of Saint Loup, bishop of Troyes, was born at Toul, in Lorraine.

He had first served in the army and shined in the world. Driven by the example of his virtuous brother, he opened himself to divine grace and became a monk at the monastery of Lérins to think only of working for his salvation.

Painfully affected to see the Church torn by heretics and wanting to contribute, for its part, to protect the simple faithful against the fallacies of error, he composed, around the year 434, three years after the Ecumenical Council of Ephesus, who outlawed Nestorianism, a book he called "Commitorium" or a warning against heretics, and which by humility he published under the name "Peregrinus" (the Traveler or the Unknown).

It is in this beautiful and solid work that he traces this rule to which, more strictly than ever, it is important to comply:

- "In the Catholic Church, we must take the utmost care to hold what has been believed everywhere, always and by all.
In ipso Catholica Ecclesia magnopere curandum is ut tenumus quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est ".

This book, a true pearl, "small by its size but immense by its value" (Mole parvum, sed virtute maximum), aims to preserve the faithful of the novelties in matters of Faith.

This treaty was originally divided into two parts, the second of which was the Council of Ephesus, and to which was added a recapitulation of the whole work.

The second part having been subtracted from Vincent, he contented himself with reporting this recapitulation at the end of the first part, and making only one book at all; it is in this state that we have it today.

The author establishes this infallible rule to distinguish the truth from the error, namely, the authority of the Scriptures explained according to the Tradition of the Church.

Vincent de Lérins applies himself to all things to warn the faithful against one of the most dangerous temptations in which their faith is exposed, which happens when God allows great men, men esteemed by their talents, and reputation for holiness become the teachers of heresy.

He brings as examples Valentin, Donat, Photin, Apollinaris, Nestorius, Tertullian, and especially Origen, two Fathers whom he praised most, to conclude that "all true Catholics must receive the Doctors with the Church, but no not to abandon the Faith of the Church with the Doctors ".

The Commonitory is one of those writings that can not be read too often; there is not much of it in Christian antiquity which contains so many admirable things in so few words.

The style is pleasant, precise, soft and flowing; the phrase of Vincent de Lérins, always pure and harmonious, is modulated and balanced like the Ciceronian period.

In terms of style, the author of the Commonitory seems much superior to Salvian who lived in the same century.

After having shown that the division of heretics into two main classes also determined a double controversy for them, he adds:

- "We do not have to deal here with the one of showing, by the monuments of Tradition and the dogmatic decisions, what was the Faith of the Church, but, that which was intended to prove the necessity of to believe in the Church deserves special attention. "

Christian antiquity has produced two fundamental works on this subject, one towards the beginning of the 3rd century, and the other at the 5th: the Prescriptions of Tertullian, and the Commonitory of Vincent de Lérins.

We say them fundamental, because indeed the considerations which are developed there strike equally all the sects, whatever their particular doctrines: and just as, in algebra, one obtains by eliminating the special conditions of such particular problem, formulas general, applicable to any kind of quantity; likewise, by discarding in the reading of these two writings the names of contemporary heretics and the ancillary reflections attached to them, the general principle of controversy with all those who create or choose, appears in logical purity. their faith, according to the proper meaning of that name of heretics.

Here is the humble beginning of this beautiful book:

"It seems to me, pilgrim, the least of all the servants of God, that it would not be, with the help of the Lord, a mediocre thing to write down what I have faithfully received. of the holy fathers, a precaution which is, no doubt, very necessary to my own weakness, since it will be there under the hand of what to supply, by an assiduous reading, with my little memory. "

These lines explain the meaning of the title chosen by the author.

At that time the name Commonitory was given to a collection of notes which were to help the memory:
It was thus that the Emperor Theodosius gave a commonitory to Count Elpidius, leaving for the Council of Ephesus, and that Pope Zozime of Rome handed one to Faustin, whom he sent to Africa.

One of the most admirable pages of the Commonitory is that which deals with progress, this great question of all times, and of ours in particular.

"Someone may say:
'Can there not be any progress for the Faith in the Church of Christ?'
That there is, and that there are many.

For who would be so malevolent to men, so cursed by God, as to prevent this progress?

But it must nevertheless be a progress, not a change.

What constitutes the progress of a thing is that it takes growth without changing the essence; on the contrary, change is that it passes from one nature to another.

It is therefore necessary that the intelligence, the science, the wisdom of each and every one, of one man as of the whole Church, according to the age and the century, grow and grow much, but in this case that is to say, keeping the same doctrine, the same meaning, the same thought.

That the religion of souls imitates the state of the body, which, while developing and growing with the years, does not leave nevertheless to be the same.

There is much difference between the flower of youth and the maturity of old age; but he who is now an old man is no other than the one who was once a teenager; so that one and the same individual may change his state and disposition, he nevertheless changes neither nature nor person.

The limbs are small in a suckling child, tall in a young man; however, they are the same in both.

As many children have members, as many have men; and if there are parts which develop in a more mature age, they existed however in the principle of their origin, so that nothing new appears in an old man, who was not hidden in him when he was a child.

Thus, one must not doubt, the right and legitimate rule of a beautiful development, the perfect and invariable order of a beautiful growth, is when the number of years comes to discover in a young man the parts and forms that the wisdom of the Creator had first hidden in a child.

But, if the man, with the time, turns into a figure which is not his; if the number of its members increases or decreases, it must be, in this case, or the whole body should perish, or become monstrous, or weaken at least.

In the same way, the doctrine of the Christian religion must follow these laws of perfection, be consolidated by the years, extend with time, rise with age, but remain however pure and intact, be full and complete in all the measures of its parts, as in its senses and its members in some way,
to admit no change,
not to lose anything of its own, and not to undergo any variation in the defined points.

For the Church of Christ, careful and prudent guardian of the dogmas entrusted to her, she never changes anything,
nothing diminishes it, adds nothing to it;
it does not take away what is necessary, it introduces nothing superfluous,
it leaves nothing to lose of what belongs to it; it usurps nothing of stranger;
but she puts all her industry, all her understanding, to treat faithfully and wisely old things,
to shape and polish what could once be started, sketched;
to consolidate, to strengthen what was expressed, developed; to keep what was confirmed, defined.

Finally, what other object has it ever proposed itself in the decree of the Councils, except to make believe with a stronger faith what one believed with more simplicity; to preach more forcefully what was preaching with more weakness; to adore with more zeal what we already adored with safety? "

Saint Vincent de Lérins died before the end of 450, under the reign of emperors Theodosius II and Valentinian III.

His relics, it is said, are respectfully kept at Lerins; parcels would exist somewhere else.

Saint Vincent de Lérins saw in the wave of a stream that is moving away from its source to which it must never go, the image of the fleeting moments of life, which flow never to return!
Alas! what is the mouth that has not sometimes said in thinking of the brevity of our days: What is life?

By reminding us of our happy childhood, by treading the thought of this lawn again, where we were playing with so much gaiety, and seeing in our minds the campaigns in which we walked our carefree youth, does it not seem that we still touch upon moments passed yet for many years?
But it will be the same when, on our deathbed, we can look at our whole life at a glance:
what will be then for us, except a frivolous dream, a light and fugitive shadow?
'What is your life,' said the Apostle St. James?
It is a vapor that seems for a little time and will soon be dispelled.
Are you not foolish, you who say, Today or tomorrow, we will go to such a city, we will negotiate for a year, and we will make a considerable gain: do you even know what will happen tomorrow? '

Many people think quite often about the brevity of life; but this thought, which God has destined to bear so much fruit, is barren to them.

Far from taking advantage of it, they hasten to drive it out as soon as it presents itself, and try to replace it with laughing and frivolous thoughts.

In truth, is not this a madness like that of the madmen who would dance over a volcano open under their feet to devour them?

In the Roman calendar (...), Saint Vincent was celebrated in Lérins on May 28, and it is celebrated on May 24 in the current Church.

 

 

L’ORGANISATION DE L’ÉGLISE

 

Extrait d’un article publié, en 1948, dans la revue « Les Cahiers de l’Orthodoxie française » republié dans l'édition de Forgeville n°5.

 

L’organisation de l’Église primitive, radicalement différente de celles des autres sociétés se basait sur le dogme de la Trinité. Elle est restée celle de l’Orthodoxie.

Les règles apostoliques (premiers siècles), la définissent comme un système métropolitain, c’est-à-dire que les Églises locales, ou Églises-sœurs, possèdent une grande liberté dans l’unité catholique ; chacune est dirigée par un métropolite et ses évêques. Le métropolite est, lui-même, le symbole et l’exécuteur de l’unité des évêques du lieu. De même, le diocèse est administré par l’union de l’évêque et des prêtres et la paroisse par celle du prêtre et des fidèles.

L’Église orthodoxe a assumé dans l’Histoire une tâche difficile : maintenir l’équilibre entre l’ordre et la liberté, l’unité et l’autonomie locale. Elle s’opposa toujours, à travers les siècles, soit à la centralisation excessive, soit à la pulvérisation anarchique. Au IIIe siècle, l’Afrique, en proclamant l’omniprésence du Saint-Esprit, repousse les prétentions de Rome. Au VIe siècle, le Ve concile œcuménique refuse de laisser l’Église de Constantinople englober la petite Église de Chypre ; la crainte que la fumée de l’orgueil ne pénètre l’œuvre du Christ et que l’esprit de liberté, conquis par le sang de notre Seigneur, ne l’abandonne, motive ce refus. Au XIe siècle, tout l’Orient blâme la réforme monarchique de Hildebrand et défend le droit des Églises locales et des laïques, ainsi que l’esprit conciliaire. Dès que les nouvelles Églises mûrissent, elles n’hésitent pas à réclamer leur indépendance, celle d’Ochrid au XIe, celles de Kiev et de Moscou au XIVe, de Tiflis au XVIe, de Belgrade, de Bucarest et d’autres à notre époque.

Pour défendre les intérêts généraux et l’ordre universel, l’Orthodoxie possède le Pouvoir Souverain, qui réside dans l’accord des Églises-Sœurs (conciles, lettres de paix...) ; ses décisions sont indiscutables.

Ainsi, toute l’organisation, depuis la paroisse jusqu’au Pouvoir Souverain, réalise l’unique volonté de la pluralité des personnes. Elle est le reflet social du principe trinitaire.

 

Cinquième Dimanche après Pâque ,

Quatrième après le Nouveau Dimanche

  • Saint Qurbana :
    • 1ère Epître de St Pierre 3: 17-22 :
  • 17 Mieux vaudrait souffrir en faisant le bien, si telle était la volonté de Dieu, plutôt qu’en faisant le mal.
  • 18 Car le Christ, lui aussi, a souffert pour les péchés, une seule fois, lui, le juste, pour les injustes, afin de vous introduire devant Dieu ; il a été mis à mort dans la chair, mais vivifié dans l’Esprit.
  • 19 C’est en lui qu’il est parti proclamer son message aux esprits qui étaient en captivité.
  • 20 Ceux-ci, jadis, avaient refusé d’obéir, au temps où se prolongeait la patience de Dieu, quand Noé construisit l’arche, dans laquelle un petit nombre, en tout huit personnes, furent sauvées à travers l’eau.
  • 21 C’était une figure du baptême qui vous sauve maintenant : le baptême ne purifie pas de souillures extérieures, mais il est l’engagement envers Dieu d’une conscience droite et il sauve par la résurrection de Jésus Christ,
  • 22 lui qui est à la droite de Dieu, après s’en être allé au ciel, lui à qui sont soumis les anges, ainsi que les Souverainetés et les Puissances.
    •  
    • Hébreux 11: 32-40 :
  • 32 Que dire encore ? Le temps me manquerait pour rappeler l’histoire de Gédéon, Barak, Samson, Jephté, David, Samuel et les prophètes.
  • 33 Par leur foi, ils ont conquis des royaumes, pratiqué la justice, obtenu la réalisation de certaines promesses. Ils ont fermé la gueule des lions,
  • 34 éteint la flamme des brasiers, échappé au tranchant de l’épée, retrouvé leurs forces après la maladie, montré du courage à la guerre, mis en fuite des armées étrangères.
  • 35 Des femmes dont les enfants étaient morts les ont retrouvés ressuscités. Mais certains autres ont été torturés et n’ont pas accepté la libération qui leur était proposée, car ils voulaient obtenir une meilleure résurrection.
  • 36 D’autres ont subi l’épreuve des moqueries et des coups de fouet, des chaînes et de la prison.
  • 37 Ils furent lapidés, sciés en deux, massacrés à coups d’épée. Ils allèrent çà et là, vêtus de peaux de moutons ou de toisons de chèvres, manquant de tout, harcelés et maltraités
  • 38 – mais en fait, c’est le monde qui n’était pas digne d’eux ! Ils menaient une vie errante dans les déserts et les montagnes, dans les grottes et les cavernes de la terre.
  • 39 Et, bien que, par leur foi, ils aient tous reçu le témoignage de Dieu, ils n’ont pas obtenu la réalisation de la promesse.
  • 40 En effet, pour nous Dieu avait prévu mieux encore, et il ne voulait pas les mener sans nous à la perfection.
    •  
    • Saint Luc 9: 51 – 62 :
  • 51 Comme s’accomplissait le temps où il allait être enlevé au ciel, Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem.
  • 52 Il envoya, en avant de lui, des messagers ; ceux-ci se mirent en route et entrèrent dans un village de Samaritains pour préparer sa venue.
  • 53 Mais on refusa de le recevoir, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem.
  • 54 Voyant cela, les disciples Jacques et Jean dirent : « Seigneur, veux-tu que nous ordonnions qu’un feu tombe du ciel et les détruise ? »
  • 55 Mais Jésus, se retournant, les réprimanda.
  • 56 Puis ils partirent pour un autre village.
  • 57 En cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. »
  • 58 Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »
  • 59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. »
  • 60 Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. »
  • 61 Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. »
  • 62 Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. »
LES RACINES CHRÉTIENNES DE LA FRANCE
L’honnêteté –

Évoquer les racines chrétiennes de la France, simple question d’honnêteté intellectuelle, est un hommage à tous ceux et celles qui ont contribué à répandre sur ce territoire les valeurs évangéliques, surtout l’amour de Dieu et du prochain. Innombrables les chrétiens qui, avant même que notre pays ne porte son beau nom à consonance de liberté, avant toute forme d’unité nationale et de nationalisme, avant toute liaison avec une forme de pouvoir, ont imprégné son sol et sa culture du respect de l’être humain à l’image de Dieu. Même si, à certains égards, l’évangélisation est chez nous restée superficielle et si certains comportements, comme la torture et l’exécution capitale, ont perduré quoiqu’ils contredisent l’enseignement du Sauveur, on sait très bien que les diverses communautés chrétiennes, en particulier les monastères, ont manifesté l’amour du Christ au sein de la société civile. Les racines chrétiennes de la France sont dues en grande partie à la générosité des moines. Tout le monde connaît la figure de saint Martin partageant avec un pauvre, indissociable de l’histoire de ce pays, figure de non-violence évangélique, d’amour des pauvres ; figure charismatique de thaumaturge et d’apôtre. Les valeurs mêmes du socialisme français, le propos d’organiser une société plus juste, s’enracinent dans le message évangélique qu’elles sécularisent en séparant sa dimension philanthropique de la révélation divine. Les chrétiens ont montré l’amour des pauvres, des démunis, des malades, des prisonniers. Le grand saint Germain de Paris rachetait les prisonniers civils et les prenait en charge. Les communautés chrétiennes ont été d’abord des communautés liées à l’émigration de la diaspora juive à Marseille, à Nice, à Lyon. Elles ont été marquées au sceau du martyre, celui de saint Pothin, de sainte Blandine et de tant d’autres. Elles ont été longtemps des communautés sans pouvoir, et en butte au pouvoir. Les martyrs de la Révolution française elle-même reposent dans notre sol et le fécondent spirituellement. Le christianisme a donné à ce qui serait ensuite la France des racines de sang, de prière, d’amour des ennemis. Il a promu un charisme féminin, celui qui se voit chez les grandes saintes de l’époque mérovingienne, sainte Radegonde, sainte Clothilde, sainte Geneviève : évoquer l’histoire de la France sans mentionner ces grandes civilisatrices serait donner une image gravement tronquée.

Les reliques

Récemment, on a retrouvé des reliques qui sont très probablement celles de saint Sidoine d’Aix, dans la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Saint-Maximin-la-sainte-Baume. Les racines chrétiennes de la France, comme d’autres pays d’Europe, sont en grande partie dues à la présence des saintes reliques. Celles-ci ne sont pas les fragments inertes d’ossements ou d’un corps desséché. Suivant notre foi, le corps des saints est imprégné par la grâce incréée : corps baptisés, corps oints du saint chrême, corps nourris du corps précieux et du sang très pur du Seigneur Jésus Christ et Dieu, ils sanctifient à leur tour ce qu’ils touchent. Notre terre est sanctifiée par les reliques de nos saints chrétiens. À diverses époques, il a été tenté d’éradiquer le christianisme précisément en brûlant les reliques ou en les jetant dans les fleuves. Ceux qui faisaient cela connaissaient très bien la valeur de ces restes bénis.

Sainte terre

Ainsi, les racines chrétiennes de notre pays, et de l’Europe, ne consistent pas seulement en idées ou en valeurs chrétiennes, en comportement évangélique : elles résident dans la puissance qui est dans le corps des saints et qui fait que notre terre est sainte. Comme Aliocha dans le roman de Dostoïevski, nous nous prosternons et nous embrassons cette terre imprégnée du sang des martyrs et foulée par les pieds de grands témoins de la Résurrection. Nous n’oublions pas que sainte Marie-Madeleine, la myrophore, l’Égale-aux-apôtres, dont les reliques sont à Vézelay, à la Sainte-Baume et à Saint-Maximin, a marché sur le sol de notre pays. On peut toujours nier ces faits, enlever le nom des saints dans nos villages et sur nos routes, il reste objectivement que nous vivons dans un pays indissociablement imprégné par la foi chrétienne, l’héritage biblique et judaïque. Les chrétiens orthodoxes eux-mêmes, quand, au cours de ce siècle, ils ont commencé à organiser des communautés, suite aux diverses formes d’émigration, ont su qu’ils venaient dans un pays dont les racines chrétiennes étaient tellement anciennes, tellement apostoliques, tellement patristiques, qu’ils pourraient s’y retrouver comme chez eux, quand ils ont parcouraient la terre de saint Jean Cassien, dont on vénère les reliques à l’abbaye de Saint-Victor de Marseille. Encore faut-il que les chrétiens vivant en France et en Europe dans ce 21ème siècle, loin de vaciller, entretiennent à leur tour ces saintes racines par des choix de foi…

GRANDIR SPIRITUELLEMENT
La question de la "croissance spirituelle" est sérieuse; nous en parlons tout le temps, mais nous n'avons pas tous la même compréhension de ce que cela signifie vraiment.
Contrairement à la croissance physique, il n'y a pas de manière quantitative pour mesurer sa croissance spirituelle. Et pourtant, nous pouvons encore le faire, non pas en utilisant un mètre ruban ou une balance, mais par nous-mêmes en nous mesurant par rapport aux saints, héros de la foi chrétienne, dont la plupart ont donné leur vie comme martyrs pour la foi en Christ!
Pensez-vous que vous êtes vraiment patients et humbles? Comparez-vous aux épreuves et tribulations de saint George, ou saint Démetrios, sainte Catherine ou sainte Irène et même aux saints plus contemporains comme saint Nectaire, et vous saurez immédiatement quelle distance vous reste à parcourir. Afin de faire cette comparaison vous aurez certainement besoin de lire les histoires de la vie de ces hommes et femmes. Et, savez-vous ce qui adviendra? Tandis que vous  lirez leur vie, vous grandirez spirituellement en même temps! La croissance spirituelle est un processus qui commence quand vous le voulez et ne se termine pas une fois que vous le lancez, à moins que vous ne l'arrêtiez.
Par conséquent, ma question à vous qui lisez cet article est la suivante: Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voulez-vous vraiment savoir comment le faire? La responsabilité est vôtre entièrement! Vous avez besoin de prendre la décision et de commencer l'effort. Il n'est pas difficile de le faire. Il suffit de se lancer dans ce voyage et Dieu sera là pour vous aider dans votre démarche.
Beaucoup de gens confondent la croissance spirituelle avec l'augmentation de la connaissance des faits et la capacité de réciter de l'information. Mais ce n'est pas la croissance spirituelle! Certains des plus compétents "théologiens chrétiens" dans le monde sont des "enfants spirituels" dans le meilleur des cas et de complets païens dans le pire. D'un autre côté, quelques-uns des chrétiens les plus simples et les moins éduqués, j'ai rencontrés dans ma vie, étaient des "géants spirituels" en comparaison.
Voulez-vous vraiment grandir spirituellement? Voici la recette: Humiliez-vous,  tombez aux pieds d'un père spirituel et confessez vos péchés, y compris votre orgueil et votre arrogance. Il est garanti, vous vous remettrez sur pied un "homme nouveau", renouvelé par la force de l'Esprit Saint. Ce sera un progrès dans la croissance spirituelle. Vous le saurez dans votre cœur.
Voulez-vous conserver cet état spirituel élevé? Voici la recette: Retournez vous confesser, encore et encore avec un cœur contrit et un esprit humilié. Vous commencerez certainement à voir vous-même et le monde autour de vous sous un jour nouveau. Vous commencerez à avoir une appréciation différente des à la fois des hommes et de la nature. Vous sentirez Dieu présent partout où vous allez. Vous commencerez à ressentir une joie indicible et à voir la bonté et la gentillesse des gens comme vous ne l'avez jamais vue auparavant.
Il n'est pas difficile de se mettre sur la voie de la croissance spirituelle. C'est à vous de le faire et vous en serez le tout premier bénéficiaire
Père Papageorgiou Panayiotis
 
Version française  d'après

MÉDITATION ET PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

 

"Le Seigneur voit nos maigres efforts" et Prière à

Saint Joseph pour la conversion d'une personne:

"Nous devons sans cesse nous souvenir que le Seigneur nous voit à la lutte contre l'Ennemi, et dès lors, nous ne devons jamais avoir peur.

Quand bien même l'hadès (enfer) tout entier nous tomberait dessus, nous devons garder courage."

(Saint Silouane l'Athonite)
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Prière à Saint Joseph pour obtenir
la Conversion d’une personne:

Bon Saint Joseph, vous à qui le Saint-Esprit a donné le titre de Juste,
je vous recommande instamment l’âme de (mentionner le prénom de la personne), que Jésus notre Sauveur a rachetée au prix de son Sang.

Vous savez combien ceux qui sont éloignés du Christ notre Rédempeur ou qui refusent volontairement sa Présence dans leur vie, sont malheureux.

Combien ils sont exposés à se perdre pour toute l’Éternité.

Ne permettez pas, ô bon Saint Joseph, vous qui veillâtes sur Jésus et Marie, que cette âme qui m’est si chère demeure plus longtemps séparée de Jésus notre Sauveur.

Dans votre amour paternel, reflet sur cette terre de l'Amour du Père Céleste protégez-là ; obtenez que son cœur s’ouvre à la puissance salvifique de Jésus.

Préservez-la du danger qui la menace; et que son cœur s’apaise.

Par votre douce et puissante intercession, ramenez cet enfant prodigue dans l'intimité de notre Père du Ciel, du Christ qui s'est fait son Frère que l'unifiant et le rectifiant dans ses pulsions vitales, l'Esprit Saint ne soit plus contristé par ses actes !

Je vous en prie, ne l’abandonnez pas, accompagnez-le sur le chemin de la conversion.

Ainsi, avec cette âme je vous vous bénirai dès cette terre, en racontant les bienfaits que Dieu nous aura accordés par votre intercession.

Amen

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The Lord sees our meager efforts

We must constantly remember that the Lord sees us in the fight against the Enemy, and therefore we must never be afraid.

Even if all hell (hell) fall on us, we must keep courage.

(Saint Silouane the Athonite)
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Prayer to Saint Joseph to obtain
Conversion of a person:

Good Saint Joseph, to whom the Holy Ghost gave the title of Just,
I urge you the soul to (mention the name of the person), whom Jesus our Savior redeemed at the price of his Blood.

You know how far those who are far from Christ our Redeemer or who voluntarily refuse His Presence in their lives, are unhappy.

How much they are exposed to being lost for all eternity.

Do not allow, O good Saint Joseph, you, who watched over Jesus and Mary, that this soul, which is so dear to me, remains longer separated from Jesus our Savior.

In your paternal love, reflect on this earth of the Love of the Heavenly Father protect it; get his heart open to the saving power of Jesus.

Preserve it from the danger that threatens it; and let his heart calm down.

Through your sweet and powerful intercession, bring this prodigal son into the intimacy of our Father of Heaven, of Christ who made himself his Brother, unifying and rectifying him in his vital impulses, the Holy Spirit is no longer saddened by his actions!

I beg you, do not abandon him, accompany him on the path of conversion.

So, with this soul, I will bless you from this earth, by recounting the blessings that God has bestowed on you through your intercession.

Amen
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O Senhor vê nossos esforços escassos

Devemos lembrar constantemente que o Senhor nos vê na luta contra o Inimigo e, portanto, nunca devemos ter medo.

Mesmo se o inferno (inferno) cair sobre nós, devemos manter a coragem.

(Santo Silouane o Athonite)
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Oração a São José para obter
Conversão de uma pessoa:

Bom São José, a quem o Espírito Santo deu o título de justo,
Peço-lhe a alma para (mencionar o nome da pessoa), a quem Jesus, nosso Salvador, redimiu ao preço de seu Sangue.

Você sabe até onde os que estão longe de Cristo, nosso Redentor, ou que voluntariamente recusam Sua Presença em suas vidas, são infelizes.

Quanto eles estão expostos a serem perdidos por toda a eternidade.

Não permita, ó bom São José, você, que vigiou sobre Jesus e Maria, que esta alma, que é tão querida para mim, permaneça mais separada de Jesus, nosso Salvador.

Em seu amor paternal, reflita sobre esta terra do Amor do Pai Celestial, proteja-a; tenha seu coração aberto para o poder salvador de Jesus.

Preserve-o do perigo que o ameaça; e deixe seu coração se acalmar.

Através de sua doce e poderosa intercessão, traz esse filho pródigo para a intimidade do nosso Pai Celestial, de Cristo que se fez seu irmão, unificando e retificando-o em seus impulsos vitais, o Espírito Santo não está mais triste por suas ações!

Peço-lhe, não o abandone, acompanhe-o no caminho da conversão.

Assim, com essa alma, abençoarei você desta terra, contando as bênçãos que Deus concedeu a você por sua intercessão.

amém

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

PROBLÈMES ECCLÉSIOLOGIQUES

 

Article publié par « Présence orthodoxe » (n°184) republié dans l'édition de Forgeville n°5, en contribution à la controverse initié, en 1948, par le père Michel Polsky de l’Église russe hors frontière ; controverse amplifiée par la prétention du Patriarche de Constantinople, Athénagoras, à la primauté universelle de son patriarcat ; controverse opposant le hiéromoine Sophrony et le père Alexandre Schmemann sur le sujet de l’autorité canonique dans l’Église orthodoxe et, par voie de conséquence, de son unité et son organisation.

Article publié, à l’origine, en russe, en 1950, dans le quatrième bulletin « Messager de l’exarchat du patriarche russe en Europe occidentale ».

 

L’article du hiéromoine Sophrony « L’unité de l’Église à l’image de l’unité de la Sainte Trinité », imprimé dans le précédent numéro de ce journal, a suscité de la part du père Alexandre Schmemann un article en réponse sous le titre « Du néo-papisme » (voir le journal Le Messager de l’Église, n° 5, 1950. p. 11).

L’article du père Alexandre est avant tout une réponse polémique aux accusations contre lui du père Sophrony, dans le fait qu’il renverse la structure initiale de l’Église ; à cela le père Alexandre, non moins énergiquement, répond que le père Sophrony « prêche en qualité d’ecclésiologie orthodoxe quelque chose qui est radicalement incompatible avec elle ». Ces dures accusations réciproques ne sont pas portées en vertu de sentiments personnels. Devant nous s’est ouverte une discussion brûlante de deux prêtres orthodoxes, profondément et sans réserve dévoués à l’Orthodoxie. Discussion brûlante ne portant pas sur des particularités ni des détails, mais sur la nature même de l’Église, sur une question n’admettant aucun compromis. C’est pourquoi on doit la traiter très sérieusement.

Dans la liturgie de saint Jean Chrysostome, avant le Credo, le diacre appelle les fidèles : « Aimons-nous les uns les autres, afin que dans la concorde nous confessions … ». Il n’y a rien de plus parfait que la concorde. Mais l’absence de différences d’opinion ne témoigne pas toujours de la concorde ardemment désirée. Il existe aussi une fausse paix due à l’indifférence, à la paresse spirituelle, à une foi tiède. Mieux vaut la lutte pour la vérité que la paix dans l’erreur. Une discussion sincère, incorruptible au nom de la pureté de l’Orthodoxie, zélée, sans arrogance, peut servir à une expression plus précise du dogme, à épurer l’enseignement de l’Église des rajouts, des éléments du monde, étrangers à la révélation.

Les grands dogmes de l’Église furent ciselés dans la lutte, dans le creuset des épreuves. Les saints atteignaient la perfection en passant par une lutte intérieure spirituelle implacable avec les pensées. Que l’Esprit-Saint fasse que la polémique commencée entre le père Sophrony et le père Alexandre — qui est non seulement leur discussion mais aussi la nôtre, nous tous qui aimons au plus haut point la pureté de l’Orthodoxie, — serve à révéler la vérité sur l’Église et à anéantir les hérésies.

Bien entendu, il ne faut jamais exagérer artificiellement la lutte, comme si l’on se délectait d’une certaine atmosphère tendue, celle de la guerre théologique, où chacun se sent un nouvel Athanase le Grand, un Grégoire, un Maxime. Mais si elle a surgi à propos d’un sujet aussi essentiel que la nature de l’Église du Christ, tout escamotage, toute désertion par veulerie, peuvent seulement mener à une chute spirituelle, à la « laïcisation », néfaste pour la foi, mortelle pour l’amour.

Nous savons qu’aussi bien le père Sophrony que le père Alexandre sont avant tout dévoués à l’Église du Christ ; mais nous ne cacherons pas notre appréhension, que cette discussion à l’échelle panorthodoxe puisse — que le Seigneur nous en protège ! — facilement se transformer en une polémique sans talent et vaine entre les juridictions ; polémique qui empoisonne depuis déjà trente ans la vie ecclésiale orthodoxe en Europe occidentale dans laquelle, selon l’expression très juste de Vladimir Lossky, « le patriotisme juridictionnel » assombrit la conscience orthodoxe et où chacun, remarquant avec enthousiasme la paille dans l’œil de son frère, ne voit pas la poutre dans son propre œil.

Approchons de ces questions soulevées dans ces deux articles, non au nom d’un intérêt particulier, ou au nom de sympathies personnelles, mais au nom de l’Église du Christ, Une, Unique, Irremplaçable, Orthodoxe.

Afin d’apprécier avec justesse un quelconque écrit, il faut d’abord entendre ce que l’auteur a voulu dire, ce qui l’enthousiasme particulièrement, où se trouve le thème principal, son emphase, indépendamment des détails et des thèmes secondaires qui l’accompagnent. Ces derniers ont leur importance mais se trouvent à la seconde place et doivent être détaillés à la lumière de la question centrale.

En comparant ces deux articles, nous sommes obligés de reconnaître que l’emphase confessionnelle du père Sophrony est beaucoup plus universelle que le thème qui agite le père Alexandre. Le père Sophrony exprime son point de vue sans aucune équivoque et dans le titre de son article, et dans le résumé parfait en langue française, et tout au long de l’article. Le père Sophrony, de même que nous dans notre interprétation de la XXXIVe règle, tout comme de nombreux auteurs religieux contemporains, proclame le principe trinitaire de la structure canonique de l’Église et, en son nom, attire l’attention sur la pratique contemporaine de la vie ecclésiale, qui sape la base trinitaire de la structure de l’Église. Il est difficile aux fils fidèles de l’Église orthodoxe de ne pas être en accord avec cela. On ne peut qu’y souscrire, et dire : nous aussi le croyons, nous aussi le confessons. On peut discuter de la réussite ou du malheur de telle ou telle formulation[1], mais on ne peut nier que le thème est posé justement, puissamment, opportunément.

Nul aujourd’hui ne discute sur le dogme trinitaire ni sur la divino-humanité. La conscience chrétienne actuelle, est troublée par le dogme sur l’Église et sur sa nature. Les troubles contemporains, les errements, les conflits de conscience, les divisions et les recherches, non seulement dans l’Orthodoxie, mais dans tout le monde chrétien, tournent autour de l’ecclésiologie. Tous les échecs dans les recherches de l’unité, du rapprochement œcuménique, se produisent à cause d’un enseignement faux ou inexact sur l’Église. Seule une véritable doctrine sur l’Église, proclamée et réalisée, peut « appeler tous à l’union » et amener tous « à glorifier unanimement le Très Saint Esprit ».

 Cet enseignement véridique, répétons-le et insistons, consiste dans le fait que l’Église fasse révéler dans la vie, dans l’histoire, dans sa forme canonique « l’image de la vie Tri-Unique ». Toute déviation du dogme orthodoxe de la Trinité dans l’ecclésiologie ne peut qu’être la source de nouveaux troubles et de séparations.

On aurait désiré que le père Alexandre dans son article polémique, indépendamment de la formulation dans les détours du dogme sur l’Église, proclame à l’unisson avec nous « d’une seule voix et d’un seul cœur » : « Je crois et je confesse que ce n’est pas à l’image des forces du monde, ni à l’image de la monarchie ou de la fédération, de la démocratie ou de l’aristocratie, ni à l’image de la divinité uni-hypostatique ou de nombreux dieux, mais que c’est à l’image de la Trinité consubstantielle et indivisible que se construit l’Église orthodoxe ». Sur la base de cette unanimité, de cette homonia[2] on peut discuter du reste. Sans elle la discussion est inutile. À la lumière de cette confession nous apprécierons les événements historiques et la situation tragique de l’Orthodoxie en Occident, que nous éprouvons si vivement avec le père Alexandre.

Dans l’affirmation du père Sophrony, il n’y a rien de nouveau. Il parle de la nature éternelle de l’Église. Mais ce qui est éternel et immuable dans l’Église résonne toujours comme quelque chose de nouveau, qui renouvelle, approfondit et élargit notre vision du monde. Tel est le paradoxe de la mystérieuse nature de la dogmatique orthodoxe, sa jeunesse perpétuelle dans la pureté immaculée. Mais le père Sophrony affirme également le fondement éternel, valable en tout temps, de l’ecclésiologie — le dogme trinitaire, parce qu’il voit le danger dans le « néo-papisme » qui introduit le principe de subordination dans l’Église, qui détruit la structure spécifique de sa vie, unique en son genre.

Le père Sophrony ne parle pas de lui-même, il intervient au nom de la majorité. On ne peut nier que le message du patriarche Athénagoras le jour du triomphe de l’Orthodoxie de cette année n’ai été reçu avec un grand trouble, ceci non par un groupe, mais par l’écrasante majorité des clercs et des laïques orthodoxes. En dépit du respect dû au premier hiérarque, on ne peut accepter ni passer sous silence ce message qui a soulevé en particulier un certain écho dans les milieux orthodoxes grecs et russes. Nous ne reviendrons pas ici sur lui, néanmoins il est indispensable de déclarer ouvertement que l’enseignement de ce message est irrecevable du point de vue orthodoxe, dangereux et sapant à la base notre ecclésiologie. Certes il n’y a pas que le néo-papisme qui sape l’enseignement véritable sur l’Église. L’ethnophylétisme et nombre d’autres erreurs déchirent la tunique sans couture du Christ, mais il serait hypocrite d’amoindrir le danger du néo-papisme. Nous ne pensons pas que le père Alexandre puisse souscrire aux affirmations du message cité plus haut, comme par exemple : « seulement par l’intermédiaire, c’est-à-dire par la communion et la relation avec [l’Église de Constantinople] les Églises orthodoxes locales sont réunies au corps de l’unique Église orthodoxe conciliaire et apostolique », ou bien « qu’il y a un centre vers lequel sont tournées toutes les Églises orthodoxes », ou bien que l’Église de Constantinople est « le centre vers lequel regarde le cercle de l’Église, tracé par Dieu » ou bien enfin que « les droits des Églises locales découlent de l’économie canonique de ce centre ».

Non seulement l’Église orthodoxe n’a jamais connu un tel centre, mais cette thèse détruit à la base l’égalité des droits des Églises à l’image de la Sainte Trinité, ainsi qu’un autre mystère de l’ecclésiologie orthodoxe qui consiste dans le fait que le centre de l’Église est le Christ ressuscité, invisiblement présent parmi les Apôtres et leurs successeurs. Les regards des Églises orthodoxes ne sont point dirigés vers Rome, ni vers Constantinople, ni vers Jérusalem, mais vers le Christ. Un quelconque hiérarque, ou un lieu, ne réunissent pas les Églises orthodoxes, elles sont réunies par l’unité de l’enseignement, l’union d’amour, par un seul Calice et par la structure canonique.

Si l’emphase du père Sophrony est une emphase dogmatique, de principe, posant la question de l’existence ou de la non-existence de la pureté de l’Orthodoxie, alors, en lisant attentivement la réponse du père Alexandre, nous sommes contraints de reconnaître que le nerf moteur de son article est pratico-historique, plus local qu’œcuménique, et où les constructions théoriques apparaissent comme des conséquences, comme une superstructure des questions concrètes pressantes de la vie de l’Église en Europe occidentale.

Le père Alexandre, on ne peut le passer sous silence, est l’un de ces jeunes théologiens qui ressentent profondément la tragédie des divisions de l’Église orthodoxe en Europe occidentale, et tout ce qui approfondit le schisme répugne à sa nature entièrement pénétrée par la volonté de trouver une issue à la situation créée. À la dernière page de son article, on ressent l’indignation, le hurlement contre les forces du monde qui déchirent l’Église. Lui-même, profondément enraciné dans la culture russe d’émigration, stigmatise le nationalisme « dénaturé et maladif » dans l’Église et le nomme une véritable hérésie menaçant l’œuvre du salut. « En cela, écrit-il, nous sommes coupables, nous les Russes, les Grecs et les autres ». Il parle de ce qui fait souffrir son âme, car il est difficile de reprocher au père Sophrony un nationalisme maladif. La question du père Alexandre est peut-être moins panorthodoxe, plus particulière, mais on ne peut la rejeter. Nous, vivant en Occident, sommes responsables des destinées de l’Église en Occident. Être indifférent devant l’existence de fractions hostiles en Europe au lieu d’une seule Église locale, existence dénigrant l’Orthodoxie devant le monde occidental et sapant la conscience de l’Église, est un péché et un crime. Nous sommes tous sincèrement orthodoxes avec le père Alexandre dans cet enthousiasme véritablement chrétien.

Mais le moyen de vaincre les schismes et de construire une seule Église locale, que propose le père Alexandre, n’est ni unique ni incontestable. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 16) : « Notre pensée est excessivement simple : il nous paraît correspondre tout-à-fait à l’esprit de la tradition canonique orthodoxe que, dans les lieux de la dispersion orthodoxe où il n’existe pas d’Église locale orthodoxe, l’indispensable unité locale soit réalisée par la juridiction du patriarche œcuménique, comme premier évêque, par primauté d’honneur, de l’Église orthodoxe ». Et un peu plus bas, il écrit : « Le fait que le patriarche œcuménique est le premier évêque justifie entièrement que ce soit précisément lui et personne d’autre qui prenne soin des nouvelles formations d’Église n’ayant pas encore atteint l’âge de l’autocéphalie. Il faut encore et encore souligner : cette juridiction est demandée non pour élever la grandeur du trône œcuménique, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité locale de la vie ecclésiale de la diaspora, divisée nationalement, idéologiquement, etc. » Et plus loin (p. 17) : « Pour autant que la structure actuelle de l’Église exige que chaque Église locale reconnue autocéphale soit liée avec l’Église œcuménique par une « juridiction » sur elle d’un évêque autocéphale […] alors il est naturel que les Églises de la dispersion orthodoxe soient dans la juridiction de l’Église aînée qui assure leur insertion dans l’Église œcuménique ». Enfin, un peu plus bas : « Cela ne signifie pas l’éternité de cette juridiction ».

La question de l’unification de l’Église orthodoxe en Europe occidentale est d’ordre utilitaire. Sa solution peut être différente. Elle dépend de la volonté des orthodoxes vivant en Occident et de l’accord des Églises orthodoxes concernées, actuellement de Constantinople et de Moscou. Toutes les administrations actuelles des Églises en Occident portent un caractère temporaire : certaines avec une base canonique, d’autres sans aucun fondement canonique.

Habituellement, les Églises nouvellement formées doivent se trouver sous la direction de l’Église autocéphale la plus proche jusqu’à leur maturité autocéphale (en Europe occidentale cette question se complique à cause du problème de l’émigration — les émigrés sont indubitablement liés non seulement avec le pays où ils vivent, mais aussi à leur patrie d’origine —, et par le fait qu’ils se trouvent en outre de facto sur le territoire du patriarcat de Rome, sur lequel aucune des Églises orientales n’a de prétention). Telle était la situation de l’Église éthiopienne par rapport à Alexandrie, « des évêques des pays barbares », des provinces limitrophes par rapport à Constantinople, du Japon par rapport à l’Église russe, etc. Cette solution est traditionnelle, simple et pratique.

Une autre solution est aussi possible, mais plus discutable, pouvant apporter un enchevêtrement d’autorités ecclésiales. C’est la sollicitude de celle des Églises qui la première a implanté par ses missionnaires ou ses clercs, dans un pays donné, l’autel eucharistique. Telle était l’opinion du patriarche Athénagoras, au temps où il était exarque en Amérique.

L’Église peut être confiée à la juridiction de celle d’entre les Églises, après leur accord, qui est la plus apte à la diriger, prenant en considération la situation politique, nationale et économique.

La solution la moins traditionnelle consiste en la transmission des nouvelles Églises sous la juridiction du premier évêque de l’Église œcuménique, qu’il s’agisse de la première ou de la seconde Rome.

Les deux premières solutions sont possibles seulement s’il y a, premièrement, l’accord des autres Églises ; deuxièmement, la volonté unanime du clergé et du peuple de la nouvelle Église ; et troisièmement, si ces solutions présentent une certaine utilité ecclésiale.

La dernière solution provoque une série de difficultés. Bien que le père Alexandre affirme qu’il propose la juridiction du trône de Constantinople, « non pour le grandir, ni pour augmenter ses droits et privilèges, mais pour l’unité de la vie ecclésiale de la diaspora », en tant que historien il doit être d’accord avec nous pour dire que, après une série de déclarations — et particulièrement après le message du patriarche Athénagoras —, toute augmentation des droits du trône de Constantinople peut rajouter de l’huile sur le feu du néo-papisme. S’il n’y avait pas ce danger pour le dogme de l’Église, alors il serait plus facile, pour l’utilité de l’Église locale, d’aller vers une juridiction provisoire de Constantinople en Europe occidentale, ce bien entendu avec l’accord des autres Églises orthodoxes. Mais l’histoire nous a appris que souvent les évêques, en défendant les intérêts locaux et faisant appel à leur sujet à l’ancienne Rome, renforçaient par cela dans la conscience de cette dernière ses prétentions à des droits œcuméniques, créant psychologiquement un terrain propice pour la réforme papale monarchique du Moyen Âge.

D’un autre côté, le patriarche de Constantinople n’a pas su jusqu’à présent apporter son aide à l’unité désirée de la diaspora ecclésiale, même au sein de sa propre juridiction. Le parallélisme de deux exarchats (grec et russe) sur un seul territoire, sans aucun lien entre eux, d’exarchats portant un caractère proprement ethnique, est très significatif. Avant d’être d’accord avec la solution la moins traditionnelle, déjà citée, la dernière, nous aurions voulu, premièrement, être protégés de tous les dangers du néo-papisme, deuxièmement, s’assurer par expérience que la juridiction de Constantinople est capable de surmonter les désunions en son sein sous la forme d’une synthèse des deux exarchats avec deux ou trois évêques ayant des fonctions diocésaines. Pour nous cette question reste une énigme : pourquoi, aspirant à l’unité de l’Église en Occident et luttant contre l’ethnophylétisme, l’assemblée diocésaine de l’année dernière de l’exarchat russe de la juridiction de Constantinople s’est-elle adressée avec un appel à la soi-disant « Église de Karlovtsy[3] » au lieu de chercher des voies vers la réunion des deux exarchats de Constantinople.

Nous n’allons pas nous arrêter ici sur la manière dont doivent être surmontés les schismes en Europe occidentale. Répétons seulement qu’avant tout il est indispensable que la conscience ecclésiale de la majorité des clercs et des laïcs le veuille. La solution finale dépend de l’accord des Églises intéressées, de Constantinople et de Moscou, sur la base du désir unanime des orthodoxes en Europe occidentale.

Dans son article, le père Alexandre aborde non seulement le thème local pratique de l’unité de l’Orthodoxie en Occident, mais aussi les principes. Certains de ses propos sont tout à fait justes (par exemple que parfois « les évêques diocésains se transforment en représentants du Patriarche » (p. 14) au lieu que le Patriarche soit l’interprète de la volonté unique de l’épiscopat), d’autres nécessitent des éclaircissements et des précisions ; enfin il y en a d’autres avec lesquels on ne peut nullement être d’accord. Parmi ces derniers nous nous arrêterons seulement sur l’affirmation centrale : il s’agit d’une théorie originale des monades ecclésiales dans laquelle est posé un signe d’égalité entre le diocèse, le lieu et l’autocéphalie, et où l’on affirme sans réserve que dans chaque diocèse réside la plénitude de la vie ecclésiale, théorie basée scientifiquement sur un commentaire unilatéral des écrits de saint Ignace le Théophore, et particulièrement de saint Irénée. Une telle interprétation se trouve en rupture avec la Tradition vivante de l’Église, oublie le principe trinitaire, fractionne l’Église en unités monarchiques épiscopales. Voici ce qu’écrit le père Alexandre (p. 12) : « Nous affirmions et affirmons que la nature dogmatique de l’Église exige pour son incarnation la réunion de tous les chrétiens orthodoxes vivant en un seul lieu, en un seul organisme ecclésial, avec à sa tête un seul évêque. C’est cela le principe local ». Et plus loin (p. 13) : « le principe local permet à chaque Église [...] en n’importe quel lieu d’être l’incarnation vivante de l’intégralité de la nature de l’Église […] ou bien, il vaut mieux dire, de l’Église catholique elle-même se trouvant en ce lieu ». Et plus bas : « Le diacre de Toula possède la plénitude de la vie ecclésiale en la personne de son évêque » … « Là où il y a l’union de l’évêque, du clergé et du peuple constituant un seul corps et abreuvés par un seul Esprit, là se trouve la plénitude des dons de l’Église ». Sur la même page nous lisons : « L’Église de Toula aurait pu être au IIe siècle une Église autocéphale ». Enfin à la page 14 : « Il est évident que dans le contexte trinitaire l’exemple d’hypostase ne peut être que le diocèse épiscopal [...] c’est-à-dire l’évêque dans l’Église et l’Église dans l’évêque, et nullement une union des évêques ».

Nul ne nie que dans « le contexte trinitaire » les hypostases sont les évêques diocésains avec leur clergé. Mais avant la synthèse épiscopale, chaque fils de l’Église – pour autant qu’il est unifié avec elle – est hypostase dans l’unique nature de la vie ecclésiale. Mais ce qui est important à souligner c’est que l’évêque devient « hypostase » seulement pour autant qu’il soit uni avec les autres évêques, et non lui-même en soi. Il n’y a aucune contradiction dans le fait que l’union locale des évêques, aussi bien sous la forme d’une métropole que sous la forme d’une Église autocéphale devienne de même une hypostase par rapport aux autres métropoles et Églises. L’hypostase n’est pas une auto-affirmation, mais une corrélation. Elle est impensable sans relation avec les autres hypostases. L’hypostase n’est point en elle-même ; chaque hypostase ecclésiale acquiert la plénitude d’existence par les autres hypostases et leur offre de sa plénitude. L’évêque ne possède pas la succession apostolique comme propriété. Il la perd en se séparant des autres. Nous confessons non trois dieux, mais un Dieu Unique – Père, Fils et Saint-Esprit – et chacun possède la plénitude de la Divinité non dans la séparation avec les autres mais dans l’unité de nature. La théorie avancée par le père Alexandre serait plutôt ici à l’image du tri-théisme, du polythéisme, qu’à l’image de la Trinité orthodoxe. Le principe trinitaire pénètre toute la nature de l’Église, la transperce d’une lumière incréée, mais ne se localise pas dans un seul de ses aspects. Tous les évêques sont hypostases et sont d’égal honneur, pour autant qu’ils sont réunis en une seule union de l’épiscopat œcuménique. Or, les réunions locales d’évêques (métropoles, patriarcats, etc.) sont des hypostases d’égal honneur dans l’unité de l’Église universelle.

Ayant examiné ce problème fondamental, sans lequel il n’y a pas de conscience canonique (les canons justement s’occupent des relations inter-hypostatiques, des relations entre les différentes formes de service de l’Église : les évêques, les églises locales, etc.), le père Alexandre a artificiellement mis entre les parenthèses de « la nature ontologique de l’Église » globalement tous les problèmes canoniques. L’autocéphalie, les primaties, les conciles, sont examinés par lui uniquement comme une superstructure historique, comme une concession pratique aux principes du monde.

Nul ne conteste l’expression du début du Christianisme : « Là où est l’évêque, là est l’Église, là où est l’Église, là est l’évêque ». On peut rajouter autre chose : « Là où est l’évêque, là est l’Église catholique ». Ces formules pertinentes ont leur utilité principalement comme riposte aux communautés gnostiques et, dans le contexte historique contemporain, comme riposte au presbytérianisme. Effectivement, sans évêque, sans succession apostolique, la vie ecclésiale est plus qu’endommagée, elle est vouée à la mort. Mais en acceptant tout cela dans le sens relatif aux lois, affirmer que la plénitude de l’Église se trouve dans le diocèse est non seulement faux en principe, comme nous l’avons dit plus haut en élevant notre intelligence vers le principe trinitaire, mais encore cela est faux aussi en fait. Avant tout, le diocèse ne possède pas la source fondamentale de la grâce : il ne peut, après la mort de son évêque, introniser son successeur. C’est pourquoi l’Église orthodoxe a toujours considéré comme Église locale organique non le diocèse mais une certaine union, une unité de plusieurs diocèses. Notre code canonique commence non par l’affirmation du père Alexandre mais par la règle « Que l’évêque soit sacré par deux ou trois évêques » indiquant que la source de grâce de la vie sacramentelle de l’Église n’est pas l’évêque mais l’unité de l’épiscopat exprimé sur les lieux par au moins deux ou trois.

L’évêque diocésain ne possède pas, par lui-même, le pouvoir de légiférer. Il fait partie du concile des évêques, du concile local comme norme, du concile œcuménique comme exception. Le concile ou, comme disent les théologiens russes contemporains : « la conciliarité », ce trait caractéristique de la structure de l’Église reflétant de nouveau le conseil prééternel de la Divinité Tri-Unique, n’a pas de place organique dans la théorie du père Alexandre, et de toute façon n’a pas de place dans un diocèse avec un seul évêque.

 Faut-il dire encore qu’il ne suffit pas de confesser la foi orthodoxe, de posséder la succession apostolique pour être un évêque canonique. Il faut encore être en relation canonique avec les autres évêques. Ce n’est pas « la structure contemporaine » comme l’écrit le père Alexandre (p. 17) qui exige que « chaque Église locale (c’est-à-dire selon sa terminologie : le diocèse) soit liée avec l’Église œcuménique par une juridiction sur elle » (la question n’est pas « sur » ou « sous », mais dans le fait qu’elle doit être liée d’une façon ou d’une autre), mais la forme traditionnelle de la vie ecclésiale sans laquelle le diocèse se trouve en schisme. Mais le schisme ne possède pas la plénitude de la vie ecclésiale.

Ni le diocèse de Toula, ni le diocèse de Paris ne peut être une autocéphalie ni au IIe ni dans aucun autre siècle. Le père Alexandre lui-même écrit justement (p.14), que « l’autocéphalie ne signifie rien d’autre que le droit de l’Église d’élire son évêque-primat ». Nous ajouterons : « et les autres évêques ». Comment un diocèse peut-il élire un primat quand il ne peut même pas installer un seul évêque ?

Non seulement anti-canonique, mais aussi a-canonique, cette théorie originale du père Alexandre, peut servir contre son gré à l’affirmation du néo-papisme.

Premièrement, en prônant l’unité ecclésiale ayant à sa tête monarchiquement un évêque et non un concile d’évêques, il prépare psychologiquement les esprits à une tête œcuménique monarchique et non à une tête œcuménique conciliaire. La période précédant la réforme papale fut une période de lutte non avec l’autorité des évêques, mais avec l’autorité des primats, avec les droits des Églises locales (nous utilisons le mot « local » dans son sens traditionnel). Tel était aussi le thème de propagande des décrets du faux-Isidore.

Deuxièmement, et dans la question plus particulière de l’unité des orthodoxes en Occident, il faut affermir la tête non par un seul évêque, mais par l’union des évêques du lieu, sans laquelle il n’y aura jamais de plénitude de vie ecclésiale sur un territoire donné.

En conclusion, nous nous permettons de souhaiter que cette discussion stimule l’approfondissement de la conscience ecclésiale parmi les orthodoxes, serve à l’éclaircissement du dogme salvateur de l’Église sur Elle-même.

 


[1] Par exemple, lorsque le père Sophrony définit (p.18) l’image canoniquement morale de l’Église et à l’image de la Sainte Trinité, comme combinaison de la sobornost et de l’autocéphalie « ou bien, comme « l’unité dans l’amour et l’égalité, la liberté et l’unanimité », ou bien enfin « dans la liberté de l’amour conciliaire et l’égalité d’une substance unique » ; ces définitions nécessitent des précisions ultérieures. L’autocéphalie est l’une des expressions de l’unité de l’Église locale, au même titre que les conciles et les primaties ; la concorde et l’autocéphalie se complètent mutuellement de façon imprécise. Dans les définitions suivantes (amour et égalité…) manque, selon notre opinion, la catégorie morale indispensable à l’image de cette même Sainte Trinité, l’obéissance réciproque. Mais ce thème n’a pas été suffisamment développé aussi dans notre article. Sans lui, on peut ébranler la structure authentique de l’Église. Nous parlons de l’obéissance et non de la soumission du subordinationisme.

[2] Ομόνοια, terme grec signifiant « concorde », « harmonie ». NDLR.

[3] Il s’agit de l’Église russe hors-frontières, appelée également « Église synodale » après sa rupture avec le patriarcat de Moscou, puisqu’elle se réunit pour la première fois en Synode en 1922 à Karlovtsy, en Yougoslavie. NDLR.

 

 

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

À partir du 22 Juin au Monastère,un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...

 

 

  

  

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

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VOUS N'AVEZ PAS PENSE  A VOTRE

EFFORT DE CARÊME ?

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

 

 

 

 

 

*JEUDI 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR:

 10h 30, Procession des Rogations et  

Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique:

 

¤PÉRIGUEUX (La Chapelle Faucher), Samedi 25 MAI*

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 26 MAI*

 

¤Au Monastère:
°Jeudi 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR,10h30, procession des Rogations suivie de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), du repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

¤Permanence pastorale à PARIS (Relais paroissial de Sainte Geneviève et Mar Thoma) les 31 Mai et 1er Juin en matinée. Départ à 15h pour le Pèlerinage mensuel au Monastère.

 

¤Au Monastère:
°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kérala 
*

 

¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.

 

¤Au Monastère:

°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 12:54

Les questions canoniques résultant de l’état des choses

créées en Europe occidentale depuis la guerre

 

Conférence, donnée lors d’une retraite de la Confrérie Saint-Photius, autour de 1932, et publiée dans le n°192 de la revue « Présence orthodoxe » republié dans l'édition de Forgeville n°5.

 

Je me permets de faire un petit avant-propos à nos discussions pratiques : tout homme pieux commence chaque travail par la prière, car il est habitué à tout faire avec l’aide de Dieu, et il ne croit plus dans ses propres forces. Et un orthodoxe, un homme qui glorifie Dieu en vérité, ne pense jamais, même sur les questions les plus passagères sans, avant tout, élever son esprit vers les principes premiers, les dogmes, qui construisent toujours sur le seul fondement : le Christ, la vérité. Avant de parler de questions purement pratiques, élevons nos esprits vers ces principes.

La croyance fondamentale dans la vie de l’Église est que, constituée d’hommes, dans les conditions limitées par l’espace, le temps, L’Église peut se manifester dans sa plénitude de grâce et de vérité, dans la vie divine du Saint-Esprit.

Le thème que nous nous proposons de discuter est bien limité dans le temps, l’espace et les hommes. Mais nous nous proposons surtout de voir la question canonique qui en résulte, l’organisation de l’Église. Elle n’est plus limitée, ayant à sa tête Dieu-homme, existant pour un but absolu : la divinisation du monde. Elle vit essentiellement de la lumière non créée, de la Sainte Trinité vivifiée par le Saint-Esprit.

Autrement dit, nous posons la question : comment une chose absolue, sans limites existe (quel paradoxe : l’absolu peut être, mais il n’est pas) et pourtant existe ou doit exister dans des conditions limitées par le temps, l’espace et les hommes, en particulier après la guerre, en Europe occidentale.

 

Il y a trois dogmes, trois mystères principaux sur les rapports entre l’absolu et les choses limitées :

Dieu sans limites a créé le monde limité

Dieu sans limites S’est uni au monde limité, pour que

Le monde limité s’unisse à la Divinité sans limites.

 

Ce sont trois absurdités logiques, trois bases essentielles de la vie et de l’existence de ce qui existe et vit et, outre ces trois absurdités, il n’y a rien. Tout existe par ces trois absurdités logiques, par ces trois mystères principaux d’existence. L’Église les confesse, sa vérité dogmatique les incarne en évidence dans la vie, dans la vérité canonique.

 

Le monde existe par le premier mystère, le fondement de l’Église est le deuxième mystère, l’Église vit par le troisième mystère. Saint Grégoire le Théologien, ayant vu cette loi fondamentale d’existence, a proclamé le premier, s’est dirigé vers le deuxième et s’est arrêté sur le troisième.

Confesser ces trois mystères est la vérité dogmatique.

Vivre personnellement cette loi est la vérité ascétique.

Organiser la vie, la société par cette loi est la vérité canonique.

 

La question canonique est la question sociale basée sur les trois lois fondamentales de l’existence. Les sociologues recherchent des formules parfaites et parfois absolues pour la vie sociale. L’Église leur répond que les choses limitées resteront limitées, car c’est la volonté divine. Mais je vais donner plus que vous n’attendez : l’absolu dans des conditions limitées.

 

Premier mystère. Dieu Se limite sans S’être limité par le temps : les 7 jours de la création.

Deuxième mystère. Dieu Se limite dans l’espace, devient un petit enfant, entre dans le tombeau.

Troisième mystère. Dieu Se partage sans être partagé, et devient la propriété des hommes par L’Église. Il Se partage entre les 120, le jour de la Pentecôte. Il Se partage dans l’eucharistie, Il Se partage entre les Églises tout en restant en plénitude.

 

En se rappelant ces mystères dans l’Église, tous ces bienfaits divins, revenons à nos questions pratiques, mais en les étudiant sur un fondement, sur la vérité, du point de vue du temps, de l’espace et des hommes.

 

Le temps

Ce que nous sommes aujourd’hui, en Europe occidentale, dans la province française, nous, les représentants des différents peuples orthodoxes d’Orient, pourrait être tout à fait invraisemblable pour n’importe qui avant la guerre. Nous pouvons poser la question sur le plan théorique et sur le plan pratique.

La diaspora des peuples orthodoxes, des Russes, des Grecs, des Géorgiens, est une des choses caractéristiques de notre temps et, pour l’Église, une des choses les plus nouvelles et inattendues.

Les canons de l’Église ne prévoient pas l’organisation de la diaspora. Dieu nous a dispersés. Qu’attend-Il de nous ? Comment devons-nous Le servir dans ces nouvelles conditions ? Pourquoi nous jette-t-Il dans tous les coins du monde, comme si nous étions l’ancien Israël de l’époque de la naissance de l’Église ? La réponse est claire ; elle se répète à chaque instant de l’histoire des peuples après une guerre. Oui, vous êtes le nouvel Israël de l’époque de la renaissance de l’Orthodoxie en Occident.

Les peuples bien-aimés de cette œuvre, et en particulier la France depuis mille ans sous le joug de l’erreur, vous devez les libérer par la vérité. Il n’y a pas beaucoup parmi vous qui prêtez l’oreille pour écouter la parole de Dieu. Mais ceux qui vivent par l’Esprit-Saint prévoient notre grande mission.

La Dame de La Salette disait à cent ou deux cents petits français : « les vrais fils de grâce, viendront de loin habiter ici ». Et le saint Séraphin séraphique de Sarov prophétise : « Cent ans après ma mort, si les orthodoxes suivent la volonté de Dieu, ils renouvelleront la vérité en Occident et l’Église aura un concile œcuménique ». Il est mort en 1833, et 100 ans, c’est aujourd’hui. Dieu a préparé les conditions pour la mission pour laquelle nous réunissons ce concile : accomplir cette prophétie.

Du point de vue canonique, l’organisation de l’Église orthodoxe en Europe occidentale doit, avant tout, se soumettre à l’histoire de la restauration de l’Orthodoxie en Occident. Si les orthodoxes comprennent cette mission, ils vivront et auront la plénitude de la grâce. S’ils refusent d’obéir à la volonté divine et s’occupent des choses ethniques, politiques et autres, l’Église orthodoxe sera détruite en Occident et la foi diminuera parmi nous.

L’espérance de notre Confrérie nous a déjà bien montré que, lorsque nous travaillons pour la restauration de l’Orthodoxie en Occident, en particulier en France, et tâchons d’organiser l’action selon ce but, nous avons l’abondance de la grâce et, dans notre faiblesse, Dieu nous donne des forces spirituelles sans limites. Si nous lâchons notre tâche, nous perdrons la bénédiction de Dieu et nous sentirons faibles, sans être fatigués, inutiles pour Dieu, pour l’Église et pour le monde.

 

L’espace

L’Europe occidentale et en particulier la France est un territoire canonique où, pendant mille ans a fleuri l’Orthodoxie pure, la sainteté de l’Église, la plénitude de la grâce. Après mille ans, elle est tombée dans l’erreur. Ce n’est qu’en se rattachant à la sainteté de cette terre spirituelle que nous vivrons la plénitude de la grâce. Combien avons-nous vu d’expériences admirables dans le travail de notre confrérie.

 

Les hommes

L’Orthodoxie actuelle en Occident est composée de différentes émigrations des pays orthodoxes, par exemple les Russes, et des mouvements vers l’Orthodoxie parmi les autres confessions qui demandent à être réunis à l’Église.

Comment ce peuple orthodoxe, sur le territoire d’Europe occidentale, doit-il organiser la vie de l’Église pour qu’elle soit agréable à Dieu Père, Fils et Saint-Esprit ?

La réponse est nette : chaque peuple orthodoxe d’un lieu doit avoir un premier évêque parmi d’autres pour former des conciles et beaucoup pour diriger l’Église en communion, pour servir et organiser l’Église du lieu, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. C’est l’enseignement des Apôtres. Hélas, un grand mal et entré dans l’Église : l’erreur ethnophylétiste qui déchire l’unité de l’Église et affaiblit la plénitude de l’Orthodoxie. Il y a 60 ans, le concile de 1872 l’a condamnée, mais nous voyons que, malgré cette condamnation, cette erreur continue à se développer.

On peut comparer la situation actuelle avec celle qui a suivi le premier concile de Nicée : nous multiplions les évêques sur le même territoire, dans la même ville, (...) perdant l’unité intime avec la grâce de l’Esprit (voir Jn, XX).

Tout cela a pour conséquence de diminuer l’unité de l’Église par des dissensions à caractère national, politique et autres, d’affaiblir le sentiment de l’unité de l’Église et surtout de violer un des principes fondamentaux de l’Église : le principe territorial. Selon ce principe, sur un territoire peut exister une seule Église, un seul évêque, évêque du lieu.

Je ne veux pas m’arrêter pour le moment sur les détails pratiques qui s’éclairciront dans nos discussions communes, mais voir les trois bases essentielles sur lesquelles doit être posée la question canonique en Europe occidentale après la guerre. Ce sont :

la mission ou restauration de l’Orthodoxie parmi les peuples du lieu.

le culte des saints et des traditions du lieu, de l’époque, quand l’Occident était une branche de l’Église orthodoxe, dont l’organisation était basée, non sur les principes ethniques, politiques et passagers, mais sur le principe unique de l’Église locale. Autrement dit, on doit surmonter les séparations nationales et politiques.

Les camarades de l’université d’Athènes de Basile le Grand lui disaient : voilà un prétentieux qui veut restaurer l’Orthodoxie en Orient. Le (…)[1] est un critique, il n’a rien à faire de nous et nous savons bien que nos évêques sont incapables d’aller contre les circonstances. Que pouvons-nous faire, nous, trois ou quatre jeunes gens. Et Basile répondit : « vous, et la Trinité ».

 

 


[1] Texte manquant. S’agit-il du pape de Rome ? NDLR.

SOURCE:  http://www.eugraph-kovalevsky.fr

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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 15:19

Le combat pacifique pour la culture de la vie contre la culture de mort qui se répand sous diverses formes, imaginée dans les "laboratoires de l'enfer", fut depuis toujours l'un de nos combats prioritaires.
L'Eglise Syro-Orthodoxe francophone est au côté de tous les défenseurs de la Vie que ce soit en France ou dans ses missions d'Afrique, du Brésil et du Pakistan.
Pour Vincent et le respect de la dignité de la vie des personnes handicapées, nous sommes ce soir (20 Mai 2019) devant le "Ministère de la Santé" avant de nous diriger vers l'Elysée.


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A luta pacífica pela cultura da vida contra a cultura da morte, que se espalha de várias formas, imaginada nos "laboratórios do inferno", sempre foi uma das nossas lutas prioritárias.
A Igreja francófona siro-ortodoxa está ao lado de todos os defensores da vida que está na França ou em suas missões da África, Brasil e Paquistão.
Para Vincent e respeito pela dignidade da vida das pessoas com deficiência, estamos hoje à noite (20 de maio de 2019) antes do "Ministério da Saúde" antes de ir para o Elysee.

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The peaceful struggle for the culture of life against the culture of death that is spreading in various forms, imagined in the "laboratories of hell", has always been one of our priority struggles.
The Syro-Orthodox French-speaking Church is at the side of all the defenders of the Life that it is in France or in its missions of Africa, Brazil and Pakistan.
For Vincent and respect for the dignity of life of people with disabilities, we are tonight (20 May 2019) before the "Ministry of Health" before heading to the Elysee.

 

 

 

"Vincent Lambert n'est pas en fin de vie" pour le Dr Brun, médecin-chef à Montpellier

Vincent Brun est médecin-chef de la clinique Fontfroide, à Montpellier. L'établissement dispose d'une unité de 12 places pour des patients en état végétatif chronique, la situation dans laquelle est plongée Vincent Lambert suite à un accident de la route, en 2008.

Le docteur Brun a signé lundi 20 mai, avec un collectif de médecins spécialisés dans le handicap, une tribune parue dans le journal "Le Monde" estimant que l'arrêt des soins prodigués à Vincent Lambert n’est pas justifié.

Que vous inspire le dernier rebondissement de "l'affaire" Vincent Lambert, la reprise des soins, la nuit dernière, à la demande de la cour d'appel de Paris ?

Je ne me prononcerai pas car je ne connais rien aux problèmes purement juridiques. Sur le plan humain, tout ça est navrant. On est dans cette situation parce que la loi n'est pas adaptée. Je ne sais pas comment les juristes vont s'en tirer, mais c'est à eux de prendre une décision.

 

En l'occurrence, c'est la loi Leonetti, sur la fin de vie, qui doit faire référence ?

Vincent Lambert n'est pas en fin de vie. Il est dans une situation qui relève du handicap lourd. Mais telle que la loi est rédigée, elle peut s'appliquer à des situations qui ne relèvent pas de la fin de vie.

Quand on n'est pas dans une situation de fin de vie, ce n'est pas aux médecins de se prononcer. Je n'ai jamais entendu un médecin dire qu'une personne "mériterait" de vivre et une autre non, en fonction de son handicap. Le débat est philosophique, sociétal, éthique, religieux, mais pas médical.

Pourquoi Vincent Lambert est-il dans une unité de soins palliatifs ?

Le CHU de Reims présente son unité comme relevant des soins palliatifs et de la prise en charge des personnes cérébro-lésées. Mais la description de l'unité correspond à une activité de soins palliatifs. C'est très différent : on ne s'improvise pas médecins de soins palliatifs, pas plus que médecin de rééducation. Les deux prises en charge sont très différentes.

Un patient cérébro-lésé doit avoir des soins de kinésithérapie, d'ergothérapie, de réeducation, d'orthophonie, éventuellement une prise en charge psychologique... On reçoit des demandes de prise en charge très régulièrement, sans pouvoir les satisfaire. 

Je rappelle que la durée de vie dans un service de soins palliatifs est de 15 jours, Vincent Lambert y est depuis sept ans. Peut-être que ça vaut le coup de tenter de le mettre dans un service adapté à sa situation. Certains de mes patients, à certains moments, sont capables de donner leur accord ou pas à des soins, des toilettes... Quand on s'occupe d'eux, on est en situation d'abus de pouvoir, et on essaie, chaque fois, de recueillir leur consentement.

Avez-vous déjà été saisie d'une demande d'arrêt des soins pour les patients en état végétatif hospitalisés dans votre établissement ?

En dix ans, jamais. Le docteur Chevallier, responsable de l'unité, a posé la question à tous nos patients. Aucun n'a dit "J'arrête".

C'est très rare, si j'en crois mes collègues. Moi, à titre personnel, je ne suis pas opposé à l'euthanasie, mais elle est interdite en France. Interrompre les soins prodigués à Vincent Lambert, c'est ouvrir la porte à des abus pour toutes les situations difficiles. On est déjà dans des situations délicates, dans un dialogue constant avec les familles, les personnes de confiance, qui changent, avec des avis différents sur la limitation des soins par exemple. Certains sont favorables à faire le maximum pour leur proche qui souffre d'une pneumopathie ou d'un cancer du poumon, d'autres non. On discute, on s'adapte en permanence.

"La dignité, elle est où ?"

Est-ce que la situation de Vincent Lambert peut-être comparée à celle des patients accueillis à la clinique Fontfroide ?

Oui. Avec Vincent Lambert, on n'est pas dans une problématique de droit à mourir dans la dignité. On discute de sa vie, pas de sa mort. Alors, elle est où, la dignité ? Quand on donne la mort à quelqu'un, il faut le dire. Pour moi, c'est de l'euthanasie. Ce qu'on a fait subir à Vincent Lambert, l'interruption des soins, je ne le ferai pas à mon chien.

C'est une affaire très complexe...

Oui, et elle est très difficile à appréhender de l'extérieur, parce que la majorité des personnes ne savent pas ce qu'est un état végétatif chronique. Qu'est-ce qu'on sait de la vie de ces personnes ? On est parfois surpris. 40 % des personnes dites en état végétatif ne le sont pas, l'état de conscience n'est peut-être pas observable. Ils sont peut-être moins "légumes" qu'on ne le dit. Ce terme de végétatif est abominable...

Dans l'histoire de Vincent Lambert, le conflit familial, dans lequel le médecin n'a pas à arbitrer, complique un peu plus la situation. Et les politiques s'en mêlent...

Interrompre les soins de Vincent Lambert, c'est ouvrir la porte à toutes les dérives. 

 

Source: https://www.midilibre.fr/

 

On a gagné. Merci à tous. Merci Seigneur !
On a GAGNÉ !!!!!!

Vincent vivra, c'est la décision de la cour d'appel de Paris qui vient de tomber* alors que nous sommes là, parmi nos frères et soeurs, à prier et attendre près de l'Elysée, au pied de la croix du Christ réactualisée dans le calvaire de Vincent et de sa famille !

"La France doit respecter la décision du comité des droits des personnes handicapées de l'ONU ! L'alimentation et l'hydratation de Vincent vont être rétablies sans délai ! C'est une immense VICTOIRE" (Maître Jean Paillot, avocat des parents de #VincentLambert)

Mais attention,restons vigilants ! Nous avons remporté une bataille, nous n'avons pas gagné la guerre aussi bien dans ce cas emblématique que dans la défense de la Vie et de la dignité des personnes fragiles et handicapées !

Pour Vincent, rendez-vous dans six mois. . .
Restons mobilisés par la prière et l'action pacifique pour que la Lumière l'emporte sur les ténèbres ! La culture de Vie sur la "culture de mort" !

En marchant ce soir, je pensais à ces enfants que l'on élimine dans le sein de leur mère dès qu'on croit déceler une anomalie (Mais qu'est-ce que la normalité ?...), à ces personnes handicapées que nous accueillons, sans soutien, comme familiers du Monastère ...

France, "J'ai mis devant toi deux chemins. L'un conduit à la Vie,l'autre à la mort. Choisis la Vie "!...

*La cour d'appel de Paris ordonne la reprise de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert car, reconnaissant de ce fait l'injonction du Comité de l'ONU sur les personnes handicapées comme ayant une valeur juridique contraignante .
-----------------------
Nós vencemos. Obrigado a todos. Obrigado senhor!
Nós ganhou !!!!!!

Vincent vai viver, é a decisão do Tribunal de Recurso de Paris, que caiu * enquanto estamos lá entre os nossos irmãos e irmãs, a rezar e esperar perto do Palácio do Eliseu, ao pé da cruz de Cristo atualizado no calvário de Vincent e sua família!

"A França deve respeitar a decisão do Comité dos Direitos da Pessoas com Deficiência da! Comida e hidratação Vincent ONU será restaurada sem demora! Esta é uma grande vitória" (Maître Jean Paillot, parentes de advogado #VincentLambert)

Mas tenha cuidado, fique alerta! Nós vencemos uma batalha, não ganhamos a guerra também neste caso emblemático como na defesa da vida e da dignidade das pessoas frágeis e deficientes!

Para Vincent, vá em seis meses. . .
Permaneçamos mobilizados pela oração e pela ação pacífica para que a Luz prevaleça sobre as trevas! A cultura da vida na "cultura da morte"!

Andando esta noite, pensei nessas crianças que são eliminadas no ventre de suas mães assim que pensam que detectam uma anomalia (Mas o que é normalidade?), Para aquelas pessoas com deficiência que Congratulamo-nos com, sem apoio, como familiarizado com o Mosteiro ...

França, "Eu coloco diante de vocês dois caminhos, um leva à vida, o outro à morte, escolhe a vida"! ...

* O Tribunal de Recurso de Paris ordena a restauração da dieta e hidratação de Vincent Lambert porque, assim, reconhecendo a liminar do Comitê da ONU sobre Pessoas com Deficiência como tendo valor legal vinculativo.
----------------------------
We won. Thank you all. Thank you Lord !
We won !!!!!!

Vincent will live, it is the decision of the Court of Appeal of Paris which has just fallen * while we are there, among our brothers and sisters, to pray and wait near the Elysee, at the foot of the cross of Christ updated in the calvary of Vincent and his family!

"France must respect the decision of the UN Committee on the Rights of Persons with Disabilities! Vincent's food and hydration will be restored without delay! It is a huge VICTORY" (Jean Paillot, lawyer of the parents of #VincentLambert)

But be careful, stay alert! We won a battle, we did not win the war as well in this emblematic case as in the defense of the Life and the dignity of the fragile and handicapped persons!

For Vincent, go in six months. . .
Let us remain mobilized by prayer and peaceful action so that the Light will prevail over the darkness! The culture of life on the "culture of death"!

Walking tonight, I thought of these children who are eliminated in their mothers' womb as soon as they think they detect an anomaly (But what is normalcy?), To those disabled people that we welcome, without support, as familiar with the Monastery ...

France, "I put before you two paths, one leads to life, the other to death, choose life"! ...

* The Paris Court of Appeal orders the restoration of Vincent Lambert's diet and hydration because, thereby, recognizing the injunction of the UN Committee on Persons with Disabilities as having binding legal value.

 

 

On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
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On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
On a gagné, Vincent Lambert vivra !
Affaire Vincent Lambert : le Vatican réclame «des solutions efficaces pour protéger sa vie»

Source: Le Parisien

L’état végétatif de Vincent Lambert* « ne compromet absolument pas la dignité des personnes se trouvant dans cette condition, ni leurs droits fondamentaux à la vie et aux soins », selon le Vatican.

 
 
 

Le Vatican a réclamé mardi « des solutions efficaces pour protéger la vie » de Vincent Lambert, le quadragénaire français, en état végétatif depuis dix ans, pour lequel l’alimentation et l’hydratation ont repris mardi après avoir été interrompues la veille.

« Nous souhaitons donc que des solutions efficaces puissent être trouvées le plus rapidement possible pour protéger la vie de M. Lambert », indique un communiqué du Vatican signé par le cardinal Kevin Farrell, chef du dicastère (ministère, NDLR) pour les laïcs, la famille et la vie et Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie.

 

Le Vatican a également dénoncé « la grave violation de la dignité de la personne que comporte l’interruption de l’alimentation et de l’hydratation ».

« L’état végétatif » dans lequel se trouve Vincent Lambert « représente certes un état pathologique pénible mais qui ne compromet absolument pas la dignité des personnes se trouvant dans cette condition, ni leurs droits fondamentaux à la vie et aux soins », ajoute le Vatican.

L’avis du pape

Le pape François avait appelé à protéger la vie « du début à la fin naturelle » lundi sur Twitter. Un tweet ensuite repris par son porte-parole, qui avait lancé un appel à la prière pour Vincent Lambert.

 

« Prions pour ceux qui vivent dans un état de grave handicap. Protégeons toujours la vie, don de Dieu, du début à la fin naturelle. Ne cédons pas à la culture du déchet », avait défendu le pape.

LIRE AUSSI >Vidéo polémique de Vincent Lambert : « Elle témoigne surtout d’une souffrance de la mère »
 

Les traitements maintenant en vie Vincent Lambert, ont repris mardi, conformément à une décision surprise de la cour d’appel de Paris, annoncée lundi soir et représentant le énième coup de théâtre dans une douloureuse affaire qui a connu de multiples rebondissements judiciaires depuis 2013 et illustre le débat en France sur la fin de vie.

 

*Note de Mor Philipose:

La notion d'état végétatif invoquée ici pour le cas de Vincent LAMBERT me parait inapproprié. En effet, Monsieur Vincent LAMBERT comprend ce qui se dit autour de lui, est capable de manger un peu de compote, de déglutir, lorsque ses proches lui parlent, il suit la conversation, etc... Il est uniquement handicapé et, pour l'instant, "en grande dépendance"...

Reprise des soins pour Vincent Lambert : réactions chez les politiques

 

 
SOURCE  "VALEURS ACTUELLES" Article de Madame  
Auteur
/ Mardi 21 mai 2019 à 15:56

La Cour d'appel de Paris a ordonné lundi soir la reprise des traitements pour Vincent Lambert, quelques heures après que le CHU où il était hospitalisé a entamé la procédure de fin de vie. De Didier Guillaume, le ministre de l'Agriculture, à Philippe de Villiers, les réactions de politiques sur la toile ont été nombreuses.

Lundi soir, la Cour d’appel de Paris a finalement relancé l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert, ce tétraplégique en « état de conscience minimal » dont le corps médical, avec certains membres de sa famille, avaient entamé l’arrêt des soins. Une décision de justice qui n’a pas manqué de faire réagir la classe politique.

L’ancien ministre, aujourd’hui écrivain, Philippe de Villiers, voit la reprise des soins comme une « magnifique victoire ». Il qualifiait encore hier la décision des médecins comme une euthanasie voire une mise à mort. Aujourd’hui, il se rend compte qu’il y a bien un « sursaut de civilisation dans un milieu politique presque entièrement gagné à la barbarie ».

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Quant à Stéphane Ravier, président du groupe RN au conseil municipal de Marseille, il a déclaré ce mardi sur le plateau de franceinfo que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie mais seulement « handicapé lourd ». Il ne mérite pas d’être « assassiné ». Stéphane Ravier est heureux « pour lui et ses parents ».

« On ne parle pas de je ne sais quel procès ou je ne sais quel match de football, ça m’a profondément choqué ». Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, s’est offusqué, ce matin au micro de franceinfo, après la réaction des avocats des parents de Vincent Lambert, opposés à l’arrêt des soins, qui ont « dansé et sauté au plafond » hier soir, allant jusqu’à qualifier leur victoire judiciaire de « remontada », expression généralement utilisée en milieu sportif. Didier Guillaume est personnellement pour l’arrêt des soins de Vincent Lambert : « Aujourd’hui, la dignité c’est de permettre de mourir dans la dignité justement. » Il qualifie la loi Léonetti de « faillite ».

Le président du parti chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson, s’était élevé hier contre l’arrêt des soins et s’interrogeait sur le niveau de « barbarie d’une civilisation incapable de protéger les plus vulnérables » dans une tribune pour Valeurs actuelles. Aujourd’hui, il a déclaré sur Twitter que « cette décision [de reprendre les soins] est juste » mais il reste « vigilant » puisque « ce n’est que provisoire ».

L’auteur de la loi sur la fin de vie et maire d’Antibes, Jean Léonetti, appelle aujourd’hui à la mesure. « Nous devons apprendre de Vincent Lambert à ‘penser la mort’, écrire nos directives anticipées et désigner une personne de confiance pour éviter que de pareilles situations ne se reproduisent » a-t-il déclaré dans un communiqué.

Encore hier, la classe politique était divisée au sujet de Vincent Lambert. Emmanuel Macron a refusé de s’en mêler assurant qu’il ne lui « appartient pas de suspendre une décision qui relève de l’appréciation de ses médecins et qui est en conformité avec nos lois ». Marion Maréchal, directrice de l’Issep, a déclaré à Valeurs actuelles : « Ce n’est pas à nous de décider qui est digne de vivre ou de mourir, mais c’est à nous, en revanche, de prendre soin des plus faibles et dépendants d’entre nous. » Quant à la tête de liste LR François-Xavier Bellamy, il s’est alarmé au micro de Radio Notre-Dame de la mort programmée de Vincent Lambert, qu’il voyait comme « le sort de toutes les personnes handicapées, vieillissantes et dépendantes ». Bellamy s’est même attaqué à ceux qui veulent promouvoir l’euthanasie par le biais du cas Lambert : « Je trouve écœurant, scandaleux, vraiment scandaleux, qu’autour de cette situation infiniment éprouvante, nous voyions arriver tous ceux qui tentent de propager leur idéologie mortifère. » Marine Le Pen s’est interrogée sur la capacité de la loi Léonetti à imposer l’euthanasie d’une personne : « C’est une décision de justice qui condamne à la mort. »

Ce mardi, les parents de Vincent Lambert ont pu vérifier que les soins avaient repris. Ils ont demandé de le transférer dans une unité spécialisée « où il sera pris en charge de manière bienveillante par des spécialistes et non plus par ce CHU qui n’a fait de lui qu’un mort en sursis », a déclaré l’un des avocats des parents de Vincent Lambert, Me Jérôme Triomphe.  

Le neurologue Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert

Chef du service de neurologie du CHR de Metz-Thionville, le professeur Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert : l'homme, dont on a voulu commencer l'euthanasie  lundi matin, heureusement interrompu hier soir par la décision de la Cours d'Appel de Paris , n'est pas en fin de vie ou en situation d'obstination déraisonnable. “Arrêter ses traitements”, c'est simplement le laisser mourir de faim.

 

Source: Valeurs Actuelles.

Vincent Lambert va mourir. Ainsi en ont décidé ses médecins - pour la quatrième fois en six ans, au CHU de Reims - et la « justice des hommes » rendue par le Conseil d’État, non contredits par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Ce sera la semaine du 20 mai 2019. Au mépris des mesures provisoires de suspension de cette décision demandée par le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l’Onu, la seule instance spécialisée dans le domaine du handicap.

Que lit-on et qu’entend-on à son sujet ? Citons quelques médias : « Vincent Lambert, symbole du débat sur la fin de vie », en « situation d’obstination déraisonnable », « arrêt des traitements », « en état végétatif irréversible » et même, de la bouche de la ministre des Solidarités et de la Santé : « Vincent Lambert n’est pas en situation de handicap » , expression reprise par le Dr Leonetti, auteur de la loi qui porte son nom. Vérités ? Non ! Pour nous qui avons pu approcher Vincent Lambert, mensonges.

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Mais qui est Vincent Lambert ? Pourquoi nous annonce-t-on la date de sa mort, sinon parce qu’elle est programmée ? Ce que de rares pays voisins appellent « euthanasie » ?

Qui peut croire à une fin de vie qui s’éternise depuis six ans ?

Vincent Lambert n’est pas un « symbole » , mais une personne. Marié, père d’un enfant, sévèrement handicapé depuis un accident de voiture, en 2008. Il est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c’est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu’aucun code de communication fiable ne le permet. Pourtant, Vincent Lambert respire seul, il a des cycles de veille et de sommeil, tourne la tête, vocalise parfois, agite la jambe gauche. Il réagit à la présence de ses proches. Il est même capable de déglutir un peu de nourriture. En 2013, Vincent a résisté à trente et un jours de privation de toute nourriture, avec une hydratation minimale. Si bien que pour recommencer, dans quelques jours, on assortira cette privation d’alimentation d’une sédation profonde, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Au nom de la loi !

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Vincent Lambert n’est pas « en fin de vie » - qui peut croire à une fin de vie qui s’éternise depuis six ans ? -, il n’est pas atteint d’une maladie incurable. Sa nutrition, artificielle, certes, mais simple, réalisée à domicile pour certains de ses 1 700 « compagnons d’infortune » (expression de sa maman, Viviane Lambert), ne pose aucun problème.

Faire mourir Vincent Lambert, c’est enterrer Hippocrate : « Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. »

Arrêter ses traitements ? Ceux qui lui sont dus depuis la circulaire ministérielle du 3 mai 2002 - unité spécialisée, kinésithérapie, ergothérapie, orthophonie, stimulations sensorielles, mise au fauteuil, sorties en famille… -, c’est depuis six ans qu’ils sont arrêtés. Et en plus, Vincent est enfermé à clé dans sa chambre, ses visites restreintes, ses sorties interdites. Ses parents, depuis six ans, doivent déposer leur carte d’identité pour être autorisés à entrer dans sa chambre. Y a-t-il là autre chose que de la maltraitance sur personne vulnérable ? Le CIDPH ne s’y est pas trompé.

Le déshonneur d’une médecine qui ne supporte pas ses échecs et ses limites

Les derniers experts ont affirmé que Vincent Lambert n’est pas en situation d’obstination déraisonnable. Mais les médias ont unanimement titré que ces mêmes experts confirmaient un état végétatif irréversible. Or, ironie de l’actualité, le lendemain de la décision du Conseil d’État, on apprenait qu’une femme saoudienne avait recouvré une conscience après vingt-sept ans en état végétatif. Son premier cri n’a pas été de demander la mort, mais d’appeler son fils par son prénom ! D’un autre côté, une cinquantaine de spécialistes des personnes en état de conscience altérée faisaient savoir au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne que les conditions d’une évaluation correcte de l’état de Vincent Lambert n’étaient pas réunies. En vain ! Enfin, Vincent Lambert, infirmier censé ne pas ignorer la loi datant de 2005, n’a jamais rédigé de directives anticipées. Il n’a pas voulu faire connaître sa volonté de façon certaine. Que d’incertitudes pour décider, blouses blanches et robes noires réunies, d’une mort certaine. Pourquoi tant d’acharnement à maintenir son incarcération et à refuser son transfert ?

C’est donc parce que handicapé, et uniquement parce que handicapé, que Vincent Lambert va mourir. Oui, Madame la ministre. Oui, Monsieur Leonetti. Cessons d’accuser la division de cette famille, qui, d’unie qu’elle était, depuis cinq ans, autour de son Vincent, s’est déchirée, en avril 2013, en découvrant la sordide décision médicale pour laquelle elle n’avait pas été consultée. « De la suppression de l’horrible à celle de l’indésirable, il n’y a qu’un pas. » (Jean Rostand) Voulons-nous franchir ce pas ? Faire mourir Vincent Lambert, c’est enterrer Hippocrate : « Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. » C’est le déshonneur d’une médecine qui ne supporte pas ses échecs et ses limites. C’est confier aux soins palliatifs une nouvelle mission, contraire à leurs principes fondateurs. C’est la démission, la régression d’une société qui ne sait plus, ne veut plus protéger les plus faibles d’entre les siens.

 

Les évêques prient pour la vie : 3 questions à Mgr Rougé

Source: Famille Chrétienne

Quelle sera la tonalité de la prochaine veillée pour la vie à Saint-Sulpice ?

La proximité de la révision de la loi de bioéthique ainsi que des attaques récurrentes autour de l’euthanasiesoulignent l’urgence de prier et d’agir pour la vie. Cela dit, nous voulons d’abord et avant tout, dans la lumière pascale, rendre grâce pour la vie que Dieu nous donne. La supplication et les justes combats sont toujours intérieurs à l’action de grâce fondatrice.

Comment l’Église peut-elle être audible par l’opinion publique ?

Parmi les témoignages qui retentiront à Saint-Sulpice, il y aura celui d’un militaire français, très gravement blessé en opération et qui a retrouvé, par un cheminement spirituel, le goût de vivre. Nous ne serons non pas à rebours mais au cœur de l’Histoire, tant nos contemporains sont à juste titre sensibles aux sacrifices si nombreux de militaires en mission.

▶︎ À LIRE AUSSI. Manifeste pour la vie 2018 : de l’ombre à la lumière

Le fait que les évêques d’Île-de-France se réunissent chaque année pour prier pour la vie est-il la preuve tangible d’un changement de mentalité dans le catholicisme français et l’épiscopat ?

S’il y a changement, il est ancien puisque c’est la onzième veillée de ce genre. Les évêques d’Île-de-France ont souhaité donner, il y a onze ans, un signal fort de leur engagement spirituel. Sans doute faut-il distinguer le combat politique et militant, qui est de la responsabilité des laïcs, et la charge de l’enseignement fondamental et de la prière, qui constitue le registre propre des évêques et des prêtres. Comme évêques, prêtres, diacres, fidèles, nous sommes tous au service de Celui qui est venu donner « la vie en abondance » (J 10, 10).

Ce qui est décisif aujourd’hui, c’est que l’Évangile soit annoncé avec force et audace, que la vision de l’homme qui se dégage de l’Évangile soit mise en lumière et honorée avec courage, et que cette vision entraîne des actes concrets auprès des plus pauvres.

Samuel Pruvot

 

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

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Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

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Note:

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The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

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Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Défense de la Vie
20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 14:12
Vincent Lambert : Mgr Rougé en appelle aux plus hauts responsables de l’État

SOURCE: "HOSANNA" ARTICLE | 18/05/2019 | Par Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

 

TRIBUNE – Depuis l’annonce de l’arrêt programmé de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert, une grande émotion traverse les cœurs sans pour autant parvenir à éveiller les plus hauts responsables et l’opinion publique la plus large aux enjeux éthiques, aux enjeux de société de cette grave décision.

Comme l’a magnifiquement écrit le Père Bruno Saintôt, jésuite, responsable du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, réputé pour le sérieux et l’équilibre de ses prises de position, « certains pensent qu’il y a des cas où l’humain s’est absenté de la vie. Il y aurait ainsi, pour eux et dans certains cas, ‘la vie sans l’humain’, une ‘vie purement biologique’, une ‘vie purement végétative’. Je ne partage pas du tout ce point de vue. L’humanité ne s’absente jamais de l’être humain que nous devons soigner mais c’est à nous de l’honorer par l’attention, le respect, le soin adapté ». Le Père Saintôt ajoute : « ‘Monsieur Vincent Lambert’ n’est pas en fin de vie, ne semble pas souffrir, n’exprime pas de refus permanent de soin et n’a pas exprimé clairement sa volonté : au nom de quel principe faudrait-il arrêter ce traitement particulier qu’est l’alimentation et l’hydratation artificielles, ce traitement particulier qui apparaît à beaucoup comme un soin de base dû à tout être humain ? »

► À LIRE AUSSI : Vincent Lambert : le Défenseur des droits refuse de trancher

Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims où Vincent Lambert est hospitalisé, a de son côté écrit avec force et délicatesse : « Les spécialistes semblaient s’accorder sur le fait que M. Vincent Lambert, si dépendant soit-il depuis son accident, n’est pas en fin de vie.  Tout en saluant l’engagement des équipes du CHU de Reims, on peut s’étonner que M. Lambert n’ait pas été transféré dans une unité spécialisée dans l’accompagnement des patients en état végétatif ou pauci-relationnel ». Et le président élu de la Conférence des évêques de France d’ajouter : « C’est l’honneur d’une société humaine que de ne pas laisser un de ses membres mourir de faim ou de soif et même de tout faire pour maintenir jusqu’au bout la prise en charge adaptée. Se permettre d’y renoncer parce qu’une telle prise en charge a un coût et parce qu’on jugerait inutile de laisser vivre la personne humaine concernée serait ruiner l’effort de notre civilisation. La grandeur de l’humanité consiste à considérer comme inaliénable et inviolable la dignité de ses membres, surtout des plus fragiles ».

Nous ne pouvons pas nous résoudre aux conséquences d’une décision qui porte si gravement atteinte à la dignité d’un homme mais aussi à la dignité de toutes les personnes cérébro-lésées, à la dignité plus largement encore de toute notre société. Ce serait accepter ce que le Pape François appelle la « culture du déchet », la réduction de la personne fragile à une réalité négligeable dont on peut se débarrasser sans le moindre scrupule. Ce serait renoncer à l’humanisme européen pourtant au cœur du débat électoral en cours : quel est le message de l’Europe si ce n’est le respect inconditionnel de la dignité de toute personne humaine, fondement véritable de la paix ? Que les plus hauts responsables de notre pays se laissent interpeller par le mystère de la vie ! Leur honneur – et le nôtre – est de la respecter, de la servir, surtout quand elle est fragile et blessée.

Mgr Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

« PRENDRE SOIN DU PLUS CABOSSÉ, L’ENTOURER, L’AIMER, LE SOIGNER, L’HYDRATER, L’ALIMENTER. EST-CE SI COMPLIQUÉ ? »

Source: http://www.genethique.org

Alors que le Docteur Sanchez vient d’annoncer par email aux parents de Vincent Lambert qu’il arrêtait l’alimentation et l’hydratation de leur fils et mettait en place la sédation, Marie-Axelle Clermont, maman de 4 enfants dont Gaspard, atteint de la maladie génétique neuro-dégénérative de Sandhoff, qui est décédé le 1er février 2017, réagit à l’annonce du début de la sédation de Vincent Lambert.

 

Prendre soin du plus cabossé, l’entourer, l’aimer, le soigner, l’hydrater, l’alimenter. Est-ce si compliqué ? Ce matin, je me suis dit que quelque chose allait se passer pour arrêter le bras du médecin. Ce qui arrive est juste atroce et je ne peux que me lever pour le dénoncer.

 

Vincent Lambert n’est pas sous respirateur artificiel, il n’est pas sous assistance cardiaque, son électroencéphalogramme n’est pas plat. Autour de moi, les gens ne comprennent pas ce qu’il se passe. En même temps, ils semblent comme anesthésiés parce que c’est tellement choquant et violent. La brutalité de l’actualité est telle qu’on est comme sidérés, incapables de réagir. Du coup, c’est au-delà de nos forces. Pourtant, il faudrait crier !

 

Si les médecins mettent en place une sédation, c’est bien parce qu’ils savent qu’il est vivant, qu’il ressent les choses, qu’il a des émotions et qu’il faut annihiler tout sursaut de vie. Gaspard à la fin de sa vie, était dans le même état que Vincent Lambert. Il nous transmettait ses émotions en fronçant les sourcils, il mimait encore la succion pour nous dire qu’il avait faim. Si un médecin m’avait dit qu’il voulait arrêter les traitements, j’aurais cogné. Pas forcément physiquement, mais j’aurais cogné à toutes les portes, à tous les cœurs, chercher à secouer les mentalités, bousculer les personnes, j’aurais remué ciel et terre pour qu’on le laisse en paix.

 

Il me semble qu’on atteint un point de non-retour. Comment un médecin peut seul déterminer de mettre fin à l’alimentation et l’hydratation d’une personne ?

 

C’est une guerre étrange : on parle de Vincent Lambert mais sans lui. Il est vrai qu’il ne peut pas parler mais comment justifier cet effacement ?

 

Aujourd’hui, on parle de l’apothéose du bio, d’un retour à la nature, pourtant, dès qu’on touche à la personne humaine, c’est le contraire qui se passe. On se permet d’intervenir sur sa vie, de le bourrer de sédatifs, on ne cherche pas d’autre solution. J’ai l’impression qu’au mieux, on démissionne face au handicap.

 

Oui, ce qui est en train de se passer me terrifie. Est-il devenu normal de mettre fin à la vie de patients lourdement handicapés au seul motif qu’ils le sont ? Ce qui est en train de se passer est inhumain.

 

Pour aller plus loin :

La maman de Gaspard, se demande : Que se passera-t-il quand l’état de santé de Gaspard dépassera celui de Vincent Lambert ?

Pour que Gaspard n’oublie pas qu’il est digne jusqu’au bout

[Vidéo] Vincent Lambert : un point sur l' "affaire"

 

Pour contacter: Conseil national de l'Ordre des médecins
 

4, rue Léon Jost

 

75855 PARIS Cedex 17
 

Tél. : 01 53 89 32 00
 

Fax. : 01 53 89 32 01
 

E-mail : conseil-national@cn.medecin.fr

On se sert de la belle notion de dignité pour donner la mort. Mgr Aupetit

VINCENT LAMBERT ENTRE LA VIE ET LA MORT

Source: http://www.genethique.org

« Le coup de force continue, il est encore temps d'arrêter cette folie » ont réagi Me Jean Paillot et Me Jérôme Triomphe, les avocats des parents de Vincent Lambert. Ceux-ci ont appris par mail que la décision du Dr Sanchez de mettre fin à la vie de leur fils allait être exécutée ce matin même. « C'est une honte, un scandale absolu, ils n'ont même pas pu embrasser leur fils ».

 

Pourtant vendredi dernier, le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) a redemandé à la France de « prendre les mesures nécessaires pour veiller à ce que l'alimentation et l'hydratation entérales » de Vincent Lambert « ne soient pas suspendues pendant le traitement de son dossier par le Comité », tandis que le Défenseur des droits s’est finalement déclaré incompétent pour se prononcer dans cette affaire.

 

Pas moins de 250 personnes se sont rassemblées dimanche après-midi devant le CHU de Reims pour soutenir les parents de Vincent Lambert qui ont demandé que leur fils handicapé soit transféré dans un établissement spécialisé. « On est parti trois jours, on est revenu, il pleurait quand il nous a reconnus. C'est horrible, j'ai toutes ces vidéos, je les montrerai un jour » a expliqué Mme Lambert, épleurée. « On va détruire tous les handicapés ? Ce n’est pas possible. Il y en a 1 700 comme lui, ses compagnons d'infortune qui sont là, avec lui » a-t-elle lancé.

 

Parmi les nombreuses réactions, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), Mgr Eric de Moulins-Beaufort, a appelé vendredi à prier pour que la société française « ne s'engage pas sur la voie de l'euthanasie ». Il a rappelé que Vincent Lambert « si dépendant soit-il (...) n'est pas en fin de vie », invitant à « attendre la réponse sur le fond » du CIDPH de l'ONU. « La mise à mort de Vincent Lambert par insuffisance rénale provoquée a commencé » a constaté Jean-Marie Le Méné, le président de la Fondation Jérôme Lejeune, avant d'ajouter, « pourquoi le transfert de VL vers une unité spécialisée n’a pas été obtenue ? La réponse hantera longtemps les complices de ce crime. Il y a des paroles mais aussi des silences qui tuent ». François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, a souligné que « derrière Vincent Lambert, c'est la question de notre rapport à l'extrême dépendance qui se joue ». « Si nous entrons dans cette voie dangereuse qui consiste à dire qu'une vie dépendante, une vie fragile, une vie malade, ne mérite pas d'être vécue, alors nous allons construire un monde inhumain et c'est un enjeu majeur des années à venir » a-t-il alerté.

 

Aujourd’hui, Me Paillot a précisé avoir saisi le Conseil d'Etat, la Cour européenne des droits de l'homme et « être sur le point de saisir la cour d'appel de Paris » en vue de contraindre la France à appliquer les « mesures conservatoires » du CIDPH de l’ONU. Il envisage également de saisir le tribunal correctionnel de Reims, afin d’obtenir la radiation du Dr Sanchez. En effet, le dernier rapport d'experts mandatés par la justice rendu fin 2018 mentionnait que la condition médicale de Vincent Lambert « n'appelle aucune mesure d'urgence » et qu’« il existe en France des structures pouvant l'accueillir jusqu'à sa disparition si le maintien au CHU de Reims s'avérait impossible pour des raisons autres que relevant de la simple technique médicale ».

 

 

Sources: 

AFP (18/05/19, 19/05/19, 20/05/19) ; Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné (20/05/19) - Scandaleuse mise à mort de Vincent Lambert

 

Pour contacter: Conseil national de l'Ordre des médecins
 

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Euthanazie :
« La voie est ouverte pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs »

Document : le sermon de l’évêque et cardinal de Münster, Clemens August comte von Galen, le dimanche 3 août 1941 dans l’église de St Lambert, à Münster, dans lequel il s’élève contre l’euthanasie que les nazis veulent mettre en place pour les improductifs :

« Si on l’admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer leurs prochains « improductifs » – quoique cela soit actuellement appliqué seulement à des patients pauvres et sans défenses, atteints de maladies – alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs: le malade incurable, les handicapés qui ne peuvent pas travailler, les invalides de l’industrie et de la guerre. La voie est ouverte, en effet, pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs. Alors on aura besoin seulement qu’un ordre secret soit donné pour que le procédé, qui a été expérimenté et éprouvé avec les malades mentaux, soit étendu à d’autres personnes « improductives », qu’il soit également appliqué à ceux qui souffrent de tuberculose incurable, qui sont âgés et infirmes, aux personnes handicapées de l’industrie, aux soldats souffrant de graves blessures de guerre ! »

 * * *

A mon regret je dois vous informer que pendant la semaine passée la Gestapo a continué sa campagne d’annihilation contre les ordres catholiques. Mercredi 30 juillet, ils ont occupé le centre administratif de la province des soeurs de Notre-Dame à Mühlhausen dans le district de Kempen, qui a autrefois appartenu au diocèse de Münster, et ils ont déclaré que le couvent devait être dissous. La plupart des soeurs, dont beaucoup viennent de notre diocèse, ont été expulsées et elles ont reçu l’ordre de quitter le district le même jour. Jeudi, selon des sources fiables, le monastère des frères missionnaires de Hiltrup à Hamm a été également occupé et confisqué par le Gestapo et les religieux ont été expulsés. Déjà le 13 juillet, à propos de l’expulsion des Jésuites et des soeurs missionnaires de Sainte Claire de Münster, j’ai publiquement déclaré dans cette même église: Aucun des occupants de ces couvents n’est accusé de quelqu’offense ou de crime, aucun n’a été amené devant un tribunal, aucun n’a été reconnu coupable. J’entends que des rumeurs sont maintenant répandues dans Münster qu’ après tout, ces religieux, en particulier les Jésuites, ont été accusés, ou même convaincus d’actes criminelles, et même de trahison. Je déclare ceci :

Ce sont de basses calomnies de citoyens allemands, nos frères et nos soeurs, que nous ne tolérerons pas. J’ai déjà déposé une plainte pénale auprès du procureur en chef contre un individu qui est allé si loin qu’il a fait de telles allégations devant des témoins. J’exprime l’espoir que l’homme sera amené rapidement à rendre compte et que nos Tribunaux auront toujours le courage de punir les calomniateurs qui cherchent à détruire l’honneur de citoyens allemands innocents dont la propriété a été déjà enlevée. J’invite tous mes auditeurs, oui, tous mes respectables concitoyens, qui à l’avenir entendront des accusations faites contre les religieux expulsé de Münster de donner le nom et l’adresse de la personne portant ces accusations et de tous les témoins. J’espère qu’il y a toujours des hommes à Münster qui ont le courage de faire leur devoir en demandant la mise en examen judiciaire contre de telles accusations qui empoisonnent la communauté nationale, en s’engageant par leur personne, leur nom et au besoin leur témoignage. Je leur demande, si de telles accusations contre les religieux sont faites en leur présence, de les rapporter immédiatement à leur curé ou au Vicaire général et de les faire enregistrer. Je demande pour l’honneur de nos ordres religieux, pour l’honneur de notre église catholique et également pour l’honneur de nos compatriotes allemands et de notre ville de Münster de rapporter de tels cas au service de poursuite de l’État de sorte que les faits puissent être établis par un tribunal et les calomnies contre nos religieux punies.

(Après la lecture de l’Evangile pour le 9ème dimanche après la Pentecôte : « et quand il fut proche (de Jérusalem) , à la vue de la ville, il pleura sur elle… », Luc 19,41- 47):

Mes chers diocésains! C’est un événement profondément émouvant que nous lisons dans l’évangile d’aujourd’hui. Jésus pleure! Le fils de Dieu pleure! Un homme qui pleure souffre d’une peine – une peine du corps ou du coeur. Jésus n’a pas souffert dans son corps, mais il a pleuré. Combien grande a été la douleur de son âme, la souffrance du cœur du plus courageux des hommes pour qu’il pleure! Pourquoi a-t-il pleuré? Il a pleuré sur Jérusalem, sur la ville sainte de Dieu qui lui était si chère, la capitale de son Peuple. Il a pleuré sur ses habitants, ses concitoyens, parce qu’ils ont refusé de reconnaître la seule chose qui pourrait éviter le jugement qu’il connaissait par son omniscience et qui était déterminé à l’avance par le divin juge: « Si en ce jour tu avais reconnu, … le message de paix ! » Pourquoi les habitants de Jérusalem ne le reconnaissent-ils pas? Peu de temps avant, Jésus l’avait apostrophée : « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » (Luc 13.34).

Tu n’as pas voulu ! Moi, ton roi, ton Dieu, je le voulais ! Mais tu n’as pas voulu ! Combien elle est en sécurité, comme elle est protégée la couvée des poussins sous l’aile de la poule: elle la réchauffe, elle la nourrit, elle la défend. De la même manière j’ai désiré vous protéger, pour vous garder, pour vous défendre contre tout mal. Je le voulais , mais vous ne le vouliez pas ! C’est pourquoi Jésus pleure; c’est pourquoi cet homme fort pleure; c’est pourquoi Dieu pleure… Sur la folie, l’injustice, le crime de ceux qui ne veulent pas… Et sur le mal auquel cela donne lieu – que son omniscience voit venir, que sa justice doit imposer – si l’homme pose son refus contre les ordres de Dieu, en opposition aux remontrances de la conscience, et à toutes les invitations affectueuses de l’ami divin, le meilleur des pères:

 » Si tu avais donc reconnu , encore aujourd’hui, en ce jour ce qui sert à la paix ! Mais tu n’as pas voulu ! » C’est quelque chose de terrible, quelque chose d’incroyablement faux et fatal, quand l’homme met sa volonté en opposition à la volonté de Dieu. Je voulais ! Mais tu n’as pas voulu ! C’est pourquoi Jésus pleure sur Jérusalem.

Chrétiens chèrement aimés! La lettre pastorale commune des évêques allemands, qui a été lue dans toutes les églises catholiques en Allemagne le 26 juin 1941, dit entre autres :  » Il est vrai que, dans l’éthique catholique, il y ait certains commandements positifs qui n’obligent plus si leur observance provoquait des difficultés excessivement grandes ; mais il y a également des engagements sacrés dont en conscience personne ne peut nous libérer, que nous devons accomplir même s’il nous en coûte notre vie. Jamais, en aucune circonstance, un homme ne peut , sauf en cas de guerre ou de légitime défense, mettre à mort une personne innocente. »

J’ai eu l’occasion, le 6 juillet, d’ajouter les commentaires suivants à ce passage de la lettre pastorale commune: « Depuis quelques mois nous entendons des rapports selon lesquels des personnes internées dans des établissements pour le soin des maladies mentales, qui ont été malades pendant une longue période et semblent peut-être incurables, ont été de force enlevées de ces établissements sur des ordres de Berlin. Régulièrement, les parents reçoivent, peu après un avis selon lequel le patient est mort, que son corps a été incinéré et qu’ils peuvent recevoir ses cendres.

Il y a un soupçon général, confinant à la certitude, selon lequel ces nombreux décès inattendus de malades mentaux ne se produisent pas naturellement, mais sont intentionnellement provoqués, en accord avec la doctrine selon laquelle il est légitime de détruire une soi-disant  » vie sans valeur » – en d’autres termes de tuer des hommes et des femmes innocents, si on pense que leurs vies sont sans valeur future au peuple et à l’état. Une doctrine terrible qui cherche à justifier le meurtre des personnes innocentes, qui légitimise le massacre violent des personnes handicapées qui ne sont plus capables de travailler, des estropiés, des incurables des personnes âgées et des infirmes! »

Comme j’en ai été bien informé, dans les hôpitaux et les hospices de la province de Westphalie sont préparés des listes de pensionnaires qui sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale » et doivent être enlevé de ces établissements et être ensuite tués rapidement. La première partie des patients est partie de l’hôpital de malades mentaux de Marienthal, près de Münster, au cours de cette semaine. Des hommes et des femmes allemands!

L’article 211 du code pénal allemand est toujours en vigueur, et dit en ces termes:   « Qui intentionnellement tue un homme, en ayant l’intention de donner la mort, sera puni de mort pour meurtre ».

Il n’y a aucun doute : afin de protéger ceux qui tuent intentionnellement ces pauvres hommes et femmes, membres de nos familles, de cette punition établie par la loi, les patients qui ont été choisis pour le massacre sont déplacés de leur environnement vers quelque endroit éloigné. Quelque maladie ou autre est alors donnée comme cause de la mort. Puisque le corps est immédiatement incinéré, les parents et la police criminelle ne peuvent pas établir si le patient en fait avait été malade ou ce qu’était réellement la cause de la mort. J’ai été assuré, cependant, qu’au ministère de l’intérieur et au Service de l’officier médical en chef du Reich, le Dr Conti, qu’aucun secret n’est fait du fait qu’en effet un grand nombre de personnes mentalement malades en Allemagne ont été déjà tuées intentionnellement et que ceci continuera.

L’article 139 du code pénal prévoit que « quiconque a la connaissance d’une intention de commettre un crime contre la vie de toute personne… et n’informe pas les autorités ou la personne dont la vie est menacée, en temps voulu… commet une faute punissable « .

Quand j’ai eu connaissance de l’intention d’enlever des patients de Marienthal, j’ai déposé le 28 juillet une plainte chez le procureur de Münster, au tribunal du Land à Münster, et à Monsieur le président de la Police par lettre recommandée ayant la teneur suivante :

« Selon l’information que j’ai reçue il est projeté au cours de cette semaine (la date a été mentionnée comme étant celle du 31 juillet) de déplacer un grand nombre de patients internés de l’hôpital provincial de Marienthal, classés comme ‘membres improductifs de la communauté nationale ‘, à l’hôpital psychiatrique d’Eichberg, où ils doivent être intentionnellement tué comme on croit généralement que cela s’est produit dans le cas de patients enlevés d’autres établissements.

Puisqu’une telle action est non seulement contraire à la loi morale divine et naturelle mais est qualifiée à l’article 211 du code pénal allemand comme meurtre et entraîne la peine de mort, je rapporte par la présente ce fait en accord avec mon obligation de l’article 139 du code pénal et demande que des mesures soient immédiatement être prises pour protéger les patients concernés par des démarches contre les autorités projetant leur déplacement et leur meurtre, et que je puisse être informé de la mesure prise « .

D’information au sujet de ma démarche, aucune ne m’est venue en retour que ce soit du procureur ou de la police. J’avais déjà écrit le 26 juillet aux autorités de la Province de Westphalie qui sont responsables du fonctionnement de l’hôpital psychiatrique et des patients confiés à eux pour veiller sur eux et pour les soigner, protestant dans les termes les plus forts. Cela n’a eu aucun effet. Le premier transport des victimes innocentes sous sentence de mort a quitté Marienthal. Et de l’hôpital de Warstein, ce sont, comme je l’ai entendu, 800 patients qui ont été déjà enlevés.

Nous devons nous attendre, donc, à ce que les pauvres patients sans défense soient, tôt ou tard, tué. Pourquoi? Non pas parce qu’ils ont commis quelque offense que ce soit justifiant leur mort; non pas parce que, par exemple, ils ont attaqué une infirmière ou un préposé à leur surveillance, qui seraient autorisés pour cause de légitime défense à répondre avec violence à la violence. En ce cas l’utilisation de la violence menant à la mort est permise et peut être invoquée, comme dans le cas où l’on tue un ennemi armé. Non : ces malheureux patients doivent mourir, non pas pour quelque raison semblable mais parce que par le jugement d’un certain organisme officiel, sur la décision d’un certain comité, ils sont devenus « indignes de vivre, » parce qu’ils sont classés en tant que « membres improductifs de la communauté nationale ». Le jugement est qu’ils ne peuvent plus produire aucun bien : Ils sont comme une vielle machine qui ne fonctionne plus, comme un vieux cheval qui est devenu boiteux de manière incurable, comme une vache qui ne donne plus de lait. Qu’arrive-t-il à une vielle machine ? Elle est mise à la ferraille. Qu’arrive à un cheval boiteux, à une vache improductive?

Non ! Je ne pousserai pas la comparaison jusqu’au bout – si affreuse est sa convenance et son pouvoir d’illumination.

Mais nous ne sommes pas concernés ici par de vielles machines, nous n’avons pas affaire à des chevaux et à des vaches, dont l’unique fonction est de servir l’humanité, de produire des biens pour l’humanité. Elles peuvent être détruites, ils peuvent être abattus quand ils ne remplissent plus cette fonction. Non: ici il s’agit d’hommes et des femmes, nos prochains, nos frères et soeurs! De pauvres êtres humains, des êtres humains malades. Ils sont improductifs, si vous voulez… Mais cela signifie-t-il qu’ils ont perdu le droit de vivre? As-tu, ai-je le droit de vivre seulement aussi longtemps que nous sommes productifs, aussi longtemps que nous sommes reconnus par d’autres comme productifs?

Si l’on pose et met en pratique le principe selon lequel les hommes sont autorisés à tuer leur prochain improductif, alors malheur à nous tous, car nous deviendrons vieux et séniles ! S’il est légitime de tuer les membres improductifs de la communauté, alors malheur aux invalides qui ont sacrifié et perdu dans le processus de production leur santé ou leurs membres !

Si l’on peut se débarrasser des hommes et des femmes improductifs par des moyens violents, alors malheur à nos courageux soldats qui reviennent au pays gravement atteints par des blessures de guerre, estropiés et invalides !

Si on l’admet, une fois, que les hommes ont le droit de tuer leurs prochains « improductifs » – quoique cela soit actuellement appliqué seulement à des patients pauvres et sans défenses, atteints de maladies – alors la voie est ouverte au meurtre de tous les hommes et femmes improductifs: le malade incurable, les handicapés qui ne peuvent pas travailler, les invalides de l’industrie et de la guerre. La voie est ouverte, en effet, pour le meurtre de nous tous, quand nous devenons vieux et infirmes et donc improductifs. Alors on aura besoin seulement qu’un ordre secret soit donné pour que le procédé, qui a été expérimenté et éprouvé avec les malades mentaux, soit étendu à d’autres personnes « improductives », qu’il soit également appliqué à ceux qui souffrent de tuberculose incurable, qui sont âgés et infirmes, aux personnes handicapées de l’industrie, aux soldats souffrant de graves blessures de guerre !

Alors aucun homme ne sera en sûreté : n’importe quelle commission pourra le mettre sur la liste des personnes « improductives », qui dans leur jugement sont devenues « indignes de vivre ». Et il n’y aura aucune police pour le protéger lui, aucun tribunal pour venger son meurtre et pour amener ses meurtriers à la justice. Qui pourra alors avoir une quelconque confiance dans un médecin? Il pourrait signaler un patient comme improductif et pourraient être alors données des instructions pour le tuer!

On ne peut s’imaginer, la dépravation morale, la méfiance universelle qui s’étendra au coeur même de la famille, si cette doctrine terrible est tolérée, admise et mise en pratique. Malheur aux hommes, malheur au peuple allemand quand le saint commandement de Dieu : « Tu ne tueras pas ! « , que le seigneur a donné au Sinaï dans le tonnerre et les éclairs, que Dieu notre créateur a écrit dans la conscience de l’homme au commencement, si ce commandement n’est pas simplement violé mais sa violation est tolérée et exercée impunément !

Je vous donnerai un exemple de ce qui se produit. Un des patients de Marienthal était un homme de 55 ans, un fermier d’une paroisse de campagne dans la région de Münster – je pourrais vous donner son nom – . Il a souffert pendant quelques années de perturbation mentale et a été donc admis à l’hôpital de Marienthal. Il n’était pas mentalement malade dans le plein sens du terme: il pouvait recevoir des visites et était toujours heureux, quand sa parenté venait le voir. Il y a seulement une quinzaine, lui rendirent visite son épouse et un de ses fils, un soldat qui se trouvait stationné au front et avait un congé à la maison. Le fils est très attaché à son père malade, aussi la séparation fut difficile… Qui sait si le soldat reviendra, s’il reverra son père, car il peut tomber au combat pour son pays.

Le fils, le soldat, ne reverra sans doute sûrement pas son père sur la terre car il a été depuis mis sur la liste des « improductifs ».

Un parent, qui a voulu rendre visite au père cette semaine à Marienthal, s’en est retourné avec l’information que le patient avait été transféré ailleurs sur les instructions du Conseil des ministres pour la défense nationale. Aucune information ne pourrait être fournie sur le lieu où il avait été envoyé, mais les parents seraient mis au courant d’ici quelques jours. Quelle sera cette information? La même que dans d’autres cas semblables? Que l’homme est mort, que son corps a été incinéré, que les cendres seront remises contre paiement d’honoraires? Car le soldat, risquant sa vie au champ d’honneur pour ses compatriotes, ne reverra pas son père sur terre, parce que des compatriotes à la maison l’ont tué. Les faits que j’ai énoncés sont bien établis. Je puis donner les noms du patient, de son épouse et de son fils le soldat, et de l’endroit où ils vivent.  » Tu ne tueras pas ! » Dieu a écrit ce commandement dans la conscience de l’homme longtemps avant que n’importe quel code pénal ait établi de pénalité pour le meurtre, longtemps avant qu’il n’y ait n’importe quel procureur ou n’importe quelle cour pour instruire et punir un meurtre. Caïn, qui a tué son frère Abel, était un meurtrier longtemps avant qu’il n’y ait eu d’États ou de tribunaux. Et il avouait sa faute, pressé par sa conscience qui l’accusait :  » Mon méfait est trop grand pour que je puisse trouver le pardon … le premier venu qui me trouvera me tuera » (Genèse 4.13-14).  »

 » Tu ne tueras pas ! » Ce commandement de Dieu, qui seul a le pouvoir de décider de la vie ou de la mort, a été écrit dans le coeur des hommes au commencement, longtemps avant que Dieu ait donné aux enfants de l’Israël sur la montagne du Sinaï sa loi fondamentale dans ces phrases lapidaires inscrites sur la pierre, qui sont écrites pour nous dans l’Écriture Sainte et que comme enfants nous avons apprises par coeur au catéchisme.

 » Je suis le Seigneur ton Dieu !  » Ainsi commence cette loi immuable.  » Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi !  » Dieu – le seul Dieu, transcendant, tout-puissant, omniscient, infiniment saint et juste, notre créateur et juge à venir – nous a donné ces commandements. En raison de son amour pour nous il a écrit ces commandements dans notre coeur et les a proclamés. Car ils correspondent au besoin de notre nature créée par le Dieu; ce sont les normes indispensables de tout vie raisonnable, pieuse, salutaire et sainte individuelle et communautaire.

Avec ces commandements, Dieu notre père, veut nous rassembler, nous ses enfants, comme la poule rassemble ses poussins. Si nous suivons ces commandements, ces invitations, cet appel de Dieu, nous serons gardés et protégés et préservés du mal, défendus contre la mort et la destruction menaçantes comme les poussins sous les ailes de la poule.

« O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » Est-ce que cela va de nouveau arriver à notre pays, à l’Allemagne, à notre province de Westphalie, à notre ville de Münster? Qu’en est-il de l’obéissance aux commandements divins, en Allemagne, ici chez nous ?

Le huitième commandement: « Tu ne donneras pas de faux témoignage, tu ne mentiras pas !  »

Combien de fois il est violé sans scrupule et publiquement!

Le septième commandement:  » Tu ne voleras pas ! »

La propriété de qui est-elle encore sûre après l’expropriation arbitraire et sans égards de celle de nos frères et de sœurs qui font partie d’ordres religieux catholiques ? La propriété de qui est-elle protégée si cette propriété saisie illégalement n’est pas restituée ?

Le sixième commandement: « Tu ne commettras pas d’adultère. »

Pensez aux instructions et aux assurances de rapports sexuels libres et de maternité sans mariage, dans la lettre ouverte notoire de Rudolf Hess, qui a disparu depuis. Cette lettre a été éditée dans tous les journaux. Et combien de conduites dévergondées et déshonorantes de cette sorte avons-nous lu et observé… Nous en avons constaté l’existence dans notre ville de Münster! A quel manque de pudeur dans l’habillement nos jeunes ont-t-il été forcés de s’accoutumer. C’est la préparation pour le futur adultère! La modestie, le rempart de la chasteté, est sur le point d’être détruit.

Et maintenant le cinquième commandement:  » Tu ne tueras pas ! », est mis de côté et est violé sous les yeux des autorités dont la fonction devrait être de protéger la règle de la loi et la vie humaine, quand les hommes prévoient de tuer des innocents intentionnellement, simplement parce qu’ils sont « improductifs », parce qu’ils ne peuvent plus produire aucune marchandise.

Et qu’en est-il aussi de l’observance du quatrième commandement, qui nous enjoint d’honorer nos parents et ceux qui ont autorité sur nous et de leur obéir? Le statut de l’autorité des parents est déjà bien ébranlé et est de plus en plus mis à mal par tous les engagements imposés aux enfants contre la volonté de leurs parents. Qui donc peut croire que le respect sincère et l’obéissance consciencieuse aux autorités de l’État peut être maintenu quand les hommes continuent à violer les commandements de l’autorité suprême, les commandements de Dieu, quand ils combattent même et cherchent à rejeter la foi au seul véritable Dieu transcendant, Seigneur de ciel et de terre?

L’observance des trois premiers commandements a en réalité pendant de nombreuses années été en grande partie suspendue dans la vie publique en Allemagne et à Münster. Par combien de personnes le dimanche et les jours de fêtes sont-ils profanés et soustraits au service de Dieu! Combien le nom de Dieu est profané, déshonoré et blasphémé!

Et le premier commandement:  » Tu n’auras pas d’autres dieux devant moi !  » Au lieu du seul et véritable Dieu éternel, les hommes installent leurs propres idoles qu’ils servent et adorent: la nature, ou l’état, ou le peuple, ou la race. Et combien sont ceux dont le Dieu, selon le mot de Paul, « est leur ventre » (Philippiens 3.19) – leur propre bien-être – auquel ils sacrifient tout, leur honneur même et leur conscience – les plaisirs des sens, la convoitise de l’argent, la convoitise de la puissance! Ensuite on veut aussi essayer de s’arroger à soi-même les attributs divins, pour se faire des seigneurs au-dessus de la vie et de la mort de leurs prochains. Quand Jésus est venu près à Jérusalem et vit la ville il pleura sur elle disant : « Ah! si en ce jour tu avais compris, toi aussi, le message de paix! Mais non, il est demeuré caché à tes yeux. Oui, des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de retranchements, t’investiront, te presseront de toute part. Ils t’écraseront sur le sol, toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront pas en toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu fus visitée! »

Regardant avec ses yeux de chair, Jésus a vu seulement les murs et les tours de la ville de Jérusalem, mais l’omniscience divine a vu plus profondément et connaît ce qui se passe dans le ville et ce qu’il en est de ses habitants : « O Jérusalem, Jérusalem… combien de fois, combien de foi j’ai voulu rassembler tes enfants à la manière dont une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et tu n’as pas voulu! » C’est la grande douleur qui oppresse le coeur de Jésus, qui fait monter des larmes à ses yeux. J’ai voulu ton bien mais tu ne veux pas !

Jésus a vu combien coupable, terrible, criminel, désastreux est ce refus. Ce petit homme, cette créature frêle, oppose sa volonté créée à la volonté de Dieu! Jérusalem et ses habitants, son Peuple choisi et favorisé oppose sa volonté à celle de Dieu ! De manière folle et criminelle, ils défient la volonté de Dieu! C’est pourquoi Jésus pleure sur le péché horrible et la punition inévitable. On ne se moque pas de Dieu!

Chrétiens de Münster! Est-ce que le fils de Dieu dans son omniscience, en ce jour, a vu seulement Jérusalem et ses habitants? A-t-il pleuré seulement sur Jérusalem? Est-ce que le peuple d’Israël est le seul peuple que Dieu a entouré, qu’il a protégé avec le soin d’un père et l’amour d’une mère, qu’il a aimé ? Est-ce le seul peuple qui ne voulait pas? Le seul qui a abandonné la vérité de Dieu, qui a rejeté la loi de Dieu et ainsi s’est condamné à la ruine? Jésus, Dieu omniscient, a-t-il également vu en ce jour notre peuple allemand, notre pays de Westphalie, notre région de Münster, la Rhénanie inférieure? A-t-il également pleuré sur nous? Pleuré sur Münster ? Pendant mille ans, il a instruit, il nous a instruit nous et nos ancêtres dans sa vérité, il nous a guidés par sa loi, nourris, nous, de sa grâce, rassemblés comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Le fils omniscient de Dieu a-t-il vu en ce jour, qu’en notre temps, il doit également prononcer ce jugement sur nous: « Tu n’as pas voulu ! Voici que votre maison va vous être laissée ! » Comme ce serait terrible !

Chers fidèles du Christ ! J’espère qu’il est toujours temps… Mais alors il est grand temps ! Reconnaissons encore aujourd’hui ce temps qui nous apporte la paix, qui seul peut nous sauver du tribunal de Dieu : Acceptons sans retour en arrière et sans réserve, nous, la vérité évidente de Dieu et reconnaissons-le par notre vie. Faisons des commandements divins une ligne directrice de notre vie et prenons au sérieux l’expression : plutôt la mort que le péché !

Dans la prière et le pénitence sincère prions pour que la rémission et la pitié de Dieu puissent descendre sur nous, sur notre ville, notre pays et notre chère peuple allemand. Mais avec ceux qui continuent à provoquer le jugement de Dieu, qui blasphèment notre foi, qui dédaignent les commandements de Dieu, qui font cause commune avec ceux qui aliènent nos jeunes au christianisme, qui volent et bannissent nos religieux, qui provoquent la mort d’hommes et de femmes innocents, nos frères et sœurs, avec tous ceux-là nous éviterons n’importe quel rapport confidentiel, nous nous maintiendrons, nous et nos familles hors de portée de leur influence, de peur que nous soyons infectés de leurs manières athées de penser et d’agir, de peur que nous devenions des complices de leurs fautes et soyons ainsi exposé au jugement que le Dieu juste doit rendre et infliger à tous ceux qui, comme la ville ingrate de Jérusalem, ne veulent pas ce que Dieu veut. O Dieu fais nous reconnaître à tous aujourd’hui avant qu’il soit trop tard ce qui nous apporte la paix ! O très sacré coeur de Jésus, affligé de larmes à cause de l’aveuglement et des iniquités des hommes, aide-nous par ta grâce que nous aspirions toujours à ce qui te plaît et renoncions à ce qui te déplaît, pour que nous demeurions dans ton amour et que nous trouvions la paix de nos âmes ! Amen.

Pour aller plus loin : Un évêque contre le nazisme, aux mots d’une puissante actualité(recension)

 

Affaire Lambert : “Il est certain que le gouvernement français sera condamné”
 
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/ Lundi 20 mai 2019 à 14:31

 

Docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), Grégor Puppinck explique que le gouvernement français et le docteur Sanchez ont décidé de faire mourir Vincent Lambert en violation du droit international. 

 

Alors que le Dr Sanchez a commencé la sédation profonde de Vincent Lambert ce lundi matin, ses parents ont déposé en même temps un ultime recours devant la CEDH. Pourquoi ?
Parce que le Dr Sanchez et le gouvernement français s’acharnent à vouloir faire mourir Vincent Lambert en violation du droit international. À deux reprises, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations Unies a demandé à la France, au titre de « mesures provisoires ou conservatoires », de maintenir l’alimentation et l’hydratation de M. Vincent Lambert, au moins pendant la durée de l’examen de son dossier par ce Comité. Mais le gouvernement français « s’assied » honteusement sur le droit international, comme si la mort de ce pauvre homme était pour lui une affaire d’Etat.

Il faut bien comprendre que c’est en violation du droit international, avec la complicité de l’Etat, que le Dr Sanchez a décidé de provoquer la mort de M. Vincent Lambert.

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Jusqu’à présent, les parents n’ont rien obtenu des juridictions françaises. Le Tribunal administratif s’est aligné sur la position du gouvernement, tandis que le juge judiciaire et le défenseur des droits se sont déclarés « incompétents ».  C’est pourquoi, ils saisissent une nouvelle fois la CEDH pour qu’elle ordonne à la France de respecter ces mesures provisoires.

Selon vous, la France a-t-elle l’obligation de respecter les mesures provisoires ?
Oui, bien sûr. Tous les juristes sérieux s’accordent là-dessus. La France a librement ratifié la Convention des droits des personnes handicapées de l’ONU et son « protocole facultatif ». Celui-ci a chargé le Comité des droits des personnes handicapées de veiller au respect de la Convention par les Etats, et lui a donné le pouvoir de recevoir des « plaintes individuelles » -comme celle introduite par les parents Lambert-, et de demander le respect de mesures provisoires ou conservatoires qui s’imposent. Le gouvernement est donc tenu de respecter la parole de la France ; c’est le principe fondamental du droit international, suivant l’adage « Pacta sunt servanda » qui commande que tout traité en vigueur soit exécuté de bonne foi.

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Le gouvernement actuel prétend que le respect de ces « mesures provisoires » ne serait pas obligatoire. Mais cela est faux. Pour preuve, lorsqu’un pays viole de telles mesures provisoires, il est systématiquement condamné par les instances internationales. Cela s’est produit au Comité des droits de l’homme des Nations unies, au Comité international contre la torture, à la Cour européenne des droits de l’homme, ou encore à la Cour internationale de Justice. Cela est donc parfaitement établi, et le gouvernement français le sait. M. Toubon, le « Défenseur des droits » chargé de faire appliquer en France la Convention sur les droits des personnes handicapées, a eu l’honnêteté de déclarer que « les mesures provisoires demandées par les comités des Nations Unies doivent être respectées par l’État, au risque d’entraver l’exercice effectif du droit de plainte prévu par le Protocole facultatif ».

Que se passera-il si la France ne respecte pas les mesures provisoires et que M. Vincent Lambert en meurt ?
Certes, l’ONU ne peut pas envoyer des « casques bleus » au CHU de Reims. Mais la France est tenue par sa parole. Il est donc certain que si M. Vincent Lambert meurt, la France sera condamnée par l’ONU. Cette condamnation ouvrira droit à réparation pour les parents de Vincent Lambert. Ils pourront se retourner en justice contre le gouvernement, le CHU mais aussi contre le Dr Sanchez, car la demande du Comité lui a été notifiée personnellement.

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Mais il sera trop tard  pour Vincent Lambert; et entre temps, le gouvernement aura changé.

Nous voyons bien que pour le gouvernement, la mort de Vincent Lambert est une exigence politique. Et que la politique prime le respect de la justice. Le but politique est d’utiliser la mort de Vincent Lambert pour « faire passer » la légalisation de l’euthanasie. Il faut que Vincent Lambert agonise devant les caméras pour justifier l’euthanasie active des personnes handicapées.

Mais à ce jour Vincent Lambert n’est pas mort, la sédation peut encore être arrêtée sans dommage pendant les 2 à 3 prochains jours.

Que pourrait dire la Cour européenne des droits de l’homme ?
En droit, je suis convaincu qu’elle devrait donner raison aux parents Lambert, et demander au gouvernement de respecter les « mesures provisoires » demandées par l’ONU. La Cour européenne ne peut pas tolérer que le gouvernement français bafoue ainsi ostensiblement, et fragilise, le système de protection internationale des droits de l’homme. 

La Cour ne peut pas donner raison au gouvernement français et déclarer les « mesures provisoires » non obligatoires, non seulement parce que ce serait faux juridiquement, mais aussi parce que la Cour ruinerait alors l’autorité de ses propres mesures provisoires. Il est donc impossible que la CEDH déclare non obligatoire le respect les mesures provisoires. La Cour européenne a donc tout intérêt à donner raison aux parents Lambert et à venir à la rescousse du Comité des droits des personnes handicapées des Nations-Unies.

Mais cette affaire est politique, et même idéologique, bien plus que juridique. Il faut espérer que la Cour européenne aura le courage de juger en droit sur le fond, et qu’elle ne bottera pas en touche. Son honneur est en jeu.

En pratique, comment la nouvelle requête va-t-elle être traitée à la CEDH ?
La Cour va certainement se prononcer dans les 48 heures. La décision sera prise soit par une chambre, c’est-à-dire par sept juges, soit par un juge seul. Nous ne le saurons pas. À la différence des jugements de la Cour, les décisions sur les mesures provisoires sont anonymes, seul apparaît le nom du greffier. Le nom des juges, et en particulier du rapporteur (celui qui s’est occupé de l’affaire), n’est jamais mentionné à la CEDH.

Mais c’est un usage fréquent au sein de la Cour européenne que de confier ce type de requête au juge national, c’est-à-dire au juge siégeant au titre du pays poursuivi, car c’est lui qui connaît le mieux le droit national. C’est problématique, pour des raisons évidentes, surtout lorsque ce juge est proche du gouvernement (voire du Président), ce qui est souvent le cas car les juges internationaux sont désignés sur recommandation de leurs gouvernements respectifs. Ils ont donc une dimension politique, qu’ils conservent plus ou moins par la suite.

C’est d’ailleurs pour offrir une garantie supplémentaire de neutralité et d’indépendance que les Comités des Nations Unies, à l’inverse de la CEDH, interdisent au juge national de statuer dans une affaire visant son pays d’origine. Il serait bon que la Cour européenne fasse de même.

Qui est le juge français qui pourrait trancher ?
Le juge siégeant au titre de la République est André Potocki, ancien Conseiller à la Cour de cassation. Il s’est déjà prononcé en faveur de la mort de M. Vincent Lambert en 2015. Il est étonnant que les français ne le connaissent pas, car il a un pouvoir considérable sur nos lois. Aux Etats-Unis, les juges de la Cour suprême, certes moins nombreux, sont très connus ; et personne ne fait semblant de croire en leur neutralité politique.

Cela dit, il n’est pas certain que le juge français statue à nouveau, car la CEDH interdit généralement aux Etats qu’un même juge puisse se prononcer deux fois sur une même affaire. Je ne vois pas pourquoi elle ne s’imposerait pas à elle-même cette règle en l’espèce.

Quoi qu’il en soit, l’affaire est simple, et la politique ne devrait pas interférer : il s’agit seulement de faire respecter le droit international, et non pas de prendre position sur  l’euthanasie de Vincent Lambert. Il faut espérer que la CEDH ne fasse pas moins bien que le Comité des droits des personnes handicapées, et qu’elle fasse passer la justice avant la politique.

 

 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Défense de la Vie
19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 08:39

Troisième dimanche après le Nouveau Dimanche, quatrième après Pâques.

 

Saint Qurbana :

    • 1ère de St Jean 5: 13 – 21 :
  • 13 Je vous ai écrit cela pour que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui mettez votre foi dans le nom du Fils de Dieu.
  • 14 Voici l’assurance que nous avons auprès de Dieu : si nous faisons une demande selon sa volonté, il nous écoute.
  • 15 Et puisque nous savons qu’il nous écoute en toutes nos demandes, nous savons aussi que nous obtenons ce que nous lui avons demandé.
  • 16 Si quelqu’un voit son frère commettre un péché qui n’entraîne pas la mort, il demandera, et Dieu lui donnera la vie, – cela vaut pour ceux dont le péché n’entraîne pas la mort. Il y a un péché qui entraîne la mort, ce n’est pas pour celui-là que je dis de prier.
  • 17 Toute conduite injuste est péché, mais tout péché n’entraîne pas la mort.
  • 18 Nous le savons : ceux qui sont nés de Dieu ne commettent pas de péché ; le Fils engendré par Dieu les protège et le Mauvais ne peut pas les atteindre.
  • 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, alors que le monde entier est au pouvoir du Mauvais.
  • 20 Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu nous donner l’intelligence pour que nous connaissions Celui qui est vrai ; et nous sommes en Celui qui est vrai, en son Fils Jésus Christ. C’est lui qui est le Dieu vrai, et la vie éternelle.
  • 21 Petits enfants, gardez-vous des idoles.
    •  
    • Hébreux 11: 3-6 :
  • 03 Grâce à la foi, nous comprenons que les mondes ont été formés par une parole de Dieu, et donc ce qui est visible n’a pas son origine dans ce qui apparaît au regard.
  • 04 Grâce à la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice plus grand que celui de Caïn ; à cause de sa foi, il fut déclaré juste : Dieu lui-même rendait témoignage à son offrande ; à cause de sa foi, bien qu’il soit mort, il parle encore.
  • 05 Grâce à la foi, Hénok fut retiré de ce monde, et il ne connut pas la mort ; personne ne le retrouva parce que Dieu l’avait retiré ; avant cet événement, il avait été agréable à Dieu, l’Écriture en témoigne.
  • 06 Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu ; car, pour s’avancer vers lui, il faut croire qu’il existe et qu’il récompense ceux qui le cherchent.
    •  
    • St Luc 24: 13 à 35 :
  • 13 Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem,
  • 14 et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
  • 15 Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
  • 16 Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
  • 17 Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes.
  • 18 L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. »
  • 19 Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple :
  • 20 comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
  • 21 Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
  • 22 À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
  • 23 elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
  • 24 Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
  • 25 Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit !
  • 26 Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
  • 27 Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
  • 28 Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin.
  • 29 Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux.
  • 30 Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
  • 31 Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
  • 32 Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
  • 33 À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
  • 34 « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
  • 35 À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
  •  

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

À partir du 22 Juin au Monastère,un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

 

 

Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.
Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.

Souvenirs photographiques de la Messe du Vendredi 17, Messe de l'aumônerie Syro-Orthodoxe des Africains vivant en région de Chartres.

 
LA RÉSURRECTION : UNE DOCTRINE ?
Le fait

La résurrection du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme et Roi d’Israël, est un évènement qui structure l’Histoire universelle : en entrant volontairement dans la mort par amour pour autrui, le Christ a ouvert la voie à la grande liberté. Plus rien dans le monde n’est comme auparavant. L’Église affirme des faits, des actes divins : l’Incarnation, la Résurrection, l’Exaltation du Fils à la Droite paternelle, la Descente glorieuse de l’Esprit. Une nuée de témoins, à commencer par les femmes myrrophores, Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, ainsi que les Apôtres, les pèlerins d’Emmaüs, atteste l’entrée corporelle du Dieu fait Homme dans la Vie, après avoir terrassé la mort. L’Église peut se définir comme la communauté qui affirme : « le Christ est vraiment ressuscité ! »

La doctrine

Elle se déduit du fait. Elle développe toutes les conséquences de la Résurrection pour l’homme et pour la création tout entière. Pour l’Église et pour la société civile, pour la culture, celles-ci sont incalculables. La Résurrection est principalement la manifestation de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité entière, ainsi que pour toutes les créatures. L’existence humaine se voit libérée de la peur de la mort, de toutes les formes que prend l’angoisse de mort. Le Christ étant ressuscité, et le pouvoir de la mort étant aboli, les baptisés participent à un mode de vie nouveau, par la grâce du saint baptême, en premier lieu, par l’eucharistie et par l’ensemble des sacrements qui, tous, sont porteurs de la puissance de la Résurrection.

La peur de la mort

Les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église, et surtout après la descente du saint Esprit, à la Pentecôte, se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas peur de la mort. Les martyrs de tous les temps attestent cette liberté charismatique. Ils sont les témoins de la Résurrection. Ils affrontent les pouvoirs de ce monde – qui, de tous temps, utilisent tous cette peur pour dominer et asservir les peuples – sans redouter ce qu’ils peuvent avoir à supporter de leur part – la torture et l’exécution.

L’amour pour les ennemis

La victoire sur la peur de la mort se manifeste surtout par le triomphe de l’amour de Dieu dans la communauté des baptisés et dans le monde ; tout particulièrement, la capacité d’aimer ses ennemis – ceux qui les haïssent et veulent leur souffrance et leur mort – montrent que la mort a perdu son pouvoir. À la tyrannie de la mort sur les consciences – et même sur les créatures non douées de raison – succède le Royaume de Dieu où ne s’exerce aucun pouvoir puisque le nerf de toute domination a été extirpé. La mission des chrétiens est de montrer par leur exemple encore plus que par leurs paroles la vérité de la Résurrection.

Source: "Sagesse Orthodoxe"

Deux hommes s’éloignent de Jérusalem. Ils sont venus pour la Pâques et la Pâque est finie.

Ils s’entretiennent de leurs espoirs évanouis : ils ont cru en Jésus et voici que Jésus est mort sur la croix... ils cheminent tristement vers le village d’Emmaüs. Un homme les rejoint. Il ralentit sa marche pour voyager de compagnie avec eux : cela se faisait beaucoup en ce temps-là.

Ils s’étonnent :

- Tu es bien le seul étranger venu à Jérusalem qui ignore les choses qui y sont arrivées ces jours-ci !

Le voyageur paraît en effet ne rien savoir. Il souhaite d’être éclairé. Alors les hommes d’Emmaüs lui racontent l’arrestation de Jésus, son procès, sa mort sur la croix. Ils tentent de lui faire comprendre la profondeur de leur déception. Ils avaient tant espéré que ce Jésus délivrerait Israël !

Les disciples d'Emmaüs

Ils font aussi allusion à ce que l’on raconte : on aurait trouvé vide le tombeau de Jésus. Selon certains il serait ressuscité. Comment y croire ? Personne ne l’a revu vivant.

Le voyageur, si attentif jusque-là, si amical, se rembrunit. Il lance aux pèlerins d’Emmaüs :

- Cœurs sans intelligence !

Il leur reproche d’avoir oublié ce qu’avaient annoncé les prophètes :

- Ne comprenez-vous pas qu’il fallait que le Christ endure ces souffrances pour entre dans sa gloire ?

Impressionnés, ils l’écoutent. On continue ainsi jusqu’à l’étape du soir. A l’auberge, les pèlerins invitent à souper ce voyageur qui parle si bien. « Or, pendant qu’il était à table avec eux, raconte Jean, il prit le pain, prononça une bénédiction, puis le rompit et le leur donna. Alors, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent. »

Ils sont sur le point de se jeter aux pieds de Jésus lorsqu’ils se retrouvent seuls : « Mais lui devint invisible à leurs yeux. »

Aussitôt, les pèlerins rebroussent chemin, courent à Jérusalem, retrouvent les fidèles de Jésus qu’ils connaissent, leur racontent dans tous ses détails la fantastique aventure qu’ils viennent de vivre.

C’est grâce à la relation que l’apôtre Jean en a laissée que nous la connaissons.

Source : Alain Decaux raconte Jésus aux enfants.

Les disciples d'Emmaüs

L’image de Dieu, le Fils de Dieu,

est au fond de l’âme comme une source d’eau vive.

 

Quand on y jette de la terre, c’est-à-dire des désirs terrestres, elle est obstruée et recouverte au point qu’on n’en connait ni n’en aperçoit plus rien.

 

Pourtant, en elle-même elle reste vive ; dès qu’on enlève la terre qu’on a jetée dessus, elle réapparaît et on la boit.

(Origène – in genesium S XIII, Cité par Maître Eckhart dans le sermon de l’homme noble)

The image of God, the Son of God,

is at the bottom of the soul as a source of living water.

When one throws earth at it, that is to say earthly desires, it is obstructed and covered to the point where one neither knows nor perceives anything of it.

Yet in herself she remains alive; as soon as we remove the earth we throw on it, it reappears and we drink it.

(Origen - in genesium S XIII, quoted by Master Eckhart in the sermon of the noble man)

A imagem de Deus, o Filho de Deus

está no fundo da alma como fonte de água viva.

Quando alguém lança terra nela, isto é, desejos terrestres, ela é obstruída e coberta até o ponto em que ninguém sabe nem percebe nada dela.

No entanto, ela mesma permanece viva; assim que removemos a terra, ela reaparece e a bebemos.

(Orígenes - no genesium S XIII, citado pelo Mestre Eckhart no sermão do homem nobre)

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

« LE CINÉMA »

Le cinéma ! Dans notre civilisation de l’audiovisuel, il semble jouer de plus en plus le rôle de « tête chercheuse », lui que l’on peut définir comme un art total, qui est aussi un art pour tous. Art par conséquent de la technique la plus poussée, capable de susciter une sorte de communion affective, chaude, en deçà ou au-delà du langage : le cinéma, quand il culmine à une authentique créativité (donc communautaire, donc d’une certaine manière nuptiale), apparaît bien comme la liturgie d’une culture ouverte, planétaire, nullement uniformisante. Car chaque nation, chaque culture locale et sa mémoire propre peuvent s’y exprimer tout en s’universalisant, tout en devenant directement sensibles aux entrailles et parfois aux cœurs de dizaines de milliers de spectateurs partout dans le monde, comme ce fut le cas pour les films historiques de Kurosawa ou celui de Tarkovsky sur Roublev.

C’est pour cela que nous pouvons parler ici en même temps de cinéma et de christianisme. Parce que la vie de l’homme, c’est d’abord, c’est essentiellement la vision de Dieu ; parce que le christianisme, c’est avant tout la religion « des visages » ; parce que le cinéma, dont le développement à coïncidé avec celui de l’abstraction picturale, nous rend pour sa part, dans une sorte d’éveil élémentaire, le choc des êtres et des choses ; avant tout, des visages ; surtout la face humaine, le gros plan comme langage muet, regard, silence, appel.

Nuances pourtant, nuances ! Et de taille !

Dans la lumière du Christ en effet, nous voyons véritablement la lumière. Rappelons-nous l’épisode de l’aveugle dans Marc 8, 22-26 : « Au début, il voit les hommes comme des arbres qui marchent ; après l’intervention de Jésus, il fut guéri et vit tout distinctement. »

« Nous avons vu la vraie Lumière, nous avons reçu l’Esprit céleste », chantons-nous dans la Divine Liturgie : « Vivre évangéliquement, cela veut dire en Vérité, ainsi que l’écrit le Père Justin Popovitch, rayonner la lumière du Verbe de Dieu, la divine lumière incréée, se transformer en lumière, devenir lumière, parce que vie et lumière sont consubstancielles (Jean 1,4) en Dieu, dans le Dieu-Homme, et donc pour tous les vrais chrétiens. Et en cela rien d’imaginaire : l’éclat de la lumière pleine de grâce est présent dans les icônes de nos saints comme nimbe lumineux. » (Père Justin Popovitch, l’Homme et le Dieu-Homme, Ed. l’Age d’Homme, Lausanne 1988 P83).

Alors que le cinéma, lui, est un art de l’imaginaire, un art onirique qui très souvent dé-réalise. Il remplace la réalité « rugueuse à étreindre » et la vision qui veut la longue et patiente ascèse, par une irréalité où l’on peut tout voir sans rien vivre : il ouvre nos appétits d’être, sans savoir, sans bien savoir quoi, à l’instar de notre société dont il reflète et intensifie les tendances telle une immense nostalgie qui n’est autre que ce mélange d’une infinie tristesse du vide. Et l’on est en droit de se poser cette question : clé de voûte de la société du spectacle, qu’est-ce, en fin de compte, que le cinéma : un appel « de profundis » ou le négatif de Dieu ?

Le moment serait donc mal venu pour nous, chrétiens, de renoncer en pareille circonstance au spirituel, surtout quand il s’agit d’apporter à l’homme d’aujourd’hui la certitude de sa transcendance et les forces intérieures indispensables à la maîtrise de l’art, de la science, de la matière et de la machine.

Or dans ce temps liturgique du Pentecostaire, traversé par l’éclat de Pâques et confirmé par la certitude de la Pentecôte, ne pouvons-nous pas, comme chrétiens, entrevoir la possibilité d’un art cinématographique qui tente non pas de dé-réaliser les êtres et les choses, mais de les sur-réaliser en liant la création d’images au développement d’une imagination créatrice, d’un sens poétique juste ?

Dans notre monde de post-chrétienté, les artistes se sentent assez libres du christianisme pour l’utiliser comme un merveilleux réservoir d’images. Images assurées du succès, d’abord parce qu’il y a encore des chrétiens ; ensuite parce qu’elles subsistent dans notre mémoire collective ; enfin parce qu’elles répondent à la soif obscure qui s’exprime dans la grande « nostalgie » cinématographique.

Si nous lisons attentivement le passage de Luc sur les pèlerins d’Emmaüs, (Luc 24, 13-36), dans la perspective du cinéma il nous dit : si la figure et la destinée de Jésus n’ont cessé de hanter le cinéma, alors ne craignons pas d’aller jusqu’au bout de la liberté qui butte sur l’ultime esclavage, celui de la mort.

« Alors, écrit Luc, leurs yeux s’ouvrirent et ils le reconnurent ; mais il disparut de devant eux. » Pour ma part, j’explique cela par le fait que la seule vraie transgression, la seule qui vaille la peine d’être vécue, c’est la résurrection, quand on ne voit plus ce Christ que l’on a vu, ainsi que l’expérimentèrent les pèlerins d’Emmaüs.

Andreï Tarkovsky disait que la création doit être « une épiphanie », que le film peut constituer « pour l’auteur et le spectateur un acte spirituel purificateur ».

Puisse-t-il être aussi, aujourd’hui plus que jamais, une beauté de transfiguration, passée par le défiguration de la Croix ; en un mot : une beauté de mort et de résurrection.

 

+Stephanos, métropolite de Tallinn et de toute l’Estonie

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...

 

 

  

TOUTE VIE HUMAINE EST UN

MARTYR (TÉMOIGNAGE)

La vie de l'homme est un martyre. Depuis l'instant où nous avons chuté loin de la véritable joie, nous récoltons les fruits de la désobéissance : "Il produira pour toi épines et chardons" (Gen. 3,18 ) - la "terre" de notre coeur aussi. Comment reconnaîtrions-nous que nous sommes des exilés, si ce n'est pas les afflictions et les tourments?


Il n'y a personne qui n'aie pas quelque chose qui l'afflige. Les pieux Chrétiens sont affligés eux aussi, mais au plus profond de leur âme, ils ont aussi l'espoir qu'un jour les nombreuses afflictions se traduiront par un repos bienheureux pour eux. Sans afflictions et sans souffrances, que personne ne s'attende à se reposer dans la vie au-delà de la tombe. Cette vie est pour ceux qui ont lutté et ont été lourdement chargés par le poids de cette vie présente.

Bien sûr, les saints avaient beaucoup de grâce et de force spirituelle, et ils se réjouissaient de la souffrance. Mais nous, et moi d'abord, nous souffrons et parfois notre patience s'effondre. Gloire à Dieu, qui nous éclaire afin de nous repentir et de nous corriger! "l’esprit est ardent, mais la chair est faible (Mt. 26,41 ).
Staretz Ephraim d'Arizona



 



"Man’s life is a martyrdom. Ever since we fell from true happiness we gather the fruit of disobedience: “Thorns and thistles will the earth bring forth to you” (Gen. 3:18 ) –the earth of the heart will, too. How will we know that we are exiles, if not through afflictions and torments?

There is no person who does not have something that afflicts him. Pious Christians are afflicted, too, but in the depths of their souls they also have the hope that one day the many afflictions will result in blessed repose for them. Without afflictions and sufferings let no one expect repose in the life beyond the grave. That life is for those who have labored and were heavy-laden by the weight of this present life.

Of course, the saints had much grace and spiritual strength, and they rejoiced in suffering. But we, and I first of all, suffer and sometimes our patience breaks. But glory be to God, Who enlightens us to repent and correct ourselves. “The spirit indeed is willing, but the flesh is weak.” (Mt. 26:41 )."
Elder Ephraim of Arizona
Spiritual Fragrance Publishing

HUMILITÉ ET COLÈRE

 

Ainsi, 
c'est ce que je voudrais vous dire 
à vous et à tous: 
 
ne cherchez jamais 
à vous corriger les uns les autres 
avec colère, 
mais seulement 
avec humilité 
et un amour sincère, 
parce que l'on ne chasse pas une tentation
 par une autre tentation. 
 
 Quand vous voyez la colère venir,
 oubliez la correction pour le moment.
 
 Une fois que vous voyez 
que la colère est passée,
 que la paix est venue,
 et que vos pouvoirs de discernement
 fonctionnent correctement, 
alors vous pouvez parler avec profit.
 

Staretz Joseph l'hésychaste

 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
 

  

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

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VOUS N'AVEZ PAS PENSE  A VOTRE

EFFORT DE CARÊME ?

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

_____________________________________________________

 

Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

 

 

 

 

 

 

 

DU DIMANCHE 19 AU MERCREDI 22 MAI(Inclusivement)Retraite de délivrance et de guérisonau Monastère.

Pour vous inscrire:

06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)ou Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

*Mercredi 22 MAI:

 Fête de Sainte Rita

10h30, Messe ,  suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

 

*JEUDI 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR:

 10h 30, Procession des Rogations et  

Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

Nos prochains Rendez-vous Liturgique au Monastère et en dehors pour cette fin Mai et ce début Juin par ordre chronologique:

 

¤PÉRIGUEUX (La Chapelle Faucher), Samedi 25 MAI*

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 26 MAI*

 

¤Au Monastère:
°Jeudi 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE SEIGNEUR,10h30, procession des Rogations suivie de la Quadisha Qurbana (Sainte Messe), du repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

¤Permanence pastorale à PARIS (Relais paroissial de Sainte Geneviève et Mar Thoma) les 31 Mai et 1er Juin en matinée. Départ à 15h pour le Pèlerinage mensuel au Monastère.

 

¤Au Monastère:
°Dimanche 2 JUIN, Pèlerinage mensuel à Notre-Dame de Miséricorde et aux Saints du Kérala
*

 

¤ NANTES (Groupe de prière et "Relais paroissial" Saint Charbel):
°Jeudi 6 JUIN (Réception des fidèles de 9h à 17h. Messe à 18h)
°Vendredi 7, Visites aux malades, aux familles et bénédiction des lieux.

 

¤Au Monastère:

°Dimanche 9 Juin, PENTECÔTES *

 

¤ANGOULÊME (Jauldes), Dimanche 16 JUIN*

 

*10h30 Quadisha Qurbana (Sainte Messe), repas fraternel et de la réception des fidèles.

(Pour inscriptions ou compléments d'informations: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées) ou
Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

au Monastère Syriaque 

 

Tous les 1ers Weekend du mois

 

 

 

++++++++++++++++++++++++++

Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

_____________________________________________________

 

   

"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

Pour l' Aumônerie Syro-Orthodoxe Francophone des Africains vivant en France, contacter les Responsables: Mor Philipose-Mariam (06.48.89.94.89 ), Métropolite et Soeur Marie-Andre M'Bezele, moniale ( 06.17.51.25.73).

-------------------------------------------------------------

Nota:

Igreja local fundada pelo impulso missionário da Igreja Síria Ortodoxa da Índia (Malankara), nossa Igreja siro-Orthodoxe- Francophone é uma igreja ortodoxa-Leste.

O Mosteiro siríaco é um Centro de oração para a unidade das Igrejas Apostólicas, unanimidade de Christian Witness ea paz mundial.

¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

Para o serviço pastoral para o Mosteiro como a casa dos fiéis para estadias curtas ou retiros espirituais, não requer qualquer fixo.

As ofertas são livres e não obligatoires.Toute oferecendo ainda sido deduzido do seu rendimento tributável à alíquota de 66 ° / ° de sua renda).
Denominar todas C B na seguinte ordem "S S M E Metropolis"

Para os sírio-ortodoxos Capelania francófonos africanos que vivem na França, entre em contato com as cabeças: Mor Philipose Mariam (06.48.89.94.89), Metropolitan e irmã Marie-Andre M'Bezele, freira (06.17.51.25.73).

-----------------------------------------------------------------

Note:

A local church founded on the missionary impulse of the Syrian Orthodox Church of India (Malankare), our Syro-Orthodox-Francophone Church is an Eastern Orthodox Church.

The Syriac Monastery is a Center of Prayer for the unity of the Apostolic Churches, the unanimity of the Christian Testimony and the peace of the world.

¤ Pastoral permanence in various regions of France for: Spiritual accompaniments, Sacraments, Sacramentals (Blessings, Prayers of deliverance or exorcism, prayers of healing) ...

For the pastoral services rendered to the Monastery as the reception of the faithful for short stays or spiritual retreats, we do not require any fixed.

The offerings are free and not obligatory. However, any taxable income is deducted from your taxable income of 66% of your income.
Write all C B 

CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

--------------------

DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

---------------------

GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans Tradition Syriaque Famille orthodoxie-orientale Stages Retraites Spirituelles
16 mai 2019 4 16 /05 /mai /2019 21:32

12.V.2019:
Souvenirs photographiques de la journée de piété et de fraternité en notre paroisse Syro-Orthodoxe francophone de l'Angoumois en ce 3ème dimanche après Pâques (2ème dimanche après "le Nouveau Dimanche") alors que nous célébrions la Fête Patronale de cette paroisse de Notre-Dame Source de Toutes Grâces et St Ubald . Vous étiez dans nos prières.

-------------------------

12.V.2019:
Memórias fotográficas do dia da piedade e da fraternidade na nossa paróquia francófona siro-ortodoxa de Angoumois, neste terceiro domingo depois da Páscoa (2º domingo depois do "Domingo Novo"), quando celebramos o Dia do Padroeiro desta paróquia de Notre- Senhora Fonte de todas as graças e St Ubald. Você estava em nossas orações.

-----------------------------

12.V.2019:
Photographic memories of the day of piety and fraternity in our Francophone Syro-Orthodox parish of Angoumois on this 3rd Sunday after Easter (2nd Sunday after "New Sunday") as we celebrate the Patron Saint's Day of this parish of Notre- Lady Source of All Graces and St Ubald. You were in our prayers.

 

 

Du 12 au 17 Mai 2019: Souvenirs de la Fête Patronale à JAULDES / CHRIST EST RESSUSCITÉ par St JUSTIN POPOVITCH / JEANNE D'ARC , VENEZ SECOURIR NOTRE FRANCE !  / CONVERSIONS AU CHRIST EN IRAN / AVANT DE MOURIR, IL RECONNAIT L'EXISTENCE DE DIEU / Notre-Dame des Semences. / L'AMOUR VRAI /
Du 12 au 17 Mai 2019: Souvenirs de la Fête Patronale à JAULDES / CHRIST EST RESSUSCITÉ par St JUSTIN POPOVITCH / JEANNE D'ARC , VENEZ SECOURIR NOTRE FRANCE !  / CONVERSIONS AU CHRIST EN IRAN / AVANT DE MOURIR, IL RECONNAIT L'EXISTENCE DE DIEU / Notre-Dame des Semences. / L'AMOUR VRAI /
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Du 12 au 17 Mai 2019: Souvenirs de la Fête Patronale à JAULDES / CHRIST EST RESSUSCITÉ par St JUSTIN POPOVITCH / JEANNE D'ARC , VENEZ SECOURIR NOTRE FRANCE !  / CONVERSIONS AU CHRIST EN IRAN / AVANT DE MOURIR, IL RECONNAIT L'EXISTENCE DE DIEU / Notre-Dame des Semences. / L'AMOUR VRAI /
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Du 12 au 17 Mai 2019: Souvenirs de la Fête Patronale à JAULDES / CHRIST EST RESSUSCITÉ par St JUSTIN POPOVITCH / JEANNE D'ARC , VENEZ SECOURIR NOTRE FRANCE !  / CONVERSIONS AU CHRIST EN IRAN / AVANT DE MOURIR, IL RECONNAIT L'EXISTENCE DE DIEU / Notre-Dame des Semences. / L'AMOUR VRAI /

 

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

"L‘Incarnation de la Lumière"

 

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

À partir du 22 Juin au Monastère,un stage

 

d’iconographie avec Armia Elkatcha au

 

Monastère.

(Participation, logement et repas compris 250 euros, des facilités de paiement peuvent être consenties.)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise Cathédrale Copte-Orthodoxe du Caire  réalisées par Armia)

 

Si vous êtes intéressés , inscrivez-

vous vite  !

 

IL RESTE DE LA PLACE, IL N'EST PAS TROP TARD POUR VOUS INSCRIRE !...

 

Par ailleurs, une exposition d'icônes est prévue et le chantier des fresques à l'église du Monastère sera visible, si bien que vous pourrez voir à l'oeuvre le Chef d'atelier du Patriarcat d'Alexandrie et son assistant.

 

 

 

 

INSCRIVEZ-VOUS RAPIDEMENT

 

Adresse ci-dessous:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie,

Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Courriels: asstradsyrfr@laposte.net

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

(Détail des fresques du plafond de l'Eglise du Monastère Syriaque réalisées par Armia)

 

(Le Patriarche Copte Orthodoxe distinguant Armia)

 

 

 

CHRIST EST RESSUSCITÉ par St JUSTIN POPOVITCH

(Source: orthodoxe-ordinaire.blogspot.com)

 
ST JUSTIN POPOVITCH
 
 
CHRIST EST RESSUSCITÉ
 
Il est ressuscité et par sa Résurrection Il nous a montré pourquoi étant Dieu, Il s'est fait homme et a pris chair. Il s'est fait homme “pour nous hommes et pour notre salut", afin de donner â l'être humain l'immortalité et la vie éternelle. 
— Comment ? 
Par sa Résurrection d'entre les morts. Parce que par sa Résurrection en tant que Dieu-Homme, Il a ouvert à l'homme la voie de la Vie Eternelle. Et c'est ainsi qu'Il nous a révélé tout le mystère divin du corps humain. 
Voici quel est ce mystère : Par toute sa vie terrestre dans la chair, et particulièrement par sa Résurrection, le Seigneur jésus a montré avec évidence, a manifesté aux yeux de tous, que le “corps était aussi pour le Seigneur”, (1 Cor, VI, l5) pour la vie éternelle dans le Seigneur, pour la vérité éternelle dans le Seigneur, pour la justice éternelle dans le Seigneur, pour l'amour éternel dans le Seigneur. 
C'est justement à cause de tout cela, que le Seigneur qui est miséricorde s'est fait chair, a vécu dans la chair, qu'Il est mort et qu'Il est Ressuscité, afin de se donner ä l'homme tout entier, de donner Dieu à l'homme, et tout ce qui est nécessaire à l'homme pour la vie éternelle et immortelle, dans les deux mondes.
 De Bethléem au Golgotha, le Dieu-Homme a tendu vers un seul but : la Résurrection d'entre les morts. Il a porté en Lui et avec Lui toute la nature humaine. Voilà pourquoi la Résurrection des morts est pour les chrétiens le but final de toutes les luttes, de toutes les aspirations. 
 Par les saints mystères et les saintes vertus, chaque chrétien marche “pour parvenir, s'il le peut, à la Résurrection d'entre les morts " (Phil. III, 11). Car dans le fait de la Résurrection du Christ, ou plus précisément dans la Personne du Seigneur Jésus-Christ Ressuscité, repose tout l’édifice du Christianisme, comme sur un fondement unique. Otez du christianisme ce fondement et il ne reste rien, si ce n'est poussière et cendres.
Sans doute aucun, dans le Dieu-Homme ressuscité, se trouvent toute la force, toute la puissance. toute la toute-puissance, toute la raison, tout l'attrait, toute l'excellence, tout l'indispensable, toute l'apologie, tout l'irrésistible, toute l'immortalité du christianisme et toute l’invincible certitude de notre résurrection des morts. 
Il est évident, que le sens unique et divin de notre existence humaine sur la terre se trouve dans notre Résurrection des morts, dans notre victoire sur la mort, dans notre immortalité personnelle. Et, si cette dernière n'existe pas, alors toute la terre avec tout le genre humain qu'elle porte est une maudite absurdité, un chaos démoniaque, une folie sans précédent, qui n'a pas son égale même dans les mondes des démons. 
Il est vrai et vrai pour tous les mondes, l’Évangile immortel du saint apôtre : “Si Christ n'est pas Ressuscité, vaine est la prédication” de l’Évangile du Christ sur l'immortalité de l'âme humaine, car Celui qui conduit l'âme et son compagnon le corps, par la mort à l'immortalité et qui lui ouvre le chemin de la résurrection et de l’immortalité n'existe pas. (l Cor. XV, 14). “Si le Christ n'est pas ressuscité, vaine est la prédication" de l'Evangile du Christ sur la vie éternelle ; et quand bien même celle-ci existerait, elle ne pourrait être acquise par l'être humain, qui tout entier demeurerait dans la mort. 
Si Christ n'est pas Ressuscité, vaine est la prédication “de l’Évangile du Christ sur le sens de la vie, du monde, du ciel et de la terre, du bien et du mal, de la vérité et du mensonge, des saints mystères et des saintes vertus, du Paradis et de l’Enfer, car pour tout cela, la lumière ou la force par laquelle sont réalisées les vertus évangéliques et la sainteté évangélique vécue n'est pas. 
Et pourtant, cette lumière, cette force, le Ressuscité qui vit éternellement, le Christ Dieu-Homme, peut la donner et Il la donne depuis des siècles à son Église. Il la donne par la foi en Lui, et surtout par la foi en sa merveilleuse et miraculeuse et vivifiante Résurrection. 
 
 
 
 Ainsi donc, il n’y a pas pour l'homme, sur la terre et dans le ciel, de joie plus parfaite et plus immortelle, que celle de suivre, de toute son âme, de tout son cœur, de toute sa volonté, de tout son esprit, de toute sa force, par les Saints Mystères et les Saintes Vertus, le Ressuscité, le Seigneur Jésus et s'assurer ainsi la vie immortelle et éternelle dans son royaume merveilleux des Cieux. Pour toutes ces choses, crions à tous les êtres humains, à tous les mondes : Christ est Ressuscité ! Christ est Ressuscité ! CHRIST EST RESSUSCITÉ !

JEANNE D'ARC , VENEZ SECOURIR NOTRE FRANCE !

 

« Et vint cette voix environ l’heure de midi, au temps de l’été, dans le jardin de mon père… »
(Ste Jeanne d'arc )

 

« Dieu viendra-t'Il une deuxième fois au secours de la France ?

Les hommes ont toujours réclamé des signes, aujourd'hui comme au XV° siècle.

Or la vie de Jeanne n'est qu'une suite ininterrompue de signes.

Que ceux qui ont des yeux voient et que ceux qui ont des oreilles écoutent ! »

(Colonel Antoine Argoud)

 

(Ci-dessous, les modèles d'icônes sur pierre ou sur bois, de Jeanne d'arc disponible à la porterie du Monastère 120 euros l'unité, 200 euros par deux)

Salve, virílis pectóris
Virgo, Patróna Gálliæ !
Torménta dira sústinens,
Christi refers imáginem.

Salut, ô Vierge au cœur viril,
Patronne de la France !
En supportant de cruels tourments,
Tu reproduis l’image du Christ.

Voces supérnas áudiens,
Iesu repléta lúmine,
Dum fata pandis pátriæ,
Silent pavéntque iúdices.

Lorsque, entendant les voix célestes,
Remplie de la lumière de Jésus,
Tu dévoiles les destins du pays,
Les juges se taisent et sont saisis de crainte.

Oppréssa flammis, clámitas
Iesum, crucémque fórtiter
Ampléxa, ad Ipsum, símplicis
Instar colúmbæ, pérvolas.

Étouffée par les flammes,
Tu appelles Jésus, et embrassant
Étroitement la croix, c’est vers Lui que,
Semblable à la candide colombe, tu t’envoles.

Choris beátis Vírginum
Adscrípta, cives ádiuva :
Te deprecánte, síngulis
Detur coróna glóriæ.

Admise parmi les chœurs bienheureux des Vierges,
Viens en aide à tes concitoyens ;
Que par ta prière, à chacun
soit donnée la couronne de gloire.

Sit laus Patri, sit Fílio :
Sancto decus Paráclito,
Qui corda amóre sáuciat,
Vires et auget lánguidis.

Louange soit au Père et au Fils,
Honneur au Saint Paraclet,
Qui blesse d’amour les cœurs
Et augmente la force des languissants.

Amen.

 

CONVERSIONS AU CHRIST EN IRAN

Le ministre iranien des services de renseignements a admis publiquement pour la première fois que le christianisme se répandait dans tout le pays.

Samedi 4 mai, le site anglophone Iranwire a indiqué que le ministre des Renseignements de la République islamique, Mahmoud Alavi, avait prononcé un discours devant plusieurs membres du clergé musulman chiite, au cours duquel il reconnaissait que « le christianisme se répandait dans » plusieurs régions d’Iran.

« Ces convertis sont des gens ordinaires qui occupent des emplois de vendeurs des sandwichs ou de produits similaires. »

Le ministre a ensuite indiqué que les autorités avaient cherché la cause de ces conversions.

« Nous n’avions d’autre choix que de les appeler pour leur demander pourquoi ils se convertissaient. Certains d’entre eux ont dit qu’ils recherchaient une religion qui leur donne la paix. Nous leur avons dit que l’islam est la religion de la fraternité et de la paix. »

Mahmoud Alavi expose alors la réponse des chrétiens.

« Nous voyons tout le temps des religieux et des religieux qui prêchent en chaire se parler les uns contre les autres. Si l’islam est la religion de la cordialité, alors avant toute chose, il faut qu’il y ait de la cordialité et de la paix entre les clercs eux-mêmes. »

Le ministre a toutefois conclu que « ce n’était pas à la communauté du renseignement de chercher les racines de ces conversions ».

« Mais cela se passe juste sous nos yeux. »

H.L.

 

 

 

AVANT DE MOURIR, IL RECONNAIT

 

L'EXISTENCE DE DIEU

Le témoignage suivant nous montre que rien n'est jamais perdu et que Dieu fait tout ce qui est en Son pouvoir pour toucher les âmes et les ramener à Lui, même si cela doit se faire sur leur lit de mort. Cela nous montre aussi que l'essentiel est d'aimer et que Dieu seul est la source du véritable amour et de la vraie joie. Une joie que le monde ne pourra jamais nous donner.

Souvent qualifié de visionnaire, et une figure majeure de l'électronique grand public, notamment pionnier de l'avènement de l'ordinateur personnel, du baladeur numérique, du smartphone et de la tablette tactile. Cofondateur, directeur général et président du conseil d'administration d'Apple Inc, il dirige aussi les studios Pixar et devient membre du conseil d'administration de Disney lors du rachat en 2006 de Pixar par Disney.

Steve Jobs était devenu tellement obsédé par son travail et son argent que toute sa vie il passa à côté des choses les plus essentielles de l'existence. Il était le meilleur dans ce qu'il faisait, mais ce n'est qu'au seuil de sa mort qu'il reconnut la vérité et réalisa ce qui est vraiment important dans la vie.

Steve Jobs était atteint d'un cancer du pancréas, et lorsque ce diagnostic fut annoncé publiquement, une grande tristesse balaya les adeptes de la marque Apple. Lorsqu'il décéda finalement en 2011, le monde de la technologie perdit un grand innovateur, mais il ne devint véritablement un témoin de Dieu que très tard dans sa vie.

Steve Jobs a eu quelques dernières paroles à l'attention de ses partisans, les invitant à ne pas tomber dans le même piège...

Les derniers mots de Steve Jobs —

Je suis arrivé au sommet du succès dans les affaires.

Aux yeux des autres, ma vie a été le symbole du succès. Cependant, en dehors du travail, j'ai eu peu de joie.

En fin de compte, ma richesse est simplement un fait auquel je me suis habitué.

En ce moment-même, allongé sur mon lit d'hôpital et me remémorant ma vie, je réalise que tous les honneurs et les richesses dont j'étais si fier par le passé sont devenus insignifiants avec l'imminence de ma mort.

Dans l'obscurité, quand je regarde les lumières vertes de l'équipement de respiration artificielle, et que je ressens le bourdonnement de ses bruits mécaniques, je peux sentir le souffle menaçant de ma mort prochaine.

Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends qu'une fois que vous avez accumulé assez d'argent pour le reste de votre vie, vous devez poursuivre des objectifs qui ne sont pas liés à la richesse.

Cela devrait être quelque chose de plus important : par exemple, des histoires d'amour, l'art, accomplir les rêves de votre enfance.

Non, arrêtez de courir derrière la richesse, elle ne peut que transformer une personne en un être tortueux, tout comme moi.

Dieu nous a créés dans un but précis, nous devons sentir l'amour dans le coeur de chacun de nous, et non pas ces illusions bâties sur la gloire ou l'argent, comme celles que j'ai connues au cours de ma vie, mais je ne peux pas les prendre avec moi. Je ne peux qu'emporter les souvenirs qui furent renforcés par l'amour.

Voilà la véritable richesse qui vous suivra ; vous accompagnera, [Dieu] vous donnera la force et la lumière nécessaires pour aller de l'avant.

L'amour peut parcourir des milliers de kilomètres et la vie n'a donc pas de limites. Allez jusqu'où vous désirez vous rendre. Efforcez-vous d'atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.

Tout est dans votre cœur et dans vos mains. Quel est le lit le plus cher au monde ? Le lit d'hôpital. Si vous avez de l'argent, vous pouvez embaucher quelqu'un pour conduire votre voiture, mais vous ne pouvez pas embaucher quelqu'un pour prendre cette maladie qui vous tue.

Les choses matérielles que vous avez perdues peuvent être retrouvées. Mais une chose que vous ne pouvez jamais retrouver quand vous la perdez, c'est la vie.

Quel que soit le stade de l'existence où nous nous trouvons en ce moment, à la fin, le jour où le rideau tombe arrivera et nous devrons y faire face.

Je vous en prie, chérissez et aimez votre famille, aimez votre conjoint, aimez vos amis… Traitez correctement chaque personne autour de vous et restez amical avec vos voisins.

Steve Jobs, décédé en 2011 à l'âge de 56 ans

 

Me souvenir que je serai bientôt mort
est l'outil le plus important que j'ai jamais découvert
pour nous aider à faire les grands choix de notre vie.
Car presque tout — toutes nos attentes extérieures,
la fierté, la peur de l'embarras ou de l'échec —
ces choses finissent par s'effondrer devant la mort,
ne laissant que ce qui est véritablement important.
Vous souvenir que vous allez mourir est la meilleure façon
que je connaisse d'éviter le piège consistant à croire
que vous avez quelque chose à perdre.
Vous êtes déjà nu. 

Il n'y a aucune raison de ne pas suivre votre coeur.

Steve Jobs

 

 

C'était le 15 Mai la  fête de

Notre-Dame des Semences.

 

Cette Fête mariale est commune aux Églises de Tradition Syriaque (Syro-Orthodoxes, Syro-catholique,Syro-Maronite ).

Je célébrerais le 15 au matin, en son honneur la Quadisha Qurbana (Sainte Messe ) à 6h en la Chapelle de la Maison Notre-Dame ( Paroisse Syro-Orthodoxe francophone de l'Angoumois à Jauldes) avant d'entreprendre mes visites à quelques personnes entre La Rochelle et Cholet en demeurant comme toujours en union de prières avec vous tous, tant il est vrai que "l'union fait la force". Lors de la Messe du matin, je recommandais particulièrement la personne et le ministère de Sa Sainteté le bien aimé Catholicos Paulose II,

chef des Chrétiens de Saint Thomas et le repos de l'âme du Patriarche Émérite de l'Eglise Syro-Maronite

qui était inhumé le jour même , telle une semence qu'on dépose en terre.

LE SANCTUAIRE DE NOTRE DAME DES SEMENCE (LIBAN )

Notre Dame des semences. Aujourd'hui l'Église célèbre la Vierge notre mère sous le vocable « Notre Dame des semences ». L'Eglise lui demande d'intercéder auprès de son Fils pour les moissons prochaines. Nous mettons sous sa protection toute notre vie et les récoltes de la terre.

Prière du début.

"O Christ, Verbe du Père, tu es comme la pluie sur le champ de la Vierge et, tel un grain de blé parfait, tu es apparu alors qu'aucun semeur n'avait jamais semé et tu es devenu nourriture pour le monde. Rends-nous dignes de te louer en rappelant la mémoire de ta Mère qui savait ce qui avait été semé et se réjouit au moment de la moisson. À toi grâce et gloire, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin."

Prière de l'encens

"Apprécies, o Seigneur, cet encens au bon parfum, qui réjouit le ciel et donne la vie à toute la création ; accueilles nos prières purifiées par le feu et adoucies par l'encens. Purifie-nous, renouvelle la magnificence de la terre, visite la création avec les bénédictions de la vie. Insuffle en nous la vie et rends nos cœurs fertiles en oeuvres d'amour. Multiplie les récoltes de nos âmes de façon à multiplier la moisson de la foi et de l'espérance. Alors l'humanité sera bénie et ton nom sera exalté, Père, Fils et Esprit Saint, maintenant et dans les siècles des siècles. Amin. "

Lectures: Gn 1, 24-31; Dt 11, 10-17; Prov 3, 1-12; Eph 2, 1-10; Jc 1, 16-19 Évangile: Mc 3, 31-35; 4, 1-9; Lc 12, 22-31; Jn 15, 1-8.

 

* "Le Clergé et les fidèles de la Métropolie de L'Eglise Syro-Orthodoxe Francophone Mar Thoma (Tradition Orthodoxe Malankare ) en France et ses missions présentent leurs plus sincères condoléances à l'Eglise Syro-Maronite à l'heure du rappel à Dieu de son Patriarche Émérite. Nous l'assurons surtout de l'accompagnement de nos pauvres mais ferventes prières pour que le Christ Prince des Pasteurs accueille dans Sa lumière,l Lui qui est notre Résurrection, l'âme sacerdotale de cet Artisan de Paix."

Extrait d'Orthodoxie, les chemins de la foi un film de Jivko Panev réalisé par Véronick Beaulieu Le feu pascal du Saint Sépulcre et la lumière du Christ.

 

L'AMOUR VRAI

« Si souvent on nous a répété que nous devions faire des efforts pour aimer les autres ou vaincre une antipathie, que nous en sommes venus à croire que l'amour du prochain dépendait de notre bonne volonté. 
Certes, l'amour fraternel requiert notre activité, mais celle-ci est accueillie dans les profondeurs de notre cœur où l'amour est répandu.

Il en va de l'amour du prochain comme de la prière ; tant que nous essaierons de le produire au dehors de nous par les seuls efforts de l'intelligence ou de la volonté, nous échouerons lamentablement. 
Cet amour n'est pas une vertu morale.

Avant d'aimer Dieu et ses frères, il faut vivre cette réalité : Dieu m'aime.

C'est donc un amour reçu, c'est la vie du Ressuscité répandue en nos cœurs. La charité est toujours le fruit de la Pâque du Christ.

On comprend alors qu'un cœur, un corps, entièrement pénétrés de la vie de l'Esprit connaissent, en même temps que la prière continuelle, un véritable amour du prochain.

À strictement parler, on ne fait pas d'effort pour la charité, on y risquerait bien des illusions sentimentales ou volontaristes...

Mais vivant désapproprié, pauvre et désarmé, on est naturellement donné.

C'est pourquoi le Christ insiste tant sur les Béatitudes, et surtout sur la pauvreté : un cœur pauvre sait accueillir l'amour et en donner. 
Le patriarche Athénagoras (*), qui était un homme de prière, était aussi un être de relation, capable de manifester à ses frères la tendresse de Dieu.

Il disait au sujet de la pauvreté comme condition à l'amour :

« Il faut mener la guerre la plus dure, qui est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer.

J'ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais maintenant, je suis désarmé. Je n'ai plus peur de rien car l'amour chasse la peur.

Je suis désarmé de la volonté d'avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres.

Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses.

J'accueille et je partage.

Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. 
Si l'on m'en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j'accepte sans regrets.

J'ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, réel, vrai, est toujours pour moi le meilleur.

C'est pourquoi je n'ai plus peur. Quand on n'a plus rien, on n'a plus peur.

Si l'on se désarme, si l'on se dépossède, si on s'ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors lui efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible ». »

(Père Jean Lafrance (1931-1991), dans "La prière du cœur" (V, 1))
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TRUE LOVE

"So often have we been told that we must make an effort to love others or overcome antipathy, that we have come to believe that the love of neighbor depends on our good will.
Certainly, fraternal love requires our activity, but it is welcomed in the depths of our heart where love is widespread.

It is about the love of neighbor as prayer; as long as we try to produce it outside of ourselves by the sole efforts of intelligence or will, we will fail miserably.
This love is not a moral virtue.

Before loving God and his brothers, we must live this reality: God loves me.

It is therefore a love received, it is the life of the Risen One spread in our hearts. Charity is always the fruit of the Passover of Christ.

It is understandable then that a heart, a body, fully penetrated by the life of the Spirit know, at the same time as the continual prayer, a true love of neighbor.

Strictly speaking, we do not make any effort for charity, we would risk many illusions sentimental or voluntarist ...

But living unsuitable, poor and disarmed, one is naturally given.

This is why Christ insists so much on the Beatitudes, and especially on poverty: a poor heart knows how to welcome love and give it.
Patriarch Athenagoras (*), who was a man of prayer, was also a being of relationship, able to manifest to his brothers the tenderness of God.

He said about poverty as a condition of love:

"We have to wage the hardest war, which is the war against oneself. It must happen to disarm.

I led this war for years, it was terrible. But now, I am disarmed. I'm not afraid of anything anymore because love drives away fear.

I am disarmed by the desire to be right, to justify myself by disqualifying others.

I'm no longer on my guard, jealously clutching my wealth.

I welcome and share.

I do not particularly care about my ideas, my projects.
If I am presented with better, or rather not better, but good, I accept without regrets.

I gave up the comparison. What is good, real, true, is always for me the best.

That's why I'm not afraid anymore. When we have nothing left, we are no longer afraid.

If we disarm ourselves, if we dispossess ourselves, if we open ourselves to the God-Man who does all things new, then he erases the bad past and makes us a new time where everything is possible. "

(Father Jean Lafrance (1931-1991), in "The prayer of the heart" (V, 1))
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Verdadeiro amor

"Muitas vezes nos disseram que devemos nos esforçar para amar os outros ou superar a antipatia, que passamos a acreditar que o amor ao próximo depende de nossa boa vontade.
Certamente, o amor fraterno exige nossa atividade, mas é bem-vindo nas profundezas do nosso coração, onde o amor é difundido.

É sobre o amor ao próximo como oração; Enquanto tentarmos produzi-lo fora de nós mesmos pelos únicos esforços da inteligência ou da vontade, falharemos miseravelmente.
Esse amor não é uma virtude moral.

Antes de amar a Deus e seus irmãos, devemos viver essa realidade: Deus me ama.

É, portanto, um amor recebido, é a vida do Ressuscitado espalhada em nossos corações. A caridade é sempre o fruto da Páscoa de Cristo.

Agora entendemos que um coração, corpo, totalmente imbuído da vida do Espírito sabe, junto com a oração contínua, um verdadeiro amor ao próximo.

Estritamente falando, nós não fazemos nenhum esforço para a caridade, nós arriscaríamos muitas ilusões sentimentais ou voluntaristas ...

Mas, vivendo de maneira inadequada, pobre e desarmada, a pessoa é naturalmente dada.

É por isso que Cristo insiste tanto nas bem-aventuranças e, especialmente, na pobreza: um coração pobre sabe acolher o amor e dá-lo.
O Patriarca Atenágoras (*), que era um homem de oração, também era um ser de relacionamento, capaz de manifestar a seus irmãos a ternura de Deus.

Ele disse sobre a pobreza como condição de amor:

"Temos que travar a guerra mais difícil, que é a guerra contra si mesmo. Deve acontecer desarmar.

Eu levei esta guerra por anos, foi terrível. Mas agora estou desarmado. Eu não tenho mais medo de nada porque o amor afasta o medo.

Sou desarmado pelo desejo de estar certo, de me justificar desqualificando os outros.

Eu não estou mais em guarda, ciosamente segurando minha riqueza.

Eu dou as boas vindas e compartilho.

Eu não me importo particularmente com minhas idéias, meus projetos.
Se eu for apresentado com melhor, ou melhor, não melhor, mas bom, aceito sem arrependimentos.

Eu desisti da comparação. O que é bom, real, verdadeiro, é sempre para mim o melhor.

É por isso que não tenho mais medo. Quando não temos mais nada, não temos mais medo.

Se desarmar, se alguém rouba, se abre o Homem-Deus que faz novas todas as coisas, em seguida, apaga-lo mal passado e nos faz um novo tempo, onde tudo é possível. " "

(Padre Jean Lafrance (1931-1991), em "A oração do coração" (V, 1))

 

Shlom lekh bthoolto MariamHail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taiboothofull of grace
  
moran a'amekh  - the Lord is with thee
  
mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women
 
 wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus
  
O qadeeshto Mariam/ Holy Mary
  
yoldath aloho Mother of God
  
saloy hlofain hatoyehpray for us sinners
  
nosho wabsho'ath mawtan.now and at the hour of our death.
 
 Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

 

 

jesus_pecheurs Isaac Fanous.jpg:

PRIERE POUR LES VOCATIONS:

Père, faites se lever parmi les chrétiens 
de nombreuses et saintes vocations au sacerdoce, 
qui maintiennent la foi vivante 
et gardent une mémoire pleine de gratitude de Votre Fils Jésus, 
par la prédication de sa parole 
et l'administration des sacrements, 
par lesquels Vous renouvelez continuellement vos fidèles dans la Grâce du Saint Esprit. 

Donnez-nous de saints ministres de Votre autel, 
qui soient des célébrants attentifs et fervents de l'eucharistie, 
sacrement du don suprême du Christ pour la rédemption du monde, sacrement de la pérennité de Sa présence comme "l'Emmanuel", Dieu présent au milieu et pour le salut de Son Peuple. 

Appelez des ministres de Votre miséricorde, 
qui dispensent la joie de Votre pardon 
par le sacrement de la réconciliation. 

Père, puisse notre Église Syro-Orthodoxe francophone accueillir avec joie 
les nombreuses inspirations de l'Esprit de Votre Fils 
et, qu'en étant docile à ses enseignements, 
elle prenne soin des vocations au ministère sacerdotal 
et à la vie consacrée. 

Soutenez nos Pères dans la Foi, nos Métropolites,les évêques, les prêtres, les diacres, 
les personnes consacrées et tous les baptisés dans le Christ, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Tradition Syro-Orthodoxe 
afin qu'ils accomplissent fidèlement leur mission 
au service de l'Évangile. 

Nous Vous le demandons par le Christ notre Seigneur, Votre Fils bien-aimé qui vit et règne avec Vous et le Saint Esprit pour les siècles sans fin.

Amîn. 

Ô Marie, Mère de Miséricorde et Reine des apôtres, priez pour nous ! 

__________

 

ORAÇÃO PELAS VOCAÇÕES:

Tree of Life #Jesus #Disciples #Coptic Icon:
Pai, deixe repousar entre os cristãos
numerosas e santas vocações ao sacerdócio,
que mantenham viva a fé
e manter uma memória cheia de gratidão Seu Filho Jesus,
pela pregação de sua palavra
e administrar os sacramentos,
pelo qual você renovar continuamente os vossos fiéis na graça do Espírito Santo.

Dê-nos santos ministros do vosso altar,
que estão celebrantes atentos e entusiastas da Eucaristia,
sacramento do dom supremo de Cristo para a redenção do mundo, o sacramento da sustentabilidade da sua presença como "Emmanuel", Deus presente entre e para a salvação de Seu povo.

Chamar ministros de sua mercê,
que fornecem a alegria de Seu perdão
através do Sacramento de reconciliação.

Pai, que nossa Igreja siro-ortodoxo falando alegremente boas-vindas
as numerosas inspirações do Espírito de Seu Filho
e, que sendo obedientes a seus ensinamentos,
ela cuida das vocações ao ministério sacerdotal
e à vida consagrada.

Apoiar nossos pais na fé, nossos metropolitanas, bispos, sacerdotes, diáconos,
pessoas consagradas e todos os baptizados em Cristo, dentro e fora da nossa tradição siro-ortodoxo
de modo que eles fielmente cumprir a sua missão
o serviço do Evangelho.

Você Nós vos pedimos por Cristo, nosso Senhor, Seu amado Filho, que vive e reina contigo eo Espírito Santo para todo o sempre.
Amin.

Modern Coptic Madonna:

Ó Maria, Mãe de Misericórdia e Rainha dos Apóstolos, rogai por nós!

Une compilation de chants

 

Orthodoxes du monde

Chant 1 - English - 'Cherubic Hymn: After The Entrance' - chanted by Cappella Romana

Chant 2 - Slavonic - 'Dostojno' - chanted by Divna Ljubojevic

Chant 3 - Greek - Christos Anesti - chanted by Petros Gaitanos

Chant 4 - Japanese - Christ Is Risen - chanted by Stavropoleos Choir

Chant 5 - Greek - Defte Lai - chanted by Divna Ljubojevic


I have an Arabic chant that I wanted to place in the clip as well but for some reason I couldnt add it. Shame because it is absolutely beautiful and from our Antiochian Orthodox brothers - look for version 2 when I figure out how to do this.

SIGNEZ LA PETITION POUR LA LIBERATION DES DEUX EVÊQUES QUIDNAPES EN SYRIE /PETITION ON THE ABDUCTION OF THE TWO HIERARCHS OF ALEPPO SYRIA

Toujours aucune nouvelle d'eux....Nous espérons...

*Rappel des faits:

Le 22 avril 2013, Mgr Yohanna (Jean) Ibrahim, archevêque syriaque orthodoxe d’Alep, et Mgr Boulos (Paul) Yazigi, archevêque grec orthodoxe de la même ville, étaient enlevés à l’ouest d’Alep en Syrie. Les deux évêques s’étaient rendus en voiture,fraternellement, avec un chauffeur, dans cette région pour tenter de négocier la libération de deux prêtres enlevés en février précédent : le Père Michel Kayyal (catholique arménien) le le Père Maher Mahfouz (grec-orthodoxe). C’est l’un des enlèvements les plus étranges en période de guerre puisqu’il n’y a eu aucune revendication. Même les médias ne s’intéressent pas beaucoup à cette affaire, jugée peu sulfureuse et surtout incompréhensible. Pour cette raison, le site Internet grec Pemptousia met en ligne une pétition (en anglais) pour la libération de deux hiérarques. Pour la signer,pétition relayée en France par Orthodoxie.com et nous-même  cliquez ICI !

Merci.

 

  

 

N'oublions-pas les évêques, prêtres et fidèles chrétiens détenus par les

 

"islamistes" ou terroristes en tous genres ! Prions sans relâche pour que le

 

Seigneur les soutienne. Prions pour leur libération ...

 

Let us not forget the bishops, priests and faithful Christians held by "Islamists" or

 

terrorists of all kinds! Pray tirelessly for the Lord to sustain them. Pray for their

 

release ...

 

Não nos esqueçamos dos bispos, sacerdotes e fiéis cristãos

"Islamistas" ou terroristas de todos os tipos! Ore incansavelmente pelo

Senhor os apóia. Ore pela sua libertação ...

 

 

  

  

Où nous trouver ? 

 

Grande Paroisse NORD-OUEST et NORD-EST (Paroisse Cathédrale N-D de Miséricorde):

 

NORMANDIE :

CHANDAI (61) et CHAISE-DIEU DU THEIL (27):

 

* Le Sanctuaire Marial de la

Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde

 

Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

Messe journalières en semaine à 10h30

 

Tous les dimanches, Messe à 10h30 et permanence constante de prêtres  pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

(Liturgie de St Jacques dite "d'Antioche-Jérusalem") 

Tel: 02.33.24.79.58 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 

Maison Ste Barbe 
(Siège de l'Ass Caritative CARITAS E S O F)

15 Rue des 3 Communes
27580 CHAISE-DIEU DU THEIL

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

* Relais Paroissial St Michel

S/ Mme H MARIE, 43 Rue de la Marne

14000 CAEN.Tel: 02.33.24.79.58

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

 Le 30 de chaque mois, Permanence pastorale de 8h30 à 19h (Sur R.D.V) chez Mme Henriette Marie, 43, Rue de la Marne à CAEN. Tel 06.33.98.52.54 . (Possibilité de rencontrer un prêtre pour Catéchisme, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) . 

-+-

Grande Paroisse "NOUVELLE AQUITAINE" , OCCITANIE (N-D de la Très Sainte Trinité) :

 

NANTES:

 *Groupe de prières et "relais paroissial" St Charbel

18h, Messe le 2ème jeudi de chaque mois et permanence régulière d'un prêtre Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) de 9h à 17h (06.48.84.94.89 ).

ANGOULÊME (Jauldes):

*Paroisse N-D de Toutes Grâces et St Ubald

MAISON NOTRE-DAME
66,Place Schoeneck, LE BOURG
16560 JAULDES. 

Tel: 05.45.37.35.13
Messe les 2èmes et  4èmes Dimanches de Chaque mois à 10h30 suivies d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

* Possibilité de prendre Rendez-vous avec le prêtre la semaine suivant le 2éme dimanche du mois ainsi que pour les visites aux malades et à domicile.

Permanence régulière d'un prêtre pour CATÉCHISME, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

PERIGUEUX (La Chapelle Faucher):

*Paroisse Notre-Dame de la Ste Trinité et St Front


ERMITAGE ST COLOMBAN*
Puyroudier (Rte d'Agonac)
24530 LA CHAPELLE FAUCHER.

Tel:05.45.37.35.13

 Messe le 4ème samedi de Chaque mois à 10h30 et permanence régulière d'un prêtre pour CATECHISMES, Sacrements et sacramentaux (bénédictions, prières de délivrance, pour les malades ou exorcismes) .

LOURDES:

*Relais paroissial St Gregorios de Parumala

 Messes épisodiques ( en fonction des besoins des fidèles) à 10h30

Rte de Pau

 

-+-

CAMEROUN, PAKISTAN ET BRÉSIL:

Pour obtenir les adresses du Monastère de YAOUNDÉ,

des paroisses et "relais paroissiaux de Doula, Yaoundé, Elig Nkouma, Mimboman, Bertoua, Monabo, veuillez les demander au Monastère Métropolitain. De même pour les Paroisses du Brésil et du Pakistan: 

 Monastère Syriaque N-D de Miséricorde
Brévilly
61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58 

 Courriel:asstradsyrfr@laposte.net

NOUS AVONS BESOIN DE VOUS !

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VOUS N'AVEZ PAS PENSE  A VOTRE

EFFORT DE CARÊME ?

POUR AIDER LA MISSION EN

FRANCE ET AILLEURS, C'EST

SIMPLE...

Il faut impérativement:

*PENSER A VOUS ACQUITTER DU "DENIER DU CULTE",

*CONFIER AU MONASTÈRE LA CÉLÉBRATION DE

VOS MESSES POUR LES VIVANTS ET LES DÉFUNTS DE

VOS FAMILLES,...

Tout don est déductible de votre revenu imposable

à raison de 66 °/° de son montant.(Libellez vos Chèques Bancaires

  l'ordre de : Métropolie E S O F)

MERCI,

SANS VOTRE AIDE LA MÉTROPOLIE (L'Archidiocèse de l'Eglise

Syro-Orthodoxe  Francophone Mar Thoma ) NE POURRA PAS SURVIVRE. 

Adresse: 

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

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Programme des prochaines semaines au Monastère Syriaque de la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de Miséricorde:

 

 

 

 

 

 

 

*Dimanche 19 MAI:

 Grand Pèlerinage annuel à Sainte Rita

10h30, Messe , bénédiction des roses et de l'huile de Ste Rita (Pour les malades) suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

DU DIMANCHE 19 AU MERCREDI 22 MAI(Inclusivement)Retraite de délivrance et de guérisonau Monastère.

Pour vous inscrire:

06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)ou Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

*Mercredi 22 MAI:

 Fête de Sainte Rita

10h30, Messe ,  suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

 

 

*JEUDI 30 MAI, ASCENSION DE NOTRE-SEIGNEUR:

 10h 30, Procession des Rogations et  

Messe suivie d'un repas fraternel et de la réception des fidèles.

 

Pèlerinage à Notre-Dame de Miséricorde

 

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Ou trouver en France un Prêtre exorciste Orthodoxe Oriental ?

 

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"L'avenir est dans la paix, il n'y a pas d'avenir sans paix"

 

 

"The future is in peace, there is no future without peace"

 

"O futuro está em paz, não há futuro sem paz"  

 

(SS Ignatius Aprem II)

 

Note:

 

Eglise locale fondée grâce à l'élan missionnaire de l'Eglise Syrienne Orthodoxe des Indes (Malankare), notre Eglise Syro-Orthodoxe- Francophone est une Eglise Orthodoxe-Orientale.

Le Monastère Syriaque est un Centre de Prières pour l'unité des Eglises Apostoliques, l'unanimité du Témoignage Chrétien et la paix du monde.

¤ Permanence pastorale en diverses région de France pour : Accompagnements spirituels, Sacrements, Sacramentaux (Bénédictions, Prières de délivrance ou d’exorcisme, prières de guérison)…

Pour les services pastoraux rendus au Monastère comme l'accueil des fidèles pour de courts séjours ou des retraites spirituelles, nous n'exigeons aucun fixe.

Les offrandes sont libres et non obligatoires.Toute offrande fait cependant l'objet d'une déduction de votre revenu imposable à raison de 66°/° de votre revenu). 
Libeller tous C B à l'ordre suivant " Métropolie E S O F "

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¤ Permanência pastoral em vários região da França para: Acompanhamentos espirituais, sacramentos Sacramental (bênçãos, orações de libertação ou exorcismo, orações de cura) ...

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CONFIER DES INTENTIONS DE PRIÈRE AU MONASTÈRE , C'EST SIMPLE...

Le Moine ne rompe pas la solidarité profonde qui doit unir entre eux les frères humains… Ils se conforment aux sentiments du Christ Tête de l'Eglise, le "premier né d'une multitude de frères" et à Son amour pour tous les hommes…

A travers les prières monastiques, c’est toute l’Eglise qui prie et intercède pour l’humanité.

Le savez-vous ? Chacun de vous, dans le secret de son existence, participe à cet immense courant de prière souterraine qui irrigue le monde…

Si vous le souhaitez, vous pouvez nous confier une intention de prière en l'envoyant à l'adresse suivante:

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DÃO AS INTENÇÕES DE ORAÇÃO mosteiro é
SIMPLES ...

O monge não quebrar a profunda solidariedade que deve unir-los irmãos humanos ... Eles devem respeitar os sentimentos de Cristo Cabeça da Igreja, o "primogênito entre muitos irmãos" e seu amor por todos os homens ...

Através das orações monásticas é toda a Igreja que reza e intercede pela humanidade.

Você sabia? Cada um de vocês, no segredo da sua existência, participa nesta oração subterrâneo imenso poder que irriga o mundo ...

Se desejar, você pode confiar uma intenção de oração, enviando-o para o seguinte endereço:

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GIVING INTENTIONS OF PRAYER TO THE MONASTERY IS
SIMPLE...

The Monk does not break the deep solidarity that must unite the brothers

Human beings ... They conform to the sentiments of Christ Head of the Church, the

"The firstborn of a multitude of brothers" and His love for all men ...

Through monastic prayers, the whole Church prays and intercedes for

humanity.

Do you know ? Each of you, in the secret of his existence, participates in this

Immense current of underground prayer that irrigates the world ...

If you wish, you can entrust us with an intention of prayer by sending it to the following address:

Monastère Syriaque de la Bse Vierge Marie, Mère de Miséricorde,

Brévilly

61300 CHANDAI.

Tel: 02.33.24.79.58

ou: 06.48.89.94.89 (Par sms en laissant vos coordonnées)

Courriel:asstradsyrfr@laposte.net 

 

 Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin Mary/ maliath taibootho/ full of grace/ moran a'amekh - the Lord is with thee/ mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/ and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ yoldath aloho/ Mother of God/ saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ Amîn Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn

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16 mai 2019 4 16 /05 /mai /2019 19:39

LA PRIERE DE

 

JESUS

 

ou

 

"Prière du Coeur"

par le Père Lev Gillet

(Un moine de l'Église d'Orient)

 

1. FORME DE LA PRIÈRE

L’Orient byzantin a désigné, assez inadéquatement, sous le terme de " prière de Jésus " toute invocation centrée sur le nom même du Sauveur. Cette invocation a revêtu des formes diverses, selon que le nom était employé seul ou inséré dans des formules plus ou moins développées. Il appartient d’ailleurs à chacun de déterminer " sa " propre forme de l’invocation du nom. Une cristallisation s’est opérée en Orient autour de la formule : " Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur ", mais cette formule n’a pas été et n’est pas la seule. Est authentiquement " prière de Jésus ", au sens byzantin, toute invocation répétée dont le nom de Jésus constitue le coeur et la force. On peut dire, par exemple : " Jésus Christ ", ou " Seigneur Jésus. " La formule la plus ancienne, la plus simple, et, à notre avis, la plus facile est le mot " Jésus " employé seul. C’est dans ce sens que nous parlerons ici de la " prière de Jésus ".

Ce mode de prière peut être prononcé ou seulement pensé. Il se trouve donc à la limite entre la prière vocale et la prière mentale, et aussi entre la prière méditative et la prière contemplative. Il peut être pratiqué en tout temps, en tout lieu : église, chambre, rué, bureau, atelier etc. On peut répéter le nom en marchant. Les débutants feront cependant bien de s’astreindre à une certaine régularité dans cette pratique et de choisir des heures fixes, des lieux solitaires. Cet entraînement systématique n’exclut d’ailleurs pas l’usage parallèle et entièrement libre de l’invocation du nom.

Avant de prononcer le nom de Jésus, il faut d’abord essayer de se mettre soi-même en état de paix et de recueillement, puis implorer l’aide du Saint-Esprit par lequel seul on peut dire que Jésus est le Seigneur (1 Co 11,3). Tout autre préliminaire est superflu. De même que, pour nager, il faut se jeter à l’eau, ainsi faut-il tout d’un coup se jeter dans le nom de Jésus. Ce nom ayant été prononcé une première fois avec une adoration aimante, il n’y a qu’à s’y attacher, à y adhérer, à le répéter lentement, doucement, tranquillement.

Ce serait une erreur de vouloir " forcer " cette prière, d’enfler intérieurement la voix, de chercher l’intensité et l’émotion. Lorsque Dieu se manifesta au prophète Élie, ce ne fut ni dans la tempête, ni dans le tremblement de terre, ni dans le feu, mais bien dans le calme murmure qui leur succéda (1 Rs 19). Il s’agit de concentrer peu à peu tout notre être autour du nom et de laisser celui-ci, comme une tache d’huile, pénétrer et imprégner silencieusement notre âme. Dans l’acte d’invocation du nom, il n’est pas nécessaire de répéter ce dernier d’une manière continue. Le nom prononcé peut se " prolonger " dans des minutes de repos, de silence, d’attention purement intérieure : tel un oiseau alterne le battement d’ailes et le vol plané. Toute tension, toute hâte doivent être évitées. Si la fatigue survient, il faut interrompre l’invocation et la reprendre simplement lorsqu’on s’y sentira disposé.

Le but à atteindre et non une répétition littérale constante mais une sorte de latence et de quiescence du nom de Jésus dans notre coeur : Je dors, mais mon coeur veille (Ct 5,2). Et que l’on bannisse toute sensualité spirituelle, toute recherche de l’émotion. Sans doute il est naturel que nous espérions obtenir des résultats en quelque sorte tangibles, que nous voulions au moins toucher la frange du vêtement du Sauveur et ne le point laisser aller qu’il ne nous ait bénis ; mais ne pensons pas qu’une heure où nous aurons invoqué le nom sans rien " sentir ", en demeurant apparemment froids et secs, ait été une heure perdue et inféconde. Cette invocation que nous pensions avoir été stérile sera au contraire très acceptable à Dieu, parce que techniquement pure, si l’on peut dire, parce que dépouillée de toute préoccupation de délices spirituelles et réduite à une offrande de la volonté nue. D’ailleurs, dans sa gracieuse miséricorde, le Sauveur enveloppe souvent son nom d’une atmosphère de joie, de chaleur et de lumière : Ton nom est un parfum répandu... Attire-moi (Ct 1,3-4).

 

2. ÉPISODE OU MÉTHODE

L’invocation du nom sera pour certains un épisode sur leur route spirituelle ; pour d’autres elle sera plus qu’un épisode, elle sera l’une des méthodes dont ils se servent habituellement, sans être toutefois laméthode ; pour d’autres enfin, elle deviendra la méthode autour de laquelle s’organisera toute la vie intérieure. Décider, par un choix arbitraire, par un caprice, que ce dernier cas sera le nôtre serait bâtir un édifice qui s’écroulera misérablement. On ne choisit pas la " prière de Jésus ". On y est appelé et conduit par Dieu, s’il le juge bon. On s’y consacre par obéissance à une vocation très spéciale, pour autant que d’autres obéissances n’ont as un droit de priorité. Si cette forme de prière ne fait pas obstacle à d’autres formes auxquelles nous nous devons en vertu de notre état, si elle s’accompagne d’un attrait pressant, si elle produit en nous des fruits de pureté, de charité et de paix, si nos conducteurs spirituels autorisés nous encouragent, il y a là, sinon des signes d’un appel, du moins des indices qui méritent d’être humblement et attentivement considérés.

La " voie du Nom " a été sanctionnée par beaucoup de Pères monastiques orientaux et aussi par plusieurs saints d’Occident ; elle est donc légitime et demeure ouverte. Mais l’on évitera tout zèle indiscret, toute propagande intempestive ; on ne criera pas avec une ferveur mal éclairée : " C’est la meilleure prière ", et encore moins : " C’est la seule prière ". On gardera dans leur pénombre les secrets du Roi. Ceux qui sont soumis à une communauté ou à une règle verront dans quelle mesure la voie du Nom est compatible avec les méthodes auxquelles ils doivent obéissance ; l’autorité compétente les aidera dans ce discernement.

De la prière liturgique ; nous n’avons rien à dire ici ; elle ne saurait entrer en conflit avec l’oraison individuelle et intérieure dont nous traitons. Nous nous garderons bien de suggérer à ceux dont la prière est un dialogue authentique avec le Seigneur ou à ceux qui se sont établis dans le grand silence des états contemplatifs d’abandonner leur oraison pour pratiquer la " prière de Jésus ". Nous ne déprécierons aucune forme de prière. Car la meilleure prière est, en définitive, pour chacun, celle, quelle qu’elle soit, où l’acheminent le Saint-Esprit, et les circonstances, et des directions autorisées. Ce que nous dirons avec sobriété et vérité en faveur de la " prière de Jésus ", c’est qu’elle aide à simplifier et à unifier notre vie spirituelle. Alors que des méthodes compliquées dispersent et fatiguent l’attention, cette prière qui consiste en un seul mot possède un pouvoir d’unification, d’intégration, bienfaisant aux âmes divisées dont le nom et le péché " est légion " (Mc 5,9). Le nom de Jésus, devenu le foyer d’une vie, rassemble tout. Mais qu’on n’aille pas s’imaginer que l’invocation du nom soit un moyen court qui dispense des purifications ascétiques. Le nom de Jésus est lui-même un instrument d’ascèse, un filtre au travers duquel ne doivent passer que les pensées, les paroles, les actes compatibles avec la divine et vivante réalité que ce nom symbolise. La croissance du nom dans notre âme implique une décroissance correspondante du moi séparé, la mort quotidienne à l’égoïsme dont tout péché découle.

3. LES PREMIERS PAS : ADORATION ET SALUT

Il y a des degrés dans la " prière de Jésus ". Elle s’approfondit et se dilate selon que nous découvrons dans le nom un contenu nouveau. Elle doit débuter comme adoration et sentiment de présence. Puis cette présence est éprouvée comme celle d’un Sauveur (car tel est le sens du mot " Jésus "). L’invocation du nom est un mystère de salut en tant qu’il apporte une délivrance. Prononçant le nom, nous recevons déjà ce dont nous avons besoin. Nous le recevons dès maintenant en Jésus qui est, non seulement le donateur, mais le don ; non seulement le purificateur, mais toute pureté ; non seulement le nourricier des affamés et celui qui désaltère les assoiffés, mais la nourriture et le breuvage. Il est la substance de toutes choses bonnes (si nous ne prenons pas ce terme dans un sens rigoureusement métaphysique).

Son nom rend la paix à ceux qui sont tentés : au lieu de discuter avec la tentation, au lieu de considérer la tempête qui fait rage (ce fut, sur le lac, le tort de Pierre après son bon commencement), pourquoi ne pas regarder à Jésus seul et aller vers lui en marchant sur les flots, prenant refuge dans son nom ? Que l’homme tenté se recueille doucement et prononce le nom sans anxiété, sans fièvre, et que de ce nom il emplisse son coeur et fasse un barrage contre les vents mauvais. Et, si un péché a été commis, que le nom serve de réconciliation immédiate. Sans hésitations, sans retard, qu’il soit prononcé avec repentance, avec charité parfaite, et il deviendra aussitôt un signe de pardon ; et Jésus reprendra tout naturellement sa place dans la vie du pécheur, de même que, ressuscité, il revint s’asseoir si simplement à la table où les disciples qui l’avaient délaissé lui présentaient du poisson et du miel. Il ne s’agit évidemment pas de rejeter ou de sous-estimer les moyens objectifs de pénitence et l’absolution que l’Église offre au pécheur : nous ne parlons ici que de ce qui se passe dans le secret de l’âme.

 

4. INCARNATION

Le nom de Jésus est plus qu’un mystère de salut, plus qu’un secours dans les besoins, plus qu’un pardon après le péché. Il est un moyen par lequel nous pouvons nous appliquer à nous-mêmes le mystère de l’Incarnation. Au-delà de la présence, il apporte l’union. En prononçant le nom, nous intronisons Jésus dans nos coeurs, nous revêtons le Christ ; nous offrons notre chair à la Parole pour qu’elle l’assume dans son Corps mystique ; nous faisons déborder jusque dans nos membres soumis à la loi du péché la réalité intérieure et la force du mot " Jésus ". Nous sommes ainsi rendus purs et consacrés. Pose-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras (Ct 8,6). Ce n’est pas seulement une approche personnelle du mystère de l’Incarnation que nous procure l’invocation du nom de Jésus. Par cette prière nous entrevoyons la plénitude de celui qui remplit tout en tous (Ép 1,23).

5. TRANSFIGURATION

Le nom de Jésus est un instrument, une méthode de transfiguration. Prononcé par nous, il nous aide à transfigurer (sans aucune confusion panthéiste) le monde entier en Jésus Christ. Cela est vrai de la nature inanimée elle-même. L’univers matériel, qui n’est pas seulement le symbole visible de l’invisible beauté divine, mais qui s’efforce en gémissant vers le Christ et dont un mouvement mystérieux élève tout le devenir vers le Pain et le Vin du salut, cet univers murmure secrètement le nom de Jésus : ...les pierres elles-mêmes crieront... (Lc 19,40), et il appartient au ministère sacerdotal de chaque chrétien d’exprimer cette aspiration, de prononcer le nom de Jésus sur les éléments de la nature, les pierres et les arbres, les fleurs et les fruits, la montagne et la mer, de donner son accomplissement au secret des choses, d’apporter la réponse à cette longue, muette et inconsciente attente.

Nous pouvons aussi transfigurer le monde animal. Jésus proclama qu’aucun passereau n’est oublié du Père et qui séjourna dans le désert avec les animaux (Mc 1,13), n’a pas laissé les bêtes hors de sa bonté et de son influence. Comme Adam dans le paradis nous avons à donner un nom à tous les animaux ; quel que soit le nom que la science leur donne, nous invoquerons sur chacun d’eux le nom de Jésus, leur rendant ainsi leur dignité primitive que si souvent nous oublions et rappelant qu’ils sont créés et aimés par le Père en Jésus et pour Jésus.

Mais c’est surtout par rapport aux hommes que le nom de Jésus nous aide à exercer un ministère de transfiguration. Jésus, qui, après la Résurrection, voulut plusieurs fois apparaître aux siens sous une autre forme (Mc 16,12) - le voyageur inconnu sur la route d’Emmaüs, le jardinier près de la tombe, l’étranger debout sur la rive du lac - continue à nous rencontrer, voilé, dans notre vie quotidienne et à nous confronter avec cet aspect si important de sa présence : sa présence en l’homme. Ce que nous faisons au moindre d’entre nos frères, c’est à lui que nous le faisons. C’est sous les traits des hommes et des femmes que nous pouvons, par les yeux de la foi et de l’amour, voir la face du Seigneur ; c’est en nous penchant vers la détresse des pauvres, des malades, des pécheurs, de tous les hommes, que nous pouvons poser notre doigt sur la marque des clous, plonger notre main dans le côté percé, acquérir la conviction personnelle de la Résurrection et de la présence réelle (sans confusion d’essence) de Jésus Christ dans son corps mystique, et dire avec Thomas : Mon Seigneur et mon Dieu ! (Jn 20,28). Or le nom de Jésus est un moyen concret et puissant de transfigurer les hommes en leur plus profonde et divine réalité. Ces hommes et ces femmes que nous croisons dans la rue, l’usine, le bureau, et ceux-là surtout qui nous semblent irritants et antipathiques, allons vers eux avec le nom de Jésus dans notre coeur et sur nos lèvres ; prononçons silencieusement sur eux ce nom (qui est leur vrai nom) ; nommons-les de ce nom dans un esprit d’adoration et de service.

Consacrons-nous à eux d’une manière pratique, si c’est possible, ou tout au moins par une aspiration intérieure, et c’est à Jésus Christ qu’en eux nous nous consacrons ; par la reconnaissance et l’adoration silencieuse de Jésus emprisonné dans le pécheur, dans le criminel, dans la prostituée, nous délivrons d’une certaine manière et ces pauvres geôliers et notre Maître. si nous voyons Jésus en chaque homme, si nous disons " Jésus " sur chaque homme, nous irons par le monde avec une vision nouvelle et avec un don nouveau de notre propre coeur. Nous pouvons ainsi (autant qu’il est en nous) transformer le monde et faire nôtre la parole de Jacob à son frère J’ai vu ta face, et c’est comme si j’avais vu la face de Dieu (Gn 33,10).

6. LE CORPS DU CHRIST

L’invocation du nom de Jésus a un aspect ecclésial. En ce nom nous rencontrons tous ceux qui sont unis au Seigneur et au milieu desquels il se tient. En ce nom nous pouvons enclore tous ceux que le coeur divin renferme. Intercéder pour un autre, c’est moins plaider pour lui auprès de Dieu qu’appliquer à son nom le nom de Jésus et adhérer à l’intercession de Notre Seigneur lui-même pour ses aimés. Nous touchons ici au mystère de l’Église. Là où est Jésus Christ, là est l’Église. Quiconque est en Jésus est dans l’Église. Le nom de Jésus est un moyen de nous unir à l’Église, car Église est dans le Christ. Elle y est sans souillure. Ce n’est pas que nous puissions nous désintéresser de l’existence et des problèmes de l’Église sur terre, ni fermer les yeux aux imperfections et à la désunion des chrétiens. Nous ne séparerons pas les aspects visible et invisible de l’Église ; nous ne les opposerons pas. Mais nous savons que ce qui est impliqué dans le nom de Jésus, c’est l’aspect sans tache, spirituel et éternel de l’Église qui transcende toute manifestation terrestre et qu’aucun schisme ne peut déchirer.

La parole de Jésus à la Samaritaine sur l’heure qui vient et est déjà venue (Jn 4,23) où les vrais adorateurs adoreront le Père, non plus à Jérusalem ou à Garizim, mais en esprit et en vérité, cette parole présente une apparente contradiction. Comment l’heure peut-elle être déjà venue et être encore à venir ? Ce paradoxe s’explique par le fait que la Samaritaine se tenait à ce moment devant Jésus. Certes l’opposition entre Jérusalem et Garizim subsistait, et Jésus, loin de la minimiser, avait déclaré que le salut vient des Juifs : l’heure était donc encore à venir. Mais, parce que Jésus était là et qu’en sa personne Jérusalem et Garizim se trouvent infiniment dépassées, l’heure était déjà venue. Nous sommes dans une situation analogue lorsque nous invoquons le nom du Sauveur. Nous ne pouvons croire que des interprétations divergentes de l’Évangile soient vraies ou que des chrétiens divisés possèdent la même mesure de lumière ; mais nous croyons que ceux qui, prononçant le nom de Jésus, essayent de s’unir à leur Seigneur par un acte d’obéissance inconditionnelle et de charité parfaite dépassent les divisions humaines, pari quelque manière à l’unité surnaturelle du Corps mystique du Christ et sont des membres sinon visibles et explicites, du moins invisibles et implicites de l’Église. Et ainsi l’invocation du nom de Jésus, faite d’un coeur intègre, est une voie vers l’unité chrétienne.

Elle nous aide aussi à rejoindre cri Jésus les fidèles défunts. À Marthe qui affirmait sa foi en la résurrection future, Jésus répondait : Je suis la résurrection et la vie (Jn 11,25). C’est-à-dire que la résurrection des morts est autre chose qu’un événement futur ; que la personne du Christ ressuscité est déjà la résurrection et la vie de tous les rachetés ; et qu’au lieu de chercher, soit dans la prière, soit par la mémoire ou l’imagination, à établir un contact spirituel direct entre nos défunts et nous-mêmes, c’est en Jésus, où se trouve maintenant leur vraie vie, que nous devrions nous efforcer de les atteindre, liant leurs propres noms le nom de Jésus. Ces morts, dont la vie est cachée dans le Christ, constituent l’Église céleste, la partie la plus nombreuse de l’Église éternelle et totale. Dans le nom de Jésus nous rejoignons les saints qui portent son nom sur leur front (Ap 22,4),et les anges dont l’un dit à Marie : Tu appelleras ton fils du nom de Jésus (Lc 1,31), et Marie elle-même ; puissions-nous, dans l’Esprit, désirer entendre et répéter le nom de Jésus comme Marie l’entendit et le répéta !

7. LA CÈNE DU SEIGNEUR

Le nom de Jésus peut devenir pour nous une sorte d’Eucharistie. De même que le mystère de la chambre haute résumait la vie et la mission du Seigneur, ainsi un certain usage "eucharistique" du nom de Jésus rassemble et unifie les aspects de ce nom jusqu’ici considérés. L’Eucharistie sacramentelle ne rentre pas dans les limites de notre thème. Mais notre âme est aussi une chambre haute où Jésus désire manger la pâque avec ses disciples et où la Cène du Seigneur peut être célébrée à n’importe quel moment d’une manière invisible. Dans cette Cène purement spirituelle, le nom du Sauveur peut prendre la place du pain et du vin du sacrement. Nous pouvons faire du nom de Jésus une offrande d’action de grâces (et c’est là le sens originel du mot " eucharistie "), le support et la substance d’un sacrifice de louange rendu au Père. Dans cette offrande intérieure et invisible, nous présentons au Père, en prononçant le nom de Jésus, un Agneau immolé, une vie donnée, un corps brisé, un sang répandu. Le nom sacré, dans cet usage sacrificiel qui en est fait, devient un moyen d’appliquer les fruits de l’oblation unique et parfaite du Golgotha.

Il n’y a pas de Souper du Seigneur sans communion. Notre Eucharistie invisible implique ce que la tradition a appelé " communion spirituelle ", c’est-à-dire l’acte de foi et de désir par lequel l’âme se nourrit du corps et du sang du Christ sans user des éléments visibles du pain et du vin. Loin de nous toute pensée de diminuer, de sous-estimer le sacrement de l’Eucharistie tel que l’Église le pratique et que nous ne saurions simplement identifier à la communion spirituelle. Mais nous croyons être dans la tradition authentique de l’Église en proclamant la réalité d’un accès constant, invisible, purement spirituel, au corps et au sang du Christ, accès distinct d’une approche générale de sa personne, car il implique une relation spéciale entre nous-mêmes et le Sauveur considéré comme nourricier et nourriture des âmes. Or le nom de Jésus peut servir de forme, de support, d’expression à cet accès. Il peut nous être une nourriture spirituelle, une participation au Pain de Vie. Seigneur, donne-nous toujours de ce pain (Jn 6,34). Dans ce nom, dans ce pain, nous nous unissons à tous les membres du Corps mystique du Christ, à tous ceux qui s’asseyent au banquet du Messie, nous qui étant nombreux formons un seul pain et un seul corps (1 Co 10,17). Et, puisque l’Eucharistie annonce la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne (1 Co 2, 26), puisqu’elle est une anticipation du royaume éternel, l’usage" eucharistique du nom de Jésus possède aussi une signification " eschatologique " : il annonce la " fin " et le Second Avènement, il est une aspiration ardente, non seulement aux irruptions occasionnelles du Christ dans notre existence terrestre, mais à cette venue définitive du Christ jusqu’à nous que sera le moment de notre mort. Il y a une certaine manière de prononcer le nom de Jésus qui constitue une préparation à la mort, un bond de notre coeur au-delà de la barrière, un appel suprême au Fiancé que, sans l’avoir vu, nous aimons (1 P 1,8). Dire " Jésus ", c’est alors répéter le cri de l’Apocalypse : Viens, Seigneur Jésus ! (Ap 22,20).

 

8. LE NOM ET L’ESPRIT

Quand nous lisons le livre des Actes, nous voyons quelle place centrale le nom de Jésus occupait dans le message et l’action des Apôtres. Par ceux-ci le nom du Seigneur Jésus était glorifié (Ac 19,17) ; c’est en ce nom que les signes miraculeux étaient accomplis et que les vies étaient changées. Après la Pentecôte, les Apôtres devinrent capables d’annoncer le Nom avec puissance. Il y a là un usage " pentécostal " du nom de Jésus, usage qui n’est pas le monopole des Apôtres, mais qui demeure ouvert à tous les croyants. Seule la faiblesse de notre foi et de notre charité nous empêche de renouveler au nom de Jésus les fruits de la Pentecôte, de chasser les démons, d’imposer les mains aux malades et de les guérir. Ainsi continuent de faire les saints. L’Esprit écrit le nom de Jésus en lettres de feu dans le coeur de ses élus. Ce nom y est une flamme ardente.

Mais il existe, entre le Saint-Esprit et l’invocation du nom de Jésus, un lien autre et plus intérieur que le ministère " pentécostal " du chrétien. En prononçant le nom du Sauveur, nous pouvons obtenir une certaine " expérience " (ce mot étant employé avec toutes les réserves qui s’imposent) de la relation entre le Fils et l’Esprit. Nous pouvons nous efforcer de coïncider avec la descente de la colombe sur Notre Seigneur, unir notre coeur (pour autant qu’une créature se puisse unir à une activité divine) à l’éternel mouvement de l’Esprit vers Jésus. Oh, si j’avais les ailes de la colombe ! (Ps 54,7) non seulement pour prendre l’envol loin des tristesses terrestres mais pour me poser sur celui qui est tout mon bien ! Oh si je savais entendre la voix de la tourterelle (Ct 2, 12), prononcer avec des gémissements ineffables (Ro 8,26) le nom du Bien-Aimé ! Alors l’invocation du nom de Jésus serait une initiation au mystère du rapport d’amour entre le Christ et l’Esprit.

Et, d’autre part, nous pourrions nous efforcer de coïncider (toujours toutes proportions gardées) avec l’attitude de Jésus envers l’Esprit-Saint. Conçu de l’Esprit, poussé par l’Esprit, Jésus a montré la plus humble docilité envers le souffle du Père. Prononçant le nom de Jésus, unissons-nous (autant qu’il peut être donné à un homme) à l’entière remise que Jésus a faite de sa vie à ce souffle divin. Voyons aussi dans le nom de Jésus un foyer d’où l’Esprit rayonne, voyons en Jésus le point de départ d’où l’Esprit est envoyé aux hommes, la bouche d’où l’Esprit est insufflé sur nous. L’invocation du nom de Jésus, nous associant à ces divers moments - l’emplissement de Jésus par l’Esprit, l’envoi de l’Esprit aux hommes par Jésus, et aussi l’aspiration de Jésus vers le Père - nous fera croître dans la connaissance et l’intimité de celui que Paul appelle l’Esprit du Fils (Ga 4,6).

9. VERS LE PÈRE

Il y a le Fils. Et il y a le Père. Notre lecture de l’Évangile demeurera superficielle tant que nous y verrons seulement une vie et un message tournés vers les hommes. Le coeur de l’Évangile, le mystère de Jésus est le rapport entre le Père et le Fils unique. Prononcer le nom de Jésus, c’est prononcer la Parole qui était au commencement (Jn 1,1), la Parole que le Père prononce de toute éternité. Le nom de Jésus, pourrions-nous dire (avec quelque anthropomorphisme aisément rectifiable), est la seule parole humaine que le Père prononce, tandis qu’il engendre le Fils et se donne à lui.

Prononcer le nom de Jésus, c’est nous approcher du Père, c’est contempler l’amour et le don du Père se concentrant sur Jésus, c’est sentir (dans notre pauvre mesure) quelque chose de cet amour et nous y associer de loin, c’est entendre la voix du Père déclarant : Tu es mon Fils bien-aimé (Lc 3,22) et dire humblement " Oui " à cette déclaration. Prononcer le nom de Jésus, c’est, d’autre part, autant te le peut une créature, entrer dans la conscience filiale du Christ. C’est, après avoir trouve dans le mot " Jésus " le tendre appel du Père : " Mon Fils ! ", y trouver aussi la tendre réponse du Fils : "Mon Père ! " C’est reconnaître en Jésus l’expression parfaite du Père, nous unir à l’éternelle orientation du Fils vers le Père, à l’offrande totale du Fils à son Père. Prononcer le nom de Jésus, c’est (s’il est permis de parler ainsi) joindre de quelque manière le Fils au Père et entrevoir quelque reflet du mystère de leur unité. C’est trouver le meilleur accès au coeur du Père.

 

10. JÉSUS TOUT ENTIER

Nous avons considéré divers aspects de l’invocation du nom de Jésus. Nous les avons disposés selon une sorte d’échelle ascendante, peut-être pédagogiquement utile, mais artificielle, car, en fait, des degrés se mêlent et Dieu ne donne pas l’Esprit avec mesure (Jn 3,34). À tel ou tel stage de la pratique de l’invocation du nom de Jésus, il peut être bon, nécessaire même, de se concentrer sur un aspect particulier du nom divin.

Mais un moment vient où une telle particularisation devient pesante, difficile, parfois même impossible. La considération et l’invocation du nom de Jésus deviennent alors globales. Toutes les implications du nom nous deviennent simultanément, quoique confusément, présentes. Nous disons " Jésus ", et nous nous reposons dans une plénitude, une totalité qu’il ne nous est plus possible de disjoindre. Le nom de Jésus devient alors porteur du Christ total. Il nous introduit dans la Présence totale. En celle-ci se trouvent données toutes les réalités vers lesquelles le Nom nous a été un moyen d’approche : le salut et le pardon, l’Incarnation et la Transfiguration, l’Église et l’Eucharistie, l’Esprit et le Père. Toutes choses nous apparaissent alors comme réunies en Christ (Ép 1,10). La Présence totale est tout. Sans elle le Nom n’est rien. Qui a atteint la Présence n’a plus besoin du Nom. Le Nom n’est que le support de la Présence, et, au terme de la toute, nous devons devenir libres du Nom lui-même, libres de tout, sauf de Jésus, du contact vivant et indicible avec sa Personne. Le rayon de lumière rassemble les couleurs diverses que le prisme disperse. Ainsi le " Nom total ", signe et portent de la Présence totale ; agit comme une lentille qui reçoit et concentre la blanche lumière de Jésus. Cette lentille - le Nom de Celui qui est la lumière du monde - nous aide à allumer le feu dont il a été dit : Je suis venu mettre le feu sur la terre (Lc 12,49). Si nous nous attachons au nom de Jésus, nous recevrons la bénédiction spéciale que l’Écriture promet : Sois-moi miséricordieux, comme tu es accoutumé de l’être à ceux qui aiment ton nom (Ps 118,132). Et puisse le Seigneur, veuille le Seigneur dire de nous ce qu’il disait de Saul : Il m’est un vase choisi pour porter mon nom (Ac 9,15).

 

APPENDICE I : MÉTHODE PSCHO-PHYSIOLOGIQUE DE LA PRIÈRE

Nous n’avons pas à la défendre, mais nous voudrions, dans une certaine mesure, l’expliquer. Le ralentissement ou la rétention de la respiration est un moyen bien connu de se mettre dans un état de calme. Un homme d’une spiritualité aussi intérieure et profonde que Vladimir Soloviev recommandait ce procédé. Saint Ignace, dans ses Exercices, conseille de prier comme en mesure " d’une respiration à l’autre ". Chaque mouvement respiratoire peut exhaler une prière. De plus, les hésychastes ont attaché une grande importance à maintenir " l’esprit dans les limites du corps " ; il s’agit d’empêcher l’esprit de se disperser dans les choses, ce qui arrive par l’exercice des fonctions visuelles, tactiles, locomotrices, etc. Si l’on retient sa respiration, si en même temps on reste immobile, les yeux fermés ou baissés, et si cette attitude corporelle s’accompagne d’un effort psychologique pour " ramener l’esprit dans le corps " et ne pas dépasser les limites du corps, cette opération, presque impossible à décrire, produit une impression de gêne (qui peut devenir douloureuse), mais aussi de coïncidence aiguë entre l’esprit et le corps et de concentration intense.

Quant à l’" omphaloscopie " ou fixation du regard sur le nombril, ni le nom ni la chose ne correspondent à ce que recommande l’hésychasme. Il n’a jamais été question d’une contemplation du nombril, ce qui serait du pur yoghisme. Il s’agit, dans une posture assise, de fixer le regard sur le milieu du corps. Le nombril exprime, assez naïvement, un point de fixation, un axe de direction ; mais on peut dire avec autant de justesse qu’il faut diriger le regard sur la poitrine. " Pratique bizarre, presque scandaleuse ", écrit le P. Jugie, dans son article sur Grégoire Palamas. Encore faut-il essayer de la comprendre. Il s’agit de " trouver le lieu du coeur ", de faire descendre l’esprit dans le coeur. Faisant abstraction d’une physiologie périmée, cela signifie qu’il faut, en concentrant les regards dans la direction du coeur, s’imaginer vivement son propre coeur comme le lieu symbolique de la vie affective et volitive, de l’amour, puis jeter dans ce brasier nos pensées " intellectuelles " et les laisser s’échauffer, s’éclairer et prendre feu au contact de cette flamme, jusqu’à ce qu’un cri brûlant vers Jésus jaillisse et s’élève.

D’autre part, cette attitude physique, tête inclinée vers le coeur, est en rapport avec le " mouvement circulaire ". Le Pseudo-Denys avait écrit : " Le mouvement de l’âme est circulaire : l’enroulement de ses puissances intellectuelles sous forme d’unité lui donne la même continuité qu’à une roue " (Des noms divins, ch. 4). Ce mouvement cyclique de l’oraison exprime l’effluence de l’esprit dans le coeur, la circumincession de l’intellect et de l’amour. Il préfigure aussi, si grossièrement que ce soit, la circumincession de la Trinité, la communication d’amour des Trois Personnes. La célèbre icône de la Trinité d’André Roublev, qui est peut-être la plus haute expression artistique de l’Orthodoxie, suggère nettement, en ses moindres détails, un mouvement circulaire (dans le sens contraire à celui des aiguilles d’une montre). Bref, il s’agit, par des attitudes corporelles, de créer de puissantes représentations mentales qui, à leur tour, déclenchent certains dynamismes psychiques.

L’étroit rapport des représentations mentales avec les arrangements spatiaux a été souligné par la moderne Gestalt-psychologie. En ce qui concerne la vision lumineuse à laquelle aboutirait la prière de Jésus, distinguons quatre cas. D’abord le cas de la perception, par les organes naturels, d’une lumière surnaturellement produite ; cela est arrivé à des saints et à des pécheurs. Puis, très au-dessus, comme un cas limite, la perception surnaturelle, mais non sensible ou physique, et par suite transcendant la psychologie normale, d’une lumière surnaturelle ; c’est la lumière de la Transfiguration vue, non par les organes normaux, mais par des yeux déjà transfigurés. Au plus bas de l’échelle, il y aurait un emploi purement symbolique du mot " lumière ", le nom de Jésus devenant, dans un sens figuré, le soleil de l’âme. Entre ce cas et le premier envisagé, il y aurait place pour un cas intermédiaire : la pratique constante ou fréquente de la prière de Jésus peut mettre l’orant dans un état intérieur habituel de " luminosité ". Même s’il ferme les yeux, il a l’impression d’être pénétré par une clarté et de se mouvoir dans la lumière. C’est plus qu’un symbole ; c’est moins qu’une perception sensible et ce n’est assurément pas une extase ; mais c’est quelque chose de réel, quoique indescriptible. Nous n’entrons pas ici dans la question " palamite " des rapports entre l’essence de Dieu et la lumière divine. Rappelons seulement que la mystique orientale a toujours été une mystique de la lumière (déjà les Hébreux avec la Schékinah et la " gloire ". Dieu est lumière.

 

APPENDICE II : L’INVOCATION DU NOM DE JÉSUS EN OCCIDENT

L’Église romaine a une fête du Saint Nom de Jésus (ce que n’a pas l’Église orthodoxe) ; depuis Pie X, cette fête est célébrée le dimanche situé entre le 1er janvier et l’Épiphanie ou, à son défaut, le 2 janvier. La messe et l’office de la fête ont été composés par Bernardin de Busti (+ 1500) et approuvés par le pape Sixte IV. Originellement confinée aux couvents franciscains, la fête fut plus tard étendue à toute l’Église. Le style des collectes se ressent de l’époque où elles furent composées et diffère beaucoup de l’ancien style romain. On ne peut qu’admirer la beauté des leçons de l’Écriture et des homélies de saint Bernard choisies pour matines. Les hymnes Jesu dulcis memoria, Jesu rex admirabilis, faussement attribuées à saint Bernard, sont empruntées à un jubilus écrit par un inconnu du XIIe siècle. Les litanies du Saint Nom de Jésus, approuvées par Sixte V, sont d’origine douteuse ; peut-être furent-elles composées, vers le début du XVe siècle, par saint Bernardin de Sienne et saint Jean de Capistran. Ces litanies, comme le montrent les invocations : " Jésus, splendeur du Père... Jésus, soleil de justice... Jésus, doux et humble de coeur... Jésus, amateur de chasteté... etc. " sont consacrées aux attributs plutôt qu’au nom même de Jésus ; on pourrait, jusqu’à un certain point, les comparer à 1’acathiste du " très doux Jésus " dans l’Église byzantine.

On sait de quelle dévotion fût entouré le monogramme IHS ; celui-ci ne signifie, pas, comme on le dit souvent : Jesus Hominum Salvator, mais représente simplement une abréviation du nom de Jésus. Les Jésuites, surmontant la H d’une croix, ont fait de ce monogramme l’emblème de la Compagnie. En 1564 le pape Pie IV approuvait une Confraternité des Très Saints Noms de Dieu et de Jésus qui, devenue plus tard Société du Saint Nom de Jésus, existe encore. Cette fondation était une conséquence du concile de Lyon de 1274, qui prescrivit une dévotion spéciale envers le nom de Jésus.

L’Angleterre du XVe siècle usait d’un Jesus Psalter composé par Richard Whytford ; ce psautier de Jésus comprend une série de pétitions dont chacune débute par la triple mention du Nom sacré ; il est encore en usage et nous en avons sous les yeux un exemplaire tout récent.

Le grand propagateur de la dévotion au nom de Jésus pendant le bas moyen âge fut saint Bernardin de Sienne (1380-1444) ; il recommandait de porter des tablettes sur lesquelles était inscrit le signe IHS et, en substituant ces tablettes aux symboles guelfes et gibelins dont les murs étaient couverts, il croyait sceller la pacification des coeurs (P. Thureau-Dangin, Saint Bernardin de Sienne, Paris, 1896). Cette propagande lui valut d’être attaqué par l’Augustin André Biglia, dans un long mémoire et deux livres, de ton modéré (Le Mémoire d’André Biglia et la prédication de saint Bernardin de Sienne, texte avec introduction et notes du Père B. de Gaiffier dans les Analecta Bollandiana, t. 53, 1935, pp. 307-365), et dans un mémoire plus violent de l’Augustin André de Cascia au pape Martin V où on lit : " Ce culte détruit la foi en la sainte Trinité, il rabaisse la dignité de l’humanité du Christ ; il annule le culte de la croix. " Martin V et Eugène IV donnèrent néanmoins raison à Bernardin. Mais l’humaniste Poggio dénonçait ce qu’il appelait illa jesuitas et " l’impudence de ces hommes qui, attachés au seul nom de Jésus, fomentent une hérésie nouvelle ".

Saint Jean de Capistran, disciple de Bernardin, était aussi un propagateur fervent de la dévotion au nom de Jésus. Les deux saints appartenaient à la famille religieuse de saint François d’Assise. On sait que François lui-même s’attendrissait au nom de Jésus. Le culte du Saint Nom devint une tradition franciscaine ; et il est bien significatif qu’une version Italienne des Fioretti, exécutée à Trevi en 1458 par un Frère mineur de la réforme de saint Bernardin, contienne un chapitre additionnel sur les témoignages du culte rendu par saint François au nom de Jésus (E. Landry, Contribution à l’étude critique des Fioretti de saint François d’Assise, dans les Annales de la faculté des Lettres de Bordeaux et des Universités du Midi, IVe série, t. I, 1901, pp. 138-145).

Mais c’est en définitive Bernard de Clairvaux, au XIIe siècle, que le nom de Jésus a le plus inspiré. Qu’on lise surtout son sermon XV sur le Cantique des cantiques (PL, t. 183, 483-487). Commentant l’assimilation du nom de Jésus à une huile répandue faite par le Cantique, il développe l’idée que le Nom sacre, ainsi que l’huile, éclaire, nourri, oint. " N’est-ce pas dans la lumière de ce nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière ? " (On se rappellera les hésychastes.) " Le nom de Jésus est non seulement une lumière, mais il est une nourriture. " Ce nom castas fovet affectiones, et voici une splendide clarté lancée sur les rapports de la prière de Jésus avec l’amitié humaine ou l’amour conjugal.

Et enfin : " Si tu écris, je ne goûte pas tes écrits, à moins que je n’y lise le nom de Jésus. Si tu discutes ou confères, je ne goûte pas ta parole, à moins que le nom de Jésus n’y résonne. Jésus est un miel dans la bouche, une mélodie à l’oreille, une jubilation dans le coeur... Mais [le Nom] est aussi un remède. Quelqu’un de nous est-il triste ? Que Jésus vienne dans son cœur et que, de là, il jaillisse sur sa bouche... Quelqu’un tombe-t-il dans des crimes ?... S’il invoque le nom même de la vie, ne respirera-t-il pas aussitôt l’air de la vie ? " Ces passages contiennent la plus profonde théologie du Nom sacré.

Extrait du livre par "Un moine de l’Église d’Orient",
La prière de Jésus, Chevetogne/Seuil (Livre de vie), 1963.

 

 

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Published by Eglise Syro-Orthodoxe Francophone - dans orthodoxie Spiritualité Chrétienne

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